Jeudi 12 mars 2015 - N째 2089 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro
LE 22 MARS JE VOTE FRONT DE GAUCHE
ACTUALITÉ DES LUTTES FACTEURS DE CADILLAC
EDUCATION PRIORITAIRE
Deux emplois enfin pourvus
Lycée professionnel en lutte
Après une semaine de grève à l’appel de la CGT FAPT 33, plus de 600 signatures de leur pétition, les facteurs de Cadillac ont repris le travail le 9 mars Ils ont obtenu : - Le comblement de deux emplois vacants avec l’arrivée de deux facteurs mi-mars et début mai* - Le maintien des repos de cycle. Photo Sud-Ouest
- Le paiement des heures supplémentaires effectuées. Les facteurs tiennent à remercier tous les soutiens qu’ils ont reçus. - L’intégration à l’école Formaposte de leur collègue en CDD depuis novembre 2013. Cette formation débouchera sur un CDI en 2016.
LOGEMENT - Gel des loyers - 50% de logements sociaux dans tous les programmes
Photo Guy Mallié
Pour le PCF, c'est ce qui est nécessaire pour l'accès au logement du plus grand nombre de personnes, jeunes et familles.
À bordeaux le logement social prend ses quartiers à deux pas des Chartrons. Alain Juppé donne du sens à la mixité sociale !
POLITIQUE DE LA VILLE
Pas de mesures chocs La Confédération Nationale du Logement (CNL) dénonce des propositions qui ne sont pas à la hauteur des enjeux sur le terrain et dont les conséquences pourraient aller à l’encontre des intérêts des habitants Pour la CNL, la mise en œuvre d’une mixité sociale réelle et d’une véritable politique du vivre ensemble ne peut se faire qu’avec l’augmentation des plafonds d’accès au logement social et la construction massive de logements sociaux, notamment dans les communes qui ne respectent pas la loi SRU. L’association regrette que sa proposition d’augmenter de 10 % les plafonds d’attribution, à titre expérimental, dans les NPRU*, n’ait pas été retenue par le comité interministériel des villes devenu réunion interministérielle « Egalité et citoyenneté ». Elle dénonce la volonté d’adapter les loyers à la relocation en fonction des revenus des demandeurs d’un logement social, qui risque d’être inflationniste pour les locataires, et la proposition de regroupement des organismes d’Hlm qui aura pour conséquences d’éloigner les habitants des centres de décisions et de diminuer la représentativité de leurs élus et associations. Par contre, l’association est satisfaite du renforcement du rôle du préfet dans l’application de la loi SRU, mesure qu’elle défend depuis de nombreuses années. Nouvellement agréée association de jeunesse et d’éducation populaire, la CNL espère que les moyens alloués aux organisations de terrain seront suffisants et entend prendre toute sa place dans la mise en œuvre des conseils citoyens. * Nouveaux programmes de renouvellement urbain 2 • Les Nouvelles 12 mars 2015
Le 6 mars, une délégation des personnels du LP Emile Combes de Bègles, mobilisés contre les réductions de dotations horaires, étaient reçus au rectorat, soutenus par la manifestation des syndicats CGT, SNETAA et SNUEP et une centaine de lycéens. Les conséquences directes sont la suppression d’une section et l’augmentation du nombre d’élèves entrainant un effectif de plus de 30 élèves par classes. Une triste première dans l’académie, les LP ne connaissant pas de tels effectifs par classe. Une nouvelle fois ce sont les élèves des milieux populaires qui paient la politique du gouvernement Hollande/ Vallaud-Belkacem sur l’éducation et Bègles voit également la sortie du collège Berthelot du dispositif RRS et les réductions d’horaires d’enseignement diminuer dans les deux collèges. «Plusieurs journées de grève et une première audience infructueuse avec le DASEN de la Gironde avant les congés de février n’ont pas entamé la détermination des équipes à se battre pour obtenir des avancées concrètes» explique la CGT Educ’action qui réaffirme son refus de classe à 30 élèves.
Les équipes enseignantes ont affaire à un public difficile parce que « défavorisé », et elles insistent sur le «travail de plusieurs années qui a permis de redonner confiance aux élèves avec une bonne réussite aux examens». Après plusieurs blocages du LP, les lycéens, conscients des conséquences de ces mesures pour leurs conditions d’études, avaient obtenu en fin de matinée, une audience avec le DASEN de la Gironde. L’administration « poursuit sa réflexion ». Sans attendre, professeurs et élèves maintiennent fermement la pression avec de nouvelles initiatives : le 9 mars, le lycéens bloquaient l’entrée du lycée et le 10 les enseignants étaient en grève. Le conseiller général écrit à la ministre Jean-Jacques Paris a alerté de «la situation très préoccupante qui secoue le Lycée d’Enseignement Professionnel Émile Combes de Bègles dont une majorité d’enseignants est mobilisée, alors que de leurs côté, les élèves ont lancé une pétition». Rappelant que le LP est situé «dans une Zone d’Éducation Prioritaire où 45 % des élèves sont en difficultés
scolaires et/ou sociales», l’élu souligne combien la réduction de 30 heures à la rentrée prochaine sera préjudiciable à la réussite de tous les lycéens, entraînant la suppression d’une classe de Première Logistique-Transport et une saturation des effectifs des classes restantes en les portant à 31 ou 32 élèves» (…). ils souligne également la nécessité de poursuivre «l’accueil des élèves en situation de handicap grâce à l’Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire (ULIS)». La décision est «d’autant moins compréhensible que le secteur logistique-transport offre des débouchés aux élèves diplômés» interroge le Conseiller général. Il demande à la ministre «de revenir sur cette décision et de veiller à ce que les établissements scolaires de Bègles en Zone d’Éducation Prioritaire puissent disposer de moyens d’enseignement humains, financiers et logistiques accrus et proportionnés à leurs difficultés sociales réelles», ajoutant que «le LP Émile Combes, bien que situé à Bègles, accueille des élèves de toute l’agglomération bordelaise».
APPEL INTERSYNDICAL
Pour le droit syndical Les organisations syndicales de Gironde CGT, FO, FSU, Solidaires, CFTC, UNEF refusent la remise en cause de la liberté d’expression au travers de la comparution au tribunal correctionnel de Corinne Versigny, secrétaire générale de l’UD-CGT 33, le 9 avril. Dans un communiqué, ils appellent à un rassemblement de soutien, ce jour-là à 14 heures, devant le Palais de Justice. «Après les événements tragiques du 7 janvier, le peuple français, les salariée-s dans leur immense majorité et leur grande diversité, du plus profond des territoires, se sont mobilisés dans un grand sursaut national pour réaffirmer leur attachement aux valeurs essentielles qui fondent notre République. Ils ont plébiscité en particulier à des millions de voix la liberté d’expression. Sauf que les syndicalistes et militants associatifs en sont exclus. Voilà qu’en Gironde, Corinne Ver-
signy, secrétaire générale de l’UDCGT, vient d’être assignée à comparaitre en référé devant le tribunal correctionnel suite à une plainte pour diffamation déposée par la direction de l’entreprise «Les Fonderies du Bélier» située à Vérac. La CGT n’a pourtant fait que ce qui relève tout simplement de l’exercice du droit syndical et de sa liberté d’expression pour la défense des salariés, des emplois, du territoire, en s’adressant à l’ensemble des acteurs publics (Préfet, Conseil Régional,…). Les organisations syndicales de Gironde dénoncent ensemble cette attaque intolérable contre la responsable syndicale de la CGT 33. Ailleurs le responsable de Sud Poste 92 est révoqué pour les mêmes motifs. Et d’autres militants syndicaux et associatifs sont aussi poursuivis devant les tribunaux pour les mêmes raisons. Il s’agit de remises en cause grave et caractérisées du droit syndical et de la liberté d’expression qui ne peut que susciter le rejet et la mobilisation de tous les
syndicalistes que nous sommes, mais au delà des salariés, des démocrates. Il y a là, à l’évidence, une nouvelle expression du climat dangereux pour la démocratie sociale, exacerbé par le Medef, fait de remise en cause du fait syndical, de discrimination contre les syndicalistes, de pressions sur le monde du travail, de méthodes managériales de plus en plus souvent inhumaines, de dialogue social à sens unique, de dévalorisation du travail, et des salariés. Ensemble, nous apportons notre entière solidarité à Corinne Versigny et nous appelons l’ensemble de nos syndicats, nos syndiqué-e-s, des salarié-e-s, les forces vives démocratiques à s’élever contre cette attaque inadmissible contre le syndicalisme et le monde du travail, en exigeant le retrait de cette plainte inqualifiable. Nous appelons enfin le gouvernement et les pouvoirs publics, à prendre leurs responsabilités pour garantir le droit syndical et la liberté d’expression à l’entreprise aussi.
ACTUALITÉ
Editorial
MÉTROPOLISATION
Pas sans les agents, ni sans les habitants Le groupe communiste et apparentés à la Métropole (ex CUB) a souvent dénoncé la réforme des collectivités locales qui s’inscrit dans le dogme de la réduction des dépenses publiques. Pour Claude Mellier «ce que la population attend, ce sont des dépenses nouvelles pour développer les transports en commun, désengorger le trafic sur la rocade, construire des logements en coeur de villes et respectueux de l’environnement, participer au développement économique du territoire,… Autant de projets qui se retrouvent aujourd’hui en grande difficulté à cause de ce dogme dont la loi sur les Métropoles et la mutualisation ne sont que des outils. Il y avait pourtant beaucoup à faire. Nous le voyons au travers des travaux engagés par les services sur ce processus de métropolisation. Regrouper certains services peut s’avérer utile pour favoriser les échanges, encourager la mobilité choisie des agents communaux et de la CUB, et surtout pour améliorer le service rendu aux populations. Voici l’enjeu prioritaire, central, qui devrait animer les élus de la Métropole. Avec des moyens suffisants, cette mutualisation pourrait même, comme l’ont exprimé certains maires, permettre de développer des services publics nouveaux. Notre territoire en a besoin. C’est donc cet état d’esprit qui guidera nos prises de position : les évolutions proposées permettentelles de répondre mieux aux besoins
des habitants ? Améliorent-elles les conditions de travail des agents du service public ? Permettent-elles aux collectivités de mieux travailler ensemble ?» Ces questions nous conduisent à poser deux préalables : Le premier concerne la proximité. Notre établissement ne peut pas se satisfaire d’un maillage de 4 pôles territoriaux. Au regard du positionnement géographique autant que du besoin de déplacements pour les agents des communes et de la Métropole et, bien sûr, au regard du nombre d’habitants par zones, ce nombre pourrait facilement monter à 6 voire 7 pôles. Sans ce renforcement, le discours de proximité ne serait que voeu pieux. Le second concerne les agents du service public. Nous l’avons dit et ne dérogerons pas à notre ligne sur ce point : l’harmonisation des régimes indemnitaires doit se faire ; elle doit se faire tri vite et par le haut. Mais le régime indemnitaire n’est pas le seul point sur lequel il faudra négocier avec les représentants du personnel. Conditions d’affectation, action sociale et temps de travail sont des sujets importants sur lesquels les organisations syndicales doivent être entendues et sur lesquels les négociations doivent être sérieuses. Ce n’est pour l’instant pas le sentiment qu’ont les agents quand ils découvrent les propositions faites. Nous en resterons pour notre part au principe, affirmé dans ce rapport, selon lequel « les
règles qui s’appliquent aux services communs soient celles de Bordeaux-Métropole ». Cette affirmation doit s’appliquer, en particulier en matière de temps de travail. Il faut donc se mettre autour de la table avec les représentants des agents et mettre sur la table tous les éléments du débat. Ne pas prendre pour référence les chiffres qui nous arrangent mais les prendre tous et écouter l’expertise des agents sur les processus en cours. De ce point de vue, il faut être précis : peut-on disposer des éléments qui ont conduit à estimer à 1 000 euros le différentiel de régime indemnitaire ? On nous dit que c’est une première estimation ; il serait temps de passer à une estimation plus précise. De même, les négociations doivent commencer en ayant un état des lieux précis du temps de travail réellement pratiqué dans chaque commune. Enfin, nous nous inscrirons objectivement dans le débat sur les compétences, avec la question de l’efficacité du service public comme seule boussole. Mais nous pèserons de tout notre poids pour que cette métropolisation ne se fasse pas sans les agents, ni sans les habitants. Sur ce point, des expériences de débats publics ont été menées. De manière bien trop timide et trop tardive. Mais il faut d’urgence se retourner vers la population. Car, au final, c’est pour les populations que sont conçus les services aujourd’hui mutualisés.
LGV
Il faut rouvrir le débat public Sur proposition de Claude Mellier, vice-présidente de Bordeaux Métropole, la commission Infrastructure de Bordeaux Metropole a auditionné les porteurs de l’étude alternative à la LGV entre Bordeaux et Toulouse. L’élue communiste interpelle le président, Alain Juppé (extraits). «Les événements récents de contestation citoyenne de projets d’aménagement … ont mis en évidence la carence de nos institutions pour prendre en considération les alternatives (…). Dans le cas du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), les alternatives viennent de citoyens, mais aussi d’élus locaux, notamment en Gironde et dans le Lot-et-Garonne (M. Michel Ponthoreau et M. Bernard Perre). L’étude présentée est extrêmement sérieuse, prenant en considération les besoins de modernisation du réseau ferré entre Bordeaux et Toulouse, les impacts environnementaux des projets et les besoins de développement des territoires traversés (3000 hectares d’espaces agricoles) et l’aménagement autour d’Agen. L’étude alternative ramène à 175 hectares les
espaces artificialisés ! Comme vous l’affirmez dans l’avis transmis aux commissaires enquêteurs du GPSO, l’enjeu reste cependant bien de constituer « un réseau ferré à grande vitesse à l’échelle du grand Sud-Ouest ». (…) Notons quand même que les gains de temps obtenus au Nord de Bordeaux seront aussi acquis pour les voyageurs à destination de Toulouse et des PyrénéesAtlantiques. (…) Avec les alternatives présentées, l’objectif d’un réseau ferré de grande vitesse est donc préservé. Les porteurs de celles-ci font valoir que le projet de LGV porté par Réseau Ferré de France (RFF) n’exonère en rien les collectivités de la rénovation des lignes existantes, pour le réseau de TER notamment. Sur le territoire de l’agglomération bordelaise, les élus-es communistes de Bordeaux-Métropole ont d’ailleurs approuvé les projets liés aux aménagements ferroviaires du Sud de Bordeaux (AFSB) car ils constituent une nécessité de modernisation des lignes à vocations régionales.» Economies ? Chiche ! «Les calculs présentés par MM Ponthoreau et Perre sont éloquents du point de vue de la dépense publique
engagée (…) avec une économie de près de 6 milliards d’euros. Pour une différence de 13 minutes entre Bordeaux et Toulouse, cela mérite certainement réflexion ! (…) A cela s’ajoute une exigence démocratique. La seule réunion publique organisée à ce jour autour de l’enquête publique sur le GPSO, dans le Langonnais, a tourné au fiasco, les commissaires enquêteurs étant confrontés à de très fortes contestations. D’ailleurs, après une cinquantaine de collectivités locales, le conseil général de Charente et les communautés d’agglomération de Cognac et d’Angoulême s’apprêtent à leur tour à se retirer du financement du GPSO. Les élus-es de la commission Infrastructures peuvent témoigner du sérieux des alternatives proposées, qui pourraient être transmises aux membres du bureau de BordeauxMétropole, faire l’objet d’un débat en conseil puis un débat public contradictoire autour de ce projet.»
Où est la gauche ? En posant cette question et «s’effrayant» du FN, Manuel Valls, qui a depuis longtemps renié la gauche, rejoue un trémolo rebattu ! Pour ces élections départementales, le PCF dans le Front de Gauche élargi est présent dans 1 517 cantons dans toute la France, avec près de 6 100 candidates et candidats. En Gironde, ils et elles sont 132 sur les 33 cantons. Ce sont eux qui portent le débat politique pour un autre projet de société, qui devrait être au centre de cette échéance électorale. Dans un climat national marqué par un risque fort d’abstention, par l’occultation des enjeux de cette élection et par une nouvelle séquence de banalisation et de promotion du Front national, il est impératif de rassembler toutes celles et ceux qui cherchent une nouvelle perspective à gauche. Une gauche nouvelle est en train d’émerger dans le pays, qui dit non à l’austérité, à la précarité et à l’insécurité de nos vies, qui dit oui à la solidarité, au vivre-ensemble, aux politiques publiques de justice sociale que peuvent mettre en oeuvre les départements. Les 22 et 29 mars, nous avons la possibilité de donner de la force à cette dynamique pour des départements solidaires, écologiques et démocratiques. Cette force servira de point d’appui pour affronter la séquence politique qui suivra. Beaucoup va se jouer dans ces derniers jours. De très nombreuses personnes décideront alors d’aller ou de ne pas aller voter. Avec notre bulletin, elles peuvent dire la direction que doit prendre la gauche, le pays, leur département. Elles peuvent dire qu’elles ne se résignent pas face à la haine et aux régressions de toutes natures. Dans cette dernière semaine, dressons la liste des personnes à contacter directement dans notre famille, parmi nos amis, nos voisins, nos collègues de travail. Démultiplions les échanges, les discussions, débattons de nos propositions pour des politiques publiques de solidarité, de progrès social et démocratique. La mobilisation de chaque communiste, de nos sympathisants, le niveau de cette mobilisation, jusqu’au vote, peuvent nous faire franchir une étape pour que l’espoir prenne le dessus et soit fertile pour construire un nouveau rassemblement, une nouvelle gauche, avec nos concitoyens.
Fredéric Mellier
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L’intégralité sur : http://blog.aquit.fr
Membre du Comité exécutif du PCF 33
Les Nouvelles 12 mars 2015 • 3
Une partie des 132 candidats-tes du Front de Gauche en Gironde.
CANTON DE LORMONT
Comment voter par procuration ?
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MANDATAIRE CHOISIR LA PERSONNE QUI VOTERA À VOTRE PLACE Elle doit être inscrite sur les listes électorales de la même commune que vous et ne pas avoir reçu d’autre procuration en France.
CANTON DE L’ESTUAIRE
Osons une vraie politique de gauche Pour en finir avec les inégalités, l’austérité et la précarité, faisons ensemble le choix de la solidarité, de la fraternité et du partage. «Réouverture d’un bureau de Poste, maintien et développement des Réseaux de Réussite Scolaire (RRS), mise en oeuvre d’une véritable péréquation des moyens entre les établissements scolaires de Bordeaux Métropole et ceux des autres territoires y compris ruraux, gratuité des transports scolaires, de l’accès à la culture et de la restauration scolaire pour les revenus les plus modestes, maintien des petites gares et des maternités de proximité, combat contre une LGV qui tourne le dos aux besoins des territoires… Ne nous résignons pas ! Nous voulons oser une autre alternative à gauche, l’égalité des chances des cantons réunis, la coopération territoriale. La force de notre nouveau territoire viendra de notre courage et de notre volonté de changement. Pour un canton où il fait bon vivre, de la petite enfance au grand âge, le département doit apporter son aide à l’emploi, au social, prendre soin des espaces naturels, développer la culture. Pour vivre dans un canton plus harmonieux, dans le respect de l’humain et de l’environnement, osons prendre en main notre destin politique !» Patricia MERCHADOU, titulaire Raymond RODRIGUEZ, titulaire Annie PÉLISSON, remplaçante Jean-Marc LAPOUMÉROULIE, remplaçant
2
Pour une nouvelle efficacité sociale Le Département et la Commune sont un couple à préserver et à développer pour une efficacité sociale nouvelle. Ils sont des pivots de l’organisation territoriale de notre pays que la réforme actuelle veut détruire pour répondre aux exigences du libéralisme. «Communes et cantons (Artigues près Bordeaux-Bassens-Lormont-MontussanYvrac) sont proches des populations et complémentaires, nous sommes opposés à leur suppression, à la réduction de leurs compétences et l’affaiblissement de leurs autonomies. Nous voulons valoriser leurs potentiels d’efficacité publique, favoriser l’essor des partenariats et de la démocratie locale. Le cumul des mandats, générateur d’autocratie et préjudiciable à la démocratie participative, essentielle dans la recherche de solution et la satisfaction des aspirations des populations. Les élus de proximité assurent le lien et la cohésion sociale rendus encore plus nécessaires dans une période de crise où l’Éducation doit rester une priorité. Aussi, les collèges doivent demeurer sous la responsabilité du département, lequel doit accompagner les jeunes dans leur « projet de vie », en leurs donnant accès aux droits fondamentaux : mobilité, santé, formation, emploi et en leur permettant d’exprimer leur solidarité et leur fraternité. Il est essentiel d’intégrer les enjeux environnementaux en amont des projets (gestion de l’eau, de l’air et de l’énergie, des risques naturels et industriels, des nuisances sonores, de la gestion des déchets, des déplacements…). Développer des transports publics de qualité, respectueux de l’environnement avec des tarifs sociaux adaptés peut permettre de sortir de la spirale infernale du tout automobile et s’engager vers une vraie transition énergétique.» Maud BESSON (PG), titulaire, technicienne enseignement supérieur Jean-Claude FEUGAS (PCF), titulaire Josyane MAESTRO (PCF), remplaçante Eric LEROY, remplaçant, postier
CANTON COTEAUX DE DORDOGNE
Des propositions pour le canton ÉTABLIR LA PROCURATION Vous devez vous rendre avec une pièce d’identité au tribunal d’instance ou au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre domicile ou de votre lieu de travail.
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LE JOUR DU VOTE Le jour du scrutin le mandataire se présente muni de sa pièce d’identité, à votre bureau de vote et vote en votre nom. N’oubliez pas de le prévenir car aucun document ne lui est envoyé !
ouijevote.fr 4 • Les Nouvelles 12 mars 2015
«Ces élections départementales et le vote Front de gauche-MRC, pour notre canton, sont l’occasion de défendre une autre vision de la société, plus humaine, solidaire, où la coopération remplace la concurrence, où la différence est une force et non une menace, où chacune et chacun a sa place. C’est l’occasion de s’opposer aux baisses des dotations de l’Etat, qui, pour le département de la Gironde, représente 10 millions d’euros pour 2014. Le département est l’échelon indispensable : • pour développer des politiques volontaristes et solidaires en fonction des besoins de chacun(e), • pour un développement économique respectueux des hommes et de leur environnement, • pour le soutien à la vie associative, à la culture, au monde rural, • pour une politique de logement juste et équitable, • pour une démocratie de proximité réellement au service des habitants. Nous portons des propositions concrètes pour notre canton : • la création de services publics de l’aide à la personne et de la petite enfance, • l’application du quotient familial pour les cantines scolaires et la création de piscine, • la gratuité et le développement du transport collectif, • le développement du tourisme vert et patrimonial créateur d’emploi, • la mise en place de maison-relais des services publics dans nos communes rurales… Comme les grecs de Syriza, nous, les candidat(e)s Front de Gauche-MRC du canton des coteaux de Dordogne, voulons construire avec vous, une alternative à la politique d’austérité.» Sylvie VACHER, PG, titulaire Benoit BAZELLE, PCF, titulaire Marie-Thérèse DOMINIQUE, PCF, remplaçante Pascal DELANNE, MRC, remplaçant
CANTON RÉOLAIS ET LES BASTIDES
Faites le choix de la solidarité Aides pour les habitants les plus modestes, protection de la santé des agriculteurs, salariés et citoyens de proximité, respect du Droit du Travail dans ce secteur, une meilleure gestion des Communautés de Communes… les candidates et candidats invitent à relever avec le Front de Gauche les défis d’une autre politique à gauche. Jean-Christophe GRELLETY, titulaire : « Salarié dans un réseau de l’apprentissage et de la formation professionnelle, je suis engagé dans le syndicalisme. Dans nos métiers comme dans notre vie citoyenne, nous, celles et ceux du peuple, sommes confrontés à des violences multiples. Le manque de respect envers des vies fragiles est encore trop puissant. Depuis 1945, on nous dit qu’il faut être à la hauteur du «devoir de mémoire», mais avec le temps qui passe, il y a trop d’oubli. Nous devons nous ressaisir. » Marie-Rose LUCMARIE, titulaire : « Je suis une retraitée du monde agricole. Nous avons connu une période de plein emploi, dans les années 60, et aujourd’hui, le chômage a pris une proportion inacceptable. Mais ce sont aussi les conditions de travail qui se sont dégradées. Le chômage est le moyen pour imposer aux salariés des régressions. Et les salaires, les retraites, sont trop faibles. Nous devons agir ensemble. »
Christian DUBOUILH, remplaçant : « Pendant 25 ans, j’ai effectué du transport international en Europe. Je connais bien le monde du travail : j’ai été aussi un commerçant de la presse, j’ai travaillé dans l’agriculture et dans le monde vinicole. J’en connais les joies, les difficultés. Je suis maire-adjoint à Aillas, et président, pour la MSA, du Canton d’Auros MSA. Je tiens particulièrement à l’augmentation des salaires et des retraites pour que notre économie redémarre. » Jacqueline PIGNON, remplaçante : « Depuis ma jeunesse, je suis engagée à gauche. J’ai accompli des mandats municipaux dans ma commune et ma carrière professionnelle dans le secteur de la santé sociale. J’y ai fait l’expérience de l’importance et du bonheur de soutenir, d’aider, les personnes en difficulté. La solidarité ne doit pas être un vain mot. Mais nous devons aller plus loin dans la fraternité ! »
LE 22 MARS, JE VOTE CONTRE L’AUSTÉRITÉ ! CANTON DE NORD GIRONDE
CANTON D’ANDERNOS
D’autres choix sont possibles
Une élection de portée nationale Christian Darriet, militant communiste, syndical et associatif, ancien chauffeur de poids lourds domicilié à Arès est titulaire avec Francine Loubes, militante du MRC, retraitée de l’enseignement et ancienne adjointe au maire de Lanton. Leurs remplaçants sont Brice Buisson, militant communiste et syndical, fonctionnaire territorial de Biganos et Sylvie Miot, militante syndicale et employée de La Poste à Audenge. «Nous portons la volonté que le Département soit un rempart contre l’austérité, avec le maintien des services publics de proximité et l’ambition de plus de justice sociale. Cette élection a une valeur nationale permettant de porter un jugement sur la politique d’austérité menée par l’UMP, le PS et le FN ainsi que sur la réforme des
collectivités locales. Il est intolérable que des millions de personnes, en France, ne puissent vivre dignement de leur travail, se nourrir, se loger, se déplacer, à chaque étape de leur vie, alors que les richesses ne sont pas redistribuées aux salariés. La réforme des collectivités territoriales, en éloignant les citoyens des lieux de décisions, abandonne l’égalité des territoires faisant perdre toute souveraineté à la France [...] en livrant les services publics au privé. Comme le peuple grec qui a rejeté l’appauvrissement, le désastre économique et social, il est urgent d’ouvrir le débat pour envisager de sortir des carcans de l’Union européenne et s’évader de cette prison des peuples.»
CANTON DE GUJAN-MESTRAS
Non à l’austérité pour d’autres choix fondamentaux !
Le projet de réforme territoriale porté par le gouvernement actuel constitue un grave danger pour la démocratie, pour la qualité des services à la population, pour un développement harmonieux des territoires, pour le bien vivre ensemble en zone rurale comme en zone urbaine. «Nous ne souhaitons pas qu’un nouvel axe routier vienne détruire encore nos campagnes, l’ambition première des habitants du canton Nord Gironde n’est pas d’aller travailler à la métropole, mais de trouver près de chez eux des services de proximité, transports collectifs adaptés et des emplois : pourquoi ne pas favoriser l’installation d’agriculteurs sur le canton pour des produits de qualité et en circuit court ? Donnons nous les moyens de rêver d’une politique de justice sociale digne de ce que nous sommes en réalité : l’humanité d’abord, pour plus de solidarité et de fraternité entre les peuples. Notre candidature, c’est prendre en considération la qualité du service rendu à la population, c’est aussi donner plus de moyens aux acteurs sociaux encadrant la petite enfance, la jeunesse, le sport la culture et nos aînés. Agir pour préserver et développer les services publics de proximité, pour la petite enfance, les jeunes, nos aînés, les bénéficiaires des minima sociaux, les handicapés. Défendre toute expression culturelle, et artistique et que chacun s’en empare pour grandir, apprendre de l’autre, s’émanciper. Promouvoir les territoires et sauvegarder nos patrimoines, nos savoir-faire, partager nos valeurs. Notre engagement, c’est pour l’Humain d’abord. La gauche que nous représentons est celle qui ne trahit jamais, elle porte les fondamentaux de notre société : la solidarité, l’humanité d’abord pour plus de fraternité entre les peuples. Le Front de Gauche c’est la solution pour un développement social et sociétal.» Dominique CHAUPARD, titulaire Véronique LAVAUD, titulaire Dominique BESSON, remplaçant Angelique LUSSEAU, remplaçante
Notre canton regroupe les communes de Gujan-Mestras, Le Teich, Mios et Marcheprime. Pierre Cléaz, militant syndical et associatif, membre du PCF, ancien conseiller municipal d’Arcachon, et Danielle Trannoy, militante syndicale et associative, membre du conseil départemental et national du PCF, conduisent cette liste. Leurs remplaçants sont respectivement Gérard Cusol, militant syndical, associatif et PCF sur Marcheprime et Michèle Gouaux, syndicale, associative et PCF, ancienne adjointe au maire du Teich. «Nous sommes présents et déterminés car il ne faut pas compter sur ceux (PS-UMP-FN) qui ont créé les problèmes pour les résoudre. C’est une situation dramatique que vit la grande majorité des gens à qui on impose l’austérité sur ordre de l’Europe.
On veut leur faire payer une crise dont ils ne sont pas responsables alors que dans le même temps le gouvernement, avec l’appui de l’UMP et du FN, offre des milliards aux entreprises dont les actionnaires ont gagné 30% de plus en 2014. C’est inacceptable. Nous lançons un appel au « peuple de Gauche » et aux abstentionnistes : On a donné 50 milliards d’argent public a des groupes qui font de monstrueux bénéfices. Il y a eu 80 milliards de fraude fiscale et 600 milliards d’évasion fiscales. Utilisez notre bulletin pour dire assez, nous exigeons que soit appliquée une véritable politique de gauche. Nous appelons les abstentionnistes à participer au vote, car même si nous comprenons leur colère, leur déception devant certaines « trahisons politiques », ne pas voter serait laisser continuer ce massacre démocratique et social et aiderait le FN à marquer des points.»
CANTON SAINT MÉDARD EN JALLES
Stop à la désertification Pour nous, le département est un outil de solidarité des territoires. La réforme actuelle met en péril son rôle pour le développement des services publics de proximité, des solidarités et le lien avec les communes et le tissu associatif. «Ces élections départementales doivent être un prolongement de nos combats quotidiens et de nos aspirations à vivre mieux : en matière de transports en commun avec l’intermodalité tram-train Bordeaux-Lacanau en desservant St Médard en Jalles, Le Taillan, St Aubin de Médoc, Salaunes (extension de Composite Aquitaine, donc accès aux salariés), le maintien, voire la réouverture de services publics (sécurité sociale, impôts, bureaux de Poste…), l’accès au logement social. Le Conseil départemental doit se porter acquéreur de locaux industriels, avoir une politique ambitieuse pour relancer cette activité à partir des forêts dépendantes de
l’Etat et des communes forestières propriétaires. Avoir en lien avec le Conseil régional, une politique de formation aux métiers de la résine et de la forêt à la hauteur de ce défi. Notre canton offre ces possibilités. Face aux problèmes d’accès aux soins, nous proposons la création d’un centre de santé cantonal piloté par le département et ainsi permettre un bien-être physique et moral de la population des trois villes du canton.» Robert QUARANTA, titulaire, postier Liliane DUCOURRET, titulaire, retraitée de l’enseignement Francis ROYER, remplaçant, professeur des écoles Marylène FAURE, remplaçante, agent EDF
Retrouvez tous les cantons et dates de réunions sur le site :
mondpt.fr Les Nouvelles 12 mars 2015 • 5
ELECTIONS DÉPARTEMENTALES CANTON DE LA PRESQU’ÎLE
CANTON DE CRÉON
Pour la justice sociale !
Une autre politique est possible
Ce nouveau canton regroupe pas moins de neuf communes dont cinq rattachées à Bordeaux Métropole. «La première de nos préoccupations sera d’impulser la notion d’équité parfaite en tenant compte de cette situation particulière et d’une démographie des communes variant de 15000 à 1100 habitants, les besoins et les moyens étant totalement différents. Nous porterons aussi l’idée d’un nouveau partenariat entre la Métropole, la Communauté de communes et le Département. En effet, une piscine, un stade, un collège, une salle de spectacle, une gare TER,… sont des investissements relevant de la collectivité au sens large. Le département doit conserver l’ensemble de ses compétences, car il est le seul garant de cet équilibre. L’inverse plongerait l’ensemble des communes hors métropole dans une récession grave, les privant de tout projet d’importance. Nous voulons porter une autre conception de l’engagement politique. Nous ne sommes pas des professionnels de la politique mais des citoyens engagés qui osent penser que la politique peut et doit être différente. Nous ne sommes pas non plus des sous-traitants de l’austérité qui prive notre département des moyens indispensables à l’accomplissement de ses missions. Ne faisons pas non plus, par dépit ou désenchantement et l’idée du «tous pourris», le jeu de celles et ceux qui entretiennent et cultivent la haine et le rejet de l’autre. Ne laissons pas aux autres le choix de notre destin, soyons les garants de la gauche qui place l’homme au centre de son action, celle de l’Humain d’abord !» Chantal PUECH, titulaire, travailleuse sociale enfance/famille Jean CHAZEAU, titulaire, conseiller municipal, cadre retraité Chantal URRUTIA, remplaçante, technicienne administrative retraitée Nicolas MUZOTTE, remplaçant, conseiller municipal, technicien supérieur de laboratoire
Des conseillers généraux anti-austérité
Le groupe Front de Gauche/PCF au Conseil général a marqué son désaccord en votant contre ou en s’abstenant sur plusieurs dossiers significatifs, faute d’avoir été entendu par la majorité socialiste :
• Le financement de la LGV qui a gravement impacté les finances départementales au détriment des investissements propres du Conseil Général. • Le partenariat public privé pour construire des maisons de la solidarité, confiant au groupe Vinci la totalité de l’opération, la collectivité locale s’engageant à payer un loyer pendant 25 ans alors qu’elle a financé la quasi-totalité de l’investissement par un emprunt obligataire qu’il lui faut maintenant rembourser. • Les aides financières aux grandes entreprises comme Ford, sans contrepartie, qui ne tient pas ses engagements auprès des salariés. 6 • Les Nouvelles 12 mars 2015
«Notre engagement est basé sur la conviction que décidément quelque chose ne tourne pas rond. Le chômage n’en finit pas de grimper, le nombre des mal logés ne cesse d’augmenter dans notre pays. Cependant la crise ne frappe pas tout le monde : 1% de la population mondiale possède plus de 50% de la richesse, dit autrement, 1% de la population possède autant que les 99% restants ! Et cette différence ne cesse de s’accroître. Pour nous une autre politique est possible. Acteurs et actrices politiques, syndicaux, associatifs, citoyens, nos origines sont diverses. Nous nous présentons sous les couleurs d’un Front de Gauche élargi et rassemblé pour une alternative à gauche, porteuse d’une politique solidaire, démocratique, sociale, écologique et laïque, comme ont su le faire nos amis de Syriza en Grèce. Nous avons fait le choix de nous rassembler pour combattre les politiques d’austérité. Nous sommes convaincus que nous pouvons construire une société plus juste que celle mise en place depuis de nombreuses années par les gouvernements successifs. Notre bulletin de vote est un moyen efficace pour faire changer les choses. Encore faut-il s’en saisir ! Ne vous abstenez pas ! L’exemple de la Grèce nous montre la voie. Tel est le sens de notre engagement : de vous donner la possibilité de dire non au démantèlement de notre département, oui à un autre futur pour nous et nos enfants.
Demain, élus au conseil départemental, nous porterons le refus de l’austérité. Nous rendrons le pouvoir aux citoyens et citoyennes par l’instauration d’une démocratie décentralisée. Nous agirons pour : - la défense et l’existence même de notre département, en rejetant la réforme actuelle des collectivités territoriales. - la sauvegarde des services publics de proximité, un nouveau collège dans notre canton, une piscine couverte. - les solidarités locales par un service public d’aide à la personne, la défense du monde associatif, de la culture, de la jeunesse et du sport. - la défense de l’emploi, contre les partenariats public-privé (PPP). - le développement des transports collectifs et leur gratuité. - la création d’un grand service public départemental pour la gestion de l’eau, de l’assainissement et des ordures ménagères. - l’investissement dans la transition écologique. Jean-Paul PETIT, titulaire PCF, retraité de l’AIA, conseiller municipal Catherine MARQUES, titulaire PG, assistante médico-administrative Noël FLORENTIN, remplaçant société civile, retraité SNCF, mutualiste Elodie ROBINE, remplaçante société civile, artiste musicienne
CANTON LANDES DE GRAVES
Pour des politiques utiles aux territoires Michel ARMAGNACQ, titulaire, premier adjoint de Cérons, et Nicole RUIZ, titulaire, éducatrice spécialisée, conduisent la liste de ce canton qui regroupe 25 communes. Leurs remplaçants sont Alain BOUTINEAUD, syndicaliste, chef cuisinier, et Cristine GUERNE, coordonnateur SPS. «Pour nous, il est fondamental que la politique se pratique de nouveau à partir des besoins des gens et non en fonction des intérêts de la finance. La proximité, la démocratie doivent retrouver leur sens initial. Depuis un certain temps déjà, il n’y en a plus que pour le capital et les profits des grosses sociétés. Les emplois ne sont plus que des chiffres dans de froides statistiques, alors qu’ils sont tenus par des personnes bien vivantes, mais qui s’en préoccupe ? Nous nous battons au quotidien contre les méfaits de la loi Macron, pour porter une autre voie, celle d’une vrai politique de gauche, juste et ouverte, contre les injustices subies par les salariés. Nous sommes attachés aux valeurs de gauche, de solidarité, de la démocratie, du service public. Nous militons pour l’exemplarité des élus, contre le clientélisme et les doubles
langages comme cela est le cas sur le dossier LGV … alors que le TER se dégrade régulièrement. Nous constatons le manque d’ambition au Département pour de véritables services publics en faveur des personnes âgées et handicapées, des familles, la prévention spécialisée dans l’enfance et la parentalité, du transport dans nos campagnes,… Il est urgent de sortir des politiques d’austérité dont on voit les effets dramatiques sur les familles, sur les collectivités territoriales étranglées, les politiques de solidarité et services publics attaqués en particulier dans la ruralité. Nous proposons de réaffecter les centaines de millions d’€ de financement de financement de la LGV (seul le groupe FDG a voté contre au CG33) aux politiques utiles aux territoires : l’économie solidaire et écologique en particulier sur les secteurs de la vigne et la sylviculture ; l’éducation en défendant et élargissant nos zones d’éducation prioritaire, et un nouveau collège au Barp ; une maîtrise publique et citoyenne de tous les enjeux environnementaux ; associer et consulter les citoyens sur les choix essentiels qui les concernent, y compris par référendum.»
PCF
RENCONTRES PUBLIQUES Bordeaux 1 et 2 Jeudi 26 mars, 18h30 Athénée municipal Bordeaux 2 Vendredi 13 mars, 19h à l’Athénée municipal Mercredi 18 mars, 19h salle Quintin Loucheur Bordeaux 3 Lundi 16 mars, 18h30 mairie de Caudéran Bordeaux 4 Mercredi 18 mars, 18h30 salle Grand Parc Jeudi 19 mars, 18h, salle Pierre Tachou (44 rue Joseph Brunet) Bx Bacalan Vendredi 20 mars, 18h30 salle Pierre Tachou Bordeaux 5 Jeudi 19 mars, salle Son Tay
Dimanche 15 mars, 11 h au Barp, salle Paul Daney Léognan Vendredi 20 mars, 20h30, salle du foyer
Lormont Mardi 17 mars, 18h30, salle Condorcet à Lormont Ludon-Médoc Jeudi 19 mars, 19 h à la salle des fêtes Pessac 1 Jeudi 19 mars, 19h30 salle de l’Orangerie Presqu'île - Ambarès Mercredi 18 mars, 18h30, salle de la Mairie à SaintLoubès
Canejan Mardi 17 mars, 19h, salle forum Cenon Vendredi 13 mars, 19h à Floirac, Centre Social du Haut Floirac (1 rue Voltaire) Vendredi 20 mars 19h à Bouliac
Sud Médoc Vendredi 13 mars, Saint laurent à 19h (salle des fêtes) Samedi 14 mars, au Porge Jeudi 19 mars, Macau à 19h (salle François mitterrand) Vendredi 20 mars, Lacanau (salle de l’Escoure) à 20h
Créon Mardi 17 mars, 20h30, salle citoyenne de la Mairie à Créon
St Morillon Mercredi 18 mars, 20h30, salle du presbytère, avec la présence de Gérard Gouverneur
Entre Deux Mers Mardi 17 mars, 20h30, salle Moulin Carreyre, au Tourne Jeudi 19 mars, 18h30, foyer rural à Frontenac
Talence Mardi 17 mars, 18h Salle Mauriac avenue Xavier Arnozan (près de la Mairie, tram B, arrêt Forum ou Peixotto)
Eysines Jeudi 19 mars à 19h à la salle des fêtes, de Ludon-Médoc
Tizac-de-curton Mardi 17 mars, 20h salle des fêtes de tizac-de-curton
Gujan Mestras et Andernos Vendredi 20 mars, 18 h, club house de Biganos Permanence ouverte tous les mardis à partir de 17h30 au siège de campagne : 61 bis, avenue de la Libération à Biganos. Landes de Graves Vendredi 13 mars, 19 h à Cérons, salle Robert Peyronnin Samedi 14 mars, 11 h à Saint-Symphorien, salle des conférences
3 000 oeillets rouges en Gironde
Libourne Mercredi 18 mars, 20h salle des fêtes
Sud Gironde Vendredi 13 mars, 20h30, salle Bonnac à Bazas Mardi 17 mars, 20h30 à Captieux Mercredi 18 mars, 20h30, salle des associations à Grignols Jeudi 19 mars, 20h30, salle F. Mauriac à Langon
Blaye Vendredi 13 mars, 19h, salle de la Gabarre, Gauriac Jeudi 19 mars, salle Foyer, St Ciers/Gironde
DROITS DES FEMMES
Villenave d’Ornon Samedi 14 mars, 11h30 allées Thiers à Chambéry à côté du marché Mardi 17 mars, 18h30 école maternelle Delaunay, à VILLENAVE Mardi 17 mars, 19h bar le Penalty, à BÈGLES Vendredi 20 mars, 18h au Vieux-Bourg (nouveau commerce de produits espagnols) Grande réunion publique Jeudi 19 mars, 19h salle du Théâtre Méliès Pont de la Maye - 499, route de Toulouse
Cette année, encore et comme toujours, les communistes sont allés devant les écoles, les entre-
en particulier contre les violences et les discriminations que subissent les femmes.
prises, sur les marchés, offrir un oeillet rouge aux femmes lors de la journée internationale des droits des femmes (et non pas «la journée de la femme» comme «la journée du guide touristique» par exemple), en leur remettant aussi un tract qui réclame l’égalité mais aussi le SMIC à 1700€, l’arrêt des licenciements boursiers, etc. Ce n’est pas «sacrifier» à une tradition, car c’est d’abord un plaisir de rencontrer l’agréable étonnement de ce geste, d’en donner l’explication, rappeler l’histoire des luttes des femmes pour leurs droits, la nécessité de les poursuivre pour gagner dans les mentalités et par la loi des avancées,
Bravo aux femmes algériennes Bravo aux femmes algériennes qui, à force de mobilisation, ont obtenu le 5 mars des pouvoirs publics algériens une loi criminalisant les violences contre les femmes. En France, notre gouvernement fait passer quelques mesures sans prendre en compte le continuum des violences. Il devrait s’imprégner du travail des associations de terrain pour agir sur le fond et faire reculer toutes les violences faites aux femmes. Les communistes saluent leurs sœurs algériennes et ont marché le 8 mars fortes de cette victoire pour obtenir une loi cadre en France.
LANDES GIRONDINES Plus d'une centaine de convives lors du repas traditionnel organisé par les communistes des landes girondines
Souscription élections départementales
50 000 € à collecter
Je verse ……………………………… € (ma remise d’impôt sera de 66% de ce montant) Nom-Prénom ……………………………………………… Adresse ……………………………………………………
Ils ont donné un total de
2005€
……………………………………………………………… Chèque à l’ordre de ADF PCF 33
Retournez à PCF - 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux
M. GOMEZ, Jean-Claude, Bègles M. IMBERT Pierre, Pessac Mme TACH Micheline, Auros M. BARDEAU Michel, Baron M. ROBERT André, St Caprais M. LEURAT Robert, Gradignan M. RAYMOND René, Talence M. BAQUERA Raymond, Floirac Mme AMONDARAIN Monique, La Teste M. AUCHÉ Bernard, Anglade M. TAUZIN Michel, Grignols M. BOUCHAUD Etienne, Cenon M. ROULIERE Marcel, Lormont M. MERCADIEU Jean-Claude, Villenave M. LARTIRICOYEN André, Bordeaux M. CONDE Julien, Ladaux
M. AVRIL Robert, Parempuyre M. BISSON Etienne, Tauriac M. BIZE Christian, Bruges M. LAQUEYRERIE Didier, Pessac M. ROMERO Roger, Gujan M. FAURE Meyran, Gujan M. VILLATE Christian, Lespare M. BROUCH Michel, Arbanats M. CHOLLON Alain, St Symphorien Mme LIEGROIS Jacqueline, Bordeaux M. LACOSTE Pierre, Cenac M. NICOLAS Guy, Lormont Mme BRUTINEL Paulette, Cenon M. TAUZIN Jean, Illats Mme LARRAUS Colette, Villenave M. POLATO Pierre, Léognan
Les dons sont limités à 7 500 € par personne Les versements ouvrent un droit à déduction de 66% du don dans la limite de 20% des revenus nets imposables. Ainsi, un don de 100 € permettra une réduction d’impôt de 66 €
M. ASINGLA Francis, Marcheprime M. CONSTANTIN Alain, Eysines M. SIMONETTI Angel, Merignac M. LAFARGUE Jacques, Cestas Mme RUIZ Marie-Claude, St Gervais M. RUAUDEL Paul, Bassens M. VARACHAS Henry, Sallebœuf Mme CHEVALIER Chantal, St Laurent d’arce Mme BERSON Mireille, St André de Cubzac M. CHAGNEAU Christian, Peujard M. ARAUZO Jean-François, St André de Cubzac Mme MARTIN Elie, St André de Cubzac Mme LUSSEAU Angélique, St André de Cubzac M. BRONCHAL Fernand, St André de Cubzac M. RINGOT Jérémy, St André de Cubzac
Les Nouvelles 12 mars 2015 • 7
CHRONIQUE
CULTURE & SOLIDARITÉ
NOUVELLES IDÉES REÇUES
Adieu Tony
par Gérard Loustalet Sens
Salaires et force de travail
Nous avons été très nombreux le 5 mars à entourer Françoise et ses enfants lors des obsèques de notre camarade Tony Palacin. Son ami François Bidou lui a rendu hommage pour les communistes de Villenave d'Ornon, remémorant avec émotion leurs longues années de militantisme commun sur la ville, dans les initiatives et fêtes du PCF, sur le Tour cycliste de Gironde, évoquant "l'ouvrier œuvrier" qui fut de tous les combats. Avant les mots d'amour de Françoise à son Tony et de ses enfants à leur père, Frédéric Mellier, directeur de l'hebdomadaire, pour tous les amis et camarades qui ont côtoyé Tony de nombreuses années aux "Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest", parlera d'une des "chevilles ouvrières" du journal,
"son amour du travail bien fait" avec ses camarades Jacques, René, Richard et Violette tous les mercredis et l'équipe de pliage et mise sous bande, tous les jeudis : "Avec Tony j’ai appris le respect de ces militants qui donnent du temps sans rien demander en retour, sinon la reconnaissance de leur engagement et du travail quotidien qu’ils accomplissent. Cet engagement pétri d’humanité est une richesse inestimable, celle d’hommes, de femmes, attachés à un idéal, une vision de la société, du monde, de la justice et de l’égalité. Des hommes comme Tony donnent toute sa noblesse à l’engagement politique, au sens que nous, communistes, lui donnons. Un militantisme emprunt d’humanité, de fraternité et de convivialité non feinte. Tony
portait tout cela, et son plaisir était là. Celui de retrouver ses camarades à la FD le mercredi et le jeudi pour les Nouvelles, pour le montage de la fête de l’huma que ce soit à Bordeaux où à Paris. Le plaisir d’une sardinade à Eysines chez Josette Guillon avec tous les plieurs ou de participer à l’organisation du réveillon avec les camarades de Coutras. Il y venait avec ce qu’il était, son sourire chaleureux et ses colères mémorables qui ont fait trembler les murs de la rue Furtado. Je sais, Françoise, que toute cette fraternité, cette camaraderie qui ont fait partie de sa vie et de la tienne, te tiendront chaud au cœur dans les jours et les semaines qui viennent, avec vos enfants Aurélie et Laurent et toute votre famille."
HORS-SÉRIE DE L'HUMANITÉ
120 ans de combats de la CGT Avec « 120 ans de combats de la CGT », « l’Humanité » réalise un hors-série de référence sur l’histoire de la Confédération générale du travail depuis sa création en 1895,
mais aussi sur les enjeux du syndicalisme aujourd’hui. «Ce numéro hors-série de l’Humanité parcourt l’histoire riche, complexe et valeureuse de la CGT,
pour mieux défricher les nouveaux chemins de l’avenir pour l’émancipation des travailleurs, impossible sans l’action syndicale persévérante visant à unir le monde des salariés, des privés d’emploi, des précarisés et des retraités.» Patrick Le Hyaric
ITÉ L’HUMANÉRIE HORS-S
Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Commission paritaire de presse : 0113 C 85932
8 • Les Nouvelles 12 mars 2015
9€
Les adorateurs du marché -journalistes prétendûment économiques, économistes de médias, patrons farauds en mal de reconnaissance, politiciens sur le retour à la Collomb en mal de notoriété, banquiers de gouvernement à la Macron, etc. tous fort bien rémunérés, merci pour eux ! et qui peuvent « faire des épargnes », comme disait J-B Say- sont aussi sévères et vigilants pour les petits et moyens salaires que discrets et pudiques sur les dividendes. C’est, selon une vieille tradition de la bourgeoisie, un combat permanent pour limiter les revenus des pauvres toujours suspectés d’exigences irresponsables et d’imprévoyance incurable. A-t-on jamais vu un économiste libéral préconiser des augmentations de salaires ! Les salaires des basses classes, et le SMIC en particulier, sont toujours trop élevés… Parmi les innombrables experts qui sévissent ici, on peut distinguer les prêcheurs qui vont exhorter à la « modération salariale », tel un certain Yturbe, consultant en ressources humaines, afin de « partager, dit-il, une même masse salariale entre davantage de personnes » (les Echos, 25.04.2014). Que les pauvres se débrouillent entre eux ! Le terme à la mode, c’est le « gel ». Aghion parle d’un « gel temporaire du salaire minimum » (les Echos, 16.04.2014) ; un rapport Pisani-Ferry- Enderlin entend « geler les salaires pendant 3 ans ». A. Leparmentier qui tient au Monde le rôle de l’ultralibéral frénétique se réjouit de ce qui serait alors une « dévaluation intérieure », en fait une redistribution à l’envers, des « ménages » vers les « entreprises » ! Il y a aussi les calculateurs dont la cible permanente est le SMIC mais dont les chiffres sont incohérents. D’après un certain Wassmer, « selon les études » baisser le SMIC de 1% créerait à coup sûr 50 000 emplois (les Echos, 26.03.2014) ; pour Michel Godet, « on » estime qu’un « coup de pouce (en plus) de 1% ferait perdre 2 000 à 2 500 emplois » (le Monde, 10.04.2014)… Après les calculateurs, les cyniques n’hésitent pas à prôner un sous-SMIC selon diverses formules. C’est en avril 2014 que Pascal Lamy a ainsi lancé le bouchon, relayé avec entrain par Gattaz recommandant un « SMIC intermédiaire »… L’inévitable Aghion et l’incontournable Godet sont de la partie : le premier propose un salaire minimum variable avec l’àge et avec la région parce que, figurezvous, la Creuse, ce n’est pas Paris ; Selon Godet, « on peut vivre avec le SMIC dans le Loir-et-Cher et dans le Cantal mais pas en Ile-de-France »… On s’attend à ce que M. Godet renonce incessamment à ses confortables jetons de présence du Conseil d’administration de la Société Bongrain pour nous démontrer comment on peut « vivre » dans le Cantal avec le SMIC ! Le pire, c’est quand ces hommes lige du capital, qui dissertent avec désinvolture sur le dénuement des autres, se prennent pour des humanistes : « un petit boulot, c’est mieux que pas de boulot », ose Lamy ; « mieux vaut un travailleur pauvre qu’un chômeur pauvre », sermonne Godet… On a du mal à maîtriser le dégoût et le mépris qu’inspirent de tels propos. Il a fallu que ce soit Laurence Parisot qui remarque que « proposer un salaire au-dessous du SMIC s’apparente à une logique esclavagiste » (le Monde, 16.04.2014). Comme si, en plus, les petits boulots payés au-dessous du SMIC n’existaient pas déjà ! En termes marxistes, on peut se demander jusqu’où les patrons entendent ainsi minorer le prix de la force de travail. Est-ce qu’un sous-SMIC peut permettre à un travailleur de reconstituer sa force de travail ? On ne dénoncera jamais assez l’imposture de la formule « coût du travail » qui confond délibérément travail et force de travail. Lucien Sève le rappelait de manière lumineuse dans l’Humanité du 09.12.2014, « cette confusion est entretenue parce qu’elle masque le secret du profit capitaliste : la force de travail peut produire bien plus de valeur qu’elle n’en a. Ce qui coûte au capital n’est pas le travail mais l’appropriation privée de cette poule aux œufs d’or qu’est la force de travail. Dénonçant le « coût du travail », il ne cesse en fait de se plaindre que la poule aux œufs d’or doive quand même être assez nourrie pour pouvoir pondre ». C’est bien la force de travail du salarié qui produit les « richesses » et non « l’entreprise » qui ne serait rien sans lui, encore moins le capital… Le capitaliste s’approprie ces richesses et n’en rétrocède chichement qu’une fraction au salarié afin que celui-ci puisse maintenir une force de travail lui permettant de continuer à produire. Mais, comme pour toute marchandise, il entend payer cette force de travail le moins cher possible…