LOCATIONS ÉTUDIANTES
Jamais sans mon kot La logeuse avec ses deux étudiants dans la cuisine fait désormais partie du folklore, place au big business. Plongée dans l’univers des kots avec deux spécialistes de la question, Éric Genon à Louvain-la-Neuve et Bart Dierick à Gand.
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n 2018 ils étaient près de 280 000 en Belgique. La majorité de ces étudiants choisit de loger sur son lieu d’étude, que ce soit en kot, en colocation ou en studio. Éric Genon, gérant de l’Immobilière Genon, compte aujourd’hui 500 logements étudiants dans son portefeuille: « Nous sommes en général mandatés par des propriétaires investisseurs ou par des parents d’anciens étudiants qui ont conservé leur bien pour le louer. »
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Construire ce portefeuille est la partie la plus difficile. La recherche de locataires ne posant que peu de problèmes : « Dès Pâques nous proposons aux étudiants qui le souhaitent de renouveler leur bail ou éventuellement de parrainer un ami. Nous mettons ensuite en location sur notre site les logements libres. 80 à 90% d’entre eux sont loués dans les 24 heures qui suivent. Une deuxième phase a lieu en septembre avec les étudiants étrangers qui sont moins habitués aux kots et
qui choisissent plutôt des studios. » À souligner : il n’y a pas de sélection entre les différents candidats. Tout se passe selon le principe du First come, first served. « Non, nous ne pratiquons pas de sélection particulière. Le locataire doit uniquement présenter une preuve d’inscription dans une université ou une haute école, c’est une obligation légale. Les personnes à faible revenu qui cherchent à louer un kot pour des raisons financières ne peuvent donc plus se porter candidat. Les surfaces inférieures à 28 m2 sont également soumises à un permis de location attribué par la Région Wallonne. Les communes peuvent ajouter d’autres éléments. C’est le cas à Louvain-La-Neuve où un contrôle de prévention incendie est obligatoire. »
