4 minute read

Levier de croissance

Nouveaux besoins, nouveaux métiers : réussissez votre transition et donnez un second souffle à votre carrière.

Objectif : nouvelles compétences

Advertisement

À l’heure où le monde change de plus en plus vite et, avec lui, le marché de l’emploi, il n’est plus envisageable de se contenter de sa formation initiale pour toute sa vie professionnelle. La clé pour continuer à gagner en compétences ? La formation continue. Elle se fonde sur deux piliers : le devoir des entreprises de participer à son financement et le droit des salariés à se former sur leur temps de travail. Ces actions peuvent être organisées par l’employeur dans le cadre de son plan de formation ou, sur le mode de l’alternance, lors de périodes de professionnalisation. Mais le salarié peut aussi en prendre luimême l’initiative.

Les dispositifs de financement

Deux mécanismes lui permettent en effet de suivre la formation de son choix sans perte de salaire : le compte personnel de formation (CPF) et le projet de transition professionnelle (PTP). Ce dernier est une modalité particulière de mobilisation du CPF, qui permet au salarié désireux de changer de métier de financer des formations certifiantes tout en bénéficiant d’un droit à congé et d’un maintien de sa rémunération. Grâce à ce mécanisme propice à la reconversion, il lui est possible d’obtenir un financement via une Association Transition pro (ATpro) ou une commission paritaire interprofessionnelle (CPIR). Les non-salariés – agriculteurs, artisans, libéraux, auto-entrepreneurs, etc. – doivent s’adresser quant à eux à leurs propres organismes collecteurs. Les salariés ont également droit à un congé pour faire un bilan de compétences ou valider les acquis de leur expérience (VAE).

Eduform : le label qualité

Reste à savoir auprès de qui se former : quelque 50 000 organismes se disputent le marché ! Les sociétés privées représentent 80 % des acteurs, mais toutes ne se valent pas. Il est prudent de vérifier si celle qui vous intéresse possède le label Eduform, délivré par le Ministère de l'Éducation. Les structures publiques et parapubliques donnent généralement le plus de garanties de sérieux, par exemple les Services de formation continue des universités (SFC) et le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), qui préparent à des diplômes du supérieur. Les Greta (qui mutualisent les compétences et les moyens de plusieurs établissements publics d’enseignement), les établissements agricoles et les unités de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), préparent quant à eux à des diplômes du secondaire ainsi qu’à des qualifications professionnelles.

Rallumer le feu

Ces organismes s’adressent également aux plus de 25 ans éloignés du monde du travail. Principal mécanisme pour aider ces personnes à découvrir l’entreprise ou à renouer avec elle : le contrat de professionnalisation. Il s’adresse aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), ainsi qu’aux personnes ayant bénéficié d’un contrat unique d’insertion (CUI). Parce que la formation continue, dans certaines situations, c’est la formation qui commence pour de bon !

De 100

Objectif Terre

Conjuguant enjeux sociétaux, sanitaires et environnementaux, l’agriculture propose des métiers qui ont du sens et se réinventent constamment.

Une exploitation sur deux sera à céder dans les années à venir et de nombreux jeunes choisissent désormais de s’associer. Après le boom de la conversion au bio à la fin des années 2010, cap sur la diversification des activités. Pour augmenter leurs revenus, de plus en plus de professionnels transforment leurs produits bruts, optent pour la vente directe aux consommateurs ou proposent des services d’hôtellerie, voire de restauration.

L’agriculture 2.0

Entre le changement climatique et l’augmentation de la population, le secteur agricole fait face à des défis inédits. Et si la solution était numérique ? Capteurs de chaleur, panneaux de protection des sols, analyse du comportement des abeilles… L’agriculture connectée se fait progressivement une place et les initiatives se multiplient, en France comme à l’étranger, pour améliorer le rendement tout en protégeant cultures et élevages. L’intelligence artificielle et la robotique sont ainsi des pistes aussi inattendues que prometteuses.

Bassin

d’emploi dynamique

Deuxième employeur de France, l’agriculture peine pourtant à recruter. Si des profils assez classiques, comme les horticulteurs et ouvriers agricoles, sont toujours recherchés, le marché du conseil a également le vent en poupe. Au contact des exploitants, le conseiller les accompagne sur des aspects très divers de leur activité : développement de la stratégie commerciale, respect des normes environnementales et sanitaires, gestion des sinistres liés aux aléas climatiques…

Des formations pour tous les niveaux Plusieurs niveaux de formation sont accessibles en fonction de son profil et de son projet professionnel :

• CAP agricole ou BPA (brevet professionnel agricole) pour acquérir les bases du métier ;

• bac professionnel ou BP (brevet professionnel) pour gagner en technicité et être capable de manager une équipe ;

• BTSA (bac+2) pour approfondir le volet gestion d’entreprise.

Certains cursus sont généralistes et visent la polyvalence, comme le CAP agricole métiers de l’agriculture, le bac pro conduite et gestion de l’entreprise agricole ou encore le BP responsable d’entreprise agricole. D’autres permettent de se spécialiser sur un type de culture comme le CAPA travaux forestiers ou le bac pro maintenance des matériels, option matériels agricoles.

Vers plus de responsabilités Qui dit diversification des activités, dit également prise de responsabilités. Des licences professionnelles (bac+3), masters et écoles d’ingénieur (bac+5) préparent à des postes de techniciens supérieurs, de conseillers dans la transition agroécologique, etc.

Acteurs indirects mais essentiels du secteur, les vétérinaires ruraux sont quant à eux spécialisés dans le soin et le suivi des animaux de ferme. À la fois médecins et ingénieurs de l’élevage, ces professionnels jouent un rôle central de conseiller technique et sanitaire auprès des éleveurs. Une profession aussi exigeante que passionnante !

Pour Commencer

Environ 12 % de l’activité agricole est réalisée par des travailleurs saisonniers. L’occasion de découvrir différents modes de production et d’affiner son projet professionnel !

This article is from: