MON QUARTIER - Septembre 2015 by Novar Design

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ÉditO

Tout ce qui se passe dans Lebourgneuf! Éditeur Stéphane Gadoury sgadoury@mon-quartier.ca rÉdACtriCe eN CHeF Christine Paré christine@mon-quartier.ca COLLABOrAteurS Jean-Pierre Bouchard, Marie eve Gosemick, Maxime Johnson, Sylvie Lamothe, Joannie Langlois et Mélissa Plante. rÉViSiON et COrreCtiON Sylvie Lamothe, Joannie Langlois, direCtriCe de PrOduCtiON Aïcha ricbourg aricbourg@mon-quartier.ca GrAPHiSMe Patrick Verret, Neweb.ca PHOtOGrAPHieS Stéphanie de la ronde VeNteS Stéphane Gadoury - 418 877-9735 sgadoury@mon-quartier.ca iMPreSSiON Solisco diStriButiON Messageries dynamiques diStriButiON COMMerCiALe Presse Commerce Site iNterNet www.mon-quartier.ca CONCePtiON et HÉBerGeMeNt WeB www.neweb.ca - info@neweb.ca PrOCHAiNe PArutiON décembre 2015

toute l’équipe du magazine Mon Quartier est très fière de vous présenter son premier numéro. Comme vous pourrez le constater, nous traiterons de tout ce qu’il faut savoir sur le secteur Lebourgneuf. Événements, regroupements, restaurants et retour dans le temps : nous examinerons le quartier de long en large. il y a tant à dire sur Lebourgneuf, un quartier en pleine effervescence où il fait bon vivre et travailler. dans ce numéro, nous vous proposons un portrait de l’Académie Saint-Louis, école privée qui se démarque à Québec par ses programmes de langues et de sports, ainsi que par son enseignement hors pair, du préscolaire jusqu’au secondaire. Nous vous présentons également le Groupe investors Québec Lebourgneuf, récipiendaire de la Coupe du président 2014. une équipe gagnante qui a visiblement su tirer son épingle du jeu. Le chef de l’espace Artevino, Guillaume Barry, nous propose par ailleurs trois délicieuses recettes qui impressionneront assurément la galerie. Bien d’autres articles intéressants vous attendent. de la fondation Simon le Zèbre au Club Avantage, vous ferez connaissance avec des figures marquantes du secteur. un ambulancier qui travaille à la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec, toujours dans Lebourgneuf, nous parle même de son fascinant métier. Bonne lecture, et profitez bien de tous les attraits de ce merveilleux secteur qu’est Lebourgneuf!

Magazine MON QuArtier 815, boul. Lebourgneuf, bureau 212 Québec (Qc) G2J 0C1 téléphone : 1 877 677-7017 info@mon-quartier.ca tous droits réservés. toute reproduction partielle ou intégrale de cette publication, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans autorisation préalable. MON QuArtier prend toutes les précautions pour vérifier et corriger le contenu du magazine et se dégage de toutes responsabilités liées à des erreurs de typographie, d'impression ou autres qui pourraient s'y glisser.

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SOMMAIRE

EN COUVERTURE

MARC-ANTOINE REID

14 LE CLUB AVANTAGE MULTI-SPORTS PIONNIER DE LA RUE BOUVIER

16 AxE LEBOURGNEUf

LES GENS D’AffAIRES DU SECTEUR RéUNIS EN UN SEUL ENDROIT

18 RESTAURATION

DE TOUT POUR TOUS LES GOûTS

20 DéLECTA

RENOUVELER LE PLAISIR DE TRAVAILLER LA VIANDE

24 À TABLE AVEC GUILLAUME BARRy ChEf DE L’ESPACE ARTEVINO

28 L’ACADéMIE SAINT-LOUIS

PRéPARER LES JEUNES AU MONDE DE DEMAIN

34 STRATéGIES DE JEU

CONTRE LES COMMOTIONS CéRéBRALES

36 SENTIERS AMéNAGéS

DES kILOMèTRES DE PUR PLAISIR

40 SIMON LE ZèBRE

S’éPANOUIR DANS LA DIfféRENCE

42 DE LA TRADITION AGRICOLE À LA VIE URBAINE

44 MéTIER : AMBULANCIER

48 ESSAIS ROUTIERS

JEEP RENEGADE TRAILhAwk 2016 kIA SORENTO Sx+ V6 AwD 2016

54 ChRONIQUE SANTé 56 ChRONIQUE TEChNO

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GÉRARD

DELTELL Louis-Saint-Laurent

Six ans à faire avancer vos dossiers et à protéger vos intérêts. Le même homme, les mêmes convictions! (581) 450-9911 fb.com/deltell.gerard

Autorisé par l’agent officiel de Gérard Deltell

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UNE ÉQUIPE

GAGNANTE! En remportant la Coupe du président 2014, l’équipe de Groupe Investors Québec Lebourgneuf s’est brillamment démarquée et s’est positionnée comme la meilleure au Canada! Gros plan sur les fondements de cette réussite. par Sylvie Lamothe

PhotograPhies : stéPhanie de la ronde

Son bilan ne ment pas : en sept ans d’existence, l’équipe du bureau régional de Québec Lebourgneuf a gagné la Coupe du président deux fois, en 2009 et en 2014, et s’est rendue en finale cinq fois! D’ailleurs, depuis sa création, sa croissance a été si forte que, composée d’une trentaine de personnes au début, elle en compte une centaine aujourd’hui. Parmi elles, 78 conseillers, des spécialistes, une équipe administrative de quatre personnes, un recruteur et des adjointes personnelles. Et non seulement cette équipe dessert 7 500 clients à elle seule, mais elle gère des actifs de 700 millions de dollars! « La Coupe du président, c’est un peu l’équivalent de notre Coupe Stanley », explique Marc-Antoine Reid, directeur régional. « C’est un symbole de réussite qui est remis au bureau régional canadien qui a affiché la meilleure performance selon 21 critères d’évaluation, dont le

taux de croissance, le taux de recrutement net, etc. » On comprend aisément le sentiment de fierté qu’un tel trophée peut susciter chez les membres de l’équipe Québec Lebourgneuf : être la première parmi 110 équipes, ce n’est pas rien! Cette victoire vient confirmer l’excellence du travail accompli tout en augmentant la motivation des troupes, la confiance des clients et l’intérêt des nouvelles recrues pour le cabinet. « Cela renforce les valeurs positives que nous mettons de l’avant », souligne le directeur régional.

Un plan financier global Chef de file en matière de services financiers aux particuliers au Canada, le Groupe Investors innove en basant son offre de service sur la planification financière globale. « Notre approche vise les sept volets d’une planification complète : succession, fiscalité, études, assurances, gestion de liquidités, retraite et portefeuille, précise MarcAntoine Reid. Notre démarche d’affaires consiste à offrir à chaque client un plan financier qui couvre tous ces volets et de l’accompagner au fur et à mesure de l’évolution de sa situation personnelle. » En fait, ces aspects de nos finances personnelles peuvent se comparer à des vases communicants. C’est pourquoi il est parfois difficile d’évaluer les répercussions d’une décision prise par rapport à un volet, par exemple le remboursement de notre prêt hypothécaire et l’équité qui en résulte, sur le rendement d’un autre volet, comme le montant d’épargne disponible à notre retraite. Nous avons donc tout avantage à établir un plan global de notre situation financière et de nos objectifs personnels – les priorités diffèrent d’un individu à l’autre – pour maximiser le rendement de nos avoirs à long terme, et encore plus à être conseillés par des personnes compétentes pour atteindre ces objectifs.

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Membres de l'équipe de direction. De gauche à droite : Michel Lamoureux, BAA, Julie Blackburn, BA, DESS, François Pineau, B. Ens. Marc-Antoine Reid, Pl.Fin., CSWP™, CFA, FICVM, Renée-Claude Labrecque, BAA, Pl. Fin. et Stéphane Thibeault, ING

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Équipe de spécialistes en soutien aux conseillers et à leurs clients : Francis Blouin, BAA, spécialiste en assurances, Kevin Bélanger, BAA, CFA, spécialiste en planiﬁcation des valeurs mobilières et Pascal Poirier, BAA, spécialiste en hypothèques.

Marc-Antoine Reid compare ses conseillers à d’excellents médecins généralistes : ils ont une bonne vue d’ensemble de la santé financière de leurs clients, et ils l’ont à cœur. Toutefois, si une question plus complexe se pose ou si la situation requiert l’avis d’un expert, ils peuvent consulter un spécialiste. En effet, les conseillers du bureau régional de Québec Lebourgneuf disposent sur place de trois spécialistes dans les domaines des valeurs mobilières, des assurances et des prêts hypothécaires. Ils peuvent aussi faire appel à l’expertise de la vaste équipe du siège social. Ainsi, les solutions proposées sont optimales, car elles tiennent compte du portrait d’ensemble de la situation du client et combinent le savoir du conseiller et l’expertise du spécialiste. « Notre stratégie, c’est d’apporter une plus-value maximale à nos clients », déclare le directeur général.

Le recrutement : moteur de croissance Dans cette optique d’encadrement du client, le recrutement et la formation des conseillers, ainsi que le mentorat, sont des priorités pour le Groupe Investors. Ses conseillers bénéficient du soutien et de l’encadrement nécessaires pour mener à bien leur mission. « Le principal moteur de notre croissance, c’est d’attirer des gens de qualité et de bien les former pour les aider à réussir, déclare Marc-Antoine Reid. D’ailleurs, je suis toujours intéressé à rencontrer des candidats de talent. On a une recette éprouvée qui maximise leurs chances de succès dans notre modèle entrepreneurial. De plus, ils ont l’avantage de travailler dans un milieu stimulant qui leur offre une quantité d’opportunités, tant sur le plan professionnel que personnel. » Ayant un statut de travailleur autonome, les conseillers jouissent des avantages de l’indépendance et de la souplesse qu’elle procure, tout en pouvant espérer une rémunération à la mesure de leur réussite. Qui plus est, le Groupe Investors met à leur disposition une gamme complète d’outils : logiciels, bases de données, ressources intranet, stratégies de marketing, matériel publicitaire, etc. Sans mentionner la longueur d’avance que leur donnent l’excellente réputation et l’image de marque de la bannière Investors.

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LE CLUB AVANTAGE MULTI-SPORTS

PIONNIER DE LA RUE BOUVIER commerces sur Bouvier, notamment Chatel Automobile et Armand Guay. Par la suite, l’arrivée des Galeries de la Capitale a déclenché le développement que l’on connaît aujourd’hui. », confie Serge Jacques.

Le Club Avantage fondé en 1979

Trente-six ans déjà que le Club Avantage est installé sur la rue Bouvier : un témoin de premier plan du développement exceptionnel du quartier Lebourgneuf. À l’époque, on était loin de parler d’un quartier, l’environnement s’apparentant plus à la campagne. Serge Jacques, propriétaire, se souvient d’ailleurs du choix du terrain en 1978. « Pourquoi là? Pour sa position stratégique dans un secteur prometteur où la ville projetait un développement de 50 000 habitats au cours des dix prochaines années. Pour la valeur commerciale aussi, sur le boulevard de la Capitale. Avant de prendre une décision sur le choix du terrain, on a consulté le fondateur de Cominar, Jules Dallaire, un ami de mon père, et il nous a chaudement recommandé

l’emplacement actuel, décision qu’on n’a jamais regrettée!» L’idée d’ouvrir un club de tennis sur Bouvier est arrivée de manière tout à fait singulière. Ayant suivi une session de cours de tennis au club Tennisport de l’Ancienne-Lorette (aujourd’hui fermé – l’actuel Adrénaline Sport sur Hamel), Serge Jacques a souhaité devenir membre et, à sa grande surprise, on l’a placé sur une liste d’attente. Sachant que son père Gervais Jacques, entrepreneur en maçonnerie, voulait diversifier ses affaires, il lui a proposé une aventure assez téméraire : ouvrir un nouveau club de tennis à Québec. Le projet était lancé! « Faut comprendre qu’en 1979 c’était un projet très audacieux dans lequel mon père a eu le cran de s’embarquer. À cette époque, il n’y avait que quelques

Fondé en 1979, le Club Avantage Multi-Sports innovait alors avec ses 15 terrains de tennis intérieurs et devenait l’un des plus grands centres de ce type en Amérique du Nord. Véritable institution à l’échelle nationale, le Club a depuis longtemps gagné ses lettres de noblesse, notamment dans le domaine qui l’a fait connaître, le tennis – Tennis Canada lui a d’ailleurs déjà décerné le titre de Meilleure installation au Canada. Au fil des ans, il a su développer un amalgame de services et d’activités répondant aux besoins de chacun et se réinventer au gré de l’évolution fulgurante des différentes méthodes proposées en conditionnement physique. Le Club Avantage Multi-Sports propose maintenant une impressionnante gamme d’activités et de services réunis sous un même toit, dans un environnement unique et stimulant : un vaste terrain de jeux de quelque 120 000 pieds carrés. Au tennis se sont ajoutés depuis un spectaculaire gym, une immense salle de workout,

du spinning, du yoga, du pilates et du badminton. De tout pour tous les goûts et pour tous les âges, le Club ayant une vocation très familiale compte tenu du programme junior offert par l’Académie de tennis Hérisset Bordeleau. Pour Serge Jacques, le mentorat de son père a été un élément majeur dans son développement personnel et professionnel ; il lui en sera toujours reconnaissant. « Après m’avoir initié au monde des affaires, m’avoir guidé de manière rigoureuse et efficace, mon père m’a généreusement offert de racheter ses parts en 1986, ce que j’ai accepté d’emblée. Aujourd’hui, j’ai l’occasion de passer au suivant avec mon fils Philippe. C’est un privilège pour un entrepreneur d’avoir une relève. Mon fils s’occupe présentement des ventes et du développement des affaires et ma sœur Isabelle est responsable de la réception et du service à la clientèle, une belle histoire de famille qui se poursuit! » Club Avantage Multi-Sports 1080, rue Bouvier 418 627-3343 clubavantage.ca

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Axe LeBourgneuf

LES GENS D’AFFAIRES DU SECTEUR RÉUNIS EN UN SEUL ENDROIT Le regroupement Axe Lebourgneuf rassemble plus de 90 entreprises du secteur, désireuses de créer de nouvelles occasions d’affaires. Depuis mars dernier, au moment de l’entrée en fonction du directeur général Mario Bédard, le regroupement est passé de 64 à 90 membres. Il faut dire que Mario Bédard n’en est pas à ses premiers pas dans le domaine, lui qui a occupé le même poste pendant huit ans dans le quartier Saint-Sauveur. Il a d’ailleurs réussi à faire passer le regroupement d’affaires de Saint-Sauveur de 40 à 150 membres. Aucun doute : les gens d’affaires de Lebourgneuf sont entre bonnes mains! par Joannie Langlois

Mario Bédard aurait très bien pu continuer sur sa belle lancée dans Saint-Sauveur, mais le défi de joindre un regroupement en pleine expansion l’interpellait davantage. Il voyait tout le potentiel de Lebourgneuf, un secteur qu’il connaît bien. Il s’est donc joint à Axe Lebourgneuf en mars et ne regrette pas du tout sa décision. « Chaque fois qu’on fait une activité avec le regroupement, nous dit-il, il y a toujours un membre qui me dit qu’il a trouvé un nouveau partenaire d’affaires grâce à Axe. on me le dit souvent, et c’est ma récompense, c’est ce qu’on recherche avant tout. » Axe Lebourgneuf souhaite également accroître sa notoriété afin de faire rayonner les gens d’affaires d’ici.

Faire de belles rencontres Le regroupement organise différentes activités afin d’amener les gens d’affaires à se réunir et à échanger. Des déjeuners et des dîners sont organisés chaque mois, de même que des visites d’entreprises et des formations. Le 14 octobre prochain aura lieu l’activité platine de la Caisse populaire Desjardins de Charlesbourg à LaScène Lebourgneuf. Sous le thème La coopération en affaires, c’est possible!, ce cocktail dînatoire réunira huit restaurateurs du secteur qui offriront une expérience culinaire unique. Le Cosmos, Jaja La Pizz, Pacini, Le Cochon Dingue, nourcy, La Mangue Verte, Les Moulins La fayette et L’extrême uniront leurs forces pour offrir aux

Mario Bédard, directeur général Axe Lebourgneuf (2e à partir de la droite) en compagnie de son conseil d'administration

invités un repas copieux. Les profits de la soirée seront versés à l’organisme du Petit Blanchon. Accroître la notoriété d’Axe Lebourgneuf en continuant d’augmenter son nombre de membres : voilà le nouvel objectif

que s’est fixé Mario Bédard. Si l’on se fie à ses dernières réalisations professionnelles, on ne serait pas surpris de le voir relever ce défi avec brio!

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RestauRation

DE TOUT POUR TOUS LES GOÛTS Les foodies qui fréquentent le quartier Lebourgneuf ont de quoi se mettre sous la dent! C’est que le secteur a connu un boum de restaurants au cours de la dernière année. Une tendance qui ne semble pas s’essouffler, puisque de nouveaux établissements devraient y avoir pignon sur rue très prochainement. Quelques restos à garder dans votre carnet d’adresses. par Christine Paré

Cosmos Lebourgneuf

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dont font partie les Cochon Dingue, Paris Grill et Café du Monde, notamment.

Houston avenue Bar & Grill

situé à proximité des Galeries de la Capitale, sur le boulevard des Galeries, Jaja La Pizz est l’endroit idéal pour un bon choix de pizzas fines que l’on déguste dans une ambiance inspirée des bistrots parisiens. Pour la clientèle pressée et les gens d’affaires du quartier, le menu midi se compose de plats différents chaque jour de la semaine, tandis que la carte, plus élaborée, conviendra sans doute aux amateurs de pizzas traditionnelles ou réinventées.

Le Houston avenue Bar & Grill propose une ambiance à la fois branchée et un menu qui convient bien aux amateurs de steakhouse, particulièrement aux mordus de viande de bœuf. La partie bar de l’établissement demeure une valeur sûre pour les professionnels du coin qui souhaitent se retrouver, le temps d’un 5 à 7 ou autour d’une bonne table.

Cosmos Le Cosmos figure à coup sûr parmi les succès de la ville de Québec en matière de restauration. Du déjeuner au souper en passant par le 5 à 7, on y apprécie sa carte variée, son ambiance actuelle et son décor audacieux. Côté bar, on trouve un espace parfait pour les rencontres informelles entre collègues ou entre amis. Côté resto, l’établissement affiche un menu qui ravit les familles, les couples et les gens d’affaires.

Le sésame Le sésame, c’est le nouveau resto aux arômes exotiques du quartier Lebourgneuf. en plus des mets d’inspiration asiatique, la carte abonde en tartares et en salades. L’établissement se distingue aussi par son vaste choix de thés, de bières et de vins d’importation privée. À consommer sur place ou à emporter chez soi, selon l’inspiration du moment.

Les Moulins La Fayette

Houston Avenue Bar & Grill

L’académie Près de 10 ans après l’ouverture de sa succursale du boulevard Laurier, L’académie a désormais pignon sur rue sur le boulevard des Galeries. avec des spécialités françaises et italiennes, ce restaurant de type « apportez votre vin » est reconnu pour sa carte variée et son ambiance conviviale, tant pour le repas du midi que pour celui du soir.

Les 3 Brasseurs À la fois microbrasserie et restaurant, Les 3 Brasseurs connaissent un franc succès dans la région de Québec. installé

aux Galeries de la Capitale, l’établissement se spécialise dans les mets alsaciens, notamment la traditionnelle flammekueche, une pizza fine qui se décline en différentes saveurs, la choucroute et les charcuteries. on y apprécie aussi hamburgers, fish and chips et autres mets typiques des bistrots traditionnels européens. Cette succursale figure parmi les trois qui sont actuellement ouvertes à Québec.

Jaja La Pizz C’est le petit dernier du Groupe Restos Plaisirs, celui-là même

Les Moulins La Fayette, on les doit à Johnny Jeulin, originaire de France et arrivé au pays en 1989. Ce boulanger, également pâtissier et chocolatier, s’appuie sur le savoir-faire de plus de cinq générations d’artisans. une destination de choix pour quiconque souhaite se procurer des produits fins ou savourer un sandwich gourmet sur le pouce.

nourcy on choisit nourcy Lebourgneuf pour ses solutions de restauration rapide qui ne sacrifient rien à la qualité. au menu : des plats de style bistrot servis dans de la vaisselle de qualité, le tout, glané au comptoir. au total, l’établissement peut recevoir plus de 100 personnes. nourcy diversifie son offre avec les volets traiteur, chocolaterie et pâtisserie, qui ont fait sa réputation dans la région.

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Délecta

L’EXPÉRIENCE MODERNE DE LA VIANDE Franchir les portes de Délecta Plaisir cochon, c’est entrer dans l’univers réinventé de la boucherie. Des produits fins, des viandes de qualité, un espace ouvert, lumineux, moderne, des conseillers passionnés, des épicuriens dans l’âme : Délecta rivalise d’originalité, de passion et de soin pour offrir à ses clients une véritable expérience culinaire. par Christine Paré

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La qualité comme carte de visite Si la boutique a ouvert en 2014, elle profite de la longue tradition de qualité qui a fait la réputation de Roy Viandes de connaisseur, un grossiste qui distribue des produits, dont ceux de l’usine Délecta, de lévis, auprès des boucheries du Québec depuis 35 ans. Même si elle jouissait d’une réputation enviable, les propriétaires de l’entreprise ont constaté que les affaires périclitaient : de nombreuses boucheries indépendantes fermaient leurs portes, faute de relève ou parce que les

consommateurs privilégiaient le supermarché. Or, celles-ci constituaient 50 % de sa clientèle. les propriétaires de Viandes Roy ont vite compris que le marché évoluait. et ont décidé d’évoluer avec lui. Redonner le goût aux consommateurs de se rendre à la boucherie. Devenir la référence. leur offrir une expérience de haut niveau. Voilà qui mettait la table pour la création d’un concept unique de boucherie. Par l’entremise de Délecta Plaisir cochon, Viandes Roy faisait le pari de distribuer ses produits directement aux

consommateurs et de leur ouvrir un monde de découvertes.

Recevoir comme on aime être reçu « J’ai voulu faire de la boucherie Délecta un lieu où on reçoit les clients comme on aime être reçu, affirme Renaud Roy, président. Des produits de qualité, des emballages attrayants, des lieux accueillants. Pour nous, la qualité, c’est plus que du marketing. c’est une promesse, une manière d’être. c’est notre manière de faire des affaires. » cette promesse, l’entreprise est en mesure de la remplir

parce qu’elle bénéficie d’un avantage concurrentiel notable : la connaissance très fine de toutes les étapes de production et de transformation, de l’approvisionnement en viande jusqu’à l’assiette, et un plein contrôle sur celles-ci. « Nos modes de production visent à préserver la plus grande intégrité possible de la viande, affirme M. Roy. comme nous sommes propriétaires de l’usine qui transforme les produits, nous exerçons le plein contrôle sur les éléments qui en influencent la qualité et le goût. »

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La viande dans tous ses états Quand on franchit le seuil de la boucherie Délecta de Québec, on est à des années-lumière des boucheries encombrées et exiguës où on fait son choix parmi un étalage de viandes crues. Il y a là un souci du détail qui révèle l’amour de la bonne chère. Se déploient alors sous nos yeux un comptoir de viandes – bœuf, porc, agneau, volaille et autres –, des charcuteries, des terrines, des sauces et des marinades. le comptoir des mets préparés recèle de trésors savoureux qui

dépannent les gens pressés. et que dire de l’imposant cellier à viandes, rempli de pièces d’exception, pour qui veut tenter l’expérience ultime. Bref, on trouve chez Délecta un désir de partager le plaisir de la viande, quels que soient nos goûts, nos talents culinaires et notre budget du moment.

Des passionnés compétents le personnel adhère pleinement à la philosophie de Délecta Plaisir cochon. « Pour travailler chez Délecta, oui, il faut les compétences, notamment

quand il s’agit de recruter un boucher, reconnaît M. Roy. Mais nos bouchers doivent aussi aimer cuisiner et avoir envie d’apprendre, d’évoluer eux aussi. » Pourquoi? Pour prodiguer des conseils avisés qui permettront aux clients de tirer le meilleur des produits qu’ils achètent. Pour proposer de nouvelles façons d’apprêter les viandes, entre autres lors d’ateliers offerts aux consommateurs et aux bouchers d’expérience.

goûté à un vin de qualité, on ne souhaite pas revenir en arrière. les goûts se développent, et au fil du temps, on s’y connaît plus et on recherche un produit qui saura nous satisfaire. Pas nécessairement plus coûteux, mais certainement de bonne qualité. c’est la même chose avec la viande. » Délecta Plaisir cochon 2500, rue Beaurevoir, local 170 581 450-9696 delecta.ca

« c’est un peu comme le vin, illustre M. Roy. Quand on a

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À TABLE AVEC GUILLAUME BARRY, CHEF DE L’ESPACE ARTEVINO Après une carrière en génie électronique, Guillaume Barry change de cap et se tourne vers des études en cuisine, dans le sud de la France. C’est alors, à l’âge de 23 ans, qu’il se découvre une véritable vocation. Montant rapidement les échelons, il travaille vite dans les plus grands établissements de Paris, notamment chez Guy Savoy, restaurant de haute gastronomie française. par Joannie Langlois

Comme c’est souvent le cas dans le monde de la restauration, les horaires de travail sont rigoureux : de 8 h le matin à 1 h le matin suivant, de cinq à six jours par semaine. « C’était très formateur, nous dit Guillaume. C’était un métier qui me plaisait, alors je supportais plus facilement ces conditions difficiles. » Il travaille ensuite à l’hôtel Ritz de Paris. Après un peu plus de trois ans à gravir les échelons de ce réputé hôtel cinq étoiles, il prend la décision de tout quitter et de déménager à Québec pour mieux répondre aux besoins de sa famille.

Le début d’une nouvelle vie À son arrivée à Québec, il n’était pas question pour Guillaume de travailler à nouveau dans un grand hôtel. « Il y a très peu de contact avec le client, explique-t-il. Je me voyais davantage dans un bon restaurant de quartier, où il y a des clients réguliers et où l’atmosphère est plus conviviale. » Il a donc travaillé au restaurant Le Moine Échanson de la rue Saint-Jean pendant trois ans, avant de mettre sur pied la compagnie de repas à domicile Un chef à Québec. En plus de lui permettre d’aller à la rencontre des gens et de leur partager sa passion pour la cuisine, cette initiative a fait connaître Guillaume

et l’a mené à l’événement Bordeaux fête le vin en 2012, en 2013 et en 2015.

Un espace événementiel dans Lebourgneuf C’est fort de toute cette expérience que Guillaume Barry s’est joint à Claude Zarié, spécialiste et passionné des vins, pour ouvrir l’Espace Artevino sur le boulevard Lebourgneuf, il y a maintenant deux ans. L’Espace offre la formule restaurant d’affaires le midi, mais il s’agit avant tout d’un lieu de

réception unique au Québec, idéal pour les lancements, les 5 à 7 et les partys de Noël. Il est également possible de goûter à l’excellente nourriture de l’Espace Artevino par l’entremise de son service de traiteur. Un service convivial, une cuisine gourmande et une sélection de vins d’importation privée ; difficile de se tromper avec ces trois ingrédients et en présence d’un chef aussi expérimenté!

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SAUMON EN CROÛTE DE LIME ET MENTHE 4 personnes

ingrédients 1 ﬁlet de saumon de 800 g 2 poireaux 2 poivrons rouges 250 g de pâte brisée 100 g de crème à 35 % de matière grasse

1 branche de thym 40 g de beurre 40 g d’amande efﬁlée 1 lime 10 feuilles de menthe fraîche Sel, poivre, huile d’olive, vinaigre de Xérès

P h oto g r a P h i e s : st é P h a n i e d e l a ro n d e

méthode 1 Sortir le beurre du réfrigérateur 30 minutes à l’avance afin qu'il soit à température pièce. Hacher les amandes au couteau très finement (vous pouvez remplacer les amandes par de la chapelure de pain). Astuce : vous pouvez passer les amandes effilées au rouleau à pâte afin de les concasser plus rapidement. Ne pas mixer les amandes, le résultat ne sera pas le même. 2 Mélanger les amandes hachées au beurre à l'aide d'une spatule. 3 Ajouter le zeste et le jus d’une lime ainsi que les feuilles de menthe hachées finement. Ajouter une pincée de sel. Bien mélanger la pâte. Le mélange doit être homogène. Disposer la pâte entre deux feuilles de papier parchemin et l’étaler à l'aide d'un rouleau à pâtisserie (épaisseur : 1/8 po ou 4 mm). Réserver au réfrigérateur. Allumer le four à 180°C (350°F). 4 Fendre les poireaux en deux et bien les rincer sous l’eau froide. Les couper en tronçons de 1 cm (1/2 po) environ. Les faire fondre dans une poêle avec une noisette de beurre et une pincée de sel. Ajouter la crème et la branche de thym frais après 5 minutes de cuisson et laisser cuire à feu doux jusqu'à ce que la crème soit bien réduite (compter environ 30 minutes). Assaisonner si nécessaire et maintenir au chaud. 5 Rôtir les poivrons 15 minutes au four (180°C). Lorsque la peau est dorée, les sortir du four puis retirer la peau et les pépins. Mixer la chair du poivron avec une pincée de sel, du poivre, une cuillère à café de vinaigre de Xérès et 2 cuillères à soupe d’huile d’olive. Réserver au chaud. 6 À l'aide d'un emporte-pièce rond, tailler 4 disques de pâte brisée. Les disposer sur une plaque préalablement recouverte de papier parchemin, piquer chaque disque à l'aide d'une fourchette. Ajouter une autre feuille de papier parchemin sur les pâtes ainsi qu’une autre plaque de cuisson sur le dessus afin qu’elles ne boursouflent pas en cuisant. 7 Cuire à four chaud (180°C) durant 15 à 20 minutes. 8 Les disposer ensuite sur 4 assiettes (vous pouvez les empêcher de glisser en ajoutant une petite cuillère de purée de poivron sous la pâte brisée). 9 Mettre le four en mode grill au maximum. 10 Retirer la peau du saumon puis couper le filet en 4 parts égales (150 à 200 g). Faire colorer le saumon avec un filet d'huile d'olive et une pincée de sel dans une poêle antiadhésive 2 à 3 minutes maximum sans les retourner. Mettre les filets de poisson sur une plaque préalablement recouverte de papier parchemin (la partie cuite sur la plaque). Sortir du réfrigérateur la croûte au beurre et aux amandes et découper des rectangles de la taille de chaque filet de saumon. Les disposer sur le poisson sur le côté non cuit. Enfourner le poisson environ 5 à 10 minutes. Surveiller régulièrement la couleur de la croûte, elle brûle très vite! 11 Pendant ce temps, disposer la fondue de poireaux sur les disques de pâte puis quelques touches de purée de poivron dans l’assiette. Placer le poisson mi-cuit de façon harmonieuse, ajouter quelques amandes entières rôties, un filet d’huile d’olive et quelques gouttes de vinaigre de Xérès dans l’assiette.

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ACCRAS DE MORUE

MAGRET DE CANARD LAQUÉ MIEL ET POIVRE ROSE

60 accras de morue

4 personnes

ingrédients

500 g (1 lb) de morue salée de Gaspésie 1 gros oignon haché 3 œufs 300 g (10 oz) de farine 225 ml (1 tasse) de lait 1 cuillère à soupe de poudre à pâte 3 gousses d’ail 4 tours de moulin à poivre

2 magrets de canard 150 ml de miel 10 graines de poivre noir 2 graines de poivre long

méthode 1 La veille, recouvrir la morue salée d’eau claire et laisser reposer 12 heures dans le réfrigérateur. 2 Sortir la morue salée de l’eau et la déposer dans une grande casserole. Recouvrir d’eau claire. Porter à ébullition et laisser cuire à petit bouillon 30 minutes environ. 3 Égoutter la morue et la laisser refroidir dans un grand bol, sous un ﬁlet d’eau claire. L’essorer entre les mains. 4 Dans un grand bol, ajouter la morue cuite, grossièrement défaite entre vos mains, l’oignon haché, les œufs, le poivre et les trois gousses d’ail émincées. Bien mélanger l’ensemble à l’aide d’une spatule en bois. 5 Mélanger la farine et la poudre à pâte et les ajouter au mélange précédent. Ajouter environ la moitié du lait et mélanger de nouveau. Compléter avec le reste du lait aﬁn d’obtenir une pâte souple avec de gros morceaux de poisson et d’oignon. 6 Goûter au mélange et l’assaisonner si nécessaire (sel et poivre). 7 Faire chauffer la friteuse à 180°C (375°F). 8 À l’aide d’une cuillère à soupe, déposer délicatement de petites boules de pâte dans la friteuse. Lorsque les accras ont une couleur bien dorée, ils sont prêts! 9 Égoutter les accras sur du papier absorbant et les déguster aussitôt.

Suggestion d'accompagnement Ils seront encore meilleurs accompagnés d’une mayonnaise au citron ou d’une sauce chien (épicée).

10 graines de poivre rose 2 branches de romarin frais 1 courge poivrée Huile d'olive, ﬂeur de sel, sel 4 cuillères à café de beurre

méthode 1 Dans une petite casserole, disposer le miel, les 3 sortes de poivre grossièrement concassé (au mortier) et une branche de romarin. 2 Porter à ébullition puis réduire le feu au minimum et laisser cuire 1 à 2 heures. Vous pouvez garder cette sauce plusieurs mois pour d'autres utilisations. 3 Préchauffer le four à 350°F. 4 Sur une plaque préalablement recouverte de papier parchemin, verser un ﬁlet d'huile d'olive. 5 Couper la courge en 2, récupérer les pépins et les mettre de côté dans un bol d'eau tiède. 6 Saler l'intérieur des deux morceaux de courge, couper la branche de romarin en deux et mettre une moitié dans chaque demi-courge. 7 Disposer les courges côté chair sur la plaque. Cuire à four chaud environ 40 minutes.

Cuisson des magrets 1 Faire chauffer une poêle antiadhésive. 2 Tailler la peau du magret à l'aide d'un couteau bien aiguisé aﬁn de former un damier. Ne pas atteindre la chair du canard lors de cette opération. 3 Assaisonner le magret avec du sel, des deux côtés. Disposer le canard, côté gras, dans la poêle bien chaude. Réduire un peu le feu et laisser colorer la peau durant 5 minutes environ. Retourner le magret aﬁn de cuire la partie maigre. Laisser cuire de nouveau 3 minutes. 4 Disposer les magrets sur une plaque allant au four et recouvrir généreusement de miel au poivre. Mettre au four durant 10 à 15 minutes. 5 Penser à arroser régulièrement le canard avec le jus obtenu par le miel et le canard. 6 Sortir du four et laisser reposer au moins 5 minutes.

Préparation des graines de courge 1 Rincer les graines sous l'eau tiède du robinet et retirer les filaments avec les doigts. 2 Mélanger les graines avec un filet d'huile d'olive et de la fleur de sel. 3 Cuire les graines au four à 300°F durant 14 minutes sur une plaque préalablement recouverte de papier parchemin.

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L’ACADéMIE SAINt-LOuIS

PRÉPARER LES JEUNES AU MONDE DE DEMAIN Comme parents, nous aspirons tous à ce que nos enfants quittent un jour le nid familial bien préparés à affronter les défis de la vie adulte. Tout un mandat! Heureusement, des institutions scolaires de premier choix secondent les parents dans cette difficile mission. Certaines, comme l’Académie Saint-Louis, le font même avec brio. par Sylvie Lamothe

Qu’est-ce qui distingue l’Académie Saint-Louis de toutes les bonnes écoles privées de la région de Québec? « D’abord le fait qu’un enfant peut fréquenter notre école du préscolaire jusqu’à la fin du secondaire, estime Mireille Guay, directrice générale. Il se développe ici comme dans une grande famille. » C’est donc dire que les enfants bénéficient d’une rassurante continuité dans les valeurs de l’école et l’encadrement éducatif. Et que les horaires des enfants d’une même famille sont compatibles, au grand bonheur des parents!

Il y a aussi, bien sûr, les programmes langues et sports, qui peuvent même être combinés. Dans la concentration langues, les élèves mettent les bouchées doubles dès la 1re secondaire pour passer au programme d’anglais langue maternelle dès la 3e secondaire. On leur donne ainsi une véritable longueur d’avance sur le parcours du marché du travail. Quant aux options études-sport, elles offrent aux jeunes la chance de pratiquer leur sport favori durant les heures de classe, car les entraînements sont intégrés à leur grille horaire. Néanmoins, les études demeurent la priorité pour les enseignants et les entraîneurs.

Au-delà de toutes ces bonnes raisons, l’Académie Saint-Louis se distingue surtout « parce que c’est un milieu où l’on se sent bien et où chaque jeune est important, chaque jour », avance Annie Martin, directrice du préscolaire et du primaire. « L’équipe s’investit énormément et les heures ne sont pas comptées. » Les enseignants et les entraîneurs sont dévoués, mais sans complaisance : « On est exigeants ici, ajoute Annie Martin. On pousse les jeunes à développer leurs forces et à avoir confiance en leurs capacités, pour les amener plus loin. » Plus loin, c’est-àdire vers l’excellence.

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L’iPad comme outil technologique Cette année, l’institution a ajouté un puissant outil pédagogique dans son coffre : l’iPad. Dorénavant, tous les élèves, à compter de la 5e année du primaire jusqu’à la 3e secondaire (jusqu’à la 4e secondaire à compter de l’an prochain), utiliseront la tablette électronique en classe. « Le plus important, ce n’est pas l’apprentissage de l’outil, mais ce à quoi l’outil va servir, explique Mireille Guay. Nous avons pris 18 mois pour bien préparer les enseignants et les parents à l’intégration de cette technologie. Quatre compétences ont été particulièrement visées : collaboration, communication, esprit critique et création. Nous croyons que l’iPad aidera vraiment les jeunes à développer ces super compétences afin qu’ils soient prêts pour le monde de demain. » Et même pour le monde d’aujourd’hui, car diffuser des travaux scolaires, les partager et obtenir une rétroaction, ça ressemble beaucoup à la vraie vie…

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MIREILLE GUAY NOUVELLE DIRECTRICE GÉNÉRALE Mireille Guay, qui a pris la relève de Jocelyn Lee à la direction générale de l’école, s’est sentie investie d’une grande mission. Remplacer une personne en poste depuis plus de 30 ans n’est pas une mince tâche, mais Mireille Guay y était bien préparée. Enseignante en Ontario durant 10 ans, au début de sa carrière, elle revient à Québec, en 1998 pour enseigner à l’Institut Saint-Joseph, où elle participe, en 2003, au démarrage d’un premier programme « un pour un » (un ordinateur portable pour chaque enfant). Durant son passage à l’Institut, elle est promue directrice adjointe puis, en 2005, directrice générale. En 2008, elle grossit les rangs de l’équipe à la direction des programmes au ministère de l’éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour y former les conseillers pédagogiques de la province, entre autres tâches. « Mais je m’ennuyais des enfants », avoue-t-elle. Recrutée par Jocelyn Lee, elle revient « sans hésitation » sur le terrain, en avril 2010, comme directrice adjointe du préscolaire et du primaire. Elle est nommée directrice en 2012, puis directrice générale de l’Académie Saint-Louis en juillet 2015.

ANNIE MARTIN NOUVELLE DIRECTRICE DU PRIMAIRE ET DU PRÉSCOLAIRE C’est Annie Martin qui assume maintenant les fonctions de Mireille Guay à la direction du préscolaire et du primaire. Après avoir enseigné 18 ans à toronto, à Montréal et à Québec, Annie Martin enseigne de 2003 à 2008 dans une école primaire privée où chaque élève a son portable. Elle fait ensuite le saut à la division éducation d’Apple Canada, de 2008 à 2014, comme gestionnaire de développement. Son travail consiste à accompagner les dirigeants des écoles et des commissions scolaires canadiennes qui désirent intégrer la technologie dans leur projet éducatif. Quand elle visite l’Académie Saint-Louis, « qui voulait préparer ses jeunes au monde de demain à l’aide de la technologie », elle a un véritable « coup de foudre ». En 2014, la direction de l’Académie la recrute pour accompagner l’équipe dans le projet d’implantation de l’iPad. En juillet 2015, elle devient directrice du primaire et du préscolaire.

JOCELYN LEE UN HÉRITAGE DE GRANDE VALEUR Parti depuis peu pour une retraite bien méritée, Jocelyn Lee a littéralement propulsé l’Académie Saint-Louis dans le firmament des écoles privées de marque de la région de Québec. Directeur général durant plus de 30 ans, il a été le moteur des grandes transformations qui ont fait de l’Académie Saint-Louis ce qu’elle est aujourd’hui : l’une des plus importantes écoles privées de Québec. Visionnaire, il a vu avant l’heure, en 1995, le potentiel d’une implantation dans le secteur Lebourgneuf et, en 2010, les avantages de l’ajout des niveaux préscolaire et primaire à l’offre de service de l’école. Son legs le plus important est sans contredit le programme études-sport, choisi par près de 700 élèves. Il laisse derrière lui le résultat d’un travail colossal et d’une passion continue : un établissement scolaire de premier rang.

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STRATÉGIES DE JEU CONTRE LES COMMOTIONS CÉRÉBRALES La popularité du football scolaire au Québec n’est plus à prouver : en 2013-2014, plus de 14 000 étudiants ont défendu les couleurs de leur école. Mais, depuis quelque temps, les victoires des athlètes sont assombries par un problème très préoccupant : les commotions cérébrales. par Mélissa Plante

Propres à la pratique de sports de contact comme le football, les commotions cérébrales surviennent lorsque l’athlète reçoit un coup à la tête. Le cerveau est alors secoué et déplacé, ce qui provoque des ruptures des fibres nerveuses en plus de dérégler l’activité chimique et électrique du cerveau pendant une période variant de quelques jours à quelques semaines. Malheureusement, les commotions ne peuvent être décelées qu’à partir de quelques signes extérieurs. Les symptômes d’une commotion cérébrale sont généralement temporaires, d’une durée de sept à dix jours, et le seul traitement possible est le repos. Mais ce qui inquiète les intervenants du milieu, ce sont les risques à long terme des commotions et des petits coups répétés à la tête. De récentes études ont révélé que le risque de développer des maladies neurodégénératives, comme la maladie

d’Alzheimer, est dix fois plus élevé après trois commotions. Il y a donc de quoi s’inquiéter.

Un jeu plus sécuritaire, une verge à la fois Devant ce fléau grandissant et grâce à une meilleure connaissance des causes et des conséquences des commotions cérébrales, Football Québec et le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) ont pris quelques mesures pour améliorer les interventions qui font suite à des coups à la tête. En collaboration avec Football Canada, Football Québec a développé et mis en ligne le module d’apprentissage Prendre une tête d’avance au football, que tous les entraîneurs au pays doivent suivre afin d’être mieux outillés pour prévenir les commotions, en reconnaître les signes et les symptômes et assurer un retour au jeu sécuritaire. L’organisation a également modifié son règlement de sécurité afin d’assurer la présence d’un

secouriste certifié lors des matchs et des entraînements avec contacts et de doter toutes les équipes de protocoles de retour au jeu. De son côté, le RSEQ a pris quelques initiatives pour rendre ses activités plus sécuritaires, notamment en formant un comité de réflexion intersectoriel sur la prévention des blessures et des commotions et en demandant aux différentes ligues de football provinciales et régionales de mettre en place des mesures pour prévenir les commotions, mais aussi les autres blessures sportives.

Provoquer le changement Devant ce qu’elles jugent comme un manque d’actions concrètes de la part du RSEQ et de Football Québec pour contrer ce problème, certaines écoles, dont l’Académie Saint-Louis, ont décidé de prendre des mesures drastiques afin de protéger le cerveau en plein développement des

jeunes athlètes. Francesco Pepe Esposito, responsable du programme de football de cette institution privée de Québec, est catégorique : « Ici à l’Académie Saint-Louis, on a cerné le problème, on ne fait pas semblant de ne pas savoir. On a pris le taureau par les cornes, sans attendre les recommandations du gouvernement, de Sports Québec ou de Football Québec, parce qu’on sait qu’il y a un problème. Alors, on essaie de trouver des solutions. » La principale mesure adoptée par l’Académie Saint-Louis est le changement de technique pour plaquer l’adversaire : au lieu d’utiliser leur casque, les joueurs de l’Arsenal se servent de leurs mains et de leurs épaules, un peu comme au rugby. Cette technique force les jeunes à éliminer le faux sentiment de sécurité engendré par le casque et la grille. L’application de cette technique se traduit également par des séances de contacts

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Ici à l’Académie Saint-Louis, on a cerné le problème, on ne fait pas semblant de ne pas savoir. On a pris le taureau par les cornes, sans attendre les recommandations du gouvernement, de Sports Québec ou de Football Québec, parce qu’on sait qu’il y a un problème. Alors, on essaie de trouver des solutions.

Francesco Pepe Esposito, responsable du programme de football de l’Académie Saint-Louis.

écourtées (cinq à dix minutes par semaine au lieu de vingt à vingt-cinq par entraînement). La nouvelle façon de plaquer a eu l’effet souhaité : l’an dernier, seulement deux joueurs ont subi une commotion lors d’un entraînement, et non pas en raison d’un contact, mais plutôt à cause d’une chute. Bien que l’initiative lancée par l’Académie Saint-Louis

pour diminuer les risques de commotions n’ait pas encore été reprise par d’autres équipes, il n’en reste pas moins que différentes initiatives locales font leur apparition un peu partout au Québec. L’Université de Sherbrooke a développé des infocapteurs intégrés aux casques des joueurs du Vert et Or qui permettent de détecter les coups encaissés et de s’assurer

que les joueurs n’ont pas subi de commotion. Cette nouvelle technologie force l’adaptation des manières de plaquer l’adversaire et d’encaisser les coups. En une saison, le nombre de commotions est passé de huit à deux. De son côté, la section régionale des Cantons-de-l’Est du RSEQ offre aux jeunes de la première

et de la deuxième secondaire la possibilité de pratiquer du football sans contact. Sans dénaturer le côté physique et intense du football, il est certainement possible de pratiquer ce sport dans un cadre sécuritaire pour tous les athlètes, afin de leur offrir la chance d’être performants sur le terrain et sur les bancs d’école pour longtemps.

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SentierS aménagéS

DES KILOMÈTRES DE PUR PLAISIR Au cœur du très urbain secteur Lebourgneuf se trouvent de véritables havres de paix pour renouer avec la nature et bouger en famille. Trois sentiers pédestres réputés sillonnent le quartier et ravissent les amateurs de marche en plein air : le parc linéaire de la rivière Saint-Charles, le parc Chauveau et le parc de l’escarpement. Des kilomètres de pur plaisir. Suivez le guide! par Christine Paré

Parc linéaire de la rivière Saint-Charles Difficile de s’imaginer que pendant de nombreuses années, la rivière Saint-Charles a été durement touchée par l’activité industrielle et humaine qui avait cours dans la ville. Aujourd’hui, ses berges revitalisées figurent parmi les plus beaux endroits de Québec. Le parc linéaire de la rivière Saint-Charles, c’est notamment un sentier de 32 kilomètres aménagé sur ses berges, qui prend sa source dans le lac du même nom et qui sillonne la ville jusqu’à son embouchure, au Vieux-Port. La réputation de ce parc n’est plus à faire, puisque la Fédération québécoise de la marche lui a accordé la note presque parfaite de 97,5 %, le désignant ainsi comme l’un des réseaux pédestres les mieux cotés de son programme de certification. Accessible à l’année Accessible à l’année sur la presque totalité du parcours, le sentier est jalonné de parcs et de boisés urbains

tous plus magnifiques les uns que les autres. L’été, à la marche ou à vélo, vous vous laisserez porter par ce trajet, d’un arrêt sympathique à l’autre. Parcs verdoyants, lieux historiques, sous-bois plus rustiques : vous y trouverez à coup sûr des coins qui vous feront découvrir la ville autrement. L’hiver, la majeure partie du sentier est damée. Bien emmitouflé, vous pourrez y marcher ou vous y engager en raquettes. À lui seul, le décor féérique de neige et de glace qui s’y déploie vaut le détour. Du côté de la Pointeaux-Lièvres, c’est au son de la musique et sous un éclairage idyllique que vous chausserez vos patins et sillonnerez 1,5 kilomètre de sentiers glacés. Des arrêts incontournables La maison Dorion-Coulombe. Membre du réseau Maisons du patrimoine, ce bâtiment ancestral propose aux visiteurs du parc des expositions sur l’architecture du secteur et sur l’histoire et l’écosystème de la rivière Saint-Charles.

La chute Kabir Kouba, à Wendake. Vous pourrez profiter d’un point de vue unique sur cette chute de 28 mètres de hauteur et sur son magnifique canyon. La présence de rapides dans ce secteur fait la joie des amateurs de canot et de kayak d’eau vive. À la Pointe-aux-Lièvres, ce sont les activités de glisse qui attirent les familles. Petits et grands peuvent y louer des chambres à air ou autres articles et dévaler des pentes pendant des heures. Du plaisir à l’état pur!

Des activités à ne pas manquer • Randonnée aux mille couleurs, à compter du 26 septembre 2015 • Festi-Glisse, 30 janvier 2016 • Festival Vagues-en-Ville, 16 et 17 avril 2016 • Fête de la rivière Saint-Charles, 14 mai 2016

On aime : • L’amalgame entre la nature et la vie urbaine que propose le parc • Les multiples façons de profiter du parcours : à pied, à vélo, en raquettes, en patins, etc., selon la saison • La possibilité de traverser d’une rive à l’autre grâce aux nombreux ponts et passerelles aménagés sur tout le circuit

Pour information Parc linéaire de la rivière Saint-Charles www.ville.quebec.qc.ca/ citoyens/loisirs_sports/parcs Société de la rivière Saint-Charles 332, rue Domagaya, Québec 418 691-4710 www.societerivierestcharles.qc.ca/

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Rivière St-Charles, Parc Linéaire de la Rivière St-Charles

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Sentier pédestre, Parc de l’Escarpement

Parc de l’Escarpement Le parc de l’Escarpement figure à coup sûr parmi les secrets les mieux gardés du quartier Lebourgneuf. S’il existe depuis près de 25 ans, il demeure encore dans l’ombre. Il suffit d’y pénétrer et de voir se déployer devant soi une végétation luxuriante et un décor où les espaces boisés côtoient les aires aménagées et les friches agricoles pour oublier totalement la proximité de la ville. La nature au cœur de la ville Situé de part et d’autre de l’autoroute Robert-Bourassa, entre le boulevard des Gradins et la rue des Brumes, le parc de l’Escarpement regroupe une trentaine d’essences

d’arbres, une quinzaine de variétés d’arbustes et pas moins de 70 espèces de plantes qui offrent à la faune un milieu de choix pour vivre. En période de reproduction, quelque 140 espèces d’oiseaux fréquentent le parc, tandis que différents animaux, comme le cerf de Virginie, le renard roux et le lièvre d’Amérique, y ont élu domicile. Randonnée, jogging, vélo et compagnie Bordé de quartiers résidentiels, le parc de l’Escarpement est le lieu privilégié des joggeurs et des cyclistes du coin. En tout, il offre six kilomètres de sentiers à parcourir le long de la rivière Berger, qui le traverse du nord au sud.

L’hiver, les fondeurs y trouvent un lieu hors du commun pour pratiquer leur sport. Comme son nom l’indique, le parc de l’Escarpement repose sur un talus naturel, et la Ville y aménage en hiver une glissade dont la dénivellation permet aux petits et aux grands d’assouvir leur envie de dévaler une pente à bonne vitesse. Les patineurs ne sont pas en reste, puisqu’une patinoire est aménagée au parc des Brumes, situé à l’extrémité ouest du site.

S’y rendre Parc de l'Escarpement Au nord du boulevard Lebourgneuf, entre la rue des Brumes et le boulevard des Gradins

On aime : • L’alternance de pentes et de chemins plats, pour varier le rythme et se dépenser un peu plus • L’odeur des végétaux et le son de la rivière qui nous accompagnent tout au long de notre parcours • Le calme de l’endroit, alors que les artères principales de la ville se trouvent à quelques mètres à peine

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Terrain de soccer, Parc Chauveau

Parc Chauveau Quiconque souhaite s’éloigner du tumulte de la ville et reconnecter à la nature sans toutefois s’exiler à des heures de Québec trouvera de quoi s’apaiser au parc Chauveau. Avec ses 120 hectares de superficie, ce parc est le plus grand de Québec. Situé le long des berges de la rivière SaintCharles, au carrefour du boulevard de l’Ormière et de l’avenue Chauveau, ce lieu est un refuge aussi sûr qu’accessible. Côtoyer la faune Si le parc est traversé d’une extrémité à l’autre par un sentier pédestre, on peut aussi bifurquer selon l’inspiration du moment à travers les chemins et les pistes secondaires qui le sillonnent. Dans tous les cas, on se trouve aux premières loges pour observer la faune. En effet, avec un couvert boisé sur pratiquement

60 % de sa superficie, le parc Chauveau est un véritable trésor de biodiversité. Certains mammifères, comme la marmotte, la belette et l’écureuil, ne manqueront pas de fasciner les petits comme les grands. Les plus assidus pourraient également croiser un renard ou un cerf de Virginie sur leur parcours. Le parc Chauveau, c’est aussi un lieu fort prisé des ornithologues. Mésange à tête noire, grand héron et martin-pêcheur figurent parmi les oiseaux qui y ont élu domicile pendant la belle saison. Des aménagements pour tous L’été, c’est dans des espaces verdoyants que l’on peut y pique-niquer, y circuler à pied ou en vélo. Terrains de soccer, jeux pour enfants et centre communautaire muni de toutes les installations nécessaires font du parc

Chauveau le lieu parfait pour passer une agréable journée en famille. En offrant un accès aux berges de la rivière SaintCharles, le parc est aussi un endroit apprécié des pêcheurs amateurs. Année après année, au début du mois de juin, le site accueille la Fête de la pêche, qui donne le coup d’envoi à la saison. En saison hivernale, les férus de ski de fond trouveront des pistes en parfaite condition et progresseront dans un décor idyllique. Le parc nature-aventure Sarbayä Au cœur du parc Chauveau se trouve par ailleurs le parc nature-aventure Sarbayä, un site d'hébertisme aérien pour enfants et adultes. Avec ses six circuits d’arbre en arbre, et son parcours de tyroliennes qui survole la rivière, cet espace ludique est unique dans la ville.

On aime : • La nature luxuriante qui fait oublier la proximité de la ville • Les multiples possibilités d’activités : pêche, randonnée, hébertisme • La proximité de la faune

Pour information Centre communautaire Michel-Labadie 3705, avenue Chauveau Pavillon de service 3175, avenue Chauveau Téléphone : 418 641-6263 Parc nature-aventure Sarbayä 1 844 641-6242 www.sarbaya.com

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Simon accompagné de ses 2 grandes soeurs

Simon le Zèbre

Simon, c’est un petit garçon de Lebourgneuf, tout à fait attachant, atteint du syndrome de Sotos. Le zèbre, c’est l’animal emblématique des maladies orphelines, c’est-àdire des maladies rares pour lesquelles il n’existe pas de traitement efficace. Quand on joint les deux, on obtient la fondation Simon le Zèbre, mise sur pied par les parents de Simon pour aider les familles dans la même situation qu’eux. par Joannie Langlois

PhotograPhie : StéPhanie de la ronde

S’ÉPANOUIR DANS LA DIFFÉRENCE

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PhotograPhie : StéPhanie de la ronde

le syndrome de Sotos est une maladie génétique qui touche le chromosome cinq. non identifiable à la naissance, la maladie se caractérise notamment par un gigantisme cérébral, de grandes mains, de gros pieds et une croissance plus rapide que la normale. touchant un enfant sur 14 000, le syndrome de Sotos est une maladie rare et ses symptômes varient d’une personne à l’autre. les parents d’un enfant Sotos ou d’un enfant atteint de toute autre maladie orpheline se retrouvent souvent dans l’inconnu, à cause du manque de connaissances sur la maladie de leur enfant et d’un manque de ressources. les parents de Simon, qui sont tous les deux pharmaciens, considèrent qu’ils ont accès à des ressources auxquelles d’autres familles dans la même situation n’ont pas nécessairement accès. ils ont donc mis sur pied la fondation Simon le Zèbre, qui vise à démystifier le syndrome de Sotos et à venir en aide aux organismes qui œuvrent pour les maladies orphelines. il est également important pour martin guilbert et marie-ève Pelletier, fondateurs de Simon le Zèbre et parents de Simon, de financer des maisons de répit et de sensibiliser les gens à l’acceptation de la différence. « Quand on a suivi des cours avec Simon, nous dit sa mère, on a été confrontés au regard des gens parce qu’il a des traits physiques différents. J’ai un frère et une sœur qui ont une déficience intellectuelle, donc j’étais déjà habituée à ça, mais quand j’ai été confrontée aux regards des autres mamans devant la

Simon et sa famille en promenade au Parc Chauveau

différence de mon enfant, ça m’a vraiment fait quelque chose. avec la fondation, au-delà d’amasser des sous, nous voulons sensibiliser la société pour que les gens soient plus à l’aise avec ceux qui sont différents. » la fondation a déjà participé à de nombreux événements et amassé plusieurs milliers de dollars.

Du temps pour soi martin et marie-ève partagent leur temps entre le travail, les hospitalisations, la fondation et les activités familiales avec leurs trois enfants. Ce qui leur

permet de reprendre leur souffle? le sport, plus spécialement le jogging. « C’est un exutoire qui se glisse facilement dans nos horaires compliqués, nous dit martin, pharmacien propriétaire de la pharmacie brunet sur la 3e avenue à Charlesbourg. la course à pied nous permet de garder un équilibre physique et mental. » C’est particulièrement vrai durant les longues semaines d’hospitalisation, alors que la course leur permet de sortir des quatre murs de la chambre de Simon et d’aller prendre l’air.

le beau Simon est très bien entouré, tant par le personnel médical que par ses parents dévoués. avec son ami le zèbre, qui symbolise le courage et l’harmonie dans certains pays d’afrique, il vient en aide à d’autres enfants comme lui, partout en province. www.simonlezebre.ca

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DE LA TRADITION AGRICOLE À LA VIE URBAINE Effervescent, résolument tourné vers l’avenir, le quartier Lebourgneuf bat au rythme de la vie urbaine. Pourtant, il porte en lui les traces d’une histoire riche qui se raconte à travers ses toponymes, le nom de ses artères principales et de ses bâtiments patrimoniaux. Retour en arrière. par Christine Paré

Première colonie à l’intérieur des terres Année 1665. Jean Talon, alors intendant de la Nouvelle-France, reçoit l’ordre de Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, d’assurer le peuplement de la colonie. L’objectif de Colbert : que celle-ci se développe et devienne autonome à l’égard de la mère patrie. Dès lors, la vague d’immigration déjà amorcée vers la Nouvelle-France s’intensifie. Mais si les tout premiers immigrants s’installaient non loin d’un cours d’eau, les nouveaux, eux, sont fortement incités à s’établir à l’intérieur des terres, et ce, pour la première fois depuis les débuts de la colonie. Lebourgneuf a donc vu le jour grâce à cette tentative de colonisation.

Pendant le 17e siècle, plusieurs petits villages se créent et regroupent quelques centaines d’habitants, agriculteurs pour la plupart. À l’approche du 18e siècle, les possibilités de culture étant devenues limitées, les nouveaux arrivants s’installent progressivement vers l’ouest, jusqu’à La JeuneLorette, bordée par une mission huronne. À l’époque, le territoire de Lebourgneuf est divisé en deux seigneuries, situées de part et d’autre de l’actuel boulevard Pierre-Bertrand. À l’ouest, la seigneurie de Saint-Ignace, appartenant à Robert Giffard, qui la cède après quelques mois à l’Hôtel-Dieu. À l’est, la seigneurie Saint-Joseph, concédée à Louis Hébert en 1680 par Jean-Baptiste Couillard, sieur de L’Espinay. En

1668, la moitié de ce territoire est vendue à Jean Talon, qui constitue une toute nouvelle seigneurie : la seigneurie des Islets, qui deviendra le comté d’Orsainville en 1675. Au début du 18e siècle, les terres sont pratiquement toutes concédées. Évidemment, pour permettre aux habitants de circuler entre les endroits stratégiques de leur territoire, il faut défricher les terres et construire des routes. La route Saint-Bernard, qui correspond à l’actuel tracé de l’avenue Chauveau et de la côte des Érables, voit le jour en même temps qu’un autre chemin, aménagé dans les méandres de la rivière Berger, qui deviendra, bien des années plus tard, l’actuel boulevard Pierre-Bertrand.

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Un lieu de villégiature pour les mieux nantis Après la prise de Québec par les Anglais, et jusqu’au 19e siècle, Lebourgneuf devient, au fil des ans, un lieu de villégiature fort prisé des grandes familles, particulièrement durant la période estivale. Dès l’arrivée des beaux jours, les paysans et leur famille s’entassent alors dans leur cuisine d’été, une petite annexe à la maison, ou dans les bâtiments secondaires, et cèdent la place aux citadins. Le phénomène est si répandu qu’on élit même un maire qui assume ses fonctions uniquement pendant l’été.

Au cours des décennies qui suivent, soit jusqu’en 1893, un groupe de commerçants s’associent et entreprennent de faire construire un chemin de fer entre Québec et Chicoutimi. Ce faisant, ils ouvrent non seulement la voie à un transport plus efficace des marchandises, mais également à plusieurs citadins, qui y voient un moyen de transport suffisamment efficace et rapide pour les inciter à abandonner Québec et à s’établir dans Lebourgneuf. L’impulsion est donnée, le secteur continue à se développer et à se peupler.

La colonie devenue municipalité En 1952, Lebourgneuf obtient le titre de municipalité, sous le toponyme de « CharlesbourgOuest ». Tout est alors à faire : établissement de règlements municipaux, construction d’infrastructures, mise en place de services à la population. Au gré de l’évolution économique du secteur, la municipalité se façonne. Parallèlement, les quartiers de Québec vieillissent et sont de moins en moins attrayants, si bien que les citadins délaissent la capitale pour s’établir

plus loin. Avec ses terrains abordables et sa proximité avec la ville, CharlesbourgOuest attire la population. Vers le milieu des années 1970, Lebourgneuf s’annexe à Québec, au même titre que d’autres municipalités de banlieue. Les dirigeants de la ville voient dans le secteur un potentiel de développement et souhaitent encourager l’émergence d’une nouvelle communauté, au pied du vieux quartier, sur le territoire occupé par le quartier Lebourgneuf actuel.

Saviez-vous que? Les origines du nom « Lebourgneuf » vient de l’association « lebourg », les deux dernières syllabes de « Charlesbourg », et « neuf », de « Neufchâtel », les deux secteurs clés qui ont vu naître l’actuel quartier. Lebourgneuf a aussi vu grandir des générations de familles qui ont gardé leurs racines dans le secteur pendant des décennies. C’est le cas des Lefebvre, des Bédard, des Pépin, des Trudel, des Parent et des Jobin, notamment.

Louis XIV, roi de France de 1643 à 1715.

Des traces du passé dans le paysage architectural Sur la côte des Érables et la rue De Grandmaison, une quinzaine de maisons et une vingtaine de bâtiments secondaires témoignent des modes de vie de nos ancêtres dans le secteur. La plupart datent de la fin du 18e siècle et de la première moitié du 19e.

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Métier : ambulancier Depuis 17 ans, Jean-Denis Larocque sauve des vies en prodiguant des soins médicaux d’urgence. Réanimations, premiers soins, accouchements : les techniciens ambulanciers paramédicaux doivent être prêts à tout. Il nous parle de son métier, qu'il exerce à la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec (CTAQ), sur la rue des Tournelles dans Lebourgneuf. par Joannie Langlois

Avez-vous su très jeune que vous vouliez devenir ambulancier? Je savais que j’allais me diriger vers un « métier d’urgence ». Par la force des choses, il m’est souvent arrivé de me trouver sur les lieux d’un accident, et j’étais toujours le premier à aller aider. Le métier d’ambulancier m’a toujours fasciné. J’ai donc décidé de me diriger vers ça.

Qu’aimez-vous le plus de votre métier? Aider les gens et travailler en équipe. Si tu n’aimes pas travailler en équipe, tu n’es pas à ta place dans ce métier. On travaille avec un collègue

dans l’ambulance et avec des partenaires – policiers, pompiers, infirmiers, médecins –, donc il faut aimer travailler en équipe et exercer un certain leadership. On ne peut pas hésiter. Il faut prendre des décisions et les assumer jusqu’au bout.

Que trouvez-vous le plus difficile du métier d’ambulancier? Évidemment, on n’aime pas avoir des appels qui concernent des enfants. Ce n’est jamais agréable, il faut composer avec la famille, la tristesse des gens. C’est sûr qu’on se fait une carapace, mais ça vient toujours nous chercher un peu quand même.

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Jean-Denis Larocque en compagnie de notre rédactrice

Vous arrive-t-il souvent de venir en aide à des gens en dehors de votre travail?

Pour moi, non. C’est important de trouver des sports ou des loisirs qui nous font décrocher. Personnellement, j’aime beaucoup voyager et faire du sport. Ce sont les deux activités qui me permettent vraiment de décrocher.

C’est quand même assez fréquent de mon côté. Comme je fais du sport, je croise parfois des gens qui tombent de vélo, ont un malaise ou perdent connaissance. Ça m’arrive au moins une fois par année.

Comment ça fonctionne dans l’ambulance? Vous relayez-vous? Oui, on répond chacun à un appel. Si on est assis en avant pour un appel, ça veut dire qu’on s’occupe du patient dans la boîte de l’ambulance à l’appel suivant. Une fois qu’on est passé à l’hôpital et qu’on a rempli tous les papiers, on change de rôle.

Êtes-vous resté en contact avec des gens à qui vous êtes venu en aide? Une dame que nous avons aidée à accoucher a voulu nous revoir après, et on a développé une amitié. Chaque année à l’anniversaire de son garçon, elle nous envoie un message. Parfois, les gens appellent au bureau pour nous remercier. Mais selon nos règles d’éthique, nous

ne pouvons pas prendre nous-mêmes l’initiative d’entrer en contact avec quelqu’un qu’on a transporté pour prendre de ses nouvelles.

Y a-t-il un cas qui vous a particulièrement marqué? Un père est décédé à la suite d’un événement traumatique, et j’ai vu que ses deux jeunes enfants, environ 8 et 10 ans, ne comprenaient pas pourquoi il y avait deux autos de police et deux ambulances devant la maison. La mère pleurait et les enfants regardaient tout ça, sans savoir ce qui se passait. J’ai trouvé ça triste de voir que des enfants en si bas âge allaient grandir sans leur père. C’est un événement qui m’a touché un peu plus que les autres.

Avez-vous déjà eu à porter secours à quelqu’un que vous connaissiez? Non, mais c’est arrivé à des collègues. Une fois, on répondait à un appel assez urgent et, en cours de route, mon collègue a réalisé qu’on allait chez un membre de sa famille. Il a trouvé ça dur, surtout que c’était un problème assez grave. Je lui ai dit de rester à l’écart et je me suis occupé de la personne. Il faut faire preuve de leadership dans des situations comme celle-là. P h oto g r a P h i e s : st é P h a n i e d e l a ro n d e

Est-ce que c’est difficile de décrocher du travail une fois que vous êtes à la maison?

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Jeep Renegade TRailhawk 2016

ROBUSTESSE À L’ITALIENNE par Jean-Pierre Bouchard

Conçu aux États-Unis et assemblé en italie, le Renegade traduit la volonté de Chrysler de déployer sa légendaire marque Jeep sur le marché mondial.

exclusif, la nouvelle recrue propose des capacités hors route qui la démarquent avantageusement de concurrents tels que le Chevrolet Trax ou le honda hR-V.

Charmeur, l’utilitaire urbain concilie la carrure d’un coureur des bois avec des lignes contemporaines. au premier coup d’œil, le Renegade ne laisse place à aucune interprétation : il s’agit bel et bien d’un Jeep! en plus de son design

C’est encore plus vrai quand on opte pour la Trailhawk, dont la garde au sol un peu plus élevée, les plaques de protection, les boucliers adaptés, les roues de 17 po chaussées

de pneus plus mordants et le mode de conduite pour franchir les rochers du système à quatre roues motrices lui confèrent des capacités tout-terrain supérieures. de plus, le Renegade peut, lorsqu’il est muni de l’équipement nécessaire, tracter une charge de 907 kg (2 000 lb), ce qui est plutôt rare dans cette catégorie.

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Aménagement intérieur l’habitacle témoigne des efforts déployés par Jeep ces dernières années pour améliorer la qualité de ses véhicules. À ce titre, la dernière génération de grand Cherokee en est un exemple parlant. ainsi, quand on prend place à l’intérieur du Renegade, plutôt facilement malgré des seuils de porte un peu hauts et larges, on apprécie la position de conduite haute, de même que le bon dégagement pour les jambes et la tête. les sièges avant pourraient cependant offrir un meilleur soutien. l’espace

utilitaire est muni d’un panneau de plancher de chargement réglable en hauteur, réversible et amovible. en glissant les doigts sur les matériaux, on constate que la plupart sont de belle facture, et qu’ils sont, dans l’ensemble, bien assemblés. la plupart des commandes sont faciles à utiliser, mais celles de la climatisation sont positionnées un peu bas sur la console. le soir, tous les boutons et toutes les commandes sont éclairés.

le souci du détail se traduit par la signature Jeep sur diverses composantes du véhicule, dont le rétroviseur intérieur et les garnitures des hautparleurs. Option intéressante : un système de panneaux amovibles coulissants et inclinables appelé My Sky. Ces panneaux conçus en polyuréthane renforcé de fibre de carbone se rangent dans l’espace utilitaire pour permettre aux occupants du véhicule de rouler à ciel ouvert.

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Motorisation et comportement routier Jeep offre le choix entre deux groupes propulseurs. le premier consiste en un quatre cylindres de 1,4 l turbo de 160 chevaux jumelé à une boîte manuelle à 6 rapports; le second, qui équipait notre véhicule, de 2,4 l de 180 chevaux. il est couplé à une boîte automatique à 9 rapports que l’on souhaiterait un peu plus douce et un peu plus réactive en certaines circonstances. le Renegade offre néanmoins de bonnes performances générales.

adaptée de la Fiat 500X, la robuste plateforme n’empêche toutefois pas la docilité qu’impose la vocation première du véhicule : la conduite urbaine et les sorties de plaisance du week-end. Bien que l’on ait affaire à un véhicule capable de franchir des obstacles redoutables, le comportement routier obtient une note globale positive. la suspension indépendante aux quatre roues absorbe efficacement la plupart des inégalités et lui confère une portée confortable. Bien dosée, la direction contribue à rendre le véhicule agréable à conduire.

et pour freiner ses élans, on peut compter sur un freinage efficace. Bien qu’il soit de bonne guerre de le comparer aux véhicules concurrents, le Jeep Renegade demeure un utilitaire différent sur plusieurs aspects. d’abord par son design reconnaissable entre mille, puis par ses capacités hors route indéniables, et enfin par son emblématique signature porteuse d’une histoire vieille de 75 ans.

----------------------prix de base : 19 995 $ (Sport 2X4) prix du modèle essayé : 34 535 $ (Trailhawk 4X4) Consommation moyenne mesurée durant l’essai : 10,1 l/100 km.

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Kia Sorento SX+ V6 aWD 2016

UNE REFONTE RÉUSSIE! par Jean-Pierre Bouchard

Le Sorento fait peau neuve pour l’année 2016. L’enveloppe de l’utilitaire intermédiaire recèle d’améliorations qui le placent parmi les meilleurs de sa catégorie. ni trop petit ni trop gros, le Sorento constitue une solution idéale pour les personnes qui désirent un véhicule plus spacieux qu’un utilitaire compact, mais moins encombrant que des véhicules comme le Hyundai Santa Fe XL, le nissan Pathfinder ou le toyota Highlander. en allongeant l’empattement et en augmentant la longueur, les concepteurs ont permis à l’habitacle d’accueillir, jusqu’à sept passagers. Bien entendu, les sièges de la troisième rangée conviendront surtout aux enfants. Qu’on le veuille ou non, ce type de véhicule ne remplacera jamais une fourgonnette, comme la Sedona de Kia. en revanche, les places de la deuxième rangée sont faciles d’accès et elles offrent un très bon confort.

Aménagement intérieur La version SX+ V6 est la plus richement garnie de la gamme de Sorento. À titre d’essayeurs, nous sommes donc d’emblée dans des dispositions favorables à l’égard du véhicule. aussitôt installés dans les sièges avant, on apprécie rapidement leur confort. Grâce aux nombreux réglages du siège, le conducteur se concocte une position de conduite optimale. Les plus grands devraient apprécier le généreux dégagement aux jambes et à la tête. La qualité des matériaux ne soulève aucune critique tout comme la rigueur de leur assemblage. L’utilisation d’un recouvrement doux au toucher pour les montants et la garniture de pavillon, de même que les appliques aluminium un peu partout traduisent un réel souci du détail.

Motorisation et comportement routier afin d’animer le véhicule mis en

examen, Kia a reconduit le V6 de 3,3 L de 290 chevaux et la boîte automatique à 6 rapports. et pour cause : par le passé, ce tandem a démontré son efficacité. Lorsqu’on le sollicite, le moteur répond présent, en plus de s’activer de façon onctueuse. La boîte automatique l’accompagne avec diligence et douceur dans la plupart des situations. en moyenne, il faudra prévoir une consommation d’environ 11 L/100 km, une marque raisonnable par rapport à la concurrence. Fait intéressant, il possède une capacité de remorquage de 2 268 kg (5 000 lb). Le constructeur propose également, selon les versions, un quatre cylindres de 2,4 L de 185 chevaux ou encore un moteur turbo de 2,0 L de 240 chevaux. Le Sorento 2016 utilise une plateforme dont la rigidité a permis de rehausser l’équilibre du comportement routier. Kia a toutefois misé davantage sur le confort que sur la sportivité de

conduite, ce qui devrait néanmoins plaire à la grande majorité des acheteurs. Judicieusement calibrée, la suspension négocie efficacement les imperfections de la route. Les versions SX sont dotées d’une imposante monte de 19 po, ce qui contribue à la stabilité du véhicule. au final, le Sorento que nous avons essayé procure l’une des expériences de conduite les plus agréables de sa catégorie. Confortable, généreusement équipé et efficacement motorisé, l’utilitaire constitue plus que jamais une proposition heureuse sur le marché. ----------------------Prix de base : 27 495 $ Prix du modèle essayé : 46 695 $ Consommation moyenne mesurée durant l’essai : 10,8 L/100 km

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astuces pour prévenir les crampes nocturnes

MARIE EVE GOSEMICK Auteure et instructrice Essentrics, Marie Eve Gosemick offre des séances d’entraînement physique en studio et en entreprise.

Les contractions musculaires involontaires qui surviennent la nuit concernent généralement les pieds et les mollets. Ces tiraillements affectent surtout les sportifs, les femmes enceintes et les personnes âgées

Est-il possiblE dE trop s’hydratEr?

Si vous subissez des crampes nocturnes répétées, mieux vaut consulter. Outre boire suffisamment d’eau, privilégier une alimentation variée et éviter l’alcool et le café, qui déshydratent, il existe plusieurs trucs simples pour prévenir les contractions musculaires subites durant la nuit. 1. Décroisez les jambes Croiser les jambes en position assise nuit à la circulation sanguine, ce qui augmente le risque de crampes à la fin de la journée. Tenez-vous le dos droit et levez-vous de temps en temps pour allonger les jambes, car la position assise à 90° exerce une forte pression sur les articulations. 2. Passez du temps nu-pieds Comme les chaussures – particulièrement les talons hauts – tendent à comprimer et à déséquilibrer les muscles des pieds, il est conseillé de les enlever régulièrement afin de bouger les orteils et d’effectuer des mouvements circulaires dans un sens et dans l’autre. 3. Massez vos jambes à l’eau froide et à l’eau chaude Dans la douche, remontez un jet d’eau froide de bas en haut, en direction du cœur, sur le mollet. Assurez-vous de finir par un jet d’eau chaude pour décontracter les muscles inférieurs. 4. Étirez vos mollets avant de vous coucher Pointez les pieds quelques secondes en inspirant puis fléchissez-les vers vous en expirant, sans plier les genoux. Répétez une dizaine de fois. 5. Surélevez le pied de votre lit Il est préférable de surélever le pied de votre lit de quelques centimètres avec des cales que de poser vos jambes sur un oreiller, car ceci gêne le retour veineux. Sources : www.passeportsante.net www.bodyscience.fr

En s’entraînant, oui! Connaissez-vous l’hyponatrémie? L’eau dilue le sodium contenu dans le sang Une étude parue en 2014 dans le journal Medicine & Science in Sports & Exercise a établi que la diminution ^ potentiellement fatale du taux de sodium dans le plasma, connue médicalement sous le nom d’hyponatrémie, était causée par l’absorption d’une quantité excessive d’eau, et non pas en raison d’une faible consommation de sodium. Même les boissons énergétiques, pourtant composées d’électrolytes, ne contiennent pas suffisamment de sodium pour l’éviter. Les sportifs du dimanche peuvent aussi souffrir d’hyponatrémie Bien que l’hyponatrémie touche surtout les athlètes de sports d’endurance, elle peut également survenir chez les sportifs moyennement en forme.

Par exemple, des coureurs au rythme lent, qui transpirent peu, risquent d’ingérer une quantité de liquide largement supérieure à la quantité d’eau perdue par la transpiration.

Écouter sa soif demeure la meilleure prévention contre l’hyperhydratation Trop boire d’eau lors d’une activité physique de longue durée peut entraîner de graves séquelles neurologiques pouvant aller jusqu’à la mort. À l’été 2015, de nouvelles lignes directrices internationales en matière d’hydratation des sportifs ont été publiées dans le Clinical Journal of Sport Medicine par la faculté de médecine de l’Université de Virginie. L’utilisation du mécanisme inné de la soif serait le moyen le plus sécuritaire d’éviter l’hyponatrémie, tout en évitant une déshydratation excessive.

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Dans chaque numéro, Maxime Johnson, journaliste spécialisé dans l’observation et l’analyse des nouvelles technologies, vous présente les dernières tendances et nouveautés dans l’univers de la technologie. Pa r M a x i M e J o h n s o n

[Gadget]

Le DJI Phantom 3 PrenD Les aIrs D’assaut

Les drones personnels ont de plus en plus la cote auprès des amateurs de gadgets électroniques. Le nouveau Phantom 3 de la jeune compagnie techno DJI pourrait bien être le modèle de l’année, tant pour les débutants que pour les utilisateurs avancés.

Objet volant bien identifié Le drone DJI Phantom 3 est un hélicoptère miniature à quatre hélices conçu pour être piloté grâce à une télécommande sur laquelle on peut placer un téléphone intelligent reproduisant en direct la vision de la caméra de l’appareil.

Même si le drone peut sembler assez petit, il est tout de même puissant, avec, notamment, une vitesse maximale de 16 mètres à la seconde (57,6 km/h) et un rayon maximal allant jusqu’à deux kilomètres, selon le modèle choisi et les conditions extérieures.

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Détail intéressant, la version professionnelle du drone est dotée d’un mécanisme lui permettant de retourner automatiquement à son point de départ grâce à un GPS intégré, soit lorsque l’utilisateur le rappelle, soit lorsque sa pile s’affaiblit ou qu’il perd sa connexion avec la télécommande.

Caméra vidéo ultrahaute définition Le DJI Phantom 3 est amusant à piloter, mais il est surtout utilisé pour filmer des vidéos et prendre des photos, grâce à la caméra de 12 mégapixels posée sous l’appareil. Celle-ci est dotée d’un système de stabilisation qui assure une image fluide lorsque le drone est en mouvement et permet de filmer avec une résolution ultrahaute définition, compatible avec les téléviseurs les plus modernes. Voilà qui est intéressant pour avoir une vue originale de sa demeure, observer un parc du haut des airs ou filmer ses cascades d’une façon particulièrement impressionnante. Attention toutefois à ne pas utiliser le drone au-dessus de personnes ou de véhicules. Notons que les plus technophiles pourront même diffuser ce qu’ils filment en direct sur YouTube, tout en commentant leurs images avec le microphone de leur téléphone intelligent.

[ Jeux vidéo] suPer marIo maker Développeur : Nintendo Plateforme : Wii U Prix : 69,99 $ Mario Bros célèbre ses 30 ans cette année, et Nintendo lance pour l’occasion Super Mario Maker, qui permet de créer ses propres niveaux de jeu, exactement comme dans les véritables aventures du célèbre plombier. Visuellement, vos créations seront identiques à celles de certains des Mario les plus populaires, soit Super Mario Bros (NES), Super Mario Bros 3 (NES), Super Mario World (Super Nintendo) ou New Super Mario Bros U (Wii U). En plus de créer ses niveaux, avec autant de tuyaux, de champignons magiques et de tortues qu’on le désire, Super Mario Maker permet de télécharger ceux des autres, ce qui lui confère une jouabilité pratiquement infinie. Un achat essentiel pour tous les propriétaires d’une console Wii U.

Bientôt des fonctions intelligentes Même si elles ne sont pas encore prêtes, des fonctions intelligentes devraient être ajoutées bientôt au DJI Phantom 3, grâce à une mise à jour logicielle. L’appareil pourra ainsi garder sa caméra cadrée sur un individu ou un objet choisi, suivre une personne automatiquement dans ses déplacements et suivre un itinéraire préenregistré, afin que l’utilisateur puisse se concentrer sur la caméra. Voilà qui devrait être suffisant pour produire des images dignes d’un film hollywoodien.

Trois modèles le dJi Phantom 3 est offert en trois modèles différents : le Phantom 3 standard, à 1 000 $ environ, le Phantom 3 Avancé, à 1 300 $ environ et le Phantom 3 Professionnel, à 1 600 $ environ.

[App] VIVIno Développeur : Vivino Plateforme : Android, iOS, Windows Phone. Prix : Gratuit Vivino est un réseau social pour les amateurs de vin, qui permet de trouver une bouteille sur le Web simplement en prenant sa photo et de consulter les commentaires des autres utilisateurs ou encore de noter ses impressions. L’application permet aussi de consulter des listes (les meilleurs vins à moins de 20 $, 10 vins pour célébrer l’automne, etc.) et de gérer sa propre cave à vin, à condition de s’abonner à la version payante de l’application moyennant 5,79 $ par mois.

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