Racines magazine n°3

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Eté 2018 - N°3

Magazine gratuit

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SENI CAR VIVRE AUTREMENT

N°3

ETE 2018

EDITO Et un, et deux et trois Racines Limousin pour vous accompagner tout l’été. Les retours de nos lecteurs et des annonceurs nous confortent dans notre choix de vous proposer chaque saison ce magazine nouveau, différent, que nous prenons de plus en plus plaisir à vous préparer. Dans ce numéro, alors que nombre d’entre vous vont prendre la route pour les vacances, d’autres apprécier le flux de circulation moins dense dans les métropoles, nous abordons dans le Focus, la mobilité : son histoire, son évolution à travers les âges, les lieux et bien sûr le Limousin. Nous vous proposons aussi de vous projeter vers des nouveaux moyens de transport ou de mobilité et nous ne pouvions pas le faire sans parler d’un sujet d’actualité, l’Hyperloop ! Pour réaliser ce numéro nous avons également eu le plaisir de rencontrer deux chefs d’entreprises ; Bernard Mas nous fait partager l’histoire de Sothys et Marc Guignard qui vous explique son métier de Courtier en Travaux. Ce numéro 3 met en avant nos fidèles compagnons à quatre pattes avec une initiation au Canitrail, mais vous y trouverez aussi des informations sur les Tiny Houses, la Marche Nordique, la micro-sieste, le feng-shui... Nous avons aussi sélectionné quelques évènements pour votre été en Limousin et vous retrouverez nos partenaires habituels qui vous parleront jardinage, arrosage, permaculture et la recette de beauté proposée par notre Maitre-Savonnier. La Nouvelle Participative avance et nous vous attendons toujours plus nombreux pour les propositions de suites. Nous vous souhaitons de belles lectures et un bel été. Directeur de publication : Jean-Marc TRANCHANT - 06 87 84 76 26 Responsable d'édition : Victorine BACCOUNNAUD 06 87 65 21 17 - vb@racines-magazine.fr Conception graphique (intérieur et couverture) : LIFACOM - fmorelli@agencelifacom.com Publicité et partenariat : Nathalie TRANCHANT & Victorine BACCOUNNAUD vb@racines-magazine.fr ou 06 87 65 21 17 Imprimeur : GDS Imprimeurs - Limoges (87) Éditeur : SAS Compagnie COLIM Siret : 80365060500014 19, avenue de la Révolution 87000 Limoges Dépôt légal de parution : ISSN 2558-1325 Magazine gratuit imprimé à 10 000 exemplaires. Liste des points de distribution : À retrouver sur la Page Facebook

NOTES À L’ATTENTION DES LECTEURS : Nous nous engageons à vous offrir des informations actualisées et exactes, données à des fins indicatives. Le caractère trimestriel du magazine peut amener un décalage dans la temporalité des informations. Cependant, le magazine RACINES ne saurait être tenu pour responsable d’erreurs, d’omissions ou des résultats qui pourraient être obtenus par un mauvais usage de ces informations ou de quelque dommage que ce soit intervenant suite à l’utilisation de ces informations. Le contenu des articles ne doit pas être utilisé sans l’avis d’un professionnel du secteur d’activité concerné. Si vous souffrez d’une pathologie ou d’une fragilité spécifique, demandez l’avis de votre médecin. Le magazine et chacun des éléments qui le compose relèvent de la législation française relative au droit d’auteur, aux bases de données et à la propriété intellectuelle. La marque RACINES Limousin est enregistrée à titre de marque en France. Toutes les autres marques citées sont la propriété de leurs titulaires respectifs. Toute reproduction, représentation, publication, transmission, ou plus généralement toute exploitation non autorisée de ces éléments, engage votre responsabilité et est susceptible d’entraîner des poursuites judiciaires, notamment pour contrefaçon.

Magazine offert grâce à nos annonceurs et partenaires.

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PAGES 8-11 Bernard Mas – Sothys Marc Guignard

PORTRAITS

PAGES 26 – 42

Bernard Mas

FOCUS

RACI PAGES 12-19 Design pour une dernière demeure

Voyage au cœur de la mobilité

Bhallot

Permaculturellement Tous au jardin !

DÉCOUVERTES Design pour une dernière demeure

PAGES 20 – 25 Les » bienfaits « du Lait de jument

La Marche Nordique Micro-sieste

L’harmonie par le Feng Shui

BIEN-ÊTRE

L’harmonie par le Feng Shui PAGES 43 – 50 Optimisez votre arrosage La filtration biologique Avenidor La tiny house Courtier en travaux

HABITAT

Avenidor

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RACINES Limousin ETE 2018

INES PAGES 51 – 54 Histoire La Gauloise L’incubateur Avrul Ferlim

ENTREPRISES Ferlim

PAGES 55 – 59

Optez pour le Canitrail Tuto Bac potager

Activités estivales en Limousin Complexe Le Village

LOISIRS

Optez pour le Canitrail

Contributeurs : Graziella Deluchat (p48-49, p54), Anne-Sophie Tharaud (p14, p22, p52), Jean-Marc Tranchant (p46-47, p40-42), Mam Luan (p8-9, p26-39), Victorine Baccounnaud (p62, p57-58).

Crédits photographiques : Sothys, Bhallot, Andy William, Natea, mairie de Chaptelat, Transpod, Rebeyrol, Art côté jardin, Arrolimousin, Avenidor, Ferlim, les Oiseaux Malins.

Contributeurs

pour ce numéro

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Un p’tit air d’été

7 Photo : Stéphane Rayat


Sothys

Esprit d’entreprise familiale Sothys, une histoire de cœur, de racines, depuis 5 générations ! Bernard Mas installe la société à Brive-la-Gaillarde, fortement attaché à la région, que sa famille avait quittée en 1870, pour toujours mieux y revenir quelques années plus tard. Cette terre natale voit le développement du marché cosmétique international. Une famille d’entrepreneurs, les Mas ont touché divers métiers au fil des générations (agriculteur, commerçant, marchand ambulant, aubergiste, boucher...) mais toujours avec cet esprit d’entreprise, familial, respectueux et avec de fortes valeurs d’amitié et de confiance.

dicures, pharmaciens et identifient très vite une cible à fort potentiel, les marcheurs et coureurs de fond.

D’Asepta à Les portes des instituts de beauté s’ouvrent à Asepta avec une lamelle de 2mm, la » Mousseline «, petite éponge synthétique qui nettoie et démaquille. Lors d’un congrès à Paris, Henri Mas et Paul Lacroix rencontrent Germaine Hucieux dirigeante de L’institut de beauté Sothys qui fut créée en 1946 par un biologiste, le Dr Hotz. En 1966, à sa mise en vente, les deux associés s’en rendent acquéreurs immédiatement. Leurs familles se développant, ils réfléchissent ensemble à l’avenir d’ASEPTA et de SOTHYS pour les générations futures. En 1972, la famille d’Henri Mas possède la totalité de l’entreprise SOTHYS et cède 30% de ses parts ASEPTA à Paul Lacroix dorénavant majoritaire. Cette même année Bernard, le fils ainé d’Henri Mas, prend la direction de SOTHYS. Son frère Henri conserve des parts dans la société ASEPTA sur la partie développement international tout en soutenant les choix stratégiques de son frère à la tête de SOTHYS.

PORTRAITS TRAITS

Auriac, berceau familial C’est là que nait l’amitié entre Henri Mas et Paul Lacroix, village berceau de leurs familles respectives. En 1945 Henri Mas rejoint Paul Lacroix à Monaco, ce dernier s’intéresse à un produit qui soulage l’échauffement et la fatigue des pieds AKILEINE et démarrent l’aventure de chefs d’entreprises. Paul Lacroix, développe la partie commerciale, quant à Henri Mas il supervise les questions administratives et financières. Ainsi nait la société ASEPTA. Ils sillonnent la France, rencontrent pé-

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deux ans plus tard, par la nouvelle usine de production de 5000m2 à Meyssac (UP2) près de celle qui avait vu le jour en 1989. Si le cœur de l’entreprise bat depuis toujours en Corrèze, son développement et son esprit, se poursuivent en France et dans 120 pays à travers le Monde. Plus de 15000 instituts, hôtels et spas ont choisi de travailler en partenariat avec Sothys. Pour maintenir un contact étroit avec eux, Sothys est présent à l’international à travers 13 filiales en Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, Grande-Bretagne, Italie, Malaisie, Suisse, au Japon, aux Pays-Bas, aux USA et à Singapour. En 2006 pour unifier le groupe, la famille et leurs diverses sociétés (production, logistique, recherche), la Holding Sothys Internationnal voit le jour.

Sothys est installé depuis sa création au 163 Faubourg Saint-Honoré, adresse prestigieuse sur laquelle Bernard compte pour le développement de ses produits. Il s’appuie sur des atouts qui feront sa force : la qualité, l’innovation, de belles enseignes professionnelles, des écoles d’esthétique de renom et s’implante en Europe mais aussi à travers le monde. Sa stratégie : la fidélisation de ses clientes à travers un partenariat avec son réseau d’esthéticiennes demandeuses de produits innovants, responsables et de qualité. Il visite les instituts, les salons, un par un, pour présenter sa marque, construire son réseau. Sothys accompagne aussi la formation et la professionnalisation des esthéticiennes, créant même ses propres écoles et certificat d’esthéticienne.

PO R TR A I TS

Développement du réseau international

Eclosion des Jardins de C’est aussi en 2006, à Auriac cette fois, que les Jardins de Sothys prennent racines. Ce projet correspond à la philosophie de Bernard Mas pour le développement durable et celui de la Corrèze. Un lieu unique, l’aboutissement d’un rêve dans ce bourg qu’il voyait se vider petit à petit. Le visiteur s’y promène au cœur d’une nature protégée, d’un écrin végétal. » Un jardin qui respire la cosmétique, l’esthétique et le bien-être « selon le souhait de Bernard Mas. Un restaurant et une boutique côtoient une gloriette dissimulée dans les bois. La diversité des fleurs, des végétaux, des espaces à thème, exhalent leurs parfums et invitent à la détente... Avec Le Faubourg-Saint-Honoré à Paris, les Jardins de Sothys forment le lien vivant entre le groupe, le territoire et la nature. Ils en sont la vitrine. Près de cinquante ans de développement, de nombreux emplois locaux, de réels défis, hautement relevés par Bernard Mas, un homme attaché à ses valeurs et à son territoire, un entrepreneur humain avant tout et en avance sur son temps.

Retour et développement en terre Corrézienne Les locaux deviennent trop petits, en 1971, retour aux racines familiales, à Meyssac, à quelques kilomètres de Brive-la-Gaillarde. L’aéroport n’existe pas encore, rejoindre Paris est compliqué mais qu’à cela ne tienne, Bernard Mas veut lier le développement de SOTHYS à celui de sa région. Il s’entoure de collaborateurs de toute confiance, restant ainsi sur le terrain du développement de la marque au national et à l’international. Une nouvelle unité de production est inaugurée à Meyssac en 1989, les locaux de Paris sont une vitrine aux yeux du monde et à Brive Soredec voit le jour en 1990 (Société de recherches et études cosmétiques). La même année est lancée » Bernard Cassière « (composée nom du dirigeant de l’entreprise et du nom de la maison familiale située à Auriac » Za Cassière «). Son fils ainé, Christian assure avec lui le lancement de cette marque plus jeune, plus ludique. En 2001 le groupe rachète Simone Mahler, toujours dans ce développement de niches voulu avec les instituts de beauté et d’esthétique par Sothys depuis 1966. Face à une demande croissante, une unité de logistique est créée à Ussac en 2003, suivit,

Bernard Mas

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Marc Guignard

Au service des maîtres d’ouvrage, des entreprises et du handicap Pendant une quarantaine d’années, Marc Guignard s’est occupé de nombreux chantiers du bâtiment, aussi bien en construction neuve qu’en rénovation. Il débute sa carrière à l’époque du développement des complexes de cinéma et se déplace dans toute la France pour en édifier. Il repense avec plaisir au chantier de rénovation du Grand Rex à Paris. Entré ensuite chez Nord France, il y rencontre Jean Poillot, qui deviendra son mentor. Il évoque souvent un grand projet en Champagne, la construction d’une cuverie chez Moët & Chandon (60 cuves de 1500 hectolitres, la rénovation et l’agrandissement d’un l’hôtel). S’ensuivent alors de gros chantiers pour l’entreprise Guerra Tarcy puis, pour la Parisienne du Bâtiment, des travaux de

rénovation de bâtiment anciens de la capitale. Enfin, recruté par un chasseur de tête, Marc devient chargé d’affaires dans une Scop, développe la clientèle pendant les 4 années où il y travaille. Puis décide de créer sa propre société, une entreprise générale de bâtiment, spécialisée dans la rénovation lourde et légère sur la région parisienne.

Courtier en travaux

PORTRAITS TRAITS

Fin 2013, Marc Guignard vient vivre en Limousin d’où est originaire sa famille. Il rénove avec beaucoup de soin, et en s’inspirant de tout son vécu professionnel, la maison de sa grandmère, où enfant il passait toutes ses vacances. Il se tourne alors vers un métier qui n’existe que depuis une dizaine années, le Courtage en Travaux, en créant Limousin Consulting. Ce métier consiste à mettre en relation les particuliers et les entreprises ayant des projets de travaux avec des entreprises référencées par le courtier pour leur sérieux dans leur domaine de compétence. Sa connaissance complète des métiers qui interagissent sur les chantiers lui permet de sélectionner les meilleures entreprises pour chaque type de chantier. Le rôle du Courtier est donc d’être l’intermédiaire entre l’architecte éventuel, le maître d’ouvrage et les entreprises. Son expertise lui permet de voir immédiatement si chaque corps d’état conviendra ou non. Sans frais d’engagement, il explique et détaille les devis et se charge de fluidifier les démarches. Il garantit la qualité du travail et le respect des délais de construction ou d’aménagement.

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PO R TR A I TS Très vite, Marc Guignard développe son entreprise, ajoute à sa mission de Courtier en Travaux son expérience d’OPC et étend sa compétence à un sujet qui lui tient à cœur, les aménagements pour le handicap et les seniors. En tant qu’OPC (Ordonnancement, Pilotage, Coordination), Limousin Consulting assiste le maître d’ouvrage, avant même la naissance des travaux par l’élaboration et le suivi du planning d’exécution et par l’organisation des interventions des différents intervenants du chantier qu’il pilote quotidiennement. Par ailleurs, il réalise cette mission pour les architectes ou maître d’œuvre qui s’occupent de la partie projet et qui n’ont pas le temps de suivre les travaux.

prise propose également une aide à la constitution et au dépôt du dossier Ad’Ap (Agenda d’Accessibilité Programmé) ainsi que le Registre Public d’Accessibilité) grâce à sa connaissance parfaite des critères obligatoires. Marc aime rappeler que les normes d’accessibilité concernent, au-delà des Personnes à Mobilité Réduite, les malvoyants, les malentendants et les personnes atteintes de troubles cognitifs. Doté d’une forte expérience du terrain et d’un sens certain du relationnel, qu’il entretient chaque semaine au sein du B.N.I. de Saint-Junien, Marc Guignard est intarissable sur le gros chantier sur lequel il intervient actuellement : la création d’un complexe multi-activités de loisirs au bord de l’étang de Bujaras à Chaillac-sur-Vienne : le Complexe du Village, qui regroupera à terme un bowling, un laser-game, un espace jeux pour enfants, du soccer en salle, un restaurant, un bar, un tennis, une salle de séminaire… Un projet d’envergure que Marc suit avec beaucoup d’attention et de plaisir.

Au service du handicap

Limousin Consulting est l’une des seules entreprises en Limousin spécialisée dans l’accompagnement des responsables d’Établissements Recevant du Public (ERP). Fort d’une expérience et de l’appui d’un bureau d’études spécialisé, Marc Guignard conseille pour la mise aux normes » handicapé « des locaux (qui, rappelons-le est obligatoire pour tous les ERP, y compris les petits commerces) et aide à monter les dossiers administratifs nécessaires, ainsi que les demandes de dérogations éventuelles. L’entre-

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Design pour une dernière demeure

Une nouvelle vision du monde funéraire

DÉCOUVERTE VERTE

Souvent considéré comme peu innovant, l’art funéraire évolue depuis quelques années en fonction des besoins des particuliers et des professionnels. Emergent ainsi de nouveaux modèles de stèles, d’urnes, de columbariums ou encore de plaques à poser et de gravures sur pierre. Un collectif de 11 artisans » FunéArt « a présenté il y a quelques mois à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Vienne, une exposition des innovations, intitulée : » Design pour une dernière demeure «. La création d’une esthétique plus adaptée au milieu funéraire accompagne un constat réaliste sur le manque de places de nos cimetières et sur les impacts environnementaux des obsèques.

ABCrémation

né dans les années 90 et commence à se commercialiser. Pionnière en la matière, Brigitte Sabatier, d’ABCrémation, a créé un cercueil en carton (250 kg) composé de 5 feuilles de papier recyclé à haut grammage pour un gabarit n’excédant pas 98 kg. Originales et atypiques, certaines créations proposent une vision différente du funéraire, comme le graff de Sema Lao sur un couvercle de cercueil ou encore les tapisseries d’ameublement pour l’habillage de Margaux Ruyant « Poetree » cercueils. Gravure sur granit. Clément Denis, passionné de calligraphie, reprend les techniques ancestrales de la gravure au sablage et de la dorure pour ses plaques mortuaires.

Les funérailles écologiques ont le vent en poupe ! L’impact des funérailles sur l’environnement donne lieu à une prise de conscience collective. L’utilisation des matières premières et de produits toxiques s’est fortement réduite, et des produits d’embaumement remplacent le formaldéhyde. Des cercueils écologiques sont fabriqués en peuplier, sans aucun métal, avec un tissu intérieur à base de coton naturel. Un premier prototype de cercueil en carton homologué est

Les Nouveaux monuments et articles funéraires pour la crémation Aujourd’hui, des espaces entiers sont destinés aux cérémonies et aux souvenirs cinéraires avec un design complet, tels que des bancs, des tables de cérémonie, des stèles, des espaces de dispersion, des livres du souvenir, ou encore des jardinières. Le columbarium familial. Autrefois déposées dans le caveau, les urnes funéraires sont remplacées par des coffres cinéraires, transformés en véritables monuments individuels. Cette technique permet de regrouper une seule famille sur un seul monument selon les choix de sépulture : incinération ou inhumation. 12


L’urnarium est un coffre cinéraire individuel scellé au caveau familial. Le cinarium, est un monument posé au sol ou sur les petites concessions non terrassées. Les cases sont placées sur une dalle de granit, avec une porte personnalisable en granit, en métal ou en verre. Le columnium, élaboré sous forme de colonne, regroupe un ensemble d’urnes déposées dans des niches individuelles superposées avec, pour chacune, une porte personnalisable. L’urne-reliquaire. Autrefois destinée à recevoir les reliques des saints (si connues en Limousin grâce à leurs Châsses), la fonction du reliquaire évoque aujourd’hui de manière plus commune le souvenir d’une personne défunte à travers une urne, un bijou ou un bibelot destiné à accueillir une partie de ses cendres, une mèche de cheveux ou un morceau de vêtement. » L’urne versus reliquaire « créée par Christian Watine de Zomergem est émaillée et dorée à l’or fin. Les urnes en minéraux et en porcelaine. Influencée par la création contemporaine, l’urne Mimésis, fabriquée en porcelaine de Limoges, peut être émaillée ou créée en biscuit. L’urne minérale est, quant à elle, composée d’un alliage minéral. Qu’elles soient en amidon de maïs, en carton ou en sable, les urnes biodégradables sont conçues pour se décomposer naturellement. Brigitte Pinault-Delvaux a créé les » Eco-urnes « en fibre de bois ou en finition cuir de chevrette. Certaines sont également prévues pour les animaux de compagnie. Plaques à poser pour l’incinération. Créés à base de cartons et 100% biodégradables, les coffrets-écrins de décoration permettent de laisser un mot, un texte poétique ou une image symbolique lors de l’incinération, comme le propose l’entreprise Memopack.

Eco-urnes

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DÉCO U VE R TE

Les urnes et plaques en impression 3D. Les objets funéraires peuvent désormais être fabriqués à l’aide de l’impression 3D. A partir d’un modèle numérisé, une imprimante peut concevoir un objet entre 30 cm de haut et 20 cm de large. La matière utilisée est souvent le polymère, l’amidon de maïs biodégradable, les matériaux hydrosolubles, la poudre de pierre ou de métal. Certaines entreprises personnalisent l’urne ou l’objet souvenir selon les goûts des défunts et de leurs proches. C’est ainsi que l’on retrouve sur les tombes tous types d’objets, allant du ballon de basket ou de foot, en passant par la cathédrale en relief ou la plaque en forme de gant de baseball. L’entreprise FGS en Dordogne s’est dotée de 6 imprimantes pouvant créer une urne en 24 h seulement. Afin de laisser un arbre derrière soi après sa mort, un nouveau modèle d’urne bio a été conçu par la société URNABIOS. Divisée en deux parties, avec une capsule supérieure qui permet la germination d’une graine d’arbre et un cône qui permet de recueillir les cendres, cette urne, fabriquée à partir de matériaux biodégradables, tels que la noix de coco, la tourbe compactée et la cellulose sera plantée en pleine terre. Ainsi naitra des cendres du défunt un arbre (hêtre, pin ou érable) qui marquera durablement le souvenir.

Prototype


Bhallot

Sacs éthiques et malins

conditions, que ce soit lors des trajets en bus (entassés sur les toits des bus bangladais), en avion, en train ou lors de traversées en bateau. Très résistants, ces sacs, sont aussi solides que les sacs de pommes de terre de nos campagnes !

» Il n’y a pas de petit ou de grand voyage, il n’y a que des belles histoires «.

DÉCOUVERTE VERTE

Le sac » Bhallot « est né d’une rencontre au Bangladesh entre deux étudiants ingénieurs, Guillaume Prévost, le Limougeaud et Jean-Baptiste Asau, le Toulousain. Ils travaillent alors depuis deux ans pour l’association » Gold of Bengal « lorsqu’ils décident de lancer ensemble une ligne de sacs en toile de fibres de jute qui pousse abondamment dans le golfe du Bengale. Ils ont une seule idée en tête : allier les ressources naturelles et les savoir-faire locaux pour produire des accessoires du quotidien, à la fois utiles, pratiques, modernes et tendance. La création d’une campagne de financement participatif sur Ulule leur permet de collecter 36000€ de précommandes et de lancer la première production de sacs Bhallot dès juillet 2017.

Valorisation des ressources naturelles ou recyclées.

Nos jeunes baroudeurs ont poussé jusqu’au bout leur démarche d’intégration au développement durable à travers une filière équitable, circuit court créateur de liens avec les producteurs et les artisans locaux. Les matériaux complémentaires, que sont les fils de couture, les boutons, les boucles, les zips et les doublures sont issus du recyclage.

Préserver l’eau et l’environnement.

Deuxième fibre exploitée au monde après le coton, 1 kg de jute ne nécessite que160 litres d’eau, alors que le coton en demande jusqu’à 10000 par kg récolté. Bhallot s’engage également pour une faible émission de pesticides et de CO2, grâce une filature à sec et avec le recours d’une agriculture peu mécanisée.

Bhallot signifie » bien « en bengali.

Une fois les premières maquettes conçues, nos jeunes entrepreneurs coordonnent trois corps de métiers artisanaux : des tisserands, des couturiers et des agriculteurs. La réalisation des patrons et leur assemblage sont effectués en collaboration avec les » maîtres de couture « des coopératives équitables d’artisans orientées vers l’indépendance financière des femmes. Le jute est ainsi travaillé dans les ateliers de Tarango et de Prokritee, tandis que les pièces de cuir (traité par tannage végétal) sont dépourvues de chrome. Les artisans tissent alors leur propre tissu et assemblent eux-mêmes les sacs. Guillaume et Jean-Baptiste souhaitent valoriser la production bengalaise, souvent considérée comme très bas de gamme.

Une traçabilité certifiée.

Robustesse, praticité et style.

www.bhallot.eu

Le label World Fair Trade Organization (WFTO) certifie l’ensemble les acteurs de la chaîne. Cette traçabilité conduit de la graine de jute jusqu’à l’assemblage final des accessoires du sac, en passant par la culture, la filature et le tissage de la fibre végétale. » Bhallot « prend également en compte l’impact social de son activité sur les 4 millions de producteurs qui dépendent localement de l’exploitation de jute. » Éthiquement stylés «, les sacs sont proposés à tous sous forme de sacs à dos (pouvant même contenir un ordinateur 13 pouces), de baluchons, de housses d’ordinateurs, de roll-top ou de sacs classiques pour le week-end.

Nos jeunes ingénieurs ont testé la solidité des sacs pendant plusieurs mois dans toutes les 14


Réveil de la nature...

Il y a toujours beaucoup d’excitation à cette période de l’année, le paradoxe de la frénésie sereine.

din va nous apporter des surprises : quelques racines consommables oubliées de-ci, de-là, et de la verdure sauvage pour agrémenter les jeunes salades, les épinards et la mâche qui sont déjà là.

Nous commençons doucement quelques semis, histoire de vérifier la température et l’élan de la croissance. Les grues sont passées et dans le monde du consumérisme nous avons cueillit un produit de début de saison, les œufs de pâques. Il nous faut être patients, nous avons très souvent les fourmis dans les jambes, l’envie de se lancer dans les travaux du potager, mais attendons un peu que les vraies fourmis soient réveillées.

Les poules sont de nouveau généreuses et, malgré la couvaison, elles nous permettent de déguster, omelettes, tartes et crêpes qui sont très souvent sur le menu et si possible avoir assez de verdures fraiches pour rendre le tout encore plus gourmand. Le potager est entouré d’arbres et d’arbustes, et ponctué de zones stables remplie de rocailles et de plantes vivaces. Le début de saison c’est aussi la réorganisation dans ces zones. Il y a le compost à préparer, la terre à aérer, il faut casser les tiges des fleurs de l’année précédente, ressemer leurs têtes chargées de graines. Les tiges sont mises en pots de fleurs couchés pour faire des » hôtels à insectes «. Puis arrivent les touffes de fleurs à repiquer, afin de faire fleurir le jardin, ainsi les insectes restent chez nous. Les symbioses naturelles orchestrées ainsi vont réduire presque tous les risques de nuisances et notre temps de travail, car pour le potager, nous allons être bien occupés.

Parmi tous les indicateurs, aux jardins, c’est la floraison des arbres qui lance le tempo. En 2018 nous avons 4 semaines de décalage par rapport à 2017, et ce n’est pas un mal car le printemps dernier était précoce, ce qui a été préjudiciable à beaucoup de fruits. Le début de saison est harmonieux, les oiseaux nous accompagnent le matin. Nous voyons ressortir en douceur toutes nos plantes vivaces, les arbres déploient leurs bourgeons, et l’herbe tendre commence à pousser. En quelques jours, une explosion de couleurs s’offre à nous, une poussée de vie vertigineuse.

Le sol doit être chaud pour réussir la germination des graines, nous écartons la mulch pour y laisser pénétrer le soleil bien avant de prétendre pouvoir semer quoi que ce soit.

Cependant c’est la période la plus difficile pour la confection des plats, les bocaux en réserve se vident un à un. Mais, le ménage dans le jar-

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DÉCO U VE R TE

Permaculturellement


Tous nos gestes sont ainsi légers et soignés, donc physiquement, la production est accessible à tout le monde, à la condition de ne pas brûler les étapes. Le bon geste doit être fait aussi au bon moment. Très vite le sol est prêt pour le repiquage, et l’abondance estivale qui va arriver. De mi-mai à la première semaine de Juin les journées s’intensifient crescendo tous les jours... Au printemps il faut être rigoureux, organisé, patient, attentif, et surtout présent. Un arrosage à mauvais escient peut nuire gravement à la réussite de l’année, donc pas de vacances... et puis on en a pas besoin car être présent est un plaisir, notre écosystème invite au réveil dynamique de la nature mais au nôtre aussi.

Mais une fois que tout est en place, il restera 15 jours pour se reposer à l’ombre de ces nouvelles feuilles, et penser à organiser la fête du solstice d’été. Andrew William

Les mois de juin et juillet seront vite là. Ce sont les deux mois de l’année avec le plus d’heures de lumière, donc nos plantes doivent être levées, et confortablement installées, prêtes à profiter du soleil.

DÉCOUVERTE

PUBLI-REPORTAGE

Le Goût du Limousin FRAIS D’ICI, une nouvelle enseigne située en zone nord, entre Soumo et Gamm vert. Ce nouveau concept permet de réduire et raccourcir les intermédiaires et ainsi de proposer des prix plus justes et profitables à l’économie locale et territoriale. 80% des produits vendus sont issus de la région afin de valoriser le travail des producteurs locaux.

boulanger de Feytiat. Il utilise la farine d’un meunier de Saint Léonard de Noblat qui achète le blé aux agriculteurs de la région. Ce nouveau lieu est une vitrine du travail des agriculteurs et producteurs. Vous pourrez régulièrement les rencontrer sur place pour échanger avec eux autour de leurs spécialités et de leur savoir-faire. Une collaboration gourmande avec Régine Rossi-Lagorce est également mise en place. Elle utilisera les produits de la boutique pour créer de nouvelles recettes qui seront mises en ligne sur internet et les différents réseaux sociaux.

Dans ce nouveau point de vente sont proposés des produits (charcuterie, viande, fromage, crémerie, fruits et légumes de saison pour garantir une qualité gustative) mais aussi vins et apéritifs du terroir, jus de fruits locaux ou encore une sélection de produits d’épicerie sucrés et salés. Le pain, disponible chaque jour provient d’un

33 rue Auguste Comte ZI Nord 87280 Limoges 16


L’histoire du jardin collectif remonte au moyen-âge, sous forme de regroupement de terres. Loin du simple jardin potager personnel, le jardin en partage se développe dans les villes ou les hameaux. Favoriser le lien social, la mixité sociale, intergénérationnelle et interculturelle dans un lieu de rencontres, d’échanges et de convivialité, tel est prioritairement le concept de ces nouveaux jardins partagés, qui travaillent parfois en lien avec des services sociaux. Mettre en place des dynamiques collectives, permettant l’éducation et la sensibilisation à des pratiques écologiques de jardinage et au développement durable... Ils peuvent être gérés par une association, un groupe qui prend les décisions collectivement : aménagement, fonctionnement, type de plantation… Il est destiné à tous, même aux néophytes pour apprendre à jardiner avec l’appui de personnes plus expérimentées.

A Chaptelat, le jardin partagé se nomme » Catalapot «, il est situé sur un espace de 440m² avec une surface cultivable de 200m². Différent des jardins familiaux, il est géré en commun par un groupe d’habitants au nombre de 15 pour le moment. Il développe des liens sociaux de proximité, améliore le cadre de vie et favorise l’exercice physique et la détente en plein air. Autre objectif, le respect de l’environnement par le biais du compostage, de la récupération d’eaux de pluie... Proche de l’école, des projets pédagogiques sont envisagés. Une » cabane à dons « devrait être prochainement installée pour recevoir, râteaux, pelles, restes de terre, semis....

Quelques exemples en Creuse

L’écoquartier du Puycharraud à la Souterraine a créé une association de jardins partagés, dans le but d’embellir la ville et de favoriser le lien social tout en proposant une approche et des pratiques écologiques et de développement durable. L’association a également créé un composteur et des toilettes sèches sont disponibles sur le site. Des haies de petits fruits rouges ont été plantées par les services municipaux dans le but de délimiter le jardin tout en donnant une production fruitière.

En Limousin, on trouve de plus en plus de concepts de jardins partagés.

Quelques exemples en Haute-Vienne

L’association » Jardinons Ensemble A Limoges « créée en 2012, est née de la volonté de jeunes jardiniers particulièrement sensibles aux problèmes écologiques de la planète. Elle a pour projet de faire vivre une utopie : jardiner ensemble dans la convivialité et dans un esprit de partage et de solidarité. Ce jardin utilise les principes du jardinage biologique, en partageant les tâches et les savoirfaire, en toute convivialité, sur un terrain de 300 m2 rue de la Roche au GO à Limoges.

A l’initiative de l’association Clé de Contacts, à Aubusson, un projet de jardin partagé surplombe le centre-ville. Celui-ci est organisé de manière à respecter l’environnement, avec une prise en compte importante de l’esthétique du lieu. Le fonctionnement s’appuie sur le principe de l’autofinancement et sur les bonnes volontés pour des dons matériel ou de l’investissement temps humain.

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DÉCO U VE R TE

Tous au jardin !


Quelques exemples en Corrèze

tidien de ceux qui viennent s’y retrouver, s’y ressourcer. Les premières plantations proviennent essentiellement du Jardin de la Passerelle.

A Brive, près de la gare, un jardin partagé géré par la FACAPH s’est développé. Il est destiné aux personnes en situation de handicap, en difficultés sociales, mais aussi à tous, simples voisins, riverains… Ils travaillent la terre, sèment, défrichent (mais pas trop) ensemble aux » Jardin de la Passerelle «. Ils partagent la récolte tout en se ressourçant chaque semaine avec des ateliers thématiques, des rencontres culturelles... Les herbes folles côtoient choux, navets ainsi que multitudes d’aromates. Le Jardin de la Passerelle est avant tout un lieu de mixité sociale, chacun y vient quand il veut... il est rattaché au jardin » LE VIALMUR «, situé au sud de Brive, appelé aussi Parc Farrère qui propose un potager partagé. Ce lieu est un » collectif «, incitateur de rencontres. Avec un potager de 100 m2, cultivé en permaculture, il offre une bouffée d’air bucolique dans le quo-

Les jardins partagés d’Egletons

DÉCOUVERTE VERTE

En mai 2016, les berges du Rabinel, à Egletons ont vu apparaître le projet d’un jardin porté par l’association MLAP. » Mes légumes à partager « c’est 2000 m2 de terrain dédié à la permaculture et à l’agroécologie. En 2016, le jardin a vu la création de 20 zones de cultures en lasagnes où de nombreux légumes ont poussé courges, tomates, poivrons, aubergines, salades… Celles-ci ont été créées avec le soutien des services techniques de la ville qui apportaient régulièrement les tontes de pelouse. Les buttes lasagnes sont des couches superposées de matériaux ligneux pour l’apport carboné et de matériaux verts, comme la tonte d’herbe, pour l’apport azoté.

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Un jardin, Une signature

Depuis plus de vingt ans, l’entreprise Art Côté Jardin transforme les espaces en des lieux de quiétude. Son activité a évolué au fil des modes et des années, de la création de jardins à l’aménagement des accès, terrasses et clôtures. Art Côté Jardin, sublime vos rêves d’extérieur.

nouveaux collaborateurs pour mieux répondre à l’ensemble des demandes de conceptions.

Depuis 1996, animée par la vision et l’expertise de son fondateur Jérôme BOUZIGNAC, Art Côté Jardin s’est développée et structurée avec la création d’une agence à Limoges et l’arrivée de

» La conception paysagère est un Art qui va au-delà des aspects physiques et fonctionnels d’un lieu ; il intègre la créativité, la culture et le patrimoine local, tout en améliorant l’environnement et l’écologie existants du site « explique Jérôme BOUZIGNAC. Une large place est accordée au végétal dans tous les projets ; le jardin doit correspondre au mode de vie du client mais notre rôle avant tout, est de penser et réfléchir au bien-être des gens et des plantes. Ce sur mesure, Art Côté Jardin en fait une force et une philosophie. Le paysage est le moyen qui permet une connexion entre les gens et la nature.

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DÉCO U VE R TE

PUBLI-REPORTAGE


Les « bienfaits » du

lait de jument Vous cherchez un produit de beauté naturel ? Optez pour le lait de jument. Cléopâtre en prenait des bains pour préserver la beauté et la jeunesse de sa peau.

*Deux gammes, » Douceur « et » Nature essentielle « sont élaborées, avec respectivement 25 % et 10 % de lait de jument. Les huiles de base (olive, avocat, amande douce, macadamia, noyaux d’abricot) sont bio. Les parfums (miel-cannelle, patchouli, lavande, aloe vera, miel-châtaignes, pain d’épices, menthe, verveine, cèdre-pin, lavande, romarin) proviennent d’huiles essentielles et les couleurs d’argiles.

De nos jours, le lait de jument est communément utilisé dans les pays de l’Est et en Russie, où il a fait l’objet de travaux de recherches. Riche en oméga 3 et 6, en vitamine C, en lactose et en acides gras monosaturés, il cumule les vertus : pédiatriques, diététiques, thérapeutiques et dermatologiques. A ce titre il est » recommandé dans la thérapie d’affections cutanées chroniques comme le psoriasis, la neurodermite, l’eczéma, les allergies de la peau et l’acné. «* Des qualités que Delphine de Cadolle a souhaité promouvoir en créant Equae.

Equae : Villemaux -19230 Beyssenac 06 84 78 65 53 www.equae.fr litre à 1,5 litre par jument et par traite. » On est bien loin des 15 litres que peut donner une vache ! Dans la demi-heure qui suit la traite, le lait est conditionné sur place dans le laboratoire de stockage équipé de congélateurs. Il est ensuite livré à deux artisans savonniers de Limoges.

BIEN-ÊTRE ÊT RE

Des Connemaras de connivence

Suite au changement de ses missions à l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation (IFCE) à Pompadour, Delphine décide de monter son propre élevage. Mais avec une touche d’originalité. Outre la vente des poulains pour le sport et le loisir, elle lance la fabrication de savons au lait de jument. En 2014, deux ans après son installation, elle obtient le label bio pour le lait de ses juments de race Connemara et Haflinger. La traite s’effectue du mois de juillet, lorsque le poulain commence à diversifier son alimentation, jusqu’à novembre. Elle a lieu deux fois par jour, à l’écurie, et si la jument le veut bien ! Delphine explique : « La jument doit se sentir en confiance et son poulain doit se trouver à proximité. La montée de lait se fait sur stimulus lié au poulain ou au trayeur. Et quand la jument accepte de donner son lait, il ne s’agit que de petites quantités : 1

Une passion... à faire mousser

Obtenue par saponification à froid, les savons conservent ainsi toutes les vertus du lait de jument, ce qui leur confère des qualités hydratantes, apaisantes et régénérantes. Délicat à prélever et peu abondant, le lait de jument se trouve ainsi parfaitement valorisé, pour le plaisir de ceux et celles en quête de douceur et de bien-être. Catherine Lochambon

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D’après Hoffken M., Le pouvoir de guérison du lait de jument et son utilisation thérapeutique, J. Vogt, Erfstadt (Allemagne), rapporté par J. Bayle-Labouré, Approche technico-économique de l’opportunité de développement d’une filière » Lait de jument comtoise «, Mémoire de fin d’études, ENESAD, 2007.


Nordique

La Marche Nordique, appelée aussi Sauvakävely, qui nous vient de Finlande, est un ‘nouveau sport santé’ en France. Ce sont les skieurs de hauts niveau, qui pour s’entraîner en période estivale, ont eu l’idée d’utiliser les bâtons à la technique du ski de fond, afin de garder leur forme physique. Les bâtons de l’époque étaient en aluminium.

Chaque protocole a sa place et a son rôle, donc qui dit Marche Nordique, dit marche technique.

La technique en bref

» On utilise les bâtons pour propulser le corps en avant suivant le balancement naturel des bras durant la marche. La coordination entre le haut et le bas du corps est harmonieuse «. Dans la pratique, il est dit qu’il faut rester dans une marche naturelle. Cependant sachez qu’il existe une autre méthode qui consiste à utiliser le bâton du pied qui s’avance afin de soulager au maximum l’articulation (à la manière du robot). Celle-ci est très appréciée par les sportifs de course à pied qui se sont fragilisés et qui ne peuvent plus courir.

Il est intéressant de savoir qu’entre 1968 et 1991, en Finlande, Leena Jääskeläinen, professeur en Faculté des Science et des Sports, puis Inspecteur au Ministère de l’Éducation, introduit cette pratique et surtout les ‘bâtons’ afin d’optimiser l’entraînement physique des élèves. Penchons-nous maintenant sur la globalité de cette pratique, peut-être déjà connue par certains d’entre vous. Cette marche dite ‘rapide’ sollicite les chaînes musculaires de l’ensemble du corps. L’utilisation des bâtons spécifiques (appelés également » nordic walkes poles «) permet de nous propulser, augmentant ainsi notre vitesse de marche, donnant une sensation d’allègement soulageant nos articulations. Que ce soit en Club ou seul, il ne faut pas oublier l’importance de la préparation physique afin de ne pas se faire mal et de solliciter efficacement son corps dans sa globalité. Dans un premier temps, découvrez cette pratique avec un professionnel afin qu’il vous apporte toute la méthode et ainsi comprendre mieux ce sport. Je l’ai moi-même découvert auprès d’un coach sportif finlandais lors du mois d’Octobre Rose.

Les bienfaits de la Marche Nordique

Se muscler en douceur Entretenir ses articulations Perdre du poids agréablement Se détendre et profiter de la nature L’avantage est qu’il n’y a pas de rythme imposé donc elle convient à tous, d’autant plus que les bâtons sont conçus avec un alliage adapté et évitant toute vibration dans le bras : fibre de verre et carbone, plus léger que l’aluminium de l’époque. Sachez qu’il existe des bâtons rétractables pour les enfants. Donc idéal à pratiquer en famille.

Le protocole est simple

Mouvements d’échauffement musculaire et articulaire Exercices de déplacement, des sautillements, accélérations, jeter et lâcher de bâtons,… Marche Nordique Pause, étirements (si besoin selon le niveau) Marche Nordique Étirements pour la récupération et le délassement

Alors à vos bâtons et bonne randonnée !! Claire Brisson

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BI EN-Ê TR E

La Marche


Micro-sieste… maxi bénéfices !

Surnommée sieste-éclair, ou encore » power nap «, elle permet de mettre à profit son temps et son énergie. Largement développée dans le sud de l’Europe, l’Asie ou dans les pays anglo-saxons, au Canada elle accompagne le personnel soignant à l’hôpital. Elle dure entre 5 et 20 minutes, et contribue à chasser le stress, la fatigue nerveuse et à augmenter performance et mémoire. Située juste avant l’endormissement et le sommeil profond, la sieste-flash s’intégre dans un agenda très serré et se pratique partout : dans une salle d’attente, dans les transports en commun...

moire. Google a créé dans ses salles de repos une capsule pour la sieste, reprise par d’autres start-up de la Silicon Valley.

En France

On retrouve des » Bar à Sieste « qui proposent des fauteuils de relaxation et des sièges masseurs à libre disposition des clients.

En Limousin

Deux sophrologues, organisent des cafés-siestes permettant aux participants de se ressourcer deux fois par semaine entre midi et deux heures, au café-bureau la Giraffe, à Limoges. Ils nous apprennent à nous apaiser, à nous concentrer, ainsi qu’à méditer via des exercices respiratoires et d’apaisement. Pour certains, il peut s’agir d’un simple moment de relaxation, d’autres plongent dans un sommeil certes court, mais réparateur.

En entreprise

BIEN-ÊTRE ÊT RE

Le rôle crucial de la micro-sieste est de booster la compétitivité, rendant plus créatif et plus productif le salarié reposé. En entreprise, elle pallie les déficits de sommeil et ravive la mé-

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L’huile de ricin est une huile végétale obtenue à partir de graines de ricin (ricinus communis). C’est une extraction par pression à froid. et revitalisante. Elle favorise considérablement la pousse des cheveux. Riche en acide ricinoleïque, elle a un aspect visqueux. Ce qui lui permet de combler les interstices des peaux abîmées ou de remplir les écailles des cheveux. En Savonnerie, on l’utilise pour donner un savon transparent qui laisse la peau satinée. En cas d’ingestion, elle a une action purgative. Mais attention à la ricine qui est présente dans les plantes et les graines et peut être toxique.

Le ricin pousse sous les tropiques et sa récolte se fait encore à la main, les graines ne mûrissant pas toutes en même temps. Cette huile a longtemps été utilisée pour l’éclairage. En général jaunâtre, elle est très utilisée dans l’industrie automobile et l’aviation comme huile fine, en pharmacopée comme laxatif, en cosmétiques pour les soins de la peau et des cheveux. Ses usages sont extrêmement nombreux, jusque dans l’alimentaire et l’industrie en importe beaucoup. On reconnaît à l’acide Ricinoleïque qu’elle contient des propriétés antifongiques, purifiantes et anti-infectieuses. Elle a sur les cheveux, les cils, les sourcils et les ongles une fonction nourrissante

BI EN-Ê TR E

L’huile de Ricin

Ingrédients et matériel : 30 ml d’huile de ricin Bio ; 20 gouttes d’huile essentielle de citron (citrus lemon peel oil) ; 25 ml d’huile sèche type macadamia ou argan ;

La Recette

5 gouttes de conservateur naturel type vitamine E.

Vous avez des taches brunâtres sur les mains, essayez donc cette recette qu’utilisaient nos grands-mères : 1 Mettez dans un bol l’huile de ricin Bio. 2 Rajoutez les gouttes d’huile essentielle de citron.

3 Rajoutez l’huile sèche. 4 Votre préparation est prête à être utilisée. Il vous suffit de masser sur les taches brunes.

Vous pourrez conserver cette préparation environ 3 mois. Si toutefois vous voulez la garder plus longtemps, rajoutez les gouttes de conservateur naturel.

Page réalisée avec notre partenaire www.nature-et-limousin.fr Tél. 09 82 26 26 08 23


L’harmonie par le

Feng Shui

Les formes et les matières sont Yin ou Yang, le bois, les tissus, les courbes sont Yin, froides et dures avec des lignes droites, elles sont Yang. On peut donc comprendre que l’utilisation des matériaux, ainsi que la disposition des meubles et objets n’est pas anodin, à l’instar de l’utilisation des pièces qui composent notre intérieur. Tenir compte de ces éléments est le gage d’agir favorablement sur le bien-être physique et psychique de chacun à l’intérieur de notre habitat. On réserve les pièces exposées au soleil pour les activités de jour alors que l’on installe la chambre et la salle de bain de préférence dans un axe de la maison sans lumière vive. L’entrée est une pièce importante, c’est elle qui fait entrer le Chi, pour ne pas l’entraver, il faut éviter les amoncellements de chaussures, de meubles qui constituent des obstacles à sa circulation. De même, il faut éviter de placer un miroir face à la porte qui renverrait à l’extérieur la nouvelle énergie qui venait de pénétrer dans notre maison.

BIEN-ÊTRE ÊT RE

En Extrême-Orient, le feng shui est un véritable art de vivre. Cette philosophie, qui vise à créer la plus parfaite harmonie entre l’homme et son environnement, trouve des applications très utiles dans chaque pièce de la maison.

Le Feng Shui est une discipline chinoise de plus de 4000 ans C’est l’art ancestral de faire circuler l’énergie vitale, le Chi, dans nos intérieurs pour favoriser l’harmonie et l’équilibre entre le Yin et le Yang, deux forces opposées et complémentaires. Le Yin représente le féminin, la passivité, le calme, l’obscurité (le lâcher-prise) ; le Yang à l’opposé représente le masculin, l’activité, la lumière (l’agir). Equilibrer les deux favorise la sérénité des lieux.

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Pour créer cette harmonie que le Feng Shui nous enseigne il nous faudra certainement remanier des choses de notre maison ; modifier l’emplacement de certains meubles pour ne pas contrarier la fluidité de nos déplacements, intégrer des éléments naturels appelés » correcteurs d’énergie «, avec des plantes, changer ou apporter des couleurs...

Le désordre est l’ennemi du fameux » chi «, qui nous aide à nous sentir bien

L’harmonie visuelle qui se dégage d’un intérieur est apaisante, libère le flux d’énergie et favorise la quiétude de ses occupants, elle a un impact direct sur les relations familiales, les relations de couple, la spiritualité, la santé. Le Chi est en mouvement perpétuel, on peut aisément comprendre que tout ce qui se trouvera sur son chemin, l’entravera au point de créer des effets contraires. Chaque intérieur reflète la personnalité de ceux qui y vivent… modifier l’énergie d’un habitat en l’améliorant, c’est modifier son rayonnement, ce qui aura une répercussion positive sur la qualité de vie de ses habitants.

La netteté est aussi une des conditions d’un Feng Shui réussi… à commencer par le rangement et la propreté. Il ne faudra pas hésiter à désencombrer les pièces, empêchant le flux de l’énergie de circuler. Aérer tous les jours chaque pièce de la maison pour renouveler son air ainsi chargé de nouvelles énergies vivantes. La déconnexion digitale vous garantira un meilleur sommeil Il s’agit d’éviter le bruit, mais aussi les rayonnements électromagnétiques émis par les appareils électriques, prises de courant, interrupteurs… Ils sont souvent à l’origine des insomnies, maux de tête et autres maladies symptomatiques, notamment chez les personnes les plus sensibles.

Veronique Delrez

Les couleurs ont leur influence

Comme pour les formes et les matières, elles sont Yin ou Yang. Veiller à leur équilibre dans les pièces ou, s’en servir pour modifier l’énergie d’une pièce trop Yin ou trop Yang. Dans le cas d’un salon trop Yin que l’on pourra redynamiser en se servant de couleurs Yang (jaune, rouge, orangé) par des accessoires ou des coussins. En face de mobiliers rectilignes (Yang), associer des courbes (Yin) avec un pouf ou un miroir rond ; sous des poutres sombres qui cassent l’énergie, placer des sources de lumière à l’aide de lampes d’appoint…

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Gagner en qualité de vie


F OCUS

Photo Jérome Delestre

Nous avons souhaité promener le lecteur dans un voyage autour de la mobilité en insistant sur celle du Limousin. Nous en profiterons pour faire des rappels historiques, parler de l’actualité et faire un zoom sur des idées novatrices ou d’avenir à plus ou moins long terme... Selon l’ADEME, un quart des déplacements en France sont inférieurs à un kilomètre ! Sachant que parcourir 500m à pied ne prend que huit petites minutes, nul besoin de tergiverser… En ville, chaque kilomètre réalisé à pied peut permettre d’économiser 280g de CO2. Enfin, bien la marche reste le moyen de trans2 entendu, 6 port le plus économique.


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Voyage au cœur de la mobilité

Photo Transpod


Un peu d’histoire ancienne

Les derniers hommes préhistoriques changèrent radicalement de mode de vie. De nomades, ils devinrent sédentaires. Dès lors, les civilisations se sont efforcées d’établir des voies de communication et de créer des moyens de déplacement. Les premiers transports voyaient le jour ! Le plus ancien est le portage humain. Ensuite l’Homme utilise les animaux pour l’aider. L’arrivée de la roue permet, au IIIème millénaire av. J.-C. en Mésopotamie, de tirer des charges beaucoup plus lourdes. Cette invention révolutionne les transports et les communications. Sous sa forme la plus simple, c’était un disque de pierre ou de bois massif monté sur un essieu rond, fixé par des chevilles de bois. On trouve le premier témoignage d’un véhicule à roues, sur une tablette du temple d’Inana, à Erech, en basse Mésopotamie. Cette tablette, datée d’environ 3500 ans avant notre ère, comporte un pictogramme très schématique représentant un chariot à deux roues. Des preuves plus tangibles attestent de l’emploi de roues montées sur essieux au début du IIIème millénaire en Mésopotamie et dans l’Indus.

Chars à roues pleines en bois sur l’étendard d’Ur (Bas-relief en céramique mésopotamien, IIIe millénaire, Londres, British Museum)

La roue à rayons apparaît vers 2000 avant notre ère en Mésopotamie, en Iran et dans le Turkestan. Cette innovation permet de les alléger et de les rendre plus manœuvrables. tronçons empierrés ou asphaltés, utilisés pour des processions religieuses. Ce sont les voies romaines qui ont le plus marqué la mémoire occidentale, dont la voie Appienne, commencée vers 312 av. J.-C. et la voie Flaminienne, vers 220 av. J.-C. La voie Appienne est la première route pavée. Construite par le censeur Appius Claudius Caecus, elle joignait Rome à Capoue, puis fut allongée pour rejoindre Brindisi. A son apogée, Rome disposait d’un réseau de voies rayonnant jusqu’aux confins de son empire et totalisant 80 000 kilomètres...

Sur les Eaux

Les fleuves et les mers sont très tôt utilisés comme moyens de déplacement, tant pour les hommes que pour les marchandises. Si les toutes premières embarcations rudimentaires furent utilisées uniquement par des pêcheurs, des constructions plus grandes et plus sûres ont permis, par la suite, de parcourir de plus longues distances. Dès la préhistoire, l’Homme construisit des embarcations fluviales : pirogues creusées dans un tronc d’arbre ou canoës en peau. Ces embarcations furent les ancêtres des navires de mer que construisirent les peuples méditerranéens à partir de 2500 av. J.-C. Les chantiers navals les plus illustres de l’Antiquité furent ceux des Phéniciens, grands navigateurs de la Méditerranée.

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Sur Terre Réalisées par de nombreux esclaves, les premières routes apparaissent très tôt dans l’Histoire. Elles ont plus ou moins coïncidé avec la découverte de la roue. Utilisées pour assurer l’approvisionnement des villes de Mésopotamie et le commerce terrestre, elles servent alors à des objectifs militaires. Dès le XIe siècle av. J.-C., les chinois conçoivent la Route de la Soie, le plus long chemin du monde pendant deux mille ans. En Amérique, les Incas édifient aussi un système de pistes à travers les Andes. Les pharaons, tout comme les Babyloniens, disposent également de routes, généralement en terre, sans préparation ni entretien particulier, excepté sur de très courts

Dans les Airs

Des siècles d’études et d’expérimentations précèdent le premier vol réussi d’une machine. Les légendes font souvent référence à la faculté de 28


Les voyages au Moyen Age

Le mot » voyage « n’apparaît qu’au XVe siècle ! Avant on utilise » itinéraire «. Les marchands, soldats, moines ou encore trouvères et troubadours apprennent à connaitre les territoires grâce aux cartes

et aux récits des explorateurs. Ils se déplacent pour commercer ou conquérir, informer et même enseigner. Le long des principaux axes, les infrastructures se mettent en place pour l’entretien des routes, le gîte, le couvert et la protection des voyageurs. Le réseau routier romain disparaît peu à peu, de nouvelles voies de communication adaptées à l’essor du commerce se créent aux XIe et XIIe siècles. Quand les charges sont trop importantes, les bateaux prennent le relais grâce aux rivières et aux canaux artificiels. La marche est l’apanage des plus démunis ou des pèlerins en quête de pénitence. Une personne ayant plus de moyens chevauche un animal, une mule, un âne ou un cheval. Les chariots à quatre roues, luxueusement aménagés, sont destinés aux aristocrates, aux femmes enceintes et aux personnes âgées.

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se déplacer dans les airs dès l’Antiquité. Les philosophes grecs imaginaient y parvenir en observant le vol des oiseaux. Le cerf-volant, inventé en Asie, est la première forme connue d’appareil volant. C’est au XIIIe siècle que Roger Bacon, un savant anglais qui étudie les machines volantes arrive à cette conclusion : l’air doit pouvoir supporter un appareil, comme l’eau supporte les bateaux. Après l’Eole de Clément Ader en 1890, le 17 décembre 1903, l’avion des frères Wright décolle et effectue quatre vols successifs. L’aviation était née.

LA MOBILITÉ DANS LE MONDE D’AUJOURD’HUI...

L’Homme du XXIe siècle se déplace beaucoup et va de plus en plus loin. Pour son travail ou ses études, ses loisirs ou encore ses vacances... Sa mobilité est un droit revendiqué, avec pour incidence l’émergence d’un débat entre le transport individuel motorisé (comme l’automobile), les transports collectifs et les transports » doux « comme le vélo par exemple. Chacun apprécie de disposer des moyens de locomotion lui permettant de satisfaire ses besoins de déplacement ou d’être approvisionné près de chez lui et exige des délais toujours plus brefs, sans toujours en mesurer les conséquences. Chacun vante les mérites de la grande vitesse dont il peut désormais bénéficier sur la route, en train, en avion ou même en bateau. Le touriste qui a la chance de parcourir le monde apprécie l’ouverture que lui donnent les moyens de transport modernes, sans avoir

toujours la pleine conscience de l’impact qu’il engendre sur l’environnement. Aux transports sont associées des images avant tout positives. Mais chacun n’hésite pas à manifester son mécontentement lorsque la belle mécanique des transports est perturbée par un ralentissement ou une déviation, par une grève, par des embouteillages aux abords des grandes villes matin et soir ou aux retours de weekends, par des retards de trains ou d’avions, et par des métros surchargés. De plus, beaucoup de modes de transport sont stigmatisés par leur consommation d’énergies fossiles et de l’importance de leurs émissions de CO2.

La concurrence entre les modes de transport Pendant longtemps, les Hommes se sont déplacés en bateau ou sur des chemins de terre. Puis deux révolutions des transports se sont produites en un siècle : celle du chemin de fer au XIXème et celle 2 9 rapides et de grandes des transports capacités au XXème (avions, navires, autocars, poids lourds). Ces

révolutions ont mis en concurrence différents types de transport, soit successivement – le train a supplanté la voie fluviale, l’avion a éliminé le paquebot transatlantique, etc. – soit simultanément sur un même trajet (auto et train, TGV et avion) par les gains de temps produits, par l’accroissement du confort ou par des tarifs concurrentiels faisant évoluer l’utilisation de transports initialement onéreux, comme l’avion dont l’utilisation é été bouleversée par les compagnies low-cost. En ville, la nécessité de relier les quartiers de plus en plus éloignés les uns des autres, dans un contexte d’expansion des villes et d’industrialisation, a nécessité la création de réseaux structurés de transports. Ces conditions n’ont été remplies que dans les pays développés et qu’à partir de la moitié du XIXe siècle, époque qui a vu se développer les premières lignes régulières. Le transport public a été pendant de longues décennies le seul moyen de se déplacer en ville autrement qu’à pied, avant d’être concurrencé par le transport individuel, bicyclette, puis automobile.


La mobilité,

vitrine technologique et foyer d’innovations Si les innovations en matière de transports sont longtemps venues du secteur militaire (avions à réaction durant la Seconde Guerre mondiale), le secteur civil initie de nombreuses innovations, largement encouragées par les pouvoirs publics. Certaines connaissent une destinée favorable, d’autres ne voient jamais le jour. Les transports publics sont largement représentés, les autorités locales étant séduites par la perspective de disposer du mode de transport original et innovant que les autres n’ont pas.

transversale entre le bassin rhodanien et la côte Atlantique est exploitée par la compagnie du Grand Central, vite absorbée par la Compagnie des Charentes puis par le Réseau du Midi en 1934. La toile ferroviaire limousine est dense et de plus complétée par des réseaux à voie étroite : les chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne (C.D.H.V), les Tramways de la Corrèze, le POC (Paris-Orléans-Corrèze)... Les locomotives sont de plus en plus performantes et circulent maintenant à plus de 120 km/h. Les dépôts de Brive et de Limoges voient passer de nombreux prototypes mis à l’essai sur les lignes locales. Le 18 mai 1929 le premier voyageur part de la nouvelle et exceptionnelle gare de Limoges. Le développement de l’automobile et des camions et l’aménagement des routes stimulent la concurrence entre transports. Pour y répondre, l’autorail fait son apparition avec des voitures plus légères possédant des moteurs thermiques qui remplacent petit à petit les machines à vapeur. Le 15 mai 1935 a eu lieu la mise en service officielle de la traction électrique en courant continue de 1500 volts entre Vierzon et Brive. Le 1er janvier 1938 nait la SNCF qui intègre différentes compagnies dont celle du P.O.-Midi. Après la seconde guerre mondiale, l’automobile s’impose et les transports routiers se développent entrainant une diminution notable des voyageurs sur les réseaux ferrés amenant ainsi la SNCF à supprimer certaines lignes. Les ingénieurs et les politiques réfléchissent à moderniser le transport ferroviaire, symbole d’un temps passé. Le Capitole, train rapide reliant Paris à Toulouse via Limoges et Brive avec des pointes de vitesse jusqu’à 200 km/h, est inauguré en 1967. Limoges est à 2h54 de la capitale ! Au Japon, après 5 années d’études pour reprendre le projet » Bullet train « datant de 1938, le Shinkansen reliant Tokyo et Osaka est mis en service pour les Jeux Olympiques de 1964. Sa vitesse dépasse allègrement les 220 km/h ! La SNCF crée alors en aout 1966 un service de recherche qui,

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LES TRANSPORTS EN COMMUN

En 1856, depuis Limoges, la diligence est le seul moyen pour rallier Paris et il faut compter trois jours de voyage. Le chemin de fer a pourtant fait son apparition depuis 25 ans, le premier transport de voyageurs sur voie ferrée, avec une locomotive à vapeur, ayant eu lieu en France en 1831 entre Saint-Etienne et Lyon. Le 2 mai 1854 le chemin de fer arrive à Argenton-surCreuse. Après un laborieux chantier de 2 longues années, qui modifie le paysage avec ses tunnels et ses viaducs, le train arrive ensuite à la Souterraine en juin 1856. La capitale peut alors être ralliée en moins de 11h à une vitesse moyenne de 35km/h ! Dès 1861, une seconde ligne permet de rejoindre Périgueux. L’aventure limousine du rail est en route. Le réseau naissant est desservi par la compagnie Paris-Orléans (P.O.) sur l’axe Nord-sud. En Corrèze, le tronçon de 72 km entre Périgueux et Brive est inauguré le 17 septembre 1860. Brive se développe alors grâce à l’arrivée des trains. Son site, préféré à celui de Tulle pour des raisons topographiques et économiques, devient le centre ferroviaire d’une étoile à six branches. En 1903 apparaissent les premiers wagons frigorifiques pour le transport des marchandises périssables. La liaison 30


tour de contrôle ultra-moderne pour l’époque. La compagnie aérienne Airlinair effectue des rotations vers Paris-Orly en ATR 42. Sa piste est trop petite pour accueillir les nouveaux modèles d’avions. Du fait de son positionnement, au cœur d’une zone industrielle, il est impossible à agrandir et il est fermé le 15 juin 2010. Il est remplacé par l’Aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne, plus adapté au trafic international, en particulier pour l’accueil de compagnies à bas coût vers la Grande-Bretagne. Ce vaste chantier a débuté fin 2005 sur le site de Nespouls/Cressensac et l’aéroport est inauguré officiellement le 9 juillet 2010. Après une progression rapide jusqu’en 2014, le trafic baisse lentement et en 2017, est de 67 000 passagers.

Le Métro

Aéroport de Limoges

Le métro fut créé au 19e siècle pour résoudre les problèmes de circulation des grandes villes. Aujourd’hui, c’est le moyen de transport urbain par excellence. En 1863, le 1er métro, inauguré à Londres, fonctionnait à la vapeur malgré les problèmes d’aération. En 1900, Paris inaugure sa 1ère ligne de métro et sa traction est électrique. En 1983, Lille est la 1ère ville équipée d’un métro entièrement automatique sans conducteur. La fonction d’usage du métro, se déplacer en ville en évitant la circulation, est restée la même depuis sa création.

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après avoir vu éliminer la solution » Aérotrain « (circulant sur coussin d’air) en 1974, développera une solution classique sur rails avec traction électrique. Ces recherches aboutiront à la mise en service du TGV en 1981 entre Paris et Lyon, qui circule jusqu’ à 260 km/h. En Limousin, la dernière locomotive à vapeur cesse de circuler en 1971 et en 1974 la transversale Bordeaux-Lyon, par Limoges et Guéret est mise en place par la SNCF, avec des turbotrains modernes équipés de turbines à gaz, qui connaissent un franc succès. La mise en service des liaisons TGV Atlantique signe la disparition du Capitole en rapprochant Toulouse de Paris via Bordeaux et les wagons Corail le remplace dès 1996 et la ligne POLT intègre le réseau Intercités.

L’Aéro-Club du Limousin est créé en 1930 par M. Bennet sur un premier terrain au Mas-de-l’Âge près de Couzeix. Le terrain d’aviation se déplace finalement à Limoges-Feytiat et est équipé d’une tour de contrôle, d’une aérogare et d’un balisage de nuit. Pour satisfaire l’augmentation du trafic, plusieurs projets sont envisagés et c’est finalement le site de Limoges - Bellegarde qui est définitivement retenu dès 1963. Le 10 novembre 1966, un protocole d’accord entre le département de la Haute-Vienne, la Ville de Limoges et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Limoges est signé pour la création de l’aérodrome de Limoges-Bellegarde. Les travaux débutent en été 1968. En 1971, l’aéroport s’ouvre à la circulation aérienne publique avec une longue piste dotée d’un balisage de basse intensité permettant les atterrissages de nuit. En 1980 à lieu la mise en service d’une nouvelle aérogare (2005 verra l’arrivée de l’actuelle). En 1997 une nouvelle tour de contrôle se dresse à droite de l’aérogare. Limoges-Bellegarde, c’est aujourd’hui un aéroport international permettant de se rendre partout dans le monde. Avec près de 310 000 passagers en 2017, l’aéroport apparaît indispensable dans une logique de mobilité et d’ouverture du territoire Limousin.

DANS LES AIRS DU LIMOUSIN De l’Aérodrome de Brive-Laroche à l’Aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne Situé à Saint-Pantaléon-de-Larche, le » terrain d’aviation «, créé en 1925, est uniquement consacré à l’aviation de loisirs et aux planeurs. C’est le royaume de l’aéroclub de Brive. Il succédait à l’aérodrome de Castel Novel à Varetz. La véritable activité commerciale de Brive-Laroche vient par la suite et nécessite une restructuration complète des lieux, avec la création d’une piste en dur et de bâtiments techniques et d’accueil. Le 3 mars 1989, le maire de la ville, Jean Charbonnel, inaugure les nouvelles installations de Brive-Laroche, avec sa

LE COAVIONING - COAVIONAGE

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Un nouveau mode de mobilité qui se développe aussi en Limousin depuis quelques années, sur le même principe que le covoiturage, mais en avion de tourisme ! Le coavionnage, ou vol à frais partagés, est une pratique depuis longtemps admise par la réglementation française. La réglementation européenne est venue plus récemment encadrer cette pratique et des plateformes internet proposent des trajets.


Mobilité sur terre en limousin

HISTOIRE DE BUS

de circuler dans les rues de Limoges début 1951. Aujourd’hui, Limoges est une des trois villes françaises à conserver des trolleybus, avec Lyon (9 lignes) et Saint-Étienne (1 ligne). Pendant que d’autres villes abandonnaient ce mode de déplacement Limoges l’a renforcé et a renouvelé son parc de véhicules de 1970 à 1980, puis entre 2005 et 2013. 130 km de câbles électriques sont actuellement déployés pour faire circuler les 5 lignes de trolleys sur plus de 32 km. L’agglomération réfléchit à moderniser son réseau global de transports autour d’un nouveau plan de » mobilité durable «. Le réseau de Limoges Métropole dessert une population de plus de 200 000 habitants. Il propose 5 lignes de trolleybus, 23 lignes d’autobus, 8 lignes « Telobus » (transport à la demande), 2 lignes de soirée sécurisantes pour faire la fête et rentrer sereinement, 5 lignes du dimanche et jours fériés toujours appréciables et un service Handibus à la demande pour les personnes à mobilité réduite.

En 1913, le journal » Le Petit Parisien « affirme que le succès du service des autocars (appelés alors autocars) de la route des pyrénnées a conduit à ouvrir des services d’excursion en autocars au départs de Biarritz à partir du 8 septembre...En 1923 « Le Journal Amusant » indique que la compagnie PLM vend des tickets directs (avec des enregistrements de bagages)... En 1945, au sortir de la guerre, les services d’autocars ne sont plus suffisants dans certains endroits, par exemple, dans les Vosges où les rares autocars sont pris d’assaut et subissent d’important retards... En 2015 les routes voient arriver un grand nombre de bus suite à la libéralisation du marché des bus français, » les cars Macron « qui ont fèté leur 8 millionième passager en janvier 2017, avec pour objectif d’atteindre les 20 millions d’ici 2020...

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LE TRAMWAY ET LES TROLLEYS

Limoges était desservi par la Compagnie des Tramways Électriques de Limoges (CTEL) de juin 1897 à mars 1951. En 1898, près de 4 millions de voyageurs empruntent les 5 lignes existantes. En 1902, des extensions sont réalisées, le réseau atteignant son expansion maximum, avec 20 kilomètres de voies et 6 lignes, en 1928. Un tramway part toutes les 20 minutes du Champ de Foire de Limoges pour relier Aixe-sur-Vienne. En effet, les lignes des Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne (CDHV), complètent le réseau urbain par un ensemble de 345 km de voies. (Il subsiste un tronçon, dans le village martyr d’Oradour-surGlane, resté en l’état après le massacre du 10 juin 1944). Le trolleybus viendra remplacer peu à peu le tramway à partir de juillet 1943 en en reprenant les numéros de ligne et les tracés initiaux. Le tramway cesse définitivement

Libéo A Brive-la-Gaillarde

Libéo est le nom générique du réseau de transports de l’Agglo de Brive, il propose divers modes de transports adaptés aux demandes et besoins des usagers. Le réseau de transport urbain « Libéo » dessert les communes de Brive, Malemort, Ussac et Saint-Pantaléon-de-Larche, il est complété par le réseau » Libéo à la Demande «. La navette de centre-ville est électrique et relie tous les jours de la semaine, sauf le dimanche et jours fériés, le parking de l’Espace des Trois Provinces à l’hypercentre et à la gare SNCF. Ces offres sont complètées par » Libéo Accessible «, service de transport public 32


au profit des personnes à mobilité réduite et par des lignes spécifiques pour les scolaires situés hors des zones irriguées par le transport urbain régulier à Brive et Malemort. » Libéo Scolaire « qui propose un aller/retour quotidien, avec 7 lignes desservant les écoles maternelles et primaires et 10 lignes desservant les collèges et lycées.

TUT Transports Urbains de Tulle

Le vélo est reconnu comme le moyen de transport le plus rapide en ville. Dès que la distance à parcourir est comprise entre 1 et 5 km, le vélo est imbattable. La vitesse moyenne d’un cycliste en ville s’établit à 15 km/h, alors que l’automobiliste circule à 14 km/h. Autrement dit, si vous vivez et travaillez dans la même ville, il n’y a pas à hésiter. Finis les embouteillages et les énervements dès le matin. Surtout qu’aux problèmes de circulation s’ajoutent ceux du stationnement ! Et n’évoquons pas le budget ! Pour les plus sportifs, le roller est également un excellent moyen de transport. Il combine activité physique et gain de temps sur les petits trajets. Il nécessite juste quelques petits ajustements : prévoir une autre paire de chaussures, prendre quelques cours éventuellement pour plus de sécurité : apprendre à éviter les obstacles, à freiner dans l’urgence, etc.

Ce réseau de transport collectif, exploité par CFTA Centre Ouest, est en place depuis le 3 janvier 2011, ce réseau ayant succédé à TUL’Bus. Le parc a été renouvelé en 2017 avec la mise en service de 5 minibus Sprinter City line. Deux lignes et une navette centreville desservent l’agglo.

Agglo’bus à Guéret

Le réseau Agglo’Bus est organisé autour de 4 services majeurs : 7 lignes régulières urbaines, 4 secteurs desservis par des navettes transport à la demande, des services scolaires et un espace dédié aux déplacements (l’Espace Mobilité), permettant ainsi l’accès au centre-ville de Guéret en proposant un mode alternatif à la voiture et de rendre plus accessibles les services (équipements, services publics, services de soins, commerces, établissements scolaires...).

Le VLS, vélo en libre-service

Depuis quelques années et avec l’apparition des systèmes de location de vélo en libre-service, le nombre de cyclistes urbains ne cesse d’augmenter. Si les Vélib, ont fait beaucoup de bruit en juillet 2007, Paris est loin d’être la ville pionnière dans le domaine. 42 ans auparavant à Amsterdam 150 Vélos Blancs pointent leurs guidons. En France, c’est à la Rochelle que 350 vélos jaunes trouvent place dès 1976. Il faut attendre mai 2005 pour louer un Velov’ à Lyon, et 2007 un Vélo+ à Orléans ou un Vélomagg à Montpellier. Après Paris en juillet 2007, Besancon, Nantes (Bicloo) Cergy Pontoise (Veloz) Nice, Valence, Saint-Etienne, Strasbourg (où les premiers vélos à assistance électrique seront mis en service en 2013), Lille... Début 2018, plus de 33 dispositifs sont en fonctionnement sur le territoire national. En Limousin, V’Lim, les vélos en libre-service de Limoges Métropole, connait un réel succès.

SUR DEUX ROUES

C’est entre 1816 et 1818 qu’un Allemand, Karl Friedrich Drais, conçoit le premier véhicule doté de deux roues et d’un système de direction : la draisienne. Mais l’ancêtre direct de la bicyclette moderne est certainement le vélocipède français de Michaux vers 1860, entraîné par des manivelles et des pédales libres. Depuis, le vélo a connu de nombreuses évolutions. Toutefois, l’énergie utilisée est toujours l’énergie musculaire et l’objectif de ces vélos est la même : se déplacer plus vite qu’à pied. On notera que le vélo électrique utilise 2 énergies : l’énergie musculaire, car il faut tout de même pédaler, et l’énergie électrique, qui permet de monter les cotes plus facilement. 33

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Draisienne


EN VOITURE !!! La voiture électrique ou hybride

Ce qui freinerait les consommateurs de passer aux voitures électriques ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le prix, mais plutôt le manque d’énergies renouvelables nécessaires pour recharger leurs batteries. C’est ce qu’explique une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de la technologie de Queensland, en Australie, et publiée dans Transportation Research Part D : Transport and Environment. La voiture 100% électrique est équipée de batteries rechargeables et de moteurs électriques permettant des performances correctes sans émission polluante. Malgré ses avantages écologiques apparemment évidents, la voiture électrique n’a pas toujours bonne presse. Outre le faible nombre de points de rechargement de batterie, on reproche essentiellement à ce véhicule son manque d’autonomie. L’avenir

est sans doute à la multiplication des bornes de recharges, alimentées par une énergie renouvelable. Les constructeurs automobiles proposent aussi des solutions hybrides, combinant moteurs électriques et thermiques fonctionnant à l’essence ou au gasoil. Ces véhicules permettent une autonomie » classique «, avec un geste environnemental.

NOUVELLE NISSAN LEAF LE NOUVEAU VISAGE DE L’ÉLECTRIQUE

NISSAN INTELLIGENT MOBILITY : UN NIVEAU D’ÉQUIPEMENT SUPÉRIEUR !

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Considérée comme la berline familiale moderne, le design de la nouvelle Nissan LEAF fait de l’air son principal allié en optimisant son aérodynamisme. L’élégance est associée à la performance. Avec sa signature lumineuse unique à LED et son toit flottant au-dessus de l’habitacle, la nouvelle Nissan LEAF cherche à vous séduire !

Plus qu’une voiture électrique, la nouvelle NISSAN LEAF vous fait découvrir aujourd’hui à quel point la vie sera facile demain grâce à ses technologies futuristes. Imaginez une nouvelle façon de conduire avec la technologie e-Pedal vous permettant d’accélérer et de freiner avec la seule pédale d’accélérateur et profitez d’une conduite assistée grâce à un régulateur de conduite intelligent avec ProPILOT.

JUSQU’OÙ IREZ-VOUS ?

La nouvelle batterie garantie 8 ans ou 160 000 km vous emmène toujours plus loin en vous assurant un plaisir de conduite dans un confort absolu. La Nouvelle Nissan LEAF est le premier véhicule 100% électrique à être homologué selon un nouveau cycle permettant d’afficher une autonomie liée à une conduite plus réaliste. Elle permet de parcourir 270km en cycle mixte et 415km en cycle urbain.

Réservez votre essai chez votre distributeur NISSAN à Limoges CARS DIFFUSION 87 – 111 rue de Feytiat 87000 LIMOGES Tél. : 05 55 06 22 21

L’ÉLECTRIQUE, UN LUXE ACCESSIBLE !

Recommandée par 96% des clients LEAF, cette nouvelle version a moins de pièces détachées et ne produit pas d’émission ce qui réduit les coûts d’entretien et de possession. Vous pouvez acquérir cette voiture à partir de 29 300€* ! En plus, un dispositif d’aide à l’acquisition et à la location des véhicules 100% électriques vous permet de bénéficier d’une aide allant jusqu’à 8 500€ comprenant un bonus écologique et une prime à la conversion*. * Sous réserve de modification de la réglementation et d’éligibilité à ces primes. Voir conditions en concession.

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POUR COMPAGNIE COLIM

Quels avantages pour vous ?


D’année en année, le covoiturage gagne des galons. En 2009, le leader de l’époque, » covoiturage.fr «, offrait 50 000 sièges. En 2012, l’offre est passée à 1 000 000 ! En 2011, 3 millions de personnes avaient déjà fait au moins un voyage en covoiturage. La tendance s’accélère : le site » blablacar.fr «, qui revendiquait actuellement 95 % du marché et annonçait 12 millions de passagers transportés en 2014 ! Deux grands types de trajet en covoiturage dominent : le trajet domicile-travail, et les trajets longues distances. Le covoiturage permet bien entendu de limiter le nombre de véhicules et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il est très intéressant également sur le plan économique. Un covoiturage quotidien domicile-travail sur un trajet de 20 km ferait économiser jusqu’à 1 500 euros par an.

met ainsi d’utiliser ponctuellement une voiture sans en supporter l’ensemble des charges et les contraintes liées à sa pleine possession. Aux côtés de l’autopartage entre particuliers, des services commerciaux ou publics connaissent un développement croissant : ils concernent l’autopartage « en boucle » (le véhicule est remis à son point de retrait), ou en « trace directe » (sans retour obligatoire du véhicule à la station d’emprunt). Des entreprises privées comme Zipcar, StreetCar, GoGet, Mobizen, etc. ont contribué à développer l’Autopartage en le rendant facile d’accès grâce à Internet. Quelques villes s’y sont mises également en proposant des services d’autopartage (Autolib à Paris, par exemple). Plus anecdotique, l’achat en « copropriété » d’un véhicule émerge lentement, mais sûrement. La plupart des concessionnaires proposent aujourd’hui des formules de financement adaptés.

L’Autopartage

La voiture n’est plus vraiment considérée comme un symbole de la propriété individuelle, mais de plus en plus comme un outil que l’on peut partager, surtout en milieu urbain. Même s’il existe depuis une vingtaine d’années, l’Autopartage est encore marginal. Il a connu dans les dernières années une croissance exponentielle et dispose d’un potentiel très important. Il permet d’envisager l’indispensable voiture sous un autre angle. L’autopartage se pratique par divers moyens. Aujourd’hui, une voiture particulière reste inutilisée 95% du temps et n’est souvent occupée que par une seule personne. L’autopartage est la mise en commun d’un véhicule ou d’une flotte de véhicules au profit d’utilisateurs abonnés ou habilités. Ce système per-

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Le Covoiturage

ROUTES À ÉNERGIE SOLAIRE Une vingtaine de sites existent dans le monde équipés par une filiale de la société Colas. La première route française recouverte de cellules photovoltaïques se trouve en Normandie. Inauguré en décembre 2016, ce tronçon un kilomètre est recouvert de cellules photovoltaïques encapsulées dans de la résine et pourrait fournir l’équivalent de la consommation en éclairage public d’une ville de 5.000 habitants, d’après les estimations de l’Ademe. L’idée d’équiper les routes de panneaux solaires remonte à environ une dizaine d’année : la société américaine Solar Roadways en avait lancé le concept. Des expérimentations ont également eu lieu aux Pays-Bas et en Allemagne. Après un an de mise en service la route solaire normande a produit 149,4 mégawatts-heure (MWh) sur une année, soit 53 % des objectifs affichés par Wattway.

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Pour le tourisme ou au quotidien Les Bateaux-bus

aujourd’hui possible de visiter la ville à bord d’un authentique Tuk Tuk Thaïlandais en réservant son circuit pour partir en famille à la découverte des plus beaux monuments de la ville.

Voici une alternative qui sait allier douceur de vivre, économies et écologie : la navette fluviale. Ces bateaux-bus gagnent les rives de villes maritimes ou fluviales comme La Rochelle et ses Bus de Mer ou son Passeur (un bateau électrique), Navibus à Nantes sur la Loire et sur l’Erdre, le réseau Mistral à Toulon, Voguéo à Paris ou les 4 lignes maritimes de Lorient. Le principe reste le même que le bus conventionnel : il suffit de se munir d’un ticket ou de son abonnement pour réaliser son parcours jusqu’à l’arrêt concerné. C’est plus sympa que le bus parce que cela offre un autre point de vue, mais ce n’est pas plus cher pour autant. À tester donc si vous en avez l’occasion !

Urban-Cab, un nouveau taxi à trois roues et deux jambes

Voici un mode de transport original et surtout très écolologique ! Non polluant et non bruyant, ce tricycle à pédales équipé d’un petit moteur électrique (pratique pour les côtes), peut accueillir jusqu’à deux passagers. Malgré sa relative lenteur (entre 10 et 25 km/h), il possède de sérieux atouts qui devraient en séduire plus d’un. Considéré comme un cycle, il est autorisé à rouler sur la chaussée, les pistes cyclables ou dans les rues piétonnes. Qu’il se nomme Urban-Cab, Cyclopolitain ou encore cycloville, il commence à être présent un peu partout en France : Paris, Lyon, Nantes, Lille, Toulouse, Grenoble, Rennes ou encore Nice l’ont adopté depuis peu.

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Bateaux navettes et petits trains

La mobilité des touristes est aussi importante et leur amener des transports insolites est important. Qui n’a pas utilisé les bateaux navettes et le train de l’île de Vassivière pour découvrir ce site, depuis les ports intimistes nichés en pleine nature jusqu’aux dynamiques plages de Broussas ou d’Auphelle, en passant par l’Ile de Vassivière ? Ou encore à Brive et Limoges leurs petits trains ? A Limoges, il est

Photo Jérome Delestre 36


passent au vert

LES TRANSPORTS AUTONOMES

La livraison urbaine de plus en plus électrique

Des petits bus sans chauffeur et très intelligents expérimentés à Lyon

Organiser des tournées urbaines, ou en proches périphéries, en véhicules électriques devient le leitmotiv de la logistique. Difficile de faire passer en ville un 3.5T ou une semi-remorque ! Le coût du » dernier kilomètre « s’envole. Aussi voiton de nouveau modèles économiques se développer avec des entrepôts localisés jusqu’en hypercentre des agglomérations auxquels s’ajoutent des véhicules utilitaires légers. Parfois électriques mieux adaptés aux déplacements en zones urbaines, ils limitent les gaz à effet de serre et les nuisances sonores. A Limoges, le précurseur de ce mode de transport est la société TRANSVERCITY qui a pour moteur l’esprit d’innovation et le respect de l’environnement. Son cœur de métier avec sa flotte de véhicules est la logistique, le stockage et la distribution éco-responsable du dernier kilomètre. En 2016 elle a reçu le trophée de » la transition énergétique «, récompensant son action en faveur d’une économie légère (Low Carbon Economy).

A Lyon, un service de navettes autonomes, électriques et sans conducteur - mais avec des passagers ! Limitée à une vitesse de 20 km/h pour le service, la navette Navya est un bijou de technologie à 200.000 euros pièce, équipée de caméras de guidage en stéréovision, des capteurs laser, un GPS et une autonomie de six à huit heures. Déjà testées dans de nombreuses autres villes de l’Hexagone, mais sans passagers, les navettes Navya circulent également à l’étranger comme à Sion en Suisse. D’autres minibus électriques sans chauffeur ont déjà été expérimentés pendant plusieurs mois à La Rochelle (Charente-Maritime), dans le cadre d’une expérience européenne. Le WEpod, imaginé par une société française « EASYSMILE », circule sur les routes néerlandaises. Ce n’est d’ailleurs pas une simple voiture mais un minibus sans pilote, sans volant et sans pédale. Depuis le 4 avril 2018, en région parisienne, des navettes autonomes sont en service à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Une expérience de petites navettes autonomes a également été mise en œuvre en 2017 entre la Gare d’Austerlitz et la gare de Lyon à Paris.

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Les collectivites et entreprises


Et dans 9

On Wheelz, des rollers sur sneakers

Le gyropode

Le Rover, la moto à une roue

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Les Rocketskates, marcher sans se fatiguer of Acton

Le Transporteur Personnel Electrique Zappy ou le TPZ 2

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Le scooter une roue reste un objet relativement atypique. Si le concept peut sembler risqué au premier abord, vous n’avez rien à craindre du Rover de WeeBot qui vous tient en équilibre grâce à son système d’auto-stabilisation. Ce scooter électrique une roue est très simple d’utilisation : on se penche en avant pour avancer et en arrière pour freiner. Avec une vitesse de pointe de 35 km/h et une autonomie de 50 km, ce scooter au look futuriste n’est pas hors de prix.

C’est une plateforme électrique équipée d’un système de stabilisation gyroscopique. Ludique et écologique, il permet de se déplacer plus rapidement qu’en marchant. Le premier gyropode est le Segway, inventé par la firme américaine Dean Kamen en 2001.

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Si vous souhaitez garder votre statut de piéton, optez pour les Rocketskates. Ces rollers électriques vous offrent la capacité de glisser sur les

Il est commercialisé par la société française Zapworld. Cette moto tricycle électrique peut parcourir environ 40 km à une vitesse d’environ 20 km/h, avec une seule charge.

Le Skatedrive®

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Avis aux amateurs de rollers et de sneakers. On Wheelz est un concept français financé en l’espace de quelques minutes sur la plateforme de crowdfunding Kickstarter. La start-up propose une paire de chaussures dotée d’un système de fixation pour accrocher des patins à roulettes. L’idée est ludique, écologique, vintage et très au goût du jour.

Si vous pensez que c’est le moment de jeter votre vieux vélo ou d’abandonner votre voiture trop polluante, de nouveaux moyens de mobilité urbains pourraient faire votre bonheur ! Parmi eux la gyroroue, le gyropode, la trottinette électrique ou encore l’hoverboard... Ces engins particuliers doublent les piétons depuis quelques mois...

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l’avenir ?

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Combinant roller et vélo, intermodal, ce mode de transport a les avantages du vélo, en offrant l’équilibre le freinage et la glisse. Il allie l’agilité et la légèreté du triporteur grâce à sa stabilité. Le Skatedrive® s’utilise en chaussant sa paire de rollers et en maintenant un guidon devant soi.

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trottoirs sans vous fatiguer. Cette nouvelle technologie peut atteindre la vitesse de 20 km/h. Vous pouvez également marcher car l’avant de vos pieds n’est pas bloqué. Grâce à une application bluetooth, vous pouvez même connaitre votre vitesse et le niveau de batterie de votre nouveau moyen de déplacement. Attention tout de même aux premiers essais, il faudra un peu d’entraînement avant de savoir les manier

classique, qui vous oblige à rester debout, le Airwheel vous offre l’opportunité de vous déplacer assis grâce à sa selle ajustable. Toutefois, il est également possible de l’utiliser debout. Moins imposant que le mini scooter ou le Segway et plus confortable que le hoverboard, il peut également servir d’assise dans les transports en commun. Vitesse maximale: 17 km/h.

Le Yikebike, un deux roues insolite qui rappelle le » Grand Bi « de nos aïeux 9

Mini scooter de Moovway, classique mais efficace 7

Le Yikebike est un deux-roues électrique pliable qui propose une nouvelle approche de la conduite. En effet, vous allez vous mettre assis sur le guidon pour conduire. Si vous habitez dans un appartement, le Yikebike est idéal puisqu’il ne pèse qu’une dizaine de kilos et ne prend que très peu de place. Son prix reste en revanche assez élevé. Son Autonomie est de 90 minutes, sa vitesse de pointe de 20 km/h.

Avec un design situé entre le scooter et le vélo pliable, le mini scooter électrique X1 de Moovway est un bon compromis pour ceux qui souhaitent un moyen de transport fonctionnel et passe-partout. A noter tout de même que l’objet peut offrir une autonomie de 35 km. En revanche, la vitesse ne dépasse pas les 20 km/h.

Airwheel, le hoverboard avec une assise

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Pourquoi rester debout quand on peut être assis avec le hoverboard d’Airwheel. Courtesy of Airwheel Si certaines personnes peuvent sembler réticentes à propos du hoverboard

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L’HYPERLOOP Futur métro mondial ?

demi-heure séparerait alors Los Angeles de San Francisco (au lieu de 6h en voiture aujourd’hui) et pour un coût modique de 20 dollars, par passager !

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En février 1889, la revue américaine The Forum publie une nouvelle de Jules Verne (depuis attribuée à son fils Michel) : Au XXIXe siècle ou la journée d’un journaliste américain en 2889. L’auteur imagine la vie dans un lointain futur et décrit de nombreuses anticipations spectaculaires dont notamment la mise en place de tubes pneumatiques au fond des océans dans lesquels sont transportés des voyageurs à la vitesse fantastique de 1500 km/h.

L’émulation de sociétés concurrentes

De nombreuses sociétés sont aujourd’hui en concurrence et font la course pour mettre au point et proposer leur propre vision d’Hyperloop. Les projets les plus avancés sont développés par quelques-unes, qui s’implantent à travers le monde et lèvent des fonds importants pour mener leurs investigations : Hyperloop One dans laquelle Richard Branson vient d’investir et donc renommée VIRGIN Hyperloop One. Cette société a construit dès 2016 un premier tronçon d’essai de 500 m de long et 3.30 m de diamètre dans le désert du Nevada, au nord de Las Vegas. Elle est également très présente en Inde et dans les Emirats Arabes Unis, où elle vient de présenter un projet de liaison entre Dubaï et Abu Dhabi (139 km en 12 minutes) et une capsule grandeur nature. La SNCF est actionnaire de cette société, pratiquement depuis son démarrage, pour comprendre de l’intérieur le phénomène Hyperloop. Hyperloop Transportation Technologies (HTT) est présente activement à Quay Valley en Californie, en Slovaquie (accords d’études pour des liaisons Bratislava-Vienne et Bratislava-Budapest) et en France à Toulouse, dans l’ancienne base aérienne Francazal, dédiée partiellement aux transports du futur et à la robotique. Un tube d’essai de 300 m de long est en cours de construction, extensible ultérieurement à 1000 m. Elon MUSK lui-même, qui s’il n’est pas impliqué directement dans une société Hyperloop, l’est par sa société Boring Company (réalisation de tunnels). Il viendrait d’obtenir un accord de principe pour creuser un tunnel et installer

C’est certainement en relisant cette nouvelle en patientant dans les fameux embouteillages de Los Angeles, qu’Elon Musk imagine en 2012 mettre cette prophétie de Jules Verne en application. D’autant plus que le projet de train à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco est envisagé à l’époque pour 60 milliards de dollars ! Cet entrepreneur milliardaire, à la tête de TESLA Motors (véhicules électriques) et de SpaceX (fusées spatiales) se veut avant-gardiste et provocateur en développant les projets les plus fous (Voyages sur Mars – Véhicules sans conducteur…). Il évoque alors un « train qui transporterait dès 2020 des marchandises et des voyageurs à l’intérieur de capsules propulsées dans des tubes pneumatiques à des vitesses supersoniques sur terre, comme sous l’eau, pour des coûts d’implantation et d’exploitation réduits ». Se déclarant trop occupé par ses affaires, il propose l’idée en » open innovation «, c’est-àdire que tout le monde peut la reprendre. Mais il organise un concours de développement du projet, concours dont les brevets issus de cette compétition lui appartiendront. Il communique très fortement et crée un enthousiasme exceptionnel en déclarant notamment qu’une grosse 40


teurs électriques à induction linéaire, le véhicule s’élance dans le tube, accélère modérément jusqu’à atteindre sa vitesse de croisière, puis décélère régulièrement à l’approche de la station d’arrivée. L’électricité consommée est compensée par des panneaux solaires recouvrant les tubes et produisant davantage que nécessaire. Le système TRANSPOD permet de transporter passagers et cargo dans différents « pods » circulant en même temps dans la même structure. Chaque 80 secondes, une capsule peut s’élancer, offrant ainsi aux voyageurs une fréquence équivalente aux métros urbains. Toutes les technologies prévues sont actuellement maîtrisées et n’ont rien de fantaisistes ; seules des vérifications et des adaptations sont à mettre en œuvre. Par exemple, les capsules pressurisées (comme un avion) circulant dans un tube sous vide (ou à peu près), le joint de la porte d’accès à bord se doit d’être encore plus efficace que celui d’un Airbus. Ces joints existent déjà pour les navettes spatiales, mais les premières approches budgétaires évaluent le coût d’un seul joint de porte à 15 000 € ! Des commandes quantitatives feront bien évidemment baisser ce prix unitaire. Sébastien Gendron imagine la constitution d’un véritable réseau mondial, à la manière d’un métro qui relierait les villes grâce à des connexions infinies. Dans la même journée, en partant de Limoges, nous pourrions ainsi prendre un café crème à Paris, participer physiquement à une réunion matinale à Francfort, déjeuner à Moscou, travailler l’après-midi à Rotterdam, aller faire les soldes à Londres et retrouver sa famille à Limoges le soir, après un apéritif à Barcelone ou à Milan ! Incroyable ? Sans doute nos anciens en disaient-ils de même du projet fou de Charles Pearson quand il inaugura le premier tronçon du métro londonien le 10 janvier 1863…

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des tubes Hyperloop entre Washington et New York pour des trajets de 29 minutes seulement. Cette technique d’enfouissement du réseau l’intéresse, car il imagine la reproduire sur Mars pour développer l’installation d’une colonie humaine sur, ou plutôt dans, la planète rouge. Pour mémoire, il faut citer également le projet Hyperchariot imaginé par un riche couple d’ingénieurs américains, Nick et Joanna Garzilli et défendu par l’acteur Matthew Modine (» Full Metal Jacket «). L’Hyperchariot voyagerait à la vitesse hypersonique de 6 437 km/h soit au-delà de mach 5. Pour comparaison, un avion de chasse Rafale vole à (seulement) mach 1,5. Avec cette technologie, nous pourrions faire un Paris-Marseille en sept minutes ou un Paris-Moscou en une vingtaine de minutes ! Cela ressemble à un copier-coller de l’Hyperloop. La seule vraie différence, c’est la taille des capsules. Quand la plupart des développeurs prévoient des capsules grosses et lourdes comme des autobus, Hyper Chariot défend le projet de petits véhicules six places pesant seulement 200 kg, et donc pouvant atteindre une vitesse 6 fois plus importante. TRANSPOD est une société développant l’Hyperloop au Canada, en Italie et qui souhaite implanter en Limousin un Centre de Recherche et de Développement. Créée en 2015 par Sébastien Gendron et Ryan Janzen à Toronto (Canada), TRANSPOD a comme vocation d’optimiser la technologie Hyperloop tant pour son impact écologique, que pour réduire les coûts d’exploitation et de maintenance des tubes et des véhicules. TRANSPOD conçoit des capsules (pods en anglais) à partir de fuselages d’avion et comportant des rangées de sièges. Les passagers embarquent par des sas pressurisés depuis les quais de chaque station. Propulsé par des mo-


jourd’hui abandonnés, aucun argent public ne devrait être engagé dans ce projet. Dès son officialisation, cette piste d’essai va attirer l’attention du monde entier vers Droux, Limoges et le Limousin, qui seront ainsi un des pôles mondiaux des transports de demain. Les tubes pneumatiques rêvés par Jules Verne ne seront alors plus de la science-fiction et l’Hyperloop bouleversera notre quotidien comme l’ont fait avant lui le train, l’automobile, l’avion et le TGV étudié en France à partir de 1966, et mis en service en 1981.

F OCUS

Le Centre d’Essai TRANSPOD en Limousin

C’est à Droux, petite commune de 364 habitants à 40 km au nord de Limoges, entre Bellac et Villefavard, qu’une portion de ligne de train désaffectée a été proposée à TRANSPOD pour implanter la piste d’essai Hyperloop et le Centre de Recherche et Développement. Depuis plusieurs mois, Sébastien Gendron avait identifié le corridor Toulouse - Paris comme potentiellement intéressant pour des liaisons Hyperloop, car démuni de transports terrestres efficaces. Après des contacts avec les collectivités toulousaines et orléanaises, TRANSPOD, sollicité par des entrepreneurs limousins, a tissé des relations de plus en plus intenses avec les collectivités haut-viennoises, en appréciant pleinement l’enthousiasme de la plupart des élus politiques et consulaires. L’Université de Limoges est également un partenaire important dans ce projet d’implantation. C’est du reste au cours d’une réunion avec toutes les collectivités que le site de Droux a été proposé. Par hasard, le Chef de Cabinet d’Emmanuel Macron, Francois-Xavier Lauch est originaire de cette commune ! Les permis d’aménager doivent être déposés avant l’été 2018. Le Préfet de Haute-Vienne a promis qu’ils seraient étudiés dans les meilleurs délais possibles, pouvant permettre ainsi le début des travaux dès l’automne 2018. La piste d’essai sera alors la plus aboutie au monde avec 3 km de tubes à l’échelle ½ permettant ainsi une analyse totale in situ du fonctionnement des capsules. Le Centre R&D accueillera dans un premier temps une vingtaine d’ingénieurs. Cette implantation nécessite un investissement d’une vingtaine de millions d’euros, dont une moitié est apportée par TRANSPOD et l’autre par des investisseurs privés. A part la mise à disposition gratuite des terrains au-

Une Association HYPERLOOP en Limousin

Dès les premiers contacts engagés avec TRANSPOD, des citoyens et des entrepreneurs limousins ont souhaité participer activement au projet d’implantation de ce Centre d’Essai, porteur d’emplois et de communications positives sur notre région. Vincent Léonie, par ailleurs élu à la Ville de Limoges, a souhaité soutenir ce projet dès le début et, aux côtés d’Alexis Mons (E-machina) et de Fabien Thibaut (HTag Consulting) a créé une l’Association Hyperloop Limoges. » L’association se veut pragmatique et a pour but de soutenir et d’aider la création du centre d’essai. Grâce au bouche à oreille et aux réseaux sociaux, nous regroupons d’ores et déjà une centaine d’adhérents, entreprises et particuliers, pour qui ce projet est important pour notre région. Même si ce centre d’essai peut être l’embryon d’une liaison Limoges Paris en quelques minutes, il est trop tôt pour en parler ! Prenons les choses dans l’ordre et ne brulons pas les étapes. Mais peut-être que l’avenir pour notre région est également d’y voir construire les capsules TRANSPOD, ce qui est peut être pour notre région aussi essentiel que de relier Paris en 30 minutes ! « nous déclare-t-il. Vous pouvez adhérer à l’Association Hyperloop Limoges à travers sa page Facebook, où vous découvrirez toutes les informations sur les projets de TRANSPOD. Source photos : Site internet TRANSPOD

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Optimisez

votre arrosage !

L’eau est une ressource précieuse et le défi des années à venir est de concilier la beauté des espaces verts et l’économie d’eau : Cette contrainte est valable quelle que soit la finalité de l’arrosage.

Les étapes de votre projet 1 Une étude hydraulique Chaque besoin en arrosage nécessite une étude hydraulique et l’élaboration d’un plan. Le goutte-à-goutte pour un arrosage discret et précis. Les tuyères et leurs grandes sélections de buses pour les espaces irréguliers. Les turbines pour les grands espaces (pelouses, stades, golfs). Des secteurs d’arrosage sont ensuite définis en fonction de la taille de l’installation et de l’eau disponible sur le site.

Economiser l’eau devient une priorité : l’arrosage intégré permet d’optimiser la quantité d’eau en fonction des besoins de la plante. Utilisés dans les massifs, les rocailles, les potagers, les tuyaux goutte à goutte sont discrets et permettent d’arroser directement le pied des végétaux. Il existe donc sur le marché de l’irrigation un large panel de matériel pour satisfaire à ces exigences.

2 Niveau d’automatisation de l’installation Le plus basique : la commande manuelle. Plus sophistiqué : les programmateurs. Ils gèrent les heures d’ouverture et de fermeture des électrovannes par secteur d’arrosage. La haute technologie : La gestion centralisée : technologie qui permet de commander toute une installation à distance, avec une commande en tenant compte de paramètres recueillis sur le terrain tels les sondes d’humidités, les anémomètres etc. Le client final peut ainsi, grâce à un logiciel spécifique, visualiser et contrôler toute son installation d’où qu’il se trouve. Page réalisée avec notre partenaire. www.arrolimosin.fr Tel : 05 55 38 14 19

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ARROSAGE INTÉGRÉ = Economie d’eau + Gain de temps


La filtration biologique

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nouvelle génération

La filtration biologique pour piscines est historiquement associée au concept de baignade naturelle ou d’étang de nage, reposant sur la phyto-épuration. Cette technique, noble et ancienne, montre cependant ses limites quand il s’agit d’obtenir et de garantir une eau de baignade saine. Ceci a contribué à véhiculer une image souvent négative de la filtration biologique.

L’intérêt grandissant pour les alternatives au chlore a poussé nombre d’acteurs à proposer des solutions dites » biologiques «. Le chlore est généralement remplacé par un autre désinfectant, il ne s’agit donc pas de filtration biologique !

Une eau désinfectée, pas désinfectante. Dans une piscine à filtration biologique telle que nous la concevons, l’eau est régénérée naturellement. La technologie Lotus, qui reproduit des phénomènes naturels tout en les maîtrisant, permet d’obtenir une eau de baignade douce, saine et limpide. Il n’est plus nécessaire de recourir à des produits désinfectants pour maintenir une qualité d’eau répondant à des exigences sanitaires élevées : l’eau est désinfectée, pas désinfectante ! 44


HA BI TA T POUR COMPAGNIE COLIM

Comme pour une piscine traditionnelle, de nombreux équipements peuvent être envisagés : chauffage, volet, nage à contre-courant, aquabike indoor, ... aucune concession n’est faite en matière de confort. Plus qu’une alternative aux piscines chlorées, le système de filtration Lotus d’Aquatic Science est une nouvelle approche de la piscine, la découverte de nouvelles sensations en accord avec la nature et préservant la santé du baigneur.

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Avenidor

L’avenir se construit en Creuse Avenidor, maison unique en son genre, est un modèle de construction » parmi les plus avancés, combinant le meilleur de la technologie et de l’environnement. S’il y a un black-out un jour en France, ici il y aura toujours de la lumière et du chauffage «, affirme son développeur, Steven Kaszuba. Certifiée » passif premium « - le label le plus élevé du Passivhaus Institut - et 100% autonome, elle est déjà deux fois plus performante que les normes thermiques devant entrer en vigueur à partir de 2020 pour toutes les constructions.

Un centre de Recherche et développement dès 2008

A l’époque, le jeune entrepreneur et son associé, Antoine Bense, entendent » démontrer que le niveau de technologie du moment permet de faire des maisons parfaitement inertes et sans impact sur l’environnement. « Dès 2008, ils installent à Ahun un centre de Recherche et Développement pour » tester toutes les combinaisons possibles entre matériaux et techniques de construction, puis pour les analyser en prenant en compte l’environnement de la maison pour trouver la meilleure équation possible. « Les données techniques recueillies automatiquement dans ce centre ont permis de concevoir la maison témoin construite sur le site.

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Un Groupe d’origine creusoise

Dans la famille Kaszuba tout le monde est sensible à l’environnement, le père, passionné d’énergies renouvelables, la mère décoratrice d’intérieur, et le fils, Steven, 28 ans, coconcepteur d’Avenidor. Originaire de la Creuse, où le grand-père a fondé son entreprise de bâtiment, la famille vit aujourd’hui en région parisienne, où elle dirige le Groupe KZB, reconnu pour sa haute technicité en termes de rénovation lourde de bâtiments (SETIM) et pour sa compétence en installation et maintenance de systèmes de chauffage et de climatisation (SERCLIM). Ces activités sont complétées par une activité de négoce et de location d’engins de chantier et de véhicules (KZBLoc), et par Avenidor, constructeur de maisons individuelles à très hautes performances énergétiques. » Quand l’idée d’Avenidor a germé en 2008, construire une maison témoin en Creuse s’est imposé à nous : nous y avons des attaches familiales et c’est un territoire contrasté où les hivers sont très froids et les étés très chauds. Si Avenidor marche ici, elle peut fonctionner de partout en France «, explique Steven Kaszuba.

La performance énergétique avant tout

Neuf ans de travail et deux millions d’euros d’investissements plus tard, sortira de terre une maison de 256 m2, entièrement autonome, qui affiche insolemment début mars 20°C, sans aucun chauffage. » Nous avons utilisé du béton cellulaire pour les murs, que nous avons calibrés en fonction de l’emplacement, et nous avons exposé la maison de manière optimale «, résume Steven. Le béton cellulaire est un béton léger, constitué à 80 % d’air, donc très isolant et à faible impact Une maison entièrement équipée

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sur l’environnement. N’ont été utilisés que des matériaux éprouvés et reconnus comme très performants. La traque des ponts thermiques dès la conception des plans et l’utilisation des bons matériaux pour optimiser l’étanchéité à l’air font le reste. La fuite d’air la plus importante, et l’équipe travaille à y remédier, passe par le trou de la clef du cylindre de la serrure ! Une pompe à chaleur et une ventilation double flux ont été installées pour chauffer l’eau et la maison. Conçu pour récupérer la moindre calorie, de l’eau de cuisson des nouilles à la chaleur corporelle des occupants, en passant par l’eau d’évacuation de la douche, un échangeur à très haute performance complète l’ensemble. L’alimentation en eau potable est assurée par un forage et un système de filtrage. Fournie par une batterie de panneaux solaires » double face « intelligemment placés, la production d’électricité est démultipliée par la réverbération du soleil sur l’étang voisin. La pluie et les eaux usées sont bien sûr récupérées et traitées par une microstation d’épuration. La connexion Internet, enfin, est assurée grâce à un boîtier qui permet l’amplification du réseau 4G transformé en wifi. » Une maison connectée à aucun réseau, sans charge et dont les premiers frais d’entretien ne se présenteront pas avant vingt ans : le tout à environ 2 000 euros par mètre carré «, s’enthousiasme Steven Kaszuba. Le remplacement des onduleurs sera financé par la revente de la production d’électricité excédentaire. » La maison du futur « a été truffée d’une vingtaine de capteurs, comme un grand organisme dont chaque mouvement ou performance va être étudié scrupuleusement. » Avenidor doit pouvoir devenir un lieu de pédagogie et accueillir du public «, espère-t-il.

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Son nom signifie » Avenir « en patois marchois : 100% autonome en énergie, bâtie en circuit fermé, » Avenidor «, se dresse au cœur de la forêt d’Ahun (Creuse). Cette maison bleue, avec ses colombages démontre que modernité et tradition peuvent se conjuguer.

Quel avenir pour Avenidor ?

Les concepteurs d’Avenidor ont déjà reçu une vingtaine de demandes, mais » chaque projet est très long à finaliser, car tout est lié au terrain, à l’exposition, au secteur géographique, etc. C’est quasiment du sur-mesure «, souligne M. Kaszuba. Chaque projet est optimisé grâce au logiciel de calcul spécialisé Passiv Haus planning Project. Une délégation chinoise est également venue visiter la maison il y a quelques mois et paraît très intéressée pour importer le concept à l’échelle de la construction d’un village complet. Inspiré par le milliardaire de l’innovation Elon Musk (SpaceX, voitures électriques Tesla, Hyperloop, etc.), le constructeur entend continuer à bouleverser l’univers du bâtiment. » Notre projet est de vendre quelques maisons Avenidor, avec le mode constructif Passive Premium pour réinvestir dans le développement d’un modèle 100% biosourcé, le plus possible en circuit court, un modèle à impact positif, c’est-à-dire dépolluant pour son environnement et utilisant notamment les déchets de l’agriculture locale. Et demain pourquoi pas, une maison durable et flottante ! «, lance-t-il. Plus d’infos sur www.avenidor.com et www.groupekzb.com

Photos : Stéphane Rayat 47


La tiny house

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En anglais » Tiny « signifie minuscule ; La Tiny House est donc » une toute petite maison «, montée sur roues. On les appelle quelquefois les micro maisons. font entre 10 et 25m² au sol, mais le volume intérieur peut être très spacieux avec une hauteur sous plafond jusqu’à 4 m.

La Tiny House est donc une petite maison nomade, en bois, entre la roulotte et le mobil-home. On peut la tracter derrière une voiture, même si certaines micro maisons fixes sont reconnues comme Tiny Houses, quand elles répondent aux autres critères. L’originalité et l’esthétique de cet habitat venu des Etats-Unis connait un grand succès en France auprès des passionnés de Micro Habitat. Le mouvement » Tiny house « a émergé aux USA au début des années 2000, s’est développé après l’ouragan Katrina en 2005 (création des Katrina Cottages, alternatives privées aux logements d’urgence) et a fleuri après la crise des crédits subprime en 2008. Arrivée en France en 2013, la Tiny House permet de découvrir le monde et s’arrêter là où il fait bon vivre, dans un confort incomparable car, contrairement à une caravane, elle comporte tous les attributs d’une vraie maison, été comme hiver. De l’extérieur, ces maisons paraissent minuscules. Mais de l’intérieur, grâce à un espace optimisé, on y trouve tout le nécessaire d’une maison confortable. Généralement la maison est composée d’un séjour, d’une cuisine, d’une salle de bain, et d’une mezzanine pour la chambre. Elles

Ces maisons sont régies par des règles de constructions strictes. Encore plus strictes que celles d’une maison traditionnelle en bois parce qu’elle sera mobile. Pour éviter un vieillissement prématuré elles devront être construites avec encore plus de rigueur. La contrainte majeure réside dans l’obligation de ne pas dépasser les 3,5 tonnes de poids total incluant la remorque, d’une largeur maximale de 2m55 et d’une hauteur hors tout inférieure à 4m50, pour pouvoir circuler sans être qualifié de convoi exceptionnel. Réglementairement, les Tiny Houses sont considérées comme des caravanes, même si la loi ALUR a apporté quelques nuances. Comme une caravane, vous pouvez la stationner dans votre jardin sans autorisation. Dans ce cas, vous ne pourrez pas l’utiliser comme extension ou annexe d’une habitation et donc l’occuper ; elle est simplement stationnée et doit conserver sa capacité permanente de mobilité. La réglementation communale n’autorise généralement pas son stationnement plus de trois mois consécutivement, sauf dans des lieux dédiés. Si vous souhaitez l’occuper, vous devrez faire une demande de création de logement (demande

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quérir une maison classique alors que l’on peut vivre dans des espaces plus petits, en modérant ses besoins ? «. Une Tiny House coûte environ de 20 à 40 000 € et on peut y vivre toute l’année. Pour leurs partisans, c’est souvent l’émergence d’une envie de réduire sa dépendance aux obligations sociales. Ils souhaitent également, comme aux Etats Unis se regrouper pour concevoir des villages de Tiny Houses.

Le Nano Habitat Le nano habitat est composé de structures modulaires et écologiques permettant de créer votre propre espace de liberté, de loisir, de confort, pour un nouveau mode de vie ou de travail. Contrairement à la Tiny House, le nano habitat n’est pas mobile. Bien loin des chalets et abris traditionnels, il s’agit d’une véritable solution pour agrandir facilement son habitation : studio, bureau, salle de gym ou de jeu…Si la maison ne dépasse pas 20 m², vous n’aurez pas besoin d’un permis de construire.

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préalable de travaux si la surface est comprise entre 5 et 20m2, ou permis d’aménager si supérieure) et la maison devra être raccordée aux réseaux d’assainissement (ou en créer un). On trouve aujourd’hui en France plusieurs fabricants de Tiny Houses, tous respectueux de l’environnement et proposant toutes sortes de modèles, standards ou sur mesure. Certains proposent même de vous associer à l’aménagement intérieur que vous pouvez réaliser entièrement dans leurs locaux où ils vous prêtent le matériel. Vivre toute l’année dans une Micromaison permet d’être plus proche de la nature, dans un confort agréable et en considérant le jardin comme une pièce de vie à part entière. Cette philosophie de vie trouve son écho dans le principe plus général de la » sobriété heureuse «. Mais au-delà de ce principe, un autre lien rassemble la communauté des Tinystes : » Est-il nécessaire de s’endetter des années pour ac-


Courtier Le courtage en travaux c’est mettre en relation des clients qui ont un projet de travaux avec des entreprises qualifiées et sélectionnées et inversement !

En résumé

Le courtier en travaux met en relation deux parties afin qu’elles signent un contrat au mieux de leurs intérêts respectifs. C’est un expert en recherche et en sélection d’entreprises du bâtiment pour le compte de clients. Il est également un expert en recherche et sélection de clients pour le compte des entreprises. Il s’assure de la qualité des entreprises qu’il présente tant en terme administratif, par exemple qu’elles soient bien immatriculées, à jour de leurs assurances dans leur domaine de compétence et vis-à-vis des organismes de cotisation sociales et fiscales, ainsi qu’en terme de qualité de travail. Il est indépendant et neutre. Le courtier en travaux n’effectue en aucun cas une mission d’étude, de maître d’œuvre ou de suivi de chantier d’ordre technique. Suivant les projets de travaux, il conseille le client sur les différents intervenants (pour la conception et le permis de construire, un maître d’œuvre ou un architecte), pour le chiffrage il oriente le client vers les entreprises adéquates et si nécessaire vers un spécialiste OPC (voir article dans Racines Limousin 2). Le courtier en travaux apporte une valeur ajoutée via son réseau entrepreneurial pour la consultation et la sélection des entreprises. Le courtage en travaux est positionné essentiellement sur le marché de la rénovation.

Côté pile

Il s’adresse à des particuliers ou des sociétés ayant un projet de rénovation étant face à une problématique pour sélectionner des artisans. A qui faire confiance ? Quel est le bon prix ? L’entreprise est-elle fiable ? Les délais seront-ils respectés ? Le courtier est là pour répondre à ces questions et parer aux aléas, faire se rencontrer et dialoguer la demande et l’offre. Il effectue le repérage du chantier, il fait estimer les travaux, il conseille sur les nouvelles normes, sélectionne les artisans et/ou maître d’œuvre fiables...Le courtier en travaux est plus qu’un intermédiaire entre porteurs de projets et entreprises du bâtiment. C’est un facilitateur qui apporte une solution clé en main .

Côté face

H AB IT T AT

en travaux

Il s’adresse à des petites entreprises, artisans, qui sont concentrés sur leur cœur de métier et n’ont pas le temps de s’occuper la partie commerciale. Le courtier en travaux est leur force de vente et leur présente des dossiers qualifiés avec une forte valeur ajoutée. C’est un gain de temps et d’argent, car c’est le courtier en travaux qui va présenter et expliquer les devis au client.

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Il apporte donc un réel service tant pour le client porteur de projet, que pour les entreprises et artisans du bâtiment.

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Une médaille d’or comme sa couleur

La légende dit qu’elle aurait été fabriquée alors que notre pays se nommait La Gaule. La recette de cet élixir s’est ensuite perdue. En l’an 1783 que Sieur Requier liquoriste et un peu alchimiste en retrouve la trace dans un vieux grimoire. Il en relance la fabrication à Périgueux. Plusieurs générations poursuivent la fabrication de La Gauloise, mondialement connue et qui comptabilise 14 distinctions de 1882 à 1908 sur différents concours et Expositions Universelles à travers le monde. Les volumes de production connus sont parlants, entre 300.000 et 500.000 bouteilles dans les années 1930 à Près de 130 ans après celle obtenue lors de 1950. En 1954, la maladie emporte le patron l’Exposition Universelles de l’époque et la société est mise en liquidation de Paris, la Gauloise en 1968. Rachetée par un négociant en vins de Jaune a remporte cette année la Médaille d’Or Brive elle continue d’être distribuée localement lors du Concours Gé- jusqu’en 1989. néral Agricole après la Médaille d’Argent Le liquidataire judiciaire contacte alors Pierre décernée un an plus Nouhaud et son père Guy Nouhaud qui ont tôt, lors du même repris en 1981 la Distillerie du Centre, à Liconcours, à la Gaumoges. La Gauloise viendra compléter la loise Verte. La légendaire liqueur gamme d’apéritifs et liqueurs fabriqués arcréée par Sieur Re- tisanalement.

La Gauloise » prend de l’âge «

Depuis plus de 5 ans de La Gauloise, jaune et verte, vieillissent dans des barriques d’un grand cru classé des Graves. Depuis 2 ans toutes les fabrications contiennent une part de Gauloise ainsi vieillit. La gamme de La Gauloise verte et jaune s’enrichit ainsi de ces nouvelles cuvées, particulièrement destinées aux épicuriens les plus exigeants.

Nouvel avenir pour La Gauloise

En 2011, Pierre Nouhaud prend conscience de l’intérêt suscité par La Gauloise. Il décide de la remettre en avant et de travailler à sa renaissance. » La Gauloise, ce n’est pas La Limousine, ni La

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quier en 1783 signe brillamment son retour au 1er plan des spiritueux français grâce à Pierre Nouhaud, Maître Artisan Distillateur-Liquoriste et ses collaborateurs.

Périgourdine, ni L’Aquitaine, mais la représentante de notre pays, La France, héritière depuis quelques années de La Gaule « précise Pierre Nouhaud. Il n’en change ni sa composition, ni son élaboration mais souhaite la rendre plus contemporaine. Depuis toujours élaborée par le Maitre Liquoriste elle mêle angélique, millepertuis, cardamome, génépi, auxquels sont ajoutés des ingrédients secrets, et elle est transformée dans une double distillation au feu de bois. Pour que finesse et rondeur s’allient à la puissance, s’ajoute juste ce qu’il faut d’eaux de vie fines et de sucre. Un lent vieillissement et La Gauloise nous révèle son exceptionnelle palette aromatique à déguster pure dans le fond d’une tasse de café ou sur des glaçons. On la retrouve dans des recettes de cocktails ou de plats élaborés par des chefs réputés.

ENT R E P R I S E S

La Gauloise Jaune


L’incubateur AVRUL

Agence de Valorisation de la Recherche Universitaire du Limousin

ENTREPRISES PRISES

Les projets actuellement hébergés par l’incubateur AVRUL sont très variés et regroupés en trois grandes catégories :

Lorsqu’un étudiant, un enseignant, un chercheur ou tout porteur d’idée porte en lui un projet d’entreprise innovant, il peut rejoindre l’incubateur de l’Agence pour la Valorisation de la Recherche Universitaire du Limousin (AVRUL). L’incubateur va alors l’accompagner pour transformer l’idée initiale en création d’entreprise, lors des étapes de mise au point et de professionnalisation du projet. Alliance d’un centre de recherche, avec accès à un laboratoire scientifique et technique, et du monde économique concurrentiel, cette entité permet d’apporter les moyens nécessaires (locaux, matériel, formations internes et externes, mise en place des prévisionnels d’activité, attribution -sous conditions- d’allocation d’incubation et de financement du projet…) au développement de ces projets. Une convention a été signée à l’automne 2017 avec l’Institut Technologique de l’Illinois (IIT) pour faciliter les échanges entre startups innovantes américaines et limousines.

Sciences de la vie, santé, Agronomie et Biotechnologies In Planta implante des plantes rares ou remarquables dans des » plantaphores «, écrins de verre au design contemporain. Diamed est développé par la société DIAMEO pour diagnostiquer in vivo la nature cancéreuse ou non d’une cellule grâce à la fibre optique. Infusions Plaisir lyophilise à l’état frais des plantes bio qu’il suffit de réhydrater pour les consommer. Technologies de l’information et de la communication Appisport développe un outil d’aide au jugement des performances sportives lors des compétitions de gymnastique féminine. Novaterim est une agence originale d’intérim 100 % en ligne. Technologies de l’ingénieur (Chimie, Mécanique, matériaux) Chameleon Tech a conçu un dispositif qui permet le changement de couleur du cadran d’une montre selon ses envies. Addidream réalise l’impression 3D de dispositifs médicaux innovants. Casper analyse le comportement des individus dans l’environnement de leur habitat et étudie l’éventuel degré d’anormalité pour y apporter les solutions adaptées. Onegates s’intéresse aux objets connectés du quotidien et au travers son application Neop ré52


Géofiltre s’est spécialisé dans la conception de filtres innovants en géo polymère pour l’industrie de la fonderie. Faire l’inventaire de cette pépinière relève d’un poème de Prévert ou de l’atelier du Professeur Nimbus. Gageons que certaines de ces micro-entreprises deviendront dans quleques années des multinationales nées en Limousin.

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ENT R E P R I S E S

sous définitivement les problèmes de clés. L’ouverture des serrures se fait par SMS ou grâce à une application depuis son téléphone mobile Recyclamer a conçu le robot solaire qui dépollue les espaces aquatiques des ports de plaisance européens. Biopythos créé et commercialise des contenants en terre cuite de grande dimension pour l’élevage du vin.


La Ferrure innovante !

ENTREPRISES PRISES

L’invention du fer à cheval, tel qu’il est de nos jours, date du IXe siècle et sa forme n’a pas beaucoup évoluée. Environ 1000 ans avant Jésus Christ, des réseaux routiers furent développés comme par exemple les voies romaines, ce qui engendra une usure rapide des cornes et sabots des chevaux. On a retrouvé des “expérimentations” de protection des sabots en cuir, en paille et en roseaux. Un jeune entrepreneur, Anthony de Marcos, installé à limoges, s’offre un cheval de course. Il constate alors que nombreux sont les problèmes de ferrure, d’usure non respective des fers, les traumatismes sur les articulations liés à l’amortissement, provoquant boiterie et autres problèmes de locomotion chez les chevaux. Fort de ses études d’ingénieur en matériaux, il s’est penché sur cette problématique. Pour cela, il monte l’entreprise FERLIM, spécialisée dans la ferrure innovante. Lauréat du prix » Le roch les mousquetaires « Il crée d’abord un fer orthopédique, fabriqué à partir de l’empreinte du pied du cheval prise grâce à une grille millimétrée. Une gamme de fer ultra-résistant composé d’aluminium et d’acier voit ensuite le jour. Ces fers sont dotés d’un revêtement spécifique céramique et d’aluminium plus résistant à l’abrasion. Fers innovants qui tiendraient six mois, au lieu de 4 à 6 semaines pour un fer traditionnel, et qui a fait l’objet d’un brevet (en collaboration avec l’Université de Limoges et le CNRS). Ce concept a d’ailleurs été lauréat du concours de recherche nationale i-Lab. Anthony de Marcos a profité de sa formation technique pour développer notamment une gamme de fer à » confort amortissant « : Amortissant pour moins de blessures, avec une meilleure adhésion sur béton, et permettant un fonctionnement du pied plus nature.

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Mais Ferlim ne s’arrête pas là et travaille aujourd’hui sur la création d’un fer à cheval connecté à visée orthopédique, avec des capteurs intégrés permettant d’analyser le déplacement et l’appui du cheval, et donc de concevoir un fer parfaitement adapté. L’intérêt est de pouvoir corriger les défauts de pas, de récupérer la répartition des efforts sur le fer, et de l’adapter ensuite avec le maréchal-ferrant. Ce type de fer auraient un intérêt tout particulier dans le milieu des courses de trot. » En course, beaucoup de réclamations sont faites lorsque les juges n’arrivent pas à déterminer si le cheval a correctement respecté le trot. Grâce aux capteurs, et à la récupération des analyses, les doutes pourraient être facilement levés «. Pour le moment, c’est par voie filaire que sont récupérées les données. Dans un avenir proche le développement d’une application permettra l’analyse en direct sur un téléphone. l’IFCE (*) est associé à ce projet pour la phase de test : S’ils sont concluants, des essais sur les chevaux seront faits, puis viendra le temps de la commercialisation. Ferlim travaille aussi sur le développement d’un fer équipé d’un crampon rétractable pour éviter que le cheval ne dérape pas s’il marche sur une surface telle que le bitume. Anthony de Marcos n’est pas à cours d’idée : il est aussi en train de mettre au point une colle qui permettra de fixer les fers sans danger, car jusqu’à présent les colles utilisées étaient chimiques et dangereuses. (*) L’Institut français du cheval et de l’équitation.


Optez pour le Canitrail ! Envie de mettre votre nez dehors par ces belles journées ensoleillées ? Nous vous avons dégoté une activité au poil : le CANITRAIL ! » Le chien est le meilleur ami de l’homme « alors faites-vous plaisir et à lui aussi avec cette activité qui développe symbiose et bonne humeur respective. De tout temps, le chien a accompagné son maître, un peu comme son ombre. Aujourd’hui, nos amis à quatre pattes sont entrés dans nos foyers et sur nos canapés, allant de facto vers l’émergence de nouvelles modes sportives.

pour un harnais de traction destiné à protéger le cou et les muscles dorsaux de l’animal mais aussi à soulager votre dos grâce à une ceinture lombaire ou un baudrier, l’ensemble relié par une ligne de traction élastique. » Faire attention à son alimentation et son hydratation « : en général, on évite de courir après avoir manger une raclette, pour Médor on fait de même, au risque de lui provoquer une torsion de l’estomac, puis on pense à bien s’hydrater aussi. » Préparer son chien avant l’effort, l’entraîner progressivement « : si vous êtes un coureur émérite et que pépère est plutôt canapé, on évitera de lui proposer un canitrail de 10 km au pas de course d’une traite. Il faut aussi s’adapter à son binôme. » Se préparer physiquement pour soulager son chien « : l’idée du canitrail n’est pas de se faire tracter exclusivement par son chien (même si dans les côtes il vous donne des ailes), il faut aussi y mettre du vôtre. Mettez-vous aussi au sport, un peu d’athlétisme et de cardio vous feront du bien ! » Varier les plaisirs du binôme en changeant de parcours «, vous n’êtes pas des poissons rouges dans un bocal et la nature Limousine offre de tester divers circuits. Titi et Hacker

Le CaniTrail, qu’es-aco ?

Vous connaissez le Trail, cette course s’effectue sur chemins et sentiers balisés en autosuffisance, le plus souvent au cœur d’une nature préservée. Le Canitrail, c’est la même chose, avec votre fidèle compagnon ! Vous vous demandez si votre gros pépère peut s’y mettre ? A priori oui, toutes les races de chien en sont capables, même si les plus passionnés pour cette discipline seront les chiens ayant des fourmis sous les pattes comme par exemple les Husky, Berger Australien, Setter, Golden Retriver… mais avec ce type de chien, c’est vous qui allez devoir suivre la cadence ! L’idée de cette activité est surtout la symbiose du binôme, vous allez donc développer ensemble vos qualités d’écoute de l’autre, d’adaptation, de compréhension, de respect et d’amour.

LO I S IR S

Passez au vert avec Médor

Les 6 commandements de ce sport

» Respecter son animal « si l’un ou l’autre est fatigué, ne pas forcer, opter pour la marche. Si par ailleurs Médor a moins d’entrain que d’ordinaire, on le garde à l’œil et on n’hésite pas à aller consulter son vétérinaire. » Choisir du matériel adapté « : Vous ne courez pas en tongs ? Pour Médor c’est pareil, on opte 55

Besoin d’un cadre pour vous mettre à ce sport ? Il existe près de 80 clubs en France pratiquant les activités sportives avec notre fidèle ami à quatre pattes, dont deux en Limousin : Vous n’êtes pas fan de course ? Qu’à cela ne tienne, vous pouvez aussi vous mettre au CaniVTT, Cani-Pédicycle, à la Canimarche ou au Ski-Joring. Et si votre toutou est sage et aime l’eau, emmenez-le sur votre canoë ou planche de paddle… sensations garanties !


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palettes, eux demi r 40 mm et d u o e tt le ueu 1 pa vis de long Environ 50 à café) rez un sac . é 30 mm, p u c é (r c 1 toile jute umidité dans le ba use, h te l’ u a ra s le ie u ou sc qui rég ie c s , le g ceuse Crayon, Rè euse, marteau, pon rale. s mu vis perceuse, de verre, agrafeuse s aideou ou papier et/ou serres-joint v es avant s e la c b in m g Des p er vos asse n n io it s o p ront à er. démonter de les viss brication : 1h pour fa Temps de , 2h de fabrication. s e tt le les pa

Bac Potager de terrasse ou balcon

ETAPE 5 - De la même manière, assemblez la première planche (du haut) des deux grands côtés, avec une vis de chaque côté. ETAPE 6 - A cette étape, vous pouvez affiner le positionnement des planches, pour que vos angles soient bien droits. Lorsque le réglage vous plaît, vissez dans tous les prétrous laissés vides : les deux vis de chaque pied, les vis des petits côtés.

ETAPE 1 - Démontez les palettes le plus soigneusement possible pour récupérer les planches. Utilisez un maillet et un pied de biche/ciseau à bois large.

ETAPE 7 - Assemblez les planches des grands côtés (2 vis de chaque côté de chaque planche).

LOISIRS

ETAPE 2 - Découpez les planches : Grands côtés : 6 planches de longueur 60 cm. Petits côtés : 6 planches de longueur 40 cm. Pieds : 8 planches de longueur 40 cm. Fond : 3 tasseaux de longueur 40 cm et 5 planches de longueur 60 cm.

ETAPE 8 - Pour le fond, ajustez les tasseaux pour les installer parallèlement aux petits côtés. Repérez, percez, et vissez à environ 17 cm de profondeur. ETAPE 9 - Ajustez et posez les planches du fond sur les tasseaux

ETAPE 3 - Assemblez les pieds : Positionnez à angle droit deux planches de 40 cm. Pour chaque pied, repérez les emplacements des 4 vis 4*40. Prépercez aux emplacements et fraisez les têtes de vis. Assemblez avec deux vis pour l’instant. Quand les 4 pieds sont préparés, vérifiez qu’ils se positionnent correctement !

ETAPE 10 - Posez et agrafez la toile de jute. Poncez l’extérieur selon la finition souhaitée.

Jardinez !

Page réalisée avec notre partenaire Les Oiseaux Malins 63 rue Montmailler 87000 Limoges

ETAPE 4 - Assemblez les petits côtés : Marquer les emplacements des deux vis de chaque côté, pour chaque planche, prépercez. Vissez une vis de chaque côté de chaque planche pour l’instant.

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en Limousin

Le Limousin est une belle région, riche en balades, en patrimoine et en histoire proposant de nombreuses idées de sorties et activités adaptées aux plus ou moins jeunes ! Entre amis ou en famille ! Quelques idées sélectionnées pour cet été...

Le Singletracks Bike Park dans les Monts d’Ambazac, s’adresse aux vététistes débutants ou confirmés, sur un terrain dénivelé de 300 mètres, vous pourrez dévaler 16 pistes de descentes, profiter d’un PumpTrack (saut de bosses) et de nombreux autres équipements.

En Haute-Vienne

La Ferme des Ânes à Peyrat-le-Château offre de randonner autrement, des circuits vous sont proposés sur le dos de ces mammifères herbivores pour découvrir les petits sentiers du Limousin avec un compagnon de route unique et adorable ! Des circuits d’une heure ou encore de 5 jours sont proposés…

En Creuse

Le Scénovision de Bénévent-l’Abbaye plus qu’une visite, une expérience à vivre ! C’est un musée, présentant des scènes de vie de la fin du XIXe siècle qui vous embarque dans un parcours-spectacle de près de deux heures à travers 7 salles reconstituant des décors de théâtre avec une projection 3D… Le tout autour d’un jeu d’images, de décors, de sons et de parfums… 57

LO I S IR S

Activites estivales


L’Élevage du Palais, situé à Bourganeuf vous fait voyager dans le monde des Bisons des plaines d’Amérique ! Vous traversez les parcs en 4x4 accompagnés d’un guide qui vous présente l’élevage. Après cette visite en extérieur, vous visitez la salle d’expo où vous découvrez les objets que les amérindiens fabriquaient autour du Bison.

encore en Paddle, ainsi que des initiations à la pêche aux poissons mais aussi aux écrevisses. La station propose également des activités terrestres comme l’escalade, le vélo de route et de descente, la marche nordique, le tir à l’arc, la course d’orientation, ou plus insolite le cerf de volant. Et pour ceux qui souhaitent prendre de la hauteur et profiter des paysages vus d’en haut, des initiations au parapente sont proposées.

En Corrèze

Les Jardins De Colette avec son labyrinthe géant de 5 000m² vous accueillent jusqu’au mois de novembre, retrouvez des jeux XXL (dominos, mikados…). Un potager ludique et de nombreuses autres activités vous occuperont toute une journée !

En savoir plus

La Ferme des Ânes : www.anes-de-vassiviere.com Le Singletracks Bike Park : singletracks-bike-park.com Le Scénovision : www.benevent-scenovision.fr L’Élevage du Palais : www.bison-nature.com Les Jardins de Colette : www.lesjardinsdecolette.com

LOISIRS

La Station Sport Nature, développe de nombreuses activités, que ce soit dans l’eau, sur terre ou encore dans les airs. La station vous propose de découvrir la Vézère en Canoë / Kayak ou

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PUBLI-REPORTAGE

Le Village

Bowling – Foot en salle – Laser Game – Air de Jeux Restaurant – Bar Lounge… Nouvel espace d’environ 4 000 m² proposant de nombreuses activités indoor ! LASER GAME

L’espace Laser Game vous plonge à travers son scénario, dans un décor de » Star Wars «, vous êtes comme dans un jeu vidéo de 270 m² sur 2 étages. Capacité de 20 personnes Nouveau concept sans gilet Avec une cible intégrée au pistolet (possibilité de jouer en infrarouge pour les novices, et en laser pour les afficionados).

AIRE DE JEUX

Une Aire de Jeu pour enfants de 1 an à 12 ans : un espace baby pour la motricité, pour le plaisir et le défoulement des plus grands une » tower power «, un mur d’escalade, un trampoline mais aussi une petite tyrolienne et bien d’autres équipements.

DÉTENTE / RESTAURATION

Espace détente en famille ou entre amis : le bar avec de nombreux cocktails à la carte ainsi que des assiettes de charcuteries et fromages... Le restaurant propose toujours sa carte des pizzas incontournables, des plats confectionnés à partir de produits frais...

BOWLING

6 pistes de bowling, adaptées à la compétition, une piste pour les enfants est également proposée.

1, Allée du Tennis Plan d’eau de Bujaras 87200 Chaillac-sur-Vienne 05 55 02 52 11

FOOT EN SALLE

Un terrain de foot en salle avec une pelouse synthétique dernière génération.

Ouvert 7j/7 Du dimanche au jeudi de 10h à minuit Le vendredi et samedi de 10h à 1h 59

Un repas d’entreprise ? Un Séminaire ? Un anniversaire ? Un enterrement de vie de garçon ou de fille ?.. RENSEIGNEZ-VOUS, DE NOMBREUSES FORMULES SONT PROPOSÉES !


Résumé des précédents numéros...

INTERACTIONS

Après une bataille acharnée pour ne pas perdre l’équilibre en bord de Vienne et aidée par Pierre, Janet notre jeune-fille Australienne en résidence en Limousin profite d’un repas dans sa famille d’accueil. Elle apprend les coutumes et les mœurs de ces habitants qu’elle côtoie mais ne comprend pas le manque de respect de cette belle nature limousine chez certains. Les discussions en sont là quand dehors les animaux et le chien Croustou font savoir qu’une personne approche...

Devant la porte, caressant la tête de Croustou, se dresse Roselyne, une voisine qui vient leur rappeler qu’elle va dès demain passer la commande groupée pour l’éco-village Le Clidou, dans lequel avec sa famille, elle s’est installée deux ans plus tôt. Janet est interpellée par ce concept, chez elle, en Australie des kilomètres parfois séparent deux familles... toujours aussi curieuse d’apprendre elle demande plus de détails sur ce lieu et ce concept d’écovillage. Anne-Marie lui explique qu’il a été créé un peu plus

Nouvelle

Photo Stéphane Rayat

participative...

de trois ans en arrière par un ami qui voulait partager son quotidien. » Cela m’a semblé étrange comme démarche au début mais finalement c’est plutôt sympathique, chaque famille vit dans son logis qu’ils ont construit tous ensemble. Ensuite, ils ont un bâtiment de vie où ils profitent d’un espace détente, ils ont même une superbe bibliothèque dont j’abuse parfois, et une ludothèque pleine de jeux en bois pour leurs enfants lorsqu’ils ne peuvent être dehors à cause de la pluie ou du cagnard. Fred quant à lui 60

est souvent sollicité pour le bricolage ou le jardinage, ils ont un bâtiment avec du matériel mis en commun et un coin dédié à l’entretien du linge «. C’est Pierre qui lui explique que du coup ils ont mis en place un système de commandes collectif pour tout ce qui est produits d’hygiène (quand ils ne les fabriquent pas) bouteilles, épicerie sèche et conserves et ils le proposent aux voisins... Dès le lendemain Janet se lève à l’aube pour rendre visite à Roselyne et découvre un petit hameau tout fleuri avec des maisons et bâtiments construits


les suit ensuite vers la salle commune où règne déjà une ambiance chaleureuse, des vapeurs de mets en préparation lui laisse penser que la soirée va être sympathique et riche en enseignements... » Adiu Janet , à ce soir « lui crie Roselyne qu’elle aperçoit au loin ! Finalement certains acteurs locaux vont peut-être lui faire » digérer « les pollueurs des bords de Vienne... Laure Eckenschwiller

INTERACTIONS

majoritairement en bois. C’est Jérôme, le mari de Roselyne qui l’accueille avec ses enfants ainsi que quelques jeunes bambins des voisins. Ils sont tous affairés dans le jardin » en permaculture « à ramasser des légumes et des fruits car ils ont une soirée » collective « à préparer. Celle-ci a lieu une fois par trimestre pour que chaque habitant de l’écovillage puisse échanger. Un moment toujours festif auquel Janet, Pierre et sa famille sont immédiatement conviés. Janet

! e t i u s a l z e Imagin Envoyez-la : Les lecteurs de Racines Limousin sont invités à collaborer activement à l'élaboration de cette nouvelle participative. À vous de nous adresser des suites d’environ 3000 caractères (espaces compris). Nous les lirons et celle qui sera retenue sera publiée dans le prochain numéro de Racines Limousin avec le nom de son auteur.

Le magazine sort au rythme des saisons et début 2019, un hors-série verra le jour dans lequel l’intégralité de la nouvelle sera publiée.

Vous nous

par mail :

vb@racines-magazine.fr

par courrier :

Compagnie COLIM 19, avenue de la Révolution 87000 LIMOGES

» Un très beau magazine, je suis en région parisienne mais j’ai une maison en Creuse, j’y serai à partir de mai, j’ai vu un très beau dossier sur le miel : C’est mon élixir de santé =) « Annie (message FB)

l’avez dit

» Cool, bravo à toute l’équipe pour ce nouveau support, j’aime beaucoup cette formule. Bonne continuation. « NatNat (message FB) » Permettez-moi de vous encourager pour votre belle initiative et le beau magazine que vous avez créé… Je souhaite longue vie à votre revue. « Jean-François (par mail)

» Je trouve votre initiative courageuse, vous faites au travers de vos reportages et articles émerger les talents de ceux qui vivent en Limousin et donnent envie non seulement d’y vivre mais d’y entreprendre. Recevez tous mes encouragements. « Philippe (par mail)

» Un nouveau magazine sur le Limousin qui fait du bien ! « Serge (message FB) 61

z e u n i t n o c , i c r Me . . . e r i r c é s u o àn


AU JARDIN !

ENTRETIEN CÔTÉ JARDIN 87 210 Le Dorat - 87000 Limoges 05 55 60 60 45 www.entretiencotejardin.fr 62


S PORTES OUVERTE DU 15 AU 17 JUIN



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