SION, 1er Décembre ,1913
112 d'une lettre, satisfaites d'abord aux règles, aux convenallices. qu'exige la cor. respo'ndance famiilière, Votre préamhu~ le peut être bref, mais il doit être affec~ tueux. Ne prenez pas tout de suite le ton dootor~l; ,sachez amener 'le sujet. Après les politesses. d'USage, excuSeZvous; d'avance pour les petit~s erreurs que vorre peu d'expérience vous. expose à commettre, 'D'a'psès 'ce qu'on voUs' a dit, voUs croyez que".' Viennent alors vos explications, Une société de secours mutuels fournit habitueilement: Iodes secours encas de ,maladie ou d'accident (soins' d'Un médecin spéciall agréé par l'association; gratuité d~s remèdes; in~ demnité de chômage).; 20 des. secours aux veuves ou aUx orphelins ,des sodé~ ' taires; 3° une .pension aU sociétaire qui atteint un certain ~ge où il convi'ent d~ suproos'er qu'ii a droit au repos., EVIdemment, c'est l'esprit de 'solidarité qui a présidé à la création des sociétés. de seCOUflS 'mutuels. ,La sdlidarité a pour devise: Tous, pOU.r ,chacun et chacun pour tous. Parmi les, devoirs, qu'dIe impose, les uns, procèdent de la stricte justice (paiement régulier des coti'Sations, oMigation d'assis,ter aux réunions. où l'on! s'occupe de l'intérêt commut1l. les autres, s'élèvent jusqu'à la pure charité . (initiative' d'une 'co'llecte que les statuts ne peuvent pa'S: prévoir, mais. q~e la pitié inspire en présence d'une misère ex·ceptionnel'le, surveillance ··ou placement d'orphelins, etc.). La ' mutualité. ainsi 'comprise, dépôJsSë .~es. limites de la pré~ voyand~ ordinaire: ellecont1.1ibue au progrès social et au progrès moral. 'XX'X Racdntez ia fable « ,La Cigale et 1a Fourmi » remplaçant les personnages de La Fontaine par des personnages humains.
en
Teait1t1~ et' Loui~e étaient deux camarades d'atelier. :jeunes, actives et adroiu tes; elles g-agnaIent de bonnes. journées. Mais tandis que Louise, économe et pré. voyante,' déposait chaque mois' quelques francs à 'la Cai'sse d'Epargne, Jeanne
32me année
L' EOOLE PRIMA IRE
dépensait tout son argent en plaisirs. « Il faut profiter de sa jeunesse! disait la pauvre fine; je ne pourrôJi peut-être ORGANE DE LA pas toujours rire et ,chanier. » Tous, les dimanches, 'c'était Un bal, iJe théâtre ou SOCIETE VALAISAliliE D'EDllJ<DATIOI une p-artie de ,campagne. Toutes deux, u~ fu~ marié~, ne choog~~t n~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ de caractère. Louise continua à hien Déthodologle générale au cours de son déveloprpement, dans gérer son ménage et. économisa; J ce qu'avec Herhart et ZiaIer, .ill appelle ne vêtit S.es enfants 'comme des Après S'a «Lecture intelligente» M. les moments. didactiques. 1'1 en distingue princes, leur donna force jouets ~t vertissements. A la fin pourtan.t v111(1 le Dr Dévaud, pTofesseu.r à l'Uni\Te~sité trois pr.in~ip'aux: vieillesse et celle de Jeanne furl: de Fribourg, vient d'enrichir la l1tté([)) la présentation du savoiI1 nouveau triste. Ses enfan.ts ingrats. De rature pédagogique d'lOue :llouveHe pu- sous une forme contrète; b) f ap-~o· plus. la voir, son mari était mort et blication: Précis de Méthodologie [!t- priation inteUeduelle; c) ~'appropria yeux usés se refusaient ~ tout tr nérale, (éditée par Fragnère, frères~ à tion pratique; et deux seconda.ires; a) Poussée par la misère, elle se sou Fribourg. - 80 cent.). le rapipell du ,connu rp'Our servir d'introUn iour de son ancienne 'cômp~gne Destiné spécia!lement aUx candidats duction aperceptrice à la noUtvelUe lebien humblement, vint lui emprunter , à Il'enseignement, 'ce .cahier, de 50 P'Çl.- çon; b) n'al , récapiiuŒaiion, lI a synthèse l'argent Louise ' coulait ses iours. d ges de texte serré, avec autant de pages qui :suit il' appropriation intcl[edueUe. l'aisance, e}lle avait acquis, de ~, en blanc pour. notes, a sa pŒace maTLe chapitre V tout entier est consarentes. Hélas! bon cœur et quée dans toutes 'les, bibliothèques pé- cre à l'ôJpplicatio.n prati'que de la théone marchent pas.. toujours. ,côte à dagogvques . .Et, 'S'i1 est un gUide sûr rie précédemment développée. C'est de Louis'e n'eût point de pitié; elle fit h pour. les débutants, dans, l'enseignement, beaucoup 'le chapitre Ile p1us, important, à Jeanne de s'a: conduite 'irréf échie, plus d'un vétéran cependant saura en puisqu'il comprend Iles, 2/5 du cahier; tirer profit, tout en regrettant de .ne pas aussi s'impose-t-ill à il'.attention du leclui 'debita Un sennon fort sage, el'1e la renvoya sans le moindre seco l'avoir connu 20 ans ·p:lus, tôt. C'e~,t teur. Les détaias: prafiiques y abondent qu'en effet ~'ouvrage, tout... en préten- sur. l'enseignement intuitif, les 'leçons dant modestement n'être qu'un «Pré- 4e choses, J'art de narrer et de décrire, Sujets de rédaction cis », est :cependant bien complet aU - sur. l'a'bstradion, Œa généraUsation, double point de vue de la théorie et des la systématisation qui Iconstituent :l'éla. Vous raconterez votre meiUeure j , boration didactique, - sUr les appHcades vacances passées et 'aussi celle de la ren' alppIications pratiques. trée dernière en les comparant ou le's oppo< Après avoir tra1té assez rapidement, ' tions pratiques: tâches orales et de· sant, à votre choix. dans les trois premiers chapitres, ~a voirs écrits. J1l se termine Ipar quel'ques nature de l'ensei;gnelnent, son but, les considérations sur 1,a p11éparation des *'" :1< qua1ités qu{i~ doit présenter, - les conleçons, et l'examen de consdence pédaVous êtes chez vous, dans une maison ditions intérieures" extérieures et maté- gogique qui, doit les suivre. Le VIe et close au milieu de vos parepts. Au d rielles qui en aSlsurent le suacès, - et dernier Chéllpiltre est ,consacré aux prole ve~t souffle en tempête, la. pluie fait ce qui concerne l'or·ganisation scolai- .cédés d'enseignement. L'auteur y traite Dites vos pensées. re au triple point de vue du classement d'une façon bien ,claire, a"emiploi de lIa >Ir des élèves, de lIa distrilbution du temps forme interrogative, de [a! fonne expo. ** La place publique, un jour ' de foire ou et de .la répartition des. m'a.tièresi, l'au- sitive et des. différents. procédés qui permarché: [es, boutiques, les marchands, teur en vient, danS! le chôJpitre IV, à mettent le ,contrôle du tr.avail personnel acheteurs, les curieux. l'anallyse d'une 1eçon ou, comme H dit, de l'élève: récitation des leçons., 'Correcd'une tranche du programme que le tion des, devoirs., compositions'. '" '" * maître doit servir à '1'élève, bien préNous ne pouvons que félidter l'au,Vous avez le choix en e un voyage parée, bien aplPétissan,te. mna sui.t dans teur d'avoir su, sans trop sacrï:~ier la les montagnes ou dans une localité de les dH'f.érentes IPhases qu'eIllle présente olal"té, condenser :dans Un petit vo[ume Où aimez..vous le mieux aller? Donner h"' .......
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raisons de votre préférence.
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enseignement si' a'hslbrait. si étendu . canton .et surlout de lIa Contfédérati et ~ependa·nt si substantiel et si prati- Vous avez déjà entrevu, voUs que. Puisse-t-i1 trouver de nombreux mieux plus. taJrd ce ·qu'est l'IEitat. 111 aecteurs dans toute la Suisse rom'ande à rIa tête d'un pays. Un gouvernement . et atteindre· le noble but ,qu'~l s'est pro- des servkes pubHœ. Le Vaa,ais. com'me Etat, et ta S p{)sé: un enseignement depŒus en plus méthodique; avec lui, nOUs :.répétons le comme réunion d'Etats, ftOrment vieil axiome par 1equ~1 ill termine s'on sorte d'unité morale et politique. L' .travai'!: Ce qui vaut dans qa classe, et l'autre ont des besoins généraux c'est Ile maître; ce qui vaut dans; le maî- regârdenrt tous Iles Va~aisans, tous. Suis&es. TeHe est l'armée, teUe est tre, c'est la méthode. justice, t~lll;e est l'instnrction pub!liq telle est aussi !la 'création et 1'enrtreHen cenalÎnes grandes routes.,.' de trav Pr~cll .'In.tractlen civique publics.
subvenir à des dép'ens'es, qui s.'élèvent à près .de 150 millions. On doit donlc payer bravement et sans varrnles récriminati'Ons cette deUe, puisque c'en ~st une, et de plus ne 1?'as chercher à Il'eIuder en fralUldant le hsc.
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VII. - L'IMPOT Définition.
On a']JIp'eI1~e impôt, ou mieux 'oontribution, tout prélèvement op'éré sur les ressources et le travail des particuliers en vue de subvenir aux dépenses des servi. ces pulYlics. En d'autres termes, l'impôt est la dette commune des citoyens et le prix des avantages que la Société leur procure. Ain~i l'impôt est une dette payée à Œ'Etalpar ies droyens comme prix de certains avantages. Je dis l'Etat, je pourrais. dire aussi da commune. Voyez d'abord ·ce qui ·.a lieu dans votre .vdl!le ou vill1lage. Il y exi~te des familles qUi dépensent p'Ûur leurs besoins de nourriture, de vêtements, d~ logement, de ·chauffage et pour d'autres néœssités, de Œ'existence privée. Nécessité de l'impôt.
Mais iil y .a d'autres. dépenses qui ont Un cara/ctère public. Ainsi l'éclairage, Iles routes et leur entretien. Cela ne regarde p.as Uille seule fami~Œ'e, maJs tes COncerne toutes. n faut donc Un fonds commUn pour y subvenir: c'est ~'impÔ>t qui [e 'fournit . ~acun profite de ces avantages,; en conséquence charon paye 'pour les avoür: quoi de ptus, juste, de plus simple rout à la foilS? Mlai's outre Iles dépenses de :la commune il y a celles. dOu
Il faut payer l'impôt loycdement. B y ~ des gens qui font la contrebande, ,c"es1.1à-dire qui dérobent à il a vue?e lIa douane, aux frontières Jes ' P~OdUItS qui lauraient dû a1cquitter des, droits à
l'.E tat L''Opinion flétrit lIa ·contrebande de profession, que la :lûi, de son côté, frappe de peine~ ,assez sévères. Mais,i:1 y ? Emploi de l'Impôt. d'autres manières de ·rrau:dler [ 'lmpot Ces servilces constMuent Un i't1ttm'(~nStl que l'opinion ne juge paiS, tou}ours avec mécanisme. empiloien,t un matériel la même sévérité. Irl en est qui ne se font s:idérablle, exigent un pers'onnel pas scnupu~, e de déclarer à un taux nomb'reux. mOiÏndre, des va1leurs soumises à des Ces dépenses stOnt utiles. taXIes, .aiinqu'eilles 'Payent moins. au défendre la patrie aU dedans o.u sur fisc. On reporte par ces fraudes sa profronrtières, 'sans a' armée; . protéger pre 'ch~ge sur ses concitoyens. percsonnes et l'es rpropriétés sans la Abstenez-vous donc de tel:s, subterfug:Î'Strature et ·sans. :la ·f,ooce Publique q ges et n'attendez pas: les amendes, fait exécuter la lod? qui les punissent QIQrsqu'i1s sont découMais, Œa vie mart:ériela'e flle sut·fit verts, pour êtreconvailncus qu'il est on veut des écoles, dres éltablH~;'Sernenltsl obJ1igat'OÎ't e, non pas seu\}ement de p~yer d'instrulOtion de dilfférents degrés, i:1 la dette de Il'impôt, mais de 1' acqUItter des maîtres· et .route une admini tout entière. tio.n. L'impôt est :doil'c obligatoire pourr II faut une .administration. pOUr tous,; de plus ill 'est ,prtoportionnel, c'estcun des grands serlVlces. QJ1i fera à-dire que tout dtoyen droit srublVenit ce monde d'algents, empilioyés à la se pulYlique, sinon le publlic [ui.,même aux dépenses pubd~ques pr;oporttionnellement là s'es facultés., et par facuHés, i1 Par qui seront couvel1ts /ll{$ frais de faut entendre non seulement ce que chatrtavaux qui profitent à tout Œe CUn gagne, mais ,ce que chacu11 possèsinon par tous? de, CelUi qUi ,a. 'par exemPle, deux fois C'est une ilNusi011 trop rép.wdue q plus ~e tertes paye un impôt deux fois l'Etat est ri·che ,par hti-mêtrie. Que1q pius grand, Uns lui demandent de tout faire, ce qui est parfaitement juste, ,car ,cellui Cela est abS'u[1de, et m.ême de tout faire fuitem'ent, ce qui ;l'est encore plus., com· . qui a une grande fortune a plus besoin me s'il avait de ,grandes mines d'or où de Ilal pr<Ytectilon des. 'loils, quece'J.ui qui ne ipo8's,ède 11.ien. Un riche propriétaire il n'au~it .qu'à puiser! L'Etat n'est riche que de notre ar· fonder, p·a r ex. profite dans une ~arge gent. Sans. doute H possède bien quel- mesure de la .po~\Î'Ce qui gaJfide ses doques, exploitations particulières, mais maines" des travaux pubHos le dotent qu"est-'Ce que ces faHJlles ressources pour de voies d'accès et :le protèg'ent oontre o
les inondation~ et Iles accidents de terralin, des tribunaux qui jugent s,es différends, etc. Il dp,it donc payer plus à l'impôt que '}e modeste domestique qui n'a' pas de biens a,U soll.eil. B en 'est de même du riche 'ca'pHaHste qui Pllace son argent dans toute eS12èces d'entrepftÎlSes que l'Etat protège par ses IllOis,; ill doit une contribution plus forte que l'ouvrier de fabrigue. Dans plusieulis PéWS, On envis.ap':e que la proportitOnnaHté stricJbe n'est pas juste parce que celui q'lli a un revenu de 100.000 fr., .par exempJe, peut plus facillement d'onner 1000 fr. à raison de 1 % que <c~lui qUi n'a qu'un revenu de 1000 fr. ne peut donner 10 fr. Celui-ci prend 'sur 'S1.011 nécess'aire, r autre sUr sIOn supefl~lu. On ,a donc créé 'l'impôt pr!ogressi'f, c'est--dire que la cotè de contrihution s'élève à mesure que le revenu grandit. Les ,conf,pibutions doivent être cons;e11'ties par la ri~tion, c'est-à-diTe qu'eUes. ne peuvent résulter que d'une Iloi. Le gouvernement n'a pasl te drloirt: de prélever . un impôt sans avoir .un ~itre de per'ception 'qui est la ,loi, sinon Œ'on retomberait dans Ile ,régime abhorré de la féodalHté, où le peup1e étaH taHlabile et corvéahle à merci. En Valais, ;l'e taux de ~'impôt Sur 'la fortune et le revenu . ca,pitaJl~sé est de 1 1/2 0/00. La défaJllcart:ion des dettes. hypothécaires est admise en matière cantonaae. Subdivision des impôts. Il y a geu_xsortes, de oontributions ou
Î'm1pôts: ['i,mp·Ôlt direct et l'iimpât indirect. L'impôt direct eSlt celui qui eSlt demandé directement et nominativement au 'contrlibuab[e, sui'vant certaines indi('aiiûns :pa[Pâ})1es: la possession d'une maison, l'exerdce d'une industliie ou d'uni commerce. L'impôt indirrect est ·celUi qu.i est delTI'alI1rlë par voie de tarifs sur les m,archan di,ses., 'S'loilt au Heu de p'l1odudion,
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soit pendant lI a drCU1lation, soit chez le marchand, sans. qu'IOIlJ puisse. déterminer à 'l'él;.vance qu'e!lle est la personne qui payefla cette contribution. Si ,l'impôt dont Ïl1 s'a:g it est perçu à · l'entrée de la fronitière de l'Etat on '1'appe!lile' droit de douane. On fl'Qmme mlOnopolles ou régies le droit exclusif que s'est réservé l'Etat d"exploiter, de fabriquer ou de vendre certains produits tels· que le sel, le tabac, l'a; poudre. 'L'itnlPôt du timbre et de fen~egistre ment préllevé sur les transactions est aUSSlil une contribUJm:o n in'directe. Les impôts indirects sont d'une perception plus. commode pour l'Etat, p,arce ·qu'iŒs funt mo:ins récriminer que les impôts dir.ects; on ij,es paie, dit-on, sans s'en aperceV:oir; ,m ais en rea1'i1é, ils . sont beooiOoUip m'OilI1s justes. D'abord, iŒs. ne sont très. souvent PélS . propolitionnés à la fortune et aUx revenus des contribua'baes; c'est même l'in-verse qui: se pr:oduit: ·a insi un impôt SUr les 'céréa1es atteindra pius, un pauvre père de famine qu'un d'che célibatlaire.
A qUi revie/tJltent les impôts? Les Uns reviennent à la 'oommune, les au~res aU can~on; queIques.-'uns, à la ConfédéI1atÎ'on. Les principales ress0 uoces, munilCipales sont: l'imposition des immeubles; celle du revenu; le dr:oit de séjour; les patentes industflielles, ·e t oommerd alles , c-eHes des professions libérales. La caisse ,c antonale est aHmentée par le revenu des domlaines de l'Etat, l'imposition .d es immeubles, les monop(jles de la chasse, de :la pê'che, du sel, du papier timbré et de l',enregistrement, la moitié des taxes miHtaires. La Confédération possède les, ressources. suivantes: le produit de la fortune fédéraJle, Ile .p roduit des péages, des postes, des téllégraphes., des tél'éph'ones et des .chemins de fer nationaHsés; le produit de la réga1le des poudres. et
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de la régie des al1oo:ols,; !l a moitié de la taxe sur 'les exemiptiOùls iniilitaires.
Le budf!.et.
Le budget eSit l'ex'posé des recettes ,et des dépenses d'un pays. Ohaque annee, le pouvoir exécutif soumet aU -pouvoir légisŒatif qui le discute et l'adopte, le prlojet de budget pour 'l"année suivante. D'un 'côté ,Siont Illes previsl'ons de recettes et de l'autre les prévisions de dépenses. Lorsque les, recettes, et les dépenses se ballançent, on dit que le hudg'et est équillihré; lors!que les recettes dépassen! les dépenses" le budget so'l'de en hont ou ,excédent; lorsqu'au contraire, Ce sont les dépenses. qui l'emportent, i1 y a défidt. Pour 'COuvr.i:r le déficit ordinaire, ou pour faire faire à des dépenses, extraordio.'a!irres, 'PEtait r.ecourt à l'eml\>ruI1t lors. qu'jJI ne .croit pas devoir recourir à des élévations d''Îm'pôts,. Ces emprunts, se font généralement sous là forme de la Vlente d'obailga~i'on:s ou titre de rente qui produisen~ Un intérêt de 3, .4 ou 5 %. Le "prêteur a'chète ces titres. quil, si l'on a confiance dans \l 'ordre et la stabilité de l'Etai qui emprunte, vaJ1ent Jyientôt plus que :le pa~r, c'est-à-dire qùe la 'Somme nominale 'Pour 'laquei1Je '1'Etat les a vendus. L'intérêt payé oa,r \l 'Btat aux por. teurs. d'obHgations figure au budget an· nuel sous ae titre de service de la dette publique. A cet intérêt s'ajoute' l'annuité ou Œ'amortissement, qui est ur. certaine 'Sommepréllevée égaiement 'chaque an· née 'Sur Iles recettes pour, ef:fectu~r le rembour1sement gifadueJl de loa dette. Gomme les impôts, ,les emprunts doi· vent résulter d'une Iloi. La nation entière est responsable de tout emprunt contracté; i:l répugne ahsoh.1ment d'a~ mettre qu'elle puisse, comme un partI,cllJlier, 'se libérer de ses engagements par la faililoite. H en eSit de même des emprunts des. communes.
QUESTIONNAIRE Quelles sont les bases de l'impôt? pourquoi dit-on q?e l' :i~pôt e~t uAne dette? Démontrez la neceS·SIte de l'Impot. Quels sont les besoins généraux de chaque pays? En quoi consiste la contrebande? Y a-t-il d'autres manières de frauder l'impôt? Qu'est-ce que la proportionnalité des contributions? Qu~ dites-voUs de l'impôt progressif? PourquoI les contributions publiques doivent-eBe résulter d'une loi? Qu'est-ce que la défalcation des dettes hypothécaires? Comment a-t-on classé les impôts? Qu'est-ce qu'un impôt direct? Citez des impôts directs. Qu'appelle-t-on con~ tributions indirectes? Nommez-en quelques~ unes, Quels sont les défauts qu'on reproche aux impôts indirects? Qu'entend-on par les péages? les monopoles? Qu'est-ce que l'impôt du timbre? Qu'est-ce qui est soumis à l'en~ registremellt? A qui reviennent les impôts? Nommez des patentes industrie}.les, commercia.les. Qui doit payer la taxe militaire? O~' est-ce que le budget? De quoi se compose t·i1? Quand est-il équilibré? Quand dit-on qu'il sQlde en excédent? en déficit? Pourquoi les Etats recourent-ils à l'emprunt? Comment se font ces emprunts? Qu'appeNe-t-on des titres au pair? Qu'est-ce que l'annuité ou amortissement? ~
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Le musée scolaire, comment le
cré~r
Nous employons aujourd'hui, daD-s la p1upart de nos; écoles, 11a méthode intuitive: c'est une méthode exce~}ente qUi fait voir, ,com;prendre et qui donne à l'enfant l'habitude de l'observMion et de la précision. Or cette méthode exige un musée scolaire. - En possédez·vous un, mes chers co'llègues? - Non? Ecoutez alors un -vieil ami qUi s'est spécialisé dans, la ffilÇltière et qui a réuni dans une des armoi. res de sa classe de nombreuses et d'utiles coUections de toutes sortes: «Lél! ·créa.tion d'un musée scolaire n'est pas chose fél'cile~ 'et Ce n'est qu'après des années - je dis des· années de prati'que, 'Surtout après avoir étudié d'autres essais analogues, que l'on peut,
à son tour, constituer Un musée utile et in téressant. Trop souvent, l'armoi're ne contient que fort peu de spécimens: [es mesures du système métrique, des solides géométriques, plusieurs. pierres, quelques curiosités qui trouveraient plutôt pl'aèe dans [es vitrines d'une coU'ection d'amateur - et c'est tout, Un directeur d'é-cole 'n'affinnait-il pas récemment «s'être trouvé en face de 120 élèves avides de voir et n'ayant à .t'e ur montrer qu' une douzaine de cailloux quelconques, ramassés sur la route vois,ine, et dix petites boîtes remplies de haricots. vari6s et de quelques; céréales! » Je me souviens encore avoir, Un ;our, rendu visite à un assez vieux cOIUègue des environs" Il m'avait gentiment invité et m'avait dit: «Je vous ferai voir mon musée s'col'a ire; il vous intéressera. » - Et ce ,cdllègue m'ouvrit son armoire: j'y alPerçus. quantité de boltes remplies, de sous de toute wrovenance, j'y aperçus des f1a<:ûns aU fonli desquels.. dormaient des pièces de d~~férentes . époques, mais Pas autre .chose. Je ne demandai pas< si ces pièces servaient à « i1[ustrer» les leçons d'histoi1~, mais vraiment, Iles enfants devaient bien peu s'Iintéress.er à ce musée, dit s.colaire. Certains ouvrages spédaux, qui pré· tendent simtjlifier le tra~ai1 des maîtres, recom,man'<lent une qU'a ntité d'objeh complètement in utiil es , soit que l'enfant [es ,a it tous. les, jours sous les; yeux, soi~ que leur connaissance n'aH aUcune valeur pour luI. ' On 'peut lire, par exem· pile, dans, un de ces ouvrages, qu'un musée 'S!co1aire doit posséder aU moins dix 'espèces de pois et de harkots, afin que t'enfant sa~he distinguer les pois « eXlpress.» des pois «nlains » !! H est superflu de 'chertcher parei 11es 611btili~és;. Malheureusement, à ,peu pres partout, ·c'est le même défaut: on a qt1antité d'Gbjets superfIns, ,finiS i: Ii. ' existe éJucune trace de m~tièrès pr~-
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l'nières, de vues, de gravures.. de photographies ;fécr.antiHons.. Comment un musée peut-il donc être utiile et scientifique. TeUe est toute la question. Qu'il soit vraiment S'coll/a 1reet qu'il contienne des objets inconnus. des é1lèves et sus·ceptibles d'être utiHsé& _dans l'eJCPiHcation d'une leçon, Iles matières premières emtpŒoyées dans Œa préparation de 'certains aliments: l'e 'chocolat, par exemp~e, fabriqué avec du calCao, du sucre, de la vanille, ou encore les différen~es sortes de ·charbons, de bois, de pierres, de métaux, d'insectes,. etc. Qu'il soit aussi scientifique et contienne Un nécessake, Un c01l1!penlcHum où le maître puis'era lesi appareils. utiHsables dans 'certaines expériences, ni trop diffidl~s, ni tr-op dangereuses. M,ais avant tout, mes t'hers ami6, voUs créerez votre ,musée avec :la colilél'boration de 1"enfant: ·coHaborationt précieuse, indisrpensaMe même, puisque souvent plllUs vos élèves. contrihueront à la formation du mu-sée 'scolaire, plus ils seront «adifs. », plus its s'intéresseront à vos collections, ert partant, à la classe. faites de vos' élèves des coHaborateurs ': vous verrez le nombre ,des. échantillons augmenter rapidement. Un père, menuisier, vous apportera les: échantilŒons des bois de !l a région; un autre, mécaniden, voUs tprocurera des· spécimens de divers métaux; un rl:rQisième, tanneur., vous donnera les, obilet's se"rap- . .portant à la fabücation du cuir. Si voUs avez lia bonne forlune de pO'sséder le fils d'un verrier, vous pourrez être muni d'échantiUons fort intéressants. L'enféllltt fui~même, dan·s ses prom~nades et ses excursions, pensera rà l'enriohissement du musée. Il ira, s.',il connaît les endroits, à aa recherche de fossd[es et si 'dans une des leçons suivantes', il voit 'le maître se servir .de 'ce qu'il a trouvé, ah! ,quel renouveau d'ardeur et 'que!l at· tachem~nrt pŒus rpiI'ofond 'à 'l''écoqe et aU maUre!
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Les richesses une fois acquises·, quel classement adopter? Le 1il~nleur, à lUOn avis, est le suivant: diviser les ohjets en 8 sections bien distinctes: 1. Une section minéra10gique et géologique (roches, minetaÎ's usuels). 2. Une section botanique et agricole (hrerbier semple, graines, es'sences de bois, conrdi;ments, €ngrais, .produits· di· vers.) . 3. Une seotion de chimie (produits 'chimiques usuels) et Un matériel sdentifique pour expéri'ences. 4. Une section de zoo10gie aVec sub. divisions. 5. Une section géographique (gravures, 'cartes-vues, ·r.eprésentant les princi. paux monuments, les sites et les régions [es p[us. pittoresques, etc.): 6. Une section hi:SlCoriqrue ('p'ortraits. de personnages remarquables, gravures représentant 'les .costumes·, ~es' mœurs, les assemblées·, Iles, 'f.ai-tsi ['es, ,pau§, sai~· lants, etc.). , 7. Une section artistique (ailbums, tabl'eaux mureaux). 8. Un tableau des couleurs avec les différentes' nuances; Un allbum des étof. fes, des produits manufacturés, etc. On peut encore étabHr Un' capre différent et CIla:sser les coHeciions en 4 ou 5 catégories principales: Vous pourriez . a~ors ran'g'er, dan~ l'une: tout ·ce qui se rattache à la COnfection du v.êtement: \laine, dr~p, coton, soie (élevag,e du ver à s'Oie), H" et chanvre, filà'ge et tissage. DanlS \l'autre, tout ce qui s,e ratfaclIe à l'habitation: martériaux divers (chaux, ciment, plâtre); bois; .métaux (fonte, ac.ier, fer) verre, édIairage, etc. Un cadre seraH résenné à la fabrication de certains objets: papier, caoutchouc, etc.; un autre, à Œ' alimentation: pain, sucre, sei, ûMé, ChoColllat. Vous alasseri-ez 1les, m'Înéraux, végé· taux, animaux €t produits anim:aux dans une catég'orie spéoiale comrpre·
nant tout ce qui est étudié en his~oir'e gnement. - La connaissance de la religion et 'lia pratique des devoirs qu'eUe natureI:1e. Peu import'e d'aiaileurs, ia disposition . prescdt est néces-sairement la partie 1a adoptée, si Q'on faH œuvre utile. Or, plus. importante de l'enseignement mOpour êtr,e uUle le Musée devra être sco- raIl, mais Il n'en reslte pas moins· que laire, sdentifiique et fait avec la coUa- l'instituteur doit enseigner pa["alrlèlement, et s'ous. une forme 'autre que cell~ boration de l'élève. du catéchisme, pendant toute la durée * • • de l1'écolle, les devoirs des enfants enUn tel ,musée ne s'improvis'e pas en vers· la fami1lle, envers la patrie, envers quelqueS! jours: i~ sera votre œuvre, eux-'mêmes et envers Dieu (ces dem,iers mes amis, maîtres et maîtresses, œuvre résumant tolUS Iles autres). patiente, œuvre de \longue hal'eine. L'li,mportance d'un tel ensdgnement \Trous réussirez 'Sudout si vous vous ne P€ut échapP'er aux maîtres; et, si ra'P'pclez souvent «que Œ le grand. profit l'influence de la famill'le est capita\le en à tirer des musées s'colaires n'est pas cette m-at,ière, ceUe de l'écale, Où les en~ de 1es _avoir, mais de 'les, faire». faltlts. v.ivent, travavll}enrt, pensent et VeuJe vous larisse sur cette réfllexion: pre- lent avec (leur professeur, tyenldant la nez l'initiative; .créez -Un Musée s!colai- plus gralllide 'partie de la journée, es·t re, dem'andez ~a co[laborati1on de tous, encore cons·tdérab'le. vos pertits élèves,. Dans que!lques. jours Sa portée dépalSse de beaucoup· telle . les matériaux arriveront: sachez alors des ,autres enseignements, car s.'i~ est vous en servir. R. O. nécessaire de flormer des homm:es. ins·truits, Iiii est autrement i111lPDrta11lt d'en faire des. hommes vertueux. L'enAe1lnelDent de l a morale Objet. - Caractères essentiels de cet à l'école primaire ensei[!nement. - L'Ü'bjetprindpa~ de 1'-ensei'gnement morall est la c()nfl'aissan~ En quoi consiste la morale propre· ce des devoirs; i'1 devra donc inspirer ment dite. - Il n'est pas. rare de ' ren- l 'horreur de tout ce qui est bas et vil. contrer des institureulis qui pensent que cuM.iver le goût de ce qui eSJ noble et l'enseignement de la morale est presque généreux, faire aspirer au peiiectiionne· superllu -dans n/Os écoles,. Le f'ait d'ap- ment -de soi-même, au vrai, au beau, au prendre aux enlfants. 1e catéchisme et bien, comme le dem'arrde la l<>i divine. 1'~istoire sarinie les, dispense, croient-Hs, En un mot, cet enseignement doit conde tout ,autre enseignement de lIa- mo- tribuler à la ~ormatÎlon de la constience rale . et à a'eIévation: du cœur. N'convient donc de mettre les choses Méthode. - La ~eçoÎ1 de morale ne au point. doit 'Ola'S être {l'onnée comme Une ,.autre, La morale chrétienne est ta 'S,euŒe vé- le but n'étant pas d'orner la mémoire -ritablle, palrce que seule eille comporte de l'entfant, mais de toucher son cœur. l'oMigartion de ia sanction, «obHglation La forme en sera donc _très, variée, fondée sur lIa volonté de Dieu imposlant très s-ou'P~e. Peu de for:mules, peu d'absl'ordre nécessaire à l'évolution de l'être tractions. humain» et la sandïon venant ensuite, JIl faudl1ar ,chercher ,moins à faÎre ra'imais ne ' venant qu'après,. sonner i'·enfant que de l'amener à la C'est cette mora1·e chréti~nne que pratique de ses devoirs. nous devons enseigner à nOs élèves,. On ·pourra emlployer avec avan1:aQ'e Nécessité et importance de cet ensei· des m~ximes et des précep'ties qui p'our-
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120 ront s'e rvir de point de départ aux leçons ou au contraire en être la résultante. Ces, ,préceptes, apPliis par cœur, formeront dans \l 'esprit des élèvtes des jalons qui pourront servir à monter le chemin du devoir.
La leçon de morale aux différents Cours .. - Section enfantine. -; Simpiles causerœs. Mor.ceaux cho,isis appris par cœur. Hisioriettes racontées, p,al' le maître. Appreciation, 'Par les élèves, d'une bonne action -ou d'une faute commise à l'école par un ·c amarade. Cottr.s élémentaire. - Les hist-orieUes seront remp1lacé'es par des. entretiens suivis. tirés d'ùn récit ou d'un ex.emp1e. , L'étude de morceaux Œittéraires ayant une portée mora1le Siefla continuée. ,On pourra ·commencer à faire résu · mer la leçon oral.ement. (I.;e maître , pOUlit1a faire copier parfois un court résumé.) Cour moyen et supérieur. - Id. la, leÇO!l devient une instructÎ'on; on pourra fa1re appe1 !à J'inteHigence et au raisonnement de Fenfant. l'l sera nécessaire de faire 'c omprendre le caractère d'obHgation a,t iaché par Di'eu au devoir. Les 'Sujets de composition française seront, de temps à autre, empruntés à la mora/le. Les inciden.ts de la vie s.colaire iournaJ1ière :doivent fiournir la ma,ti'ère de teçons toulours intéressantes pa'pce qu' eUes s-ont prises sur Ile vif de J.a réalité.
Conditions nécessaires au succès de cet ensei~nement. - Pour' que -cet ensei-
gnement ]JII':üduise tous ses effets., i'1 faut:' -'' " 1. Que le maître soit pénétré de son extrême importance. . .; 2:. 'Qu'ill prépare ses, leçons de morale plus soigneu'S'ement encore oue les autres. ne 1ais-sant rien aU has~r.d de l'im'pr-ovis:aTÏton. ' . 3. Qu'il ait cette panyle grave et chaude toute à la fois amenée par la conviction et allant au 'cœur.
4. Qu'il donne, en toute occasion, l'école ·et aU dehors, le bon exemple. SUJET A TRAITER. - ]ustiHez des maximes dans l'enseignement de la raIe à l'école primaire en commentant ces roles: « Une maxime bien frappée se dans la mémoire, nous revient con'Starnm~~nll à l'esprit, s'assimile à notre substance par charme qe la forme comme par la richesse la profondeur de l'idée, et devient . ment un mobile, un principe d'action, un ment de notre volonté.» •
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Quelque s c auses de l'Inattenti on Le maître se d.épense en ges.tes,. parOiles sonores, et Il'élève, les yeux nes. et papiUonnant de tout côté, bal ce un pied. coudoie Œe voi'Sin, baille s'ennuie. Pauvre m'a ître! tu t'animes, tu chauffes, tu en ra1ges , ·t u Icries et tu n pas m'ême écouté. Tu n'es pas écou et tu te fâches, contn~ l'éllève, contre l'in. nocent; tu le punis et tu épargnes le g'r and coupable, tu ne le .connai'S ras même. - Comment il1as? - Mais .le grand coupahle, cetui qu'il faudrait sur tout purir, ,c'est toi ... oui: toi. .L' est inattentif, mai's qu'y' a-t-il d nant? Ne l'es-tu pas souvent toi-m~me? Combden de fois as...tu écouté Ta fin d'Un long sermon? N'as-tu iamais été dis· trait, dans une cO'11:versation ~Ut se pro. longe? AHons donc, tu te "'eprends.à chaque instant de ta présence leçon!! Pourquoi te fâcher a101"s si l'élève; que tu as fatigué déjà par p1usieurs, leçons où son esprit était tout tendu, ne peut plus t'écouter maintenant? - Tu ai· mes à enltendœ, quand -tu longes· un ruisseau, le bruit de ses cas'caielles. le m'u rillure de ses 'eaux ·qui courent dans les herbes 'e t leu'r1 doux frémissement lorsqu'eUes, se jouent alvec le grain de sable; mais tu ne t'extasies guère pour récouter aU même en:droit, Tu aimes le
frais cours. d'eau, mais seulement dans sa variété. Que tes Ileçoll's ne 'Sont-elles comme lui! pourquoi, pour les varier, n'y point mêler Ile ~'aci[~ aU diffidle, ce qui repose à ce .qUi fatigue! .. Quand grand'mamaIi, dans. ses" h1~ toires me racontait les malheurs d'un garço'n innocent ou les: enn,:üs d'une fin,e vertueuse. j'étais· tout ore1ne pou~ l'~l couter et je pll eurais, je compatissaIs, le che~chais remède à leurs: maux. Ene pouvait bien ensuite me par:ler ~'~ut~e chose mais tout à son dernIer rectt, le ne l'êcoutai's pŒus; et si sa main ridée venait caresser ma joue, « M·erci, bonne grand'mère) lui disais-je, votre rédt de tout à t'heure me fait pŒeurer. Laissez votre nouv'el[e histoire oour demain, vous pourriez VOUs fat~guer. » _En réaftité, ce n'était pas tant sa fÇlHgue que je redoutais; m·ais: mon .esprit ingénieux avait besoin de revemr S1J~ 'l'histoire ,qui 1'avait ta:n t fraplpé. - $1 dans votre dasse, le sHence est. pari,a it , si vos élèves 's ont aussi immobIles. que des saints de bois (ceci -arrive), si vous' les voyez comme suspendus à VO~ l~ vres, sachez ,q ue votre Jleçon est mteressaute et profdtable; mais Sa'che~ aussi que 'leur eSipl1it doit bien. se fattguer et qu'iIl ne faudra pas atten.dre la même attention pour 1a 'leçon SUIvante. Laiss.ez allors [eur eSlp rit se comp[aire dans ce que voUs leur al\Tez dit et occupez-les à un travail qui demande peu d'attention M. le ~égent, vous êtesl in~eJl[igent: vous raisonnez comme un rphd'osoph.e, vous connais·sez 'l a physique, la 'ch imi e_, que 's ais-je? C'est très bien, et d'autant . plus honorable. Qui contestera q.ue voUs êtes, supérieur en savoir à vos élè· ves? On sait cella; pourquoi ail ors, vou' loir le démontrer vous-même par des ra.isonnements de « Je pose ... , or ... , dont: . . . », et par de longues· dissertations qui feraient le régall d'un sal\Tant? Vous pariIez bien, pourra.ient dire vos élèves, 'malis noUs somttnes comme l'a-
nima!I de la fabfte qui ne ' voyait rien d'anIS !l a Ilanterne. On vous appaa~dirait à l'académie, mais, on ne vous ecoute pas à l'école primair~. ,Votre leç?n aurait eu toutes les qUalhtes et aurMt produit son fruM si vous eussiez été simple, si vous ne vous- tussiez élevé au-dessuS du niveau de vos élèves. "
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Causerie médicale LA ORIPP,E CHEZ L'eNFANT Aux- atjproches, de tl 'hiver, après tes premières semaines de classe, tes rhumes sont If réquents; ,pour peu qu'i~s s' accompagnent d~ fièvre légère, de courbature et de malaise général, 'le mot de ~rippe est vite prononcé. Sous œ vocaMe trop compréhensif, on ,a englobé la plupart -des. inaa:a dies sais'Ûnnières qui frappent Il es voies respiratoires, le tube di'geSitif ou [e s'ys.tème üerveux, et nombre de ,médecins ,o nt eu beau jeu à critiqqer ce «farfadet» .dont les. causes, les signes et la nature exacte sont diffici'les à définir. La grÎ'ppe existe poufltant et, à côté des rhumes passa!gers-, des brOnchites liées aU refroidissement, des. embarras gastro-intesHnaux de cause banale, d~s angines aiguës, bénignes, une plla.ce doit lui être faite. Débutant brusquem,ent, . entraînant .d'emôlée une asthénie marquée, se propageant en quellqu,:s, j'o urs à plusieurs membres d'une ·meme famiHe, à de nombreux enfants d'une même 'écote, c"est, plus ,ou moins défolimée, l'infll uenza de, 1889, qui fit alors. de si ter.ribles ravages. Ea~e est chez l'enfant Œe pius 'SlOuvent oorlÎ'gne. Soudainement H ;est pris de ,m a[aise et de fièvre élev'ée; à cette fièvre, peu de causes, pas ou peu .d'an·gine, 'lég;er état gastro-intestÏ:nal rh ume de cerveau d'a'Pparen·ce ban~lte, ,parfois. un peu de bronchite. Ce 'q ui est p\l us; net dans œrtains, cas·, c'est la 'p artidpatÎ'on du système ner.veux: ma[ de tête assez ma:rqué, fa:ibŒes-
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122 se générale, ·endollorissement de tout le J!l.a?toïdit~. C'e~t là un autre enfant qUi corps. Ce s:ont ces. derniers, syptômes. etaIt a~tem.t Id une tuberculose i.atente, qui souvent font 'Dens'e r te médecin à la n:entralnant que 1?'eu ou pas· de symp' grippe . Cel1e. 'OÏ Ile p[us o1.1dinairement tomes-, et qu~ la gnppe. tout comt}le ,une tourne court et Iles enfants' sont guéris rougeo1le" ~I~~t br~,squ'en,tent r,eveiller en deux à quatre jours. sans qu'aucun en en precIpl!ant Il ~d~utlOn., C est entraitement .a utre que le repos. ait eu à core up ' col~legl,en, sUJet a de l~g:rs: trouintervenir. Cette m:a1laldie, courte mal- bIes· dIgestifs, yolontIer,s conslt me et chez gré son déhut vioJent, 1aÎ'sse routef,ois 'lequel uqe gn:ptpe ~'anaŒe , v.I~nt pro,vo, dans certains cas une toux tena!ce, une quer. une. 'CrIse d alPpendl'Clve. C ~st aUSSI un Jeune enfan~ dÇ>nt la gn~certaine fatigue 'qui nuit à la reprise du trarvaÏl int'eU'e duel, des· dou~'eurs péni- pe entrmne une vIDllente poussee hI'Cs. 11 est ioute.fois. remarquahle que d'entérite. Te pourrais muHipHer ces l'enfant échappe hahituelUement aUX exemrples. Bren que rares, ÏI1s ml() ntrent complÎ'Cati'ons du côté des hflOn'ches et qu'on auraitt tort die nég'liger un ma· des poumons· qui sont fréqu~ntes, chez laise féhri'le 'Chez 'l'enfant. sous pr étexte l'adulte et surtout chiez le vieiUard. On qu'il ·est ou s'emble grippal, et qu'ici, a de 'longue date observé que la grip1Je, comme ·chez la p[upart des écoiliers maau début bénigne chez tous, devient à lades, une 'surveillance attentive est né\ mesure ·que l'hiver s'avance et que les ces:sadre.. Toutefuis Ile plus souvent un repos de cas s'en multipilient, de p[us. en plus sévère; Iles rhumes f'ont platce aUx hron- que'lques jours, un régime a'hmentaire chites·. les bronchites aux broncho-pneu. léger, quelques menu,es prescriptions monies et aux pneumonies. C'est que le médkales (notamm'ent l'usage de la g'erme encore mal 'connu de la g:ri ppe quinine à faibles, doses, :les soins looaux devient de plus en plus virulent en pas- du nez et de.la gürge). ünt raison de la sant d'un sujet à un autre. Rencontrant grippe de Il'écoHer. Dès la guéri'son, il chez ilies vievHards un appareil respira- peut reprendre ses da~ses·, 'c ar l:a contatoire pl us faible et fad le à atteindre. il gion ,est initiale et aucun délai n 'est néprovoque aisément chez .lui' des ·compli- oess.aiIie, passé ,le mo'ment de ia guérications broncho ..pUilmonaires graves. In- son apparente. versement l'enfant, sujet j'eime qui a Mais., si une épidémie de grippe ne échappé à nombre de causes d'affaiblis- risque ·que rarement d'entraîner la. fer· sement ·de l'organisme; résiste d'ordi- meture d'une éco[e ou l'isollement de naire à cette infection grippale qui se certaines cJIaJSses, .eNe iustifie :'es mesuborne à provoquer une maladie de quel- res. d'hygiène .parlicu1lière vis-à-vis des ques jours violente parfuis dans. ses dé- enfants restés. indemnes d surtout la buts, hab.ituellement bénigne dans ses suvveillance de ·ceux qui sont déjà fasuites. tigués. On doit 'l eur éviter tout surmeIl faut savoir toutefois qu'un écolier nage intel1eduël ou physique, leur asatteint de grippe doit être survei[flé et surer une bonne aiJimentaHon, leur faire que souvent les sOlins médicaux sont né- fuir toute cause de refroidissement, mécessaires. La grippe, en ·eHet, frappe nager en cl'autres. termes leur système particulièrement les débilités et eHe peut nerveux, '}eur tube digestif, leur apipaéveiHer ainsi des susceptibilités jusque- reil resPtiratoire puisque ce sont les trois .là latentes, C'est ioi un enfant porleur points. de l'organisme h-abitue1'lement de végétations. 'adétlDïdes et dont la grip- touohés dans. la grippe. AinSi on les pe d'abord bénigne est la cause d'une maintient en bonne santé. et on fait la otite suppurée ou parfois. même d'une meiJ1:1eure des proph~[aooies de la grip·
e, p'lu's utile que t!outes. les pomn~:ades fntranasa:les et tous les gargaf1s.~es arloisi pr éconisés. Sans. ?lQute la gnpPe peut frapper les organIsmes les. plus ~ains, mais e11e s'aHaque vlus .yo[ontiers à ceux qui sont, d'unemaruere Olt de l'autre. fatig-ués. Et comme le ~it un vieux précepte.cwi n'est qu'une silmple vérité de M. de La raHsse, pOHr ne pas tomber malade, le meilleur moyen c'est de rester bien portant. D1' P Lereboullet. . • • ••
Honneur et Fidé lité Par Ile Capitaine de Valllière, iHustré par Burkhard Mœnf<old, préfa'C e du Colonel-Commandantt de Corps d" ar~ mée U. Wille. - 15 Hvradison's au prix de Fr. 1.35, pour non- souscripteur s Fr. 2. - F.Zahn, éditeur. Neut hâtel. Pour déterminer Un' couran.t d'ar dente sympathie en faveur du beau volume que publie la maison F. Zahll, à Neuchâtel. «Honneur et Fidélité» il suffirait de citer quelques pages·, prises au hasard, d'une exaCititude his:torique et d'une beauté si saisissante, qu'on: ne peut s'empêcher d'adresser à l'œuvre tout entière ['expression' 1a plus Jouangeuse de son admiration. -. Nous avons reO.u, s'Ur ce pomt, a~ec un sentiment de douloureuse fierté, les chéllPitres qUi, se ra:pportent à l'attitude des troupes suis'ses, lors, de la RévOllution française, jusqU'là la ·cf'Ï'se finalle du 10 Août 1792 et les m·ass·a!cres, de -Septembre. L'auteur, le Capitaine de Vallière, connu :dan's notre pays, comme Un écrJvain mi1itaire d'une pa~faite distinction.. dépeint Iles 'épisodes qui se s.ont succédé à Paris pendant ces jours de mortaHe angoisse avec ta:nt de ·couleur, de vie et de -tragique horreu'r, qu'on croit voir se dérouler de nouveau devant soi
,les scènes '~anglantesl dont Il es so\ldat~ suisses à ,l a solde du ffiwlheureux roI Louis XVI ont été les· trop regrettaMes victimes,. C'est que les, termes, d'honneur et de fidélité revêtaient pou.r eux un sens profond et res,p.eotable, qu'ms. n' al!~ raient vOii'lU · soul~[er par au'cune falblesse ni' aucune lâcheté. Ils: ava:ie~t l'impression de !l utter p0l:lr la Pi.ü~e dont l'amou1.1 indestructIble hrulatt dans .leur cœur comme une ~l~me sacrée. La SuisiSe, leur sembllalt-l1, tenai,t les yeux fixés Sur ces plreux d'un autre âge, qui ,chois,iss'aient la mort plU: tôt que de ·faillEr à 'leu~ serment, et qUl savaient, lorsqu'ilh; étalent sur [e P01~,t d'exhaler le dernier soupir, s.'enseveltr dans tes 'pl],is du drapeau, emblême de l'a terre nata'le, pour 1e sauve~ des Îlgn:ominies qui auraient 'p;u l'arttelndr~. Ce fut le cas, en partku1ier. de l'enseIgne de Mon'bmol1in, dont le souvenir a été perpétué par le 'crayon de l' <:1 ~l'ste bâlois M'an gO'ld, dans la magnlhque illustration du volume qui nOUS occu" pe. Mais laissons parler l'auteur luimême. Sur la place Louis XV, lIa petite troupe, assaillie à 1'improviste par [a: gendarmerie à chev'al, est dislpersée; trente hommes avec de :sous,.lieutenant ScantVenant de Forestier, et l'enseigne de Montmollin s'adossent à lIa s,t atue de Louis XV et repoussent trois, fois, les charges furieuses des gendarmes. Fo-restier un jeune hom:me aussi rem ar.quab1~ par le charme de sa figure qu~ par la grâce -de son eSll xit, est renverse mort d'un cOUp de pist01et. Montmo\lllin, arrivé la veille aU régiment, porte ie drapeau du premier batail~on. Trans.percé par derrière, i[ tombe dans . les bras d'un caporall, « Laissez-moi mou~ rir, dit-H, et sauvez 'le drapeau ». Le caporal qui le soutient reçoit [ui même un coup mortel. Montmollin reste seul, debout sur un tas de morts, des miniers de visages haineux lui crachent l'inju-
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124 re à la face. Sous' les vOlées de plomb, H redresse «:sa j o'lie tête br.une» puis Î'l 'S'enveloppe pour mourir, daifils les plis de son dra'peau Commenf ne 's,erions-nous pas émus en présence de cette vaiŒlance trau.quille qui 'c aradérisait nos ancêtres et en faisait autant de héro~ prêts à t~us les sacrifices pour accomlpllir 'leur devoir. On a l'impression, en lUsant ces pages qu'anime un souf.fle de patriotisme élevé, de ,parcourir 'les verltes. pentes, de 1'Alpe pou r monter vers les sommets d'où le regaI1d embra's:se, aussi loin qu' ,i11 peut s"étendre, 1a vue aiimée, tou.jours davantage, de la patrie. Et ~e ,cœur, des plus âgés comme des jeunes, est pénétré d'un en'thousiaSllTIe qui entraîne et qui réconforte. D'un bout à Il'autre de ce vo~ume où 'se déroule variée el. bri'J.Ilante une partie de notre histoire nationalequ~' noUs était à peine C{)l1nUe, on aocompht en effet un véritable voy~g:e d~ découvertes,agrémenté par ['ongmahté et 'la nouveauté d'une illustration d'une haute valeurartiSitique. I!1dépendamm'ent des, grandes composi . tIons dont nOUS avons mentionné l'une ~out aU. moi,~s, nOUs paf.courons" grâce a la blenvellilante interve.ntion du '0f üess\ler, qudques galer1Îes du Musée national, d'où nous sodons en répétant le mot du COIloneI-Commandailt de Cor.ps d: Armée U. Wi'Ue, dans, une préface qUI f.orme 'comme le portail d'un ~onu!llent grandiose: «Nous pouvon.s etre fiers des hauts faits de nOS soldats dans les guerres 'lointaines 'Où ~ls s'immo~alisèrent. Ils ont donné à la gén~· ratIon aduel1e de grands et nobles exemples et notre devoir est de les imiter ». Puisse-t-elile le comprendre et en pro~ fHer. .
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'" A la gare. - J'en ai fait une farce à votre chef de gare: je. lui ai d~mandé un billet d'aller et retour et Je ne reVIendrai pas!
resserrée entre deux paroisl sUt1Plombantes de rochers, tant&.tcoulant bien lar.g.e et tranqu~l~,e, a'U siein d'une plaine Orthographe d'allluvions, ,tantôt ,encore, furieuse, Dictées d'appücation après une le bruyant, s'engouffre dans, 1e_s marde géoKraphie sUr le Valais mites, qu'elle -même a creusées. Alors" Degré interméd. 3 g année, et deKré s dél!1ls loesmoments de fureur, ~a, voix terriMe de la DraJIlse 'couvre tous, les auAU VAL D'ENTREMONT tres bruits, de la valIŒée. Entremont! Vallée enchanteresse" Que dit-il, le ru,gissement du tOrrent beauté pa!fadi1siaique est toujours aUX ea'Uxcouleur de il ait? Qui gronde sente à mes, yeux! Que de ri" cl1'(~ss€~s, 1 dans tes alc.cents, Ô Dranse? Est-ce un dan!s, lIa sil11'pllidté rustiqule de ta 'long ,cri de joie, est-,ce le bonheur de te! Quelll,e abondarrde ,de verdure qui~ter les ,solitudes, glacées du Val des tes prairies fécondes, que de cu1tures Morts et ilél! soif de l'imprévu, du gran'd de ' forêts sur [les ~lancs, de tes, mystère qui t'attend, lorsque, rejointe gues, et queille a/rmé'e puiSsante de var tessceurs de Ferret et de Bagnes, gazonnées ,et de pi:cs, n;eÎ'~ux à ton tu auras passé derrière Ile noir Catogne et qne ,tes eaux jaunes rej.oin.dront .celHes rizon! De lIa Drans'e, qui, tout aU fond pŒ'U's pures du Rhône? la vanée, ,coule, impétueus'e, jusqu' Ta voix gronde, ô Drans'e, et, da~s sommet de ,ce géa11lt de roc ,et de cette furie de tes 'îlots, je crois, entendre qui s'alppelile le Oomhin, ' partout eIl'core le bruit d'une ava~' aUtche qui, là. la même grandeur, c'est la même b haut, dans la combe des, Pl!anards, a té. . brisé la vieill1le demeure d'Ha. berger! Aux allentours de lat grande route, à Ta voix gronde, et ,c'est aussi ~'écho d.e une petite heure du bourg d'Orsières, la tem'pête ,qui, hier ,encore, as'Saii~alt les, vil1ages se groupent, nomhreux. Voi. des touristes au Velan, c'esri: 't'écho pui:s~ ci, animant 'la valIdée, Rive haute, F sant du Va(lsorey, hurl'ant dans ses, gor. taine, Liddes, OhaiIIlIpdonne,' ges .pliofondes, et celui, plIus' faible, des, rustique de vit![ages" alccrochés, torrents de Menouve et de Proz. Hancs. herbeux de la montagne. Ce sont ,toutes aes, voix connues, et aiOeorKes Oru.ffel . mées die tes a'f:rouents, qui se sont ,unies VOCABULAIRE: Expliquer .1 formation pour fO'fmer, en Une grandiose harmo· du nom propre « Entremont ». « Pàradisia· nie, ta ,puiss'an~e ,et sublime' voix. que », de paradis; beauté paradisiaque, qui fait penser au paradis, qui s'en rapproche, lEt quand ton 'murlmure se fait pluS « Rustique », du latin rustiCUS, de rus, cam· doux, quand il devient une m'êlodie pagne; s'emploie pour campagnar d, sauvage, suave et argentine, ne s'Dnt-ce pas les risans art, au sens propre; au sens figuré, ru· res joyeux d'un Lidderin, la mo,notol}'e de, impoli, grossier. « Fécond », du latin fe· chanS'on d'un vieux de P aOJlazuit, Il ' apcundus, qui produit beaucol!!p. Remarquer . pel d'un bergev ,de Ohampdoilne, la que dans fécond, comme dans second, le c se . prononce comme g. « Hanc », du latin flac' vOlxdlaire d'une fiB,eHe de 'BOiurg-S'ainteus. L'origine 'latine explique le c à la fin Pierre, qui résonnent dans tes, eaux. du mot. « Impétueux », qui S6 meut avec rapi. OeorKes Orutfel.
Partie pratique
dité et vidIence.
LA DRANSE D'ENTREMONT La Dranse, comme un f,ill-et n'acré, serpente ,en méanidres, nombr.eux, tantôt
GRAMMAIRE: Le verbe à la forme interrogative. Faire conjuguer, à la forme interrogative, à toutes les personnes et à tous les temps, les différents verbes de la dictée.
ETYMOLOGIE: Faire expliquer par l'élève la signification des mots suivants: nacré, serpenter, m~andre, parois, surplombant, alluvions, s'engouffrant, marmite, ,rugissement, imprévu, mystère, furie, ,avalanche, combe. écho ~ assaillir, torrent, harmonie, sublime, mélodie, suave, argentine. G-EOGRAPHIE: « Val des Morts », partie supérieure du Va,l d ~Entremont, à quelque cent mètres avant l'hospice du Grand Saint-Bernard, appelée ainsi parce ' que de nombreux voyageurs y perdirent l'a vie. - « Catog'ne lI , sommité aride de 2579 mètres, dominant le bourg ,J'Orsières et séparant le Val d'Entremont du Vallon de Champex. - « Combe des Ploanards » val1lon s'ouvrant sur le val d'En .. tremont, ri~e gauche à peu de distance du val du Grand Saint-Bernard. - « Valsorey », rivière torrentielle, principal' affluent de la Dranse du Saint-Bernard, arrosant la vaHée du même nom et se jetant dans la Dranse audessous de Bourg-Saint-Pierre. - « Menouve » , torrent, affluent de la droite de la Dranse du Saint-Bernard. - « Proz » , torrent traversant la grande plaine du même nom, à deux heures de marche de l'hospice du Grand Saint-Bernard. « Lidderin », habitant de Liddes. - ({ PaUazuit » et « Champdonne », deux hameaux importants de Liddes. REDACTION: Après cette didée, faire décrire, à l'aide également d'un croquis ou d'une carte détaillée, le cours de l'a Dranse. Eviter la banalité dans une telle description. Chercher à développer chez l'enfant les idées personnel1es. Employer par exemple, le même moyen que l'auteur de la dictée, afin de rendre la description plus pittoresque. O" G. (Extrait de l'"Educateur").
X)(X
ROUSS'EAU A L'ILE ' ST-PIERRE Quand le soir approchait. ie descendais des, cimes de l'île et j'anais volontiers m'asseoir 'au bord du 1ac, sur la grève, dans ,queJque asile caché. Là, le bruit des, vagues et l'agitation de l'eau fixant mes s~n:s: et chass'a nt de mon âme toute 'autre agitation, la plongeaient dans: Une Têverie délicieuse Où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le f.1ux et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais ren.f1é par iptervalHes, frappant sans, re 4
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126 lâche meS, oreilles et mes yeux, sup4 pléaient aux mouvements internes 9ue la rêverie éteignait en moi et suffisatent pour me faire sentir avec plaisir mon exis,tence, sans prendre la peine de penser. De temp.s à autre naiss.ait quelqu,e faiblIe et courte ~réNexion sur Fins:tabl . lité des choses de ce monde, dont la surfa~e des eaux m'of'frait l'image; mais bientôt ces impressions légères s'effaçaient dans l'unifoflmité du mouvement continu qui me berçait.
1.- ,. Rousseau.
xxx LES DETTES Quand le champ fut à vendre! le père Thomas songea aussitôt à l' a.ch~ter: Une si bonne terre et qui arrondIraIt SI bIen son petit domaine! Malheureusement, des aoquisitions. récentes, la .dot qu'il avait donnée à sa fille, avalent absorbé toutes ses économies. II faHait emprunter: · c'est toujou~s ennuyeux; mais comment 'laisser nasser une si belle occas,ion-! Le père Thomas demanda à son voisin les quelques milliers de francsi qui 'lui manquai~l1t. Il se prom~t~ tait bien de rembourser au plus tot. Mais de mauvaises années ISe succédèrent· le champ acheté trop' cher ne rapport~it pas assez p{)ur payer les, intérêts: Le père Thomas s.'endettait cl1aque année de plus..en plus. Bientôt vI ne put plus supporter la vue de son créa~·cter, sur le vis,age duquel il croyait touJours voir Un sourire goguenard. Pourtant, il s'efforçait de cacher s~s. sentimentS] et quand l'autre se pennettait de lut donner des 'conseils, 'pat'fois de le critiquer, le père ThoméllS. n'osait rien dire, mais dévorait 'ses affronts. Le moment vint où il ne put plus, payer les intér~ts à la date fixée. Ii lui faUut subir des rédam'ations d'abord doucereuses" puis impérieuses. Ses iours, ses nuits même furent empoisonnés par la pensée de cette dette. Oh! comme H regrettait son imprudence!
LA IMUSIQUE DES ARBRES LE LEVER DU SOLEIL Avez-vous été quelquefois VOu.s On le voit s'annoncer de loin par ks dre,_par un bel après-midi, sous un traits de feu qu'il lal1'1ce devant lui. L'inde pins? Et là, dans le silence des cendie augmente, !l'orient parait tout en aJSSoupis en pleine lumière, n'avezflammes. A leur éclat. on attend t'aspas êntendru ce susurrement aérien tre avant qu'il se montre ~ à chaque inspaJs:se dans les .branches ..b.édssées tant on croit le voir paraître. On le voit vertes aiguiUes et qui contraste avec enfin. Un point bdIlant Dart comme un joie épandue au dehors par les éclair et remplit aussitôt tout l'es1pace; aveuglants de l'été? C'est une ch le voile des ténèbres! s'efface et tombe. berceuse, flottante, fluide, mélancoHq L'homme reconnaît son séjour et le Elle a des soupirs d'une tendresse trouve embelli. La verdure a pris, du· quise et des sanglots. à p_eine rant la nuit, une vigueur nouve1le. Le Mes tant Hs sont discrets. On dirait jour naissant qui l'éclaire, les premiers voix d'une âme errante qui regrette rayons qui le dorent, la montrent cO}1terre et qUi en connait pourtant les verte d'un bri'llant réseau de rosée qui finies tri:s.tes~es. réfléchit à 'l'œil la lumière et 1es couleurs. Les oiseaux, en chœur, se réunissent et Descendez maintenant iusqu'au saJluent de concert le père de la v.ie; en du coteau, vers les prés où la ce mom~nt, pas un seul ne se tait. Leur tranquille, {ou'le 'Sous un voile de gazouiUement, faiblIe encor~, est plus phaIîs, et écoutez la chanson lent et plus doux que dams le reste de la p'liers. C'est une tout autre can journée. IiI se ressent de lI a langueur claire et gai'}i1arde, rafraîchiss'ante si. On croÎ'rait ouïr le dapotis d d'un p'aisible réveil. 1.- ,. Rousseau. boulée d'avril qui édabotl'S'se les, les. Mais Où la s~mplhonie des 1. Il tdomplhe dans toute :sa beauté et majesté, c'est lorsque 1'e vent d' Composition court à travers bois, pendant ,les, « Prenez garde .aux menues dépenses: une vieuses nuits. d'automne. L' petite voie d'eau submerge un grand navire:t. Donnez votre opinion sur cette pensée de alors, donne tout entier: basses Franklin et appuyez la de quelques exemples. et grondantes, clameurs pareilles à coups. de clairon indéfinim\.!nt Remarquer d'abord que le.s paroles gés, t1ui$ls'ellements drus de de FrankHn contiennent un proverbe: tombant 'com'me u.n déluge de n «Une petite voie d'eau submelige un m,i.ssantes. P <.triois une acca1mie. grand navire. ) la plainte aiguë de la bise 's,iff11e Comment on explique Un proverb~: les plU§' fineSi branches, et les fait v il peut avoir une 'signification direct~, comme les cordes d'une harpe éoli sans ·comp,arais.on avec quelque autre Cette unique ,mélopée se continue idée, ou bien présenter deux s~ns: le ' que temtps, parmi les ramures, &ens propre et le sens figuré. . tanément apaisées. Un fris:son 1. Sens propre. Pour le bien préciser, nous men'ce aU loin, semblable à la avant-éourière de la m,àrée mon1:an1:e,. devons compléter, en quelques mots, la pensée de Franklin: une petite voie d'eau que l'on et la déchirante plainte solitaire se néglige, s'agrandit parfois de telle sorte, ou de nouveau dans les mugisseme11Jts laiSse pénétrer peu à peu tant de liquide dans rage de toute la forêt échevelé~. le navire qu'il n'est plus possible, à un mo4
André Theuriet.
XXX
ment donné, d'éviter la submersion. 2. Sens figuré. L'auteur nous le signale
quand il nous dit: «Prenez garde aux peti.tes . . dépenses. li Mais il sous-entend la comparaison entre les effets des petites dépenses et ceux d'une petite voie d'eau négligée. Cette comparaison, il nous faut nettement l'établir: renouvelée souvent, une petite dépense peut conduire à la ruine. Votre opinion. - Une seule phra~e
suffit pour l'exprimer: dites que vous partagez l'avis de Franklin. Mais il convient ensuite de ,l a justif.ier par quel. ques exemples. EXEMPLES JUSTIFICATIFS. - Un ou vrier dépense chaque jour, une petite somme pour acheter du tabac, pour se payer un apé. ritif avant le repas, du café après, avec la petite goutte traditionnelle. Il a une femme et des enfants à nourrir; ses « petites » dépenses finissent par l'empêcher de boucler le budget familial; il demande des acomptes à son patron, avant la paye du mois ou de la quinzaine: il contracte des dettes, recourt à des emprunts... Puis survient une maladie ou un chômage; la misère va désormais .règner au foyer. Une ménagère trop .coquette multipl ie les menues dépenses (achats de ruban, de dentel les, de flacons de parfumerie, etcl.) pour satisfaire à des désirs d'élégance et de luxe qu' elle devrait réprimer, car le gain du mari ne lui permet qu'à peine de «joindre les deux bouts ». Elle aura viie fait de ruiner sa mai son, etc. 4
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Remarque, avan.t de conclure. - Souvent, d'ailleurs, les dépenses inutiles., d'abord minimes, s'accroissent sans qu' on s.'en aperçoive; on se prive de moins en moins dès que l'on ces'se decomprendre les avantages de l'économie. Conclusion. -- Sachons épargner sur notres.uperflu si noUs ne voulons pas être obligés-, _quelque jour, de nouS' priver du nécessaire et s.urtout d'en p'river ,ceUx que nou,s aimons ou devons aimer le pllus.
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Un enfant de' dix ans est venu en classe avec un énorme morce.au de pain pour son goûter. Quand sa faim a été apaisée) il a j~té le restant dans la boue. Le maître lui a fait des reproches. Racontez cette scène avec quelques détails. Rapportez les paroles du maître' et dites les résolutions qu'elles ont inspirées.
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SION, 25
D~cembre
1913
Suiet traité. - Après 4 h., quelques- des,. A l'he!1re du jeu, elle aocapare Uns de vous goûtent dans la 'cour de ballon, ou bien s.aute à la corde au l'école. Louis apporte toujours des goû- lieu d'une partie de cdIin-maHlaTd q ters plantureux. Hier, il avait ava!lé en eUe dés'organise. Elle court de toute hâte la moitié d'un énorme mOFceau de force S'ans 'souci des petits. Qu'eUe h ORGANE DE LA pain afin d'aller jouer plus vite; le reste et renverse parfois. Et si vous' la SOCIETE VALAISAlilIE D'EDUCATIOI le gênait et, d'ailleurs, 'H n'avait plus à la taible de famiBe! A peine le faim. Sans p'l usréfléchir, il ,le iette à est-il servi qu'elle tend son assiette. terre et se joint avec entrain à une pa·r- on lui offre une assiette de' fruits" tie de barres. !Vlais le maître, qui l'a vu, choisiJ: le plus beau; e11e .dérange e dévouement i ne, il arrive vite à manquer à ses del'appelie et lui montre avec tristesse le conversation pOUr demander à voirs profeslslionnels l'eS plus s,trirets (dechez l'éducateur A la promenade, eHe donne son pain taché de boue: « Ah! on voit bien VOiTS ma,J ;corrigés" lecons mal prép·a. que tu ne le gagnes pas à la sueUr de ceau à porter à sa mère; elle prétend rées, sans méthode, ;s'ans, vues d'ensemton front, mo1J. garçon! pense donc au tout à coup être fatigué~ et désire re. 0D: 'appelle é~ucateur ,celUI ~ont [a: ble). ne fait p'aS! longtemps illus.ion dur labeur quotidien de ton père et tu . tourner à lai maison quand on est miSSIOn e?t, de veI1Jl~er ~ la format1?? e~- lSur ses ·capacités, pédagogiques. Ses, sudes ~leves ,qUI lUI sont confies,; Il périeurs, ses élèves s'.aperçoivent bien n'en gâcheras pas une miette de ce pain peine p·arti. MademoisleHe Sans-Gêne est insupportable à tout I l e monde: on c?a!fg~ d~ ~evelopper dans 1. enfant précieux. Pour le traiter avec si peu de vite que la négligence est l~a règle de sa respect, as-tu donc au~si oublié la peine l'aime pas et c'est bien fait, car. c' aUlourd hUI 1homm'e de dem'aln. v.ie. Alors que le professeur ne s'adresse de tous ceux gui l'ont fabriqué? Enfin une égoïste b) Chez les élèves. - «Que puis-i'e , . XXX 'à l'intelligence, c'est à l'âme tout enne sais-tu pas que bien des gens sede ,cet élève? Il ne m'aime pas» faire que l'éducateur doit parler: sans raient heureux de dévorer ce morceau disait uni ancien. Non moins iustement Quelle doit être l'attitude des jeunes gar'IHévoluelnerl t il ne sera jamais à la haude pain dédaigné? Allons." je vois à ta çons dans les rues, sur les places publ il ser,aH pos:s.iMe de dire: «Que puis.-je de sa tâche mine que tu as agi par étourderie et que soit qu'ifs se promènent, soit qu'ils j faire de ,cet élève? Je ne l'aime pas.» tu ne recom,menceras pas; va jouer.» Quels sont leurs devoirs envers les pas~3antsll Comment le dévouement peut-il être Manquer de dévouet11Jenrt 'envens, s.es Krand devoir? - a) C'es:t son de- élèves c'est tromper la Iconfiance des fa . . Et no1:ts avons repris noS. jeux, mais QueUes sont les paroles et les actions . Remarquer que, dans la plupart cette petite scène était gravée dans nos bles qu'un enfant bien élevé ·doit s'interdi milles, 'c~r ,l'enfant est victime de l'édumémoires; chacun .a lû se faire tout Sujet traité . .- Trop de jeunes cas, le <iévouement n'est pas un de· cateur inçlifférent; ,e' est 'le plI us gréllye bas, comm'e moi, la promesse de ne ia· çons s,'imaginent que la rue leur et gue la st,r ide justice ne l'impose défaut qui puisse se rencontrer dâll11S Un Un. commerçant, par ex., doit m.aître. mais gâcher le pain. 'ses clients d'une façon honnête; tient; ils y jouent SaillS souci 1. L'enfant souffre de cette indifféXX'X sants qu'ils bousculent; 1er , nien ne lui impose le dévoueIuent rence: il se sent étranger 'et SOn cœur dans les. jambes des l ' 1 éd 1 roule MADEMOISELLE SANS-OENE eur egard. Pour " ucateur . e dé- se ferme. Il est sans r,econnaJissance: leur ballon tombe où 1'1 peut. Quel Montrez-la en étude, eu classe, en ré-~-.'I\"''''''''a..... + est un strict ' devoir. l'école n'eslt pas une famille pour lui, création, à table, à la promenade, etc. Trouuns f.ont ~e la rue le ohamp de b) C'est S0 11 grand dev,oir. - . C'est vez des traits qui peignent et son égoïsme exploI~~: hrer les sonne~,es., . premier 'devoir L'éducati'Ûn est une mais une maison bana1e et parfoi,s reet sa mauvaise éducation. des ~b1ets daps le dos des, p"ass<;bnts, f~lre d'abnégation. Sans es.p dt de s.ar doutée, qu'il fréquen.te par nécessité. 2. L'enfarut profite peu des leQOns reSujet traité. - Mademoiselle Sans- pa1rtlf un petard entre les pIeds , dl~n . et o~bli de ;soi, point de pénéçues. - 'a ) Au pÜ!in,t de vue intellectuel: Gêne bouscule tout le monde pour avoir cheval leur ~emblent le comble .de atlOn possIble pOInt de confiance Le maître enseigne avec une sorte de · c ', ' . la première p1ace dan,s, les rangs lors- musement. SI quelqu'un 'Se plamt, que sonne la rentrée à l'école. Installée lui répondent effrontément .et souvent 0'}Sequences _morales d~" l' a~sence lasslitude, l'élève ' suhit Sléli l'eçon com'me a) ~hez 1 eduoCéllteu['. 1 le m.a ître subit l'obligation de la lui à! sa table, eUe étale ses coudes: pour avec accompagnement, de gnmaces. Un ~~vouement. d?n:ner. Travail monotone, ennuyeux, écrire, de ,~orte que sa pauvre voisine enfant bien élevé a souci des autres ,L educateur sans, devouement e$lt: est bien à l'étroit. Lorsque sa page est dans la rue comme aiUeu s· non seule· 1. Mercenaire: IÎncapable d'enthou-. penIble et peu prorfitahle. de générosité, il oublie ,l a granb) Au point de vue moral. - L'éduterminée, elle s'agite, range 'et sort ses ment il ne doit pas gêner l~s passants de S,élJ voc~t.io:tl> pour: l1e plus, voir' cation mor~le ne touche le cœUr que si livres, secouant ta tablle et le banc, ce par ses ieux, mais il doit céder le p~s elle 230rt du ·cœur. L'éducalteur peut en~ qui dérange fort les camarades. Elle poliment aux vieillards et s'excuser s'II el1le qu un metier. apprend ses leçons à mi-voix; elle fait lui arrive de commettre une maladres. 2. Paresseux: 11 redoute l'efforl.[e seigner la bonté, la ,charité, le dévoue~ tout haut ses réflexions. A-t-ellie besoin se H ne doit ni crier ni siffoler. En ' le fatigue et l'ennuie, il cherche ment, le zèle; ses .p,ar.oles restent sans: de ses élèves, mais sa tran- effet auprès des enfants qui v'Ûien~ leur d'une gomme et d'un ,crayon, elle se so·mme. il ne faut p;as 'qu'on le remar· , .- . et son hien-être. m,a ître vivre une vie c-onfraJre à ses sert sans ver.gogne du bien des camara. que . 3. Sans 'oonscience: a;vare de sa pei~ prinlCÎpes. .
'EOOLE PRIMAIRE n
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