Nouvelles N° 2108

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Jeudi 23 juillet 2015 - N° 2108 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

REMETTRE EN CAUSE LE TEMPS DE TRAVAIL ?


REMETTRE EN CAUSE LE TEMPS DE TRAV TEMPS DE TRAVAIL

Un peu d’histoire Chaque étape de la réduction du temps de travail a été un crèvecœur pour le patronat. Pour autant, du fait de l’évolution des techniques, cela n’a empêché, ni l’augmentation de la productivité et de la production, ni la constitution des grandes fortunes, financières, industrielles et commerciales. N’en déplaise à Valls, les 32 heures, en quatre jours, l’utopie d’aujourd’hui, sera réalité de demain. Cette utopie réaliste est tout à fait concevable, pour ne pas dire urgente, dans un pays ou ceux qui travaillent, effectuant une moyenne de 39,6 heures hebdomadaires, cohabitent avec 5 millions de demandeurs d’emploi. Sur cette question, Valls a au moins raison sur un point : « Les Français, ce qu’ils veulent, c’est du boulot ». Oui et vite ! Avec un salaire basé sur le SMIC à 1 700 € et une sécurité d’emploi et de formation !

PETIT HISTORIQUE

1841 : Le travail des enfants de moins de 12 ans est limité à 8 heures par jour et à 12 heures pour ceux de moins de 16 ans. 1848 : Durée maximale de la journée de travail fixée à 12 heures. (84 heures hebdomadaire). 1892 : Durée quotidienne du travail réduite à 11 heures pour les femmes et les enfants, interdiction du travail de nuit dans l’industrie. 1900 : Journée de travail ramenée à 10 heures dans l’industrie, soit 70 heures par semaine.

CHÔMAGE/PRÉCARITÉ

« Le gros BUG du quinquennat » Mois après mois, le gouvernement ne cesse en effet de bugger avec des mesures de réduction du coût du travail, au nom de la compétitivité, censées permettre aux entreprises d’embaucher : loi de sécurisation, Pacte de responsabilité, lois Macron et Rebsamen, plan PME… Autant de mesures gouvernementales qui permettront d’ici à 2017 de réduire de l’ordre de 70 Mds d’euros les « charges fiscales et sociales » des entreprises, comme l’exige le Medef, et de renforcer le pouvoir des patrons de licencier, de réduire les salaires, de flexibiliser au gré de la conjoncture et des exigences des actionnaires... En réalité, ces baisses de coûts du travail, comme les diminutions des dépenses publiques et sociales qui servent à les financer, freinent la demande et brident l’efficacité de l’offre. Elles servent l’augmentation des profits des grands groupes et les marchés financiers, mais en aucun cas la création d’emplois. Selon l’INSEE, entre le 1er trimestre 2014 et le 1er trimestre 2015, le secteur marchand aura encore perdu 18 400 postes, l’industrie - 36 400 postes et la construction -48 300 postes. Et si le tertiaire tire son épingle du jeu (+66 300 postes), c’est au prix de la création d’emplois précaires. Au 1er trimestre 2015, 87,1% des déclarations d’embauche sont des CDD, parmi lesquels 70% sont des CDD de moins de 1 mois. En un an, les déclarations d’embauche en CDD de moins d’un mois croissent de 3,6%, celles en CDD de plus d’un mois stagnent (-0,2%), alors que les déclarations d’embauche en CDI reculent de 1,6%.

Les entreprises françaises ont besoin de conditions de financement de leurs investissements qui réduisent les coûts du capital qu’elles supportent. Mais le gouvernement refuse de mobiliser les banques pour le financement de ces investissements et de s’appuyer sur le réseau d’institutions financières publiques pour amorcer la réponse. Il préfère ouvrir grand la porte au crédit interentreprises, aux financements non bancaires, à l’épargne salariale… Au final, c’est moins de débouchés et moins d’investissement matériels et de recherches développant l’emploi, c’est une perte d’efficacité du capital des entreprises françaises qui alimentera le chômage. Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

Après un mois d’avril avec 3 536 millions de chômeurs de catégorie A* (+26 200 en 1 mois) et un total 5 344 personnes inscrites de catégories A, B et C, tenues de faire des actes de recherche d’emploi, (+ 54 100 en 1 mois) le mois de mai enregistre 3 552 200 chômeurs (+16 200) et 5 414 200 pour les 3 catégories confondues. Le ministère «du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social» évoque un nouveau «bug» pour expliquer la hausse vertigineuse pour les catégories B et C (+ 69 600).

Certains voudraient croire au retour de l’embellie pour 2016 portée par la croissance. Rien n’est moins sûr, car l’action gouvernementale ne répond pas aux difficultés des entreprises, elle les amplifie.

* - catégorie A : demandeurs d’emploi «sans emploi» tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi ;

Les entreprises françaises, et notamment les PME, ont besoin d’accroître leurs débouchés et la qualification de leurs salariés ; mais le gouvernement contribue à la précarisation des emplois et aux politiques de bas salaires, ce qui affaiblit la demande des ménages, en même temps que ses politiques d’austérité dépriment la demande publique.

- catégorie C : demandeurs d’emploi «ayant exercé une activité réduite longue « (+78 h/mois) tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi ;

- catégorie B : demandeurs d’emploi «ayant exercé une activité réduite courte « (-78 h/mois) tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi ;

- catégorie D : demandeurs d’emploi «sans emplois mais en stage, en formation, en maladie…), non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi ; - catégorie E : demandeurs d’emploi, «en emploi, bénéficiaires de contrats aidés par exemple) non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi.

1906 : La loi institue pour la première fois un jour de repos hebdomadaire obligatoire : le dimanche. 1919 : Durée légale du travail fixée à 8 heures par jour à raison de 6 jours par semaine, soit 48 heures hebdomadaires. 1936 : Le gouvernement du Front populaire ramène la durée hebdomadaire du travail à 40 heures. Premiers congés payés obligatoires de deux semaines. 1969 : Quatre semaines de congés payés obligatoires. 1982 : La durée légale du travail passe à 39 heures par semaine, sans perte de salaire, et la cinquième semaine de congés payés est étendue. 1999 : Vote final de la loi Aubry sur les 35 heures par semaine. Janvier 2000 : Les entreprises de plus de 20 salariés doivent appliquer les 35 heures. Janvier 2002 : Passage aux 35 heures pour les entreprises de moins de 20 salariés.

Nouvelles formes d’emploi De nouvelles formes d’emploi se développent partout en Europe, sous couvert d’une réponse aux difficultés que rencontrent tout particulièrement les jeunes dans une économie en stagnation et la priorité est donnée aux actionnaires et non aux investissements productifs. C’est l’institution, en Italie, d’un Contrat de travail unique mettant fin au CDD au profit d’une liberté totale de licenciement accordée aux employeurs. C’est la création, en Grande Bretagne, du Contrat à Zéro heure qui permet à une entreprise d’avoir en permanence à sa disposition un salarié, sans lui garantir la moindre heure de travail et donc la moindre rémunération. C’est, partout en Europe, la multiplication - notamment dans la livraison de colis, la vente au porte à porte et chez les opérateurs de téléphonie - des auto-entrepreneurs, rémunérés à la course ou à la commission mais qui n’ont le choix, ni de leurs horaires, ni des endroits qu’ils démarchent. Ces nouvelles formes d’emploi précaire entrent dans le champ des « réformes structurelles du marché du travail » réclamées par la Commission

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européenne. Selon l’idéologie martelée par la plupart des médias, elles permettraient, en réduisant le coût des licenciements pour les employeurs, de faciliter les embauches. La multiplication des emplois précaires est sans doute à l’origine du taux d’emploi élevé constaté au Royaume-Uni. Elle est en revanche aussi à l’origine d’un taux de rotation de la main d’œuvre sans précédent sur un même poste de travail, empêchant tout rattrapage d’un niveau de diplôme suffisant par l’expérience professionnelle et les compétences acquises dans l’emploi. Elle est enfin à la source de la multitude de travailleurs pauvres dans ce pays. Avec l’introduction de ces nouvelles formes d’emploi, comme avec la remise en cause des 35 heures, l’objectif visé est bien le contournement, sinon la casse du code du travail, et un «marché du travail» où les relations entre employeurs et salariés ne soient plus régulées par une législation prenant en compte le lien de subordination qui les caractérise. Véronique Sandoval dans «Au travail», revue de la commission «Travail-Emploi» du PCF

32 H

Utopie d’aujourd’hui, réalité de demain Le 19 juin, la ministre de la Justice Christiane Taubira a livré sa vision de l’utopie. Après avoir évoqué la loi Macron, adoptée à l’Assemblée grâce à un nouveau recours de Manuel Valls à l’article 49-3, la garde des Sceaux a dit rêver « d’un monde où on ne travaille ni le samedi, ni le dimanche »… « où on peut travailler 32 heures (…) dans une semaine », afin de « préserver la vie personnelle et la vie familiale, pour avoir du temps à consacrer aux autres dans des associations, pour aller au musée, sur la plage, de déambuler, de marcher, de parler à ses voisins, d’aller en librairie, au cinéma, au théâtre, etc. »… « Voilà la société dont on peut rêver » confiait-elle, avant toutefois de distinguer son « rêve » de la « réalité ».

ILS ONT DIT : • Manuel Valls a recadré publiquement l’intéressée le matin-même : « Je pense que les Français veulent travailler aujourd’hui. Il y a un temps de travail qui existe, vous savez, il y a les 35 heures. Mais le temps effectif est de 39 heures. Ce que les Français veulent, c’est du boulot. Et le travail, c’est une valeur. Et le mérite, c’est une valeur », a-t-il martelé. • Côté Front national, on s’est empressé de tacler la sortie de la ministre sur les réseaux sociaux : « En proposant 32 heures par semaine, Christiane Taubira montre sa méconnaissance totale des réalités économiques et un mépris profond pour l’effort » lançait Marine Le Pen. • Pour Luc Chatel, conseiller politique de Nicolas Sarkozy et député Les Républicains (ex UMP) de la Haute-Marne, « c’est le retour des vieux démons de la gauche, c’est à dire penser que le travail se partage et qu’on va le répartir entre les Français ».


VAIL ? OUI, ALLER VERS LES 32 HEURES. PAUVRETÉ EN AQUITAINE

207 259 Aquitains couverts par le RSA Chiffres de l’INSEE Aquitaine publiés le 02/06/15 101 670 Aquitains étaient allocataires du revenu de solidarité active (RSA) au 31 décembre 2013, progressant de 14% depuis 2010. Sur la période, le nombre de personnes couvertes par le RSA (allocataires, leurs enfants, conjoints et autres adultes à charge) a progressé presque autant, pour s’établir à 207 259. En trois ans, la part de la population couverte par le RSA dans la population âgée de moins de 65 ans est passée de 7,2% à 8%, soit +0,8 point, sur la région. Une précarité qui augmente dans tous les départements : déjà élevée dans le Lot-et-Garonne, elle progresse de 0,9 point, et se situe à presque 2 points de plus que la moyenne régionale. Les Landes (+0,4) et la Dordogne (+0,5) sont les moins impactées. Dans le même temps, l’emploi s’est dégradé en Aquitaine* : le taux de chômage a progressé d’un point (9,6%) et le nombre de demandeurs d’emploi, toutes catégories confondues, augmente de plus de 20%.

http://www.sudouest.fr/arches/ page1col.php?sk=chiffres-chomage.sk

Châtellerault et Angoulême, elle est la grande ville de l’ouest de la France, la plus concernée par la pauvreté (mesurée par le taux de couverture du RSA). La situation se dégrade fortement à Fumel où le taux de couverture augmente de 4,6 points en trois ans. Dans la CUB/métropole, 10,6% des 207 000 Bordelais de moins de 65 ans sont couverts par le RSA. Sur la rive droite de la Garonne, cette proportion atteint près de 16% dans l’ensemble contigu d’Ambès, Ambarès, Bassens, Lormont, Cenon, Floirac. Dans quatre de ces communes, Ambès, Ambarès, Cenon et Lormont, ce taux croît de 3 à 5 points. Dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, où moins de 7% de la population est couverte par le RSA, quelques territoires affichent cependant des taux de couverture particulièrement élevés : Dax (15%), Pau, Bayonne, Mourenx et Billère (entre 12% et 15%). La présence de nombreux logements à « faible coût », dans le parc HLM et le parc privé dégradé des centres anciens, peut expliquer la présence des plus démunis en ville. De même, l’espoir d’y trouver un emploi et des ressources est plus grand ; la proximité des commerces, services, équipements de santé et transports peut aussi s’avérer déterminante.

LE NORD DE LA RÉGION PLUS IMPACTÉ

Les trois départements Gironde, Dordogne et Lot-et-Garonne concentrent les communautés de communes ayant les taux de RSA les plus élevés. Deux zones continues, de forte pauvreté, se dessinent dans des secteurs ruraux : l’une au nord traverse la région d’ouest en est tandis que l’autre se situe plus au sud, des landes girondines jusqu’au Fumélois. À la frontière de la Gironde et de la Dordogne, la zone la plus touchée part du Libournais, passant par le pays de Saint-Aulaye, l’Isle Double Landais (MontponMénestérol), le Mussidanais, le Bergeracois et le Pays foyen, pour arriver au Castillonnais.

DANS QUELS SECTEURS LA PAUVRETÉ S’ACCENTUE ?

Entre 2010 et 2013, les secteurs les plus pauvres n’ont pas toujours les évolutions les plus défavorables. Ainsi, si les taux de couverture du RSA de la Communauté d’agglomération d’Agen et de la Cub augmentent de 1,3 point, celui de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées grimpe de 1,5 point. Dans le sud de la région, la pauvreté est encore limitée mais son accroissement est parfois important au cours de la période 2010-2013. En périphérie de Bayonne, dans les communautés

de communes de Nive-Adour et d’Errobi, les taux de couverture augmentent rapidement (+1,3 et +1,0 point). De même, à la frontière entre le sud des Landes et le nord du Béarn, les communautés de communes de Pouillon, des Coteaux et Vallées des Luys, côté Landes, et du canton d’Arzacq, de Salies et Sauveterre-de-Béarn, côté Pyrénées-Atlantiques, se paupérisent. Dans certains secteurs ruraux où la pauvreté est déjà intense, la dégradation s’accentue. La Communauté de communes du Réolais, dans le sud-est de la Gironde, le Villeneuvois et surtout le Fumélois, à l’est du Lot-et-Garonne, le Pays de Saint-Aulaye, l’Isle Double Landais et l’Isle Vern Salembre en Périgord, dans l’ouest de la Dordogne, ont eu des évolutions très défavorables depuis fin 2010 (entre + 1,2 et + 1,9 point). Toujours en Dordogne, c’est la Communauté de communes du Pays de Jumilhac le Grand qui enregistre la plus forte augmentation du taux de couverture (+2,5 points). QUI SONT LES ALLOCATAIRES DU RSA ?

Ce sont aussi des personnes seules. Ainsi, l’accroissement de la pauvreté s’accompagne souvent d’un renforcement de l’isolement. En Aquitaine, un allocataire du RSA sur deux vit sans conjoint ni enfant. La part des allocataires vivant seuls s’accroît entre 2010 et 2013 (+2 points). Pour autant, dans les secteurs ayant le taux de couverture du RSA le plus élevé, les couples avec enfant(s), et les familles monoparentales sont majoritaires. En 2013, en Aquitaine, 54% des allocataires du RSA avaient moins de 40 ans. Dans la Communauté Urbaine de Bordeaux, ils sont 60% dans ce cas. Les allocataires aquitains âgés de 50 à 65 ans ne représentent que 20% de l’ensemble, mais c’est la seule tranche d’âge dont le poids dans l’ensemble des bénéficiaires du RSA s’accroît par rapport à 2010.

La part des moins de 65 ans couverts par le RSA y est particulièrement élevée (entre 10,6% et 13,3%).

Le revenu de Solidarité active (RSA), est entré en vigueur le 1er juin 2009 en France métropolitaine, se substituant à l’ancien revenu minimum d’insertion (RMI créé en 1988) et à l’allocation parent isolé (API). C’est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu’elles atteignent le niveau d’un revenu garanti. Il est calculé comme la somme : - d’un montant forfaitaire, dont le montant varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d’enfant(s) à charge, - d’une fraction des revenus professionnels des membres du foyer, fixée par décret à 62%. Si les ressources initiales du foyer sont inférieures au montant forfaitaire, la différence s’appelle le RSA socle. Le complément de revenu d’activité éventuel, égal à 62% des revenus d’activité, s’appelle le RSA activité. Selon le niveau de ressources du foyer par rapport au montant forfaitaire et la présence ou non de revenus d’activité, un foyer peut percevoir une seule composante du RSA ou les deux.

LE RSA EN 2015

Au 1er janvier 2015, le montant du RSA est de 513,88 euros, en hausse de 0,9%. Le montant du RSA selon la composition du foyer Le montant du RSA-socle de 513,88 euros par mois est majoré selon le nombre de personnes composant le foyer du bénéficiaire. Pour la première personne supplémentaire, il est majoré de 50%, soit 256,94 euros. Pour un couple de bénéficiaires, il atteint donc 770,82 euros au total par mois.

L’Insee explique que dans ces territoires ruraux, l’activité économique a peu à peu ralenti (désindustrialisation, fermetures d’établissements artisanaux…) et le taux de chômage y est élevé. L’activité agricole est importante (vignes, arboriculture et cultures céréalières) et les emplois saisonniers et peu rémunérés sont nombreux. Une grande partie des familles vivant de l’agriculture ont des ressources fluctuantes et modestes.

Idem pour un allocataire avec un enfant mais dont le conjoint ne serait pas bénéficiaire. Pour toute personne supplémentaire, il est majoré de 30%, soit 154,16 euros. Pour un couple de bénéficiaires avec un enfant, cela correspond donc au total à 924,99 euros par mois pour le ménage.

Enfin, depuis une dizaine d’années, l’exode urbain de nombreux ménages modestes des villes aux alentours est une réalité qui amplifie la pauvreté dans ces espaces ruraux. LA PAUVRETÉ, UN PHÉNOMÈNE ESSENTIELLEMENT URBAIN

http://nbso.fr/

La plupart des allocataires du RSA habitent en ville. Dans quelques villes girondines de taille moyenne (entre 2 000 et 5 000 habitants), le taux de couverture est très élevé (supérieur à 21%) : c’est le cas notamment à Sainte-Foy-laGrande, Castillon-la-Bataille, Les Églisottes-etChalaures et La Réole. Les communes les plus peuplées, de 15 000 habitants ou plus, sont également touchées : Lormont, Cenon, Périgueux, Libourne, Bergerac, Dax, Marmande et Villeneuve-sur-Lot affichent des taux supérieurs ou égaux à 15%. De même, l’est du Lot-et-Garonne est affecté et Agen en particulier avec 20% de ses habitants de moins de 65 ans couverts par le RSA en 2013. Avec

QU’EST-CE-QUE LE RSA ?

Les nouvelles de bordeaux

@nvlbx Evolution de la couverture du RSA entre 2010 et 2013, par EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunal, à l’image des Communautés de Communes ou Communauté Urbaine).

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AGENDA D’ÉTÉ LA TOUR DES MIRACLES

FEST’ARTS

Du 6 juillet au 23 août à 6-7-8 août, Libourne Festival des arts de la rue Vanxains Musique, danse, théâtre, cirque

92 représentations (84 gratuites) 32 compagnies dont 5 régionales + le «off»

80E FÊTE DE L’HUMANITÉ

11-12-13 septembre Parc Georges Valbon La Courneuve

200 girondins : c’est le nombre de camarades et amis indispensables pour tenir les deux restaurants, L’entrecôte Bordelaise et l’Espace gourmand, et le Caveau à Vins sur la Fête de l’Humanité. Tout le programme sur :

LIRE EN SHORT

Du 17 au 19 juillet, Bordeaux, et jusqu’au 31 juillet en Aquitaine Escale du Livre pour la jeunesse

www.festarts.com MUSICALARUE

14-15 août à Luxey (Landes)

51 groupes, 15 compagnies arts de la rue

INSCRIVEZ-VOUS !

Manu Chao Texas Shaka Ponk Youssoupha Soviet Suprem

Tout le programme : Tout le programme sur :

www.lire-en-short.fr

Tout le programme sur :

fete.humanite.fr

www.musicalarue.com MUSIC’ACTION EN MÉDOC

Juillet-août

SCÈNES D’ÉTÉ

Jusqu’au 30 septembre 200 communes / 500 spectacles / 50 festivals / 19 tournées

Tout le programme sur :

www.musicaction.fr

Tout le programme sur :

www.scenesdete.fr

FÊTES DU PCF FÊTE DE LAMOTHE MONTRAVEL

FÊTE DE LA RURALITÉ

Parce de la gare

St-Symphorien, lieu-dit Lassus

Samedi 15 août

Samedi 29 août

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

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Vignette Bon de soutien 22€ Disponibles à la fédération du PCF 33 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux Inscriptions/renseignements : 05 56 91 45 06 gironde.pcf@gmail.com


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