Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1 by Novar Design

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VOICI PORTRAIT! le plus nouveau des magazines de québec! un magazine bimestriel fait ici, pour les gens d’ici et qui parle exclusivement de gens d’ici! Après plusieurs mois de travail, je peux enfin vous présenter lE seul magazine de québec dont les vedettes sont… nul autre que vous-mêmes! Chaque numéro vous permettra de découvrir la vraie vie des personnes qui vous entourent et qui contribuent à faire de notre ville, un endroit unique et toujours en évolution. qui sait, nous parlerons peut-être de vous un jour! Parce que chacun, jeune ou moins jeune, a une histoire à raconter, un itinéraire de vie unique et des anecdotes personnelles à livrer, je suis certain que vous aimerez lire sur des personnalités publiques autant que sur des personnes plus discrètes, mais dont le parcours est tout aussi étonnant! Je vous invite à faire la lecture de ce tout premier numéro de PORTRAIT avec attention. Il vous présente le profil de gens d’affaires comme Bertrand Roberge, président de BMW ville de québec, de personnalité publique comme nathalie Clark, des athlètes de calibre olympique de la famille laRoche du lac-Beauport, de gens engagés dans des causes sociales et d’autres qui mangent du sport ou des arts! Se cachent aussi dans ses pages, une invitation à nous proposer vos histoires et un jeu-questionnaire menant à un tirage. ÉDITEuR Stéphane Gadoury RÉDACTRICE En CHEF Sandra Gravel

Avec PORTRAIT, découvrez le côté privé des personnalités publiques de québec! Apprenez-en plus sur les histoires extraordinaires vécues par des gens tout aussi extraordinaires! Vivez le parcours souvent laborieux de gens d’affaires et de leurs belles réussites! Vibrez en découvrant le profil de québécois engagés à aider les gens d’ici!

DIRECTRICE DE PRODuCTIOn Aïcha Ricbourg

Bon été et, surtout, bonne lecture!

VEnTES 418 877-9735 PHOTOGRAPHIES Pascal Duchesne, Carl Daigle

SOMMAIRE

RÉDACTIOn Sandra Gravel, Sylvie lamothe Audrey St-Amand CHROnIquEuRS Dr Marc lacroix, Guyaume Arsenault RÉVISIOn lInGuISTIquE Sandra Gravel, Sylvie lamothe GRAPHISTES Aïcha Ricbourg, Patrick Verret DISTRIBuTIOn COMMERCIAlE Serge Monico

PORTRAIT D’AFFAIRES

COllETTE GAulIn

ClInIquES lACROIx

PORTRAIT TOuRISTIquE

lE MAInE DAnS TOuS SES ÉTATS

SITE InTERnET www.magazineportrait.com

PORTRAIT DE FAMIllE

COuRRIEl info@magazineportrait.com

PORTRAIT HuMAnITAIRE

DISTRIBuTIOn RÉSIDEnTIEllE Transcontinental

COnCEPTIOn ET HÉBERGEMEnT WEB www.neweb.ca - info@neweb.ca

PORTRAIT D’ARTISTE

CHRISTInE nADEAu

lA lÉGEnDAIRE FAMIllE lAROCHE

Magazine PORTRAIT 815, boul. lebourgneuf, bureau 212 québec (qc) G2J 1C3 Téléphone : 418 877-9735 Télécopieur : 418 624-8633

Tous droits réservés. Toute reproduction, partielle ou intégrale de cette publication, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans autorisation préalable. PORTRAIT prend toutes les précautions pour vérifier et corriger le contenu du magazine et se dégage de toutes responsabilités liées à des erreurs de typographie, d'impression ou autres qui pourraient s'y glisser.

PORTRAIT SAnTÉ

COnSEIlS SAnTÉ POuR lA SAISOn ESTIVAlE

SERGE MBOG

PORTRAIT D’HISTOIRE

AÉRODROME GOMIn

PORTRAIT VIVRE HORS quÉBEC

AnnE-MARTInE GRAVEl

PORTRAIT SPORTIF

PROCHAInE PARuTIOn Septembre 2012

le magazine PORTRAIT est distribué dans la grande région de québec, à 40 000 exemplaires par parution, 6 fois par année.

PORTRAIT PRInCIPAl

56 PORTRAIT DE lA VIE uRBAInE

BBq FEST

BERTRAnD ROBERGE

36 PORTRAIT DE JEunE

REnÉ-PIERRE lÉGARÉ

PORTRAIT DE PERSOnnAlITÉ

nATHAlIE ClARk

PORTRAIT D’AFFAIRES

18 PORTRAIT D’AFFAIRES

YVAn DROuIn

CÉlInE lAVOIE

42 PORTRAIT PHIlAnTROPIquE

lA MAISOn lE PETIT BlAnCHOn

PORTRAIT DE

lA SCènE ARTISTIquE

64 CInÉMA PORTRAIT/3

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4/PORTRAIT

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PORTRAIT touristique

LE MAINE DANS TOUS SES ÉTATS B

ien connu ce Maine. Il est le seul État des États-Unis dont le nom est monosyllabique, 25 % de ses ancêtres sont Canadiens français et Acadiens. Il est le premier producteur

mondial de bleuets; mais nous le connaissons pour autre chose. S’il est si populaire ici, au Québec, c’est qu’il représente actuellement la destination vacances estivales la plus choisie par un grand nombre de Québécois. Pour la mer, direz-vous. Pourtant, les touristes les plus prospecteurs diront aux fidèles d’Old Orchard qu’ils n’ont encore rien vu!

PORTRAIT/5

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TYPIQUE

large plage offrant les vagues idéales.

MAIS AUSSI HISTORIQUE

L’État du Maine est bordé au nord

Les jours de vent – ou de coups de soleil! –,

Quel symbole associe-t-on au Maine?

et à l’ouest par la province de Québec et

les vacanciers se hâtent vers les

Contre toute attente, ce ne sont pas les

s’enfonce dans l’océan Atlantique au

manèges et arcades qu’offrent les parcs

plages. On attribue à cet État un symbole

sud-est. Atteignable en quelques heures

d’attractions de certaines villes de l’État.

autrement plus révélateur, celui d’un

de voiture, cet accès direct à la mer est

Old Orchard, entre autres, fait des milliers

gardien qui se dresse contre vents et

parfaitement situé pour les Québécois

d’heureux chaque saison avec son Palace

marées sur les rives rocheuses de l’océan

qui le considèrent comme le lieu de

Playland. Et « vivement les jours de

Atlantique : le phare. De l’extrême Sud à

voyage par excellence depuis plusieurs

pluie! » vous diront les plus consomma-

la frontière canadienne, plus de 60 de

générations.

teurs. Les principales cités touristiques du

ces constructions sillonnent la côte,

territoire regorgent en effet de boutiques

véritables veilleuses pour les marins qui

Ils en ont fait, au fil des ans, un endroit

de toutes sortes. S’y trouvent de véritables

naviguaient et naviguent encore la nuit.

typique de villégiature, un environnement

hangars à souvenirs, certes, mais égale-

Aujourd’hui, plusieurs sont accessibles au

où il est bon de profiter et de se reposer,

ment des outlets, où petits et grands font

public ou font même office de musées.

tout simplement. Pour eux, le Maine,

provision de vêtements de marque à

c’est surtout les plages : d’immenses

moindres coûts.

traînées de sable sur lesquelles la

Quoique très symbolique, l’implantation des phares n’est qu’une infime partie de

mer fait déferler ses dynamiques

Voilà qui dépeint bien le séjour typique

l’histoire qui a construit l’identité unique

et abondantes vagues. Les enfants y

du Québécois dans ce coin des États-Unis.

du Maine. La découverte de la région par

érigent des châteaux de sable, les

Mais ce n’est pas tout. Une région dotée

les Algonquins, l’arrivée de Samuel de

parents s’éclipsent le temps d’une

d’un tel potentiel offre encore plus à voir.

Champlain, les conflits anglo-américains

marche, les plus téméraires font du surf.

Le Maine, plusieurs le savent déjà,

pour le territoire, le fait français… : le

La ville de Wells est d’ailleurs la plus

n’est pas que villégiature et exhibe de

Maine a son histoire bien à lui, histoire

reconnue pour la pratique de ce sport, sa

nombreuses autres facettes.

que les Québécois prennent plaisir à

6/PORTRAIT

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découvrir. La ville de Portland est

la pêche sportive, qui attire une foule de

bleuets, d’inusitées parades d’orignaux,

d’ailleurs beaucoup visitée à cette fin. On

touristes chaque année. Plusieurs fleuves

un panorama à couper le souffle une

y trouve une architecture caractéristique,

traversent l’État qui compte également

fois au sommet : voilà ce qu’offrent aux

un vieux port, des musées et des

une multitude de lacs et de rivières.

alpinistes les forêts du Maine.

festivals qui témoignent bien de la

S’offre donc aux amateurs de pêche une

culture et de l’histoire de l’État.

grande variété d’espèces à conquérir.

SPORTIF

Les randonneurs y trouvent également

Voilà pourquoi les Québécois l’ont découvert

Pour bien des sportifs québécois, l’État du

leur compte, puisque le centre et l’ouest

il y a des années et continuent de

Maine représente un terrain hautement

du Maine sont montagneux à souhait.

l’explorer aujourd’hui.

convoité, parce qu’accessible en seule-

Le Baxter State Park, par exemple, est

- AUDREY ST-AMAND

ment quelques heures de route. Il est

célèbre pour ses imposantes montagnes,

entre autres prisé par les pêcheurs. En

véritables mines d’or pour les randonneurs

effet, à la pêche commerciale de la

les

région (pendant longtemps le moteur de

tranquilles et sauvages entourés de cours

l’économie du Maine) s’ajoute aujourd’hui

d’eau à l’eau claire et bordés de plants de

Et le Maine n’est pas que ça. Il est tout aussi culturel, artistique, gastronomique…

plus

dégourdis.

Des

sentiers

PORTRAIT/7

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La légendaire famille

LaRoche L’élan pour s’élever et le caractère pour retomber sur terre

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PORTRAIT de famille

Les membres de la famille LaRoche ont visité presque tous les sommets enneigés au cours de leurs carrières internationales dans le monde du ski. Une fille, six garçons tous nés avec une détermination et une énergie inépuisable.

ans

les

années

1980

skier très jeunes et à dépasser leurs propres limites. « Nos

parents étaient très sportifs, ça a été naturel pour nous de suivre

des centaines de Championnats

leurs traces », nous dit Philippe. Leur mère Suzanne s’adonnait

mondiaux, de Coupes du monde et

à la natation et c’est

de Jeux olympiques. Ceci sans

plutôt leur père qui

compter les multiples présences de

semble

leur

avoir

gène

1990,

ils

ont

participé

démonstration et les spectacles

transmis

qu’ils ont offerts à travers le monde.

« acrobatique »,

Aujourd’hui, retraités de la compétition sportive, nos champions

puisqu’à l’époque, il

poursuivent chacun leur route, mais le sport est resté dans leur

effectuait des sauts en

vie, car pour eux, c’est un style de vie. Tout ce qui pouvait leur

patins au-dessus de

apporter des sensations fortes les intéressait. Comme nous

barils.

le dit Philippe, le plus jeune des fils LaRoche, « on a tous une

personnel : 13 barils!

Philippe ayant remporté la médaille d’argent aux jeux Olympique d'hiver de Lillehammer

énergie intense et un peu excessive. Heureusement qu’on a eu

Son

record Yves et Berna

rd durant une

le sport dans notre jeunesse sinon, je ne sais pas où on serait

compétition de

ski alpin

rendus aujourd’hui. On finissait une chose et on en commençait une autre aussitôt après. »

« Nos parents étaient très sportifs, ça a été naturel pour nous de suivre leurs traces. » Le goût des hauteurs une enfance sur Les pistes

Nés entre 1958 et 1968, les enfants LaRoche sont dans l’ordre :

Les jeunes LaRoche ont grandi dans une maison que leur père

Yves, Dominique, Simon, Bernard, Alain, Philippe et Lucie. Des

Guy, architecte de profession, agrandissait au rythme de

hyperactifs du sport qui servent de modèles à de nombreux

leurs naissances. Installée

jeunes athlètes encore aujourd’hui à cause de leur extraordinaire

directement sur les pistes

talent et de leur passage remarqué dans le monde du sport.

de ski au Lac-Beauport, la famille disposait d’un

Blonds aux yeux bleus, rieurs et sans cesse en mouvement, les

accès direct aux pistes.

LaRoche ont impressionné les gens de Québec, mais aussi le monde entier. Ici, on voyait les frères s’entraîner (sans coach!)

Les enfants ont donc inévitablement appris à

Maison familiale au pied des pentes du Mont Saint-Castin

sur les pistes du Lac-Beauport, et l’été, sur un tremplin qui se PORTRAIT/9

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jetait dans le lac. Leurs bouilles sympathiques apparaissaient

partout. Yves, Alain et Philippe ont même été intronisés au

souvent dans les quotidiens. Mais ailleurs, ils ont épaté le

Temple de la renommée du ski canadien.

monde du ski parce qu’ils ont réellement créé de nouvelles catégories de compétitions qu’ils ont élevées à des niveaux de

Les frères ont été remarqués pour leur performance et

difficulté jamais vus!

la fougue qu’ils partageaient avec leurs amis. C’est avec eux que le Québec Air Force a pris naissance; un nom qui leur fut attribué un peu naturellement puisque c’étaient toujours des membres de l’équipe de Québec qui montaient sur une ou plusieurs marches du podium. Un nom qui les suit encore aujourd’hui en tant que pionniers d’un sport extrême qui en a fait naître bien d’autres par la suite. Lucie, la plus jeune et la seule fille, a fait carrière du côté du ski alpin. « Une de mes amies pratiquait ce sport. Comme je voulais skier avec elle, je l’ai suivie! », nous raconte celle qui s’est aussi rendue jusqu’aux Jeux olympiques. « J’avais 20 ans aux olympiques, mais aujourd’hui, nous dit-elle, je trouve que les enfants sont poussés très jeunes vers le niveau international. C’est important que leurs parents restent vraiment proches d’eux pour les guider dans leurs décisions. »

Philippe aux Jeux olympiques d'hiver d'Albertville en 1992, le ski acrobatique est une discipline en démonstration. Il gagne l'or à l'épreuve du saut.

« J’avais 20 ans aux olympiques, mais aujourd’hui, nous dit-elle, je trouve que les enfants sont poussés très jeunes vers le niveau international. C’est important que leurs parents restent vraiment proches d’eux pour les guider dans leurs décisions. » Toutes les disciplines du ski les attiraient et les stimulaient. Le ski alpin, le slalom géant, les bosses, le ballet, les sauts, le ski libre ou le ski acrobatique ont poussé chacun des La Roche vers des sommets internationaux. Ce

sont

eux

qui,

grâce

leur acharnement et à leur motivation, ont amené le ski acrobatique aux Jeux olympiques. Médaillés

d’or,

d’argent,

bronze, ou à tout le moins Alain en 1989

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toujours dans les 20 premiers,

Lucie en compagnie de sa mère Suzanne

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PORTRAIT DE FAMILLE

de retour aux pieds des montagnes Pour la majorité des membres de la famille LaRoche, l’atterrissage après la retraite s’est fait en douceur, mais non

Lucie - descente et super-géant Aujourd’hui, Lucie vit à Toronto avec son mari et ses trois enfants. Elle et son conjoint possèdent une entreprise en aménagement paysager.

sans difficultés. Chacun s’est donc trouvé une nouvelle niche lui permettant de poursuivre sa route et de bâtir une famille.

Philippe - ski acrobatique Après avoir été propriétaire de la Cage aux sports de Chicoutimi et de Charlesbourg, Philippe se concentre, depuis 2006, sur l’établissement de Lebourgneuf. Il est aussi porte-parole pour les six Cages aux sports de Québec. Il reste très proche du domaine du ski. Ainsi son expertise a été mise à contribution aux Jeux olympiques de Vancouver alors qu’il était chef de pistes. Philippe est père de deux filles et s’implique dans LEUCAN, Cité Joie et dans la Fondation Yves La Roche.

Dominique - ski acrobatique

De gauche à droite en commençant par la 1re rangée Yves, Lucie, Bernard, Philippe, Suzanne, Guy, Dominique, Alain et Simon

Celui qui a toujours aimé la rénovation, met aujourd’hui cette qualité au service des clients de la région de Québec lorsqu’il les conseille dans le cadre de son travail de courtier immobilier chez Royal LePage. « J’adore accompagner les acheteurs dans leur recherche d’une résidence. Je vois facilement les travaux à faire qui peuvent améliorer une maison, raconte Dominique. Les gens aiment avoir ce point de vue, surtout quand ils s’y connaissent peu en travaux résidentiels. »

La famille LaRoche aura excité, ébranlé, ému et secoué le monde et, en premier, la population de Québec, par son « énergie au cube » comme nous dit Philippe, par 55 au

19 nne en et Suza de Guy ort Mariage du Lac-Beaup Château

sa joie de vivre et par sa capacité à retomber sur terre après avoir touché le ciel. - SANDRA GRAVEL

Yves - ski acrobatique De toute la famille, c’est Yves qui a eu la plus grosse adaptation à faire. L’accident de parapente qu’il a subi en 1989 et qui l’a laissé partiellement paralysé le condamnait au fauteuil roulant pour le reste de ses jours. Il a puisé dans son caractère acharné, la force de repartir à zéro, de réapprendre à parler et à marcher, pas après pas. « Aujourd’hui, nous dit Yves (et avec raison!), je suis fier du chemin que j’ai parcouru. J’ai redéfini ma vie complètement. Je donne des conférences à travers le Québec et je rencontre beaucoup de jeunes chaque année pour leur parler de rêve, de détermination et de victoire. La plus importante étant la victoire sur soi-même… » Yves prête aussi son nom au Centre national d’entraînement acrobatique Yves LaRoche. Situé au Lac-Beauport, ce centre unique au monde permet aux débutants et aux experts en acrobatie de s’entraîner avec un encadrement professionnel. Heureux? Yves l’est de plus en plus ! Encore plus depuis qu’il a décidé de suivre son cœur et son nouvel amour vers Trois-Rivières.

Alain, Bernard et Simon

Jimmy, 14 ans, fils de Lucie

Le premier travaille à la Station touristique Stoneham. Il est aussi bénévole à la Fédération québécoise de ski acrobatique. Son fils pratique le ski. De son côté, Bernard s’est entouré de nature en devenant guide chasse et pêche. Quant à Simon, il dirige Le Relais et préside le Club de ski du centre. « Le sport m’a tellement apporté, dit-il, que j’ai voulu introduire ça dans ma famille comme style de vie. Mes trois enfants sont membres du Club, c’était naturel pour moi de m’impliquer pour les encourager. » PORTRAIT/11

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Vivre au pays

de la musique! Petite, elle rêvait de vivre dans un pays où il n’y aurait pas d’hiver. Aujourd’hui, cette Charlesbourgeoise enseigne le français et les arts visuels au secondaire… à La Nouvelle-Orléans! Bienvenue dans le monde d’Anne-Martine Gravel.

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PORTRAIT vivre hors Québec cette femme à la personnalité attachante

Mississippi où ils passeront les deux

a grandi et a vécu la majeure partie de

prochains mois anxieux de savoir ce qu’il

sa jeunesse à Québec et c’est après

advient de leurs amis et de leur ville.

des études à l’Université laval en enseignement des arts qu’elle s’installe

À leur retour, ils découvrent une ville

Mes enfants ont appris le français même

en louisiane avec son conjoint québécois.

sinistrée où tout manque. Plusieurs de

s’ils vivaient aux États-Unis. Ma fille va à

leurs amis et collègues ne reviendront

l’école française comme mon fils l’a fait

Dès son arrivée, anne-Martine doit

plus. « la ville était sens dessus dessous,

avant elle. il a même fait son secondaire

s’adapter à une langue qu’elle maîtrise à

se remémore anne-Martine, mais notre

à l’école où j’enseigne! », puis anne-

peine et à une nouvelle culture. Malgré

maison a été pas mal épargnée. c’est

Martine ajoute avec émotion, « le jour

son enthousiasme et la chaleur tropicale

avec Katrina que j’ai vraiment compris le

de sa remise de diplôme fut d’ailleurs un

qu’elle adore, les premières années sont

danger que représente un ouragan.

moment magique pour moi. imaginez,

difficiles. Mais grâce à sa personnalité

Je suis restée plus craintive depuis. »

votre fils termine ses études avec

sociable, elle se crée rapidement un bon réseau d’amis francophones. elle met au monde son fils et termine une maîtrise en littérature la même

« Cela m’a fait réaliser à quel point il est important de faire ce que l’on aime dans la vie et, avec ceux qui comptent vraiment! »

année. Sa première union prendra plusieurs mentions d’excellence à l’école

plus tard, mais elle gardera le moral,

La famiLLE, LE français Et LEs arts

déterminée à rester dans cette ville

tous s’affairent à reconstruire la ville et

aucun parent qui aurait été plus fier que

qu’elle a adoptée depuis bientôt 6 ans.

à reprendre le cours de leur vie. Pour

moi ce jour-là! »

malheureusement fin quelques années

même où vous enseignez. Je ne connais

anne-Martine, sa famille et son rôle en 1998, un cancer du sein viendra de

d’enseignante sont les pôles les plus

Et QuébEc dans tout ça?

nouveau bouleverser sa vie. elle le vaincra

importants de sa vie. « Je passe beaucoup

« Québec? c’est chez nous! J’y reviens

avec courage, mais aussi grâce au soutien

de temps avec mon conjoint et mes

deux fois par année. J’ai besoin de voir

constant de Jonah, son nouvel amoureux,

enfants et en enseignant le français,

ma famille, de revoir ma ville natale.

rencontré quelques semaines avant

je partage aussi ma culture avec mes

Même si je ne m’ennuie pas de l’hiver,

le diagnostic-choc. De cette période

étudiants, car je leur fais découvrir nos

j’adore passer les vacances des Fêtes à

douloureuse, anne-Martine parle avec

habitudes, notre façon de vivre à Québec

Québec. Je l’ai toujours fait. »

beaucoup de sagesse. « cela m’a fait

avec plusieurs photos de l’hiver à l’appui! » anne-Martine est une bonne vivante

réaliser à quel point il est important de faire ce que l’on aime dans la vie et, avec

anne-Martine aime aussi découvrir

et une femme positive. rien ne fera

ceux qui comptent vraiment! »

d'autres cultures. ainsi, depuis 12 ans,

disparaître la Québécoise en elle, mais

elle dirige le Programme international de

elle aime beaucoup la vie en louisiane

Malgré tous les bouleversements, cette

l’école : une journée d’activités sur la

pour sa chaleur, son histoire, le tempéra-

période de sa vie se termine positivement,

diversité des cultures et des talents.

ment festif de ses résidents et sa culture

puisqu’en 2001, à Québec, anne-Martine

Principalement orienté vers les arts de la

musicale qui colore le quotidien de cette

épouse son américain d’origine sud-

scène, le programme est développé

destination prisée par les touristes et les

coréenne avec qui elle aura ensuite sa

avec les étudiants de l’école. « tout le

producteurs d’hollywood.

fille chloé aujourd’hui âgée de 10 ans.

monde contribue à sa façon, soit par ses idées, soit par le temps qu’il donne.

aujourd’hui, en pleine forme, elle participe

LE passagE dE L’ouragan Katrina

c’est un effort collectif auquel je crois

annuellement à la course pour la

énormément », précise l’enseignante

recherche contre le cancer du sein.

Dès les premières menaces de Katrina

avant de poursuivre, « je tiens beaucoup

- SANDRA GRAVEL

en août 2005, anne-Martine quitte la

à ce programme qui valorise la beauté

ville avec sa famille pour se réfugier au

dans la diversité. Ça fait partie de moi!

P h oto g r a P h i e : F lo r e n c e S n ow

PORTRAIT/13

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Dr Marc Lacroix PDG Réseau des Cliniques médicales Lacroix www.cliniquemedicalelacroix.com

pour la saison estivale À l’approche de la belle saison, voici une série de conseils santé qui vous permettront de profiter pleinement de votre été.

LE SOLEIL ET LA CHALEUR :

Il faut consommer modérément la caféine et l’alcool qui

Pour apprécier les journées chaudes et

accroissent le phénomène de déshydratation – il est d’ailleurs

humides, il faut s’hydrater adéquatement

recommandé de ne pas dépasser 2 à 3 consommations d’alcool

et régulièrement. Qu’il s’agisse d’eau, de

par jour.

thé glacé ou de limonade, il faut boire régulièrement afin de remplacer les

En ce qui a trait à l’activité physique, il est suggéré de s’y adonner

pertes qui sont plus importantes qu’en

le matin et en fin de journée, en évitant la période entre 10 h

période hivernale. Un bon truc consiste à

et 14 h où la chaleur atteint son paroxysme. Les enfants et les

commencer la journée par deux grands verres d’eau et à garder

personnes âgées, en raison d’une régulation thermique moins

à l’esprit que les besoins quotidiens de notre corps en liquides

efficace, sont plus sujets aux fameux coups de chaleur qui se

se situent aux alentours de 3 à 4 litres.

manifestent par des céphalées, des étourdissements, des crampes musculaires, de la fatigue, de la confusion ainsi que de la

Une alimentation plus légère constituée de plus de fruits et de

tachycardie. N’hésitez pas à consulter un médecin lorsque de

légumes frais et faibles en gras nous aide à mieux nous sentir

telles situations se produisent. Nul besoin, par ailleurs, de vous

et à perdre les quelques kilos en trop accumulés durant la saison

dire qu’il est dangereux de laisser les enfants ou les animaux

froide. Des fruits, comme la pastèque, joignent l’utile à l’agréable

de compagnie dans l’automobile lors des journées chaudes et

dans la mesure où ils fournissent un apport en eau considérable.

ensoleillées.

Pour leur part, les petits fruits comme les bleuets et les mûres ont des propriétés anti oxydantes bénéfiques. Il ne faut pas

Il est bon de rechercher l’ombre et d’éviter les périodes

oublier de remplacer les pertes électrolytiques pouvant

d’exposition prolongées au soleil, en plus d’utiliser une protection

occasionner des crampes en ajoutant un apport sodé minimum.

solaire FPS de 15 ou plus. Les verres avec filtre contre les UV

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PORTRAIT santé

permettent de protéger les yeux et à long terme de réduire

LA BAIGNADE :

l’incidence des cataractes. De plus, des verres protecteurs

Concernant les activités aquatiques, tant

servent aussi de protection contre les corps étrangers lorsque

en eau libre que dans une piscine, on ne

vous passez la tondeuse ou le coupe-bordure. Porter des

rappellera jamais assez les règles de

vêtements pâles et légers en plus d’avoir un ventilateur dans la

base. Premièrement, ne laissez jamais

chambre à coucher aide à combattre la chaleur lors des journées

un enfant sans surveillance dans ou

de canicule, de même que le port de chapeau et de casquette

autour de la piscine, un accident est vite

réduit l’exposition directe au soleil. Advenant un coup de soleil,

arrivé. Ne nagez jamais seul car même

il est bon d’appliquer sur la peau un hydratant à base d’aloès.

les nageurs expérimentés peuvent avoir besoin d’assistance. Ne plongez jamais en eau peu profonde ou lorsque vous ne connaissez pas très

LES INSECTES :

bien le plan d’eau. Chaque année, plusieurs personnes se

Peu friands de chaleur, les moustiques et

causent des fractures cervicales résultant en une paralysie

autres insectes se manifestent davantage

irréversible, voire un décès. Gardez toujours un téléphone près

à la tombée du jour. Il faut donc porter

de vous advenant que vous deviez signaler une urgence.

des vêtements longs afin de s’en prémunir et utiliser des répulsifs à base de DEET

Quelque soit le type d’embarcation, portez votre veste de

afin de les éloigner. Les chandelles ou

sécurité en tout temps et installez une bouée de secours avec

autres produits à base de citronnelle sont

ligne flottante bien en vue. Lorsque vous naviguez à proximité

assez efficaces pour éloigner la plupart des insectes. En cas

de baigneurs, éteignez toujours votre moteur pour éviter

de piqûres, évitez de vous gratter et appliquez de la glace

les blessures graves que peut engendrer une hélice en

directement sur les rougeurs, ce qui diminue l’œdème et les

mouvement.

démangeaisons. On peut aussi utiliser les antihistaminiques

communication efficace ainsi qu’une trousse d’urgence

comme le Benadryl qui peut être pris en comprimés ou sous

répondant aux normes canadiennes.

Assurez-vous d’avoir toujours un moyen de

forme de crème applicable sur la lésion. Garder la peau hydratée aide aussi à atténuer les symptômes qu’occasionnent les

Enfin, vous devriez connaître les rudiments de la réanimation

piqûres de moustiques.

(RCR). La maîtrise de ces notions simples peut sauver une vie et ne prend que quelques heures de votre vie. Plusieurs activités

Si vous êtes sujet aux allergies aux piqûres de guêpes, il est

de formations sont disponibles et peu dispendieuses.

primordial d’avoir un stylo injecteur d’épinéphrine, comme

Renseignez-vous!

l’EpiPen non périmé. Les dates de péremption sont indiquées sur le tube et il faut les vérifier régulièrement, puisque le

Je vous souhaite de vivre un été magnifique en toute sécurité!

médicament perd rapidement de son efficacité. Il est à noter

- DR MARC LACROIX

que des EpiPen sont disponibles en dose enfant et en dose adulte. Lorsque nous sommes loin des hôpitaux à la campagne, il est crucial d’en avoir sous la main, puisque les réactions anaphylactiques potentiellement mortelles aux piqûres de guêpes surviennent en quelques minutes seulement.

PORTRAIT/15

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UN SeUl gUide : lA pASSioN!

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Si tous les chemins mènent à Rome, on peut dire que tous les chemins mènent au bonheur pour Nathalie Clark. Avide de nouveautés et la tête pleine de projets, l’animatrice bien connue de TVA a su se dessiner une existence à son image : vivante, authentique et débordante d’imagination!

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PORTRAIT de personnalité

récent reportage. Nathalie, qui adore faire la cuisine, fut enchantée de côtoyer ces maîtres et d’avoir accès à leurs grands secrets culinaires. Secrets qu’elle s’empresse ensuite d’appliquer aux recettes des repas qu’elle concocte pour sa famille.

vive Les projets! À n’en pas douter, Nathalie Clark a une vie bien remplie! « Mais seulement remplie de ce que j’aime! D’abord, ma famille qui passe en premier. Ensuite, j’ai toujours des idées en tête et je réussis à matérialiser la plupart d’entre elles. Fonceuse, je n’ai pas peur d’aller vers les gens pour leur proposer mes projets. Quand je m’enthousiasme pour une idée, c’est plutôt rare qu’elle ne voie pas le jour! », précise la polyvalente animatrice qui, en plus de travailler à TVA, tient ses propres chroniques au Journal de Québec et à FM93. Aussi porte-parole des condos Le Vert et Le Vert Mezzanine, elle anime généreusement depuis quelques

La famiLLe avant tout Nathalie Clark a grandi à Québec et a fait le choix, il y a longtemps, d’y demeurer pour être près de sa famille. Amoureuse de son Pierre depuis 16 ans et comblée par les trois enfants – maintenant jeunes adultes – qui partagent leur vie, Nathalie se considère choyée. « Ma famille est très précieuse pour moi. Mes parents et mon frère sont extraordinaires et ils ont toujours été très proches de moi. On aime vraiment se retrouver ensemble autour d’un bon repas. Oui, c’est sûr que j’ai eu des offres pour aller à Montréal, mais il y a tant à faire à Québec et tant à voir! Pourquoi partir d’ici? Pour des cotes d’écoute ou un plus vaste lectorat? Ce n’est pas du tout ce qui m’anime. Ça ne l’a jamais été. »

’est autour d’un bon café que POrTrAiT a rencontré la souriante épicurienne Nathalie Clark. Celle qui suit son cœur avec une détermination enthousiaste transforme ses rêves en une multitude de projets concrets pour sa vie personnelle ou professionnelle. Sa plus récente collaboration : le magazine LUXE.

« Je suis heureuse de cette nouvelle collaboration qui me permettra encore de marier mon travail avec des gens et des sujets qui me passionnent. » années la soirée-bénéfice De l’ombre à la lumière de la YWCA. Voici maintenant qu’elle ajoute son grain de sel à au magazine LUXE. « Je suis heureuse de cette nouvelle collaboration qui me permet encore de marier mon travail avec des gens et des sujets qui me passionnent. » Les différentes chroniques qu’elle tient lui font rencontrer des gens qu’elle estime beaucoup et découvrir de magnifiques endroits. « imaginez, je visite des hôtels et des restaurants design et de très belles résidences d’artistes comme celle d’Halle Berry dans les Laurentides! C’est absolument fascinant et ça continue toujours! » Nathalie Clark a amorcé sa carrière à la télévision à TVA. Sa personnalité curieuse et intéressée fut certainement un précieux atout pour celle qui anima pendant plusieurs années une émission sur la vie culturelle à Québec et plusieurs chroniques sur la décoration, deux de ses passions. En cours de route, la gastronomie s’est ajoutée à ses multiples talents. Celle-ci l’amène maintenant à rencontrer de fameux chefs cuisiniers, comme ce fut le cas pour le Gala des grands chefs du Manoir richelieu de novembre 2011 et qui a fait l’objet d’un

Le pLaisir du travaiL Nathalie Clark a toujours fait confiance en la vie pour la guider dans sa carrière. Elle garde aussi un esprit ouvert aux occasions qui se présentent. Ainsi, après 25 ans à TVA, elle a récemment découvert que la scénarisation et la réalisation lui allaient plutôt bien. À l’aise et forte de son expérience professionnelle, elle s’y sent comme un poisson dans l’eau. « Au risque de me répéter, quand ça m’intéresse, je plonge! J'ai amorcé une réflexion sur ma retraite de la météo. Je n'ai pas de plan précis, mais je suis convaincue que j'aurai l’occasion de mettre à profit mon expérience en communication et en relations publiques ou encore qu'un poste relié à toutes mes passions se présentera. Je fais confiance à la vie ! » Aucun doute que l’avenir de Nathalie Clark nourrira ses passions dans toutes les sphères de sa vie… Grâce à sa vitalité contagieuse, elle attire les occasions heureuses ou bien elle les crée, tout simplement! - SANDRA GRAVEL

PORTRAIT/17

van Drouin

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Yvan

Drouin

un début de carrière à un âge précoce

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PORTRAIT d’affaires

Yvan Drouin n’avait que 5 ans lorsqu’il a fait ses débuts dans la

célébrer avec eux lorsque l’occasion se présente. « Son épouse

vente. C’est dire qu’il est tombé dedans quand il était petit!

et lui aiment bien recevoir les gens de l’équipe. Ensemble, ils

Et sa passion pour la vente ne s’est jamais affaiblie depuis.

forment un couple vraiment charmant qui célébrera ses 25 ans

C’est que l’homme au large sourire et au regard espiègle a su

de mariage cette année! », poursuit Louise Thomassin

conserver intact le plaisir qu’il ressent à aider les gens à trouver

récemment devenue arrière-grand-mère dans une famille

la résidence de leur rêve!

qui compte 5 générations de femme!

C’est à Beauport, dans les champs de son père agriculteur,

« J’aime ce que je fais, nous dit le principal intéressé. Ne me

qu’Yvan Drouin a appris le sens du mot travail. Enfant, il travaillait

parlez pas de prendre ma retraite, ça ne m’intéresse pas. J’aime

aux champs à la culture des légumes, et c’est au marché qu’il

le monde. J’aime les maisons. J’aime prospecter sur des terrains

se rendait vendre la récolte familiale. La vente était probablement

et imaginer de futurs développements résidentiels. C’est certain

la voie qu’il devait suivre si l’on en juge par le nombre de prix et

qu’avec le temps, j’ai diminué un peu mes heures de travail par

de prestigieux honneurs auxquels il a eu droit au cours de sa

semaine. Je me garde du temps pour m’entraîner 4 fois par

carrière

immobilier.

l’échelle

internationale, il a reçu plusieurs prix, dont le trophée Lifetime Achievement –

« Yvan aime le monde avec qui il travaille.

Club des diamants et du Cercle des

Il aime les maisons qu’il visite et il voit toujours le beau côté des choses. C’est un homme généreux qui adore ce qu’il fait. »

Légendes accordé en fonction des

LOUISE THOMASSIN, ADJOINTE

seulement remis à ceux qui démontrent une carrière exceptionnelle. Au Québec, il a été plusieurs fois nommé lauréat du

sommes

totales

des

transactions

effectuées au cours d’une année. Comme si ce n’était pas

semaine pour garder la forme et je voyage avec mon épouse

suffisant, Yvan Drouin fut encore une fois couronné en 2012

qui est aussi l’administratrice du bureau. »

au cours du Gala des MAX/IMM qui s’est déroulé à Montréal le 18 février dernier.

Yvan Drouin est comptable de formation et aussi l’ancien propriétaire fondateur de Construction Drouin et Parent,

Pour Yvan Drouin, ces prix seraient sans valeur s’il n’avait

compagnie à laquelle il s’est consacré pendant plus de 23 ans

personne avec qui partager son succès et surtout s’il n’avait pas

avant de se lancer dans l’achat et la vente de propriétés.

la satisfaction de bien répondre à ses clients. « C’est grâce à de nombreuses années de travail, bien sûr, si j’en suis là, mais c’est

Avec une moyenne de 150 mandats de vente à la fois, Yvan

aussi grâce à toute l’équipe avec qui je travaille. Si l’on vend bon

Drouin est un homme occupé. Il a su construire son réseau

an mal an autour de 250 propriétés par année, c’est parce qu’on

de clients, d’acheteurs et de vendeurs, qui proviennent de

est plusieurs… plusieurs passionnés de l’immobilier », précise-t-il

différents coins du Québec, du pays et même de partout dans

tout sourire en montrant la photo des membres de son équipe.

le monde! Et tous ont droit à un service empressé, car toute son équipe fait des recherches avec lui pour trouver la maison ou

Cette équipe de courtiers et d’administrateurs s’est jointe à lui

le condo que ses clients souhaitent habiter ou pour vendre la

au fil des années, au rythme des rencontres d’affaires et des

propriété qu’ils possèdent.

occasions de collaborations. Il est évident que l’homme a su s’entourer de précieux partenaires aux forces variées et

Aujourd’hui, Yvan Drouin repense aux années passées à

complémentaires.

travailler aux champs, à ses études et à son début de carrière et il savoure chaque moment de sa vie avec plaisir et

Et, semble-t-il, il ne rate jamais l’anniversaire d’un des membres

enthousiasme.

de son équipe, car il affectionne les fêtes et prend plaisir à

- SANDRA GRAVEL

PORTRAIT/19

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Bénévole pour la Fondation Gilles Kègle, Colette Gaulin décidait, l’automne dernier, de se lancer un déﬁ de taille : escalader le Kilimandjaro. « Je n’aurais jamais cru vivre ça un jour. » Dans ses yeux bleu océan, l’émerveillement se mêle à l’incrédulité. Colette Gaulin semble encore surprise de sa propre réussite. Et pour cause. Le sommet du Kilimandjaro, beaucoup en rêvent, mais peu s’y rendent. Sans doute faut-il une bonne dose de détermination, de persévérance et… un brin de folie.

premiers soins aux sportifs. Après ses études de médecine, c’est à l’hôpital de Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie, qu’elle a décroché son premier emploi. Urgence, obstétrique, soins intensifs : « il fallait être polyvalent. » Quelques années plus tard, Colette obtient une maîtrise en santé publique et, depuis l’an 2000, c’est au ministère de la Santé qu’elle poursuit sa carrière.

Sixième et dernière enfant d’une famille très modeste, Colette est initiée très jeune à l’« effort collectif ». À Sainte-Marie, en Beauce, sa famille occupait une vaste maison. Pour joindre les deux bouts, ses parents y accueillaient des pensionnaires et y exploitaient – en véritables visionnaires – la première friperie au Québec! Bref, la maison était toujours pleine de monde et chacun devait mettre la main à la pâte.

« Un peU plUs haUt, Un peU plUs loin… » En décembre 2010, une collègue de travail lui a proposé d’être bénévole pour la Fondation Gilles Kègle. Elle ne se doutait pas encore que son implication la mènerait en Tanzanie! C’est par Marc Provost, le directeur de la Fondation, qu’elle a entendu parler du projet d’expédition. D’abord volontaire pour participer à la campagne de financement, elle était tentée par l’expérience, mais doutait de sa capacité. « J’ai toujours fait du plein air et j’suis plutôt en forme, mais s’attaquer au Kilimandjaro… c’était une autre paire de manches. »

Au secondaire, première expérience de bénévolat pour l’étudiante avec Ambulance St-Jean. Déjà, la vocation médicale se pointait. Elle était « de garde » dans les arénas, pour les

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PORTRAIT humanitaire

« La solidarité, l’entraide et le partage ont vraiment fait toute la différence; on se sentait soutenu par les autres. » « Je veUx aller encore plUs loin… » À l’arrivée, l’excitation est à son comble : les 37 grimpeurs rencontrent leurs porteurs et guides. Pas moins de 135 personnes accompagneront le groupe pour assurer le transport des bagages, de la nourriture et de l’équipement. Un dernier rappel des consignes de sécurité et c’est la première montée, de 1 800 à 3 000 mètres. La forêt fluviale se laisse traverser aisément, malgré la petite pluie. À l’arrivée au camp, les guides ont déjà monté les installations et les tentes. ouf!

Colette Gaulin

Puis, la fibre communautaire s’est mise à vibrer et l’aventurière, à rêver. Des papillons dans le ventre, elle plonge dans l’aventure, à l’automne 2010. Son premier défi : ramasser 10 000 $. Pas évident, mais grâce aux nombreuses collectes organisées, elle peut passer à l’étape suivante, plus intensive, celle de la préparation mentale et de l’entraînement physique. Celle où les participants sont aussi sensibilisés à tous les écueils de ce type d’expédition. Colette et trois autres médecins du groupe décident alors de préparer une trousse de premiers soins polyvalente qui leur permettra d’intervenir efficacement en cas de problème. Puis, c’est le compte à rebours et les multiples détails de dernière minute. « Certaines personnes m’encourageaient, mais d’autres évoquaient les risques de l’expédition ». Colette sent la tension monter quotidiennement. Lorsqu’elle grimpe avec les autres participants dans l’autobus qui les conduit à l’aéroport Trudeau, elle se sent fin prête. Le trac s’envole et une belle fébrilité s’installe.

P h oTo G r A P h i E S : Co L ET T E G AU L i N

Si la deuxième journée est difficile – monter à 3 900 mètres sous une pluie tenace mêlée de neige –, la troisième journée s’avère encore plus éprouvante : escalade à 4 700 mètres et redescente à 3 900 mètres pour l’acclimatation. Les ruisseaux, gorgés d’eau, sont difficiles à traverser et les vêtements sont trempés. Les grimpeurs souffrent du froid et certains commencent à ressentir les effets de l’altitude, hypothermie, maux de tête, gastro-entérite, etc. « Nous, les médecins, on faisait face au défi supplémentaire d’aider les personnes atteintes. » « peUt-être bien qU'Un peU plUs haUt… » En dépit de ces complications, le moral des troupes tient bon. Selon Colette « la solidarité, l’entraide et le partage ont vraiment fait toute la différence; on se sentait soutenu par les autres. » Pour se donner du courage, ils s’inspirent de Gilles Kègle. « on pensait souvent à lui durant l’expédition, confie Colette. on se disait que lui, il n’arrête jamais de prendre soin des autres. il escalade son petit Kilimandjaro tous les jours. Ça, c’est du dépassement! » Au jour 4, ascension à 4 000 mètres dans le brouillard et l’humidité. La pluie fait relâche et on tente de faire sécher ses bas...

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Colette et son porteur

Au jour 5, c’est le programme ultime : montée à 4 700 mètres, puis repos jusqu’à 23 h, moment du réveil par les guides pour l’ascension au sommet. Seulement 30 personnes entreprendront cette dernière étape, les autres étant trop incommodés. Fatiguée, Colette commence à sentir ses forces l’abandonner, mais son guide la regarde en face et lui lance : « you’re gonna make it. » heureusement. « C’était une nuit magique, indescriptible. on voyait plein d’étoiles dans le ciel et des éclairs en dessous des nuages, en contrebas, qui s’allumaient ici et là. Aussi, j’oublierai jamais l’image de cette procession de lampes frontales qui montent dans la nuit. »

À ce sentiment d’accomplissement, s’ajoute la satisfaction de s’être impliquée à fond dans une cause humanitaire. « J’ai l’ai fait pour moi, bien sûr, mais de penser aux personnes démunies que j’aurai pu aider m’a rendue doublement fière. J’ai réalisé l’importance de l’engagement social. » Dans son témoignage écrit de l’aventure, Colette a inscrit : « Aujourd’hui, il me semble que plusieurs rêves deviennent possibles. il suffit d’y croire… » Peut-être faut-il se rendre un peu plus haut, un peu plus loin, pour trouver le chemin qui mène… à soi. - SYLVIE LAMOTHE

« Je troUverai d'aUtres chemins. » Lorsque Colette arrive au sommet, c’est l’euphorie générale chez les grimpeurs et l’émotion est à son comble. il fait jour maintenant et la vue du mythique glacier s’offre aux participants, impressionnés. Pour Colette, c’est un moment unique, rempli d’une immense fierté. « Jamais je n’aurais cru pouvoir relever un aussi grand défi. Mais j’ai décidé de me faire confiance et j’ai trouvé en moi des ressources insoupçonnées. »

P h oTo G r A P h i E S : Co L ET T E G AU L i N

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PORTRAIT d’artiste

Christine

Nadeau artiste peintre

Vivre le moment présent est devenu le mode de vie de

expriment bien les pensées de l’artiste : Quiétude, Un jour parfait,

Christine Nadeau, une artiste peintre heureuse d’avoir réussi à

Doux ciel de février, Lumière d’automne.

mettre sa passion pour la peinture au premier plan dans ses journées. Rencontre avec une artiste spontanée, au bonheur

Christine Nadeau produit environ 75 toiles par année, qui

contagieux!

servent à satisfaire aux demandes des six galeries qui exposent ses œuvres, ici à Québec, mais aussi à Alma, en Ontario et à

C’est très jeune que Christine Nadeau a commencé à toucher à

l’Ile-du-Prince-Edouard dans les Maritimes. « J’ai eu beaucoup

l’art visuel sans savoir qu’il s’agissait là de la voie qu’elle

de chance, je crois, nous dit Christine Nadeau, dès mes

prendrait une fois adulte. Née en plein cœur de Limoilou, elle

premières présences à des symposiums, j’ai vendu des toiles

déménagera avec sa famille, vers l’âge de 7 ans, dans le haut

et une galerie m’a contactée. Je m’en souviens comme si c’était

de Charlesbourg, plus près de la forêt où elle découvrira les

hier, la Galerie Kreato dans le Vieux-Québec m’a approchée la

randonnées, l’exploration des cours d’eau et la beauté des

première. J’étais très surprise, mais aussi très fière! »

montagnes vues de près! Depuis quelques années, Christine Nadeau se consacre presque Christine Nadeau se souvient que le plus beau cadeau qu’elle a

entièrement à son art – le reste de son temps va à sa famille –

reçu, enfant, fut un tableau vert et une boîte de craies. C’était

et les choses coulent de source pour elle. Celle qui s’étonne

tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse. Des heures

quelque peu de son succès sera présidente d’honneur de la 20e

durant, elle laissait aller ses gestes et jouait avec les couleurs,

édition du Symposium Arts et Reflets de Château-Richer et du

même si la palette était limitée. Encouragée par ses parents et

Symposium de peinture MAMU « Ensemble! » de Sept-Iles qui

stimulée par son père qui crayonnait aussi à l’époque, Christine

réunit des artistes canadiens et inuits sous un même chapiteau

a continué à dessiner pour plus tard découvrir la peinture.

le temps de vivre de riches moments interculturels. « C’est un privilège pour moi de répondre « oui » à de telles invitations et

SUIVRE SA VOIE

c’est aussi un grand honneur que l’on me fait, conclut-elle. »

Aujourd’hui, Christine Nadeau vit de son art. Son créneau? La nature, les paysages extérieurs d’automne ou d’hiver,

RENCONTRER LA VIE

les scènes marines où la lumière joue un rôle de premier plan.

Entre l’enfance et l’âge adulte, Christine Nadeau n’a pas fait que

Les tons chauds la rejoignent particulièrement et servent bien

dessiner ou peindre. Une formation en arts graphiques lui a

ses compositions fortes et son puissant coup de pinceau.

donné une base sur laquelle elle a pu fonder une entreprise

Son art reproduit des scènes naturelles dans lesquelles l’artiste

qu’elle a dirigée pendant une quinzaine d’années. Mais, une

intègre l’humain en interaction avec d’autres ou dans une

autre passion s’exprimait à travers ses relations avec les gens

solitude contemplative. Les noms qu’elle donne à ses œuvres

de son entourage : l’écoute attentive et l’aide aux autres. PORTRAIT/25

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« Quand on aime la peinture comme je l’aime, on aime autant en parler qu’en faire! »

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La maladie et la mort de son père viendront affermir cette force

VIVRE LE BONHEUR

qui l’habitait et elle entreprendra des études en psychologie en

Loin du profil de l’artiste torturé par son art, Christine Nadeau

vue d’accompagner des personnes vers leurs derniers jours.

respire le bonheur et est aussi lumineuse que ses toiles. « Oui,

Cette voie, malgré son appel très fort, ne semblait pas

je suis heureuse, je peux faire ce qui me passionne le plus. C’est

nécessairement la bonne, puisque la peinture s’imposera à elle

une chance incroyable! Mais il a fallu que j’apprenne à faire de

et prendra une plus grande place dans sa vie. Comme s’en

la place à ma peinture. Au début, je ne lui donnais que trois

réjouit Christine Nadeau, « de bien belles choses se sont mises

heures par semaine, maintenant, je peins tous les jours. »

à arriver et ça ne s’est pas arrêté ». Bien installée dans son atelier de Boischatel, Christine Nadeau « Aujourd’hui, mes journées sont remplies par la peinture et,

apprécie ses moments de solitude où elle peut laisser libre cours

moi, je suis comblée! Je travaille intensément tous les jours.

à son art. Mais elle a aussi besoin d’être en relation avec les

Parfois, je prends quelques jours pour retrouver la nature,

autres. Sa famille passe en premier, viennent ensuite les

me laisser inspirer. Je fais des croquis sur place ou je prends des

rencontres qu’elle fait lors de symposiums ou d’autres événements

photos si le temps manque et que je veux capter la lumière du

artistiques (un peu partout au Québec et même en Europe) et

moment. »

ses élèves, à qui elle enseigne depuis bientôt cinq ans à la Maison Vézina de Boischatel. « Un rôle exigeant, mais que j’aime énormément. Quand on aime la peinture comme je l’aime, on aime autant en parler qu’en faire! » - SANDRA GRAVEL

P h O t O G R A P h I E S : PA S C A L D U S C h E S N E

PORTRAIT/27

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EN COUVERTURE

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RobeRge

bertrand

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UNE CARRIÈRE QUI ROULE SUR LA PASSION

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Vivre de sa passion! Toute personne rêve de le faire, mais certains y parviennent de façon admirable. C’est le cas de Bertrand Roberge qui, tout jeune, carburait déjà à l’automobile. Histoire d’un homme qui a gravi les échelons un à un sur l’autoroute du succès!

DIRECTION : DROIT DEVANT

Une simple rencontre avec Bertrand Roberge suffit pour saisir le style d’homme d’affaires qu’il est et pour avoir une petite idée du travail qu’il a accompli entre le moment où il a fait son cours de mécanicien à l’École technique de l’automobile et le jour où il a acquis la concession BMW ville de Québec, en 2007.

rappelant ce souvenir comme d’une bonne blague. Je crois que

Bertrand Roberge est né dans la petite municipalité de SaintTite-des-Caps sur la Côte-de-Beaupré. Très jeune, il ressentait déjà la passion de l’automobile. La preuve, à l’âge de 20 ans, il en était déjà à sa 36e!

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Le sympathique président et unique propriétaire de la concession BMW de Québec a commencé sa carrière dans le domaine en tant que mécanicien, mais… pour une semaine seulement. « Il semble que ce n’était pas tout à fait ma place, dit-il en se j’aimais les autos plus que les freins que mon patron me demandait de réparer. » Ce plaisir que lui procure le monde de l’automobile a toujours continué de grandir en lui. Ainsi, il n’est pas étonnant de lire les définitions des mots passion, rêve, liberté et joie peintes sur les murs du coin café (expresso svp) de la salle d’exposition de BMW.

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C’est au milieu des années 1960 que Bertrand Roberge s’oriente vraiment vers la vente en commençant par des véhicules d’occasion. Lui qui en avait déjà acheté et vendu plus d’une trentaine avait probablement développé quelques petits trucs pour négocier! Les années suivantes prouveront hors de tout doute qu’il était bel et bien sur la bonne voie, car il fut tour à tour représentant pour Fillion Ford Mercury, puis président de Mario Auto véhicules d’occasion, de Roberge Nissan, d’Automobiles Roberge Lincoln Mercury, de Roberge Hyundai et de BMW ville de Québec. En 2010, il investissait 12,7 millions de dollars dans cette dernière acquisition afin de construire de vastes locaux ultra modernes pour les concessions BMW et Mini.

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Un passionné de l’automobile et de la vente qui a su faire

En plus de ses concessions automobiles, Bertrand Roberge

croître chacune de ses entreprises tout en gagnant le respect

possède des immeubles commerciaux locatifs et des parts

et la confiance de ses employés, collègues d’autres régions,

importantes dans VR Camions Experts, une entreprise

associés et même de concurrents, avec qui il casse la croûte

d’entretien et de réparation de véhicules récréatifs, d’autobus

régulièrement d’ailleurs. En près de 50 ans de carrière, il est

et de camions lourds.

clair que Bertrand Roberge a su faire évoluer sa passion pour l’automobile et ses habiletés de gestionnaire, tout comme il a

Et ce n’est pas tout! Ayant abondamment voyagé avec son

su aiguiser son sens des affaires.

épouse en motocyclette et en motorisé dans le sud des États-Unis, Bertrand Roberge connaît très bien la Floride.

CONDUITE DYNAMIQUE

Il a donc répondu « oui! », sans hésiter, à la grande aventure

Mais le secret de son succès est peut-être caché dans son

que lui proposait un de ses partenaires d’affaires de longue

approche simple et transparente. « J’ai toujours entretenu de

date, soit celle de créer le Aztec RV Resort, un vaste parc pour

bonnes relations avec les gens, à commencer par mes clients,

véhicules récréatifs de luxe à Margate dans la grande région

mais aussi avec toutes les personnes qui collaborent avec moi,

de Fort Lauderdale. Un parc pour motorisés de classe A, doté

précise Bertrand Roberge. Je fais confiance aux gens, aux

d’installations de qualité supérieure, dont les terrains varient

employés. Oui, à ces derniers j’explique mes attentes et

entre 3 100 et 9 000 pieds carrés. Toujours dans cette partie

l’approche que je souhaite les voir adopter, mais ensuite, je leur

de la péninsule américaine, l’homme d’affaires est un des

fais confiance et ça va très bien. » Dans ce style de gestion, on

actionnaires du Universal Palms Hotel, un établissement de

reconnaît la simplicité et le calme d’un homme qui n’a plus rien

grand confort qui ouvre ses portes à toutes les bourses.

à prouver à personne. Un homme qui a bâti sa carrière et qui peut maintenant jeter un regard serein sur ses entreprises. Car, il en a plusieurs. 32/PORTRAIT

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« J’ai

touJours entretenu de bonnes relations avec les gens, à commencer par mes clients, mais aussi avec toutes les personnes qui collaborent avec moi!

PORTRAIT/33

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MOTEUR DU CŒUR Malgré tout ce succès entrepreneurial, Bertrand Roberge reste un homme très simple et modeste, heureux de ce qu’il a accompli. Il a probablement aussi insufflé une partie de sa passion à ses trois enfants, puisqu’ils ont tous commencé leur carrière dans le monde de l’automobile, à ses côtés. Aujourd’hui, deux d’entre eux sont toujours dans le domaine. Est-ce que les 5 petits enfants feront de même? Il est encore un peu tôt pour le dire, car ils n'ont qu'entre 8 et 16 ans.

« J’aime ce que Je fais et Je n’ai surtout pas envie d’arrêter, mais Je suis aussi capable de prendre des vacances, de partir en voyage et de confier les rênes aux autres. J’ai de très bons employés. ils font partie du succès de mes entreprises. et ça, ça fait toute la différence!

Aujourd’hui, Bertrand Roberge peut s’offrir un peu plus de temps de détente et de voyage avec les siens. Lui et son épouse ont beaucoup voyagé seuls, mais ils se sont souvent joints aux manufacturiers automobiles pour certaines destinations comme l'Argentine, le Japon, la Chine, la Corée, Dubaï, etc. Leur prochaine destination? Les Jeux olympiques de Londres cet été. Puis pour Noël, toute la famille partira en croisière, grands et petits! Et pourquoi pas? Après avoir donné beaucoup de son temps et de son énergie à ses entreprises et à la communauté d’affaires de Québec (on sait de source sûre qu’il l’aide encore beaucoup…), Bertrand Roberge peut bien se permettre de profiter de la vie. Mais il demeure tout de même une personne engagée. Prochainement, il sera partenaire officiel majeur pour la deuxième année consécutive du tournoi de golf de la Fondation du CRUV. - SANDRA GRAVEL

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JEUNE ÉLECTRON LIBRE Parfois, au hasard des rencontres, on découvre des gens aux allures discrètes, mais au parcours étonnamment bien rempli. René-Pier Légaré fait partie de cette catégorie.

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PORTRAIT de jeune

es temps-ci, ce grand gaillard de 24 ans remplit ses journées en étudiant en travail social au Cégep de Sainte-Foy et en faisant du scouting au hockey (reconnaissance de talents) pour une entreprise internationale. Mais, il a aussi étudié en arts et technologies informatiques et joué du coude dans le monde de la politique, en plus de faire du bénévolat – par temps perdu – et de lire des biographies comme celles de Winston Churchill et d’Edward Moore Kennedy, pour inspirer son côté visionnaire. L’ÉCOLE DE LA VIE C’est d’abord l’école de la vie qui a donné à René-Pier son caractère déterminé et sa volonté d’avancer. Les choses n’ont pas toujours été faciles pour ce jeune, mais il a appris à attraper la balle au bond et à repartir plus fort. Comme il le dit lui-même, « j’aime me retrouver hors de ma zone de confort, parce que c’est quand j’étais dans cette zone que j’ai appris le plus sur moi-même et sur la vie. Aujourd’hui, je me trouve chanceux de pouvoir être dans l’inconfort presque à temps plein! Ça peutêtre désagréable au début, mais c’est là qu’on fait nos plus grands apprentissages ».

C’est d’ailleurs cette ouverture aux expériences nouvelles qui l’a amené à explorer une facette moins connue du hockey : le scouting. Il aimait ce sport, mais ne pouvait plus le pratiquer à cause d’une mauvaise blessure. L’ÉCOLE DU HOCKEY Comment s’est-il retrouvé à faire de la reconnaissance de hockeyeurs pour Rinknet? « Par curiosité, répond simplement René-Pier. J’ai toujours été attiré par ce qui touche le hockey, y compris ce qui se passe en dehors de la glace. En 2007, j’ai découvert qu’un cours était offert en ligne par Sports Management Worldwide (SMWW) et j’ai décidé d’embarquer. » Grâce à cette décision (et à cet investissement!), René-Pier a découvert le monde du scouting et de la gestion d’une équipe de hockey. Ensuite, sur une invitation du SMWW, il s’est rendu à leur congrès annuel. Il y a fait la rencontre de « personnages influents » du hockey, entre autres, celle de Jim Price, le fondateur de Rinknet, et de Bryan Burke, le directeur général des Maple Leafs de Toronto. Un personnage coloré que René-Pier admire pour sa personnalité originale et pour son franc-parler. « Je tenais à le rencontrer, nous dit René-Pier, parce qu’il a fait son chemin en partant de la base et qu’il n’arrête pas d’avancer dans la vie. En fait, il m’inspire beaucoup. »

René-Pier capte sur image les performances des joueurs de hockey de niveau Midget AAA et il rédige des rapports à partir des analyses qu’il fait en observant les joueurs évoluer sur la glace. Ses résultats sont ensuite mis en ligne et offerts aux équipes clientes. Rinknet dessert 29 des 30 équipes de hockey de la Ligue nationale de hockey, les 50 équipes de la Ligue canadienne de hockey dont fait partie la Ligue junior majeure du Québec, en plus d’équipes européennes. « Je suis très satisfait. Comme je suis un grand observateur et que j’aime analyser, je me trouve à faire quelque chose qui me convient parfaitement. Ça va chercher les connaissances que j’ai acquises dans mes cours d’arts et technologies informatiques en plus de celles que j’apprends au programme d’études en travail social, parce que je peux observer le comportement d'un joueur et voir comment il réagit aux situations difficiles, par exemple. C’est un travail exigeant, mais fascinant aussi à la fois. » L’ÉCOLE DU BÉNÉVOLAT Ce curieux de nature est aussi un fonceur à l’âme missionnaire. Il a été bénévole au foyer des vétérans du CHUL et participe présentement à l’organisation du premier événement TEDxQuébec, simplement pour le partage d’idées créatives. Cette année, il a aussi fait sa deuxième collecte de fonds pour Movember. Présentement en stage au Collège Saint-CharlesGarnier, René-Pier fait encore du bénévolat, puisqu’il accompagne les étudiants de l’école dans différentes activités d’implication sociale complémentaires à leurs études. L’ÉCOLE DE LA POLITIQUE René-Pier a aussi des visions sur le monde et une volonté à vouloir améliorer les choses. C’est donc presque naturellement qu’il s’est rapproché de la politique en s’impliquant dans des commissions jeunesse provinciales et fédérales. Mais après quelques années d’expérience, il a réalisé qu’éventuellement, sa place serait plutôt à l’échelle municipale où les actions sont plus proches de la population. LA VRAIE ÉCOLE? En dehors de toute cette activité, René-Pier souhaite toujours continuer à apprendre. « Je serai étudiant à vie!, se plaît-il à dire. Je suis trop curieux, je n’ai pas l’intention d’arrêter d’apprendre, mais je vais le faire à temps partiel en complément à ma vie professionnelle. » - SANDRA GRAVEL

PORTRAIT 43

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PORTRAIT d’affaires

Consultante en recherche de partenaire de vie

‘été approche… La saison des amours aussi! Oui, mais comment faire et où aller quand on voudrait bien être deux et que l’on est sérieux dans notre démarche? Céline Lavoie, qui a un jour « osé » ouvrir une agence de rencontre personnalisée, vous dit que « si vous vous sentez ainsi, c’est qu’il est temps de mettre toutes les chances de votre côté dans une des plus importantes démarches de votre vie, l’amour… » et de la confier à des spécialistes qui travaillent avec passion pour combler vos attentes. Céline Lavoie croit en l’amour, mais elle sait aussi que pour certaines personnes, il arrive tout seul par la grande porte, alors que pour d’autres, il se fait attendre très longtemps. Celle qui a souvent eu bon flair pour unir la destinée de ses amis et qui était célibataire, a décidé de démarrer sa première agence distinctive, À 2 c’est mieux en 2010, puis une deuxième, Roméo et Juliette, du prénom de sa grand-mère qu’elle affectionnait tout particulièrement.

La native de Chicoutimi n’a pas eu peur de prendre des risques dans la vie et de suivre ses passions. Mot qui d’ailleurs reviendra souvent au cours de l’entretien qu’elle a accordé à PORTRAIT. À 22 ans, elle quittait sa ville natale pour Port-Cartier où elle habitera pendant 15 ans et dirigera une concession automobile. Ensuite, l’appel vers Québec se fait sentir et elle continue sa carrière dans la vente, puis glisse naturellement vers le marketing et le relooking d’image de marque. Grâce à ses judicieux conseils, plusieurs entreprises – et entrepreneurs – ont d’ailleurs nettement amélioré leur image, ce qui a incité Céline Lavoie à ajouter le « coaching d’image » à son concept lorsqu’elle a ouvert ses agences, afin d’optimiser la réussite des jumelages de ses clients. Roméo et Juliette accueille tout le monde, tandis que À 2 c’est mieux rejoint plutôt une clientèle de gens d’affaires et de professionnels aisés, âgés de 30 à 60 ans.

« Moi, ce que je souhaite vraiment, c’est aider les personnes qui viennent me voir à trouver ENFIN la personne qui leur convient. » L’été fait souvent rêver à l’amour et encourage à le célébrer, mais lorsque nous sommes à la recherche de notre partenaire de vie, la saison peut au contraire être une source de déprime. Pour contrer ce sentiment désagréable, Céline conseille aux gens d’oser! « Oui! Osez prendre action! Si vous voulez sérieusement rencontrer une personne, il faut que vous changiez vos habitudes, que vous tentiez des choses différentes, et n’ayez aucun doute que le résultat le sera aussi… »

UNE RENCONTRE CONVIVIALE EN TOUTE SIMPLICITÉ Ce n’est pas pour rien que Céline Lavoie recommande de faire les choses différemment. Si un jour vous la rencontrez dans son bureau, vous serez étonnés de l’atmosphère qu’elle a réussi à y créer. Fauteuils accueillants et confortables, foyer mural, éclairage tamisé; c’est comme si vous étiez avec une amie dans son salon! « C’est important pour moi que les gens se sentent à l’aise ici, puisque nous abordons ensemble des sujets qui les touchent de près. Je suis consultante, mais je me sens aussi parfois psychologue! », lance-t-elle avec passion et sincérité.

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Une des particularités des deux agences de Céline est qu’elle ne montre jamais de photos à ses clients. Le tout assure une confidentialité élevée et se base sur les valeurs des gens et non uniquement sur le physique. « Non, moi je rencontre tout le monde. Je deviens presque leur amie tellement je les connais. Ils doivent remplir un profil et un test de personnalité. On en discute. S’ils en expriment le besoin, je les mets en relation avec ma styliste ou avec d’autres partenaires fournisseurs en qui j’ai confiance pour des soins de coiffure, de dentition, de perte de poids ou autres… Les gens doutent souvent de leur image, c’est pourquoi je n’hésite pas à aborder cette question avec eux. » Céline Lavoie ne fait rien à moitié, elle offre un service complet, ce qui permet à tous ses clients de s’occuper un peu plus d’eux-mêmes pendant qu’elle fait la démarche de leur trouver la personne idéale.

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HISTOIRES À SUCCÈS Mis à part la belle histoire d’un couple très connu à Québec qu’elle a mis en relation et qui s’est marié en septembre dernier, Céline Lavoie raconte avec affection sa rencontre avec une cliente dans la trentaine qui, huit mois après le décès de son mari, a fait appel à ses services. « Après quelques semaines, je l’ai appelée pour lui proposer le profil d’un premier candidat potentiel, et j’ai fait la même chose avec le sien auprès de mon client. Les deux étaient très intéressés alors je leur ai fourni le prénom (seulement) et le numéro de téléphone de l’autre personne. C’est ma façon de fonctionner dans mes 2 agences. Puis, le reste leur appartient, mais soit dit en passant…, ils sont très heureux! Assez pour que les deux frères de mon client viennent me voir pour que je les aide aussi à trouver leur perle rare. » Et pour l’un d’eux, c’est déjà chose faite! - SANDRA GRAVEL

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PORTRAIT philanthropique

sur la ils sont à l’auBe De leur vie. trois, Quatre… cinQ ans et ils sont DéJà en Marge De la vie. la Maison le Petit Blanchon leur lance une Bouée De sauvetage. l’enfance est un sac à dos qu’on porte toute sa vie. si pour

« La Maison Le Petit Blanchon pourra accueillir des enfants trop souvent trahis par l’adulte. »

certains ce sac se transporte aisément, pour d’autres il pèse lourd et laisse des marques. Des petits qui connaissent un mauvais

née de ce rêve et d’un partenariat avec le centre Jeunesse de

départ dans la vie, on en compte toujours trop. améliorer la

Québec - institut universitaire (cJQ-iu) et la Fondation du centre

qualité de vie d’enfants victimes de situations critiques, voilà le

Jeunesse de Québec, la Maison le Petit Blanchon a ouvert ses

défi que s’est lancé la Fondation le Petit Blanchon, créée en

portes en mai dernier, dans la ville de Québec. on y héberge

mai 2011 par l’homme d’affaires guy Boutin. l’homme rêvait

de jeunes enfants ayant subi de graves traumatismes

« d’aider concrètement de très jeunes enfants à rebâtir leur

psychologiques ou physiques : sévices, abandons répétitifs,

confiance et à croire en un avenir meilleur ».

maltraitance grave et autres. Des « poqués de la vie » âgés de 3 à 8 ans… Des petits dont le développement biologique, psychologique, social et affectif a été gravement perturbé. « la Maison le Petit Blanchon accueille des enfants trop souvent trahis par l’adulte » explique Jacques laforest, directeur général du cJQ-iu et qui « dans leur état de détresse ne peuvent pas être intégrés à une famille d’accueil ». De fait, l’emblème de la fondation, le blanchon – l’un des êtres les plus vulnérables de la planète – représente bien l’enfant désarmé et fragile qui a besoin de protection.

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P h o t o g r a P h i e s : Pa s c a l D u s c h e s n e

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Bruno lepage, président du c.a. de la Fondation du centre jeunesse de Québec, Jacques laforest, directeur général du centre jeunesse de Québec et guy Boutin, président de trimco et président de la Fondation le Petit Blanchon.

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annonce de l'ouverture ofﬁcielle de la Maison le Petit Blanchon, en conférence de presse à lascène lebourgneuf.

innovation particulière, les enfants accueillis dans cette maison,

selon les dires de Jacques laforest, l’idée de cette approche

6 environ, seront encadrés par une équipe de professionnels

globale est venue du fait que l’offre de services du cJQ-iu ne

entièrement voués à leur mieux-être, composée notamment

couvrait pas spécifiquement les problèmes complexes de cette

d’éducateurs spécialisés et d’intervenants psychosociaux. tous

catégorie d’enfants : anxiété, dysfonctionnements multiples,

les efforts conjugués viseront à leur procurer un milieu de vie

difficultés d’adaptation, etc. une classe à part, porteuse de la

stable et sécurisant dans lequel ils pourront reconstruire leur

détresse et de la souffrance reçues en héritage. une dure réalité

identité, retrouver une capacité d’attachement et s’épanouir

qui nous rappelle que dans une société aussi civilisée que la

pour envisager un jour un véritable projet de vie dans une vraie

nôtre, nous sommes tous responsables, nous les adultes, des

famille. Qui plus est, l’apport des intervenants ne se limitera pas

jeunes qui formeront la société de demain.

à l’aspect clinique; non seulement une présence constante sera assurée dans la maison, mais ils offriront également aux petits

cette œuvre inspirante démontre éloquemment où peut mener

la tendresse, l’attention et les soins dont ils ont tant besoin.

la collaboration entre gens d’affaires, fournisseurs, commanditaires et bénévoles lorsqu’elle est inspirée par l’humanisme. comme le dit si bien guy Boutin : « il est possible de gagner la course, même après un faux départ ». Mais encore faut-il être dans la course… - SYLVIE LAMOTHE

vous désirez faire un don, organiser des activités de ﬁnancement et des levées de fonds dont les surplus seront versés à la Fondation le Petit Blanchon, devenir ambassadeur ou proposer des contributions importantes à la table des administrateurs ? communiquez avec M. guy Dorval aux coordonnées suivantes : 825, boulevard lebourgneuf, bureau 502, Québec (Québec) g2J 0B9 téléphone : 418 622-6644 cell : 418 952-6816 info@fondationlepetitblanchon.com

www.fondationlepetitblanchon.com

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Marc

Lacroix

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PORTRAIT d’affaires

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C’est après avoir parcouru la province pendant 10 ans en tant qu’urgentologue que le Dr Lacroix a décidé de revenir à Québec et de fonder la première clinique médicale privée de la ville. C’était après avoir constaté à quel point il était difﬁcile pour certaines personnes d’avoir accès à des soins de première ligne rapidement. Il était convaincu que chaque citoyen était en droit d’avoir facilement accès à des services médicaux globaux et l’accueil du public fut très positif. En novembre 2009, il ouvrait le premier cabinet de consultation et deux ans plus tard, c’est tout un réseau de cliniques, modelées sur son approche, qui l’appuie dans sa pratique de la médecine.

VERS UNE MÉDECINE PLUS PERSONNELLE À l’heure où plusieurs Québécois ont difficilement accès à un médecin de famille qui connaît leur dossier de santé, « les cliniques privées, constate le Dr Lacroix, offrent un certain espoir aux gens qui souhaitent avoir un bon médecin pour eux-mêmes et pour les membres de leur famille ».

Passionné par la médecine, le Dr Lacroix souhaitait « prendre le temps de rencontrer les patients, de les écouter réellement. Les médecins d’aujourd’hui sont forcés de pratiquer une médecine incomplète parce qu’on leur demande d’être trop rapides, de rencontrer près d’une dizaine de patients à l’heure et ça, ça décourage beaucoup de jeunes médecins d’aller vers la médecine familiale. C’est pourtant un aspect très fascinant de la médecine, avoue-t-il en haussant les épaules. « Ce que je voulais comme carrière n’existait pas, alors je l’ai créé. »

Son modèle repose sur deux éléments importants : l’accessibilité et la prévention. « Pour nous, dit-il, les personnes qui viennent nous voir doivent repartir avec le sentiment d’avoir été écoutées, comprises et que leur santé est entre bonnes mains. Les gens sont contents parce qu’ils viennent ici et ils sentent qu’ils ont une vraie relation avec leur médecin, qu’ils peuvent lui parler et qu’il prendra le temps de les écouter. »

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Pour le fondateur du réseau de cliniques médicales, pratiquer une médecine de qualité commence par la disponibilité des médecins traitants. « Comment voulez-vous offrir le meilleur de vos connaissances et de votre jugement à un patient alors que vous avez vu plusieurs dizaines de personnes au cours d’une même journée? », dit celui qui croit en la médecine préventive qui, elle, ne peut se faire qu’en prenant le temps d’écouter les patients, de les examiner et de les recommander pour des tests plus approfondis qui pourront se faire rapidement.

ET LE FUTUR, DOCTEUR? Des projets, le Dr Lacroix en a plusieurs. C’est pourquoi il s’est entouré d’une équipe qui le soutient dans l’administration et le développement du réseau. Cette équipe attache d’ailleurs les dernières ficelles d’autres projets : Haute-Ville de Québec, un centre de convalescence et soins palliatifs à domicile. « Nous développons aussi un modèle innovateur de clinique intégrée dans des résidences de personnes âgées, piloté par une infirmière clinicienne. »

Inspiré du modèle de certains centres de conditionnement physique, le réseau du Dr Lacroix a une approche semblable : « le patient peut librement utiliser sa formule dans l’une ou l’autre des cliniques du réseau, puisque son dossier est accessible par informatique. Et ça, les gens aiment ça. Ils n’ont pas à répéter leur histoire médicale, car le médecin qu’il rencontre peut la consulter. »

« Plusieurs médecins me contactent pour me proposer leurs services, affirme le Dr Lacroix. Je cherche toujours de nouveaux collaborateurs qualifiés et polyvalents pour ouvrir le réseau à un plus grand nombre de personnes. L’équipe médicale grandit parce que d’autres médecins rêvent de prendre le contrôle de leur médecine et de prendre le temps de bien faire les choses. »

Le Dr Lacroix vient d’ajouter un autre service à son réseau : le service téléphonique des soirs et fins de semaine par lequel on peut joindre une infirmière clinicienne qui peut conseiller les patients de façon personnalisée. « Il s’agit d’un accès à des consultations à distance, une sorte d’Info-Santé privé, très apprécié de la clientèle. »

Le Dr Lacroix aimerait bien qu’un jour la contribution de la médecine privée soit reconnue au Québec. « L’aventure du privé en santé ne fait que commencer, dit-il avec conviction. Par la réponse actuelle que je reçois de la population et des médecins, j’entrevois que d’ici 10 ou peut-être 15 ans, des franchises des Cliniques médicales Lacroix seront nécessaires pour répondre à la demande de soins et assurer une complémentarité au système public, comme dans plusieurs pays d’Europe qui le font déjà. »

www.cliniquemedicalelacroix.com sans frais : 1 855 841-1911

Lac-Beauport

Cap-Rouge

Saint-Jean-Chrysostome

795, boul. du Lac, bureau 300 Lac-Beauport (Qc) G2M 0E4

810, Jean-Gauvin, bureau 203 Cap-Rouge (Qc) G2G 1P8

880, rue Commerciale, bureau 210 St-Jean-Chrysostome (Qc) G6Z 2E3

T : 418 841-1911 F : 418 841-4879

T : 418 871-1911 F : 418 871-1611

T : 418 834-9911 F : 418 834-0511

P H oto g r a P H I E S : m I C H E L roy

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PORTRAIT SPORTIF

Serge Mbog Un cOAch-enSeIgnAnT qUI A DU cœUR AU venTRe!

ceux qui le côtoient pendant son travail d’enseignant à l’Académie St-Louis ou de coordonnateur à l’École de football La Relève, connaissent son dévouement pour ce sport qui lui a appris le travail d’équipe, la persévérance et la discipline. « ce que je souhaite, c’est redonner un peu de ce que j’ai reçu grâce au football. Je veux faire goûter au plus grand nombre de jeunes, cette activité physique qui demande force et intelligence. c’est un peu pour cette raison que j’ai fondé La Relève. Je me suis rendu compte, alors que j’enseignais au secondaire à La courvilloise de Beauport, que les jeunes finissants du primaire ne connaissaient rien de rien au football. Il nous fallait presque leur montrer à lacer leurs chaussures quand ils se pointaient aux vestiaires la première fois! » L’idée lui est venue d’offrir des cours durant l’hiver pour préparer ces jeunes à leur arrivée au football benjamin du secondaire. Les jeunes ont fortement répondu à l’appel et, petit à petit, l’école a vu le jour. D’autres entraîneurs se sont joints à lui et d’autres sites d’enseignement sont apparus à Lévis et à l’Académie St-Louis où l’école, maintenant installée en permanence.

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Tout ce succès ne lui est pas tombé

potentiels. Il réunit ainsi un groupe de

« Tout ce que j’ai envie de dire aux jeunes,

dessus du jour au lendemain. Au

supporteurs financiers qui lui permettent

d’ailleurs je leur dis constamment, c’est

contraire, né au cameroun, Serge Mbog

d’offrir des séjours "tout inclus" à l’École La

venez essayer ce sport, venez apprendre

migre au québec à l’âge de 10 ans, alors

Relève; du transport à la boîte à lunch en

la base, les secrets, la technique et le

que son pays natal traverse une guerre

passant par l’équipement! « Ça fait main-

plaisir

civile sanglante. Sa mère s’installe donc à

tenant deux ans que nous intégrons ces

essayez-le et ensuite vous déciderez si

Longueuil seule avec ses enfants qu’elle

jeunes à notre école. Je voulais tellement

vous voulez continuer à le pratiquer au

réussit à faire vivre, à envoyer au collège

y arriver et c’était très important pour

niveau collégial ou universitaire. »

et à l’université, en plus de leur servir

moi. Je suis heureux de pouvoir dire :

de modèle de persévérance et de

mission accomplie! Mais, sans l’aide

et si l’on demande au coach Mbog s’il

détermination. Un exemple qui inspire

financière de Stéphane huot de Société

croit qu’une équipe professionnelle

quotidiennement le coach Mbog dans

Immobilière

Rôtisseries

viendra un jour à québec, il répond :

son approche avec les jeunes et son

St-hubert et des restaurants Tomas Tam,

« Pourvu que ça ne nuise pas à la vitalité

école.

ça n’aurait jamais été possible et je les

du Rouge et Or, je dis pourquoi pas?

remercie. »

Ça fera encore plus d’amateurs pour le

huot,

des

Reconnaissant la chance qu’il a eue, plus

d’augmenter

vos

capacités.

football! »

jeune, d’avoir des amis qui l’ont poussé

Recruté par glenn constantin, Serge

vers le terrain de football plutôt que vers

Mbog a joué à la défense du Rouge et Or

les ruelles sombres de Montréal, il décide

au cours des saisons 2001 à 2003,

à son tour de faire tâter le ballon à des

parallèlement à ses études universitaires

jeunes moins favorisés et de leur ouvrir

en éducation physique. « J’ai juste

gratuitement les portes de son école

manqué la coupe vanier d’une demi-

quelques semaines par année durant la

saison, dit Serge Mbog avec un léger

période estivale. Pour y arriver, il multiplie

regret, mais j’ai tellement appris de mes

les efforts et approche des donateurs

années avec cette équipe. »

- SANDRA GRAVEL

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En 1928, les pionniers de l’aviation civile de Québec établissaient à Sainte-Foy le premier aérodrome de la région, aux abords de l’emplacement actuel du CHUL. C’était avant l’hôpital, l’Université Laval et le centre commercial. Au temps où Sainte-Foy était encore un lieu champêtre entrecoupé de jolis boisés. Dans des champs situés entre les chemins Saint-Louis et Gomin, à l’est de la route de l’Église, se trouvait l’aérodrome du Bois-Gomin, aussi appelé aérodrome Saint-Louis. Un terrain plat, des hangars et deux pistes d’atterrissage, il n’en fallait pas plus, à l’époque, pour organiser un service aérien. L’atterrissage de Lindbergh sur les Plaines d’Abraham à Québec, en 1928, devant une foule de 3 000 curieux, avait démontré la nécessité de construire un aérodrome dans la région. Venu ici pour livrer un sérum au réputé pilote américain Floyd Bennet, dans un état critique à l’hôpital Jeffery Hale, Lindberg avait dû affronter depuis son départ de New York, la pluie, la neige et un épais brouillard en fin de parcours, à travers duquel il a pu discerner le Château Frontenac et les Plaines, faiblement éclairées, seule piste d’accueil possible.

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À la fin des années 20, l’aviation n’en est qu’à ses balbutiements ici au Québec. Quatre aventuriers des airs en provenance de Sainte-Marie en Beauce, viendront sillonner le ciel des Québécois : Roméo, Irénée, Donat et Fernando Vachon, quatre frères qu’on surnommera les « chevaliers de l’air ». Le cadet Roméo est le premier Canadien français à obtenir un brevet de pilote commercial au Québec. Recruté par la Canadian Transcontinental Airways, la première compagnie aérienne couvrant le territoire de l’est du Québec, il inaugure en 1928 le premier service de courrier aérien sur la Côte-Nord durant les mois d’hiver, une tâche encore assurée par des traîneaux à chiens! À la base d’opérations de La Malbaie, Roméo grimpait dans un Fairchild FC2 et partait en direction de Sept-Îles ou Anticosti. Visant des repères rouges fichés dans la neige, il larguait les sacs de courrier du haut des airs, sans plus de cérémonie, de village en village.

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PORTRAIT de notre histoire

« Dès 1929, un petit terrain d’aviation avait été établi à Québec pour l’exploitation d’un service de transport postal par la voie des airs en hiver, de Montréal à Rimouski, le long du fleuve Saint-Laurent. » Pendant ce temps à l’aérodrome du Bois-Gomin, les frères Joseph et Arthur Fecteau, première de trois générations de pilotes, gagnent leur vie en offrant des baptêmes de l’air et des voyages d’affaires et de plaisance dans les environs de Québec. En 1933, Arthur donne aussi des leçons de pilotage; en ce temps, apprendre à décoller et à atterrir suffit pour savoir voler. En 1939, les frères Fecteau partent chacun de leur côté. Joseph travaillera notamment comme mécanicien pour Roméo Vachon, puis il se consacrera à l’extinction de feux de forêt pour la Canadian Transcontinental Airways. Il connaîtra une fin tragique : en septembre 1939, lors d’un voyage d’inspection, dérouté par un brouillard dense il doit se poser d’urgence avec ses deux passagers, à court de carburant. on organise des recherches, mais la majorité des avions sont réquisitionnés pour la Deuxième Guerre mondiale. on découvrira les corps des trois hommes, en 1940, dans une cabane de trappeur au Labrador.

D’autres Beaucerons se sont aussi démarqués par leur passion du vol, dont le jeune Lucien Gendron qui offrait des baptêmes de l’air aux visiteurs de l’aérodrome du Bois-Gomin, et Irénée Faucher, voisin des frères Vachon et ami de Joseph Fecteau, qui aimait fréquenter l’aérodrome pour y rencontrer d’autres mordus de l’aviation. L’aérodrome du Bois-Gomin sera utilisé pendant dix ans, jusqu’en 1938. C’est l’aéroport de L’Ancienne-Lorette qui prendra le relais l’année suivante (le terme « aéroport » désignant, par opposition à « aérodrome », un endroit comprenant l’ensemble des installations nécessaires au trafic aérien : pistes équipées de systèmes d’éclairage et de signalisation, bâtiments d’entretien, aérogare avec tous les services, etc.). Maintenant connu sous le nom d’aéroport international Jean-Lesage de Québec, cet aéroport accueille plus d’un million de passagers par année. - SYLVIE LAMOTHE

P H oTo G R A P H I E : A RC H I V E S D E L A V I L L E D E Q U É B EC - N o 2 3 3 5 4

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Guyaume Arseneault Chroniqueur

BBQ

Dans la vie, il y a plusieurs choses qui ravivent en nous des émotions joyeuses et véritables… C’est ce qui se passe quand, à l’arrivée de l’été, les premières odeurs de BBQ se font sentir! Mmmmm du barbecue… qui veut dire par métonymie, un repas convivial à l’extérieur à base de grillades. Ce qui est drôle avec le barbecue, c’est que tout le monde a sa propre méthode! Ce qui peut vous transformer en héros de votre festin d’amis, ou en zéro… 56/PORTRAIT

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PORTRAIT de la vie urbaine Les vrais passionnés du charcoal ont eu droit à tout un privilège

Divers restaurants de la ville qui sont connus pour leur spécialité

récemment, car dans le cadre du BBQ Fest, les gens pouvaient

de grill, comme le Charbon Steakhouse, le Barbacoa, le restaurant

assister ou même recevoir un cours personnalisé par la

Table et le Jack Saloon, étaient de la fête avec de petites

référence mondiale en matière de BBQ, le « Maître du grill » en

installations festives, afin de nous épater encore une fois avec

personne, Steven Raichlen.

d’ingénieuses recettes proposées par leur chef respectif. Le combat pour le titre du « Maître du Burger » opposant le

Grand littéraire à ses heures, Steven Raichlen a publié une

chanteur Bob Bissonnette à l’animateur radio Mathieu Marcotte

dizaine de livres de cuisine et nous revient cette année avec

fut remporté par ce dernier avec son burger d’une livre de bacon

La Bible du Barbecue. Il possède aussi sa propre émission de

surnommé le « heart attack ». L’animateur de Mathieu 16-18

télévision sur la chaîne privée Zeste où, dans un environnement

sur les ondes de Radio X2 se dit prêt à mettre sa ceinture en

paradisiaque, il nous livre ses secrets les plus précieux. La venue

jeu contre n’importe qui!

à Québec du maître du grill s’est faite sous la présidence de Maxime Lavoie, expert du grill et responsable de la section BBQ

L’événement unique, qui avait lieu du 1er au 3 juin à la place de

chez Lavoie Ace. La présence d’Olivier Simon en tant que

l’Université-du-Québec dans le jardin de Saint-Roch, a rassemblé

chef résident, gagnant du Warbecue 2011, fait honneur à sa

les familles ainsi que les passionnés du grill.

réputation grandissante du « grilleur masqué ». Pour les épicuriens désirant profiter des recettes du maître du grill, il est recommandé de consulter barbecuebible.com. Bon appétit! ;) - GUYAUME ARSENEAULT

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POuR de bOnnes gRIllAdes! LE CHARBON STEAKHOUSE Unique dans le Vieux-Port de Québec, le Charbon Steakhouse vous charmera grâce à son bœuf de l'Ouest de première qualité et ses uniques grillades de poisson. De la queue de homard décortiquée, en passant par la trilogie de foie gras de canard, jusqu’au steak ‘’Sterling Silver’’ grillé sur charbon de bois, le menu du Charbon vous éblouira. Un choix fortement recommandé pour une première rencontre où l’amour pourrait aussi être au rendez-vous! Le Charbon Steakhouse offre même le service de boucherie personnalisé. Vous pouvez vous fier aux pièces de viande méticuleusement vieillies, aux poissons frais, aux sauces secrètes des chefs et même aux épices maison pour garantir la réussite de vos festins dégustés à la maison.

LE RESTAURANT TABLE Inspiré de la cuisine d’Asie et des Amériques, Table fait redécouvrir le plaisir de goûter, entre autres, grâce au soutien du talentueux Peter Esmond, consultant de renom couronné de trois étoiles au Guide Michelin.

Vous vivrez une ambiance peu

commune que créent les très longues tables qui invitent à se mettre à table avec des gens que l’on ne connaît pas, ce qui peut provoquer des rencontres fort intéressantes! Pour une cuisine réconfortante et une ambiance décontractée sans prétention, le nouveau restaurant Table est un incontournable!

LE JACK SALOON Voilà du nouveau! Un restaurant entièrement dédié au barbecue, aux fumoirs et aux recettes authentiquement américaines! Le Jack Saloon vous reçoit dans une ambiance western des plus traditionnelles et au son d’une musique country rock… La conception de cet endroit complètement hors du commun résulte de la rencontre entre Ian Sévigny et Guyaume Arseneault qui ont engagé l’entreprise montréalaise Surface Jalouse (création d’ambiance à partir de matières recyclées) pour assurer la réalisation d’un concept jamais vu à Québec. Le chef et copropriétaire, Struggle Dave, est véritablement un dieu en matière de créations culinaires! Avec ses tartares de bœuf, de thon et de saumon apprêtés comme jamais vu ici, des ailes de canard confites fumées sur bois d’érable, des poutines au chili ensevelies de porc effiloché (pulled pork), le Jack Saloon vous fera découvrir, à sa façon, le plaisir authentique des traditions du Texas et de la Louisiane, au grand plaisir de votre palais.

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PORTRAIT DE LA SCÈNE ARTISTIQUE

c’est le moindre mouvement de la scène artistique et culturelle de la ville de Québec. Portrait de la scène artistique, c’est un encart tout en mots et en images vous mettant au parfum des meilleurs événements à venir. Littérature, musique, théâtre, peinture; instructif, spectaculaire, humoristique, touchant… Ce sont des annonces d’événements – du spectacle le plus éminent au lancement le plus underground –, des révélations de personnalités émergentes, des portraits d’artistes de tout acabit; tout ça, dans un seul livret. Portrait de la scène artistique, c’est votre indispensable topo sur les manifestations artistiques et culturelles des quatre coins de la Capitale. Écrivez-nous! Vous avez vent d’un événement accrocheur? Vous connaissez un artiste en devenir? Vous exposez du nouveau matériel? Faites-nous-en part! info@magazineportrait.com

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FESTIVAL D’ÉTÉ

planches des scènes québécoises :

Côté scène musicale, le Festival

Aerosmith, Bon Jovi, The Offspring,

d’été

est

contredit

Johnny Hallyday. Le Festival

Une panoplie d’artistes émergents

l’événement à ne pas manquer.

cadeaute également son public,

sera également de la partie,

Reconnu pour ses immenses

cette année, d’un événement

apportant exotisme et fraîcheur :

scènes extérieures offrant des

spécial, voire légendaire. Nulle

nouvelles personnalités, styles

spectacles de qualité, il fait le

autre

audacieux,

bonheur de petits et grands

production rock Roger Waters –

Qu’ils proviennent de la scène

depuis plus de 40 ans. Cet été,

The Wall Live se produira sur les

canadienne ou québécoise, ces

c’est

plaines d’Abraham, le 21 juillet.

« petits nouveaux » régaleront

sélection d’artistes qui fera

le public.

encore une fois vibrer les tympans

représentation de ce célèbre

de milliers de spectateurs. De

spectacle, de quoi faire de cette

Quand?

gros noms fouleront en effet les

soirée l’une des plus marquantes

Du 5 au 15 juillet.

une

sans

de l’histoire du Festival.

impressionnante

que

sera

l’exceptionnelle

alors

dernière

sons

inusités.

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PORTRAIT de la scène artistique

LES CHEMINS INVISIBLES du Cirque du Soleil et le Moulin à images : du spectaculaire à ciel ouvert. Et voilà qu’une autre belle saison s’annonce pour ce duo gratuit qui charme locaux et touristes depuis quatre ans déjà. Le Cirque du Soleil présente cette année La Frontière de pixels, quatrième chapitre de l’épopée Les Chemins invisibles. C’est une intrigante incursion dans l’imaginaire d’un petit garçon; c’est virtuel et traditionnel à la fois. La musique, les acrobaties, la danse, les costumes et les jeux de lumière en mettront plein la vue! Quand?

Du mardi au samedi, du 23 juin au 1er septembre.

MADONNA SUR LES PLAINES

LE MOULIN À IMAGES

Vivement septembre que les plaines d’Abraham se transforment

innove aussi cet été, puisqu'il projette en deux dimensions des

en piste de danse, en véritable fête pour célébrer la venue de

images inédites. Un spectacle renouvelé sur cet incontournable écran

l’emblématique, de l’inégalée Madonna. Le public peut certainement

géant. À ses côtés, le Pavillon Espace 400e Bell offre au public une

s’attendre à une démonstration technique magistrale en plus d’une

exposition dans la même veine intitulée Exploration numérique.

performance haute en couleur de la part de la star. Voilà un autre

Encore une fois, rendez-vous aux silos à grains du Vieux-Port!

concert qui passera à l’histoire!

Quand? Quand?

1er septembre.

Du mardi au samedi, du 26 juin au 1er septembre, ainsi que les 22, 23, 29 et 30 juillet. En supplémentaire les 6, 7 et 8 septembre. L’exposition, elle, sera accessible du 19 juin au 3 septembre.

PORTRAIT/61

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MUSÉE DE LA CIVILISATION Ce musée frappera lui aussi très fort cette saison, avec son été

TOUT JAPON! La tant convoitée exposition

Samouraï.

Chef-

d’œuvre de la collection Ann et Gabriel Barbier-Mueller en est

LaScène Lebourgneuf : TOUJOURS PLUS DE SPECTACLES!

d’ailleurs la pièce maîtresse. Pour la première fois en terre

Voilà que le quartier

canadienne, la collection invite

Lebourgneuf possède

maintenant sa propre

voyage

aux

côtés

des redoutables mais raffinés

salle de spectacle.

guerriers. Plus de 150 ensembles et accessoires épateront la galerie. À cela sont combinés des ateliers, d’autres expositions

Ses toutes nouvelles planches sont munies

et une journée TOUT JAPON!,

d’une technologie

promettant des découvertes

de pointe (au grand

nipponnes tant aux adultes

bonheur des artistes!)

MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS DU QUÉBEC

qu’aux enfants.

lui conférant un

brochette

Cet été, la réputée galerie saura

Quand?

d’humoristes québécois – des

nourrir les yeux les plus affamés

Du 12 juin au 3 septembre.

recrues

LE GRAND RIRE Pendant une

près

d’un

savoureuse

mois,

aux

avec une exposition peu com-

orateurs les plus chevronnés –

mune. Au pays des merveilles.

fera rire l’assistance de plusieurs

Les aventures surréalistes des

salles de spectacle de la ville de

prometteuses

caractère unique au sein de la Capitale.

Les spectateurs, eux, y jouissent

femmes artistes au Mexique et

MOIS DE L’ARCHÉOLOGIE

enveloppante et

d’une ambiance

Matte,

aux États-Unis est la première

Partout au Québec, en août,

Mario Jean, Cathy Gauthier

exposition d’envergure interna-

c’est la 8e édition du Mois de

(beaucoup!)

tionale révélant la remarquable

l’archéologie. Près de 10 000 ans

d’autres seront de la partie.

contribution des femmes au

d’histoire à découvrir à travers

Plaisir garanti!

mouvement

plus de 80 activités et grâce à la

Mexique et aux États-Unis.

transmission d’experts passionnés

services de traiteurs

D’exclusivité canadienne, cette

du domaine. Québec est encore

et de bar : bienvenue à

collection possède sculptures,

une fois l’hôte de plusieurs

LaScène Lebourgneuf!

peintures,

Québec.

Martin

beaucoup

Quand? er

Du 8 juin au 1 juillet.

surréaliste

de ces activités, mines de

photographies; bref, près de 180

assemblages

découvertes et véritables trésors

œuvres au service des amateurs

pour petits et grands explorateurs.

d’art et d’histoire. Quand? Quand?

Du 7 juin au 3 septembre.

62/PORTRAIT

Du 1er au 31 août.

intimiste en plus d’une luxueuse passerelle panoramique et d’un

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Bientôt en salle! Rebelle Réalisé par : Mark Andrews, Brenda Chapman Avec : Kelly Macdonald, Emma Thompson, Kevin McKidd, Billy Connolly, Julie Walters, Craig Ferguson, Robbie Coltrane Genre : Animation Synopsis : Merida, archère talentueuse et impétueuse, est la fille du Roi Fergus et de la Reine Elinor. Déterminée à faire son propre chemin dans la vie, Merida défie une vieille légende sacrée aux yeux des seigneurs de sa terre : le grand Seigneur MacGuffin, le revêche Seigneur Macintosh et l'acariâtre Seigneur Dingwall. Les actions de Merida déclenchent sans qu'elle le veuille le chaos et la fureur dans le royaume, et quand elle se tourne vers une vieille sorcière excentrique pour demander de l'aide, elle se voit accorder un souhait de mauvaise fortune. Le péril qui en découle force Merida à découvrir le sens de la vraie bravoure afin de se défaire d'une malédiction bestiale avant qu'il ne soit trop tard.. Sortie en salle : 22 juin 2012

L'ascension du chevalier noir Réalisé par : Christopher Nolan Avec : Christian Bale, Anne Hathaway, Tom Hardy, Marion Cotillard, Joseph Gordon-Levitt, Michael Caine, Morgan Freeman, Gary Oldman Genre : Suspense Synopsis : L'épique finale de la légende du chevalier noir signée par le réalisateur Christopher Nolan. Prêtant une fois de plus ses traits à Bruce Wayne - alias Batman -, l'oscarisé Christian Bale mène une distribution de stars internationales. Le film met également en vedette Anne Hathaway (qui incarne Selina Kyle), Tom Hardy (qui joue Bane), la lauréate d'un Oscar Marion Cotillard (qui devient Miranda Tate) et Joseph Gordon-Levitt (qui se transforme en John Blake). Retrouvant le cinéaste pour cette nouvelle aventure, on note l'acteur primé aux Oscars Michael Cayne (qui incarne Alfred), Gary Oldman (qui joue le commissaire Gordon) et un autre lauréat d'un Oscar, Morgan Freeman (qui devient une fois de plus Lucius Fox). Sortie en salle : 20 juillet 2012

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PORTRAIT cinéma

L’extraordinaire Spider-Man

Omertà

Rome mon amour

Réalisé par : Marc Webb Avec : Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans, Martin Sheen, Sally Field, Denis Leary, Irrfan Khan, Chris Zylka, Campbell Scott Genre : Science-fiction, action

Réalisé par : Luc Dionne Avec : Michel Côté, Patrick Huard, Rachelle Lefevre, Stéphane Rousseau, René Angélil, Michel Dumont, Paolo Noël, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxime Denommée Genre : Suspense

Réalisé par : Woody Allen Avec : Ellen Page, Woody Allen, Jesse Eisenberg, Alec Baldwin, Penélope Cruz, Alison Pill, Greta Gerwig, Judy Davis, Roberto Benigni Genre : Comédie

Sortie en salle : 11 juillet 2012

Sortie en salle : 20 juillet 2012

360

Total Recall:Mémoires programmées

La campagne

Réalisé par : Fernando Meirelles Avec : Rachel Weisz, Anthony Hopkins, Jude Law, Ben Foster, Eminem, Jamel Debbouze, Peter Morgan Genre : Drame romantique

Réalisé par : Len Wiseman Avec : Colin Farell, Kate Beckinsale, Jessica Biel, Bill Nighy, Ethan Hawke, Bryan Cranston, John Cho Genre : Aventure, science-fiction

Réalisé par : Jay Roach Avec : Zach Galifianakis, Will Ferrel, Jason Sudeikis, Dylan McDermott, Katherine LaNasa, John Lithgow, Dan Aykroyd, Brian Cox Genre : comédie

Sortie en salle : 3 août 2012

Sortie en salle : 10 août 2012

Sortie en salle : 3 juillet 2012

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1. Pour quelle cause Colette Gaulin a-t-elle grimpé jusqu’au sommet du Kilimandjaro? a) Le petit blanchon b) La Fondation Gilles Kègle c) Centraide 2. Combien d’enfants compte la famille La Roche a) 5 b) 6 c) 7 3. Nathalie Clark est porte-parole de quel projet de condo? a) Vert Mezzanine b) Condos du Moulin c) Bleu Mezzanine

Gagnez 4 forfaits « Expérience Thermique » chez SKYSPA pour participer, encerclez la bonne réponse et faites-nous parvenir votre coupon-réponse à : concours — portrait 815, boul. lebourgneuf, bureau 212 Québec (Québec) G2J 0c1

visitez magazineportrait.com pour participer. inscrivez vos noms et coordonnées en caractères d’imprimerie : nom : ____________________________________________ adresse : __________________________________________ numéro de téléphone : _______________________________

ET RÉPONDEZ À L’INVITATION

DE PORTRAIT! écrivez-nous et n’oubliez pas de joindre vos noms et coordonnées : par courriel : info@magazineportrait.com

5. Qui est président de BMW ville de Québec? a) Bernard Roberge b) Bertrand Raymond c) Bertrand Roberge 6. Quel est le sport de prédilection de Serge Mbog? a) Baseball b) Hockey c) Football 7. Jusqu’à quand fut utilisé l’aérodrome du Bois-Gomin? a) 1928 b) 1935 c) 1938

ENTREZ DANS L’AVENTURE

4. De quelle ville des États-Unis est-il question dans la chronique Québécois hors Québec? a) Old Orchard b) Nouvelle-Orléans c) Boston

8. À quel âge Céline Lavoie a quitté Port-Cartier? a) 20 ans b) 22 ans c) 15 ans 9. Le Maine est visité par les gens de Québec, entre autres, pour? a) Ses plages b) Son musée aquatique c) Son parc Disney 10. La Maison le Petit Blanchon aide qui? a) Les personnes âgées b) Les enfants c) Les parents

Partagez votre histoire avec nous et, qui sait, elle se retrouvera peut-être dans les prochaines pages de PORTRAIT! envoyez-nous une brève description de votre parcours – ou de celui d’une personne qui a marqué votre vie de manière positive –, et parmi toutes les propositions reçues, nous en choisironsi quelques-unes qui feront l’objet d’articles dans l’une ou l’autre des chroniques du magazine :

d’aFFaires

de Famille

d’artiste

de Jeune

par la poste : suggestions — portrait

humanitaire

vivre hors Québec

815, boul. lebourgneuf, bureau 212 Québec (Québec) G2J 0c1

philanthropiQue

sportiF

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