Jeudi 26 mars 2015 - N° 2091 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro
Score départemental du Front de gauche
Nombre de voix 0,6% DE
PROGRESSION
42 237 SOIT
Dimanche 29 mars, au 2e tour
8,30%
« Aucune nouvelle position pour la droite ou le FN » (page 7)
ACTUALITÉ DES LUTTES GROUPE BANCAIRE BPCE
Grève et carte postale Pour la première fois depuis la création du Groupe BPCE, toutes les organisations syndicales, CFDT, CFTC, CGT, FO, CFE-CGC/ SNB, SUD Solidaire et UNSA, réunies dans une intersyndicale sans précédent, ont décidé d’un appel à la grève le 24 mars pour dénoncer la dégradation des conditions de travail. La diminution des effectifs mettant les salariés sous pression avec des objectifs irréalistes, l’instabilité d’une l’organisation du travail inadaptée sont à l’origine d’une situation désastreuse, repérée par les CHSCT et la médecine du travail avec des cas d’inaptitude et d’invalidité. Malgré l’alerte répétée de tous les syndicats, le président de BPCE et les dirigeants des Caisses d’Epargne, des Banques Populaires, de Natixis, de BPCE SA, du Crédit foncier, de la Palatine et des autres entreprises du groupe continuent de nier cette situation. Salaires Les bons résultats du groupe (2,9 et 3,1 milliards d’euros en 2013 et 2014) ne donnent lieu à aucune augmentation de rémunération alors que les salariés qui produisent la richesse voient leur pouvoir d’achat diminuer. Les dirigeants reçoivent, eux, des primes scandaleuses, comme le président de BPCE qui percevra cette année une part variable de 851 858 euros en plus de sa rémunération fixe de 550 000 euros. Pour de meilleures conditions de travail, une politique salariale juste et motivante, pour un service à la clientèle correspondant aux valeurs coopératives du groupe, tous les syndicats ont fait du 24 mars une journée de grève nationale avec un rassemblement devant le siège de BPCE. La «carte du refus» 100 000 cartes postales siglées des logos de l’intersyndicale et porteuses des revendications ont été mises à disposition des salariés à l’adresse du président de BPCE, F. Pérol.
crédit photo : Sud Ouest
PAPETERIE DE BÈGLES
En grève depuis 8 jours Le syndicat FILPAC-CGT et les salariés en lutte appelaient à la mobilisation et au rassemblement le 25 mars pour sensibiliser les citoyens et interpeller les pouvoirs publics face au refus de négociation de la direction. Dans le cadre des NAO (négociations annuelle obligatoires), la direction s’arc-boute sur ses propres revendications. Pour les salariés et leurs représentants «c’est le monde à l’envers» puisque «ces négociations n’ont pas pour but de négocier les revendications patronales mais celles des salariés portées par les organisations syndicales». Que réclament ces salariés ? Comme dans beaucoup d’entreprises, ils veulent bénéficier des retombées de leur travail : «La direction se livre à un véritable chantage, allant maintenant jusqu’à indiquer que les actionnaires vont décider cette semaine de l’avenir de la Papeterie de Begles du fait de nos revendications» s’indigne la FILFAC-CGT. Et ils interrogent : «NAO = fermeture de l’usine ?». Décidés à ne pas se laisser intimider, l’attitude de la direction renforce leur détermination à «poursuivre le combat pour nos augmentations de salaires» et à interpeller les pouvoirs publics «sur la crédibilité qu’il faut vouer à notre Direction» puisque celle-ci cache les réels desseins pour l’avenir de l’entreprise et donc l’avenir de ses salariés. JOURNÉE INTERPROFESSIONNELLE D’ACTION ET DE GRÈVE
Imposons d’autres choix ! La CGT, avec l’intersyndicale FO, Solidaires, FSU, a décidé d’une journée de grève et de manifestation le 9 avril afin d’agir collectivement en convergence avec l’ensemble des salarié-e-s pour la mise en œuvre d’alternatives, porteuses de modernité sociale.
Rassemblement Jeudi 9 avril à 10h30 Allées de Tourny à Bordeaux fin de la manifestation à 14h devant le Palais de Justice (parvis des droits de l’Homme) 2 • Les Nouvelles 26 mars 2015
CONTRE LES EXPULSIONS LOCATIVES
Action nationale
Rassemblement, samedi 28 mars, 15h, place de la Victoire à Bordeaux
Le 31 mars marque la fin de la trêve hivernale. Les expulsions sans relogement vont reprendre, jetant des milliers de familles à la rue. Face à cette pratique moyenâgeuse et inacceptable, la Confédération Nationale du Logement (CNL) appelle l’ensemble de son organisation à se mobiliser massivement. Avec l’augmentation des loyers et des charges, la revalorisation insuffisante des aides au logement, la hausse du chômage - pour ne citer que quelques exemples - de plus en plus de locataires voient leurs conditions de vie se précariser. Certains appellent au secours, d’autres sombrent, en silence. Au quotidien, les militants, les amicales et les administrateurs CNL, se mobilisent pour lutter et prévenir les expulsions locatives.
Au 1er avril, des familles entières vont se retrouver à la rue
à participer activement à cette initiative.
La CNL demande l’arrêt des expulsions locatives et des coupures d’énergie ; la signature, par les maires, d’arrêtés anti-expulsions ; la mise en place d’une véritable sécurité sociale du logement, prise en charge par l’Etat et les bailleurs.
La CNL appelle ses militants, ses organisations, les usagers du logement et plus largement les citoyens, à participer activement à cette initiative.
Dans le cadre de la semaine d’action nationale contre les expulsions locatives, les fédérations CNL organisent des rassemblements sur tout le territoire. Il est primordial de se mobiliser pour refuser cette injustice et exiger de véritables moyens pour répondre aux besoins sociaux des familles. La CNL appelle ses militants, ses organisations, les usagers du logement et plus largement les citoyens,
Pour défendre le droit au logement pour tous, la CNL réclame : • Le gel puis la baisse des loyers sur tout le territoire, dans tous les secteurs locatifs. • La construction de 250 000 logements véritablement sociaux par an. • La revalorisation de 25 % des aides personnelles et la prise en compte dans le calcul de la totalité du coût des charges locatives. • L’abrogation de la loi Boutin.
CHEMINOTS
En sitting pour le service public Les syndicats CGT de Bordeaux Gare et UFCM CGT appelaient les cheminots de la région de Bordeaux à la grève et à se manifester le 26 mars pour le développement du service public fret et voyageurs, pour un débat démocratique et l’ouverture des négociations avec la direction régionale SNCF. Rappelant les conclusions du cabinet d’expertise DEGEST qui actait 10 000 suppressions d’emplois d’ici 2020, des milliers de km de lignes supprimés, le gel des salaires et la réduction des déroulements de carrières, les cheminots se mobilisent avec les usagers qui sont déjà plus de 4 000 à avoir signé les pétitions depuis le début de l’année, sur la remise en cause du service public
Des usagers «qui règlent la note trois fois : une fois par le service qui se dégrade, conséquence de la politique d’austérité ; une autre fois par l’augmentation du prix du transport ; et une fois de plus par l’augmentation du nombre des chômeurs» s’indigne les syndicats.
Le danger porte également sur l’amplification de la désertification ferroviaire avec les prévisions de dessertes par bus en substitution des TER, Trains d’Equilibre du Territoire (TET corail), voire certains TGV. Le tout sur fond de 7 500 à 15 800 km de lignes supprimées qui précipiteraient la mort du fret et des TET.
Pour les cheminots «c’est le sens du travail et la production qui diminue par l’externalisation des services transverses, la déshumanisation des trains et des gares, la fermeture de gares, de guichets, les pannes de matériel roulant et l’état du réseau, la sécurité fragilisée, l’augmentation de la dégradation des conditions de travail et de vie…»
Faute de financement avec une diminution de production annoncée, la nouvelle réforme ferroviaire, votée par la majorité du Parlement le 4 août 2014, annonce une augmentation de la dette du système ferroviaire (LGV, réseau classique et secondaire) de 1,5 milliards d’euros par an.
ferroviaire, des marchandises et des voyageurs.
ACTUALITÉ
Editorial
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES
Un scrutin de crise politique exacerbée décevant si on le rapproche de celui obtenu en 2011 (31,75 %), un mauvais millésime, et surtout du score de 2008 (40,72 %), qui s’était pourtant soldé par une défaite pour elle, avec un différentiel de sept départements emportés par la gauche au second tour. Le FN renforce son ancrage dans les territoires
Le PS est sanctionné dans les urnes pour la quatrième fois depuis l’an dernier. La droite en profite, en dépit d’un score médiocre faisant les frais d’un FN qui fait son miel de l’abstention populaire élevée. Seule lueur d’espoir, le Front de gauche et ses alliés résistent bien mieux qu’annoncé à la vague bleue et brune. Avec 9,4 %, la gauche antiaustérité assure ses bases Alors que le ministère de l’Intérieur lui attribue 6,1 % des voix, le Front de gauche et ses alliés ont refait les comptes et frôlent les 10 % au premier tour des départementales. Avec des résultats contrastés, le rassemblement inédit de la gauche alternative résiste. Les résultats du Front de gauche ont été minimisés par le ministère de l’Intérieur, qui lui a attribué un score de 6,1 % au niveau national pour le premier tour des élections départementales. 12,5 % des 1 517 binômes présentés ou soutenus par le mouvement présentait des candidats communs avec Europe Écologie-les Verts, sans compter les rassemblements avec d’autres forces politiques comme Nouvelle Donne ou encore des citoyens issus du mouvement social, associatif. Ces candidatures ont été classées parmi les binômes « divers gauche », qui au total ont recueilli 6,79 % des voix selon le ministère de l’Intérieur. En réalité la totalisation des candidatures soutenues par le Front de gauche s’élève à 9,4 % sur la métropole , un score en légère progression par rapport à 2011 (8,9 %) et 2008 (8,7 % pour le PCF). Mais les comparaisons avec les scrutins antérieurs
restent difficiles puisque l’élection a totalement changé de configuration tant du fait de sa nouvelle dimension nationale, avec une carte électorale totalement redécoupée, que du mode de scrutin binominal. Le PS, largement battu, sur fond d’abstention populaire. C’est clairement un revers qu’a subi la stratégie du premier ministre Manuel Valls de tout miser sur la « peur » du FN. Si ce dernier, avec 25,19 % des voix, échoue à monter sur la première marche du podium qu’il visait pour se proclamer « premier parti de France », ce n’est pas au PS (21,85 % des voix) que Marine Le Pen cède la pole position mais à la droite UMP-UDI, dont l’attelage, parfois épaulé par des candidats étiquetés divers droite, pèse 28,75 % des voix, le total des voix de droite hors FN atteignant 35,51 %. « François Hollande prétendait “enjamber” les élections territoriales de 2015 comme s’il s’agissait d’un obstacle dérisoire », commente Patrick Apel-Muller, dans son édito de l’Humanité mardi dernier. L’abstention massive (à 49,83 %), « est bien un signal politique expédiée à un pouvoir et à un fonctionnement institutionnel fourbu. Elle est tout à la fois dégoût, refus d’être dupe et recherche inaboutie d’une alternative. » La droite ne peut pas pavoiser Mais, si l’UMP et l’UDI arrivent en tête, bien servies par leur union réalisée dans 80 % des cantons, la droite n’a pas de quoi pavoiser pour autant, car son résultat apparaît finalement
Le FN arrive en deuxième position, rééditant à peu près, avec 25,19 %, son score des européennes (24,85 %), certes au-dessous des projections des derniers sondages qui le créditaient, à quelques jours du scrutin, de 29 à 30 % des intentions de vote. Mais ce résultat constitue à lui seul une nouvelle percée inquiétante si on le rapporte à ceux obtenus par la formation lepéniste aux précédentes élections cantonales de 2011 (15,06 %) et surtout de 2008 (4,83 %). Cette fois, la donne était sensiblement différente, le parti de Marine Le Pen ayant investi un maximum de candidats (le FN présentait des binômes dans 93 % des cantons). Le FN avait d’ores et déjà triplé son nombre d’élus dimanche soir, avec au moins six entrants dans les conseils généraux dès le premier tour. La bataille du second tour Pour Manuel Valls, ce qui compte, c’est « le total des voix de gauche (qui) atteint l’équivalent de celles de la droite ». Dans les faits, un peu moins, mais peu importe : « Rien n’est donc joué », estime le premier ministre, qui a déjà appelé au rassemblement « autour du candidat de gauche présent au second tour pour garder à gauche le plus grand nombre de cantons et de départements ». « Les résultats des suffrages exprimés confirment le risque d’un basculement massif des départements, annoncent une large victoire de la droite et de l’extrême droite », a déclaré de son côté Pierre Laurent (lire page 7), qui a appelé « à réagir avec force, d’abord dimanche prochain, lors du second tour, en ne laissant pas la catastrophe s’amplifier, en ne lâchant aucune nouvelle position à la droite et à l’extrême droite ». Et le secrétaire national du PCF d’ajouter : « Pas une voix ne doit manquer aux candidats présentés par le Front de gauche, le PCF et souvent d’autres forces de gauche et écologistes, en lice au second tour. » « Dans les autres cas où les candidats présentés par le PS, EELV ou d’autres composantes de la gauche sont au second tour, j’appelle au rassemblement de toutes et tous face à la droite ou à l’extrême droite. » Quant aux cantons où la gauche est éliminée, Pierre Laurent en a appelé à « la responsabilité de chaque électeur » pour « stopper la montée en puissance du FN ». « Ce n’est plus une affaire de canton, ou de candidat plus ou moins pire qu’un autre. C’est une affaire nationale », a-t-il estimé.
La colère, la sanction, l’espoir Dimanche la crise politique profonde que nous connaissons a franchi une nouvelle étape. L’abstention structurelle, nourrie par 30 années de promesses non tenues, conduit la moitié de notre peuple à ne pas se déplacer dans les urnes. L’ancrage et la progression du Front National placent le parti d’extrême droite en position de se maintenir sur 11 cantons et de gagner dans 3. Les candidats socialistes payent le désaveu des électeurs vis à vis de la politique du gouvernement, l’austérité imposée à notre peuple, aux collectivités, conduit dans l’impasse politique. Le Front de gauche progresse avec 8,3% des voix et 42 000 électeurs. Au regard de la campagne médiatique, de la mise en avant du FN sur toutes les ondes, de l’absence totale médiatique, c’est un exploit et un encouragement. La construction d’une alternative politique devient inéluctable. Après la sanction des municipales et des européennes, le Parti socialiste subit une troisième claque alors qu’il est le seul parti à soutenir encore le gouvernement Valls. Si le message envoyé par les français restait sans réponse de la part du gouvernement, nous franchirions un pas supplémentaire dans la crise politique. Sa responsabilité est grande, immense, dans l’échec de son parti, dans la mobilisation des électeurs du FN, dans l’abstention massive des catégories populaires notamment qui, éreintés par la crise ne croient plus en un système politique qui les méprise et les écrase. A nous d’amplifier nos efforts pour rassembler, rassembler encore et toujours plus largement : syndicalistes, militants associatifs, écologistes, hommes et femmes qui ne renoncent pas à l’idée de progrès. C’est un travail de longue haleine, précis, dans chaque ville, chaque village, chaque quartier qu’il faut entamer. Un travail de fond sur les contenus, nos pratiques politiques, la nature du rassemblement à construire. Il s’agit aussi de s’adresser à ces électeurs restés à la maison dimanche dernier et qui ne croient plus en rien. S’adresser à nos électeurs pour poursuivre avec eux le travail engagé sur le terrain pour la satisfaction des besoins, l’Humain d’abord. S’adresser à cet électorat de gauche qui vote la peur au ventre. Nous devons réapprendre à espérer, redonner espoir, ouvrir une perspective nouvelle. L’élection de conseillers départementaux du FN, une victoire de la droite, seraient dans cette perspective un nouveau coup dur pour le monde du travail, les catégories populaires, les petits retraités. Rien, dans ce qui guide notre engagement, ne nous conduit à nous satisfaire de cette situation. Une gauche nouvelle doit désormais émerger, populaire, citoyenne. C’est aujourd’hui la seule possibilité d’empêcher l’arrivée du pire et l’enfoncement dans la crise. Avec les scores réalisés par nos candidats dimanche, c’est possible. Là où est la volonté, est le chemin.
1er tour des élections départementales 2015 http://www.humanite.fr/departementales-un-scrutin-de-crisepolitique-exacerbee-569211
Sebastien Laborde Secrétaire départemental du PCF Membre du Conseil national
Les Nouvelles 26 mars 2015 • 3
CANTON
CANTON 1
CANTON 2
CANTON 3
CANTO
Francine LOUBES & Christian DARRIET
Servane CRUSSIÈRE & Adrien RAYSSAC
Sophie ELORRI & Jean-Pierre WEIL
Anne-Marie GUICHAOUA-BEUCLER & Sébastien LORIAN
Evelyne & Vince
D’ANDERNOS
61 253 ,14% VOIX
Evolution de +2,42%
CANTON
DU BOUSCAT Gérard AYNIÉ & Evelyne BEGARDS
7995 ,70% VOIX
Evolution de +3,3%
DE BORDEAUX
8851 ,64% VOIX
CANTON
DE LA BRÈDE Cathy DAGUERRE & Jean-Pierre GARROT-ESPARROS
81 293 ,55% VOIX
DE BORDEAUX
71 010 ,12% VOIX
CANTON
DE CENON
Josette DURLIN & Miguel MENENDEZ
101 119 ,38% VOIX Evolution de +1,5%
Evolution de +2,43%
CANTON
Patricia MERCHADOU & Raymond RODRIGUEZ
Pierre CLÉAZ & Danielle TRANNOY
DE L’ESTUAIRE
10 ,5% 1 565 VOIX
DE GUJAN
4668 ,53% VOIX
Evolution de +2,57%
DE B
5890 ,39% VOIX
CANTON
DE COTEAUX DE DORDOGNE Sylvie VACHER & Benoit BAZELLE
CANTO
DE C
Jean-Pa & Cathe
6982 ,99% VOIX
Evolution de +0,4%
CANTON CANTON
DE BORDEAUX
DES LANDES DE GRAVES
Michel ARMAGNACQ & Nicole RUIZ
91 378 ,15% VOIX
Evolution de +4,02%
CANTON
DU LIBOURNAISFRONSADAIS Patrick AUBISSE & Maryse MONTANGON
CANTO
DE L
Maud B & Jean-
51 032 ,86% VOIX
Evolution de -0,8%
CANTON 2
DE MÉRIGNAC Jean-Michel AUDY & Lena BEAULIEU
5774 ,32% VOIX
CANTON
DE NORD GIRONDE Dominique CHAUPARD & Véronique LAVAUD
71 249 ,90% VOIX
Evolution de +0,3%
CANTON
DE PORTES DU MÉDOC
Nicolas ONG & Violette DEMAREST
61 271 ,97% VOIX
CANTON
DE LA PRESQU’ÎLE
Chantal PUECH & Jean CHAZEAU
81 285 ,20% VOIX
Evolution de +2%
DE TALENCE Yamina KRARIA & Arthur LEDARD
7976 ,79% VOIX
Evolution de -4,62%
Sébastien LABORDE & Eliane GARBISO
71 309 ,66% VOIX
CANTON
DU RÉOLAIS ET LES BASTIDES
Jean-Christophe GRELLETY & Marie-Rose LUCMARIE
61 182 ,76% VOIX
CANTON
CANTON
Nathalie ANGE & Guy ETCHESSAHAR
Christine TEXIER & Patrick BOUILLOT
DE LA TESTE DE BUCH
4678 ,67% VOIX
Evolution de +0,8% 4 • Les Nouvelles 26 mars 2015
DE NORD LIBOURNAIS
CANTON
DE NORD MÉDOC Fanny AUDARD & Segundo CIMBRON
81 221 ,33% VOIX
CANTO
DE P
Pierre P & Maud
E
Evolution de +2,78%
CANTON
DE ST MÉDARD EN JALLES Robert QUARANTA & Liliane DUCOURRET
CANTO
DE S
Pierre A & Chris
5929 ,07% VOIX
Evolution de -0,3%
Evolution de +1,94%
CANTON
CANTON
DE VILLENAVE D’ORNON
152 341 ,51% VOIX
Une partie des 132 candidats-
LE 22 MARS, JE VOTE CONTRE L’AUSTÉRITÉ !
ON 4
CANTON 5
e CERVANTES ent MAURIN
Loïc BOISSON & Brigitte LOPEZ
BORDEAUX
81 022 ,49% VOIX
ON
CRÉON
aul PETIT erine MARQUES
101 806 ,47% VOIX
Evolution de +4,89%
DE BORDEAUX
91 125 ,54% VOIX
CANTON
DE L’ENTREDEUX-MERS Lionel CHOLLON & Josette MUGRON
152 166 ,96% VOIX
Evolution de -3,78%
ON
CANTON 1
BESSON -Claude FEUGAS
Bernard SARLANDIE & Marie-Ange CHAUSSOY
LORMONT
91 084 ,69% VOIX
DE MÉRIGNAC
6958 ,58% VOIX
Evolution de +1%
ON 1
PESSAC
PUJO d MATHIEU
71 488 ,16% VOIX
Evolution de +1%
CANTON 2
DE PESSAC Anthony SEMCHAOUI & Nancy MENU
82 036 ,27% VOIX
Evolution de +2%
ON
CANTON
AUGEY stine BORONAT
Marie-Anne DUBES & Stéphane LE BOT
SUD GIRONDE
203 095 ,01% VOIX Evolution de -4,2%
DE SUD MÉDOC
61 206 ,81% VOIX
Résultats girondins Les résultats du Front de Gauche de ce 1er tour de l’élection départementale - qui revêtait un enjeu national du fait du renouvellement de l’ensemble des cantons - montrent d’abord que pour la première fois, les électeurs ne sanctionnent pas la gauche anti-austérité (PCF et partenaires) comme ils viennent de le faire pour le PS. Le FdeG progresse sur l’ensemble du département avec + 3 000 voix et + 0,6% (par rapport à 2008 et 2011), même s’il ne peut se maintenir dans aucun canton. Avec 42 237 voix, Le Front de Gauche progresse de + 1 à + 5% dans 15 cantons (voir chiffres par canton ci-contre*). Il reste stable sur 8 cantons qui progressent de moins de 1%. Les pertes sur 7 cantons s’élèvent à moins de 1%. Seuls les cantons de La Teste (4,67%) et Gujan-Mestras (4,53%) sont de peu en dessous de 5%. Enfin, 5 cantons sont au-dessus de 10%. Les scores les plus importants ont été réalisés dans les cantons du Sud Gironde (20%), de l’EntreDeux-Mers (15,95%), de Villenave/Bègles (15,51%) où nous avions trois conseillers généraux sortants. Une contradiction qu’il faudra analyser finement avec les communistes et leurs partenaires, commune par commune, bureau par bureau. Seul Pierre Augey se représentait en sud gironde (ancien canton de Langon). Michel Hilaire (ancien canton de St Macaire devenu Entre-Deux-Mers) et Jean-Jacques Paris (ancien canton de Bègles séparé entre 3/4 Villenave et 1/4 Talence) avaient souhaité arrêter leur mandat et ont soutenu activement les nouveaux candidats-tes. Avec 165 481 voix (32,51%), le PS résiste mieux en Gironde qu’ailleurs, mais perd 40 000 voix (-8,42%) et n’a aucun élu au 1er tour. Avec 167 344 voix (32,87%), l’UMP progresse de 6 000 voix (+ 0,9%). Avec 115 395 voix (22,67%), le FN progresse de 60 000 voix (+ 14%). L’enjeu va être d’empêcher une majorité de droite à l’assemblée départementale et l’entrée du FN. Avec 13 042 voix (2,56%), EELV recule de - 6%. Avec 2 419 voix (0,48%), Nouvelle Donne ne confirme pas sa petite percée par endroits aux municipales. 10 cantons sont en ballotage et 8 triangulaires semblent favorables au PS. L’abstention toujours massive (49,5%), comme dans tout le pays, même si elle a été un peu moins forte que le prédisaient les sondages, reste la donnée significative de l’état d’esprit des citoyens qui, comme le disait Pierre Laurent dans son intervention au soir du 1er tour, «ont le sentiment quotidien d’être pris pour des imbéciles» et «ne savent plus dans quelle direction est l’espoir». * Les évolutions sur les cantons de Bordeaux sont difficilement comparables compte tenu du redécoupage
Résultat national du
Résultat départementales du
9,4%
8,3% 42 237
Evolution de +1,4%
-tes du Front de gauche en Gironde.
voix
Les Nouvelles 26 mars 2015 • 5
ELECTIONS DÉPARTEMENTALES Déclaration du Front de gauche de la Gironde «À l’issue du premier tour des élections départementales, le constat est clair. L’abstention de près d’un électeur sur deux traduit à nouveau le sentiment profond des citoyens et citoyennes de ne pas être entendus. Les candidatures de droite et d’extrême-droite se retrouvent nombreuses pour le second tour et les candidatures du PS et de leur alliés sont affaiblies. Cette situation est le résultat des politiques d’austérité menées depuis
plusieurs années par les gouvernements de droite de Sarkozy qui ont entretenu la haine et l’exclusion. Mais c’est aussi le résultat du gouvernement actuel de Hollande qui a été élu pour faire une politique de gauche mais mène une politique de droite, aggravant l’exclusion, le renoncement et le désespoir tout en enfonçant davantage le pays dans la crise. Des diza ines de milliers de Girondin(e)s ont choisi le vote Front
de gauche pour exprimer à la fois leur colère et leur espoir de voir se concrétiser à gauche une alternative sociale, écologique et démocratique à l’austérité qui ruine leur vie. Nous les en remercions. Le Front de gauche va maintenant consacrer toute son énergie à la construction de cette alternative et y appelle tous les citoyens et citoyennes, toutes les forces politiques et sociales déterminées à la construire.»
RESISTANCE Saint Pierre d’Aurillac Mardi 31 mars, à 18h30 à la salle des fêtes. La mairie de St Pierre d’Aurillac a décidé de résister à la baisse des dotations de l’Etat.
Réunion Publique : Budget 2015
Déclaration de la fédération de Gironde du PCF Le premier tour des élections départementales, malgré une participation en hausse par rapport à 2011, reste marqué par une grève massive des urnes. La défiance s’ancre plus que jamais. Les résultats des suffrages exprimés montrent un niveau très élevé du Front national et un recul massif du total des voix de la gauche. Ce soir, la situation des forces de gauche en France est plus que critique. Nous entendons la colère, l’indignation, le dégoût qu’expriment ce vote comme cette abstention massive. Indignation et colère de toutes celles et ceux qui n’arrivent plus à vivre dignement, qui ont le sentiment quotidien d’être pris pour des imbéciles, qui voient les renoncements vis à vis des pouvoirs de la finance, des actionnaires du CAC 40, des oukases de l’Union européenne, les sacrifices qu’on leur demande au nom de l’austérité sans autre résultat que la montée du chômage et de la pauvreté, et qui, désarçonnés, ne savent plus dans quelle direction est l’espoir. La confirmation de la percée du Front national est autant la conséquence de ce désarroi, de ce ras-lebol généralisé que celle d’un long processus de banalisation de ses idées. Jamais avant un scrutin le FN n’avait été autant placé au centre du débat politique et médiatique favorisant volontairement le tripartisme. Dans ce contexte, le Parti com-
muniste avec le Front de gauche résistent avec plus de 40000 voix et 8,3% des suffrages. Nous remercions nos électeurs, ce score est un sérieux point d’appui pour toutes celles et ceux qui aspirent à une alternative aux politiques d’austérité. Toutefois, ses scores restent encore insuffisants et ne sont pas à l’évidence à la hauteur de la gravité de la situation et de la désespérance parmi la population. Le mode de scrutin et le redécoupage des cantons nous empêche d’être représentés dans la future assemblée départementale. Avec 8,3%, dans un scrutin à la proportionnelle nous aurions 5 à 6 élus. Devant cette situation, nous appelons à une prise de conscience sans faux fuyant. Après les municipales et les européennes, le message envoyé par les Françaises et les Français est une nouvelle sanction claire et sans appel de la politique conduite depuis 2012. Restera-t-il une nouvelle fois sans réponse ? Entendre ce message des urnes, c’est changer de politique et sans attendre continuer d’agir et de rassembler pour cela. Nous appelons au rassemblement pour empêcher le Front National de progresser encore et de faire son entrée dans l’assemblée départementale. Nous appelons à battre la droite dimanche prochain, l’empêcher de prendre la majorité au département et à combattre les politiques d’austérité.
La population de nos villes, nos territoires ruraux n’a rien à gagner à élire des candidats qui portent la haine et la division. Ce que veut la droite et l’extrême droite c’est aller encore plus loin dans l’austérité, la régression des protections sociales, la concurrence de tous contre tous, la réduction des dépenses et de l’emploi publics, la privatisation des services publics, la déconstruction des politiques de solidarité mises en place à l’échelle départementale par des majorités de gauche. Au-delà des résultats de ce soir, nous appelons à la construction d’une gauche nouvelle. Tous les efforts déjà engagés pour construire une autre voie à gauche doivent être amplifiés. Toutes les forces populaires et citoyennes du pays sont concernées. Toutes les forces de gauche sont interpellées. Personne ne peut dire : « c’est les autres ». L’heure est maintenant à la décision, à l’action, au sursaut, à la construction patiente et déterminée de la seule issue possible : la construction d’une politique et d’une majorité alternative, citoyenne et populaire à gauche, pour sortir de l’austérité et pour un projet social, solidaire et écologique. La politique du gouvernement, notre système économique et institutionnel sont à bout de souffle. La démocratie est menacée. Il y a urgence. Le changement est inéluctable. Nous sommes plus que jamais décidés à y travailler.
Prévision de baisse des dotations de l’Etat
Le budget communal 2015 doit aussi supporter : 1) La réforme des rythmes scolaires avec la mise en place des TAPS soit pour une année scolaire à la charge de la commune : 21 000 € représentant 6 points de fiscalité L’appel «Chantiers d’espoir» a été signé par 5000 militantes et militants, engagé-es dans des associations, syndicats ou partis politiques. Les signataires veulent «redonner des couleurs, de la saveur et du tranchant aux valeurs d’égalité et de liberté» et «faire émerger une alternative à gauche porteuse d’une politique, citoyenne, féministe, écologiste et solidaire.» Des réunions des signataires Chan6 • Les Nouvelles 26 mars 2015
2) Suppression de l’aide des services de l’Etat pour l’instruction des dossiers d’ur- banisme : 3 500 € par an soit 1 point de fiscalité
tiers d’espoir auront lieu partout en France, samedi 11 avril après-midi, pour réfléchir, imaginer, espérer et agir ensemble. L’objectif : travailler à la construction de l’alternative. Ces réunions,
participatives, ouvertes à toutes et tous, permettront à la fois de tracer des perspectives politiques communes et d’inventer de nouvelles façons de faire de la politique ensemble.
POUR :
CONTRE :
• Le maintien des services publics de proximité
• L’austérité imposée
• Le maintien des dotations de l’Etat • Les investissements d’avenir
• La baisse des dotations de l’Etat
AGENDA
PCF
SECTION DE MÉRIGNAC
Loto
DÉCLARATION DE PIERRE LAURENT
« Aucune nouvelle position pour la droite ou le FN »
Le secrétaire national du PCF s’est exprimé au soir du premier tour de l’élection départementale «Le premier tour des élections départementales, malgré une participation en hausse de 6,5 points par rapport à 2011, reste marqué par une grève massive des urnes avec plus de 48,5% d’abstentions. La défiance s’ancre plus que jamais. Les résultats des suffrages exprimés connus [à cette heure] confirment le risque d’un basculement massif des départements, annoncent une large victoire de la droite et de l’extrême droite, avec un niveau très élevé du Front national et un recul massif du total des voix de la gauche. Ce soir, la situation des forces de gauche en France est plus que critique. Dans de nombreux départements traditionnellement ancrés à gauche, les résultats ne laissent aucun doute quant à la profondeur de la crise politique. Le Parti socialiste recule nettement et la gauche ne sera pas présente au second tour dans de nombreux cantons. Nous entendons la colère, l’indignation, le dégoût qu’expriment ce vote comme cette abstention massive. Indignation et colère de toutes celles et ceux qui n’arrivent plus à vivre dignement, qui ont le sentiment quotidien d’être pris pour des imbéciles, qui voient les renoncements vis à vis des pouvoirs de la finance, des actionnaires du CAC 40, des oukases de l’Union européenne, les sacrifices qu’on leur demande au nom de l’austérité sans autre résultat que la montée du chômage et de la pauvreté, et qui, désarçonnés, ne savent plus dans quelle direction est l’espoir. La confirmation de la percée du Front national est autant la conséquence de ce désarroi, de ce ras-le-bol généralisé que celle d’un long processus de banalisation de ses idées. Jamais avant un scrutin le FN n’avait été autant placé au centre du débat politique et médiatique. La droite et plus particulièrement
Nicolas Sarkozy en ont été de fervents artisans, n’hésitant pas encore à quelques jours du scrutin à reprendre à leur compte des propositions du parti d’extrême droite. Mais, au-delà, tous ceux, médias et responsables politiques, qui favorisent cette banalisation et le danger qu’elle fait courir à la démocratie sont face à leurs responsabilités. Dans ce contexte, le Parti communiste avec le Front de gauche résiste. Les résultats des candidats du nouveau rassemblement avec d’autres forces de gauche et écologistes qui s’est dessiné à l’occasion de ces élections nous encouragent dans la perspective de la construction d’une alternative politique plus que jamais nécessaire au vu des résultats. Toutefois, ses scores restent encore insuffisants et ne sont pas à l’évidence à la hauteur de la gravité de la situation et de la désespérance parmi la population. Devant cette situation, j’appelle à une prise de conscience sans faux fuyant. Après les municipales et les européennes, le message envoyé par les Françaises et les Français est une nouvelle sanction claire et sans appel de la politique conduite depuis 2012. Restera-t-il une nouvelle fois sans réponse ? Entendre ce message des urnes, c’est changer de politique et sans attendre continuer d’agir et de rassembler pour cela. J’appelle à réagir avec force, d’abord dimanche prochain, lors du second tour, en ne laissant pas la catastrophe s’amplifier, en ne lâchant aucune nouvelle position à la droite et à l’extrême droite, en se donnant des point d’appuis pour l’avenir. Pas une voix ne doit manquer aux candidats présentés par le Front de gauche, le PCF et souvent d’autres forces de gauche et écologistes, en lice au second tour. Ils deviennent, je n’en doute pas, les candidats du rassemblement face à l’extrême droite ou à la droite. Chaque élu PCF et FDG sera un point d’appui pour résister aux politiques d’aus-
térité, développer les luttes et les solidarités concrètes, et pour bâtir une perspective de changement populaire authentiquement de gauche. Dans les autres cas où les candidats présentés par le Parti socialiste, EELV ou d’autres composantes de la gauche sont au second tour, j’appelle au rassemblement de toutes et tous face à la droite ou à l’extrême droite. La conquête de cantons et de départements au deuxième tour par la droite et l’extrême droite ne peut qu’aggraver durement les conditions de vie déjà difficiles des populations. Leur objectif commun est d’aller encore plus loin dans l’austérité, la régression des protections sociales, la concurrence de tous contre tous, la réduction des dépenses et de l’emploi publics, la privatisation des services publics, la déconstruction des politiques de solidarité mises en place à l’échelle départementale par des majorités de gauche. Dans les cantons où la gauche n’a pas réussi à accéder au second tour, j’en appelle à la responsabilité de chaque électeur. Par le bulletin de vote, nous avons le pouvoir de stopper la montée en puissance du FN et de déjouer le scénario du pire qui se dessine pour notre pays. Ce n’est plus une affaire de canton, ou de candidat plus ou moins pire qu’un autre. C’est une affaire nationale. Il est de notre devoir de femmes et d’hommes de gauche de tout faire pour empêcher la victoire de candidats du Front national dont le caractère haineux et raciste a clairement été démontré au cours de la campagne. Leur élection constituerait un obstacle majeur supplémentaire à toute alternative progressiste dans notre pays. Enfin, et au-delà des résultats de ce soir, j’appelle à la construction d’une gauche nouvelle. Tous les efforts déjà engagés pour construire une autre voie à gauche doivent être amplifiés. Toutes les forces populaires et citoyennes du pays sont concernées. Toutes les forces de gauche sont interpellées. Personne ne peut dire, c’est les autres. L’heure est maintenant à la décision, à l’action, au sursaut, à la construction patiente et déterminée de la seule issue possible : la construction d’une politique et d’une majorité alternative, citoyenne et populaire à gauche, pour sortir de l’austérité et pour un projet social, solidaire et écologique. La politique du gouvernement, notre système économique et institutionnel sont à bout de souffle. La démocratie est menacée. Il y a urgence. Le changement est inéluctable. Nous sommes plus que jamais décidés à y travailler.»
Voir la vidéo sur :
http://www.pcf.fr/68487
Jeudi 3 avril, 20h30, salle de Capeyron à Mérignac
E FORMUL E L L E V NOU
LANCEMENT DE LA NOUVELLE FORMULE
Créons l’événement les 9, 10, 11 et 12 avril L’Humanité-Dimanche du 9 avril lance sa nouvelle formule. Avec un format plus pratique, une présentation améliorée, de nouvelles rubriques, des services juridiques, une chronique défrichant les nouveaux enjeux planétaires, des titres et des articles plus incisifs… L’hebdomadaire donnera encore plus de repères, d’éléments de réflexion, de propositions mises en débat chaque semaine pour aider à relever le défi d’un nouveau progressisme en France et en Europe, à reconstruire une gauche de combat et d’alternative. Le numéro du 9 avril, avec un dossier spécial de 8 pages, portera une grande campagne de lutte contre toutes les inégalités. Commandes avant mardi 7 avril à 13 h : 01 49 22 73 42 // vente.militante@humanité.fr
Souscription élections départementales
50 000 € Ils ont donné un total de à collecter 2062€ Je verse ……………………………… € (ma remise d’impôt sera de 66% de ce montant)
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M. LAFON André, Fargues
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Mme DUPART Jacqqueline, Biganos
M. ROUANET Marc, Eysines
M. SCIPION Claude, Bègles
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M. AUDIGE Jean-Claude, Bègles
Mme MONTI Liliane, Pessac M. BEAUJEAN André, Pessac M. BONNIN Robert, Villenave-d’Ornon M. EMERY Laurent, Floirac M. LABAT Michel, Podensac M. MELLIER Jean, Bordeaux Mme GUILLON Josette, Eysines M. & M GRAINZA Jean-Paul, Biganos me
Mlle VEGA Maarie, Bordeaux M. FEUGAS Joel, Bassens
Mme CHAVAGNEUX Anne-Marie, Marcheprime Mme BURGUES Patrick, Arsal Mme PUYET Ginette, Léognan M. BOLDES Henri, Gauriac M. MARTOS Antoine, St Gervais M. HAMEURY Jean-Yves, Le Bouscat Mme DUCOURRET Liliane, Le Taillant M. ASLENSIO André, Bassens M. DOMINGUEZ Hugues, Bassens
M. FAUVEL Jean-Marc, Pessac
M. COMEDESCASSE Denis, Bassens
M DEDIEU Françoise, Léognan
M. DULHOSTE Michel, Bassens
M. DESCAT Daniel, Bègles
Mme FEDJIDJ Rousseau, Bordeaux
M. BERNARD Muriel, Salles
Mme VAYSETTES Gisèle, Bordeaux
M BAUDRAIS Christelle, Bordeaux
M. DUPRAT Jacques, Bordeaux
M. QUERBES Michel, Bègles
M. TARIS Ludovic, Bordeaux
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Les Nouvelles 26 mars 2015 • 7
CHRONIQUE
CULTURE & SOLIDARITÉ
NOUVELLES IDÉES REÇUES
EXPOSITION
par Gérard Loustalet Sens
Dessins de Thomas Geve Du 1er au 4 avril, 10h à 20h, centre culturel des Colonnes à Blanquefort Mercredi 1er avril, 18h : inauguration officielle Jeudi 2 avril après-midi : rencontre au centre culturel les Colonnes avec Guy Chataigné, ancien résistant, déporté à Sachsenhausen. A l’occasion du 70e anniversaire de la libération des camps de concentration, avec le concours de l’AFMD-DT33 (les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation) et le soutien de l’Association française Buchenwald - Dora et Kommandos Mercredi 1er avril, 18h : inauguration officielle Jeudi 2 avril après-midi : rencontre au centre culturel les Colonnes avec Guy Chataigné, ancien résistant, déporté à Sachsenhausen. Thomas Geve a 13 ans lorsqu’il est déporté de Berlin à Auschwitz, parce qu’il est juif. Son père, chirurgien, ne peut plus exercer sa profession depuis la promulgation des lois de Nuremberg et quitte Berlin début 1939 pour Londres, où il tente de faire venir sa femme et son fils. La guerre éclate. Se retrouver devient alors de plus en plus difficile. Thomas Geve ne peut plus aller à l’école. Mais il faut survivre. Sa mère travaille de nuit comme ouvrière, afin de s’occuper la journée de son fils, lui trouve des petits travaux à faire, comme jardinier dans le cimetière juif de Berlin, puis comme fossoyeur. Il a 12 ans. En 1942, la déportation des juifs s’intensifie. L’opération de liquidation totale des juifs de Berlin
commence en février 1943, de même que celle des Tsiganes d’Allemagne. En juin 1943, le moment tant redouté, qu’il caractérise dans sa biographie de véritable « agonie mentale » arrive. On frappe violemment à leur porte. Sa mère et lui sont arrêtés et déportés à Auschwitz. Sa mère ne reviendra pas. Il passe 22 mois à Birkenau, Auschwitz I, Auschwitz III. Il revoit furtivement sa mère, après être passé grâce à une complicité dans le camp des femmes de Auschwitz. Ce sera la dernière fois. En janvier 1945, il est évacué avec des milliers d’autres vers Gross Rosen au cours d’effroyables marches de la mort et de transports en wagons ouverts par -20°. Les Soviétiques approchent de Gross Rosen, et le camp est abandonné, direction Weimar-Buchenwald, où il arrive en février. Il est si faible qu’il ne sait même plus où il est. Il est affecté au bloc 66 du petit camp. Après la libération dont il fait un dessin aujourd’hui très connu (notre couverture de site internet), il est trop faible pour sortir du bloc, mais a la volonté de raconter à ses parents tout ce qu’il a vécu. Il ne sait pas encore que sa mère ne reviendra pas. Il demande du papier et des crayons. Un camarade lui apporte des formulaires du parti national socialiste trouvés dans l’administration SS du camp et sept minuscules crayons. Au dos des formulaires, il dessine en 79 dessins toute l’histoire de sa déportation. Fin mai 1945, il part en Suisse dans un sanatorium. L’infirmière qui s’occupe de lui, Sœur Liselotte, voit ses dessins et comprend de suite qu’il s’agit d’un
APEIS
La noblesse d’Etat
exceptionnel témoignage. Elle les met précieusement de côté et les lui remettra, lorsqu’il part retrouver son père en Angleterre, fin 1946. Son père montre les dessins à une grande maison d’éditions à Londres, qui répond que « les temps ne sont pas encore mûrs pour cela ». Thomas Geve donne ses dessins au musée de Yad Vashem en 1985. Il vit en Israël depuis 1950 à Haifa. Il faut attendre 1995 pour qu’ils soient réunis en une exposition grâce aux soins du Directeur du Mémorial de Buchenwald et édités chez Wallstein Verlag. Un recueil impressionnant, marquant, où un jeune garçon de quinze ans raconte en dessins avec une précision, un sens de l’histoire en même temps qu’un stylisme d’enfant d’une émouvante profondeur, tout ce qu’il a vécu et souffert dans les camps. Une œuvre essentielle qui doit conduire chacun de nous à réfléchir sur les conséquences de la violence, du racisme, de l’antisémitisme, des volontés d’impérialisme, des génocides dans le monde d’aujourd’hui. Lire la suite sur :
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Soirée fraternelle et festive Samedi 4 avril, à partir de 18h, Château du Dorat à Bègles 18h : Projection du film tiré de la pièce de théâtre «Comment ont-ils inventé le chômage ?» de Richard Dethyre suivi d’un moment d’échanges. 20h : Repas festif. Participation 10€. Réservations : Mardis et jeudis après-midi au local de l’APEIS, 22, rue XI-Novembre à Bègles // Tél. 05 56 49 24 58 ou courriel : patrick.gimond@orange.fr
ANNONCES LÉGALES MODIFICATION CAPITAL SOCIAL ACTY Cabinet d’avocats Téléport 1 7 bis Avenue de Galilée 86961 FUTUROSCOPE CEDEX Point O SARL au capital de 2 000 € Porté à 20 000 € Siège social : 17 Domaine de Belfontaine 33270 BOULIAC 513999052 RCS Bordeaux L’assemblée Générale Extraordinaire réunie en date du 17 février 2015 a décidé -d’augmenter le capital social d’une somme de 266 000 euros par élévation de la valeur nominale des parts sociales, - de réduire immédiatement le capital de 268 000 euros à la somme 20 000 euros par voie de réduction de la valeur nominale des parts sociales, les articles 6 et 7 des statuts ont été modifiés en conséquence. Les mentions antérieurement publiées relatives au capital social sont ainsi modifiées : ARTICLE 7 – CAPITAL SOCIAL Ancienne mention : Le capital social est fixé à DEUX MILLE (2 000) EUROS Nouvelle mention : Le capital social est fixé à VINGT MILLE (20 000) EUROS Pour avis, la Gérance MODIFICATION DE GERANCE
Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Commission paritaire de presse : 0113 C 85932
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DIXI ET COMPAGNIE Sarl au Capital de 6 000 € Siège social : 16 cours du Gén.de Gaulle 33170 Gradignan RCS Bordeaux 801 646 530 Par acte AGO en date du 10/03/2015 M. Samy KAABI est démissionnaire de ses fonctions de co-gérant. Par conséquent Mme ZELEZIK Jennifer devient l’unique gérante en date du 31/03/2015. Pour avis,
La force de travail produit donc beaucoup plus de valeur que ce que le capitaliste en restitue par le salaire qui n’est que le prix qu’il paye pour l’acheter. La force de travail, ce sont les bras, le cerveau, tout le corps du travailleur et « exactement comme celle de toute autre marchandise, sa valeur est déterminée par la quantité de travail nécessaire à sa production » (Marx, Salaires, prix et profit (1865), Editions sociales, 1966, p.45). Ou encore : « La valeur de la force de travail est déterminée par la valeur des objets de première nécessité qu’il faut pour produire, développer, conserver et perpétuer la force de travail » (idem, pp.46-47). Lorsqu’un capitaliste achète de la force de travail pour 8 heures quotidiennes, le travailleur, au bout de 2 heures, par exemple, aura déjà pu produire la valeur de ce qui lui sera concédé sous forme de salaire, le capitaliste utilisera les 6 heures restantes à sa guise, comme travail gratuit ou surtravail qui génèrera une survaleur ou plus- value évidemment accaparée par le capitaliste. C’est la plus-value qui est à l’origine du profit mais pas seulement. Ce rappel de marxisme élémentaire pour arriver à ceci : Marx, reprenant Malthus, ne disconvient pas que le partage de la plus-value profite aussi aux dépenses des « co-associés » du capitaliste, « les aristocrates fonciers, les haut-dignitaires de l’Etat et de l’Eglise, les rentiers fainéants, etc. », même si, à l’encontre de Malthus, il considère que le capitaliste participe aussi à ces dépenses. Marx raille ainsi les « mortifications de ce moderne pénitent de Vichnou, le capitaliste », écartelé entre la conservation du capital et la tentation de le consommer à laquelle il doit résister par un « effort moral constant ». Marx conclut avec cette ironie qui lui est coutumière : « il faut donc avoir renoncé à toute humanité pour ne pas délivrer le capitaliste de ses tentations et de son martyre ». Parmi les co-associés et bénéficiaires envahissants de ce partage de la plus-value, on trouve cette élite politico-économico-financière arrogante, introduite aujourd’hui dans tous les rouages de l’Etat et de la société. Sélectionnée et formatée par les écoles du capital que sont l’ENA, HEC, Sciences Po, etc. elle y est instruite de la religion du marché pour la plus grande gloire de la foi libérale dont la plupart des heureux élus seront de fervents célébrants, ne serait-ce que pour accéder à la manne de la survaleur extorquée à la force de travail du plus grand nombre par l’exploitation capitaliste qu’ils s’emploieront, cela va de soi, à légitimer. Bien entendu, les intéressés -si je puis dire- ne peuvent que se récrier et prétendre servir un intérêt général qui leur est d’ autant plus cher qu’il coïncide mieux avec leur intérêt particulier, jusqu’à, comme dit Bourdieu, « vivre le privilège comme un devoir, un service public ». Il ne manque pas de théories ad hoc pour les y encourager, par exemple, en économie, l’école dite néo-classique, régnant dictatorialement sur l’enseignement et la recherche en économie et nantie de garde-chiourmes veillant ombrageusement à l’orthodoxie de la discipline. Au point de faire abandonner en haut lieu le projet d’une nouvelle filière universitaire d’économie politique liée aux sciences sociales, projet censé introduire un peu de pluralisme dans cet enseignement. Insupportable hérésie aux yeux des mandarins de la vérité économique au premier rang desquels le médiocre mais bien introduit Philippe Aghion et le prix d’économie en mémoire d’Alfred Nobel, Jean Tirole, défendant âprement leur boutique. Deux apôtres de la concurrence à tout va… sauf dans l’enseignement de l’économie ! (voir la tribune de Jean-Pierre Dupuy et Frédéric Lordon, « Portrait de l’économiste en nettoyeur », l’Obs, 29.01.2015). J’ai déjà évoqué, empiriquement, les mœurs de la caste dans deux séries de chroniques : « La nomenklatura libérale » en septembre-octobre 2009 ; « Des économistes bien nourris » en février- mars 2012. Pierre Bourdieu, bien avant, en avait fait l’analyse, scientifiquement, produisant le concept sociologique de « noblesse d’Etat ». On y reviendra. On va d’abord s’attarder sur les coutumes de ce milieu. A commencer par une triste illustration, cette accablante photo de l’Obs intitulée « La jeune garde du président », une brochette de spectres technocratiques à qui un communicant imbécile a dû conseiller de prendre un air sinistre pour faire sérieux, des petits marquis étalant leur fatuité dans les ors de la République, des « jeunes » déjà si vieux, déjà abreuvés des prébendes du capital…