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Un poids-lourd du recrutement
Grands travaux et rénovation énergétique obligent, les perspectives d’embauche sont excellentes dans le BTP, à tous les niveaux de qualification.
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Parmi les premiers employeurs de France avec l’industrie, le bâtiment offre des débouchés sur l’ensemble du territoire, aussi bien en ville qu’en milieu rural. Au moins 30 métiers sont accessibles grâce à des contrats de travail classiques (CDD, CDI) ou en alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation). Entre majors du secteur, petites ou moyennes entreprises (PME) et artisans, ce sont plus de 427 000 structures qui emploient 1,7 million de salariés, d’après les derniers chiffres de la Fédération Française du Bâtiment. En 2022, 265 000 postes étaient à pourvoir sur l’ensemble du territoire, tous niveaux de formation confondus. Selon Pôle Emploi, les maçons et les ouvriers du gros-œuvre ou du second-œuvre sont les plus demandés, tandis que les pros travaillant le métal ou le bois se révèlent les plus difficiles à dénicher.
Formations tous niveaux
Le secteur compte énormément de profils de type CAP, BEP ou bac pro. Un échelon au-dessus, l’automatisation et le besoin de pilotage d’équipes vise plutôt les diplômés d’un BTS, DUT mais aussi d’un bac +3 (licence ou bachelor). Les ingénieurs (niveau bac +5), sont également très recherchés. Quelle que soit la profession, l’alternance séduit les recruteurs et reste le meilleur moyen de mettre le pied à l’étrier.
265 000
POSTES ÉTAIENT À POURVOIR EN 2022
Marché dynamique
À ce jour, près de 153 000 jeunes se forment, selon l'Observatoire des métiers du BTP. Si le recrutement s’est intensifié ces dernières années, c’est aussi parce que les profils recherchés sont de plus en plus spécialisés. Multi-compétences, connaissance des nouveaux modes d’organisation ou approche des nouveaux types de matériaux sont les secrets pour tirer son épingle du jeu.
Évoluer, c’est la clé Changement de fonction, gain de responsabilité : le BTP est l’un des rares secteurs où l’on peut débuter avec un CAP et devenir, par la suite, chef d’entreprise. La formation ne s’arrête pas à la sortie de l’école mais se poursuit tout au long de la vie professionnelle, favorisant la mobilité des acteurs. Elle reste essentielle pour acquérir, maintenir et développer des compétences nouvelles, nécessaires à l’adaptation des entreprises aux enjeux environnementaux, notamment. Pour les aider à se perfectionner, les employeurs n’hésitent pas à financer des formations continues à leurs salariés.