L'Ecole valaisanne, décembre 1983

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________________________________________________________ iP Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Décembre 1983 XXVllie année

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L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

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lia lianque cantonale.

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

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Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

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ENCART

Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.


~* Frimas

Sommaire

ÉDITORIAL Jocelyne Gagliardi

Frimas .. .. ........ . ..... . .......... . ... . ........ . ...

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Jean-François Lovey Un enseignant EV Pierre Pradervand Anna T. Veuthey Marguerite Stœckli

L'école obligatoire et la sélection scolaire .... . ........ . Congrès SPR 1983 ......... . ... . ..... ... .... . . . .... . . Résolutions du 35 e congrès SPR .... .. ............ . .. . Eduquer sans école ............. . ......... . .. . ...... . L'homme Quotidien et Noël . ... . .......... .. . . ....... . Formation continue: personnel paramédical ........... .

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Le bilan des savoir-faire .. . . . . . .... . .... . ..... . . . .... .

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Equipement audio-visuel: le magnétoscope ..... . .. . .. . Un carrefour fructueux .... .. ....... . ................. . Expérimentation des moyens d'enseignement du français 4P ...... . ........... . ...... .. ......... . . . Maîtresses enfantines, du nouveau . . .... . .......... . . . Oes drames en blanc . ......... . ...... . .... . ..... . .. . Exposition de photos ... . ....... .. ........ .. ......... . Statuts Règlement du fonds de secours Règlement de protection juridique Organigramme

22 25

32 33 36 37

René Copt

La situation de l'enseignant en Valais . . ............... . Assemblée des délégués de la SPVal ....... . .... . .... . L'andropopote ou la salade russe .... .. .......... . .. . . Cours de natation .............. . .... . .. . ....... . .... . AEPSVR 1934 - 1984 ... . .......... . .. . ....... . .. . ... . Programme des activités 1984 .. .. .. .. . ........ . ..... . L'AEOE: Pourquoi? ................. . . . ............. .

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

Liste des récentes acquisitions . ..................... . . Bulletin d'information . . ......... . ....... . .... . . . ..... .

43 50

INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OOIS Vital Oarbellay

Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique. Horaire de Noël ............... . ..... . .... . ........ . . Caisse de retraite: Informons ..... ... ............... . .

52 55 56

INFORMATIONS GÉNÉRALES OIP

Congés personnels des enseignants ........ . . . ... . .. . .

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ACTUALITÉ PÉDA GOGIQUE Nicole Reynard } Jean-Pierre Salamin Henri Métrailler Pierre Taramarcaz Ferdinand 'Bétrisey M.-Noëlle Fumeaux Jean-François Lovey EV Encart - FM EF

VIE CORPORATIVE AVPES J.-M. Abbet Raphy Oarbellay AEPSVR AEPSVR

Photo de couverture: Oswald Ruppen

5 8 11

15 17

27 29 29 30

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Décembre, mois de la vénéneuse ellébore dont la racine, enchâssée au creux des rocailles, guérit la folie. Mois des chocards affamés, ornant les argousiers de noirs présages tandis qu'à leurs côtés, les grêles épis de luzule attendent pour se briser le souffle inquiétant de la première tempête. Décembre, temps où la navrance du dehors ajoutée à l'approche d'une fin d'année allume en nous d'antiques besoins de rencontres bientôt comblés par quelques nuits de sabbat. Noël, comme un fanal au carrefour des mille routes, rassemble inévitablement ceux que leur travail, leurs loisirs ou la secrète poursuite d 'un rêve poussent à vagabonder le reste de l'année. Convergence de destins parfois écrits de travers, la nuit des retrouvailles est pleine d'euphories sages, de senteurs de résine et d'orange, d'incontinentes tendresses auxquelles se mêlera tout-à-coup une trouble nostalgie: on croyait RE-venir à Noël, plonger à nouveau dans cette torpeur de l'enfance qui nous faisait les yeux ahuris mais des épaules se sont obstinément voûtées, des rires de bébé joyeusement fait entendre, un regard s'est allumé de gemmes câlines, une main s'est gantée de larges éphélides navrées et quelqu'un, discrètement, a eu l'incroyable audace de disparaÎtre à jamais, s'imaginant peut-être que les trois milliards d'individus qui crapahutent sur la planète suffisent à combler une absence. Réflecteur des escales, des allégresses ou des jours parfumés à la ciguë, des risques et des paris, Noël s'encombre de notre enfance et de notre adolescence comme d'un mythe lointain que seule consacre la mémoire. Ces pays immobiles dans lesquels le temps s'était laissé circonvenir deviennent, en s'éloignant chaque année, aussi mystérieux que les étoiles filantes. D'ailleurs, y sommes-nous déjà allés? Le fond de tout, c'est qu'il n'y a pas de grandes personnes, disait Malraux. Il avait tort. Jocelyne Gagliardi

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«L'ECOLE OBLIGATO IRE ET LA SÉLECTION SCO LAIRE» Une réflexion à prolonger Introduction

En décidant de porter leur attention sur l'école obligatoire et la sélection scolaire, les membres de la SPR ont manifestement touché un problème d'extrême actualité, dont la complexité a parfois valeur d'élément rébarbatif certes, mais dont l'importance ne saurait laisser indifférents les enseignants, les parents, les élèves et les divers milieux responsables de l'éducation.

Ce thème de la sélection scolaire touche aussi bien aux fondements philosophiques et éthiques de l'école qu'aux aspects structurels et pratiques de sa quotidienneté. Par là il engage ses analystes à un très large regard et les méthodes qu'on emploie pour le cerner sont applicables souvent à bien d'autres facettes du prisme éducatit Réfléchir sur la sélection invite à réfléchir sur le rôle de l'école, sa finalité, ses buts, les moyens humains qu'elle met en œuvre pour y parvenir, ses limites, ses défaillances, ses exigences d'adaptation et de renouvellement, sa volonté de démocratisation et les obstacles dressés sur ce chemin par les autres secteurs de la société. L'angle d'étude choisi ne masque pas toutes les autres questions que nous formulons aujourd'hui, mais il appelle plutôt une conception globale. Là se trouve le mérite premier d'une telle publication: par son thème et par la vaste perspective qu'on dresse à l'horizon en la traitant, on soumet les concepts traditionnels à une sérieuse remise en cause. Le droit d'égalité

les êtres humains, eux, ne sont pas identiques. Sa valeur et son importance lui sont données par l'infinie diversité des individus et sa forme est celle de la revendication .

L'égalité n'est pas un concept biologique; on ne dit pas de deux arbres ou de deux ani~aux qu 'ils sont égaux, mais Identiques. Et probablement l'égalité a-t-elle été inventée et L'exigence d'égalité n'est pas voulue précisément parce que . une notion vieille comme le

monde, inhérente à tout processus humain d'expression. Elle a une histoire, ses défenseurs et ses adversaires et, dans le domaine de l'éducation, -le rapport SPR le rappelle - son histoire est assez récente, jalonnée de faits reconnus, tels, par exemple, la

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p Constitution de 1793 ou la Déclaration universelle des droits de l'homme. Le fondement de cette exigence n'est pas biologique mais juridique. Il repose sur le fait que l'instruction est un besoin commun à tous les êtres et que, par conséquent, tout doit être mis en œuvre pour que chacun , à titre individuel, ait droit au juste partage de la manne éducative. Ce qui nous semble aujourd'hui une évidence et une composante du droit naturel, suscite encore bien des débats où partisans du partage et de la hiérarchie se heurtent fréquemment, leurs volontés de construction d'une société meilleure ne passant pas par les mêmes présupposés. Malgré tout, on peut admettre que la plupart des sociétés occidentales actuelles ont fait un effort considérable pour donner à ce droit d'égalité en matière éducative de bonnes bases empiriques et quelques inscriptions dans leurs constitutions. Le caractère d'obligation et de gratuitè de l'ècole s'inscrit d'ailleurs dans cette ligne et figure le premier remède efficace contre l'injustice criante d'une formation générale réservée à quelques privilégiés. Contre ce constat de relatif optimisme ·s'élèvent, hélas, tous les lieux d'analphabétisme et toutes les volontés politiques d'écarter ce fondamental postulat. On ne saurait oublier que les régions sont encore nombreuses où, par incurie, par faiblesse, par aveuglement, le savoir minimal reste encore une réserve gardée.

La volonté de sélection

L'école a semblé incarner longtemps la structure d'épanouissement idéal, celle où l'on proposait à tous ce qui pouvait être utile à chacun. Il faut bien reconnaître qu'elle a

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joué un peu ce rôle de régulateur des injustices, qu'elle a suppléé aux carences des familles et qu'elle a repoussé toujours plus loin les frontières de l'ignorance. Imaginons un instant le sort réservé aux régions géographiquement reculées et aux familles déshéritées si l'école n'avait pas fait office d'élévateur des niveaux. En admettant, à l'entrée, tout le monde en son sein elle a répondu partiellement à l'exigence d'égalité. Cela mérite d'être souligné et peut-être le rapport de la SPR ne le relève-t-il pas assez. Mais en refusant les inégalités de droit, l'école allait-elle égaIement éviter de créer ou de prolonger d'autres inégalités? En diffusant un enseignement caractérisé par sa relative uniformité, l'école n'allait-elle pas oublier qu'elle s'adressait à des êtres fondamentalement différents? Dans le choix de ses méthodes et de ses règles, dans la définition de ses objectifs et de ses moyens, n'allaitelle pas privilégier cette couche de la société, déjà favorisée par ailleurs? Les études entreprises autour de la notion de démocratisation montrent à la fois la générosité quelque peu idéaliste de cette volonté et les limites qu'une société efficace et exigeante a fixées à son accomplissement. Ces limites prennent corps dans le concept de sélection. Sélection latente à travers l'appartenance à des classes sociales ou sélection ouverte à travers les processus scolaires de quantification des résultats. Car - et c'est aujourd'hui une évidence l'école trie. Elle fait la besogne à laquelle on ne la destinait pas dans sa définition et à laquelle tout le monde répugne peu ou prou aujourd'hui. Elle réintroduit une certaine idée de la hiérarchie probablement calquée sur la société à laquelle elle appartient et de plus en plus nombreux sont les milieux

professionnels, politiques ou économiques reconnaissants puisque cette tâche leur est partiellement ôtée. Le rapport de la SPR est riche sur ce sujet, bien documenté citant de nombreux chiffres et de nombreuses manifestations de celle sélection scolaire re. produisant les effets de la sé. lection sociale avec de sem. blables lignes de partage. Mais la question fondamentale reste posée: l..ne société qui inscrit le progrés à son ordre de marche doit-elle, à un moment ou à un autre, opérer une sélection parmi les membres du corps social? Et la question subsidiaire: l'école doit-elle être l'officiant de cette sélection ou non?

La sélection améliorée

Faire une constat d'échec ou de déviance est une chose; proposer de nouvelles perspectives en est une autre et le rapport de la SPR ne faillit pas à cette mission puisqu'il consacre plus de la moitié de ses développements à l'étude d'une sélection améliorée. Les auteurs reconnaissent qu'une innovation en la matière passe par des chemins complexes et on ne saurait les condamner légèrement d'avoir occulté les difficultés à rencontrer.

voudrait clore en deux mouvements, tant le débat reste encore ouvert à ce sujet, mais qui tendent à replacer l'école au sein d'un espace éducatif qu'elle n'est plus seule à occuper et qu 'elle n'occupe même plus en priorité.

rogations fondamentales, les auteurs du rapport SPR répondent par un ton d'acquiescement et d'affirmation. Avec pondération parfois, avec audace souvent, ils interpellent les canons traditionnels de la scolarisation actuelle et leur proposent rien moins qu'un changement complet de perspectives.

Mais si , malgré tout, l'école a un rôle que l'on croit encore d'importance, peut-être convient-il de redéfinir les objectifs pédagogiques et le contrôle de ceux-ci; peut-être faut-il développer une pédagogie plus axée sur des objectifs que sur des résultats comptables; peut-être faut-il revoir la classique notion de classe homogène; peut-être convient-il de développer une pédagogie individuelle et des stratégies d'appui; peut-être faut-il donner à l'éducation continue une place de choix; peut-être convient-il de repenser la formation des enseign ants; de compter davantage sur les parents-partenaires; peut-être, surtout, sied-il d'envisager d'autres modalités d'évaluation.

C'est là la partie la plus discutable de leur texte, au sens où elle mérite d'être patiemment discutée. Sur ce terrain de recherche où aucun élément théorique n'a valeur de dogme, où tout est mouvance encore et susceptible d'être contrecarré par de nouveaux travaux en psychopédagogie, le débat risque d'être long et mouvementé.

A toutes ces questions en demi-teintes , à toutes ces inter-

b

Accepter, sans contrepoint, toutes les propositions du rapport SPR équivaut à poser un jugement d'inefficacité totale sur l'école aujourd'hui et des maîtres ont déjà élevé la voix pour le faire entendre et le regretter. Ne pas prendre en compte les multiples pistes proposées comme matière à

L'étude entreprise est placée sur le plan pédagogique autant que sur le plan structurel et montre bien que si changement il doit y avoir, c'est à ce double niveau qu'il convient de l'envisager. La question initiale est posée, à partir de Roger Girod, des incidences de l'enseignement sur le savoir. Faut-il accorder à l'école un rôle primordial dans la formation des individus, au détriment des apports extérieurs et des sources inofficielles d'information? N'exagéret-on pas la mission éducative de l'école? Questions qu'on ne

Sous le terme générique «Les auteurs du rapport SPR», il faut bien sûr relever le travail et le mérite de Madame Madeleine Raboud-Deslarzes, qui a donné une forme à cette vaste réflexion et un horizon à nos interrogations.

réflexion profonde, serait prétendre que l'école a un important passé et point d'avenir. Conclusion

Il faut savoir gré aux auteurs du rapport SPR d'avoir soumis à large analyse un thème qui contient en filigrane la plupart des options fondamentales que l'on a sur l'école et qui sont, en même temps, les indicateurs de nos choix de société. L'école fait ici office de révélateur; les couleurs qu'on lui attribue le seront également à la plupart de nos activités au sein du vaste corps social. Il y a peut-être profusion d'informations en ce rapport. L'aspect compilateur de sa conception et le nombre élevé des citations nous obligent à une certaine gymnastique intellectuelle qui se fait parfois au détriment de la clarté et de la compréhension, mais sauraiton reprocher aux auteurs de donner trop en ce domaine où nous regrettons souvent l'inclinaison au trop peu?

Jean-François Lovey


Congrès SPR 1983 e fi @l' Il f~$)

La SPR: une association pluraliste «Les idées ne doivent pas être pensées mais vécues.» Cette citation d'André Malraux aurait pu être le fil conducteur du débat relatif au vote des résolutions proposées au congrès SPR sur la base du rapport de notre collègue Madeleine Raboud-Deslarzes. Or, force a été de constater que souvent les bons sentiments ont «flirté» allègrement avec l'idéalisme et l'utopie. Si chacun s'accorde à reconnaître l'impossibilité pour notre école de se cantonner dans des normes pétrifiées, les moyens et les volontés de changement diffèrent considérablement. Certains préconisent «le gra.nd saut» et ce Congrès 1983 aurait dû servir d'élan, d'autres proposent la prudente politique des petits pas. Plusieurs enseignants de notre canton ont souhaité voir paraître dans la presse corporative les propositions d'amendement émanant de Valaisans.

Conviction et courage... Sans conteste, un grand mérite revient à notre collègue Charly Dayer, instituteur à Hérémence. Par sa conviction, son courage et sa ténacité il a insufflé vigueur et dynamisme aux débats. Une analyse ,fouillée du rapport, d'inlassables recherches lui ont permis de réaliser un travail important.

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Tout d'abord, Charly Dayer insista pour que la SPR se démarque du rapport présenté au Congrès: «Ce présent rapport, s'il relève un certain nombre d'expérien~es réalisées dans la perspective de trouver des réponses plus adéquates à la sélection sco.laire, n'en demeure pas mOins qu'un recueil de citations, ou projets de soluti'ons qui n'ont qu'une lointaine parent~ avec notre école. J'ajout,erals encore qu'il lui manque, a mon sens, une dimension fondamentale transcendante une dimension religieuse san~ laquelle l'intelligence ne se mesure qu'à l'intelligence: à tout vouloir expliquer, démon .. ter, disséquer et argumenter nous oublions ce que nou~ sommes ou devons être. De ce fait, persuadé qu'il y a d'autres priorités que de chasser des «chimères », je ne peux demander à la SPR de fonder sa ligne de conduite future sur la base de ce document.» Presque la majorité... Q~elle tournure au 'rait prise la sUite du Congrès si l'amendement présenté par Jean-Marie ,\bbe~, au nom d'un groupe de reflexlon, avait été agréé par la majorité de l'assemblée?

En voyant la large adhésion suscitée, le président Maspéro en eut tout d'abord les frissons dans le dos, puis, se ressaisiss~nt, il sut relever le côté pas tres conforme à l'esprit du rapport.

Evaluation et sélection Si un rapport comme celui-ci se doit de proposer une école qui tende vers un idéal, il ne peut toutefois en écarter les contingences de la réalité qu'elles soient d'ordre pédagogique, économique ou social. «En matière d'évaluation et de sélection, mon point de vue diverge passablement de celui émis dans les résolutions proposées à ce Congrès.

perfectible doit aussi figurer dans notre programme éducatif. Un système scolaire doit offrir à l'enfant la possibilité de se connaître, de s'apprécier par rapport à lui-même, mais aussi par référence au groupe. Ainsi l'enfant sera mieux préparé à entrer dans une société oÙ il est impossible de vivre en se référant à soi-même seulement. Un jour, il devra inévitablement découvrir et accepter des normes de société, des contraintes pour Y vivre plus ou moins harmonieusement. Evaluation par rapport au maÎtre L'évaluation peut être pour l'enseignant un instrument précieux dans son action pédagogique. Elle permet un constat lucide et clair:

Je pense qu'il est bon: a) pour l'enfant; b) pour le maître; c) pour les parents; de maintenir tout en l'améliorant, un système d'évaluation et de sélection dans nos classes. Evaluation et sélection par rapport à l'enfant Toute forme d'évaluation chiffrée ou autre peut être stimulante: en effet, après une meilleure connaissance de ses possibilités et de ses résultats, l'enfant bien encouragé et entouré par ses parents et son maître, désirera mieux faire. Toute forme d'évaluation et de sélection peut être éducative: éclairé par une évaluation humaine et positive, l'enfant prend conscience de ses potentialités. Face à ses réussites: l'enfant peut acquérir confiance en lui. Face à ses échecs: il apprend à ·se responsabiliser, à s'assumer comme un être humain en devenir. Cette acceptation de soi-même comme être imparfait mais

Photo Claude Vouilloz

- sur sa façon d'enseigner' - sur l'acquisition des conn~issances face aux objectifs. Elle permet aussi de mieux sidéceler ses cognitif établi, Il restera à prévoir des struct~r.es d'appui adéquates pour 1aider dans le développe~e.n! harmonieux des potentialites morales, intellectuelles et affectives de l'enfant en difficulté. tue~ l'enfant et de a~tlt~des. Le bilan

Evaluation et sélection par rapport aux parents Conscients que leurs enfants devront entrer demain dans u~e société où il sera fait quotidiennement référence aux autr.es, nombre de parents désirent (et c'est leur droit) situer leur enfant au moins par rap-

po;t à une norme objective qu est la note. Ceci dans le but d'une perception plus exacte des possibilités de leur enfant en vue d'exigences mieux adaptées et d'une orientation plus sûre. J:mendement proposé (résolution 1)

Promouvoir: a) une école où chaque enfant puiss~ atteindre son «propre niveau» de réussite' b) une école où les mes~res d'évaluation cognitive perdent leur caractère pénalisant afin d'éviter de transfo~mer les difficultés temporaires ou permanentes d'un enfant en échecs successifs.» Un enseignant


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Résolutions 35e Congrès SPR 1983 Sion 19 novembre 1983

L'ÉCOLE OBLIGATOIRE ET LA SÉLECTION SCOLAIRE Sur la base du rapport intitulé «L'école obligatoire et la sélection scolaire», les participants au Congrés de la SPR, réunis à Sion , le 19 novembre 1983, demandent à la SPR de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs suivants afin de réaliser une école adaptée à l'enfant:

35e CONGRÈS SPR 1983 SION 19 novembre 1983

1. envisager la période scolaire comme une étape dans la perspective d'une véritable éducation permanente; 2. promouvoir une école de la réussite où l'on aide les enfants les moins avancés en renonçant à une attitude sélective qui transforme leurs difficultés en échecs; 3. promouvoir toutes les mesures visant à lutter contre l'échec scolaire, entre autres et dans l'ordre des priorités suivantes: - la limitation du nombre d'élèves par classe ou l'augmentation de l'encadrement pédagogique (équipes d'enseignants, appui intégré); - avant l'école même: la prévention par des mesures sociales; à l'école enfantine: le dépistage précoce des difficultés susceptibles de compromettre un déroulement normal des étapes scolaires; - les appuis; 4. maintenir des classes hétérogènes le plus longtemps possible; 5. mettre en place, à l'intention des enfants en difficulté, des mesures diversifiées de prévention, de maintien, de formation et de réintégration; 6. instaurer dans l'école un climat de liberté, de coopération et de responsabilité; 7. prévoir des mesures particulières concourant à l'intégration des enfants étrangers (immigrés - réfugiés) dans le respect de leur identité; 8. abandonner le classement des élèves et les épreuves de passage et résoudre les problèmes de promotion en termes d'objectifs atteints ou non atteints, au rythme propre à chaque élève; 9. mettre en place les mécanismes qui permettent une autoorientation: former les élèves à se situer, à développer progressivement leur autonomie, à s'évaluer, à faire leur propre diagnostic et à s'accepter; 10. promouvoir, améliorer le dialogue avec les parents; instaurer ou améliorer la concertation école - famille - autorité - monde du travail; 11. poursuivre et améliorer la formation renouvelée et continue des enseignants afin que ceux-ci soient mieux préparés à l'enseignement différencié, au travavil coopératif, à l'autoévaluation et à l'auto-orientation.


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base: enseignants, personnel paramédical, travailleurs sociaux, animateurs ruraux, etc ayant tous reçu leur formation en français et capables de transmettre les informations et idées véhiculées par la reVUe dans les langues autochtones parlées par la population, et qui sont parfois au nombre de plusieurs dizaines par pays. Mais dès le départ, la revue Famille et développement est un peu un phénomène journalisti- . connut un vif succès auprès de que dans le Tiers Monde. Magazine éducatif créé en 1974 à toutes les couches alphabétisées de la population, depuis Dakar et destiné aux pays francophones d'Afrique, «F + D» comme ses lecteurs l'appellent, atteignit en trois ans des ventes les paysans alphabétisés des de pius de 40 000 exemplaires. Et cela sans les trois «5» sac~é~ villages (qui parfois traduidu journalisme populaire (sexe, sport, scandale). Un des partIcI- saient les articles en langues pants de cette «aventure» éducative et journalistique raconte les nationales pour leurs voisins) premières années de cette revue, ce qu'elle représente pour ~es aux premiers ministres. Avec pays totalement démunis d'inforrr:ation qui che,:chent ne~nmoms 10 lecteurs par numéro en à se «moderniser», et les questIOns que souleve notre mforma- moyenne, elle touchait dans tion par rapport à la sous-information de certains pays du «Tiers les premières années après sa création 300 000 à 400 000 Monde». lecteurs. (Elle continue à paraître aujourd'hui et on peul par une petite élite occidentali«Désolé, nous n'avons pu faire même s'y abonner en Suisse.) parvenir le numéro 15 de F + 0 sée provenaient surtout de Les buts du journal, sur le plan dans le Nord, la barque qui le France, qui n'offre guère un de l'information, sont de divers transportait a été renversée modèle de développement ordres: par un hippopotame.» C'est le pour l'Afrique. directeur de la Librairie popu- Mais il est impossible de mo- - transmettre une information laire du Mali qui me parle. Dis- derniser un pays sans circulapratique et immédiatement aptribuer un journal dans les ré- tion d'information - information plicable: comment préparer gions les plus reculées de sur de nouvelles techniques une bouillie pour bébé, conspays souvent presque sans agricoles, sur la santé et l'hytruire des latrines, soigner un routes et où les postiers «kid- giène, sur la façon de construienfant atteint de diarrhée. Ainsi nappaient» le journal au pas- re un filtre à eau ou dès latrides millions d'enfants meurent sage, tellement il était devenu nes, sur l'alimentation ou des chaque année des suites de la populaire, n'est pas une siné- technologies simples dite «apdéshydratation qui accompacure. Au Tchad, en l'absence propriées» - la liste est infinie. gne cette maladie alors, qu'il totale d'un réseau de distribu- Information sur les problèmes suffirait, pour les sauver, de tion de journaux, nous avions sociaux aussi: le problème de leur donner un peu d'eau addiprévu de le faire distribuer la dot, la drogue, la polygamie, tionnée de sel et de sucre ... si avec ... la bière nationale Gala, etc. Dans une région de Hau la mère disposait de cette in- 1 qui atteignait les villages les te-Volta où il n'y avait que 34 formation. plus reculés du pays. «Niax écoles dans une région de F + 0 fut ainsi la première repexé, pexé le» dit un proverbe 33 000 km 2 , sans une seule vue de la région à introduire wolof (Sénégal): le manque de route goudronnée (la librairie une rubrique sur la pharmacomoyens est déjà un moyen. la plus proche était dans la pée traditionnelle, en vue d'a~­ Nous en fîmes plusieurs fois capitale à 240 km de là), l'ins1 prendre aux gens à se serVIr l'expérience à F + 0 • pecteur primaire me disait, de plantes locales, la médeci«- J'espère me servir de votre Mais commençons au début. ne moderne étant, pour la plurevue pour redonner le goût de Pourquoi un tel journal? Quels part, trop chère ou inaccessila lecture aux ... enseignants!» étaient les buts? Qui l'a réalible· Complètement coupés du sé? Avec quels moyens? monde extérieur, ces derniers - d'onner une information et engager un débat sur des proLorsque «F + 0» démarra en s'étiolaient intellectuellement blèmes socio-culturels. F + D janvier 1975, certains pays de dans des écoles de brous~~ fut ainsi le premier journal de la la région n'avaient pas un seul reculées. journal ou revue imprimé dans A sa création, F + 0 visait région à ouvrir publiquement le avant tout les cadres de la d$ba~. sur l'excision féminine, le pays. Les rares journaux lus

Eduquer sans école

coutume encore très ~épandue et physiqueme~t m,u~llante c~­ ractérisée p~r 1 excl~lon .du. cll~ taris. Suite a un article Intitule «Le tourisme, nouveau colonialisme», les rédacteurs d,e l'émission de TV Temps present téléphonèrent au journal à Dakar et s'assurèrent la collaboration de l'équipe de ce dernier pour le tournage d'une émission sur ce thème qui connut un succès international remarqué . _ Transmettre une information souvent considérée comme «tabou»: ainsi la revue fit un grand reportage sur les prisons et souleva le problème de l'éducation sexuelle des jeunes. Traditionnellement, cette éducation était donnée au cours des cérémonies d'initiation au village, mais avec l'exode massif vers la ville et la disparition de ces cérémonies, les jeunes sont livrés à euxmêmes, tout en étant soumis aux influences de l'érotisme bon marché de films occidentaux et de certaines formes de tourisme. Cette liste est loin d'être exhaustive. Ce périodique trimestriel a aussi des rubriques Quel intérêt cette expenence scientifiques et littéraires, une revue de presse. Financé et ' peut-elle revêtir · pour nous? Peut-être entre autres de nous publié au début par un organisme canadien, il est mainte- faire réfléchir sur le juste équilibre en matière d'information. nant soutenu par diverses orEntre une situation de sousganisations, dont les services information où, par ignorance, de développement de la Condes femmes utilisent des pestifédération suisse et l'Action de cides comme abortif, mettent Carême, et publié par un organisme africain non-gouverne- de la bouse de vache sur le nombril du nouveau-né , bref, mental. où les informations les plus Le critère ultime du succès élémentaires manquent, et la d'un journal est constitué par situation de désinformation par les lettres des lecteurs. Celles surinformation que nous viqui couvrent des pages entiè- vons tous les jours, où est le res du journal montrent quel juste milieu? besoin profond remplit ce journal, véritable instituteur sans Comment informer dans une é?ole de l'Afrique francophone. société où l'information se reSigne de son adoption imménouvelle si vite que la vérité diate par ses lecteurs ces der- d'aujourd'hui, dans de plus en niers en parlaient ~n disant plus de domaines , est l'erreur «notre» journal, et ce dès le de demain? Comment distinpremier numéro. guer l'information utile du su1

perflu? Déjà aux Etats-Unis, à la fin de leur scolarité, les enfants auront passé 30 % de plus de leur temps devant la télévision que sur les bancs de l'école, et on estime en Europe que 70 % de l'information «emmagasinée» par un jeune à la fin de la scolarité obligatoire est d'origine extra-scolaire. Qu'en sera-t-il lorsque ce pourcentage montera à 80 %? 90 %? ... Recommencera-t-on à «éduquer sans école» ... mais parce que l'école sera superflue? Déjà, aux EtatsUnis, on parle d'une société où l'école aura été rendue inutile par les progrès de l'informatique. L'école n'est pas une institution de droit divin, et l'humanité a malgré tout survécu trois à quatre millions d'années sans l'institution de l'école publique .


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L'homme quotidien et 'Noël

Photo Oswald Ruppen

Photo Michel Eggs

pousser au «chacun pour soi». «L'école prépare-t-elle vraiment les enfants à comprendre le monde dans lequel ils vivent?» demande-t-il, reprenant une question déjà posée à plusieurs reprises dans cette rubrique. Et si non, comment l'adapter à notre époque? Une réponse confortable est un peu comme un fauteuil - on risque aisément de s'y endormir. «Notre société ne peut se passer d'école»: une évidence indiscutable - ou un bon fauteuil? Quelle information l'école doit-elle transmettre? Qu'estce qu'une information «utile»? Peut-on éduquer sans école? Si oui, comment? Une bonne question est comme un tabouret de vacher: on peut s'y tenir en équilibre, mais gare à celui qui s'endort dessus. Sachons préférer l'équilibre peut-être précaire mais plus revigorant des . tabourets au confort soporifique des vérités-fauteuil reçues.

Pierre Pradervand

1 Malheureusement, la guerre civile em· pêcha au Tchad la réalisation de ce projet.

2

Dans une remarquable étude intitulée «L'information démobilisatrice» le directeur de l'Institut romand des recherches et de documentation pédagogique, Jacques 2 Tschoumy sou-

14

ligne les dangers réels que fait courir à une démocratie la démobilisation des citoyens due en grande partie à un torrent d'informations qui les noie, et qui a pour conséquence de

Jacques-André Tschoumy.

On peut s'abonner à «Famille et Développement» (4 numéros par an) au prix de Fr. 40.au CCP 12 - 23 544 Genève, Famille et Développement, Michel Schaller.

Noël! Une fois encore! Une fois encore la crèch-e, les chants, les cadeaux, la fête calme et gentillette au milieu de laquelle «le petit Jésus» (principalement pour enfants ... ) est presque réduit au rôle de décor. On cherche effectivement en certains lieux,à le moderniser, à imaginer Jésus naissant dans un faubourg, une cité ouvrière, sous d'autres latitudes. Mais, on le présente - et pour cause, ce fut aussi un nouveau-né - couché «gentiment» et plus ou moins confortablement sur une couche de fortune, entouré, pour le moins, de Ses parents. On essaie d'imaginer ce qu'II aurait fait et on l'imagine. On pense à Marie; on pense à Joseph; on pense aux anges. On écoute la musique. Parfois ces idées ajoutées à un sermon entendu entraînent une suite dans la vie, quelques réalisations concrètes, quelques gestes. Souvent, rien. On a prié - ou,... on s'imagine avoir prié ... -, on éprouve de bons sentiments, quelques élans d'amour peut-être, vite réprimés car «cela ne se fait pas», «on ne veut pas déranger», «il faut être maître de ses sentiments », «il faut relativiser». Alors, on sort de l'église, on distribue les cadeaux, on mange, puis l'on continue - un peu alourdi peut-être ... - à vivre comme avant. Ainsi Noël se passe pour la p!upart. Dans les vapeurs d une naissance qui émeut un peu, dans celle des chants des cadeaux, des bons repas .. :

De Noël, de la Nativité, de l'Incarnation, l'Eglise a fait un mystère. Un des mystères centraux de la religion catholique. Mais, en fait, en notre fin de XXe siècle, malgré toute l'im-

portance, tout le poids que devrait représenter un mystère, elle-même semble traÎter la Nativité, face au grand public du moins, avec une légèreté étonnante.


p dans le Temple avec les docteurs de la loi. Et pourtant, Il a vécu comme les autres pendant 30 ans. A la suite de quoi, Il est entré dans Sa vie publique non en recherchant le pouvoir, les titres . les honneurs, mais en mo~trant et, à l'occasion, disant comment il fallait vivre. Pâques, oui, mystère devenu central car suffisamment explosif pour frapper les imaginations à commencer par celles des apôtres ... , Pâques, oui, frappe. Les morts ne sont pas coutumiers de résurrections! Comme ces apôtres braves mais parfois, jusque-là, faiblichons, les hommes se sont saisis de cette preuve frappante destinée à les remuer suffisamment pour qu'enfin ils croient, pour en faire la preuve de la divinité du Christ et de la validité de Son message qui, enfin, est devenu sérieux. Tandis que la modeste naissance, malgré tout ce qu'elle supposait d'amour et de courage, elle les émeut, certes, mais «ne fait pas le poids» ... Il fallait plus, tout de même, à nos cœurs durcis par nos cerveaux et nos raisonnements! Et pourtant, si nous croyons vraiment que le Christ était Dieu, avec quel amour, avec quelle reconnaissance, avec quelle admiration ne devrionsnous pas regarder cet Enfant! Lui qui possédait la plénitude de la vie, pour nous montrer comment il fallait vivre, s'est transformé en petite chose faible, dépendante, démunie; s'est laissé enfermer pendant 9 mois dans un utérus, a dû subir les inconforts d'un déplacement, d'un accouchement, de la pauvreté, d'une fuite de Son pays, d'une vie de village au milieu d'êtres qui, à Lui si complet, devaient paraître bien frustes et limités. Capable, cultivé Il l'était et l'a montré en discutant, enfant,

Vivre non en théorie, en discours, en connaissances, mais . chaque instant vécu avec dans le quotidien, tous les amour; dans chaque détail jours, à chaque instant, au mi- chargé d'amour. lieu d'êtres, par rapport à Lui le N'y trouverions-nous pas une Tout-Puissant, si primitifs .. . grande richesse dont se dégaLui qui savait tout, Lui qui ai- geraient ces forces d'amour mait à fond et jusqu'au bout, seules capables de transfors'est entouré d'humains bra- mer un monde fou d'orgueil, ves , certes, mais attachés en- de vanité, d'égoïsme, et ridiculisant, «relativisant» ces gescore à tant de mesquineries ... tes quotidiens qui représentent Lui, capable de tout - Il l'a pourtant et la nourriture et la prouvé! - Il a non accepté trame dont se forme le tissu de mais choisi cela. Lui qui avait vie de chacun de nous? tout a abandonné tout pour cela. Cela, c'est-à-dire la vie Les grandes déclarations, les modeste au milieu d'une popu- grands discours peuvent, bien lation encore très primitive. Lui, sûr, contribuer à éveiller les le Tout-Puissant. Cela, dès cœurs. avant Sa conception, étant Pourtant, vu les contextes et Dieu, Il le savait. Ne Lui a-t-il de ceux qui parlent et de ceux pas fallu bien du courage pour qui écoutent dans lesquels ils naître? sont prononcés, leur impact Mais aux hommes, aux apô- devient de plus en plus minitres même qui L'ont accompa- me. Sans doute est-ce la raison pour laquelle ils se multigné pendant 3 ans, tout cela n'a pas suffi. Il a fallu, en plus plient. de tout, en plus de cette bonté, Par contre, des gestes de cette simp\.icité, de cette d'amour répétés, eux, si nous force de Son inépuisable apprenons à les voir - visio~ et Amour, de Son rayonnement, attention qui naissent aussI de et la Passion et la Résurrec- l'amour et sont donc amourtion ... Le courage de la Nativité réchauffent des instants de vie, n'a pas suffi , ne suffit pas et ne rapprochent, ouvrent et invitent semble guère nous remuer au- à l'amour qu'ils éveillent. delà de l'image romantique du Ces gestes, l'Enfant-Jésu~, moment. l'adolescent-Jésus, l'adulte-JeSi nous essayions de restaurer sus les a multipliés. Peu ont su cette Nativité dans nos vies. Si, le voir, le comprendre car déj.à dans ce monde où ne comp- alors le spectaculaire était roI. tent plus, n'intéressent plus que les réalisations spectacu- Or ces gestes, celui de la Natilaires, nous commencions à vité les contenait tous car dans voir, grâce à cet Enfant, toute la crèche était couché un En: l'importance de la vie quoti- fa nt peut-être mais qui avait dienne vécue comme elle de- décidé de quitter Son confort vrait l'être, dans chaque ins- pour réchauffer nos cœurs et tant, dans chaque détail. Dans nous montrer la voie.

Sauron s-nous Le voir avec des yeUX renouvelés, voir ce courage fO,rmidable,. découvrir l'Amour en orme qUI sous-tendait tout cela ~t,. jour a~rès jour, in stant apres Ins~ant" JUSqu'à pâq ues, nous en Inspirer? Afin qu e Noël retrouve peutêtre le poids, la densité, la force de ce qui, pour la dureté de nos cœurs , ne peut que rester un mystère dont pourtant, nombre d'aspects s'éclairent si on cesse de «relativiser» les modestes et quotidiennes manifestations de l'Amour, là ou encore elles se pratiquent. Alors, pe ut-être, au lieu de noUS bercer, Noël nous réveil lera-t-il, nous secouera-t-il par la chal eur et la force qu'il dégage et deviendrons-nous, enfin, aptes à les capter. Alors peut-être, Noël nous permettra-t-il de regarder avec les yeux du cœur tant de ces frères qu e nous considérons comm e des gêneurs. Plus qu'en théorie, plus qu'en beaux discours, dans le concret de la vie . A l'image de cet Enfant si simple, si démuni et si puissant car fruit d'un Amour si formidable.

Formation continue Personnel paramédical

Les cours et rencontres assurés aux collaboratrices et collaborateurs engagés par les centres médico-sociaux ont les objectifs suivants: . -

-

assurer une liaison permanente entre le personnel des centres médico-sociaux (équipes pluridisciplinaires) de tout le canton; offrir une formation continue dans les domaines spècifiques de la prévention, de l'éducation sanitaire des adultes, ainsi que de l'aide et des soins apportés à la population locale;

-

assurer une information et une mise à jour dans le domaine mèdico-social au sens large du terme;

-

permettre des échanges d'expérience et de réflexion au niveau du vécu quotidien sur le terrain dans ces divers secteurs d'activités.

Pour l'annèe 1984, le calendrier ci-dessous a été retenu. Les thèmes et conférenciers seront précisés ultérieurement. Ces rencontres sont donc réservées au personnel engagé par les centres médico-sociaux du Valais, ainsi qu'aux infirmières scolaires et celles chargées des consultations pour nourrissons .

Anna T. Veuthey

Calendrier 1984 Lundi 30 janvier 14 h 15 - 17 h 00

Participants Lieu de rencontre

Infirmières scolaires et nourrissons Martigny

Lundi 9 avril 14 h 15 - 17 h 00

Participants Lieu de rencontre

Infirmières scolaires et nourrissons Sion

Lundi 3 septembre 16 h 00 - 1 8 h 00

Participants Lieu de rencontre Thème

Infirmières scolaires régionales Sion Séance d'information sur les directives médico-scolaires 1984-1985

Jeudi 2 7 septembre 10 h 00 - 17 h 00 Lieu de rencontre

8 e journée valaisanne du personnel des CMS Sion SERVICE CANTONAL DE LA SANTÉ PUBLIQUE

Section médico-sociale et paramédicale Marguerite Stœckli


3. Langage:

. Langag e compris Langage parlé Communication non-verbale

(20 items) (40 items) (17 items)

4. Perceptions et développement cognitifs: Perception visuelle (9 items) Perception des couleurs (7 items) Perception des formes (8 items) Perception auditive (11 items) Perception des grandeurs (7 items) (18 items) Notion du nombre Lecture (15 items) Ecriture (14 items)

Une expérience à l'école «La Bruyère»

5. Socialisation et découverte du milieu (32 items)

retenus l'ont été dans la perspective d'une progression qui suit, dans la mesure du possible, le développement génétique de l'enfant normal. A l'intérieur de cette progression, certains items ont été soulignés (ici: 1, 2, 10, 19), ceux-ci étant considérés comme des paliers ou des étapes plus importantes. L'observation des savoir-faire niveaux de notation:

permet

trois

non acquis en voie d'acquisition acquis. Trois évaluations sont prévues au début, en cours et à la fin de l'année scolaire.

TABLEAU 1

Contribution à l'élaboration de documents pédagogiques à l'intention des enfants éducables sur le plan pratique

BILAN OES SAVOIR-fAIRE

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Notre démarche trouve son origine dans la demande émise par le canton du Valais en août 1980 d'approfondir la réflexion et l'expérimentation du cadre de référen?e (CR) *. D'~mblée: il ~st apparu que celui-ci est plus un document de référence, une sorte de soutien global qu un outil directement utilisable dans la pratique quotidienne de l'enseignant spécialisé.

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AUTONOMIE

Toute stratégie pédagogique doit, nous semble-t-il, partir de l'observation concrète de l'enfant. Afin de posséder une vue d'ensemble de chaque élève nous avons imaginé un bilan fonctionnel qui mettrait en évidence ses capacités et ses talents, ses déficiences et ses défauts. Ce bilan devrait permettre aux enseignants d'adapter leur démarche pédagogique aux besoins de l'enfant. En effet, l'absence de données et surtout le manque de systématisation de ces données, représente l'une des carences les plus importantes dont souffre l'enseignement aux handicapés. Partant de ces considérations, nous avons formé un groupe de travail, composé principalement de praticiens valaisans, qui fonctionne maintenant depuis plus de deux ans. Notre première réalisation, le bilan des savoir-faire (BSF), a les visées suivantes: - observation de l'enfant, sur le terrain; - définition d'un itinéraire pédagogiqu.e par l'enseignant; constat des progrès de l'enfant, de son évolution (dossier scolaire); - soutien à l'élaboration d'un matériel didactique (Banque d'exercices pédagogiques à l'intention des enseignants).

Allmentatlon

Par le BSF, nous espérons définir:

1. 2. ,. 4. S. 6.

un langage commun · soit entre les personnes s'occupant d'enfants handicapés mentaux; · soit entre les instruments utilisés dans la prise en charge de ces mêmes enfants; - une unité d'action pédagogique au moyen · d'une observation commune; · d'une méthodologie commune; · d'une didactique commune.

9. 10. ll. 12. IJ. 14.

Le bilan des savoir-faire

16. 17.

7. 8.

1~.

Dans sa première conception, le BSF se présente sous la forme d'un inventaire de savoirfaire ou mieux d'indicateurs d'apprentissage, répartis en cinq domaines comportementaux, chacun de ces domaines se subdivisant à son tour:

1. Autonomie: Alimentation Habillement Toilette

2. Psychomotricité: Motricité globale Motricité fine Schéma corporel Organisation spatiale Organisation temporelle

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25.

fait le mouvement de succion. rait le mouvement de déolutition. Reconn.1it la nourriture. Accepte la nourriture semi-sol1de à la cuillère. tlarque ses préférences. Tien t seul son biberon. ManC]e avec les doiqts. Promène la cuillère dans l·as5iettt~. la porte à la bouche pou r la lécher. Nâch e la nourriture. Hang!! avec une cuil J ère sans néC~Gsj ter bp.illJcoua cl' a ide . '-lange seul avec une cuillère. Boit seul dans un verre. [rnploi e une rourchette. [st capable de oeler (banane) ou de déballer (bonbon). Est capable de se servir à boire seul. Rest e à table pendant tout le repas. Emploi e un couteau pour étaler (co"fiture) et couper. Util ise un couteau et une fourchette correcte"1""t. Se sert lui-mème et ma"'ge sans réela,.,er benuclJuo d'aidp.. Se sert e" fonction de ses besoin9. Hanoe proprement et St" tient correc tament. IJtil ise r1es ustensi les courants tels Que déc<lnr, ' J!p.'Jr. ouv re-baltes ••• ~;Jit commander un repas dans IJn self-service ou un rf~ S­ tau rant. Organ! SI" 50" platealJ en 'onet ion de l' espace drJnt il I\iSpose. Po,e -!'Ion plà~ealJ 11 sa table.

Remargu"g

1

(25 items) (26 items) (15 items)

BSF - Première version (38 (28 (17 (18 (14

items) items) items) items) items)

Autonomie - Alimentation

Un exemple concret facilitera la compréhension du contenu et des buts du BSF. Prenons, dans le domaine «Autonomie », la subdivision «Alimentation» (Tableau 1). Les vingt-cinq items

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!

Pour le comJ)léter, nous avons adjoint au BSF une feuille qui autorise la synthèse des observations . Cette feuille décrit un itinéraire pédagogique souple, pouvant varier au gré des progrès ou de la stagnation de l'enfant jugés au cours des bilans effectués tout au long de l'année.


p L'analyse montre, comme nous pouvons le constater dans l'exemple choisi (tableau Il), qUe l'échelon de départ du BSF était fixé trop bas. En effet, le bilan n'a pas de valeur discrimina~ toire puisque la quasi-totalité des enfants ont acquis les premiers points et que, de plus, les zones intermédiaires et finales sont très peu développées. Nous constatons ensuite que le BSF manque de sensibilité. Effectivement, la différence entre les résultats des enfants les plus jeunes et les plus âgés est relativement faible, autrement dit les acquisitions nouvelles entre l'âge de cinq ans et celui de douze ans sont peu importantes. Enfin, les items consi~ dérés comme «en voie d'acquisition» sont équi~ voques: ils offrent trop souvent la possibilité d'éviter une question essentielle, à savoir: quel est le niveau réel d'acquisition de l'élève?

L'expérimentation du BSF a eu lieu durant l'année scolaire 81-82 dans 2 établissements du canton: 1. à la Bruyére (Sion et Martigny) sur l'ensemble de la population, soit 60 enfants, à 3 reprises; 2. à la Castalie (Monthey) sur un échantillon de 50 enfants la première fois, de 10 enfants la seconde fois. Il s'est immédiatement avéré que le BSF est mieux adapté à un établissement du type de la Bruyère. Plusieurs raisons permettent d'expliquer ce phénomène: d'une part la population de la Bruyère est plus homogène, d'autre part elle entre mieux dans le cadre de ce qu'il convient d'appeler des enfants éducables sur le plan pratique. En outre, l'enseignant spécialisé ressent peut-être de façon plus aiguë le besoin d'un soutien pour son observation parce qu'il est le seul responsable de sa classe et qu'il ne dépend pas d'une équipe pluridisciplinaire.

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BSF - Deuxième version Autonomie pratique: alimentation

Parallèlement au maniement du BSF, nous envisageons de récolter et de répertorier les exercices et les moyens utilisés dans la pratique, concernant chacun des cinq domaines comport,ementaux. Nous espérons, par ce biais, aboutir a un nouveau cadre de référence. En c.onclusion, l'aspect le plus important à retenir dans notre expérience est cette const~nte attitude de recherche, de remise en question, de partage collectif qui est sans nul doute le moteur de toute institution.

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1. le besoin d'une échelle d'évaluation comme point d'encrage est admis par tous;

A ?e sta~e du travail, il nous est permis d'entrevOir la sUite. Une nouvelle version du BSF est en voie d'élaboration et voici, à titre d'exemple, le domaine Autonomie: alimentation, revu et corrigé.

TABLEAU III

Ga : acquis .: en voie d'acquisition 0: pas ' acquis 4 lx

Muni de ces considérations d'ordre général, notre groupe de travail en a fait la synthèse:

nécessité de préciser au début de chaque chapitre quelles sont les priorités visées' 3. plutôt que d'insister sur la recherche d,'une progression génétique absolue, d'ailleurs toujours remise en question, l'attention doit être portée sur la qualité de l'évaluation. C'est pourquoi nous avons envisagé une échelle qui ne s'allonge pas obligatoirement en nombre d'items, mais qui se diversifie dans le genre des appréciations choisies. Dans ce but, nous avons introduit (cf. tableau III) les termes «avec guidance totale - avec aide physique et verbale - avec aide verbale - avec incitation physique ou verbale - seul », précisant ainsi les conditions de réalisation d'une acquisition; 4. Dans la perspective d'une intégration future des handicapés, les activités ménagères et le travail d'atelier, que nous avons délibérément la~ssés d~ côté dans un premier temps, vont faire maintenant partie intégrante du BSF.

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* Essai de d.éfinition des activités~cadres pour le travail avec les enfants educables sur le plan pratique .

Nicole Reynard Jean-Pierre Salamin

LA SICILE AU MOIS DE MAI! Près de Messina, au bord de la mer nous organisons ' du 7 mai au 2 juin 1984, un

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BSF - Résultats - Première passation Autonomie: alimentation

Nous avons donc limité l'évaluation du BSF aux . résultats obtenus à la Bruyère.

20

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2. les buts globaux que nous cherchons à atteindre avec les enfants éducables sur le plan pratique sont à clarifier,' de même que ceux propres à chacun des cinq domaines comportementaux en particulier, d'où la

COURS DE CÉRAMIQUE Notre devise:

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Equipement audio-visuel

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LE MAGNÉTOSCOPE

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RACCORDEMENTS Enregistrement d'émissions télévisées avec un magnétoscope « sédentaire»

Avec tuner TV incorporé

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Il r--L:tateut~ La premlere génération de magnétoscopes a fait son temps et de nombreux centres scolaires songent, s'ils ne l'ont pas déjà fait, à s'équiper de nouveaux appareils. Et comme le marché de la vidéo est en pleine effervescence, il n'est pas facile de savoir exactement quel type de magnétoscope convient plus spécialement à l'enseignement. A cet effet, le GRAVE l, propose, entre autres, une série de dossiers sur un équipement audio-visuel spécifique. Voici celui qui traite des magnétoscopes à cassettes. Il peut intéresser les enseignants à titre aussi bien professionnel que privé.

A. Types d'àppareils Il existe actuellement sur le marché suisse plusieurs systémes, incompatibles entre eux: les systèmes grand public, de dimensions de bande 1/2 pouce, comme le VHS (le plus répandu pour l'instant), le V-2000, le Betamax et le VCR (encore utilisé mais plus commercialisé) et le système semi-professionnel, plus cher, mais plus performant et plus durable, l'U-Matic, de dimension de 3/4 de pouce.

A vant de choisir un système pour un usage scolaire, il est important de consulter d'abord l'un de

vos centres cantonaux (rubrique 2) afin de connaÎtre le système utilisé dans votre canton et de recevoir toutes les recommandations utiles.

Si l'utilisation prévue est la lecture de vidéocassettes, l'enregistrement et la rediffusion d'émissions de TV, l'enregistrement de séquences grâce à une caméra (voir B, ci-aprés) avec montages simples (assemblage), les systémes grand public conviendront parfaitement. Par contre, si l'on désire se lancer dans la production de qualité, avec montages plus précis, il sera nécessaire d'opter pour le matériel semi-professionnel U-Matic.

Le GRAVE (Groupe de travail Romand et tessinois en matiére d'Audio-Visuel à l'Ecole) réunit les responsables du secteur audio-visuel de chaque canton et de l'IRDP. Il est un organe d'information, de réflexion et de propositions sur tout ce qui touche aux nécessités et à l'emploi de l'audio-visuel en Suisse romande. Un classeur regroupe ces renseignements et se trouve dans les bibliothéques des centres scolaires.

1

Henri Métrailler Délégué cantonal auprés du GRAVE

22

Caméra couleur

- rn,0difie~ l'?rd.re ou le rythme des séquences ~ une emlsslon par le recours à l'arrêt sur Im~ge, le retour en arrière, le ralenti l'accélération ou la répétition. '

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MOo'

Raccordé à une caméra électronique, il permet:

t-;;.;-------Réalisez votre programme avec une caméra et un magnétoscope portable

B. Usages à l'école L~ magnétoscop~ est un appareil qui enreg.istre. et reprodUit des émissions de télévision (Images et son) sur ruban magnétique en cassette.

1983

Téléviseur

Il. permet,. e~ u~ilisation pédagogique, l'exploitation d~s .emlsslons de TVE et des documentaires, ainsI que la réalisation d'émissions originales. Rac,cordé, selon les cas, à un téléviseur normal ou a un moniteur, il peut: - e~registrer les émissions de télévision' - d~ffuser à. ~'ir:nporte quel moment un~ émission d~ televlslon et répéter cette opération à volonte;

- l'enregistrement de conférenciers, d'artistes de tra~au~ ?~ séminaires, d'activités de grou~ ~es, d aC~lvltes sportives, etc.; - 1exploratIon du milieu, la réalisation d'enquêtes, d'inter~iew~, de reportages, etc. (connaissance de 1 environnement); - la présentation d'expériences ou de démonstrati?ns c0l!1p!iquées, de documents, de ~ch~mB:s anlme.s, etc. (sciences); - 1am~atlon de figures géométriques (mathématiques); - la réalisation de messages, le travail sur le son et l'i~a~e (éducation aux médias); - l? cre~tlon de fi,lms de fiction, en vidéo; - 1entra~n~ment a l'e.xpression orale et corporelle, a 1 art dramatique, et les échanges interclasses (français); - l'analyse ?es m.ouvements ou des performances sportives (education physique); _ - pour la formation des enseignants, l'analyse des ~omportements (autoscopie) ou le microenseignement.

C. Critères pour l'utilisation pédagogique Conditions d'emploi

Contraintes techniques minimales

a) Magnétoscope de table

(Voir dessin sous A)

1. Lecture de cassettes

-

Binorme PAL-SECAM BG Arrêt sur image Compte-tours très visible Recherche visuelle rapide Télécommande

Autres fonctions utiles

-

Normes NTSC SECAM L Lecture au ralenti Lecture en accéléré Lecture image par image Recherche automatique de séquences numérotées - Rembobinage automatique

23


QI 2. Enregistrement

3. Avec caméra

b) Magnétoscope portable

- Tuner (avec canaux S pour raccordement au téléréseau) - Programmable ,

- Tuner multinormes - Quelques per.formances possibles d'horloge de programmation: - durée de programmation de 7 jours et plus - 4, 8, 9 émissions programmables - répétition quotidienne ou hebdomadaire (mode d'enregistrement par série) - etc. (voir conseils et remarques pages suivantes) - Maintien de la programmation si coupure de courant

- Entrée caméra - Commutateur automatique TV-vidéo (voir dessin sous A) - Convertisseur HF incorporé - Adaptateur-secteur / rechargeur d'accus - Bloc d'accus supplémentaire - Micro supplémentaire (avec long câble) - Sacoche - Touche audio Dubling (doublage son)

D. Conseils et remarques _ Il existe de nombreuses sophistications techniques (notamment en ce qui concerne les performances de programmation) qui n'ont aucune valeur pédagogique. _ Lorsque l'on veut travailler avec une caméra (voir B), il est préférable d'avoir un magnétoscope portable et un magnétoscope de table. _ Tout achat de magnétoscope portable nécessitera une batterie d'équipement (micros, caméra, fiches, etc.) compatible et adapté. - S'assurer que le modèle de magnétoscope acheté est un modèle récent.

- Adaptateur-batterie de voiture - Insert - Sorties normalisées vidéo-audio

- A éviter: les commandes à touches «Sensor», à cause de leur trop grande sensibilité à la chaleur et à la lumière ambiantes.

E. Prix La plupart des appareils des systèmes 1/2 pouce, répondant aux critères 'techniques minimaux présentés ci-dessus, coûtent entre Fr. 2000.- et Fr. 3000.-. Les systèmes 3/4 de pouce varient, eux, entre Fr. 4000.- pour les lecteurs seuls et dès Fr. 9000 .- pour les magnétoscopes permettant le montage.

Un carrefour fructueux ~

L'été dernier, la connaissance de l'environnement a mis sur pied 3 cours visant la réalisation de moyens par les participants. Ils s'intitulaient: l'enseignement de la zoologie et de la botanique en 5 e primaire, la connaissance de l'environnement dans les classes à degrés multiples et l'étude du milieu en 6 e primaire. Ils ont rencontré beaucoup de succès et suscité nombreuses demandes de cours allant dans ce sens. plusieu rs idées et constatations ont inspiré la démarche utilisée. Les premières sont issues de notre conception globale qui attribu e au recyclage trois fonctio ns (cf. tableau) . - une fonction pratique répondant au souci de l'utile; - une fonction culturelle en amen ant des connaissances nouvelles; - une fonction sociale enfavorisant les échanges, l'entraide.

place. L'élaboration commune de moyens d'enseignement veut par contre être l'occasion de formation mutuelle et de collaboration. Cette activité permet également de mettre en valeur les' richesses que chacun a accumulées dans sa pratique quotidienne, elle donne un but à atteindre et permet ainsi d'éviter les envolées théoriques, les trop longues discussions. La mise en application de ces idées exige des animateurs des activités et des attitudes bien précises. Ils doivent être le moteur du groupe réuni en vue de réaliser des moyens. Personne aujourd'hui ne croit encore au «miracle du groupe». Ceux qui y croyaient pensaient qu'il suffisait de réunir des personnes ayant les mêmes problèmes, de leur donner des locaux et du temps pour s,urgir mille et une solutions. Les groupes ainsi nondirigés se sont généralement égarés dans de grandes discussions et n'ont pas toujours trouvé le temps d'élaborer des propositions.

L'analyse des tendances des deux types d'acteurs en place amènent les secondes. Leur classem ent en deux catégories est artificiel et n'est là que par souci de clarification du débat. D'un côté, les animateurs tendent, quoiqu'ils en disent, à se spécialiser. Ils n'ont pas à en rougir car c'est je crois leur devoir. Ils ne sont pas déchargés pour contempler les pâquerettes mais bien pour décanter les problèmes et amener des solutions. Ils le font par des expérimentations en classe et par des recherches théoriques. De l'autre, Pour que la séance de travail I.eurs collègues séduits peutsoit fructueuse, les participants etre par les théories mais pré- . doivent donc avant son dérouoccupés essentiellement de lement pratiqu e. Les élèves sont là ils se renseigner sur les besoins attend ent. " , et les problèmes ressentis Les troi sièmes résident dans la par les futurs participants; valeur que nous attribuons à la - se former au mieux sur les p~rticip ation. Un produit fini licontenus dans la littérature, v~e .un beau matin par un spéauprès d'autres cantons ou cialiste ne lui laisse que peu de institutions;

- réunir une documentation, des exemples; - préparer des fiches de travail, des canevas; - préparer et structurer globalement le cours . Durant la séance, ils ont selon la situation et les moments des rôles différents: - ils passent des informations en utilisant diverses méthodes: le cours, le travail sur questionnaires, l'analyse commune de matériaux existants, des lectures (moments assez brefs); - ils jouent un rôle d'animateurs dans les débats communs, les choix d'activités, les prises de décision; - ils jouent un rôle de facilitateurs lors des travaux de groupes. A ces moments, ils aident à faire le point, à clarifier les positions par l'apport de mots-phares, de motsclés, à matérialiser la discussion, les tendances en réalisant des tableaux, des schémas. Ils favorisent l'émergence des richesses de chacun et les canalisent dans l'action commune. En résumé, les animateurs mettent , leur compétence au service de leurs collègues, au service d'une volonté de travail correspondant à des besoins ressentis pour atteindre les objectifs. Ce n'est pas de leurs cours qu'il s'agit, mais de celui des participants. Les premières mises en application de ces idées ont donc eu cet été beaucoup de succès et apporté des résultats concrets qui seront naturellement évalués: Que les participants soient félicités ' pour leur énergie, leur collaboration et les nombreux travaux réalisés . Nous animateurs, encouragés par ces résultats, continuons de penser que la formule èst bonne, qu'elle mérite de faire tâche d'huile. Ainsi organisés nos cours d'été sont très fructueux.

Pierre Taramarcaz


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Expérimentati"on des moyens d'enseignement de francais LEP - 4P

Les tro is fonctions d'un recyclage

1. PRATIQUE

2. CULTURELLE

3. SOCIALE

- Introduction du PR - Définitions - Connaissance du programme - Connaissance des objectifs - Connaissance des moyens - officiels; du commerce; à créer - Méthodes - Démarches (exemples d'application) - Travaux pratiques sur des exemples concrets tirés du programme - Exemples d'attitude pédagogique - Rôle du maître

- Connaissances sur les enfants, les matières (géo + sc.) - Poser des bases efficaces d'une formation continue - prise en charge par les participants - réponses aux besoins des participants - Amener et permettre un certain dynamisme, une aptitude au changement, à l'adaptation - Développer une attitude pédagogique :- plus tournée sur l'enfant, ses réactions, ses intérêts - plus centrée sur des objectifs que sur des programmescatalogues - Réflexion sur les objectifs

- Favoriser les échanges - au niveau des expériences - au niveau des connaissances - au niveau du matériel - Favoriser les travaux et les réalisations de groupes - Favoriser la participation de chacun à l'enrichissement de l'enseignement de la CE

-

Les moyens d'enseignement LEP - 4P émanent d'une collection privée. Certains cantons romands, dont le Valais, ont accepté l'expérimentation de ces moyens, sans pour autant les officialiser. Afin de répondre aux modalités fixées par la Commission romande des moyens d'enseignement (COROME), le DIP de notre canton a nommé un groupe de travail chargé de l'expérimentation de ces moyens en 4 e primaire . Le même procédé avait été adopté pour les degrés précédents.

-

Le groupe cantonal recueille les informations sur les possibilités d'utilisation des moyens précités, relève les lacunes ou les difficultés que ces moyens pourraient présenter, analyse les réajustements que les en. seignants souhaitent voir apporter. Un rapport d'enquête contenant les remarques et les

-

- Approche structurée sortie réalisation matérielle polycopies, fiches exposés activités en liaison directe avec le programme

- Répondre au souci de l'utile

- Approche plus libre séquences télévisées réflexions sur les objectifs vie de «situations pédagogiques» et réflexions sur leurs déroulements exposés, lectures

- Travaux par petits groupes renseignements à rechercher .. fiches à réaliser

- Aménager des moments gratuits

- Se faciliter la tâche; s'épauler

propositions transmises par les enseignants sera remis en juin 1984 à l'IRDP qui établira un rapport de synthèse des rapports cantonaux. Une commission d'étude intercantonale statuera sur la base de ce rapport et fera des propositions définitives à COROME. Les enseignants forment le premier maillon de cette chaîne. Je souhaite que l'observation de ces moyens soit l'affaire de tous les enseignants qui les utilisent. Nous sommes les plus compétents pour juger pratiquement de la conformité de ces moyens avec notre enseignement. L'occasion de nous exprimer nous est offerte, il serait regrettable de ne pas en profiter. Si vous avez des remarques à formuler sur les ouvrages LEP - 4P, je vous serais reconnaissant de bien vouloir les transmettre à un des membres du groupe cantonal. Je vous remercie pour l'intérêt que vous apporterez à ce sujet.

Ferdinand Bétrisey

....

Groupe cantonal d'expérimentation

~ORDAN .JACGUES & FILS

Ferdinand Bétrisey, président, arr. IV Christiane Gex, secrétaire, arr. III Didier Jacquier, arr. 1 Alain Schonbett, arr. 1 Bernard Meizoz, arr. Il Gérard Abbet, arr. Il Jacquy Fumeaux, arr. Il Walter Bucher, arr. III M.-Madeleine de Chastonay, arr. IV


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Maîtresses enfantines

Enseig nement renouvelé du français Bref historique de la Commission « Petite Enfance »

La Commission «Petite Enfance» fut créée durant l'année scolaire 1980/1981. Membre de la SPVal, elle travaille en rapport avec la Commission Petite Enfance romande et étudie les problèmes spécifiqUèS à l'école enfantine valaisanne. pour sa première année de travail, la Commission «Petite Enfance» avait effectué auprès

des maîtresses une enquête concernant les recyclages de français. Suite à cette enquête et conformément à son mandat, la Commission s'est penchée sur le problème des moyens d'enseignement au niveau des écoles enfantines. Constatant: 1. qu'il n'existe à ce jour aucun organe s'occupant spécialement des moyens d'enseignement du français renouvelé pour les écoles enfantines;

• • e e e ••••••••• e e e Des drames en blanc Si l'hiver est la saison des plaisirs retrouvés, il est également hélas la période des accidents dûs au ski et aux avalanches. Depuis quelque temps, la Commission cantonale de secours en montagne s'est chargée de la prévention de ces accidents. Car la prévention est un remède à l'efficacité reconnue . Ladite commission a réalisé un montage audio-visuel, d'une durée de 30 à 40 minutes , à l'intention du personnel enseignant et des élèves de primaire et du secondaire. La version française initiale est due à la section Monte-Rosa du Club alpin et la version allemande à la section de Zermatt.

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Les ODIS de Brigue (tél. 028/ 23 42 23), de Saint-Maurice (tél. 025 / 65 11 80) et de Sion (tél. 027 / 21 62 86) tiendront, dès janvier, à la disposition de ceux qu i le désirent une mallette comprenant: un appareil de projection et un lecteur de cassettes combiné, une cassette-son et une série de diapositives. 1

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Ce matériel est en prêt. Un tel appui pédagogique et didactique prend tout son sens avant les grandes sorties à ski. De nombreux accidents pourront ainsi être évités et les jeunes sensibilisés aux imprudences qu'ils seraient tentés de commettre.

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Que les enseignants, éducateurs ou élèves intéressés - et nous les espérons nombreux - se le disent!

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Jean-François Lovey

2. que les maîtresses concernées ressentent ce manque et que nombre d'entre elles sont en recherche individuelle et ont déjà créé quantité de jeux très intéressants afin de mieux appliquer les théories présentées lors des recyclages; La Commission «Petite Enfance» a proposé au DIP la création d'un groupe de recherche mandaté par le département pour répertorier et compléter les moyens d'enseignement du français. La proposition a été acceptée, les membres de la commission veilleront à effectuer au mieux leur mandat.

Composition de la Commission «Petite Enfance »

Présidente et déléguée du CC SPVal: Bernadette Roten Déléguées à la SPR: Marie-Paule Roh Andrée Gauye Membres, représentantes des districts: Yvonne Payot Claudine Hebeisen Germaine Marquis Rose Copt M.-Noëlle Fumeaux Catherine Bruttin Anne Rey Janine Travelletti Animatrices de français, dont le rôle est de guider nos travaux face à «Maîtrise du français» : Janine Travelletti Corinne Morisod Marie-Odile Luyet. La Commission «Petite Enfance» compte sur la participation et la collaboration de chacune dans son travail. Elle remercie encore le DIP pour son sécurisant appui et son écoute attentive aux problèmes de l'école enfantine, ainsi que la Commission des inspecteurs.


EXPOSITION

SUR LE THÈME

DE VENISE

Du 15 décembre au 30 janvier sont exposées aux cimaises de l'Office de documentation et d'information scolaires, d'admirables photos réalisées sur la ville flottante la plus célèbre d'Europe par MM. Serge Rappaz et Bruno Clivaz. Ne ratez pas cette occasion d'un poétique dépaysement. La Direction

ODIS DE SION


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STATUTS de la Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais Nom, siège et but

Le CC de la SPVal se fait ùn plaisir de souhaiter de Joyeuses Fêtes aux responsables du DIP et à tous les enseignants

Article premier Dénomination et siège

La Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais est, au sens des articles 60 et suivants du c.C.S., une association de sociétés groupant le personnel soumis à une loi ou à un règlement cantonal. Le siège de la Fédération est à Sion. Art. 2

Membres

Sont membres de la Fédération, sous réserve de l'article 5, les magistrats, les fonctionnaires, les employés, les enseignants affiliés à ses associations. Art. 3

Principes

La Fédération s'inspire des principes chrétiens. Elle est interconfessionnelle et indépendante des partis politiques.

But

La Fédération a pour but la défense des intérêts moraux, sociaux, professionnels et matériels de ses membres.

Art. 4

Ce but est atteint par: a) le développement de la législation sociale; b) l'obtention de traitements et salaires justes et de conditions de travail équitables; c) le versement de secours; d) la protection juridique.

Il. Sociétariat Art. 5 Adhésion

La qualité de membre de la Fédération est acquise par l'adhésion à l'une de ses associations. Chaque association transmet annuellement à la Fédération la liste de ses membres. Le membre d'une association qui ne désire pas donner son adhésion à la Fédération doit le faire par déclaration écrite dûment signée et remise au secrétariat de la Fédération par l'intermédiaire de l'association. Art. 6

Démission

La démission ne peut être donnée à la Fédération que pour la fin d'une année civile, moyennant avis écrit préalable de six mois. La démission doit être transmise au secrétariat fédératif par lettre recommandée, jusqu'au 30 juin au plus tard (art. 70 du c.C.S.). Art. 7

Libération du sociétariat

Les membres qui cessent leur activité dans l'administration cantonale ou l'enseignement sont considérés comme démissionnaires pour la date de cessation des rapports de service. Les retraités qui demeurent membres de leur association peuvent conserver leur qualité de membres de la FMEF. Leur cotisation s'élève à 50 % de la cotisation fédérative.


a) Assemblée des délégués ==:=:;;:;::::;;~~~=~========:==::=:========~~~~~;; Lre prononcée que par le comité

Exclusion

comité directeur lui-même ou sur tertissement préalable, un membre L'exclusion d' un membre ne p,ts et les dispositions d'exécution, directeur. Elle peut être provoquée 10U s'il agit contrairement à ses proposition des associations si, apn n'observe pas les statuts, les règlE recourir contre son exclusion à s'il nuit aux intérêts de la Fédér~finitivement. Ce recours doit être principes. ~eption de la décision du comité Le membre exclu a la facultlmt de la Fédération.

Art. 16 Convocation et organisation

Art. 17 Composition et nombre de délégués

Chaque association a droit à un délégué par vingt membres cotisants à la Fédération selon l'état au 31 décembre précédant l'assemblée des délégués. Chaque association a droit au moins à un délégué et chaque délégué a droit à une voix.

Le membre exclu ne peut êt l'assemblée des délégués. est tenu de remplir ses obligations squ 'à l'expiration de sa qualité de Jon cessent dès le moment où la Le membre exclu ou démission ive. envers la Fédération et l'associatit membre. Les droits envers la Féct ions démission ou l'exclusion devient d

Art. 18 Frais

Les frais de voyag e et de repas des délégués sont pris en charge par la caisse de la Fédération. Art. 19

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Com pétences

III. CI Fédération.

ion est fixée par l'assemblée des :inanciers.

A Fixation de la cotisation

La cotisation ordinaire à la Fé( délégués, compte tenu de ses besf la cotisation de ses membres et

A Mode de perception

Chaque association fixe elle-m3 son mode de perception. !lIement.

A

Art. 20

Les cotisations sont payées mE spéciales

Mode de paiement

Propositions, délai de communication

4 IV. Prestates , conformément aux règlements mtes: fJ Fonds de secours et protection juridique

a) les prestations du fonds de se administration b) la protection juridique. 5

Art. 21 Election et votation

V. Organisatio

2

l'assemblée des délégués; le comité fédératif; le comité directeur; la commission de vérification.

Les votations se font à la majorité absolue; en cas d'égalité des voix, le président de la Fédération tranche en dernier ressort. Les élections ont lieu à main levée à moins que la majorité des délégués présents décide le vote au bulletin secret. Les élections se font à la majorité relative au deuxième tour. En cas d'égalité des voix, un tirage au sort intervient.

Les organes de la Fédération s a) b) c) d)

Les propositions des associations doivent parvenir au comité directeur au moins trente jours avant l'assemblée des délégués. Les propositions du comité directeur et des associations doivent être communiquées aux associations au moins quinze jours avant l' assemblée des délégués. Les propositions qui n'ont pas été soumises dans les délais prévus ne sont pas prises en considération.

La Fédération accorde à ses mi; spéciaux y relatifs, les prestations

Organes

L'assemblée des délégués, dirigée par le président de la fédération, traite des objets suivants: a) examen et approbation du rapport d'activité et des comptes annuels; b) prise de position sur les propositions soumises par le comité fédératif et par les associations; c) modification des statuts; d) élection : a) du président de la Fédération; b) du comité directeur; c) du comité fédératif; d) du secrétaire fédératif; e) de la commission de vérification; e) création de postes administratifs; f) liquidation des recours; g) désignation des membres d'honneur.

Le membre paie une cotisation1

Ressource financière

L'assemblée des délégués se compose: a) des délégués des sections; b) des membres du comité fédératif; c) du secrétaire fédératif.

l'assemblée des délégués qui stat'intégré qu' avec l'assentiment de formé dans le délai d'un mois dè directeur et doit être adressé au pl

Obligation et cessation des droits

L'assemblée des délégués a lieu chaque année. La convocation ' à l'assemblée ainsi que son organisation sont du ressort du comité fédératif qui en fixe la date, le lieu.

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Art. 22 Assemblée extraordinaire

Une assemblée extraordinaire des délégués doit être convoquée si quatre associations au moins le demandent ou sur décision du comité fédératif.

Art. 28 Représentation

Le comité directeur et le secrétaire fédératif représentent la Fédération envers les tiers.

Signature

La Fédération est engagée juridiquement par la signature collective du président de la Fédération et du secrétaire fédératif, à défaut de l'un d'eux, d'un autre membre du comité directeur.

Art. 29

b) Comité fédératif

Art. 23 Le comité fédératif se compose:

Corn position

a) des membres du comité directeur; b) des présidents des associations ou de leurs représentants. d) Commission de vénfication

Le secrétaire fédératif a voix consultative aux séances du comité fédératif.

Art. 30

Art. 24 Composition, attributions, durée du mandat

Le comité fédératif:

Attributions a) b) c) d) e) f) g) h)

prend position sur les problèmes importants concernant l'action sociale et l'organisation de la Fédération; élabore, modifie ou complète les règlements découlant des présents statuts; examine, approuve les comptes et le programme d'activité et fait des propositions à l'assemblée des délégués; propose à l'assemblée des délégués la création de postes administratifs; désigne les membres des commissions spéciales; décide du placement des fonds de la Fédération; prépare l'assemblée des délégués et la convoque; contrôle l'activité du comité directeur.

Il lui est interdit de faire part de ses constatations à des membres ou

à des tiers. Les vérificateurs sont nommés pour quatre ans. Ils sont rééligibles.

VI. Secrétaire fédératif Art. 31 Election et fonction

Durée du mandat et délibérations

La commission de vérification se compose de trois membres et de deux suppléants qui ne sont ni du comité fédératif ni du comité directeur. La commission de vérification contrôle chaque année tous les comptes de la Fédération et de ses institutions. Elle présente, au comité fédératif, à l'assemblée des délégués, un rapport écrit avec ses propositions. Elle peut s'adjoindre un spécialiste pour ses vérifications.

Art. 25

Un secrétaire fédératif est élu par l'assemblée des délégués sur présentation et préavis du comité fédératif.

Le comité fédératif est élu pour une période de 4 ans. Il est rééligible. Il se réunit au moins trois fois par an, sous la direction du président de la Fédération. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents. Les frais de séance sont pris en charge par la caisse de la fédération.

Le secrétaire fédératif est chargé, en collaboration avec les organes de la Fédération, de la défense des intérêts professionnels de l'ensemble de la Fédération. Cette défense se réalise dans la ligne générale fixée par l'article 4 des statuts.

c) Comité directeur

V Il. Associations

Art. 26 Art. 32 Le comité directeur se compose:

Composition

Nombre

a) du président de la Fédération; b) de six autres membres.

Art. 33

Le secrétaire fédératif participe aux séances avec voix consultative. Le comité directeur se constitue lui-même. Le Haut-Valais ainsi que le personnel féminin doivent être représentés .

Autonomie et relation avec la fédération

Art. 27

4

Art. 34

Le comité directeur: Règle ments et statuts a) b) c) d) e) f)

se charge de l'organisation et de l'administration de la Fédération; prend toute mesure utile pour assurer la bonne marche des affaires; établit le cahier des charges du secrétaire fédératif; prépare les séances du comité fédératif; exécute les tâches qui lui sont confiées par le comité fédératif; fixe les salaires et les conditions de travail du personnel de la Fédération.

Chaque association possède son administration autonome, ses statuts et règlements. Les associations étudient leurs problèmes spécifiques et en établissent un rapport à l'intention de la FMEF, conformément aux dispositions du règlement interne de la Fédération.

Chaque membre est élu pour 4 ans et est rééligible pour une période de 4 ans. Le président est élu pour 4 ans et est rééligible.

Attributions

La FMEF se compose au maximum de 14 associations. Celles-ci groupent les membres désignés à l'art. 2.

Les règlements et statuts des associations ne doivent pas être contraires aux règlements et statuts de la Fédération. Ils mentionnent l'appartenance à la FMEF et lui sont remis. Art. 35

Dissolution et communication

La dissolution d'une association doit être annoncée au secrétariat de la FM EF à l'intention des comités.


b) de financer la protection juridique; c) d'accorder aide à des œuvres charitables.

Art. 36 Partici pation aux séances

Sur invitation des associations, le président et le secrétaire fédératif assistent, dans la mesure du possible, à leurs séances ou assemblées. VIII. D ispositions générales

Art. 3 constitution du f onds de secours

Art. 37 Responsabilité

Chaque membre paie une cotisation mensuelle prélevée sur la cotisa- . tion fédérative et fixée annuellement. Le fonds de secours peut aussi être alimenté par des dons, des legs, des souscriptions extraordinaires.

Les engagements de la Fédération sont uniquement couverts par la fortune de la Fédération. Toute responsabilité personnelle des membres ou des associations est exclue.

Art. 4 Art. 38 Dissolution

Gestion

La dissolution de la FMEF ne peut intervenir que par un vote général d' une assemblée extraordinaire des délégués convoquée uniquement à cet effet.

Les secours sont accordés aux membres de la Fédération par le comité directeur sur préavis du président de l'association intéressée. Ils sont accordés par le comité fédératif aux institutions et œuvres d'entraide en dehors de la Fédération.

Elle ne sera effective que si les 4/5 des délégués convoqués le décident. En cas de dissolution de la Fédération, la fortune est confiée à l'Etat du Valais qui est tenu de la restituer lors de la constitution d'une nouvelle fédération à but analogue.

Art. 5 Comptes et contrôle des comptes

IX. Dispositions finales

Les statuts de la FMEF du 12 décembre 1965, modifiés par l'assemblée des délégués du 27 août 1983, entrent en vigueur le 1er janvier 1984.

Les dons accordés à des tiers non membres de la Fédération sont mentionnés, en détail, dans les comptes.

Sion, le 27 août 1983. Le secrétaire fédératif:

R o/and R evaz

Erasme Pitte/oud

Le caissier de la Fédération tient des comptes séparés pour le fonds de secours. Pour les secours aux membres de la Fédération, les comptes ne mentionneront que le total des secours octroyés. Seuls les membres du comité directeur et les reviseurs des comptes de la Fédération peuvent prendre connaissance des dossiers, sous le sceau du secret.

Art. 39

Le président:

Le fonds de secours est géré par le comité fédératif.

Les comptes bouclés chaque année au 31 décembre sont approuvés par l'assemblée des délégués de la Fédération, après vérification des reviseurs de comptes de la Fédération. Art. 6

Règlement du fonds de secours

Dissolution

La dissolution du fonds de secours peut être décidée par l'assemblée des délégués de la Fédération à la majorité des 4/5 des délégués présents. En cas de dissolution, l'assemblée des délégués de la Fédération décide de l' utilisation des fonds.

de la Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais Article premier Nom

Sous le nom de « Fonds de secours de la Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais», il est créé une institution d'entraide régie par le présent règlement et appelée dans la suite «fonds de secours».

Art. 7 Application et revision du règlement

Le présent règlement, modifié par l'assemblée des délégués du 27 août 1983, remplace celui du 5 juin 1966. Il entre en vigueur le 1er janvier 1984. Il pourra être modifié en tout temps par l'assemblée des délégués de la Fédération qui se prononce à la majorité absolue des délégués présents.

Art. 2 But

Le fonds de secours a pour but: a) de venir en aide aux membres de la Fédération ou à leurs survivants qui risqueraient de tomber dans le besoin à la suite d'épreuves morales ou matérielles, notamment en cas de décès, de maladie grave et prolongée du chef de famille, de l'épouse, d'enfants ou de parents à charge;

Sion, le 27 août 1 983.

Le président:

Le secrétaire fédératif:

Ro/and Revaz

Erasme Pitte/oud


Règlement de protection juridique

F Limitation financière

Art. 5 Le montant maximum des frais de protection juridique pris en charge par la FM EF est fixé à Fr. 3000.- par cas et globalement pout toutes les interventions, montant indexé au coût de la vie dès le 1 er janvier 1983. Le comité directeur est compétent pour déroger au montant prévu ci-dessus en cas d'appel de la partie adverse ou lorsque le cas est de nature à intéresser tout un secteur professionnel et qu'il peut faire ju ris prudence.

de la Fédération des magistrats, des enseignants et des fonctionnaires de l'Etat du Valais

III. Procédure d'octroi Art. 6

1. Bénéficiaires Demande Article premier Principe

La FM EF accorde la protection juridique à ses membres qui ont rempli à son égard toutes leurs obligations et qui ont un litige en rapport avec leur activité professionnelle. La protection juridique est également accordée aux héritiers légaux de membres décédés à l'occasion de litiges se rapportant à la fonction du défunt.

Un double de la demande est transmis à l'association à laquelle appartient le requérant. Art. 7 Délais

Art. 2 Exceptions

La demande de protection juridique doit être adressée sous pli recommandé au secrétariat de la FMEF, elle contiendra un exposé complet des faits et motifs.

La demande intervenant après décision d'une autorité doit être adressée dans les 10 jours dès que commence le délai de recours. Dans les autres cas, elle doit être formulée très rapidement dès la survenance ou la connaissance des faits pouvant conduire à l'assistance juridique. .

La protection juridique n'est pas accordée: a) dans les différends qui ont surgi avant l'entrée du membre à la FMEF; b) dans les différends personnels entre membres de la FM EF; c) dans les différends entre un membre et l'une des associations fédérées; d) dans les cas de classification.

Toute demande qui ne respectera pas le délai prévu à l'alinéa 1 ou qui parviendra tardivement, rendant dès lors impossible l'intervention de la FMEF, ne sera plus prise en considération. Art. 8 Contrôle

Les organes responsables des associations examinent la requête, vérifient si le requérant s'est acquitté des cotisations et adressent immédiatement un rapport à la FMEF.

Décision

Le président et le secrétaire de la FMEF examinent le dossier, prennent le cas échéant les mesures d'urgence commandées par les circonstances, le requérant entendu, et f~nt rapport au comité directeur.

II. Protection

Art. 9 Art. 3 Nature

La protection juridique comprend toutes les interventions qui sont de nature à défendre les intérêts du demandeur, en particulier:

Celui-ci décide de l'octroi de la protection juridique et des modalités y relatives.

a) les renseignements juridiques fournis par le secrétariat de la FMEF; b) l'obtention éventuelle d'un avis de droit; c) l'intervention du secrétariat ou d'une personne mandatée par celui-ci auprès de l'instance saisie; d) le mandat donné à un avocat pour la défense des intérêts du membre.

La décision est communiquée immédiatement au requérant et à l'association concernée. Art. 10

Art. 4 Etendue

Avocat

En règle générale, la protection juridique est assurée jusqu'au jugement de première instance ou jusqu'à décision de l'autorité de recours. Exceptionnellement, le comité directeur de la FM EF peut décider la prise en charge totale ou partielle des frais d'appel ou de recours d~ droit administratif sous réserve de l'article 5.

Art. 11 Renseignements

8

Le comité directeur de la FMEF, tout en tenant compte en principe des propositions du requérant, désigne l'avocat sous réserve des dispositions de l'art. 3.

Le secrétariat de la FMEF peut proposer après avoir entendu le bénéficiaire intéressé :

Le secrétariat de la FM EF doit être tenu au courant de la marche de la procédure soit par le requérant, soit par son avocat. Il peut en tout temps demander les renseignements et les pièces qui l'intéressent.

a) le recours à une transaction judiciaire ou extrajudiciaire; b) un arrangement équitable.

Les documents les plus importants, le jugement complet ou la décision, doivent être adressés au secrétariat de la FM EF.


IV. Retrait et remboursement

p

Art. 12 La protection juridique est retirée:

Retrait a)

lorsqu'il est établi qu'elle a été obtenue à la suite de fausses déclara_ tions du requérant; b) lorsque le requérant est exclu de la FMEF; c) lorsque le requérant refuse l'avocat désigné, l'intervention en procédure des instances de la FMEF, la procédure proposée ou un arrange_ ment envisagé par elle; d) lorsqu' il est établi que le requérant a ,c ommis un délit ou un crime en rapport avec les faits qui ont motivé la demande de protection ~.~ ridique.

FMEF: ORGANIGRAMME

Comité directeur

Art. 13 Remboursement

- Président - 6 membres

Les personnes bénéficiaires de la protection juridique sont tenues de rembourser les frais de procédure occasionnés à la FMEF; a) en cas de retrait de la protection juridique pour les motifs ment ionnés à l'article 12 a et d; b) au cas où elles obtiennent gain de cause, les montants reçus de la partie adverse jusqu'à concurrence des avances payées par la FMEF, à l'exception de celles concernant les frais personnels, notamment frais de déplacement, indemnité pour tort moral.

V. Disposit ions finales

Commissions

Secrétaire fédératif

Comité fédératif

- 1 représentant par association - Comité directeur

Art. 14 Les montants nécessaires à la protection juridique sont prélevés sur le fonds de secours de la FM EF. Art. 15 Le présent règlement approuvé par l'assemblée des délégués du 27 août 1983 abroge le règlement du 5 juin 1966 et entre en vigueur le 1er ja'nvier 1984.

Assemblée des délégués

- 1 délégué pour 20 membres

Sion, le 27 août 1983.

Le président :

Le secrétaire fédératif:

Ra/and Revaz

Erasme Pitte/oud

14 ASSOCIATIONS FÉDÉRÉES

, 10

11


La situation de l'enseignement en Valais

Association des magistrats, fonctionnaires et employés de l'Etat du Valais Société pédagogique valaisanne (SPval)

L'enseignant entre l'école et ses autorités, les parents, les élèves ... Où se situe-t-il? Qui est-il? L'article qui suit essaie de présenter le maître dans son contexte professionnel et dans sa réalité sociale et humaine.

Lehrerverein Oberwallis Katholischer Lehrerinnenverein Oberwallis Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 2 e degré (AVPES 2 e ) Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 1er degré (COA) Association des enseignants du cycle d'orientation B (AECOB) Association de la gendarmerie valaisanne

Association du personnel de la Sûreté valaisanne Association libre des professeurs de l'enseignement secondaire (ALPES) Association valaisanne de l'enseignement professionnel Association du personnel de l'Hôpital psychiatrique de Malévoz

Association valaisanne des cantonniers Association du personnel de « La Casta lie »

Comme dans tous les cantons, l'opinion publique semble partagée quand elle parle de la profession des enseignants. Ceux-ci sont souvent appréciés pour le travail qu'ils accomplissent, mais ils sont aussi enviés pour leur situation sociale (beaucoup de vacances et de temps libre, salaires élevés, etc.). Il est banal mais nécessaire de dire que la profession est généralement méconnue par une large part de la population. Tout le monde a passé par l'école, et pense en conséquence savoir ce qu'elle est ou devrait être, et l'on prodigue généreusement toutes sortes de conseils aux spécialistes. L'enseignement offre sans doute des avantages et une situation intéressante. Les enseignants le savent, puisqu'ils ont choisi ce métier qui en outre les passionne. Mais il y a des exigences et des servitudes qui échappent - tout naturellement - au simple observateur. De fait, le maître se trouve dans la position inconfortable d'un homme qui doit affirmer sa liberté pour permettre à ses élèves d'épanouir la leur. Il doit en outre soutenir la personnalité de tous ses élèves et ne peut le faire que dans le cadre rigide d'une législation contraignante et de programmes souvent trop chargés.

Les enseignants valaisans jouissent certes de libertés dont apparemment peu de leurs collègues romands jouissent. Les conditions pratiques de l'enseignement empêchent malheureusement souvent l'usage de cette liberté nécessaire à la profession. A vrai dire, les professeurs valaisans doivent, dans la situation actuelle, avoir cette gratitude à l'adresse des autorités scolaires d'avoir compris que la profession ne pouvait s'exercer avec succès que dans un contexte de rapports humains. Mais cette attitude ne semble être que trop peu la ligne de force de la loi scolaire en gestation dans le canton. Même si de notables améliorations ont été apportées aux projets qui précédaient, la version actuelle du projet ne laisse pas d'inquiéter les enseignants. Restons au présent. L'année scolaire vient de s'ouvrir, et les enseignants du secondaire 28 degré ont reçu leur programme: 26 heures hebdomadaires sans décharge d'aucune sorte pour maîtrise de classe ou autres activités particulières. Des classes nombreuses même si la moyenne s'est abaissée depuis quelques années: 150 250 élèves pour chaque maître; autant d'individualités que l'enseignant souhaite connaître et aider. Quelle épreuve titanesque! Et le salaire, s'il n'est

33


pas l'objet de véritable mauvai- ombres planent sur cette heu- des délégués de la FMEF du se humeur, ne fait en aucune reuse situation. En effet plu- 27.8.1983). façon la balance des inconvé- sieurs collègues qui enseinients structuraux puisqu'il se gnent à plein temps ne sont « ~epuis une décennie, cersitue nettement au-dessous de nommés qu'à mi-temps, d'au- tains groupes et .certains Parlela moyenne suisse. Quoi de tres collègues, qui enseignent mentaires s'acharnent Sur les plus normal dès lors que cer- depuis plusieurs années atten- agents de la fonction pUblique tains baissent les bras, ayant dent toujours l'assurance accusés d'être les mieux loti~ par trop conscience de leur même limitée que procure une et les parasites des finances impuissance à accomplir ce nomination en bonne et due cantonales. Cela devient lasqu'ils pensent être leur devoir. forme, les effectifs du secon- sant et inquiétant.» (La pédagogie moderne prône, daire premier degré sont à la Le Cartel romand des associaà juste titre, l'individualisation baisse; la garantie d'emploi est . tions d'enseignants secondaide l'enseignement. Mais les ..:donc assez précaire pour res et professionnels (CAstructures ne sont pas don- beaucoup. RESP) avait demandé à l'AVnées, qui permettraient au maÎPES (secondaire 2e degré vala situation des A tout prendre, tre valaisan de par exemple laisan) de brosser un portrait valaisans est loin enseignants « perdre du temps» avec ses d'être l'idéal qu'imaginent cer- du maître valaisan. Il a en élèves). tains; même s'il y a bien évi- conséquence été croqué POur demment des avantages dans un public non-valaisan. Nous Les enseignants valaisans du le contexte actuel, il y a bien pensons toutefois que la page secondaire 2e degré peuvent sans doute dire égoïstement des points d'interrogation. Et peut intéresser aussi bien un l'ensemble des professeurs va- public valaisan. qu'ils sont assurés d'emploi laisans doit donner son accord pour quelques années encore. Association valaisanne des professeurs aux propos du secrétaire synIl n'y a pas de problème imméde l'enseignement secondaire dical des corporations de la diat de pléthore au degré où ils Commission de presse enseignent. Toutefois quelques fonction publique (Assemblée

***

Assemblée des délégués de. la SPVal Samedi 12 novembre, plus de 120 délégués de la Société pédagogique valaisanne (SPVal) se réunissaient en assemblée générale à Sem brancher. La petite bourgade de l'Entremont se fit un honneur d'accueillir dans ses murs les représentants du corps enseignant primaire valaisan. Cette assemblée des délégués présidée avec beaucoup de brio et de compétence par Mlle Anne-Marie Moulin eut le privilège de compter parmi ses invités MM. Bernard Comby chef du DIP, Anselme Pannatier chef de l'enseignement primaire, Clément Métroz' président de la commune de Sem brancher, Jean-Jacques Maspéro 34

président de la Société pédagogique romande (SPR), Georges Revaz président de la FMEF et Jean-François Lovey directeur de l'ODIS. 1.

Partie administrative

Assurance accident (LAA)

Après l'approbation des comptes clairement présentés par la caissière Mme Albasini, les délégués ont manifesté une attention particuliére à la nouvelle loi fédérale sur l'assurance accident. Tour à tour, MM. Bonnemain, fondé de pouvoir de la Caisse Condordia, Georges Revaz, président de la FMEF et Antoine Mudry président de la Commission des

intérêts matériels ont apporté une nécessaire information sur les changements qui entreront en vigueur au premier janvier 1984. Nominations

Au chapitre des nominations, les délégués ont approuvé le prochain bureau de l'Assemblée des délégués 1984 à savoir: Président: M. Bernard Jacquod, de Grimisuat; Vice-président: Mme Josy Pont d'Ardon; Secrétai re : M. Narcisse Beney d'Ayent. Activité du comité cantonal

L'assemblée a suivi avec un vif intérêt le rapport d'activité du comité cantonal développé par la présidente de la SPVal, Mme Marie-Josèphe Solioz.

Mme Solioz évoqua entre autres, les problèmes. inhérents aux changements Incessants dans le domaine scolaire. Cette évolution accélé.rée à laquelle chaque enseignant est. confronté, provoque chez certains collèg~es de. l'inquiét~de, voire du desarr~1 ce ~UI se traduit par un repli sur SOI et un désengagement. «Or, plus que jamais, notre organisation professionnelle a besoin d'adhérents dynamiques qui expriment leurs opinions, analysent sereinement les situations et font part de leur point de vue.»

Mme Solioz mentionna égaiement l'enquête organisée auprès des enseignants de 1 P et 2P sur un sujet d'actualité pédagogique soit: l'introduction du français renouvelé. Tenant compte des résultats de cette consultation et d'une étude approfondie de la question, le comité cantonal établit un rapport qui fut remis à l'autorité scolaire. « L'introduction du français renouvelé est une opération délicate sur laquelle nous devons tous nous pencher et demander un temps de réflexion. Bien sûr, nous ne sommes pas des philosophes ni des linguistes mais en tant que praticiens, nous savons ce qu'est une classe et je crois qu'à ce niveau, bien des spécialistes devraient davantage écouter nos remarques. »

;1.

Partie informative

Allocution de M. Maspéro, président de la SPR

Le président de la Société pédagogique ·,romande, M. JeanJacques Maspéro fit part des problèmes immédiats que rencontre la profession d'enseignant à l'heure actuelle. Une des préoccupations majeures est sans conteste le maintien de l'emploi. Dans tous nos cantons, des classes se ferment et nos jeunes collègues

ne trouvent pas tous un poste de travail à la fin de leur formation. Contrairement à ce que l'on pensait, notre profess.ion est très vulnérable aux aléas de la conjoncture, ceci du fait de son extrême spécificité. Il est en effet difficile de trouver dans d'autres secteurs une activité équivalente. Bien évidemment les mesures permettant de maintenir ou d'augmenter les possibilités d'emploi demandent des investissements supplémentaires et c'est là que le bât blesse. Mais, selon M. Maspéro, il s'agit de démontrer qu'une meilleure utilisation du potentiel d'intelligence et de créativité de nos élèves est l'un des moyens pour faire face à la crise économique et qu'il doit être considéré comme prioritaire pour l'avenir et le développement de la Suisse romande.

Congrès SPR à Sion

Samedi 19 novembre un grand nombre d'enseignants de toute la Suisse romande se déplaceront à Sion pour le congrès SPR. A ce sujet, Mme Madeleine Raboud-Deslarzes, auteur de la plaquette « L'école obligatoire et la sélection scolaire» adressera quelques paroles aux délégués. « Un tel rapport se veut une base de réflexion conduisant au dialogue, un enchaînement d'idées venant d'horizons divers et soumis à l'appréciation des enseignants. Le jeu démocratique permettra à chacun de l'apprécier selon son échelle personnelle des valeurs et les concepts qu'il se fait d'une pédagogie efficace.» Mme Raboud souhaite donc que samedi à Sion, ce rapport 83 alimente de fructueuses discussions et amène, pourquoi pas, quelques sérieuses controverses.

Loi scolaire

Nul n'ignore, à fortiori les enseignants, l'imminence et l'importance de la votation de la Loi sur l'instruction publique. Qui mieux que le chef du DIP, M. Bernard Comby pouvait présenter, développer et défendre cette loi qu'il a faite un peu sienne. . Avec une clarté et une aisance remarquables, M. Comby fit un tour d'horizon aussi précis que complet mettant en évidence quatre principes qu'il juge fondamentaux: -:- égalité des chances (mixité); - respect de la liberté de conscience et de croyance; - intégration des enfants (structures d'appui, passage au secondaire; - maintien des classes dans les petites communes de montagne. Par la suite un débat nourri s'installa et les enseignants, par de nombreuses questions, firent part de leurs préoccupations: l'évaluation globale, autonomie de l'enseignant, importance des règlements d'application non établis. M. Comby précisa que lors de l'élaboration de ces règlements d'application les enseignants, par leur association, seraient évidemment consultés et représentés au sein des commissions. Conclusion Il appartint à M. Clément Métroz, président de la commune, de . clore cette assemblée en adressant de chaleureux propos à l'assemblée avant de lui offrir l'apéritif au nom de la municipalité de Sem brancher.

Pour la SPVal J.-M. Abbet


L'andropopote

Cours de natation

OU

la salade russe '

*

La popote, vous savez tous ce que c'est : un peu de tout dans la casserole , des condiments, quelques minutes de cuisson et le tour est joué. Un mélimélo culinaire vite préparé, sans apprêt, sans saveur.

2. Qui peint des diables

Et l'andropopote alors? Patience, le maître queux de Fully, M. Gérard Abbet vous en donne la véritable recette: «Prenez les membres du Distriktburo, mettez-les tous dans la même marmite, saupoudrez de syndicalisme en abondance, ajoutez du socialisme à volonté, quelques zestes de communisme, laissez cuire à petit feu sur la plaque gauche de votre fourneau et l'andropopote est prête.»

CAMARADES DU

DISTRICT ~UPF\ËMé "'

1. Quand le doigt montre la lune, l'imbécile regarde le doigt Traduit en «langage fulliérain» cela signifie tout simplement ceci: lorsque des enseignants essaient de redéfinir leur identité et qu'ils utilisent un document audio-visuel pour lancer le débat, tu te bloques sur la personnalité, pourtant trop anonyme, de cette maîtresse de Haute-Savoie. Tu me fais

36

Il y a une quinzaine d'années un diable rouge venu d'OutreOural s'était glissé entre les pages de la méthodologie de maths. Puis ne trouvant pas très intéressant ce livre truffé de chiffres il alla déverser son bidon de teinture rougeâtre sur Maîtrise du français " Sans doute ne trouva-t-il pas non plus cette pitance à sa convenance puisque le voilà tout soudain assis parmi les membres du Comité du district. Est-ce moi, Seigneur, disaient les apôtres?

Le but de ce cours est d'améliorer votre technique personnelle et de vous donner des indications méthodologiques qui vous aideront dans la pratique de votre profession . Les meilleurs films que possède la cinémathèque de Macolin vous seront présentés en complément. Les cours pratiques seront dirigés par des instructeurs suisses de natation . Laissez-vous tenter et renvoyez immédiatement votre inscription. Encouragez aussi vos collègues à participer.

TALO N-RÉPONSE

e

Est-ce moi, ô Zoïle fulliérain, que l'on m'enferme au lazaret?

Du n'importe quoi, camarade, du prêchi-prêcha, de la petite cuisine, de la salade russe! Ma formation marxiste fondée sur le matérialisme dialectique m'oblige à te répondre sous forme de sentences très très concrètes. J'en ai choisi deux, tirées du petit livre rouge de mes frères communistes chinois.

Tous les enseignants: les instituteurs, les professeurs de l'enseignement secondaire du 1er ou 2e degré, les maîtres d'éducation physique, sont invités à participer à un cours de natation ayant comme thème le crawl dos et qui aura lieu à Grône le samedi 28 janvier 1984 de 14 h à 17 h.

SUr

toutes les murailles, ne peut y admirer des anges

Permets-mois encore ces deux petites suggestions.

étrangement penser à ce misérable cobra qui demeure sourd à la mélopée de son charmeur pour ne s'emballer qu'aux premières oscillations de sa flûte.

*

Pour ne choquer personne, l'an prochain, le comité a décidé de projeter la cassette «Le petit chaperon rouge ». Nous pensions à toi pour remanier quelque peu le scénario. Tu comprends, la pauvre petite elle porte une coiffe rouge ... D'autre part j'aimerais' juste te donner ce petit conseil pédagogique. Par les temps qui courent (eux au moins sont encore vivants) il sera peut-être bien nécessaire d'avoir des bois de wapiti pour expliquer ce qu'était le cerf de nos régions.

Un des membres du Distriktburo Le camarade Darbellay Raphitch

. Cours de natation pour les enseignants, Grône à envoyer à: Nicolas Métrailler Aéroport 13 1950 Sion j'usqu 'au vendredi 20 janvier 1984 Nom: Prénom: Adresse:

Téléphone:


Association d'éducation physique scolaire du Valais romand

Programme des activités en 1984

Programme d'activité en 1984 r

Pour les enseignants

Pour les élèves

Samedi 28 janvier: Natation (crawl dos) à Grône

Mercredi 28 mars: Tournoi de volleyball (minivolley) intercycles à Sion (1 licencié par équipe)

Samedi 18 février: Natation (dauphin) à Saint-Maurice Samedi 25 février: Tournoi de Hockey sur glace à Martigny Dimanche 26 février: Concours de ski (slalom géant) à Veysonnaz Mercredi 4 avril: Tournoi de volleyball: équipes mixtes à Sierre équipes masculines et féminines à Sion

Mercredi 11 avril: Tournoi de volleyball pour les écoles secondaires du 2e degré à Saint-Maurice (2 licenciés par équipe) Mercredi 2 mai: Tournoi de football intercycles à Grône et à Saint-Maurice (aucun licencié) Mercredi 6 juin: - journée d'athlétisme à Sion (1 licencié par équipe) - tournoi de football intercycles (finales) à Sion (aucun licencié)

Lundi 23 au samedi 28 avril: Camp de ski à Saas-Fee Samedi 26 mai: Tournoi de football à Saint-Maurice

Attention

Attention

Les équipes qui prennent part à des tournois payent une finance d'inscription de Fr. 20. au CCP 19-838 AEPSVR SION. (Joindre à l'inscription le récépissé du bulletin de versement.) Cette somme sera restituée le jour de la manifestation à toute équipe essentiellement formée de membres de l'AEPSVR.

Pour favoriser le véritable sport scolaire le nombre de licenciés sur le terrain est limité. Les équipes qui enfreindront cette règle seront éliminées du tournoi. Pour chaque manifestation, il sera établi, -par le responsable de l'équipe, une liste nominative des joueurs qui servira pour le contrôle auprès des fédérations.

Pour le concours de ski et les cours de natation, les nonmembres paient une finance de Fr. 15.-.

L'AEPSVR prend en charge les frais de déplacement (billet collectif) ou les frais d'organisation justifiés lors de ces manifestations.


L'AEDE pourquoi? '

AEPSVR 1934 - 1984 a

Dans le cadre des manifestations marquant le 50 e anniversaire de sa fondation , l'Association d'éducation physique scolaire du Valais romand invite tous les enseignants à participer au premier concours de ski AEPSVR

Deux manches de slalom géant permettront de désigner l'enseignant le plus rapide. Vous pouvez vous inscrire dans les catégories suivantes: A. Dames - moins de 35 ans B.

Dames - 35 ans et plus

C. Messieurs - moins de 35 ans D. Messieurs - 35 ans et plus Le concours se déroulera le 26 février 1984 sur les pentes de la piste de l'Ours à Veysonnaz. Finances d'inscription: Fr. 30.-, abonnement journalier, prix et agape compris, à verser au CCP 19-838 AEPSVR SION. . Délai d'inscription: au 15 janvier 1984 Renseignements complémentaires: Denis Métrailler Gravelone 12 1950 Sion - tél. (027) 23 45 64 Suite à votre inscription, vous recevrez toutes les informations utiles.

Bulletin d'inscription

Nom: Prénom: Catégorie: ......... . .......... . ................. . ........ .

Depuis plus de 25 ans, elle rassemble tous les enseignants de bonne volonté afin de faire passer à travers l'école et la jeunesse l'idée de l'Europe unie et fédérée. Elle n'est pas une institution qui veut concurrencer les associations professionnelles d'enseignants. Elle se veut le moteur d'un esprit ouvert sur le devenir de l'Europe. Ses objectifs sont clairs: - approfondir chez l'enseignant la connaissance des problémes européens; - travailler à mieux faire connaître les caractères fondamentaux communs de la civilisation européenne et en assurer la défense; - développer les mêmes connaissances chez les élèves et dans tous les milieux; - soutenir toute initiative visant à atteindre la formation d'une fédération des états européens. Pour atteindre ces buts l'AEDE organise des rencontres, séminaires, conférences, des congrès et publie des documents qui sont remis aux membres et aux écoles afin d'en assurer une large diffusion. Les thèmes suivants ont été étudiés ces dernières années:

Adresse:

No de téléphone:

* * ***

L'Association européenne des enseignants (AEDE) fait partie des nombreuses organisations non gouvernementales au sigle européen.

........ ................ . ............... . '

- dimension européenne dans l'enseignement;

- formation des jeunes à l'emploi; - éducation des enfants de travailleurs migrants; - parents et enseignants en Europe. D'autre part, notre Association bénéficie de nombreuses liaisons avec des organisations européennes, ce qui lui permet d'être entendue au plus haut niveau et de participer activement aux études réalisées au plan européen. Nos relations s'étendent avec le Conseil de l'Europe, la Commission de liaison des ONG du Conseil de l'Europe, les Communautés européennes, le Mouvement européen, l'Union des fédéralistes européens, le Centre international de formation européenne .. . Cette politique de présence n'est freinée que par les limites qu'imposent les disponibilités de temps des responsables bénévoles d'une part et la modestie des ressources financières d'autre part. C'est pourquoi il conviendrait que d'autres collègues viennent grossir les rangs de la section suisse qui compte 300 membres essentiellement en Suisse romande. Il faudrait que dans chaque canton se forme un groupement de collègues convaincus et actifs dans les diverses écoles. Alors nos objectifs, notre documentation, nos informations et la participation de nos collègues aux diverses manifestations en Suisse et en Europe contribueraient encore davantage à sensibiliser notre jeunesse aux thèses européennes.


Nouvelles acquisitions 0018

Je compte spécialement sur nos membres et plus particulièrement sur nos collègues qui suivent fidèlement nos activités et qui participent chaque année à notre journée d'étude pour que chacun motive ses amis, afin que nous puissions fêter bientôt le 500 e membre de la section suisse de l'AEDE.

Inspirons-nous des Schurmann, des Gasperi, des Spaak, des Adenauer pour stimuler l'éveil des consciences de nos collègues.

Alors nous aurons apporté notre pierre à l'édification de l'Europe fédéraliste qui, comme notre Association, a sérieusement besoin d'un second souffle. Sans relève, il n'y a pas d'avenir.

Que voilà un beau programme à faire passer dans nos écoles!

Jean Monnet disait avec raison: «Nous ne coalisons pas des Etats, nous unissons des \ hommes».

Le président suisse AEDE René Copt

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Géographie -

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Bulletin d'adhésion -- ---------- - - - ---

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Madame, Mademoiselle, Monsieur (souligner ce qui convient)

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Nom:

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Prénom:

MAGNIN, Charles. - La naissance de l'école dans la Genève médiévale. De l'enseignement cathédral à l'école communale (1179-1429). Genève, Cahiers du service de la recherche sociologique, sept. 1983, 232 p. FERRIERE, Ad. - Le grand cœur maternel de Pestalozzi, suivi d'extraits de lettres, inédites en français, de Henri Pestalozzi aux jeunes mères, Yverdon-Les-Bains, Centre de documentation et de recherche Pestalozzi , 1983, 62 p. PESTALOZZI. - Fables choisies et mises en français par Jean Moser, Yverdon-Les-Bains, Ed . du Centre de documentation et de recherche Pestalozzi , 1983, 137 p. PANCHAUD, Georges. - Ces impossibles réformes scolaires, Lausanne, Ed. Réalités sociales, 1983, 335 p.

-

Fonctions:

BINDER, Thomas. - Brésil, Vénézuela, les Guyanes, Fribourg, Office du livre, 1979, 354 p. (Guide Mondial) . BINDER, Thomas. - Amérique du Sud, Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie, Fribourg, Office du Livre, 1977, 354 p. (Guide Mondial). La Suisse en diagrammes, Dornach , Ed . Economica SA, septembre 1983, 56 p. ALBERTINI, Jean-Marie. - Mécanismes du sous-développement et développements, Paris, Ed. Ouvrières, 1981, 320 p. (Initiation économique). DE RAVIGNAN, François. - La faim, pourquoi?, Paris, Ed. Syros, 1983, 127 p. (Alternatives économiques).

Rue: No postal:

Lieu:

Langues parlées:

Histoire -

Disciplines enseignées: donne son adhésion à la section suisse de l'Association européenne des enseignants et versera la cotisation annuelle à la réception du bulletin de versement.

42

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Signature: A envoyer à:

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AEDE / M. J.-P. Thiébaud La Riollaz 5 1530 Payerne / Vd

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REICHARDT, Hans. - L'ère glaciaire. Les hommes et les animaux de l'ère glaciaire, Ed. Chantecler, 48 p. (Coll. Qui? Pourquoi ?) . Chronique et images 1: La Suisse et la montée des périls, 1939, 1940, 1941, Prilly, André Eiselé, 1982, 286 p. . Chronique et images 2: L'isolement 1942-1943-1944, Prilly, André Eiselé, 1983, 286 p. Chronique et images 3 : La Suisse en 1945, 1946, 1947, Prilly, André Eiselé, 1983, 288 p. CHABOT, Louis. - Histoire de nos écritures, Paris, Hachette, 1983, 62 p. (En savoir plus). GRIN, Micha. - Terre et violence ou l'itinéraire de Maurice Zermatten, Lausanne, Pierre-Marcel Favre, 1983, 186 p. 43


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Cassettes vidéo

Histoire CVh 113 CVh 114

Téléscope: Midi net à 14 heures: Histoire de la quête du temps Elections fédérales: débat 5

Musique CVaim 31

Ernest Ansermet

Littérature CVfr 28

Kafka: la métamorphose

Sociologie CVpse 10

40' 120'

55'

La Suisse au fil du temps: La tradition des jeux d'enfants (2) 15'

ECL 39 ECL 40 ECL 41

Français FR 17 Géologie GL 38

44

Nef vivante, vagues fertiles: Approche poétique de la nature Modelé d'origine glaciaire

18 dias

30 dias 30 dias

60'

ECL ECL ECL ECL

64 70 71 72

ECL ECL ECL ECL

42 43 62 63

Le bain Le beau ballon Portraits de famille

6 dias 6 dias 6 dias

« Jeunes auteurs»

A la recherche du temps présent: La terre vivante (tectonique des plaques)

Télévision éducative CVe 37 Evénement du mois: Sur les élections fédérales (Débat TV à Saxon) CVe 38 TV-scopie: Les images historiques CVe 39 Documentaire: Le temps des machines CVe 40 Téléactualité: La course autour de chez soi

Diapositives

30 dias

« Histoires sans paroles»

Environnement CVenv 03 Un biotope: Les graviéres CVenv 04 La tonte des moutons à Evolène Sciences CVs 03

Contes et légendes Collection «Littérature enfantine» Histoire des animaux qui cherECL 66 chaient l'été Le plus petit des oiseaux ECL 67 (cont.e de Noël) Histoire du vieux, de la vieille, ECL 68 du pois et du haricot (conte de Noël) Histoire du chien qui apprenait à ECL 69 lire (conte de Noël)

Doudou-Blanc et l'ours brun Le petit ours du père Noël Le père Noël dans le bois Le petit papillon et le mimosa

25 18 24 21

dias dias dias dias

9 9 9 9

dias dias dias dias

« Devinettes»

La Le Le La

brouette ballon cochon coccinelle

« loni, le petit Troll»

ECL 44 ECL 60

48 dias + C 30 dias

loni, Isabelle et la plante magique La graine de courage

VOUS POURREZ TROUVER AUSSI À L'ODIS

9 dias 9 dias

"e G

Littérature Diapositives

Zoologie: approche écologique de l'oiseau SZ 127 La classification des oiseaux SZ 128 L'étude et la protection des oiseaux SZ 129 Les nids et la reproduction chez les oiseaux SZ 130 Les étapes successives de la vie des oiseaux SZ 131 Les oiseaux de la ville, des jardins et des parcs SZ 132 Le cycle annuel des oiseaux d'un étang de la plaine de Forez ou de la Dombes

20 dias

Transports - Communication TCM 49 Mongolfières et ballons 1: De la mongolfière au dirigeable TCM 50 Mongolfières et ballons Un colis à la poste TCM 51 TCM 52 Une lettre à la poste

20 20 13 14

20 dias

4x LF 2815/16 4x LE 2817/18

20 dias 20 dias

20 dias

dias dias dias dias

18 dias + C 18 dias

Moyen-Age

LF 54

20 dias

1. Paragraphe - II. Récit III. Le dialogue - IV. La description Le roman de Renart

24 dias

Le XIVe et XVe siècle

LF 4688 LF 4689 LF 29 LF 4695

Froissard, chroniqueur (1337-1404) La littérature sous les ducs de Bourgogne François Villon (1431-1465) Com mynes et son temps (1447-1511)

24 21 26 21

dias dias dias dias

10 20 24 12 19 10

dias dias dias dias dias dias

Le XVIe siècle

LF 34 LF 01 LF 02 LF 2419 LF 03 LF 35 LF 55 LF 04 LF 05 LF 2420

Les sources d'inspiration au XVIe siècle Rabelais (1494-1553) Ronsard (1524-1585) Ronsard Pierre Montaigne (1533-1592) Du Bellay (1522-1560) Le XVIIe siècle ·Pierre Corneille : Le Cid Corneille Pierre (1606-1684) 1. II. La Fontaine, fabuliste (1621-1695) Jean de La Fontaine

24 dias 24 dias 35 dias 12 dias + C


LF LF LF LF LF LF LF LF LF LF

51 36 37 38 39 40 41 42 42 43

LF LF LF

44 06 07

LF 4646 LF 56 LF 10 LF 09 LF 08 LF 2421 LF 4647 LF 2x LF 2x LF LF LF LF LF LF

12 13 14 11 5520 5519 4687 4649

LF 5521 LF 15 LF 2422 LF 16 LF 17 LF 18 LF 19 LF 2427 LF 20 LF 4644 LF 2423 LF 21 LF 22 LF 2424 2x LF 23 LF 30 LF 31 LF 53 LF 24 LF 5648 LF 4690 LF 28 LF 2418 LF 32 LF LF

25 26

LF

27

LF LF LF LF LF LF 2x LF 2x LF 2x LF

46

46 47/48 49 50 2428 4645 4652 4653 4654

Fables de La Fontaine - Le lièvre et la tortue - La laitière et le pot au lait - Le hèron - Le chien qui lâche sa proie pour l'ombre - L'ours et les deux compagnons - Le corbeau et le renard - Les animaux malades de la peste - Le chat, la belette et le lapin - Le chat, la belette et le lapin - La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf - Le meunier, son fils et l'âne Pascal (1623-1662) et Port Royal Molière (1622-1673) et la Comédie française Molière et la Comédie française Molière: L'avare Bossuet, L'aigle de Meaux (1627-1704) Racine (1639-1699) 1. II. Madame de Sévigné, aux Rochers (1626-1696) La marquise de Sévigné La plaisante solitude de Racan (1598-1670) Le XVIIIe siècle Voltaire (1694-1778) L'itinéraire de J.-J. Rousseau (1712-1778) Madame de Staël (1776-1817) Marivaux (1688-1763) Beaumarchais (1732-1799) Buffon (1707-1788) Le Prince de Ligne (1735-1814) Montesquieu (1689-1755) Le XIXe siècle Stendhal (1783-1842) Chateaubriand (1768-1848) Chateaubriand Pélerinages lamartiniens (1790-1869) De Vigni Alfred (1797-1863) Balzac (1799-1850) Victor Hugo (1802-1885) Victor Hugo Georges Sand (1804-1876) et ses familiers George Sand et ses familiers George Sand Alfred de Musset (1810-1857) Flaubert (1821-1880) Flaubert Baudelaire (1821-1867) Arthur Rimbaud (1854-1891) Rimbaud Paul Verlaine (1844-1896) Stéphane Mallarmé et son époque (1842-1898) Gérard de Nerval (1808-1855) Charles de Coster (1827-1879) Proust et la maison de tante Léonie à Illiers (1871-1922) Marcel Proust et Illiers-Combray Guillaume Apollinaire et son époque (1880-1918) Pierre Loti (1850-1923) Au pays des pêcheurs d'Islande avec P. Loti Anton Tchékhov (1860-1904) Alphonse Daudet (1840-1897) - Tartarin de Tarascon - La mule du pape ' - La chèvre de M. Seguin - Le secret de Maître Cornille Em ile Zola (1840-1902) Ernest Renand (1823-1892) Emile Verhaeren (1855-1916) Octave Pirmez (1832-1884) Charles Van Lerberghe (1861-1907)

24 dias 17 dias 20 dias 9 dias 24 dias 13 dias 30 dias 22 dias 22 dias 9 dias 24 dias 24 dias 37 dias 14 dias 24 dias 18 dias 24 dias 37 dias 12 dias +C 15 dias 35 dias 22 dias 21 dias 17 dias 10 dias 11 dias . 19 dias 10 dias 11 dias 44 dias 12 dias +e 37 dias 32 dias 36 dias 35 dias 12 dias + e 22 dias 23 dias 12 dias +e 35 dias 24 dias 12 dias +e 23 dias 15 dias 22 dias 21 dias 17 dias 21 'dias 21 dias 15 dias 12 dias +e 26 dias 17 dias 21 dias 40 dias 34 dias 61 dias 35 dias 34 dias 12 dias +C 21 dias 22 dias 11 dias 16 dias

LF 33 LF 52 LF 4648 LF 2426 Cassettes-Son Cf! 01 Cfl 02 Cfl 03 Cfl 04 Cfl113 Cfl114 Cfl115 Cfl116

Le XXe siècle Paul Valéry (1871-1945) Albert Camus (1913-1960) Maurice Maeterlinck (1862-1949) Jean Giono (1885-1970)

Les poètes en France (2 cassettes) Rutebeuf à Michaux Romantisme et Parnasse Les symbolistes Trésors de la poésie lyrique française La science-fiction 1. La science-fiction II. Eveil de la conscience: poésie ésotérique Initiation théâtrale: 1. Un théâtre de spectateurs

Cfl Cfl Cfl Cfl Cfl

05 06 07 08 09

Moyen-Age Moyen-Age La chanson de Roland Le roman de Renart Le roman de Renart Villon

Cfl Cfl Cfl

10 11 12

Le XVIe siècle La littérature française du XVIe siècle Rabelais Ronsard

Cfl 13 Cfl 14 Cfl 15 Cfl 16 Cfl 17 Cf! 18 Cfl 19 Cfl 20 Cfl 21 2x Cfl 22 2x Cfl 23 Cfl 24 3x Cfl 25 Cfl 26 Cfl 27 Cfl 28 Cfl 29 Cf! 30 Cfl 31 Cfl 32 Cfl123 Cfl 33 Cfl 34 Cfl 35 Cfl124 Cfl 37 Cfl Cfl Cfl Cfl

38 39 40 41

2x Cfl Cfl 2x Cfl 2x Cfl Cfl Cf!

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Cfl

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Cfl 36 Cfl127 Cfl 49

26 dias 21 dias 22 dias 12 dias + C

Le XVIIe siècle La littérature française du XVIIe siècle Bossuet: Discours sur la mort Corneille: Horace Corneille: Le Cid (2 cassettes) Anthologie: Le Cid Visages de La Fontaine La Fontaine: Premier récital de fables La Fontaine: Deuxième récital de fables La Fontaine: Fables (3 cassettes) La Fontaine: Fables Molière: Le Bourgois gentilhomme (3 cassettes) Molière: Les femmes savantes (2 cassettes) Molière: L'avare (2 cassettes) Molière: Le médecin malgré lui Molière: Le médecin malgré lui (extraits) Molière: Tartuffe Molière: Les précieuses ridicules Molière : Le malade imaginaire (2 cassettes) Molière, texte de Jean Meyer Racine: Phèdre Racine: Andromaque Molière, Racine, Beaumarchais: Tirades célèbres Le XVIIIe siècle La littérature française du XVIIIe siècle Denis Diderot: Le neveu de Rameau Beaumarchais: Le mariage de Figaro Marivaux: Le jeu de l'amour et du hasard Le XIXe siècle La littérature française du XIXe siècle (1800-1850) La littérature française du XIXe siècle (1851-1900) Baudelaire Charles Baudelaire dit par Jean Dessailly, Denis Manuel et Jean Vilar Daudet : La chèvre de M. Seguin, La mort du dauphin Daudet: La chèvre de M. Seguin Daudet: Le curé de Cucugnan Daudet: Les vieux Daudet: Le secret de Maître Cornille Daudet: Lettres de mon moulin, La chèvre de M. Seguin, La mule du pape, Le curé de Cucugnan, Le sous-préfet aux champs, Les trois messes basses, L'élixir du révérend père Gaucher Alphonse Daudet: Lettres de mon moulin dites par Fernandel, La mule du pape, L'Arlésienne, Les étoiles Alexandre Dumas: Les trois mousquetaires Victor Hugo: Ruy Bias Gustave Flaubert: Le château, Extrait de la légende de St-Julien, L'hospitalier

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Théophile Gautier: Le capitaine Fracasse La biche : Le voyage de M. Perrichon Stéphane Mallarmé dit par Jean Vilar et Pierre Berlin Musset : Lorenzaccio (2 cassettes) Musset: Un caprice Gérard de Nerval dit par Jean Dessailly, Denis Manuel et Jean Vilar Rimbaud Jules Renard : Poil de carotte Verlaine Jules Verne: La Jangada Jules Verne : 20000 lieues sous les mers Rimbaud , Verlaine, Baudelaire, Nerval, Lautreamont : Les Maudits Alfred de Vigny: Moïse, La Frégate «La Sérieuse », La Maréchale d'Ancre, Chatterton, Les Destinées Connaissez-vous Kipling? Le XXe siècle

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M. Achard : Voulez-vous jouer avec moâ? Aragon dit par J.-L. Barrault et Gérard Philippe André Breton dit par Rogin Blin Dis-moi Blaise : Extraits du spectacle créé au théâtre Edouard VII par Simone Valère, Michel Bertay, Jean Desailly et Jean Juillard d'après l'œuvre de Blaise Cendras Un certain Blaise Cendras Une œuvre littéraire : L'or de Blaise Cendras Le monde : Ce qu'évoque pour l'écrivain le mot «monde » Mai 68 : La révolte contre la société de consommation Les voyages et l'autre voyage La fo i ou 2 et 2 ne font pas 4 Les enfants terribles de Jean Cocteau par Simone Signoret et le pays où l'on n'arrive jamais d'André Dhôtel La voix humaine de Jean Cocteau par Simone Signoret Eluard dit par J.-L. Barrault et Gérard Ph ilippe Une œuvre littéraire : Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli Extrait du journal d'Anne Frank L'enfance d'un écrivain raconté par lui-même : Giono Jean Giono, sa vie, son œuvre Eugène Ionesco : extraits de La Cantatrice chauve, La Leçon, Les chaises, Victimes du devoir, Jacques ou la soumission, Le Rh inocéros, Le Roi se meurt, Notes et contre-notes A travers un roman : Allegra de Françoise Mallet-Joris Une œuvre littéraire, un interprète : La condition humaine de Malraux La condition humaine d'André Malraux Henri Michaux dit par Michel Bouquet Philippe Monnier: Blaise Enfances d'écrivains: Marcel Pagnol Péguy : La passion Péguy: La passion (extraits) Pèlerinage à Notre-Dame-de-Chartres Charles Péguy : Choix de textes de Pierre Sipriot Benjamin Peret dit par Pierre Brasseur Prévert : Chanson dans le sang Prévert Prévert dit par Roget Blin et Jacques Prévert Marlène Jobert dit Prévert Queneau dit par Philippe Noiret Ramuz par lui-même Ramuz: Le livret de famille et autres poèmes L'enfance d'un écrivain raconté par lui-même : Ramuz La grande guerre du Sondrebond de C.-F. Ramuz La voix de C.-F. Ramuz Farinet de Ramuz Personnage à livre ouvert: Hannebarde de W. Renfer J. Romains: Knock 1. + II. Le Petit Prince de St-Exupéry Extrait de Terre des hommes de St-Exupéry George Sand : Correspondance, La mare au diable Tristan Tzara dit par François Maîstre Paul Valéry dit par Jean Vilar et Pierre Bertin Textes et poèmes de Boris Vian dits par Jean Rochefort. Chansons de Boris Vian Mouloudji chante les poètes (Ronsard , Anonyme, Rimbaud, Renoir, Vian , Giraudoux)

Cfl118 Cfl119 Cfl120 Cfl121

Brassens chante les poètes (Hugo , De Banu ille - P. Fort Corneille, Aragon , Verlaine) Gréco chante les poètes (R . Queneau , P. Eluard, F. Carco, Sartre, Prévert) Montand chante les poètes (Aragon, Hugo, Prévert, Baudelaire, B. Dimay) Les jeunes poètes de la Suisse romande

Cassettes- Vidéo VHS

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Dom Juan ou le festin de pierre - 1 h 45' Jean Racine : Britannicus - 2 h 15' Emmenez-moi au théâtre : Phèdre de Racine - 2 h 15' Molière: Le bourgeois gentilhomme - 2 h 15' Paul Claudel ou l'espérance sauvage - 65' Marivaux : La double inconstance - 2 h 15' Marivaux : Les acteurs de bonne foi - 1 h 25' Marivaux : Les serments indiscrets - 1 h 25' Le mariage de Figaro - Beaumarchais - 2 h 50' Rousseau 1. Rousseau II. Alphonse Daudet: Lettres de mon moulin: le curé de Cucugnan Alphonse Daudet : Lettres de mon moulin: Le secret de Maître Cornille - 30' Giraudoux: Amphitryon 38 - 1 h 30' Giraudoux : Electre - 2 h 10' Giraudoux : La guerre de Troie n'aura pas lieu - 1 h 50'Sartre - 1 h 20' Sartre: Les séquestrés d'Aiton a - 1 h 55' Sartre par lui-même - 3 h La boîte à rêves : Les troubadours - 25' Moi, Tintin - 1 h 30' Contes et légendes du Valais - 2 h 55' Sur les traces de Don Quichotte - 45' José Herrera Petere, évocation du poète espagnol - 30' Molière: L'Avare Le Tartuffe: comédie en 5 actes et en vers de Molière 2 h 10'Charles-Albert Cingria - 50' Kafka: La métamorphose

Cassettes- Vidéo VCR

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Soljenitsyne (auto-portrait-littéraire) Moi Tintin 1. Moi Tintin II. Jean-Jacques Rousseau 1. Jean-Jacques Rousseau II. Jean-Jacques Rousseau III. Jean-Jacques Rousseau IV. Le Bourgeois gentilhomme a+b de Molière Lettres de Mon Moulin de Daudet a+b+c Chefs-d'œuvre de la littérature de toujours: Sur les traces de Don Quichotte Sartre a+b José Herrera Petere : évocation du poète espagnol Amphitryon de Giraudoux a+b Les mains sales de Sartre a+b+c Les séquestrés d'Altona de Sartre, précédé d'un hommage de H. Guillemin Les séquestrés d'Altona de Sartre II. + Sartre par lui-même 1. Sartre par lui-même II. Sartre par lui-même III. Sartre par lui-même IV. Paul Claudel ou L'espérance sauvage Marius 1. de Marcel Pagnol Le romantisme ou la révolution romantique, Les fureurs du théâtre romantique


Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) N0 14, novembre 1983 Gravelone 5, 1950 Sion, Téléphone (027) 234004

Sommaire 1. Liste des enregistrements vidéos. 2. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque.

ESPAGNAT, Bernard d'. - A la recherche du réel: Le regard d 'un physicien. 2e éd . - Paris: Ed . Gauthier-Villars/Bordas, 1981 . -191 p. 113 :530.1ESP GIRARD, René. - Des choses cachées depuis la fondation du monde. - Paris: Grasset, 1981. - 492 p. 113 :572GIR PRIGOGINE, Ilya. - La nouvelle alliance: Métamorphose de la science. Paris: NRF Gallimard, 1979. - 302 p. (Bibliothèque des sciences humaines). 113: 501 PRI

- Paris: Ed. du Seuil , 1979. - 397 p. 14GAR

LEAVITI HAROLD , J. - PSYChologie des fonctions de direction dans l'entreprise : Données psychologiques du comportement des individus, des groupes et des collectivités. - Puteaux : Ed. Hommes et Techniques, 1973. - 304 p. - (Trad . de: Managerial Psychology). 3 :001.8LEA

Le vieillissement / La biothechnologie

55' fiche

Sociologie

Mutations valaisannes (sur le plan de la religion)

30' fiche

MACCIO, Charles. - Autorité, pouvoir responsabilité, du conflit à l'affronte~ ment, la prise de décision. - Lyon Chronique Sociale de France, 1980. ~ 203 p. - (Synthèse). 301.151MAC

Anthropologie

Société

VHS S 67 VHS S 68 Toxicomanie VHS T 23

Les homosexuels Association pour le droit de mourir dans la dignité

60' fiche

Claude Olivenstein

15' fiche

20' fiche

Psychologie

VHS P 16 VHS P 17

Le clown, le psychiatre et l'enfant (la période de latence) Psy-show 1 et à propos de psy-show

fiche 60+50' fiche

Sociologie

VHS 0 11 VHS 0 12

La science de la pub Malaise au bout du filtre

65' fiche 70' fiche

Les grandes maladies (rhumatisme, cancer, vivre avec cancer)

50' fiche 60' fiche 50' fiche

Médical

VHS M 47a)

Santé publique

VHS SP 17 VHS SP 18

La retraite (film + débat) Vieillir

2. Liste des acquisition récentes de la bibliothèque du CFPS

165' fiche 60' fiche

Phychologie

Méthodologie

DOISE, Willem . - Le développement social de l'intelligence. - Paris: Inter Editions, 1981, - 199 p. 159.922 : 301 .151 DOl

BELLENGER, Lionel. - L'argumentation. - Paris: Ed. ESF/Entreprise moderne d'éd: Librairies techniques, 1980. -1 00, 41 p. - (Formation permanente en sciences humaines. Séminaire de Lionel Bellenger). 001 .8BEL

ESPERET, Eric. - Langage et origine sociale des éléves. - Berne; Francfort/M.: P. Lang, cop. 1979. - 281 p. (Exploration. Recherches en sciences de l'éducation). 159.946.3 :301.16ESP

FUSTIER, Michel. - Pratique de la dialectique. - Paris: Ed. ESF/Entreprise moderne d'éd.: Librairies techniques, 1980. - 131, 27 p. - (Formation permanente en sciences humaines. Séminaire 001 .8FUS de Michel Fustier).

GIRARD, René. - La violence et le sacré. - Paris: Grasset, 1972. - 451 p. (Ouvrage imprimé en 1982). 159.943 :398G 1R

Philosophie de la nature

PRADAL, Henri. - Le marché de l'angoisse. - Paris : Ed . du Seuil, 1977. 159.972PRA 189 p.

CASTORIADIS, Cornélius. - L'institution imaginaire de la société. - 4 e éd. - Ed . du Seuil, 1975. - 503 p. (Esprit) . 113CAS

RONDAL, Jean .-A. - Phycholinguistique et handicap mental: recherches récentes et perspectives. - Bruxelles:

50 ,

178VUy Sciences sociales - Droit Administration

Génétique - Biologie

VHS G 11

Morale et tempérance VUYLSTEEK, K. - Education Pour la santé, tabagisme, alcoolisme et dragues: Analyse d'un choix de program_ mes destinés aux enfants d'âge Scolaire et à leurs parents. - Copenhague . Bureau régional de l'OMS, 1979. - 66 p. - (Rapports et études EURO; 10). .

Systèmes philosophiques GARAUDY, Roger. - Appel aux vivants.

1. Liste des enregistrements vidéos VHS G 11

Mardaga, 1981 . - 244 p. - (Psychologi et sciences humaines ; 102). e 159.946.3 :616.899RON

NIZARD, Georges. - Analyse transactionnelle et soin infirmier. - Bruxelles: Mardaga, 1982. -188 p. - (Psychologie et sciences humaines; 109). 301.151 :616-083NIZ PAGES, Max. - Le travail amoureux: Eloge de l'incertitude. - Paris : Dunôd Bordas, 1977. -132 p. 301.151 PAG RONDEAU, Roger. - Les groupes en crise? - Bruxelles : Mardaga, 1980.210 p. - (Psychologie et sciences humaines; 85). 301.151 :301.1RON VEIL, Claude. - Vivre dans la différence : Handicap et réadaptation dans la société d'aujourd'hui. - Toulouse: Privat, 1982. - 312 p. - (Sciences de l'homme). 301.174VEI DONZELOT, Jacques. - La police des familles. - Paris: Ed. de Minuit, 1977. 220 p. - (Critique). 304DON GOSSELlN, Gabriel. - Changer le progrés. - Paris: Ed. du Seuil , 1979. - 217 p. - (Esprit). 304G08 MEYER, Philippe. - L'enfant et la raison d'Etat. - Paris: Ed. du Seuil, 1977. 185 p. - (Points. Politique; 88).304MEY


4. Années de service (ind iquer également les remplacements éventuels) . Année scolaire

Lieu d'enseignement

CI. an. progr.

Nbre de semaines

1. ., 2. 3 . .. · .

4.

1nscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique

_ Interruption d'activité du

Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique Ou ~~0me~ma~sseen~n~~ Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1984 au plus tard Ils joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogi. ques exigées (cours suivis ou travail compensatoire). Pour les ayants-droit qui n 'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de /ïnstruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du bre. vet pédagogique. RAPPEL

Jour

_ Entrée dans l'enseignement en Valais

Mois

Année

.............. ...... au .

_ Mot~del'interruption ............. .... .......... ............... _...... . ..... .. .. .... . ............... ...... ...... .... ....... .

5. Cours de perfectionnement suivis (ou travau x compensatoires) Année

Cours

Nbre de jours

Lieu

1. ....... .. .............. ... .... . 2.. . 3 . ................... .......... . . 4. ..... .................. .. ... ..

1. Le certfficat de maturité pédagogique est délivré après 5 ans de formation à l'école normale.

2 . L'autorisation d'enseigner est obtenue après la 1re année d 'enseignement accomplie avec succès. 3. Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d 'enseigner. INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE 1. Curriculum 2 . Lieu d'enseignement en 1983 - 1984 Nom: ....... .

Commune :

Prénom :

Lieu : ....

Né(e) le : ........ ... .. .. ........ .... .... .......... .

Année(s) de programme :

Rue : . ' ....... ... . ... .. ..... .. .... .

5. 6.

6. Remarques:

3 . Titres obtenus

Domicile (N ° postal):

- certificat de maturité pédagogique en 19 - diplôme de maîtresse enfantine en 19

Tél . privé

- autorisation d 'enseigner en 19 .

Tél. de l'école . Etat civil : .. célibataire 0 séparé 0

Très important

52

·marié 0

veuf 0

Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse.

Lieu et date :

. Signature:

Inscription à retourner jusqu 'au 10 janvier 1984, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion .


Avis à envoyer à la suite de changement d'adresse, d'état civil ou de situation de famille MaÎtre: 2 . Changement d'état civ!Ï: 1

~--- ~-J

Nom:

(joindre le livret de famille): (pour les institutrice s mariées, également le nom de jeune fill e)

_ M_a_r_ia--,-,g,--,-e---,/_D -- _a:.c.t: .e.:. -,-:_ _ _ _ _ _ _ _ _ __

Prénom:

Nom et prénom du conjoint :

Date de nais sance: Profession:

Date de naissance du conjoint :

(par ex. : instituteur, maître CO, maître ACM)

Nouveau lieu d 'origine de la maîtress e :

Lieu d 'en seignement: (en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS) Type d'école : Décès / Date:

(par ex.: école primaire , école CO, école enfantine)

(communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)

Anné e de programm e :

3. Modification dans la situation familiale: (joindre le livret de famille) Naissance : prénom de l'enfant : Photo Claude Vouilloz

Date de nai ssance :

1. Changement d'adresse:

jour

mois

année

moi s

ann ée

Décès :

A ncienne adresse:

jour Lieu et date :

Rue : NP / Localité :

Nouvelle adresse: Rue : NP / Localité : Téléphone:

Signature :

Cet avis est nécessaire pour verser le traitement, les allocations fam!Ïiales et de ménage. A envoyer au

Service de renseignement primaire ou au

Service de renseignement secondaire, Planta 3 1950 Sion 54

.

ODIS Horaire de Noël L'office de Sion sera fermé du jeudi 22 décembre à 17 h 45 jusqu'au lundi 2 janvier à 10 h 30 Entre ces deux dates, une permanence sera assurée BONNES FÊTES

La Direction


Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseign ant du canton du Valais

Caisse de retraite 1 .ç n,ormons

Le pontAVS

Alors que la retraite pour le personnel enseignant est possible, sans préjudice pour le montant de la rente, dès l'âge de 60 ans, l'AVS n'intervient qu'à partir de 62 ans pour les femmes et de 65 ans révolus pour les hommes. La Commission de gestion de la Caisse de retraite et, avec elle, les délégués ont voulu que la retraite à 60 ans ne reste pas un vœu pie, mais que chacun puisse la prendre sans avoir à redouter des rigueurs économiques. C'est la raison pour laquelle il a été prévu entre 60 ans et l'âge donnant droit à l'AVS, un supplément de rente désigné communément sous le nom de pont AVS. Ce supplément est fixé en % de la rente présumée et dépend à la fois de l'âge du retraité et du nombre d'années de sociétariat. Pour l'enseignant totalisant 41 années de sociétariat ou 64 ans d'âge, le supplément est égal au 90 % de la rente AVS présumée (art. 21 des statuts).

Pour celui qui n'aurait que 37 années de sociétariat et 60 ans, le pont AVS se monterait au 50 % de la rente AVS présumée . Entre les deux, on peut imaginer toutes les solutions intermédiaires, ainsi, à l'âge de 60 ans, avec 40 années de sociétariat le pont AVS serait de

80%. A l'âge de 64 ans, avec 37 années de sociétariat, le pont AVS serait de 90 0/0. Pour une rente AVS présumée de Fr. 16 560.- par année, le supplément compris entre 50 % et 90 %, serait de Fr. 8260.- à Fr. 14 904.- par année ou de Fr. 690.- à Fr. 1242.- par mois. Ajoutés aux Fr. 2500.- correspondant à la rente mensuelle ordinaire, ils permettent d'envisager l'avenir avec sérénité. Quitte, entre 60 et 65 ans, à faire appel à l'occasion au troisième pilier.

V. Darbé/lay

Connaissance de l'environnement GÉOGRAPHIE 6- ANNÉE Est disponible à partir du 20 janvier 1984 au dépôt des livres scolaires l'ouvrage du bulletin de commande:

ÉLÉMENTS DE DOCUMENTATION POUR L'ÉTUDE DU MOYEN-PAYS Auteur: Groupe Connaissance de l'environnement Les communes peuvent se les procurer à partir de cette date directement au dépôt des livres scolaires.


Olympiades de l'animation

Le Comité d'organisation des Jeux Olympiques, Los Angeles 1984, l'Association internationale du cinéma d'animation (ASIFA), l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (Hollywood), organisent des Olympiades de l'animation ouvertes:

CONGÉS PERSONNELS DES ENSEIGNANTS

aux films de professionnels de l'animation, aux films d'enfants et de jeunes, sur le thème de l'esprit olympique et des Jeux Olympiques.

Nous rappelons que selon les articles 18 et 19 du règlement du 30 septembre 1983 concernant le traitement du personnel enseignant, publié dans le numéro de novembre de «l'Ecole valaisanne», l'octroi de congés personnels pour de justes motifs est du ressort de l'autorité de nomination, sous réserve de l'approbation du Département de l'instruction publique. Ces congés ne sont pas payés, mais les frais de remplacement sont pris en charge par l'Etat sur présentation de la formule officielle. En aucun cas l'enseignant n'a le droit de rétribuer lui-même son remplaçant.

Le CIC a été désigné comme organisateur suisse du secteur «films faits par enfants et adolescents». Il enverra à sa charge à Hollywood une sélection de films d'enfants et de jeunes suisses. Si vous voulez faire un film d'animation, si vous voulez le présenter aux «Olympiades du film d'animation », envoyez votre film au CIC, avant le 1er mars 1984. . Pour tout renseignement, précisions et appui, écrivez ou téléphonez au CIC, chemin du Levant 25, 1005 Lausanne, Tél. 021/22 1282 qui vous fera parvenir les formules d'inscription.

La requête doit être présentée au moins quinze jours à l'avance, sauf cas de force majeure. Sion, le 29 novembre 1983.

Olympiades

de

Pour un appui en matériel adressez-vous à votre Centre cantonal, pour Vaud: CIC, ch. du Levant 25, 1005 Lausanne.

l'animation Faites un film pour les Olympiades de l'animation 58

Il

Règlement du secteur «Jeunesse» 1. Le concours est ouvert à tous les films d'animation réalisés par des enfants et adolescents, sans participation d'adulte. 2. Les films doivent être récents (1982, 1983, 1984). 3. Ils doivent durer au maximum 8 minutes. 4. Ils ne doivent pas avoir été proposés à d'autres concours, avant les Olympiades . 5. Ils doivent être adressés au Centre d'initiation au cinéma et aux communications (CIC), ch. du Levant 25, 1005 Lausanne avant le 1er mars 1984. 6. Avant le 1er février 1984, les auteurs enverront au CIC une formule d'inscription remplie et signée (formule à disposition au CIC). Tous les films acceptés aux Olympiades de l'animation recevront un certificat de participation; le titre et le nom des auteurs seront publiés dans le Programme-Souvenir des Olympiades 1984 de Los Angeles.

Conseils Si le film a des dialogues ou des inscriptions indispensables à la compréhension, il est conseillé d'en donner une version en anglais, par sous-titre ou autre solution astucieuse.

Le CIC et la Télévision éducative pourront décerner un prix spécial à certains films suisses des Olympiades et les diffuser sur l'antenne (tarif habituel). 59


~

ASY·YCS ASSOCIATION SUISS E DES TRANSPORTS VERKEHRS-CLUB DER SCHWEIZ ASSOCIAZIONE SVIZZERA DEL TRA FFICQ

Communiqué de presse

Les vieux sont empotés, incapables de se débrouiller et entêtés .. . ceci selon une enquête réalisée sur les livres d'école de 1971 en République fédérale allemande. Cela vaut-il égaIement pour la Suisse? C'est ce que Pro Senectute a voulu savoir eu égard à l'importance que les livres d'école ont quant à l'aptitude que les jeunes d'aujourd'hui auront à surmonter les futurs aléas de l'existence, à leur attitude et à leur comportement vis-à-vis des vieilles générations.

édite une brochure

*** «Prudence! Priorité aux enfants.» Tel est le titre d'une brochure que vient de publier l'Association suisse des transports (le Club AST). L'AST ne peut se résoudre à accepter le nombre d'enfants sacrifié sur l'autel de la mobilité. Elle rappelle à ce propos qu'un enfant perd la vie dans un accident de la circulation tous les quatre jours tandis que 8 autres sont blessés quotidiennement dans les mêmes circonstances.

Inspirés par la Fondation, deux étudiants, Beatrice Hunziker et Armin Manser ont analysé en détail 72 livres d'école primaire de Suisse alémanique, ceci sous la direction du professeur H. Tu ggener de l'Institut pédagogique de l'Université de Zurich . Les résultats qui ressortent de ce travail de licence volumineux et fouillé de 321 pages * ont été dévoilés au cours de la conférence de presse tenue le 9 novembre 1983 par le professeur Tuggener et les deux auteurs, sous les auspices du président du Comité de direction de Pro Senectute Suisse.

Le document publié par l'AST comporte des témoignages de parents et d'enfants, une analyse de la situation actuelle ainsi que de nombreuses propositions visant à augmenter la sécurité des enfants dans la circulation. Les auteurs plaident notamment pour un ralentissement de la circulation à l'intérieur des localités et pour des méthodes d'éducation routière qui ne s'arrêtent pas au simple «dressage» des enfants.

60

Information Les vieux vus par les livres d'école!

Enfants dans la circulation : l'A ST

Auteur de l'éditorial de la brochure «Prudence! Priorité aux enfants» le professeur Pierre Emile Ferrier, de la clinique de pédiatrie de Genève, souligne que «le nombre des accidents du trafic dont sont victimes des enfants est beaucoup trop éle-

PRO SENECME

vé en Suisse, et notre réflexion nous incline à penser que les moyens de réduire ce nombre existent, qu'ils sont nombreux, mais que la volonté de les appliquer, bien . que lentement grandissante, est encore trop faible» .

Cette brochure, réalisée avec la participation financière du Fonds suisse pour la prévention des accidehts de la route peut être commandée au secrétariat romand de l'AST, rue Franche 15, 2800 Delémont (tél. 066 / 22 88 88).

En bref, et contrairement aux craintes que l'on pouvait avoir, le vieillard tel que décrit par les livres d'école primaire de Suisse al émanique est bon, ouvert, actif et satisfait. Le portrait de nos vieux concitoyens qui est ainsi présenté aux élèves de nos écoles primaires est donc très positif. Les caractéristiqUes de la situation actuelle

des vieilles personnes au sein de la société, toutefois, ne sont que peu mentionnées dans ces ouvrages: retraite, activités, veuvage , solitude, logement, santè, mort, assurance sociale, aide à la vieillesse sont des thèmes peu abordés. La vieillesse est à vrai dire souvent décrite , mais le processus du vieillissement - qui commence déjà dans les jeunes années - est passé sous silence. Cet état de choses a incité Pro Senectute Suisse à adresser des recom mandations aux responsables de l'instruction et du matériel d'enseignement d'une part et aux milieux pédagogiques d'autre part: les particularités essentielles de la vieillesse devraient être présentées de manière concrète dans les cours; il faudrait montrer que la vieillesse est une phase autonome de la vie, le vieillissement un processus qui s'étend de la naissance à la mort; il _ _iFl

faudrait contrer l'actuelle marginalisation des gens âgés en s'efforçant de les intégrer. Un appel est adressé à chacun pour mettre en pratique ces recommandations en collabo- . ration avec les milieux professionnels et la population âgée, de manière à jeter un pont entre la recherche et la pratique. Pro Senectute Suisse s'efforce actuellement de réaliser une enquête identique en Suisse romande. L'ouvrage publié * sur l'enquête réalisée en Suisse alémanique (Fr. 32.-), un résumé des résultats (Fr. 5.-) ou les recommandations citées ci-dessus (gratuites) peuvent être com mandés à Pro Senectute Suisse, service de documentation, Lavaterstrasse 60, case postale, 8027 Zurich . * Der alte Mensch : Ein Vergleich der Darstellung in Primar-Schullesebüchern der deutschen Schweiz mit der gegenwartigen Situation (1983) .

MW.

~VSEJ ucs Union des centrales suisses d 'électricité (UCS) - Les statistiques sont souvent utilisées et on en abuse même. Selon la forme de présentation, le lecteur se voit imposer une aide d'interprétation variable et quasi manipulée. A ce propos, le «Bulletin ASE/UCS» (Edition «Economie électrique» du 19 novembre 1983) publie l'exemple suivant. Pour l'année 1982, la Suisse enregistre une consommation finale d'électricité de 36 ,7 terawattheure (TWH) ou 0,13 exajoule (EJ). Est-ce beaucoup est-ce peu? Cela correspond à 36 700 millions de kilowattheures - cela fait déjà ·plus. Et si

. l'on utilise les unités SI officielles Joule (J), on obtient un chiffre presque astronomique de 132 000 billions. Cela fait déjà beaucoup. A l'EPF de Zurich, la consommation d'électricité annuelle d'un étudiant s'élève à environ 9000 KWh, avec en tête l'étudiant en chimie qui consomme 24 000 KWh. Est-ce beaucoup - est-ce peu? En comptant avec 12 centimes par Kilowattheure, chaque étudiant à l'EPF consomme en moyenne pour plus de Fr. 1000. d'électricité, environ le double de sa cotisation d'étude annuelle. Cela paraît beaucoup. A titre de comparaison subjective, voici encore quelques chiffres supplémentaires:


1

Par employé dans l'industrie textile Par lit d'hôpital Par habitant Consommation d'un ménage Tunnel routier du St-Gothard par mètre Des autres chiffres à titre de comparaison? Un employé travaillant dans la branche du fromage en boîte consomme par année une moyenne d'environ 6000 KWh, une unité de bétail laitier (traite, réfrigération, stockage du fourrage , aération du foin 22 q) environ 650 KWh. Du point de vue statistique, un étudiant de l'EPF correspond donc à environ 14 unités de gros bétail. Les chiffres de consommation des apiculteurs et des opposants à l'énergie nucléaire n'ont pas pu être établis jusqu'à la mise sous presse de ce numéro . L'apiculture devrait se contenter de très peu, le miel d'abeille est respectueux de l'environnement. En ce qui concerne les opposants au nucléaire, il faudrait encore voir. Croissance de 3,4 % des besoins en électricité durant l'été Qu'en sera-t-il cet hiver? La croissance de 3,4 % des besoins en électricité de l'été dernier est due au léger essor enregistré dans quelques branches économiques: c'est ce que constate l'Union des centrales suisses d'électricité (UCS) dans un commentaire à propos des chiffres officiels publiés sur la production et la consommation d'électricité jusqu'à la fin septembre de cette année. Depuis le début du semestre la consommation d'hiver, d'électricité a enregistré une nette hausse en raison du temps froid, et elle continuera d'augmenter si les basses températures et la reprise 62 ,

Consommation d'électricité annuelle 1982 KWh

30 000 6 000 5700 3900 900

conjoncturelle se maintiennent. L'économie électrique suisse est certaine de pouvoir couvrir les besoins grâce à ses réserves de production souvent critiquées, pour autant qu'il ne survienne pas de graves perturbations techniques. L'automne, cependant , ne s'est pas seulement manifesté par un recul de la température, mais aussi par une extrême sécheresse - il est encore impossible de dire si ceci annonce la fin de la longue période de plusieurs années caractérisée par une excellente hydraulicité. Toujours est-il que les réserves hydrauliques des lacs d'accumulation ont déjà été plus sollicitées qu'en automne 1982, et leur degré de remplissage n'atteint plus que 83 %, contre 88 % pour l'année précédente. Les centrales à accumulation ne peuvent de toute façon assurer qu'un tiers à peine de la production d'hiver du pays. Les centrales au fil de l'eau (sur les rivières) contribuent en hiver à environ un quart de la production totale - à condition cependant que la situation météorologique soit «moyenne » . Au cours des dernières semaines, le débit du Rhin a diminué de presque la moitié par rapport à la moyenne multiannuelle et en même temps un excédent d'importation a déjà été nécessaire pour couvrir les besoins du pays. Etant donné que l'électricité ne peut être stockée en grandes quantités, les échanges d'électricité avec les partenaires des pays voisins servent à la com-

pensation saisonnière. Les excedents provenant des réser, ves d~ production suisses, qui se presentent surtout en été peuvent être exportés, et si en hiver, la consommation d'éiec, tri cité dépasse la production nationale, ce sont des importa, tions qui comblent le déficit. Il en résulte temporairement un solde importateur, comme ce fut le cas pendant quatre mois de l'hiver 1979/80. Si l'on jette un coup d'œil sur l'été qui vient de s'achever, on constate que la production na, tionale d'origine hydraulique a atteint avec 21 860 GWh (1 giga-wattheure = 1 million de Kilowattheure) un nouveau record (été 1982: 21 636 GWh). La contribution des centrales nucléaires, qui, en été, sont mises à l'arrêt par étape pour révision et remplacement du combustible, a atteint 6461 GWh, dépassant ainsi la valeur de l'année précédente qui était de 5961 GWh. La production nationale nette a atteint 27 461 GWh, soit une augmentation de 3,2 %, tandis que la consommation nationale s'élevait à 18 919 GWh, soit une hausse de 3,4 % et le solde exportateur a atteint 8542 GWh, soit une augmentation de 2,6 %.

f

Pour tous ceux qui doivent se maintenir dans la foulée du développement du matériel didactique: Didacta 84. Didacta Bâle, du 20 au 24 mars 1984

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