Jeudi 6 novembre 2014 - N° 2071 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro
SAMEDI 15 NOVEMBRE 15h
place de la Comédie à BORDEAUX
Alternative À l’Austérité
ACTUALITÉ DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL EN GIRONDE
Colloque/journée d’étude sur la filière automobile
RÉSEAUX D’ÉDUCATION PRIORITAIRE
En mouvement dans le nord Libournais
Vendredi 7 novembre de 13h à 17h sur le site de Ford L’UD-CGT Gironde, avec les syndicats de la filière auto et la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie organise un colloque/journée étude sur la filière automobile afin de préparer les Assises régionale de la filière automobile. L’objectif est d’élaborer une plateforme revendicative afin de pérenniser et développer ce secteur mis à mal (Ford, Fonderies du Bélier, les garages, SAFT…). L’objectif étant d’élaborer un projet industriel portant sur la voiture «propre» démontrant aux pouvoirs publics que les richesses produites par les salariés doivent servir à l’intérêt général.
FUSION / ABSORPTION SOGERMA-AEROLIA
A décider avec les salariés
Les directions des deux entreprises ont convoqué les élus et les représentants syndicaux représentatifs de ces deux entités pour une première réunion d’information et de consultation du CCE sur le projet de fusion/absorption activités d’Aérolia et de Sogerma et sur le changement de dénomination sociale. La CGT Sogerma et d’Aérolia, comme le personnel de ces entreprises, ont été « très choqués d’apprendre par les médias le véritable ordre du jour des réunions extraordinaires du CCE, démontrant le manque de respect envers les institutions représentatives du personnel ». L’organisation syndicale s’est exprimée sur le projet de fusion de Sogerma et d’Aérolia qui « devrait avoir des répercussions importantes tant au niveau industriel que social pour ces entreprises et ses salariés » même si « la CGT manque à ce jour d’éléments pour en mesurer toutes les conséquences ». Elle a proposé aux élus du CCE Sogerma « le recours à une expertise indépendante ». CFE/CGC et FO ont indiqué qu’il n’était « pas nécessaire d’effectuer une expertise pendant la phase de consultation » mais « seulement après la fusion ». Après une série de questions à la direction, la CGT a jugé indispensable d’avoir des réponses plus précises à ses questions et que sa proposition d’une expertise indépendante prenait encore plus de sens, regrettant que CGC et FO ne la souhaitent pas. Sur l’aspect industriel beaucoup de questions sont sans réponses, notamment concernant le transfert d’activités entre les nouveaux établissements ou filiales (française et étrangères). Sur le social c’est très flou, outre la politique de l’emploi qui dépendra de la future stratégie, des doublons qui vont se faire jour sur plusieurs services, des mobilités pour certains vers le nouveau siège social à Toulouse, c’est le prochain statut qui pourrait être revu à la baisse (prime d’ancienneté, prime annuelle,…) si la seule référence appliquée est celle d’Airbus Group (c’est un vieux rêve de la direction). Pour l’organisation syndicale, la direction veut aller trop vite et ce projet ne doit pas se faire sans les salariés : « Il nous faut débattre ensemble pendant tous le processus. » Ils invitaient les salariés à interpeller les militants CGT. « Il y a besoin de prendre son temps, ce n’est pas en quelques jours que doit se décider notre avenir et la pérennité de nos entreprises. »
INDUSTRIES ÉLECTRIQUES GAZIÈRES
Pour une transition énergétique antilibérale
Privatisation du secteur de l’hydraulique, abandon de l’écotaxe, privatisation et mise en concession de routes nationales, déréglementation du transport routier voyageurs, diminution des moyens de production -en particulier ceux n’émettant pas de gaz à effet de serre (nucléaire)-, engagement dans la régionalisation des moyens de production voire de la distribution, fragilisent l’égalité de traitement, la péréquation tarifaire et l’égalité entre les régions... Ces secteurs subissent de plein fouet les mêmes politiques de dérèglementation libérale impulsées par Bruxelles et appuyées par les gouvernements successifs. Pour ces raisons et parce que d’autres choix sont possibles et s’imposent, les salariés des secteurs des TransportsInfrastructures et de l’énergie étaient le 4 novembre dans l’action impulsée par la CGT, sur plusieurs sites de production en Aquitaine (hydrauliques et nucléaires).
2 • Les Nouvelles 6 novembre 2014
Les communistes soutiennent les mouvements d’enseignants, parents d’élèves et citoyens pour le maintien en réseau d’éducation prioritaire des collèges de Guîtres et Lussac et pour le classement en réseau prioritaire de Coutras. La jeunesse de notre territoire est confrontée de manière importante à l’échec scolaire et massivement au chômage et à la sortie du système scolaire sans diplôme. La réussite scolaire, l’accès aux savoirs se construisent dès l’école maternelle et tout au long de la scolarité obligatoire. Combattre l’échec scolaire nécessite des moyens, de l’innovation, du travail en équipe. Nos enfants ont droit aux meilleures conditions d’enseignement possible. Le gouvernement, continuant sa politique d’austérité, propose de
supprimer 9 réseaux d’éducation prioritaire dans l’académie. Les réseaux de Guîtres et Lussac sont directement menacés. Le collège de Coutras, qui accueille les mêmes types de populations et donc les mêmes difficultés scolaires, n’est pas certain de rentrer dans le dispositif. Les communistes Nord-Gironde soutiennent la mobilisation pour le maintien en zone d’éducation prioritaire et refusent l’opposition des territoires entre eux imposé au nom de l’austérité. Ils réaffirment leur ambition de bâtir une école de la réussite de tous les élèves, qui s’attaque à la difficulté scolaire et prenne comme modèle l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. L’Etat doit revoir sa copie et considérer cette zone rurale comme un territoire en grande difficulté, économique, sanitaire et sociale, et sur le plan de l’accès aux savoirs
et à la culture. Pour combattre la fracture scolaire, il faut donner à la communauté éducative, aux enseignants, à l’Education Nationale les moyens d’agir. Ils proposent aux enseignants et parents d’élèves, aux élus et à l’ensemble de la communauté éducative la création d’un observatoire de la difficulté scolaire sur ce territoire. Composé de professionnels et de parents, d’élus et militants d’éducation populaire, il aura pour but d’examiner la nature et l’évolution de la difficulté scolaire et faire des propositions pour combattre l’échec. Les communistes appellent dès maintenant l’ensemble des acteurs de la communauté éducative à faire connaître leurs besoins humains et matériels pour améliorer les conditions de la scolarisation des enfants du nord libournais.
DÉCHETTERIES
Trop de congés ? Les agents des centres de recyclage de la CUB en grève 15 jours réclamaient notamment de prendre leurs jours de congés. Explication de la CUB : ces agents en auraient tout simplement trop et de nouvelles dispositions ont été adoptées à l’occasion d’une réflexion sur de nouveaux horaires d’ouverture. Lena Beaulieu, pour le groupe communiste, a estimé que « les nouveaux horaires semblaient mieux adaptés à la fréquentation des usagers » mais s’est élevée contre « les conséquences sur les congés annuels des agents d’exploitation » qui « rendent impossible la prise de la totalité des congés ». « C’est une dérogation au régime statutaire ». En effet, les 30,5 jours de congés pour tous les agents de la CUB seraient ramené à 23 jours pour les 90 agents des centres de recyclage, même en y ajoutant les 5 jours de reconnaissance de la pénibilité et 1 jour de compensation annuel, ce qui ne fait pas le compte. « Un comble
pour une catégorie du personnel dont les conditions de travail sont parmi les plus pénibles » s’est indignée l’élue de Mérignac . Elle a proposé de regarder les effectifs et « d’envisager de recruter parmi les dizaines de milliers de demandeurs d’emploi de l’agglomération, ce qui en plus apporterait une amélioration au service public rendu ».
Pour développer le service public, il faut d’abord respecter ses agents Claude Mellier, vice-présidente communiste de la CUB, est revenue sur ce dossier lors du conseil du 31 octobre en alertant sur le devenir des agents territoriaux dans le processus de mutualisation mené à marche forcée. « Au-delà des sanctions à l’encontre des agents, ce sont bien les conditions de travail, la pénibilité et le droit au repos qui sont au cœur de ce mouvement de grève.
Il est inacceptable que les revendications de ces agents et leurs représentants aient été ignorés de la sorte. » L’élue a insisté sur les conditions de leur travail qui nécessitent « la plus grande attention et le plus grand respect », ajoutant que « si la CUB a raison de rester vigilante sur les trafics qui ont parfois prospéré en marge des déchetteries, ce n’est absolument pas le cas dans les affaires qui ont été soumises au conseil de discipline », et donc « la lourdeur des sanctions prises est plus que discutable ». Et elle attirait l’attention sur la période qui s’ouvre « de grand chamboulement lié à la mutualisation des services, menée à un rythme accéléré » dont « l’impact pourrait être aussi brutal que dans les grandes entreprises comme La Poste ou France Telecom ces dernières années, avec les conséquences que l’on sait sur la santé de leurs salariés ». Concluant : « Les revendications des agents des centres de recyclage doivent enfin être entendues ! »
ACTUALITÉ
Editorial
APPEL DES 3 A
Pour rassembler et construire une alternative à la politique gouvernementale Samedi 15 novembre, 15h, place de la Comédie à Bordeaux La coupe est pleine ! Le pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques le tout adossé à une politique productiviste qui aggrave la crise environnementale. Ces politiques ont échoué partout en Europe comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits. Aujourd’hui, ils veulent aller toujours plus loin. Après les milliards de cadeaux au patronat dans le cadre des « pactes » de compétitivité et de responsabilité, le gouvernement annonce des mesures qui s’en prennent gravement encore aux salarié-e-s, aux retraité-e-s , aux jeunes, aux chômeur-se-s, et d’abord aux femmes. Pour financer les cadeaux faits aux actionnaires, il faut en effet bien prendre l’argent quelque
part ! C’est sur la majorité de la population que pèseront les 21 milliards d’économies annoncés dans le budget 2015 : 9,6 milliards pour la Sécurité sociale, 7,7 milliards pour la réduction des services publics et 3,7 pour réduire l’action des collectivités locales. Il faut stopper cet engrenage ! A l’Assemblée nationale, le gouvernement ne dispose plus que d’une majorité fragile. Les députés qui ont été élus pour faire une politique inverse de celle de Nicolas Sarkozy doivent respecter le mandat que le peuple leur a confié. Ils ne doivent pas adopter dans les jours qui viennent un budget libéral qui répond aux exigences du MEDEF et de la Commission Européenne pas aux besoins de la population et à l’intérêt général. Nous disons que d’autres choix sont possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en oeuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s’attaque aux inégalités.
Une réforme fiscale d’ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s’inscrivant dans la transition écologique. Il faut redonner du pouvoir d’achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut créer les moyens d’une véritable reconquête industrielle. Il est nécessaire de financer les besoins en matière de recherche, d’éducation, de santé ou encore de logement. Pour cela, il faut s’attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse. Des résistances, des luttes se mènent déjà contre les conséquences de cette politique. Il faut élever la mobilisation des salarié-es, l’intervention des citoyens et citoyennes pour mettre un coup d’arrêt aux politiques en cours, imposer d’autres choix.
BARRAGE DE SIVENS
Il aura fallu ce drame ? Le chantier suspendu, les acteurs de ce dossier se réunissaient le 4 novembre à l'initiative de la ministre de l'Ecologie. Le PCF demande le retrait du projet actuel de barrage. Plusieurs options se présentent. Réaliser, abandonner, voire re-calibrer ce projet ou bien réaliser des retenues collinaires alternatives ? Anticiper le changement climatique en modifiant les pratiques agricoles ? Le choix ne pourra se faire qu'avec tous les acteurs locaux concernés : population, élus, associations environnementales, instances administratives et agriculteurs… Mais cette affaire met en avant l'inadéquation des processus de décision pour les projets d'aménagement et l'urgence à les réformer. Il est temps d’ouvrir la voie à la co-élaboration démocratique et citoyenne et de faire place à de véritables consultations locales (référendums locaux).
La liberté au cœur Comme les combats, il y a des débats libérateurs. Celui organisé récemment par les jeunes de l’UEC, à Paris « pour un communisme de nouvelle génération » en fait partie. La liberté examinée sous toutes ses coutures : au travail, dans le rapport au monde, aux autres… dans une « société libérale qui a fait de la liberté son étendard », posera Gérard Miller, psychanalyste, qui y participait avec Stéphanie Roza, philosophe, et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, notamment. « Le mot même est interrogé, ajoute Gérard Miller, tant il est devenu une arme idéologique dans les mains du capital : liberté d’entreprise, libérer le travail… Autant d’injonctions qui servent la domination d’un petit groupe sur la majorité. » Pour Pierre Laurent, la liberté « est un enjeu crucial dans le combat émancipateur », affirmant que « sans mésestimer les aspects de compétition, ni même de guerre, qui ont existé, fondamentalement [les pays de l’Est] se sont effondrés faute d’avoir misé sur les libertés ». Pour autant « le monde dit « libre » de l’après-guerre l’est-il vraiment ? » « Ce monde est celui du contrôle généralisé avec des sociétés qui chaque jour suivent les traces informatiques des citoyens sur internet, mais aussi avec une carte bleue ou un pass de transport » poursuit-il. « La société américaine a la plus grosse population carcérale du monde, note Gérard Miller, largement devant la Chine, la Russie ou l’Iran. Si on appliquait en France cette «liberté à l’américaine», nous passerions de 60 000 à 500 000 détenus ». Une liberté surveillée que Stéphanie Roza examine sous l’angle marxiste de la propriété privée : « Dès le départ, on est dans une condition de non-liberté, parce que nous vivons dans une société inégalitaire, marquée par des dominations de toutes sortes qui pèsent sur nos consciences, nos pratiques, nos modes de vie. » Il en résulte que « la liberté est une conquête… collective, donc historique, qui passe par une gestion collective des ressources. Un contrôle collectif qui exige un travail en commun de culture ». Un travail qui prend forme de processus, théorique et intellectuel, mais aussi de luttes politiques pour des conquêtes de libertés et de droits nouveaux. Vaste chantier ! Les communistes girondins, réunis le week-end dernier pour préparer la conférence nationale, souhaitent ce chantier « ouvert » avec des ateliers dans la durée et dans l’action. A venir, le 12 novembre, une table ronde avec des militants politiques, syndicalistes et associatifs sur la nécessité d’une « nouvelle politique industrielle » ; le 15 novembre, la manifestation nationale et girondine pour une Alternative À l’Austérité, initiée par les 3 A, pour élargir encore la riposte et la construction commune. Simultanément, les communistes, leurs élus, avec tous ceux qui refusent l’impasse austéritaire et antidémocratique, ouvrent des espaces de rencontres et d’initiatives sur le bouleversement territorial, pour refonder une République de Liberté, d’Egalité et de Fraternité entre les peuples, indissociable de progrès partagés. Et sans attendre, des dizaines de petites, moyennes ou grandes rencontres, dans la proximité, se construisent dans les territoires ruraux et urbains pour réfléchir, décider et agir, ensemble, avec les citoyens.
Nicolas Ong Membre du Comité exécutif du PCF 33
Les Nouvelles 6 novembre 2014 • 3
LE PCF EN CONFÉRENCE DÉPARTEMENTALE - 80 DÉLÉGUÉS POUR LA
ENGAGÉ-ES CONTRE L’AUSTÉRITÉ « Nous voulons créer une dynamique populaire, capable de faire naître des perspectives sociales et démocratiques nouvelles. » Les 31 octobre et 1er novembre derniers, une centaine de communistes de Gironde étaient réunis en conférence départementale préparatoire à la conférence nationale des 8 et 9 novembre. Ces rendez-vous ont été définis comme des étapes de travail à la construction d’une alternative en France, « pour faire émerger une majorité populaire pour le progrès social et démocratique ». L’analyse de la crise (économique, sociale et démocratique), l’austérité, la nécessité d’offrir une perspective à gauche ont été au cœur des débats ainsi que la culture de paix, la solidarité et le besoin d’une autre République. Un relevé de décision et une résolution font la synthèse des décisions et orientations adoptées par les congrésistes. Le désastre du choix de l’austérité « En assumant totalement le choix de l’austérité, le gouvernement en accélère les feux à tous les étages du pays : budget de l’État, de la Sécurité sociale, des collectivités locales. Avec la réforme territoriale, il place maintenant celles-ci comme une des pièces maîtresses du dispositif austéritaire. Porteurs d’injustices insupportables, ces choix conduisent au désastre social et économique, enfoncent davantage le pays dans la crise en obscurcissant toute issue positive, aggravent un déficit démocratique déjà terrible et créent une situation politique instable et lourde de danger. »
4 • Les Nouvelles 6 novembre 2014
Vers une VIe République Dans un contexte de déficit démocratique et de situation politique instable voire dangereuse, les communistes de Gironde veulent gagner des droits nouveaux pour les citoyens, dans la société et à l’entreprise. « La République est profondément malmenée, la souveraineté populaire gravement mise en cause. Nous voulons une VIe République citoyenne, sociale, solidaire, respectueuse de ses territoires et de ses citoyens. C’est pour nous un enjeu majeur. » Faire naître des perspectives sociales et démocratiques nouvelles Les communistes de Gironde veulent consacrer leur énergie « à l’action, aux rassemblements les plus larges et au travail pour une alternative de gauche crédible et populaire, car il n’y va pas moins que de l’avenir de la gauche, de l’avenir du pays. » Ils engagent donc, dans le département, une série de rencontre publiques dans le cadre des 1000 rencontres pour une alternative de gauche à l’austérité. Le 15 novembre sera un moment important du rassemblement contre l’austérité, ils proposeront à l’ensemble des acteurs du collectif AAA en Gironde une initiative départementale à Bordeaux, « pour faire progresser la pertinence de propositions alternatives, favoriser la confrontation d’idées, ouvrir des constructions politiques nouvelles et redonner l’espoir. » Satisfaire les besoins et affronter ces logiques d’austérité À l’issue de cette conférence fédérale, les communistes de Gironde ont donc décidé d’engager une campagne populaire pour la satisfaction des besoins et contre l’austérité. Ils ont décidé d’être « de tous les mouvements populaires qui affrontent les logiques d’austérité, dans les entreprises, dans les quartiers et villages, dans les institutions », dans les batailles pour la défense et le développement de services publics, pour les réseaux d’éducation prioritaire, l’accès aux soins, les transports, le logement… « Satisfaire les besoins pour bien vivre c’est développer les services publics et donner aux collectivités les moyens de développer des projets structurants sur nos territoires. C’est travailler à de nouveaux modes de développement. 12 millions de pauvres, 4 millions de chômeurs, des territoires dévastés, des
vies fracassées. Il est temps de récréer des solidarités concrètes, d’apporter des réponses aux besoins de la population. » Le coût du Capital Les communistes de Gironde vont se mobiliser sur l’ensemble du territoire, autour d’une campagne sur le coût du capital. « Aujourd’hui, le CICE, les exonérations de cotisations patronales, les richesses produites s’envolent vers la sphère financière. Ce sont des centaines de milliards que coûte la crise du capitalisme. C’est de cela dont souffre notre société et nos concitoyens. L’argent existe, il faut le prendre là où il se trouve. » Une campagne pour une culture de paix Le PCF 33 s’associe au combat pour la libération des peuples palestiniens, kurdes et sahraouis. Il s’engage dans la campagne pour la libération des prisonniers politiques palestiniens dont Marwan Barghouti et participera à toutes les initiatives en faveur du peuple kurde. Il lance également une campagne « pour une culture de paix en France et dans le monde, pour la sortie de l’Otan et le désarmement à l’échelle de la planète et pour la revalorisation du rôle de l’ONU ». Nous voulons créer une dynamique populaire, capable de faire naître des perspectives sociales et démocratiques nouvelles. Nous développerons et contribuerons à toutes les initiatives comme les 1000 rencontres, le 15 novembre
Fête de l’Humanité Gironde les 16 et 17 mai 2015 La prochaine Fête de l’Humanité Gironde est annoncée comme « un moment important et populaire de solidarité internationale pour une culture de paix ». Le concert du samedi soir sera dédié à la paix, à la reconnaissance par la France de l’Etat palestinien et la libération de tous les prisonniers politiques. « Nous ferons de notre fête de l’Humanité un moment important de construction d’une alternative de gauche à l’austérité, pour le progrès social et démocratique. » Déployer la force communiste Pour son développement, le PCF 33 entend proposer aux milliers d’hommes et de femmes voulant s’engager pour construire l’alternative de le rejoindre. Il engage un travail de fond « de propositions et d’actions pour un projet communiste pour la France ». Pour ce faire, il inscrit, sur la durée, le travail d’ateliers pour le projet, engagé au cours de cette conférence départementale : analyse de la crise du capitalisme, élaboration d’un projet communiste et propositions pour l’action et la mise en mouvement. » 6 ateliers, outils de réflexion et d’action 1. Relancer l’activité et l’emploi par la satisfaction des besoins (salaires, revenus, protection sociale, services publics, santé, logement, transports...) ; faire reculer le coût du capital pour financer le développement du progrès humain et la relance sociale (financement, banques, cotisations sociales, crédit, réforme fiscale). 2. Promouvoir un nouveau modèle productif et assurer la transition écologique (industrie, agriculture, énergie, écologie, services publics, numérique, ESS...). Des militants participeront aux Assises de l’industrie et la fédération organise une table ronde le 12 novembre sur l’avenir industriel du département. 3. Ouvrir une nouvelle ère citoyenne de la démocratie dans les institutions, les territoires, les entreprises ; transformer le travail, l’entreprise pour transformer la société. 4. Des droits nouveaux au service de l’épanouis-
A CONSTRUCTION DES RASSEMBLEMENTS POUR DES ALTERNATIVES sement humain (combat féministe, jeunesse, migrants, droits des salariés, discriminations...). 5. Refonder l’Europe, transformer la mondialisation ; le rôle de la France, de l’Europe pour la paix, le développement et la coopération 6. Éducation, savoirs, culture comme conditions pour l’émancipation humaine.
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES
Rassembler contre l’austérité Pour les communistes de Gironde, le scrutin de mars prochain, pour élire les conseillers généraux, sera une étape dans sa démarche de rassemblement pour une alternative à l’austérité. « Les élections départementales sont au cœur d’enjeux très importants et – conjointement à la réforme territoriale – posent des questions de fond : quelle organisation de nos territoires ? Au service de qui ? Priorité aux grands groupes, aux marchés financiers ou bien à la réponse aux besoins des habitantes et habitants ? Mise en concurrence des territoires ou coopération ? » Avec le projet de disparition des départements, on veut nous construire des guichets au service du marché, dirigés par des collectivités gigantesques que tout éloignera du citoyen alors que tout réclame proximité et intervention citoyenne. Si on ajoute à cet ensemble le régime sec imposé à tous les niveaux, c’est l’avenir du service public et de la commune qui est en cause, c’est l’avenir des villes, celui des zones urbaines, et de la ruralité qui se joue.
Nous avancerons aux élections départementales des propositions pour des budgets sociaux à la hauteur des besoins, pour des services publics étendus et rénovés, pour une fiscalité juste n’exonérant pas les entreprises de leur responsabilité sociale, pour un renouveau de la démocratie, et pour une coopération entre les territoires. » Le PCF de Gironde veut contribuer aux convergences et au déploiement des fortes résistances qui s’expriment dans le pays. Dans ce contexte inédit de crise, ces élections départementales prendront un caractère national incontournable marquant les rapports de force politique. « Nous voulons en faire une contribution essentielle à la construction politique que nous ambitionnons de réaliser à gauche, en rupture avec les politiques libérales menées depuis 2012 par le gouvernement. Nous voulons affirmer partout en Gironde notre présence, celle du Front de gauche, d’un rassemblement pour l’alternative à
l’austérité. Et nous nous mobiliserons contre le basculement du département à droite et l’entrée de conseillers Front national. » Avec l’objectif de faire élire un maximum de « conseiller-e-s communistes, Front de gauche, acteurs et actrices de la société civile, militant-e-s de gauche et écologistes, engagés contre l’austérité et contestant les politiques actuelles », les communistes de Gironde sont invités à un travail de construction de candidatures de large rassemblement au service de ces objectifs. « La situation nécessite de rentrer en discussion avec toutes celles et ceux qui, à gauche, refusent ces politiques d’austérité. Avec toutes celles et ceux qui peuvent se retrouver dans cette démarche. » Découpage des cantons, sur le site
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nbso.fr
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LE PCF EN CONFÉRENCE DÉPARTEMENTALE Les membres élus de la délégation à la conférence nationale : - Membres du Conseil national : Sébastien Laborde (Coutras), Sophie Elorri (Bordeaux), Maryse Montangon (Rives de Dordogne) et Danielle Trannoy (Bassin d’Arcachon et Val de Leyre) - Délégués titulaires : Nicolas Ong (Eysines, Porte du Médoc), Olivier Fondriest (Bègles), Marie-Ange Chaussoy (Mérignac), Pierre Bordas (Bègles), Mireille Elorri (Bordeaux), David Mercier (St Symphorien), Maxime Gaborie, (Pessac), Véronique Lavaud (St André), Benoit Garcia (Bordeaux) et Angélique Lusseau (St André). - Suppléants : Nicole Veylit (Rives de Dordogne), Christophe Bagilet (Floirac, Rive droite), Christian Darriet (Bassin d’Arcachon et Val de Leyre).
CONVENTION INDUSTRIE
Table ronde en Gironde
Mercredi 12 novembre à partir de 18h30 au siège de la Fédération - 15, rue Furtado à Bordeaux Ouverte à tous
Pour une nouvelle politique industrielle Les 22 et 23 novembre, le PCF organise une convention nationale sur la politique industrielle de la France. L’industrie française va mal. En dix ans, 750 000 emplois ont disparu et 40 000 sont aujourd’hui menacés par de nouvelles fermetures ou restructurations d’entreprises. Automobile, sidérurgie, électronique, raffinage, agroalimentaire, chimie… pas une filière n’échappe à la casse. Une régression d’une extrême gravité, car derrière ces chiffres, c’est l’avenir du pays qui est posé. Pour entrer dans la préparation active de la convention, le texte préparatoire à la Convention est disponible à la Fédération du PCF 33 et sur le site du PCF. Ce document, d’une quinzaine de pages, reprend l’essentiel des propositions avancées par les communistes en matière de nouvelle industrialisation. Il est soumis à la réflexion des adhérents, en particulier les militants d’entreprises et les syndicalistes. Chacun peut, sous la forme qui lui convient (contribution individuelle, compte rendu de réunion, retour d’expériences de lutte…) apporter ses réflexions, ses suggestions. http://www.pcf.fr/58500
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C O M M É M O R AT I O N S CHEMINOTS
96e anniversaire de l’armistice du 11 novembre L’Association Nationale des Cheminots Anciens Combattant (ANCAC), résistants, prisonniers et victimes de guerre, invite à la cérémonie commémorative
Mardi 11 novembre, 8h40, gare Saint-Jean, hall « Départ »
devant le Monument des cheminots morts pour la France où le dépôt de gerbes et le message du président de l’ANCAC Bordeaux, Alain Lagardère, sera effectué en présence des résistants et présidents honoraires René Lassou, René Dupin, Michel Calmettes et des directions locales et régionale SNCF, des personnalités civiles et militaires.
RENDEZ-VOUS & OUTILS
A la rencontre du peuple de gauche et dans l’action Evénements
• 15 novembre : Manifestation pour l’alternative à l'austérité à l'initiative du collectif 3 A. • 6 décembre : 15h place de la Victoire à Bordeaux. Manifestation unitaire contre le chômage et la la précarité
Matériels
• Carte pétition nationale • Tract national Ecole/Education
Espaces Marx
Rendez-vous de novembre • Vendredi 7 novembre, 18h. Emission Radio à RIG 90.7 Animée par Joël Guerin, Jean-Claude Masson, Jean Casset. Locaux de RIG à Blanquefort. • Jeudi 13 novembre, 18h30. Rencontre autour du livre « La révolution française et l’histoire du monde » avec Jean-Numa Ducange et Alexandre Fernandez / Librairie La Machine à Lire. • Mercredi 19 novembre, 12h15. Bureau d’Espaces Marx. Bistrot des Bouchons à Talence. * Lundi 24 novembre, 19h. Bistrot politique d’Espaces Marx « Comment la gauche et le peuple peuvent-ils reprendre L’initiative politique ? » Bistrot des bouchons à Talence. • Du 3 au 6 décembre : « Mémoire, Histoire & Transformation sociale ». Rencontres « Actualités de la pensée de Marx & nouvelles pensées critiques pour une transformation sociale d’émancipation des individus, de libération humaine »
6 • Les Nouvelles 6 novembre 2014
• Tract Bordeaux Ecole et Rythmes scolaires • Tract Appel du PCF pour un projet de gauche et alternatif à l’austérité • Affiche Palestine, Marwan Barghouti et affiches thématiques contre l’austérité Tout sur la page facebook PCF Fédération de la Gironde ou en venant au siège, 15, rue Furtado à Bordeaux. 05 56 91 45 06.
Section de Bordeaux
DE 17 À 90 ANS
Apéro-Débat
Joyeux anniversaire Jacques !
Mardi 18 novembre, 19h Brasserie de Belcier, rue de Son Tay (Tram C Arrêt
Belcier)
« Quelle alternative à l’austérité ? » à l'initiative de Gauche Avenir, Gauche Unitaire, Parti de Gauche et Parti communiste Français
TAFTA
Débat contradictoire Vendredi 28 novembre au Haillan, salle Montignac, à la Sablière à l’initiative du PCF, PS, PG, Ensemble, EELV et société civile.
Après avoir fêté ses 90 ans avec ses camarades du PCF et des Nouvelles à la Fédération, Jacques Soulé a partagé cette fraternité avec ceux de sa section à Villenave d’Ornon, et avec Paul, le tout jeune nouvel adhérent.
SOLIDARITÉ INTERNATIONALE BURKINA FASO
GAZA
Rencontre autour d’un livre
Un espoir pour l’Afrique Malgré le soutien de forces réactionnaires, tant au Burkina qu’à extérieur du pays, Blaise Compaoré a été balayé, contraint à la démission. «Le peuple a fait preuve d’un grand courage et paie le prix cher avec plusieurs dizaines de manifestants tombés sous les balles assassines de la garde prétorienne, formée, armée, avec le soutien de la France» rappelle le PCF dans un communiqué. Ce soulèvement représente un espoir pour les peuples d’Afrique et du monde, faisant une démonstration de plus de la capacité des mobilisations populaires à déplacer des montagnes. Une confirmation également que les luttes qui jalonnent toute l’histoire de la Haute-
Volta, devenue Burkina, ne sont pas vaines et constituent un terreau fertile qui ne demandait qu’à fleurir, malgré 27 longues années. Un espoir également que la vérité éclate enfin concernant les crimes commandités par Blaise Compaoré au Burkina et sa sous-région : l’assassinat de Thomas Sankara et de Norbert Zongo, mais aussi les responsabilités dans les manœuvres de déstabilisation sur le continent, menées avec la complicité des puissances occidentales, France en tête, aux effets meurtriers notamment en Sierra Leone, au Libéria et en Côte d’Ivoire. En Afrique, la justice burkinabé, la Cour de Justice de la CEDEAO ou la
Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples -protocole adopté le 9 juin 1998- peuvent agir. Des ONG et des citoyens peuvent y déposer des plaintes. Face aux anciens piliers du régime militaire et du clan au pouvoir qui voudraient garder la main, la période de transition qui s’ouvre fait peser une grande responsabilité sur les épaules des Burkinabés, pour écrire, avec la plus grande vigilance, une nouvelle et belle page de l’histoire du « pays des hommes intègres » et du continent africain. Un objectif pour lequel les communistes français apportent leur soutien au peuple et aux forces de progrès burkinabé.
KOBANÊ
Campagne de solidarité Avec la délégation qu’il a conduite au Kurdistan de Turquie, à Kobanê, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du PGE, a annoncé le lancement d’une campagne de solidarité pour aider matériellement et financièrement les réfugiés se trouvant au Kurdistan, particulièrement dans les domaines de la santé et de l’éducation. C’est un acte politique fort pour ceux qui combattent les djihadistes. « À 3 kilomètres de la frontière syrienne, Pierre Laurent et la délégation du PCF ont pu observer les combats qui font rage dans la ville de Kobanê » rapporte l’envoyé spécial de «l’Humanité».
Accompagnés du député du Parti pour la paix et la démocratie (BDP) Nazmi Gür, ils ont rencontré des dizaines de Kurdes venus eux aussi « affirmer leur solidarité politique aux combattants kurdes de Kobanê qui luttent » a déclaré Pierre Laurent. La délégation s’est entretenue avec Gülten Kinasak, femme co-maire de la ville de Diyarbakir, et un certain nombre de responsables locaux. Une parité voulue par le BDP alors que le gouvernement turc ne la reconnaît pas et que les djihadistes de «l’État islamique» tuent, violent et vendent les femmes. Puis la visite d’un camp de réfugiés yezidis, population principalement établie au Kurdistan irakien, qui vient de subir un nouveau massacre de la part des djihadistes, a soulevé une forte émotion. Hormis l’aide fournie par les municipalités dirigées par le BDP, elle est totalement oubliée du reste du monde. Les témoignages des exactions commises un choc direct : des têtes jetées dans les égouts, des jeunes filles vendues à des Saoudiens pour 1 000 dollars et le sentiment « de ne pas être considéré comme des humains». Rencontre forte encore avec Ahmet Turk, maire de Mardin, une personnalité incontestée du mouvement kurde et là aussi à ses côtés une co-maire. « Jusqu’à présent, les Kurdes n’ont pas de statut », a-t-il
La place de la France est d’être aux côtés des résistants kurdes Les Kurdes attendent une tout autre politique de la France. Avec eux, les communistes exhortent le gouvernement français, face à l’urgence : • A livrer des armes à la résistance kurde de Kobanê pour résister à l’EI, • A faire retirer le PKK de la liste des organisations « terroristes » de l'UE, • A démanteler les réseaux régionaux et internationaux de soutien militaire, financier, logistique, humain et politique aux djihadistes, y compris de la part d'États membres de l'OTAN et engagés dans sa coalition militaire dirigée par les États-Unis, • A apporter un soutien aux initiatives d’aide humanitaire aux réfugiés.
Pour la paix et le développement du ProcheOrient, la France doit tout mettre en œuvre pour que l'ONU reprenne réellement la main et lance un processus
rappelé, soulignant que «les Kurdes veulent un système démocratique pour tous les peuples», qu’ils tentent de mettre en place avec le Congrès démocratique civique (DTK), superstructure qui s’appuie sur une forme de démocratie directe. A Suruç, Ibrahim Binici, responsable du HDP (regroupe le BDP et des associations démocratiques), a dénoncé «l’État turc qui a toujours tenté de tuer le mouvement de libération kurde. C’est aussi ce qui arrive à Kobané, via «l’État islamique».» Pierre Laurent a réaffirmé à tous la volonté du PCF de soutenir la demande de création d’un corridor pour amener l’aide nécessaire aux combattants de Kobanê et que l’Union européenne (UE) s’engage dans la protection des cantons kurdes. «De la même manière, nous agissons sans cesse pour que le PKK soit retiré de la liste terroriste de l’UE», a-t-il rappelé. «Les peuples du Moyen-Orient ont besoin de sociétés libres, démocratiques et laïques où toutes les communautés peuvent vivre ensemble. Il faut un travail politique pour mettre fin à toutes les complaisances troubles de pays de l’UE et de la coalition à des forces djihadistes qui entretiennent la tension dans la région.»
de conférence internationale véritablement multilatérale ayant 5 priorités à l'ordre du jour : • Appuyer l'action de l'émissaire de l'ONU en Syrie pour créer les conditions d'un cessez-le-feu et de l'ouverture de négociations politiques entre le gouvernement syrien et une opposition démocratique rassemblée dans toutes ses composantes, • L'appui à la construction d'un État, civil et démocratique, en Irak rompant avec le système fondé sur les critères confessionnelles et ethniques, et pour la mise en œuvre de politiques de développement en faveur des populations, • La reconnaissance des droits politiques et culturels du peuple kurde dans tous les pays où vivent ses populations, • La reconnaissance et l'appui au développement de l’État palestinien, • La dénucléarisation du Proche-Orient.
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Jeudi 13 novembre de 20h
Maison cantonale de Bordeaux Bastide, 20, rue de Châteauneuf A l’invitation de Palestine33, Ziad Medoukh, auteur de «Chroniques d’un été meurtrier à Gaza» sera présent, à quelques jours de la publication par les éditions Kairos. Ziad Medoukh est responsable du département de français à l’Université de Gaza et créateur du Centre de la Paix. En librairie fin novembre.
LOI ANTI-MUMIA
La mobilisation grandit Le gouverneur de Pennsylvanie, faute de pouvoir interdire le droit à la parole et l’écriture au seul citoyen Mumia Abu-Jamal*, vient de faire adopter en procédure d’urgence, une loi qui prive désormais tous les prisonniers de Pennsylvanie de leur droit d’expression. Il en est de même pour les soutiens et les familles des prisonniers qui s’exposeront à des poursuites judiciaires dès lors qu’ils s’exprimeront publiquement sur les condamnations ou les conditions de la vie carcérale. Cette législation liberticide, outre son inconstitutionnalité selon les organisations américaines de défense des droits humains, soulève de très nombreuses protestations et mobilisations aux Etats-Unis et dans le monde entier. * Mumia Abu-Jamal, journaliste noir américain a déjà passé plus de 33 ans en prison dont 30 dans l’enfer du couloir de la mort. Il a toujours clamé son innocence sans jamais pouvoir la défendre face à un système judiciaire raciste et inéquitable. Arrêté et incarcéré à l’âge de 28 ans, il a eu 60 ans le 24 avril dernier. Marié, père et grand-père, Mumia veut «rentrer à la maison». Agissons pour que sa libération et son retour auprès de siens interviennent le plus vite possible.
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http://act.rootsaction.org/p/dia/action3/common/public/?action_KEY=10521
Attention, pour valider votre signature vous devez cocher la case «OTHER» en fin de liste des états américains (rubrique State/Province)
Près de 500 manifestants samedi 1er novembre à Bordeaux pour la paix et la solidarité avec le peuple kurde J.Jacques Paris et Michel Dubertrand ont pris la parole au nom des élus communistes et républicains et du PCF
Signez la pétition en ligne sur Change.org : http://www.pcf.fr/60236 Les Nouvelles 6 novembre 2014 • 7
CULTURE & SOLIDARITÉ PAUVRETÉ
Au chevet des Grecs Le Secours populaire français et son partenaire grec Solidarité Populaire ont organisé des distributions de nourriture en Grèce. La pauvreté qui frappe le pays est galopante. « Notre volonté est qu’il y ait un grand effort au niveau européen pour que la solidarité se développe au-delà des frontières, a déclaré Julien Lauprêtre, le président du SPF. Avec d’autres associations européennes, nous avons un rôle à jouer pour que les gens soient moins malheureux. » Le SPF et son partenaire grec Solidarité populaire ont organisé trois journées en direction des plus démunis, dans la banlieue d’Athènes. Des centaines de personnes ont été accueillies, 5 000 familles ont reçu de l’aide
et de la nourriture. L’association française a pu mesurer l’étendue de la détresse et recueillir plusieurs témoignages. Hara, 34 ans et mère de 2 enfants, ancienne cadre dans une banque et sans emploi depuis 2008 : « Mon mari gagne 600 euros par mois. Pour ma part, je cherche chaque jour un travail, mais je ne trouve rien. Je serai pourtant prête à faire n’importe quoi. Nous avons un loyer de 450 euros et heureusement, nos parents nous aident. Cette distribution est un bol d’air même si elle ne règlera évidemment pas tous nos problèmes. » Du côté des bénévoles, on se sert aussi la ceinture. Helena, 31 ans préfère parler des difficultés des personnes qu’elle est venue
aider mais a également vu son niveau de vie s’effondrer : « Je suis professeure de français. Avec la crise, mes revenus sont passés de 3 000 euros à 500 euros. Avec les 800 euros de mon mari, nous gagnons plus que beaucoup de Grecs, mais je ne peux plus payer d’assurance médicale alors que mes enfants ont besoin de soins. » « Je lis, dans la presse, française notamment, que la crise est ici presque finie, rapporte-t-elle, « en réalité, selon moi, elle commence. » • Un enfant grec sur 4 vit dans la pauvreté • Un Grec sur 3 est au chômage • Un Grec sur 3 vit avec moins de 470 euros par mois
GALA AU GRAND PARC
Boxer contre le racisme
Samedi 22 novembre, à partir de 14h, gymnase du Grand Parc La Licra 33* et le Boxing Club de Bacalan organisent un grand gala de boxe contre le racisme parrainé par les champions Mahyar Monshipour et Aya Cissoko En septembre dernier, la Licra Bordeaux & Gironde et le Boxing Club de Bacalan ont signé une convention, dont la première manifestation concrète sera un grand gala de boxe contre le racisme qui se conclura par la finale du Critérium de France, compétition nationale de boxe. Pourquoi un gala de boxe contre le racisme ? L’éducation est une des priorités de la Licra pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme. A ce titre, la boxe est un sport noble,
une école du respect qui touche tous milieux sociaux, des milieux populaires aux catégories aisées qu’elle fascine. L’objectif de cet événement est d’éveiller les jeunes à la citoyenneté, au vivre ensemble. Ouvert à tous et gratuit 14h-18h : Boxe éducative pour les jeunes de 7/16 ans avec les champions Mahyar Monschipour et Aya Cissoko. 18h - 19h : Rencontre débat entre les jeunes et les deux champions sur les valeurs de la boxe, leur parcours, animée par Walid Karkoud, directeur sportif du Boxing Club de Bacalan, Clothilde Chapuis, présidente de la Licra 33 et Jean-Claude Felon, président de la commission Sport de la Licra.
20h - minuit : Gala de Boxe avec 10 combats amateurs et 2 combats professionnels catégorie mi-lourd : Sofiane Zandouche contre Rachid Kada ; poids légers : Saïd Tanji contre Abdel Cheragui Finale du Critérium de France, catégorie mi-moyen : Mahmoud Kayat contre Hassan Hanafi Ouverture de la billetterie à 19h15 : moins de 16 ans : entrée gratuite - plus de 16 ans : 8 euros Avec le soutien de la mairie de Bordeaux, la Fédération Française de Boxe, la Préfecture de la Gironde, la région Aquitaine et le Conseil général Gironde * Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme est une association fondée en 1927 et dotée du statut consultatif auprès des Nations Unies et du Conseil de l’Europe.
ANNONCES LÉGALES
COLLECTIF BORDELAIS POUR LES DROITS DES FEMMES
Conférence-Débat Le cerveau a-t-il un sexe ? Samedi 15 novembre, 16h, Athénée Municipal de Bordeaux
Avec Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de Recherche à l’Institut Pasteur, et Johanna Dagorn, sociologue. Entrée libre Les femmes sont-elles « naturellement » douées pour le langage et les hommes bons en maths? Nos aptitudes et nos personnalités seraient-elles figées dans le cerveau depuis la naissance? Les recherches récentes montrent au contraire que, grâce à ses formidables propriétés de « plasticité », le cerveau fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue. Cette conférence traitera des apports des neurosciences pour comprendre le rôle de la biologie et de l’environnement socioculturel dans la construction de nos identités féminines et masculines. Contact : collectifemmesbx@yahoo.fr
AVIS DE CONSTITUTION Avis est donné de la création d’une EURL Dénomination : PECHEUX Siège social : 1 Allée du Clair Logis Apt 10 Bat B3 33700 Mérignac Capital : 500 € Objet : Travaux Général du Bâtiment Durée : 99 ans à compter de l’immatriculation au RCS de Bordeaux Gérant : Mme PECHEUX Sabrina demeurant 1 Allée du Clair Logis Apt 10 Bat B3 33700 Mérignac Pour avis,
Saint-Pierre d’Aurillac
Livre/Débat
Samedi 15 novembre 1à 11h au Restaurant scolaire La petite médiathèque de Saint Pierre propose une rencontre d’auteur autour du livre « Les 256 de Souge ».
TRANSFERT DE SIEGE SOCIAL
Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Commission paritaire de presse : 0113 C 85932
8 • Les Nouvelles 6 novembre 2014
ABERMAN EURL au capital de 8 000 € 5 Avenue Colonel Jacqui 33600 Pessac 800 479 974 RCS Bordeaux Par décision du 1er/10/2014, le siège social de la société a été transféré au : 8 rue Roger Salengro 33700 Mérignac l’article 4 des statuts a été modifié en conséquence Mention sera faite au RCS de Bordeaux Pour avis,
Association Loisirs et Solidarité des Retraités
Cours d’espagnol
Bourse du Travail - crs Aristide-Briand à Bordeaux Tous les lundis (sauf vacances scolaires) de 11h à 12h pour les débutants et de 13h30 à 15h30 pour le perfectionnement. Renseignements : Bourse du Travail, salle 103, 1er étage, aux heures des cours ou 06 75 49 93 44.