Festival d'Anjou. 70 ans de théâtre

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Festival d’Anjou ans de théâtre

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Sommaire

8 Introduction Nicolas Briançon : le Festival d’aujourd’hui

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D’Athènes en Anjou : petite histoire des festivals

20 Première partie Le temps des fondateurs (1950 — 1966) Jean Morin et René Rabault : le rêve d’une nuit d’été 22 Château d’Angers, deuxième saison 32 Dans la cour des grands : de Marcel Herrand à Albert Camus 38 Le règne de Jean Marchat 44

54 Deuxième partie Du Festival d’Angers au Festival d’Anjou (1967 — 1984) À la recherche d’un nouveau souffle 56 La révolution de Jean-Albert Cartier 64 Les lendemains difficiles 68

72 Troisième partie La vie de château (1985 — 2000) Jean-Claude Brialy, l’Angevin 74 Le « miracle Brialy » 78 L’Anjou, un décor à ciel ouvert 88 Le peintre et le comédien 100 La grande famille du théâtre 106

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120 Quatrième partie Le Festival du XXIe siècle Années 2000 : la main passe 122 Consolider pour mieux évoluer 132 Le théâtre de Nicolas Briançon 146

160 Épilogue Jean Robert-Charrier : le Festival de demain

164 Annexes Soixante-dix ans de théâtre 166 Treize directeurs artistiques 178 Chronologie des programmations 179 Index des auteurs 194 Index des lieux 198 Remerciements 203

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Introduction

•M arie Gillain et Nicolas Briançon dans La Vénus à la fourrure

de David Ives, mise en scène de Jérémie Lippmann, château du Plessis-Macé — 2015. Anjou-Théâtre.

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Nicolas Briançon : le Festival d’aujourd’hui Dialogue avec Olivier Piat

Pendant seize ans, Nicolas Briançon a été habité, toute l’année, par la recherche de nouveaux talents, de nouveaux spectacles ; sa direction n’est pas un costume d’été, c’est un travail de fond, qui demande à chaque saison rigueur et investissement. Et renouvellement, charité bien ordonnée...  Écrire ensemble l’introduction de ce livre-événement, l’idée est séduisante, mais le cérémonial ne doit pas être lourd. On ne peut pas passer seize étés à vouloir surprendre, créer, et partir en laissant sur la table une longue lettre sans relief. Innovons ! Salut l’artiste, l’art mérite le panache... J’ai envie de réaliser, plutôt qu’une introduction, une conversation. Nous avons convenu d’un rendez-vous téléphonique. Une séance de travail, tôt le matin, au lendemain d’une représentation et à la veille d’un tournage. Arrêter le Festival d’Anjou permet aussi cela : tourner davantage, car beaucoup de professionnels aiment filmer l’été, le mois de juin y est propice.

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Première partie

Le temps des fondateurs 1950-1966

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22 Jean Morin & René Rabault : le rêve d’une nuit d’été

32 Château d’Angers, deuxième saison

38 Dans la cour des grands : de Marcel Herrand à Albert Camus

44 Le règne de Jean Marchat

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• Dispositif scénique pour Roméo et Juliette de William Shakespeare, dessiné par René Rabault — 1950. AD Maine-et-Loire, 94 J 153.

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Jean Morin & René Rabault : le rêve d’une nuit d’été Aux lendemains de la guerre, tout est à faire pour tourner la page des années noires et redonner, aux entrepreneurs comme aux populations, confiance en l’avenir. Dans une économie alors très dirigée, et passé les premières mesures pourvoyant au ravitaillement et aux reconstructions, une large initiative est laissée localement pour mettre en œuvre des mesures d’incitation qui sont alors principalement économiques et sociales. L’Anjou, affaibli par quatre années d’occupation et de réquisitions, dont l’économie chancelante ne s’appuie que sur une agriculture de structure traditionnelle et un capitalisme familial ébranlé par les crises successives de l’entre-deux-guerres, a bien besoin d’un nouvel élan. Le 21 juillet 1949 est nommé à Angers un jeune préfet, Jean Morin, qui va jouer dans cette renaissance angevine un rôle

décisif. Il a alors trente-trois ans et un passé de résistant qui l’a rendu proche de Michel Debré, auprès de qui il a œuvré à l’organisation des futurs pouvoirs, au temps de la Libération. C’est donc tout naturellement qu’il fait partie très vite des promotions préfectorales et arrive en Anjou, une terre chère à son mentor. Il devait y rester neuf ans, le plus long séjour à ce jour d’un préfet en Maine-et-Loire. De l’économie au tourisme, le pas est vite franchi. Au début de l’année 1950, pour animer le Comité du tourisme qu’il vient de créer et faire connaître l’Anjou hors de ses frontières, le préfet imagine une Semaine touristique angevine qui juxtaposerait rallye aérien, fête des fleurs, soirée gastronomique et prestations artistiques. Reçu au château de Brissac, il a l’idée d’y organiser une soirée de prestige ; la vue des hautes fenêtres du château et de sa terrasse surélevée lui suggère le thème de Roméo et Juliette, qui serait décliné au cours d’un spectacle unique où se combineraient concert, ballet et lecture d’extraits de la pièce de Shakespeare.

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• Albert Camus et Jean Morin, préfet de Maine-et-Loire, château d’Angers — 1953. AD Maine-et-Loire.

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Dans la cour des grands : de Marcel Herrand à Albert Camus Avec le retrait de René Rabault, le rendez-vous change d’échelle. La direction devient parisienne, et c’est un grand nom du théâtre et du cinéma, Marcel Herrand, qui accepte d’en assurer la charge. La manifestation prend alors le nom de « Festival d’art dramatique d’Angers » et les organisateurs décident de la consacrer exclusivement au théâtre, tout en conservant son insertion dans le contexte plus large de la Semaine touristique angevine, devenue la « Quinzaine touristique d’Angers ». Marcel Herrand n’est pas pour le public un inconnu. Alors âgé de cinquante-cinq ans, il a derrière lui un long passé d’acteur, comédien et metteur en scène. Il a fait ses classes sur les planches parisiennes, au Vieux-Colombier, à L’Atelier, au théâtre des Champs-Élysées. Il a dirigé avant la guerre, avec

Jean Marchat, un premier établissement, Le Rideau de Paris, avant de succéder à Georges Pitoëff en 1939 à la direction du théâtre des Mathurins. Là, il a mis en scène et souvent interprété luimême des auteurs prestigieux, comme Marcel Achard, en 1942, Henrik Ibsen, en 1943, ou encore Albert Camus, dont il monte Le Malentendu en 1944. Après la guerre, son activité est multipliée : Molière, André Gide, Marivaux et Oscar Wilde se succèdent sans interruption sur la scène des Mathurins. En 1949, il dirige même Le Roi pêcheur de Julien Gracq pour le théâtre Montparnasse. Mais il est surtout célèbre pour ses rôles au cinéma, ceux de personnages sombres et secrets, depuis qu’il a incarné Lacenaire, le dandy assassin du boulevard du Crime dans Les Enfants du paradis de Marcel Carné, ou encore le policier Corentin dans Les Chouans d’après Balzac. Le cadre du château d’Angers permet à Marcel Herrand de concevoir une programmation d’emblée ambitieuse. Ainsi choisit-il de monter

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Deuxième partie

Du Festival d’Angers au Festival d’Anjou 1967-1984 54


56 À la recherche d’un nouveau souffle

64 La révolution de Jean-Albert Cartier

68 Les lendemains difficiles

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• Martine Sarcey et Michel de Ré dans Tartuffe de Molière, mise en scène de Michel de Ré, château d’Angers — 1967. AM Angers, 1005 W 24.

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À la recherche d’un nouveau souffle Au début des années 1960, Jean Marchat, placé à la tête du Festival d’art dramatique d’Angers, semble encore intouchable. En 1962 il annonce L’Aiglon, d’Edmond Rostand, avec Jacques Toja. La programmation de cette année-là est somptueuse, avec également Ruy Blas de Victor Hugo au château d’Angers, et La Vie est un songe de Calderon, qui fait retour à l’inspiration espagnole chère à Albert Camus, disparu l’année précédente et dont l’ombre plane sur les créations du festival. L’Aiglon, surtout, déchaîne les passions : « C’est une entreprise folle, déclare Jean Marchat. Nous donnerons la pièce intégralement, ce qui ne s’est encore jamais fait en province depuis la création de Sarah

Bernhardt. Le spectacle durera quatre heures ! » Le public est au rendez-vous. Pour répondre à l’affluence, il fallut porter à plus de deux mille le nombre des places, qui s’arrachèrent, et le souffle de l’épopée emporta le public comme jamais. Mais des signaux d’alerte apparaissaient. Le budget du festival était passé de 7 à 23 millions de francs entre 1954 et 1959, tandis que le nombre des spectacles était porté de six à dix. Des critiques circulaient dans les sphères institutionnelles sur la qualité du répertoire, jugé trop « facile », malgré la diversification apportée par la création en 1959 des « Entretiens d’Angers », journées de réflexions et de débats sur le monde du théâtre, et l’organisation de matinées scolaires et poétiques. La subvention accordée par la direction des Arts et Lettres, portée de 1 million à 1,5 million de francs pendant les premières années, est réduite en 1963 à 13 000 nouveaux francs, et supprimée en 1964. La réforme monétaire diminuait les chiffres et tendait les budgets. La Ville d’Angers et le Conseil général consentirent à augmenter leur participation, et la direction du festival démontra

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Troisième partie

La vie de château 1985-2000

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74 Jean-Claude Brialy, l’Angevin

78 Le « miracle Brialy »

88 L’Anjou, un décor à ciel ouvert

100 Le peintre et le comédien : Jean-Adrien Mercier et Jean-Claude Brialy

106 La grande famille du théâtre

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• Jean-Claude Brialy devant la maison familiale à Chambellay. AD Maine-et-Loire.

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Jean-Claude Brialy, l’Angevin C’est Joseph Fumet, le chroniqueur inspiré de la presse angevine, qui, durant l’été 1984, a soufflé à l’oreille de Jean Sauvage, président du Conseil général, le nom de Jean-Claude Brialy 1. Joseph avait été le condisciple de Jean-Claude au lycée d’Angers à la fin de la guerre, dans des circonstances que les deux hommes ne pouvaient oublier 2. Le moment était favorable à un rapprochement. L’acteur était alors au faîte de sa réputation, avec un parcours marquant au théâtre et au cinéma, et un beau carnet d’adresses de Paris. La décentralisation avait fait du président du Conseil général l’homme fort du département, concentrant en ses mains de nombreux pouvoirs puisqu’il était aussi président de l’Association nouvelle du Festival d’Anjou. Jean Sauvage a pour sa patrie angevine les plus hautes ambitions, et le goût du théâtre qu’il a pratiqué lui-même en amateur. Il déploie dans toutes ses entreprises une volonté de fer, il veut que l’Anjou brille et étonne, notamment à travers son festival.

Tout en reconnaissant les qualités de Marie-Claire Valène, il sait qu’un administrateur ne sera jamais un artiste ; il veut du rêve, et du meilleur. Contact est pris aussitôt avec Jean-Claude Brialy, alors directeur du théâtre Hébertot 3. Dans un premier temps, le comédien décline. Il avouera plus tard : « Quand le Président Sauvage m’a demandé de m’occuper du Festival d’Anjou, j’ai beaucoup hésité. Parce que je savais que c’était beaucoup de responsabilités, beaucoup de travail, et j’avais peur de ne pas avoir le temps 4... » Mais Jean Sauvage sait trouver les mots ; ils se rencontrent, et l’affaire est faite. Jean-Claude Brialy a pour l’Anjou plus que de l’inclination, une véritable affection. Il est chez lui dans cette campagne souriante, qui lui rappelle les grandes et libres vacances qu’il passait, enfant, à Chambellay chez ses grands-parents paternels : « Au plus profond de mes souvenirs, en remontant le temps qui devient lointain, le bonheur à l’état pur je l’ai trouvé en Anjou. Cette joie indéfinissable de l’enfance éprise de liberté, protégée à la fois par l’amour des grands-parents et l’envie irrésistible de se perdre dans la nature 5. » Il décrira à de multiples reprises, dans ses ouvrages comme au long des pages des programmes du

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1 Brigitte Fossey et Valérie Mairesse dans La Surprise de l’amour de Marivaux, mise en scène de Robert Fortune, château du Plessis-Macé — 1998. Anjou-Théâtre. 2 Jacques Villeret dans La Contrebasse de Patrick Süskind, mise en scène de Philippe Ferran, château de Saumur — 1992. AD Maine-et-Loire, 1907 W 77. 3 L’Aiglon d’Edmond Rostand, mise en scène de Jean-Luc Tardieu, avec Stéphane Freiss, Macha Méril, château de Montgeoffroy — 1990. AD Maine-et-Loire. 3

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1 Le mime Marceau, Grand Théâtre, Angers — 1990. AD Maine-et-Loire, 1907 W 76. 2 Corinne Le Poulain dans La Puce à l’oreille de Georges Feydeau, mise en scène de Jean-Claude Brialy, Grand Théâtre, Angers — 1991. Anjou-Théâtre. 3 Chat en poche de Georges Feydeau, mise en scène de Jean-Laurent Cochet, château du Plessis-Macé — 1999. Anjou-Théâtre.

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Quatrième partie

Le Festival e du XXI siècle

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122 Années 2000 : la main passe

132 Consolider pour mieux évoluer

146 Le théâtre de Nicolas Briançon

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• Francis Perrin et Raymond Acquaviva dans Amphitryon de Molière, mise en scène de Simon Eine, château du Plessis-Macé — 2002. Anjou-Théâtre.

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Années 2000 : la main passe Succéder à Jean-Claude Brialy n’est pas chose aisée. Par son aura, son attachement personnel à la terre angevine et un certain nombre de conjonctions favorables, l’acteur et comédien a su porter le festival à un niveau jusqu’alors jamais atteint. Les « années Brialy » resteront dans la mémoire des Angevins comme un moment fort de l’histoire de cet événement. Sa personnalité est au cœur de ce succès. Apprécié du public, Brialy est un bon vivant, qui aime recevoir ses amis comédiens à sa table après les représentations. Mais c’est avant tout une force de caractère. De nombreuses anecdotes circulent en coulisses sur ses petites phrases qui piquaient au vif. Un soir d’ouverture du festival, alors qu’il déclame son discours de présentation, quelques retardataires un peu trop bruyants se glissent de manière

maladroite dans les gradins. Gêné par ce manque de respect envers le directeur et l’auditoire, il leur lance un cinglant « Mesdames, Messieurs, c’est moi l’acteur ! » qui déclenche l’hilarité générale du public. Brialy, c’est une prestance, une verve et un tempérament qui lui permettent d’imposer son tempo à la tête du festival. En cette année 2000, il a fait savoir qu’il souhaitait prendre du recul. La question de son successeur se pose, bien sûr, et il va la traiter à sa manière. Ce successeur, il y pense, et il a depuis quelque temps un nom en tête, celui de Francis Perrin, son ami de longue date. Mais l’annonce de cette nomination ne se fait pas véritablement de manière convenue. Lors d’une interview donnée sur un plateau de télévision, un journaliste demande à Jean-Claude Brialy quelle personnalité pourrait, à son avis, présenter les qualités nécessaires pour lui succéder. Sans en avertir l’intéressé ni les organisateurs du festival, Jean-Claude Brialy avance le nom de Francis Perrin. Il est vrai que le comédien fait depuis longtemps les beaux jours des tréteaux angevins, qu’il possède lui aussi une personnalité affirmée, qu’il joue et met en scène et qu’il connaît

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• La Fin du monde est pour dimanche de François Morel, mise en scène de Benjamin Guillard, théâtre Le Quai, Angers — 2015. Anjou-Théâtre.

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«  Même par temps capricieux, c’est un plaisir renouvelé : des aventures différentes dans des lieux différents. » François Morel Festivals 2014, 2015, 2017, 2018 Ce 10 juin, lorsque nous fêterons les soixante-dix ans du Festival d’Anjou, François Morel soufflera soixante bougies. « Le Festival fait quand même beaucoup plus jeune que moi ! » Il fait partie des comédiens qui pourraient inspirer un sociétariat au Festival d’Anjou... « Et j’espère revenir, j’aime beaucoup jouer en extérieur et au Festival d’Anjou, on est encore plus ouvert à l’émotion. Angers, Cholet, même par temps capricieux, c’est un plaisir renouvelé : des aventures différentes dans des lieux différents. » Certainement un des hommes les plus attachants du « métier », il modèle avec tendresse son amour pour la nature humaine : « Quand j’écris un spectacle, beaucoup de choses m’échappent, j’aime proposer un rire qui ne soit pas ricanant. Il faut que j’aie assez de tendresse et d’amitié pour mes personnages, pour avoir envie de les jouer chaque soir. J’essaie de ne pas rajouter de violence au monde, il l’est suffisamment... »

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Annexes

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166 Soixante-dix ans de thÊâtre

178 Treize directeurs artistiques

179 Chronologie des programmations

194 Index des auteurs

198 Index des lieux

203 Remerciements

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Soixante-dix ans de théâtre

1950 9 juin — À l’occasion de la Semaine touristique en Anjou, le préfet Jean Morin demande à René Rabault directeur de la troupe angevine du Masque au genêt, de monter Roméo et Juliette de William Shakespeare en utilisant le château de Brissac comme décor naturel. La soirée est un succès.

1951 3 et 15 juin — Après le succès d’un spectacle Molière et de Jeanne au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, mise en scène de René Rabault au château d’Angers, l’idée de créer un événement annuel de théâtre est lancée. Mais René Rabault ne souhaite pas poursuivre, pour rester fidèle à sa pratique d’un théâtre amateur et catholique. Il recommande la troupe parisienne de Marcel Herrand, du théâtre des Mathurins.

1952 Le Festival d’art dramatique d’Angers est institué. Une commission spécifique du Comité départemental du tourisme, présidée par le préfet Jean Morin, est chargée de son organisation. Marcel Herrand est nommé directeur artistique.

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13 juin — Le Roi Jean de William Shakespeare, mise en scène de Marcel Herrand, est joué au château d’Angers, texte de référence puisque les actes II et III se déroulent à Angers. Mithridate de Jean Racine, mise en scène de Jean Marchat, est donné quelques jours plus tard. 19 juin — Première création pour le festival : L’Homme qui a perdu son ombre de Paul Gilson, mise en scène de Marcel Herrand, au théâtre d’Angers.

1953 Marcel Herrand meurt le 12 juin, deux jours avant l’ouverture du festival. Albert Camus, à qui il avait demandé de traduire et d’adapter deux pièces pour le festival, assure le déroulement des spectacles avec Jean Marchat. 14 juin — La Dévotion à la croix de Calderon, adaptation d’Albert Camus, mise en scène par Marcel Herrand avec Maria Casarès et Serge Reggiani, au château d’Angers.

1954 Jean Marchat, nouveau directeur artistique. Le festival comprend trois spectacles (quatre au plus), la plupart se tenant au château d’Angers. À partir de 1955, l’un des spectacles est joué dans un château d’Anjou.

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