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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Mars 1985 XXlxe année
L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
C'est bonnard d'avoir un livret
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à la l)anque cantonale.
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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
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Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
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Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
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Sommaire
Offrons des livres aux enfants
Que j'avoue mes attaches?
ÉDITORIAL Jean-François Lovey
Offrons des livres aux enfants
3
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand Docteur Michel Vouilloz Anna T. Veuthey
Exercices pratiques sur le thème de la faim Prise de tension artérielle chez l'enfant L'homme quotidien et la passion
5 11
Rencontre concernant la radio éducative
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Le théâtre et l'enfant ; constat et propositions; esquisse d 'une démarche . . . . . . . ... ... .. ... .. . .
20
14
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE OOIS Nicole Schroeter Pascal Oayer Jean-Bernard Gillioz FAPVR
Enquête sur l'information proposée aux parents à propos du français . . . . .... . . .... . . . . . . . . . . . . Les langues étrangères par la BD . .. ... . Tout est possible .. . c'est pour rire Troisième séminaire de littérature italienne en Valais Cours ORFF du 10 au 12 avril 1985 à Sion Premiers pas vers le travail autonome (2P-3P)
Elisabeth Sola Jacqueline Tornay EV EV Jocelyne Gagliardi
VIE CORPORATIVE Ferdinand Bétrisey E. Bemelmans et A. Gay-Balmaz AEPSVR DIDACTIQUE Renée Rey INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OIP OIP OIP OOIS OOIS
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A propos d'un cours d'été Cours de natation
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Le sC'rabble à l'école
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Accès aux écoles secondaires du premier et du deuxième degrés . .. . . . . . . . . ... . . . . . . . . Arrêté relatif à l'enseignement à temps partiel Directives concernant les stages et visites d 'entreprises Avertissement aux titulaires de 1P et 2P Horaire de Pâques . . . .. . Matériel en vente à l'OOIS de Sion
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Je sais devoir à la langue de mes pères une certaine forme de pensée et de raisonnement, une manière symbolique d'appréhender le réel et d'inviter à /'intériorisation. Je n 'y ai aucun mérite. D'abord j'y trouve du plaisir. Et puis des maÎtres patients ont su me faire partager cette évidence: notre civilisation a ses racines profondes dans l'écriture et les nombreux fleurons qu'elle nous a légués sont là pour nous le rappeler. Pour illuminer notre quotidien et nous révéler nos désirs ou nos errances. Je puis le confesser: je ne crois guère à cette civilisation de demain que d'aucuns voudraient exclusivement bâtie sur l'image. Elle me paraÎtrait trop fluide, trop peu consistante, trop peu marquée de signes intemporels, et ni la télévision, ni la ,bande dessinée ne m'ont pour /'instant convaincu du contraire. Oh je sais bien! Cette litanie est diablement rétrograde. Mais nager à contre-courant m'est bien agréable. Jean-François Lovey
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Liste des récentes acquisitions Bulletin d'information
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Photo de couverture : Bruno Clivaz
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Orthographe , tu me prends par la main
NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS
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Il est vrai que j'ai pour ma langue maternelle quelques pieux respeçts, que je réserve au monde de l'écrit et à son esthétique une secrète passion. Des lecteurs m'en font souvent l'amical reproche.
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Exercices pratiques sur le thème de la faim
Le thème de la faim qui semble devenir omniprésent dans nos médias ne disparaÎtra que d'une seule façon: en supprimant la faim. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, des progrès ont été accomplis dans ce domaine, puisque depuis 1900, 74 pays ont banni la faim comme problème endémique chronique, y compris bien des pays des Tiers Mondes. Ce n'est pas non plus la nourriture qui manque, puisque la terre produit 2,3 kg de nourriture par personne et par jour, bébé compris, et qu'il suffirait de consacrer chaque année seulement 14 jours de budget militaire mondial (jusqu'en l'an 2000) pour supprimer la faim. C'est donc un but réaliste, comme le rappelle un rapport de l'UNICEF, en ce sens que les moyens sont à notre portée. Seule manque la volonté politique - et là, nous sommes tous, en tant que citoyens, coresponsables de la création de cette volonté. Les exercices suivants permettront de sensibiliser les élèves à ce problème qui nous concerne tous.
EXERCICES POUR LA CLASSE N.B. - Les âges sont donnés à titre indicatif . L'enseignant(e) est le meilleur juge de ce qui convient pour sa classe .
EXERCICE 1 Etre pauvre, avoir faim, qu'est-ce que cela signifie?*
Cette leçon pourrait par exemple être rattachée à la Journée Mondiale de l'Alimentation (16 octobre), un jeûne (Jeûne fédérai , Jeûne genevois, etc.), une fête religieuse (Carême) ou un autre événement. Objectifs
- Ressentir ce que signifie vivre dans le dénuement total; - sensibiliser au problème du gaspillage alimentaire; - faire imaginer des solutions créatives .
Arrière-plan
Cet exercice part du paradoxe d'un monde dans lequel tant d'individus vivent dans la plus abjecte pauvreté (800 millions selon la Banque Mondiale), alors que d 'autres vivent dans une surabondance souvent gaspil" lée. Démarche 1. Visualisation Dites aux enfants de fermer les yeux. Qu 'ils pensent très fort à leur maison/appartement, à tout le confort qu'il inclut. (Temps d 'arrêt silencieux). Qu' ils imaginent maintenant que le processus suivant est en train de se passer dans leur propre maison**. (Ce texte est à lire très lentement). Selon l'âge des élèves, l'enseignant fera un ou plusieurs arrêts dans la lecture.
5
rien, même pas un robinet (pas plus que la cuisine d'ailleurs) . La boîte à pharmacie a disparu - il n'y a même pas une aspirine. Les WC aussi s'en vont (vous irez dans la nature). L'électricité et le gaz ont été coupés. Et maintenant c'est la maison elle-même qui dispa-
raît» . Les élèves ont toujours les yeux clos . Vous leur dites qu 'ils doivent maintenant s'imaginer être dans une situation totalement nouvelle - qui sera dorénavant leur situation de tous les jours:
Le travail des enfants est la norme dans les Tiers Mondes
ont déjà disparu . Dans les armoires, dont la vaisselle a presque entièrement disparu, sauf quelques assiettes ébréchées, on ne trouye que des allumettes, un peu de farine, du sucre et du sel. Quelques vieilles pommes de terre jetées à la poubelle sont récupérées - elles constitueront avec un petit poisson séché le repas du soir de toute la famille. Tout le reste, légumes et fruits frais, conserves, sucreries de toutes sortes, boissons diverses, a disparu. Reste encore un demi-pain rassis qu'un enfant a récupéré dans une poubelle. La maison est maintenant vide: la salle de bain ne contient plus
«On commence par envahir votre maison pour la vider de ses meubles . Tout part: lampes, chaises, tables, postes de TV, lits. La famille conservera quelques vieilles couvertures, une tao" ble de cuisine, une chaise en bois, des nattes pour dormir. Avec les meubles, les habits s'en vont aussi. Chaque membre de la famille peut garder ses plus vieux habits, une vieille chemise ou robe de rechange . Le chef de famille aura des souliers, la mère et le fils aîné des savates en plastique, les autres iront nu-pieds. Nous rentrons à la cuisine. La totalité des appareils de cuisine, y compris la cuisinière
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«La famille emménage maintenant dans une vieille cabane en planches - un peu comme une cabane à outils ... C'est le cas de toutes les autres maisons du quartier, qui est soudain transformé en bidonville: il y a un robinet d'eau courante pour 2000 personnes, pas de toilettes publiques ... Plus de communications: livres, journaux, BD's, tout a disparu . Mais ils ne manqueront pas: personne dans la famille ne sait lire. Il y aura néanmoins un poste transistor dont la publicité vantera des produits chers ou inutiles. Alors on se privera de nourriture pour acheter du Coca-Cola ou des médicaments dont on ne sait se servir. Plus de postier, ni de pompiers. Il y a bien une école à 5 km, mais elle n'a q"ue 2 classes bondées de 90 élèves chacune (1 livre pour 3 élèves, à 5 sur des bancs pour 3, et pas de cahiers) . Il n 'y a ni hôpitaux, ni médecins dans le voisinage . La clinique la plus proche - à 8 km - peut être atteinte à vélo, si la famille en possède un, ce qui est improbable . On peut aussi aller en bus si on arrive à se tenir en équilibre sur le toit.
Consigne à l'enseignant(e): donner un exemple local de distance d'après des repères 10- , caux. Quant à l'argent dont dispose la famille ... ses économies se montent en tout à Fr. 15,35. Le chef de famille a un revenu qui reflèt~ les conditions de vie décrites CI-
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dessu s: 800 à 2000 francs par an en ville, aussi peu que 300 francs, voire moins, si c'est à la campagne.
consigne à l'enseignant(e): citer quelques salaires types en Suisse (vendeuses: 1000 à 1400 francs par mois, médecins: 8000 à 10000, souvent beaucoup plus) . Mais vous, les enfants, pouvez aider. Si vous avez de la chance, vous trouverez ici et là de petits travaux occasionnels: cireurs de chaussures, porteurs au marché. Ou vous apprendrez à chaparder ou voler. Vos petits frères et sœurs iront fouiller sur les dépôts d'ordures».
2. Discuter de cette situation avec les élèves
y a-t-il quelqu'un qui voudrait de ce genre de vie? Combien de gens, pensent-ils, vivent à peu près comme cela? (Réponse: environ 120 à 130 fois la population totale de la Suisse). Il y a-t-il des Suisses qui vivent comme cela?
"3. Présentation par l'enseignant Résumer les grands traits de la pauvreté dans le monde, en ayant soin de souligner que même dans certains pays très riches (E.-U. par exemple) il y a des milliers de gens qui souffrent de la faim. Les enfants devront retenir quelques chiffres de base: les 800 millions qui vivent en-dessous du minimum vital, le fait que la terre, déjà actuellement, pourrait nourrir deux fois la population actuelle, et, int~lIigemment , exploitée, plusieurs dizaines de milliards. Que chaque Suisse consomme plus de 3000 calories par jour, alors que beaucoup de gens ont moins de 2000, etc.
4. Discuter du gaspillage alimentaire chez nous
~ombien jette-t-on de nourriture a la maison? Souvent? Faites un débat à bâtons rompus, où chacun met sur le tapis ses idées
sur la meilleure façon de lutter contre le gaspillage. Ces idées n'ont pas besoin d'être pratiques ou immédiatement applicables, mais aussi créatrices que possible. Le but de l'exercice est de repousser les limites de l'imagination. Exemple: faire dessiner, construire, décrire, raconter, des machines antig"aspillage et de recyclage .
Applications pratiques a) Visiter un (des) restaurant(s) du quartier et chercher à savoir combien de nourriture est gaspillée. (On cherchera à obtenir un chiffre global en kg par jour, qu'on divisera par le nombre de clients qui fréquentent l'établissement). Si un restaurant ne se prête pas à cet exercice, contacter une institution publique, (hôpital, asile, etc .). b) Le même exercice pourrait se faire avec un supermarché (légumes et fruits jetés).
EXERCICE Il Repas de riches, repas "de pauvres (12 ans et plus) L'exercice suivant devrait se faire dans un collège secondaire, un cycle ou un gymnase disposant d'une cantine où les élèves prennent leur repas. La collaboration de la direction, des cuisinières et de tous les professeurs de l'établissement sera évidemment nécessaire pour le succès de cet exercice.
Objectifs - Faire découvrir l'injustice d'une situation où votre bienêtre dépend pour une bonne part du pays ou de l'endroit où vous êtes né. - Discuter de la notion de justice et de chances égales (le problème se retrouve chez nous en termes de l'origine sociale des gens). - Montrer que le gaspillage fait également tort à celui qui le pratique (suralimentation nocive à la santé).
Démarche 1. Le repas en commun:
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2 types de repas sont offerts
«Surbouffe»: Europe, Amérique du Nord, pays socialistes européens, classes aisées du Tiers Monde. 1/4 des élèves. Repas riches en sucreries, sel, viande, graisses, boissons gazeuses sucrées, avec une entrée et un dessert plantureux . Deuxièmes portions autorisées. «Les restes»: La majorité des habitants des pays à très bas revenus. 3/4 des élèves (un bol de riz, 1/2 œuf, mais pas de légumes, fruits ou boissons autres que de l'eau), pas de deuxième portion. Organisation du repas Une grande corbeille avec des jetons de couleur sera placée à l'entrée de la cantine. L'élève ne doit pas pouvoir choisir la couleur qu'il désire (prévoir par exemple que la corbeille -soit recouverte d'un tissu avec une fente à travers laquelle l'élève passe la main). On aura:
1/4 de jetons rouges (surbouffe) (rouge = danger) 3/4 de jetons blancs (les restes) (blanc = anémie) Un des professeurs de l'établissement devra être responsable de la surveillance du repas. Cette expérience, déjà ré~lisée dans bien d'autres établissements, marche en général fort bien.
2. Discussion (tous les élèves ensemble, dans le réfectoire si possible, immédiatement après le repas) Permettre surtout aux émotions de s'exprimer: qu'est-ce que les élèves ont ressenti? Ont-ils partagé quand ils avaient beaucoup? Pourquoi les pays ne fontils pas de même (si partage il y a eu!)? Le don constitue-t-il vraiment une solution à long terme?
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L'échec ou le succès de l'expérience dépendra souvent de la façon dont le débat est animé .
Applications pratiques 1. Ecrire au Conseil communal pour lui demander de parrainer un projet d'aide au Tiers Monde, éventuellement à travers une œuvre d'entraide . On pourrait aussi envoyer une délégation d'élèves soigneusement préparés à une des séances du Conseil pour en discuter avec eux. 2. Discuter avec le directeur, le chef cuisinier et les représentants des élèves de l'introduction d'une alimentation plus équilibrée $. la cantine scolaire. 3. Faire un débat pour discuter de la meilleure façon d'éviter le gaspillage alimentaire à l'école, à la maison, dans notre société en général. Ne rejeter aucune idée, aussi utopique ou «irréaliste» qu 'elle paraisse. (Idéalisme/réalisme sont des jugements de valeur, non des données objectives) . N.B - Si l'organisation de cet exercice présente des problèmes, n'hésitez pas à contacter le Service Ecole Tiers Monde qui est disponible pour l'animation d'un tel repas.
EXERCICE III Los Chinches ((Les gosses») (14 ans et plus) On pourra démarrer cet exercice en visionnant l'excellent film de Ciro Duran du même nom, disponible dans plusieurs vidéothèques des centres de documentation cantonaux (voir fiche ci-jointe) . Si ce film n'est pas disponible, visionner Les trottoirs d~ Manille sur la prostitution enfantine, Temps Présent du 11 mars 1983.
Objectifs - Répondre à l'argument que l'on entend si souvent «Ils auraient assez à manger s'ils n'avaient pas tant d'enfants»;
- Apprendre à se mettre «dans la peau» de quelqu 'un d'autre ; - Faire ressentir que nombre de «solutions» que nous prêchons aux habitants des Tiers Mondes (par exemple limiter leurs familles) découle de notre situation de privilégiés (c'est aussi ce que l'on 'appelle l'ethnocentrisme!)
Démarche Vous êtes un père de famille nombreuse au chômage d'un bidonville des Tiers Mondes. Un agent du planning familial veut vous persuader que vous devriez vous faire stériliser, vous ou votre femme, pour ne plus avoir d'enfants. Voici les éléments dont vous disposez pour prendre votre décision : Nom des membres de la famille
ou au chômage, quelle est la famille qUI a le plus de chances d'avoir au moins un de ses membres qui trouve un emploi - la grande ou la petite famille? Pourquoi Manuela a-t-elle des frais si élevés? Pourquoi le père n'a-t-il aucun revenu? Quelles conditions devraient-elles se réaliser pour que les parents adoptent volontairement le planning familial? De nombreux documents sur la situation des enfants dans les Tiers Mondes sont disponibles au Service Ecole (articles, montages audiovisuels, dossiers UNICEF, etc .) pour l'enseignant qui voudrait mieux préparer cet exercice (Epinettes 10, 1007 Lausanne, tél. (021) 26 84 33). Coût quotidi.en moyen (traduit en Fr. S.)
Revenu moyen (Fr. S.)
3.10
Sra. Rodriguez (mère)
2.30
- 2.30
Estela (bas âge)
7.60
- 7.60
* Cet exercice est adapté d'un remarquable document pédagogique utilisé aux Etats-Unis World Hunger produit par Impact on Hunger (N.Y.)
~s lignes suivantes sont tirées de l'ouvrage de R. Heilbroner The Sreat Ascent (traduit et adapté par é3m) .
- 3.10
+ 11 .50
Manuela (se prostitue)
8.30
19.80
Roberto (vendeur ambulant)
2.80
4.20
+ 1.40
Ernesto (cireur de chaussures)
3.20
5.10 1.-
+ 1.90 + 1.-
Juan (handicapé, mendie)
2.50
4.-
+ 1.50
Alberto (va à l'école)
4.50
Carmen (fouille les décharges à ordures)
2.50
3.60*
+ 1.10
- 4.50
Pedro (fouille les décharges à ordures)
2.50
3.60*
Miguel (pickpocket , vol à la tire)
3.60
15.20*
+ 1.10 + 11 .60
42.90
56.30·
+ 13.60
TOTAL) .
Ces fiches sont à la disposition des centres de documentation et bibliothèques des écoles ou des enseignants qui peuvent les obtenir au prix de 1 franc la fiche (voir modèle ci-joint). '
Différence
Sr. Rodrigue.z (père)
Maria (petits travaux ménage)
l'Ecole valaisanne. Les thèmes choisi s portent soit sur le sousdéveloppement, soit le maldéveloppement dans nos pays .
* Inclut la récupération d'objets consommés directement (alimentation, habits) et la vente d'objets récupérés (ferraille , carton) .
1) Quelle sera la décision de Sr. Rodriguez? 2) Jouez la discussion de l'argent du planning familial avec les parents. 3) Pourquoi l'alimentation d'Estela coûte-t-elle si cher (elle a 18 mois)? Pourquoi Alberto est-il le seul à aller à l'école? Dans une ville où 40 % des adultes sont sous-employés
UN NOUVEAU SERVICE é3m Les bonnes émissions de télévision (du type Temps Présent par exemple) représentent une mine d'or pour les enseignants. Peu d'entre eux ont le temps de les visionner régulièrement. Le Service Ecole a donc commencé la préparation de fiches de visionnement dont la liste sera publiée dans un prochain numéro de
Quel avenir Pour les millions d 'affamés du monde?
Prise de tension artérielle chez l'enfant
FICHE DE VISIONNEMENT Emission: Antenne 2 (France) du 10 novembre 1980 Titre: Los Chinchos (les gosses) Réalisateur: Film de Ciro Duran Niveau: dès 11-12 ans avec un peu de préparation Durée: 55 minutes Présentation: scènes de rue, gamins qui récoltent de vieux papiers, qui dorment par terre
3'
On suit «Pinocchio» à la recherche d'un petit-déjeûner obtenu par mendicité
2'
«La débrouille»; d'autres mendient
2'
Autour de ce thème se sont retrouvées le lundi 28 janvier 1985 à Martigny plus d'une cinquantaine d'infirmières scolaires et d'infirmières chargées des consultations pour nourrissons du Valais.
Ils achètent du «fast food» et fument. Création d'une «galiada» (un groupement de jeunes qui remplace la famille). Visite d'une place de jeu 3'
Sujet d'actualité, développé dans un brillant exposé et des exercices pratiques par le docteur Claude Godard, médecin-pédiatre FMH, chef du service de pédiatrie de l'Hôpital de Monthey.
2'
Un match de catch visité en resquille
La mère de «Luis» explique pourquoi ils ont quitté la campagne (suite à la guerre civile, 2 millions de paysans ont afflué vers les villes), et d'autres membres de la famille expliquent comment ils ont survécu en ville .... . ................. 4'
Dans son allocution de bienvenue à ce cours de formation permanente, organisé par le Service cantonal de la santé publique, le docteur Michel Vouilloz, médecin cantonal, a situ,é le thème dans un cadre plus large de santé publique qUI sans doute trouvera l'intérêt de nos lectrices et lecteurs et que nous reproduisons avec plaisir ci-après.
l'
Pinocchio revient à la maison et retrouve sa petite sœur
Le père de Pinocchio raconte sa vie (sur vues du bidonville et de la campagne): 10 % de propriétaires exploitent 75 % des terres ................................ 5' Bogota, diverses vues, taux d'accroissement de 7 % (seules Lagos et karachi ont dépassé ce taux de .... . .......... . ....................... 30" croissance Le père reprend son récit (on ne voit pas ce dernier, mais toujours des scènes de Bogota). «Ce que j'aime, c'est travailler, mais où?, dit le père de Pinocchio ...... ... .. .... . ... . 3' 3'
Pinocchio joue dans la rue avec un jouet, au beau milieu du trafic
Pinocchio raconte comment sa mère, saoûle, l'a presque noyé, ce qui a motivé son départ de la maison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . l' 4'
Enfants qui dorment dans la rue, serrés les uns contre les autres pour se réchauffer La journée recommence pour les habitants du trottoir. Mendicité, vol à la sauvette
1. Maladies cardio-vascula ires 1.1. Epidémiologie descriptive . Situation mondiale Les MCV sont répandues dans le monde entier et constituent, au plan mondial les premières causes de décès (1/3 des décès . estimation): les MCV se placent avant les accidents, les maladies infectieuses et les cancers dans le rang des causes de mortalité mondiales .
.
3' 2'
Chants dans un bus
Ils se droguent aux vapeurs d'essence (cela coupe la faim aussi, et même le froid). Divers enfants expliquent ce qu 'ils ressentent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4' Vol d'essuie-glaces qu'on propose et revend à un motoriste de passage
l'
Les gosses fument de la marijuana et expliquent l'effet que cela leur fait
3'
«Puce» (un autre gosse) et ses amis
l'
Visite du père qui leur donne de la nourriture et qui raconte son histoire
3'
La mère de 3 gosses raconte son histoire
2'
Le père reprend son récit
l'
Situation européenne La mortalité cardio-vasculaire paie un lourd tribut aux cardiopathies ischémiques, et aux complications de l'hypertension artérielle, considérées comme maladie de l'opulence; contrairement à certains pays, les cardiopathies rhumatismales ont pratiquement disparu ; les cardiopathies congénitales s'observent dans tous les pays, mais les chances de survie diffèrent grandement d 'un pays à l'autre.
Scènes diverses
l'
Enterrement diun enfant écrasé par un bus
Evaluation: Un des rares films disponibles po.ur des enfants plus jeunes. Emission tout à fait remarquable. L'enseignant devra exploiter le fait que les enfants s'identifieront immédiatement aux protagonistes du film. ce film, intelligemment utilisé, pourrait déboucher sur une action concrète (p. ex. parrainage d'un enfant de Terre des Hommes, etc.). Cette dimension d'action serait même pédagogiquement plus que souhaitable pour éviter un sentiment de culpabilité ou de fatalisme.
Service Ecole Tiers Monde, ch. des Epinettes 10, 1007 Lausanne - Tél. (021) 26 84 33.
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Situation suisse L'an dernier, sur 60756 décès, 15 415 sont décédées de cancer (25 %) et 28276 personnes décédaient de maladies cardiovasculaires (46,5 %). Ce deuxième chiffre inclut 4 groupes : maladies ischémiques du cœur, - autres maladies du cœur, maladies cérébro-vasculaires, - maladies des artères artérioles et capillaires, - autres maladies de l'appareil circulatoire. «Rajeunissement» de l'âge de survenue des MeV Dans la majorité des pays industrialisés ou en développement, l'incidence globale des MCV a augmenté jusqu 'à ces dernières années, notamment du fait des maladies ischémiques du myocarde. Cette augmentation n'est pas seulement due au vieillissement de la population; au contraire , on a observé au cours des dernières années une éléva-
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1.2. Épidémiologie analytique: facteurs de risque de cardiopathies ischémiques. - Taux de cholestérol et des lipoprotéines (facteurs génétiques et alimentaires) - HTA - Tabac - Surcharge pondérale - Sédentarité - Certains traits de caractère et de comportement vis-à-vis du «stress» - Diabète - Eau de boisson - Milieu social - Contraception œstroprogestative . L'HTA constitue l'un des principaux facteurs de risques des maladies coronariennes et cérébro-vasculaires.
2. Hypertension artérie lle 2.1. Prévalence Dans les pays industrialisés: 10 - 36 % de la population adulte (= estimation). L'HTA, le plus fréquent des troubles cardio-vasculaires, est souvent sous-estimée dans les statistiques de santé, notamment de mortalité, car elle constitue un facteur de risques d'autres affections, causes fréquentes de décès et d'invalidité: les cardiopathies ischémiques et les maladies cérébro-vasculaires.
Oswald Ruppen
tion plus importante de la mortalité par MCV chez les sujets adultes et même adultes jeunes, que chez les personnes âgées; cette tendance s'est poursuivie jusqu'à maintenant. Ainsi, «dans les sociétés prospères, les cardiopathies ischémiques constituent la cause la plus
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importante de décès et d'invalidités prématurés chez les sujets de sexe masculin, à un âge où leur contribution à la société est la plus précieuse» (OMS Europe,
1975). C'est sans doute ce «rajeunissement» qui constitue le fait épidémiologiqüe le plus notable.
L'espérance de vie est dire?tement liée aux chiffres tensionnels' il existe une corrélation étroite entre ceux-ci et les taux de mortalité et de morbidité cardio-vasculaire. Les élévations même modérées de la pression artérielle induisent des risqueS pour la santé.
Alors qu'autrefois seules étaient prises en considération les hypertensions liées à une étiologie précise ou les très grandes hypertensions provoquant des symptômes immédiats, l'élévation des chiffres tensionnels est devenue aujourd'hui un problème majeur de santé publique.
2.2. Hérédité Environnement L'existence d'un facteur familial dans l'hypertension artérielle est certain . Il est difficile de dire ce qui, en lui, revient aux circonstances communes d'environnement ou à une transmission génétique . HTA symptomatique: causes endocriniennes, malformatives et rénales. HTA essentielle: peut-être due à des anomalies du transfert membranaire du sodium; .l'HTA essentielle serait le produit de la consommation de sel et de l'excessive perméabilité d'origine génétique de la membrane des cellules au sodium. Or un excès de sodium dans les cellules, de la paroi des artères notamment, provoque une contraction du système artériolaire et donc une augmentation de la pression artérielle.
3. Prévention des MeV 3.1. Aspects pédiatriques OMS : un nombre .important de facteurs de risques identifiables d'athérosclérose est présent dès l'enfance. D'où espoir de prévenir les MCV dès l'enfance: la détection, dès l'enfance, de HTA, hyperlipoprotéinémies, surcharges pondérales, permettrait d'identifier très
tôt les individus à risqLfes, de les surveiller et de les traiter . Des études longitudinales à long terme sont encore nécesaires. L'OMS a entrepris plusieurs études afin de préciser les applications en termes d'actions de santé publique, des connaissances épidémiologiques sur les aspects pédiatriques de l'athérosclérose et de l'hypertension artérielle.
En Suisse: le PNR N° 1 «Prévention des maladies cardiovasculaires en Suisse» a répondu à 2 questions, dont celle-ci: «A partir de quel âge les facteurs de risques font-ils leur apparition et justifient-ils la mise en œuvre de mesures préventives?». Pour trouver une réponse à cette question concernant l'âge d'apparition des facteurs dé risques, 6 études (portant sur un total de 4700 enfants et adolescents) furent entreprises à Bâle, Sion et Zurich. Elles ont démontré que l'on peut identifier ·Ies groupes d'enfants et d'adolescents prédisposés à une HTA ou à une teneur en cholestérol dans le sang trop élevée . La prédisposition est particulièrement marquée chez les enfants présentant un excès de poids ou issus de parents souffrant d'HTA ou d'hypercholestérolémie. Cette recherche a d'autre part révélé la précocité inquiétante de la consommation de tabac chez les jeunes . . Dès lors, il est apparu que les facteurs de risques et leurs déterminants comportementaux sont étroitement corrélés entre
parents et enfants, ainsi qu'au sein d'une même fratrie. Il convient de tenir compte de ces associations pour parvenir à une prévention efficace.
3.2. Organisation du dépistage de l'HTA OMS: le dépistage des HTA ne justifie pas la mise en place de structures spécifiques: il doit être intégré à l'action des services de santé existants (médecins, praticiens, cardiologues, pédiatres, obstétriciens et gynécologue, services de médecine du travail et de santé scolaire, services hospitaliers, etc.) seuls capables d'assurer le suivi des cas dépistés. LE MÉDECIN CANTONAL
Or Michel Vou il/oz
L'homme quotidien et la Passion
Il Y a quelques années, j'assistais à une série de conférences organisées par un centre universitaire et traitant de certaines difficultés psychologiques présentées par les jeunes. Plusieurs psychiatres y prirent la parole. L'un d'eux très intéressant, à l'élocution brillante, présenta son sujet d'une manière si limpide qu'elle en devint fascinante. Les questions consécutives à son exposé furent pertinentes et instructives. Elles furent glaciales aussi. Il me semblait qu'orateur et participants maniaient un scalpel, disséquant avec raison, froideur et sang-froid les blessures, les déviations, les souffrances de l'âme humaine. Il s'agissait de cette froideur issue d'une impérieuse nécessité tant de l'admiration que l'on doit rendre à la science que de la protection de ses faiblesses personnelles. Suivit une femme qui, très calmement, clairement et raisonnablement, avec un important apport de connaissances aussi, nous documenta. Pas un instant, toutefois, élie ne donna à l'assistance l'impression de penser à des êtres humains, encore moins d'en parler. Elle, tout comme le, psychiatre, parlait de science, voire de métier. Pourquoi pas de plomberie? De nombreux auditeurs admirèrent sans doute comme moi, tant l'étendue de son savoir que sa capacité de ... «maîtrise»; pour des raisons différentes, toutefois. .La semaine suivante se présenta un autre psychiatre, plutôt petit, soigné, simple de maintien. Son exposé clair, précis, fouillé,
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documenté attirait par sa factu re. Mais, bien plus que cela, le cœur, la chaleur pudiques contenus dans chacune de ses paroles qu'ils fécondaient et transparaissant à travers chacune d'elles, fascina un auditoire qu'elle réchauffa. Se développa alors à travers la salle une qualité d'atmosphère absente ju'squ'alors de toutes les autres soirées. Les questions pertinentes, furent rares: les auditeurs assimilaient, méditaient. Celles qui furent émises portaient en elles tant le désir, le souci de la connaissance, de la compréhension théoriques des êtres que celui d'une rencontre plus profonde, plus aimante avec eux tant à travers cette connaissance qu'à travers les réalités concrètes qui les avaient formés, blessés, remués ; Au sortir de la salle, on ressen- , tait une exceptionnelle densité de vie. Très palpablement, les auditeurs avaient été nourris . Ils l'avaient été tant dans leur intellect que dans leur affectivité, que dans leur esprit. Leur entourage en profiterait certainement. Quant au psychiatre si simple, intelligent, documenté, clair, précis et pudique dans sa chaleur humaine, il avait démontré qu'il était possible d'allier cœur et savoir et qu'il était possible et hautement souhaitable de «prendre ses distances», de «maîtriser les situations» non en se débranchant des réalités des hommes mais bien en s'en nourrissant, en se laissant toucher, très profondément toucher, pour ENSUITE parvenir à les dépasser. Cet homme révélait de manière simpl~, claire, précise ET chaleu-
reuse de quelle manière un être humain pouvait et ... devait traiter les situations difficiles de la vie : non en les dominant de l'extérieur, non en s'en distançant, mais en s'en nourrissant pour transmettre et nourrir; pour nourrir toutes les dimensions de la personne.
l'égoïsme. Une manifestation admirée car «s'appuyant sur des bases solides», «sur des bases scientifiques»! et ... sur le prestige que confère à l'homme tant à ses propres yeux qu'à ceux de la plupart de ceux qui l'entourent, l'image et la réalisation d'un certain pouvoir.
Or, que pouvons-nous constater autour de nous? De quoi entendons-nous parler en notre Occident malade, oh combien, des conséquences de sa «culture» et de ses progrès?
Cette admiration détourne si bien l'homme de sa finalité que l'on peut s'interroger sur les origines et les visées d'une certaine science!. ..
Une recherche toujours plus répandue d'une maîtrise destinée non à com-prendre, non à aimer, non à rapprocher mais bien à préserver chacun de ses autres qui l'entourent. Cela, à l'aide de théories aussi sécurisantes qu'inattaquables, irréfutables puisque, .. «scientifiques» ... Nous pouvons constater une course au bonheur, à l'équilibre, à l'épanouissement personnels destinés à assurer une réussite personnelle ne tenant compte des personnes qui nous entourent que dans la mesure où elles ne nous dérangent pas ou, mieux encore, servent nos projets. Je l'ai , en d'autres termes , écrit à plusieurs reprises, la célèbre «maîtrise» en est une qui isole, exclut, blesse, écrase sans le moindre scrupule, se servant même à l'occasion de l'apostolat de la morale et du Christ co~me justificatifs! ... Cette maîtrise-là qui «prend ses distances» et, les ayant prises, ... les garde et les sauvegarde est une sinistre et meurtrière manifestation tant de l'orgueuil que de l'autosatisfaction, que de
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Qu'ainsi se présente le Mal, qui s'en étonnerait? Le Malin ne mérite-t-il pas sa réputation? Ne jouit-il pas - oh, combien! - de sa réputation de ... «Malin»? Oui, malin au point que les chrétiens eux-mêmes et non les moindres dans l'échelle de la valeur - souvent unique! - de la hiérarchie, s'y laissent prendre, embrassant et propageant ces théories tellement plus confortables et sécurisantes - rassurantes aussi! - que celle de la Croix! Oubliant de remarquer - mais, n'est-ce pas une très ancienne coutume? - la contradiction énorme, gigantesque, monumentale entre nombre de ces données de la ... «science» psychologique contemporaine qu'ils enseignent, prêchent et, pire encore, pratiquent et la moins - apparemment scientifique d'après les critères de notre science occidentale, mais combien plus profonde et plus exigeante doctrine du Christ et de la Croix bien comprise. Que serions-nous? Où serionsnous, Seigneur, si, il y a bientôt 2000 ans, Tu avais pris Tes distances, si, il y a bientôt 2000 ans, de cette manière-là, Tu
T'étais maîtrisé? Si Tu avais relativisé? Si Tu ne T'étais pas «impliqué» dans chacune de nos souffrances et dans toutes les erreurs dues aussi bien à nos faiblesses humaines qu'à notre formidable orgueil? que serionsnous, Seigneur? Où serionsnous, maintenant? Que serions-nous si, vivant les conséquences de nos lâchetés, de nos duretés, de nos «prises de distances», de nos «maîtrises» jusqu'au bout, Tu n'avais seul, abandonné de tes apôtres, transpiré de douleur au point de demander à Ton Père que le calice s'éloignât de Toi? Que serions-nous si Tu n'avais, simultanément, accepté les conséquences de Ta vie publique et cela jusqu'au bout? Vivant en même temps dans une véritable torture physique que l'Evangile a nommé AGONIE ettoute la douleur causée par nos péchés qui altèrent Ta Création, son bon ordre et l'acceptation de toutes les conséquences du courage dont Tu avais fait preuve au cours de ta vie publique et qui T'avait valu la hargne et la vindicte des autorités? Etait-ce bien cela «prendre Tes distances», Seigneur? Ou bien ne nous as-tu pas montré que toute souffrance devait être acceptée, c.à d. reçue à fond par nos cœurs et nos corps; reçue pour accomplir à l'intérieur de nous, créatures d'esprit et de chair, toute son œuvre jusqu 'au bout, quel que soit le chemin et quel que doive être le bout afin qu'en chacun de nous s'incarne, c. à d. fasse à fond son œuvre, un maximum d'expériences de la situation de .l'être humain sur cette terre?
Et cela, à Ton exemple, Seigneur, en compagnie et sous le regard de Dieu qui, dans les pires des souffrances que Tu as si pudiquement et si pleinement révélées, accompagne, donne sa Force même lorsque de force il semble ne plus rester. Réalité qu'a révélée d'abord ta sl)pplication au Jardin des Oliviers, puis lors de Ton Agonie, physique cette fois, sur la Croix, Ton cri: «Seigneur, Seigneur, pourquoi m'as-Tu abandonné?» . Oui, Seigneur! Pleinement homme malgré la force issue de l'Amour qui T'habitait, Tu T'es senti abandonné. Tu n'en pouvais plus et Tu nous l'as fait savoir. Après tant d'autres exemples, c'est là, Seigneur, que Tu nous révèles la plénitude de Ta maîtrise. De cette maîtrise qui est non relativisation, prise de distance mais plénitude d'incarnation, solidarité complète, totale , jusqu'au cri, jusqu'à l'agonie, avec la condition des hommes quelle qu'elle ·soit. Une solidarité qui accepte toutes les conséquences de cette solidarité et de Son obéissance au Père et aux lois les plus profondes et les ' plus exigeantes de la Création; une solidarité qui accepte aussi et ainsi les conséquences de la formidable et destructrice incompréhension des hommes . Une solidarité ql.li, solidaire du Père et de Ses lois, va, guidée et soutenue par l'Esprit qui, à chaque instant l'anime, jusqu'au bout de la solidarité, nous révélant ainsi tant le Chemin de cette Loi que la Force de l'Esprit, que la formidable cécité des hommes qui T'ont livré et qui, sans un mot de révolte mais avec les admirables mots de
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compréhension pour le «bon larron» voisin, rend son Esprit demeuré vivant dans un Corps parvenu au terme de Sa résistance, Elle abandonne ce corps sur le bois de la Croix quand aucune cellule n'est plus en état, vu les mauvais traitements reçus et non par suite d'entorses aux lois de la vie, de répondre au souffle de l'Esprit.
Maîtrisant, alors, à l'aide de cet amour qui le nourrit, ses innombrables égoïsmes qu'il empêche, de ce fait, de le dominer c, à d. de le diriger et qu'il remplace, peu à peu, par les forces d'amour auxquelles il permet de le pénétrer jusqu'aux fibres les plus infimes de son être pour le diriger, Non, en s'isolant, non en «prenant ses distances» mais bien en s'immergeant dans la vie, en l'accueillant, l'acceptant, la laissant le remuer, le travailler à Ton exemple.
Tout cela, Seigneur, Tu l'as accompli sans un mouvement de révolte, de dureté, pour nous révéler la puissance de l'Amour et, à travers les horribles traitements subis, les capacités de dureté des cœurs des hommes, TA MAÎTRISE, Seigneur, si réelle que les mots en gagnent un sens toujours nouveau, n'est-elle pas bien différente de celle que prêchent à travers tant d'~~rits et de bouches, les meurtneres théories de nos sciences humaines, découlant, elles, d'une humanité bien primitive encore, même si nos intellects se révèlent, par ailleurs, capables de réalisations admirables par les capacités qu'elles révèlent, ma!s peu formatrices du cœur humain si l'on veut bien garder présents à l'esprit l'origine de cet être humain et de son But ultime, TA maîtrise, Seigneur, elle, était bien celle de l'Amour, De l'amour qui se laisse toucher par tout ce qui doit le toucher, qUI se laisse remuer, travailler pour se décaper de ses égoïsmes et,. peu à peu nettoyé, débarrasse d'eux, guidé par Ton Amour, ,Ton Regard, Tes exemples, se lal~s~ remplir par eux devenant ainSI toujours plus apte à répondr~ avec amour à un maximum de SItuations de'Îa vie.
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Que de leçons de maîtrise, Seigneur, ne nous as-tu pas données et cela jusqu'aux affres de la passion!
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Cette apparente absence de maîtrise que soigneraient, à l'heure actuelle, médecins ; enseignants et psy-de toute sorte, cette aberration aux yeux de l'homme moderne que révèlent Tes douleurs, Tes sueurs du Jardin des Oliviers, ton cri final suivi de Ta mort nous rappelleront-ils, Seigneur, parfois, que Ton enseignement , Ton exemple, Ta Passion sont infiniment plus vrais, plus humanisants , plus transformants que tous les bégaiements de nos esprits se voulant «scientifiques» mais bien plus préoccupés de leur confort, de leur maîtrise que de leur réelle, profonde et véritable humanisation. Nous révéleront-ils que la Force se trouve non dans l'éloignement, l'isolement mais dans la capacité de proximité? Et que la Voie, celle que Tu nous as indiquée, peut passer par une apparente perte de maîtrise de cette fameuse «dignité» qui s'étale sur les pages des journaux et les lè-
vres des hommes, pour autant qu'un Amour réel et solide en soit le moteur? Et que, acceptées tant bien que mal puisque hommes nous sommes, les souffrances, les brimades, les incompréhensions, la Résurrection à plus de plénitude de vie, à plus de proximité encore, se trouve au bout du chemin, Et que le rayonnement d 'un surplus d'amour vrai et de spiritualité humanise seul nos petits bouts de monde, Tandis que la maîtrise, le pouvoir qui triche, abdique devant l'essentiel, néglige, livre et torture l'innocent car il est pouvoir et non service, la prise de distance par le truchement de ce pouvoir - les grands prêtres n'ont pas tué le Christ, certes; ils se sont contentés de le condamner et de le livrer ... - ,tout cela perpétue les fermetures, les duretés, les incompréhensions, continue et multiplie les duretés et les injustices visibles et invisibles de notre monde.
veaux d'or même scientifiques que sécrète notre société. Afin que Ta Passion, Seigneur, devienne source non seulement de contemplation éventuelle ment émue , non seulement des nombreuses paroles écrites, proférées ou proclamées mais bien de transformation profonde de nos cœurs, de nos mentalités et de nos actions.
Et cela, Seigneur, dépend de nous, uniquement de nous, non de Toi: Toi, Tu as fait Ton travail. Anna T Veuthey
A nous de choisir, au jour le jour, de détail en détail et d'instant en instant, la maîtrise à laquelle nous désirons accéder: la Tienne , Seigneur, celle que Tu nous as révélée ou les parodies inventées et propagées par les hommes. A nous de nous souvenir de la Tienne, Seigneur, afin que, conscients des vanités qui ont causé Tes souffrances et que nous perpétuons à travers Ta Création par nos fermetures et nos lâchetés, nous décidions de fixer les yeux de nos cœurs sur TES exemples et n'acceptions plus, n'acceptions jamais plus les inventions meurtrières, les -
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La RADIO EDUCATIVE
réalise tres
bien d' au-
émissions
à l'in-
tention de tous les niveaux de l'école primaire. Elles
permettent
d'enrichir
certains
cours (environnement - éducation musicaleactivités cadres du français, etc .. . ). De 14 heures. à 16 heures, MERCREDI 20 mars 1985, - Marie-José Broggi , déléguée pédagogique
à la radio;
- Henri Métrailler, délégué cantonal R TV éducative; - Jean-François Lovey , directeur de l 'ODIS
Vous permettront de mieux connaître ces diff~rentes réalisations. /
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MERCREDI 2·0 mars
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Le théâtre et l'enfant
Qui a vu le monstre? Parler du théâtre c'est parler d'un monstre à douze têtes. Pour ceux qui l'ont déjà vu, c'est inutile car ils savent déjà tout même s'ils ont de la peine à en montrer la cachette aux curieux. Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, c'est tout aussi inutile car s'ils ne l'ont pas vu c'est la preuve pour eux que le monstre n'existe pas et les curieux n'auront pas d'autres réponses. Donc n'en parlons pas. Et pour ceux qui restent sur leur curiosi té, parlons d'autre chose. Par exemple de cette championne de ski qui suit la ligne idéale pour arriver la première devant les caméras et qui demande le temps de souffler après son exploit. Un piquetage identique pour toutes, et à l'arrivée des concurrentes dans des états physiques et émotifs aussi différents que les numéros de dossards . Le même portillon de départ, la même ligne d'arrivée et des styles propres à .chacune. On peut dire de même pour un sport d 'équipe au sujet de la dimension du terrain, de la grandeur des buts, du nombre de joueurs. Toujours il y aura des règles concernant l'espace, le temps, le comportement entre partenaires et adversaires, avec un objet, un équipement. Des individus ou des équipes jouent selon les règles de l'art pour gagner. On connaît plus ou moins l'histoire. On sait parfois même qui va gagner. Mais on veut voir comment en espérant une surprise. Si l'on regardait l'art théâtral avec la même attention? Les tê-
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tes du monstre nous dévoileraient certainement comment apprivoiser l'animal, où il vit et ce qu'il mange.
M ettre le m onstre e n cage? L'enfant adore les monstres. Mais les a-t-il vraiment créés luimême? L'enfant joue au ballon. A-t-il inventé le football? L'enfant joue avec des vêtements . A-t-il inventé la mode? L'enfant joue avec son ours, sa barbie. A-t-il inventé le théâtre? Il faut se rendre à l'évidence, le théâtre a été inventé par les adultes. Jouer une histoire avec des personnages devant des spectateurs pour leur communi quer des émotions, des réflexions, drôles ou tristes, c'est organiser des réalités matérielles et relationnelles. Il aura fallu une part d'expériences et une part d'apprentissages pour maîtriser des règles, des styles, une démarche face à l'imprévu propre à toutes pratiques artistiques considérées comme moyens d'expression et de communication . Que cette pratique soit menée avec des enfants ou des jeunes, ne change rien aux éléments qui composent le théâtre. Mieux on a pu expérimenter le théâtre comme outil, pour soimême déjà, mieux on aura les moyens de guider et aussi de révéler les moindres traces d'expression que ce soit avec quelqu'un qui se jette éperdument dans. le jeu ou avec celui qui doit d'abord surmonter la peur du jeu. C'est donc bien
d'apprivoiser le théâtre qu'il s'agit, avec toute la mouvance que ça suppose. La découverte et la conscience des réalités intérieures et extérieures que le jeu théâtral offre gratuitement, sont un risque autant à courir qu'à mener. Cette attitude du meneur de jeu avec des enfants et des jeunes établira une relation spécifique où les uns et les autres se trouveront impliqués . Les limites de chacun seront le point de rencontre pour une collaboration originale. Elle apparaîtra comme nécessaire et comme nouvelle composante de l'expression. Pensons au fauve avec le dompteur . Lequel des deux joue? Que le fauve soit libre d'être totalement un animal et le dompteur libre d'être totalement un homme et le public n'en croira pas ses yeux!
Le monst re et la réalité Les comparaisons utilisées jusqu'ici ne sont ni un détour ni une décoration. Elles ne sont qu'un moyen pour laisser le théâtre à sa place: celle d 'une forme qui ne peut que représenter la réalité mais ne peut jamais la reproduire. Tous ceux qui travaillent avec des enfants et des jeunes savent combien la découverte de ce lien difficilement maîtrisable entre l'imaginaire et la réalité est cruciale pour le développement de l'individu . Si elle est «malmenée» elle laisse des traces qui peuvent troubler prof~n dément l'acquisition de connal~ san ces et plus encore la vie sociale.
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Le théâtre est la forme artistique la plus proche du quotidien . On parle, on marche, on pleure, on rit, «comme si» c'était vrai. C'est donc une forme fragile au point qu 'acteurs ou spectateurs arrivent à oublier que ce n'est que du th éâtre . Le meneur de jeu peut avec des enfants et des jeunes se trouver ébloui ou dépassé . Exploiter intentionnellement cette fragilité du théâtre est aussi lourd . de conséquence que d'ignorer que le théâtre est régi de l'intérieur par des règles qui en font un art de communication. Tout l' art consiste précisément à exploiter leur combinaison. Il peut en naître des styles, des sens, des rôles totalement différents. C'est un risque de confusion que d'ignorer cela, une façon de confondre «représenter» et «reproduire», de ne plus distinguer la fable de la réalité. Ou bien il sera très vite impossible de jouer autre chose que soimême. Il existe dans ce but une pratique précise: le psychodrame. Ou bien on aura devant soi une exécution appliquée, prodigieuse parfois, mais vide d'expression personnelle et communicative parce que sanctionnée avant tout par un barème. Il existe là aussi des activités à la frontière du sport et de la virtuosité: patinage et gymnastique artistiques . L'expression théâtrale menée a~ec des enfants et des jeunes vivant dans des situations psychiques et relationnelles difficiles font apparaître, souvent de
façons violentes, que les limites entre le jeu et la réalité sont la première préoccupation que doit avoir le meneur de jeu. Toute son imagination et sa maîtrise de l'outil théâtral sont alors sollicitées pour susciter la liberté de jouer un personnage et pour faire découvrir peu à peu le pas à franchir entre le personnage et soi-même. C'est là que se joue face à face la réalité et le théâtre.
Sur les traces du monstre Relever les empreintes d 'un diplodocus oblige d 'aller sur le terrain. Il faudra un jour pour le théâtre faire de même. Mais pour l'instant puisque l'occasion est donnée, voici quelques repères pratiques pour nous guider à la rencontre du monstre.
Les indices Chaque fois que l'on se trouve en présence d 'un projet (thème, texte, photo) pouvant être le matériau d 'une expression théâtrale ,' faire une enquête pour situer le cadre , la dynamique, le but du jeu . Le cadre Espace (place/limites) mouvement (espace/temps) son (bruit , langage)
La dynamique Personnages (présents/absents) relations (rencontre/séparation) épisodes (détails/continuité/fin)
Le but Joueur: (moijl 'histoire/les autres) meneur de jeu (implication/consignes) public (se montrer/lui montrer)
A chacun de ses indices trouver une formulation aidant à visualiser mentalement déjà le plus d'éléments possibles. Chaque mot appelle une image , une action , une réaction , une attente, un silence ... Avant d 'illustrer par des accessoires et des décors, chercher tout ce qui peut venir du jeu . Ainsi chaque chose deviendra simplement une néçessité expressive qui relancera le jeu. Procéder comme pour une enquête, représenter les faits avec toutes les suppositions, les hésitations , les conjonctures hasardeuses et même les fausses pistes. Chercher tout ce que le personnage vit avant de parler et les mots viendront au bon moment. Veiller à l'économie du langage et à son rapport aux gestes. L'or du silence et l'argent de la parole sont à gérer non pour les restreindre ou les mécaniser mais pour en puiser toutes les richesses expressives et communicatives.
Portrait du chasseur de monstre C'est un apprenti de l'OR/PH qui a exprimé le plus complètement ce qui se passe entre le meneur de jeu et les joueurs et comment ce rôle est perçu :» Tu ne sers à rien . Tu es comme un fusible mais les lumières c'est nous. Autrement personne ne verrait ce que tu fais.»
Des méthodes de chasse (( 1/ avait acheté une grande carte représentant la mer sans le moindre vestige de terre
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Et l'équipage fut heureux de constater que c'était Une carte qu'ils pouvaient tous comprendre. »
dait pas à «ça». Donc prendre le temps de former l'équipe en ne se limitant pas aux relations habituelles de la classe.
daire. Présentés ici de façon iso. lée, ils se situent en réalité dans une progression de plusieurs séances de travail.
(La chasse au snark. Lewis Carroi, mathématicien)
Souvent la ruse est là encore nécessaire. Par exemple «décentrer» l'action: une fois c'est le ballon qui est le personnage principal. Ensuite, le vendeur de bière, après le grand-père de l'arbitre ou la femme du capitaine.
La première se passe dans la semaine qui suit une représentation de «Graine d'Arbre et Graine d'Homme» à laquelle des classes primaires ont assisté. Le but était de jouer des épisodes qui s'étaient déroulés en dehors de scène. Les classes étaient en 2 groupes, chacun avec un animateur, dans 2 salles, puis chaque groupe présentait son jeu à l'autre.
A chaque monstre sa méthode, celle qui met d'abord vousmême et les enfants ou les jeunes en situation de jeu à risquer et à mener. Ne pas craindre de ne pas en savoir au départ plus que les élèves. Sur un bateau le capitaine ne se gêne pas de faire confiance à la vigie au soutier et au radio quand il navigue dans le brouillard. C'est sur les indices de l'enquête que s'établit cette confiance. Ne pas oublier que quand on pense au théâtre on a d'abord un comportement individualiste parce qu'on joue un personnage. Ceci autant dans l'échec que dans le succès. Celui qui veut jouer au football sait qu'il sera dans une équipe avec une place, une fonction, une relation particulière déterminée par ses coéquipiers. Bien sûr ... Au théâtre on pense d'abord à soi et à son rôle. On veut tous être le personnage principal de l'action. Réaliser une scène à plusieurs, c'est aussi donner l'importance à l'autre comme nécessaire à l'histoire. Comme le gardien pour le centre-avant. Mais attention à ne pas attendre que le gardien marque le but manqué par l'attaquant. C'est le même individualisme qui pousse l'acteur à accuser l'autre de «jouer faux» parce que lui ne s'atten-
Enfin «sentir» ou «provoquer» le moment où les acteurs montrent l'envie de jouer pour un public . Ce n'est pas si évident d'assumer une histoire à transmettre. cette dernière étape risque de transformer bien des choses: par excitation ou par besoin de sécurité. Ne pas oublier que le public est censé ne pas connaître l'histoire même s'il connaît les acteurs. Etre attentif à la différence entre jouer soi-même et jouer le personnage au milieu d'autres dans une aventure qui concerne tout le monde à sa façon. C'est aux acteurs à rendre l'histoire attrayante, ils ne peuvent pas tout attendre des mots, des costumes, de la musique, mais ils doivent vivre avec. Ou bien ils seront de trop sur scène. Ils n'auront réussi qu'à faire fuir le monstre.
On veut des preuves Tous ces lieux communs nécessitent dans la pratique des exercices, des consignes, des propositions de jeu ... La répétition ne vient qu'après. Voici deux exemples de cette première étape, menés dans des classes primaires et secon-
- chaque joueur reprend les mêmes gestes en disant: j'suis - le - plus - fort!; Sur «fort» ils montrent le nombre de doigts choisis; - les photographes comptent pour leur joueur et annoncent le nombre à l'arbitre; - l'arbitre proclame le vainqueur; - on fait la revanche ... la belle; - l'arbitre donne la coupe au vainqueur; - le vainqueur salue le perdant; - les photographes fixent chacun une image en annonçant le titre de leur article respectif.
La Finale (match de tennis) Disposition: 2 chaises face à face. Dix acteurs. 2 équipes: joueur, entraÎneur~ soigneur, photographe. 1 reporter, arbitre. Les consignes: elles sont données progressivement à travers des jeux de rythme, d'échos, de questions/ réponses, de situations simples ,entre personnages complémentaires (acheteur/vendeur). - Le reporter présente l' entraînement dans chaque camp; - l'arbitre vérifie la position des 2 champions debout sur leur chaise. Ils sont encouragés par leurs supporters respectifs; - l'arbitre pose la question: pair ou impair à l'un. Conciliabule, réponse confirmation de l'arbitre; l'arbitre compte, 1, 2, 3, balle!; l'entraîneur et le soigneur en imitant le geste d'un joueur de tennis à 3 reprises enco~ ragent leur champion en disant: «jette, jette, jette»;
L'intérêt de rapporter ces consignes aide à découvrir toutes les possibilités de jeu et de relations entre des personnages même dans une histoire très simple.
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La situation réelle du jeu pair/ impair plutôt que le mime de la partie de tennis aide les acteurs à trouver les impulsions du vainqueur et du perdant et crée une vrai attente des personnages. Il est arrivé que pris par le jeu réel un enfant pleure de rage d'avoir perdu tandis que ses supporters s'efforçaient de le remettre dans la situation de la fiction.
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Au départ tous voulaient être le champion, rôle ressenti comme principal. Mais le risque de perdre, les faisait hésiter. Entrait en jeu aussi la sympathie relative à l'adversaire. Commençaient à exister ainsi tout un monde d'émotions, de ~estes, de réactions qui ont pu etre repris et exploités non sans humour dans la fiction.
Une fois devant l'autre groupe comme public, l'inconnue de la victoire oblige les acteurs à une grande attention. spontanément, ils exprimaient de petites notations cocasses sur l'attente et la déception du vaincu et la
joie du vainqueur, et l'écho des réactions des supporters. C'est ainsi qu'avec l'imagination et l'à propos du meneur de jeu la frontière entre la réalité et la fiction peut devenir lieu
p jeu, s'agitent dans l'espace, harcèlent un autre . Certains restent en retrait, observant se risquant prudemment. Au bout d'un moment un rythme s'impose avec lequel joue spontanément le chauffeur en faisant ses annonces plus ou moins vite et même avec des humeurs différentes. Après avoir esquissé des personnages individuellement, peu à peu de courtes relations se créent. C'est aussi une façon rapide d'exploiter l'espace, le début et la fin d'un jeu, la sortie
d'expression et conscience de la personnalité de celui qui joue. La deuxième proposition de jeu est un exemple de mise en train pour la création de personnages.
Le bus en foli e Disposition: des chaises sur 2 colonnes, à l'image d'un bus mais avec plus d'espace entre chacune. Devant, le chauffeur, face aux voyageurs.
permet à chacun de se souvenir de ce qu'il a fait, et d'observer les autres.
Consignes: - Au lieu de la destination, le chauffeur annonce l'identité des voyageurs: attention départ: infirmière!; - chaque voyageur joue tout ce que mot évoque pour lui, tous jouent en même temps, dans tout l'espace; - après 30" le chauffeur annonce: on est arrivé!; - les voyageurs regagnent rapidement leur place; - le chauffeur fait une nouvelle annonce ; - après 8 à 10 annonces le chauffeur dit: terminus, l'infirmière descend!; - le premier qui joue l'infirmière d'une manière qui satisfasse le chauffeur est invité à sortir du bus; - le chauffeur fait le tour de toutes les identités et les invite à sortir seul ou à plusieurs tout en restant les personnages. Ce jeu où tous jouent en même temps met les plus timides en confiance . Certains se jettent au
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Venez voir le monstre Ceux qui ont fait du théâtre avec des enfants et des jeunes le savent: il faut voir, ça ne se raconte pas. Alors pour le meneur de jeu plutôt que de se «farcir» des exposés théoriques ou des listes d'exercices, c'est pour lui en voyant le plus de réalisations différentes, en participant luimême à des ateliers, voir en invitant un intervenant, qu'il découvrira la liberté et la rigueur d'inventer tout ce qui pourra aider le jeu. Il est clair qu'une telle démarche suppose du temps, des contacts entre les personnes menant un travail analogue.
se prévaloir d'aucune autre justification . C'est pour cela que les connaissances et la pratique d'un meneur de jeu doivent sans cesse être entretenues . S'il ne se trouve pas en situation d'invention comment pourra-t-il proposer un outil dynamique. Il risque de s'agiter dans un flou dit artistique ou de se bloquer sur une exécution mécanique de consignes. Que celui qui allume le feu, l'alimente, l'éteint soit tout à fait capable de le faire sans avoir les connaissances d'un physicien ne le dispense pas de regarder d'où vient le vent et de chercher du bois sec . Il n'est donc pas question de demander aux enfants et aux jeunes de formuler des connaissances sur le théâtre mais de les guider dans une expérience où ils sont parfois leur propre éprouvette. Il faut donc une délicatesse qu'on ne percevra que parce qu'on en a eu soi-même besoin. Ne perdons pas la trace du monstre! Il n'existe que quand on passe d'un projet, aussi génial soit-il, à sa réalisation. Il vit d'émotions profondes de grandes idées. Mais inutile de parler des intentions, avant ou après. Le théâtre vit au présent. Ce n'est que là que l'on voit. Un metteur en scène disait que entre l'homme et l'animal il n'y a qu'une différence. Oui même les loups ont une vie de couple et de famille. Mais l'homme est le seul qui produise une image de lui-même. Que celui qui soulève le rideau du théâtre, spectateur ou acteur, ne l'oublie pas: il n'en reste pas moins un homme. Que cette capacité lui fasse gagner l'humour de ne pas se croire plus qu'un homme, même s'il a joué Superman & Co. Ce n'est pas la moindre des expériences que font les enfants. Le théâtre est un monstre qui a les. pieds sur terre!
Le théâtre est considéré comme une forme d'éveil à l'expression et à la communication. Il ne peut
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Nicole Schrœter Pascal Dayer Jean-Bernard Gi/lioz
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THÉÂTRE: constat et propositions
A notre connaissance, il a existé et existe au niveau théâtral plusieurs interventions de différents types dans les écoles valaisannes. Nous ne citerons ici aucun nom d'intervenant, de comédien ou d'enseignant dans le souci de n'oublier personne car nous ne nommerons pas expressément les degrés dans lesquels ces interventions ont été faites bien qu'il ressorte de notre tour d'horizon que les collèges ont été moins touchés que les autres degrés. - L'enseignant décide de son propre chef d 'inclure par exemple dans ses cours de français un moyen d'enseignement se rapprochant du jeu théâtral en créant rapport au cours des saynètes, c'est-à-dire en incitant les élèves à jouer des personnages, à monter des histoires, à faire vivre des événements (position et expression corporelle, expression verbale, compréhension d'une idée abstraite, etc ... ). ce moyen pédagogique peut évidemment être utilisé avec toutes les branches d'enseignement. - l'enseignant occupe quelques-uns de ses cours à créer une pièce de théâtre (mime, pantomime, marionnette) avec toute la classe afin de présenter le travail à la fin de l'année au centre auquel il appartient. - L'enseignant (déchargé ou non) décide avec quelques élèves, en dehors des cours ou en option, de consacrer du temps dans le but de monter une pièce à présenter en cours d'année, à la fin de l'année, dans l'école ou à l'extérieur de celle-ci. Il arrive assez souvent que ce sont les élèves eux-mêmes, avec l'appui
ou non d'un prof ou d 'un intervenant extérieur, qui prennent du temps hors de l'école afin de travailler une œuvre théâtrale écrite par eux-mêmes ou adaptée . - L'enseignant désire travailler avec ses élèves le théâtre (pièces ou différentes scènes) dans un but de présentation ou à usage interne ou il demande l'appui d'un intervenant externe (comédien, spécialiste en animation théâtrale). En général, les autorités donnent leur accord et subventionnent l'intervention qui peut aller au niveau temps de quelques séances (soutien sporadique) à une séance hebdomadaire (soutien régulier). - Des élèves aussi, en dehors des heures de cours, quémandent en vue de la création d 'un spectacle, le soutien d'un intervenant externe. L'argent est alors le plus souvent récolté par eux-mêmes (nettoyage de voitures, vente d'un programme, etc .. .) et quelquefois l'école soutient l'initiative . - Le professionnel qui présente une pièce acceptée par les autorités se voit parfois animer en classe avant ou après le spectacle (cela dépend de l'offre et de la demande) des cours d'introduction ou d'explication théorique ou pratique vis-à-vis de la pièce à voir ou vue. - L'intervenant (comédien ou spécialiste) donne à raison de 10 à 15 séances par année des cours de théâtre dans différentes classes afin d'introduire surtout pratiquement la notion de jeu théâtral. En ce cas, l'intervenant est souvent un enseignant qui a suivi pour son propre compte une formation théâtrale .
Ce statut lui permet de prendre en charge ces cours introductifs et c'est souvent lui qui les propose aux autorités. L'enseignant responsable de la classe où se donnent ces cours reste en étroit . contact en général avec l'intervenant; il participe même souvent intensivement au déroulement des séances . (Voir article
3). Dans ce tour d'horizon quelque peu pompeux, nos avons peutêtre omis certaines interventions ou du moins une modalité différente d'interventions que celles présentées ci-dessus. Toujours est-il que nous pouvons, dans un premier temps et en première analyse, tirer certains constats. - L'enseignant, même avec l'intervention d'un spécialiste au soutien sporadique ou régulier, reste le principal initiateur et le principal intéressé face aux diverses expériences théâtrales faites dans sa classe. - C'est par son initiative et quelquefois l'initiative d'élèves ou d'un intervenant extérieur qu'un travail théâtral peut avoir lieu à l'école. L'autorité ou la commission culturelle s'occupe en général de choisir des spectacles (un certain nombre par année); c'est elle aussi qui accepte ou refuse les initiatives internes ou externes. Parfois il arrive même qu'elle pousse elle-même à favoriser une éclosion théâtrale dans l'école en soutenant de diverses manières les intéressés en ' vue de rendre celle-ci plus vivante.
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- Mais trop souvent on s'inquiète au niveau des autorités de combler un vide à la fin de l'année afin de présenter aux élèves
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- Dans cette même optique, ne serait-il pas temps d 'envisager de créer des postes d 'animateurs «culturels» dans différents centres scolaires valaisans (à plein-temps ou à temps partiel) dont la tâche serait par définition de donner vie à l'école par le biais du théâtre et non seulement de celui-ci mais encore par le biais du cinéma et de toute branche artistique afin de créer des médiations entre prof et élèves, élèves - élèves, élèves - société.
et aux instances supérieures un spectacle dans le but de divertir (ce qui est bien) et non d 'une finalhé plus essentielle (épanouissement de l'individu) (ce qui va plus loin) . - Nous pouvons aussi remarquer que ces différentes expériences ne sont souvent pas reliées entre elles, ne forment qu 'un tout disparate et souvent sans lendemain , qu 'il n'existe pas un souci de continuation et d'approfondissement. Elles ont . au moins le mérite d 'EXISTER, ce qui n'est pas à dédaigner. - Enes ont au moins le mérite de confronter la classe et l' enseignant à une réalité et à une forme de vie dont nous avons tous besoin et qui permet, outre le divertissement décrit déjà: par Aristote, d'aller à la rencontre de son être essentiel et non pas seulement de son être existentiel. A ce constat malgré tout positif, puisque quelque chose se fait, nous aimerions avancer certai-
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nes propositions de travail en vue d'une amélioration de l'état de chose actuel , c 'est-à-dire d'une intégration plus grande de la notion de jeu théâtral à l'école , non pour augmenter la grillehoraire déjà suffisamment surchargée, mais pour permettre à l'élève de s'ouvrir à un monde ludique déjà passablement perdu (enfance) ou passablement déformé (adulte). - L'ODIS met à disposition des enseignants du matériel pédagogique sous différentes formes. Il pourrait aussi, avec l'appui de l'autorité, offrir un matériel théâtral «vivant» c'est-àdire mettre à la disposition des enseignants des personnes spécialisées dans le théâtre pour enfants et adolescents à même d'intervenir dans une classe en tant que soutien sporadique ou régulier en vue de la création d'un spectacle ou ~omme moyen pédagogique. Evidemment pour les enseignants qui en ressentiraient le besoin .
- Diverses expériences pilote ont été réalisées en Valais (10 à 15 séances par année et par classe) qui ont permis à certains élèves de s'ouvrir au jeu théâ-' tral. Ces expériences serontelles encore pour les 10 prochaines années des expériences pilote c 'est-à-dire provisoires ou sera-t-on convaincu assez tôt de la nécessité d'une structure plus stable et de l'apport que ces expériences ont récolté? - Il est évident qu'en se penchant sur l'opportunité ou la nécessité d'une ouverture de l'apprentissage du jeu théâtral à l'école sous une forme ou sous une autre, nous devons remettre en question les modalités finalisantes de l'école même, question de finalité de fond et non de forme.
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Faire du théâtre avec les enfants , c'est être à l'écoute des enfants , et chercher avec eux, à présenter une critique du réel, du social, tout autant que de l'imaginaire. En tant qu 'enseignants, il nous importe de faire naître dans une classe, l'enthousiasme face à un objectif commun. Et dans la création d'une petite mise en scène, nous savons que le groupe va se resserrer, que chaque enfant pourra être valorisé . Nous avons vu déjà des classes entières s' animer sur tous les plans (social, académique, culturel) grâce à un tel projet. Le théâtre peut faire naître un vrai milieu de vie , dans une classe où nous allons tenter de le démontrer. Mais rappelons ici le butde ces ateliers d'expression: IIfaire accéder les enfants à un mieux être qui tient dans la maÎtrise améliorée de leurs moyens d'expression et dans la conquête de leur pouvoir d'être parmi les autres».
Les principaux objectifs: Nicole Schrœter Pascal Dayer Jean-Bernard Gillioz
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Depuis 3 ans maintenant une expérience pilote d'expression corporelle et théâtrale a lieu dans les classes primaires de Sion. Les maîtres, qui y sont sensibles, inscrivent leur classe pour un travail s'étalant, selon leur choix, sur 10 à 15 séances.
Banalité de le dire, mais ...
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Esquisse d'une démarche théâtrale
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- Permettre à l'enfant par le jeu théâtral d'aller à la découverte de ses moyens d'expression, qu 'ils soient corporels ou verbaux· - l'aï'der dans son acceptation du groupe face à des objectifs communs, comme la création
d'une petite mise en scène par exemple ; - l'entraîner à s'exprimer face à ses camarades (exercice de langage et de communication); - développer son sens critique et l'aider à accepter les critiques de son «public»; - lui permettre, et ceci est important, une approche plus personnelle, face aux médias, de devenir actif face à elles .
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE NOTRE DÉMARCHE Animation du groupe Dans ces ateliers , les enfants, les jeunes sont placés en situation de créativité et apprennent à traiter des pratiques théâtrales (marionnettes, masques, mimes .. .) et s'initient aux divers éléments du langage théâtral : invention de personnages, de situations, de fables, écriture de dialogues, invention de structures dramatiques, connaissance et utilisation de costumes, d'accessoires, d'espaces, etc.
classons, ordonnons chacune des informations, et nous les distinguons et les différençons. Ainsi les confusions s'estompent, notre objectif s'éclaire et nous amorçons une première étape de mise en scène. A la suite de ce travail, nous établissons une liste de tout ce dont nous aurons besoin pour réaliser notre mise en scène : - une histoire (un texte respectant les unités d'action , de temps et d'espace); - des comédiens (campant avec costumes et maquillage des personnages bien définis); - des décors, des accessoires, des éclairages; - des bruits, des sons et de la musique; - et tout ce qui sous-entend la pièce: metteur en scène, souffleur, doublures, publicistes , etc. Enfin , pour assurer la cohésion ultérieure du groupe et l'efficacité du travail de chacun, nous amenons les enfants à bien prendre conscience du caractère essentiel des différentes fonctions à assumer dans la réalisation du projet.
Nous commençons en début d'année par du théâtre libre. La plupart des enfants entrent à fond dans ce type d'expression : série de jeux simples suscitant l'imagination et la concentration, recherche de personnages, qui va nous amener quand le groupe est prêt, aux jeux d'improvisation. En général, les enfants aiment les jeux de rôle et entrent dans «leur personnage» de façon étonnante.
Une pièce de théâtre , c'est un peu comme, un match de hockey. De l'acteur à l'habilleur, tout le monde est indispensable. Et si un seul maillon cède, c'est tout l'ensemble qui risque d'en souffrir. Ici, nous pouvons aussi souligner l'étroite collaboration indispensable entre le maître et l'animateur.
Réflexion avec le groupe
Choix du thème
Nous regroupons nos idées, nos trouvailles et nos connaissances sur le théâtre . Nous organisons,
Les suggestions sont amenées par l'enseignant, l'animateur ou les enfants, mais le choix du thè-
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Organisation Chaque enfant doit se sentir à l'aise dans ce à quoi il s'engage. Il faut donc prendre le temps de s'informer sur les goûts et les capacités des enfants , les motiver face à telle ou telle fonction, les stimuler tout au long du projet. Il ne tdUt surtout pas exagérer les difficultés rencontrées et toujours garder un certaine souplesse . Car après quelque temps, il peut arriver qu'un ou deux élèves se voient mieux dans des fonctions différentes de celles de leur premier choix.
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Les tâches sont distribuées, le groupe a trouvé sa cohésion . D'un commun accord, une orientation est choisie qui va devenir réalité : on construit le décor, on cherche à créer une atmosphère par des jeux de lumière. Costumes et accessoires entrent dans la danse, le côté sonore s 'ajoute aussi . Tout cela en parallèle au travail important qui s'effectue sur le jeu des actions , avec tout ce que cela comporte de répétitions, de critiques collectives , d'investissement du groupe tout entier. Il est bon de souligner le travail de chacun et particulièrement de ceux qui assument des fonctions plus effacées.
matières. Nous les avons vus prendre conscience d'euxmêmes, apprendre à se contrôler, à s'auto-discipliner, à s'ajuster par rapport à des objectifs communs. Explorer et exploiter les dimensions théâtrales avec l'enfant, c'est pour nous, créer à , l'école le goût de «transmettre}}, de parler, d'écrire, de réfléchir, de créer, de s'unir. En deux mots: le goût de vivre pleinement.
Toujours le projet doit être vécu comme une œuvre commune.
1. En 2 e primaire
LES DIFFICULTÉS DE PARCOURS Ce serait se leurrer de croire que tout cela est facile. La grande difficulté réside dans le fait que le travail doit s'étendre sur plusieurs semaines . L'enfant aime voir ses rêves se réaliser rapidement, il aspire à satisfaire ses désirs sur-le-champ . Il doit donc apprendre à persévérer. Composer un texte sous forme de dialogues faciles à comprendre demande également un travail sérieux. L'orchestration de tout ce petit monde ne se fait pas du jour au lendemain. Mais peu à peu, à son propre rythme, chacun évolue et il est possible d 'arriver au bout de la route à un accord commun.
ET POUR CONCLURE Nous avons vu dans nos classes des enfants travailler avec cœur en français et dans les autres
Exemples d'intervention dans deux class~s primaires L'enfant de 7-8 ans est encore proche de toute forme d'expression corporelle . C'est pourquoi, nous avons choisi d'entente avec la maîtresse, un travail basé sur une recherche de mouvement et de personnages à créer, à partir de cartons que les enfants avaient amenés en classe. Nous avons vu naître ainsi toutes sortes de personnages : des oiseaux, des papillons , une fleur, un arbre, un poussin sortant de sa coquille, un verre , une lampe, etc . Puis ces personnages ont été mis face à face pour créer une rencontre, un dialogue , une communication gestuelle ou verbale selon le désir des enfants. Et quelle découverte de voir s'exprimer un verre et un âne, danser une lampe et un chat farceur, un jeune poussin face à une télévision qui par ses images va l'aider à retrouver sa mère, etc.
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Les enfants ont ensuite décoré leur carton en classe de travaux manuels et fait une recherche de leur costume en dessinant leur personnage. Ils ont eu le souci de mieux soigner leur dialogue et d'intégrer leur exercice dans une activité cadre en classe . Il a fallu constru ire une histoire à partir de cette succession d'images, trouver une sorte de fil conducteur pour que nos petites scénettes deviennent une mise en scène du groupe , une création collective. L'histoire prend forme et devient le rêve d 'un chevalier et de son oiseau magique, qu i seuls dans un château sans vie, vont inventer un stratagème pour que ce château s'anime et devienne gai , avec l'invitation de tous ces personnages différents dans une grande fête au palais . Les enfants ont ressenti au fur et à mesure que leur jeu de scène s'élaborait, le besoin de partager leur vitalité, de montrer leur créativité. C'est alors que l'auditoire est devenu pour eux une nécessité. Et selon leur désir, d'autres classes sont invitées, leurs parents, un interlocuteur de leur choix.
2. En
se primaire :
Là, le point de départ fut un travail sur la notion de temps et d'espace-temps. Après une recherche effectuée au fur et à mesure des situations propos~es dans les ateliers d 'expresSion théâtrale, les enfants échan gent leurs idées et optent pour l'histoire de deux astronautes qui partant pour un voyage sur la lune, voient leur projet détourné par un savant fou qui a
détraqué leur fusée spatiale . Ils vont ainsi effectuer une remontée fantastique dans le temps et atterrir chez Napoléon , Christophe Colomb, les trois mousquetaires et Charlemagne.
Les enfants ont le souci de rendre leur expédition «réaliste» dans les dialogues en faisant des recherches sur les coutumes de l'époque, son originalité, son mode de vie , et font ainsi
Enquête sur l'information proposée aux parents dont les enfants reçoivent l' enseignement renouvelé du français
Il convient aussi de préciser que l'un des deux exemples donnés ici, est une réalisation avec un groupe d'enfants bénéficiant pour la deuxième année consécutive de cette expérience théâtrale . Car il est peu souhaitable, rappelons-le, de prendre au dé. part de ces ateliers, comme objectif premier la création d'un spectacle.
LES CHIFFRES Au total, nous avons 512 réponses: 119 de Martigny, 51 de Grône,
53 de Vétroz, 22 de la Louable Contrée, 181 de Sion et 86 de Monthey.
1. Ont reçu info. :266 oui ; 228 non
C'est au tour de l'enseignant de prolonger avec ses élèves, l'apprentissage du langage dramatique en ateliers. C'est là qu'il veille à ce que ses élèves traitent un thème à fond, structurent une fable de façon à la théâtraliser, trouvent les mots précis de leurs dialogues, les sentiments de leurs personnages etc ... Il est très difficile, voir même impossible, de jouer au capitaihe de haute mer, à l'astronaute ou au chef d'état, sans maîtriser tout un vocabulaire. De même la scène d'espionnage ou celle d'aventure en forêt, demande de la précision, des connaissances -et de l'à-propos.
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On a pu constater comment l'apprentissage du français peut se conrétiser dans des contextes d'expression globale de façon positive.
112 cours pour parents 60 classes ouvertes 16 conférences
2. Moyens
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u'ne révision attractive d' événements historiques, qui vont ainsi , le temps de créer, de s'identifier, de jouer, sortir du livre.
3. Type utile: 116 réunions de parents 68 brochures du DIP
Je voudrais conclure en soulignant que cette forme d'activité soutient un point essentiel chez l'enfant, elle le rend acteur, c'est-à-dire actif. Car comme le rendait très bien un récent débat télévisé sur «l'enfant et les médias»: ce n'est pas la quantité d 'images et de sollicitations que l'enfant reçoit qui en fait leur importance, mais comment il s'active face à elles, pour créer quelque chose en lui, pour lui, et pour les autres .
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188 52 75 5 49
brochure bulletin réunion de p. CI . ouverte Conférence film Cours pour p.
prat./théor. 4. Info. à compléter? 20 21 219 oui - 118 non
compl./incom. 29 18
clair/conf. 29 6
85 22 23
38 6 19
102 31 20
6 0 15
56 28 13
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1
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5. Par quels moyens? 32 cours pour parents 25 brochures 24 réunions de classe 17 classes ouvertes
Autre:
6. Info. d'année en année? 386 oui - 47 non
Nicole Schrœter Pascal Oayer Jean-Bernard Gillioz
Ainsi le maître, qui est animateur de français, a travaillé les dialogues en classe avec des enfants motivés, qui étaient soucieux de réaliser leur projet et de monter un spectacle travaillé. Nous avons aussi eu la chance de compter sur une maîtresse de travaux manuels enthousiaste, qui a encouragé ses élèves pour réaliser fes costumes et les décors.
Résultats de l'enquête sur l'information proposée aux parents dont les enfants reçoivent l'enseignement renouvelé du français Six Associations de Parents valaisannes ont mené cette enquête en juin 1984 parallèlement à d'autres APE romandes: Monthey, Martigny, Vétroz, Sion, Grône et l'APE de la Louable Contrée.
Le rôle de l'animateur étant de souder ces différentes recherches et applications, dans l'exercice de la mise en scène pour que celle-ci devienne attractive et de veiller à soutenir le groupe vers ce projet.
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Les chiffres obtenus appellent quelques commentaires de notre part. .
Question 1:
avez-vous reçu une information particulière sur l'enseignement renouvelé? Presque 1 famille sur 2 déclare ne pas avoir reçu d'information particulière. Question 2:
par quels moyens avez-vous été informés et qu'en pensezvous? On peut relever que les moyens suscitent des appréciations diverses selon les parents; il res-
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Quelle information souhaitent les parents Une enquête de la fédération romande des Associations de Parents
sort cependant que l'information «passe» spécialement bien lors des réunions de parents, lors des classes ouvertes, ainsi que par les cours aux parents.
question 3 ont d'ailleurs souvent omis de répondre à la cinquième. Les chiffres nous paraissent donc peu riches d'enseignements!
Les parents sont relativement nombreux à déclarer l'information incomplète. L'exemple de la réunion de classe est éloquent: une forte proportion la juge claire, mais un certain nombre la trouve incomplète.
Question 6: souhaitez-vous qu'une information vous soit donnée d'année en année?
Quant à l'aspect pratique ou théorique des moyens d'enseignement, l'équilibre est grand entre ces 2 notions, sauf pour la classe ouverte, très logiquement du côté de l'information pratique, et la conférence publique, qui, tout aussi logiquement, offre un caractère théorique marqué. Question 3:
quel type d'information vous paraît le plus utile pour suivre votre enfant? Sans hésitation, c'est d'abord la réunion des parents, mais les cours pour parents sont demandés à une fréquence remarquable. Il y a donc un grand nombre de parents qui souhaitent une information approfondie - même une formation - pour être aptes à suivre leurs enfants, quitte à retourner eux-mêmes à l'école. Questions 4 et 5:
souhaitez-vous que l'information que vous avez reçue soit complétée? Si oui, par quels moyens? Lors du dépouillement , nous avons dû constater l'ambiguité de ces deux questions; les parents qui avaient répondu à la 32
La réponse à cette question est très claire: plus de 80 % des parents qui ont retourné ce questionnaire désirent une information suivie d'année en année. Il s'agit donc bien pour eux d'avoir les moyens de comprendre et de suivre ce que font leurs enfants.
Conclusion: nous pouvons affirmer que toute information est bien ressentie par les parents, mais leur besoin fondamental est d'avoir les ' connaissances suffisantes pour suivre leur enfant. A la suite de cette enquête, nous pouvons formuler une organisation idéale de l'information aux parents : - réunion des parents chaque trimestre (classe ouverte dans les premiers degrés) pour une information orale; - petit ouvrage de référence à l'usage des parents pour le programme annuel parallèle au travail de l'enfant ; - des cours pour les parents qui le désirent.
Commentaires: un certain nombre d'entre eux consistaient en des appréciations sur la méthode elle-même (toutes les nuances depuis «avec quel plaisir mon enfant apprend à lire!» jusqu 'à «qu'on retourne vite à la méthode traditionnelle!»).
Les autres remarques portent sur l'information proprement dite : - une information donnée régulièrement à la fois sur le contenu de l'enseignement et sur les résultats, la situation de l'élève; - des exercices faits par les pa. rents avec le maître; - la possibilité de suivre le travail de l'élève à travers le matériel qu'il rapporte à la maison, tels sont les souhaits qui régulièrement reviennent sous la plume des parents.
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L'expérience de ces dernières années d'innovation scolaire en Suisse romande a montré clairement que l'harmonie entre la famille et l'école exige au moins une bonne information des parents dont les enfants sont concernés par cette innovation . Cette affirmation, les associations de parents (APE) n'ont cessé de la répéter depuis leur création . Les autorités scolaires sont, semble-t-il, largement d'accord sur ce principe, tout comme la majorité des enseignants. Le «rajeunissement» de l'enseignement du français (le terme «renouvellement» est, dit-on en haut lieu, historiquement dépassé!) a entraîné une campagne d'information particulièrement étendue: au gré de son introduction dans les cantons, les médias ont exploité le sujet à l'intention du grand public; conférences et débats ont déplacé une population plus exigente ; quant aux parents dont les enfants sont «dans le bain», bon nombre ont reçu une information écrite ou orale (brochure publiée par les DIP, réunions de parents organisées par les enseignants) . Mais comment savoir si l'information donnée aux parents d'élèves correspond à leur attente, comment savoir s'ils en sont satisfaits, si elle leur suffit? Avoir une réponse à ces interrogations est fondamental pour pouvoir poursuivre cette tâche d'information, pour en assurer la qualité et l'utilité. Comment savoir? En interrogeant directement les intéressés. Voilà pourquoi la Fédération Romande des Associations de Parents (FAPERT) a entrepris à la
fin de l'année scolaire 1983-1984 une enquête auprès de parents dont les enfants suivaient un enseignement renouvelé du français avec des enseignants recyclés . Des APE des cantons de Genève, Vaud, Fribourg, du Jura bernois et du Valais (Neuchâtel et le Jura n'avaient pas encore entrepris l'introduction de cet enseignement renouvelé) ont participé à cette enquête . La plupart des questionnaires ont été distribués et recueillis par des enseignants, ce qui nous a permis d'obtenir 1270 réponses pour l'ensemble de la Suisse romande . La participation valaisanne a été très généreuse puisque le Valais romand a fourni à lui tout seul 512 réponses provenant de la Louable Contrée, Grône, Sion, Vétroz, Martigny et Monthey, de classes de première primaire pour la plupart. Les questions essentielle de ce questionnaire étaient les suivantes: - quel type d'information vous paraît le plus utile? - Si vous avez déjà reçu une information, souhaitez-vous qu'elle soit complétée? - Souhaitez-vous une information d'année en année? Chose remarquable pour ces 3 questions, les résultats entre les différents cantons sont parfaitement convergents . Malgré les différences notables entre les écoles, force est de constater que les besoins d'information des parents sont les mêmes ou presque d'un bout à l'autre de la suisse romande. Pourtant, sur un point, les chiffres ne sont pas concordants : le 33
Les langues étrangères par la BD
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taux de parents informés . Le Va- piète. En tête de liste des lais apparaît tout en queue de moyens d'information compléliste., avec plus de 450/0 des mentaires se trouve encore et parents déclarant ne pas avoir toujours la réunion de parents (il reçu d'information particulière y a même des parents qui en sur l'enseignement du français: souhaitent une par trimestre), et, sur les 512 questionnaires ren- en second rang, les cours pour trés, 266 ont été informés d'une parents. manière ou d'une autre, 228 affirment ne pas avoir été informés . Une information d'année en particulièrement. Plus précisé- année ment, 188 ont assisté à une ré- Cette troisième question a reçu union de parents, 89 se souvien- une réponse extrêmement clainent d'avoir reçu une brochure re: du DIP, pour ne citer que ces en Valais, 386 réponses affirmadeux modes d'information. tives, 47 négatives; en Suisse romande, 969 réponses affirmatiLe mode d'information le plus ves, 170 négatives. utile Ces 80 % de réponses favoraLes parents qui ont répondu ma- bles, très fidèles au pourcentanifestent une attitude positive à ge de chacun des cantons l'égard de tous les modes d'in- consultés, témoigne bien du beformation: ils apprécient les soin d'information des parents. Il «classes ouvertes» pour l'éclaira- met en évidence la nécessité de ge qu'elle leur donne sur la prati- considérer l'information comme que quotidienne, les brochures un des volets de l'introduction d'information pour les référen- du renouvellement du français. Il ces qu'elles leur procurent en attire l'attention des autorités cours d'année, les cours pour sur l'obligation d'en assurer la parents là où ils sont organisés. continuité. Mais indiscutablement, le mode d'information qui convient au Mais les résultats de cette enplus grand nombre, c'est la ré- quête interpellent encore davanunion de parents. Elle leur ap- tage les enseignants. C'est porte une information à la fois d'eux que la majorité des parents attendent l'information, théorique et pratique: la relation qui s'établit avec l'enseignant c'est eux qu'ils jugent être le en faCilite la transmission et dé- meilleur véhicule pour l'informabouche sur un éohange qui met tion qui leur sera utile. En effet, ce dont ils ont besoin, c'est de les parents en confiance. pouvoir suivre le travail de leurs Un mode d'information à com- enfants. Qui donc, mieux que l'enseignant lui-même, pourrait .pléter leur en fournir les moyens? Rares sont les parents qui se déclarent entièrement satisfaits par l'information qu'ils ont reçue, Fédération des le 'plus souvent au début de l'anAssociations de Parents née: son défaut le plus fréquemdu Valais romand ment relevé est d'être incom-
Il s'agit de petites revues aux différents degrés de difficultés qui amènent l'enfant à découvrir une langue étrangère par le plaisir du jeu et de la bande dessinée . Un moyen didactique moderne et dynamique qui peut agréablement animer une leçon . Grâce à une réalisation haute en couleur, à contenu varié, à présentation claire, ces brochures sont susceptibles d'aiguiser l'intérêt des enfants .
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Langues proposées: Anglais: 3 degrés: Tot, Kid, Teen Français: 2 degrés: Môme, Jeunes Espagnol: degré unique: Muchacho Allemand: 2 degrés: Kinder, Freunde Italien : degré unique : Ragazzi Latin: 2 degrés : Aduléscens, lùvenis Une idée aussi pour les parents qui désirent donner quelques rudiments d'une langue à leurs enfants avant un départ à l'étranger ou pour les sensibiliser à une seconde langue maternelle.
Documentation abonnement: Alka-diffusion, chemin du Boisy 49A, 1004 Lausanne - tél. (021) 36 37 20. E. Sola
Pour les premiers degrés de difficultés, des histoires simples de deux ou trois pages en bandes dessinées, des mots secrets à découvrir, des rébus, des devinettes, d'autres jeux et une liste de vocabulaire comprenant le mot et l'image. Pour les avancés, des histoires plus longues, des exigences plus soutenues . On y fait un brin de géographie mais on n'oublie pas les jeux. Les revues sont proposées sous forme d 'abonnement (à partir d'octobre) et paraissent 8 fois par année. Relevons le prix modique des abonnements: 8 numéros de 16 pages, Fr. 16.50, 8 numéros de 24 pages, Fr. 18,50. 35
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Les langues étrangères s'apprent déjà à l'école primaire . AIka-diffusion, maison lausannoise dirigée par Albert Klausfelder, propose non pas une nouvelle méthode d'enseignement mais un complément divertissant à l'apprentissage des langues .
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Tout est possible ... c'est pour rire
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Des livres qui nous font rire Sélection des «Bouquins-Potins» et du centre d'animation PointVirgule Jaqueline et Claude Held, auteurs de livres pour enfants, ont dit: «Le comique ne connaît ni patrie, ni frontières: le sourire, le rire et l'humour sont chose internationale .» Cette sélection présente: des livres plein d'humour, tant par le texte que par l'illustration, ou par le rapport texte-image, des titres français et des ouvrages traduits de l'anglais ou de l'allemand, mais qui ont gardé leur charme et leur humour.
DES ALBUMS Lecture d'images Le plus bel oeuf du monde de H. Heine (Gall. album et folio benjamin) L'histoire n'a rien de bien original, mais les illustrations sont très amusantes.
Drôle de zoo de G. Mc Hargue, illustré par Foreman (folio benjamin) Donner un nom d'animal aux silhouettes des passants projetées sur les murs est un jeu qui amuse plus d'un enfant. Les illustrations, caricaturales, sont pleines d'humour.
Préférerais-tu ... de J. Burningham (Flammarion) Des propositions farfelues, loufoques, horribles ... Un livre jeu, un livre support d'un dialogue, un livre qui rend l'enfant inventif. Un dessin finement colorié traduisant à merveille l'humour, le cocasse, l'insolite, l'ironie.
Premières lectures dès 8
ans
Bizardos: de J. et A. Ahlberg (folio benjamin) Sur fond noir, trois squelettes blancs «vêtus» de couleurs vives prennent vie dans une cave . sombre... et s'amusent bien, très bien! Un thème original dans la littérature pour jeunes: le squelette facétieux, et qui donne prétexte à une histoire farfelue.
LES LIVRES-CASSETTES
Décidément, Georges déteste sa grand-mère! Elle ressemble trop à une sorcière. Et puis, elle a de curieux goûts en matière de gastronomie: elle aime les limaces, les vers de terre ... de plus, elle est toute petite .. .
«Une sorcière se reconnaît à son grand âge, à son visage buriné, à son front ridé, à ses yeux qui louchent, à sa voix perçante, à ses ronchonnements incessants, à son manteau en guenille et au fait qu 'elle est toujours suivie de son chat ou de son chien.»
Un livre plein de jeux de mots car le Prince de Motordu maltraite les mots ... il dit chapeau pour château crapaud pour drapeau et belle lisse poire pour belle histoire!
Le problème avec ma mère de B. Cole (Seuil)
Papa est un ogre de M. farré (folio cadet)
En jouant avec les feuilles du livre, . en croisant entre eux des animaux d'espèces différentes, le leCteur fera du hérisson et du kangourou, un «hérigourou».
La potion magique de Ronald Dahl - 7-8 ans, (folio junior)
Un album dédié à toutes les grands-mères du monde.
La belle lisse poire du Prince de Motordu de Pef (folio benjamin)
Grépotame et 250 drôles d'animaux croisés P. Léon (Nathan) Un livre jeu, un merveilleux livre d'humour et de poésie.
A signaler également chez Gallimard:
Les sorcières de C. Hawkins - 6-8 ans (Albin Michel jeunesse)
Le texte s'inscrit parfois dans des bulles.
Un petit garçon n'a plus de copains pour jouer car lorsqu'il les invite à la maison, ils disparaissent.. . son père les dévore: c'est un ogret
RIONS AUSSI AVEC LES SORCIÈRES
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Le problème avec ma mère, c'est les chapeaux ... et ma mère est une sorcière . Beaucoup d'humour dans le rapport texte-image.
Les récits du Petit Nicolas dès 10 ans Le petit Nicolas et ses copains de Sempé et Goscini (Gallimard, folio) Pour le Petit Nicolas, l'école est bien plus amusante que les vacanees; il Y a les copains et on ne s'ennuie pas.
«Les Folio junior et benjamin se lisent, se regardent; maintenant ils s'écoutent. De même que l'illustration rend plus facile l'accès à un texte, le son peut être une nouvelle invite à découvrir une œuvre. Pour aider les lecteurs débutants (ou paresseux ... !), pour animer l'étude d'un texte, pour occuper les mercredis et tout simplem.ent pour le plaisir( .. .) Lus par leur auteur ou par des comédiens professionnels, les textes sont agrémentés d'une illustration sonore originale de François Rauber .» Folio benjamin: - la belle lisse poire du prince de Motordu + le monstre poilu; - trois amis + drôle de nuit pour trois amis; - l'énorme crocodile + le chat ne sachant pas sacher; Folio junior: - l'enfant et la rivière; - l'appel de la forêt; - la sorcière de la rue Mouffetard; - les deux gredins; - Vendredi ou la vie sauvage; - le gentil petit diable; - la potion magique de Georges Bouillon; - contes rouges - bleus du chat perché. Si vous voulez en savoir plus: Le centre d'animation POINTVIRGULE vous les fera écouter 'et vous conseiller avec plaisir.
J. Tornay
Cours ORFF du 10 au 12 avril 1985 à Sion
Ce que vous devez savoir sur l'initiation à la musique, vous, parents et enseignants Professeur: Mme Cornelia FINK Dates: 10, 11, 12 avril 1985, de 9 h à 12 h. et de 14 h à 17 h (le 12, le matin seulement) Lieu: Sion, Collège des Creusets, salle de chant Frais: Fr. 100.- par participant, payable au début du cours Contenu: Ce cours est destiné à vous initier à la musicothérapie de groupe par: - l'utilisation du rythme, du son et du mouvement; .,... une approche de la technique élémentaire de l'interprétation et de l'improvisation; - l'accompagnement, par les instruments, de petites pièces chantées; - l'interprétation de petites pièces d'ensemble. y
Auditeurs: parents, enseignants, sociologues, musicologues. But: permettre à chaque participant d'animer un groupe en utilisant l'instrumentation ORFF. Avec l'appui du Conseil de la culture de l'Etat du Valais et la Commision culturelle de la Municipalité de Sion, l'Association suisse des «Amis de l'université italienne pour étrangers de Perugia», section Valais, en collaboration avec le vice-consulat d'Italie à Sion et la Société Dante Alighieri de Martigny, organise le
38 SÉMINAIRE DE LITTÉRATURE ITALIENNE EN VALAIS DU 25 AU 30 MARS 1985 À SION
Mardi 26 mars Gli Ermetici: Giuseppe Ungaretti Mercredi 27 mars Eugenio Montale Jeudi 28 mars Salvatore Quasimodo Vendredi 29 mars Il Realismo ed altro (Pavese, Pasolini, saba, ecc.) - Les exposés seront illustrés par la mise à disposition de textes et par la projection de diapositives.
En 5 conférences successives, Soirée inaugurale: le professeur Armando BISELLI, ancien professeur à l'université Lundi 25 mars 1985 à 20 h à l'aula du Lycée-Collège des Creupour étrangers de Perugia, désets, 34, rue St-Guérin, Sion. veloppera le thème central: La poésie italienne du xx e . En présence de l'ambassadeur siècle comprenant les aspects d'Italie en Suisse R. PAULUCCI DI CALBOLI et l'attaché culturel suivants de l'ambassade Prof. Carlo Lundi 25 mars FRANCESCAGLIA. Crepuscolari e futuristi
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Intermèdes musicaux du «DUO BAROCCO» de l'Academia italiana di «Chitarra» de Turin. Attribution de bourses d'études pour fréquenter les cours de l'université pour étrangers de Perugia.
Découverte par les Grecs, la musicothérapie a été oubliée pendant des siècles pour renaître sous l'impulsion de M. Karl ORFF, compositeur allemand. De nos jours, le succès de cette méthode utilisée en famille, à l'école, avec les handicapés et les personnes du 3e âge est indéniable. C'~st
pourquoi nous mettons sur pieds ce cours à votre intention.
INSCRIPTION jusqu'à fin mars 1985.
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à envoyer à HUG MUSIQUE, Remparts 15, 1950 Sion Les autres entretiens se dérouleront à la salle de conférences du Crédit Suisse, 23, avenue de la Gare, Sion, à 20 heures.
Oui je désire prendre part à ce cours. Nom: ____________________________________________ Prénom: __________________________________________
Les qualités de l'éminent conférencier qui nous revient avec joie en Valais et le haut niveau de ses exposés sont garants d'un enrichissement culturel et humain de premier choix. Cordiale bienvenue à toute personne désirant approfondir les richesses illimitées de la cult-ure italienne à travers les siècles!
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Rue: ____________________________________________ Localité: _________________________________________ Téléphone: _______________________________________ Signature: ________________________________________ Nombre de places limité; les inscriptions sont prises dans l'ordre d'arrivée.
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Premiers pas vers le travail automne (2P - 3P)
Les différences de rythme à l'intérieur d'une classe provoquent souvent des temps de battement difficiles à gérer: l'enfant qui a terminé son application, folâtre plus qu'il ne s'adonne à une réelle occupation au coin des activités libres, hésite longtemps avant de choisir un travail qui, sitôt amorcé, sera abandonné au profit d'une leçon collective. Une grille d'activités, affichée en clase au début de chaque semaine, permet une féconde utilisation du temps libre. Elle aide l'enfant à se situer par rapport aux activités en cours, peut, selon l'objectif de l'enseignant, lui en suggérer de nouvelles ou lui laisser le champ tout à fait libre,
pour autant qu'il indique son choix dans la colonne prévue à cet effet. 1) La rubrique «observations», remplie par l'enseignant à la fin de chaque semaine, présente un bref bilan du comportement de chaque enfant et peut s'avérer précieuse lors des entretiens avec les parents. ces observations se borneront à relater des faits précis et à décrire des comportements objectivement observables. une formulation en terme de verbes d'action (écrit, bavarde, joue, se bagarre .. .) sera donc préférable à la terminologie propre au discours psychologique (n'est pas motivé, est agressif...) souvent équivoque et ambiguë.
L'emploi de cette colonne a aussi pour effet de nous rendre attentifs à certains enfants si discrets qu'ils ne deviennent presque transparent. Ces premiers pas vers le travail individuel permettent à l'enseignant de consacrer une part importante de son temps à l'observation de ses élèves, à des échanges fréquents avec eux en cours d'apprentissage et surtout , à des formes d'appui individualisé avec les enfants confrontés à des difficultés particulières. 1 Une fois l'activité terminée et contrôlée par le maître, l'enfant colorie la case la concernant.
Jocelyne Gagliardi
SUJET
Sté, pOM le. Vr.a-i.te.me.nt du OJc.dM u du haut bcu-6in lé,manique. e.t de. fu va.llé,e. inôé,Je.ie.uJc.e. du Rhône.
SEMAINE DU 4 AU 9 FÉVRIER Maths Devinette 3
Écriture
Plan du
Un objet
Dessin
Q
quartier
d'autrefois
Carnaval
VISITE DE LA SATOM
J'ai choisi
Observations
Christophe
Bt le castor
Bavarde beaucoup
Nathalie
la Bible p. 25
Intervient souvent
Sandra
Puzzle des chamois
Rêve facilement
José
Dessiner un chocolat
Refuse le travail de moupe
Elia
Observer un oiseau + fiche
Soigne ses travaux
CONFËRENCIER: DATE LIEU DURËE INSCRIPTIONS:
M. MOREND MERCREDI 27 MARS, 14H00 MONTHEY IHI5 ODIS DE SION (027) 21.62.86 JU-6qu'au lundi 25 maJr.-6
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ORTHOGRAPHE ! Tu me prends par la main ! Une discipline d'adultes proposée aux enfants /\u commencement était là-parole, et la parole régnait en souveraine parce qu'elle assumait pleinement son rôle: assurer la communication orale et directe entre les êtres. L'homme, évoluant et redoublant d'exigence, se voit contraint de recourir à d'autres procédés de communication. Pour transmettre ses messages différés dans le temps et dans l'espace, il invente l'écriture. Notre langue française, comme bien d'autres, a suivi cette progression . Sans vouloir faire l'historique de la langue, je rappellerai, pour mémoire, quelques faits. Au départ, notre orthographe est nèttement influencée par le latin, et de ce fait essentiellement phonétique. Son rôle et ses formes ne revêtent pas une importance particulière, puisqu'elle passe dans les mains de troubadours ou autres interprètes de chanson de geste. L'écrit sert d'aidemémoire; l'orthographe à ce niveau passe au second plan parce qu'il y a souvent identité de personne entre le scripteur et le lecteur. C'est à partir du moment où le français devient langue d'état, sous Louis IX; qu'il supplante le latin dans les avis officiels. L'écrit prend du grade. Il passe dans des mains nouvelles et plus expertes: celles' des juristes. L'écrit n'est plus utilisé à des fins personnelles mais publiques. L'orthographe est dès lors sujette à de nombreuses mutations. De par le rôle joué, elle devient très spécifique et c'est à elle qu'on fait appel pour éviter les ambiguïtés, surtout celles d'ordre homonymique. De phonétique qu'elle était, elle devient profondément morphologi-
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Jusqu'à la Révolution, l'orthographe est l'affaire de milieux cultivés . A compter de ce moment, les postes de l'instruction s'ouvrent à tous et pour la première fois aux enfants du peuple. L'orthographe opère son dernier grand tournant. D'une part, son enseignement devient obligatoire et primordial, d'autre part, elle s'applique au commun des mortels. Ces changements ne vont pas sans heurts. Afin de faciliter l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, le pluralisme orthographique est rejeté au profit de l'orthographe si complexe de l'Académie. Celle-ci, si elle facilite la tâche du lecteur, n'en complique pas moins celle du scripteur. A ce jour, nous supportons encore les séquelles de ce choix. Juristes, imprimeurs, écrivains, tous gens adultes, s'assurent d'une certaine finalité: traduire fidèlement à l'écrit leurs idées. Ils recourent à des différences d'ordre morphologique en vue d'une compréhension optimale. Tous jouissent d'une motivation naturelle et personnelle pour l'emploi de l'écrit. Et voilà que ces préoccupations d'adultes deviennent occupations d'enfants. Nul doute que le problème ne peut être autrement que complexe. A se demander, dans certaines situations, s'il est raisonnable d'exiger de nos élèves 43
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que, orientée qu'elle est par le latin et la langue populaire . Quoique très rigoureuse au niveau de certains mots, elle fait preuve de tolérance' envers d'autres . Les imprimeurs usent de libéralisme orthographique et se permettent quelques commodités, tout comme certains écrivains.
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des connaissances orthographiques qui dépassent leur~ compétences propres. Des etudes et des expériences approfondies devraient nous permettre d'ab'order ce problème de l'orthographe à l'école. ~tud,es e: expériences qui, ~ppllquees a tous les âges de la Jeunesse, devraient pouvoir définir les n~ tions susceptibles d'être acquIses avec profit à chaque stade du développement de l'enfant. Un élève me disait récemment: «Je ne comprends pas pourquoi l'année passée je faisais toujours cette faute.» Peut-être, ne s'est-il pas encore rendu compte que ses facultés de raisonnement ont quelque peu évolué. Les recherches scientifiques, menées à ce jour, se sont surtout attachées à découvrir les mécanismes et les fonctionnements de la langue. Ces recherches fort intéressantes, ne sont pas sans dange~. Elles perdent souvent de leur eclat, -quand elles descendent dans les salles de classe. L'introduction de méthodologies nouvelles, basées sur certaines découvertes scientifiques, n'améliore pas forcément le statut de l'enfant. Ceci s'explique par le fait que la découverte scientifique ne se vulgarise pas volontiers. De deux choses l'une: ou bien on l'abandonne, ou bien on impose à l'enfant une démar~he dont les objectifs sont trop elevés. C'est souvent la deuxiè~e solution qui est choisie. U~e f?IS de plus, on contribuera a faire sortir prématurément l'enfant de sa sphère pour le catapulter tan~ bien que mal dans un mon.de,qUl n'est pas le sien et dont Il s accommode mal. Il faut alors user
de finesse pour maintenir le feu sacré et lui donner l'impression qu'il est capable de maîtriser des situations qui le dépassent. Une démarche, si bonne soit-elle au niveau des adultes, n'a peutêtre plus le mêm~ rendement entre les mains d'enfants. Ceuxci sont des êtres dépendants; leur pouvoir de déduction n'est pas naturel, l'organisation de leur travail non plus, l'occupation équitable de leur temps e'ncore moins. Et vouloir placer la barre trop haut, à vouloir surestimer leurs capacités, on les met dans de fréquentes situations d'échec. En pareils cas, combien de fois, ne les encourage-ton pas par des réflexions du type: «Allez, vous n'êtes plus des enfants»! Aucun n'ose contredire, mais tous sont persuadés du contraire. Durant notre enfance, nous avons vécu une école du savoir, l'accent est porté, aujourd'hui, sur le savoir-faire. Si on s'attachait à conjuguer ces deux tendances, quelles têtes bien faites nous aurions en face de nous, chaque jour. Les conditions de travail qui sont nôtres, font que nous oublions l'enfant dans chacun de nos élèves; lui qui a besoin d'être considéré comme tel; j'entends par là: un homme en devenir. Si nous avons chaque matin des «becs» qui se tendent vers nous, c'est qu'ils demandent d'être nourris et non gavés. L'enseignement de l'orthographe n'échappe pas .à l'at~rai.t scientifique; c'est bien ainSI, pour autant qu'on sache faire preuve de discernement. Parce que certains chercheurs ont eu
le mérite de découvrir et de révéler des aspects scientifiques ignorés au niveau de l'orthographe jusqu'à ce jour, on a voulu les implanter sans autre fo.rme de procès, à l'école; soucieux que l'on était de comAbler .un r~ tard qui n'avait peut-etre Jamais existé. Passionnés par ces découvertes, certains d'entre nous ont oublié tout ce qu'ils avaient fait auparavant pour se d~n.ner corps et âme dans des ~xperlen ces qui n'ont pas touJo~rs apporté le résultat escompte. Ainsi, apparaît en classe un aspect de l'orthographe longtemps négligé: les rapport,s qu'entretiennent le code p~one tique et le système graphique. Je prétends à ce sujet que nous ne pouvons pas investir avec des enfants comme avec des adultes et qu'il faut savo~r ra!son garder. Certaines investlg~tlon,s sont stériles pour ne pas dire nefastes. Le temps est peut-être venu de remettre l'église au milieu du village. En orthographe, une démarche ne se justifie pas par le fait qu'elle soit nouvelle, bien structurée, adaptée et scientifique; encore fa~t-il que les résultats obtenus sOient probants. Accordons à l'approc,h~ de l'orthographe par la phon~tl que la place qui lui est due. SI la recherche de phonèmes et de graphèmes est très intéressante en soi elle doit dans tous les cas te~dre à une consolidatio~ des connaissances orthogra~h! ques. Faute de directives precIses en ce domaine, falson,s preuve d'indépendance et esp~ rons un choix judicieux. Certa!nes recherches, loin de consolider des notions, sèment le doute chez l'enfant quand ce
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Photo Oswald Ruppen
n'est pas chez le maître . Au risque d'être mal compris, j'illustre mon propos par un exemple. Dans l'étude du son /â/, si la recherche se propose de faire découvrir à l'enfant l'emploi du «a» ou du «e» on s'oriente vers l'échec. L'emploi du «a» ou du ((e» ne se justifie pas dans bien des cas, pensez au mot: enfant. Ce n'est donc pas en groupant les mots en deux colonnes que l'élève saura pour autant les orthographier; bien au contraire, il sera mis devant une difficulté telle, qu'en fin d'étude le résultat risque d'être moindre qu 'au début. Par contre si l'étude du son /â/ porte sur la comparaison (an» ((am» et ((en» (em», à ce moment-là, nous aboutissons à une
constante orthographique qui ne peut être que profitable pour l'enfant et surtout réutilisable dans d'autres situations. Je me permets d'insister: à cet âge l'enfant a besoin d'être sécurisé; ce que nous devon~ lui faire découvrir ce sont d'abord les régularités du système . A quoi cela sert-il de procéder à une longue recherche, menée avec rigueur, pour découvrir qu'on ne peut rien constater, si ce n'est une irrégularité du système? Je récris ce que j'ai dit à plus d'un collègue: constater est une chose, assimiler est une autre tout aussi importante pour ne pas dire plus. Nous n'avons pas le droit de faire de l'orthographe pour élaborer des constats fugaces et artificiels . Seule une recher-
che menant à une acquisition formelle se justifie. Il serait temps que l'on fixe certaines barrières en ce domaine. Je conclus avec la conviction que seule une approche psychologique bien menée et une pédagogie «au ras du sol», c'est-àdire rationnelle et adaptée, risquent de mettre l'enfant en situation de réussite face à l'orthographe . Ferdinand Bétrisey
A propos d'un cours d'été
Peu fréquents sont les cours d'été qui ont tellement marqué leurs participants qu'ils décident de publier plusieurs témoignages dans l'Ecole valaisanne. «Chaque geste porte en soi une révélation divine» . nous a dit Yves Louyot au cours de la semaine pédagogique intitulée «Redécouvrir le Dieu incarné» qui a eu lieu à Sion du 25 au 28 juin 1984. Les enseignants auxquels s'étaient joints quelques membres de la JRC ont fait l'expérience de cette «révélation divine» et ont vécu une semaine intense de recherches, de découvertes et de partage, ponctuée de célébrations aussi intenses que variées. Laissons donc la parole aux participants. - «Quel fossé entre les dialogues de sourds» et la qualité d'écoute exceptionnelle rencontrée chez Yves! De quoi prendre «de la graine» dans notre univers égocentrique! En tant que mère de famille, je tente, parfois v~inement, de concrétiser au PRESENT l'expérience du PASSÉ avec espérance dans le FUTUR qui nous offrira peut-être une nouvelle rencontre d'amitié» - Lucette - Yves Louyot vit, il expérimente, il donne la force et la joie de vivre ce qu'il y a de rude parfois, et de beau toujours dans l'événement quotidien, dans l'histoire d'une vie. Un Dieu incarné, qui aime la création, un Dieu vivant qui met debout parce que «Dieu voit que cela est bon» parce que «Rien n'est impossible à Dieu». - Michel
- L'expression par toute la personne renverse tous les blocages dus à votre éducation; elle libère, permet de dire ce qu'on porte au plus profond de notre être, et tisse des lien de communication, de communion. Le mime, tel qu'on l'expérimente avec Yves, est un moyen simple pour exprimer toute l'expérience de vie que nous avons.» - MarieFrançoise - «J'ai découvert et j'ai «recréé» ma personne avec mon corps, cela à travers le mime. Avec les autres la relation est devenue plus facile, plus claire .» - Danielle - «Yves a su nous faire vivre au diapason d'un Amour de Dieu qui a pris notre corps, pour mieux rencontrer ses frères les hommes. Bien déçu aurait été celui qui serait venu y chercher un cours ex cathedra de théologie. C'est une vie de Dieu vécue dans le quotidien que notre animateur nous a enseignée. A l'heure où nos jeunes fuient nos rencontres dominicales bien rangées, ne serait-il pas temps de faire de nos leçons de catéchisme des leçons de vie qui aboutiraient sur une Eucharistie vécue, sentie, transformante . Bien déçu aurait été celui qui attendait une théorie biblique dès la première heure. Il faut dans cette approche savoir cheminer lentement heure après heure, jour après jour et alors tout naturellement la Parole tombe dans nos vies comme , la semence vient féconder la terre labourée. «Tu m'as donné un corp et j'ai dit ,«Voici je viens pour faire ta volonté.» Nous n'y échappons pas, c'est bien de tout notre être qu 'il nous
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l'immense faut manifester Amour de Dieu pour tous les hommes, nos frères. Cette vérité était inscrite en filigrane tout au long du cours, vérité qui a éclaté en un feu d'artifice lors de nos Eucharisties. Merci Yves» - Sœur MarieBernadette
L'AEPSVR organise pour tous les enseignants 2 après-midi de perfectionnement en natation. Chacun peut participer selon son désir à l'un ou aux 2 cours. Les thèmes seront publiés dans l'Ecole valaisanne du mois d'avril.
Cours 1 .Samedi 27 avril 1985 à la piscine communale de Grône, de 14 h à 17 heures.
- «Une force jusqu'alors inconnue m'a animée afin que mon corps puisse exprimer par des gestes ce que les mots n'arrivaient pas à traduire. Quelle puissance dans le message des gestes! A travers eux, la communication avec les autres devient plus facile. Les gestes permettent vraiment la rencontre avec Dieu vivant en l'autre et vivant en nous . Après une telle expérience, nous prenons conscience de notre rôle de «créateurs». - Anne - «Durant ces 4 jours, nous cheminons avec diverses paraboles de vie . Ce qui nous permet de tisser des liens très forts. Deux moments nous ont particulièrement marqués. En effet, eu l'occasion nous avons d'exprimer nos sentiments sur une musique en improvisant avec d'autres personnes et nous avons pu réaliser un rêve .. . danser une eucharistie. A partir d'un mime en musique, nous nous sommes retrouvés dans la chapelle tous en train de danser, de vivre cette rencontre autour du Christ.» Trois membres de /a JRC Que tirez-vous de ces témoignages? Tenteriez-vous cette expérience? Témoignages recueillis par
E. Beme/mans et A. Gayba/maz
COURS DE NATATION
Cours 2 Samedi 4 mai à l'Ecole normale des filles à Sion, de 14 h à 17 'heures. Ces après-midi seront dirigées par des instructeurs suisses de natation. L'inscription doit être faite à l'aide du talon-réponse au plus tard le mercredi précédant le cours.
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TALON-RÉPONSE
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Cours de natation AEPSVR à envoyer chez Nicolas Métrailler Aéroport 13, 1950 SION Tél. (027) 23 27 56
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Cours 1, du 27 avril 1985, à Grône
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Cours 2, du 4 mai 1~85 à l'ENF, à Sion
(Cocher le ou les cours choisis) Nom: ______________________________________________ Prénom: _____________________________________________ Adresse :___________________________________________ Téléphone :_________________________________________
Le scrabble à l' école
1. LA LETTRE «Q » Une lettre facile à utiliser puisqu 'elle est presque toujours suivie d'un «U»,
1, AACELPS
2, EIILORV 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 ,
Six exceptions: COO, CINO, IRAOIEN (ou Irakien) OAT : arbrisseau dont on mâche la racine au Yémen OUIBLA: direction de la Mecque OASIDA: poème de l'Islam
12, 13, 14, 15, 16,
A l'aide des définitions , trouvez des mots qui contiennent la lettre «0» , Le nombre de points . correspond au nombre de lettres du mot; pour vous aider le est à sa place ,
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4. LES HABITANTS Avec les lettres proposées, trouvez des habitants(e)s,
0 " " adverbe 0"" partie de la cuisse de bœuf ,0" , épouse d 'indien " 0 ,, fête juive 0 ,," fraction 0 " " , chiffre 0 " ", variété de cristaux ,0 " " requin ,0 " " discipline sportive proche du tennis ,0 " " qui contient de l'eau ,0" " jardin public " 0 ,,, se dit d'un enfant espiègle, malicieux " 0,, , très bon , délicieux " 0,,, petit pieu " 0,,, petit trou fait par les insectes "0 ",, , grand navire
1, ABEILOS
2, AEIIOSX 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11,
ABDEIOS BEILOSS ABEGLRU ACEIORT CEELNOV AACCIOR AIIORSZ FIINNOS EGLMNOO 12, AIMNORU 13, · ADIOSUV 14, EGINOSV 15, DEEENNV 16, AAGILNOS 17, AABEINRS 18, CEIOPRTY 19, ADIIJONS , 20, EEGINOSV 21 , EEGINPTY 22 , EGINNORS 23, AABIILNS , 24, IILMNOSU 25, AACEGHLM 26, AEIINPRS , 27 , AADORSVY
3. LES PRÉNOMS 2 . LES 15 POSSIBILITÉS A l'aide du tirage suivant trouvez les 15 mots conjugaisons comprises) valables au Scrabble, Tirage : A E 1 N R S T
AAILMRT EIOPRRT CEEHLRU EEIILMN CEEELST ABCEHLN AEGSTUU AEGIMNR EGIIINRV ABEIJMNN CEEFLNOR ABEEILLS EEILOTTV AADEIMNN
Vous vous prénommez JEAN , PIERRE , FLORENCE, LOUIS ou ZOÉ et à ce titre vous figurez dans la première partie du Petit Larousse Illustré , A l'aide des tirages proposés, retrouvez des prénoms valables au Scrabble,
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QUEL DRÔLE DE TEMPS ! Avec les lettres proposées trouvez des mots relatifs au temps et à ses conséquences, 1, ACEGIRLS 2, EET 3, EI LLOS 4, ABE U 5, EENSU 6, DLORU 7, AEGOR 8, ELS 9, EEMOT 10, AEORRU 11 , ACE ILRS 12, DEEGRS 13, ADENORT 14, DEFORU 15, EEEGL 16, AEEGLNRU 17, ACCEILNU 18, AFIMRS 19, EILPSU 20, ENTV 21 , DEENO 22, CES 23, AAGNORU 24, EEEMPT 25, CERSU
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LES MOTS EN ESCALIERS
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1. QUAND, QUASI, SQUAW, PÂQUE, QUART, QUATRE, QUARTZ, SQUALE, SQUASH, AQUEUX, SQUARE, COQUIN, EXQUIS, PIQUET, PIQÛRE , PAQUEBOT.
2. Avec AEINRST vous pouvez jouer: ARISENT, RATINES, SATINER, SERINAT, TRAÎNES,
ENTRAIS, INSERAT, RESINAT, RIANTES, SENTIRA, SERIANT, TANISER, TARSIEN, TRANSIE, TSARINE .
3. Les prénoms valables au Scrabble: 1. PASCALE, 2. OLIVIER, 3. MARTIAL, 4. PIERROT, 5. HERCULE, 6. EMILIEN, 7, CÉLESTE, 8. BLANCHE, 9. AUGUSTE, 10.GERMAIN, 11. VIRGINIE, 12. BENJAMIN, 13. FLORENCE, 14. ISABELLE, 15. VIOLETTE, 16. AMANDINE.
4. Les habitant(e)s: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20.
BALOISE AIXOISE BADOISE BLESOIS BULGARE CAIROTE CEVENOL CARIOCA ZAïROIS ' FINNOIS MONGOLE ROUMAIN VAUDOIS VOSGIEN VENDÉEN ANGOLAIS BEARNAIS CYPRIOTE DIJONAIS GENEVOIS
21. EGYPTIEN 22 . .GRISONNE 23. LIBANAIS 24. LIMOUSIN 25. MALGACHE 26. PARISIEN 27 . SAVOYARD
5. QUEL DRÔLE DE TEMPS 1. glacier 2. été 3. soleil 4. beau 5. nuées (en poésie) 6. lourd 7. orage 8. sel 9. météo 10. aurore 11 . éclairs 12. degrés 13. tornade 14. foudre 15. gelée 16. angelure 17. canicule 18. frimas 19. pluies 20. vent 21. ondée 22. sec 23. ouragan 24. tempête 25. crues.
Les mots en escaliers: , RA FAR FRAC FARCE FIACRE FRAICHE AFFICHER RE ARE RALE SALER ORALES SALERON AILERONS
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ACCÈS AUX ÉCOLES SECONDAIRE'S DU 1 er ET 2 e DEGRÉS ANNÉE SCOLAIRE 1985 - 1986
1. Cycle d'orientation - remarques générales pour l'année scolaire 1985 - 1986 1.1 Admission au cycle d'orientation Pour être admis au cycle d'orientation, l'élève doit remplir les conditions de promotion définies dans l'arrêté du Conseil d'Etat du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire (art. 10): «L'élève doit obtenir au moins la note 4,0 de moyenne du premier groupe et de moyenne générale». Il doit donc avoir réussi la 6e primaire. Les conditions d'admission en division A et en division B sont fixées par les dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 concernant l'admission au cycle d'orientation ainsi qu'aux différentes écoles secondaires du 2e degré.
1.2 Admission en division A L'élève remplissant les conditions au cycle d'orientation peut, s'il réussit l'examen, accéder à la division A. Toutefois, si sa moyenne générale (2/5 pour la et 3/5 pour la 6e primaire) des deux années d'observation est de 5,0 et plus, il est admis sans examen en 1A.
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2. Cycle d'orientation - préinscriptions et inscriptions 2.1 Préinscriptions Les direction$ d'écoles primaires ou, à défaut, les commissions scolaires, sont tenues d'annoncer pour le 15 mars 1985 au plus tard aux directions des centres d'accueil du cycle d'orientation, le nombre probable d'élèves qui suivront en septembre 1985 la première année dans l'une des 2 divisions (A; 8 ou 8T). L'article premier, premier alinéa, des dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 est modifié dans ce sens.
2.2. Inscriptions définitives Les inscriptions définitives de tous les élèves doivent être communiquées par les directions d'écoles primaires, ou à défaut par les commissions scolaires, à l'inspecteur primaire pour le vendredi 14 juin 1985 à 18 heures, au plus tard. Elles se font au moyen d'un formulaire «ad hoc» remis aux maîtres de 6e primaire.
3. Cycle d'orientation - examens d'admission et de promotion 1985 3.1 Examens de promotion Les examens de promotion de 1A, 18, 2A, 28, 3A et 38 du cycle d'orientation auront lieu les mardi et mercredi 11 et 12 juin 1985 dans chaque classe concernée des différentes écoles du cycle d'orientation.
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DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PU8L1QUE
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? 3.2 Examens d'admission en division A
5. Sections littéraire, scientifique, langues modernes et socio-économique des cOllèges cantonaux
Les examens d'admission en division A du cycle d'orientation se dérouleront le jeudi 20 juin 1985, à 8 h 15, dans les divers centres du cycle d'orientation. Ils sont également ouverts aux élèves provenant des écoles privées ou de l'extérieur du canton.
5.1 Inscriptions Les directions des écoles du cycle d'orientation doiveni transmettre aux directions des collèges secondaires du 2e degré, pour le 15 avril 1985 au plus tard, sur formulaire «ad hoc», la liste de leurs élèves de 2A, ou de 3A le cas échéant, accompagnée des inscriptions individuelles signées par les parents. Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 29 juin 1985 au plus tard, Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération.
4. Ecole préprofesionnelle - école de culture générale et école supérieure de commerce
Les élèves désirant entrer en 2e ou en 3e année d'une section de maturité doivent s'inscrire individuellement, pour le 15 avril 1985, auprès des directions des collèges qu'ils souhaitent fréquenter. Les conditions d'admission sont fixées de cas en cas.
4.1 Inscriptions Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d'orientation ou par les parents aux directions respectives des écoles préprofesionnelles, des écoles de culture générale et des écoles supérieures de commerce qui accueillent les élèves, pour le 15 avril 1985, au plus tard.
5.2 Section de maturité langues modernes (type 0) La fréquentation des classes de la maturité fédérale de type D «langues modernes» n'est possible que dans les collèges cantonaux de: Brigue: Collège Spiritus Sanctus Sion: Lycée-Collège cantonal de la Planta St-Maurice: Collège de l'Abbaye
Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 29 juin 1985 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prise en considération.
4.2 Conditions d'admission 5.3 section de maturité langues modernes et littéraire de types A et B en vile de Sion
Pour être admis à l'école préprofessionnelle, les candidats(es), doivent avoir obtenu le diplôme de fin de scolarité obligatoire, délivré au terme de la 3B du cycle d'orientation.
La fréquentation des classes de type A n'est possible qu'au Lycée-Collège des Creusets.
L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont ouvertes aux élèves porteurs du diplôme de fin de 3A du cycle d'orientation 'ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec succès une classe de l'enseignement officiel de formation équivalente (1re littéraIre, scientifique, langues modernes, socio-économique, pédagogique).
Pour des raisons d'organisation et de répartition des élèves entre les deux collèges· de la ville, toutes les inscriptions aux sections de maturité des types B (littéraires avec latin et troisième langue nationale ou anglais) et D (langues modernes), doivent être adressées à M. le Recteur du Lycée-Collège de la Planta, Petit-Chasseur 1, 1950 Sion. Les élèves inscrits pour la première année de la section littéraire de type B à. Sion, seront répartis en classes mixtes entre les deux collèges selon les exigence$ de l'organisation.
4.3 Cas spéciaux L'élève en posession du diplôme de 3B du cycle d'orientation peut être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'examen d'admission.
5.4 Section de maturité socio-économique en ville de Sion (type ·E) Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le Lycée-Collège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.
Les autres candidats, notamment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d'un examen général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter.
Toutefois, comme jusqu'à présent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion pour les' jeunes filles, au Lycée-Collège des Creusets pour les garçons. 6. Tous les renseignements complémentaires ressortent des dispositions y relatives du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981, publiées dans le Bulletin officiel et dans l'Ecole valaisanne et transmises aux commissions scolaires et aux directions d'écoles.
4.4 Section du diplôme commercial en ville de Sion Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le Lycée-Collège des Creusets et L'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.
Le chef du Département de J'instruction publique
Toutefois, comme jusqu'à présent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion pour les jeunes filles, au Lycée-Collège des Creusets pour les garçons.
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ARRÊTÉ du 30 janvier 1985 relatif à l'enseignement à temps partiel dans les école pri maires du canton du Valais
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LE CONSEIL D'ÉTAT DU CANTON DU VALAIS Vu les articles 74 et suivants de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; Vu l'article 3, alinéa 1, du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant des école primaires, du cycle d'orientation et des écoles secondaires du deuxième degré; Sur la proposition du Département de l'instruction publique, décide : 1. Dispositions générales
Champ d'application Le présent arrêté définit les conditions auxquelles l'enseignement à temps partiel peut être autorisé à titre exceptionnel dans les écoles primaires du canton du Valais . Article 2 Définition On entend par enseignement à temps partiel, au sens du présent arrêté, l'enseignement donné dans une même classe, par deux maîtres qui assument au total, à parts égales ou différentes, un horaire complet. L'enseignement ainsi organisé n'exclut pas l'intervention éventuelle des maîtres spécialisés, notamment pour la religion, les ACM, l'éducation physique et musicale. Les deux enseignants principaux assurent solidairement l'unité de l'action pédagogique . Le responsable administratif de la classe est désigné par l'autorité de nomination. Il. Exigences pédagogiques Art. 3
Unité de l'action pédagogique
Art. 12 Remplacements La commission scolaire règle les modalités de remplacement de l'un des enseignants par l'autre ou par une tierce personne. En principe l'enseignant disponible assume le re.mplacement de son collègue. A défaut, la commission scolaire ou la direction d'école désigne une tierce personne après consultation des deux enseignants.
Art. 5 Conditions L'enseignement à temps partiel peut être autorisé: - pour des nécessités d'ordre pédagogique; formation professionnelle complémentaire du maître; engagement de l'enseignant dans des activités parascolaires; décharges d'animateurs; - pour des raisons d'emploi; - si des considérations d'ordre médical le justifient; - pour d'autres motifs examinés de cas en cas.
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Art. 9 Préavis de l'inspecteur L'inspecteur examine le dossier, prend contact au besoin avec les enseignants intéressés, la commission scolaire ou la direction d'école, et transmet ensuite jusqu 'au 25 juin au Département, la requête accompagnée des observations nécessaires et du préavis.
Nomination
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Art. 8 Modalités de coordination La requête est transmise à l'inspecteur scolaire d'arrondissement jusqu'au 1er juin. Elle est accompagnée de propositions précises relatives: a) à l'attribution respective des disciplines d'enseignement; b) à la répartition des leçons de chaque enseignant dans le cadre de l'horaire scolaire hebdomadaire; c) à la désignation du responsable administratif.
La nomination des enseignants exerçant une activité à temps partiel obéit aux règles concernant la nomination des enseignants à plein temps .
L'enseignement à temps partiel, n'est possible que dans la mesure où les maîtres intéressés remplissent les conditions requises par les dispositions légales et réglementaires.
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Art. 7 Décision de l'autorité de nomination L'autorité de nomination prend connaissance de la requête, décide de formuler un préavis favorable, ou au contraire, de refuser la demande. En cas de refus, la décision négative est adressée aux enseignants intéressés avec copie au Département. En cas de préavis favorable, la procédure suivante est applicable.
V. Statut Art. 11
III. Principes et conditions . Art. 4
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Requête Les enseignants intéressés adressent leur requête à l'autorité de nomination, avec motifs à l'appui, jusqu'au 1er mai pou~ l'année suivante.
Art. 10 Décision Le chef du Département de l'instruction publique prend la décision et la communique à l'autorité de nomination.
L'enseignement à temps partiel ne doit en aucun cas porter préjudice aux élèves. A cet effet, les 2 enseignants s'engagent à réaliser des conceptions éducatives et didactiques semblables, mises au point par une concertation préalable. Cet engagement porte notamment sur les objectifs et la conduite de la classe, la répartition judicieuse des disciplines et l'appréciation du travail des élèves. Les responsabilités générales de la classe par rapport aux élèves, aux parents et à l'autorité scolaire est assumée par les 2 enseignants principaux.
•••••••
IV. Procédure Art. 6
Art. 13 Démission En cas de démission exceptionnelle d'un enseignant à temps partiel, en cours d'année scolaire, les dispositions prévues à l'article précédent sont applicables. Art. 14 Traitement Les enseignants exerçant une activité à temps partiel reçoivent leur traitement calculé proportionnellement à la durée de leur travail hebdomadaire.
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Art. 15
Allocations diverses Les autres dispositions relatives aux parts d'ancienneté, à la prime de fidélité, aux allocations sociales, aux traitements en cas de maladie, maternité, service militaire, protection civile, accidents professionnels, aux assurances-accidents, aux congés spéciaux et divers sont arrêtées par les textes légaux et réglementaires traitant de ces objets. .
Al Stages 1) Les stages d'information concernent les élèves qui se trouvent dans leur dernière année de scolarité obligatoire, en principe en 3e A, en 3e B, en 2e BT. Des dérogations peuvent être admises pour des motifs justifiés. 2) Les stages d'information permettent aux élèves qui hésitent dans le choix d'une profession de découvrir, à l'intérieur même d'une entreprise, ce qui fait l'essentiel d'une profesion et de savoir si elle correspond à leurs goûts et à leurs aptitudes.
VI. Dispositions finales Art. 16
Abrogation du droit antérieur Le présent arrêté abroge les dispositions cantonales antérieures et contraires, en particulier l'arrêté du 7 septembre 1983 relatif à l'enseignement à mi-temps et à temps partiel dans les écoles primaires du canton du Valais. Art. 17
3) Ces stages de 2 à 5 jours se font sous la responsabilité des parents, à titre individuel, dans des entreprises privées. Ils se déroulent, dans la règle, pendant les vacances. Toute exception à ce principe devra faire l'objet d'une demande préalable motivée, adressée à l'inspecteur scolaire. Les directives concernant les congés sont applicables. 4) Si l'élève ou les parents en font la demande, le conseiller en orientation et/ou le maître de classe apportent leur collaboration à l'organisation de ces stages.
Entrée en vigueur Le présent arrêté entre en vigueur avec sa publication dans le Bulletin officiel. Ainsi arrêté en séance du Conseil d'Etat, à Sion, 1e 30 janvier 1985. Le président du Conseil d'Etat: Hans Wyer
DIRECTIVES du Département de l'instruction publique concernant les stages d'information et les visites d'entreprises
5) Les Offices d'orientation facilitent ces stages d'information par des contacts auprès des · différentes associations professionnelles. Ils invitent celles-ci à établir un programme de stage à l'intention de leurs membres, afin que les élèves reçus dans les entreprises bénéficient d'une information objective et soient associés, dans la mesure de leurs moyens, aux travaux de la profession.
Le chancelier d'Etat: Gaston Moulin
6) Les parents et les élèves sont rendus attentifs par le maître de classe et/ou le conseiller en orientation au fait que, pendant ces périodes de stage, ils sont assurés comme suit: 6.1. Assurance-maladie et accidents: Les enfants, dès leur naissance et jusqu'à 20 ans révolus, doivent être assurés obligatoirement contre la maladie et les accidents au sens de la LAMA. Les parents (ou représentants légaux) ont la responsabilité de contracter une assurance-maladie et accidents pour leurs enfants. Les communes fonctionnent comme organe de surveillance et sont chargées de faire appliquer cette obligation d'assurance.
6.2. Assurance-accidents complémentaire: Tous les enfants domiciliés dans le canton du Valais, en âge de scolarité obligatoire ou fréquentant les degrés d'enseignement obligatoire, y compris les écoles enfantines et les établissements reconnus d'utilité publique, sont assurés contre les accidents scolaires et extrascolaires, durant toute l'année, selon les prestations suivantes: - indemnité de décès Fr. 2000.- indemnité d'invalidité Fr. 20000.- frais justifiés de traitements dentaires et de transport Fr. 5000.Les communes ont l'obligation d'assurer tous les enfants domiciliés sur leur territoire. Le Département de la Santé est chargé de conclure, au nom des communes, une police d'assurance couvrant les dites prestations. Le Conseil d'Etat du canton du Valais, représenté par le chef du Département de la Santé publique, a contracté une assurance collective auprès de la Zurich, compagnie d'assurance. Les communes de Sierre et Martigny sont exclues de l'assurance-accidents complémentaire. Elles ont, chacune pour leur compte, conclu une assurance-accidents auprès d'une compagnie.
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f AVERTISSEMENT
6.3. Par ailleurs, La caisse Nationale considère les écoliers qui font un stage dans une entreprise soumise à l'assurance comme assurés obligatoirement, dans les limites de la loi, à condition que, pendant ce temps et avec le consentement du chef d'entreprise, les intéressés, participant aux travaux de l'entreprise, ne fassent pas seulement figure de visiteurs ou de simple observateurs.
Aux titulaires de 1P et de 2P TESTS DE FRANÇAIS
Les stagiaires sont effectivement couverts par l'assurance-accidents obligatoire (art. 1 LAA, page 113 du Guide). Pour être assurés également contre les accidents non professionnels, ils doivent cependant être occupés au moins 12 heures par semaine en moyenne chez le même employeur.
Vers la fin de la présente année scolaire, vous parviendront, comme l'an dernier, des épreuvestests vous permettant de situer les acquisitions de vos élèves par rapport aux exigences du programme. Ces épreuves seront sensiblement les mêmes que celles de mai 1984.
La perception des primes s'effectue de la manière suivante: 1. Si les stagiaires ne sont pas rétribués, il y a lieu de déclarer un salaire fictif de Fr. 19.(10 % du maximum du gain journalier par année) pour les mineurs, et de Fr. 38.- 20 % du maximum du gain journalier par année) pour les majeurs, .et ceci à raison de 7 jours par semaine. 2. Si les stagiaires touchent un salaire inférieur à ces normes, c'est le salaire fictif ci-dessus qui doit être pris en considération. 3. Si les stagiaires touchent un salaire supérieur à ces normes, c'est le salaire effectif qui doit être déclaré.
Par conséquent, il est vivement recommandé de ne pas reprendre les tests de l'année passée pour les soumettre à vos élèves; une telle pratique aurait pour effet de fausser la portée de ceux de cette année et rendrait inutile leur utilisation. Service de l'enseignement primaire et des écoles normales
B Visites MISE AU CONCOURS Elèves en âge de scolarité obligatoire : l'assurance collective de la ({Zurich» est également valable lors de visites d'entreprises autorisées, les élèves devant être accompagnés par une personne responsable . Selon les dispositions de la CNA, les visiteurs d'une entreprise ou d'un chantier ne sont pas couverts par l'assurance-accidents obligatoire . Pour être assujettis à cette dernière, les intéressés doivent participer à l'activité dé l'entreprise. 7) L'assurance ({responsabilité civile» incombe aux entreprises pour les dommages vis-à-vis des tiers. 8) Les dispositions de la Loi fédérale du 13 mars 1964 concernant le travail dans l'industrie, les arts et métiers et le commerce, et de ses ordonnances d'application, demeurent réservées .
Poste devenu vacant suite à la démission du titulaire
Délégué du Département de l'instruction publique au comité romand de rédaction . des moyens d'enseignement de français pour les degrés 5P et 6P EMPLOI À MI-TEMPS Conditions - Brevet pédagogique - Expérience pratique en 5P ou 6P - Intérêt particulier pour l'enseignement de la langue maternelle
Les présentes directives entrent en vigueur le 1er janvier 1985. Les directives du 10 octobre
1979 sont abrogées.
Entrée en fonction Rentrée scolaire 1985/1986
Sion, décembre 1984.
Durée de l'engagement 2 à 3 ans, selon état d'avancement des travaux sur le plan romand
Le chef du Département de l'instruction publique Bernard GOMBY
Cahier des charges Celui-ci peut être consulté auprès du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales Traitement Salaire d'instituteur ou de maître de classe d'application (versé par l'IRDP) Les offres devant être adresées au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales. Planta 3, 1951 Sion, pour le 31 mars 1985 au plus tard . Le chef du Département de l'instruction publique Bernard GOMBY
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NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS
DIAPOSITIVES
Géographie de la Suisse GS GS GS GS GS
40 41 42 43 44
GS GS GS GS GS GS
45 46 47 48 49 50
Paysage jurassien: Jura des vallées 14 Paysage jurassien : vues des Franches-Montagnes 13 Jura: La tourbière 10 Paysage jurassien : phénomènes d'érosion karstique13 Paysage jurassien : activités humaines: exploitation du sol et industrie 14 Paysage jurassien: agriculture et élevage 18 Les Alpes: types de vallées 9 Les Alpes : phénomènes d'érosion 20 Les Alpes: érosion torrentielle · 13 Les Alpes : phénomènes d 'érosion 23 Moyen-Pays: l'agriculture 17
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Astronom ie GAS 14 Vivre et travailler dans l'espace GAS 15 Voyager dans l'espace
12 dias + C 12 dias + C
Géographie - G 01 La ville GAF 43 L'Afrique du Nord - GA 08 L'Inde - GE 73 L'Italie: Rome et l'Italie méridionale
24 24 24 24
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FRANÇAIS FR 18 Lire vite·, bien lire. Exercices d'apprentissage à la lecture rapide et sans faute
100 dias
SCIENCES Sz 207 La vie de la petite mouette St 30 Métiers et artisanats
9 dias 24 dias
CONTES - DAHL Roald, Les deux gredins, Paris , Gallimard , 1980, 92 p. ill. coll. Folio Junior. - MAMMERI Mouloud, Machaho! Contes berbères de Kabylie, Paris , Bordas , 1980, 125 p. ill. coll. «aux quatre coins du temps» . - VERCORS, Contes des cataplasmes, Paris , G.P., 1981 , 155 p. ill . coll. Le Livre de Poche Jeunesse. - HOUSTON James, Akavak, Paris Flammarion, 1980, 153 p. ill . coll. Père Castor. - HOUSTON James , Le passage des loups, Paris, Flammarion, 1980, 119 p. ill. coll. Castor Poche .
? - MEYNIER Yvonne, Un cambriolage pour rire, Paris , Magnard, 1980, 91 p. il 1. , coll. Tire Lire Poche . - ZIMNIK Reiner, Les tambours, Paris , Delpire/Ecole des Loisirs, 1974, 91 p. ill. , coll. Folio Junior. KUIJER Guus , Les bonbons sont faits pour être mangés, Paris, Bordas, 1981, 125 p . ill. , coll. «Aux quatre coins du temps». - DAHL Roald, James et la grosse pêche , Paris, Gallimard, 1966, 139 p . ill., coll. Folio Junior. - GAGE Wilson, HAFNER Marilyn, Mathilde et le fantôme , Paris, Gallimard, 1980, 58 p. ill. , coll. Folio Benjamin. - BURNINGHAM John, Harquin, le renard qui descendait dans la vallée , Paris, Flammarion, 1971, 30 p . iI/. - FOREMAN Michael, Dinosaures et détritus , Paris, Flammarion, 1973, 32 p. ill. - JANIKOVSKI Eva , REBER Laszlo, Réponds gentiment mon petit, Paris, Flammarion, 1974, 34 p . ill. - CHAPOUTON Anne-Marie, FRANQUIN Gérard, Du poison pour les dragons, Paris, Flammarion, 1980, 24 p . ill. , Albums du Père Castor. - BARTON Tony, Le conteur de Marrakech, Paris, Flammarion, 1981, 180 p . iI/., coll. Castor Poche. - GRAVES Robert, SENDAK Maurice, Le grand livre vert , Paris, Gallimard, 1979, 60 p. iI/., coll. Enfantimages. - ROY Claude, La maison qui s'envole , Paris, Gallimard, 1977,90 p. ill. , coll. Folio Junior. - MAHI Margaret, BLAKE Quentin, L'enlèvement de la bibliothécaire ,Paris, gallimard, 1983, 47 p. ill. , coll. Folio Cadet. - ROY Claude, LE FOLL Alain, C'est le bouquet! , Paris, Gallimard, 77 p. ill., coll. Folio Cadet. - KROLL Steven , HAFNER Marilyn, Drôles de pirates, Paris , Gallimard , 1983,54 p. ill., coll. Folio Cadet. . - BICHONNIER H., PEF, Le monstre poilu, Paris, Gallimard , 1982, 36 p . ill ., coll. Folio Benjamin. . - CHAPOUTON Anne-Marie , L 'année du mistouflon, Pans , Flammarion , 1982, 154 p. ill., coll. Castor Poche . - WILDSMITH Alan , Un hiver aux arpents, Paris , Flammarion, 1981 , 219 p. il 1. , coll. Castor Poche. - WILDSMITH Alan, Un été aux arpents, Paris , Flammarion , 1980, 212 p. ill., coll. Castor Poche. . ' - THIOLLIER Anne, petite wang et son amie, une semame en Ch/ne, Paris , Messidor/La Farandole, 1981,33 p. ill. , - KU RUSA, La rue est à tous" Paris , Flammarion , 1981, 48 p. ilL , Albums du Père castor. -.:. PARRAMON J., VENDRELL Carme Salé , La terre, Paris , Bordas, 1984,29 p. ill. . - MANUSHKIN Fran , HIMLER Ronald, Bébé, Paris , Ecole des LOIsirs , 1976, 30 p . ill . . ROCHEGUDE' Anne, «Un jour dans mon village ... au sahel» : Tarlift, fils de Touareg, Paris , Larousse , 1983,47 p . ill. , coll. «Un jour dans mon village ... ».
Bibliothèque de travail - BT 960 Petite fille en 1900 - le diamant - L'Océan Pacifique . - BT 961 Cuisiniers de restaurant - Regards sur le Japon - Les coqs de pêche . - BT J 256 Mécanicien-navigant à bord d 'un Airbus, A300 - Vipères et couleuvres - Une sonde météo . - BT - BT2 172 Le fétichisme des maths - Je redouble - Les enfants au travail dans les usines du 1ge siècle . - BT supplément mensuel 475 (à BT 959) Voyager dans l'espace avec Jean-loup Chrétien . - Bt supplément mensuel 476 (à BT 961) Vivre et travailler dans l'espace avec J-L Chrétien.
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Le Thoronet Vézelay et Paray-Le-Monial Tournus , Chapaize, Autun Sémarque
10 13 16 11
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HISTOIRE HA 49 Les Romains : série générale accompagnant la caissette d'objets romains 24 dias
ECONOMIE - SOREMAN Guy, La solution libérale, Paris, Fayard, 1984, 285 p . Au fil et au-delà de son voyage, G. Soreman esquisse un projet de société fondé dans tous les domaines sur le libre choix des individus et sur une autonomie méfiante de chacun à l'égard du pouvoir politique quel qu 'il soit.
ENVIRONNEMENT - ALEXANDRE J.-F., LESAFFRE G., Regardez vivre les oiseaux, tome 1, Paris , falco, 1984,318 p. ill. , coll. «Les sentiers du naturaliste». - FISCHER-NAGEL H. et A. , Le chaton vient au monde, Paris, Gamma, 1984,37 p. ill., coll. «Métamorphoses de la nature». - ISENBART H. H., RAU R., Cochonnets, poulains, chevreaux et Cie, les tout jeunes animaux à la campagne, Paris, Gamma, 1984, 37 p. ill., coll. «Métamorphoses de la nature». - BOARD Tessa, ARLIER Français, Les oiseaux, Canada/Paris, ed. Trécarré/Gamma, 1984,37 p. ill., coll. «Découverte de la nature». - Le chat: tous les secrets de notre animal préféré, Paris, Bayard Presse (Okapi), 1984, 15 p. ill., coll. Document Okapi (CM2, 6e, 5e,4e) . - La rivière: un milieu naturel en danger, Paris, bayard Presse (Okapi) , 1984, 15 p. ill. , coll. Document Okapi (CM :, 6e, 5e, 4e) . - LUCHT 1., L 'année des arbres, Paris, L'école des loisirs , 1978, 37 p . ill.
FRANÇAIS
ARTICLES DE REVUES - «L'Ecole romande : un mythe?» . Ce qu 'en pensent les partis politiques ... dans l'Educateur No 1 - 1er février 1985. Dossier: «Pedagogia dell'arte» ... Des comédiens à l'école, dans Cahiers pédagogiques Nos 230-231, janvier-février 1985.
- DUPRIEZ Bernard, Gradus, les procédés littéraires (dictionnaire), Paris, Union Générale d'Editions , 1984, 541 p. - JEAN Georges, Le plaisir des mots, dictionnaire poétique illustré, Paris, Gallimard, 1982, 352 p . ill ., coll. Découverte Cadet. - PINGUILLY Yves, BELLEGUIE André, Il était une fois les mots, Paris , Messidor/La Farandole, 1981,65 p. ill. - PASQUALI Adrien, Eloge du migrant, Lausanne, AIRE, 1984, 98 p., coll. «Le Coup de Dés».
GEOGRAPHIE - La Chine. Le monde chinois. Taïwan, Hong Kong, Macao, Paris, Larousse, 1978, 106 p., (Beautés du Monde) L'URSS. La Mongolie, Paris, Larousse, 1978, 100 p., (Beautés du Monde) - La Grèce, les Îles des moines hospitaliers. La Yougoslavie, l'Albanie, Paris, Larousse, 1978,80 p., (Beautés du Monde) - Les pays scandinaves. La Suède, la Norvège, le Danemark, la Finlande, l'Islande, le Groenland, Paris, Larousse, 1978, 80 p. ilL, (Beautés du Monde) - L'Afrique. Le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Lybie, l'Egypte, le Soudan, l'Ethiopie, la République de Djibouti, la Somalie, le Niger, le Tchad, la Mauritanie, le Mali, le Sénégal, la Gambie, Paris, Larousse, 1980, 237 p., (Beautés du Monde) - L'Amérique du Sud et l'Amérique centrale, Paris, Larousse, 1980, 220 p. ill., (Beautés du Monde) L'Afrique. La Guinée, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone, le Liberia, les Îles du Cap ... , Paris, Larousse, 1980, 260 p. ill., (Beautés du Monde) - L'Europe du Centre. La République fédérale d'AI/emagne, la République démocratique al/emande, la Suisse, l'Autriche, Paris, Larousse, 1979,84 p. ill., (Beautés du Monde)
LECTURE SUIVIE 6·8 ans - FOREMAN Michael, Dinosaures et détritus, Paris, flammarion, 1973, 32 p . ill. KELLOG Steven, Le têtard mystérieux, Paris, l'Ecole des Loisirs, '1982,32 p. ill., coll. Lutin Poche. KELLOG Steven, Bien plus grand que Martin, Paris, l'Ecole des Loisirs, 1983, 32 p. ilL, coll. Lutin Poche. - LOBEL Arnold, Le magicien dès couleurs, Paris, l'Ecole des Loisirs, 1971, 30 p. ill.
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Bulletin d'information de la bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) N° 23, mars 1985 Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 23 40 04
SOMMAIRE 1. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque 2. Liste des enregistrements vidéo HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CENTRE . DE FORMATION PEDAGOGIQUE ET SOCIALE (CFPS) Le matin du lundi au vendredi de 10 h 30 à 12 h 00 L'après-midi mardi et vendredi de 16 h 00 à 18 h 00 Remarque : 1) La bibliothèque n'envoie ni livres , ni cassettes à domicile. 2) Elle est fermée durant les vacances scolaires officielles .
BARTON Tony, Le conteur de Marrakech, Paris, Flammarion, 1981, 180 p. ill. , coll. Castor Poche (7 histoires). . . ,. MAHY Margaret, BLAKE Quentin, L'enlèvement de la blbllothecBIre, Paris, Gallimard, 1983,47 p . ill., coll. Folio Cadet.. . ROY Claude, LE FOLL Alain, C'est le bouquetl, Pans, Gallimard, 1983, 79 p. ill., coll. Folio Cadet.
Méthodologie générale LEBEL Pierre. - Métrologie, mesure et maÎtrise des communications. - Paris : Ed. ESF , 1980. - 130, 53 p . 001 .8:
301 .153.2 lEB
COTTINAUD, Olivier. - Psychologie et soins infirmiers. - Paris : Le Centurion, 1983. - 299 p. 159.9: 614.253 COT MORRIS, Desmond. - Le singe nu. - Paris : Grasset, 1982. - 318 p . - (Le livre de poche, 2752) 159.943 MOR TOMATIS , Alfred . - L 'oreille et le langage. . Paris : Ed . du Seuil, 1978. - 187 p . (Points Sciences, 12) 159.946.3 TOM
Toxicomanie
12 - 16 ans JOFFO Joseph, Un sac de billes, Paris, J-C LattèsjLe Livre de Poche, 1973, 380 p. Les péripéties de l'odyssée de deux enfant~ juifs dans la France occupée de 1941 à '1944. Ce livre qui est c~IUI de la peur et de l'angoisse aurait pu être aussi celui de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d'espoir et d'amour.
8RAUN , Patrick . - Quand les enfants boivent... - Paris : Mercure de France, 1983. ·217 p. - (En direct) 178.1-053.2 BRA
SOciologie. Psychologie sociale DaLLE, Marie-Paul. - Visa pour la Pologne. - Rosheim , 1983. - 191 p. 30 DOL KELLER, Martine/GUYOT-NOTH, Elisabeth. - Femmes, fécondité : quels avenirs? - Vevey : Ed . delta, 1978. - 216 p .
30 : 392 .3 KEL
PÉDAGOGIE· PSYCHOLOGIE· SOCIOLOGIE· PHILOSOPHIE AUZIAS Marguerite, Enfants gauchers, enfants droitiers: yne épreuve de latéralité usuel/e, Neuchâtel/Paris, Delachaux et Nlest· lé, 1984, 250 p. ill.
Statistique· Politique SPIEGEL, Murray. R. - Théorie et applications de la statistique. - New York, 1983. - 358 p. 31 SPI Informations concernant les manifestations de jeunes, les rapports des groupes de travail et attitudes de la Municipalité. - Lausanne, 1981. - Polycop. 323 INF
Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque du CFPS
Psychologie
8· 10 ans
R( 1 ) SSEAU , Georges . - La communication . - Toulouse : E. Privat, 1973. - 180 p. - (Mésopé, 38) 301 .153.2: 36.08 ROU ZAFIROPOULOS , Markos. - Les arriérés: de l'asile à l 'usine. - Paris : Payot, 1981 . 271 p. 301.174 ZAF Le jeune handicapé et sa famille . - Paris : Ed . ESF , 1982. - 93 p . - (La vie de l'enfant) 301.174-053.2 JEU
BIZOUARD, Colette . - Vivre la communication. - Lyon: Chronique sociale, 1982. 183 p. - (L 'essentiel) 301.153.2 BIZ Communication ou manipulation : la vie QUotidienne à la lumière du fonctionne~ent du cerveau. - Paris : Empirika éd ., 982. - 342 p . 301 .153.2 COM
Education Education spécialisée FREIRE, Paulo. - L'éducation: pratique de la liberté . - 4e édition. - Paris: Ed. du Cerf, 1978. - 154 p. ill. 37.017 FRE DREIKURS, Rudolf. - Le défi de l'enfant. - Paris: R. Laffont, 1972. - 298 p . - (Réponses) 37.018.1 ORE MA INA ROI, Michèle - LAMBERT, JeanLuc. - Relation éducative et handicap mental. - Lucerne : Secrétariat suisse de pédagogie curative, 1984. - 179 p . 376.4 MAI
Gérontologie BASTENlE, Paul A. - Le vieillissement. Paris : Flammarion, 1983. - 270 p . - (De la science à l 'homme) 577.71 BAS
Médecine - PSYChothérapie Travail social ROSANVALLON, Pierre. - La crise de l'Etat-providence. - Paris : Ed. du Seuil, 1981. - 183 p . - (Points - Politique, 121) 36.07: 304 ROS Droit et politique sociale - travaux réunis par Patrick de Laubier et J.-P. Fragnière. - Vevey : Ed. Delta, 1980. - 116 p . 36.07:
34 GILL/AND, Pierre. - Rentier AVS : une autre image de la Suisse. - Lausanne: Ed. Réalités sociales, 1983. - 469 p. 368.4 : 304 GIL
PELLETIER, Kenneth R. - La médecine holistique , médecine totale . - Monaco : Ed. du Rocher, 1982. - 285 p. 615.8 PEL Les adolescents et leur santé - 0. Jeanneret... - Paris : Flammarion Médecine, 1983. - 484 p . 616-053.7 ADO LAJEUNESSE-PILLARD, Nicole. - Regard sur l'abandonnisme. - Toulouse : Ed Erès, 1984. - 107 p . 616.89-053.7 LAJ SAADA, Hubert. - Tout savoir sur les maladies sexuellement transmissibles. Lausanne: P.-M. Favre, 1984. - 297 p. 618 SAA
Enregistrements vidéo Complément NO 10 au catalogue d'octobre 1983 ThèmejfVO
Titre
Comportement· conditionnement VHS C 15 Nos cerveaux «bombardés» d'information Médical VHS M 60 VHS M 61
L'euthanasie: Agora La dépression nerveuse
Durée
75'
Fiche
135' 60'
Fiche Fiche
Psychologie VHS P 29
L'hypnose
30'
Fiche
Société VHS S 78 VHS S 79
La scientologie
2e Pilier obligatoire
30' 75'
Fiche Fiche
Santé publique VHS SP 23 L'homme et le travail
55'
Fiche
Troubles du comportement VHS TC 34 Les enfants du trottoir
75'
Fiche
?
C
omment s'y retrouver parmi les trois mille livres pour enfants qui paraissent chaque année? C'est pour répondre à cette préoccupation que des spécialistes de la lecture pour enfants, en liaison avec les rédactions de Pomme d'Api, Astrapi, J'aime lire, Okapi et Je Bouquine*, ont réalisé la sélection L 'HIRONDELLE Laquelle comprend 140 titres destinés à des enfants de 3 à 13 ans, avec, pour chacun, une photo en couleurs et une présentation claire et précise.
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Promotrice des publications de Bayard Presse* en Suisse romande, licenciée ès lettres, Véronique de Sépibus est aussi éditeur des livres pour enfants, depuis sept ans (elle a obtenu, à ce titre, un premier prix international du livre pour enfants à Bologne et un diplôme Loisirs Jeunes à Paris). Elle a la responsabilité de la collection Kamishibai aux Editions Gallimard et fait partie de différentes associations de promotion du livre pour enfants. N'hésitez pas à lui demander conseil, si les choix de livres pour enfants vous embarrasse, ou si vous cherchez un titre qui ne figure pas dans la sélection L 'HIRONDELLE. ~
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