La problématique de la ville latino-américaine L’un des plus gros problèmes qui touche Latino-Amérique c’est le manque de planification de ses villes. La migration désordonnée a créé des quartiers avec haute densité. Les établissements informels se sont distingués dans le tissu des villes latino-américaines. Ils sont développés pour générer un réseau dense qui s'étend le long du tissu urbain, occupant des extensions de terres importantes. Ils ont été différenciés du reste de la ville puisqu'ils ont été forme dans des périphéries des centres développés qui génèrent un habitat ségrégué physiquement et socialement, marqué par la pauvreté. Bien que les établissements informels constituent un habitat exclu, avec des situations inadaptées, qui ne sont pas favorables au développement de la vie humaine, marquées par des scénarios récurrents d'irrégularité, d'illégalité et d'informalité. La formation de ce type d'établissements est due à la participation de différents acteurs sociaux et aux différentes actions avec l’unique objectif - de créer l'invasion des terres publiques ou privées. L'invasion des terres a engendré la création d'établissements informels dans de nombreuses villes d'Amérique latine au fil des ans. Ce phénomène est devenu un système alternatif et temporaire auquel un groupe de sans-abri a commencé construire leur propre maison. Sans ce type d'actions, il ne serait pas possible de vivre sous un toit. Des groupes ou des familles avec des revenus bas, qui ont besoin de logement, occupent illégalement des terres dans le but de construire leur «rancho» (maison à conditions précaires). Ils organisent spontanément la manière d'obtenir la terre et de construire leur propre maison. Quand une terre est envahie, le rythme de construction et d'installation est accéléré. Quand le droit à la propriété est violé, le logement est bâti en violation des modèles conventionnels dans tous les domaines, de sorte que le règlement devient illégal ou non contrôlé. Les ranchos surviennent sans répondre à aucun ordre d´établissement. Pour rester dans le lieu envahi, les envahisseurs (déjà habitants d'une colonie informelle) entament une chaîne d'affrontements avec des entités publiques qui, en agissant au premier lieu, répriment le fait de l'invasion. Puis, des négociations sont initiées par les envahisseurs, ils tolèrent la situation et, enfin, ils admettent l'échouement. Les propriétaires de sol au moment où l'espace est occupé par l'invasion, agissent selon leur intérêt pour développer le terrain. Si les terres occupées sont destinées à la construction ou à la commercialisation, les propriétaires demandent l'action du gouvernement pour intervenir sur le site et faire expulser les envahisseurs. Parfois cette situation se passe sans une réponse satisfaisante. Dans d'autres cas, les propriétaires de terres privées peuvent consolider le processus de formation des colonies. Cette situation se produit lorsque la terre prise ne représente pas un intérêt à construire, soit en raison de ses caractéristiques physiques ou de son emplacement. Face à la situation irrégulière, les propriétaires des terres entament des négociations avec les 8