2 minute read
Saint-Pierre-et-Miquelon
CRÉATION D'UN CONSORTIUM POUR PRÉSERVER LA LAGUNE DU GRAND BARACHOIS
Depuis quelques saisons, la lagune du Grand Barachois connaît des transformations rapides : réchauffement de la masse d’eau, développement excessif d’algues en été, difficultés de navigation... Face à ce constat, une action collective dédiée à la connaissance, la restauration et la préservation de cet écosystème emblématique de l’archipel a vu le jour.
« Malgré des suivis écologiques en place et la réalisation d’études environnementales sur les écoulements de la masse d’eau, le fonctionnement naturel complexe de la lagune et les causes exactes des phénomènes observés sont encore mal connus, même si le changement climatique mondial n’est certainement pas étranger au déséquilibre observé. Il en va de même pour les conséquences sur la biodiversité, notamment la pérennité de l’herbier marin à zostère », annonce la Direction des territoires, de l’alimentation et de la mer (DTAM) de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Avec l’appui de Fabrice Télétchea, enseignant-chercheur natif de l’archipel, la Fédération des chasseurs et la DTAM se sont rapprochées pour tenter de trouver une solution afin de préserver collectivement la lagune. C’est ainsi qu’a été créé un consortium rassemblant un grand nombre de partenaires : des associations locales, deux laboratoires scientifiques – Université de Lorraine et station marine de Dinard – mais aussi le BRGM, l’Ifremer, l’OFB, le Conservatoire du littoral, la DTAM, la Collectivité territoriale et la commune de Miquelon-Langlade. Enfin, les Îles de la Madeleine, qui sont confrontées à des difficultés similaires dans leurs propres lagunes, font aussi partie du projet à travers un organisme environnemental, le Comité ZIP.
PLUSIEURS AXES DE TRAVAIL LANCÉS
Par exemple, des actions de ramassage d’algues et d’amélioration de l’écoulement du goulet sont portées par la Fédération des chasseurs, avec le soutien financier de l’État au titre du Fonds vert. Nouvellement recruté, Nicolas Toupoint de la société Sardim a pour mission de coordonner ce projet de protection de la lagune et de trouver des financements. En septembre, un plan d’action collectif va être finalisé au vu des premiers résultats obtenus durant l’été.
Rédaction : Stéphanie Castre