Jeudi 13 août 2015 - N° 2111 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro
BOURSE DU TRAVAIL DE BORDEAUX UN LIEU D’ART, D’HISTOIRE(S), DE LUTTES, DE RENCONTRES…
BOURSE DU TRAVA HISTOIRE
UNE RÉALISATION COLLECTIVE PRESTIGIEUSE
Quelques dates récentes…
L’engagement dans les moindres détails
10 février 1928 – Attribution par la municipalité du terrain du réservoir d’eau Sainte Eulalie, pour l’emplacement d’une nouvelle Bourse. 11 juin 1934 – Pose de la première pierre de la future Bourse (6 ans après l’achat du terrain). 1er mai 1938 – Inauguration de la nouvelle Bourse remise à la CGT. Octobre 1939 – Suite au décret Daladier, les syndicats dont la majorité des militants sont communistes, sont chassés de la Bourse par le maire et l’UD à majorité réformiste. 20 septembre 1940 – La Bourse est réquisitionnée par l’armée allemande qui en fait le siège de la gendarmerie. Septembre 1944 – La CGT, réunifiée dans la résistance, reprend possession de la Bourse du Travail. 31 mai 1948 – Délibération du Conseil municipal autorisant le maire à saisir les tribunaux pour le partage des locaux avec FO. Années 80/90 – Négociations avec les pouvoirs publics pour rénover la Bourse du Travail. 1991 – Une partie du plafond du 4e étage s’effondre. Suite à cela des préfabriqués sont construits dans le hall et l’amphithéâtre. 1998 – Classement de la Bourse du Travail aux monuments historiques.
La Bourse du travail de Bordeaux, édifiée à l’emplacement des anciens réservoirs d’eau de Ste Eulalie, s’inscrit dans un trapèze dessiné par le Cours Aristide Briand, les rues Jean Burguet, Henri IV, Paul-Louis Lande. Cette Bourse, cas presque unique en France au plan architectural, est une réalisation prestigieuse s’inscrivant dans le cadre des grands travaux de la ville de Bordeaux des années trente, livrée en 1938 à la CGT et terminée, pour ce qui est de la décoration intérieure, en 1942. Elle engagea dans sa réalisation des hommes politiques, des syndicalistes, l’École des beaux Arts, des concepteurs, architectes, artistes, artisans, compagnons, ouvriers professionnels, dont on peut encore imaginer, à partir de l’œuvre produite et dans les moindres détails, la recherche quant au sens et à la qualité de ces productions. Jacques d’Welles, architecte de la ville, conçoit le projet fortement influencé par le goût « Art déco » de 1925. Toutes les fonctions nécessaires à la vie syndicale sont réfléchies et déclinées dans deux modules s’articulant autour d’une cour intérieure : la « Maison des syndicats » sur cinq niveaux, comportant des lieux d’information et de meeting, de réunion, de conférence, bureaux des corporations, services de mutualité et trésorerie, salle de cours professionnels ; la « Maison des congrès » sur trois niveaux distribués autour d’une grande salle en amphithéâtre, chapeautée d’une terrasse permettant une vision circulaire saisissante sur les environs de la ville, mettant la Bourse à hauteur du Lion de la Grosse Cloche, des flèches de Ste Eulalie et de la Cathédrale. Un soin particulier est apporté à la
décoration. Des artistes de renommée régionale et nationale, l’École des Beaux Arts de Bordeaux et d’autres corporations y sont pleinement engagés. Les espaces de prestige sont décorés de fresques et de bas-reliefs, illustrant un programme iconographique qui associe le travail et la gloire de Bordeaux. L’allégorie de la ville est présentée sur le grand bas relief d’Alfred Janniot qui orne la façade ainsi que sur la fresque de Jean Dupas (chef de file de l’école bordelaise) qui, dans la grande salle de congrès sert de toile de fond aux orateurs. Dans les détails de l’ornementation, la symbolique est partout : des grilles de façade énumérant les corps de métiers intervenus dans la réalisation de la Bourse aux grilles d’ascenseur, aux poignées, hauts de porte en marqueterie, lustres, rampes d’escaliers qui renvoient aux outils, au travail, à l’environnement. Dans cet espace, chacun s’est engagé, jusqu’aux derniers artistes qui finirent la décoration de 1940 à 1942, alors qu’elle était occupée par la gendarmerie de l’armée allemande.
Depuis 1972, une sculpture moderne réalisée par Durand, lui aussi élève aux Beaux Arts de Bordeaux, est installée dans le hall, stèle commémorant les fusillades de Souge de 1942 à 1943, lieu de recueillement en souvenir des nombreux militants ouvriers (près de 80) tombés parce qu’ils résistaient au quotidien, à la barbarie de l’occupant et de leurs exploiteurs qui se sont bien souvent confondus.
2000 – La dégradation du béton s’accélère, l’urgence des travaux s’impose. Août 2002 – L’Union départementale, le Comité régional et les Unions syndicales qui occupaient le 3e sont contraints de s’exiler durant 7 ans en raison des travaux de rénovation. Fin 2002 - Début des travaux. Novembre 2009 – Retour de l’Union départementale CGT Gironde, du Comité régional CGT Aquitaine et l’USTM (Métallurgie) CGT Gironde à la Bourse du Travail suite à la reconstruction du 4e et la rénovation du 3e étage. Novembre 2013 – Signature de la convention d’utilisation de la Bourse du Travail avec la mairie de Bordeaux qui confirme la présence de la seule CGT. Avril 2014 – Dévoilement de la façade rénovée de la Bourse. 2 • Les Nouvelles 13 août 2015
Au pied de l’escalier magistral, la sculpture de Durand et la stèle de commémoration de la fusillade de Souge.
AIL DE BORDEAUX VISITE GUIDÉE
Récit d’un patrimoine culturel vivant, par Régis Saphores Lors de son inauguration, le 1er mai 1938, le député-maire, Adrien Marquet avait déclaré placer ce bâtiment sous la sauvegarde des syndicats CGT. Il leur offrait ainsi la gestion et la possibilité d’y accueillir qui ils voulaient, considérant qu’il était normal que les ouvriers puissent profiter un peu des richesses qu’ils contribuent à créer. L’UD-CGT, réunifiée depuis 36, compte alors 51 000 syndiqués. Adrien Marquet a besoin de ces voix ouvrières pour se faire réélire.
La gloire du port de Bordeaux, par Camille de Buzon, foyer nord.
Régis Saphores a été administrateur de la Bourse du travail. Retraité de la Métallurgie, il est toujours très actif à la CGT, impliqué dans les questions d’environnement social, membre de l’ARS, à la conférence des territoires, mandaté au Comité départemental des retraités et des personnes âgées… QUELLE PLACE A CE BÂTIMENT DANS LA VIE CULTURELLE ET PATRIMONIALE DE BORDEAUX ?
La visite de la Bourse du Travail a été intégrée au programme de la Journée du Patrimoine. L’an dernier, la journée européenne y a même été inaugurée par le maire de Bordeaux. Sont partenaires du circuit de visite, l’Institut d’Histoire sociale CGT en Aquitaine, l’association Pétronille qui agit pour la connaissance et la valorisation du patrimoine historique et culturel, animée et dirigée par des professeurs d’Histoire de l’Art comme le professeur Saboya, universitaire. Il est classé monument historique depuis 1998 pour son histoire et son style Art déco. Il fait partie du périmètre inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco. Il suscite donc un regain d’intérêt pour la population, les professionnels, les associations, les scolaires… et la mairie, avec l’office du tourisme, qui prend enfin conscience de l’intérêt de sauvegarder, faire connaître, partager ce patrimoine culturel, architectural, historique et social. Il y a une prise en compte de son passé mais aussi des histoires qui y sont liées et justifie de l’utilisation des locaux par la CGT. VOUS VOULEZ DIRE QUE LA RÉALISATION DES TRAVAUX A FAIT L’OBJET DE BATAILLES ?
Tout-à-fait. Par exemple, Chaban Delmas, ancien maire de Bordeaux, s’est refusé à effectuer tous travaux, qu’ils soient d’entretien ou de sauvegarde. Après l’occupation par la gendar-
merie de l’armée allemande, pendant la seconde guerre mondiale, il y a eu une alerte sérieuse sur la pérennité du bâtiment. L’occupant étant parti avec tout ce qu’il a pu emmener de matériaux, notamment ceux permettant l’évacuation des eaux, le bâtiment a été extrêmement fragilisé. Longtemps la CGT s’est trouvée prise en otage entre la mairie et la majorité départementale. Il faudra attendre 1991 pour que des travaux d’envergure soient engagés avec la municipalité. Il fallait sauver le bâtiment de la désintégration, les matériaux employés à l’époque de sa construction étaient fragilisés, une décarbonatation du béton entraînait son effritement et les armatures rouillaient. Une fois le bâtiment classé, le 4e étage a été mis hors d’eau pour engager une première tranche de travaux dont la mairie était maître d’ouvrage et finançait à hauteur de 20 %, comme le Conseil général et le Conseil régional avec un partenariat de la Drac à 40 %. Au début des années 2000, 2 étages sont donc vidés. Les syndicats qui les occupaient sont obligés de s’exiler. L’union départementale CGT se retrouve dans les anciens locaux de la Sécurité sociale et y restera 7 ans. Le 4e étage est détruit est reconstruit à l’identique, le 3e vidé puis sera ensuite rénové. La CGT retrouve donc ses locaux le 2 décembre 2009. Dans ce quartier qui n’a jamais été requalifié, la prise compte par Juppé, la multitude d’initiatives prises par les riverains, les milieux économiques, les commerçants, etc., a été déterminante. La création d’un comité de soutien, en 2001, les manifestations organisées devant la mairie, les interventions d’élus au conseil municipal ont éveillé l’intérêt des professionnels pour ce bâtiment que le quartier a connu durant des années sous les bâches et les échafaudages. Il a fallu un an de travaux et 1,5 millions d’euros pour la rénovation des façades. QUELLE LÉGITIMITÉ A LA CGT POUR OCCUPER ET GÉRER CES LOCAUX ?
Dès 1939, des syndicats CGT entrent en clandestinité. Seuls ceux qui prêtent allégeance à la charte pétainiste sont accueillis dans les locaux. Marquet est alors ministre du Travail. Dès septembre 1940, la gendarmerie de l’armée allemande occupe les lieux. Le 27 mai 1943 est créé le Conseil national de la Résistance, avec un apport important de la CGT réunifiée. À la libération, fin août 1944, les syndicats reprennent possession de la Bourse du Travail, sans aucun autre soutien. Après la guerre, la CGT se divise à nouveau. En 1947 est créé à Bordeaux le syndicat Force ouvrière à partir de la fédération des PTT qui tentera de récupérer les locaux, se déclarant les héritiers légitimes de la « vieille CGT ». Mais une fois encore, et cette fois au tribunal avec le soutien de Chaban Delmas, la CGT sera légitimée dans sa qualité d’affectataire.
« tant d’autres ont des besoins ». Plus récemment encore, Mathieu Rouveyre, vice-président du Conseil départemental de la Gironde, a réussi à faire stopper les travaux sous prétexte que les règles d’attribution du Conseil général avaient changé. La mairie a dû compenser en prenant en charge 135 000 euros. Les autres syndicats confédérés sont logés dans les mêmes conditions mais seule la CGT bénéficie du patrimoine historique. Et elle entend bien le faire vivre, le partager en une ruche bourdonnante. COMMENT LA CGT ENVISAGE L’AVENIR DE CE BÂTIMENT ?
Aujourd’hui, les 73 bureaux sont occupés par des syndicats CGT pour lesquels ce bâtiment avait été construit et des organisations partageant des valeurs avec le syndicat : le Comité des fusillés de Souge, la Fédération sportive et gymnique du Travail (FSGT), la FSU, la Confédération nationale du Logement (CNL), l’Appel des Cent pour la paix… Le bouillonnement doit se poursuivre, ce bâtiment est classé mais il doit rester un lieu vivant, il n’est pas question d’en faire un musée. C’est un lieu ouvert aux initiatives sur des questions sociales, environnementales, culturelles, sportives…
Il accueille tout type d’associations dont les activités dynamisent la vie de quartier. Le 1er mai comme pour chaque gros événement, le quartier est informé. Le climat avec les riverains et les commerçants, qui ont subi les travaux pendant tant d’années, est aujourd’hui apaisé. Nous avons le soutien de quelques élus locaux et nous avons trouvé une oreille attentive en la personne de Fabien Robert, maire adjoint du quartier Nansouty Saint-Genès. Les travaux devraient se poursuivre par une rénovation externe et interne, notamment la salle Ambroise Croizat et deux salles au 4e étage. L’ambition de la CGT est de faire une salle de conférence au 4e étage, un espace convivial de détente avec une bibliothèque pour une utilisation optimale, dès que l’ensemble des espaces seront rénovés ou réhabilités. La municipalité et le syndicat ont signé une convention assurant la pérennité de sa présence dans ce bâtiment, l’utilisation de tous les espaces, dédiés (maison des syndicats) ou non (maison des congrès), la possibilité d’y accueillir toutes sortes d’activités sauf les activités politiques.
Avec 40m par côté sur 5 niveaux, plus la cave, il n’est pas étonnant qu’un tel espace dans ce quartier ait suscité des convoitises. Dans les années 80, il avait d’ailleurs été envisagé de regrouper tous les syndicats dans un bâtiment au Lac. Il y a quelques années, l’architecte en chef des monuments historiques avait estimé les travaux restant à réaliser à 15 millions d’euros. Mais le financement des travaux est toujours l’objet d’une bataille dont l’enjeu est souvent politique. Lorsque la question du financement des travaux est venue en conseil municipal de Bordeaux, Alain Juppé avait tenu une conférence de presse juste avant pour s’émouvoir qu’on accorde « 15 millions d’euros à la CGT » quand
Richesse et gloire de Bordeaux, par Jean Dupas, salle de conférence.
Les arts réprésentés, par Jean Dupas.
Les Nouvelles 13 août 2015 • 3
BOURSE DU TRAVAIL DE BORDEAUX ANCRAGE DANS LES RÉALITÉS SOCIALES
Un lieu de lutte et de culture
La salle Ambroise Croizat a accueilli bien des congrès, des rencontres et des spectacles
La Bourse du travail de Bordeaux est la maison des salariés (actifs, retraités, immigrés, chômeurs, étrangers…), elle se veut aussi être un lieu d’échanges, de rencontre, de culture et d’émancipation. Elle fut le théâtre de nombreuses luttes syndicales. Les cours de la Bourse y ont dispensé une formation professionnelle et continue, ouverte à tous, jusque dans les années 2000. De l’activité syndicale aux initiatives plus exceptionnelles, la liste est longue. La Bourse du Travail de Bordeaux a connu de grands meetings : de Benoit Frachon à François Mitterrand (candidat aux présidentielles interdit de salle à Bordeaux), en passant par Camacho (secrétaire général des Commissions ouvrières espagnoles pour la libération de l’Espagne). Elle a soutenu de grandes grèves : de celle de 1947 à celle de 1968, la fonction publique en 1953, Dassault en 1967, les Saint-Joseph, Bordeaux Sud, Lanaverre, Deruppé, Beghin Say… Elle a accueilli bien des mouvements de
Une cabine de projection, très moderne à l’époque, a fait de la Bourse un haut lieu du cinéma d’Art et d’essai et du cinéma social.
solidarité : avec les peuples espagnol, algérien, vietnamien, pour leur liberté, leur indépendance ; avec les victimes des incendies désastreux de la forêt gasconne en 1949 ; avec le Liban et la Palestine en 1982, par 35 tonnes de médicaments collectés ; avec les mineurs anglais en grève en 1984… La terrasse de la Bourse, construite pour l’esthétique, a souvent servi d’observatoire aux militants : en 1962 après le putsch d’Alger et les attentats de l’OAS, lors de l’hébergement de « Radio CGT-33 », radio libre créée en 1979 et rapidement interdite…
On y danse dans le hall d’entrée, la cour intérieure et même sur le cours Aristide Briand lors des bals de la Jeunesse les jours de 1er mai. La salle Ambroise Croizat accueille les spectacles des écoles de quartier, les répétitions et concerts des chorales. Le Grand théâtre de Bordeaux y monte un spectacle pour les enfants de chômeurs… La Bourse offre ses espaces au théâtre contemporain, aux arts plastiques, à la musique dans tous les genres…
Dès la Libération, les militants syndicaux ouvrent le théâtre de 1 200 places (longtemps la plus grande salle de Bordeaux), le hall, la cour intérieure et la terrasse à des activités multiples et à la création artistique.
C’est avec ce bouillonnement, cet ancrage social, ce lien avec l’histoire du quartier, de la ville que la CGT ambitionne de faire vivre la Bourse du Travail, en accueillant davantage de scolaires, en réhabilitant le cinéma, en poursuivant la rénovation pour offrir plus d’espaces aux initiatives des associations de quartier, à la création artistique.
Dotée d’une cabine de projection très moderne à l’époque, elle est un haut lieu du cinéma d’Art et d’essai, du cinéma social, projetant des films souvent interdits dans les autres salles.
« Les besoins sont infinis. Le partage du patrimoine est un enjeu. La force de ce lieu dynamise, sécurise, autorise les projets les plus novateurs », écrit L’Union départementale CGT.
Hommage au socialisme
Dans la grande galerie dite « péristyle», le bordelais Louis Balte, prix de Rome en 1927, a sculpté en basrelief dans 3 médaillons les portraits de trois grandes figures du socialisme, accompagnés de citations.
François-Marie Charles-Fourier, 1772-1837 La terrasse rénovée. offrant un très large panorama sur la ville, a souvent servi d’observatoire.
« Nous avons donc passé des siècles à ergoter sur les droits de l’homme sans songer à reconnaître le plus essentiel : celui du travail sans lequel les autres ne sont rien. »
Pierre-Joseph Proudhon, 1809-1865 « Rendez aux hommes la liberté ! Éclairez leur intelligence afin qu’ils connaissent le sens de leurs contrats et vous verrez la plus parfaite égalité présider à leurs échanges ».
Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Commission paritaire de presse : 0113 C 85932
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Jean Jaurès, 1859-1914 « Il a fallu à une élite prolétarienne un effort d’esprit prodigieux pour arriver à entrevoir au dessus de l’ordre social présent la possibilité d’un ordre nouveau ».
Les informations de ce dossier sont tirées de documents édités par l’Union départementales CGT.