Bagnolet, une porte aux aspects pluriels

BAGNOLET, UNE PORTE AUX ASPECTS PLURIELS

Paul de Greslan Aïmann Aarrouj Timothée Fetiveau

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SOMMAIRE

Une porte de Paris

1 - Bagnolet en île de france 2 - Une commune laissée pour compte par les réseaux ...

3 - ... adossée au peripherique

Découverte des contrastes

1 - Confrontation historique 2 - Sous l'échangeur, une atmosphère particulière 3 - Mise en perspective de la juxtaposition de typologie 4 - Un coeur bâti dans un espace végétalisé

Passage d'une commune rurale à une porte de Paris 1 - 1818 2 - 1906 3 - Aujourd'hui

Le centre ville, une logique sur rue

1 - Un axe principal commercant 2 - Marie et place, un dialogue perspectif et complémentaire 3 - Le bâti en limite de rue

Les grands ensembles, un exemple de ville moderne 1 - Une alternance entre bâti et végétal 2 - Opposition des échelles

Le quartier résidentiel, un village dans la ville

1 - Un quartier se renouvellant mais gardant sa logique résidentielle.

2 - Une implantation du bâti coupant la parcelle en deux

Le centre d'affaire, un quartier d'échange 1 - Un goulot d'accès à la périphérie 2 - Un univers unique sous le périphérique

Une juxtaposition abrupte des typologies

1 - Les mercuriales, deux verticalités dans un skyline de faible hauteur 2 - L'église, une enclave historique dans une logique moderne 3 - Un rapport de force généré par la proximité 4 - Mise en évidence de deux échelles

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UNE PORTE DE PARIS

Bagnolet en île de france

Les Lilas

Romainville

Bagnolet

Montreuil

Paris

Vincennes

Une commune laissée pour compte par les réseaux ...

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Bagnolet est une ville située dans la périphérie Est de Paris.

Elle est délimitée à l’Ouest par le périphérique parisien, et entourée du Nord au Sud en passant à l’Est par Les Lilas, Romainville Montreuil et Vincennes.

Cette commune fait partie des villes qu’on nomme à titre historique « porte de Paris », faisant le lien entre Paris intramuros et la banlieue parisienne dans son sens large.

Elle abrite 34 000 habitants avec une densité d’environ 13167 habitants au kilomètre carré.

Cette densité élevée est typique des communes de la petite couronne parisienne.

Périphérique

A3

... adossée au peripherique

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DÉCOUVERTE DES CONTRASTES

1- Une confrontation historique

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4 2- Sous l’échangeur, une atmosphère particulière

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Bagnolet est une ville aux typologies urbaines très différentes.

En effet, on remarque une accumulation et une confrontation ou peut être une cohabitation des échelles, des usages, des formes, des populations et des organisations urbaines. Son hétéroclisme devient sa caractéristique, son identité. Zone pavillonnaire, grands ensembles, centre d’affaire, quartier historique, le passage de l’un à l’autre se fait frontalement, on assiste à une juxtaposition et non à un entremêlement des types urbains.

Quelques sites remarquable par leur échelle, leur fonction ou leur usage ponctuent la ville : La mairie, les Mercuriales, l’échangeur autoroutier, le parc et son bâti, l’église faisant le lien entre zone pavillonnaire et grands ensembles.

3- Mise en perspective de la juxtaposition de typologie : Avenue de Bellevue

4- Un coeur bâti dans un espace végétalisé : Parc Jean Moulin

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PASSAGE D’UNE COMMUNE RURALE À UNE PORTE DE PARIS 1800 Le village

Reconstitution du village de 1800

L’avenue unique vers Paris

1900 L’enceinte de Thiers

Vue surplombant l’enceinte de Thiers bâtie en 1844

La zone non construisible

2000 Le Périphérique

La 8 construction de l’échangeur de Bagnolet en 1969

Le périphérique

En 1818, Bagnolet se catégorisait plutôt comme un village rural, le bâti se répartissait le long de l’avenue principale, avenue du centre-ville actuel.

Le village s’étendait de l’église à la mairie, et semblait encerclé par des zones agricoles.

Carte d’état major de 1818

En 1906, Bagnolet s’est étendue et accueille les ouvriers de la révolution industrielle. Elle se développe autour du cœur historique et autour du plateau.

La commune a été coupée par la création de l’enceinte de Thiers en 1844. La partie Ouest a été intégrée à Paris intramuros, à l’intérieure des fortifications, et Bagnolet a pris le rôle de porte de Paris.

Carte topographique de 1905

Aujourd’hui, Bagnolet garde son rôle de porte de Paris par l’échangeur autoroutier et permet l’accès au périphérique et à Paris intramuros. L’enceinte de Thiers a disparu, mais sa trace urbaine est toujours lisible. La ville s’est étendue sur le plateau et on retrouve actuellement un tissu urbain dense et continu entre Paris, Bagnolet et les autres communes périphérique.

Carte IGN de 2010

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LE CENTRE VILLE : UNE LOGIQUE SUR RUE

Mairie

Place du Centre

Le centre ville, ou centre historique se caractérise par une forme urbaine spécifique, des immeubles sur rue de 2 étages en moyenne.

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On retrouve une typologie faubourienne avec des commerces au rez de chaussée générant une avenue principale commerçante. Le quartier s’étend du centre d’affaire

aux grands ensembles et se juxtapose à une échelle bâtie plus importante. On retrouve un système parcellaire plutôt régulier et perpendiculaire à la rue.

La rue principale : Rue Sadi Carnot

La Place du Centre : bistrots et cirque ambulant

On retrouve dans ce quartier deux espaces structurants : la place de la mairie et la place du centre. En effet, une relation s’établit directement entre elles. On peut noter leur complémentarité,

Perspective sur la mairie : Rue Raoul Berton

l’une marchande (marché de la ville, commerce...) l’autre récréative (bars, cirque ambulant, manifestations...) , et leur positionnement, mise chacune en perspective par le cadre et le point de fuite des bâtiments de

Immeuble collectif R+3

la rue qui les relient. La mairie est mise en valeur par un surplomb important ; dans l’axe de la rue, elle apparaît au loin lumineuse par le dégagement qu’il y a autour d’elle.

Hotel particulier R+1

9m Coupe type sur la rue Rue Sadi Carnot

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LES GRANDS ENSEMBLES : UN EXEMPLE DE VILLE MODERNE

L’église

Les grands ensembles rompent avec le systéme urbain historique de Bagnolet. En effet, on peut noter la taille démultipliée des parcelles, et des échelles baties.

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Historiquement, ce quartier s’est fondé sur d’anciennes zones agricoles avec des parcelles de tailles importantes, on retrouve ce découpage dans le parcellaire actuel.

L’échelle de la parcelle n’est pas pertinente, il faut donc s’interroger sur ce quartier à l’échelle de l’ilôt.

Les allées au coeur de l’îlot.

Une logique de quartier se met en place, la disposition des volumes dans une réflexion globale et l’aménagement d’espaces publics, collectifs, végétalisés au sein des parcelles

donnent une unité formelle et urbaine à l’ilot. Il contient alors une identité propre, et ne se mêle pas au centre ville mais se juxtapose.

Immeuble Collectif R+1

Immeuble Collectif R+10

20m Confrontation entre quartier historique et grands ensembles Rue Sadi Carnot

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LE QUARTIER RÉSIDENTIEL : UN VILLAGE DANS LA VILLE

Le quartier résidentiel est celui où l’échelle s’avère être la plus petite, parcelles et bâti fonctionnent par unité : une parcelle, une maison.

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On ne retrouve pas une logique d’îlot comme dans les grands ensembles où le centre d’affaire.

On peut noter une implantation du bâti régulière, les maisons se positionnent toujours en

décalage de la rue, au centre de la parcelle. Ce système génère deux jardins, un ouvert sur la rue aux vues de tous et un plus privé à l’arrière de la maison.

La rue au coeur du quartier résidentiel : Avenue du Plateau

Le système parcellaire est orienté perpendiculairement à la rue. Les maisons possèdent généralement un étage et sont de petites tailles.

On peut remarquer que le quartier se situe sur une butte topographique, la petite taille du

bâti et des parcelles permet au quartier de s’adapter à la pente le plus fidèlement possible.

Cette zone se retrouve prise entre des grands ensembles et la confrontation direct entre logements collectifs et individuels, grandes et petites

Maison R+1

Coupe type sur la rue bellevue

échelles, logique commune et logique individuelle est le reflet du rapport entre quartiers, caractéristique constitutive de Bagnolet.

Maison R+1

7m

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LE CENTRE D’AFFAIRE : UN QUARTIER D’ÉCHANGE

Les Mercuriales

Centre Commercial

L’échelle du centre d’affaire se distingue du Bagnolet historique: parcelles et bâti ont une dimension bien plus importante.

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On peut remarquer des parcelles occupant la presque totalité d’un îlot et des immeubles à large emprise au sol ou à grande hauteur. On pourrait définir cette zone comme le Bagnolet contemporain, une des dernières

grandes opérations à l’échelle du quartier. On retrouve les Mercuriales (2 tours de 122m), un centre commercial, l’échangeur autoroutier et la gare routière.

Perpective sur l’échangeur depuis la rue : Avenue du Général De Gaulle

Contre-champs sur l’échangeur et les petits commerces : Avenue du Général De Gaulle

Le système de transport est essentiel pour la compréhension de ce pôle d’activité. En effet, on remarque un nœud de flux de circulation : métro, bus, route, autoroute. Ces différents modes de transport se superposent ; le métro en sous-sol, la gare routière et les routes en

surface et l’autoroute sur voies surélevées. Tout ces systèmes de circulation s’entremêlent avec le bâti du centre d’affaire.

La partie sous l’échangeur génère une zone abritée où des activités ponctuelles, spontanées se développent : marchands ambulants, fleuristes,

camions d’alimentation rapide...

L’échangeur et tous les modes de transport qui constituent cette espace unique est devenu une zone d’activité intense. On peut remarquer que le centre d’affaire est devenu la porte de Paris grâce à ces systèmes de circulation.

L’échangeur autoroutier La gare routière

La station de métro

Coupe de principe de superposition des transports

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UNE JUXTAPOSITION ABRUPTE DES TYPOLOGIES La commune de Bagnolet se caractérise par une addition de quartiers avec leurs identités propres, fruits de l'histoire et de logiques urbaines différentes.

Cette caractéristique génère des confrontations abruptes entre quartiers.

Les mercuriales, deux verticalités dans un skyline de faible hauteur

L’église, une enclave historique dans une logique moderne

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Les échelles s'alternent, les formes architecturales se succèdent et les usages se concentrent. L'hétéroclisme de la ville lui donne son identité, et la lecture historique et fonctionnels peut se faire à travers ces quartiers tous différents.

Un rapport de force généré par la proximité

Mise en évidence de deux échelles

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