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DU MÉDICAMENT Innover pour la santé

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Le compte est bon

Le compte est bon

La pandémie a renforcé une tendance lourde du marché du travail : l’industrie pharmaceutique a le vent en poupe et a de sérieux atouts pour susciter des vocations.

Si les postes proposés par l’industrie du médicament sont d’une grande variété, ceux liés à la qualité et à la sécurité sont plus que jamais demandés. Marketing, vente ou encore production ne sont pas en reste pour autant. Le niveau d’études de prédilection est certes celui d’ingénieur, mais sont aussi recherchés les profils les plus variés, du bac professionnel jusqu’au doctorat.

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Une centaine de métiers

Tournée vers l’avenir, l’industrie pharmaceutique compte plus de 130 métiers : chargé de recherche, galéniste (chargé de la mise au point des formes pharmaceutiques des médicaments et des procédés de fabrication, que ce soit en comprimés, gélules, pommades…), responsable production, chef de produit… À chaque étape du cycle de vie du médicament correspondent des métiers spécifiques. En matière d’embauche, les perspectives sont excellentes pour les techniciens de maintenance et les commerciaux. Avec le développement de l’e-santé, les profils du numérique peuvent également espérer tirer leur épingle du jeu. Particulièrement en tension, les affaires réglementaires ainsi que la fabrication et le conditionnement promettent même des hausses de salaire respectives de 18 et 25 % en 2023, selon une étude du cabinet Michael Page.

Un bassin d’emploi dynamique

Voilà qui apparaît d’autant plus intéressant que Bâle et les régions limitrophes suisses et françaises sont un des épicentres mondiaux de l’industrie pharmaceutique, concentrant les sièges sociaux des deux poids lourds du secteur que sont Roche ou Novartis ainsi que de toujours plus nombreuses et innovantes start-up de la biotechnologie. Témoin de ce dynamisme, l’industrie pharmaceutique suisse compte environ 49 000 salariés, dont plusieurs milliers de frontaliers.

Strasbourg à la pointe des formations en biotech

On le sait moins, mais la capitale alsacienne constitue un cluster biotechnologique complémentaire à celui de Bâle. Si on y trouve quelques grands noms du secteur, comme les groupes américains Lilly à Fegersheim et Merck à Molsheim, sa vraie richesse est ailleurs. L’université de l’Eurométropole n’est-elle pas en effet la seule au monde à compter 4 prix Nobel en exercice dans le domaine des sciences dures ? Son école supérieure de biotechnologie (ESBS), avec ses diplômes d’ingénieur et ses différents masters (bac +5), irrigue l’écosystème rhénan de l’industrie pharmaceutique et revendique 100 % d’insertion professionnelle dans les six mois suivant l’obtention d’un diplôme. Le travail, c’est la santé !

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