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CORONAVIRUS
0123 DIMANCHE 15 - LUNDI 16 MARS 2020
Les équipes polonaises de contrôle sanitaire des passagers, à la frontière avec l’Allemagne, le 9 mars. ODD ANDERSEN/AFP
Dans la tourmente, l’Europe se cloisonne L’espace Schengen est mis à rude épreuve par la pandémie, alors que plusieurs pays ont fermé leurs frontières bruxelles - Bureau européen
A
lors que la décision américaine d’interdire l’accès des Etats-Unis aux Européens et aux autres étrangers ayant séjourné dans l’un des vingt-six pays de l’espace Schengen entrait en vigueur à l’aube, samedi 14 mars, plusieurs pays européens optaient pour la fermeture, totale ou partielle, de leurs propres frontières. Vendredi, l’OMS a déclaré que l’Europe était désormais « l’épicentre » de la pandémie, alors que l’urgence semblait monter de plusieurs crans sur l’ensemble du continent. L’Autriche, La République tchèque, la Slovaquie, la Pologne ou le Danemark semblaient ainsi donner raison à Luca Zaia, le président de la Vénétie, l’une des régions d’Europe les plus touchées par la pandémie de coronavirus, qui déclarait, vendredi, « désormais Schengen n’existe plus, on s’en souviendra dans les livres d’histoire ! » Cet élu de la Ligue (extrême droite) résumait en fait assez bien une perception générale, en Italie comme ailleurs. « La mobilité répand la maladie » Vendredi midi, à Bruxelles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, espérant encore préserver les règles de base de l’espace sans passeport, rappelait que « les interdictions de voyage générales ne sont pas considérées comme très efficaces par l’Organisation mondiale de la santé » et plaidait plutôt pour l’introduction de contrôles sanitaires aux frontières. Lors d’une réunion des ministres de l’intérieur, la commissaire suédoise Ylva Johansson lançait, elle, un appel aux Etats membres pour qu’ils adoptent des décisions « coordonnées, opérationnelles, proportionnées et efficaces ». Et, à Paris, l’entourage d’Emmanuel Macron, qui avait critiqué mardi 12 mars, les décisions de l’Autriche et de la Slovénie de fermer ou de limiter l’accès de leur territoire depuis l’Italie, plaidait aussi contre « des mesures en ordre dispersé, qui ne sont pas bonnes », surtout lors-
qu’elles visent un ou des voisins. Paris prône en fait surtout des mesures de contrôle renforcé aux frontières extérieures de Schengen, dans les deux sens, sans préciser les pays concernés dans le monde. On peut penser à une éventuelle réciprocité avec les Etats-Unis, la Chine ou l’Iran. Une mesure qui viserait aussi à éviter les arrivées de pays à risques, afin d’éviter que l’épidémie se propage encore plus et que le système de soins soit davantage submergé. Surtout soucieux du sort de leurs propres citoyens, alors que l’Italie, l’Espagne, la France ou l’Allemagne voient l’épidémie progresser rapidement, des pays ont préféré annoncer, sans coordination, des fermetures de frontières intérieures de l’Union européenne. C’est le cas pour la Slovaquie, depuis vendredi. Ce le sera, dimanche à minuit, pour la République tchèque. La Slovénie opère, elle, des contrôles sanitaires systématiques à la frontière italienne, mais il suffit de ne pas présenter de symptômes pour pouvoir passer. La Hongrie pratique également des contrôles sanitaires (allégés) à ses frontières occidentales, et interdit aux Italiens d’entrer sur son territoire. A Varsovie, le gouvernement polonais a décrété quant à lui, vendredi soir, « l’état de menace épidémiologique » pour dix jours. Il prévoit notamment que les contrôles aux frontières sont rétablis pour les personnes, avec une interdiction d’entrer pour les étrangers, sauf s’ils travaillent dans le pays. Tous les nationaux qui reviennent au bercail seront envoyés en quarantaine pendant quinze jours. En Europe centrale, les gouvernements et les populations locales sont très sensibles au thème des frontières depuis la crise migratoire de 2015. Le premier ministre hongrois nationaliste Viktor Orban a même fait explicitement le lien entre coronavirus et immigration : « La mobilité répand la maladie, et l’immigration c’est la mobilité même », a-t-il expliqué. Le virus est, pour l’instant, peu répandu en République tchèque, et quasiment absent en
Hongrie et en Slovaquie. Au Danemark, la fermeture des frontières devait entrer en vigueur samedi à 12 heures et durer jusqu’au 13 avril. Les Danois séjournant à l’étranger ont été invités à regagner leur pays le plus vite possible et la première ministre, Mette Frederiksen, a déclaré que l’armée pourrait être appelée en renfort aux frontières. L’Allemagne, la Norvège et la Suède ont été informées préalablement mais, visiblement, pas les institutions européennes. C’est toutefois l’Autriche qui a pris la première des mesures restrictives. Dès mercredi 11 mars, elle a introduit des contrôles systématiques à sa frontière avec l’Italie, imposant aux étrangers de présenter un test négatif au coronavirus de moins de quatre jours pour entrer. Une mesure étendue vendredi à la Suisse, laquelle – non membre de l’UE mais bien de Schengen – décidait peu après d’instaurer des contrôles « au cas par cas » à ses frontières et de limiter drastiquement l’accès à son territoire à partir de l’Italie. Ces mesures ont rapidement créé des longues files d’attente,
Paris prône des mesures de contrôle renforcé aux frontières extérieures de Schengen, dans les deux sens notamment au col du Brenner, un des principaux axes de circulation du Vieux Continent, reliant l’Italie à l’Autriche. Vienne a réinstallé dans l’urgence des guérites de gardes-frontières sur l’autoroute, à l’endroit même où elles avaient été démontées après l’adhésion du pays à l’espace Schengen, en 1997. Le transport des marchandises reste autorisé mais est il est très perturbé du fait des contrôles sanitaires sur les chauffeurs. Même durement touchée, l’Espagne, qui a décrété « l’état d’alarme », refuse, elle, de fermer ses frontières avec la France et le Portugal ou d’y rétablir des contrôles. Le premier ministre socialiste Pedro Sanchez évoquait ven-
dredi un virus « qui ne se soucie pas des frontières, ni intérieures ni extérieures ». L’Allemagne est sur la même ligne. « Nous n’allons pas nous débarrasser du virus en rendant nos frontières étanches », a expliqué Jens Spahn, le ministre de la santé, mercredi 11 mars. La surveillance est cependant renforcée et, jeudi, le ministre de l’intérieur, Horst Seehofer, a demandé à la police fédérale d’« intensifier » les contrôles des personnes à leur entrée sur le territoire. Toutes les frontières du pays sont concernées, mais c’est surtout le long de celle avec la France que les contrôles ont été renforcés, après la décision prise mercredi par l’institut allemand de santé Robert-Koch de classer « zone à haut risque » la région Grand-Est. « Le début de la fin de l’Europe » Mis à mal par la crise migratoire et les attentats djihadistes, la zone Schengen résistera-t-elle à l’épreuve du Covid-19 ? Les vingt-six pays qui composent l’espace ont la possibilité de rétablir des contrôles exceptionnels et temporaires « en cas de me-
nace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure ». L’introduction de contrôles aux frontières internes de l’UE pour des raisons sanitaires est, en revanche, une première, selon la Commission européenne. Elle dit comprendre l’urgence, sans cacher sa crainte que les contrôles prolongés ne signifient « le début de la fin de l’Europe », comme le prédisait un commissaire en 2017. Après 2015, la France avait invoqué le danger terroriste, tandis que l’Allemagne, le Danemark, l’Autriche, la Suède et la Norvège décidaient de contrôler davantage pour des raisons liées à la pression migratoire. Bruxelles avait prôné que les contrôles devaient demeurer « l’exception », même s’ils pouvaient durer jusqu’à trois ans. A condition toutefois que le pays concerné se coordonne avec ses voisins, recueille l’autorisation des autres Etats membres et convainque la Commission. Des règles largement oubliées cette fois encore. p jean-pierre stroobants et nos correspondants européens
Pour l’OMS, le Vieux Continent est l’« épicentre » de la crise neuf médecins réanimateurs, pédiatres et infirmiers chinois sont arrivés, jeudi 12 mars, à Rome à bord d’un vol spécial, apportant 30 tonnes de matériel sanitaire. Cette aide de la Chine, premier pays touché par l’épidémie de Covid-19 avec, à la date du vendredi 13 mars, près de 81 000 cas et 4 955 décès, à l’Italie, deuxième pays concerné, avec plus de 15 000 cas et 1 016 morts enregistrés, est un symbole fort du changement de centre de gravité de la pandémie. Et la parfaite illustration du constat du directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus : « L’Europe est devenue l’épicentre de la pandémie, avec plus de cas et de morts que dans le reste du monde, sans compter la Chine », a-t-il déclaré, vendredi. « Plus de cas nouveaux y sont rapportés chaque jour que ce qui pouvait être compté au plus fort de l’épidémie en Chine. » Le dernier décompte, au 14 mars, fait état de plus de 145 000 cas, en provenance de 123 pays et territoires, près de 5 500 personnes ayant perdu la vie. Après la Chine, c’est
en Italie que le Covid-19 a le plus tué (1 266 morts), puis en Iran avec 514 morts – selon les chiffres officiels qui sous-estiment peut-être l’ampleur de l’épidémie –, en Espagne, 133 morts, en France, 79 morts, et en Corée du Sud, 72. Progression la plus rapide du virus Cette caractérisation de l’Europe comme « épicentre » de la pandémie met surtout en lumière la progression plus rapide de la propagation du virus dans la plupart de ses pays. Ainsi, alors que la Chine n’a compté « que » 40 nouveaux morts et 67 nouveaux cas, ces trois derniers jours, les chiffres ont explosé en Italie, plus 5 941 cas et 553 morts supplémentaires. En Espagne comme en France ou en Allemagne, le nombre de personnes infectées a plus que doublé en trois jours, et celui des personnes décédées a aussi bondi. Les chiffres sont clairs : sur les quelque 52 000 cas de Covid-19 comptés au 13 mars dans le monde, hors la Chine, les pays
européens peuvent en revendiquer plus de la moitié avec près de 30 000 cas. Rien d’étonnant dans ces conditions que l’Europe voie ses frontières intérieures se fermer les unes après les autres, du Danemark à la Pologne, de Chypre à la République tchèque. Face à l’extension de la pandémie à l’ensemble de la planète, « aucun pays regardant un autre pays touché gravement par l’épidémie ne doit penser que “cela ne peut lui arriver”, sauf à commettre une erreur funeste, car cela peut survenir dans tous les pays », a aussi jugé Tedros Adhanom Ghebreyesus. « L’expérience de la Chine, de la République de Corée, de Singapour et autres, montre clairement que l’intensité dans les tests et la recherche de contacts, combinée à des mesures de distanciation sociale et de mobilisation des communautés, peuvent prévenir l’infection et sauver des vies », a observé le directeur général de l’OMS. p rémi barroux
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18 Primo Piano
L'ARENA
Domenica 15 Marzo 2020
Veronaeilcoronavirus Allestitinuovi repartiper icontagiati
SanGiovanni, invitisulpannello
Il Comune ci prova anche con i pan nelli stradali a messaggio variabile a convincere i cittadini rimanere in casa per ridurre l’effetto contagio del coronavirus. Ieri mattina alle 8,
era riportato l’invito sul pannello dell’aiuola sotto alla torre del vecchio acquedotto era perentorio, praticamente un ordine: «Ormai lo abbiamo scritto ovunque, senza
tanti discorsi in più: state a casa! C’è bisogno della collaborazione di tutti». Un invito peraltro ascoltato dai lupatotini alla luce delle strade desertediquestigiorni. R.G
LABATTAGLIA. DopoBussolengo, ieri sonostati approntatidalla Protezionecivile reparti anchenegli altriospedali, ricognizioni aNogara, Bovoloneenelle casedi riposo
AZevioeIsolalettiprontidadomani Servirannoperaccoglierepazienti affettida SarsCovid 2 infase postacuta,ma che ancoranonpossono tornarea casa Paola Dalli Cani
Due strutture pronte, già da domani, ad accogliere pazienti non critici, così da liberare spazi per i pazienti positivi al Covid 19 nelle strutture per acuti: rinascono per questo, stando a quanto è stato spiegato ai sindaci, gli ospedali di Isola della Scala e Zevio. Nel «piano Marshall per la sanità» varato dalla Regione Veneto, in caso di necessità, inoltre, potrebbero essere ricavati spazi anche negli ospedali di Nogara e Bovolone. Se si pensa di impiegare gli ex ospedali di Zevio e Isola come strutture intermedie, adatte cioè ad accogliere anche persone che esaurita la fase acuta della Sars Covid 2 si preparano al rientro a casa, il jolly Nogara potrebbe essere calato se si manifestasse la necessità di posti di ricovero ordinario. Questo è stato spiegato ai sindaci dai tecnici dell’Ulss 9 Scaligera che, coi tecnici della protezione civile, giovedì hanno effettuato i sopralluoghi nei tre ospedali, dando il via libera alla mobilitazione. «Gli ospedali dismessi e rimessi in funzione», ha confermato ieri il Governatore del Veneto Luca Zaia, «non verranno utilizzati per le terapie intensive». Tra questi, va ricordato, c’è anche Bussolengo. Al Chiarenzi, prima tappa del nostro sopralluogo di ieri mattina prima che scattasse l’altolà regionale all’ingresso della stampa nelle strutture in corso di riorganizzazione, già domani saranno operativi 45 posti letto al primo piano del blocco sud. A questi si aggiungeranno 27 posti letto al primo piano del blocco est e infine 45 posti dell’ala ovest: tutto dovrà essere pronto per venerdì. «Accesso esclusivo e sigillato dal lato Est», ha spiegato il sindaco Diego
Ruzza, «con sala triage ricavata negli spazi della ex biblioteca scientifica Giovanna Coghi». Alle operazioni di pulizia e allestimento hanno lavorato, su disposizione della Regione Veneto, i volontari della protezione civile dell’Ana che possono contare anche sulla squadra di soccorso sanitario dell’Ana. Al Chiarenzi, chiuso nel 2015, nella parte fronte strada ci sono i poliambulatori, il Serd, la radiologia, la cassa, il Cup e il distretto mentre un’ala per un po’ di tempo ha accolto prima la medicina di gruppo e poi la Fondazione per disabili psichici «Più di un sogno». All’ospedale di Isola della Scala, smantellato nel 2017, due anni dopo la chiusura delle sale operatorie, «verrà riattivato tutto ad eccezione di sale operatorie e pronto soccorso», ha aggiunto il sindaco Stefano Canazza. In totale saranno messi a disposizione 120 posti letto, i primi 40 (quelli del primo piano) già da domani. «Tutto quel che serve è già all’interno dell’ospedale», ha aggiunto Canazza, «e i volontari sono al lavoro per pulizie, spostamento e riorganizzazione degli arredi. I sopralluoghi, da noi, sono stati velocissimi perché il nostro progetto di tenere in vita la struttura come ospedale di comunità nell’ultimo mese aveva visto qui due volte i tecnici dell’Ulss». In campo, se ce ne fosse la necessità, potrebbe entrare anche l’ospedale di Nogara: «Il primo piano, libero, è chiuso da 10 anni. Un sopralluogo da parte della protezione civile c’è già stato», ha spiegato il sindaco Flavio Pasini, «ma questi spazi saranno di supporto in caso di emergenza». I posti letto ricavabili sono 50, «e se per un verso sarebbe bello contribuire ridando vita all’ospedale, dall’altro
Lavoridavanti aIsoladellaScala
LaProtezione civileal lavoroa Zevio FOTOSERVIZIODIENNE
L’appellodell’Ana
«Datecileprotezioni percontinuareadaiutare» Duecentovolontari delle squadreAnadiProtezione civileveronesimobilitati per riapriregli ospedali, mail presidentedell’Anaveronese lancial’sos: «Forniteivolontari diadeguatidispositivi di protezioneindividuale». Ierimattinac’era anche LucianoBertagnoli all’ospedale diIsoladellaScala, a coordinarela mobilitazionedei tantialpiniveronesiinqueste orechiamatiadattivarsi per garantirepasti elogistica ai volontaridiprotezione civile dell’Anachesonoappunto impegnatinel ripristinodegli ospedali.«È strabiliantevedere volontariarrivati daogni angolodellaprovincia edaaltre
L’ospedaledi Nogara
speriamo che non ce ne sia bisogno». L’auspicio di tutti i sindaci, poi, è che non ci sia bisogno nemmeno dei posti letto che ciascuno di loro sta censendo nelle case di riposo, come dei 25 che potrebbero essere ricavati al primo piano dell’ospedale di Bovolone, sopra la riabilitazione. La mobilitazione è partita, integrata dal contributo del
volontariato. «I nostri cittadini sono magnifici, hanno capito che possono aiutarci ad aiutarli seguendo le indicazioni che hanno. Ognuno è orgoglioso di veder rivivere il proprio ospedale», dicono Ruzza, Canazza e Pasini, «ben coscienti che questa attivazione ha un solo significato: in emergenza nessuno resti indietro». •
LucianoBertagnoli vicineimpegnati inciò che ritengonoil lorodovereassoluto», hadettoil presidenteBertagnoli, «dispositiviadeguatinonpossono
mancareapersone che stanno lavorandoper il bene ditutti, ma chestannoanche rischiandosulla propriapelle: lamia èuna raccomandazionefortealle istituzioni». Aivolontaridellaprotezione civiledell’Ana, va ricordato,da giovedìèstato affidato il compito direperirenegliospedalidi Bussolengo,Caprino Veronesee Valeggiosul Mincioi lettiche, da ieri,gli stessi volontarihanno iniziatoadapprontarea Zevio: all’exospedaleChiarenzi, coordinatidaSebastiano Lucchi (viceresponsabile del RaggruppamentoTrivenetodella protezionecivileAna), sono operatividaieri 50volontariper turnodeigruppi Anadiprotezione civilediVicenza, Bassanodel GrappaeValdagno. AdIsoladellaScala, coordinati daLucaBrandiele(coordinatore provincialea Verona della protezioneciviledell’Ana),per ogniturnosono impegnati circa 40volontaridei diversigruppi veronesi. P.D.C.
LADENUNCIA. Cgil Fpscrive all’Azienda ospedaliera,Ulss 9 Scaligera, Istituto assistenza anziani e alprefetto di Verona NOGARA. Progetto di solidarietà per gli anziani
Mancanomascherine, tre lediffide Unaletterasul «Lancet» ritieneilCovid19altamente contagioso:«Misure diprotezioneaggressive» La preoccupazione per l’assenza di mascherine è sempre più palpabile tra gli operatori della sanità veronese, come tra il personale delle case di riposo. Il problema riguarda un po’ tutte le strutture sanitarie e anche chi opera nell’assistenza domiciliare. Per dare voce a questa continua richiesta di dispositivi di protezione individuale, la Cgil Fp proprio ieri, a firma della segretaria provinciale Sonia Todesco, ha presentato tre diffide, indirizzate oltre che per conoscenza al prefetto al prefetto Donato Cafagna e ai vertici della Regione, all’Azienda ospedaliera di Verona, all’Ulss 9 Scaliera e all’Istituto assistenza anziani. So-
no documenti traloro lievemente diversi, in quanto entrano nel dettaglio delle specifiche situazioni di lavoro, ma il concetto che portano in evidenza è lo stesso. Il virus Covid - 19 è altamente contagioso, per cui non si può pensare di lavorare senza dispositivi specifici. Le diffide citano anche una lettera sul «Lancet». «Inoltriamo diffida ad adempiere a fronte dell’insufficiente/inesistente fornitura di idonei dispositivi di protezione individuale per il personale esposto con differenti modalità al rischio di contagio da Covid-19. Risulta infatti che il personale che presta servizio in Azienda ospedaliera operi in condizioni che non rispettano gli standard di sicurezza dovuti nel caso di infezione da Covid-19, con conseguente possibile messa a rischio della salute degli operatori stessi e degli uten-
ti», si legge nella prima. Mentre per l’Iaa si fa riferimento al fatto che non sono previste procedure di protezione degli operatori in caso di accertata positività al virsu da parte di un ospite. Si aggiunge per il comparto sanitario: «Le istruzioni operative per la sorveglianza sanitaria del personale del SSR, già contestate dalla scrivente, risultano insufficienti alla protezione dei lavoratori e quindi alla diffusione del contagio». Ed ecco cosa dice la lettera pubblicata sul Lancet con il titolo «Protecting health-care workers from subclinical coronavirus infection». Gli autori sottolineano come il tributo pagato dal personale sanitario in precedenti epidemie sia stato immenso. «Hanno menzionato come la Sars ha contato ben 1.707 casi (21%) tra i sanitari sul totale di 8.098 infettati
Accordo Comune-Auser perassistereipiùfragili Sonodisponibili trenumeri perchiedere ai volontari diacquistaremedicinali ogeneri diprima necessità
Dispositividi protezione individuale
con un tasso di letalità del 9,6%. Poi dimostrano con documentati esempi che il Covid-19 in Cina è stato trasmesso al personale sanitario anche da casi pauci-sintomatici o asintomatici per concludere che ciò giustifica misure di protezione aggressive». Ovvero occhiali protettivi, maschere FFP2 e camice idrorepellente. Quindi la denuncia:
«La minimizzazione del rischio messa in campo dalle istruzioni operative della Regione e l’assenza di adeguata valutazione del rischio aziendale, espone il personale a forti rischi per la loro salute e incolumità». E la richiesta finale di procedere immediatamente per produrre le indispensabili condizioni di tutela degli operatori. • FR.MAZ.
Comune e Auser uniti nella solidarietà e assistenza verso le fasce della popolazione più fragili. Il 18 marzo partirà a Nogara il servizio di consegna a domicilio di alimentari e medicinali per tutti gli over 65 anni che sono impossibilitati a muoversi per le restrizioni imposte dal governo. L’accordo tra la Giunta del sindaco Flavio Pasini e il presidente Auser Daniele Pozzati prevede che il Comune metta a disposizione dei numeri telefonici (0442.513304, 0442.513306 e 0442.5133 48) attivi il lunedì, il mercoledì e il giovedì, dalle 8.30 alle 12.30, per dare la possibilità a chi ha bisogno di usufruire
del servizio gratuito. Una volta ricevuta la segnalazione, i volontari dell’Auser si recheranno a casa del richiedente per farsi dare la lista della spesa, il denaro contante o la ricetta medica per poi procurare tutto il necessario e lasciarlo davanti alla porta. «Si tratta», spiega Pasini, «di garantire un aiuto concreto alle tante persone sole che magari sono ammalate e non possono provvedere autonomamente a fare la spesa perché i parenti abitano lontano». I volontari Auser, che comunque conoscono bene il territorio, avranno un tesserino di riconoscimento e saranno dotati di tutti i necessari dispositivi di sicurezza per evitare ogni possibile forma di contagio. In caso di medicinali sarà anche necessario fornire il codice fiscale per il ritiro in farmacia. • RI.MI.
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L’allarme globale: l’economia e l’occupazione L’allarme dell’amministratore delegato di Corvallis, vicepresidente di Assindustria VenetoCentro «Abbiamo punte dell’80% in smart working, dobbiamo proteggere i dipendenti e andare avanti»
Del Sole: «Chi può resti aperto o non riusciremo a risollevarci» L’INTERVISTA
Roberta Paolini
E
nrico Del Sole, lei è amministratore delegato di Corvallis Holding e vicepresidente di Assindustria Veneto Centro. Stiamo assistendo ad una diffusione degli scioperi nelle aziende. Le persone impiegate nelle imprese non si sentono sicure. Si è parlato nelle scorse ore anche di un possibile lockdown delle industrie, escluse solo alcune filiere indispensabili come quella biomedicale. Cosa ne pensa? «Per quanto la situazione sia emergenziale e drammatica, credo che sia sbagliato sospendere l’attività delle aziende, soprattutto di quelle che sono in grado di assicurare il rispetto delle direttive emanate dal Governo in materia di prevenzione del contagio. La nostra economia uscirà già così fortemente indebolita da queste terribili settimane. Chiudendo le aziende per decreto rischiamo di perdere quote di mercato e fatturato per sempre, in breve di non risollevarci più, spezzando la spina dorsale del Paese. A niente servirebbero, ad esempio, le agevolazioni al credito proposte dalla BCE per le pmi se queste chiudono i battenti e non possono fruirne. Dobbiamo tenere i nervi saldi in questa situazione, preservando per quanto possibile la nostra capacità produttiva, altrimenti fra un mese o due, quando si stempererà la crisi dell’epidemia, non riusciremo più a sostenere la produzione di beni di consumo, né ad assicurare occupazione ai nostri addetti». Qual è il suo giudizio sulle decisioni prese? «Il Governo, in accordo con le Regioni, ha scelto la linea dura
«Lavoriamo da un mese per adeguare l’infrastruttura al lavoro agile»
Code ai supermercati a Padova: i clienti si sono messi in fila all’ingresso. Sotto, Enrico Del Sole
per affrontare una pandemia che mette in grave pericolo la salute di tutti i cittadini, e questa scelta è assolutamente condivisibile perché la salvaguardia di un diritto fondamentale non può essere messo in discussione. Sono tuttavia ugualmente convinto che le aziende, quelle che dimostrano di poter garantire la sicurezza dei propri addetti, debbano rimanere aperte e continuare a operare. Per gli imprenditori, quindi, è questo il momento di dimostrare di essere in grado di poter organizzare il lavoro secondo le direttive in materia
di riduzione del rischio di contagio, e riuscire ad affrontare positivamente le situazioni critiche». Quale azioni secondo lei il Governo dovrebbe mettere in atto per salvare l’economia da questo momento così grave? «Servono misure urgenti. Occorre prima di tutto un imponente piano di investimenti pubblici per compensare il calo della domanda privata. E poi devono essere messe in atto misure straordinarie a sostegno della liquidità delle imprese per evitare il tracollo dell’e-
le ricadute economiche: il caso agriform
Formaggi, stop dai grossisti I clienti restituiscono le scorte SOMMACAMPAGNA
(VERONA).
«Soffre la filiera dell’HoReCa (hotel, ristoranti, bar, caffetterie), che è praticamente ferma. Abbiamo dei ritardi nella certificazione delle forme di Grana Padano, ma le scorte al momento sono sufficienti. All’estero, invece, nessun rallentamento». Nisio Paganin è il consigliere delegato di Agriform, “cooperativa di cooperative” con sede a Sommacampagna, a cui sono associati al-
conomia, a partire dal potenziamento delle garanzie pubbliche, dalla sospensione dei pagamenti fiscali e contributivi, degli ammortizzatori sociali per sostenere l’occupazione, della sospensione dei pagamenti delle rate dei mutui, evitando così di drenare liquidità alle imprese. Si deve insomma evitare assolutamente che un’eventuale crisi del sistema industriale si ripercuota su quello bancario». La sua è una delle più grandi aziende tecnologiche del paese come state organizzando il lavoro dei vostri dipendenti? «E’ dal 13 febbraio che i responsabili dell’infrastruttura di rete stanno lavorando 12 ore al giorno, sabato e domenica compresi, per consentire ai propri colleghi di operare da casa. In meno di un mese siamo riusciti, in una situazione di continua emergenza, ad abilitare oltre 600 postazioni assi-
cuni tra i più importanti caseifici dell’Italia nord-orientale, con prodotti di alta qualità, a denominazione di origine protetta (Dop). Sono marchi apprezzati in tutto il mondo, come Asiago, Grana Padano, Piave, Parmigiano Reggiano, Montasio, Monte Veronese. L’azienda, nata nel 1980, ha avuto il suo grande sviluppo quando nello stabilimento di Sommacampagna (Verona), che ospita su 14.500 me-
tri quadri ben 200 mila forme di formaggio in stagionatura, ha allestito impianti di porzionatura e confezionamento per la conservazione igienica ed organolettica dei formaggi, «perché il mercato richiede sempre di più non solo forme intere, ma buste sottovuoto di scaglie, cubetti, grattugiato» . La cooperativa, di cui è presidente Domenico Basso, è partecipata da Lattebusche (Cesiomaggiore, Belluno),
curando la business continuity dei nostri clienti, prevalentemente banche e assicurazioni. Non è stato facile, abbiamo incontrato notevoli difficoltà, come reperire ad esempio oltre 100 computer portatili, esauriti in tutto il Paese, o ampliare la banda larga, a detta di un primario operatore di rete quasi impossibile, poiché era stato dato l’ordine di assicurare la precedenza alle esigenze della pubblica amministrazione e poi, eventualmente, alle imprese produttive. Credo il riferimento fosse diretto agli ospedali. Gruppo Corvallis ha oltre 1.600 dipendenti in Italia, ma essere un’azienda di information technology ci sta aiutando, perché abbiamo una naturale predisposizione per la digitalizzazione e le procedure di emergenza». Oggi la situazione com’è? «Abbiamo portato i nostri collaboratori a usufruire della modalità di lavoro agile, riducendo la presenza fisica nelle nostre sedi, e i relativi spostamenti. Al momento abbiamo in media il 50% dei lavoratori in lavoro agile, con punte dell’80% nell’area IT». — © RIPRODUZIONE RISERVATA
azionista di riferimento con il 40% delle quote; Latterie Vicentine (25%), Caseificio Santa Vittoria (13%), Latte Montagna Alto Adige (4,2%), oltre a Latteria sociale di Trissino e Caseificio sociale Canalone. Ha 210 addetti, di cui una quarantina fra uffici e commerciale, 50 occupati nella stagionatura e 120 nel confezionamento. Come state affrontando l’emergenza Coronavirus? «Finora l’attività produttiva prosegue quasi regolarmente. Abbiamo preso ovviamente una serie importante di misure precauzionali, sfoltito in modo drastico gli uffici con il telelavoro e con le ferie, anche per agevolare le dipendenti che hanno necessità di accudire i bambini, vista la chiusura
delle scuole. Più delicato, ovviamente, il circuito produttivo. Non tanto la stagionatura, quanto i reparti di confezionamento, che sono il vero motore dell’azienda, ma ci siamo attrezzati per evitare contatti troppo ravvicinati». E i riflessi sul mercato? «Riusciamo a garantire le for-
Dopo l’accaparramento la domanda retail è tornata alla calma L’estero tira ancora niture in modo quasi completo, sia in Italia che all’estero. C’è ovviamente, come dicevo, il grosso problema dell’HoReCa, o food service: la filiera dai
il decreto del governo
Baretta «Aiuti a tutti partite Iva e turismo» PADOVA. Sono pronte al varo le misure economiche per l’emergenza Covid-19. Sostegno per tutti, nessuno verrà lasciato fuori, anche in settori tipicamente non coperti da ammortizzatori sociali come microimprese e partite Iva. Lo annuncia il sottosgretario al Mef Pierpaolo Baretta. «Tra stasera a e domani (oggi per chi legge ndr.) dovrebbero essere pronte. Abbiamo previsto l’estensione della cassa integrazione per tutti i settori, compreso il turistico, l’alberghiero e i trasporti. Inoltre vogliamo prevedere un fondo di integrazione salariale ai dipendenti delle aziende sotto i cinque dipendenti e un supporto anche per le partite iva. Su quest’ultimo punto stiamo ragionando, magari faremo intanto un assegno di 500 euro mensile. Poi la sospensione di tutti i pagamenti e contributi previsti. Contiamo così di dare un po’ di fiato alla liquidità e tamponare la situazione. Poi stiamo defininedo questo fondo di garanzia per aumentare l’accesso al credito, quindi consentire l’immissione di liquidità e per far sospendere le rate dei mutui. Il fondo ha un effetto moltiplicatore e potrà liberare decine di miliardi, la cifra esatta non ce l’abbiamo ancora. Sarà un intervento molto impegnativo, solo per dare respiro con il blocco dei pagamenti e contributi e per le altre misure immediate dei 25 miliardi stanziati una metà, anzi di più quasi 15 miliardi saranno assorbiti da queste misure». Baretta ricorda poi l’importanza del protocollo per la sicurezza delle imprese. «Anche per la chiusura temporanea delle aziende per adeguarsi alle prescrizioni abbiamo pensato alla possibilità di attivare la cig». R.P.
grossisti ai catering, ristoranti, bar, è completamente ferma. Non solo gli ordini sono a zero, ma abbiamo richieste di resa di merce, che assecondiamo nella logica dei buoni rapporti commerciali. Nel retail si è assistito a una prima fase caratterizzata dall’accaparramento, poi è tornata la calma. Ovviamente sconsigliamo le promozioni per evitare l’eccesso di richiesta, che non saremmo in grado di soddisfare». Agriform ha chiuso il 2019 con un fatturato di 179 milioni di euro, di cui il 53%, quasi 90 milioni, realizzato all’estero, ad iniziare dagli Usa (32 milioni), Svizzera (20), Germania, Canada ed altri 60 paesi. — Stefano Vietina © RIPRODUZIONE RISERVATA
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L’allarme globale: i controlli per la sicurezza nel Bellunese
Dolomiti, la rivolta contro i turisti Padrin: «Lasciate le seconde case» La denuncia di Ianese: «A San Nicolò arrivano di notte». Bottacin: «Qui non avete il medico di base, è pericoloso» alla Polizia municipale di verificare chi abita le seconde case, se sono i proprietari o famiglie in affitto. «Non vogliamo essere scortesi, ma mi richiamo alla responsabilità dei turisti affinché accolgano l’invito del Governo a ritornare a casa. Ne abbiamo visto, in questi giorni, a Cortina, magari riposare al sole con vicino la mountain bike». Pais Becher spiega che il suo appello «è finalizzato unicamente a tutelare la salute dei concittadini e ad evitare che un aggravio di persone ammalate possa compromettere il funzionamento delle strutture ospedaliere locali». Analogo è stato l’appello del sindaco
Francesco Dal Mas CORTINA. «Villeggianti delle
seconde case, per favore non venite. E se siete già qui, tornate nelle vostre case al più presto». È l’appello che i sindaci delle Dolomiti, con il presidente della Provincia Roberto Padrin, rivolgono da giorni a trevigiani, veneziani, padovani, ma persino a lombardi e turisti di altre regioni. Dall’emergenza coronavirus, infatti, le case di villeggiatura sono quasi tutte aperte (mentre, si sa, gli alberghi sono chiusi). «Sabato e domenica scorsi abbiamo avuto l’invasione di turisti, e Dio non voglia che ci abbiano contagiato», protesta Giancarlo Ianese, sindaco di Comelico Superiore e presidente dell’Unione montana. «Noi vogliamo essere ospitalissimi, ma in questi giorni abbiamo letteralmente paura. Lo sa che ci sono proprietari di seconde case che arrivano addirittura di notte e altrettanto fanno i turisti che hanno preso in affitto degli appartamenti». «Serve un intervento solerte delle istituzioni per risolvere questa situazione», sollecita Stefano Fiori, residente a San Vito di Cadore. «Il nostro paese, nonostante gli inviti a restare a casa, è invaso da veneti». «Secondo me», prosegue, «se vivi e lavori per 300 giorni all’anno in una città con molti contagi, non puoi pensare di trascorrere la quarantena in una zona del paese ancora fortunatamente risparmiata dall’epidemia, in più passeggiando come se fossi in ferie e frequentando gli unici negozi aperti». Tatiana Pais Becher, sindaco di Auronzo, ha chiesto
Ad Auronzo verifiche della polizia municipale su coloro che occupano le case vacanza di Cortina, Giampietro Ghedina. «In effetti», spiega l’assessore regionale alla Protezione civile, Gianpaolo Bottacin, «un problema c’è. E lo rilevo a tutto beneficio dei villeggianti. Qui non dispongono del loro medico di famiglia. Se hanno la febbre devono dichiararsi eventualmente alla guardia medica, gravando su una situazione di emergenza che potrebbe diventare molto pesante già dai prossimi giorni». L’assessore precisa che i proprietari di seconde case sono legittimati ad abitarle in base alla specifica ordinanza governativa, ma sta alla loro coscienza occuparle o meno. Scende in campo anche il presidente della Provincia,
I sopralluoghi dei carabinieri nei rifugi
cortina
«Un posto di blocco a Dogana Vecchia» La minoranza sprona il sindaco ad agire Il capogruppo di opposizione Giorgio Da Rin chiede di fermare tutte le auto in arrivo provenienti dalla pianura CORTINA. Il capogruppo di minoranza in consiglio comunale a Cortina Giorgio Da Rin, nel denunciare l’aumento di presenze «testimoniato da continue denunce e messaggi da parte dei cittadini», ha richiamato all’or-
dine il sindaco Gianpietro Ghedina con la richiesta di intensificare i controlli sul territorio di competenza. «Chiediamo che il sindaco prenda misure forti contro il continuo arrivo di persone che hanno la seconda casa a Cortina ma anche di finti residenti che con l’approssimarsi del fine settimana hanno deciso di lasciare le città in barba a divieti e decreti», tuona Da Rin che
pone una possibile soluzione al problema. «È bene che venga istituito un posto di blocco permanente da parte dei vigili urbani a Dogana Vecchia», sottolinea il capogruppo di minoranza. «Un posto di blocco chiamato a controllare tutte le macchine in transito. Mi sembra il minimo che si possa fare. Chiediamo al sindaco di comunicare con il prefetto coordinandosi di conse-
guenza con le autorità di controllo». Da Rin ci tiene a precisare: «Tutto questo va al di la di ogni schieramento politico. L’idea è quella di tutelare la salute dei nostri concittadini. Servono quindici giorni di pazienza per tutti, poi torneremo a fare tutto quello che abbiamo sempre fatto, sia da residenti che da turisti o proprietari di seconde case nella nostra bellissi-
Roberto Padrin. «Mi riferiscono di proprietari di seconde case che si stanno spostando per raggiungere i nostri territori di montagna. Questo non va assolutamente bene. In questo momento dobbiamo rispettare le misure di contenimento del contagio ed evitare così di mettere sotto pressione il sistema sanitario. Cerchiamo di non mettere in difficoltà anche gli uomini e le donne delle forze dell’ordine che stanno lavorando per la sicurezza di tutti». Ma in provincia di Belluno, a Cortina in particolare, è aperto anche qualche albergo. E, in ogni caso, in tanti alberghi è rimasto il personale straniero che non ha potuto raggiungere i paesi d’origine, nell’est europeo. «Quassù, al passo Pordoi, nevica che è una meraviglia», ci raccontava ieri l’albergatore Osvaldo Finazzer. «Tutti gli esercizi sono chiusi, ma i nostri collaboratori si sono riuniti nel mio albergo in attesa che i consolati dei rispettivi paesi concedano loro l’autorizzazione a rientrare». «Alcuni di loro», prosegue, «dovevano prendere l’aereo da Verona l’altro ieri, ma all’ultimo momento il volo è stato cancellato. Chi si è azzardato a partire in auto da solo è stato fermato al confine con la Romania, dove nell’attesa per lunghe ore, in fila alla frontiera, si è beccato anche il virus». I “prigionieri” degli alberghi rimarranno tali sino alla fine dell’emergenza. «Li accogliamo come fossero nostri familiari, ma loro vorrebbero tanto tornare a casa», conclude la disamina di Finazzer. — © RIPRODUZIONE RISERVATA
ma Cortina. È assurdo ed al tempo stesso ridicolo che qualcuno continui a violare la legge ma lo è anche continuare a sollecitare il buonsenso se poi c’è chi non intende ascoltare. La sensazione è che qualcuno abbia preso sottogamba questa situazione, qui a Cortina come in altri paesi di montagna». «Un posto di blocco a Dogana Vecchia non risolve del tutto il problema perché Cortina ha quattro vie di accesso», spiega Da Rin, «ma la direttrice proveniente da Venezia è quella maggiormente frequentata, per questo concentrerei lì i maggiori sforzi». — Gianluca De Rosa © RIPRODUZIONE RISERVATA
Giorgio Da Rin
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L’allarme globale: l’economia e l’occupazione
Negoziante di Padova provvisto di mascherina: la sicurezza sul lavoro è stato l’argomento di un’intesa nazionale fra governo e parti sociali
Intesa veneta per le aziende «Si lavora se c’è sicurezza» Sospensione dell’attività senza tutele sanitarie e Cig durante la sanificazione Saranno gli Spisal a vigilare sulla corretta esecuzione delle norme del protocollo PADOVA. L’accordo tra azien-
de e sindacati veneti sul protocollo per la sicurezza c’è. La firma è avvenuta ieri dopo un incontro in videoconferenza durato l’intero pomeriggio. La mattina il governatore Luca Zaia aveva avvertito: «Se non sono garantite al 100% le tutele sanitarie ai lavoratori le aziende devono essere chiuse». Il governatore non ha avuto alcun timore a piantare un paletto che dividesse chi può e chi non può fare impresa ai tempi del coronavirus. Lo ha fatto in scia di un protocollo firmato tra Governo, sindacati e industriali e poi discusso in Regione che ha impegnato formalmente le imprese che intendono mantenersi attive totalmente o parzialmente con una serie di prescrizioni a tutela dei lavoratori. Tra queste “norme”: la sanificazione dei luoghi di la-
voro, il monitoraggio della temperatura, l’utilizzo di presidi sanitari di protezione per i dipendenti, mascherine, guanti e altri sistemi di protezione. Inoltre, la spinta per la riduzione al minimo del lavoro in azienda, privilegiando il lavoro agile (smart working). «È un invito - aveva detto Zaia - al mondo degli imprenditori, che so essere attento e responsabile in questo momento, ad attivare tutte le misure per mettere in sicurezza i lavoratori». Anche se il governatore sempre in mattinata aveva avvertito: per quanto si possa fare per arginare l’estensione del contagio anche con la chiusura di attività economiche che o non sono in grado o preferiscono non proseguire «ci sono settori che non si potranno fermare, imprese vitali che devono restare aperte».
Enumera Zaia: «l’agroalimentare, il biomedicale, il farmaceutico, la logistica a supporto di questi comparti». Nel pomeriggio poi il confronto in teleconferenza tra le parti sociali, imprese e Regione. «È stato un incontro dove è emerso che non ci sono divisioni tra organizzazioni datoriali e sindacali» racconta l’assessore regionale allo sviluppo economico Roberto Marcato. Sottolineando come tra le esigenze emerse ci sia il fatto di aver segnalato la carenza di alcuni presidi: come guanti e mascherine. Durante la riunione le organizzazioni sindacali hanno consegnato un documento in cui hanno chiesto alla regione tramite gli Spisal di poter controllare e vigilare che le indicazioni contenuti nel protocollo sulla sicurezza sanitaria
TRIBUNALE DI TREVISO - Fallimento n. 14/2018 R.F. G.D.: dr.ssa Clarice Di Tullio - Curatore: dr. Marco Callegarini AVVISO D’ASTA L’ISTITUTO VENDITE GIUDIZIARIE comunica che il giorno 28 MAGGIO 2020, alle ORE 09.30, presso la propria sede in Silea (TV), Via Internati 1943-‘45, n. 30, si procederà, tramite procedura competitiva semplificata autorizzata ai sensi dell’art. 107, co. 1, L.F., all’esperimento d’asta finalizzato alla vendita del LOTTO N. 02 consistente nel CAPANNONE ARTIGIANALE sito nel Comune di Carbonera (TV), loc. Mignagola, in Vicolo Spercenigo n. 21. Dotato di corte esterna esclusiva di circa mq. 3857. La vendita viene effettuata, per la piena proprietà, al prezzo base ridotto pari ad Euro 250.000,00 oltre ad Iva, imposte e oneri di trasferimento. Si rinvia al bando d’asta nella versione integrale ed alla Perizia di stima del 10/05/2018, documenti consultabili anche sul sito www.ivgtreviso.it. Per maggiori informazioni, anche sulle “Condizioni di Vendita” o sulle modalità e termini di partecipazione all’asta, rivolgersi all’Istituto VENDITE GIUDIZIARIE (tel. 0422-435022/435030; asteimmobiliari@ivgtreviso.it) oltreché sulla sezione dedicata alla suindicata Procedura resa disponibile sul sito internet www.ivgtreviso.it.
ROBERTO MARCATO ASSESSORE REGIONALE ALLO SVILUPPO ECONOMICO E D ENERGIA
L’assessore Marcato «Nessuna divisione tra organizzazioni datoriali e sindacati ma carenza di guanti e mascherine»
per il Covid-19 vengano rispettate. «Il protocollo segue le linee del Dpcm e nel decreto il compito di vigilare non è in capo alla Regione, ma alla Prefetture» spiega Marcato. In serata la richiesta è passata: saranno gli spisal a vigilare. «Su questo tema della salute dei dipendenti c’è chiaramente una grande unione tra imprese e sindacati - ha commentato Enrico Carraro, presidente di Confindustria Veneto -. Nessuno vuole correre o far correre alcun rischio. Il protocollo che è uscito è scritto molto bene, chi non sottostarà a queste regole non produrrà. Però voglio dire una cosa importante, ci sono imprese di alcuni settori che possono chiudere, magari hanno cali di ordinativi e preferiscono così. C’è chi invece non può fermarsi o semplicemente si sente di poter andare avanti. Questo non significa che chi tiene aperto è un imprenditore cattivo e chi invece chiude è buono». Sulla carenza di mascherine anche Carraro sottolinea: «Sto chiedendo a qualche azienda del settore moda se possono riconvertire gli impianti per produrle. Vediamo». «Il protocollo firmato è una dichiarazione di intenti che rafforza la legge sulla sicurezza in azienda, la 81/2016. Gli artigiani con i propri dipendenti hanno deciso ciascuno secondo la propria sensibilità, noi non abbiamo avuto problemi con i nostri. Anche considerando che tanti laboratori hanno chiuso già da un po’» sottolinea invece Agostino Bonomo, leader di Confartigianato Veneto. «È un grande risultato - ha infine commentato il segretario della Cgil Veneto Christian Ferrari - la linea del sindacato che è prioritario garantire la salute e la sicurezza dei lavoratori e quindi o si lavora in sicurezza o si chiude è stata accettata. Le iniziative, le pressioni e gli scioperi di questi giorni hanno ottenuto l’effetto che volevamo. Inoltre abbiamo ottenuto un impegno codificato e un confronto per la messa in atto delle misure, l’utilizzo della Cig nella sospensione necessaria alla messa in sicurezza sanitaria. Tutti principi che da lunedì saranno applicati nelle aziende». — Roberta Paolini © RIPRODUZIONE RISERVATA
passante di mestre
Auto private giù del 73% sulla tratta gestita da Cav MESTRE. Sfonda il muro del
30% il calo del traffico sulla rete di Concessioni Autostradali Venete in questa prima metà di marzo: il dato è ovviamente condizionato dalle misure di contenimento dalla diffusione del Covid-19 previste dal Governo. Dal 1 al 13 marzo, i veicoli transitati sulla A4 Padova-Venezia e sul Passante di Mestre sono stati 1.772.907, contro i 2.546.211 dello stesso periodo dello scorso anno,
dunque il 30,37% in meno. Il calo più consistente riguarda il traffico leggero, con i veicoli in Classe A (automobili) passate da 1.935.039 a 1.183.285 unità, il 38,85% in meno rispetto ai primi 13 giorni di marzo 2019. In leggera controtendenza il traffico pesante: i veicoli in Classe 5 (autoarticolati e autotreni) sono cresciuti del 7,05%, passati dai 298.075 della prima metà di marzo 2019 ai 319.099 di questi ultimi 13
cgia di mestre
Fame di credito per le imprese Molte rischiano di soccombere VENEZIA. Crolla il credito
mentre le imprese, per la Cgia di Mestre, ne hanno fame. È quanto emerge da una rilevazione degli artigiani della Cgia che segnalano come tra il 2018 e il 2019 gli impieghi vivi erogati dalle banche all’intero sistema imprenditoriale italiano sono diminuiti di 33,4 miliardi di euro (-4,9%). Una caduta, osservano dalla Cgia, che ormai dura ininterrottamente dal 2011. Afferma il coordinatore dell’Ufficio studi Paolo Zabeo: «È necessario consentire alle Pmi di accedere con più facilità al credito, mettendo le banche nelle condizioni di farlo. A parità di costi, o quasi, ma con fatturati in caduta libera, se nelle prossime settimane le aziende non avranno a disposizione la liquidità per far fronte alle esigenze di ogni giorno, molte di queste rischiano di chiudere definitivamente i battenti». Nel decreto anticrisi in fase di approvazione ci saranno delle novità. Dalle indiscrezioni uscite, sostiene la Cgia, pare di capire che solo in parte il Governo riuscirà a dare una risposta esaustiva alla necessità delle Pmi di risolvere questo problema. «Va salutato positivamente l’accordo sottoscritto nei giorni scorsi tra le banche e il mondo delle imprese sulla moratoria sui debiti» si sottolinea. Dice il segretario Renato Mason: «È importante promuovere un intervento concertato con gli altri Stati e presso le istituzioni europee affinché la Bce eroghi speciali finanziamenti alle banche con un vincolo di destinazione a favore delle piccole e medie imprese, facendo in modo che entro una certa soglia, ad esempio sotto i 250 mila euro, le procedure di erogazione del prestito avvengano in tempi rapidissimi. —
giorni. Un dato che si spiega con il mantenimento in operatività del sistema produttivo e commerciale. Nei primi giorni di marzo, con in vigore decreti meno restrittivi degli attuali, il traffico leggero sulla rete di Concessioni Autostradali Venete viaggiava con un calo medio del 15-16%. L’8 marzo, in concomitanza con il varo delle misure riguardanti le aree a contenimento rafforzato per le provincie di Venezia, Padova e Treviso, il dato è subito schizzato fino a toccare quota 51,40% di veicoli in meno. Con l’estensione, infine, delle limitazioni a tutto il territorio nazionale, la riduzione del traffico leggero è arrivata a toccare, venerdì scorso, il -73,45%. — Copia di promopress
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L’allarme globale: la risposta sanitaria
Zaia: primi spiragli ma guai a sgarrare Tamponi ai clienti dei supermercati Dai modelli matematici della sanità «flebili segnali positivi» Lanzarin: segnalati ai sindaci i nomi dei cittadini contagiati Filippo Tosatto VENEZIA. Marzo è un mese cru-
dele. Ma a dispetto della crescita quotidiana di contagi, ricoveri e vittime - che conferma le previosioni di un picco tra 24 e 28 - Luca Zaia apre il breafing quotidiano con un segnale di speranza: «C’è una prima, flebile, rispondenza alle misure adottate, ringrazio i veneti per il senso civico e solidale manifestato in questi giorni, dobbiamo continuare così perché il rischio è drammatico. Se restiamo a casa, rispettando rigorosamente le regole, rallenteremo la diffusione del coronavirus e forse, fra tre o quattro giorni, potremo scorgere una timida luce in fondo al tunnel. Forza e coraggio, non è il momento di abbassare la guardia».
ARRESTARE LA CURVA
Di più, il governatore non aggiunge ma il pensiero corre ai modelli matematici della sanità: gli algoritmi che quotidianamente analizzano i flussi dell’epidemia, fornendo previsioni fin qui azzeccate, avrebbero intercettato una tendenza al lieve decremento nella curva di diffusione rispetto alle (nerissime) aspettative. Il cauto ottimismo, in verità, nasce da una circostanza temporale. La dinamica in atto è “figlia” delle restrizioni parziali adottate prima del blocco attuale mentre gli effetti di quest’ultimo saranno valutabili non prima di martedì: la scom-
messa, allora, è che l’effetto combinato delle misure nazionali e regionali arresti l’esponenzialità della crescita, regalando ossigeno al sistema ospedaliero del Veneto e, in particolare, scongiurando i rischi di sovraffollamento e collasso dei cruciali reparti di terapia intensiva. L’OPERA DEI VOLONTARI
Nel frattempo, si lavora all’al-
Tabella dell’Oms; Veneto primo al mondo nell’esecuzione di prelievi e test largamento dello spettro dei tamponi: «Vogliamo estenderli ai contatti occasionali, puntando ad isolare anche i positivi asintomatici, e ragionando sulla possibilità di concentrare i test sulle categorie particolarmente esposte», fa sapere l’assessore alla sanità Manuela Lanzarin. Che annuncia un passo inedito: «Abbiamo invitato ai sindaci i nominativi delle persone risultate positive residenti nel loro Comune, così da poter intensificare la sorveglianza attiva». L’allusione riguarda i controlli telefonici quotidiani da parte di Azienda Zero (che verifica la permanenza domiciliare e raccoglie informazioni sulle condizioni di salute) e si abbina alla necessità di organizzare azioni di aiuto, rivolte anzitutto agli anziani soli in casa: «A riguardo,
ringrazio i volontari che in molti territori si stanno mobilitando per portare loro a casa la spesa alimentare e i farmaci. È un esempio molto bello di solidarietà». IL VOTO? NON MI IMPORTA
A proposito di tamponi: il Veneto, popolato da circa cinque milioni di abitanti, ne ha eseguiti quasi 30 mila. Un record percentuale assoluto secondo l’Organizzazione mondiale della sanità, che colloca la regione al primo posto, davanti a Corea del Sud, Islanda, Lombardia, Cina e Norvegia. «In materia non accettiamo lezioni da nessuno», rincara Zaia, tuttora stizzito dalle critiche ricevute nella fase iniziale dell’emergenza e inasprite dall’infelice battuta sui cinesi mangiatori di topi vivi, «la prossima campagna di prelievi e controlli la faremo anche “on the road”, fuori e dentro i supermercati, ai clienti e al personale». Commenti al rinvio delle elezioni regionali?, chiede un cronista: «Non è nei miei pensieri», taglia corto lui. Infine, non si ferma la caccia ai preziosi apparecchi respiratori destinati alle rianimazioni che si vorrebbero rafforzate fino alla capienza di 800 letti: tutti i Paesi li richiedono, la Regione ha appreso di uno stock disponibile sul mercato cinese e lavora all’allestimento di un volo di approvvigionamento a Pechino. Si vedrà. —
a un paio di giorni, Lara Costantini sta meglio. Ha ancora qualche linea di febbre, qualche colpo di tosse. Il peggio è alle spalle, ormai. «Ma la mia esperienza delle ultime due settimane va raccon-
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PAESE O REGIONE
TEST TOTALI ALLA TEST EFFETTUATI EFFETTUATI DATA DEL PER MILIONE DI ABITANTI
Italia, Veneto
23.438
12 marzo
4.817
Corea del Sud
248.647
12 marzo
4.809
1.188
12 marzo
3.261
29.534
12 marzo
2.931
320.000
20 febbraio
2.820
8.000
12 marzo
1.490
Islanda Italia, Lombardia China, Guangdong Norvegia
Fonte: Organizzazione mondiale della sanità
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La paura della veneta Lara a Londra Febbre e tosse ma niente esame tata, per far capire come stanno sottovalutando qui a Londra l’emergenza coronavirus», spiega la 30enne veneziana. Infezione alle vie respiratorie, tosse, dolore al petto, temperatura corporea oltre i 40 gradi, una diagnosi di «probabile coronavirus». Ma niente tampone: «Ci dispiace, non te lo possiamo fare». Una vicen-
TEST PER LA RICERCA DEL COVID-19
QUEL VOLO PER PECHINO
Trentenne, veneziana con laurea a Padova, lavora in Inghilterra «La mia storia dimostra come qui stiano sottovalutando il virus»
LA STORIA
Nella foto d’archivio il sindaco di Vo’ Euganeo Giuliano Martini mentre si sottopone al tampone
da che assume un significato doppio, alla luce delle allucinanti frasi del primo ministro inglese, Boris Johnson, secondo cui «molte famiglie perderanno i propri cari». Dopo il diploma al liceo classico Foscarini di Venezia, Lara Costantini si è laureata a Padova. Da tre anni vive a Londra e lavora nel servizio studenti del-
la Malvern House, college specializzato nell’insegnamento dell’inglese agli stranieri. Esattamente due settimane fa, l’inizio del calvario, come lei stessa ha raccontato in due lunghi video pubblicati sulla sua pagina facebook. Lara si trova a Parigi, per un viaggio di svago. Le scoppia la febbre a 38,5 e così decide di tornare dopo appena un giorno a Londra. Inizia a prendere del paracetamolo. La situazione non migliora e così decide di andare al pronto soccorso: visti i sintomi, il sospetto del coronavirus c’è. Non arrivando però da una delle zone rosse dell’epidemia, le consigliano di chiamare un numero di telefono. Poi chiama un medico privato, che le consiglia di continuare con il paracetamolo. Lara però
EMIGRATA LARA COSTANTINI DA TRE ANNI VIVE A LONDRA E LAVORA NEL SERVIZIO STUDENTI DELLA MALVERN HOUSE
Diagnosi di probabile Covid-2019 però il test non si può fare «A te che interessa se ce l’hai oppure no?
chiede di poter fare il test per capire se è positiva oppure no. Niente da fare. L’indomani si sveglia con 40,5 di febbre. Trova le poche forze rimaste e va di persona al pronto soccorso. «Chest infection», infezione alle vie respiratorie: questa la diagnosi dopo una visita di appena 5 minuti. Le viene somministrato un antibiotico. Ma le condizioni di salute non migliorano ancora. La trafila telefonica inizia daccapo, ma l’esito è sorprendente: «Non si fanno più test, a meno di ricoveri urgenti». «Mi è stato chiesto: “a te cosa interessa se ce l’hai o no? Alla fine è un’influenza normale”. Erano direttive ricevute dal ministero, così mi hanno spiegato». — E.P. © RIPRODUZIONE RISERVATA
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Primo Piano RICERCA Una serie di tamponi utilizzati per lo screening di massa sugli abitanti di Vo’ Euganeo
Domenica 15 Marzo 2020 www.gazzettino.it
Corsa contro il tempo
LAVORI Mezzi e volontari della Protezione Civile a Valdobbiadene
SOPRALLUOGO Il sindaco Stefano Canazza e il dirigente Nicola Dell’Acqua a Isola
ASSESSORE Gianpaolo Bottacin in uno degli interventi ospedalieri (FACEBOOK)
LETTO A Valdobbiadene sono già stati posizionati anche i materassi
Il record della Protezione civile riaprono 5 ospedali dismessi `In corso pulizie, ripristino degli impianti e arredi Valdobbiadene, Monselice, Bussolengo, Zevio e Isola della Scala: strutture operative per venerdì Il piano della Regione: casi meno gravi e altri malati
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medicinali, i controlli agli ingressi del paese: attività che in questi giorni si sono intensificate anche nel resto del Veneto, ma che all’inizio sono state un azzardo per un Comune che conta in tutto una dozzina di dipendenti. «Non finiremo mai di ringraziare tutti coloro che ci hanno aiutati – scandisce il sindaco Martini – dai primi medici e infermieri arrivati per i test di cui nessuno di noi conosceva nulla, agli ultimi specializzandi dell’Università che hanno partecipato all’indagine epidemiologica, passando per le forze dell’ordine che ci hanno impedito di uscire a nostra tutela e per tutti i miei concittadini che hanno fatto tesoro dell’esperienza maturata in settant’anni di Festa dell’uva: il nostro evento più importante è stato un laboratorio di collaborazione fra le generazioni risultato vincente». Ora restano i numeri, fortunatamente sempre più risicati, osserva Martini: «Dei casi positivi che ci preoccupavano, ce ne sono ancora 12, ma hanno valori molto bassi, si stanno negativizzando. Poi faremo una grande festa, appena ci lasciano scendere sotto il metro del droplet...». A.Pe. © RIPRODUZIONE RISERVATA
l’allestimento di venti nuovi letti al posto di quelli della Gastroenterologia, e ovviamente la Terapia intensiva, dove al momento sono ricoverate 14 persone contagiate dal coronavirus. Il tutto mentre nella Marca si registrano 32 dei 60 morti in Veneto risultati positivi al Covid19. Per allontanare il rischio di non avere a disposizione un numero sufficiente di posti di Rianimazione, l’Usl ha iniziato ad allestire letti aggiuntivi in ogni area possibile. Ieri sono stati ricavati sette posti di terapia intensiva nel blocco operatorio della Terza chirurgia. Alla fine solo al Ca’ Foncello verranno allestiti una trentina di letti di Rianimazione in più. Per un totale che salirà a 60 posti. L’azienda sanitaria ha inoltre confermato la sospensione delle attività ordinarie, garantendo solo le urgenze. Mauro Favaro Alberto Beltrame © RIPRODUZIONE RISERVATA
L’ATTIVITÀ VENEZIA Non saranno come il Huoshenshan di Wuhan in Cina, costruito da zero in dieci giorni. Ma comunque nel giro di una settimana torneranno operativi, in caso di necessità, il Guicciardini di Valdobbiadene nel Trevigiano, il vecchio ospedale di Monselice nel Padovano e, nel Veronese, l’Orlandi di Bussolengo, il Chiarenzi di Zevio e l’ex civile di Isola della Scala. Miracoli della Protezione civile regionale, che sta attuando a tempo di record il capitolo del “piano Marshall” per la sanità veneta dedicato alla riapertura delle strutture dismesse, in modo da renderle disponibili per ospitare i casi di Covid-19 meno gravi o i ricoveri di pazienti con altre patologie. Dopo i primi sopralluoghi di venerdì, da ieri sono sul campo 187 squadre di Protezione civile, composte ciascuna da un numero variabile fra due e dieci unità. «Centinaia di volontari – ha spiegato l’assessore regionale Gianpaolo Bottacin – che garantiscono supporto logistico alle Ulss e ai Comuni. Tante le attività, dall’informazione alla popolazione, al trasporto di materiale sanitario e non. Abbiamo montato 88 tende nelle principali strutture ospedaliere, ne abbiamo pronte altre 55 e ne abbiamo recuperate ulteriori 40 in arrivo a Padova. Collaboriamo alle operazioni di pre-triage fuori dai nosocomi e, con la Croce Rossa, negli aeroporti. Infine abbiamo cominciato le verifiche per la riapertura degli ospedali, secondo il piano che il presidente Luca Zaia presenterà nei prossimi giorni».
LETTI ACCESSORI Ha confermato il governatore: «Stiamo ripulendo e riattivando i vecchi ospedali con l’ottica di avere disponibilità di letti accessori. Un paziente Coronavirus in Terapia intensiva usufruisce di ossigeno 20-30 volte di più dei pazienti in Terapia intensiva ordinaria: è dunque impensabile utilizzare vecchie condutture di vecchi ospedali, dismessi da tempo, per i casi più gravi. Quindi stiamo riattivano vecchie strutture per altre attività, perché vogliamo fino in fondo non sospendere le cure». Trattandosi di un piano di Protezione civile, l’operazione è tarata sullo scenario peggiore, cioè all’eventualità che occorra-
NEL VERONESE Volontari della Protezione civile all’opera nell’ex ospedale Chiarenzi di Zevio
I numeri
187
no spazi aggiuntivi ai 68 nosocomi attualmente funzionanti, per accogliere i contagiati che necessitano “solo” di un ricovero in isolamento o i degenti di altri reparti che vengono temporaneamente svuotati, proprio a causa dell’emergenza infettiva.
Le squadre del sistema LA RIATTIVAZIONE regionale di Protezione Comunque sia, i lavori sono civile ora in azione in pieno corso: riallaccio
100 I posti che saranno ricavati a Zevio e Isola della Scala
48 Le ore che sono state sufficienti a Bussolengo per sistemare due piani
dell’energia elettrica, riattivazione degli ascensori, ripristino degli impianti termici e degli apparati per i gas medicali, pulizie, disinfezione, posizionamento di letti e materassi. I tempi di ultimazione dipendono dalle condizioni di ciascun edificio, ma in generale si annunciano stretti, proprio perché i cinque ex presìdi ospedalieri prescelti sono quelli messi meglio in Veneto, mentre per una seconda lista di fabbricati in condizioni peggiori saranno svolti ulteriori sopralluoghi. L’opera è infatti già finita e Bussolengo e dovrebbe terminare giovedì a Valdob-
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biadene, mentre il termine è stato fissato per venerdì a Monselice, Zevio e Isola della Scala. In queste ore i sindaci dei Comuni interessati stanno illustrando la novità ai loro concittadini, attraverso video e post sui social, per scongiurare timori ingiustificati sull’apertura di “lazzaretti” nei loro territori. Spiega ad esempio Giorgia Bedin: «Il vecchio ospedale di Monselice sarà un’alternativa a Schiavonia. Ma non nel senso che saranno fatti dei reparti di Terapia intensiva, perché non tutti gli ospedali, specialmente quelli più vecchi, sono adatti dal punto di vista tecnologico a rice-
BOTTACIN: «CENTINAIA DI VOLONTARI DANNO SUPPORTO LOGISTICO» ZAIA: «NELLE VECCHIE STRUTTURE NIENTE TERAPIE INTENSIVE»
vere questo tipo di strutture. Potrebbero diventare dei magazzini, adatti a ospitare pazienti affetti da Coronavirus ma non da Rianimazione, a seconda delle caratteristiche». I volontari sono all’opera giorno e notte al Chiarenzi di Zevio, come sottolinea Diego Ruzza: «Il nostro ex ospedale potrebbe tornare ad essere un luogo di cura, di sollievo e di speranza per persone che stanno vivendo momenti difficili. I 100 posti letto serviranno per trasferire persone non in fase acuta da Coronavirus, ma che avranno un ulteriore bisogno di degenza ospedaliera transitoria, in caso di necessità e carenza, prima di rientrare al proprio domicilio». Un centinaio anche le unità che saranno ricavate all’ex ospedale di Isola della Scala, dove il sindaco Stefano Canazza è intervenuto con il dirigente regionale Nicola Dell’Acqua: «Comunico in urgenza di essere all’interno della struttura ospedaliera. Operazioni di sistemazione delle stanze. Darò ulteriori notizie appena possibile. Raccomando serenità, unitamente alla giusta attenzione alle indicazioni di prudenza suggerite in questi giorni». Un po’ meno i posti che saranno disponibili all’Orlandi di Bussolengo, dove però in questi anni erano rimasti operativi Pronto Soccorso, Medicina e Riabilitazione, come evidenzia Roberto Brizzi: «In meno di 48 ore, i volontari lavorando anche di notte hanno ripristinato due piani, per l’allestimento di 70 posti letto per ospitare pazienti non gravi affetti da Covid-19 nel caso fosse necessario. Grazie al gruppo Protezione Civile - Associazione Nazionale Alpini che sta eseguendo questo lavoro. La sanità veneta non può farsi trovare impreparata: diamoci tutti una mano restando a casa per non rendere vani gli sforzi che tutti stiamo sostenendo».
LA RIORGANIZZAZIONE Alla riapertura delle strutture dismesse, in tutto o in parte, si aggiunge poi la riorganizzazione di quelle rimaste in funzione, come l’ospedale di Jesolo utilizzato durante il periodo invernale prevalentemente come centro di riabilitazione cardiologica e fisiatrica. Su disposizione del direttore generale Carlo Bramezza, sono stati attivati 8 posti di Terapia intensiva (di cui 5 attualmente occupati) e 11 per la degenza dei casi positivi non gravi (dei quali 9 già coperti). Angela Pederiva © RIPRODUZIONE RISERVATA
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Primo Piano
Domenica 15 Marzo 2020 www.gazzettino.it
L’emergenza a Nordest I PROGETTI VENEZIA Ce la faremo contro il coronavirus? Tra inni d’Italia cantati sul balcone, battimani a distanza per ringraziare gli “angeli” degli ospedali e video amatoriali girati col telefonino a testimonianza che si è sempre capaci di sdrammatizzare anche se si è prigionieri in casa, ecco che la speranza aumenta: forse ce la faremo. Dovremo stare ancora reclusi, senza la “divanata di condominio”, senza poter invitare gli amici, ma fiduciosi: se continuiamo a fare i bravi, forse ne veniamo fuori. E per isolare ancora di più il virus, ci saranno tamponi a sorpresa, davanti ai supermercati, agli uffici postali, per strada, una campagna che la Regione del Veneto è decisa a portare avanti dalla prossima settimana.
COMUNITÀ L’ha detto ieri mattina il governatore del Veneto Luca Zaia (suo il copyright della “divanata”) nel consueto punto stampa dalla sede della Protezione civile a Marghera. «Non nego - ha detto il presidente della Regione - che c’è un timida risposta che potrebbe anche diventare positiva» rispetto alla “fotografia” sanitaria del contagio in Veneto, grazie «all’atteggiamento che i cittadini hanno saputo tenere in relazioni alle restrizioni legate al coronavirus». Zaia, che ogni mattina parte da Conegliano per andare a Marghera e la sera fa il tragitto inverso, ha constatato la responsabilità dei cittadini veneti: «È innegabile che la sera non ci sia nessuno per strada, io avrò incrociato non più di dieci macchine. Penso che i veneti stiano dimostrando un grande senso di responsabilità, di civiltà e di solidarietà». Il ritornello è sempre lo stresso: «La vera cura al coronavirus siamo noi. È fondamentale l’isolamento fiduciario. Per assurdo, se il virus si trovasse da solo, se non trovasse più un corpo nel quale entrare, sparirebbe». Ecco perché Zaia ha rinnovato l’appello a stare a casa anche nel weekend: «Nel giro di 2-3 giorni avremo verosimilmente l’esito del lavoro che i veneti stanno facendo, sono sicuro che se continuiamo così quella
In Veneto tamponi per strada Zaia: così blocchiamo il virus `«I veneti stanno rispettando i divieti, tra 2-3 giorni Controlli davanti ai supermercati e agli uffici postali per individuare eventuali cittadini “positivi” si potrà capire se l’epidemia può essere contenuta» `
maledetta curva che abbiamo nell’algoritmo sui contagi del coronavirus inizierà a discostarsi dalla proiezione». Il che significherebbe avere «più tempo per curare i veneti ammalati evitando di intasare gli ospedali e ovviamente facendo trovare un letto libero negli ospedali a tutti».
I PIANI
IL GOVERNATORE: «SENZA TUTELE SANITARIE PER I LAVORATORI LE AZIENDE DEVONO CHIUDERE»
IL FOCUS ROMA Ieri lo ha ripetuto anche la squadra di medici arrivati da Wuhan per aiutare l’Italia nella guerra contro il coronavirus: non basta isolare e curare chi risulta malato, bisogna anche individuare i contagiati, cercarli. «Bisogna inquadrare presto i casi positivi e attuare nel modo più veloce possibile le misure di quarantena per fermare i contagi». In Italia questo non sta avvenendo: attualmente si effettuano i tamponi solo su persone con determinati sintomi. Spesso anche sui familiari di chi è risultato positivo non si fanno i test. In generale, stanno sfuggendo alle verifiche molti asintomatici o con pochi sintomi, una strategia che è opposta ad esempio a quella che ha dato ottimi risultati in Corea del Sud, dove una campagna massiccia di test tra la popolazione è stata integrata con la tracciabilità di
La Regione sta lavorando su tre piani: gli ospedali, le mascherine, i controlli. Per quanto riguarda questi ultimi, c’è un progetto per effettuare tamponi “on the road”. Si va dove c’è gente, ad esempio all’uscita dei supermercato o degli uffici postali, e si chiede alle persone se vogliono sotto-
I tamponi Totale test
Paese
Italia, Veneto
23.438
Italia, Lombardia
1.188
4.809 3.261
29.534
2.931 320.000
Cina, Guangdong Norvegia
4.817
248.647
Corea del Sud Islanda
Numero di test fatti ogni milione di abitanti
2.820 1.490
8.000
L’Ego - Hub
porsi al test. L’idea è di effettuare i controlli a cerchi concentrici, ossia: se trovo un positivo, verifico com’è la situazione tra i suoi familiari, tra i colleghi di lavoro, tra gli amici. «Sui tamponi non accettiamo lezioni da nessuno: sono quello che ha voluto tamponare tutti i cittadini di Vo’ e oggi è un “case history” - ha detto Zaia - Abbiamo un progetto che presenteremo la prossima settimana sui tamponi, li faremo anche “on the road”, fuori dai supermercati, al personale dei supermercati e ad altri perché più positivi troviamo, più ne isoliamo e meno diffusione abbiamo». Finora, ha riferito Zaia, sono stati fatti 29mila tamponi: «Siamo la comunità che ha fatto
più tamponi per milione di abitanti a livello mondiale. La Corea, di cui tanto si parla, viene dopo i veneti per numero tamponi». I dati resi noti ieri: il Veneto ha eseguito 4.817 tamponi ogni milione di abitanti, la Corea del Sud 4.809, l’Islanda 3.261, la Lombardia 2.931, Guangdong in Cina 2.820, la Norvegia 1.490. E pensare - ha ricordato Zaia - che il Veneto era stato criticato per aver fatto fare i tamponi a tutti gli abitanti di Vo’: adesso, con la seconda campagna di test, è stato dimostrato che l’isolamento domiciliare paga, nuovi casi positivi non ce ne sono più, alcuni cominciano a guarire. Ma se la curva dei contagiati non dovesse arrestarsi, il Veneto
«Test anche sugli asintomatici Sui social «Gli Usa amano l’Italia» se vogliamo debellare il virus» Il messaggio di Trump con le Frecce tricolori
La polemica
«Mascherine? Come carta igienica» Scontro Lombardia-Protezione civile Tutti i giorni la Regione Lombardia fa il punto in diretta sul coronavirus. Ogni giorno è un bollettino di guerra, se possibile ieri è andata anche peggio. «A noi servono mascherine del tipo fpp2 o fpp3 o quelle chirurgiche e invece ci hanno mandato un fazzoletto, un foglio di carta igienica, di Scottex», sbotta l’assessore al Welfare Giulio Gallera. E scoppia la polemica. A spedire quel materiale inadatto è stata la protezione civile: «Quelle mascherine non sono marchiate Ce, i nostri operatori ci hanno detto: “Come possiamo
utilizzarle?”. Al massimo le può indossare un volontario per portare la spesa a un anziano». Replica del commissario Angelo Borrelli: «Ci sono in corso polemiche destituite di ogni fondamento e quindi mi auguro che anche da parte di tutte le restanti istituzioni ci possa esser coesione ». E il ministro delle Autonomie Boccia risponde con i dati: «La Lombardia ha ricevuto quasi 550 mila mascherine nei giorni scorsi, tra ffp2 e ffp3 e quelle chirurgiche, oltre a 113 ventilatori polmonari intensivi».
chi è positivo grazie ad app e smartphone. In Italia, invece, si punta solo sui malati, a un certo punto ci si è convinti che si stavano eseguendo troppi tamponi e si sono posti più paletti, ma si è sottovalutato il fatto - sostiene il professor Andrea Crisanti, direttore del laboratorio di Microbiologia e virologia dell’università di Padova - che anche gli asintomatici sono portatori del contagio. Qualcosa potrebbe però cambiare nei prossimi giorni: allo Spallanzani, in collaborazione con altri istituti, stanno lavorando su un nuovo tipo di test che consente di avere il responso in una decina di minuti (oggi servono 24 ore). Se questa procedura sarà ritenuta affidabile e sarà autorizzata, cambierà anche il modo di affrontare questa battaglia. Attualmente in Italia sono stati effettuati 109.170 test. Si di-
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Un’esibizione delle Frecce Tricolori nel cielo di Jesolo. È il video postato dal presidente americano Donald Trump nei suoi profili social. Una ripresa di circa trenta secondi accompagnata dalla frase «Gli Stati Uniti amano l’Italia!». Le riprese, con sottofondo musicale di “Nessun Dorma” di Luciano Pavarotti, riguardano un momento conclusivo di una delle esibizioni della pattuglia acrobatica nazionale nel cielo di Jesolo, che da oltre vent’anni anni ospita l’Air Show.
IL MODELLO VENETO È SERVITO PER LIMITARE L’EPIDEMIA ALLO STUDIO CONTROLLI DI MASSA GRAZIE A UN ESAME “VELOCE”
rà: sono molti. Però il 60 per cento sono stati eseguiti in sole due regioni. 37mila in Lombardia, che d’altra parte è il territorio in maggiore affanno. E quasi 27mila nel Veneto, l’unica regione italiana che ha scelto il ricorso massiccio ai test, ad esempio a Vo’ Euganeo, per fermare la
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Primo Piano REGIONE VENETO Il governatore Luca Zaia tra gli assessori Manuela Lanzarin (Sanità) e Gianpaolo Bottadin (Protezione civile)
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Le misure
Il bollettino del Covid-19
1994 175 Le persone positive in Veneto, 321 in più rispetto a venerdì
Ecco come cambia la sanità fino al 15 aprile La nuova organizzazione fino al 15 aprile prevede la sospensione dell’attività chirurgica non urgente che richieda ricovero in terapia intensiva post operatoria.
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Alt interventi programmati
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Saltano pure le visite
si troverà in emergenza sanitaria.
OSPEDALI I 494 posti letto in Terapia intensiva non basteranno, Zaia ha detto che la Regione si è già attivata per averne altri 102 e ulteriori 100. Ma nel caso in cui la situazione precipitasse, scatterebbe il piano B: quello degli ospedali dismessi pronti a riaprire le porte. «Stiamo operando una ricognizione sulle vecchie strutture ospedaliere sul territorio regionale per verificare se possono essere utilizzate per avere “letti accessori”».
LE AZIENDE Non spetta alla Regione chiudere le scuole e men che meno le aziende. Ma, dipendesse da Zaia, le fabbriche dovrebbero chiudere in assenza di garanzie per i lavoratori: «Se non sono garantite le tutele sanitarie, le aziende devono essere chiuse, faccio appello agli imprenditori affinché attivino tutte le misure per mettere in sicurezza i lavoratori». Resta il fatto che alcune imprese non potranno chiudere mai: agroalimentare, farmaceutiche, biomedicali. Quanto al possibile slittamnento delle elezioni regionali, Zaia ha fatto spallucce: «Non è nei miei pensieri in questo momento». Alda Vanzan © RIPRODUZIONE RISERVATA
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formazione di nuovi focolai. Il Veneto ha limitato i danni. Racconta il professor Crisanti: «Fare i test solo ai sintomatici è profondamente sbagliato. Siamo pieni di asintomatici, in Italia, che trasmettono il coronavirus». L’Organizzazione mondiale
Stop alla chirurgia programmata ad eccezione degli interventi indifferibili (in particolare oncologici) in considerazione del quadro clinico dei pazienti.
Sospesa anche l’attività ambulatoriale pubblica e privata convenzionata ad eccezione di quella urgente e degli ambiti materno infantile e oncologico.
Personale dirottato Il personale che si renderà disponibile grazie alla riduzione ella chirurgia programmata sarà impiegato nella gestione dei posti letto aggiuntivi sia di terapia intensiva che semintensiva.
Prenotazioni al telefono Chiusura degli Urp e tutti gli sportelli con potenziamento delle prenotazioni telefoniche. Le risposte dei referti di laboratorio e degli esami verranno inviate online o per posta.
Le attività confermate Restano inalterate l’assistenza psichiatrica e quella domiciliare. Niente limiti per le attività vaccinali urgenti, quelle previste da 0-6 anni, quelle per la sorveglianza delle malattie infettive.
della Sanità proprio ieri ha ribadito: «Serve tutto: non solo i test, non solo la tracciabilità dei positivi, non solo la quarantena, non solo fare rispettare le distanze. Servono tutte queste cose insieme. Trova, isola, fai i test, cura per spezzare la catena della trasmissione».
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Le persone decedute I morti ieri in Italia ieri in Lombardia I positivi sono 17.750 1.518 in terapia intensiva 966 in tutto i morti
I casi positivi registrati in Friuli Venezia Giulia Tredici le vittime
I malati a quota duemila E a Treviso 3 morti “sani” `Il virus arriva a Cortina d’Ampezzo Non avevano patologie pregresse né erano stati in contatto con i focolai In regione sono 125 in Rianimazione
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IL QUADRO VENEZIA Sono quasi duemila le persone positive al coronavirus in Veneto su un totale nazionale di 17.750. Tutti i dati sono in aumento: i ricoverati in Terapia intensiva e quelli nei reparti in aree non critiche, ma soprattutto i morti. I decessi in Veneto ieri sono stati 9 per un totale, a partire dal 21 febbraio quando è scoppiata l’emergenza sanitaria, di 60. I malati in Veneto sono diventati 1.994, 321 in più rispetto a venerdì. Nell’arco di 24 ore sono aumentati i ricoveri, da 350 a 416, cui si sommano i 125 in Terapia intensiva. Solo a Vo’, il Comune in provincia di Padova dove c’è stato il primo morto per coronavirus in Italia, il numero dei malati si è arrestato: ormai da 48 ore si è fermi a quota 82. Il virus è arrivato anche a Cortina d’Ampezzo dove due persone sono risultate positive anche se, al momento, asintomatiche. E spunta l’anomalia-Treviso. Finora i trevigiani deceduti risultati positivi al Covid-19 erano già costretti a convivere con altre pesanti patologie pregresse. Lo ha confermato più volta la stessa Ulss della Marca.
LOMBARDIA SEMPRE PIÙ IN CRISI: 1800 POSITIVI IN PIÙ, QUASI MILLE I DECESSI E FONTANA ARRUOLA GUIDO BERTOLASO
PRIVATI C’è inoltre il tema del possibile coinvolgimento dei privati; ad esempio in Spagna i test si possono eseguire anche in laboratori non pubblici. Spiega Fernando Patrizi della Bios, gruppo romano di laboratori analisi: «Si auspica che in Italia si possano fare i test anche nei laboratori privati al più presto. Ci sono riferimenti su questa opportunità nei Dpcm del governo e anche nei provvedimenti regionali. Ma è tutto fermo. Noi saremmo pronti, così come i laboratori di altre regioni. Potremmo partire da qui a brevissimo, dando il nostro contributo. Ognuno di noi ha qualche conoscente a casa con il terrore di essere stato contagiato, ma non può eseguire i test. Sono esami che costano poco, sotto i cento euro. In un momento come questo sarebbe utile, con determinate regole, anche il contributo dei privati». Mauro Evangelisti © RIPRODUZIONE RISERVATA
Adesso non è più così. Ieri ci sono stati altri tre morti: un’80enne di Montebelluna, un 66enne di Roncade e una 77enne residente nell’hinterland del capoluogo. «Non avevano particolari problemi di salute – trapela dall’azienda sanitaria trevigiana – sono entrati in ospedale proprio per i sintomi respiratori legati al coronavirus. Prima non avevano avuto bisogno di essere ricoverati. E non risultano legati ai focolai di Covid-19 già individuati nella nostra provincia». Al netto di ulteriori accertamenti, stavolta è stato proprio il nuovo virus a far precipitare il quadro clinico dei pazienti, fino alla morte. Nella provincia di Treviso ha perso la vita oltre la metà delle 60 persone decedute con positività al Covid-19 nell’intero Veneto.
IN FRIULI VENEZIA GIULIA Sono saliti 301 i casi positivi al coronavirus in Friuli Venezia Giulia, con un aumento di 44 persone rispetto a venerdì. In tutto 13 morti per Covid-19. Il vicegovernatore della Regione Fvg con delega alla Salute, Riccardo Riccardi, ha reso noto che saliti a 77 i ricoverati nei reparti di infettivologia, rispetto ai 59 di venerdì, ma resta stabile il numero di pazienti in terapia intensiva (11) nelle strutture ospedaliere della regione. Finora sono stati effettuati 3.376 tamponi, di cui 596 sono in corso di analisi.
ALLARME A MILANO A livello nazionale, a quasi un mese dall’inizio dell’emergenza, il numero dei guariti dal coronavirus ha fatto registrare,
FONTE: REGIONE VENETO
Casi confermati (al 14.03 ore 17) TOTALE REGIONE VENETO
1994 (+321)
82
220
392
78
Vo’
Vicenza
Treviso
Belluno
281
32 48
27
296
Venezia Verona Domicilio fuori Veneto Assegnazione in corso
60
deceduti
118
dimessi
596
ricoverati
Strutture di ricovero Azienda Ospedale Università Padova Az. Osp. Univ. Int. di Verona - Borgo Roma Az. Osp. Univ. Int. di Verona - Borgo Trento ULSS1 - Ospedale Belluno ULSS1 - Ospedale Feltre ULSS2 - Ospedale Treviso ULSS2 - Ospedale Conegliano ULSS2 - Ospedale Vittorio Veneto ULSS2 - Ospedale Castelfranco ULSS3 - Ospedale Mestre ULSS3 - Ospedale Venezia ULSS3 - Ospedale Mirano ULSS3 - Ospedale Dolo ULSS3 - Ospedale Chioggia ULSS4 - Ospedale Jesolo ULSS5 - Ospedale Rovigo ULSS 5 - Ospedale Adria ULSS5 - Ospedale Trecenta ULSS6 - Ospedale Schiavonia ULSS6 - Ospedale Piove di Sacco ULSS6 - Ospedale Cittadella ULSS7 - Ospedale Santorso ULSS7 - Ospedale Bassano ULSS 7 - Ospedale Asiago ULSS8 - Ospedale Vicenza
Rovigo
Pazienti in area non critica
45 31 1 15 6 56 5 2 7 32 9 12 17 1 8 4 1
48 4 8 11 9 16 11 8 ULSS9 - Ospedale Legnago 2 ULSS 9 - Ospedale San Bonifacio ULSS9 - Ospedale di Villafranca 6 Ospedale Sacro Cuore Don Calabria-Negrar 33 Ospedale P. Pederzoli-Peschiera 8
Tot. Regione Veneto
5bf4fc33-d571-4dbd-87ee-1461be430382
416
538
Padova
Pazienti in terapia intensiva
21 10 2 1 0 14 10
12 4 11
7
2 7 1
1 15 4
3
125
finalmente, l’incremento più alto: 527 persone in un solo giorno, il 36,7% in più rispetto a venerdì. Ma al di là del numero dei guariti, c’è un altro numero che conferma però quanto la situazione dell’Italia sia ancora di piena emergenza ed è quello dei malati, aumentati di 2.795 in sole 24 ore, anche questo il maggior incremento da quando a Codogno è stato ricoverato il “paziente uno”. Più guariti ma anche più malati, dunque, con 17.750 positivi, 1.518 dei quali ricoverati in terapia intensiva, e altri 175 morti in un giorno - compreso il primo operatore sanitario, un 47enne del 118 di Bergamo - che fanno salire il totale a 1.441. Preoccupa la situazione della Lombardia, dove il governatore Attilio Fontana ha chiamato come «consulente personale» per l’emergenza Guido Bertolaso, l’ex capo della Protezione Civile invocato da tutta l’opposizione. I numeri evidenziano una crescita della diffusione del contagio, una crescita che è costante - ha sottolineato l’assessore regionale al Welfare, Giulio Gallera - ci sono 11.685 positivi in Lombardia, con un incremento di 1.865, ci sono 4.898 persone ospedalizzate con 463 persone in più. Le persone in terapia intensiva sono 732, con un incremento di 85 e i decessi 966, 76 in più. Dai dati forniti dalla Regione, tenendo conto che si è in attesa dell’esito di 556 tamponi, il casi di coronavirus in Lombardia sono aumentati del 16 per cento rispetto a venerdì. Mauro Favaro Alda Vanzan © RIPRODUZIONE RISERVATA
Palazzo Ferro Fini FdI: i fondi inutilizzati dei gruppi all’emergenza VENEZIA Destinare le risorse inutilizzate dei gruppi consiliari della Regione Veneto all’emergenza coronavirus. A chiederlo sono i consiglieri regionali di Fratelli d’Italia Andrea Bassi, Stefano Casali, Joe Formaggio, Elena Donazzan e Massimo Giorgetti che hanno presentato una risoluzione. «Ad oggi, nella Regione Veneto, il numero di persone contagiate da Covid-19 continua a salire – hanno detto – così come i decessi. Il Sistema sanitario del nostro paese e della nostra Regione è messo a dura prova. È indispensabile in questa prima fase reperire e destinare fondi all’acquisto di tutto ciò che sia necessario per la cura dei contagiati e per la sicurezza dei nostri operatori sanitari e dei nostri concittadini ed impegnarsi poi a sostenere la successiva e complicata ripartenza economica». © RIPRODUZIONE RISERVATA
XIII
Mestre
LO SCENARIO Amministrazioni prorogate, alle urne fra il 15 settembre e il 15 dicembre
Domenica 15 Marzo 2020 www.gazzettino.it
mestrecronaca@gazzettino.it
Tutti d’accordo: «Elezioni rinviate ma a settembre» Campagna “congelata”, l’intenzione del Governo di spostare ad autunno le Comunali è condivisa da tutte le forze politiche
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POLITICA IN STALLO VENEZIA Rinviare il voto? Giusto così. L’ipotesi sul tavolo del governo, data comunque per certa, di spostare in autunno - una domenica tra il 15 ottobre e il 15 dicembre - le elezioni per il rinnovo del sindaco e del Consiglio comunale, trova tutti d’accordo: candidati sindaci già in pista, leader dei partiti, esponenti della società civile. Dopo che ieri hanno parlato il sottosegretario e candidato sindaco del centro sinistra Pier Paolo Baretta, il senatore Andrea Ferrazzi, la capogruppo dem Monica Sambo, gli altri candidati Andrea Martini per Tutta la Città insieme e Stefano Zecchi per il Partito dei veneti e poi, ancora, Sara Visman capogruppo dei Cinquestelle e Marco Gasparinetti del polo civico, oggi si aggiungono altre voci autorevoli della politica cittadina.
PUNTO D’INCONTRO Dice Andrea Tomaello, commissario provinciale della Lega: «Se l’emergenza continua è giusto rinviarle, in questo periodo bisogna collaborare tutti. Basta, però, non andare troppo avanti, al massimo settembre». Nella maggioranza di centrodestra il parere favorevole è unanime. «Non si poteva svolgere serena-
LEGA E FORZA ITALIA AUSPICANO CHE LA DATA NON VENGA POSTICIPATA TROPPO LONTANO
CHIESA MESTRE Celebrerà la messa nel duomo di Mestre, ovviamente a porte chiuse, il patriarca Francesco Moraglia, questa mattina alle 11. L’iniziativa segue le altre funzioni che il vescovo ha officiato in questo tempo di emergenza sanitaria, con le chiese chiuse al pubblico: in basilica di San Marco, alla Madonna della Salute, al Redentore. Ora Moraglia si sposta in terraferma, nella principale chiesa della città, da dove la messa sarà trasmessa in streaming sulla pagina Facebook sito del settimanale diocesano Gente veneta e in tv su Antenna Tre e Rete Veneta (canali 13 e 18). Alla fine, il patriarca pronuncerà una preghiera di affidamento a San Michele arcangelo, patrono di Mestre e simbo-
mente la competizione elettorale per cui è giusto così», afferma Maurizio Crovato della Lista Fucsia. «Doveroso – spiega la capogruppo di Forza Italia Deborah Onisto – Auspico però che il voto arrivi quanto prima perché significherebbe essere fuori dalla pandemia e perché è bene ricostituire i nuovi organi elettivi con il voto senza andare molto oltre la loro scadenza, altrimenti ci sente come sospesi, condizione che mortifica tutti coloro che credono nella democrazia a
servizio della propria città». «Se non c’è sicurezza per timore di contagi è giusto non votare. Come si svolgerebbero comizi, cene elettorali, incontri con gli iscritti e con le categorie economiche»?, si chiede Fabio Raschillà, coordinatore provinciale di Fratelli d’Italia. Di fatto la campagna elettorale si ferma qui, dopo che il sindaco Luigi Brugnaro aveva già aperto numerose sedi e gli avversari si stessero organizzando con le loro iniziative. Dal fronte
RINVIO Il Governo ha deciso di prorogare le elezioni amministrative all’autunno
centrista l’ex sindaco Ugo Bergamo fa sapere «che in questo delicatissimo momento di tutto c’è bisogno meno che di tensioni politiche normali in ogni competizione elettorale. Ci sarà tempo per giudicare i comportamenti
tenuti prima e durante questa vicenda e spiegare le proprie ragioni per chiedere continuità o discontinuità rispetto alle attuali amministrazioni che devono essere rinnovate col giudizio democratico. Ma non ora». «La po-
Quattro Comuni restano alla finestra succede a Roma, con esiti difficilmente prevedibili considerata l’emergenza in atto che sembra avere allontanato la possibilità di andare a elezioni politiche anticipate. In ogni caso sia Senatore che l’altro candidato del centrodestra se la vedranno con il centrosinistra unito attorno al nome di Stefano Santandrea.
LO SLITTAMENTO MESTRE Per qualcuno il rinvio del voto al prossimo autunno rappresenta un’ancora di salvezza, che consentirà di definire alleanze e programmi con più tempo a disposizione. È il caso di Portogruaro, dove la sindaca uscente Maria Teresa Senatore, eletta cinque anni fa da una coalizione di centrodestra, ha già annunciato l’intenzione di correre per un secondo mandato, ma senza - o contro - il sostegno dei partiti con i quali in questi anni l’idillio si è rotto. Così la Lega, in questi giorni, stava cercando in questi giorni di ragionare con gli alleati di Fdi e Forza Italia sulla possibilità di candidare il proprio esponente Florio Favero. Il rinvio darà modo di definire le alleanze, con un occhio a quanto avviene in riva al Lemene e un altro a quanto
TEMPI SUPPLEMENTARI
A DOLO E PORTOGRUARO TRATTATIVE ANCORA IN ALTO MARE LO SPOSTAMENTO ALL’AUTUNNO VISTO CON FAVORE
Anche a Dolo il centrodestra avrà più tempo per decidere chi sarà lo sfidante di Alberto Polo, il sindaco in carica di centrosinistra che ha già annunciato la decisione di ricandidarsi. Il segretario della Lega Mario Vescovi giusto ieri auspicava il rinvio, dato che al momento l’attenzione è concentrata su altri temi. Finora del resto non era emerso un nome in grado di convincere gli alleati, dopo che l’avvocato Stefano Marrone aveva smentito le voci su un suo possibile
coinvolgimento nella competizione. Tutto fermo anche a Torre di Mosto, dove cinque anni fa Giannino Geretto vinse le elezioni con uno scarto di 15 voti, e con uno strascico giudiziario lungo mesi. Solo a Cavallino Treporti candidati e relative coalizioni erano già pronti a scendere in campo con la sindaca uscente Roberta Nesto con la lista Patto civico con Cavallino Treporti, sostenuta dal centrodestra e lo sfidante Angelo Zanella che, con la lista Cavallino Treporti per tutti, ha anche il sostegno dell’ex sindaco Claudio Orazio. Per loro simboli e programmi possono rimanere nel cassetto, in attesa che cessi l’emergenza. Per tutti se ne parlerà dopo l’estate, quando i cittadini saranno chiamati alle urne anche per il referendum sul taglio dei parlamentari approvato dal Parlamento. (a.fra.) © RIPRODUZIONE RISERVATA
Messa in Duomo a porte chiuse Solo tv e “social” per il Patriarca lo della lotta contro il male. Ancora una volta, poi, a mezzogiorno le campane di tutte le chiese suoneranno all’unisono a distesa, per rinnovare quello che vuol essere un grido di speranza e unità della comunità ecclesiale. Intanto Moraglia ha rivolto un messaggio di vicinanza e ringraziamento a tutti i medici, gli infermieri e gli operatori sanitari: «La vostra – ha scritto – è una testimonianza che va ben oltre la capacità professionale e diventa attestato di responsabilità civica, di solidarietà umana e, per chi è credente, di fede autentica, concreta e amica dell’uomo più fragile e in difficoltà.
Mentre noi impotenti e fragili restiamo a casa e chiediamo a tutti di rimanervi, con senso di responsabilità, vogliamo ringraziarvi per l’immane opera di cui vi fate carico e che ha dell’eroico». (a.spe.) © RIPRODUZIONE RISERVATA
SENZA FEDELI Il Patriarca Moraglia celebrerà oggi in Duomo
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DIRETTA STREAMING E SULLE TV LOCALI OGGI ALLE 11 CON UN MESSAGGIO PER MEDICI E INFERMIERI
sticipazione delle elezioni è cosa giusta e fondamentale per assicurare una democratica competizione elettorale», osserva l’ex candidato sindaco delle liste civiche Gian Angelo Bellati. «Mantenere le scadenze previste – sottolinea il coordinatore provinciale di Italia Viva Alessandro Maggioni – significherebbe limitare di molto il diritto di ogni candidato di proporsi e di presentare le proprie idee. A ciò si aggiungerebbe che ogni campagna elettorale provocherebbe divisioni e posizionamenti di parte in un momento in cui servono unità e compattezza assolute indipendentemente dalle appartenenze».
AGENDA SOCIALE Andrea Barina, del polo civico che ruota attorno a Un’altra Città è possibile, condivide: «Posticipare le elezioni è doveroso. La priorità è dedicare tutte le nostre energie per superare, nei tempi più rapidi possibili, questa emergenza». Ottavio Serena del Gruppo Misto asserisce: «Rinviare le elezioni in questo critico quadro generale è il meno che si possa fare. Inoltre, va rimodulata l’agenda di questa amministrazione, mettendo in primo piano l’emergenza sanitaria, l’assistenza agli anziani, i disagi delle famiglie e la necessità di rivedere il prelievo fiscale locale. Insomma, un’agenda dedicata al sociale». Alvise Sperandio © RIPRODUZIONE RISERVATA
Municipalità Anche Favaro sospende la seduta di domani Anche la Municipalità di Favaro Veneto si adegua all’emergenza: è stata sospesa la seduta di Consiglio annunciata per domani in municipio, in ottemperanza alle disposizioni del Decreto del presidente del Consiglio dei ministri. Nei giorni scorsi era stata annullata la seduta della Municipalità di Chirignago Zelarino, con il presidente Gianluca Trabucco che aveva dichiarato in anticipo la fine della consiliatura, mentre a Marghera, prima dell’emanazione del nuovo decreto, la seduta si era tenuta a porte chiuse e con il rispetto delle distanze di sicurezza.
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Primo Piano
Domenica 15 Marzo 2020 www.gazzettino.it
L’emergenza a Nordest IL PRIMO FOCOLAIO VENEZIA Mai uno zero ha contato così tanto. Per la prima volta dallo scoppio del focolaio, lo scorso 21 febbraio con la morte di Adriano Trevisan, ieri mattina i 3.300 abitanti di Vo’ si sono svegliati con quel numero nella casella dedicata al loro cluster dal bollettino della Regione: “0” nuovi casi di contagio rispetto alla sera prima, il che significa che dall’inizio dell’emergenza Coronavirus in Veneto, il piccolo paese dei Colli Euganei ha raggiunto un picco di 89 positività, dopodiché è cominciata la discesa e non si sono più verificate nuove infezioni. Le ultime 8 sono state accertate con il secondo giro di tamponi, nel fine settimana passato, poi più niente, come ha spiegato al Gazzettino il professor Andrea Crisanti, direttore dell’unità operativa complessa di Microbiologia e Virologia dell’Azienda Ospedaliera di Padova: «Siamo passati da una frequenza del 3% allo 0,3%, composto tutto da asintomatici, quindi una riduzione del 90%».
I RISULTATI Di ritorno in auto da Londra, dov’era andato a trovare la famiglia ed era rimasto bloccato per lo stop ai voli, il professor Crisanti si è collegato anche con il Tgr Veneto, per illustrare i primi risultati della ricerca condotta dall’Università e finanziata dalla Regione. «All’inizio dell’epidemia – ha rammentato – i contagiati erano il 3%: un’enormità, dal punto di vista epidemiologico, per un’epidemia che era appena all’inizio. Sono stati messi tutti in quarantena, quindi praticamente nella condizione di non trasmettere la malattia ad altri. Quindici giorni dopo abbiamo fatto il nuovo campionamento e abbiamo scoperto una cosa molto interessante: ci sono 8 persone che erano ancora positive e totalmente asintomatiche. Nel frattempo abbiamo scoperto che le persone che prima erano positive, hanno un tasso di guarigione elevatissimo: più del 50%, indipendentemente dall’età. Noi abbiamo ridotto l’incidenza della malattia dal 3% allo 0,3%,
POSITIVITÀ AZZERATA «SIAMO PASSATI DA UNA FREQUENZA DEL 3% ALLO 0,3 COMPOSTO QUASI TUTTO DA ASINTOMATICI»
L’EPICENTRO TREVISO Dalla geriatria, centro del focolaio, il virus si è diffuso in molti altri reparti, attraverso pazienti, medici e operatori sanitaria, risultati via via positivi al Covid-19. Il Ca’ Foncello di Treviso, in questo momento, è sotto assedio: il coronavirus è entrato in un terzo dei reparti con degenze, ovvero undici settori su poco più di trenta. Oltre al maxi-focolaio esploso lo scorso 25 febbraio all’interno dell’unità di Geriatria, che è appena stata sanificata e all’inizio della settimana verrà riaperta dopo tre settimane di chiusura totale, nell’elenco è entrata anche l’area dell’Ortopedia dedicata alle donne, dove alcuni anziani trovati positivi nella stessa Geriatria sono stati messi in appoggio per alcuni giorni, in due stanze separate dalle altre. Pure queste sono state completamente sanificate. Di seguito, il virus è entrato nel reparto di Otorinola-
I dati
0 Il numero di nuovi contagi registrato ieri nel cluster di Vo’, rispetto a venerdì, dal bollettino della Regione
90% Il crollo della positività rilevato in paese fra la prima la seconda tornata di test
50% Il tasso di guarigione che emerge fra i due screening effettuati nella località
3.300 Gli abitanti di Vo’: alle 2.200 famiglie un imprenditore ha donato vino e prosciutto
12 I dipendenti del piccolo Comune padovano
Vo’, segnali di speranza nessun nuovo contagio Il virologo Crisanti: così è crollata l’incidenza `Il sollievo del sindaco: «Ci era arrivato addosso della malattia, isolamento ferreo e test diffusi uno tsunami, ma abbiamo saputo risollevarci» `
quindi un crollo di dieci volte». Isolamento ferreo e test diffusi: il modello Vo’ merita di essere esteso, secondo Crisanti, attorno ai casi di positività nel resto del Veneto. «L’idea – ha sottolineato – è di fare tamponi al giro dei familiari, degli amici e geograficamente attorno all’abitazione. Non a tutti i veneti, perché sarebbe impossibile, però abbastanza da far emergere il sommerso di questa epidemia. Ricordo che fare un tampone costa 30 euro, mentre tenere una persona in
Rianimazione costa dai 2.500 ai 5.000 euro».
IL SORRISO A una settimana dalla riapertura dei varchi stradali, oggi Vo’ potrà trascorrere una domenica di sollievo. «Ora siamo il Comune più sicuro d’Italia», sorride finalmente Giuliano Martini, il sindaco-farmacista che per tre settimane ha guidato una comunità prostrata. «Ci era venuto addosso uno tsunami ed eravamo barricati in casa – racconta – ma
abbiamo dimostrato che Vo’ sa rialzarsi e affrontare i problemi con pacatezza, come siamo abituati a fare noi veneti. Attorno a me ho sempre avuto non solo assessori e consiglieri, ma anche figure straordinarie. Penso a Ettore, il capo della nostra area tecnica, che da quel venerdì ha lavorato ininterrottamente fino a ieri, tutti i giorni dalle 7 del mattino a notte fonda. Oppure a una coppia di volontari della Protezione civile, marito e moglie, nostri compaesani infaticabili. Ma
anche a un imprenditore della Valpolicella, che ha regalato a ciascuna delle nostre 2.200 famiglie una bottiglia di vino e un
trancio di prosciutto». La gestione degli screening di massa, l’informazione alla popolazione, la consegna di spesa e
Ca’ Foncello sotto assedio: a Treviso undici i reparti “contaminati” da Covid-19 ringoiatria. Una paziente è stata colpita dall’infezione. Non appena arrivato l’esito del tampone, la donna è stata messa in isolamento in una stanza singola. A quanto pare, però, non si è fatto in tempo: poco dopo un’altra paziente è risultata positiva al test.
PRIMARIO IN QUARANTENA
SANIFICAZIONE Al Ca’ Foncello
Poi è toccato alla Pediatria. All’inizio il coronavirus è emerso su una operatrice sociosanitaria. Sono scattati subito i controlli sul resto del personale. E alla fine sono risultati positivi anche un medico e un’altra operatrice. Discorso simile per l’unità di Ostetricia e ginecologia. Tutto è partita da un’operatrice sociosanitaria. E anche qui i controlli hanno evidenziato altri
contagi tra il personale: il primario Enrico Busato e la caposala. In queste ore si stanno ultimando i test. Quelli processati nella giornata di ieri per fortuna hanno dato tutti esito negativo. In attesa del rientro di Busato, oggi in isolamento domiciliare, la guida del reparto è passata nelle mani di Giovanni Vito, primario facente funzioni. Anche l’unità di Medicina fisica e riabilitativa è stata colpita. Dopo aver individuato alcuni pazienti contagiati, i test sul personale hanno confermato la positività di alcuni infermieri e operatori, oggi in isolamento a casa. Non è andata diversamente in Medicina dopo il transito di alcuni pazienti positivi. I tamponi eseguiti sul personale hanno confermato che un
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BRINDISI La festa in piazza a Vo’ dopo la “liberazione”
PARTITO DA GERIATRIA IL CONTAGIO SI È POI SVILUPPATO ALTROVE TRA PAZIENTI, MEDICI E INFERMIERI CACCIA AI POSTI LETTO
medico è stato contagiato. Infine ci sono altri quattro reparti che rappresentano il fulcro del fonte contro il coronavirus: il pronto soccorso con l’annessa Medicina d’urgenza, quello di Malattie infettive, che sta per essere raddoppiato, l’unità di Pneumologia, che ha già visto
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Primo Piano RICERCA Una serie di tamponi utilizzati per lo screening di massa sugli abitanti di Vo’ Euganeo
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Corsa contro il tempo
LAVORI Mezzi e volontari della Protezione Civile a Valdobbiadene
SOPRALLUOGO Il sindaco Stefano Canazza e il dirigente Nicola Dell’Acqua a Isola
ASSESSORE Gianpaolo Bottacin in uno degli interventi ospedalieri (FACEBOOK)
LETTO A Valdobbiadene sono già stati posizionati anche i materassi
Il record della Protezione civile riaprono 5 ospedali dismessi `In corso pulizie, ripristino degli impianti e arredi Valdobbiadene, Monselice, Bussolengo, Zevio e Isola della Scala: strutture operative per venerdì Il piano della Regione: casi meno gravi e altri malati
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medicinali, i controlli agli ingressi del paese: attività che in questi giorni si sono intensificate anche nel resto del Veneto, ma che all’inizio sono state un azzardo per un Comune che conta in tutto una dozzina di dipendenti. «Non finiremo mai di ringraziare tutti coloro che ci hanno aiutati – scandisce il sindaco Martini – dai primi medici e infermieri arrivati per i test di cui nessuno di noi conosceva nulla, agli ultimi specializzandi dell’Università che hanno partecipato all’indagine epidemiologica, passando per le forze dell’ordine che ci hanno impedito di uscire a nostra tutela e per tutti i miei concittadini che hanno fatto tesoro dell’esperienza maturata in settant’anni di Festa dell’uva: il nostro evento più importante è stato un laboratorio di collaborazione fra le generazioni risultato vincente». Ora restano i numeri, fortunatamente sempre più risicati, osserva Martini: «Dei casi positivi che ci preoccupavano, ce ne sono ancora 12, ma hanno valori molto bassi, si stanno negativizzando. Poi faremo una grande festa, appena ci lasciano scendere sotto il metro del droplet...». A.Pe. © RIPRODUZIONE RISERVATA
l’allestimento di venti nuovi letti al posto di quelli della Gastroenterologia, e ovviamente la Terapia intensiva, dove al momento sono ricoverate 14 persone contagiate dal coronavirus. Il tutto mentre nella Marca si registrano 32 dei 60 morti in Veneto risultati positivi al Covid19. Per allontanare il rischio di non avere a disposizione un numero sufficiente di posti di Rianimazione, l’Usl ha iniziato ad allestire letti aggiuntivi in ogni area possibile. Ieri sono stati ricavati sette posti di terapia intensiva nel blocco operatorio della Terza chirurgia. Alla fine solo al Ca’ Foncello verranno allestiti una trentina di letti di Rianimazione in più. Per un totale che salirà a 60 posti. L’azienda sanitaria ha inoltre confermato la sospensione delle attività ordinarie, garantendo solo le urgenze. Mauro Favaro Alberto Beltrame © RIPRODUZIONE RISERVATA
L’ATTIVITÀ VENEZIA Non saranno come il Huoshenshan di Wuhan in Cina, costruito da zero in dieci giorni. Ma comunque nel giro di una settimana torneranno operativi, in caso di necessità, il Guicciardini di Valdobbiadene nel Trevigiano, il vecchio ospedale di Monselice nel Padovano e, nel Veronese, l’Orlandi di Bussolengo, il Chiarenzi di Zevio e l’ex civile di Isola della Scala. Miracoli della Protezione civile regionale, che sta attuando a tempo di record il capitolo del “piano Marshall” per la sanità veneta dedicato alla riapertura delle strutture dismesse, in modo da renderle disponibili per ospitare i casi di Covid-19 meno gravi o i ricoveri di pazienti con altre patologie. Dopo i primi sopralluoghi di venerdì, da ieri sono sul campo 187 squadre di Protezione civile, composte ciascuna da un numero variabile fra due e dieci unità. «Centinaia di volontari – ha spiegato l’assessore regionale Gianpaolo Bottacin – che garantiscono supporto logistico alle Ulss e ai Comuni. Tante le attività, dall’informazione alla popolazione, al trasporto di materiale sanitario e non. Abbiamo montato 88 tende nelle principali strutture ospedaliere, ne abbiamo pronte altre 55 e ne abbiamo recuperate ulteriori 40 in arrivo a Padova. Collaboriamo alle operazioni di pre-triage fuori dai nosocomi e, con la Croce Rossa, negli aeroporti. Infine abbiamo cominciato le verifiche per la riapertura degli ospedali, secondo il piano che il presidente Luca Zaia presenterà nei prossimi giorni».
LETTI ACCESSORI Ha confermato il governatore: «Stiamo ripulendo e riattivando i vecchi ospedali con l’ottica di avere disponibilità di letti accessori. Un paziente Coronavirus in Terapia intensiva usufruisce di ossigeno 20-30 volte di più dei pazienti in Terapia intensiva ordinaria: è dunque impensabile utilizzare vecchie condutture di vecchi ospedali, dismessi da tempo, per i casi più gravi. Quindi stiamo riattivano vecchie strutture per altre attività, perché vogliamo fino in fondo non sospendere le cure». Trattandosi di un piano di Protezione civile, l’operazione è tarata sullo scenario peggiore, cioè all’eventualità che occorra-
NEL VERONESE Volontari della Protezione civile all’opera nell’ex ospedale Chiarenzi di Zevio
I numeri
187
no spazi aggiuntivi ai 68 nosocomi attualmente funzionanti, per accogliere i contagiati che necessitano “solo” di un ricovero in isolamento o i degenti di altri reparti che vengono temporaneamente svuotati, proprio a causa dell’emergenza infettiva.
Le squadre del sistema LA RIATTIVAZIONE regionale di Protezione Comunque sia, i lavori sono civile ora in azione in pieno corso: riallaccio
100 I posti che saranno ricavati a Zevio e Isola della Scala
48 Le ore che sono state sufficienti a Bussolengo per sistemare due piani
dell’energia elettrica, riattivazione degli ascensori, ripristino degli impianti termici e degli apparati per i gas medicali, pulizie, disinfezione, posizionamento di letti e materassi. I tempi di ultimazione dipendono dalle condizioni di ciascun edificio, ma in generale si annunciano stretti, proprio perché i cinque ex presìdi ospedalieri prescelti sono quelli messi meglio in Veneto, mentre per una seconda lista di fabbricati in condizioni peggiori saranno svolti ulteriori sopralluoghi. L’opera è infatti già finita e Bussolengo e dovrebbe terminare giovedì a Valdob-
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biadene, mentre il termine è stato fissato per venerdì a Monselice, Zevio e Isola della Scala. In queste ore i sindaci dei Comuni interessati stanno illustrando la novità ai loro concittadini, attraverso video e post sui social, per scongiurare timori ingiustificati sull’apertura di “lazzaretti” nei loro territori. Spiega ad esempio Giorgia Bedin: «Il vecchio ospedale di Monselice sarà un’alternativa a Schiavonia. Ma non nel senso che saranno fatti dei reparti di Terapia intensiva, perché non tutti gli ospedali, specialmente quelli più vecchi, sono adatti dal punto di vista tecnologico a rice-
BOTTACIN: «CENTINAIA DI VOLONTARI DANNO SUPPORTO LOGISTICO» ZAIA: «NELLE VECCHIE STRUTTURE NIENTE TERAPIE INTENSIVE»
vere questo tipo di strutture. Potrebbero diventare dei magazzini, adatti a ospitare pazienti affetti da Coronavirus ma non da Rianimazione, a seconda delle caratteristiche». I volontari sono all’opera giorno e notte al Chiarenzi di Zevio, come sottolinea Diego Ruzza: «Il nostro ex ospedale potrebbe tornare ad essere un luogo di cura, di sollievo e di speranza per persone che stanno vivendo momenti difficili. I 100 posti letto serviranno per trasferire persone non in fase acuta da Coronavirus, ma che avranno un ulteriore bisogno di degenza ospedaliera transitoria, in caso di necessità e carenza, prima di rientrare al proprio domicilio». Un centinaio anche le unità che saranno ricavate all’ex ospedale di Isola della Scala, dove il sindaco Stefano Canazza è intervenuto con il dirigente regionale Nicola Dell’Acqua: «Comunico in urgenza di essere all’interno della struttura ospedaliera. Operazioni di sistemazione delle stanze. Darò ulteriori notizie appena possibile. Raccomando serenità, unitamente alla giusta attenzione alle indicazioni di prudenza suggerite in questi giorni». Un po’ meno i posti che saranno disponibili all’Orlandi di Bussolengo, dove però in questi anni erano rimasti operativi Pronto Soccorso, Medicina e Riabilitazione, come evidenzia Roberto Brizzi: «In meno di 48 ore, i volontari lavorando anche di notte hanno ripristinato due piani, per l’allestimento di 70 posti letto per ospitare pazienti non gravi affetti da Covid-19 nel caso fosse necessario. Grazie al gruppo Protezione Civile - Associazione Nazionale Alpini che sta eseguendo questo lavoro. La sanità veneta non può farsi trovare impreparata: diamoci tutti una mano restando a casa per non rendere vani gli sforzi che tutti stiamo sostenendo».
LA RIORGANIZZAZIONE Alla riapertura delle strutture dismesse, in tutto o in parte, si aggiunge poi la riorganizzazione di quelle rimaste in funzione, come l’ospedale di Jesolo utilizzato durante il periodo invernale prevalentemente come centro di riabilitazione cardiologica e fisiatrica. Su disposizione del direttore generale Carlo Bramezza, sono stati attivati 8 posti di Terapia intensiva (di cui 5 attualmente occupati) e 11 per la degenza dei casi positivi non gravi (dei quali 9 già coperti). Angela Pederiva © RIPRODUZIONE RISERVATA
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DOMENICA 15 MARZO 2020 LA NUOVA
L’allarme globale: la situazione sanitaria nel Veneziano
Una giornata senza vittime Ma i contagiati sono in aumento Ventuno persone ricoverate solamente nella giornata di ieri Ammalate quasi trecento persone, 113 sono in ospedale Vera Mantengoli VENEZIA. Quaranta contagi e
21 ricoveri in più nel Veneziano ieri. Stando al bollettino della Regione delle 17 di sabato, la situazione nel nostro territorio negli ultimi giorni presenta una media di una quarantina di aumenti al giorno. Sebbene la maggior parte siano casi che non richiedono l’ospedalizzazione, sale comunque il numero di ricoverati che attualmente è di 113, mentre quello dei contagiati è di 296 e otto quello dei dimessi dal 21 febbraio. Si se-
I sindacati chiedono che siano ripetuti i tamponi al personale ogni 48 ore gnala un aumento di casi positivi a Chioggia. In Veneto invece si registra un aumento di 321 casi con un totale di 1994 persone positive di cui 721 ricoverate. Nel Veneziano su 296 positivi 113 sono ricoverati, quindi poco più di un terzo. Dei 40 nuovi casi di ieri, 21 sono stati ricoverati. Di questi centotrenta: 44 sono a Mestre, dei quali 12 in Terapia Intensiva; 13 a Venezia di cui 4 in Terapia Intensiva; 23 a Mirano di cui 11 in Terapia Intensiva; 17 a Dolo; 2 a Chioggia; 15 a Jesolo di cui 7 in Terapia Intensiva.
Nella riunione giornaliera di ieri tra azienda sanitaria, sindacati e Regione, si è tornato a discutere della modalità di monitoraggio degli asintomatici che hanno comunque avuto un contatto con un paziente contagiato. Se infatti ieri in giornata il presidente Luca Zaia ha detto che c’è il progetto, come ha fatto la Corea del Sud, di fare più tamponi possibili alle persone, anche fuori dai supermercati, per gli operatori sanitari è stata adottata una strategia che non convince molte persone che lavorano nel settore sanitario. Ieri la Regione ha infatti comunicato che agli operatori sanitari asintomatici, quelli cioè che sono entrati in contatto con pazienti contagiati, verranno fatti solo tre tamponi: uno all’inizio, uno dopo sette giorni e uno alla fine di quello che si presume essere il periodo di incubazione, ovvero dopo 14. La questione è: se si vogliono fare più tamponi, perché non farne di più a chi lavora in ospedale? Ormai si sa che nei 14 giorni di presunta incubazione, il virus si individua soltanto quando emerge e può svilupparsi in 48 ore. Può capitare quindi che una persona sia negativa un giorno, ma dopo tre sia positiva. Per questo i sindacati chiedono che al personale vengano fatti tamponi ogni 48 ore: «Prendiamo atto della misura indicata dalla Regione, ma siamo fortemente contrari perché a nostro parere non tu-
40 Le persone contagiate in più rispetto alla giornata di venerdì negli ospedali del Veneziano.
21 I pazienti ricoverati nelle strutture ospedaliere dell’Usl 3 e dell’Usl 4. All’ospedale di Mestre ci sono 44 ricoverati, al Civile di Venezia tredici, a Mirano 23, a Dolo 17, a Chioggia 1, a Jesolo 15.
35 Sono i pazienti ricoverati nelle Terapie intensive degli ospedali di Mestre, Venezia, Mirano e Jesolo. Il maggior numero si trova a Mestre (12), a Mirano (11) e a Jesolo (7).
296 Il numero complessivo dei veneziani contagiati dal coronavirus. La nostra provincia viene dopo quella di Padova (538) e quella di Treviso (392)..
8 I pazienti dimessi dagli ospedali veneziani dopo una diagnosi di coronavirus dal 21 febbraio.
La foto postata dal personale del pronto soccorso dell’ospedale Dell’Angelo di Mestre: i loro volti parlano
tela i lavoratori» spiega Daniele Giordano, segretario della Cgil. «Monitoreremo la situazione e valuteremo se ricorrere alle autorità preposte alla tutela della salute, come il Prefetto. Non dimentichiamoci che stiamo chiedendo a queste persone di continuare a lavorare e che queste persone hanno delle famiglie a casa». La pensa così anche Giovanni Leoni, presidente di Ordine dei Medici Venezia e segretario Cimo Veneto. Leoni ha detto che se la politica è quella di fare dei tamponi estesi a tutta la gente, che si cominci a farla dagli operato-
la psicologa
«I bambini apprendono da noi disegnare li aiuta a esprimersi» MESTRE. «I bambini vivono quello che viene fatto loro vivere. Se ci mostriamo come adulti preoccupati, loro lo percepiscono, preoccupandosi di conseguenza. Se riusciamo a spiegare cosa sta accadendo, anche i bambini vivranno questo momento con tranquillità». Le sensazioni dei bambini sono lo specchio del modo di vivere dei genitori secondo Alessandra Pellone, psicologa dell’apprendimento, studio a Mestre.
È importante, per i bambini, mettere nero su bianco le loro emozioni con pensierini e disegni? «Sicuramente, anche se è importante non forzarli. Scrivere, giocare e disegnare è uno dei modi migliori, per i bambini, per esprimere emozioni, perché sono i canali più naturali che conoscono. Attraverso i disegni è possibile dare connotazioni positive e negative alle proprie sensazioni. Basta che i
genitori non giochino a fare gli psicologi, provando a interpretare i disegni dei figli, cercandone il significato». Come veicolare ai bimbi i comportamenti da tenere? «Più che le parole, in queste circostanze sono importanti i comportamenti. I genitori dovrebbero mostrare, concretamente, quali sono gli accorgimenti da tenere, come lavarsi spesso le mani. E magari utilizzare anche altri canali: un’idea
La psicologa Alessandra Pellone
può essere mostrare ai figli delle vignette o dei disegni sui comportamenti necessari in questi giorni». Come si dovrebbero com-
ri sanitari. Il medico chirurgo è d’accordo con il ministro Roberto Speranza nell’affermazione che ci deve essere la massima tutela per gli operatori sanitari e aggiunge: «A noi non è concesso di ammalarci». Sempre parlando di personale: la Cgil denuncia la carenza di organico In Medicina Preventiva, ovvero la sezione che deve controllare la salute di una platea di migliaia di lavoratori. Attualmente ci sono tre medici di cui uno in arriva a breve, otto infermieri e un'assistente sanitaria. Insofferenza segnalata anche nei reparti di Medicina
e Geriatria. Queste otto persone ne devono controllare 15 mila. In una situazione normale sarebbero bastati i controlli periodici, ma ora si chiede di potenziare il personale. Una notizia positiva è invece quella dell’arrivo di 15 medici che andranno ad aiutare diversi settori: tre sono professionisti in pensione richiamato e i restanti neolaureati. Infine, dalla prossima settimana i cittadini che dovranno prenotare un esame non si dovranno recare negli uffici, ma chiamare al telefono CUP e URP perché il personale lavora da casa. —
portare i genitori? «Partiamo dal presupposto che i genitori sono sempre il primo veicolo per la trasmissione delle emozioni ai bambini. Dovrebbero fare capire ai figli, con serenità, che questo non è un periodo di vacanza. Stabilire con loro una certa routine, come già stanno facendo gli insegnanti assegnando i compiti e facendo video lezioni. La scuola non è finita, ma è cambiata la modalità della didattica ed è importante che le famiglie lo capiscano. E allora mamme e papà dovrebbero sedersi al computer, vicino ai figli, aiutandoli con le consegne delle maestre. Mantenendo anche i momenti di gioco. È importante che sia garantito un aiuto specifico agli studenti con necessità di didattica spe-
ciale». Pensa che i bambini porteranno con sé lo strascico di questo periodo o rimarrà una parentesi? «Dubito che rimarrà una parentesi. Sarà un ricordo e, visto il periodo impegnativo, probabilmente non sarà nemmeno vago. Ricorderanno l’arrivo del virus, la preoccupazione dell’uscire, il lavarsi le mani di continuo. I genitori, la sera, attaccati al cellulare per capire se le scuole riapriranno o no. Ma tutto dipenderà dal modo in cui questo periodo è stato vissuto dagli adulti. La nostra serietà e la nostra coerenza sono i mezzi per regalare ai nostri figli un ricordo costruttivo». — Laura Berlinghieri
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DOMENICA 15 MARZO 2020 IL MATTINO
L’allarme globale: la sanità una casalinga di gazzo
il servizio
Muore a 52 anni, era già malata è la settima vittima padovana
Stare in casa rischio ansia Ecco pronto lo psicologo
Era ricoverata a Cittadella da una ventina di giorni: ora si cerca chi le ha fatto visita in ospedale Paola Pilotto GAZZO. Quarta vittima con
coronavirus nell’Alta, settima in totale. È una donna di 52 anni di Gazzo, ricoverata da una ventina di giorni all’ospedale di Cittadella e deceduta ieri mattina. Si tratta di Vanna Marcato, casalinga e paziente terminale residente nella frazione di Grossa in Via Risorgimento. È il primo caso accertato nel comune di Gazzo, purtroppo risultato fatale. Il giorno prima la Direzione generale dell’Ulss 6 aveva comunicato al sindaco Ornella Leonardi la presenza nel territorio di un caso di contagio da Covid 19, senza ovviamente fornire ulteriori informazioni per il principio della privacy. Principio venuto meno ieri, dopo il decesso della donna, le cui condizioni di salute erano fortemente compromesse.
CONTAGIO OSPEDALIERO
Il contagio sembra essere avvenuto in Ospedale, dove appunto era ricoverata da tempo. Il tampone sarebbe stato eseguito proprio un paio di giorni prima che sopraggiungesse la morte. Ora il personale sanitario controllerà se ci sono persone che le hanno fatto visita negli ultimi giorni per i dovuti controlli previsti dal protocollo, anche se l’infezione era proprio all’inizio su una situazione già disperata. GIOVANE VEDOVA
Una vita non facile quella di Vanna, rimasta vedova giovanissima. Il marito Mirco Maniero è morto in un incidente stradale a Barbarano Vicentino nel’94. Aveva 30 anni e stava andando al la-
L’ospedale di Cittadella dov’è morta la casalinga di 52 anni, era ricoverata da una ventina di giorni
Ora i sanitari stanno verificando se la donna aveva ricevuto visite negli ultimi giorni voro quando il conducente della vettura con cui viaggiava, un albanese poi scappato, usci di strada provocandogli la morte contro un muretto. Lasciava due figli da far crescere e una moglie giovane. IL DOLORE DEL SINDACO
«Mi dispiace moltissimo e porto tutta la mia vicinanza alla famiglia in questo mo-
mento drammatico» riferisce il sindaco Leonardi «Proveniamo dalla stessa frazione e ci conoscevamo anche se negli anni ci si è perse di vista. Ho saputo del dramma ieri in serata dalla stampa. Il giorno prima ero stata avvisata della presenza del primo caso, ma senza sapere nient’altro dall’Azienda sanitaria. Avevo provato a chiedere anche per capire qualcosa sul contesto ma in questa situazione di emergenza non ho trovato risposte. Mi rendo conto della situazione in cui si trova a lavorare il personale dell’Asl, direzione compresa, ma anche noi sindaci ci troviamo
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con pochi mezzi a gestire l’emergenza. Ai cittadini chiediamo di avere fiducia nelle istituzioni perché tutti insieme e con il dovuto rigore che ci viene chiesto potremo superare questo brutto periodo. Non allarmiamoci ma rispettiamo le regole igieniche che continuiamo a ribadire. E soprattutto, restiamo a casa». BILANCIO PROVINCIALE
I contagi salgono ancora in città e provincia, purtroppo. Da 532 siamo a 620, con 88 casi che attestano la crescita a più 17%. La crescita riguarda l’intera provincia ad esclusione del cluster di
Vo’ fermo a 82 contagiati con guarigioni costanti. È bene ribadire che questi dati si riferiscono a persone con qualche sintomo visto che sono state sottoposte al tampone, sono quindi esclusi tutti gli asintomatici che comunque potrebbero aver contratto il coronavirus. Il caso più preoccupante in provincia è senza dubbio quello di Merlara con 83 contagiati tra pazienti e sanitari della casa di riposo. Nel frattempo aumentano i comuni dove si registrano contagiati, ieri si è aggiunta Candiana, Tombolo e due nuovi casi San Giorgio in Bosco. —
e ville venete costituiscono un patrimonio prezioso poiché rappresentano un esempio di architettura in sintonia con il territorio che le ospita: questo volume ne raccoglie alcune fra le più note, le più suggestive, ma anche tra le più inesplorate e
L
CARMIGNANO. Il comune at-
tiva il “pronto soccorso sociale” con lo psicologo che risponde al telefono ai malesseri della cittadinanza. Stati d’ansia legati all’emergenza sanitaria in corso, irrequietezza, paura, solitudine: sono queste le possibili conseguenze emotive derivanti dall’obbligo di stare a casa e del protrarsi delle limitazioni per un lungo periodo, ma anche dal trovarsi di fronte a una situazione, a un virus, da cui si sente che non ci si può difendere. Da qui l’idea dell’amministrazione comunale di proporre un servizio di consulenza psicologica già presente sul territorio, ma riadattato alle esigenze dettate dal Covid 19. Le conseguenze di quanto la gente sta vivendo in questi giorni non sono solo fisiche, ma anche psicologiche e non trascurabili. Dal 2016 il comune offre gratuitamente ai cittadini un servizio di psicologia del territorio, svolto dalla Cooperativa Nuova Vita attraverso un team di psicologi e psicoterapeuti che collabora con i medici di famiglia nei loro ambulatori. Un servizio ovviamente impraticabile in questi giorni. «Eppure è proprio ora che ce n’è più bisogno» afferma l’assessore al Sociale Raffaella Grando «Ecco perché abbiamo deciso di continuare ad offrirlo, ma con modalità diverse: si passa dal colloquio face to face a quello telefonico oppure alla videochiamata Whatsapp». Per accedere al servizio basta prenotare alla segreteria al numero 049.9438450 dal lunedì al venerdì dalle 8 alle 20 e sabato dalle 8 alle 10, oppure la Cooperativa Nuova Vita il martedì dalle 8.30 alle 12.30 al numero 335.7594069. — P.PIL.
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DOMENICA 15 MARZO 2020 IL MATTINO
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L’allarme globale: la risposta sanitaria
Quasi duemila contagiati in Veneto La conta dei morti è arrivata a 61 Sempre più ospedali coinvolti nell’assistenza ai malati di coronavirus, ma sono già 118 le persone dimesse dopo le cure VENEZIA. Solo cinque giorni fa
si superava la soglia psicologica dei mille contagiati, ora siamo a un soffio da quota duemila: il dato ufficiale è di 1994 veneti risultati positivi al test sulla presenza nell’organismo del Covid-19. C’è di tutto in questo numero, dagli asintomatici assoluti a chi è stato accompagnato fino alla tomba dall’infezione, ma certo il dato della progressione appare inquietante. Il primo marzo i contagiati erano 265, 511 il 6, 1023 venerdì scorso e poco meno di 1500 giovedì. Fra venerdì e ieri l’aumento dei portatori di coronavirus è stato praticamente del venti per cento e l’impennata della curva nel grafico che rappresenta la positività non accenna ad attenuarsi. Molto meno forte, ma più preoccupante, l’incremento dei decessi di persone riscontrate positive al test, sofferenti di altre patologie che si sono aggravate negli ultimi giorni sino alla morte. Più undici ieri rispetto a giovedì, con decessi registrati un po’ in tutta la regione. Un altro a Padova (si tratta di Andreina Santimaria, terza vittima fra i residenti a Vo’), il secondo decesso ufficialmente registrato all’ospedale di Cittadella (in questo caso si tratta di una cinquantaduenne di Gazzo ricoverata da tempo per una grave patologia) e il secondo morto all’ospedale di Schiavonia.Era purtroppo un anziano ospite della casa di riposo di Merlara dove pochi giorni fa si è diffusa un’epidemia che ha contagiato gran parte di ospiti e personale: in tutto 83 risultati positivi. L’intero istituto è in quarantena, ma la fragilità dei ricoverati e la loro avanzata età fa temere fortemente per il futuro. Altri due decessi sono stati registrati all’ospedale di Tre-
viso, dove il totale è ora salito a 27. Restando nel Trevigiano, una donna ultraottantenne è spirata all’ospedale di Montebelluna. La morte che è stata indicata ieri a Belluno nel bollettino regionale risalirebbe invece a qualche giorno fa. All’elenco funebre si aggiungono nella nostra regione le due persone spirate all’ospedale Borgo Roma di Verona e i primi due decessi all’ospedale Sacro Cuore don Calabria di Negrar, sempre nel Veronese. Sono 61 quindi in totale le vittime venete. Appare evidente dalla let-
Già quasi saturo il reparto speciale realizzato a Schiavonia nel giro di pochi giorni
TUTTI I CONTAGI NEL VENETO RESIDENZA
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VENEZIA. Monselice, Valdob-
biadene, Isola della Scala, Zevio, Bovolone: sono cinque gli ospedali veneti dismessi finiti “sotto osservazione” alla luce dell’emergenza coronavirus. In questi
+88 0 +54 +40 +42 +77 +12 +11 +6 -9 +321
(variazioni rispetto al 13.03 ore 17)
CASI RICOVERATI al 14.03 ore 17
Azienda Ospedale Università Padova Az. Osp. Universitaria Integr. di Verona - Borgo Roma Az. Osp. Universitaria Integr. di Verona - Borgo Trento ULSS 1 - Ospedale Belluno ULSS 1 - Ospedale Feltre ULSS 2 - Ospedale Treviso ULSS 2 - Ospedale Conegliano ULSS 2 - Ospedale Vittorio Veneto ULSS 2 - Ospedale Castelfranco ULSS 2 - Ospedale Montebelluna ULSS 3 - Ospedale Mestre ULSS 3 - Ospedale Venezia ULSS 3 - Ospedale Mirano ULSS 3 - Ospedale Dolo ULSS 3 - Ospedale Chioggia ULSS 4 - Ospedale di San Donà di Piave ULSS 4 - Ospedale Jesolo ULSS 5 - Ospedale Rovigo ULSS 5 - Ospedale di Adria ULSS 5 - Ospedale di Trecenta ULSS 6 - Ospedale Schiavonia ULSS 6 - Ospedale Piove di Sacco ULSS 6 - Ospedale Cittadella ULSS 7 - Ospedale Santorso ULSS 7 - Ospedale Bassano ULSS 7 - Ospedale di Asiago ULSS 8 - Ospedale Vicenza ULSS 8 - Ospedale Arzignano ULSS 9 - Ospedale Legnago ULSS 9 - Ospedale di San Bonifacio ULSS 9 - Ospedale Villafranca Osp. Sacro Cuore Don Calabria - Negrar (Vr) Ospedale P. Pederzoli-Peschiera TOTALE REGIONE VENETO * in attesa conferma ISS
Pazienti Sars-Cov2 in area NON CRITICA 45 31 1 15 6 56 5 2 7 0 32 9 12 17 1 0 8 4 1 0 48 4 8 11 9 16 11 0 8 2 6 33 8 416
area NON CRITICA
Pazienti in TERAPIA INTENSIVA
+2 -2 +1 +4 +1 -22 0 -1 +2 0 +12 0 +1 +4 +1 0 +2 +1 +1 0 +16 +2 -2 +1 +5 +16 0 0 +1 +2 +1 +11 +6 +66
21 10 2 1 0 14 10 0 0 0 12 4 11 0 0 0 7 0 0 2 7 1 0 0 1 0 15 0 4 0 0 3 2 125
TERAPIA INTENSIVA
sferimento d’urgenza dei pazienti ricoverati. «È una risorsa estrema e contiamo che non sarà necessario ricorrervi ma abbiamo voluto esplorare anche questa eventualità», spiega l’amministrazione regionale. In effetti, i medici fanno notare che un trasloco di malati virali in serie condizioni appare impraticabile, non fosse altro per la delicatezza delle apparecchiature salva-
Dimessi dal 21.2
Decessi dal 21.2 *6
Decessi
4
+1 +2
1
1
+1
+5
43
+2
+2
3 4 1
27 1 1 1 1 7 1
-1
38 8
+1
-1 +2 +1 +1
+1 +3
+1
1 5 1 4 1 9
2 1 2
+1 +1
1 1
+1
1
+2
2
+2
61
+11
+17
Gli ospedali dismessi ai raggi X «Ma non accoglieranno infetti» giorni le squadre della Protezione civile e i tecnici della sanità, coordinati dall’assessore Gianpaolo Bottacin, stanno ispezionando, sanificando e riordinando i vecchi edifici dopo averne verificare le condizioni, lo stato dei servizi, le superfici utilizzatibili: in una parola, un monitoraggio preventivo nell’eventualità di un “tutto esaurito” dei poli ospedalieri attivi, tali da costringere il tra-
538 82 392 296 281 220 78 27 32 48 1994
* CLUSTER: aggregazione di casi che si verifica in un luogo e in un intervallo temporale circoscritti (definizione tratta da: www.cdc.gov Principles of epidemiology) *Tale cluster è stato rimodulato considerando solo i residenti del Comune di Vo', ed escludendo i residenti dei comuni limitrofi
protezione civile all’opera
Sopralluoghi e sanificazioni a Monselice, Valdobbiadene Isola della Scala, Zevio e Bovolone: possibile l’utilizzo per materiali sanitari e veicoli
Casi
TOTALE
Padova (escluso domiciliati Vo’) Cluster domiciliato al Comune di Vo’ Treviso Venezia Verona Vicenza Belluno Rovigo Domicilio fuori Veneto Assegnazione in corso TOTALE REGIONE VENETO
STRUTTURA DI RICOVERO tura dei numeri dei ricoverati nei reparti Infettivi, ma non in terapia intensiva, che c’è stato uno smistamento fra presidi ospedalieri: è diminuita la pressione sull’ospedale di Treviso mentre è salita ulteriormente quella sul reparto Covid-19 di Monselice, che ha ormai quasi raggiunto la piena capienza. Sono poi entrarti a pieno titolo nell’elenco dei presidi votati all’assistenza ai contagiati anche gli ospedali di Adria, in provincia di Rovigo, Asiago (dove sono stati effettuati 17 ricoveri o trasferimenti in un solo giorno) e San Bonifacio nel Veronese. È salito il numero dei ricoverati in Trapia intensiva, in questo caso sono gli ospedali veneziani a sopportare la pressione più forte. Infine da annotare l’unica nota positiva, quella dei pazienti dimessi: la conta è salita a 118, quindici in più dell’ultimo conteggio. —
(variazioni rispetto al 13 marzo ore 17)
CASI SARS-CoV 2 POSITIVI al 14 marzo ore 17
Sopralluoghi e pulizie anche nell’ospedale dismesso di Monselice
118
vita che vanno attivare in totale sicurezza: «È impensabile pensare che pazienti Covid-19 possano andare in luoghi dismessi da anni, dove non ci sono strutture e attività utili a curarli», ha affermato a riguardo il governatore Luca Zaia, «ci vogliono, ad esempio, impianti degni di questo nome per l’ossigeno, perché un paziente di coronavirus ne aspira 20-30 volte di più di un degente normale di terapia intensiva». Scartata tale possibilità, un eventuale utilizzo potrebbe riguardare al più i malati ordinari che non presentano particolari problemi o, più probabilmente, i materiali sanitari, i veicoli e le attrezzature in eccesso nei magazzini oggi disponibili. —
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DOMENICA 15 MARZO 2020 LA TRIBUNA
L’allarme globale: le residenze per anziani
Sos case di riposo: poche mascherine Primi operatori positivi nella Marca Casi a Zero Branco, Casale e Vittorio, paura a Crocetta. Cgil e Cisl: proteggere tutti o si chiudano le aziende non essenziali TREVISO. Tutti cercano le mascherine, ma il cartello «esaurite» campeggia ovunque. Ma dopo l’emergenza negli ospedali e nelle case di cura, c’è quella della case di riposo, altra frontiera non meno esposta. Nella Marca si sono registrati, fino a giovedì, diversi casi di personale risultato positivo ai test per il Covid- 19. Operatori immediatamente messi in isolamento, come prevede il protocollo, con enorme allarme fra gli stessi lavoratori, sottoposti di fatto a tamponi “collettivi”. In alcune strutture, dopo le serie dei controlli è accaduto che altri colleghi abbiano accusato sintomi, non necessariamente ascrivibili al contagio, con inevitabili ripercussioni sui colleghi rimasti, costretti a straordinari e alle coperture dei turni scoperti. C’è chi parla di una decina di casi, chi di più. Ma intanto, proprio nelle ultime ore, risulta che due strutture stiano sottoponendo ospiti e personale al tampone dopo che sono risultati positivi due medici di base della zona. Cos’è accaduto? Ieri sono stati disposti i tamponi per tutto il personale della casa di riposo Belvedere a Crocetta del Montello, perché un medico di base di Montebelluna, risultato positivo, ha avvisato la struttura da lui visitata recentemente della sua positività: non ha visto ospiti suoi assistiti, ma è stato in contatto con personale e operatori. La struttura ha voluto rassicurare le famiglie degli ospiti con una lettera apposita. Ma per i lavoratori sono scattati subito i tamponi, e c’è molta ansia. Ed è quello che sta accadendo da qualche giorno a Vittorio Veneto, al Ce-
di positività registrati sia a Ca’ dei Fiori a Casale che alla casa «Maria da Zairo» di Zero Branco gestita dalla cooperativa Insieme si Può. E così adesso i fronti di allarme sono due; quello della positività e quello delle mascherine. Quest’ultimo e più in generale gli standard dei livelli di protezione, stando a quanto trapela qua e là, sta creando malumori e scintille anche interni fra vertici delle case di riposo e lavoratori. Il sindacato prende una posizione molto ferma: «Purtroppo sta accadendo quanto avevamo preventivato, la difficoltà di approvvigionamento dei dispositivi di protezione, di cui non
I sindacati: prioritaria la totale salvaguardia dei lavoratori, a costo di scelte drastiche
Sopra, operatori sanitari si proteggono con le mascherine. Sotto, i sindacalisti Ivan Bernini (Fp Cgil) e Cinzia Bonan, segretario generale Cisl Belluno-Treviso: le forze sociali chiedono più sicurezza per i lavoratori
sana Malanotti, dove tutto il personale ma anche gli ospiti son ostati sottoposti a controlli. E i bene informati assicurano che un’operatrice sarebbe risultata positiva ai test. Facendo scattare i protocolli di massima sicurezza all’interno della strut-
tura. E pensare che all’Usl 2 avevano appena registrato, sia giovedì che venerdì, l’assenza di nuovi casi di positività fino a ieri, sia fra gli ospiti che fra il personale. E questo era stato ritenuto dai vertici dell’Usl 2, se non
un segnale molto confortante (dire positivo non sarebbe benaugurante, in questo contesto), sicuramente un indizio che il cordone costruito attorno alle case di riposo dell’intera provincia, e ai loro fragilissimi ospiti, stesse tenendo, dopo i casi
tutte le strutture sono dotate, e in molti casi i dispositivi sono contingentati», spiega Ivan Bernini, della Fp Cgil, «la priorità resta la salute dei lavoratori come quella degli ospiti, e per questo stiamo chiedendo che nella case di riposo ci siano mascherine per tutti, a prescindere che esistano casi di positività. Quanto sta avvenendo ci rafforza nella nostra richiesta della massima protezione per tutti, ma anche della dotazione adeguata, perché ad esempio le mascherine chirurgiche vanno cambiate spesso». «La salute dei lavoratori è la nostra prima preoccupazione» aggiunge Cinzia Bonan, segretaria provinciale delle Cisl, «e su questo seguiamo con estrema atten-
IL CaSo
Dispositivi, maxi-speculazioni «Un ponte aereo con la Cina» TREVISO. Le mascherine chi-
rurgiche? Costavano 3 centesimi l’una, fino a due mesi fa. Adesso – aggiornamento di ieri – sono offerte a 1 euro, anche a 1,10 euro l’una, oltre 30 volte tanto. Ed è solo l’esempio più clamoroso delle speculazioni che registrano i settori dei dispositivi di protezione, mascherine ma non solo. E ancora: in tutta l’area dell’Unione Europea è letteralmente
impossibile reperire scorte e giacenze: neanche i fondi di magazzino. E la conferma arriva da un veterano del settore dei presidi medici sanitari, attivo sul mercato globale, uno dei riferimenti per le grandi forniture alle strutture sanitarie, ma anche per altri settori che necessitano di dispositivi protettivi. «Mai visto niente del genere, il settore sembra impazzi-
to, e sono subissato di richieste», premette l’operatore, che ha decenni di esperienza. «Il paradosso è che la disponibilità c’è, penso solo alla Cina, dove ci sono aziende che ne producono un milione al giorno ciascuna, basterebbe andare lì con l’aereo. Ma penso anche ad altri paesi extra europei, ma servirebbe snellire la burocrazia per una maxi fornitura come questa di cui abbiamo
Una mascherina indossata da un operatore sanitario
disperato bisogno. E guardate che anche a strappare i prezzi migliori, specie in Italia o in Europa, si rischia di arrivare a 0,40 e 0,50 cente-
simi l’una, come dire 12-15 volte il prezzo normale». All’operatore, peraltro, non è sfuggito quanto ha detto il governatore Zaia nei
zione quanto sta avvenendo in tutte le strutture, rivendicando la priorità della salute dei lavoratori che sono esposti in una fase molto delicata e in strutture che ospitano anziani che sono i cittadini più fragili». E che la partita delle mascherine sia cruciale, Cgil e Cisl lo fanno capire con una proposta choc, già sottoposta nella contrattazione con le autorità sanitarie e con le organizzazioni imprenditoriali: quella di una serrata della aziende non strategiche in questo momento. «Nel momento in cui non si potesse garantire le sicurezza dei lavoratori esposti in prima linea nell’emergenza, diventa imprescindibile e fondamentale pensare alla chiusura di tutte le attività produttive non essenziali o che garantiscano i servizi necessari durante questa fase di emergenza», dicono sostanzialmente Cgil e Cisl, «per concentrare la disponibilità dei dispositivi ai lavoratori che più ne ha bisogno per attività sanitarie, assistenziali e/o comunque direttamente legate all’emergenza». Come dire, è il momento di scelte forti per assicurare la salute dei lavoratori. E fra questi, quelli dei settori chiave di questa emergenza. «Un provvedimento limitato nel tempo, fino al termine di questa fase di emergenza», continuano Bonan e Bernini, perfettamente all’unisono, che consenta davvero di non esporre alcun lavoratore al rischio di contagio e che nel frattempo aumenti il livello di protezione generale per favorire l’uscita della fase emergenziale». — Andrea Passerini Enzo Favero © RIPRODUZIONE RISERVATA
giorni scorsi, quando ha sollevato il problema della fornitura. «Condivido quanto ha detto: siamo in emergenza e bisognerebbe creare corsie preferenziali», risponde, «guardate che quella di un ponte aereo con la Cina o con altro paese dove ci sia disponibilità non è mica una cattiva pensata, a volte l’eccezionalità della situazione e richiede misure straordinarie. Certo bisogna andare lì con i soldi, la Cina è l’unico posto dove si possano trovare mascherine in grandi quantitativi, a condizione di pagare alla consegna e tornare in Italia sveltendo le pratiche». — A.P. © RIPRODUZIONE RISERVATA Copia di promopress
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PRIMO PIANO
DOMENICA 15 MARZO 2020 LA TRIBUNA
L’allarme globale: la situazione sanitaria
Treviso pronta al boom di ricoveri «Reparti convertiti a rianimazioni» A Montebelluna il primo decesso, i morti salgono a 32. Misure mai viste: da domani Cup chiusi, garantite solo le urgenze
Valentina Calzavara TREVISO. Il virus colpisce an-
cora duro. Trentadue trevigiani non sono sopravvissuti all’infezione scoppiata lo scorso 25 febbraio nella Marca. Diciassette interminabili giorni raccontano il dramma del contagio. L’ultimo bollettino regionale segna tre nuovi decessi e tra questi la vittima più giovane: un 66enne ricoverato in Pneumologia al Ca’ Foncello. Non è riuscito a superare la grave crisi respiratoria scatenata dal coronavirus. All’ospedale di Montebelluna un altro triste primato, la prima paziente morta in quel nosocomio, dopo un ricovero lampo durato meno di 24 ore. Aveva superato gli ottant’anni ed era accolta in Medicina a Montebelluna. Il numero complessivo dei positivi al Covid-19 nel Trevigiano è di 392, l’incremento giornaliero è di 16 nuove diagnosi, su un totale di 1.994 positività in Veneto. «Mentre alcune zone d’Italia stanno cominciando a vedere la luce in fondo al tunnel, con un aumento dei guariti e un rallentamento degli infettati, in provincia di Treviso siamo ancora nel guado» afferma una fonte interna all’Usl 2. Una piccola speranza si accende guardando ai dimessi, 43 in tutto. Ma non c’è il tempo di esultare, visto che i pazienti bisognosi di ricovero cresceranno in modo esponenziale. Questa almeno la previsione. Il dg Francesco Benazzi definisce il momento «delicato e importante». EMERGENZA POSTI LETTO
I degenti infettati bisognosi di assistenza ospedaliera hanno occupato 94 letti negli ospedali dell’Usl 2 secondo il monitoraggio della Regione. Diverso, e se così fosse, ancor più grave, lo scenario delineato dal report dell’azienda sanitaria trevigiana che stima ad oggi un ’occupazione di 125 letti nelle sue strutture ed evidenzia i primi 7 ricoveri da Covid-19 a Oderzo. «Il caos dell’emergenza non favorisce una contabilità affidabile ma al Ca’ Foncello stanno saccheggiando i posti letto» dice un medico in prima linea nella struttura del capoluogo. «Siamo alle prese con un’emergenza mai vista».
In alto, una sala operatoria: a Treviso le aree interventi sceranno spazio ai ricoverati per coronavirus. Qui sopra, un’infermiera al lavoro nel corridoio del Ca’ Foncello
a reparti di Rianimazione, la Pneumologia fa spazio alle nuove urgenze, idem per Day Surgery. Da domani verranno effettuati solo gli interventi urgenti e le visite con priorità (U entro 72 ore e B entro 10 giorni), mantenute le terapie salvavita e quelle oncologiche indifferibili, ma chiudono i Cup. Si prenota tramite call center e per ritirare i referti si va sul sito www.aulss2.veneto.it. Inizia così la lunga maratona degli ospedali trevigiani contro il virus. Non ci sono riposi per medici, infermieri, operatori socio sanitari.
LA LUNGA NOTTE
Gli scafandri ingabbiano il corpo, le mascherine premono sul viso. Nei reparti si raccolgono le forze, si liberano spazi, si allestiscono aree attrezzate con respiratori e apparecchiature per assistere le funzioni vitali. Le sale operatorie vengono riconvertite
IL REPORT GERIATRIA
Le tende montate all’esterno dell’ospedale trevigiano
Liberata, chiusa per bonifica e poi riaperta la Geriatria del Ca’ Foncello continua a far parlare di sé. L’azienda sani-
taria risponde ai dati che paragonano il focolaio ospedaliero alla situazione di alcune province cinesi per tasso di mortalità (pari al 7%) con l’analisi del professor Marcello Rattazzi dell’Università di Padova e del professor Carlo
Un centinaio di posti letto già occupati, il picco dell’epidemia si sta avvicinando Agostini, primario di Medicina Interna. «I dati della popolazione generale cinese dimostrano inoltre come la mortalità risulti più elevata in condizione di comorbilità» che, se abbinata a un’età avanzata, porta il rischio di
decesso sopra il 14,8%. La prima diagnosi in Geriatria, datata 25 febbraio è stata frutto di un sospetto «nato a seguito ad un repentino peggioramento» della paziente «dopo un periodo di stabilità clinica, con comparsa di febbre e difficoltà respiratorie». Dopo la diagnosi è emersa anche la positività di una donna che si prendeva cura dell’anziana. Per ora chi sia il “paziente zero” è domanda senza risposta. Tra i 27 deceduti al Ca’ Foncello la media è di 85,7 anni. Alla luce di questi dati, conclude la relazione «l’epidemia di Covid-19 si è quindi inserita in una popolazione anziana già portatrice di caratteristiche cliniche che ne giustificano la mortalità osservata». — © RIPRODUZIONE RISERVATA