Racines Magazine Limousin n°5

Hiver 2019 - N°5

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HIVER 2019

EDITO

Hiver 2019 - N°5

Magazine gratuit

SENI CAR VIVRE AUTREMENT

N°5

Au cœur de l’hiver, le numéro 5 de Racines Limousin est là ! En cette nouvelle année, nous avons l’intention de continuer de vous faire découvrir notre belle région grâce aux différentes richesses du territoire (entreprises, savoir-faire, innovations…).

Dans ce nouveau numéro, nous prendrons tous un « coup de vieux », le dossier central aborde un sujet qui nous parle à tous, « Être Sénior aujourd’hui et demain en Limousin ». Ce dossier nous a permis d’aller à la rencontre de nombreuses personnes actrices, encadrantes ou référentes sur ce sujet. De belles rencontres !

On vous parle de différentes méthodes pour votre bien-être, comme la luminothérapie ou encore la halothérapie. Dans la partie habitat, on pose un regard sur les tuileries du Limousin d’hier et d’aujourd’hui, avec la rencontre de Laurent Debord et Michel Aupeix, avec aussi un article sur les maisons-containers.

Un peu plus loin, nous vous proposons de vous mettre à la couture avec un tuto pour réaliser un sac à pain, ou encore de vous mettre au sport avec de la course d’obstacles ou la Mad Jack qui aura lieu en Juin prochain.

Côté jardinage et permaculture, nous avons sélectionné un livre des éditions des Monédières « Je démarre mon potager Bio en Limousin »..

Directeur de publication : Jean-Marc TRANCHANT - 06 87 84 76 26 Responsable d'édition : Victorine BACCOUNNAUD 06 87 65 21 17 - vb@racines-magazine.fr Conception graphique : Fabienne MORELLI - LIFACOM - fmorelli@agencelifacom.com Publicité et partenariat : Nathalie TRANCHANT, Paul Mathieu & Victorine BACCOUNNAUD vb@racines-magazine.fr ou 06 87 65 21 17 Imprimeur : GDS Imprimeurs - Limoges (87) Éditeur : SAS Compagnie COLIM Siret : 80365060500014 19, avenue de la Révolution 87000 Limoges Dépôt légal de parution : ISSN 2558-1325 Magazine gratuit imprimé à 10 000 exemplaires.

Liste des points de distribution : À retrouver sur la Page Facebook

NOTES À L’ATTENTION DES LECTEURS : Nous nous engageons à vous offrir des informations actualisées et exactes, données à des fins indicatives. Le caractère trimestriel du magazine peut amener un décalage dans la temporalité des informations.

Cependant, le magazine RACINES ne saurait être tenu pour responsable d’erreurs, d’omissions ou des résultats qui pourraient être obtenus par un mauvais usage de ces informations ou de quelque dommage que ce soit intervenant suite à l’utilisation de ces informations. Le contenu des articles ne doit pas être utilisé sans l’avis d’un professionnel du secteur d’activité concerné. Si vous souffrez d’une pathologie ou d’une fragilité spécifique, demandez l’avis de votre médecin. Le magazine et chacun des éléments qui le compose relèvent de la législation française relative au droit d’auteur, aux bases de données et à la propriété intellectuelle. La marque RACINES Limousin est enregistrée à titre de marque en France. Toutes les autres marques citées sont la propriété de leurs titulaires respectifs. Toute reproduction, représentation, publication, transmission, ou plus généralement toute exploitation non autorisée de ces éléments, engage votre responsabilité et est susceptible d’entraîner des poursuites judiciaires, notamment pour contrefaçon.

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PA G E S 8 - 9 Marie-Claire Michelon

PORTRAITS

PA G E S 2 0 – 3 9

FOCUS

RACI PA G E S 1 0 -1 2 Bio Landouge et le CRPP innovent

Seniors en Limousin : Ça bouge !

DÉCOUVERTES

PA G E S 1 3 –1 9

Passer l’hiver naturellement Shinrin Yoku

Manger « santé » Luminothérapie Halothérapie A table

BIEN-ÊTRE Halothérapie

PA G E S 4 0 - 4 5 Les Tuilleries La maison-container Prendre soin de son jardin

HABITAT La maison-container 4

RACINES Limousin HIVER 2019

INES PA G E S 4 6 – 4 8 Tridea

La video 360°

ENTREPRISES Tridea

PA G E S 4 9 – 5 4 Tuto zéro déchêt La Mad Jack

La course à obstacles

LOISIRS La course à obstacles

Contributeurs :

Graziella Deluchat, Victorine Baccounnaud, Nathalie Tranchant, Helene Peyrot, Philippe Verger, Jean-Pierre Ferlay.

Crédits photographiques :

Stephane Rayat, Rebeyrol, Les Oiseaux Malins, Legrand, Delta plus, Money Penny, Green Habitat, Julien Bernes, Sportograph, Tridea, Shutterstock.com.

Contributeurs

pour ce numéro

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Un p’tit air d’hiver

7 Photo : Stéphane Rayat

Marie-Claire Michelon

PORTRAITS TRAITS

Entrepreuneure battante et passionnée

En effet Marie-Claire grandit en région parisienne. Elle fait ses études en école supérieure de commerce à Londres puis à Reims, et ses premières armes professionnelles en Angleterre puis aux USA, où elle travaille pour de grandes maisons dans le marketing et la finance. A la naissance de sa première fille, elle fait partie d’un wagon de licenciements de 43 cadres de la société qui l’emploie. Celle qui a grandi dans la culture de l’entreprise, fille et petite-fille d’entrepreneurs, pourvue d’un caractère volontaire surement hérité de son grandpère « limousinant », n’est pas du genre à se laisser abattre. Marie-Claire décide de profiter de cette occasion pour créer sa première société pour aider ceux qui vivent la même expérience à ne pas perdre le lien social que procure le travail. Rapidement elle s’oriente vers l’accompagnement de projets de création ou de développement d’entreprise. Une belle aventure humaine et professionnelle puisque la structure qu’elle dirige devient une référence en Ile de France. Un traumatisme crânien va pourtant la faire changer de direction. Elle accepte un poste à l’Agglo de Meaux comme directrice de développement économique, qu’elle occupera pendant 5 ans.

Mais son Limousin lui manque. Elle y revient tous les weekends, auprès de ses chevaux, la

Marie-Claire connait bien le Limousin, pendant son enfance elle y venait régulièrement pour les vacances ou en weekend, dans la maison de campagne familiale, son père étant originaire de Bersac-Sur-Rivalier. Pour la rencontrer aujourd’hui, il faut aimer les bonnes choses, aller en bord de Vienne et plus spécifiquement au Pont-Saint-Etienne, puisque depuis quelques mois elle s’y investit, aux côtés de son compagnon, Sylvain Antoni. Ce n’était pourtant pas ce qu’elle aurait imaginé il y encore peu de temps.

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campagne, la nature…. Elle accepte un poste à Limoges, où elle s’occupe d’aménagement des zones économiques à la SELI, une bonne manière de renouer avec ce territoire.

et économique. Elle va ainsi développer le concept, y allier ses compétences en gestion des entreprises, pendant 10 ans, sur toute la France. L’entreprise occupe près de 60 intervenants (kinés, ergonomes, coachs…). Pourtant Marie- Claire est lasse de passer sa vie sur les routes, elle souhaite s’ancrer dans ce Limousin qu’elle aime tant et surtout profiter de celui qui partage aujourd’hui sa vie. En septembre dernier, elle passe donc le relais à son associé, et se lance dans une nouvelle aventure, un nouveau challenge : la restauration !

Elle met ses compétences avec passion au service de la cuisine de Sylvain et de la dynamisation du restaurant emblématique qu’est le Pont-Saint-Etienne. « Je suis issue d’une famille de tâcherons, une fierté pour moi, je suis une battante, une entrepreneure ».

Mais depuis une chute de cheval à l’âge de 10 ans, une douleur permanente à l’épaule la handicape. Une première opération échoue. Elle rencontre Thierry Marc, un kinésithérapeute de Montpellier qui va tout changer et lui éviter une seconde intervention grâce à une technique qu’il a mise au point.

Pour Marie-Claire, cette méthode est incroyable, il faut former les praticiens !

Incorrigible, elle crée donc une nouvelle entreprise, TM Institute, qui va former les kinés.

Mais cela ne suffit pas : si on essayait d’intervenir avant que les problèmes ne s’installent ?

Elle retourne sur les bancs de la fac de médecine auprès du Pr Roquelaure à Angers, pour se former à l’ergonomie et développer une méthodologie de prévention des TMS (Troubles Musculo Squelettiques) qui s’appuie sur cette méthode.

Imaginez, les TMS représentent 50 % des arrêts maladies de plus de 3 jours : quel enjeu humain

Quand s’arrête-t-elle ? Peut-être lorsqu’elle se promène à cheval dans la campagne bessinaude, mais certainement pas sur le parquet où, tous deux passionnés de danse de salon, elle s’élance régulièrement dans les bras de Sylvain. Leurs pas de deux devraient les emmener très loin.

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PO R TR A I TS

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ENTREPRENEUR

Bio Landouge et le CRPP* innovent

Nouveau concept dans le monde Bio, « Bien-être, Conscience & Vitalité » (BECV), un dispositif de conseils et d’accompagnement des clients, au sein d’un magasin Bio.

Chaque samedi, elles sont présentes au sein de Bio Landouge, le nouveau magasin Bio qui vient d’ouvrir. Elles proposent aux personnes intéressées un premier entretien « check up » avec chaque praticienne (séance de 20 minutes pour 15 € par praticienne) afin de déterminer leurs besoins, leurs attentes et créer, à l’issue de cette première prise de contact et sur rendez-vous, des programmes adaptés et personnalisés. Déclinés sous différentes formes, ils permettent de mettre en pratique « MENS SANA IN CORPORE SANO », un esprit sain dans un corps sain, maxime prônée par les Romains au 1er siècle avant J.C ou encore « QUE TON ALIMENTATION SOIT TA PREMIERE MEDECINE » selon Hippocrate il y a 2500 ans.

DÉCOUVERTE VERTE

Ce projet est né de la rencontre, lors d’une soirée DCF Limoges, de Laurence Moreau, directrice de la société CRPP Coaching et de Didier Jamot qui vient d’ouvrir Bio Landouge.

Trois « drôles » de dames, praticiennes diplômées, proposent un projet novateur d’accompagnement destiné aux néophytes ou aux plus aguerris.

Laurence Moreau : Coach en développement personnel – Formatrice en Entreprise

Programme express

Trois thématiques sur des séances de 60 minutes, selon les préconisations du check-up et sans obligation (50€/ 60mn) Bilan iridologique : L’iridologie (« étude des iris »), parfois appelée iridoscopie, est un outil diagnostic de force vitale et de prédispositions héréditaires. Elle est fondée sur l’évaluation de l’état de notre santé par l’examen des iris.

L’iridologie permet d’établir un bilan de santé, organique et métabolique.

Estelle Paul : Psycho praticienne – Hypnothérapeute

Bilan psycho-émotionnel avec l’outil hypnothérapie qui va aborder l’état d’esprit, les émotions de la personne dans son quotidien de vie et à l’instant « T ».

Valérie Duplessy : Naturopathe – Iridologue 10 *(Centre de Ressources Personnelles et Professionnelles)

DÉCO U VE R TE

Bilan de prise de conscience et de ressources grâce au coaching afin d’identifier les attentes et objectifs du client pour déterminer, avec lui, les actions à mettre en place pour les atteindre mais également optimiser les comportements à intégrer ou à modifier dans son quotidien (alimentation, cosmétique, complémentation…).

Programme complet (87€/mois)

Réalisé sur 4 mois, avec 3 rendez-vous d’une heure avec chaque thérapeute L’objectif de ce programme complet est d’accompagner plus loin et plus précisément le client suite au premier check up ou dans la continuité du programme express.

Dès Avril 2019, elles proposeront aussi aux clients, au sein du magasin, des animations avec des thématiques santé, nutrition et bienêtre lors d’ateliers.

Les trois praticiennes, en créant le centre “Bien-être, Conscience & Vitalité” (BECV) et en unissant leurs compétences, offrent un accompagnement sur les trois axes « Corps/ Âme / Esprit ». Un bureau au cœur de Bio Landouge leur permet de recevoir les clients mais elles proposent aussi leurs consultations indépendamment dans le centre « Bien-être, Conscience & Vitalité » situé, face du magasin, au 209, bis avenue de Landouge.

INFORMATIONS PRATIQUES

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Laurence Moreau, Estelle Paul et Valérie Duplessy assurent des permanences, selon un horaire établi et affiché dans le magasin. Elles réalisent le premier entretien « check-up » chaque samedi.

Les RDV peuvent être pris dans le magasin Bio Landouge, via la fiche de renseignements à compléter et à déposer sur place, ou sur la page « Accompagnement BECV » du site www.crppcoaching.com.

Les consultations et la mise en route du programme complet se font au cabinet des praticiennes.

Pour tous renseignements, vous pouvez contacter Laurence Moreau au 06 77 92 14 28 ou via le formulaire de contact sur www.crppcoaching.com.

pour passer l’hiver naturellement

Ma recette contre le rhume : 50g Thym 50g Eucalyptus 30g Menthe poivrée 2 cuillères à café en infusion 2 fois par jour jusqu’à disparition des troubles.

Associer une inhalation avant le coucher : Mettre 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radié dans un bol d’eau chaude et respirer les vapeurs pendant 5min.

L’hiver étant une période de l’année propice aux infections (rhumes, toux, grippe etc…), il est important de se prémunir en boostant son immunité grâce à certaines plantes.

On peut aussi traiter certains maux du quotidien à l’aide de plusieurs recettes dont je vais vous donner les compositions.

Privilégiez les plantes sèches certifiées bio.

Il en est de même pour les huiles essentielles.

Ma recette contre la toux :

Yohan Desbordes Docteur en pharmacie

10g Bouillon blanc 10g Tussilage 10g Mauve 10g Coquelicot 10g Pied de chat 10g Plantain 10g Pensée sauvage 1 cuillère à soupe en infusion 2 fois par jour jusqu’à éradication de la toux.

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BI EN-Ê TR E

Mes recettes

Shinrin Yoku Le Shinrin-Yoku, littéralement « bain de forêt », est né au Japon dans les années 80, mais les avantages pour la santé de cette pratique consistant à passer du temps en forêt sont reconnus dans d’autres cultures. Le Japon a fait de cette pratique une pierre angulaire de sa politique de médecine préventive qui invite à se rapprocher de la nature, et de l’harmonie des plantes afin de se reconnecter avec notre corps et notre esprit par l’intermédiaire de nos sens.

clé pour libérer le pouvoir de la forêt. Laissez la nature entrer en vous par vos oreilles, vos yeux, votre nez, votre bouche et par vos pieds !

Des suggestions pour solliciter vos cinq sens : Écoutez les oiseaux qui chantent et le bruissement de la brise dans les feuilles des arbres.

Regardez les nuances de vert des arbres et les rayons du soleil qui passent à travers leurs branches.

Sentez le parfum de la forêt et respirez les substances thérapeutiques naturelles des phytoncides (molécules excrétées par les arbres leur permettant de se défendre contre les bactéries et les champignons, et dont on reconnait les bienfaits sur la santé humaine) Goûtez la fraîcheur de l’air en inspirant profondément.

Placez vos mains sur le tronc d’un arbre.

Trempez les doigts ou les orteils dans un ruisseau. Allongez-vous à même le sol.

Abreuvez-vous du goût de la forêt et libérez votre sentiment de joie et de calme. C’est votre sixième sens, un état d’esprit. « Vous êtes désormais connecté à la nature, traversez le pont menant au bonheur ».

BIEN-ÊTRE

Il faudra attendre le milieu des années 90 pour voir apparaître les premières études scientifiques sur les effets physiologiques de la pratique du ShinrinYoku. En 1995, Miyazaki et Motohashi ont été les premiers à mesurer les effets physiologiques de la pratique du Shinrin Yoku. C’est avant tout une déconnexion avec le monde, un moment privilégié pour faire le vide avec soi-même ! Il est démontré que s’immerger régulièrement dans un environnement naturel peut contribuer à réduire significativement le stress et les symptômes de troubles de l’attention, tout en renforçant le système immunitaire, et en augmentant le niveau d’énergie.

Shinrin Yoku, votre bulle d’oxygène en ville.

Retrouvez tout l’art du bain de forêt, par une immersion de tous vos sens dans un lieu ou la nature a pris place, afin de favoriser votre ressourcement. Venez-vous détendre en profitant d’un cadre conçu spécialement pour votre détente et profitez de nos boissons biologiques, naturelles et locales, de notre soupe Veggie du jour, à tout heure.

Venez aussi faire la sieste dans nos hamacs suspendus, ou vous faire masser de la tête au pieds dans notre fauteuil professionnel autonome.

Comment pratiquer le Shinrin-Yoku ?

Rien de plus simple ! Il suffit de s’immerger dans un environnement forestier (ou dans un grand parc) en se délestant au préalable de tout appareil électronique (ni smartphone, ni appareil photo, ni gps, ni montre connectée…).

Un moyen de se reconnecter avec la nature et notre besoin d’air pur ; marcher lentement sans aucun but pendant deux heures et se laisser guider par notre corps, écouter où il souhaite nous emmener, suivre son odorat et prendre son temps. Nos cinq sens sont la

Shinrin Yoku 21 rue du temple à Limoges, ouvert du mardi au samedi de 12h à 19h.

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Au restaurant, est-ce possible ?

C’est un fait avéré aujourd’hui, la position assise pendant la moitié de la journée a un effet négatif sur notre santé, quand bien même on pratique une activité physique quotidienne d’au moins 30 minutes.

Demandez que la sauce soit servie à part, ce qui vous permettra d’en ajuster la quantité, et privilégiez les sauces à la viande ou aux légumes.

4 Ne succombez pas à la tentation du « 2 pour le prix d’1 » et pour une fois, tant pis pour la règle de politesse qui consiste à terminer son assiette : Arrêtez vous lorsque vous n’avez plus faim.

5 Manger doit absolument rester un plaisir : évitez de manger seul à votre bureau et savourez ce moment de détente. Ne culpabilisez pas non plus si vous craquez sur un dessert alliant gras et sucré : c’est bon pour votre cerveau et lui apporte l’énergie dont il a besoin.

Difficile de manger équilibré tous les jours, à tous le repas …Mais pas de quoi culpabiliser, l’important c’est de bien répartir les apports alimentaires sur la semaine.

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Heureusement nous pouvons agir sur un facteur clé pour influencer notre état de santé : l’alimentation !

Les repas au restaurant font souvent partie de la vie des personnes qui mangent en extérieur. Quelques astuces pour concilier travail et bonnes attitudes alimentaires.

1 Choisissez des restaurants qui travaillent des produits frais : vous limiterez ainsi les apports excessifs de sel et de sucre utilisés dans la fabrication industrielle.

2 Assurez-vous de toujours retrouver des légumes dans votre assiette : le midi, pour se préparer à une après-midi de travail acharné et maintenir sa vigilance, optez pour un repas léger, riche en protéines (poisson, pintade, légumes et salades par exemple) qui optimisera votre attention.

Page réalisée avec notre partenaire Le Pont Saint-Etienne 8, Place de Compostelle 87000 Limoges 05 55 30 52 54

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BI EN-Ê TR E

Manger « santé »

A propos de

BIEN-ÊTRE

La Luminotherapie La luminothérapie, aussi appelée photothérapie ou luxthérapie, signifie littéralement « soigner par la lumière ».

Les premières applications de la luminothérapie étaient pour la santé et utilisées pour leurs vertus dans l’efficience du système immunitaire, afin de lutter contre les infections.

Initialement, la luminothérapie se pratiquait uniquement dans des centres médicaux, de bien-être et dans des hôpitaux.

1903 est considérée par la communauté scientifique comme étant l’année de naissance de la luminothérapie. Le Prix Nobel de médecine fut attribué à Niels Finsen, docteur danois, qui a consacré plusieurs années à des travaux visant à mettre en exergue le rôle de la lumière du soleil dans les fonctions vitales de l’organisme.

En France, la technique est popularisée dans les années vingt, entre autres par Jean Saidman, créateur de la fameuse « station héliothérapique orientable d’Aix-les-Bains ». Précurseur, cet établissement médical proposait le concept d’actinothérapie (combinaison de lumière solaire et des rayonnements artificiels). A cette époque, les rayons étaient utilisés pour soigner tuberculose, rhumatismes, rachitisme ou encore les lésions de peau.

Depuis les années 50, la lumière bleue est utilisée pour traiter l’ictère du nourrisson (jaunisse).

Le docteur Norman E. Rosenthal trente ans plus tard rapporte, au terme de plusieurs observations cliniques, que l’absence de lumière entraîne une dépression saisonnière chez certaines personnes.

On parle de plus en plus de la fameuse dépression saisonnière, qui impacterait environ 3% de la population. Un des premiers symptômes est le dérèglement du sommeil, mais aussi tristesse, manque d’énergie, fatigue et, parfois, troubles du comportement alimentaire. Responsable : la mélatonine, une hormone que nous créons tous naturellement dans le cerveau et qui est associée avec l’envie de s’endormir. Produite dans la glande pinéale, elle est libérée quand le corps commence à percevoir moins de lumière et ainsi une partie de notre horloge interne naturelle nous indique qu’il faut dormir. Le recours à la luminothérapie à bon escient a une incidence sur la diffusion de cette hormone donc notre métabolisme et notre humeur.

Attention, aux effets secondaires, plutôt rares (maux de tête, agitation, insomnie…) ; les spécialistes déconseillent ce traitement aux personnes souffrant de certains problèmes oculaires (cataractes, rétinite pigmentaire, dégénérescence maculaire…), ou de certaines maladies affectant la rétine, comme le diabète.

De même, pour ceux utilisant des médicaments aux effets photosensibles, dont le lithium.

Bien que certains spécialistes offrent ce service, les traitements de luminothérapie se font souvent à la maison. On trouve dans le commerce et en pharmacie, des lampes tout aussi efficaces que celles utilisées en clinique. Assurez-vous que l’appareil n’émette pas de rayons UV. A titre d’exemples : Les lampes et panneaux de luminothérapie : souvent sous la forme d’un panneau lumineux ou d’une lampe.

Les lunettes de luminothérapie : « surlunettes » particulièrement adaptées dans le cadre d’un déplacement pour supprimer les effets du jet-lag (décalage horaire), ainsi qu’aux travailleurs de nuit.

Le simulateur d’aube : réveil qui diffuse une lumière d’intensité progressive pour sortir la personne de son sommeil, tout en douceur et sans stress. Ce n’est pas un appareil de luminothérapie. Cependant, son efficacité dans le traitement de la dépression saisonnière au même titre que les lampes de luminothérapie est prouvé.

Utilisation et fonctionnement de la luminothérapie

La luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil ou dont les qualités seraient aussi proches que possible de celles du soleil. Pour être efficace, doit être comprise entre 2 500 et 10 000 lux (unité d’éclairement ou 2 500 lux dans les cas des lampes LED). À titre de comparaison, la luminosité d’un bureau bien éclairé est de 300 à 500 lux.

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Des bienfaits insoupçonnés Connaissez-vous la halothérapie, autrement appelé spéléothérapie ou comment se ressourcer dans une grotte de sel ? Cette thérapie naturelle par le sel vous invite à vous ressourcer et vous relaxer. Pour cela on vous propose de vous assoir dans une grotte de sel pour inhaler les sels minéraux et les oligoéléments.

L’Halothérapie est très bonne pour l’organisme, une séance équivaut à 3 jours passés en bord de mer. On observe de nombreux bienfaits comme la prévention des troubles respiratoires, le renforcement du système immunitaire ainsi que la revitalisation de l’organisme. D’autres bienfaits sont constatés comme la diminution de la fatigue et du stress mais aussi des troubles du sommeil et de la dépression. Cette méthode élimine également les toxines et engendre un assouplissement de la peau.

Les bienfaits de l’halothérapie s’expliquent par l’environnement et le microclimat recréé dans la grotte, qui est revêtue de sel sur les murs et sur le sol. Un système diffuse ainsi de l’air salin rendu pur grâce aux ions négatifs.

Comment se déroule une séance ?

POUR COLIM

Généralement on nous propose de s’allonger ou de s’assoir confortablement et de fermer les yeux. La diffusion d’une musique douce et d’une lumière apaisante permet de se détendre, de se relaxer afin de lâcher prise et de respirer l’air pur pendant plusieurs dizaines de minutes.

En Limousin, un lieu insolite propose de découvrir et apprécier l’halothérapie et de renouveler son énergie dans sa grotte de sel, c’est chez Royal Palm, aux Allois entre Feytiat et Eymoutiers.

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BI EN-Ê TR E

La halothérapie

La recette du Tuilier

Recette pour 10 personnes : 125 gr de sucre semoule 125 gr de poudre de noisettes 125 gr de poudre d’amandes 65 gr de farine 75 gr de farine de châtaigne 125 gr de beurre 5 œufs 50 gr de griottes et de jus de griotte

Avant que vous ne cédiez à la tentation de les croquer, verser les griottes et leur jus dans le saladier et les lier délicatement au mélange.

Nous voici avec une préparation bien mousseuse que vous allez pouvoir verser dans un moule chemisé, lequel vous glissez dans le four à 150° pendant 40 à 45 minutes.

Si vous le guettez du coin de l’œil vous verrez le gâteau prendre forme alors que sa bonne odeur se repand dans la cuisine.

C’est le moment de vérifier avec la pointe d’un couteau si le gâteau est cuit. Si elle ressort propre il est à point ! Le voici tout doré, sa croute est croustillante et son cœur moelleux, Nous vous conseillons de le servir à température ambiante, avec une crème anglaise ou avec un caramel au beurre salé.

A TABLE !

Temps de cuisson : 40/45 minutes à 150°

Pour accompagner un café en fin de repas ou un thé fumant à l’heure du goûter, quoi de meilleur qu’un morceau de tuilier, cuit de préférence au cœur de cette brique rouge qui était fabriquée ici à Séreilhac, à deux pas du restaurant, et qui lui a donné son nom.

Voici notre recette traditionnelle et bien gourmande.

Il faut commencer par faire fondre le beurre et le réserver pour qu’il refroidisse.

Ensuite, mélanger le sucre avec les farines, puis la poudre d’amande et celle de noisettes.

A cette étape, incorporer le beurre fondu en mélangeant délicatement.

Il convient alors de casser les œufs dans cette préparation et de les mélanger avec énergie pour bien les incorporer à la pâte.

Et surtout régalez-vous !

Page réalisée avec notre partenaire Le Relais des Tuileries Les Betoulles - 87620 SEREILHAC 05 55 39 10 27 18

accorde le thé à la recette Sortons des sentiers battus, repensons notre façon d’accompagner nos repas. De plus en plus de gourmet de consommer du thé à table. La Française Lydia Gautier parle de « sommellerie » du thé pour expliquer qu’ils accompagnent très bien tous les plats d’un déjeuner occidental, de l’entrée au dessert, en passant même par… le fromage

sont le Da Hong Pao, Rou Gui, Shui Xian...

Celui que nous préconisons, vient d’un petit producteur, Mr. QIU, de la région du Wuyishan dans le Fujian. L’excellente qualité de ses feuilles permet de l’infuser plusieurs fois sans altérer ses qualités gustatives aux notes naturelles de caramel et chocolat. Préparation : eau à 90° / infusion 2 à 3 min.

Rêve D’Automne Ce thé noir aromatisé aux saveurs de pomme grillée, cannelle et écorces d’oranges offre un bel équilibre. Rond, ses notes fruitées en font un thé idéal pour se réchauffer en hiver.

Préparation : eau 100° / infusion 3 à 4 min.

Notre conseil : L’eau de Limoges convient parfaitement. Si vous optez pour une eau minérale préférez celle avec un niveau de résidu sec très bas.

Page réalisée avec notre partenaire MONEY PENNY. Au Money Penny, sont proposées des soirées dégustations fromages et thés et des initiations aux thés, qui rencontrent de plus en plus d’amateurs.

On retrouve dans les thés une terminologie et un rituel similaires à ceux du vin.

La dégustation : on l’observe, l’œil juge la qualité du thé, sa couleur informe avant de l’avoir humé et goûté. Notes de tête, notes de fond et notes de cœur, corsé, boisé, fruité. Vient ensuite le toucher : en bouche sa texture est ressentie et ensuite la souplesse des feuilles entre nos doigts nous renseigne sur sa fraîcheur. Lors d’une dégustation le goûteur est invité, comme pour un vin, à recracher le thé.

Thé grand cru : le thé blanc offre de grands crus, seuls ses bourgeons sont récoltés sur une quinzaine de jours, au printemps. Il est plus délicat à obtenir du fait de l’impact climatique, ni trop sec ni trop humide pour sa bonne récolte.

Thé de garde : Les Pu Er sont des thés post fermentés, c’est la seule famille qui peut se bonifier en vieillissant. Elle subit une fermentation comparable à la fermentation alcoolique du vin. Certains millésimés peuvent être vendus extrêmement chers lors d’enchères.

Les terroirs : le théier s’épanouit dans un climat à la fois chaud et humide (climat tropical et subtropical) sur des sols acides et riches en minéraux, à une altitude entre 1000 et 2000 mètres. Plus haut et avec des conditions rigoureuses (froid, manque d’oxygène) le théier va « stresser », ralentir sa croissance ce qui aura pour effet d’améliorer ses qualités gustatives. Chaque région a ses propres caractéristiques qui ont une incidence sur la qualité du thé qui sera produit.

La sélection de notre sommelière du thé, Karine Rousseau

POUR COLIM

Un Thé de Roches aux notes minérales Peu connus, les thés de roches sont des Wu-long, thés d’altitude qui poussent dans la région montagneuse de Wuyi en Chine, au pied des roches.

Celles-ci leur confèrent la particularité d’avoir un petit goût minéral dû au terroir. Les plus connus 19

A T A BL E !

Money Penny

F OCUS Photo : Stéphane Rayat

Quelle place la personne âgée occupe dans les familles et dans la société ?

Avec l’allongement de l’espérance de vie : Le mot « vieux » n’a plus de sens maintenant.

La vieillesse est coupée en deux : les seniors de 60 à 80 ans et les 80 ans et plus. Ils ont vraiment un rôle important à jouer dans notre société, car ils sont les « porteurs de mémoire ». Les seniors symbole du temps qui passe, témoins d’une vie et d’une histoire, ont réellement une carte à jouer dans l’évolution de notre société.

Comme l’écrivait J-J-Rousseau : « La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer. » 20

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FO CU S

Seniors en Limousin : Ça bouge !

Être senior aujourd’hui et demain en limousin

F OCUS

La vieillesse est souvent vue de manière duale et tantôt glorifiée ou dévaluée. Les représentations de la figure du vieillard varient selon les cultures et la place que l’on accorde à la vieillesse dans la société. Depuis l’antiquité, la figure du vieillard est ambivalente ; Un sage ? le patriarche du clan ? ou l’homme décrépi et incapable ?

Vieillir en santé c’est possible aujourd’hui Le pendant de « bien vieillir » fait que nous pouvons aussi « mal vieillir ». Mais bien vieillir reste souvent entre nos mains, nous avons notre rôle à jouer même si ce n’est pas facile.

En fonction de nos choix, comme le vin, soit on tourne en piquette, soit on mûrit et parfois même on se bonifie avec le temps.

Il ne faut pas confondre « devenir vieux » et bien vieillir. Le premier suggère la décadence alors que pour le deuxième il est encore possible de mordre la vie à pleines dents, de vivre avec son temps.

La population mondiale au XXIème siècle est marquée par l’augmentation considérable du nombre de personnes âgées. Aujourd’hui, notre espérance de vie avoisine les 80 ans, alors que nous étions à un âge moyen de 25 ans au paléolithique, et de 35 et 40 ans de l’antiquité jusqu’au Moyen Age et quasiment jusqu’aux temps modernes. Nous serions deux fois plus de vivants peuplant actuellement la terre que d’hommes qui nous ont précédés. Notre longévité a connu une augmentation en très peu d’années, mais il faut prévenir la détérioration liée à l’âge dès 40 ans, voire même bien avant pour arriver en forme à l’âge de la retraite même si certains rapports tendent à prouver que le travail est bénéfique aux séniors.

La médecine différencie le troisième âge (60 à 80 ans) celui des hommes en meilleure santé voire bonne santé et quatrième âge de la vie, celui des grands vieillards, celui du déclin et de la mort.

L’espérance de vie s’allongeant, se pose alors la question « que faire pour ses anciens. Le vieux devient une figure sociale positive : il est le retraité actif, le bénévole prêt à aider », même s’il reste toutefois associé au déclin et à la mort.

Vieillir est inéluctable mais bien vieillir et rester en forme jusqu’à la fin de sa vie est-ce inimaginable ? Aujourd’hui, de nombreuses études prouvent qu’une activité physique régulière et appropriée ainsi qu’une hygiène de vie et des exercices intellectuels peuvent maintenir le corps et l’esprit en très bon état pour vieillir en santé ! Comme le dit le dicton : « Celui qui veut voyager loin doit ménager sa monture ».

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Comment se prendre en charge et anticiper

Avec un suivi médical régulier, il est possible d’éviter les maladies dégénératives et l’invalidité. « Ce n’est pas dans ses effets que l’on attaque un mal, c’est dans sa cause » (François Guizot) Faire une évaluation de son état de santé avec son médecin traitant, vérifiez sa médication régulièrement. Pensez aux thérapies thermales, leurs bienfaits sur le vieillissement mental et physique sont prouvés : l’hydrothérapie pour nettoyer le corps et l’esprit, la thalassothérapie pour ses traitements doux à base d’eau de mer et d’algues… Les massages : thérapie du corps et de l’esprit qui nous font flotter dans un nuage d’endorphines ; les bains de boue qui améliorent les rhumatismes et la fibromyalgie, l’arthrose et l’arthrite ; l’acupression et le shiatsu qui facilitent la circulation de l’énergie vitale ; les manipulations douces (ostéopathie, chiropraxie…) pour soulager les douleurs. Autant de pistes pour faire du bien à notre corp et à notre esprit.

Garder un cerveau jeune

« Ne cessez jamais d’apprendre, ne cessez jamais de rire »

POUR COLIM

Le cerveau humain pèse en moyenne 1,3 kg.

Petit ou plus gros cela n’a pas d’incidence sur l’intelligence. Ce qui est identique pour les deux c’est que nous perdons nos cellules cérébrales qui répartissent l’information dans le cerveau en vieillissant, et cette perte est de 10 à 15 % aux alentours de 70 ans. Des exercices mentaux, une bonne hygiène de vie et une bonne alimentation peuvent augmenter les connections (dendrites) entre les cellules res23

mais aussi dans les noix, l’huile de lin et le gras mono-insaturé de l’huile d’olive…

Il faut aussi privilégier une alimentation riche en vitamines C, E et B1, B6, B12 ainsi qu’en anti-oxydants et en minéraux essentiels (magnésium, zinc..). Selon certains chercheurs, la vitamine E serait particulièrement efficace pour prévenir et lutter contre la maladie d’Alzheimer.

Alors vieillissons jeunes !

« Les âmes les plus jeunes habitent souvent les corps les plus âgés. »

F OCUS

tantes, et ainsi ralentir les pertes de mémoire et autres désagréments liés à l’âge.

Le cerveau est notre meilleur ami, c’est le centre de notre personnalité, de notre intelligence, de notre créativité et de notre spiritualité. Avoir un corps qui fonctionne bien si lui ne suit pas ne sert à rien. Grace aux avancées de la sciences et des technologies, des examens de plus en plus précis permettent d’explorer notre cerveau, d’en étudier son fonctionnement et de comprendre ses défaillances.

Donc si on a bien préparé sa vieillesse, si on a respecté son corps et son cerveau, il y a moins de risque de souffrir de tous ces maux liés à l’âge. Si nous conservons la vitalité et l’enthousiasme de notre jeunesse il faut y ajouter la sagesse acquise au cours de nos années d’expérience. Être sénior c’est être à l’âge de la liberté, des voyages, des explorations, du développement de soi. C’est le temps de vivre ses passions : danse, dessin, de continuer à être actif en faisant du bénévolat et surtout le temps de profiter de ses petit-enfants.

Il n’existe donc aucun filtre magique pour rajeunir et oublions les coups de bistouri ou certaines injections magiques, rien ne peut empêcher les troubles dégénératifs dus à la vieillesse alors faisons en sorte de rester en forme le plus tard possible et pourquoi pas espérer devenir centenaire !

En résumé, pour bien vieillir et être en bonne santé, il faudrait une bonne mémoire, penser et agir avec précision, continuer de s’ouvrir sur le progrès, apprécier la nature, donner du sens à sa vie et assouvir ses passions. Continuer de s’activer pour se coucher et se réveiller facilement, rire et être gai, conserver des relations.

Cela permet de mieux connaitre les leviers à prendre en considération pour que notre cerveau vieillisse mieux : L’exercice physique augmente l’apport sanguin au cerveau, améliore la mémoire et les fonctions mentales, il est conseillé de marcher 30 minutes chaque jour.

Bien dormir, car les nuits sans sommeil abrègent nos jours.

Stimulez nos neurones par le biais du scrabble, des mots croisés, du bridge, de l’informatique et de la lecture d’ouvrages qui suscitent la réflexion et rencontrer du monde, garder une vie sociale.

Eviter : L’hypertension – Le diabète – Le stress – Les radicaux libres – Les aliments nocifs (mauvais gras, sucres rapides, alcools, excitants) – Les toxines – Le manque d’exercice et de stimulation.

A cette liste il faut ajouter : les mauvais sucres et les mauvais gras qui ont un impact énorme sur les cellules du cerveau et son fonctionnement en entrainant des perturbations de l’humeur et des troubles du comportement. Comme notre cerveau est constitué de 60% de gras il est indispensable de le « nourrir » avec des acides gras essentiels : des oméga-3 qui se trouvent dans certains poissons (anchois, truite, saumon, sardine, maquereau…)

« Ne vous plaignez pas de vieillir, tout le monde n’a pas ce privilège. » Paulo coelho 24

face à l’âge

Malgré tout certains seniors n’ont pas ou n’ont plus un capital santé et physique très important. Il est parfois nécessaire d’envisager un placement en maison de retraite

par la famille. En échange du maintien de ses prérogatives de patriarche ou de matriarche, le vieux ou la vieille participent aux activités quotidiennes et notamment à l’éducation des plus petits.

Maisons de retraite, Etablissements médico-sociaux (XXe)

Au XIXe, les asiles et maisons de vieux sont destinés à une catégorie de la population âgée pauvre et indigente. On juge peu naturel d’extraire les « vieillards » du milieu dans lequel ils ont vécu jusqu’alors et on considère qu’il est du devoir des enfants de s’occuper de leurs parents âgés. Ainsi, jusqu’au milieu du XXe siècle, la majorité des vieillards de l’époque moderne sont en priorité assistés

POUR COLIM

On passe des « asiles de vieux » aux « maisons de retraite », puis aux « établissements médico-sociaux » en quelques décennies.

L’arrivée massive de la génération d’aprèsguerre « les baby- boomers» à la retraite fait que ces lieux vont connaitre différentes

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Pas tous égaux

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évolutions reflétant les différentes époques de la protection sociale. Initialement confiées à des personnes et des institutions religieuses dans le cadre d’œuvres de bienfaisances.

Au tournant du XXe siècle, les hospices pour vieillard entrent dans la sphère de l’intervention de l’Etat. La vieillesse devient une affaire publique. C’est après la seconde guerre mondiale, avec le développement de l’Etat providence que nait le concept de maison de retraite, en une génération de baby-boomers, l’humanité est passée de deux milliards à plus de huit milliards d’habitants et a vu se multiplier par quarante-cinq le nombre de centenaires (OCDE). La proportion de personnes dites vieilles par rapport à l’ensemble des classes d’âge n’a jamais été aussi importante, massive, le phénomène n’est pas seulement occidental mais mondial.

Au début des années 60 commence alors une modernisation des hospices pour apporter plus de confort. C’est aussi à cette période que se créent les clubs du troisième âge qui sont associés aux maisons de retraite. La figure du retraité actif naît alors. Le retraité fait partie de plein droit à la société de consommation en ce qu’il participe à la société des loisirs. Il y a désormais trois voies de vieillissement.

La première consiste à vieillir chez soi, la seconde est la maison de retraite, la troisième l’hôpital, l’endroit où majoritairement l’on meurt. La première manière est donc assimilée au « bien vieillir ». La seconde, les maisons de retraite, est une aide au « bien vieillir » et elle permet de se rencontrer entre personnes de son âge et d’investir lorsque la vieillesse devient handicapante dans un autre « chez soi ». La troisième, l’hôpital, reste le tabou, l’endroit de la fin de vie.

A partir des années soixante-dix, on constate une tendance à la transformation juridique et technique des maisons de retraite. Dans un premier temps, le déclin de la pratique religieuse a transformé les maisons de retraites religieuses en associations qui perdent progressivement leurs références chrétiennes. Le personnel appartenant à l’Eglise quitte progressivement les établissements dans la plupart des régions françaises à l’exception de quelques bastions de la foi, tel Lourdes. A partir de 1982 et

l’application des lois de décentralisation, les départements acquièrent progressivement une autorité dans la manière d’administrer les maisons de retraite.

Les maisons de retraites publiques vont devenir insuffisantes en nombre, aussi voit-on arriver les maisons de retraite médicalisées, maisons d’accueil des séniors... Leur statut peut être public, privé associatif ou privé lucratif.

Cahiers de Recherche en Histoire Immédiate : Eléments d’histoire des maisons de retraite en France : Par Bertrand Pauget

Il y a donc plusieurs profils de séniors ; Les autonomes qui restent actifs et chez eux, et les Très Grand-Vieux (TGV) au-delà de 80 ans dont une partie d’entre eux sont encore chez eux ou chez un membre de la famille avec une assistance quotidienne et ceux qui sont en maison de retraite et Etablissement d’Hébegement pour Personnes Agée Dépendante (EHPAD).

Rester chez soi Après 60 ans, beaucoup sont encore actifs et ont comme objectif de rester chez eux le plus longtemps possible en pleine santé.

Seulement des accidents arrivent, des maladies surviennent, il faut donc se prémunir face aux risques, adapter sa maison, son environnement avec les nombreuses offres que nous apporte les nouvelles technologies.

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concernant les seniors en Haute-Vienne

Selon une étude menée en 2013, dont le rapport a été fait en 2017, ayant pour objet :

« Diagnostic territorial sur la prevention de la perte d’autonomie des personnes âgées en haute-vienne /caractéristiques démographiques, socio-économiques et sanitaires des personnes de 60 ans et plus résidant en haute-vienne »

Évolution du nombre de personnes âgées dépendantes Avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes âgées en perte d’autonomie progressera dans toutes les régions françaises d’ici 2030. Dans l’ex-région Limousin, le nombre de personnes âgées dépendantes sera augmenté d’environ 4 000 personnes, soit une hausse de 16% par rapport à 2012 (+31% en France métropolitaine sur la même période). Parmi les départements de l’ex-région Limousin, c’est en Haute-Vienne que le vieillissement et l’augmentation de la dépendance seraient les plus importants (+18%). La Haute-Vienne présenterait des disparités territoriales marquées. Dans le Centre Haute-Vienne, comprenant l’agglomération de Limoges ainsi que sa zone périurbaine, le nombre de personnes âgées dépendantes augmenterait de 27%, passant de 5 480 à près de 7 000. Le Centre concentrerait plus de 56% de la population âgée dépendante du département. Au contraire, les trois autres territoires seraient marqués par de plus faibles augmentations (entre +6% et +10%) sur cette période

Parmi les 135155 personnes âgées de 55 ans et plus en Haute-Vienne en 2013, 37575 vivent seules à domicile, soit une proportion de 27,8% (26,8% en France métropolitaine). Cette proportion augmente avec l’âge et passe de 21% chez les 55-64 ans, à 27% chez les 65-79 ans pour atteindre 49% après 80 ans. C’est dans le territoire du Centre Haute-Vienne que les proportions sont les plus élevées, quelle que soit la tranche d’âge observée.

Les niveaux de dépendance rapportés sont comparables entre les deux sexes. Les données sont relativement proches des données nationales : 35% présentent un certain manque d’autonomie (idem en HauteVienne), 21% sous une forme légère (versus 20% en Haute-Vienne), 14% sous une forme plus sévère (versus 15%). De même, en HauteVienne, 16% des 60 ans et plus déclarent se déplacer avec une aide technique, versus 13% en France et 14% dans la Nouvelle-Aquitaine

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Quelques chiffres

Rencontre avec Philippe Verger, ancien Directeur adjoint du CHU de Limoges en charge de la Politique Gérontologique CHU de Limoges et universitaire.

Accompagner

la Très Grande Vieillesse

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La population française contemporaine est marquée par un sur-vieillissement. Cette situation inédite doit nous engager dans une réflexion sur les politiques publiques à mettre en œuvre pour le présent et le futur de nos séniors. Dans 20 ans nous allons connaitre un doublement de la population de plus de 80 ans. La réflexion doit se faire sur : comment bien accompagner avec les nouveaux modes de vie et les nouvelles connexions.

Aujourd’hui 80% des personnes âgées +de 85 ans vivent à domicile.

Actuellement on compte 4 millions et demi d’aidants familiaux, mais cette manne bienfaitrice et bienveillante pour la nation est susceptible de diminuer dans le futur compte-tenu d’un changement des structures familiales. Plusieurs raisons à cela : Les lieux d’études et les bassins d’emploi éloignent les enfants de leurs parents.

Le fort indice de divortialité a pour conséquence un nombre grandissant de familles décomposées et déstructurées… de la verticalité à l’horizontalité !

Le mode de vie monoparental est de plus en plus préféré par les françaises et les français, en 2017 il y a eu plus de naissance hors mariage que dans le cadre du mariage du code civil.

La primo-maternité se situe désormais aux alentours de 31 ans, in fine au moment du grand-âge les enfants seront encore en activité dans le monde du travail, et donc moins disponibles pour endosser la responsabilité d’aidants familiaux.

Enfin, l’espérance de vie sans incapacité à 64 ans pour les femmes et 63 pour les hommes montre à l’évidence que la génération des sexagénaires est en moins bonne santé que leurs parents au même âge. Cette situation est liée pour l’essentiel aux pathologies chroniques liées aux modes de vie et aux contraintes environnementales (alimentation, sédentarisation, addictions diverses, tabac, alcool, pollution atmosphérique, environnementale…).

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L‘arrivée des anciens Babyboomer diplômés-connectés dans le monde des séniors doit amener à une nouvelle réflexion et une nouvelle construction des politiques publiques en faveur de la population âgée et très âgée. Le domicile aujourd’hui plébiscité restera demain une préférence pour les grands âgés. Au-delà de la mise en œuvre des nouvelles géronto-technologies une réflexion est à mener afin d’optimiser l’intervention des acteurs du terrain social, médico-social et sanitaire. Les dispositifs d’aide à domicile devront faire l’objet d’une profonde réforme tant sur le volet formation que sur le volet salarial.

De nouveaux concepts de vie partagée émergent comme les lieux intergénérationnels (avec cependant leurs limites), des lieux de collocations séniors...

HABITAT COLLECTIF Pour bien vieillir ensemble, à Veaux en Velin, des retraités créent un habitat collectif.

Probablement une des solutions d’avenir pour les anciens. Ils sont dixhuit, tous retraités, âgés de 62 à 75 ans.

Ensemble, ils ont imaginé un immeuble pour mieux vieillir. Autogestion et solidarité font partie des valeurs partagées par le groupe.

Architecture extrêmement bien pensée.

Espaces privés et espaces communs.

Mutualisation des machines à laver, outils, livres et même chambres d’amis avec un planning de réservation.

LA RÉSIDENCE AUTONOMIE UNIFORES Créée en 1974, la résidence est un établissement Hébergeant des personnes âgées (EHPA) de type résidence autonomie.

Elle accueille des personnes âgées de 60 et plus, valides et autonomes, souhaitant bénéficier à la fois des avantages d’un logement individuel et de certains services collectifs, afin de répondre à leurs besoins de sécurité, de socialisation, de confort et de prévention de la dépendance. La résidence est composée de 79 appartements de 31m2, répartis sur 5 niveaux avec ascenseur.

Chaque étage offre aux résidents un salon pour se retrouver en toute convivialité. Au rez-de-chaussée ils disposent d’une salle climatisée, d’une bibliothèque, d’une salle de restauration (sans obligation). Un service de lingerie, de courrier sont à leur disposition ainsi que des animations quotidiennes.

Pour leur confort, les appartement sont équipés d’un bouton d’appel d’urgence (le personnel de la résidence assure une présence 24H/24, 7J/7), lequel peut être complété à la demande du résident par un bracelet d’appel, fourni par la résidence contre une caution. Ces appartements sont loués vides pour une personne ou un couple qui peuvent ainsi aménager avec leurs meubles.

Le résident a loisir de déjeuner et diner dans son appartement ou en salle de restauration, et il peut même convier des proches à y partager un repas avec lui ou dans une salle privative. Deux chambres d’hôtes sont aussi prévues pour loger des visiteurs.

Une nouveauté est en marche en Limousin « le Baluchonnage » à Bénévent-L’Abbaye, depuis 2014.

Conçu au Québec en 1999, le « baluchonnage » est une solution de répit pour les aidants familiaux. Depuis une dizaine d’années, des acteurs locaux français mettent en œuvre des dispositifs s’inspirant du modèle québécois. L’idée est que l’aidant familial parte se reposer quelques jours avec son « baluchon », tandis que, dans le même temps, le « baluchonneur » s’installe au domicile de l’aidant, avec le sien. Le « baluchonneur » vient prendre le relais de l’aidant et s’installe chez la personne aidée pour y vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La durée du remplacement varie de quatre à quatorze jours. Le « baluchonneur » a préalablement suivi une formation pour pouvoir accompagner la personne aidée en perte de repères, afin d’éviter toute perturbation dans son quotidien.

Le changement d’environnement chez une personne vulnérable peut en effet entraîner des risques de santé. Depuis quelques années, le service est mis en place en Belgique.

Des quartiers mixtes

A Brive, une politique de ville est en place pour les quartiers mixtes où les personnes âgées ont leur place.

Brive est la ville du département, de la région où le vieillissement de la population est le plus important ? 32% de la population a plus de 60 ans et 29% plus de 75 ans, et à l’horizon de 2030 nous devrions atteindre plus de 35%, chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale attendue. En 2011, la ville a obtenu le label « Bien Vieillir » pour l’ensemble des actions développées en direction des ses aînés et ses infrastructures visant à retarder le vieillissement. Aider chacun à mieux vivre sa retraite, tel est l’engagement que la ville a pris. Avec l’objectif de maintenir sans relâche sa politique gérontologique. Le but est de voir nos ainés continuer leur vie active, de préserver leur implication dans le tissu social pour retarder l’arrivée de la dépendance. Les axes prioritaires sont donc : l’habitat, la prévention, l’information, la communication et l’animation.

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Des lieux de vie autonomes, comme à Limoges.

Le maintien à domicile passe aussi par differentes solutions

Les services, structures et solutions d’aides au maintien à domicile sont nombreux et fragmentés. Le secteur historiquement est constitué d’associations (AMDR, UNA, FNAAFP …). On voit des entreprises sous différents statuts (associatives, privées…) se développer dans toutes les villes (Proximed, Adahp services/Domidom...).

Depuis 2016, les services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) doivent répondre à un cahier des charges qui remplace les modes d’agrément et autorisation afin de s’adresser aux personnes âgées.

Ils offrent deux modes d’intervention

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PRESTATAIRE : une association à but non lucratif ou un service public dépendant d’un centre d’action communal et social (CCAS) ou une entreprise privée commerciale...

MANDATAIRE : une association à but non lucratif ou une entreprise privée à but lucratif.

Sans oublier le gré à gré (emploi direct) : le particulier trouve seul le personnel et assure l’élaboration du contrat d’embauche et du suivi.

LA MAISON D’ACCUEIL DE CASSEPIERRE Certaines structures comme Delta plus proposent de prendre en compte le handicap de la personne vieillissante. Cette fondation dédiée au Handicap, à la Fragilité Sociale et à la Dépendance propose à Limoges un foyer d’accueil médicalisé (FAM) dans le bourg de Cassepierre, sur la commune de Rilhac-Rancon, à 16 km de Limoges. Le FAM a été inauguré en 2011. Chaque résidant dispose d’une grande chambre (avec salle de douche privative), elles sont réparties autour de lieux de vie lumineux et spacieux. Des activités,

Il existe aussi les services médico-sociaux et sanitaires qui proposent des prises en soin, se déclinent en trois types de structures : Services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) : ils interviennent à domicile pour dispenser des soins aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Ils contribuent au maintien des personnes à leur domicile. Leurs interventions sont prises en charge par l’Assurance maladie. Elles se font sur prescription médicale. Leurs interventions auprès des personnes âgées ont pour objectif de prévenir la perte d’autonomie, d’éviter une hospitalisation, de faciliter le retour à domicile après une hospitalisation, de retarder une entrée dans un établissement d’hébergement.

Hospitalisation à domicile (HAD) : une alternative à une hospitalisation prolongée. Cette forme d’hospitalisation - encore assez peu répandue en France - ne peut être dissociée de la sortie de l’hôpital et du retour à domicile. Mais la personne ne doit pas vivre seule à son domicile.

L’HAD prend en charge des pathologies plus lourdes que les SSIAD et pour des interventions de plus courte durée.

Services de soins palliatifs à domicile : Les soins palliatifs sont interdisciplinaires. Pour une prise en charge globale de la personne, ils nécessitent la coordination de plusieurs inter-

correspondant aux capacités de chacun, sont proposées et le grand parc boisé, avec la présence d’animaux permet à ceux qui le souhaitent de retrouver un environnement rural plaisant. Les résidant peuvent aussi profiter des bienfaits d’un bassin thérapeutique, d’une salle Snoezelen (salle de stimulation sensorielle) et d’une salle de relaxation.

Les missions du FAM : permettre au résidant de trouver une fluidité et une continuité dans leur parcours de vie, malgré l’augmentation de la dépendance liée à l’âge. De les accompagner jusqu’en fin de vie avec respect 30 et bienveillance.

Au FAM, chacun s’investit pour que chaque résidant puisse poursuivre

sa vie dans les meilleures conditions. Une équipe pluriprofessionnelle est présente avec des aides médico-psychologiques, aides-soignants, infirmières, moniteurs éducateurs, éducateurs spécialisés, mais aussi un éducateur sportif, un moniteur d’atelier, un psychologue, une assistante sociale, un kinésithérapeute. La nuit, la sécurité des résidents est assurée par une équipe d’aides-soignants et de veilleurs de nuit. Un médecin généraliste et un psychiatre interviennent régulièrement, mais aussi sur demande, si l’état de santé d’un résidant le nécessite. D’autres professions paramédicales sont susceptibles d’intervenir dans l’établissement (pédicure podologue...).

ses compétences en tant que plateforme d’innovation sociale qui vise à favoriser et accompagner l’émergence de projets et de solutions innovantes pour l’autonomie des personnes vieillissantes sur le territoire du Limousin. Les trois axes principaux sont : l’anticipation, pour prévenir la perte d’autonomie de façon individuelle et collective, l’adaptation de notre société tout entière à l’avancée en âge, l’accompagnement de la perte d’autonomie, en facilitant pour ceux qui le souhaitent le maintien à domicile dans de bonnes conditions.

Legrand est la société qui développe des solutions pour mieux vivre chez soi (anticiper, adapter et sécuriser les lieux de vie). Ils sont partis de constats : Pour la catégorie de personnes vieillissantes, 85% des accidents des plus de 65 ans sont des chutes, qui nécessitent près de 10 000 hospitalisations par an avec un coût moyen de 8 000 € chacune.

On compte 11 millions d’aidants familiaux en France (professionnels et familiaux).

Sur ce site de Cassepierre, une réflexion sur deux appartements témoins équipés de la domotique de demain est en cour avec le concours d’AutonomLab et de Legrand, entre autres.

AutonomLab est la vitrine régionale de l’implication pour les personnes âgées apporte

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venants : médecin traitant, médecins spécialistes, infirmiers(es), aides-soignants(es), auxiliaires de vie, kinésithérapeutes, assistantes sociales, ergothérapeutes, psychologues, bénévoles.

Ces dernières années, se développent des solutions entre le domicile et l’établissement (Paerpa) (personnes âgées en risque de perte d’autonomie) : une expérimentation nationale ayant pour objectif d’améliorer la prise en charge des personnes âgées de 75 ans et plus, en mettant fin aux difficultés ou ruptures dans leur prise en charge. En partant des besoins de la personne et de ses aidants, les actions mises en œuvre visent ainsi à mieux coordonner les différents intervenants en ville.

toutes les personnes pour éviter les chutes lors des levers nocturnes. Ce système aide la personne à se déplacer avec un éclairage non agressif et automatisé. Dès que la personne descend du lit, les détecteurs de mouvement radio, installés sur le parcours (chambre-toilettes), déclenchent les lumières de façon temporisée, pour qu’elles s’éteignent lorsqu’elle a regagné son lit. Le trajet de nuit est particulièrement accidentogène, la personne est mal réveillée ou sous emprise médicamenteuse. Ce principe de parcours lumineux permet de réduire le nombre de chutes de 30%.

La téléassistance à domicile ou en milieu médicalisé, elle est aussi de plus en plus présente et rassure. Legrand développe aussi cette technologie. Simple d’installation et d’utilisation, elle permet de prévenir et alerter via un centre d’appel ou un aidant familial ou professionnel. Ces boitiers de téléassistance sont souvent couplés, à des déclencheurs

POUR COLIM

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Le travail doit se faire en amont et éviter les chutes. Les technologies connectées offrent de nombreuses solutions. Elles peuvent permettre de mieux prendre en charge et faciliter le quotidien des séniors, rassurer et soulager les proches et les aidants. 90% des français pensent que les objets connectés améliorent le quotidien des personnes atteintes.

Pour apporter du confort mais également de la sécurité, le maintien à domicile ou l’adaptation du lieu d’accueil doivent parfois s’accompagner de plusieurs aménagements : sécurisation des accès, préventions des chutes, réorganisation de la chambre, de la cuisine…

Pour cela Legrand a développé « Le parcours Lumineux ». Celui-ci est donc testé au FAM, mais il peut être installé très simplement chez

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Congé de proche aidant

portatifs (montre, bracelet avec bouton poussoir ou équipé d’un détecteur de chute, pendentif), ou des tirettes ou poires d’appels positionnés dans une salle de bain ou à la tête du lit.

Avec son pack Zen, Legrand offre une connexion avec les autres encore plus large qui évite la rupture sociale. Il permet aux proches, via leur tablette ou leur smartphone d’être rassurés sur ce qui se passe dans le logement de leur parent vieillissant ou malade. Il informe sur le quotidien : heures de lever normal, sur des sorties nocturnes intempestives, sur les activités et déplacements aux heures habituelles dans les pièces (si la personne entre dans sa salle de bain à 8H et n’est pas ressortie à 12H il faut s’en inquiéter…), si la porte du domicile est bien verrouillée…

La sécurité et le maintien à domicile sont des points de travail et d’études permanents chez Legrand.

Pour accompagner un proche en perte d’autonomie l’état a mis en place le congé de proche aidant permet de s’occuper d’une personne handicapée ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité. Il est accessible sous conditions et pour une durée limitée et est ouvert à tout salarié justifiant d’une ancienneté minimale d’au moins 1 an dans l’entreprise.

La personne accompagnée par le salarié, qui présente un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité, peut être : une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente.

Le salarié intervient à titre non professionnel pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne. La personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière. Le congé de proche aidant ne peut pas dépasser une durée

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www.service-public.fr

PUBLI-REPORTAGE

Thierry Coignac

et son Unité Mobile d’Optique AU SERVICE DES PARTICULIERS COMME DES STRUCTURES MÉDICO-SOCIALES.

Précurseur dans la prise en charge du déficit visuel à domicile comme en structures collective, Thierry Coignac a imaginé Opti’Prox : Unité Mobile d’Optique, à destination des personnes peu ou pas mobiles, reconnue par l’A.R.S. Depuis plus de trois ans Opti’Prox se déplace en Creuse, Corrèze et Haute Vienne, à domicile, en EHPAD, en maison d’accueil spécialisée... Son véhicule est équipé du matériel nécessaire aux contrôles de la vue et d’un large choix de montures. Son implication dans cette prise en charge est à la hauteur de l’enjeu du « bien voir », en effet 80 % des informations passent par la vue

Aucun Frais ent de déplacem

et une bonne acuité conditionne en grande partie nos actes au quotidien.

Il forme également les équipes soignantes, encadrantes de structures pour les sensibiliser aux conséquences de la baisse de la vision et les répercussions engendrées sur les résidents. « Confronter les personnes ayant une bonne acuité aux déficiences visuelles des résidents ».

Thierry va également chez les particuliers : « l’étude de l’environnement de l’usager permet de définir les besoins, la prise en charge in-situ des problématiques des clients est primordiale. Je peux par exemple évaluer la distance de la télévision, l’éclairage de la pièce...

Rendez-vous au 06 61 75 39 41 thierry.coignac@optiprox.fr 33

Les objets du quotidiens adaptés

maximale, fixée : soit par convention ou accord collectif d’entreprise ou, à défaut, par convention ou accord de branche, soit, en l’absence de dispositions conventionnelles, à 3 mois.

Toutefois, le congé peut être renouvelé, sans pouvoir dépasser 1 an sur l’ensemble de la carrière du salarié. Le congé de proche aidant n’est pas rémunéré par l’employeur (sauf dispositions conventionnelles ou collectives le prévoyant). Si l’employeur accepte que le congé soit fractionné ou transformé en temps partiel, le salarié alterne périodes travaillées et périodes de congé. En cas de fractionnement du congé, la durée minimale de chaque période de congé est d’une journée. La durée du congé de proche aidant est prise en compte pour le calcul des avantages liés à l’ancienneté. Le salarié conserve le bénéfice de tous les avantages qu’il avait acquis avant le début du congé.

Le salarié qui bénéficie du congé de proche aidant a droit à l’assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF).

On le voit les séniors sont de plus en plus connectés. La technologie évolue vite, et pour leur faciliter l’accès à Internet ou la communication instantanée, des ordinateurs « senior » ont été spécialement repensés et redessinés dans cette optique. Avec une interface simplifiée (ex : icône représentant la fonctionnalité), des paramètres de réglages du contraste ou de la luminosité pour les seniors ayant des problèmes visuels ou encore des paramètres de réglages du son.

Prothèse auditive Processus physiologique normal, la perte d’audition peut constituer une gêne dans la vie de tous les jours. Pour continuer à garder un lien social avec l’extérieur, l’appareil auditif est la solution idéale, il joue aussi son rôle dans la prévention contre le déclin cognitif. Plus l’appareillage se fait tôt, plus la vie quotidienne s’en trouve améliorer pour tous. Placé sur chaque oreille de la personne malentendante, l’appareil permettre d’amplifier le son, il possède un amplificateur et un microphone enregistrant les vibrations ( il est efficace que si la personne a conservé un certain niveau d’audition). Différents types de prothèses existent : la numérique plus récente et plus efficace, dotée d’un appareil auditif qui possède un convertisseur analogique/numérique permettant la restitution du son. La prothèse analogique, plus ancienne, efficace mais moins performante.

L’appareil permet de paramétrer le volume général du son réémis et la puissance de la fréquence.

Il en est de même pour les téléphones : lorsque la personne âgée compose un numéro de téléphone, si l’interface est compliquée, que les touches sont trop petites, l’écran peu lisible, le sénior tend à ne plus l’utiliser. Aussi une large gamme de téléphones adaptés aux seniors existe pour leur faciliter la prise en main et pour qu’ils gardent le contact avec leurs proches.

F OCUS

La Poste table sur le facteur humain En lançant son service « Veiller sur mes parents » les services de la Poste contribuent à faciliter le maintien à domicile des personnes âgées sans troubler leur quotidien. Les visites régulières du facteur et la téléassistance permettent ainsi d’assurer leur sécurité et de rassurer leurs proches. Ils ont développé deux formules comprenant une visite du facteur le jour et à la fréquence souhaités. Ce rendez-vous régulier convivial avec le facteur est rassurant pour ses proches tenus informés après chaque visite. Si des besoins sont identifiés, ils sont remontés : courses, petit dépannage… De plus, leurs proches, via une application dédiée, peuvent y partager facilement leurs photos et messages et le facteur dépose alors ces messages sous la forme d’une gazette papier lors de sa visite. Pour aller plus loin un service de téléassistance peut compléter cette offre. L’ installation simple et rapide du boitier et du médaillon est réalisée par le facteur.

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pas avoir besoin de mettre le son de la télé ou du téléphone trop fort pour ne pas gêner les personnes autour. Bien plus qu’une enceinte, le bandeau sonore NEW’EE® diffuse, les sons ou la musique en Bluetooth grâce à la mise en vibration de la matière. « À l’inverse des enceintes qui dispersent le son dans la pièce, NEW’EE® permet une diffusion homogène au travers du mobilier. Le rendu est très agréable pour l’utilisateur, cela permet de rapprocher le son à proximité des oreilles ».

Simple d’utilisation pourvu de grandes touches, il est muni d’une petite caméra permettant de faire des photos très simple d’utilisation, et avec une double carte sim. Le téléphone est compatible avec tous les abonnements et tous les opérateurs. Une formule d’aide à l’utilisation avec une petite formation de 30min est proposée ainsi que le transfert de données suite à une casse ou l’achat de ce nouveau téléphone. En résumé FonctionnelErgonomique-Facile d’utilisation.

D’autres acteurs du territoires ont développé des aides au confort pour les séniors En créant la technologie NEW’EE®, la société Life Design Sonor imagine une nouvelle façon d’écouter. En cas de perte d’audition le son sort directement de la tête de lit, de l’oreiller ou du dossier du fauteuil. Cela permet de ne

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La Clinique du Mobile à Limoges propose un téléphone à clapet, d’une marque qui correspond majoritairement à la demande actuelle.

Etre Senior

et bien dans son corps Rajeunir par la nutrition

et permet de lutter contre les maladies cardiovasculaires et le vieillissement.

Vous pouvez faire de la marche, danser, monter et descendre les escaliers, faire les courses, faire du sport. Tout est bon sans excès.

Il est important de connaitre et tenir compte de ses capacités avant de s’adonner à une nouvelle activité physique et sportive. Il est conseillé de s’entretenir avec un médecin traitant ou de la médecine du sport, afin de vérifier que cette activité est adaptée à son état de santé.

Certaines caisses complémentaires de retraite proposent à leurs assurés de passer des bilans médicaux et en fonction des résultats de pratiquer un sport adapté à leur condition physique.

Dans tous les cas, il convient également de prendre quelques précautions lors de la reprise d’un sport : Il ne faut pas se lancer dans une activité physique du jour au lendemain, l’entraînement doit être progressif, la régularité est importante pour obtenir des bénéfices et éviter de se faire mal et pour les activité physique à plusieurs, choisir un groupe ayant les mêmes capacités que soi. Il est bon de chausser et se vêtir de manière adaptée au sport pratiqué et de prêter attention à l’hypothermie (baisse de la température du corps) et à la déshydratation. Il faut boire régulièrement.

Certains sports sont déconseillés si la personne n’en n’a jamais pratiqué dans sa jeunesse, comme le ski et les sports de raquette, le tennis et le squash qui sollicitent beaucoup les articulations.

La course à pied peut être également trop éprouvante pour le cœur et les genoux.

En revanche, il existe une grande diversité de sports accessibles aux seniors.

Le Yoga, La marche nordique (selon des recherches de l’université de l’Iowa, marcher 15 minutes par jour suffirait à prolonger la vie de 3 ans), La gymnastique (La gym mémoire est une discipline moins connue mais qui permet de faire travailler de manière ludique la coordination, la mémorisation et la concentration. Elle

« Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger » L’alimentation n’est pas une garantie absolue pour vivre au-delà de 100 ans mais elle en demeure néanmoins un facteur déterminant.

Pour bien vieillir, choisir des aliments qui augmentent la vitalité et préviennent le cancer, les cardiopathies et les troubles dégénératifs. Une alimentation doit être équilibrée et apporter des antioxydants pour mieux lutter contre le vieillissement, des acides gras essentiels, du magnésium, du zinc, des vitamine E, B, C ; des fruits et des légumes bio et frais ; du poisson 3 ou 4 fois par semaine ; 2 repas de viande par semaine ; des pâtes et des céréales. En vieillissant il faut privilégier des aliments de qualité mais en plus petites quantités.

Quelques bons conseils : – Réaliser un arc en ciel de 5 couleurs dans votre assiette– Manger moins et de boire plus d’eau– Bien mastiquer – Améliorer votre digestion et le fonctionnement de votre foie et de vos intestins en prenant, s’il le faut des compléments alimentaires (à voir avec votre nutritionniste) – Prendre soin de votre peau en la nourrissant de l’intérieur et en l’hydratant.

F OCUS

Être senior et pratiquer un sport

Restez actif physiquement, c’est une clé majeure pour vieillir en santé. « L’activité physique renforce et l’inactivité affaiblit » (Hippocrate) L’inactivité altère les fonctions musculaires, cardio-vasculaires et articulaires. Dès qu’on ne bouge plus les muscles s’atrophient et on perd en mobilité puis ça devient un cercle vicieux. L’exercice physique réduit les risques liés à l’ostéoporose (2 heures d’activité par semaine peuvent améliorer la densité osseuse des femmes de plus de 50 ans) 36

après une interruption, majoritairement des femmes encore actives et surtout dynamique !

Le CHU de Limoges : Un projet européen baptisé SPRINTT est expérimenté dans quatorze établissements de santé répartis dans 9 pays et notamment le CHU de Limoges. Son thème « Mieux vieillir grâce à de la gym adaptée ». Afin de mener cette étude clinique, le CHU a déjà recruté quinze seniors volontaires parmi les plus de 70 ans. C’est donc à l’Hôpital Rebeyrol que l’équipe dirigée par le professeur Dantoine mène cette expérience depuis juillet dernier avec des seniors sélectionnés selon des critères précis : avoir au moins 70 ans mais aussi être fragile, entendre par là, ressentir les effets d’une perte de mobilité. Le CHU de Limoges souhaite compléter ce groupe pour mener cette expérience qui doit durer deux ou trois ans. L’efficacité de l’activité physique sur la santé des personnes âgées ne pouvant se mesurer que sur la durée.

La slackline, proposée dans le cadre des Printemps sportifs de Limoges est une discipline d’équilibre idéale pour les seniors, souvent pratiqué par les plus jeunes cet exercice aide les personnes âgées à conserver leur équilibre. L’encadrant propose un échauffement puis les sangles de trois à cinq centimètres de large sont tendues entre les arbres d’un parc. Le but de l’exercice est simple, anticiper sur des chutes ou les pertes d’équilibre qui font que le sénior perd confiance en lui et en ses déplacements, et s’isole. La slackline lui ramène une certaine confiance en lui et lui permet de se réapproprier son corps dans l’espace.

Arc Club Seniors propose du Tir à l’Arc, Randonnée Pédestre, Marche Nordique, Qi Gong, GYM «pilates». Il faut ajouter les activités d’Aquagym la piscine et le Bowling

Il existe des activités plus insolites mais qui ont leur lot de bienfaits pour les séniors : Utile et thérapeutique, la « canne défense » est une activité permettant de travailler l’équilibre, créer du lien social par des jeux de rôles agresseur/agressé.

Les jeux vidéo, notamment la « Wii thérapie », sont conseillés aux seniors. A travers des exercices ludiques parfois même pratiqués en EHPAD, il est possible de travailler son équilibre, de maintenir sa forme physique ou encore de stimuler sa mémoire. « La rééducation est souvent un processus difficile et douloureux. La console le ferait presque oublier aux patients.

Ces derniers se prennent tant au jeu qu’ils en arrivent à oublier qu’ils sont en train de travailler».

Le programme, baptisé la «Wii-habilitation» utilise la planche Wii reliée sans fil à un écran qui permet aux patients de visualiser leurs gestes.

La plate-forme est sensible aux mouvements et pressions des patients, et calcule leur équilibre, en situant leur centre de gravité. Un dispositif qui aide la personne en rémission à travailler sur ses compétences cognitives et visuelles ».( Nancy Ditzel,ergothérapeuthe).

Alors pourquoi rester inactifs puisque c’est prouvé : l’activité physique nous protège !

Localement, des activités adaptées à chacun sont proposées par différentes structures.

Quelques idées pour donner envie de bouger et garder son capital santé : Le CCM Jean Macé à Limoges propose depuis cette année de bouger sur des cours d’une heure, de Modern Jazz, dispensés par Jocelyne Liagre-Debernard adaptés pour les séniors. 15 places sont ouvertes et déjà 10 participants sont présents chaque semaine, les vendredi après-midi. Ce cours est ouvert aux plus de 50 ans et compte avec 4 personnes frôlant les 70 ans. Ce sont souvent des personnes qui ont déjà pratiqué le Modern jazz et qui y reviennent 37

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est particulièrement recommandée dans la prévention de la maladie d’Alzheimer), Le Tai Chi Chuan, Les activités en plein air (tir à l’arc, golf, vélo)...

LES AVANTAGES DU JARDINAGE POUR LES PERSONNES AGEES Le jardinage c’est bien connu est une activité physique extrêmement agréable, encore plus lors des beaux jours et très appréciée des séniors. Sans même vraiment s’en rendre compte, jardiner permet d’augmenter le niveau d’activité physique et d’améliorer sa mobilité et flexibilité. La force et l’endurance peuvent aussi s’améliorer et les risques d’ostéoporose diminuer en jardinant.

Les bienfaits se font aussi sur le plan psychologique car jardiner permet de passer du temps à l’extérieur, au contact de la nature et ainsi d’augmenter le niveau de bien-être, de se détendre et de réduire le niveau de stress.

Il a été observé une stimulation des sens, toucher, vue, odorat.

Expérience créatrice, il cultive aussi l’art de la patience, et la récompense différée des

Une initiative insolite, récompensée en Haute-Vienne

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A Nieul, aux portes de Limoges, dans le parc du château vous pourrez croiser un convoi peu ordinaire et des jéolettes. Environ tous les 15 jours, des détenus venus de la prison d’Uzerche, accompagnent certains résidents de L’EHPAD. Pour les uns c’est l’occasion de prendre l’air et pour les autres, qui parfois n’ont pas vu la nature depuis de longs mois, c’est accompagner ces séniors tout en s’évadant de leur quotidien carcéral.

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fruits de son travail apporte une satisfaction très positive et formatrice, qui renforce créativité et estime de soi.

Il contribue même à stimuler la mémoire, en vous obligeant à vous souvenir de ce que vous avez planté ou semé et où vous l’avez fait !

Cultiver son propre potager, votre récolte contribuera à améliorer votre régime alimentaire.

Adapter l’espace de jardinage et les outils pour les personnes âgées Assurer d’installer les zones de jardinage à l’ombre, tout particulièrement pour les mois d’été.

Utiliser des chaises et tables stables Faciliter l’arrosage, faire en sorte que le robinet soit à proximité ou installer un système d’arrosage automatique Utiliser des outils légers, plus faciles à manipuler

Autant que possible, installer des carrés de potager surélevés cela évite d’avoir à se baisser et de pouvoir jardiner confortablement Jardiner en toute sécurité Pour des séances e jardinages sereines et tranquilles, quelques principes de sécurité à adopter En cas de coupures, brûlures ou piqûres d’insectes, traiter le problème immédiatement.

S’assurer que les allées et chemins du jardin sont plats et non glissants Jardiner plutôt tôt le matin ou en fin de journée. En journée, portez un chapeau et appliquez de la crème solaire régulièrement, et s’hydrater régulièrement en buvant de Faitre des pauses régulièrement.

Les inventions La réalité Virtuelle

« vélo d’aujourd’hui pour mieux vieillir demain ».

Cycleo : Cottos Medical a conçu Cycleo, un « vélo d’aujourd’hui pour mieux vieillir demain ». Les personnes âgées peuvent s’installer en toute sécurité sur ce dispositif permettant, lorsque l’on pédale, de s’évader dans un décor virtuel projeté en temps réel devant soi.

Le dispositif capte automatiquement un ensemble de données permettant d’étudier l’évolution des performances cognitives en adaptant le niveau de difficulté selon la fatigue, l’état de santé et les capacités de l’utilisateur. La personne fait ainsi une activité physique douce et utile, elle reste dans un environnement maîtrisé, connu et sécurisé.

La maison intelligente Pour bien vieillir, la maison devient intelligente Le robot, un compagnon utile. Ce n’est déjà plus de la science-fiction, mais un futur proche où les robots aideront à préserver l’autonomie.

Bien qu’encore très onéreux, certains modèles ou prototypes en donnent un avant-goût.

KOMPAÏ. Mi-R2D2 de La Guerre des étoiles, mi-personnage des studios Pixar, Kompaï est modulable grâce à ses outils interactif :

INDEX Unifores Résidence Personnes Agées 23, Rue du Cercler, 87000 Limoges

Observatoire Régional de la Santé www.ors-limousin.org

ModernJazz Senior

www.cahiers.laretraitecomplementaire.com

tablette tactile connectée, webcam sur la tête, roues. Robosoft, la société française qui l’a imaginé, a notamment pensé aux usages médicaux : rappel de prise de médicaments, relevé du poids et de la tension transmis au médecin, vidéoconférence, etc.

ROMÉO, L’HUMANOÏDE. Avec ce projet lancé en 2009, Aldebaran Robotics approfondit la recherche sur les robots d’aide aux personnes.

Roméo, 1 m 40, peut monter un escalier, attraper des ustensiles sur une table et offrir son bras pour se déplacer. Des exemplaires ont été commandés par des labos français et européens pour le transformer, à terme, en assistant personnel. © Zeilt Production / Aldebaran

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pour demain

A LIMOGES LA SOCIÉTÉ CYBEDROÏD PRÉCURSEUR EN LIMOUSIN

La société CYBEDROÏD a été fondée par des passionnés de robotique en 2011 pour conduire leur vision d’un monde où les robots soulageraient les humains des tâches subalternes, les soutiendraient dans leur vie de tous les jours, et finalement seraient des compagnons.

Les robots Leenby : Robot Cybedroid de 5ème génération et Alice, robot Cybedroïd de 6ème génération sont des robots semihumanoïde mobile et autonome, capables d’évoluer dans un environnement public. Ce projet ambitieux a été initié pour répondre à divers besoins, notamment auprès du grand public, de personnes âgées et/ou de personnes en situation de handicap. Ils sont équipés d’un système de reconnaissance et de synthèse vocale qui lui permet d’interagir avec un individu en fonction de mots-clés.

Législation des structures d’aide à domicile AutonomLab : www.autonom-lab.com www.agevillagepro.com

www.service-public.fr

CybeDroïd : www.cybedroid.com

La clinique du Mobile : www.clinique-mobile.fr

Life design Sono : NEW’EE www.lifeds.fr Legrand Limoges : www.legrand.fr

www.sciencesetavenir.fr www.silvereco.fr

Merci 3 9 à Messieurs, Philippe Verger, Raymond Volondat, Jean-Pierre Ferley, Pascal Doré, Madame Aragones, pour le temps qu’ils nous ont accordé et les sources d’information apportées pour réaliser ce Focus central.

Les tuileries limousines

L’homme et l’argile s’aiment depuis 12000 ans…

Tuiliers, briquetiers et potiers ont depuis toujours œuvré en Limousin. Des fours gallo-romains ont été découverts dans les communes de Javerdat et de la Jonchère en Haute-Vienne et à Bourg-le Bec en Corrèze.

Ces fours étaient souvent rattachés à des villas qui exploitaient l’argile là où elle effleurait. Les tuiles de terre cuite se révèlent être encore de nos jours, l’un des produits les plus résistants et performant pour nos toitures.

Au XIXème siècle, Il y aurait eu jusque 240 tuileries en Limousin

En Corrèze

En Creuse

« Les statistiques concernant la Creuse en 1847 dévoilent que 70 tuileries et poteries sont présentes, implantées aux alentours d’Aubusson et de Bonnat, et aussi Chambonsur-Vouèze ». (Arch. M9.3 23 (1)) Le nord du département de la Creuse est recouvert d’une terre argileuse parcourue par la rivière « Petite Creuse » et ses nombreux ruisseaux attenants. C’est une région de potiers et de tuiliers dont l’écomusée de la Tuilerie de Pouligny perpétue la tradition et conserve la mémoire

POUR COLIM

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Du fait de la présence d’ardoise, principalement extraite des carrières d’Allassac, et de schiste, il y avait peu de tuileries en Corrèze mais elles étaient cependant assez présentes dans le canton de Lubersac ; elles auraient été une trentaine tout au plus sur le département corrézien.

(1) « Tuileries limousines de Camille Larcher »

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S’il n’y a que 14 tuileries recensées en 1850, elles étaient 75 en 1861 pour ne plus être que 49 cinq ans plus tard. Les principaux foyers de tuileries se situaient vers le Dorat et entre Aixe-sur-Vienne et Saint-Junien. Au sud-est on en retrouve vers Saint-Germain-les-Belles et une concentration encore plus importante est à noter dans le canton de Nexon.

Le tuilier avait généralement deux à trois activités.

Le tuilier, d’abord exploitant de petites parcelles agricoles, extrayait sa terre pour en faire des tuiles lorsqu’il avait la chance qu’elle soit argileuse. Ainsi pouvait-il compléter ses revenus de paysan en créant une tuilerie, souvent artisanale. Souvent feuillardier aussi en période d’hiver, d’avril à novembre il reprenait l’activité tuilière pour profiter de la période chaude propice au séchage des tuiles, le gel étant son principal ennemi.

Ces tuiliers vivaient souvent en communautés familiales et se déplaçaient en suivant les filons d’argile. Constituées dès le moyen-âge, ces communautés ont survécu jusqu’au XIXe siècle, cette période étant la plus importante en production de tuiles. « On peut noter la grande importance de la production au XIXe siècle qui, selon nos calculs, nécessairement approximatifs mais plausibles (à raison de cinq ou six fournées annuelles de 5 à 6000 tuiles pour chaque tuilier), Creuse et Haute-Vienne pouvaient produire environ 2 à 2 millions de tuiles et la Corrèze moins de la moitié ! »(2) Souvent par faute de repreneurs et face à l’essor de l’industrie, la plupart des tuileries voient leurs fours s’éteindre dans les années 1960.

A Puycheny, au sud de Nexon, il y avait autrefois 11 tuileries autour du village. Aujourd’hui nous y trouvons toujours deux tuileries en activité, spécialisées dans la tuile de restauration. Elles perpétuent un savoir-faire artisanal hérité de leurs ainés tout en produisant un matériau conforme aux normes actuelles.

de tuiliers à transmettre son savoir-faire.

Ils fabriquent des tuiles pour monuments historiques et bâtiments du patrimoine, respectant formes, dimensions et patines afin que la restauration soit réalisée à l’identique.

La Tuilerie Artisanale de Saint-Hilaire Rencontre avec Laurent DEBORD et Michel AUPEIX. Quelques kilomètres après Saint-Hilaire-les-Places, nous nous arrêtons devant la tuilerie créée vers 1740.

Depuis 8 générations la famille Aupeix transmet son savoir-faire concernant la confection de tuiles plates et de carreaux de sol. Cette tuilerie artisanale, classée Entreprise du Patrimoine Vivant, est l’une des 10 dernières en France à proposer des tuiles plates spécifiques issues de la terre argileuse pour la restauration des bâtiments historiques.

Michel Aupeix faisant valoir ses droits à la retraite, Laurent Debord, amoureux de la terre de ses ancêtres et du patrimoine local, a décidé de relever le défi, et de reprendre l’entreprise.

Les familles Aupeix et Debord se connaissent depuis de nombreuses générations : l’arrièregrand-père de Laurent Debord était tuilier sur le même filon argileux.

Laurent Debord nous accueille avec Michel Aupeix au cœur de la tuilerie. Il nous sert de guide entre les machines, les fours et les charriots.

En premier lieu, il nous explique que l’argile a besoin de vivre pour être bien travaillée. Ainsi le monticule d’argile devant lequel nous nous trouvons est balayé par le vent et subit les différentes températures et les variations des taux d’hygrométrie pendant une année avant d’être utilisé. L’argile est simplement stockée

La Tuilerie de Puycheny

La Tuilerie de Puycheny fabrique depuis 1850 des tuiles plates dans la tradition à SaintHilaire-les-Places. C’est la sixième génération

(2 ) Maurice Robert - Ethnologue - préface du livre « Tuileries limousines de Camille Larcher

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En Haute-Vienne

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dans un bâtiment qui n’est pas fermé, juste couvert et l’on imagine bien l’air circulant les jours de vent et l’humidité ou la forte chaleur l’enveloppant selon l’humeur des saisons. Une fois prélevée du monticule, la terre est disposée sur un distributeur, sorte de tapis roulant qui éjecte les pierres et fait passer l’argile entre deux rouleaux broyeurs. Après deux broyages une argile à granulométrie très fine est récupérée.

Celle-ci est précieuse et ne doit pas prendre froid ; aussi selon la température, il arrive qu’il n’y ait pas de production afin de garantir la qualité des produits.

La deuxième étape consiste à déposer cette argile fine sur un nouveau tapis qui va la guider vers une mouleuse « qui la travaille au corps », pour qu’en fin de trajet par une action d’extrusion, la forme de la tuile soit donnée. Elle est alors découpée, puis déposée sur des balancelles incurvées pour les tuiles plates pour prendre la direction du séchoir. Les tuiles courbes, faîtières, accessoires et tommettes par leurs formes, ne peuvent tenir sur les balancelles et sont donc déposées dans des wagonnets direction un séchoir à bois spécifique en utilisant une astucieux tracé de rails. Alors commence une phase de séchage d’une trentaine d’heures.

A l’issue de ce séchage « naturel », la troisième phase peut alors commencer. Les tuiles sont alors disposées dans les fours et vont être cuites pendant une vingtaine d’heure à une température progressivement augmentées jusqu’à 1000 degrés. Elles en sortiront avec une dureté et une couleur définitives.

On notera la réutilisation possible de la chaleur du four pour tempérer plus facilement les séchoirs.

Laurent nous explique : « être tuilier demande de la justesse et de la douceur. Un séchage doux pour que les tuiles ne claquent pas avec une rotation organisée de la chaleur au cœur du séchoir afin d’avoir une température homogène ».

Michel Aupeix nous rejoint et nous raconte comment le métier s’est perdu lors de la forte demande de reconstruction d’après-guerre et de l’ère de l’industrialisation et de la mécanisation : « Les fours à gaz ont permis une meilleure qualité de cuisson et la simplification de la surveillance ainsi que moins d’efforts physiques, la fabrication de tuiles à l’ancienne nécéssitant beaucoup de

résistance. Nous travaillons aux quatres vents, et la manipulation des wagonnets et charriots demande constamment de la force ».

Dans ses propos, on le sent passionné par son métier : « Notre savoir-faire doit perdurer, il n’y a pas d’école pour cela, il ne s’acquière que sur le terrain au sein de la tuilerie. Que Laurent ait voulu me succéder en reprenant la tuilerie est une très belle chose, la transmission se fait en douceur, il apporte son œil nouveau et plusieurs mois après son arrivée, il pose toujours autant de questions et c’est plutôt bon signe ».

Une interrogation nous vient : pourquoi un ingénieur de formation, après 20 années en tant que responsable commercial technique à l’export dans le monde des souterrains, veut-il soudain se retrouver sur les toits ? « J’étais las du monde de l’industrie, j’avais besoin de retrouver mes valeurs, le BSP, le Bon Sens Paysan, sans aucun coté péjoratif à ce terme. Je veux être maître de mes décisions, être en adequation avec mon optique de vie personnelle et professionnelle. Quand j’ai échangé avec Michel la première fois sur une éventuelle possibilité de reprise, ma reconversion est devenue une évidence ».

La Tuilerie AUPEIX commercialise beaucoup de ses tuiles auprès des architectes et des entreprises du bâtiment, et souhaite garder cette clientèle qui souvent participe harmonieusement à la restauration du patrimoine. Mais l’entreprise fait également du sur-mesure pour la reprise des toits des villages avoisinants. Laurent insiste : « Nous ne sommes pas plus chers qu’un fabricant industriel pour les tuiles plates et nous pouvons répondre à des demandes spécifiques et même en très faibles quantités pour de petites réparations. De plus, nos tuiles ont une qualité reconnue et souvent des artisans qui les utilisent pour la première fois sont surpris du peu de casse et du rendu. Il est dommage d’observer des toits qui ne sont plus dans leur « jus de toiture » d’origine, mal ou maladroitement remaniés, alors que nous sommes à deux pas. C’est l’un des objectifs qui me tiennent à cœur, repositionner notre tuilerie dans un circuit court ».

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de son jardin

Quelle que soit la saison, le jardin demande constamment de l’entretien pour rester dynamique : les arbustes nécessitent d’être taillés, les massifs nettoyés, les feuilles enlevées, l’herbe tondue… Que vous soyez actif ou retraité, des spécialistes répondent à vos besoins. Ils déterminent avec vous les fréquences des interventions. Celles-ci peuvent être ponctuelles ou bien plus régulières, auquel cas un contrat d’entretien à l’année peut être élaboré.

de vos demandes, si nécessaire, pour vous apporter des conseils et préconisations afin d’assurer la pérennité du jardin (soins à apporter à vos arbustes, entretien à chaque saison…).

Nous réalisons pour vous : Tonte, taille d’arbustes et fruitiers Entretien des massifs, terrasses et allées Tonte de pelouse, scarification Bêchage, griffage, binage Ramassage de feuilles, débroussaillage Traitement des arbres et arbustes Evacuation des déchets verts Tous types de petits travaux de jardinage...

Après sa visite l’expert en entretien de jardin, vous remettra un devis (gratuit la plupart du temps). Une fois validé, un technicien intervient alors à votre domicile pour réaliser le travail à effectuer. Dans le cadre de ces interventions, le matériel est le plus souvent fourni et les déchets occasionnés par la prestation sont évacués.

Pour vous garantir un maximum de confort, le technicien vous appelle quelques jours avant son intervention pour vous prévenir de son passage.

Il est préférable, dans la mesure du possible que ce soit toujours le même technicien qui intervienne à votre domicile pour vous assurer d’un meilleur suivi dans la réalisation de vos travaux. Durant son intervention, il est à l’écoute

Rebeyrol, vous propose ces prestations.

L’entreprise est agréée « Service à la Personne », ce qui vous permet de bénéficier d’une défiscalisation ou crédit d’impôt de 50% du montant des travaux.

Page réalisée avec notre partenaire Les Pradilles 87110 Le Vigen 05 55 31 27 83 contact@rebeyrol.com

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Prendre soin

La maison-container

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gagne du terrain en limousin

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Un container est à l’origine une grosse boîte permettant de transporter des produits, qu’ils soient périssables ou non, par mer, par route ou par chemin de fer.

Importation en Limousin d’un concept écologique

GREEN HABITAT© : LES CONTAINERS PERMETTENT DE MODELER LES MAISONS COMME DES LEGO

L’idée d’utiliser un container pour construire une maison apparaît en Chine au début des années 1990, et se propage en Europe dans les années 2000, pour notamment des raisons écologiques, de coût et de rapidité de construction. La maison-container, c’est une maison dont le squelette s’articule autour d’un container maritime. Contrairement à une maison dite « traditionnelle », la maisoncontainer est en grande partie construite en usine avant d’être implantée sur le terrain.

Cela a bien des avantages puisque les travaux ne subissent pas les caprices des intempéries, et le contrôle de la qualité peut être réalisé en temps réel. La dimension des containers (12m par 2m50 environ) n’est pas un frein à l‘habitabilité puisqu’ils peuvent s’accoler ou même se superposer les uns aux autres.

Pour les inquiets, pas de panique, les boîtes métalliques ayant transporté des produits *Nous avons préféré utiliser l’appellation anglaise « container » plutôt que la traduction française « conteneur » qui est plus souvent attachée aux bacs de collecte des ordures ménagères.

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Lors d’un voyage en Norvège, André Charrieras découvre la maison-container et importe l’idée en France. Ainsi, naît en 2015 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) son entreprise Green Habitat. Depuis, deux nouvelles agences ont vu le jour à Périgueux (Dordogne) et Limoges (Haute-Vienne). Cela dit, l’enseigne ne possède qu’une usine à Brive-la-Gaillarde. Soigneusement choisis, les matériaux sont français et transformés en Corrèze pour la plupart d’entre eux. « Pour isoler nos maisons, nous procédons en deux temps avec des matières recyclées. À l’extérieur du container, nous plaçons une mousse polyuréthane à base d’amidon de maïs ou de soja. Pour renforcer son action, nous ajoutons de la laine de coton recyclée à l’intérieur », précise André. Cela permet l’isolation et l’étanchéité à l’air de la maison et donc une consommation moindre en énergie. Compris dans le prix de construction, ils posent également deux panneaux photovoltaïques sur le container.

L’entreprise Green Habitat© exploite un marché très attractif par son rapport qualité/prix. www.greenhabitat.fr

chimiques sont interdites à la revente ! De plus, chacune d’elle est dotée d’un numéro de série, permettant de retracer son chemin de vie.

Un rapport qualité / prix très attractif Parlons prix. Toutes charges comprises, il faut compter environ 1 500 € par mètre carré, soit souvent moins cher qu’une construction traditionnelle en briques, de même esthétique moderne (toit plat, bardage en bois et en

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acier…). Cela dit, même si la construction d’une maison en briques revenait au même prix qu’une maison-container, la construction hors site permettrait de mettre la barre bien plus haute sur la qualité des matériaux. Le temps de construction est aussi l’un des points forts de la maison-container. Les travaux ne durent que de 4 à 6 mois, un délai de construction difficile à égaler par une construction classique.

Compte tenu des délais administratifs, les clients peuvent souvent emménager dans leur maison environ un an après l’acquisition.

Hélène Peyrot

Tridea

Une agence de voyage en ligne pour dénicher les meilleures destinations

ENTREPRISES PRISES

Vivien Giraud originaire de Creuse, a vécu plusieurs années à Aix-en-Provence pour ses études dans les systèmes embarqués et ensuite pour son travail. En 2016, il décide de revenir vivre en Limousin, mais ce passionné de voyages, s’est vite rendu compte qu’il était plus compliqué d’organiser des week-ends ou des vacances à l’étranger depuis les aéroports locaux.

cutant de cet outil autour de lui et voyant l’intérêt suscité, il décide de le développer et de proposer des destinations à travers le monde avec l’aide de son compagnon d’étude Cyril Capbern.

Tridea c’est la contraction de « travel » et « idea » qui signifie « idée de voyage », et permet aux utilisateurs de préparer leurs vols, de trouver des connexions aux meilleurs tarifs. Le site offre la possibilité d’organiser une correspondance entre deux compagnies aériennes concurrentes.

L’entreprise travaille déjà avec une centaine de compagnies aériennes, et doit signer, cette année, de nouveaux contrats

Au départ de l’aventure TRIDEA, il a développé un algorithme pour organiser ses voyages, en créant ses propres liaisons entre les vols existants. Très vite, en dis-

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ENT R E P R I S E S

pour développer encore plus de destinations et de connexions.

Tridea est soutenue par l’aéroport de Limoges qui voit un réel intérêt à ce projet. Tridea a participé à différents concours régionaux, cette année et souhaite participer à des événements nationaux pour élargir son rayon d’action.

A découvrir, la nouvelle version du site, plus ergonomique et avec de nouvelles destinations et de nouveaux points de départs comme Bergerac, Biarritz…diversifiant ainsi l’offre de destinations à travers le monde…

TRIDEA 1 avenue d’Ester - 87280 Limoges Tél. 0 805 11 19 63 www.tridea.io

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La création de contenu 360

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à l’usage des professionnels

ENTREPRISES PRISES

Pour faire de la réalité virtuelle un outil marketing efficace !

C’est une technologie efficace lorsqu’elle est utilisée en réponse à différents objectifs : se faire connaître, attirer de nouveaux clients, développer des partenariats, démontrer un savoir-faire, se différencier de la concurrence.

La diffusion de ce contenu 360°, via un casque ou d’autres supports adaptés, a pour force de concentrer l’attention de sa cible sur l’information à lui transmettre. Et plus nous sommes attentifs et concentrés, plus l’information est ancrée en nous !

Des solutions matérielles simples, mobiles et peu couteuses existent pour les entreprises qui veulent utiliser la réalité virtuelle et la diffusion de leurs contenus 360° pour se présenter de façon percutante et originale.

Toute Entreprise, pour se développer, est amenée à communiquer sur son activité. Les nouvelles technologies offrent des possibilités sans équivalence en la matière. Parmi elles, la réalité virtuelle est un outil marketing au service des professionnels qui veulent faire parler d’eux !

Aujourd’hui, chaque professionnel peut faire créer du contenu 360° par des sociétés spécialisées. C’est pour lui une façon innovante de présenter son entreprise, son activité, son savoir faire, ses services. Ce contenu 360° peut être créé à partir d’images réelles, par principe de captation vidéo avec des caméras 360°, ou à partir d’images de synthèses, pour recréer un environnement, par exemple.

Via un casque de réalité virtuelle, ce contenu 360° créé permet ensuite d’immerger visuellement dans l’entreprise ses prospects, ses clients, ses partenaires... Et cela en une fraction de seconde !

Soyez innovant, adoptez la réalité virtuelle !

Page réalisée avec notre partenaire XPVR

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Sac à Pain

Matériel :

cm x 50 cm 5 3 u ss ti e d o 1 rectangle ssu (anse) ti e d le g n ta o 1 recm cm 10 c x 54 ciseaux o 1 paire de o 1 règle ur/crayon le il ta e d ie o 1 cra t 1 mètre e le g è r 1 o e à coudre in h c a m 1 o 1 - Plier le grand morceau de tissu en deux, endroit sur endroit.

Coudre en point droit le bas et le côté.

N’hésitez pas à utiliser vos chutes de tissus !

Temps de réalisation : 30 mn 5 - Coudre les deux côtés de l’anse au point droit. C’est plus joli et cette technique renforce la solidité.

6 - Fixer ensuite cette anse sur le haut du sac, au milieu de chaque côté. Coudre en croix.

2 - Surfiler au point zig zag les deux épaisseurs afin d’éviter que le tissu ne s’effiloche. Votre ouvrage sera ainsi plus solide. Retourner le tissu sur l’endroit.

Repasser.

3 - Faire un double ourlet sur le haut (plier une première fois sur 2 cm puis une seconde fois).

Coudre au point droit.

Bravo !

Plein d’autres recettes sur consoglobe, aromazone…

4 - Plier l’anse en deux, endroit sur endroit. Coudre le bas et le côté. Retourner sur l’endroit.

Repasser.

Page réalisée avec notre partenaire Les Oiseaux Malins 63 rue Montmailler 87000 Limoges

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LO I S IR S

Tuto Zéro déchet

La Mad

Jack

LOISIRS

Quézako ?

Une course folle en auto-stop qui aura lieu les 8 & 9 juin 2019.

Les règles sont simples Se déplacer uniquement en stop Concourir en binôme Être rapide Réaliser un maximum de missions qui truffent le parcours ! À l’arrivée les participants profitent de 24 h de festival, concerts, ateliers divers et variés (pêche, bricolage, brasseur…). Un karaoké géant complète l’ambiance festive ou encore un marché de producteurs avec de bonnes choses à boire et à manger ! Tout cela se termine le dimanche après-midi, veille de lundi de pentecôte…

Le concept : près de 1 500 participants doivent rejoindre un petit village du fin fond de la Creuse et en stop bien sûr ! Des départs sont proposés depuis de nombreuses villes comme Paris, Nantes, Montpellier… Avec des dizaines de missions à réaliser tout au long de la route qui vous emmène à Chéniers, un village de moins de 600 habitants qui se trouve entre la Souterraine et Aigurande…

L’objectif est d’être le premier à déterrer le trésor que Jacques a enterré au coeur de ce village magique, hors du temps, typique avec sa petite rivière, son moulin à vent, et sa clairière !

« La Mad Jacques, ce n’est pas qu’une course en stop, c’est un état d’esprit ».

Nus & Culottés, parrains officiels.

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Jack Churchill, surnommé le Mad Jack 16 sept. 1906 – 8 mars 1996

LO I S IR S

Cette course originale et un peu folle, fait référence à un soldat Britannique, le lieutenant-colonel John Malcolm Thorpe Fleming Churchill dit Jack Churchill, surnommé le Mad Jack. Sa tenue de combat : son épée écossaise ancienne, accrochée à sa ceinture, une broadsword, un arc et des flèches autour du cou et sa cornemuse sous le bras Il est connu pour sa devise « any officer who goes into action without his sword is improperly dressed. » (« un officier qui part au combat sans son épée n’est pas dans une tenue correcte. »). En 1946, la Twentieth Century Fox produisit Ivanhoé avec l’ancien compagnon d’aviron de Jack Churchill Robert Taylor et engagea Jack Churchill pour apparaître en archer, tirant depuis les murs du Château de Warwick. Il utilisa ses talents d’archer et de joueur de cornemuse pour trouver un petit rôle dans le film Le Voleur de Bagdad. Des années plus tard, Jack Churchill occupa le poste d’instructeur à l’école militaire aéroterrestre en Australie, où il devint un passionné de surf. De retour en Angleterre, il fut le premier homme à surfer sur la vague de 1,5 mètre du mascaret de la rivière Severn, et il conçut sa propre planche. À la retraite, il n’arrêta pas ses excentricités. Il fit sursauter les contrôleurs et passagers d’un train en lançant son attaché-case par la fenêtre du train lors d’un voyage. Il expliqua plus tard qu’il l’avait lancé dans son propre jardin afin de ne pas avoir à le porter de la gare à chez lui. Un personnage un peu fou décoré à plusieurs reprises pour ses faits de guerre.

MEUBLES & DÉCORATION

FAMILY VILLAGE LIMOGES 51

La course

LOISIRS

à obstacles

En France, en 2016, près de 250 000 personnes, de 3 à 83 ans, se sont dépassées dans une course à obstacles.

La course à obstacles, sport complet, regroupe, course à pied, franchissements d’obstacles et défis ; pour le fun, le dépassement de soi ou la performance. Elle requiert aussi ces qualités : Agilité, force, endurance, réflexion. Véritable discipline sportive elle a ses élites, ses compétitions, ses championnats continentaux et mondiaux. Sur les OCR (Obstacle Course Races - Courses de parcours d’obstacles), la technicité et la diversité des obstacles fait émerger les meilleurs Obstacle Racers.

Née en Angleterre, en 1987, avec la Though Guy, la course à obstacles moderne est Inspirée des « parcours du combattant ». Depuis près de 15 ans elle

connaît une croissance surprenante, avec plus de 10 millions d’Obstacle Racers, des athlètes professionnels, des compétitions télévisées sur les grandes chaînes américaines et qui sait peut-être une présence un jour aux jeux Olympiques.

Il existe différentes courses à obstacles, il y en a forcément une faite pour vous ! voici quelques exemples.

Fun run : idéale pour commencer ou recommencer le sport aux épreuves de l’extrême. Ces courses à obstacles sont vraiment accessibles à tous et proposent des parcours de deux à sept kilomètres avec des obstacles ludiques.

Mud Run : attention, déguisement obligatoire et la boue est au rendez-vous ! Cette course à obstacles est souvent prati52

A noter : les courses d’obstacles sont de plus en plus appréciées au sein des entreprises : La solidarité, la dimension ludique et le dépassement de soi que proposent ces courses à obstacles en font des événements parfaits pour forger l’esprit d’équipe en team building.

En Limousin nous comptons un champion, d’à peine 18 ans, né en en Avignon, Julien Bernes est limougeaud depuis 5 ans. Il fait partie du Limoges Mod Run Club qui a vu le jour en 2013.

Cette équipe est

quée en famille, entre collègues ou entre amis pour s’amuser et pratiquer une réelle activité physique.

La course à obstacles extrême : son seul objectif, repousser les limites mentales et physiques. Les épreuves deviennent obligatoires, sous- peine de disqualification ou de malus. Les obstacles y sont plus difficiles et les tracés plus techniques. (Extra Run, Spartan Race, MonkeyBar…).

Ces courses sont souvent codifiées et évaluées à l’aide de critères objectifs : longueur de parcours, dénivellation du tracé, nature du tracé, nombre et difficulté.

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LO I S IR S

Mais parfois, comme dans les « Spartan Race » le coureur qui s’élance ne connait ni la distance, ni le nombre d’obstacles, ni le dénivelé réel de l’épreuve. Des indications, de valeurs minimale sur les différents parcours proposés, sont données aux participants.

La Spartan Race définit quatre formats de courses avec valeurs indiquées minimales : Sprint : 6+ kilomètres et 20+ obstacles Super : 13+ kilomètres et 25+ obstacles Beast : 20+ kilomètres et 30+ obstacles Ultra-beast : 42+ kilomètres et 60+ obstacles En fonction des lieux, les épreuves peuvent être extrêmement différentes. Exemple : à Paris, le dénivelé est proche de zéro alors qu’à Morzine, il faut faire avec près de deux mille mètres de montées cumulées sur la « Beast ».

principalement composée de coureurs cherchant à découvrir, progresser et prendre du plaisir dans les courses à obstacles. On peut les voir courir dans le bois de la Bastide, où sur les bords de Vienne. Julien s’est mis à la course d’obstacle depuis peu et a fait sa première course en 2016, la Safarun. Alors il n’a plus arrêté de courir, il le dit « ça fait mal, mais j’aime l’effort et dépasser mes limites ». Ensuite il a participé à la Déjàntée où au côté du meilleur du club, ils accèdent aux 4ème et 3ème places.

Fervent adepte des « trail », courses dans les bois avec obstacles naturels les résultats de Julien sont surprenants. En octobre 2018 Il a participé à Londres aux Championnats du

Monde OCR dans la catégorie 18-24. Excellents classements à la clé, puisque Julien est arrivé 24ème mondial et 1er Français dans sa catégorie.

LOISIRS

Actuellement il s’entraine avec beaucoup de motivation. Le 28 janvier 2019, Julien a participé à la Spartan Race à Valmorel, au milieu de 3500 participant et dans la neige. Il obtient ainsi sa qualification pour les prochains championnats d’Europe en Pologne, en 2019.

54 Photos : Sportograph

Les bonnes pratiques

Choix du terrain : La pleine terre

enrichir le sol en le recouvrant d’une terre plus riche (il est possible de créer un carré potager sur le béton !) On peut laisser libre cours à son imagination et lui donner des formes inédites, lui donner la hauteur qu’on souhaite.

OBSERVONS NOTRE TERRAIN. SON EXPOSITION D’ABORD. LA QUALITÉ DU SOL.

Pour connaître la nature de son terrain, il suffit d’identifier les plantes « indicatives » qui poussent naturellement : la prêle préfère le terrain sableux, l’oseille le terrain acide. Le mouron, le persil et les orties poussent sur d’excellents terrains, riches en matières organiques.

Qui pense jardin doit penser arrosage. Ai-je une réserve d’eau, un puits, un système de récupération des eaux de pluie ? Évitons l’eau de la ville, dont la mauvaise qualité et le coût sont dissuasifs.

Il faut, pour commencer, améliorer le sol, en lui apportant des matières organiques. On peut, pour ce faire, acheter du fumier, ou bien du Biofertil (fabriqué en Limousin, il est le produit du recyclage de produits organiques résultant de l’élevage de vaches limousines) On peut également fabriquer son compost.

Les carrés potagers

Pour ceux qui souhaitent un petit potager, prévoir des carrés de 1,50 m sur 1,50 m sur une hauteur de 30 centimètres.

Le carré potager permet de ceinturer le jardin et évite la profusion de mauvaises herbes, on peut 55

A U JA R DI N !

La permaculture

Des Auxiliaires dans mon jardin

À partir de 40 centimètres de hauteur, on soulage sérieusement les reins. Le choix des matériaux pour matérialiser les rebords est infini, même si beaucoup de « potagistes » optent pour le bois en rondins.

Les abeilles Sans les abeilles, rien ne serait possible au jardin. Elles sont les actrices de la pollinisation.

Il est indispensable de favoriser leur visite tout en évitant absolument tout traitement chimique, et en installant des plantes mellifères, riches en nectar, à proximité des légumes. Prévoyons de planter en bordure du jardin : du trèfle blanc, de la lavande, du thym et du romarin.

Les ruches sont alimentées par les butineuses, qui récoltent le nectar en butinant les fleurs. Arrivées à la ruche, elles régurgitent le nectar à des abeilles ouvrières qui vont le transformer en miel. En butinant, elles vont déposer du pollen sur les pistils (le pollen étant au pistil ce que le spermatozoïde est à l’utérus), permettant la fructification. La présence d’une ruche dans un jardin permet une récolte abondante, tout en rétablissant la souveraineté de la nature, sans laquelle la reproduction des végétaux serait compromise.

Quel temps consacrer à mon potager ?

Mon « jardin du dimanche » et du moindre effort

AU JJARDIN ARDIN !

Un jardin productif et beau sans y passer des heures ? C’est possible et facile en suivant ces quelques règles : Observer avant d’agir et tirer parti de l’existant, apprendre à laisser faire la nature.

S’organiser : penser à recycler et récupérer les matériaux, s’équiper de bons outils, coopérer avec les voisins.

Composter, pailler, inviter les petites bêtes amies du jardinier à travailler à notre place.

Choisir les bonnes variétés de plantes.

Notre présence dans le potager sera nécessaire essentiellement d’avril à septembre.

Prévoir une heure par semaine en moyenne.

Dès l’automne qui précède le démarrage du potager, couvrir le sol avec une bâche en plastique noir, pour faire mourir les plantes.

En mars, enlevez le plastique, retournez le sol sur 30 centimètres de profondeur. Bêchez avec une fourche-bêche (outil idéal pour favoriser la circulation des organismes vivant dans le sol). Apporter de la matière organique en surface (compost, Biofertil). Ne pas l’enfouir dans le sol, car elle risque d’attirer les vers blancs et les taupins (insectes dont les larves appelées « vers fil de fer » risquent de parasiter les cultures). Surtout ne pas utiliser de désherbants ou de pesticides qui tuent les organismes dans le sol. Pour compenser leur disparition, il faudrait ajouter des engrais chimiques.

Les oiseaux Ils sont des auxiliaires très précieux pour le jardinier. Insectivores l’été, ils deviennent granivores l’hiver. Prévoyez des graines et de l’eau, afin de favoriser la fréquentation de passereaux sédentaires, l’hiver, si utiles pour la régulation des pucerons, chenilles et autres insectes indésirables au jardin.

Les plus impliqués d’entre nous installeront des nichoirs. Les passereaux raffolent des boules de graisse et du grain.

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A U JA R DI N !

Une réserve de biodiversité Pensez à aménager une réserve diversité semi-sauvage, avec quelques arbustes. Un amélanchier à feuilles d’aulnes, un pyracantha, un sureau et un cotonéaster fourniront le gîte et le couvert aux oiseaux.

Les poules Pour ceux qui élèvent des poules, n’hésitez pas à les lâcher dans le potager l’hiver.

Elles vont gratter, débarrassant le jardin le sol des insectes indésirables.

A la belle saison, elles se régaleront des déchets du jardin (épluchures). Les fragments des coquilles de leurs oeufs repousseront les limaces aux abords des salades. Leurs fientes, riches en azote, constituent un engrais idéal.

Informations extraites du livre « Je démarre mon potager Bio en Limousin » C. Laîné, O. Roulière.

R. Rossi-Lagorce ISBN 978-2-36340-149-6 Éditions Les Monédières - 10€

LES OUTILS Pas besoin d’acheter tout le stock d’un magasin spécialisé pour travailler efficacement son jardin. Choisissez des outils de force en fer forgé plutôt qu’en tôle soudée, ils sont plus chers mais inusables.

Pelle plate

Plantoir

Arrosoir

Croc

Griffe

Cordeau

Serfouette

Brouette

Fourche bêche

Houe

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AU JARDIN !

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120 ANS DE PRODUCTION AUTOMOBILE OPEL 120 ANS D’INNOVATION POUR TOUS !

Depuis 1899, la fonctionnalité au quotidien : Offrir toujours plus au client que ce qu’il s’attend à trouver !

En 1909, l’Opel 4/8 HP lançait l’ère de l’automobile pour tous : Première « petite voiture » de l’histoire de l’automobile, moderne, robuste et maniable.

1935 et 1962, la technologie à prix serré : Avec la P4, en 1935, Opel signe l’arrivée de sa 1ère voiture du peuple, quatre-places à moteur quatre-cylindres quatre-temps. La Kadett A de 1962 avec ses lignes fonctionnelles et modernes est sortie à 650 000 unités sur la seule année 1965.

En 1982, beaucoup d’espace sur une petite plateforme : Opel réalise un exploit avec une petite voiture : la Corsa.

Opel a aujourd’hui toujours autant le souci du Grand Public.

La Corsa passe à l’électrique en fin d’année ! 2019 ouvre un nouveau et important chapitre d’Opel avec des séries spéciales sur le thème des 120 ans, disponibles sur Corsa, Crossland, Mokka, Astra et Insignia. 120 ans et de nombreuses innovations, qui ont permis à des millions de personnes de pouvoir profiter d’une automobile.

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