Profession PAYSAGISTE #101 août-septembre 2019

Du composite

N°101| AOÛT-SEPTEMBRE 2019 - ISSN : 2263-7990

pour un platelage bien posé

Connectez-vous…

Matériels et Fournitures Broyeurs sur châssis routier, vos préférés !

Clôtures et Portails Clôtures, panneaux… : jouez avec les hauteurs !

Hommes et Entreprises Satisfaction du client,

rigueur du travail et esprit familial !

Connectez-vous

1ère plateforme dédiée aux paysagistes

EN QUELQUES CLICS

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PROFESSI ON N°101| Août-Septembre 2019

Un maître mot : communiquer !

Au retour des vacances, les affaires reprennent et il faut suivre la cadence ! Vos clients reviennent avec la tête pleine d'idées et vous demandent conseil pour leurs projets ! Pour vous démarquer de la concurrence, assurez votre présence sur internet au travers d'un site web et des réseaux sociaux. Il s'agit aujourd'hui d'outils indispensables pour développer votre notoriété et mettre en avant votre expertise.

“En communicant sur internet, l'objectif est de mettre en valeur le travail et le savoir-faire de nos équipes auprès de nos clients”, souligne Virginie Loirat, co-gérante de l'entreprise de paysage Daniel Loirat.

Des savoir-faire et des compétences qui sont valorisés chaque année par diverses récompenses !

Dans ce numéro, vous retrouverez ainsi le témoignage de deux paysagistes nommés, cette année, Meilleurs Ouvriers de France ! L'entreprise SICLE, lauréate des Trophées Paysagistes pour l'Environnement partagera également avec vous sa vision du métier et son expérience.

Pour vous accompagner dans votre métier, nous vous proposons au fil des pages des astuces, conseils techniques et nouveautés. Côté matériel, les broyeurs sur châssis routier sont largement plébiscités. Réduction des volumes de déchets à transporter, augmentation de la productivité, valorisation sur site en compost et paillage, transport facilité… sont autant d'arguments qui font mouche auprès des professionnels ! Investir dans du matériel de dernière génération, ce n'est pas seulement un gain de productivité, mais aussi un confort supplémentaire pour vos salariés et une belle image pour votre entreprise !

Martine Meunier Directeur de la rédaction Revue éditée par Les Éditions de Bionnay 493, route du Château de Bionnay - 69640 Lacenas SAS au capital de 140 800 € - RCS LYON 401 325 436 Principaux actionnaires : Poliphile SC et Equisetum SC Principaux associés : Erick Roizard et Martine Meunier Président-Directeur de publication : Erick Roizard Directeur général-Directeur de rédaction : Martine Meunier Dépôt légal à parution Commission paritaire : 0524T 89753 ISSN 2263-7990 Rédaction Secrétaire général de rédaction : Caroline Roy Journalistes : Marilyne Poudret, Marie Lemouzy, Germain Granger Infographiste : Alexandra Benso Tel. 04 37 46 04 89 - Fax. 04 72 53 07 12 redaction@professionpaysagiste.com Photo de couverture © UPM ProFi Publicité Tel. 04 37 46 04 96 - Fax. 04 72 53 07 12 publicite@professionpaysagiste.com Abonnement - Les Éditions de Bionnay Prix au numéro : 15 € 1 an - 9 n°+suppléments - France : 109 € TTC Hors France métropolitaine : 133 € TTC 493, route du Château de Bionnay - 69640 Lacenas Tel. 04 74 02 25 25 - Fax. 04 37 55 08 11 leseditionsdebionnay@orange.fr www.professionpaysagiste.com/sabonner Impression - Imprimerie CHIRAT 744, rue Sainte-Colombe 42540 Saint-Just-la-Pendue État de provenance du papier : Autriche (Gratkorn) Taux fibres recyclées : fibres vierges non recyclées Certification des fibres utilisées : 100 % PEFC Eutrophisation ptot : 0.02 kg/tonne Ce numéro comporte le hors-série Piscines, Spas et Jardins et le Guide du matériel professionnel spécial électrique, à batterie et hybride.

En aucun cas le magazine Profession Paysagiste ne pourrait être tenu pour responsable de toute omission d’une donnée ou d’une information si intéressante qu’elle puisse être pour l’utilisateur ainsi que de toute erreur ou lacune dans l’indication de tel produit ou telle firme. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans la présente publication, faite sans autorisation de l’éditeur, est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 11 mars 1957 - articles 40 et 41 et Code pénal en son article 425).

Sommaire Actualités et Nouveautés

p4

Evénement

p 10

Déchets verts et économie circulaire

Hommes et Entreprises

p 12

- Satisfaction du client, rigueur du travail et esprit familial !

p.12

- Des jardiniers paysagistes à vélo qui préservent l'environnement

p.14

- Stiga Group : leader européen de matériels espaces verts

p.16

3 question à…

p 18

- L'un des Meilleurs Ouvriers de France 2019 : Sébastien Tillier… et Nicolas Blot

Création et Aménagement

p 20

- Jardin d’acclimatation : le défi d’un chantier historique

Matériels et Fournitures

p 24

- Des caniveaux pour capter les eaux pluviales !

p.24

- Broyeurs sur châssis routier, vos préférés !

p.26

- Turbine centralisée et éjection directe : tondre et ramasser n’a jamais été aussi facile !

p.30

Arbres et Plantes

p 34

- Jardins comestibles, du potager à l'assiette !

p.34

- Arbres menacés, comment lutter ?

p.36

Clôtures et Portails

p 38

Clôtures, panneaux… : jouez avec les hauteurs !

Sols et Revêtements

p 42

Du composite pour un platelage bien posé

Eau jardin !

p 46

Electrovanne : fiabilité, qualité et références

Action commerciale

p 48

Pourquoi être sur LinkedIn ?

Le Cahier Juridique, fiscal, social

p 49

Alcoolémie sur le lieu de travail : comment s'y prendre ?

En bref

S’ABONNER À PROFESSION PAYSAGISTE Prix au numéro : 15 euros Abonnement (1 an - 9 numéros + suppléments) France : 109 euros TTC Hors France métropolitaine : 133 euros TTC Tél. : 04 74 02 25 25 Fax : 04 37 55 08 11 contact@professionpaysagiste.com

www.professionpaysagiste.com/sabonner

p 50

ACTUALITÉS ET NOUVEAUTÉS

Nouveauté Ego : le taille-haie Ego Power+ 51 cm

Nouveauté 2019 !

La batterie rechargeable lithium-ion 56 V permet au taille-haie Ego Power+ 51 cm (HT5100E) de fonctionner 40 minutes avec une seule charge. Portée comme un sac à dos, elle rend l’utilisation du taille-haie plus facile et plus confortable. Grâce à la technologie Keep Cool, brevetée, chaque cellule de la batterie est maintenue à la bonne température pour optimiser son efficacité et étendre sa durée de vie, tandis qu’un système de gestion électronique protège la batterie.

Galax H40,

une nouveauté Coup'Eco

La place

du Village Inspirez-vous et échangez sur la “Place du Village”, le thème 2019 du concours Carré des Jardiniers.

Au cœur des 5 jardins des finalistes du concours (découvrez les à l’intérieur de ce numéro), une agora aménagée présentera des tables-rondes, des master-classes, des débats… sur des sujets autour du paysage.

Des formats et des sujets inédits, dans un lieu inédit.

La prochaine édition de Paysalia se déroulera à Lyon Eurexpo, les 3-4-5 décembre 2019

Demandez votre badge d’accès gratuit sur

www.paysalia.com avec le code invitation

PPART

UN EVENEMENT

Pour en savoir plus rendez-vous sur www.paysalia.com 4

Août-Septembre 2019

Mu-Collect : une sécurité maximale !

Le taille haie Galax H40 est équipé de 4 à 5 plateaux avec couteaux mobiles 360°, ce qui lui permet de travailler en plateau jusqu'à 4 m de hauteur et en rideau jusqu'à 6 m. Un parallélogramme hydraulique assure le maintien de l'angle de coupe. De plus, un pupitre de commande dans le poste de conduite comprend un accoudoir avec joystick mono-levier regroupant l'ensemble des commandes des mouvements de la machine et un écran de contrôle.

Poids : 650 kg ; vitesse de rotation : 3400 tr/mn ; longueur de coupe : 1,50 ou 1,83 m.

Le broyeur Mu-Collect de Müthing permet à tout moment de procéder au broyage par mulching, au ramassage ou à la scarification. Dès maintenant, il sera livré avec la certification GS, ce qui, outre le contrôle technique du dispositif d'éjection jusqu'à présent certifié par le TÜV Nord, confère un maximum de sécurité en matière d'utilisation. Dans le cadre de la certification GS, les broyeurs sont, en effet, mis à l'épreuve du point de vue de la sécurité du travail et de l'ergonomie.

ACTUALITÉS ET NOUVEAUTÉS

Fin du partenariat Ammann France & Yanmar CEE

De 1984 à 2012, la société Ammann France a joué le rôle d'importateur et de distributeur exclusif des produits Yanmar sur le territoire français. En 2012, les deux sociétés ont décidé d’organiser différemment l’activité du marché français afin que Ammann France puisse se concentrer sur les grands comptes tandis que Yanmar CEE développait son réseau de concessionnaires. Six années plus tard, le réseau français de distributeurs Yanmar en compte près de 40 entièrement dédiés aux clients de la marque. C'est d’un commun accord que les deux sociétés mettent fin à leur collaboration. Elles se chargeront d’assurer un support aprèsvente durant une période transitoire afin de servir au mieux les intérêts de leurs clients.

Nouveau microtracteur CS 2220

Sur le marché très concurrentiel du microtracteur de 22 chevaux, Kioti France lance un modèle à moteur diesel 3 cylindres de 1 131 cm3 de cylindrée, pour moins de 11 000 euros HT ! Le CS 2220 dispose d’une boite mécanique 6 vitesses AV / 2 vitesses AR et d’une transmission à 4 roues motrices débrayable avec blocage de différentiel. Le nouveau microtracteur Kioti est également homologué “route” et doté de l’arceau rabattable réglementaire.

Autres caractéristiques : la capacité de relevage de 550 kg et la présence d’une prise de force arrière 540 tr/mn.

Nouvelle gamme de compacteurs de sol pour Ammann

Ammann annonce la sortie d’une nouvelle gamme composée de 5 modèles de compacteurs de sol permettant une meilleure maniabilité et favorisant une utilisation plus intuitive. L’ARS 70, machine la plus petite de la nouvelle gamme, constitue ainsi l’un des compacteurs les plus maniables du marché.

Son rayon de braquage a, en effet, été amélioré de 20 % (de 3 200 à 2 580 mm) grâce à la distribution optimisée du poids, à l’amélioration de la stabilité et à la nouvelle articulation sans maintenance.

Husqvarna :

des produits à batterie silencieux et puissants !

Pensé pour une utilisation intensive par les professionnels, le souffleur à dos sur batterie 55OIBTX de Husqvarna est équivalent à un souffleur thermique 50 CC. Sa vitesse de soufflerie (67 m/s) et son débit d’air (15,6 m3/min) sont élevés pour une grande efficacité. Simple d’utilisation, son démarrage est instantané et son variateur de vitesse permet d’adapter la vitesse selon la tâche à accomplir.

Poids : 6,3 kg ; pression acoustique : 77 dB(A) ; batterie : 36 V.

Les entreprises du Groupe Segex deviennent

Comme l'explique Emmanuel Mony, DG : "nous avions, en effet, près de 15 marques et sociétés. Notre décision de concentrer toutes les forces vives et savoir-faire sous une seule et même marque permet de proposer une offre globale multi expertise. Cette nouvelle marque incarne notre ambition d’être les entrepreneurs au service du mieux vivre, au bénéfice des habitants et de la nature. Désormais, nous sommes Terideal (250 millions de CA, 1 800 collaborateurs), experts dans près de 40 métiers exercés en synergie, et reconnus pour notre capacité à concevoir, réaliser et entretenir des chantiers complexes”.

Août-Septembre 2019

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ACTUALITÉS ET NOUVEAUTÉS

LA CHRONIQUE D’EMILIE VITTE Directrice générale du réseau alliancepaysage

Si vous voulez que les choses changent, faites-les différemment Maîtriser son temps.

Nous disposons tous d’un même bien rare donc précieux : le temps. Mais pour beaucoup, il est bien difficile de s’en faire un allier.

Il y a ceux qui remplissent bien trop leur liste journalière. Ceux qui foncent tête baissée dès qu’une tâche se présente.

Ceux qui subissent les échéances, ceux qui sont sans arrêt interrompus…

Voi c i l e s m ei l l e u r e s p r a t i q u e s rencontrées dans des entreprises du paysage.

Chaque jour, lister tâches à faire et les prioriser. Pour cela, le créneau du matin, seul avant l’arrivée de l’équipe est vital. C’est un moment qui rend la journée tellement productive qu’il ne doit JAMAIS être oublié.

Co m m e n ce r p a r l a t â c h e l a p l u s importante et urgente ou celle que l’on est le plus susceptible de reporter…

C’est LA clé pour avoir cette sensation de satisfaction en rentrant le soir.

Organiser sa journée en regroupant les tâches similaires. Par exemple lecture des mails, seulement 3 fois par jour.

Appels téléphoniques, rassemblés au même moment. Plutôt que d’accepter une interruption d’un collaborateur, proposer un créneau horaire un peu plus tard, quand on sera libéré de sa tâche. Il se sent considéré, et on reste concentré.

Cela permet de gagner beaucoup de temps.

L a maî tr ise du temps est un atout majeur pour être une personne fiable et motivante. Donc, pour optimiser ses journées penser à investir tous les jours un peu de… son temps !

Distribution exclusive du désherbant DESHERB’NAT par Nufarm

Août-Septembre 2019

Paysalia Eurexpo - Lyon Du 3 au 5 décembre 2019 www.paysalia.com/fr

Détenteur de la substance active, SBM (leader sur le marché naturel depuis plus de 20 ans) a confié à Nufarm la distribution Rocalia exclusive de DESHERB’NAT. Le premier et Eurexpo - Lyon le seul herbicide à base d’acide caprylique Du 3 au 5 décembre 2019 (100 % d’origine végétale) homologué sur www.salon-rocalia.com/fr le marché professionnel J.E.V.I. (Jardins, Espaces Verts, Infrastructures, terrains de sport, golfs et cultures ornementales).

Présentant une dose de substance active très concentrée (564 g/L), l’herbicide DESHERB'NAT offre : - une grande efficacité sur dicotylédones et certaines espèces graminées ; - un spectre inégalé et une flexibilité de traitement pour l’applicateur : le produit agit aussi bien sur les jeunes stades que les stades développés des adventices, permettant d’empêcher la formation des graines, même sur plantes en fleurs ; - une action très rapide : effets visibles en moins de quelques heures.

L’herbicide DESHERB'NAT agit par destruction de la cuticule présente sur les parties vertes des adventices, induisant leur dessèchement.

Pour Jérôme Vatier, responsable marketing, Nufarm s.a.s France : “c’est avec un grand intérêt et une forte motivation que nous intégrons cette solution de désherbage biocontrôle dans notre gamme, car le DESHERB’NAT répond aux besoins techniques des professionnels”.

“L’intérêt du Carré des Jardiniers est de montrer qu’il y a de la diversité dans le paysage et de promouvoir le respect de l’environnement dans le jardinage allié aux nouvelles technologies” Anne Cabrol, maître jardinier 2017.

Paysalia, Rocalia,... une nouvelle directrice !

Florence Mompo est nommée directrice des salons Paysalia, Rocalia et Piscine Global Europe. “La création de cette division regroupant les salons professionnels des industries spécialisées du groupe va nous permettre de nous réancrer sur l’ensemble des marchés concernés e t d ’ a cc o m p a g n e r les filières dans leur problématique de développement et de structuration” soulignet-elle.

L'index Espaces Verts mis CODE DÉSIGNATION

à jour !

Mars 19

Avr 19

Évolution annuelle

117,7

118

123,1

+ 3,53 %

106

106,2

106,5

+ 1,24 %

Fév 19

EV1

Travaux de végétalisation

EV2

Application de produits phytosanitaires

EV3

Travaux de création d'espaces verts

114,2

114,5

115,2

+ 2,67 %

EV4

Travaux d'entretien d'espaces verts

115,5

115,9

116,8

+ 2,91 %

FG

Fournitures de graines

121,8

121,8

135,9

+ 4,86 %

FV

Fournitures de végétaux

105

105

105

+ 1,65 %

Source INSEE - Base 100 janvier 2010

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AGENDA

La sélection de la rédaction Adressez vos nouveautés : redac@professionpaysagiste.com

Scies à eau sur table ZOÉ Adv.

Le T300, un broyeur

une gamme de qualité premium

signé Jo Beau®

La gamme ZOÉ Adv. de Raimondi, en constante amélioration depuis sa sortie en 2001, se déploie en quatre longueurs de coupe (de 85 à 150 cm). Idéale pour la coupe de dalles en grès cérame de 20 mm d’épaisseur, ces scies sont capables de couper jusqu’à 110 mm d’épaisseur en une passe et jusqu’à 235 mm en deux passes. Elles s’adaptent à de nombreux matériaux tels que la céramique, le marbre, le granit, le ciment, etc. Le moteur de 3 CV, entraîné par courroie, assure une puissance nécessaire pour répondre à tous les besoins de coupe.

Le groupe moteur vient quant à lui s’incliner pour la coupe en biseau de 0 à 45°. Ergonomique, performante et évolutive, la gamme ZOÉ Adv. a été étudiée pour gagner en précision et en productivité tout en apportant un confort de travail lors de la coupe.

Le Dingo TX 1000, un porte-outils multifonctions

Une chargeuse

compacte, mais puissante !

La chargeuse compacte S70 de Bobcat® est de dimensions suffisamment réduites pour opérer dans des endroits restreints (portes étroites, couloirs, petits chemins et portillons) tout en restant suffisamment puissante pour effectuer n'importe quelle opération. Son moteur Kubota lui confère une puissance de 16,8 kW, efficace en toutes situations. Dimensions : largeur 901 mm ; longueur standard 2 553 mm ; hauteur 1 814 mm.

Vrai porte-outils multifonctions, le Dingo TX 1000 de Toro, distribué par Solvert, est à la fois polyvalent et compact. Sa largeur de travail de 86 ou 104 cm lui permet d'accéder à tous vos chantiers. Il bénéficie de 35 accessoires interchangeables, faciles à transporter. L'attelage des outils est rapide grâce à son système hydraulique.

En termes de sécurité, les commandes d’avancement et d’embrayage s’arrêtent automatiquement si le chauffeur descend du poste de conduite.

La prise de force entraîné du broyeur T300 est spécialement conçu par Jo Beau® pour des tracteurs ou autres porteoutils. La technologie Jo Beau® garantit la transformation de branches d'un diamètre de 8 cm (selon le type de bois) en copeau de qualité. L'ouverture d'entrée large de 57 cm est étudiée pour un volume encore plus grand de branches latérales.

Capacité de broyage : 5 m3/h ; poids : 165 kg ; ouverture : 570 x 435 mm ; puissance : 15 à 35 CV.

Décofibre

de Fibre Verte

Décofibre est un paillage de pH neutre qui se décompose en humus au contact de la terre. Constitué de fibres de peuplier, il convient pour le paillage des massifs, annuelles, bisannuelles, rosiers et plantes méditerranéennes. Il est conforme à une utilisation en agriculture biologique.

Densité : 350 kg/m3 ; épaisseur conseillée : 3 à 5 cm.

Une membrane EPDM , pour

vos bassins !

La bâche EDPM de Jardiprotec est une bâche pour bassins extérieurs en caoutchouc synthétique, de 1 mm d'épaisseur, très résistante aux conditions extrêmes telles que le gel, les très fortes chaleurs et les rayonnements ultraviolets. Elle résiste aussi aux tractions et étirements grâce à de très grandes capacités d’allongement et d’élasticité, ce qui en fait le produit idéal pour des bassins d’agrément, étangs, mares, retenues collinaires avec ou sans poissons. Garantie 20 ans.

Retrouvez et comparez tous les produits sur www.placedupro.com Août-Septembre 2019

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ÉVÉNEMENTS

Cinq finalistes,

un seul deviendra Maître Jardinier 2019 !

Découvrez-les…

L

a phase finale du Carré des Jardiniers aura lieu du 3 au 5 décembre dans le cadre du salon professionnel référent dédié au secteur du paysage, Paysalia. Depuis 2011, ce concours met en compétition des concepteurs et entrepreneurs du paysage dans la réalisation d’un aménagement répondant à un thème défini. Cette année le thème retenu par le jury, présidé par Jean Mus et parrainé par Stéphane Marie, est “la Place du Village”. Dans un contexte où la tendance est à la revitalisation des centres villes, et où les enjeux d’attractivité sont forts pour les collectivités. Ce thème répond parfaitement aux enjeux que rencontrent les professionnels du paysage dans leurs projets.

Lors de Paysalia, rendez-vous sur la Place du Village et devinez qui sera le Maître Jardinier 2019 !

Jean-Laurent FELIZIA Mouvements et paysages, Le Lavandou (83)

Projet : “La Grand’ Place du Monde.”

“Asseyons-nous sur la grand’ Place du Monde, c’est là que nous allons parler, nous regarder, nous sourire, nous prêter le dernier livre qui nous a fait pleurer et rire, nous dire des mots bleus, c’est là qu’il nous faut être absolument aujourd’hui et pour les temps à venir.

Cette Grand’ place du Monde comme un village planétaire est là pour carrefour de notre devenir commun, il faut s’en saisir et laisser germer l’herbe du pavé, la laisser pousser pour reconquérir nos jardins d’enfants sauvages, naïfs et libres.”

André BISACCIA

Mainaud Creation, Bourg-en-Bresse (01) Projet : “La place nous appartient !”

“Nos villages sont en complète mutation, parfois dortoir pour néo ruraux, parfois unique refuge de l’ancienne génération et parfois en voie de disparition. C’est dans cette vision du monde de plus en plus urbanisé et bétonné que nous avons imaginé notre place du village. Un mélange d’histoire et de racines dans un monde qui change et bouge indéniablement.”

Antoine DELTOUR

Les Jardins de la Scarpe, Saint Amand les Eaux (59) Projet : “Faites Place !”

“Quatre chemins sillonnent le paysage, voyagent au travers de la végétation. Au loin, une structure en acier corten composée de plusieurs lames verticales qui émergent de la végétation. Ces lames créent une anamorphose symbolisant le voyageur, le promeneur qui parcourt les routes, les rues et qui petit à petit découvre un village qui lui donne l’envie d’y pénétrer. Une fois le village découvert, traversé, la place du village s’offre aux visiteurs.”

Laurent GRAS

Jardins à Thèmes, La Chapelle sur Erdre (44) Projet : “Le renouvellement urbain devient durable. ” “Témoins et acteurs de la transformation urbaine du paysage, nous souhaitons apporter quelques pistes de réflexion.

L’urgence écologique et le bien-être des citoyens doivent nous amener à proposer des aménagements adaptés et ingénieux. Un parcours aux formes géométriques d’inspiration contemporaine, colonisé par une végétation généreuse, conduit le visiteur à une placette centrale, lieu de vie et de contemplation. L’ensemble sera agrémenté d’une végétation abondante, associée à du mobilier monolithique et des blocs de roche imposants.”

Lequel d’entre eux sera sacré Maître Jardinier 2019 et portera les valeurs de la profession pour les 2 années à venir ?

Rendez-vous sur Paysalia du 3 au 5 décembre 2019 à Lyon pour le savoir !

Pour plus de renseignements : www.paysalia.com +33 (0)4 78 176 324 - paysalia@gl-events.com

Jérôme GRANGER

Côté Jardin Dordogne, Vergt (24) Projet : “Rencontres et Vous.”

“Rencontre, mixité et épanouissement personnel et collectif illustrent ma ligne de conduite concernant le thème “la place du village”. Pour cela, je vais créer une place aux lignes angulaires et courbées, avec au centre un cadran solaire humain.”

8

Août-Septembre 2019

Demandez votre badge d’accès gratuit au salon Paysalia sur : www.paysalia.com avec le code “PPART”.

PERFORMANCES EXTRÊMES POUR EXIGENCES DE HAUT NIVEAU

PUB SINCE 1961

MTD France - Impasse du Quesnet - BP 453 76806 Saint Etienne du Rouvray Cedex Tél. : 02 32 91 94 32 - Fax : 02 32 91 94 36 www.cubcadet.fr Facebook : @Cubcadetfrance

3-5 DÉCEMBRE 2019 LYON EUREXPO FRANCE

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ÉVÉNEMENTS

Déchets verts

et économie circulaire A The camp, campus d’innovation dédié à la ville de demain près d’Aix-en-Provence, la société Pellenc et l’Ademe ont organisé un colloque sur le thème “déchets verts et économie circulaire”.

Plusieurs acteurs, issus d’horizons variés (experts, collectivités, entreprises…), ont ainsi pu échanger sur leurs expériences respectives et sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour réduire la production et mieux valoriser les résidus végétaux. Chaque année, ce sont en effet plus de 4,7 millions de tonnes de déchets verts et bio déchets qui sont collectées et qui doivent pouvoir être réutilisées à bon escient.

P

ourquoi en matière de protection de notre environnement, notre espèce (humaine, supposée plus intelligente, ndlr) ne ferait pas aussi bien, voire mieux, que les espèces animales et végétales ?

Quand on analyse le cycle de vie d’un produit qui comprend extraction, fabrication, assemblage, distribution et utilisation, on étudie souvent son recyclage. “Mais cette opération est très énergivore, tant en matière de transport que de traitement, il est préférable de faciliter le remplacement des pièces d’usure pour prolonger la durée de vie des produits et matériels ” a expliqué Emmanuel Delannoy, consultant spécialisé en économie circulaire.

Aujourd’hui, même si le catastrophisme l’emporte souvent, on peut aussi voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Le changement est en cours (climatique, épuisement des ressources…) et nous devons donc apprendre à faire face et nous y adapter. Le monde évolue, il faut changer, petit à petit car les solutions alternatives existent, on les connaît mais peu les utilisent (ex. blablacar…) : il faut s’engager dans ses solutions, le faire chaque jour un peu plus. Il est nécessaire de développer une nouvelle manière de penser la conception et le réusage des produits, comment créer cette même valeur pour l’entreprise et ses clients ? Ajouter des alternatives ou de nouveaux services ?

Certaines solutions alternatives existent, ou sont en cours d’élaboration, à l’image d’une toile en PLA comme alternative aux conteneurs utilisés pour la production des végétaux, ce qui supposerait de revoir tout le système de production horticole (rempotage…) et de distribution.

Et d’approvisionnement auprès des pépiniéristes locaux pour réduire son impact carbone ! Mais on peut argumenter, comme le fait Corine Bourgery (Ingénieur agronome et urbaniste, Citare) “que l’alternative aux conteneurs horticoles est de semer des graines ou de planter en racines nues conformément aux pratiques forestières.

Ce qui suppose toutefois que l’on accepte qu’un paysage, qu’un jardin se forme avec le temps, avec le sol…”.

10

Août-Septembre 2019

Le jury des Trophées Paysagistes pour l’Environnement a récompensé, plusieurs projets écoresponsables, privés et publics.

Des déchets verts ?

Non un précieux résidu !

Pour Sandrine Candelier, du Pôle Économie Circulaire de l’ADEME : “interdit depuis les années 80, le brûlage est une double aberration : d’une part, car il pollue l’air et car on détruit un stock de matière organique.

Le but principal est d’éviter de détruire et de jeter ces résidus pour les considérer comme une ressource. Il faut pouvoir utiliser cette matière organique indispensable pour les jardins, leur sol et leurs plantes.”.

Branchages, tailles, tontes, feuilles mortes, fleurs et plantes fanées, écorces, herbes folles… sont qualifiés de déchets verts, un terme impropre car il s’agit de résidus.

En effet, le terme de déchets implique règlementairement qu’ils soient détruits.

Or, ils sont une ressource indispensable pour pailler les sols et les massifs, réduire l’arrosage, empêcher la pousse des adventices et amender le sol : l’enrichir et lui apporter de la matière organique (azote, phosphore…) et lui apporter de la vie. L’idéal étant de les réutiliser sur place pour limiter les transports (bilan carbone) et car ils constituent de la matière organique pour les sols. Ces changements de pratiques nécessitent information, formation et éducation. Que fait-on de ce stock de

résidus verts et quel impact sur le mode d’entretien du jardin public, ou privé ?

Pour les jardins privés, et éviter l’évacuation en déchetterie, de nombreuses collectivités développent des services subventionnés pour proposer des prestations de broyage à domicile chez les particuliers qui le souhaitent (entre 30 et 60 euros l’intervention) avec des petits broyeurs qui se déplacent de jardin en jardin.

Réduire la production de résidus verts nécessite de planter le bon végétal au bon endroit, selon l’emplacement et les contraintes du lieu, pour éviter de tailler arbres et arbustes.

A Martigues, explique Bénédicte Pourtalès, “avec un agriculteur, nous développons l’éco-pâturage pour remplacer le fauchage traditionnel sur certains espaces naturels car les ovins sont plus sélectifs que les faucheuses, ou pour entretenir nos pistes DFCI (Défense des Forêts Contre l’Incendie) en forêt communale. Pour réduire nos déchets verts, nous rehaussons aussi nos hauteurs de tonte : on réduit les exports et les prélèvements et on utilise les résidus de tonte pour pailler nos massifs. Les bois et branches élagués sont un gisement pour produire des plaquettes de chauffage ou du BRF pour le paillage des massifs. Le bois nous sert aussi pour réaliser

ÉVÉNEMENTS

des haies de benjes, pour remplir des gabions et fabriquer des hôtels à insectes qui servent avant tout à communiquer”.

Changer nos pratiques

Pour Emmanuel Delannoy, conférencier et consultant spécialisé en économie circulaire : “il s’agit d’appliquer le concept d’économie circulaire aux espaces verts avec tous les outils à disposition”.

A l’exemple de la Ville de Marseille comme l’a relaté Didier Vidal : “depuis 2009, nous avons introduit une gestion écologique des espaces verts dans cette ville ou l’on manque d’espaces verts au regard du nombre d’habitants, même si nous avons un grand parc par arrondissement. Concrètement, il faut utiliser le bon végétal au bon endroit pour éviter leur taille, rehausser la hauteur de tonte et espacer les tontes sur certaines pelouses… et donc limiter les résidus verts”.

Pour pouvoir gérer les jardins et les espaces verts de manière durable, les habitudes et les perceptions doivent évoluer. Selon Corinne Bougery, cela commence par “accepter qu’en Méditerranée, l’herbe n’est pas verte toute l’année par exemple”. Une idée soutenue par Sandrine Candelier, pour qui “un jardin sans pelouse uniforme, ni haies taillées très nettement peut également être joli”. Mais qui ne fait pas l’unanimité :

en effet, comme le souligne Didier Vidal, les végétaux, les arbres et les pelouses rafraîchissent la ville. Si on a arrêté l’arrosage des espaces visuels comme les ronds-points, on arrose les espaces usuels (détente, jeux, pique-nique…) que sont les pelouses dans les grands parcs urbains car ils apportent de la fraîcheur et du confort aux Marseillais.

“Tout notre débat, reprend Corinne Bourgery, est à ramener à notre conception des espaces verts et à l’attente sociale, il faut reconsidérer ce que l’on apprécie pour son esthétique de la nature, car l’homme n’aime pas la nature”.

“A titre personnel, on peut partager ces beaux discours mais concrètement que devient mon entreprise, s’interroge Jean Michel Roche (Les jardins de Pauline) car on est dans un sytème économique et il faut servir un salaire à nos collaborateurs”.

Quelque soit le sujet, il est de votre responsabilité. Nous avons toujours une bonne raison de ne rien faire, or l’enjeu actuel est que chacun fasse quelque chose avec ses relations avec son métier, son quotidien, ses habitudes. Il faut agir là où l’on a des compétences, et avec beaucoup d’intelligence car il y a de nombreuses solutions à adopter et à choisir selon le lieu, le contexte et le moment. L’expertise, c’est agir de manière efficiente avec une stratégie et une batterie d’outils et d’actions

compact

et

pour se resynchroniser avec la biosphère.

Cela suppose d’observer et de travailler avec le vivant, pour parfois moins intervenir.

“Quand on s’inscrit dans une telle démarche, explique Quentin Lefaucheux (Président de l’Unep Méditerranée), on donne du sens car on explique pourquoi et comment on procède. On a parfois un devoir de désobéir à un CCTP, on prend certes un risque, mais on doit expliquer qu’il existe une alternative, par exemple ne pas installer un arrosage automatique mais planter luzerne et achillée.

Quand on explique les enjeux et les solutions tout le monde comprend, même si cela fait débat, il faut communiquer sur ce que l’on fait et pourquoi on le fait”.

“Faire équipe avec la vie, souligne Emmanuel Delannoy, c’est travailler avec la nature, cela demande beaucoup d’intelligence et surtout beaucoup d’humilité. Il faut aussi se déconnecter de la valeur marchande, où tout s’achète et tout se vend ; or c’est parfaitement contradictoire de donner un prix à ce qui n’en pas. La biodiversité n’est pas l’ennemi de l’économie mais tout n’est a pas réductible à une valeur marchande, car beaucoup plus que la seule valeur marchande ; le sujet n’est pas quantitatif mais qualitatif”.

C’est aussi tout l’enjeu de ces Trophées Paysagistes pour l’environnement qui sont aussi le prétexte à ce colloque.

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La performance à vos côtés.

www.yanmarconstruction.fr Août-Septembre 2019

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HOMMES ET ENTREPRISES

Satisfaction du client,

rigueur du travail et esprit familial !

L'entreprise Daniel Loirat exerce son savoir-faire depuis 1995 sur le territoire de Guérande. Grâce à son sérieux et au suivi pointilleux de ses clients, l'entreprise bénéficie aujourd'hui d'une notoriété établie et ne manque pas de travail ! Plus de détails avec Virginie Loirat, co-gérante de l'entreprise.

Quelle est l'histoire de l'entreprise ?

Après avoir travaillé pendant 16 ans en tant que salarié, mon mari Daniel Loirat s'est installé à son compte l'année de ses 33 ans. Il a commencé seul à proposer ses services auprès des particuliers, en prenant le temps d'accompagner ses clients dans leurs projets, avec un suivi rigoureux. Très vite il a dû embaucher. Au fil des années, l'entreprise a acquis une belle notoriété sur la presqu'île guérandaise et dans le secteur de La Baule grâce au bouche-à-oreille. Une structure de service à la personne pour la partie entretien de jardin a d'ailleurs été créée en 2007 pour répondre à la demande et s'adapter au besoin de nos clients.

Quelle est votre rôle au sein de l'entreprise ?

J'ai rejoint mon mari dans l'entreprise il y a 12 ans, d'abord en tant que secrétaire comptable, puis progressivement je me suis attelée à la gestion administrative et le développement de l'entreprise (comptabilité, communication, management…) en binôme avec mon mari. Ce travail d'équipe a permis d'accélérer le développement de l'entreprise ! Compte-tenu de la croissance de l'effectif, nous avons organisé une élection des délégués du personnel et faisons régulièrement un point avec eux pour améliorer les conditions de travail. Chaque année, à Noël, nous organisons un repas avec nos salariés et leurs conjoints pour renforcer la cohésion de l'équipe et passer une soirée agréable. Nous avons également mis en place un Plan d'Epargne Entreprise (PEE) pour fidéliser nos collaborateurs. Tous les salariés de l'entreprise sont concernés

Le délégué du personnel Toute entreprise comptant au minimum 11 salariés pendant 12 mois doit organiser tous les 4 ans, une élection de délégués du personnel. Ces derniers sont notamment chargés de représenter les salariés et leurs demandes auprès de l'employeur. Leur nombre varie en fonction de l'effectif de l'entreprise.

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Août-Septembre 2019

Une terrasse en bois a été créée pour être au même niveau que le seuil de la maison. Des bordures en ardoise structurent les massifs paillés en deux niveaux, ils sont plantés de vivaces et arbustes : Photinia x fraseri, Choisya ternata, Mahonia…

mais une condition d'ancienneté de 3 mois au maximum peut-être exigée. Chaque année, en fonction du chiffre d'affaires, nous versons une prime exonérée d'impôts, qui équivaut à un 13e mois pour nos salariés.

Le PEE est bloqué pendant 5 ans, sauf conditions particulières (rupture du contrat de travail, mariage, divorce, naissance d'un 3e enfant…).

Qu'en est-il de la communication ?

La meilleure publicité est “le bouche-àoreille” et la satisfaction de nos clients.

Mais nous sommes également présents sur internet, à travers notre site web, que nous sommes en train de retravailler, et l'ouverture d'une page facebook que j’essaie d’actualiser chaque semaine avec des visuels de nos projets ! L'objectif est de mettre en valeur le travail et le savoirfaire de nos équipes auprès de nos clients.

L'ensemble de notre flotte de camions est également aux couleurs de l'entreprise, ce qui permet d’asseoir note identité visuelle sur le secteur.

Êtes-vous confrontés à des difficultés de gestion d'entreprise ?

Comme beaucoup d'entreprises, nous sommes confrontés à des problèmes de recrutement : les jeunes motivés par le métier sont de moins en moins nombreux et de moins en moins bien formés. Nous embauchons régulièrement des apprentis, mais cela n'est pas toujours évident pour eux de suivre le rythme de l'entreprise, d'être à l'heure tous les jours, motivés et de travailler, même par temps maussade. Tous ne persistent pas dans le métier. D'autre part, la formation professionnelle est souvent dévalorisée au profit de la filière générale. Pourtant dans un métier comme le nôtre, l'alternance est indispensable. Il n'est pas toujours évident de trouver des gens rigoureux, autonomes et polyvalents pour maintenir la notoriété de l'entreprise.

Quelle est la marque de fabrique de l'entreprise ?

Le suivi et le sérieux de notre travail constituent l’image de marque de l'entreprise. Ainsi, lorsqu’un salarié rentre

HOMMES ET ENTREPRISES

Virginie Loirat travaille au côté de son mari, Daniel Loirat, depuis 12 ans. Ce travail d'équipe a permis d'améliorer la gestion de l'entreprise et d'accélérer son développement !

dans l’entreprise nous sommes vigilant à ce qu’il intègre bien nos valeurs de sérieux, d’écoute et de respect du client.

De plus, nous proposons ponctuellement des formations complémentaires (arrosage automatique, pose sur plot, certiphyto…).

Pour chaque projet d’aménagement de jardin, mon mari réalise 3 à 5 rendezvous avec les clients, les accompagne chez nos fournisseurs pour leur proposer des matériaux et dans les pépinières pour choisir les végétaux (pépinières du Val d'Erdre, pépinières Gicquiaud…).

Aujourd'hui moins présent sur les chantiers, il s'occupe de l'aspect commercial, et de la conception des projets, mis en forme par le chargé d'études.

Comment s'organisent les équipes?

Nous tenons des plannings d’intervention à la fois en création et en entretien. Ceuxci sont régulièrement remis à jour. Ce qui

permet de répondre au mieux aux besoins de nos clients. Ils sont toujours prévenus à l’avance de notre intervention. Suite aux travaux, un avis de passage est laissé pour éviter tout litige en cas d'absence des clients.

Autonomes, les salariés travaillent par binôme et sont suivis par deux conducteurs de travaux. Chacune des 13 équipes possède un camion et du matériel dédié.

Nous essayons d'investir régulièrement dans des machines ou outils de dernière génération pour améliorer le confort et la rapidité de travail. Afin de nous tenir au courant des nouvelles tendances nous allons régulièrement au salon Paysalia, nous restons à l'écoute des fournisseurs et de nos salariés pour réaliser des investissements en fonction des besoins. De plus en plus, nous utilisons du matériel à batterie pour réduire les nuisances sonores auprès de nos clients et améliorer le confort de travail. Nous avons également investi dans un camion grue pour approvisionner les chantiers de création et faciliter la manutention.

Pour chaque chantier de création, les approvisionnements sont préparés en amont par les conducteurs de travaux pour que les équipes puissent se concentrer à 100 % sur le chantier. Des points réguliers sont effectués sur l'avancement et plus fréquemment pour les équipes en entretien.

A la fin de chaque chantier, un bilan permet d'estimer la rentabilité du projet avec un suivi du temps passé.

Quelles sont les perspectives ?

Depuis plusieurs années, l'activité ne cesse d'être en hausse. Dans ce contexte, l'objectif principal est de stabiliser l'effectif pour garder une structure familiale en continuant de réaliser des projets de qualité. A l'écoute de nos clients, collaborateurs, confrères ou fournisseurs, nous souhaitons évoluer dans nos techniques de réalisation et notre politique commerciale pour améliorer la gestion de l'entreprise.

A l'entrée, un escalier permet d'accéder à la maison. Réalisé en béton, il est recouvert de trois marches et contremarches en ardoise, finition flammée brossée.

Des dalles d’ardoise (120 x 120 x 3 cm) posées sur lit de sable prolongent l'allée. Les joints en terre, seront ensuite recouvert d'un paillage de copeaux de bois.

En bref • Date de création : 1995 • Localisation : Guérande (44) • CA : 1 961 506 € • CA SAP : 550 082 € • Effectif : 30

Clôtures Jardinières Pergolas Luminaires Garde-corps Palissades Portails Treillis Brise-vues,...

02.51.67.51.73 info@brand-conception.com www.brand-conception.com Août-Septembre 2019

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HOMMES ET ENTREPRISES

Des jardiniers paysagistes

à vélo qui préservent l'environnement SICLE (Société d'Intérêt Collectif pour L'Environnement) est une coopérative de jardiniers paysagistes à vélo, organisée sous forme de SCOP. Elle s'applique à changer les pratiques pour préserver l'environnement. Explications avec Eddie Pineau, co-gérant de SICLE.

Quelle est l'origine de SICLE ?

SICLE a été fondée en septembre 2016 par trois associés : Matthieu Courbet, Vincent Chevalier et moi-même. Nous avions fait nos études ensemble en tant qu'ingénieur paysagiste à Angers. Chacun a ensuite eu un parcours différent entre entreprises et bureaux d'études, en France ou à l'étranger. Nous nous sommes par la suite retrouvés par hasard à Angers, avec la volonté commune de créer un projet associant une approche écologique et sociale du métier de paysagiste.

Comment s'organise l'entreprise ?

L'entreprise s'organise à 50 % autour d'activités de jardinage (conception, réalisation et entretien) pour des particuliers, entreprises, associations, bailleurs sociaux… ; à 40 % pour des missions de conception et maîtrise d'œuvre à destination des collectivités et 10 % de notre temps est consacré à la formation dans un lycée agricole angevin ou l’animation ‘jardin’ principalement via l’accompagnement de jardins partagés. Nous nous déplaçons à vélo dans un rayon de 10 km autour de nos bureaux, près de la gare d'Angers. Chaque année, cela représente près de 3 000 km par vélo !

Comment changer les pratiques pour préserver l'environnement ?

Nous avons mis en place plusieurs actions pour préserver l'environnement à notre échelle : • tous les déchets de taille sont broyés sur place et restent dans le jardin pour nourrir le sol ou faire des tas de bois pour servir de refuge aux insectes. Le sol est systématiquement recouvert de plantes couvres-sols (fougères, heuchères et pervenche à l'ombre, thym et sedum au soleil…) ou d'un paillage fourni par un élagueur local ; • le désherbage n'est pas systématique : nous enlevons manuellement en priorité les espèces les plus difficiles à gérer (liseron, potentille rampante, chiendent…). Il faut veiller à bien retirer le système racinaire. A l'inverse, les fraisiers sauvages, chélidoines et violettes présentent un intérêt floristique et sont plus faciles à accepter. Mais dans un premier temps, il faut bien savoir reconnaître la flore sauvage avant de la supprimer ou de la privilégier ; • pour limiter l'imperméabilisation des sols, nous rationnalisons les circulations en optimisant la surface et le tracé des cheminements et proposons des alternatives aux bétons et

En bref • Date de création : septembre 2016 • Localisation : Angers • CA : 180 000 € • Effectif : 4,5

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Août-Septembre 2019

L'entreprise SICLE, fondée par Matthieu Courbet, Vincent Chevalier et Eddie Pineau en septembre 2016, comprend aujourd'hui un effectif de quatre paysagistes, une assistante administrative et des partenaires ponctuels en renfort sur les chantiers.

bitumes, avec des solutions perméables (gazons renforcés, mélanges terre-pierres, sols stabilisés, pas japonais…) ; • nous favorisons la biodiversité, avec une palette végétale locale et subspontanée, une gestion différenciée et des interventions réduites au minimum (1 à 2 fauches par an). Nous avons une logique de réflexion sur les corridors écologiques et essayons de créer des passages pour la petite faune : par exemple, de petites ouvertures dans les clôtures grillagées pour le passage des hérissons ; • nous privilégions les fournisseurs locaux : scieries locales, Pépinières Lepage, Chauviré, Val d'Erdre, Plandanjou, Végétal Service… ; • nous échangeons beaucoup avec nos clients pour partager nos connaissances et expliquer notre philosophie de travail. Nous les amenons progressivement à accepter un jardin de plus en plus natuel : d'abord avec quelques paquerettes et pissenlits épargnés par la tondeuse, puis avec des espaces en gestion différenciée pour les amener à regarder le jardin différemment.

Quelle est votre particularité ?

En tant que SCOP, tous les salariés ont vocation à devenir associés, ce qui confère une certaine identitée sociale à l'entreprise. L'un de nos salariés en CDI depuis un an, va d'ailleurs prochainement devenir associé. D'autre part, nous sommes très engagés dans diverses associations : • les boîtes à vélo qui regroupent un réseau d'entrepreneurs à vélo, à l'échelle locale et nationale ; • le Mouvement pour une Agriculture Urbaine Vivante et Ethique (MAUVE) qui à pour but de promouvoir l'agriculture urbaine et la biodiversité en Anjou ; • le Collectif Vent d'Ouest (CVO) qui associe une petite dizaine

HOMMES ET ENTREPRISES

de paysagistes de métier et formateurs dans le but de créer des jardins participatifs et éphémères, une à deux fois par an. Cette année, nous avons également créé une formation avec le CNFPT sur la création de jardins et scénographies éphémères.

Qu'en est-il de votre parc matériel ?

Nous avons un parc matériel de 6 vélos et 2 remorques capables de transporter au total 200 à 250 kg de matériel ou matériaux.

Tout nos outils sont électriques (souffleurs, taille-haies, tondeuses, broyeurs…) ou manuel (grelinette, scie japonaise, sécateur, cisaille…) pour des questions écologiques et pratiques (réduire le bruit, le poids…). Grâce à notre victoire au concours des Trophées Paysagistes pour l'environnement, nous allons pouvoir doubler notre matériel électrique, avec 3 outils électriques Pellenc au choix et 2 batteries.

Quel projet avez-vous présenté aux Trophées Paysagistes pour l'Environnement ?

Nous avons participé à cet appel à projet avec un jardin de

particulier, conçu et réalisé à Avrillé (49). A l'origine, la parcelle

était simplement enherbée et plantée de quelques fruitiers.

Nous avons proposé un jardin divisé en sous espaces (potager en carré, prairie fleurie, verger nature et forêt comestible), avec un environnement qui devient de plus en plus naturel en s'éloignant

de la maison. Le verger nature est ainsi plus aéré que l'espace

potager aux lignes rectilignes et bénéficie de circulations sineuses dessinées à la tondeuse entre les herbes hautes. Une forêt comestible s'organise autour d'un kiosque en bois colonisé par

des kiwis et avec quelques noisetiers, châtaigners, amélanchiers, sureaux au caractère comestible et sauvage. Enfin, une haie plantée d'arbustes et de vivaces encadre la parcelle.

Comment réaliser une haie en dynamique maîtrisée ?

Une vingtaine de variétés d'arbustes persistants et caduques, de

2 à 4 m de hauteur à taille adulte, a été plantée sur une bande de 1,50 m de large. Leur petite taille (40/60 et 60/80) favorise une bonne implantation. Le choix variétal se porte sur des variétés nectarifères et pollinifères pour attirer les insectes, avec des

osmanthes, arbousiers, cornouillers, buddleia, philadelphus, lilas

Lauréat des Trophées Paysagistes pour l'Environnement dans la catégorie 'Jardins responsables', le jardin réalisé par SICLE comprend des potagers en carré, une prairie fleurie, un verger nature et une forêt comestible.

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«La référence des pros»

FIABILITE ROBUSTESSE SIMPLICITE D’UTILISATION & D’ENTRETIEN SAV REACTIF ENFOUISSEUR DE PIERRES

SIMPLICITÉ guillerymotoculture@sfr.fr

à petite feuilles, troënes, sureaux, viornes, myrtes communes, grenadiers… Les arbustes sont espacés les uns des autres de 1 à 2 m et placés à 75 cm de la limite séparative et agencés en fonction de l'exposition et des ambiances du jardin. L'objectif : réduire au maximum la taille et l'entretien. Des vivaces florifères (Gaura, sauges, hellébores, fraisiers, bugles rampants…) sont plantées devant et intercalées entre les arbustes, afin d'apporter un effet visuel réussi dès la première année et recouvrir le sol. A terme, elles sont vouées à disparaître ou s'adapter au développement des arbustes.

Quelles sont les perspectives de l'entreprise ?

Nous nous sommes beaucoup questionnés sur la stratégie de développement de l'entreprise : nous reçevons beaucoup de candidatures de stage ou d'emploi mais n'avons pas la volonté de grossir. Avoir une taille raisonnable à Angers et exporter notre modèle d'entreprise dans d'autres villes, nous permettrait de garder une palette d'activités et avoir le temps de rester sur le terrain.

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RABOT DE PISTE

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HOMMES ET ENTREPRISES

Stiga Group : leader européen de matériels espaces verts

Tondeuses, robots de tonte, tailles-haies, souffleurs, nettoyeurs, balayeuses… Thermiques, filaires ou à batterie, c’est une vaste gamme de matériels pour l’entretien des parcs et jardins proposée par Stiga Group, leader sur le marché européen.

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résent dans 85 pays et créé en 2000, GGP Group, regroupant 4 industriels, Stiga, Castelgarden SpA, Alpina Professional & Garden SpA et Mountfield, est devenu Stiga Group en 2017. Ce changement s’est avéré nécessaire au vu de la prédominance de la marque Stiga en Europe.

L’expérience au service de la qualité

Haute qualité, innovation, sécurité et facilité d'utilisation sont autant d’adjectifs pour caractériser les outils de Stiga Group.

“Grâce à la performance de nos machines et à notre très bon rapport qualité/prix, nous sommes rapidement devenus une référence sur le marché européen” indique Yvan Henriet.

Stiga Group produit des machines d’entrée, moyenne et haut de gamme.

Best-seller de Stiga, la tondeuse à conducteur marchant Twinclip 55 S H BBC est alimentée par un moteur thermique 4T Honda GXV 160 (2 800 rpm). Ses principales caractéristiques : une largeur de travail de 48 cm, un carter en acier galvanisé, un bac de 70 L, un guidon repliable...

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Août-Septembre 2019

Mais quelle que soit la gamme, la qualité et le résultat obtenus suite à l’utilisation de l’outil sont primordiaux pour Stiga Group. “Une tondeuse qui est vendue pour faire le ramassage doit ramasser. Le résultat doit être là ! Ainsi, il n’y a pas mieux en termes de ramassage que la tondeuse Twinclip et ce, même sous la pluie. Autre exemple, concernant les machines dédiées au mulching, nous avons gardé leur conception initiale et seulement fait évoluer le design car elles sont très performantes” indique Yvan Henriet.

Avant d’ajouter : “la performance combinée à l’innovation technologique et au design de nos produits à la pointe de la technologie sont le fruit de plus de 90 ans d’expérience dans le domaine.”

Comprendre les besoins et les évolutions

“Leader sur le marché européen, notre objectif est d’être proche du consommateur qu’il soit particulier ou professionnel des espaces verts et de nous concentrer sur la compréhension et la satisfaction de nos clients” souligne Yvan Henriet.

Le marché évolue et les outils se transforment. En effet, avec l’urbanisation, les jardins deviennent plus petits, les voisins plus proches. En outre, avec la tendance actuelle visant à augmenter les espaces verts en ville, il va falloir changer les modes de gestion permettant d’être plus efficace toute en limitant les nuisances sonores.

“Pour répondre à ces évolutions, nous avons des produits très technologiques à batterie ou encore des gammes de robots permettant de travailler en silence ou encore la gestion à distance de la tonte des parcs et jardins.

Grâce à ces robots, nous éliminons les problèmes de bruit, de déchets, de pollution et les pelouses sont impeccables. C’est un gain de temps” indique Yvan Henriet.

“Pour cela, nous accompagnons et formons notre réseau à nos machines. C’est aujourd’hui devenu une nécessité au vu de toute la technologie embarquée. En outre, nous sommes un véritable prescripteur

Pour Yvan Henriet, directeur commercial de Stiga SAS : “Stiga est le spécialiste des beaux jardins”.

auprès de nos clients”.

Néanmoins, les outils thermiques, tel que la Twinclip sont encore beaucoup utilisés.

“Comme tout le monde le sait, la France est en retard sur le marché des robots de tonte et des outils à batterie par rapport à ses voisins européens et à l’Allemagne en particulier qui a 4 fois plus de robots que la France qui en compte environ 55 000.

Mais c’est le marché de l’avenir et nous n’avons aucun doute là-dessus” conclue Yvan Henriet.

En bref • Date de création : 2000 • Regroupement de 4 industriels : Stiga, Castelgarden SpA, Alpina Professional & Garden SpA et Mountfield • Effectif : 1 700 • CA : 500 M€

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3 QUESTIONS À...

L'un des Meilleurs Ouvrier de France 2019

Sébastien Tillier…

A l'avenir Sébastien Tillier souhaite, en travaillant à son compte, valoriser la transmission du savoir et les valeurs fondamentales de l’artisanat français.

Quel est votre parcours ?

Issu d'une famille de paysagistes depuis 4 générations, ma passion pour le paysage s'est révélée au fil des ans. J'ai effectué mes études au CHEP 78 dans les Yvelines, de 2002

à 2006 avec un BEP, suivi d'un Bac Pro Aménagements Paysagers. Après un séjour de 3 mois en Australie en tant que jardinier paysagiste, j'ai renforcé mon expérience en France dans différentes entreprises (du paysage).

C'est en février 2015, que je me suis lancé avec ma propre entreprise d'aménagements paysagers : Tillier Sébastien à Saint-Cyr-l'Ecole. Je suis quelqu'un qui aime les défis : le prestige et les valeurs du concours d'excellence “Un des Meilleurs Ouvriers de France” m'ont rapidement donné l'envie de tenter l'aventure. C'était, là aussi, l'occasion de montrer ce que je savais faire et de m'exprimer en totale liberté.

Comment s'est déroulé le concours ?

Nous avions 9 mois pour réaliser un jardin en adéquation avec son environnement dans

un lieu de notre choix. C'est un critère primordial dont découle l'implantation du jardin, sa superficie, palette végétale, usages… J'ai réalisé mon projet au CHEP 78, autour de l'eau, du minéral et du bois, en m'inspirant de thèmes actuels : biodiversité et apprentissage. Planté pour les élèves, le jardin de 280 m2 regroupe une cinquantaine d'espèces et permet d'enrichir la collection végétale du lycée.

Je souhaitais un jardin qui s'entretien avec plaisir et sans bruits, juste avec un sécateur et un balai, pour apprendre aux élèves à tailler les végétaux.

Un massif composé de bulbes, vivaces, graminées, persistants et caduques remplace le traditionnel gazon réclamant un entretien régulier. La principale difficulté technique était la gestion de l'eau, des niveaux et des pentes, afin de réaliser une terrasse en bois à fleur d'eau,

mais à l'abri de l'humidité. Mais la difficulté était aussi physique, avec 800 h de travail, y compris les week-end et jours fériés.

D'autant plus que je devais faire tourner mon entreprise en parallèle pour continuer à gagner ma vie.

Que retirez-vous du concours ?

C'est une fierté personnelle d'avoir réussi à finaliser ce projet par le courage et l'abnégation, mais également une grande fierté familiale.

Cela m'a apporté une vision différente, en essayant pour chaque nouveau projet de rester novateur et penser à l'entretien futur. Grâce à la notoriété du concours, mes clients me laissent un plus grand libre arbitre afin de mettre en œuvre un projet s’adaptant au mieux à leur style de vie.

et Nicolas Blot Quel est votre parcours ?

J'ai commencé mon apprentissage à 16 ans, dans le domaine du prince Aga Khan en Normandie où mon père était chef jardinier. Après mon Bac Pro, je suis parti approfondir mes connaissances horticoles dans une pépinière dans le Calvados, avant de travailler pour différentes entreprises de paysage, aussi bien en conception qu'en réalisation.

Tout cela m'a conduit a devenir responsable du domaine de Louviers en Normandie et restaurer ses 2,5 ha de jardins à la française. A la fin de ma mission, j'ai décidé, en 2016, de créer ma propre entreprise de paysage 'Nicolas Blot' à Asnières dans l'Eure. En parallèle, je me suis lancé dans la participation au concours “un des Meilleurs Ouvriers de France”. Il y a 8 ans, l'une de mes clientes m'avait 18

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inscrite au concours, mais je n'avais pas réussi les épreuves de sélection. J'ai donc retenté ma chance, cette fois-ci avec plus d'expérience, ce qui s'est révélé gagnant !

Comment s'est déroulé le concours ?

Qualifié pour l'épreuve finale, j'ai choisi de réaliser un jardin valorisant le Pays d'Auge, rustique et naturel.

La mairie d'Asnières (27) où j'habite, a accepté de mettre à ma disposition une parcelle communale, située au cœur du bourg. Mon projet se structure autour d'une île de végétation sauvage (digitales, euphorbes, cornus, noisetiers…), d'un cours d'eau fonctionnant en circuit fermé grâce à une pompe (30 m3/h) entraînant un moulin réalisé par un sculpteur local et d'une gloriette en sapin produit sur la commune.

Habillée de jasmins, clématites et chèvrefeuilles, cette gloriette a pour vocation de devenir un point de rendez-vous destiné aux randonneurs. Elle a été assemblée sur place, poutre par poutre, par un système d'encoches, après scellement des poteaux dans 40 cm de béton. Un cheminement constitué d'une alternance de graviers 5/8 sur 10 cm de grave 31,5 et d'un dallage de pierre de Caen posé sur une dalle béton de 8 cm dessine les courbes du jardin.

Que retirez-vous du concours ?

C'est une expérience très enrichissante, aussi bien du côté humain que technique. Cette aventure m'a donnée confiance en moi et en mon métier : j'ai plus de libertés auprès de mes clients et peut ainsi oser des jardins plus complexes. Ils

me font confiance pour leurs projets, mais c'est également une grande responsabilité : mes réalisations doivent être parfaites !

Lors des épreuves de sélection, Nicolas Blot a été soumis à plusieurs exercices : reconnaissance des végétaux, oral technique, conception, puis réalisation d'un jardin de 25 m2.

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CRÉATION ET AMÉNAGEMENT

Jardin d’acclimatation : le défi d’un chantier historique

Emblème des parcs parisiens du Second Empire, le Jardin d’acclimatation, s’étendant sur 19 ha, a été restauré en l’espace de seulement 10 mois. Des travaux complexes par le nombre important d’entreprises présentes, avec seulement un accès au site. Détails du chantier avec Nicolas Aumond, conducteur de travaux chez Marcel Villette.

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Un chantier, cinquante entreprises

© ALEP – Atelier Lieux & Paysages

Rythmé par de nombreux éléments architecturaux, paysagers, mais aussi animaliers, le Jardin d’acclimatation a nécessité l’intervention de pas moins de 50 entreprises, comme en témoigne Nicolas Aumond, qui a orchestré les travaux pour Marcel Villette. “Le marché était découpé en 32 lots, avec des savoir-faire incroyablement variés. Le lot espaces verts, qui comptait

Plus de 120 arbres et 17 000 vivaces et arbustes ont été plantés sur ce chantier d’envergure par Marcel Villette, mobilisant 20 à 25 ouvriers aux temps les plus forts.

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© Marcel Villette

’est un chantier d’envergure qui s’est déroulé à Paris, sur la frange Nord du Bois de Boulogne, pour restaurer le Jardin d’acclimatation, inauguré en 1860 par Napoléon III, face à l’usure des différents aménagements et en parallèle à l’arrivée de la fondation d’art moderne et contemporain Louis Vuitton. Lancé par LVMH, concessionnaire du jardin depuis 20 ans, le réaménagement global du parc a aussi pour objectif d’accueillir 2 000 000 de visiteurs par an contre 1 500 000 auparavant. Entre allées courbes et sinueuses, enclos à animaux, cours d’eau artificiel, grands arbres de collection, manèges et attractions, la restauration du jardin a nécessité des moyens d'envergures !

Avec 50 entreprises mobilisées et un lot espaces verts “décomposé” entre différents intervenants, une journée de réunion de chantier hebdomadaire, à laquelle était présent Nicolas Aumond, conducteur de travaux principal chez Marcel Villette, permettait de faire le point et de planifier les livraisons et travaux à venir.

notamment la plantation de 270 arbres et 45 000 arbustes et vivaces, a lui été remporté par Id Verde, qui a ensuite sous-traité des secteurs à Parc Espace, Pinson Paysage et Marcel Villette. Ce montage était le plus adapté face à l’envergure des travaux à réaliser : une entreprise seule aurait dû dédier l’intégral de son effectif au chantier sur une période de 10 mois. Nous avions ainsi deux chefs d’équipe impliqués sur le chantier quasiment à temps complet sur toute la durée des travaux, avec 20 à 25 ouvriers aux temps les plus forts, notamment lors des plantations.

En tant que conducteur de travaux, j’étais présent chaque semaine aux côtés de mes homologues des autres entreprises, lors d’une réunion hebdomadaire d’une journée entière, sous la houlette de Technicité, bureau d’étude maître d’œuvre en charge de la supervision des travaux”.

Une entrée, une sortie

Ainsi, sur son secteur d’intervention, l’entreprise Marcel Villette a assuré terrassements, apports de terre végétale, allées en béton ou en stabilisé, pose de

gazon de placage, ouvrages maçonnés particuliers (escaliers), pose de mobilier, création des fosses et plantations. “Ces missions impliquaient l’approvisionnement par semi-remorques, au vu des quantités de terre à déplacer (1 000 m3) ou à planter.

Mais voilà : la physionomie du chantier était plutôt contraignante, avec une seule entrée et une seule sortie pour l’ensemble des engins des 50 entreprises intervenantes ! Avec 800 ouvriers en simultané au pic des travaux, les embouteillages n’étaient pas que sur le périf’ parisien… Il s’agissait également d’être particulièrement attentif aux manœuvres autour des bâtiments existants, l’ensemble du jardin étant un site classé. Cette complexité a donc nécessité, en parallèle de l’anticipation des opérations planifiées de façon très précise, une adaptation permanente et une réactivité face aux situations d’urgence pour pallier les difficultés quotidiennes de la concentration des engins de chantier. Ainsi, pour les plantations, le défi était de planter en 15 jours, avec un déchargement immédiat des semi-remorques à l’arrivée, afin de gêner le moins possible les autres entreprises” précise Nicolas Aumond.

CRÉATION ET AMÉNAGEMENT

Des plantations d’envergure

En premier lieu, un important travail de terrassement a été réalisé, avec l’apport de terre végétale ou l’enrichissement des terres présentes de bonne qualité par l’ajout d’amendement et de compost.

Deux pelles et des camions bennes 8 x 4 de 20 m3 ont été nécessaires pour les 1 000 m3 déplacés. Ensuite, “chargeurs sur pneus de 1,5 à 12 T, camions de livraison, dumpers et bennes à pont moteur

FICHE TECHNIQUE • Surface : 19 ha • Maîtrise d’ouvrage : LVMH

et la Compagnie des Alpes, concessionnaires Ville de Paris • Maîtrise d’œuvre : ALEP paysagistes, avec Technicité, BET en aménagements urbains, paysagers et sportifs • Entreprises lot espaces verts : ID Verde, en groupement avec Marcel Villette, Parc Espace et Pinson Paysage ; arrosage automatique : Neptune Arrosage ; terrassements : Petitdidier & Fils ; ouvrages bois, Marcanterra • Pépinières : Soupe et Ebben, gros sujets ; Bruns, gros arbustes et gros containers ; Willaert, Fleurs et Loiseau pour les graminées, vivaces et arbustes ; Gazons de Fontainebleau pour le gazon de placage • Coût de l’opération : 1 000 000 € HT perçus par Marcel Villette • Dates et durée des travaux : septembre 2017 à juin 2018 - 10 mois

de 1 000 L, engins télescopiques… ont permis de livrer les 120 arbres (cépées en 300/350 à 400/450, arbres tiges de 20/25 à 30/35), mais aussi les caissons de vieux pavés parisiens en grès type 18/30 et 18/23. Les arbres ont été préalablement marqués en pépinières et sont équipés d’ancrage de motte, de tuteurages simple, bipode ou tripode.

La palette mêle des essences locales et classiques (érables, chênes, tilleuls, frênes, pins laricio, pins noirs d’Autriche…) à des espèces plus exotiques mais rustiques, voire remarquables (Magnolia x soulangeana et M. kobus, tulipiers de Virginie, chênes du Caucase, chênes verts, pins Napoléon…).

Au niveau des arbustes, vivaces et graminées, la palette était aussi très diversifiée : nous nous sommes fournis nous-mêmes pour planter le plus tôt possible au vu de l’agenda des travaux, soit de fin-février à mi-avril.

Et cela a plutôt réussi, car nous avons eu un bon taux de reprise” témoigne le conducteur de travaux.

Des ouvrages et missions variées

Ajouté à ces deux postes importants de terrassements et plantations, Marcel Villette a pu mettre en œuvre ses autres savoir-faire. Ainsi, en mai, après les plantations, 2 000 m2 de gazon de placage (Gazons de Fontainebleau), principalement composé de ray-grass, ont été posés, avec l’installation en simultané de l’arrosage automatique par Neptune arrosage. “Nous avons également réalisé les allées en stabilisé (type Ville de Paris) ou les entrées des aires de jeux en béton désactivé, avec la formulation spécifiquement développée par Id Verde, pour une homogénéité des rendus. Aussi, les ouvriers ont réalisé de

Des emmarchements en pas japonais, à base de rochers travaillés, ou encore un escalier ‘Art rocaillés’ ont été réalisés.

nombreux caniveaux en vieux pavés parisiens, historiquement présents dans les jardins.

Enfin, nous avons pu réaliser différents ouvrages maçonnés spécifiques, comme un escalier ‘Art rocailleur’ dont le limon est composé à 30 % de rochers ‘meulière’ et 70 % de rocher ‘grès’, à joints mortier foncés, à base d'eau boueuse badigeonnée.

Les marches, en faux-bois type Art rocailleur 19e, sont installées sur une paillasse béton dosé à 250 kg/m3, renforcée avec des treillis et poteaux en acier” finit Nicolas Aumond.

Un chantier complexe donc, avec de multiples défis à relever et, à la clé, une belle carte de visite pour Marcel Villette !

profil de bordure

steinfix

®

Mickaël Marolleau, représentant steinfix F–44640 Cheix en Retz, tél. +06 50 71 06 92, contact@marolleau-amenagement-bois.fr profilsager ag CH–5724 Dürrenäsch, tél. +41 62 767 50 20

fixer sans bétonnage Août-Septembre 2019

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MATÉRIELS ET FOURNITURES

Des caniveaux

pour capter les eaux pluviales !

CANIVEAU À GRILLE

© Hauraton

CANIVEAU À FENTE

© Hauraton

Devant une entrée de garage et de maison, sur une aire de stationnement, ou aux abords d'une terrasse et d'une piscine, un caniveau se révèle indispensable pour récupérer les eaux pluviales et les conduire vers le réseau d'évacuation.

En béton fibré ou polypropylène, les caniveaux à fente sont recouverts d'un couvercle à fente ou à double fente amovible en acier plié et riveté ou plié et soudé, suffisamment solide pour résister aux déformations. Quant aux grilles, bien souvent en métal ou en polyamide, elles sont conçues pour s'emboîter sur le caniveau et résister à différentes classes de charge selon les besoins.

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• D400 pour les voies de circulations, aire de stationnement pour tous types de véhicules routiers.

Avec ou sans pente intégrée, différentes largeurs et hauteurs sont disponibles pour capter les eaux pluviales. “En plus de ses fonctions naturelles de drainage et d’infiltration des eaux de pluie, le caniveau peut également être associé à un substrat de dépollution, voire être planté d'une végétation tapissante et ainsi participer à la rétention des polluants contenus dans les eaux de ruissellement (par exemple les métaux lourds et les hydrocarbures)” souligne Paul Louvat, adjoint de direction chez Funke France.

longitudinale, d’environ 10 mm, qui infiltre les eaux de surface sur de grandes distances. “Le caniveau à fente permet un drainage invisible des eaux pluviales. Ce caniveau peut cependant posséder une forte capacité hydraulique, il peut même, selon les solutions, réguler le débit en stockant un

© Funke Gruppe

L

es caniveaux peuvent être de différentes natures : en béton polymère (agrégats minéraux et résine synthétique) ou fibré, en plastique (polypropylène ou polyéthylène) et en métal (fonte, inox, acier galvanisé…).

“Suivant leur matériau, ils n'auront pas le même usage : les caniveaux en inox sont essentiellement utilisés pour les réseaux d'eaux usées, et ceux en béton polymère ou plastiques pour capter les eaux pluviales” explique Philippe Amiot pour Limatec.

Quelque soit la matière, ils doivent être résistants, indéformables et imperméables à l'eau. “Les caniveaux de drainage sont soumis à des forces dynamiques importantes, et cela dès la pose. Les caniveaux et grilles de recouvrement doivent résister au passage incessant des piétons et des véhicules ainsi qu’aux variations de température”, complète Anne Beyer du service marketing de Hauraton. Selon la norme NF EN-1433, relative aux caniveaux hydrauliques pour l’évacuation des eaux dans les zones de circulation, il existe 4 classes de résistance couramment utilisées : • A15 pour les zones exclusivement piétonnes ; • B125 pour les trottoirs, zones piétonnes et espaces de stationnement ; • C250 pour les zones de circulation à faible trafic ;

A grille ou à fente ?

Constitué sur sa partie supérieure d'une grille ou d'une fente, le caniveau peut apporter une touche d'esthétisme à l'aménagement ou s'intégrer discrètement dans le revêtement de sol. Plusieurs types de grilles existent, aux formes et matériaux variés (fonte, acier galvanisé, inox, PEHD, PA…). “Différents coloris de grilles sont disponibles pour s'intégrer à l'aménagement, telles que les couleurs fougère, sable, pierre et noire de la gamme de grilles Fibretec en polyamide”, ajoute Anne Beyer. Plus discret qu’une grille traditionnelle, un caniveau à fente se distingue par une mince ouverture

Si un caniveau ouvert comporte des plantes tapissantes, il est conseillé de les tailler à un rythme pluriannuel et de supprimer les jeunes pousses d'arbres. Une analyse du substrat doit être effectuée tous les 10 ans pour vérifier sa saturation en métaux lourds et le renouveler si besoin.

volume d’eau important pour le restituer de manière régulée vers les réseaux. En acier inoxydable, acier galvanisé, en fonte ou même en matériaux composite, cette solution peut répondre à de nombreuse applications” complète Thomas Gaudebert, chef de marchés marketing de ACO.

Mise en œuvre

L’installation d'un caniveau suit le même protocole quel que soit le matériau avec lequel il est fabriqué (béton polymère, inox, polyéthylène...).

• Étape n°1 : excavation du sol. La première étape consiste à délimiter l'emplacement du caniveau. La tranchée doit être d'une largeur supérieure de 5 à 10 cm de chaque côté du caniveau. Si le béton n'est pas immédiatement coulé, la tranchée est protégée et recouverte pendant le chantier.

• Étape n°2 : préparer le fond de forme.

Une assise de 5 à 10 cm est réalisée en béton maigre, elle servira de support au caniveau. Pour un caniveau avec pente intégrée, l'altimétrie doit être parfaitement plane. Dans le cas contraire, il faut prévoir une pente minimum permettant à l'eau de s'écouler vers le collecteur d'eaux pluviales. Lorsque la surface de béton est supérieure à 25 m2, des joints de dilatation sont indispensables pour éviter les fissurations.

• Étape n°3 : positionner le caniveau. “Le positionnement des exutoires du collecteur doit être repéré avant installation des caniveaux. L’avaloir doit être raccordé au collecteur ainsi qu’à la ligne de caniveaux. En partant de l’exutoire du réseau, connecter les caniveaux dans le bon sens d’écoulement des fluides.

Pour rendre étanche le jointoiement de deux caniveaux, déposez un ruban de type silicone au pistolet dans la gorge du caniveau” explique Thomas Gaudebert.

Des systèmes d'emboîtement sont développés par les fabricants pour faciliter une pose rectiligne et refermer le caniveau à son extrémité. Des pieds de

réglage permettent, de plus, de caler le caniveau au bon niveau.

• Étape n°4 : sceller le caniveau. “Pour ancrer le caniveau, des repères sur les flancs du caniveau permettent de stabiliser le caniveau pendant sa pose. Nous préconisons l'utilisation d'un béton, si besoin, classé selon la norme NF EN206-1.

Durant la phase de coulée du béton, veillez à lester le caniveau à l’aide de barres de fer ou autres matériaux afin de stabiliser le caniveau. La grille doit être installée pendant la phase de coulée” ajoute Thomas Gaudebert.

• Étape n°6 : finitions. Lors de la mise en place du revêtement de finition, la surface de roulement doit être surélevée de 3 à 5 mm par rapport à la surface des grilles ou de la fente pour ne pas endommager le caniveau.

Entretien

L'entretien d'un caniveau à fente ou à grille doit avoir lieu, au minimum une fois par an, pour retirer les éventuels déchets qui pourraient bloquer le passage de l'eau. La fin de l'automne semble être la meilleure période pour inspecter et nettoyer les caniveaux, afin de retirer les éventuelles feuilles mortes. La grille est soulevée à l'aide d'un crochet afin d'inspecter en détail le caniveau. Le revêtement en bordure du caniveau ne doit présenter, ni signe de détérioration, ni signe de déformation. Les caniveaux à fente étant susceptibles de se boucher plus vite qu'un caniveau à grille, ils

© ACO

MATÉRIELS ET FOURNITURES

L'entretien d'un caniveau à grille ou à fente doit avoir lieu au minimum une fois par an. L'utilisation d'un jet à haute pression permet de nettoyer les caniveaux à l'eau claire et contrôler l'écoulement de l'eau.

doivent être inspectés plus régulièrement.

“Hauraton a pour cela développé un caniveau à double fente avec une lame amovible facilitant le nettoyage et l’accès au réseau”, ajoute Anne Beyer. Dans les deux cas, l'utilisation d'un jet à haute pression permet de nettoyer les caniveaux à l'eau claire et contrôler l'écoulement de l'eau.

L'étanchéité doit également être vérifiée, en cas de détérioration les joints doivent être remplacés.

Plage de piscine Afin d'éviter le ruissellement des eaux pluviales dans la piscine, la mise en place d'un caniveau au point le plus bas (entre les margelles et la plage de piscine ou en périphérie de la plage) permet de capter les eaux pluviales. “Conformément à la norme EN 1253, l'orifice de récupération des eaux doit être à inférieur à 8 mm dans les zones accessibles aux pieds nus. Un caniveau à fente possédant une faible ouverture peut ainsi discrètement s'intégrer à l'aménagement”, indique Philippe Amiot.

Domaines d’application spécifiques : des engins à multi-talents

Vous trouverez plus d’informations sur le site :

www.wackerneuson.com/multitool

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MATÉRIELS ET FOURNITURES

Broyeurs sur châssis routier vos préférés !

© Rabaud

Les broyeurs répondent à plusieurs objectifs : réduction des volumes de déchets à transporter, augmentation de la productivité, valorisation sur site en compost, en paillage ou en combustible…

Mais une catégorie de machines intéresse plus particulièrement les professionnels : les broyeurs sur châssis routier.

Le broyeur Xylochip 150E de Rabaud se distingue par des batteries lithium-ion de 48 V. Rechargé au bout de 7 heures, il travaille en toute autonomie pendant 5 heures. Comme le Xylochip 150M, il est équipé du rotor ‘5 en 1’ de la marque (couteaux ou fléaux, ou couteaux/fléaux). Son poids est inférieur à 750 kg.

L

e broyeur sur châssis routier, le préféré des professionnels du paysage ? Au regard des ventes enregistrées par les fabricants et des contrats de location réalisés en 2018, certainement. Fait notable dans cette catégorie de machines : les modèles inférieurs à 750 kg, qui n’exigent pas de permis E, occupent toujours le haut de l’affiche. Car de l’aveu de tous les constructeurs, ces broyeurs sont indiscutablement rapides (dix minutes suffisent en moyenne pour broyer un petit arbre), faciles à manœuvrer d’un tas de branches à un autre, leur charge étant bien répartie au niveau de l’essieu, et, point important, ils n’endommagent pas le terrain (un broyeur plus lourd marque le sol). Côté performance, ils avalent tout !

Du moins des branches de feuillus ou de résineux, sèches ou humides, dont le diamètre moyen ne dépasse pas les 150 mm.

Pour les machines plus lourdes, dépassant largement la tonne, les branches de 300 mm de diamètre en moyenne, voire plus, ne résistent pas longtemps. Généralement, les éléments de coupe sont suffisamment agressifs pour ne rien laisser passer, pas même des branches de grandes longueurs ou enfournées de travers dans la trémie d’alimentation. Des caractéristiques valables pour les derniers nés des fabricants, y compris les modèles électriques à batterie qui font une entrée remarquée sur le marché des broyeurs.

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Broyeurs de moins de 750 kg, les indispensables

Traînés sans permis spécifique, les broyeurs de moins de 750 kg ont la cote auprès des professionnels. La société MGE Green Service, qui distribue des broyeurs de la marque Timberwolf, ne dira pas le contraire. Dans cette catégorie, l’entreprise présente l’une de ses références : le modèle TW 160 PH, petit frère du TW 230 DHB, dont le rendement théorique affiché de 3,5 t/h suscite l’intérêt de tous. Une belle performance pour une machine compacte d’un peu plus de 600 kg. Sur le terrain, après le passage d’un TW 160 PH, seuls restent des copeaux de 14,9 mm, témoins d’un excellent broyage en vue d’une utilisation des copeaux en paillage ou en compostage. Techniquement, au bout de la trémie, les branches de moins de 152 mm de diamètre sont broyées par l’intermédiaire de deux couteaux réversibles de 109 mm. Le broyat est dirigé à l’arrière du véhicule (camion, pick-up…) ou du site de stockage à l’aide d’un goulotte orientable à 270°. Avec la régulation ‘no stress’ très réactive (pas de baisse de régime moteur), ce broyeur consomme moins de carburant. Enfin, “nous nous chargeons de la carte grise et de la plaque d’immatriculation, ce qui évite les ‘tracasseries’ administratives” précise Gérard Crosnier, co-dirigeant

Bro

Le broyeur FSI TP215 associe des rouleaux d’alimentation à ‘picots’ dynamiques et deux ressorts puissants dotés d’une forte adhérence ainsi que d’une force d’alimentation considérable issue de la technologie ‘TP Dual Torque Infeed™’. Equipé d’un rotor de 760 mm, ce broyeur accepte des branches de 215 mm de diamètre.

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hes

de l’entreprise. Toujours dans la catégorie des broyeurs de moins de 750 kg, l’entreprise Axxo, dirigée par Alain Lemonnier, propose le modèle ST6P, capable de venir à bout des branches de moins de 150 mm de diamètre avec deux couteaux de 250 mm. Un modèle qui contraste avec l’offre de la société ALM, dirigée également par Alain Lemonnier, réputée pour ses broyeurs Bandit de gros calibres.

Equipé d’un moteur essence à injection électronique de 37 cv, le broyeur ST6P, juste sous la barre des 750 kg (745 pour être exact), a été conçu afin de résister aux vibrations et avaler tout ce qui se présente dans son ouverture de 150 x 200 mm. La pression sur les branchages est assurée par deux puissants ressorts ainsi que par le poids du rouleau ameneur ‘Forst Grip System’ ; les fourches ne sont alors plus un problème. Le système d’alimentation est géré par des boutons électroniques. La trémie est repliable en partie haute afin de faciliter le transport. Le broyeur dispose d’un attelage antivol.

L’accès aux différents organes de la machine est simple et rapide.

Encore une belle référence pour les professionnels.

L’entreprise Bugnot confirme depuis quelques temps déjà sa position sur ce segment de marché avec le modèle BV N.56, disponible en trois motorisations de 25 à 30 cv (essence ou diesel).

Jérôme Bord, le directeur de l’entreprise, dévoile ses principaux avantages : “il possède une trémie avec une entrée déportée, faisant l’objet d’un brevet, qui facilite et optimise le chargement des branches et des déchets de taille. L’accès au rotor s’effectue par un simple basculement de l’éjection, d’où il est possible de changer rapidement les outils de broyage et de passer d’un jeu de fléaux mobiles à un jeu d’outils coupants”. Plus précisément, cette machine de moins de 750 kg, qui possède un rotor de 234 mm de large, peut être équipée de 24 fléaux mobiles qui broient facilement les branches de 150 mm de diamètre, ou de 6 outils coupants fixes (en option). Rendement indicatif : 6 m3/h.

© FSI

MATÉRIELS ET FOURNITURES

TP 175 MOBIL

© MGE Green Service

www.fsi-franskan.com

T 27

TP 175 PTO

D 42

MGE Green Service distribue le TW 160 PHde Timberwolf, d’un poids avoisinant les 600 kg. Avec ce modèle facilement transportable, les branches de moins de 152 mm de diamètre sont facilement broyées. La régulation ‘no stress’ du moteur est très réactive (pas de baisse de régime moteur, moins de carburant consommé).

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MATÉRIELS ET FOURNITURES

© Axxo

Dans la catégorie des broyeurs de plus de 750 kg, capables de broyer des branches de plus gros diamètres, la plupart des fabricants ont généralement plusieurs modèles à disposition qui sauront satisfaire les besoins des utilisateurs exigeants en termes de productivité et de broyage de branches de grosses sections.

Qu’ils se rassurent, les références ne manquent pas : le broyeur TW 280TDHB distribué par MGE Green Service, avec un rendement théorique continu de 6,5 t/h (il n’y a qu’à le tester pour confirmer !), le puissant 23-75DT de Saelen, avec son moteur de 75 cv et son double essieu (les branches de 23 cm de diamètre ne résistent pas), le broyeur à couteaux TP 275 de FSI… Concernant justement la société FSI, cette dernière propose également le broyeur TP215. Grâce à son rouleau d’alimentation horizontal capable de soutenir une charge d’une tonne, ce broyeur à couteaux de 1 440 kg est une référence. Cette capacité inégalée résulte de l’association de rouleaux d’alimentation à ‘picots’ dynamiques et de deux ressorts puissants dotés d’une forte adhérence ainsi que d’une force d’alimentation considérable issue de la technologie ‘TP Dual Torque Infeed™’. Cette dernière caractéristique assure une pression et une arrivée d’huile maximales vers les rouleaux d’alimentation. Ce système d’alimentation permet à la machine de broyer les bois les plus résistants. Equipé d’un rotor de 760 mm, ce broyeur est alimenté par un moteur diesel cylindres.

ALM, qui distribue les broyeurs Bandit, se démarque avec le modèle 12XP. Parfaitement maniable, ce broyeur infatigable de près de 3 tonnes est animé par un puissant moteur diesel ou essence de 74 à 130 cv. Il accepte des branches de 30 cm de diamètre au maximum. Spécificité, la distance entre les rouleaux et les couteaux est de seulement 5 cm, ce qui permet à la machine de broyer du bois mort, des chutes courtes et des fourches. Sa trémie d’alimentation mesure 75 x 137 cm. Monté sur un châssis tubulaire robuste, il a tout d’un grand broyeur. Mais pas de quoi pavaner face au broyeur à bois Bandit 19XP, qui broie des branches de 50 cm de diamètre. A réserver uniquement pour de gros chantiers !

Axxo propose le modèle ST6P, capable de venir à bout des branches de moins de 150 mm de diamètre. Juste sous la barre des 750 kg, il a été conçu afin de résister aux vibrations et avaler tout ce qui se présente dans son ouverture de 150 x 200 mm. La pression sur les branchages est assurée par deux puissants ressorts ainsi que par le poids du rouleau ameneur.

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© Bugnot

Broyeurs de plus de 750 kg, faits pour les chantiers d’importance

Pesant moins de 750 kg, le broyeur BV N.56 de Bugnot possède une trémie avec une entrée déportée, qui facilite et optimise le chargement des branches et des déchets de taille. Depuis le rotor, facilement accessible, il est possible de changer rapidement les outils de broyage et de passer d’un jeu de fléaux mobiles (24) à un jeu d’outils coupants (6). Il broie les branches de 150 mm de diamètre.

Les gammes électriques/gaz gagnent du terrain

Si les tondeuses et autres outils portatifs à batterie font une avancée remarquée dans le secteur du machinisme en révolutionnant le travail et la manière de travailler des professionnels, les broyeurs à batterie ou à bicarburation font sensation. Deux entreprises se démarquent dans cette catégorie ou les batteries remplacent le carburant : tout d’abord, FSI, avec le modèle TP175E, qui reçoit de série des batteries Lithium-ion de 96 V qui alimentent un moteur de 30 cv, pour une autonomie moyenne de 2h30 (1 heure pour des branches de 17,5 cm de diamètre). La recharge dure environ 7h30. Autre acteur dans le secteur des broyeurs électriques : Rabaud, qui présente le broyeur Xylochip 150E, à ne pas confondre avec le modèle Xylochip 150M. D’une puissance de 13 kW, le Xylochip 150E se distingue par des batteries lithiumion de 48 V, pour un travail en toute autonomie de 5 heures, sans recharge nécessaire. Il est rechargeable en 7 heures sur une prise 220 V ou en 45 min sur une borne de recharge de voiture électrique.

Les batteries garantissent une durée de vie de 2 000 cycles (un cycle = une charge/une décharge complète). A vide (hors phase de broyage), ce broyeur est moins bruyant que son homologue thermique (environ 105 dB, contre 110 dB). Comme le Xylochip 150M, il est équipé du rotor ‘5 en 1’ de la marque (couteaux ou fléaux, ou couteaux/fléaux). Son poids est inférieur à 750 kg. Enfin, l’entreprise Saelen n’est pas en reste avec le modèle Cobra 90 PGS, à bicarburation. C’est le seul du marché capable de fonctionner au gaz ou à l’essence pour broyer des branches de 21 cm de diamètre au maximum. Avec un double réservoir (50 L d’essence et 13 kg de gaz), le Cobra 90 PGS gagne en autonomie. En effet, l’association du moteur Kubota WG 3800GL au système de pilotage machine Pilot System Swing, configurant trois plages moteur en fonction de la nature des résidus à broyer, autorise des économies en termes de consommation de carburant et d’huile.

Voilà donc des références qui méritent vraiment de faire partie du parc matériel des collectivités, car les enjeux actuels n’ont jamais été aussi forts dans les services espaces verts des collectivités : il faut gagner du temps, soulager les agents, améliorer leur productivité et réduire les émissions de carbone atmosphérique.

Les broyeurs font partie de ces matériels qui permettent d’atteindre ces objectifs.

rabaud.com

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MATÉRIELS ET FOURNITURES

Turbine centralisée et éjection directe :

tondre et ramasser n’a jamais été aussi facile !

© Cub Cadet

Deux catégories de matériels, qui associent la tonte au ramassage en un seul passage, sont utilisés par les paysagistes sur les grands espaces : les outils tractés polyvalents (appelés aussi tondobalais), caractérisés par un système de coupe à fléaux et un dispositif à éjection directe, et les tondeuses à turbine centralisée ou éjection directe, majoritairement rotatives. Focus sur leurs caractéristiques !

A éjection latérale ou arrière, les autoportées Cub Cadet XT2 Enduro Series™ possèdent des plateaux de coupe uniques : roulements avec lèvres triples pour conserver la graisse à l’intérieur, coupelle métallique pour éviter l’introduction des débris, poulie plus épaisse pour une durée de vie deux fois plus longue, assistance au relevage du plateau, traitement anticorrosion par cataphorèse... Ces plateaux offrent une excellente qualité de coupe et de ramassage.

A

moins d’être équipé d’un kit mulching, obligeant toutefois les paysagistes à effectuer des passages plus réguliers avec leurs autoportées, les résidus de tonte sont généralement ramassés afin d’obtenir un couvert engazonné, exempt de déchets, de limiter la propagation des maladies cryptogamiques et d’éviter toutes brûlures causées au gazon sous les résidus de tonte. Pour atteindre ces objectifs, deux machines sont largement utilisées : les tondeuses à ramassage intégré, remarquables par leur plateau de coupe rotatif (frontal ou ventral) et leur bac arrière, et les tondobalais, ces machines tractées aux usages multiples (tonte, broyage, verticuttage, ramassage...). Après, le choix de telle ou

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telle machine dépend de plusieurs paramètres, l’un d’eux étant la surface à tondre. “Bien évidemment, la surface à travailler est à prendre en compte. Un large terrain enherbé demandera effectivement une machine plus adaptée avec une belle qualité de coupe mais aussi une bonne capacité de ramassage. C’est évident. Cette machine est d’autant plus utile qu’elle est également utilisable toute l’année.

Par exemple, la gamme STC de Wessex propose des machines qui peuvent être adaptées en fonction du travail réalisé. Que le client ait besoin d’un collecteur à fléaux pour couper et collecter des terrains hors saison, d’un scarificateur professionnel pour un terrain de sports ou d’un collecteur de feuilles pour nettoyer des feuilles mortes d’un

jardin, le STC-120/180 est la machine qui pourra s’adapter aux besoins des professionnels. Le Turf-Tidy de Redexim est également une machine polyvalente de balayage comprenant également une fonction de scarification, de défeutrage et de tonte à fléaux” indique Antoine Vinson, chef de produit et responsable communication chez Saelen. Dans tous les cas, avant de choisir une machine plutôt qu’une autre, tout dépend des caractéristiques des zones à tondre et, plus généralement, des besoins des usagers. Car d’autres paramètres entrent effectivement en jeu dans la sélection d’une machine, notamment la qualité de coupe et la performance de ramassage, qui diffèrent d’une catégorie de machine à une autre…

le forage en toute sécurité clôtures et plantations

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Coupe à fléaux vs coupe rotative

© John Deere

En distinguant les tondobalais des tondeuses rotatives à ramassage centralisé, deux techniques se confrontent inévitablement : la coupe à fléaux (ou couteaux spécifiques), qui caractérise les ‘tondobalais’, et la coupe rotative, plus spécifique aux tondeuses à ramassage centralisé ou à éjection directe.

Dotés d’un tranchant sans égal et d’un linéique de coupe plus important que des lames rotatives, les fléaux sont davantage utilisés pour couper les herbes denses. Ils sont aussi montés sur rotor et manilles, ce qui leur permet de s’escamoter individuellement en cas d’obstacles. Une caractéristique qui s’avère intéressante lors des fauches, durant lesquelles les corps étrangers sont plus fréquents. “La coupe à fléaux offre une qualité de tonte très fine sur des terrains réglés (sportif ou autres...) en raison de son fort linéique de coupe. Néanmoins, la qualité de tonte se détériore sur des terrains accidentés ou bosselés en comparaison à un système rotatif, qui travaille sur un plan de coupe, alors qu’un système à fléaux travaille sur une ligne de coupe. En conséquence, une coupe rotative engendre une tonte plus homogène sur des terrains bosselés” indique Benoît Gaudé, directeur de Scopagreen.

2 vitesses

Distribué par : www.innovpaysage.com

La tondeuse X950R de John Deere possède un moteur de 24,3 ch (18,1 kW, 3 400 tr/min), couplé à une transmission hydrostatique. Deux plateaux de coupe sont intégrés, avec une largeur de travail de 122 cm à 137 cm. Selon la version de l’autoportée, les déchets sont évacués dans un bac de 570 L pour une vidange au sol, et 650 L pour un bennage en hauteur (maximum : 195 cm).

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MATÉRIELS ET FOURNITURES

Tondre et/ou ramasser, un gain de temps

Ramassage centralisé et éjection directe

© Solvert

“C’est Etesia qui est l’inventeur de ce système. L’Hydro 100 a été la première machine de ce type. Et nous restons le seul fabricant qui part du système de coupe et qui construit le tracteur autour” indique Jean-François Hoerle, responsable marketing chez Etesia.

Ces deux techniques de ramassage sont toutefois à distinguer.

Tout d’abord, le ramassage centralisé, équipant les tondeuses rotatives, représente la trajectoire la plus directe entre le carter et le bac de ramassage : exemple, chez Toro (distribué par Solvert) avec le système de ramassage centralisé ‘Air Flow™’, présent notamment sur les modèles PLH 800. Par sa conception, le ramassage centralisé présente donc moins de singularités (moins de coudes notamment) qu’avec une turbine latérale.

Equipée d’un plateau de coupe frontal de 126 cm, la tondeuse PLH 800 de Toro, distribuée par Solvert, offre une excellente performance de ramassage grâce au dispositif centralisé nommé ‘Système Air Flow™’. Sa capacité de cuve est de 810 L. Les déchets sont vidangés jusqu’à 195 cm de haut. Un capteur indique au conducteur si le bac est plein.

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© Kubota

Etant donné la multiplication des zones de fauches raisonnées dans le cadre d’un plan de gestion différenciée, les machines à fléaux et à éjection directe sont véritablement les solutions le plus efficaces, d’autant plus que ces outils peuvent être utilisés pour d’autres tâches (défeutrage, ramassage des déchets, tonte des surfaces sportives…).

Ils ne prennent donc pas la poussière dans les locaux et dépôts.

Vous l’aurez compris, leur polyvalence est un véritable atout, malgré une qualité de coupe moindre par rapport à des tondeuses rotatives et une maniabilité limitée (n’oublions pas qu’il s’agit d’un matériel tracté). Dotés d’un système de ramassage performant, ces machines tondent et récoltent les déchets en un seul passage, ce qui évite une opération supplémentaire. Le gain de temps est indiscutable.

A l’inverse, si les tondeuses à ramassage centralisé assurent des qualités de tonte supérieures, leur champs d’action reste limité dans la gestion différenciée des espaces verts.

De toute évidence, ces deux catégories de machines ont chacune des performances respectives, gage d’une économie de temps.

Les tondeuses autoportées Kubota de la série G23-G26 intègrent un bac d’une contenance de 640 L (560 L pour la G23) et offrent une hauteur de bennage de 193 cm. La cinématique du bac de ramassage facilite son utilisation : il est possible d’incliner et de vider le collecteur selon l’angle et à la hauteur de votre choix. Ces tondeuses se distinguent aussi par un large canal d’éjection central.

Les bourrages sont moins fréquents, ce qui opère un gain de temps sur les actions de maintenance. Par contre, il faut se coucher sous la machine pour atteindre les organes de transfert en cas de bourrage.

Sur une turbine latérale reliée à un bac arrière de 600 ou 900 L, comme on peut l’observer, par exemple, sur une tondeuse 1585 de John Deere, les bourrages sont plus fréquents quoique assez rares dans l’ensemble.

Dans tous les cas, qu’elle soit centralisée ou latérale, une turbine est constituée de pales et nécessite un système d’entraînement.

C’est donc un outil de transfert qui, aux dires de certains fabricants, génèrent des coûts d’exploitation importants en raison de sa sensibilité aux corps étrangers, au sable abrasif, aux pannes…

En revanche, la qualité de tonte est supérieure et le ramassage optimal.

Par définition, l’éjection directe nécessite aucun système de transfert (turbine ou vis). Le flux d’air généré par le plateau de coupe suffit à entraîner les déchets de tonte dans le bac de ramassage.

François Labille, manager chez Kubota, nous parle justement de la puissance des tondeuses G23-26. “Le flux d’air puissant généré par le plateau de coupe intégré participe à la qualité du ramassage des G23-26. Engagé hydrauliquement (mécaniquement sur la G23), le plateau de coupe “Twin cut” mécano-soudé de 137 cm de largeur de travail (122 cm pour la G23), entraîné par cardan et engrenages, bénéficie d’un recouvrement des lames de 12 cm. Des trappes d’ouverture réglables sur le plateau de coupe permettent d’ajuster l’entrée du flux d’air pour une meilleure performance de ramassage lorsque l’on coupe à la position la plus basse” décrit-il.

De fait, l’éjection directe, qui concerne aussi bien les autoportées à carter ventral que les ‘tondobalais’, tolère aussi bien les corps étrangers que le sable, et est nettement moins sensible au bourrage. Associé à des fléaux, ce mode de ramassage est très

LE GAZON N’A PAS FINI DE NOUS INSPIRER chatouiller piétiner humer entretenir

© Saelen

semer

Que le client ait besoin d’un collecteur à fléaux pour couper, d’un scarificateur pour un terrain de sports ou d’un collecteur de feuilles pour nettoyer des feuilles mortes d’un parc, le STC-120/180 de Wessex, distribué par Saelen, est une machine adaptée. Elle existe en version tondeuse à fléaux avec collecteur intégré, ou uniquement en mode balayeuse pour la collecte des déchets de tontes (4 balais).

penser prolonger courir déjeuner jouer

efficace sur de fortes densités végétales. De plus, on profite de l’énergie mécanique transférée des fléaux aux déchets de tonte. La largeur du conduit amenant les déchets de tonte au bac a également toute son importance. Par exemple, “le STC n’a pas un conduit étroit, c’est pourquoi l’herbe longue ou courte peut être collectée efficacement et sans bourrage, même en conditions humides” précise Antoine Vinson. Même principe chez Etesia et Kubota, avec, respectivement, les modèles Buffalo et la tondeuse G23.

marcher gambader surprendre innover créer

© Etesia

se prélasser

L’Hydro 100 III d’Etesia est équipée de deux lames contrerotatives montées à 90°, qui propulsent l’herbe dans un large canal central. Son bac de ramassage de 500 L se vidange en quelques secondes grâce à une pompe hydraulique.

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ARBRES ET PLANTES

Jardins comestibles, du potager à l'assiette !

Les jardins comestibles, mêlant esthétisme et utilité, font l'objet d'une demande croissante de la part des particuliers souhaitant cultiver leurs propres fruits, légumes et aromatiques. A vous de leur proposer des solutions pour créer un espace potager original et productif !

Le carré surélevé, l'incontournable du potager !

Installer des carrés potagers surélevés permet, d'une part, d'améliorer le confort de vos clients lorsqu'ils jardinent et, d'autre part, de s'assurer de la bonne qualité du support de culture avec une terre riche en matière organique. D'un point de vue pratique, mieux vaut les disposer à proximité d'un point d'eau et privilégier une exposition ensoleillée pour le bon développement des végétaux. Pour garantir la durabilité de l'ouvrage, la pose d'un géotextile ou d'une membrane d'étanchéité permet d'éviter 34

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© Sicle

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aire pousser ses propres légumes constitue pour vos clients l'assurance de savoir de quoi se compose leur assiette et dans quelles conditions les fruits et légumes qu'ils consomment ont été produits. A vous de leur donner les clés pour une production réussie ! Petits ou grands jardins peuvent chacun accueillir un espace dédié au potager.

Mais au-delà des potagers traditionnels qui rassemblent légumes, plantes aromatiques et petits fruits dans des rangs bien ordonnés, il est possible de mélanger végétaux comestibles et d'ornement pour créer des massifs esthétiques et dynamiques évoluant au fil des saisons.

Il existe ainsi diverses espèces de fleurs comestibles (bourrache, capucine, souci, rosier…), de quoi agrémenter les massifs et les assiettes d'une floraison colorée.

D'autant plus que cela permet de favoriser la biodiversité et d'attirer les pollinisateurs qui féconderont fruits et légumes, par exemple, avec des plantes mellifères (sauge, origan, lavande...).

Certaines associations végétales se révèlent, de plus, être mutuellement bénéfiques, telles que la ciboulette et le rosier, la bourrache et le fraisier ou les tomates et le basilic. Autre exemple : la culture des trois sœurs. Pratiquée historiquement en Amérique Centrale, elle associe maïs, haricots et courges : le maïs sert de support aux haricots grimpants qui offrent de l'ombre aux courges faisant office de couvre-sol et limitant la pousse des adventices.

En bois ou en osier tressé, carré, rond ou rectangulaire, la largeur d'un potager surélevé ne doit pas être supérieure à 1,2 m pour accéder facilement au centre du potager.

tout contact entre la terre et le bois. Des plantations pérennes d'aromates, telles que ciboulettes, menthes, sauges et thyms permettront de structurer les carrés potagers. Afin d'apporter une touche d'originalité, vous pouvez y implanter des espèces, aux goûts ou odeurs surprenantes, tels que la Mertensia maritima (petite vivace rampante, elle se caractérise par des feuilles au goût iodé rappelant celui de l'huître) ou la Salvia elegans 'Golden Delicious' (au feuillage vert doré dégageant un parfum rappelant celui de l'ananas).

Pour faciliter l'entretien futur, pensez aux légumes vivaces qui restent en place d'une année à l'autre, tels que la rhubarbe, le cardon, le poireau perpétuel ou la livèche.

Un paillage est, de plus, indispensable (paille, feuilles mortes ou déchets de tonte) pour conserver l'humidité dans le sol et apporter de la matière organique.

Ocimum kilimandscharicum 'Magic Mountain' est un basilic vivace, aussi appelé basilic perpétuel. Il forme un arbuste buissonnant au port compact de 1 m de haut et se couvre de fleurs violettes et mellifères en été.

Il ne résiste cependant pas à des températures inférieures à - 5 °C.

Des haies gourmandes

Pour joindre l'utile à l'agréable, proposez à vos clients de planter une haie d'arbustes aux fruits comestibles ! En plus de limiter les vis-à-vis et structurer le jardin, elle leur apportera de quoi grignoter au fil des saisons et servira de refuge à la faune locale (oiseaux, écureuils ou hérissons…).

Mélangez les essences pour favoriser la biodiversité, par exemple avec des : • Amelanchier : arbuste à la croissance rapide, il présente un feuillage pourpre à orangé en automne. Sa floraison blanche en avril se transforme en de petites baies sucrées (H : 2 à 8 m) ; • Arbutus unedo : petit arbre persistant, communément rencontré dans le sud de le France et sur le littoral atlantique, l'arbousier se couvre de baies rouges, décoratives et comestibles, à l'automne.

A noter que les fruits mettent une année à mûrir (H : 3 à 6 m) ; • Aronia : cet arbuste au port compact et aux fleurs mellifères produit de petites baies noires, mûres à la fin de l'été.

(H : 1,5 à 3 m) ; • Chaenomeles speciosa : le cognassier du Japon produit une floraison colorée entre février et avril, qui se poursuit avec des fruits comestibles, une fois cuits (H : 0,50 à 1 m) ;

Le Sambucus nigra 'Black Lace' offre un feuillage très découpé et presque noir, ses baies décoratives sont comestibles après cuisson. Utilisé en haie, il apporte un côté champêtre, décoratif et gourmand ! Exposition : soleil ou mi-ombre.

• Hippophae rhamnoides : à ne pas confondre avec l'arbousier, l'argousier est un arbuste épineux, idéal en haie.

Dioïque, il ne produit des fruits que sur les pieds femelles, dès le mois de septembre (H : 3 à 4 m) ; • Mespilus germanica : le néflier est une espèce fruitière peu exigeante dont les fruits sont récoltés après les premières gelées (H : 3 à 6 m) ; • Sambucus nigra : le sureau noir, exposé au soleil ou à la mi-ombre, produit de petites baies noires, utilisées en jus, sirops et desserts après cuisson. 'Black Lace' offre un feuillage très découpé et presque noir, alors que 'Aurea' présente un feuillage vert doré (H : 3 à 6 m).

Pour apporter une touche d'originalité dans les massifs, rien de tel que quelques végétaux aux goûts ou odeurs surprenantes. Ici, la Salvia elegans 'Golden Delicious' au feuillage vert doré dégage, un doux parfum rappelant celui de l'ananas.

Vous pouvez associer différentes hauteurs, en optant au premier plan pour des arbustes à petits fruits : framboisiers, cassissiers, mûriers et groseilliers à grappes ou à maquereaux. Des variétés d'arbres fruitiers : pommiers, poiriers, cerisiers, pêchers, vignes … complètent cette palette végétale et peuvent habiller les jardins sous formes palissées. A noter que la plantation des arbres et arbustes fruitiers a généralement lieu à l'automne pour optimiser la reprise et le bon développement racinaire. Comme dit le diction : “A la sainte Catherine, tout bois prend racine !”

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ARBRES ET PLANTES

Arbres menacés, comment lutter ?

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njeux financiers, patrimoniaux, sanitaires, les ravageurs du patrimoine arboré soulèvent de nombreux problèmes. Enjeux par ailleurs exacerbés par le réchauffement climatique en cours, qui entraîne la remontée de ces animaux nuisibles vers le nord, avec de plus en plus d’espèces à combattre. Autre phénomène cumulé : des saisons chaudes de plus en plus longues qui favorisent le développement des populations… Face à cela, plusieurs méthodes de lutte existent : la lutte mécanique, par exemple avec les pièges à collier ou les échenilloirs, la lutte biologique, qui utilisent des macro-organismes (prédateurs ou parasitoïdes) et micro-organismes (nématodes, champignons, virus ou bactéries), et la lutte chimique qui s’inspire des phénomènes naturels.

© P. Marchesan

Charançons rouges, mineuses du marronniers, processionnaires du pin et du chêne… de plus en plus de ravageurs mettent à mal le patrimoine arboré privé ou public. D’intérêt général, la lutte est alors nécessaire et soumise à des réglementations précises, qu’elle soit mécanique, biologique ou encore chimique.

Contrôle des populations

Pour enrayer la propagation de ravageurs présents dans les jardins, il est nécessaire, en premier lieu, de surveiller leur présence par le biais du monitoring, avec la mise en place de pièges à phéromones et/ou kairomones. Ainsi, la société Nufarm SAS propose pour la mineuse du marronnier, les processionnaires du pin et du chêne ou encore la pyrale du buis “une capsule de phéromone spécifique, d’une durée d’action de 60 jours, ou encore, pour le charançon rouge du palmier, le Rhynchonex®, piège formé d’un seau collecteur avec leurre, d’une capsule de phéromones et d’un sachet de kairomones à renouveler tous les 3 mois” explique Jérôme Vatier de Nufarm SAS. On trouve également le Palmatrap de Koppert pour piéger le charançon rouge ou encore des pièges pour suivre les populations de processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa) et du chêne (T. processionea). Pour lutter contre la processionnaire du pin, BHS propose également des phéromones micro-encapsulées (procédé breveté), ce qui permet de les conserver à température ambiante pendant 2 ans et demi et permet une libération prolongée et contrôlée jusqu'à 4 mois. Elles sont à installer dans un piège de juin à septembre (voire d’avril à octobre). A savoir qu’à partir de 50 captures hebdomadaires, l’infestation est considérée comme importante. Pour la mineuse du marronnier (Cameraria ohridella), la société Biobest propose également des capsules de phéromones et un piège spécifique aux ouvertures plus petites évitant à ce petit papillon de s’échapper.

Ravageurs et moyens de lutte

• Charançon rouge du palmier (Rhynchophorus ferrugineus) : scarabée qui ravage nos palmiers (notamment Phoenix canariensis et P. dactylifera), soumis à la lutte obligatoire (selon arrêté du 21 juillet 2010) qui autorise 3 méthodes de lutte. Des nématodes sont utilisés (petits vers qui parasitent les larves et entraînent leur mort) comme “le Steinernema carpocapsae qui permet de lutter à la fois contre le charançon et le papillon palmivore. Il faut appliquer les nématodes avec une grande quantité d’eau (15 à 30 L pour un Phoenix canariensis) à la base du bouquet foliaire jusqu’au point de ruissellement” explique Thomas Boudeaux de Biobest, qui propose le Palma-Life. De son côté, Thibaut Crance, directeur commercial 36

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Le réchauffement climatique favorise la propagation de ravageurs présents dans les jardins : moyens de monitoring et de lutte (mécanique, biologique et de biocontrôle) doivent alors être mis en place de façon combinée.

du marché JEVI de Koppert, qui propose le Palmanem®, aussi à base de Steinernema carpocapsae, précise que “le traitement doit se faire en fin de journée, voire si possible après la tombée du jour ”.

La société propose aussi depuis peu une gamme de nématodes gel qui facilite l’application grâce à une meilleure dilution avec moins de sédimentation dans le pulvérisateur et une plus longue durée de conservation des nématodes. Autre moyen : l’endothérapie qui “consiste à injecter le traitement à l’intérieur de l’arbre, seuls les insectes se nourrissant des tissus étant alors exposés. Le traitement est à réaliser 1 fois/an, idéalement au printemps, au moment de la montée de sève. Il contient du benzoate d’émamectine, matière active d’origine naturelle. Le produit commercial Revive II (AMM n°2180226) est ainsi ingéré par les larves qui meurent en quelques jours” explique Didier Géhéniaux, directeur des ventes chez Syngenta France. L’injection s’effectue par des applicateurs formés par Syngenta et disposant d’un Certiphyto, à raison de 21 ml par palmier.

• Mineuse du marronnier : la larve de ce papillon entraîne un dessèchement et une chute prématurée des feuilles. La stratégie d’endothérapie, utilisant le Revive II de Syngenta, est maintenant autorisée face à la mineuse du marronnier. Sur cet arbre, sur lequel la durée d’action de Revive II est de 3 ans, elle est applicable uniquement dans l’espace privé, car ce ravageur n’est pas soumis à

un arrêté de lutte obligatoire (comme c’est le cas pour le charançon rouge du palmier), bien qu’un arrêté municipal puisse être pris dans des zones particulièrement infestées. L’application à la processionnaire du pin est à l’étude… à suivre !

• Papillon palmivore argentin (Paysandia archon) : il s’attaque aux palmiers. Des Steinernema carpocapsae (nématodes) sont utilisées, tout comme des spores du champignon Beauveria bassiana (souche 147), ou encore du spinosad, produit à base de bactéries fermentées (Saccharopolyspora spinosa) et contenu dans Conserve® de Nufarm SAS (AMM n°2060132 et UAB), aussi efficace contre les processionnaires du pin et du chêne.

• Processionnaire du pin : chenille non soumise à la lutte obligatoire mais faisant l’objet d’arrêtés préfectoraux de lutte. Une lutte mécanique à l’échenilloir est possible, tout comme la solution Phero-ball® Pin de Nufarm SAS, concept mis au point par M2i qui consiste à projeter un gel phéromonal de confusion sexuelle à l’aide d’un lanceur de paint-ball. “Par ailleurs, il est possible de surveiller les processions en hiver à l’aide du piège Processatrap Collier de Koppert” ajoute Thibault Crance. “Notre piège va connaître de nouvelles évolutions afin de tenir compte des remontées du terrain et de nos clients. Elles seront présentées à Paysalia en décembre 2019”.

Autre solution : le Dipel DF (AMM n°2010513) de BHS qui est “un insecticide biologique à base de Bacillus thuringiensis contre les chenilles phytophages, telles que la processionnaire du pin ou encore la pyrale du buis, le bombyx, la tordeuse du chêne…. Nous proposons aussi l’Ecopiège, un piège purement mécanique (collier avec sacs collecteurs) qui permet de capturer les chenilles lors de leurs descentes.

Il affiche une efficacité supérieure à 97 % selon les tests INRA” explique Pierre Thiebaut de BHS. Il existe également “le Scutello DF (AMM n°2010513) de Biobest, à base de Bacillus thuringiensis, produit UAB et phytopharmaceutique de biocontrôle, aussi utilisable contre la processionnaire du chêne, le bombyx et la pyrale du buis ” précise Thomas Torrecillas, de Biobest.

• Processionnaire du chêne : organisme de lutte obligatoire (mêmes moyens que pour la processionnaire du pin). L’installation de nids de mésanges ou de gîtes à chauve-souris, distribués notamment par la Mésange Verte, pour manger les chenilles, est également une solution. De son côté, la société Koppert progresse actuellement sur le contrôle de ce ravageur, comme le précise Thibault Crance : “Koppert expérimente des applications de nématodes pour traiter les nids lors de leur formation. Cet usage est mis en place par la société en Hollande depuis un an avec succès. En France, nous testons le protocole en 2019 afin d’apporter une stratégie en 2020”.

• Tigre du platane : lutte biologique possible par pulvérisation de nématodes entomopathogènes sur le tronc (en mars-avril), puis sur le feuillage en juillet avec le produit Tree-Life de la société Biobest ou le Tigranem de la société Koppert qui propose également Chrysolys-arbres. Cela consiste en un lâcher d’œufs de chrysopes en juin au niveau des feuilles, œufs inclus dans un tube crocheté qui facilite la pose dans les arbres.

Ainsi, de multiples moyens de lutte sont à votre disposition, tout en respectant bien les réglementations et homologations pour les usages définis. Retrouvez toutes les informations à ce sujet dans notre nouvelle édition du Guide phytopharmaceutique en J.E.V.I. et des 3D.

Rappel sur la lutte obligatoire En France Métropolitaine et dans les DOM, l'arrêté du 31 juillet 2000 (modifié par le dernier arrêté du 26/09/16 qui supprime l’article 5 du précédent arrêté) établit la liste des organismes nuisibles aux végétaux, produits végétaux et autres objets soumis à des mesures de lutte obligatoire. Ceux-ci représentent un danger évident pour les humains ou encore pour les végétaux en place, et nécessitent alors la mise en œuvre de mesures de lutte face à l'organisme visé. Ainsi, les organismes de lutte obligatoire font l’objet d’une dérogation à la Loi Labbé, absorbée par la loi LTE : les traitements phytosanitaires sont alors autorisés en espace public et privé.

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CLÔTURES ET PORTAILS

Clôtures, panneaux… : jouez avec les hauteurs !

© Brand Conception

Varier les hauteurs est parfois une nécessité technique, mais il peut s’agir d’un choix volontairement esthétique de la part des clients (et des paysagistes !), tout comme les variations de matériaux et de décors qui ornent les clôtures, les panneaux ou bien encore les claustras. Exemples de réalisations auprès des fabricants et présentation de différents modèles.

En proposant des panneaux ‘Albizia’, en alternance avec les modèles ‘Plein’, l’entreprise Brand Conception joue aussi bien avec les hauteurs qu’avec les motifs. Tous ces panneaux sont composés de tôles d’aluminium thermolaquées de 3 mm d’épaisseur.

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ans certains cas, des linéaires de panneaux identiques, de niveau les uns par rapport aux autres, ne sont pas forcément au goût de tous. La diversité étant de rigueur dans les jardins, à l’image des végétaux, le mobilier et les équipements qui les composent n’échappent pas à cette tendance. Objectif des clients : se démarquer du voisinage, voir dans leur jardin ce qu’il ne se fait pas ailleurs. Et cela passe, entre autres, par le choix et l’agencement de clôtures ou de panneaux ‘irréguliers’ qui délimitent une propriété ou un espace plus intime (terrasse, piscine, spa…). Aujourd’hui, les fabricants ont bien compris cet engouement pour des équipements de différentes hauteurs et proposent tout un panel de solutions ultradesign.

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Matériaux et motifs

Par choix purement esthétique ou pour rattraper la déclivité de leur jardin, bon nombre de clients plébiscitent l’installation de clôtures (ou de panneaux) de nature identique posées ‘en escaliers’.

Exemple avec les clôtures droites en béton ‘Natura’ (192 x 44 cm) de Rousseau Clôtures.

Le mimétisme avec le bois est d’ailleurs saisissant ! Une fois le premier poteau correctement positionné, tout le travail consiste ensuite à décaler simplement chaque panneau verticalement, en suivant la pente naturelle du terrain. Rien de compliqué pour les paysagistes ! Autres références, toujours en béton : les clôtures ‘Paysage’ de l’entreprise Clôtures Nicolas, structurées sur une seule face et teintées dans la masse (gris, ton bois, anthracite,

blanc, sable…). En version ‘pierre taillée’, ces clôtures se confondent aisément avec un mur traditionnel. Elles se posent sans joint grâce à un système d’emboîtement au niveau des poteaux.

D’autres fabricants proposent également des linéaires de clôtures de même nature, à la seule différence qu’elles possèdent des motifs différents, à l’image, par exemple, des panneaux ‘Albizia’, en alternance avec les modèles ‘Plein’ (qui portent bien leur nom !) de Brand Conception. N’oublions pas que les motifs découpés sont aujourd’hui très tendances auprès des clients !

Tous ces panneaux sont composés de tôles d’aluminium (5754-H111) thermolaquées de 3 mm d’épaisseur. Les poteaux en aluminium, de 60 x 60, sont à sceller ou fixés sur platine. Tout est sur-mesure au

CLÔTURES ET PORTAILS

besoin. Parfois, la différence de hauteur d’un linéaire réside dans le design intrinsèque de la clôture. Prenons l’exemple des clôtures ‘Diago NV12’ de la société Clonor. Alternées avec des poteaux discrets, elles se distinguent par des barreaux de section 40 x 27 et 25 x 25, répartis de chaque côté de lisses avec différentes hauteurs et espacements. L’ensemble est très graphique, très naturel.

Bien souvent, les variations, en hauteur, d’un linéaire vont de pair avec les matériaux qui le composent. Clôtures (ou panneaux) en bois, en acier, en béton… s’alternent ainsi harmonieusement et rompent avec les codes des clôtures traditionnelles. Les clients sont vraiment séduits par l’offre actuelle !

Exemple avec les solutions de la société GYT, notamment l’ensemble des panneaux décoratifs ‘Ambellya’, disponibles en onze dimensions standards, mais ils peuvent également être façonnés sur-mesure afin de créer des enfilades de différentes hauteurs.

Composée de 80 décors disponibles en 32 coloris standards labellisés Qualimarine, la marque Ambellya permet de varier aussi bien les hauteurs de panneaux décoratifs et clôtures, que les motifs. La gamme nature et ses motifs végétaux, la gamme contemporaine alliant modernité, design et élégance, la gamme évasion inspirée des voyages au gré des cinq continents ou la gamme classique qui préserve l’intimité du

© Clonor

Tout est possible

Ce chantier, réalisé à Cormontreuil (51) avec des solutions de la société Clonor, montre qu’il est possible de réaliser un linéaire déstructuré avec des rondins de bois posés à la verticale, des occultations en PVC et en composite, du noisetier tressé…

jardin avec style : toutes ces variations sont possibles pour personnaliser entièrement son habitat extérieur. La tendance actuelle est résolument l’alternance entre le décor ‘Opaq’ et les décors découpés (‘Coralys’ ou ‘Bambou’ par exemple) qui crée une ambiance intime et design à l’abri des

Contactez-nos interlocuteurs français: - Mail: france@jacksons-clôtures.com - Ligne directe: 0044 1233 75 06 24 - Centrale: 03 20 55 30 33

regards. De son côté, Clonor joue aussi avec les hauteurs et les matériaux. Par exemple, dans un chantier réalisé à Cormontreuil (51), les installateurs ont conçu un linéaire déstructuré avec des rondins de bois posés à la verticale, des occultations en PVC et en composite, du noisetier tressé…

Le pari de la qualité

Faites le choix du traditionnel grâce à notre panneau Douvres

Retrouvez l’ensemble de nos produits sur www.jacksons-clotures.com Août-Septembre 2019

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CLÔTURES ET PORTAILS

En présence d’un élément disgracieux, qui domine en partie le jardin, plus particulièrement en hauteur et de manière ponctuelle, il est préférable de sélectionner des panneaux sur-mesure.

Et c’est au paysagiste de déterminer les longueurs et hauteurs souhaitées en fonction des perspectives. L’une des solutions les plus simples est d’opter pour des poteaux de hauteurs différentes et des lames empilables, formant un panneau plus grand dans la perspective de l’élément disgracieux. Pour ceux qui n’apprécient pas les décrochés visuels engendrés par des panneaux de différentes hauteurs, il est également possible de déterminer une hauteur moyenne, acceptable sur le plan visuel sur un long linéaire. Seuls les équipements sur-mesure, proposés par les fabricants, permettent de le réaliser.

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© Clôtures Nicolas

Prenez de la hauteur !

Vos clients plébiscitent toujours autant l’installation de linéaires de clôtures et de panneaux ‘en escaliers’ pour suivre la pente du terrain. Illustration avec les clôtures en béton ‘Natura’ de Rousseau Clôtures, dont le mimétisme avec le bois est saisissant !

Différence légère de hauteurs entre les clôtures ‘Paysage’ de l’entreprise Clôtures Nicolas, structurées sur une seule face et teintées dans la masse (gris, ton bois, anthracite, blanc, sable…). En version ‘pierre taillée’, ces clôtures se confondent aisément avec un mur traditionnel.

© GYT

Ces panneaux tout azimut ont été posés entre des poteaux ‘Cloplus 40’ et installés sur un soubassement en plaques de béton de 20 cm de haut (excepté les rondins). Aux dires de l’entreprise, ce genre de réalisation est de plus en plus demandée. Cela confirme encore une fois que les clients veulent du peps, du nouveau dans leur jardin, quitte à opter pour des alignements atypiques mais toujours dans une thématique ‘naturelle’.

Vous l’aurez compris, il y a autant de solutions et d’agencements possibles de panneaux et de clôtures que de goûts chez les clients. Reste à vous de les informer sur les tendances du moment, d’évoquer le fait qu’il n’y pas seulement les végétaux pour magnifier un jardin, et de leur proposer, bien évidemment, le meilleur avec l’ensemble des produits référencés ici !

© Rousseau Clôtures

Par choix purement esthétique ou pour rattraper la déclivité de leur jardin, bon nombre de clients plébiscitent l’installation de clôtures (ou de panneaux) de nature identique posées ‘en escaliers’.

Mode actuelle : l’alternance de panneaux pleins et de panneaux légèrement ajourés (ici décor Opaq et Vague de la gamme Ambellya).

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Dotée d’un puissant moteur Yanmar® de 27,8 kW (37,4 ch) ou 18,4 kW (24,7 ch), de la transmission intégrale CrossTrax® et des plateaux de coupe Groundsmaster légendaires, elle assure une qualité de coupe exceptionnelle.

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SOLS ET REVÊTEMENTS

Du composite

pour un platelage bien posé

© Lameo

Difficile pour vos clients et vous-mêmes de ne pas être sensibles au mimétisme saissisant d’un platelage composite ; il a l’aspect du bois sans en être. Encore faut-il respecter les règles de mise en œuvre pour une pose sur lambourdes sans accroc et sélectionner les meilleurs produits du marché.

Disponibles en quatre coloris, double face, lisse ou striée, et finition brossée, les lames ‘Xtra’ de Laméo s’adaptent à toutes les ambiances. Elles sont 100 % recyclées.

L

a règle d’or, adressée aux paysagistes par tous les fabricants de lames en composite, est la suivante : “un bon produit posé sur une mauvaise structure aura irrémédiablement un très mauvais rendu”. D’où l’intérêt des professionnels se concentrer sur le support du platelage, gage de réussite du chantier. “En général, les platelages composite se fixent à 80 % sur des lambourdes en bois. Les structures en aluminium, qui restent malgré tout une alternative intéressante, et le composite, représentent 20 %” indique Gaël Cornut, directeur de l’entreprise Laméo.

Pose sur lambourdes en bois

D’après les Règles Professionnelles intitulées ‘Travaux liés aux revêtements et à leurs fondations, aux bordures et aux caniveaux’, en toute conformité avec la norme NF DTU 54-1 inhérente à la pose sur lambourdes en bois, les lambourdes doivent généralement présenter une hauteur à peu près égale au double de l’épaisseur des lames qui viendront les recouvrir, et une largeur de 45 mm minimum. Elles sont directement fixées au support par vis, tire42

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fonds ou platines, ou posées sur plots/dalles. Attention à utiliser, a minima, un résineux traité classe 4 CTB+ ou un bois exotique.

Eventuellement, des bandes bitumées, à coller sur les lambourdes avant la fixation des lames, assurent l’étanchéité de la structure.

• Concernant la pose des lames proprement dite, “il faut d’abord bien sélectionner son produit. Pour cela, n’hésitez pas à comparer les garanties des fabricants, les jeux de dilatations qui, d’un produit à un autre peuvent très fortement varier” indique Adrien Bodichon, manager chez UPM. Ensuite, “il convient de toujours respecter la notice du fabricant : entraxe entre les lambourdes, double lambourdage, tel un carroyage pour accroître la stabilité du support…, mais aussi espace de dilatation des lames, distance fixation des clips…” rappelle Marine Fourel, responsable marketing de la société Océwood. “Nos lames se dilatent peu : 4 mm à chaque extrémité de lames pour des températures extérieures inférieures à 20 °C. Lorsque vos lames sont étalées sur le lambourdages et que la température est supérieure à 20 °C, celles-ci sont déjà dilatées. La pose se fait donc sans jeux” précise le manager d’UPM. Vérifiez également à la planéité du support et au respect des pentes préconisées pour l’évacuation des eaux. En effet, le

SOLS ET REVÊTEMENTS

Point important, la fixation des lames sur les lambourdes. Celle-ci doit respecter les règles suivantes : • préperçage des trous de fixation d’un diamètre inférieur à celui de la vis. Au contraire, certains fabricants recommandent un pré-perçage supérieur au diamètre pour une utilisation sur des marches afin d’éviter des zones de tension ; • utilisation de vis inoxydables de 40 à 80 mm de longueur, correspondantes à 2,5 fois l’épaisseur de la lame, et 4,5 à 8 mm de diamètre ; • deux vis sont fixées sur la largeur de chaque lame, à plus de 20 mm des extrémités.

Deux catégories de vis sont utilisées : • les vis apparentes :

© Océwood

composite ne réagit pas comme le bois et est presque hydrophobe.

“Il se dilate tout autant que le bois. Pour éviter tous les désagréments dus à ce phénomène qui n'aurait pas été pris en compte lors de la pose, nous invitons encore une fois les professionnels à bien respecter l’espacement entre chaque lame dans la longueur, mais également en extrémité contre un élément fixe. Il faut prévoir un espace suffisant à chaque extrémité de lame et un espace suffisant entre les lames et les éléments fixes qui entourent votre chantier (mur, spot, gouttière, baie vitrée…)” ajoute Jean Yves Coutand, responsable du bureau d’études Sylnéo.

Les lames mono-face alvéolaires ‘Optima Eko’ d’Océwood possèdent une peau imperméable en PVC co-extrudée et présentent une finition veinée. Cinq coloris, allant du beige au gris, s’adaptent à de nombreux styles décoratifs.

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- vis inox A2 ou A4 (NB : l’inox A2 ne convient pas aux abord des piscines !) ; - têtes fraisées ou bombées et double filetage ou congé de filet sous tête (pour un effet d’auto-serrage) ; - pointes à proscrire.

• les vis non apparentes : - tout système spécifique non traversant doit faire l’objet d’évaluation, aboutissant à un cahier des charges de conception et de pose.

- compatibilité entre la fixation et les profils.

Autre système de fixation, discret et vissé sur les lambourdes : les clips en acier inoxydable (agrafes ou griffes). Les clips permettent à la lame de se dilater librement sans contraintes.

Dernière étape, la finition du platelage. “Pensez aux profilés de finitions (‘cornières’), pour parfaire l’esthétique de la terrasse” indique Marine Fourel. Si des cornières en aluminium, de couleur foncée, donnent un look moderne et design à la terrasse, des cornières ‘souples’, permettent de suivre parfaitement les contours en arrondis et les rebords de piscine. “De l’aluminium noir captera davantage la chaleur en cas de forte exposition au soleil et entraînera un confort d’usage moins acceptable” précise-t-elle. Notez aussi que des jardinières et des barres leds peuvent venir s’intégrer à la terrasse !

En fin de travaux, n’oubliez surtout pas de nettoyez le platelage.

“Pour éviter toute surprise dès la première pluie, nous préconisons un nettoyage complet de la surface à grande eau afin d’éliminer tous les dépôt entraînant de potentielles marques résiduelles. N’oubliez pas aussi que le bois composite, s’il ne nécessite pas d’entretien spécifique, n’est pas autonettoyant” conseille Gaël Cornut.

Sélection de produits

© UPM ProFi

• UPM ‘ProFi Piazza’ : la gamme Piazza est fabriquée en Allemagne à partir de déchets de son usine d’étiquettes basée à Nancy (75% de produits recyclés au total et 100 % recyclables). Piazza

Piazza est garantie 25 ans contre les tâches et la décoloration. Avec son veinage bois nuancé disponible en 4 teintes coextrudées (gris et brun), les lames pleines se posent soit avec des clips, soit avec des rails aluminium (pour qu’il n’y ait pas de déchets, type mégots, qui s’incrustent sous les lames), avec une option joint pont de bateau.

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© Sylnéo

SOLS ET REVÊTEMENTS

D’aspect structuré, les lames ‘Atria’ de Sylnéo imitent parfaitement le bois. Grâce à la technologie ‘Power Plus’, ces lames sont très résistantes dans le temps aux diverses agressions (UV, tâches, termites…).

est garantie 25 ans contre les tâches et la décoloration. C’est la première gamme conforme à la norme EN 71-3 sur le marché et 100 % PEFC recyclé. Avec son veinage bois nuancé disponible en 4 teintes coextrudées (gris et brun), les lames pleines se posent soit avec des clips, soit avec des rails aluminium (pour qu’il n’y ait pas de déchets qui s’incrustent sous les lames), avec une option joint pont de bateau.

• Lames ‘Xtra’ de Laméo : simples à poser grâce à son système ‘Easyclip’ (mâle, femelle), les lames ‘Xtra’ à profil alvéolaire sont 100 % recyclées et 100 % design ! Elles ne craignent ni le chlore ni l’eau salée, encore moins les termites et les champignons.

Quatre teintes (dans la masse) sont proposées selon les ambiances souhaitées. Sa décoloration naturelle se stabilise au bout de 6 à 12 mois selon les conditions climatiques et d’exposition.

Trois textures sont disponibles : lame double face, lisse ou striée, finition brossée.

• Lames ‘Optima Eko’ d’Océwood : longues de 3 m (profilé : 161 x 26 mm), ces lames mono-face alvéolaires possèdent une peau imperméable en PVC co-extrudée et présentent une finition veinée. Cinq coloris, allant du beige au gris, s’adaptent à de nombreux styles décoratifs. Elles sont très résistantes aux tâches et à la décoloration.

• Lames ‘Atria’ de Sylnéo : d’aspect structuré pour imiter le veinage du bois, les lames Atria ont un design unique. Grâce à la technologie ‘Power Plus’, ces lames sont très résistantes dans le temps aux diverses agressions (UV, tâches, termites…).

Deux couleurs au choix : gris pierre et sable. Leur garantie est de 20 ans !

Composite co-extrudé ou non, coloris naturels ou contemporains, garanties variables dans le temps… Vous et vos clients avez l’embarras du choix, car l’offre ne se limite pas à quelques modèles, mais à des gammes variées afin de satisfaire toutes les envies.

A condition aussi de bien les poser !

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EAU JARDIN !

Electrovanne :

fiabilité, qualité et références Pièce maîtresse d’un système d’arrosage automatique, l’électrovanne autorise ou non le passage de l’eau dans les canalisations secondaires. Ce ‘robinet’ automatique, géré par des programmateurs 9 ou 220/24 V, est disponible en bas ou haut débit, basse ou haute pression… en fonction des applications.

Voici un panel d’électrovannes indispensables dans le montage d’un système d’arrosage automatique.

U

Disponible dans diverses configurations selon l’application (petit ou grand espace vert), l’électrovanne PVG d’Hunter Industries est proposée en taille 1’’, 1 ½’’ et 2’’.

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Montage type d’une électrovanne pour aspersion (vue en coupe).

Pour rappel, les programmateurs peuvent être reliés à une gestion centralisée par radio, GSM, GPRS, 3G, Wifi… ou sur secteur. Certains programmateurs, pilotés à partir d’un logiciel installé sur système informatique, sont appelés satellites.

Au final, les électrovannes, commandées par les programmateurs, permettent de gérer au mieux les apports en eau en fonction des besoins. Indirectement, ces pièces assurent des économies en eau.

Installation et maintenance

Première règle : il faut autant d’électrovannes que de réseaux. Conformément aux Règles professionnelles n°P.C.7-R0, intitulées ‘Travaux de mise en œuvre des systèmes d’arrosage’, les électrovannes doivent être positionnées (après une purge du réseau primaire) entre des raccords

unions démontables en amont et en aval dans le cas d’un système d’arrosage automatique par asperseurs. Une vanne de sectionnement doit être placée en amont de chaque regard de visite ou à proximité de l’électrovanne. Lors de l’installation, la profondeur de l’électrovanne ne doit pas dépasser 40 cm du niveau fini. D’où la présence, parfois, d’un montage par jeu de coude pour rehausser l’électrovanne dans un regard. Cependant, dans le cas d’un système d’arrosage automatique par goutte-à-goutte, il est impératif d’installer en aval de l’électrovanne un filtre et un régulateur de pression pour prévenir le colmatage des goutteurs et obtenir une pression optimal, gage d’un bon fonctionnement des goutteurs. En ce qui concerne la pose et le dimensionnement des regards de type ‘Jumbo’ où seront

Régulateurs de pression Fixes ou réglables, les régulateurs de pression permettent d’atteindre une pression optimale en aval, inférieure ou égale à la pression en amont. Indirectement, des économies en eau sont réalisées. De plus, les régulateurs de pression évitent le colmatage des goutteurs dans le cas où un système en goutte-à-goutte serait installé. Les régulateurs se fixent sur les électrovannes.

© Hunter Industries

© Hunter Industries

ne électrovanne (appelée également vanne automatique à commande électrique) est composée d’un solénoïde de 9 ou 24 V, d’une membrane et d’un support de membrane. Une mécanique bien rôdée selon Laurent Mignonneau, responsable prescriptions chez Hunter Industries. “La membrane se ferme ou laisse passer l’eau en se soulevant. Concrètement, c’est la pression de l’eau qui permet à la membrane de se soulever lorsque la pression est plus forte sous la membrane, et de fermer l’eau lorsque la pression sur la membrane est plus forte. Ce système de sur et sous pression est produit grâce au soulèvement d’une aiguille par le solénoïde (ou électro-aimant).

Un petit passage d’eau présent à la base de l’aiguille assure la sur ou sous pression et le soulèvement ou non de la membrane”.

Généralement, le mode ‘arrêt/ouverture’ de l’électrovanne est automatisé à l’aide d’un programmateur de 9 V (à pile, donc pas de câbles étanches entre le programmateur et l’électrovanne) ou 220/240 V, placé dans un regard ou un local technique.

Cependant, il est possible de déclencher les électrovannes de manière manuelle.

Mais dans tous les cas, les programmateurs sont autonomes et commandent le déclenchement des électrovannes, ou des arroseurs à électrovanne incorporée, en fonction de l’heure choisie et des temps d’arrosage définis pour chaque voie (secteur). On parle également de station, de numéro de voie ou de numéro d’arroseur.

Disponible en 1" BSP mâle ou femelle, ou cannelé, l’éléectrovanne Proseries 100 de K-Rain offre un écoulement direct qui réduit le risque de piégeage des résidus.

placés la ou les électrovannes, ceux-ci doivent être rectangulaires (environ 12 pouces), posés de niveau avec le sol fini et recouverts d’un géotextile imputrescible et perméable pour éviter l’intrusion de terre.

Un lit de gravier d’au moins de 5 cm doit couvrir le fond du regard. Côté maintenance des électrovannes, chaque pièce doit être purgée à chaque hiver pour éviter le gel à l’intérieur de la vanne.

Robustes, les électrovannes de la série PGA de Rain Bird ont une fermeture lente pour éviter les coups de béliers.

Le réglage de le pression s’effectue sans intervenir sur le programmateur.

© Toro

© K-Rain

© Rain Bird

EAU JARDIN !

Distribuées par Solvert, les électrovannes EZ-Flo® Plus de Toro se distinguent par un couvercle taraudé qui se visse sur le corps, une membrane souple en Santoprene®, un solénoïde à fils surmoulés avec un noyau et des ressorts captifs…

Points de contrôle avant l’installation d’une électrovanne : • présence d’un dispositif de démontage rapide ; • présence d’une vanne de sectionnement ; • conformité des connexions électriques étanches ; • bon fonctionnement des électrovannes (ouverture et fermeture), manuellement et électriquement ; • étanchéité des pièces de montage.

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DESIGN COMMERCIALE ACTION

Pourquoi être sur LinkedIn ?

Créé en 2003, LinkedIn compte aujourd’hui 500 millions d’utilisateurs dont 14 millions en France.

C’est le 1er réseau social professionnel. Alors pourquoi ne pas en profiter pour booster votre activité ?

Trois raisons d’être sur LinkedIn

Un outil de veille LinkedIn vous permettra de suivre votre marché (clients, prospects, partenaires) tout en découvrant les tendances et nouveautés et en restant attentif à vos concurrents, à leurs stratégies et savoir-faire.

Développez votre notoriété LinkedIn est votre carte d’identité professionnelle. Quand un prospect ou un client vous Googlelise, votre profil LinkedIn apparaît dans les premiers résultats. Pour cela, soignez votre profil et vos contenus. LinkedIn propose différentes solutions (payantes ou non) pour développer votre réseau et votre visibilité. Ainsi, vous pouvez créer une page entreprise entièrement dédiée à votre société en vous rendant dans l’onglet ‘produits’ puis ‘créer une page entreprise +’. Ce service est gratuit. Ou encore publier une offre d’emploi (solution payante).

Mettez en avant votre expertise et celle de votre entreprise Grâce à LinkedIn vous pouvez valoriser votre expérience et vos compétences. Ainsi, les autres membres LinkedIn pourront vous découvrir et suivre votre actualité.

Cette nouvelle visibilité vous permettra de : • partager le savoir-faire de l’entreprise : présentation de vos chantiers et réalisations, • valoriser les compétences de vos équipes, • valoriser les valeurs et la culture de l’entreprise, • identifier de nouveaux clients, • améliorer son référencement naturel sur le web, • faciliter les démarches de recrutement…

Conseils techniques

Travaillez votre profil • Mettez une photo de vous sur laquelle vous êtes souriant avec les épaules légèrement en biais tout en regardant l’objectif.

• Remplissez tous les champs de votre profil (formations, compétences, expériences…) et devenez ‘Expert absolu’. Cela vous permettra d’optimiser la diffusion de vos post et articles.

• N’oubliez pas de régler la confidentialité de votre profil. Pour cela, il suffit de vous rendre sur votre profil puis ‘Préférences et confidentialité’. Ensuite, c’est à vous de choisir parmi toutes les options proposées.

Développez votre réseau Connectez-vous aux personnes de votre secteur d’activité. Plus vous développerez votre réseau et plus vous serez vu et pourrez voir !

Publiez du contenu pertinent sur votre activité Partager des post, publiez des articles… en y intégrant des mots clefs et en y ajoutant des photos, ou vidéos. Soyez présent et actif !

Cela vous permettra de mettre en valeur votre expertise et vos savoir-faire. N’oubliez pas, vos articles seront indexés sur Google et vous permettront d’améliorer votre référencement. Attention, LinkedIn aime que l’on reste sur LinkedIn. Les vidéos ou les liens doivent être natifs de LinkedIn et ne doivent pas venir de pages externes tel que YouTube.

A vous de jouer !

Les hashtags (#) vous permettent de suivre des mots clefs, exemple : #paysagistes ou #jardins, pour avoir sur votre fil d’actualité les articles et post en lien avec ces thèmes.

Pensez également à en mettre sur vos post et articles !

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Suivez votre magazine Profession Paysagiste sur LinkedIn. Retrouvez nos articles et actualités.

LE CAHIER JURIDIQUE, FISCAL, SOCIAL

Par Laurent Pegoud Avocat Vandevelde Avocats

A noter Avantages en nature Un arrêté du 12 juin 2019

Alcoolémie sur le lieu de travail : comment s’y prendre ?

La consommation d’alcool sur le lieu de travail pose un véritable problème de sécurité et de responsabilité, tant pour l’employeur que pour les salariés euxmêmes. Pour autant, la consommation d’alcool est-elle par principe interdite ?

Et peut-elle automatiquement donner lieu à des sanctions disciplinaires ?

Les réponses en matière juridique sont plus complexes qu’elles n’y paraissent.

décrit les modalités de calcul de l’avantage en nature lors de la mise à disposition d’un véhicule électrique. Ces premières règles seront valables pour les véhicules fonctionnant exclusivement au moyen de l'énergie électrique et mis à disposition durant une période comprise entre le

L’employeur peut-il interdire tout type d’alcools sur le lieu de travail ?

Contrairement à certaines idées reçues, tous les alcools ne peuvent pas être automatiquement interdits sur le lieu de travail. En effet, l’article R 4228-20 alinéa 1 du code du travail indique que “aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n'est autorisée sur le lieu de travail”. Ce qui signifie donc a contrario que la bière, le vin, le cidre et le poiré ne peuvent pas être purement et simplement interdits. En revanche, leur consommation doit bien entendu rester modérée.

1er janvier 2020 et le 31 décembre 2022.

Index égalité professionnelle Le ministère vient de mettre à jour sur son site www.travail-emploi.gouv.fr le question/réponse destiné à aider les entreprises à remplir leurs obligations en matière d’’égalité entre les hommes et les femmes.

Cette mise à jour porte notamment sur le calcul des effectifs, les modalités de prise en compte des rémunérations et les consultations du CSE.

Rupture conventionnelle Dans un arrêt du 5 juin 2019, la Cour de cassation réaffirme qu’une irrégularité dans la procédure de rupture conventionnelle n’entraîne pas automatiquement la nullité de cette rupture. La nullité n’est prononcée que si le salarié démontre que cette irrégularité de forme a vicié son consentement.

Et même si le règlement intérieur le prévoit ?

Effectivement, le deuxième alinéa de ce même article R4228-20 du code du travail autorise l’employeur, via le règlement intérieur ou une note de service, à limiter, voire à interdire, la consommation de toute boisson alcoolisée dans l'entreprise. Mais seulement si cette consommation est susceptible de porter atteinte à la sécurité et à la santé physique des salariés. Et à condition que les mesures strictes d’interdiction soient proportionnées au but recherché. Autrement dit, pour interdire toute consommation d’alcool, l’employeur doit précisément justifier sa décision dans un écrit juridiquement opposable tel que règlement intérieur.

Ou dans une note de service pour les entreprises non soumises à l’obligation de déposer un règlement intérieur.

L’alcootest sur le lieu de travail est-il autorisé ?

Pour recourir à l’alcootest, l’employeur doit préalablement définir les postes pour lesquels la consommation d’alcool est interdite. C’est le règlement intérieur qui doit lister ces postes ou ces fonctions.

Sans que cette liste soit exhaustive, les fonctions généralement visées dans le paysage concernent : • la conduite de tous véhicules (camions, engins de chantier, véhicule de service etc.) ; • la conduite d’engins de levage ou de manutention (pelleteuses, chariots élévateurs, télescopiques etc.)

• l’utilisation d’outils ou de matériels dangereux (vibrants, tranchants, …) ; • les travaux de mécanique ; • la manipulation de produits dangereux (toxiques, corrosifs, phytosanitaires) ; • les travaux en hauteur ; • les interventions sur des installations électriques ou les réseaux etc.

Autrement dit, le recours à l’alcootest ne peut pas viser

indistinctement l’ensemble du personnel. Un salarié dont les fonctions ne sont pas préalablement visées ne peut donc en principe pas faire l’objet d’un alcootest sur son lieu de travail.

Comment se déroule la procédure ?

Lorsque l’employeur constate l’état d’ébriété manifeste d’un salarié, dont les fonctions sont préalablement identifiées comme pouvant être soumises un alcootest, il peut alors enclencher la procédure.

Le salarié visé doit pouvoir exiger que ce contrôle d’alcoolémie soit effectué en présence d'un membre du personnel de son choix, présent dans l'entreprise. Il doit donc en être clairement informé, c’est là une condition impérative.

Le salarié doit par ailleurs être informé qu’il pourra contester le résultat de l’alcootest et demander à ce qu’il soit immédiatement procédé à un nouveau contrôle.

Si ces conditions ne sont pas respectées, l’alcootest est inopposable. Et les éventuelles sanctions qui en découlent seront alors susceptibles d’être annulées.

Dans les entreprises employant habituellement au moins 20 salariés, cette procédure doit obligatoirement être inscrite dans le règlement intérieur. Lequel règlement doit être préalablement déposé auprès de la DIRECCTE et du Conseil de prud’hommes. Dans les entreprises non soumises à l’obligation d’un règlement intérieur (c’està-dire embauchant moins de 20 salariés), les salariés doivent néanmoins être informés de leurs droits en la matière. La rédaction d’une note de service, précise et explicite, est fortement recommandée.

Quelles sont les sanctions pour le salarié dont le test s’avérerait positif ?

L’article L4122-1 du code du travail impose à chaque salarié l’obligation de veiller à sa sécurité et sa santé ainsi qu’à celle des autres personnes concernées du fait de ses actes ou de ses omissions. Ainsi, en cas de test d’alcoolémie positif, (régulièrement) réalisé dans les conditions définies ci-dessus, le salarié pourra être exclu immédiatement de l’entreprise ou du chantier, dirigé vers les services médicaux ou raccompagné à son domicile si nécessaire. En outre, il s’expose à une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement. Comme toujours en droit du travail, la sanction devra être proportionnée et parfaitement motivée dans le courrier qui sera remis au salarié. La procédure disciplinaire devra par ailleurs être respectée.

Août-Septembre 2019

EN BREF

Le barème des indemnités de licenciement validé

Prime à la conversion

Depuis plusieurs mois, se posait la question de l’application des barèmes introduits par la loi travail de septembre 2017.

En effet, plusieurs Conseils des prud’hommes avaient refusé d’appliquer ces barèmes car ils méconnaissaient, selon eux, l’article 6 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, l'article 24 de la charte sociale européenne et l'article 10 de la convention 158 de l’OIT. Par un avis en date du 17 juillet 2019, la Cour de cassation, en formation plénière, vient de valider l’application de ces barèmes d’indemnités.

“Les dispositions de l’article L. 1235-3 du code du travail, dans leur rédaction issue de l’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017, qui prévoient notamment, pour un salarié ayant une année complète d’ancienneté dans une entreprise employant au moins onze salariés, une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse comprise entre un montant minimal d’un mois de salaire brut et un montant maximal de deux mois de salaire brut, n’entrent pas dans le champ d’application de l’article 6, § 1, de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Les dispositions de l’article 24 de la Charte sociale européenne révisée ne sont pas d’effet direct en droit interne dans un litige entre particuliers.

Les dispositions précitées de l’article L. 1235-3 du code du travail sont compatibles avec les stipulations de l’article 10 de la Convention n° 158 de l’Organisation internationale du travail.” Cour de cassation, avis n° 19-70.010 du 17 juillet 2019.

Néanmoins, cet avis n’oblige toujours pas les Conseils des prud’hommes à appliquer les barèmes…

Jusqu’à présent, les sociétés pouvaient, au même titre que les particuliers, bénéficier de la prime à la conversation pour les véhicules. Attention, les règles se durcissent et viennent limiter cette possibilité pour les entreprises. Décret n° 2019-737.

Simplification du droit des sociétés La loi de simplification, de clarification et d'actualisation du droit des sociétés est entrée en vigueur le 21 juillet 2019.

Voici les dispositions phares : • Création d’une procédure permettant aux associés de demander la prorogation de la durée de la société dans l’année suivant la survenance du terme. Cette disposition concerne les sociétés commerciales et civiles et permet de valider les actes accomplis entre le terme de la société et la décision de prorogation.

• Simplification et possibilité de remplacer le gérant d’une société civile en cas de vacance pour quelque cause que ce soit ou encore le gérant de SARL sous tutelle ou bien le dirigeant d’une SA avec une procédure simplifiée.

• Possibilité de demander l’annulation de toute décision collective prise par les associés d’une SARL en violation des règles de majorité ou de quorum lors des assemblées.

• Clarification de la répartition des droits de vote et de participation aux décisions collectives entre nu-propriétaire et usufruitier en cas de démembrement des droits sociaux concernant les sociétés commerciales et civiles…

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Août-Septembre 2019

Vert l’interim - Paris - 01 44 68 92 00 Bordeaux interim - Bordeaux - 05 56 00 62 26 Vert l’essentiel - Lyon - 04 37 70 65 40 Toulouse Vert l’objectif - Toulouse - 05 34 25 35 25 Job center Tertiaire - Massy - 01 60 11 42 99

Allier respect de l’environnement et effcacité !

19e édition

Édition 2019

agents et inclus 420 biocontrôle de ts ui prod

- 2020

G U I D E aceutique phytopharm en J.E.V. I.

En plus des nouveautés, il reste des solutions : classiques, de biocontrôle, classées UAB ou à faible risque, il sufft de les connaatre !

astructures) aces Verts, Infr tales (Jardins, Esp ures ornemen rt, golfs et cult

terrains de spo

et des 3D

(dératisation,

désinfection

et désinsectis

ation)

INDISPENSABLE

Pour tous les professionnels, techniciens, prescripteurs, paysagistes, horticulteurs, pépiniéristes, agents des collectivités territoriales en charge des espaces publics, de la voirie et des espaces verts, intendants de terrains de sports et de golfs…

PRATIQUE

Les édi tion s de BIO NN AY

frastructures) ces Verts et In pa Es , ns di J.E.V.I. (Jar

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Nouveau L’INDEX BIOCONTRÔLE Pour connaître le biocontrôle, ses modes d’action, découvrir tous les agents et produits de biocontrôle utilisables en J.E.V.I. (macro-organismes, microorganismes, médiateurs chimiques, substances d’origine naturelle…) ; et leurs usages pour détecter, contrôler et réguler les populations.

Toutes les solutions de biocontrôle sont classées selon leur usage : insecticide, herbicide, fongicide, divers ou 3D.

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Les 6 index (herbicide, insecticide, fongicide, divers, biocontrôle et 3D) pour trouver facilement par cible et par substance active les produits utilisables et homologués pour chaque usage, Tous les produits phytopharmaceutiques homologués en J.E.V.I., en cultures ornementales et terrains de sports, avec leur classement toxicologique et écotoxicologique, leur dose…

Les 420 produits et agents de biocontrôle utilisables en J.E.V.I., Les 183 produits classés UAB, utilisables en agriculture biologique clairement repérables, Les spécialités 3D pour satisfaire aux enjeux d’hygiène publique et lutter contre les nuisibles (moustiques, frelons asiatiques, rats...), Les répertoires de 852 spécialités commerciales, de 330 substances actives et de toutes les adresses utiles…

UNIQUE

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Tous les textes officiels et arrêtés (lieux publics, arrêté du 4 mai 2017, loi Labbé et LTE) ; Toutes les définitions et réglementations en vigueur ; Toutes vos obligations en matière d’application, de stockage des produits et de protection des applicateurs, des publics et des milieux, de lutte contre les espèces envahissantes…

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OUI Edition 2019-2020 au prix unitaire de lancement de 49 € TTC (TVA 5,5 %) au lieu de 61 €.

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