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L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é
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Une île de cœur
e président de Ré Nature Environnement et les correspondants du Réseau national d’Echouage Pélagis sur l’île de Ré sont satisfaits de la décision rendue ce 20 mars par le Conseil d’Etat, qui enjoint à l’Etat de faire cesser le massacre des dauphins. Pour cette année, édition du le mal est fait, avec près de mille cadavres de 24 mars 2023 cétacés retrouvés sur la Côte Atlantique depuis décembre dernier, dont plus de cent sur le littoral rétais. Mais cette décision devrait permettre, à l’avenir, de sauver les dauphins d’une disparition programmée.
Les membres du Lions Club mènent toute l’année, souvent dans l’ombre, parfois davantage dans la lumière quand la médiatisation permet de servir la cause médicale ou humanitaire, de nombreuses actions au service des autres. « Les Tulipes contre le Cancer » constitue un exemple emblématique de ce dévouement au service des autres. Autre club mobilisé et solidaire, le Rotary Club se mobilise en faveur du don d’organes et de moëlle osseuse : nous sommes tous concernés, tous donneurs présumés ou receveurs potentiels... Bien d’autres bénévoles d’associations rétaises donnent de leur temps et de leur chaleur humaine, pour accompagner les personnes défavorisées ou fragilisées par la vie. Tous ces habitants de l’île de Ré ont en commun de s’investir pour une cause commune, qu’elle soit sociale, animale ou environnementale... Nous sommes fiers de pouvoir les mettre ainsi en avant dans nos colonnes. Ils le valent bien !
La Communauté professionnelle territoriale de santé de l’île de Ré, tout juste créée, doit permettre une meilleure coordination de tous les professionnels de santé et un accès aux soins facilité pour les patients. Ré à la Hune vous présente en avant-première cet ambitieux projet de santé en voie de concrétisation.
Nathalie Vauchez
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actualité J u g e m e n t
Dauphins : le Conseil d’Etat ordonne de faire cesser le massacre Dans une décision rendue ce 20 mars 2023, le Conseil d’Etat enjoint à l’État de mettre en place dans un délai de 6 mois des fermetures spatiales et temporelles des pratiques de pêche responsables des captures de dauphins dans le Golfe de Gascogne, en complément de dispositifs de répulsion acoustique et de caméras embarquées sur les navires concernés. © Ré Nature Environnement
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Malheureusement les traces de capture de pêche des dauphins ne laissent aucun doute dans la majorité des cas sur la cause du décès des ces dauphins, dans d’atroces souffrances.
e jugement fait suite à l’examen le 24 février dernier des recours formulés par France Nature Environnement, Sea Shepherd France et l’association de Défense des milieux aquatiques. Le Conseil d’Etat suit ainsi les recommandations publiées le 9 février dernier par les scientifiques du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) et répond aux demandes des associations de protection de la nature, dont la LPO qui avait interpellé le gouvernement le 22 février en exposant 400 photos de dauphins sur l’Esplanade des
Invalides à Paris (lire Ré à la Hune 256). Près de mille cadavres de cétacés ont été retrouvés sur la Côte Atlantique depuis le mois de décembre, dont plus de cent sur les côtes de l’île de Ré. Interrogé le 25 février, le Président Emmanuel Macron s’est engagé à respecter la décision du Conseil d’Etat, mais sans garantie en termes de calendrier. Ses ministres avaient également pris l’engagement d’étendre l’installation de caméras aux chalutiers pélagiques avant la fin de l’année 2023 mais le marché récemment attribué ne prévoit pourtant pas cette extension. Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO, a aussitôt réagi : « Le Conseil d’Etat met enfin un terme à l’odieuse agonie des dauphins. Il est navrant - une fois de plus - d’avoir constaté l’indifférence de l’exécutif alors que nous l’alertions depuis des années. La plus haute juridiction administrative française rappelle à la raison comme
elle l’a fait pour le piégeage à la glu, les chasses traditionnelles et bien d’autres dossiers qui participaient à la maltraitance de la biodiversité. » Pour Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement et viceprésident de la LPO : « L’originalité et l’intérêt de la décision du 20 mars 2023 du Conseil d’Etat, au-delà des arrêts spatio-temporels de la pêche qui sont les seules mesures efficaces pour faire cesser les massacres d’aujourd’hui, la Cour suprême se penche aussi, en se basant sur les avis de la communauté scientifique, sur la nécessaire conservation de la population de dauphins communs du golfe de Gascogne. Le Conseil d’État est défenseur du vivant, les gouvernements français successifs s’en foutent, ils sont justement sanctionnés. » Informations et propos recueillis par Nathalie Vauchez
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Lors du sondage réalisé à l’automne dernier, la demande d’une ouverture le mercredi est revenue à plusieurs reprises. Le réaménagement du magasin effectué au milieu de l’été permet aujourd’hui de répondre à cette clientèle qui ne demeure pas disponible en fin de semaine.
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Ré à la hune | édition du 24 mars 2023 | N° 257
100 dauphins morts sur les plages rétaises : un record macabre absolu !
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epuis le début de l’année, 100 dauphins (dauphins communs en majorité et quelques marsouins) ont été retrouvés morts échoués sur les côtes rétaises. C’est le plus lourd bilan que l’équipe du Réseau National d’Echouage de Ré Nature Environnement a constaté depuis trente ans... La population de dauphins communs a subi ce terrible tribut en matière de captures dans des engins de pêche. Il ne s’agit pas de stigmatiser les pêcheurs, mais de changer certaines méthodes de pêche qui sont meurtrières pour les dauphins, oiseaux, tortues, etc. C’est pourquoi l’association Ré Nature Environnement se félicite ce 20 mars 2023 de la décision du Conseil d’Etat. Pour cette année, le mal est fait, mais cette décision est primordiale pour l’hiver prochain 2023-2024 pour sauver les dauphins d’une disparition programmée, à moyen terme.
Nous surveillerons bien entendu les dispositions réelles mises en place à cet effet, il faudra rapidement déterminer les zones concernées. Nous en profitons pour remercier les mairies de l’île de Ré qui nous facilitent les expertises des dauphins morts et particulièrement les polices municipales et les services techniques qui passent beaucoup de temps à évacuer les cadavres des plages. Nous sommes bien conscients que la filière économique de la pêche doit être soutenue financièrement pendant ces futures fermetures spatio-temporelles. Mais la mort agonique dans de terribles souffrances de ces merveilleux mammifères marins, dans des engins de pêche, n’est plus acceptable aujourd’hui... Re Nature Environnement Jean-Roch Meslin & Grégory Ziebacz
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La Java des Baleines ouvrira bien le 26 mai 2023 ! Après La Java du Fort du 7 avril au 17 mai (lire notre article en page 18), La Java des Baleines ouvrira bien les tentures de son chapiteau pour trois mois, du 26 mai au 26 août 202 3. Pour le plus grand bonheur de tous, à commencer par La Maire de Saint-Clément. © Nathalie Vauchez
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ous mentionnions dans notre article sur La Java du Fort paru dans Ré à la Hune N° 256* que La Java des Baleines ouvrirait, quant à elle, du 26 mai au 26 août 2023, sous réserve du jugement du Tribunal Administratif de Poitiers dans le recours de l’APSSC (Association de protection des Sites de Saint-Clément) datant de 2022, à l’encontre de la Commune de saint-Clément. Celui-ci était attendu courant du mois de mars 2023. Or La Java des Baleines a reçu le 10 mars un courrier du TA l’informant que l’affaire serait jugée au courant du second semestre 2024... Dans ce dossier, les parties peuvent apporter des compléments, si nouveaux éléments, jusqu’au 1er mai 2023.
Au-delà du chapiteau, La Java des Baleines est un lieu de vie culturel et convivial.
L’horizon est donc désormais parfaitement dégagé pour La Java des Baleines, puisque de son côté le Préfet a délivré en début d’année à La Maire de Saint-Clément, comme chaque année, une autorisation temporaire de trois mois pour l’installation du chapiteau et autres équipements de La Java des Baleines en 2023. Lina Besnier, qui n’a jamais caché (y compris durant la campagne des élections municipales) son soutien
aux activités de La Java des Baleines, est donc ravie de pouvoir confirmer son ouverture le 26 mai 2023 ! C’est ainsi un grand ouf de soulagement pour Jonathan Odet, Mouche et toute l’équipe de La Java des Baleines. Jonathan Odet, évidemment très content, regrette toutefois que “ l’APSSC ait choisi la voie juridique, plutôt que celle du dialogue et de la concertation.” C’est trop souvent le cas, alors que la concertation
permettrait d’aplanir bien des situations, sans passer par la case du Tribunal Administratif. La Commune et La Java des Baleines ne sont toutefois pas à l’abri de nouvelles actions en justice de la part de l’APSSC dès l’installation du chapiteau en mai 2023. S’ils connaissent et admettent la popularité de La Java des Baleines : « Nos enfants et petitsenfants y vont ! » avait-il été dit lors des précédentes AG de l’association de protection - la présidente, MarieChristine Hiva et certains membres souhaitent que le chapiteau s’installe sur un autre site. Nuisances sonores pour les riverains et visuelles pour tous sont invoquées, quoique le recours portait également sur les installations sanitaires. L’équipe de La Java dénonce, elle, une position très rigide de la présidente et certains membres de l’APSSC, avec lesquels le dialogue semble impossible. Nathalie Vauchez *https://www.realahune.fr/au-printemps-lajava-sinstalle-au-fort-la-pree
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actualité C o n c e r t a t i o n
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r e c o u r s
Caserne d’Ars : réunion publique et rencontres Après la réunion publique du 9 mars à Ars-en-Ré qui a rassemblé 300 personnes, le président de la CdC et la maire d’Ars-en-Ré ont rencontré les commerçants et écrit au président du SDIS 17.
Une hauteur de bâtiment excessive ?
Lionel Quillet et Danièle Pétiniaud-Gros ont redit la détermination du Département et de l’île de Ré à mener le projet de caserne à son terme.
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andis que l’avocat du collectif de riverains et Casserons avait envoyé la veille un courrier au Département, à la Mairie d’Ars et à la CdC de l’île de Ré, indiquant qu’il était en cours de rédaction d’une «requête introductive d’instance à l’encontre du permis de construire» de la Caserne de pompiers et de secours d’Ars-en-Ré, se tenait le jeudi 9 mars au soir une réunion publique, organisée par le Président de la CdC de l’île de Ré, Lionel Quillet et par la Maire d’Ars-en-Ré, Danièle Pétiniaud Gros. Une salle acquise au projet de caserne Plus de 300 personnes étaient présentes, parmi lesquelles quasiment tous les Maires du Nord de l’île (solidaire, Alain Pochon était en déplacement) et trois du sud de l’île, en soutien à la caserne, ainsi que les sapeurs-pompiers de la caserne d’Ars-en-Ré. Sans oublier l’ancien Maire d’Ars, Jean-Louis Olivier, qui avait négocié auprès du propriétaire l’achat du terrain destiné à accueillir la future caserne. Aucun représentant du Département n’avait fait le déplacement, les conseillers départementaux, Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge et le Président du SDIS Stéphane Villain avaient annoncé qu’ils ne seraient pas présents : Lire notre article : www.realahune.fr/casernedars-le-departement-precise-sa-position/ La Maire d’Ars et le Président de la CdC ont redit la détermination du Département et de l’île de Ré à mener ce projet à son terme, indispensable pour la sécurité des habitants et visiteurs du Nord de l’île, et plus globalement pour la vie de l’île de Ré. Lire notre article : www.
Ils ont proposé aux représentants du collectif présents à la réunion, au premier rang desquels figurait Gilles Bertran, patron du Léon-Dit, le plus impacté par le projet, de voir ensemble quels aspects paysagers du projet pourraient être améliorés. Non sans cacher que le dépôt d’un recours n’allait pas faciliter le dialogue, notamment au niveau du Département (porteur du projet et du permis de construire). Gilles Bertran dénonce notamment la hauteur du mur jouxtant la terrasse de son établissement (même si le mur de la cour de la caserne jouxtant le Léon-Dit est de 3,65m, le mur du bâtiment de la caserne un peu plus éloigné et qui s’élève à 7m se dressera tout le long de son établissement), qui enlèvera tout l’ensoleillement de sa terrasse. D’autres membres du collectif ont à nouveau dénoncé la hauteur de l’antenne, ainsi que la mauvaise intégration architecturale et paysagère du projet, à leurs yeux. A aussi été évoquée une «tour de séchage» qui ne figurerait pas sur les plans d’Architecte. Lionel Quillet et Danièle Pétiniaud Gros ont nié l’existence d’une telle tour... L’ensemble des échanges sont restés très courtois, mises à part quelques invectives isolées de participants fustigeant une intervenante du collectif, dénonçant la perspective paysagère du projet. Hormis les représentants du Collectif, la salle était largement acquise à la cause de cette caserne. C’était d’ailleurs, on peut le supposer, l’un des objectifs de la réunion que de montrer le soutien massif de la population du Nord de l’île à ce projet de caserne, face à la pétition lancée par le collectif. La réponse du berger à la bergère, en somme... Réactions du collectif Dès le 13 mars, le collectif a réagi, redisant être « pour la caserne mais avec une construction qui respecte la beauté du village d’Ars-en-Ré... Le recours s’est imposé comme seul moyen d’obliger le Département à travailler avec nous. Il pourra être levé à tout moment, dès qu’une solution amiable sera trouvée. » Il met en avant neuf constructions de centres de secours en France, dont deux en Charente-Maritime (notamment au Château d’Oléron), dont il estime que l’intégration au territoire est réussie.
Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux -
17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr. Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Mathieu Delagarde, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240
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Ré à la hune | édition du 24 mars 2023 | N° 257
« Nous saisissons la main tendue par Stéphane Villain et par Lionel Quillet pour confirmer notre volonté de travailler ensemble : nous les rencontrerons après le 15 mars. » écrit-il dans un communiqué de presse. Rencontres avec les commerçants riverains Au lendemain de cette réunion, le président de la CdC et la Maire d’Arsen-Ré ont échangé avec les riverains immédiats de la future opération, en particulier des professionnels, artisans et commerçants. Ils ont rencontré d’une part le gérant du U Express et les pharmaciens situés rue de la Diète, à proximité de la future caserne. Il sont étudié avec eux sur site l’esquisse de l’avant-projet « RD 735 Aménagement d’un carrefour giratoire et d’un tourne à gauche » réalisée par la direction des infrastructures du Département. Dans un courrier au
artisans, commerçants et propriétaires de la route de Saint-Clément, situés à proximité encore plus immédiate de la future caserne. « Ceux-ci ont des craintes légitimes que chacun peut comprendre mais, surtout, que le Maître d’ouvrage doit entendre et auquel il doit tenter d’apporter des réponses. » Au-delà de l’esthétique contestée du projet, sont évoquées les hauteurs des bâtiments et murs de clôture. Les deux élus estiment que le fait que les riverains « n’aient pas été consultés pendant la phase de travail du permis de construire ne facilite malheureusement pas la compréhension et l’acceptation du projet et de ses très nombreuses contraintes techniques. Bien que cette phase indispensable ait été omise, nous sommes convaincus qu’elle doit être effectuée... et que peutêtre quelques modifications pourraient encore être apportées sans que le projet dans son ensemble prenne un retard qui serait dommageable à nos concitoyens. » © Nathalie Vauchez
© Nathalie Vauchez
realahune.fr/debut-dincendie-maitriseautour-de-la-future-caserne-dars/
Le collectif de riverains a exprimé ses craintes devant environ 300 Rétais et la plupart des Maires de l’île, venus soutenir la future caserne d’Ars-en-Ré.
président du SDIS 17, Stéphane Villain, les deux élus rétais émettent leur souhait d’une réunion de travail sur place avec lui-même, les services du Département et les professionnels concernés, afin de leur soumettre quelques propositions de modifications. « Nous voulons insister particulièrement sur ce point, qui nous apparaît fondamental. Il ne serait pas opportun de déconnecter la construction de la caserne en elle-même avec les aménagements routiers et paysagers à proximité. Il s’agit en effet d’un projet d’ensemble qui doit être considéré comme tel et dont les différents aspects doivent se conduire absolument concomitamment, afin également de limiter les nuisances inhérentes à ces chantiers. », précisent-ils Lionel Quillet et Danièle Pétiniaud-Gros ont aussi échangé longuement avec les
La suite Stéphane Villain et Patrice Raffarin devaient de leur côté rencontrer des représentants du collectif cette semaine. Stéphane Villain se dit sur la même longueur d’ondes que Lionel Quillet : “ On souhaite le plus d’adhésion possible. J’ai fait le point avec notre direction des infrastructures départementale (DID), pour que les travaux d’aménagements routiers et paysagers soient réalisés de façon concomitante aux travaux de construction de la caserne. Pour ce qui concerne celle-ci, on va examiner ce qui peut être amélioré à la marge, on ne pourra pas changer le projet. Et je répondrai bien sûr favorablement au président de la CdC pour une réunion sur place, avec les riverains, les élus rétais et nos services départementaux.“ Nathalie Vauchez
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’ alri t a cztaup a t sé A c t u a l i t é
Un nouveau dispositif pour prendre soin des Rétais © Mathieu Delagarde
La Communauté professionnelle territoriale de santé de l’île de Ré, tout juste créée, doit permettre une meilleure coordination des professionnels de santé et un accès aux soins facilité pour les patients. Explications.
Alexandra Benaiteau, médecin généraliste à La Couarde, est la présidente de la nouvelle structure qui regroupe à ce jour 70 professionnels de santé sur l’île.
S
i son nom peut sembler abscons, la « Communauté professionnelle territoriale de santé » (CPTS) de l’île de Ré aura bientôt des effets pratiques pour les patients rétais. Les CPTS, qui ont vu le jour avec la loi Santé de 20161, ont pour but principal de faciliter l’accès aux soins et d’améliorer la coordination entre médecine de ville et hôpital. « L’idée, c’est que les professionnels de santé s’organisent pour trouver des solutions au plus proche du terrain plutôt que les décisions soient dictées au niveau national », explique Alexandra Benaiteau, médecin généraliste à La Couarde et présidente de la CPTS de l’île de Ré. Cette nouvelle organisation doit ainsi correspondre à un bassin démographique cohérent et à des problématiques de santé propres, avec en ligne de mire une simplification du parcours de soin. La CPTS Aunis Nord, née en avril 2021, fait ainsi figure de « pilote » dans le département, suivie de celle d’Aunis-Sud puis de La Rochelle. Bonnes habitudes Au printemps 2022, la CPTS de La Rochelle, en cours de création, propose alors aux professionnels de l’île de Ré de faire cause commune. « Nous avons estimé que nous avions un public spécifique du fait de l’insularité et qu’il y avait plus de sens à créer une CPTS propre à l’île de Ré », confie Alexandra Benaiteau. Cela semble d’autant plus cohérent que les soignants rétais, et plus particulièrement les médecins, ont déjà l’habitude de travailler collectivement, surtout depuis la crise du Covid. Grâce à des groupes WhatsApp, les échanges sont devenus réguliers entre médecins, infirmiers et pharmaciens. Lorsqu’il a fallu rédiger la lettre d’intention, étape préliminaire de la création d’une CPTS, ce fut l’un
des principaux arguments mis en avant par les médecins rétais. « Nous ne partions pas de rien, il y avait des habitudes de travail. Il s’agissait donc d’assurer une continuité et de l’élargir à l’ensemble des professionnels de santé », confirme Alexandra Benaiteau. Suite à l’acceptation de la lettre d’intention en octobre 2022 par l’Agence Régionale de Santé, l’association a été créée dans la foulée avant la première assemblée générale de la CPTS de l’île de Ré, en décembre dernier. Elle compte à ce jour 70 adhérents (médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes, podologues, dentistes, pharmaciens, infirmiers, orthophonistes, etc.), ce qui représente déjà une proportion importante des professionnels de santé rétais. La prochaine étape sera la finalisation dans les mois à venir du Projet de santé, élément central de la structure, qui doit définir son fonctionnement, sa gouvernance, ses premières actions… Pour alimenter ce projet de santé, la CPTS a organisé en janvier et février des groupes de réflexion chargés de rédiger des fiches « action ». Un site internet, à usage interne, permet d’informer les professionnels de l’île de l’avancée du projet et d’enregistrer les nouveaux adhérents. Chaque CPTS a l’obligation d’inscrire ses actions dans quatre missions : l’amélioration de l’accès aux soins, l’organisation du parcours de soins, la prévention et la gestion des crises sanitaires. Disparités nord-sud Concernant l’accès aux soins nonprogrammés, l’île de Ré dispose déjà d’un système bien rôdé, avec des permanences de médecine générale les samedis, un système de garde des médecins à l’hôpital de SaintMartin l’été, un cabinet médical de
Ré à la hune | édition du 24 mars 2023 | N° 257
permanence tous les jours jusqu’à 23 h en haute saison et des tours de garde des médecins tous les week-ends le reste de l’année. Là où La Rochelle dispose de SOS médecins pour les cas ne nécessitant pas de passage par les urgences, l’île de Ré possède donc son propre système de permanence des soins, également régulé par les appels au 15. La CPTS a pour objectif de faire un état des lieux de tout ce qui existe (et fonctionne) déjà et de le rendre accessible au grand public, notamment à travers un site internet. Exemple : en cas de grosse douleur dentaire un vendredi soir à 22 h, le site m’indiquera qui contacter pour une prise en charge rapide. Deux défis importants attendent la structure : les différences d’accès aux soins entre nord (moins de médecins, problème des transports) et sud de l’île, et la saisonnalité qui entraîne une hausse exponentielle de la population l’été et l’arrivée d’un public différent. « Globalement, nous avons une population relativement âgée à l’année, avec les questions notamment d’autonomie et de maintien à domicile. L’été, nous avons un pic avec une population plus jeune avec des conduites à risques et une forte accidentologie », résume le docteur Benaiteau. Pour atténuer la question des transports liée à l’insularité, la CPTS pourrait ponctuellement faire venir directement sur l’île des médecins spécialistes. Pour la mission II (parcours de soins), il s’agit d’améliorer les échanges entre soignants et de répertorier les réseaux des professionnels : mise en place d’un répertoire des professionnels, création d’un outil numérique permettant un accès thématique à ce répertoire en fonction de sa situation (enfant, jeune femme, personne âgée, postopération, etc). Concernant les actions de prévention, l’accent sera mis sur « le dépistage des fragilités » chez les personnes de plus de 60 ans, public cible du territoire. Parmi les objectifs, le maintien à domicile des personnes âgées, l’aide à la prise de rendez-vous pour les personnes en situation d’illectronisme ou la mise en place de solutions de transport. Des campagnes de prévention sur la périnatalité, sur les drogues, sur le dépistage des cancers
colorectal et du col de l’utérus seront également mises en place. Quant à la gestion des crises sanitaires (4 ème mission), elle a été rendue obligatoire suite à crise du Covid, mais doit prendre en compte tous types de « crises » (risque submersion marine, nucléaire, canicule etc). Si les soignants de l’île disposent là encore d’un certain savoir-faire, il s’agira d’améliorer les choses. « Nous allons apporter notre support à tous les plans de crise, notamment communaux, qui existent déjà. Mais il faut organiser mieux les choses et mettre en place des protocoles », souligne le docteur Benaiteau. Après la validation du projet de santé entre avril et mai, le recrutement d’un(e) secrétaire et d’un(e) chargé(e) de mission, la structure espère signer l’Accord conventionnel interprofessionnel (voir encadré) d’ici septembre. Et ainsi lancer ses premières actions en direction des patients… Mathieu Delagarde (1) Loi de modernisation de la Santé du 26 janvier 2016.
Près de 300 000 euros de budget Dans la phase de montage d’une CPTS, l’Agence régionale de santé (ARS) peut prendre en charge l’accompagnement du dossier par des experts. Après la signature de l’Accord conventionnel interprofessionnel (ACI), un contrat tripartite de 5 ans avec l’ARS et la CPAM, la CPTS reçoit des fonds pour financer son fonctionnement (notamment des incitations financières pour les soignants qui s’impliquent) et pour la mise en œuvre de ses actions. Les financements d’une CPTS, alloués par l’Agence régionale de santé, la CPAM et éventuellement les collectivités, sont proportionnels à la population : avec moins de 40 000 habitants (taille 1), l’île de Ré fait partie des plus petites structures. Mais avec une dotation potentielle de 287 000 euros, elle disposera de moyens intéressants pour améliorer la prise en charge des patients.
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actualité F a u n e
Rare observation d’un Élanion Blanc à Loix
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’est une observation rarissime qui s’est produite, il y a quelques semaines, dans les marais de Loix : celle d’un Élanion Blanc (Elanus Caeruleus). Pas plus grand qu’un pigeon, il se reconnaît à sa tête et son ventre blancs, ses ailes grises aux bords très sombres et ses yeux rouge-sang. Chassant les rongeurs dans les prairies, il est plutôt farouche et peut être confondu de loin avec d’autres petits rapaces comme le faucon crécerelle et l’épervier. Autrefois absent du pays,
l’élanion colonise de plus en plus de territoires depuis 1980. Les plus grosses populations étant basées dans le sud-ouest. Encore rare en France, observer cet oiseau sur l’Île de Ré est exceptionnel. C’est la 3ème fois seulement que cette espèce est aperçue dans nos marais. L’individu c’est certainement égaré à cause des vents forts, et quelques jours plus tard, il
était reparti. Une chance pour le photographe animalier Mathieu Latour qui a juste eu le temps de faire cette image avant son envol. Si jamais vous avez aussi la chance d’observer ce rapace, contactez la LPO Maison du Fier pour leur transmettre.
Mathieu Latour - Photographe animalier Administrateur Ré Nature Environnement - mathieu.latour98@gmail.com
Élanion blanc.
S o l i d a r i t é
Les sauniers ont du cœur Encore une fois, tout le monde a pataugé mais cette fois-ci en ratissant des algues pour la SNSM ! © Jonathan Odet
ont ramassé les algues qui ont envahi son marais. Le ratissage des algues est une étape nécessaire avant la phase de nettoyage du marais (dévasage, graissage...). Grâce aux râteaux, fourches et brouettes mises à disposition, chaque participant aide au ratissage et à l’évacuation des algues, en mettant des sous dans la cagnotte !
« Des algues pour la bonne cause ! »
Les participants au chantier solidaire ont aidé Laurent à ramasser les algues de son marais, avec une cagnotte au profit de la SNSM.
L
a Coopérative des sauniers de l’île de Ré organisait samedi 18 mars son deuxième chantier solidaire afin de collecter des sous au profit d’une association de l’île. C’est leur manière de célébrer l’entraide et le
partage, valeurs essentielles de leur métier ! L’objectif du défi Sur le marais de Laurent, saunier associé-coopérateur, les participants
Laurent est content de cette opé-ration : « Des gens sont venus de loin pour découvrir le marais et sa partie un peu plus ingrate malgré la mauvaise météo d’aujourd’hui. Il y a aussi quelques sauniers et des gens de la SNSM. Ce que l’on fait maintenant en deux heures il me faut normalement plusieurs jours pour le faire ». Pourquoi la SNSM ?
et leurs actions correspondent en tout point avec les valeurs de la Coopérative des sauniers de l’Île de Ré. », nous explique Michèle de la coopérative. « L’année dernière c’était au profit des Restos du Cœur mais le temps avait été épouvantable. C’est tellement motivant pour le saunier qui se fait aider et cela remplit beaucoup d’autres objectifs, c’est très sympa. Juste dommage que nous ayons dû annuler le reste du programme de la journée à cause de la météo », précise-t-elle.
« Mêler l’utile à l’utile » Toute la semaine du 17 au 24 mars, un pourcentage des ventes de La Cabane des sauniers a été ajouté dans la cagnotte. Une opération qui sera très certainement reconduite dans le futur !
« Nous avons la mer en commun
Jonathan Odet
U r b a n i s m e
Le PLUi de l’île de Ré définitivement validé
L
e Plan local d’urbanisme intercommunal de la Communauté de Communes de l’île de Ré, adopté par l’Assemblée délibérante le 17 décembre 2019, a été attaqué devant le Tribunal Administratif (TA) de Poitiers à travers treize requêtes en annulation. Le 20 janvier 2022, le Tribunal avait déjà rendu dix jugements de rejet et trois sursis à statuer dans l’attente de la régularisation de vices identifiés. Le 16 mars dernier, le Tribunal a rendu des jugements de rejet pour chacune des trois requêtes en annulation restantes. Le Tribunal a donc rejeté l’ensemble des requêtes en annulation dirigées contre la délibération portant
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Pour Lionel Quillet, président de la CdC de l’île de Ré, et Patrick Rayton, premier vice-président délégué à la planification du PLUi : « Ces dernières décisions très attendues du TA de Poitiers sont une excellente nouvelle pour la Communauté de Communes. Elles viennent conforter et asseoir la valeur de ce document d’urbanisme stratégique... En rejetant les 13 contentieux, le Juge administratif confirme sans aucune ambiguïté la légalité de notre PLUi. »
de planification vivant qui a déjà évolué depuis 2019 et qui va continuer de le faire dans les prochaines années. Nous venons d’engager une modification simplifiée n°2 et envisageons une révision à plus long terme. Ces procédures sont longues et complexes mais elles sont indispensables pour adapter notre réglementation à la réalité du territoire. »
Le président et le premier vice-président précisent : « Le PLUi est un document
Informations recueillies par NV
approbation du PLUi de la CdC de l’île de Ré.
Ré à la hune | édition du 24 mars 2023 | N° 257
DR
Par son rejet des trois dernières requêtes en annulation restantes, le tribunal administratif de Poitiers confirme la légalité du Plan Local d’Urbanisme intercommunal de l’île de Ré.
Conforté par les récentes décisions du tribunal administratif, le PLUi, document d’urbanisme stratégique pour l’île de Ré, n’en est pas moins évolutif.
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La Couarde : un conseil « mathématique » Exercice incontournable, l’équipe municipale couardaise a débattu et voté les budgets 2023 le 13 mars. © PLR
Sur les budgets 2023* Sur la section fonctionnement de la Commune, une légère hausse des charges à caractère général est prévue en réponse à l’inconnue sur les dépenses d’énergie.
Organiser le stationnement est à l’ordre du jour des travaux sur le parking de La Pergola.
Le taux de Taxe d’Habitation proposé pour 2023 reste inchangé à 10,54%. Sont également maintenus les taux de 37,55% pour la Taxe sur le Foncier Bâti (comprenant la part départementale) et de 23,99% pour la taxe sur le Foncier Non Bâti.
Sur la fiscalité directe locale Elle ouvre le bal avec deux rappels : d’une part, alors que « les taux n’ont pas été revalorisés depuis onze ans, les recettes fiscales évoluent en raison de la dynamique des bases fiscales ». Le Gouvernement a choisi cette année de les passer à 7,1% pour les Collectivités (contre 3,5% en 2022), leur laissant le soin de baisser éventuellement leurs taux. D’autre part, la suppression progressive de la taxe d’habitation sur les résidences principales arrive en fin de processus cette année.
Sur 5,5 M€ de dépenses prévues au Budget principal 2022, 2,5 M€ ont été réalisés pour 3,59 M€ de recettes. La Couarde termine donc l’année avec un solde positif non négligeable. Voté en décembre dernier à hauteur de 785 K€ en fonctionnement et 154 K€ en investissement, le BP du Camping bénéficie comme de coutume d’un budget supplémentaire, les bons résultats 2022 de la structure municipale lui permettant de bénéficier de fonds propres pour faire face aux mutations à venir liées au programme de logements.
« Il souffle un vent qui tend à surtaxer les résidents secondaires » souligne Patrick Rayton, ajoutant aussitôt que c’est « Non pour La Couarde », « ceux-ci contribuant déjà très largement à l’économie et à l’aménagement du territoire ».
« Beaucoup de communes de notre taille seraient heureuses d’avoir de tels résultats », souligne Patrick Rayton, qui ne manquera pas de remercier l’équipe municipale pour sa confiance, suite à l’approbation à 100% des comptes 2022 faite en son absence.
Sur les résultats 2022
*2023 - Budgets Primitifs
4 985 206, 90 € 106 487, 39 € 21 200,00 € 22 810,00 € 1 052 858, 42 €
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Sections
Après cette longue partie consacrée aux Finances, le Conseil Municipal enchaîne avec des points divers dont la Santé Publique et l’élection de référents face « à
Pauline Leriche Rouard
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Ré à la hune | édition du 24 mars 2023 | N° 257
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e ne sera pas très long » avait annoncé Patrick Rayton, cette séance municipale budgétaire faisant suite à « une réunion de la Commission des Finances très détaillée ». Il faudra quand même trois heures pour venir à bout de l’ordre jour, M. le Maire privilégiant toujours pédagogie et précision.
A la section investissement, de bonnes surprises et des projets structurants : alors qu’il avait été envisagé de surseoir à la seconde phase des travaux du cimetière (dont son agrandissement), la municipalité a choisi de tout faire au budget pour pouvoir profiter de la présence des entreprises (sur la première phase engagée) et ainsi aller au terme du projet. Autre projet important à finaliser, le club-house des tennis et la Maison des Saisonniers, et enfin une nouveauté inscrite concernant le parking de la Pergola, dont les emplacements de stationnement seront clairement définis, le site devant par ailleurs bénéficier d’une valorisation végétale.
l’implantation définitive du moustique tigre sur le département », avec une accélération de son extension constatée en 2022. Enfin, la présentation du rapport d’activité de la bibliothèque sera l’occasion de saluer le travail de sa responsable Michèle Sebbar et la volonté de développement en lien avec l’Espace Numérique pour attirer les jeunes et notamment les adolescents. M. le Maire conclut sur le premier retour de l’étude sur la Mobilité. « Il y aura des orientations à prendre, il faut qu’on en discute », souligne-t-il.
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« Des investissements pour les Portingalais » Le vote du budget a occupé une partie importante du Conseil municipal, l’occasion de redire encore et toujours l’importance des projets de logements pour la commune des Portes-en-Ré. © Nathalie Vauchez
dossiers : la voirie, la rénovation de la mairie, la réfection de la salle polyvalente et la construction de logements sociaux.
“Il n’y aura pas de modification de la façade de la cour de la Mairie, pour faire des économies”, a expliqué Alain Pochon.
P
armi les animations retenues par la commission communale « Développement de la vie locale, fêtes... », l’exposition « patrimoine vivant des Portes » sera reconduite dans une nouvelle édition. Elle mettra en avant, au travers de portraits photographiques en noir & blanc - la marque de fabrique d’Anne Boudard, l’artiste photographe à l’origine de cette belle idée, déjà développée à Loix - des artisans et commerçants de la commune, ainsi que les responsables de quelques associations sportives. Vie de la commune Fête de la Saint-Eutrope le 30 avril, inauguration de la Maison des arts et loisirs le 20 mai, fête de la musique le 21 juin, feu de la Saint-Jean avec fête du village organisée par Les portes en fête et un concert sur la place du village chaque mecredi en juillet et août : le printemps/été sera animé aux Portes, pour le plus grand plaisir des habitants et vacanciers. Pour le marché communal, 43 emplacements ont été attribués en non alimentaire - vêtements, bijoux, décoration... - pour la période du 1er avril au 30 septembre, du mardi au dimanche, tandis que 23 commerçants alimentaires occuperont aussi le
marché. Parmi eux, deux nouveaux : fruits et légumes Caillaud et pâte à tartiner bio. Le marché est refondu dans sa totalité, le manège sera positionné plus au centre de la place. La convention de fourrière animale avec l’APAR a été renouvelée pour 713 €. Concernant La Verdinière, une première convention concerne le nettoyage des plages, arrière-plages et espaces naturels pour 15 400 € affectés au budget Ecotaxe, tandis qu’une seconde convention a trait à l’entretien et au nettoyage des écours communaux, pour 7000 € imputés sur le budget général. Le Conseil municipal a approuvé l’acquisition d’une parcelle de 1425 m2 située rue du Gros Jonc, entre la base nautique et la plage, déjà entretenue par la commune. Elle permettra d’agrandir la base nautique et l’aire de jeux, en y installant quelques tables et bancs. L’Etat a proposé un prix de 6200 €. Le garage pourra être loué 110 € par mois.
Un budget de 5,47 M€ Le budget primitif 2023 de l’Ecotaxe s’élève à 225 509 €. Le budget total primitif 2023 s’élève à 5,47 M€, dont 423 K€ d’autofinancement, et comprend notamment quatre gros
Bloquée depuis dix-huit mois du fait du chantier de fouilles archéologiques rue des Peupliers, le Maire espère que le premier coup de pioche sera donné début septembre 2023 pour une livraison des logements en 2025. Là où le bât blesse est que ce retard prix entraîne un surcoût avec l’inflation des prix de l’ordre de 500 à 600 K€, alors que la commune a déjà pris à sa charge 260 K€. Le Maire est en attente de la convention à signer avec Habitat 17 pour l’échéancier. « Le logement est important pour la commune. Le DASEN a gelé la carte scolaire de l’île de Ré - ce qui n’est pas le cas pour d’autres territoires de CharenteMaritime - donnant le temps aux élus rétais d’élaborer un projet, on a trois ans pour faire notamment des logements », a expliqué Alain Pochon. Le second volet des logements devrait aboutir pour 2026 avec Le Haut des Treilles. « Nous avançons sur ce dossier, deux petites modifications ont été demandées par la CdC sur le certificat d’urbanisme. Nous souhaitons lancer en deux étapes ces 20 logements - 11 aux Peupliers et 9 au Haut des Treilles – j’ai redemandé au Président de la CdC et aux Maires de prendre en compte la difficulté pour les petites communes de moins de mille habitants de faire 20 logements en même temps, tout le monde y semble favorable. Nous devons aller voir avec Lionel Quillet le Préfet. J’espère que la CdC viendra à notre aide, au moins pour le Haut des Treilles, car pour Les Peupliers le projet étant déjà lancé ce sera plus compliqué. »
Débat à venir sur la taxe sur les résidences secondaires Au moment du vote du budget, Xavier de Boissard est intervenu pour émettre une réserve quant à « un rythme de dépenses d’investissement et de fonctionnement trop élevé, laissant peu de réserves à la fin, dans un contexte de crise économique et de subventions qui n’augmenteront pas.
Je suis en attente du Plan pluriannuel d’investissement et de la délibération sur la fiscalité. J’ose espérer que nous n’augmenterons pas celle-ci cette année. Je m’abstiendrai sur ce vote du budget. » Le Maire a tenu à le rassurer quant à la « présentation prochaine du PPI à 4-5 ans, prévoyant bien sûr l’atterrissage, il a l’air de tenir la route, nous tenons nos dépenses de fonctionnement. Les investissements prévus sont pour les Portingalais : logement, salle de sport, outil de travail de la Mairie, nous ferons tous très attention à nos dépenses comme je le fais déjà. Taxe professionnelle, taxe d’habitation et droits de mutation représentent chacun environ 1/3 des recettes fiscales s’élevant à 2,4 M€. N’est pas prévue d’augmentation fiscale au niveau du foncier, nous aurons un débat quant à la taxe sur les résidences secondaires ». Le budget a donc été voté à l’unanimité, avec une abstention, suivi du vote des subventions aux associations s’élevant à 43 735 €, dont 19 K€ pour « les Portes en fête », 5 K€ pour l’A4P, dix-sept autres associations se partageant les autres 20 K€.
Un RLPI « trop contraignant et impopulaire » La présentation par la DGS de la commune du Règlement local de publicité intercommunal (RLPi) a donné lieu à quelques critiques acerbes, étant jugé trop contraignant notamment pour les enseignes des professionnels par Elisabeth Regreny, rejointe par plusieurs élus. « Qui va faire respecter son application ? » ont-ils questionné. « Pas la CdC, elle n’a pas le pouvoir de police », a répondu Alain Pochon. « Il y aura deux poids deux mesures pour faire respecter cela, ces règlements sont très impopulaires pour les élus et les agents municipaux. » « Nous trouverons des solutions dans certains cas, pas dans d’autres » a expliqué le Maire, « Je fais remonter ces remarques à la CdC. ». Nathalie Vauchez
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Nouvelle acquisition de la mairie de Rivedoux
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des prix très étudiés, la volonté de la commune n’étant pas de réaliser une affaire commerciale mais de garder ses entreprises à Rivedoux. Il offre un fort potentiel de développement qui sera prochainement exploité. Dans l’immédiat, il a été divisé par la Commission des marchés en trois lots, dont deux sont déjà loués,
Ré à la hune | édition du 24 mars 2023 | N° 257
l’un par Les Petites Rétaises et l’autre par la jeune entreprise Le Chapoté de Clémence Ythier et Guillaume Chopin. Catherine Bréjat
© Catherine Bréjat
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atrice Raffarin inaugurait samedi 17 mars en compagnie des membres du conseil municipal le bâtiment dont la mairie vient de faire l’acquisition, rue du Gros Peux, dans la zone artisanale de Rivedoux. Acheté 300 000€, sur les fonds propres de la mairie, ce bâtiment d’environ 200m2 sera loué à
Ce bâtiment acquis par la commune de Rivedoux offre un beau potentiel de développement économique.
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La réserve naturelle provoque l’ire de la municipalité portingalaise Validé en Comité consultatif au mois de décembre, le nouveau plan de gestion de la réserve naturelle de Lilleau des Niges vient d’être publié par arrêté préfectoral. Il prévoit les orientations et moyens mis en œuvre par la Ligue protectrice des oiseaux afin d’atteindre ses objectifs. Un plan sur dix ans, qui fait bondir Alain Pochon et ses adjoints. DR
Enfin, il s’agit aussi de la préservation d’éléments patrimoniaux façonnés au cours des siècles par l’Homme. Nous ne pouvons pas les abandonner ainsi. » Trouver une zone de marais protégée
La digue qui protège la réserve et une partie de la commune des Portes, construite au 17e siècle, ne pourra pas faire face longtemps à la montée du niveau de la mer.
G
estionnaire de la réserve naturelle de Lilleau des Niges pour le compte de l’État, la LPO est tenue d’établir, tous les dix ans, un plan de gestion. « Ce plan de gestion, c’est un peu notre bible », explique JeanChristophe Lemesle, le coordinateur de la réserve. « On y dresse un bilan des années précédentes, mais aussi un état des lieux des pressions exercées sur la réserve. On y détermine ensuite des choix de gestion, c’est-à-dire ce sur quoi nous allons agir pour continuer à mener à bien notre mission : proposer aux oiseaux d’eau un refuge avec des conditions d’accueil parfaites. » Anticiper la maritimisation Ce nouveau plan de gestion, établi pour la période 2022-2031, se prépare à une montée du niveau de la mer jugée inéluctable. Selon les données relevées par le marégraphe de La Rochelle, ce dernier s’est élevé de 20 cm entre 1860 et 1970. Puis de 20 cm à nouveau entre 1970 et 2010, en 40 ans au lieu de 110 ans donc. « L’accélération est flagrante et les prévisions pour 2050 sont de 25 à 40 cm supplémentaires », affirme JeanChristophe Lemesle. Face à cette problématique, l’état de la digue qui protège la réserve, mais aussi plusieurs hectares de marais de la commune des Portes, inquiète. Construite au 17e siècle, elle est loin de pouvoir lutter contre la montée des eaux. « Lors de grandes marées ou de tempêtes, la mer passera régulièrement dessus. Inéluctablement, elle va continuer à souffrir, et des brèches vont s’ouvrir. La digue actuelle ne pourra pas faire face à des surcotes importantes », continue Jean-Christophe Lemesle. Or, cette digue n’est pas prise en compte par le PAPI, le programme d’action et de prévention des inondations (voir encadré). « L’État a fait le choix de protéger les zones d’habitation et d’activités économiques. La digue qui protège la réserve a été volontairement
oubliée. Nous sommes donc obligés d’anticiper la montée des eaux et notre inévitable submersion. Comment s’y adapter ? Quels moyens mettre en œuvre pour continuer à offrir aux oiseaux un refuge sur l’ile de Ré ? La solution ne viendra pas de l’État, et la rénovation n’est pas non plus de notre ressort. Donc aujourd’hui, nous devons nous adapter. »
« La commune des Portes en danger » Afin d’anticiper la maritimisation de cette zone, le plan de gestion de la LPO prévoit donc « d’étudier le démontage de certains ouvrages qui n’ont plus aucune utilité aujourd’hui et qui constituent un risque de pollution de la mer en cas de submersion », explique le coordinateur. « Il s’agit d’anciens matériels hydrauliques, mais aussi une partie de la digue, celle qui a été bétonnée dans les années 60. » Et c’est précisément ce point qui fait bondir la municipalité portingalaise. « Démanteler cette digue, c’est mettre en danger notre commune », affirme son maire, Alain Pochon. « Tant que les travaux du PAPI n’auront pas débuté, c’est largement prématuré », complète son adjoint, Xavier de Boissard. « Nous n’avons pour le moment aucune idée de quand seront construites ces fameuses digues élaborées dans PAPI 2 et qui devront protéger notre commune. La digue actuelle, même si son état est loin d’être satisfaisant, limite quand même les submersions. Elle doit être entretenue, consolidée, tant que les digues de PAPI 2 ne sont pas là. Sinon, c’est la sécurité du village et des habitants qui est menacée. Il s’agit aussi de préserver l’activité économique présente sur les marais en première ligne en cas de submersion, puisque quatre sauniers et un pisciculteur sont actuellement en activité. Avec la sauvegarde de ces emplois, on parle aussi de la sauvegarde de la vie permanente sur la commune.
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Autre point du plan de gestion de la réserve qui fait bondir Alain Pochon et ses adjoints : les projets de relocalisation de la réserve. Jean-Christophe Lemesle explique : « En anticipation de la submersion de la réserve, nous devons penser à trouver de nouvelles parties terrestres, nécessaires pour accueillir les oiseaux. Nous allons avoir besoin d’une zone de 60 à 80 hectares de marais, protégée par une digue PAPI et dans laquelle nous pourrons gérer le niveau d’eau pour accueillir les oiseaux. » Ce qui n’est évidemment pas du goût de la municipalité. « Où pouvons-nous trouver une telle zone ? Ce serait une amputation supplémentaire, ce serait priver de leurs droits des propriétaires privés, des acteurs économiques, et tous les autres usagers de ces marais, aussi bien les chasseurs que les promeneurs ! », s’étonne Xavier de Boissard. Sur tous ces points, Jean-Christophe Lesmesle temporise, et se défend. « Attention ! Nous voulons étudier la faisabilité de ces actions, tout en mesurant l’impact sur notre environnement ! En aucun cas il est d’ores et déjà acté que nous allons démanteler la digue, et aucun cas nous le ferons si cela doit accélérer la submersion. Nous ne prévoyons pas d’abandonner la zone comme le dit Monsieur le maire. » Le coordinateur de la réserve complète : « Nous, on paye les pots cassés ! Clairement l’État a fait le choix d’abandonner une zone de territoire, et ça les Hommes ont du mal à l’accepter. Mais nous n’y pouvons rien. On prend tout car on est les premiers à mettre le sujet sur la table. La question de l’acceptabilité n’a jamais été abordée au cours de l’élaboration du PAPI. » Un recours possible La Mairie des Portes demande donc l’entretien de cette digue, dite « or-
PAPI, le Programme d’Action et de Prévention des Inondations Suite à la tempête Xynthia, un premier Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) est validé en 2012. Il s’agit d’une convention-cadre signée entre la Préfecture, la Région, le Département et la Communauté de communes de l’île de Ré, dont l’objectif est la protection des populations et des activités économiques face au risque de submersion. Un 2ème programme, appelé PAPI 2, est acté en 2020 et concerne principalement la zone nord de l’île. Il est composé de projets de travaux concernant les digues des trois communes les plus au nord. Les ouvrages confortés , aussi bien sur le pourtour du Fier d’Ars que sur les façades maritimes des Portes-en-Ré et de Saint-Clémentdes-Baleines, seront dimensionnés, comme pour le PAPI 1, pour un niveau de protection Xynthia + 20cm. Ces digues passant derrière la réserve, une zone de 140 hectares, comprenant notamment la réserve, n’est donc pas protégée par le PAPI 2, selon une estimation de Jean-Christophe Lemesle. pheline » parce qu’elle n’appartient à personne. Selon Xavier de Boissard, la Préfecture s’est engagée au mois de décembre à réunir les différents acteurs concernés de près ou de loin par l’entretien de cette digue, à savoir les propriétaires de marais, les associations d’usagers, l’État et les différentes collectivités. « Nous aurions aimé que cette réunion se fasse avant l’adoption du plan de gestion. Malheureusement, nous n’avons pas été écoutés. Maintenant, il faut qu’on se mette vite tous autour de la table. Et nous sommes prêts à prendre notre part dans ces travaux ». La mairie se laisse également le temps de la réflexion sur les différents moyens de gestion de la situation, en sachant qu’une possibilité de recours est possible dans les deux mois suivant la publication de l’arrêté préfectoral, soit jusqu’au 10 mai 2023. Aurélie Bérard
Un plan de gestion encadré Avant de faire l’objet d’un arrêté préfectoral, le plan de gestion de la réserve Lilleau des Niges doit être validé en Comité consultatif. Présidé par le Préfet, ce dernier rassemble tous les acteurs liés de près ou de loin à la Réserve : les institutions (DREAL, DDTM, Commission du Littoral, Parc national marin) ; les collectivités (Région, Département, CdC, Commune) ; les propriétaires et usagers ; des personnalités scientifiques (LPO, Ré nature environnement). Ce 4e plan de gestion a été validé en Comité consultatif le 8 décembre, malgré l’avis défavorable déposé par la Mairie des Portes et l’Association des producteurs de sel. L’arrêté préfectoral a ensuite été publié le 10 mars. Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr
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AquaRé dans une belle dynamique Depuis le 1 er janvier 202 3, le centre AquaRé est géré par un nouveau délégataire de service public, Equalia, qui a succédé à Vert Marine. Le directeur, Guillaume Sellier, a pris ses fonctions en février, la piscine est fin prête pour la saison. © Nathalie Vauchez
MNS. Avec cinq maîtres-nageurs au lieu de quatre nous anticipons et serons plus confortables dans la gestion de nos activités. Nous avons ainsi un effectif de douze personnes à l’année. Antonella, présente depuis très longtemps à l’accueil, a été promue assistante de direction administrative. Deux nouvelles activités vont être mises en place : nous lancerons le longe côte au plus tard en septembre, le temps de former notre personnel à cette discipline sportive. Et dès ces vacances de Pâques nous proposons les offres duo : elles consistent à faire coïncider par exemple cours de natation pour enfant et cours d’aquagym/aquafitness pour adulte. Ainsi le parent accompagnateur profite d’une activité pendant que l’enfant apprend à nager. Nous allons aussi monter pour l’été des stages Natation + Equitation + stage de Voile, avec cinq séances de chaque.
Guillaume Sellier, nouveau directeur d’AquaRé, y apporte son expérience et son enthousiasme, au côté d’une équipe renforcée.
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n le sait, dans le cadre d’une DSP*, lors d’un changement de délégataire, les effectifs doivent être conservés. Arnaud Lorieul, l’ancien directeur d’AquaRé, a cependant souhaité rester à Vert Marine, groupe dans lequel il travaille depuis de nombreuses années. Il a pris la direction d’une nouvelle piscine tout juste créée, dans sa région d’origine, près de Chartres. Venu de la Région Grand Est, de Reims plus précisément, où il a notamment été entrepreneur puis officié comme responsable d’exploitation dans le groupe UCPA avant d’intégrer Equalia, Guillaume Sellier a désormais pris ses marques à AquaRé où il est arrivé début février. Sa famille le rejoindra dans quelque temps sur l’île de Ré, dont il apprécie particulièrement le cadre de vie.
Ré à la Hune : Pouvez-vous nous présenter Equalia en quelques mots ? Guillaume Sellier : Equalia est une entreprise familiale, créée il y a une quarantaine d’années et gérant une soixantaine d’équipements ludosportifs, en France et en Belgique, dont une dizaine sur la Côte Atlantique. Ils comprennent des espaces aquatiques, bien-être, forme, des patinoires et des bases de loisirs. Parmi ses valeurs, l’authenticité et la convivialité figurent en bonne place. Equalia mène des projets
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en adéquation avec chacun des territoires sur lesquels le groupe est implanté, afin de répondre aux besoins institutionnels, scolaires, associatifs et grand public. Je vais m’attacher à nouer des partenariats avec les associations et autres acteurs locaux. Et nous visons plusieurs labels, en adéquation avec nos valeurs environnementales, sociétales et familiales. Quels sont justement les nouvelles activités et nouveaux projets prévus pour AquaRé ? Nous voulons renforcer le côté ludique, déjà offert par le toboggan, avec notamment une structure gonflable, qui vient d’être livrée et que nous mettrons en place régulièrement l’après-midi sur le grand bassin, notamment lors des vacances et sur des créneaux définis, qui permet de s’amuser sur l’eau. Les nageurs ont désormais accès à la piscine dès 8h30 le lundi matin (au lieu de 10h) et toujours le mardi soir et le vendredi soir, lors des nocturnes, jusqu’à 21h. Nous souhaitions rajouter quelques créneaux de nage et aussi d’activités de fitness et natation, pour cela nous avons recruté un 5ème maîtrenageur-sauveteur, afin de proposer une offre plus importante aux Rétais et vacanciers. Nous voulions aussi disposer d’assez de ressources, en effet il manque en France cinq mille
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Nous maintenons bien sûr toutes les activités déjà existantes, en les redynamisant. Nous avons acquis dix nouveaux aquabikes et des trampolines. Nous allons aussi installer un système de contrôle d’accès magnétique à l’espace bien-être, composé du bassin à remous, du sauna et du hammam. Les clients pourront y accéder sur une amplitude horaire très élargie, directement via les vestiaires et non plus depuis le bassin ludique. Pour les jeunes adultes notamment, nous aimerions proposer une activité de waterpolo de loisir. En effet, nous avons des activités pour enfants : bébés nageurs, cours de natation, natation synchronisée, toboggan et structure gonflable ; des activités pour adultes : aquagym, aquabiking, aquafitness, espace bien-être, etc. mais rien pour faire la jonction entre les enfants et les adultes, pour les jeunes adultes.
Allez-vous proposer régulièrement des animations ? Oui, elles ont d’ailleurs commencé. Durant cette Semaine de l’eau du 20 au 26 mars, nous proposons lundi une initiation au waterpolo, mardi une soirée zen, mercredi un bar à eau, et une initiation au sauvetage, jeudi une visite technique des locaux et jeudi soir une initiation à la plongée avec Nautilus Ré, vendredi toute la journée des activités d’aquafitness sur une thématique latino et vendredi soir une soirée DJ années 80 de 18h à 21h, tandis que samedi après-midi nous mettrons en place la structure gonflable.
Une fois par mois une animation sera proposée en soirée ou des activités spécifiques organisées le temps d’un week-end. Nous réfléchissons aussi à réaménager le salon, pour y installer des jeux et un snacking (qui sera ouvert sur certains créneaux uniquement) et en faire un lieu plus convivial. Les goûters d’anniversaire seront ainsi organisés dans cet espace, jusqu’ici ils se déroulaient dans les vestiaires. Nous souhaitons notamment nous inscrire dans une démarche de développement durable. Ainsi, toute cette Semaine de l’eau, nous sensibilisons notamment les enfants, via des parcours pédagogiques installés dans le patio, aux bienfaits de l’eau, au cycle de l’eau, à la préservation de la ressource, etc. Nous visons notamment le Label Accueil Vélo, garantissant des services de qualité. Non seulement je suis un cycliste convaincu, mais aussi AquaRé est longé par une piste cyclable, et de nombreux clients ou visiteurs ponctuels viennent à vélo. Nous visons aussi à terme les labels Famille plus, Tourisme et Handicap.
Quel est votre objectif en termes de fréquentation ? Nous avons pour objectif d’atteindre une fréquentation de 83 000 visiteurs par an. Et bien sûr nous accueillons en priorité les scolaires. L’apprentissage de la natation pour le plus grand nombre d’enfants, dans un cadre scolaire mais aussi en périscolaire et en période de vacances, reste un objectif fort. Pour plus de clarté, les horaires d’ouverture d’AquaRé ont été harmonisés pour les trois zones de vacances scolaires et nous avons homogénéisé les horaires hors vacances scolaires. Avec des temps d’activités distincts matin, après-midi et soir. Côté tarifs nous proposons des offres attractives, avec une carte de douze entrées, un pass’famille, un pass annuel, un duo famille, des stages... Propos recueillis par Nathalie Vauchez *Délégation de Service Public.
AquaRé Chemin du Vieux Marais 17410 Saint-Martin de Ré 05 46 66 10 95 www.centreaquatiqueaquare.fr Centre Aquatique Aquaré
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Réhabilitation d’ampleur pour le château d’eau casseron Ils sont quatre sur l’île. Avant d’arriver à La Tricherie à Ars (en frontière de Saint-Clément), l’eau aura fait un long parcours. © Betty Audebert Merlière (Eau 17)
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Echafaudage spectaculaire pour édifice exceptionnel.
enue du continent puis passant le Pont, notre eau potable est ensuite stockée dans les châteaux d’eau de La Flotte et de Rivedoux, avant de couler jusqu’à celui de La Couarde pour enfin finir sa course à Loix et Ars, ce dernier château d’eau desservant Saint-Clément, Les Portes et possiblement Ars (si nécessaire). La Tricherie est l’un des trois sites importants de l’Île. Il est essentiel donc de veiller à son bon fonctionnement, raison des travaux de réhabilitation en cours depuis octobre dernier.
hydraulique et les ouvrages relevant du génie civil. Etanchéité de la cuve et de la coupole, éclats de béton, garde-corps, échelles, corrosion des canalisations, reprise des fenêtres, peintures… le château d’eau de La Tricherie a été réhabilité de fond en comble sur l’initiative d’Eau 17.
Désordres de tous ordres Le diagnostic établi en 2019 par le Bureau d’Etudes Suez a mis en évidence de nombreux points concernant à la fois le système
Des travaux en deux phases Après la mise en place de ce chantier particulier, les travaux ont été organisés en deux phases, la première, effectuée par la SAUR, ayant concerné le système hydrau-lique et la seconde, réalisée par TSM (entreprise spécialisée dans la réhabilitation d’ouvrages d’art dans le
Un chantier sous contrainte Outre la difficulté évidente liée à la taille de l’ouvrage et la nécessité d’une rigueur exemplaire en matière de sécurité, pas question d’interrompre la distribution de l’eau aux abonnés ni de de déposer les antennes de télécommunications. Celles-ci ont donc déménagé sur un échafaudage à proximité et un contournement de l’eau (by-pass) a été mis en place pour assurer les services, la cuve devant être intégralement vidée.
domaine de l’eau), le génie civil. Pour une étanchéité assurée pour 25 ans, la cuve a été recouverte de quatre couches de résine, après décapage, réparation des bétons et traitement des aciers. Le château d’eau de La Tricherie devrait reprendre son service à la fin mars. En attendant, les Maires de Saint-Clément et d’Ars étaient au rendez-vous donné le 10 au pied du grand édifice par les équipes d’Eau 17. Elles ont ainsi pu vérifier la tonalité exacte de la peinture du château d’eau repeint à neuf. Pour l’anecdote, Lina Besnier souhaitait du blanc et Dominique Pétiniaud-Gros du gris. Le résultat est entre deux, une teinte subtile en accord avec les couleurs insulaires. Pauline Leriche Rouard
Le château d’eau de la Tricherie en quelques chiffres Construction : 1950 Hauteur : 36 mètres Capacité de la cuve : 600 m 3 Réservoirs : 2 de 1 000 m 3 chacun Budget Travaux : 420 000 € financés à 100% par Eau 17
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eo ns v si r nu er m el n d i eorn s ’ eta u R e ss o u r c e
L’Eau, défi du siècle ? Sans elle, pas de vie. Alors c’est dire que parmi d’autres, l’enjeu est majeur.
N
ous sommes des privilégiés. De la cuisine à la salle de bains en passant par le jardin, il nous suffit d’ouvrir un robinet pour la voir couler. En prenons-nous assez soin ? Non, tant il nous semble parfaitement normal qu’elle soit là, disponible à profusion et tout à loisir. Pourtant entre dérèglement climatique, surexploitation, mauvaise gestion et gaspillage, l’eau douce pourrait bien ne plus couler… de source. Pas de sursis pour la prise de conscience.
notamment en matière de fuites. En moyenne, ce serait 20% de l’eau traitée qui serait ainsi dilapidée. Par confort ou manque de moyens, des réparations ici et là ont été privilégiées à des travaux d’envergure, bien plus coûteux et perturbants. Résultat, les investissements nécessaires se chiffrent aujourd’hui en milliards d’euros annuels. L’Ile de Ré, dépendante du continent
Un bien commun précieux 2022 et ses vagues de chaleur intense, des incendies ravageurs, des cours d’eau à sec et des restrictions d’usage ont amené l’eau à faire régulièrement l’actualité des chaînes grand public. Au gré de quelques points d’information, même succincts, nous apprenons que si mers et océans couvrent 70% de la planète, seulement 3% de la ressource Eau est douce. Que 25% de l’eau consommée concerne la sphère domestique quand 75% le sont par les industries (25% pour l’énergie nucléaire) et l’agriculture (45%). Ou encore que les Européens ont multiplié par six leur consommation d’eau par rapport à leurs grands-parents. L’Eau, bien commun appartenant à tout le monde et à personne, n’est pas une ressource inépuisable. « Estelle assez chère ? », interroge un
Écarts de consommation L’Organisation mondiale de la Santé estime à 20 litres d’eau par jour et par personne les minimums vitaux. La consommation moyenne par personne et par jour est : - en Inde de 25 litres - en France de 143 litres - aux Etats-Unis de 300 litres !
G e s t i o n
d e
journaliste d’une chaîne d’info, alors que dans l’hémisphère Nord, soit là où est l’eau, on la gaspille. Autant de questions qui doivent interpeller les enfants gâtés que nous sommes car a priori, nous n’en sommes qu’au début du problème. Un enjeu planétaire En 2015, l’ONU alertait déjà sur la nécessité de préserver la ressource Eau sous peine de voir le monde en déficit hydrique de 40% à partir de 2030. Autrement dit demain. Or la consommation d’eau devrait aller croissant pour répondre aux besoins d’une population en expansion (9,5 milliards prévus en 2050), de l’industrie et d’un secteur agricole pour lesquelles les prélèvements dont déjà « insoutenables », selon les experts du rapport de l’ONU. D’un côté et de par le monde, une exploitation non durable des nappes phréatiques, une consommation excessive, du gaspillage ou encore des infrastructures défaillantes, de
Le fléau des fuites Selon les experts, 30% des pertes en eau sur l’ensemble de la planète proviennent de fuites l’autre un dérèglement climatique en cours réduisant le volume de précipitations annuelles et accentuant les périodes de sécheresse mettant les cours d’eau à sec. L’équation est complexe. Impactant Environnement, Biodiversité, Santé, Economie, Social… elle nécessite à la fois d’énormes investissements et un changement des mentalités. En France, des installations dégradées Un autre dossier nous apprend qu’alors qu’elle était l’un des pays les plus en pointe dans le secteur, la France a depuis quelques décennies, laissé « couler » la question. Installations d’approvisionnement et de traitement vétustes et réseaux non renouvelés ont d’importantes conséquences
La proximité étant le meilleur vecteur de compréhension, qu’en est-il ici, en Charente-Maritime et sur l’Ile de Ré, de cette eau si précieuse ? Sur l’Ile de Ré, pas de ressource en eau potable. Sur le département, elle provient pour 2/3 du captage en eaux souterraines et pour 1/3 du fleuve Charente. Traitée à l’usine Saint-Hippolyte (Rochefort), elle arrive ensuite sur notre territoire après un périple long de 70 km et passant le pont au moyen d’une canalisation de 600 mm de diamètre. A noter que l’Ile de Ré bénéficie également d’un apport provenant de la Vendée. La consommation insulaire est de 4 000 m3 par jour en hiver et jusqu’à 17 000 m3 par jour en été. Sur le département, la volumétrie globale annuelle monte à environ 100 millions de m 3, comprenant la consommation d’eau potable et les besoins d’une agriculture particulièrement gourmande. Ici comme partout ailleurs, et à l’heure où la pluviométrie de nos climats dits océaniques baisse singulièrement quand les chaleurs comme celles de l’été 2022 sont de plus en plus fréquentes, la question de la préservation et de la gestion de la ressource Eau est donc cruciale. Et doit être prise en compte dans nos comportements collectifs et individuels. Pauline Leriche Rouard
l’ e a u
Rencontre avec le Syndicat Eau 17 Gérer la ressource Eau, qu’est-ce que cela signifie en Charente-Maritime ?
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remier lien du consommateur avec les acteurs de l’Eau, la facture. A l’entête Agur ou Saur selon notre lieu de résidence rétaise. Mais qui n’a pas croisé également un véhicule estampillé Eau 17 ? Moins connu sans doute du commun des mortels pour ce qui relève de son rôle dans le circuit de l’eau, le Syndicat fait pourtant, et depuis longtemps, un travail essentiel et durable. Rencontre avec Hortense Bret, responsable Patrimoine et Prospective, en compagnie de Patrick
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Rayton, maire de La Couarde et élu de la CdC bien sûr, mais aussi viceprésident d’Eau 17.
s’agit donc de construire un modèle reposant sur sa mutualisation et des moyens (financiers et opérationnels) mis en œuvre pour en garantir une bonne gestion.
Un système précurseur
En 1954, la création de la RESE (Régie Syndicale d’Exploitation) vient enrichir les services de l’eau pour les communes rurales dans le respect des principes fondateurs. De la construction de grandes infrastructures à la sensibilisation en passant par réseaux d’assainissement, stations d’épuration, entretien des
Le Syndicat des Eaux de la CharenteMaritime voit le jour en 1952 de la volonté du Conseil Général. Dans cette époque de l’après-guerre, pas question de manque d’eau. Son accès en revanche n’est pas toujours évident pour les communes les moins favorisées par la ressource. Il
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réseaux d’eau et lutte contre la pollution, Eau 17 n’a cessé depuis sa création d’élargir son champ d’expertise. Aujourd’hui, quatrevingt-cinq personnes veillent sur l’eau du territoire, dont une vingtaine d’ingénieurs. L’eau en Charente-Maritime Il existe « 64 champs captants en Charente-Maritime », nous explique Hortense Bret évoquant les eaux (Lire la suite page 13)
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Limite entre les agences de l'eau Loire-Bretagne et Adour-Garonne e les agences de l'eau EPCI Loire-Bretagne Adour-Garonne Limite entre leset agences de l'eau Loire-Bretagne et Adour-Garonne en représentation-substitution
résentation-substitution EPCI en représentation-substitution
« Chaque contrat a des objectifs », explique Hortense Bret. Notamment en matière de lutte contre les fuites, avec des critères de résultats concernant les pourcentages de perte. Un autre chapitre important en matière de gestion de la ressource, qui bénéficie de « très bons résultats sur le littoral », grâce à l’équipement de petits compteurs en entrée et en sortie, et sur lequel Eau 17 investit depuis quinze ans.
Limite entre les agences de l'eau Loire-Bretagne et Adour-Garonne EPCI en représentation-substitution Collectivités du périmètre EAU 17 du périmètre EAU 17Collectivités non du périmètre EAU 17 alimentées par EAU 17 adhérentes mais Collectivités du périmètre EAU 17 non adhérentes maisCollectivités alimentées EAU 17alimentéesmais non adhérentes par EAU 17 Collectivités nonpar adhérentes mais par EAUalimentées 17
Leur atout ? Ils permettent de réduire le non adhérentes Collectivités non adhérentes champ d’investigation. Les fuites sont ensuite Compétence «EAU POTABLE» - Périmètre Eau 17 au 1er identifiées la nuit par janvier 2022. l’écoute et un pschitt suffit. Il faut ensuite les souterraines. Sur les nappes phréatrouver et les réparer. Nous en avons tiques, la responsable Patrimoine et sur l’Ile de Ré. Prospective d’Eau 17 précise qu’elles ne sont « pas bien protégées des Eau et agriculture pollutions humaines », tandis que les nappes plus profondes, accessibles Le sujet est sensible et a déjà fait après une couche de sable, sont « plus parler concernant les pesticides, la pures mais aussi plus longues à se Charente-Maritime en étant l’un recharger ». « Nous les préservons des plus gros consommateurs. Des donc en été ou en cas de pollution », pesticides qui impactent bien sûr ajoute-t-elle. D’où l’importance de dangereusement la ressource Eau. pluies suffisantes. « Les plus efficaces Le Syndicat conduit une politique sont celles qui tombent de novembre Qualité exigeante, passant par le à mars ». Elles ont manqué cette dialogue et la négociation avec année. Gérer la ressource Eau les agriculteurs mais aussi par des commence par la capter là où c’est acquisitions foncières. « Nous y possible sans mise en péril. main-tenons des activités agricoles mais sous conditions et sous un bail environnemental excluant les Engagement de services polluants », explique Hortense Bret. 432 communes de Charente-Maritime Et puisqu’il est clair qu’il y a sont adhérentes au Syndicat sur nécessité, à terme, de réorienter l’eau potable. Elles sont aussi 394 en assainissement collectif et 396 les cultures, Eau 17 a développé un en assainissement non collectif. programme technique et financier Collectivités non adhérentes
C h a n t i e r
Eau 17 et la Journée mondiale de l’Eau Mobilisation particulière pour Eau 17 et sa régie publique la RESE, à l’occasion de la Journée mondiale de l’Eau le mercredi 22 mars. Enfants, étudiants, élus, professionnels, agriculteurs et citoyens en général sont invités à en apprendre plus. Journées d’animations à Landrais et Saintes à destination du jeune public des écoles primaires mais aussi soirée ciné-débat et conférence sur l’eau (salée et douce), participation au Salon Cycl’Eau à Bordeaux ou encore visite de l’usine de Saint-Hippolyte (le 25 mars)… autant d’occasions pour le Syndicat de sensibiliser tous les publics à l’eau, sa valeur, son cycle et ses usages. en collaboration avec la Chambre d’Agriculture et l’Agence de l’Eau, qui subventionne le Syndicat pour accompagner les agriculteurs tout au long de la chaîne, de la sélection et de l’achat des semences à la commercialisation. Une démarche durable et impliquée qui vient renforcer la crédibilité et l’efficacité de son action. Eau et comportements Pour Eau 17, il s’agit aussi de s’adresser aux utilisateurs par une stratégie générale de sensibilisation s’adressant aussi bien aux communes et collectivités qu’aux écoles, opérateurs économiques, monde du sport et jusqu’au simples consommateurs. Des évènements et animations ont été ainsi initiés depuis deux ans sur l’Ile de Ré : avec les écogardes l’été, à la rencontre des touristes, dans les villages ou en collaboration avec la CdC (actions groupées avec celles concernant l’énergie et les déchets).
Sur les stations d’épuration « l’eau est de très bonne qualité pour l’arrosage des jardins », affirme Hortense Bret. Le souci vient du renforcement des normes qui risque de l’en faire sortir. Un sujet à suivre de près pour Patrick Rayton. Un choix politique de territoire Complétant et confortant les propos d’Hortense Bret, Patrick Rayton insiste sur la volonté commune qui anime l’ensemble des élus adhérents au Syndicat. « Ce n’est pas toujours simple, il y a parfois des discussions. Mais nous partageons la même philosophie et nous sommes tous dans la même stratégie. Gérer solidairement la ressource Eau » explique-t-il. « C’est un choix politique de territoire, celui d’investir en permanence (45 K€ en 2022) pour préserver, gérer et anticiper », poursuit l’élu, ajoutant que la démarche est identique concernant l’assainissement. Il s’ensuit un plan pluriannuel d’investissement permettant à la fois d’assurer la continuité des services et de programmer les travaux de renouvellement. Une politique de résilience menée depuis les origines et qui impose d’anticiper plutôt que de subir et d’être en veille permanente afin de pouvoir s’adapter. Elle prend aujourd’hui tout son sens. Pauline Leriche Rouard
Stratégie à moyen et long terme Au sein d’Eau 17, cinq commissions travaillent à définir la stratégie de gestion de la ressource. Assainissement, Gestion Quantitative, Protection des Ressources, Aménagement durable du territoire, Finances et enfin Communication, présentent le résultat de leurs réflexions et de leur travail devant un Bureau composé de 20 personnes.
pa r t i c i pa t i f
Ramène ta Fraise aux Jardins de Mouillebarbe ! Les chantiers participatifs Ramène ta Fraise continuent sur l’île de Ré pour cette année 2023 ! Les objectifs de ces chantiers : découvrir les fermes autour de chez soi et prêter main-forte à un agriculteur/ une agricultrice pendant une matinée.
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© CdC île de Ré
près le succès du premier chantier participatif à l’asinerie «Les Ânes en culotte», où une trentaine de volontaires a bravé la météo pluvieuse pour venir prêter main-forte à Régis Léau, le Collectif des Fermes Urbaines ira cette fois dans une ferme maraîchère à Ars-en-Ré. Il propose à tous les volontaires de se retrouver samedi 1er avril de 9h30 à 13h aux Jardins de Mouillebarbe où Dounia Darhnaj et Ivonig Caillaud leur ont concocté un super programme pour mettre les mains dans la terre !
Au menu de cette matinée (qui sera ajustée en fonction de la météo) : des plantations de légumes d’été, d’oignons et d’échalotes, du paillage, des récoltes de pommes de terre et de la pose de grillages. Et comme toujours, le chantier débutera par un accueil autour d’un bon café, une visite de la ferme, et terminera par un moment convivial autour d’un verre de l’amitié. Les enfants sont les bienvenus pour ce chantier participatif ! CP
Une trentaine de places sont disponibles, et les inscriptions se font via ce formulaire : https://forms.gle/FpFxX7RFYZdutwyR6 Après le succès du chantier participatif à l’asinerie de Régis Léau, Ramène ta Fraise en propose un aux Jardins de Mouillebarbe à Ars-en-Ré le 1er avril prochain.
R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 4 m a rs 2 0 2 3 | N ° 2 5 7
Collectif Fermes Urbaines - La Rochelle
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social à la hune Emploi
Avec l’insertion professionnelle, bat le cœur social de La Flotte Le maire de La Flotte attache une importance particulière à sa politique sociale. Il a ainsi intégré plusieurs dispositifs d’insertion professionnelle à la gestion des Ressources Humaines de la commune. En ces périodes de pénurie de personnel, cela représente en outre un vivier de recrutement intéressant. © Nathalie Vauchez
semaine sur deux, ou deux jours sur cinq...), les tuteurs de ces apprentis adaptent leurs missions en fonction de ce rythme, « qui n’est pas un souci, si le tuteur anticipe bien et s’organise », explique Laure Péraudeau, DGS de la commune.
Le Maire Jean-Paul Héraudeau s’adresse à Rémy et Maxence, devant le panneau réalisé par ces deux jeunes en service civique, sous l’oeil attentif du directeur du centre de loisirs, Théo Cheminade (à gauche).
Service civique : engagement et orientation Ainsi, après 15 jours de stage en décembre, pour valider la pertinence de leur intégration dans l’équipe, deux jeunes Rétais, Maxence (18 ans) et Rémy (20 ans) ont-ils rejoint l’Accueil de Loisirs (ALSH) de La Flotte pour huit mois dans le cadre du service civique, grâce à UnisCité, organisme pionnier de ce dispositif en France. Celui-ci accompagne les collectivités et associations en la matière et met à leur disposition son agrément. D’une durée de six à douze mois, le service civique concerne des missions de solidarité, environnement ou culture et concerne des jeunes de 16 à 25 ans (jusqu’à 30 ans pour des personnes en situation de handicap). « Cerise sur le gâteau » pour Théo Cheminade, directeur du centre de loisirs, la présence de ces deux jeunes en service civique, en sus d’une équipe complète de huit animateurs pour 49 enfants, permet
d’améliorer l’accueil des familles et d’imaginer de nouvelles activités pour les enfants. Chacun touche 600 € par mois (indemnisation de 489 € et la mairie verse 111 €). En recherche d’orientation, Maxence et Rémy apprécient ce milieu professionnel au contact des enfants et le statut de service civique leur permet d’avoir non seulement un accompagnement mais aussi des disponibilités pour éventuellement passer en parallèle un concours ou un examen. Maxence s’est ainsi inscrit au BAFA, qu’il passera au mois de juin prochain. Apprentissage et insertion sociale Coté mairie, deux jeunes étudiantes en apprentissage, Athis en licence ressources humaines, Laure en master urbanisme, alternent entre travail in situ et formation. Le mode d’alternance est différent d’une formation à l’autre (par exemple une
L’antenne ADEF (Association développement emploi formation) de l’île de Ré, dirigée par Mylène Buisson, met à disposition régulièrement des demandeurs d’emploi auprès de la commune. Depuis le 1er septembre 2021, ce sont ainsi 20 collaborateurs qui ont pu travailler à hauteur de 6700 heures (96 collaborateurs depuis 2007) et 7 personnes ont été stagiairisées par ce biais (dont 5 ces deux dernières années). Nombre des personnels mis à disposition ont signé un CDD avec la Commune. Ainsi, actuellement 4 mises à disposition sont en cours et 4 personnels issus de l’ADEF sont en CDD dont 2 sont destinés à être stagiairisés dans le courant de l’année 2023. Parfois cette voie de l’insertion sociale réserve de belles surprises. Ainsi Kumba, titulaire d’un Master, a-t-elle rejoint l’équipe communale depuis début janvier, où elle officie en tant qu’assistante communication et agent d’accueil. Entrée au service propreté de la collectivité, la mairie a découvert son potentiel et lui a proposé de l’intégrer au service communication en CDD, avant de lui proposer une stagiairisation pouvant évoluer vers la titularisation, si elle le souhaite. La mairie fait également travailler sous convention deux associations d’insertion professionnelle : La Verdinière, association rétaise, assure notamment des travaux de débroussaillage, tandis que AI17,
association départementale, assure l’entretien des espaces verts, du sentier littoral et des rues de la commune.
« Une volonté politique forte » Loin d’être le fruit du hasard, JeanPaul Héraudeau explique sa volonté forte de voir la collectivité jouer un rôle actif en matière d’insertion professionnelle : « Le Maire a des exigences politiques, la DGS et le DST font en sorte de veiller à leur bonne application. La Flotte est volontariste dans quatre domaines : service civique, mise à disposition de personnel Adef, apprentissage et conventions avec des associations de réinsertion sociale. Je tiens à souligner la réactivité de l’Adef, qu’on ne trouve pas toujours ailleurs dans la fonction publique. » Responsable de l’agence Adef de l’île de Ré, Mylène Buisson confirme qu’elle travaille main dans la main avec tous les partenaires sociaux (Pôle Emploi, Mission Locale, Services sociaux, etc.) avec lesquels elle a réussi à bâtir un réseau sur l’île de Ré, ainsi qu’avec les collectivités locales : Communauté de Communes et les dix communes rétaises : « Seule, l’Adef n’y arriverait pas, nous travaillons - plus ou moins - avec toutes les mairies de l’île. Avec celle de La Flotte, nous avons tissé un vrai climat de confiance. » En matière sociale, comme dans le domaine économique, les collectivités ont un vrai rôle à jouer, la commune de La Flotte en est bien consciente et endosse avec volontarisme ce costume sociétal. Nathalie Vauchez
ASSO C I A T I O N S à l a hun e Ass o c i a t i o n
Le Lions Club a le cœur sur la main Nous vous présentons régulièrement, au cours de l’année, des actions du Lions Club île de Ré. Celles sur lesquelles ses responsables communiquent. Mais le Lions Club est sur tous les fronts. Tour d’horizon de ses priorités et actions avec Michel Desfontaines, son président. Ré à la Hune : pouvez-vous nous rappeler la genèse du Lions club de l’île de Ré ? Michel Desfontaines : Le Lions clubs International, fondé en 1917, est la première ONG au monde, rassemblant le plus grand nombre de membres et de pays. Le club de l’île de Ré a été créé en 1986, il regroupe aujourd’hui 24 membres, essentiellement des jeunes retraités, disponibles pour se rendre
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utiles auprès des autres. Il s’est bien ouvert aux femmes, dont certaines sont devenues membres à part entière, bien que les femmes aient toujours été très présentes dans la vie du club. Depuis sa création, le Lions Saint Martin Ile de Ré a toujours été présent localement en donnant la priorité aux actions envers nos concitoyens les plus défavorisés par la maladie ou les aléas de la vie. Toutes les actions menées ont
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pour objectif d’apporter une présence, de la chaleur humaine, des aides matérielles indispensables pour donner à ces personnes en détresse la force de se battre. Les orientations du Lions club ontelles évolué ? Les Lions s’adaptent au monde qui évolue, en priorisant leurs actions selon cinq orientations : Aider et soutenir la
jeunesse, en amplifiant les actions de soutien ; Renforcer la lutte contre le diabète : améliorer la qualité de la prise en charge de la maladie, multiplier le nombre de dépistages, améliorer les traitements : Lutter contre les cancers des enfants en priorité : participer financièrement et par tous autres moyens appropriés à l’amélioration des dépistages, des conditions (Lire la suite page 15
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d’hospitalisation et des protocoles de traitement ; Agir contre la famine dans le monde : renforcer la lutte contre ce fléau ; Protéger l’environnement : agir pour l’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau, en améliorant les conditions d’hygiène et en optant pour des sources d’énergie moins destructrices. Concrètement, quelles sont vos principales actions ? En matière de prévention et de lutte contre les maladies, « Les Tulipes contre le cancer » constitue notre action phare avec 301 000 € qui ont été versés depuis la première campagne en 1999/2000 pour contribuer au financement de la recherche cancérologique. En juin 2022, nous avons pu remettre un chèque de 16 000 € au Professeur Piot, président de la Ligue contre le cancer en Charente-Maritime. La campagne 2023 a été lancée le 17 mars à l’Abbaye des Châteliers (lire l’article ci-après). Côté diabète, notre club organise aussi chaque année une journée de dépistage anonyme et gratuit au Centre Leclerc de Saint-Martin. Près de 300 personnes y participent chaque année. En matière de lutte contre la maladie d’Alzheimer - on évalue à plus de 300 personnes touchées sur l’île de Ré par cette maladie qui progresse - le Lions club contribue financièrement aux installations sensorielles à l’Hôpital de Saint-Martin et à l’accueil des malades. Le Lions club de l’île de Ré s’associe aussi aux six Lions Club de La Rochelle et Châtelaillon pour organiser le Run des Pertuis, course à pied qui relie L’Houmeau à l’île de Ré, à laquelle participent près de 400 coureurs encadrés par une centaine de bénévoles. Les résultats de celle-ci, soient 8500 €, ont été reversés à Colore mon Hôpital, association qui accompagne les enfants devant subir
une intervention chirurgicale. On s’associe aussi à la marche pour la vue aux Portes-en-Ré… Quel est le lien du Lions Club île de Ré avec la Bibliothèque sonore de Charente-Maritime ? La première Bibliothèque Sonore a été créée à Lille il y a 50 ans (1972) par Charles-Paul Wannebroucq, médecin ophtalmologiste, avec l’aide du Lions Club de Lille Centre dont il était membre. Ainsi est née l’Association des Donneurs de Voix, reconnue d’Utilité publique en 1977, et la création de nouvelles Bibliothèques Sonores dans le Nord de la France, puis partout en France. Celle de Charente-Maritime a ainsi été créée il y a 30 ans (1992) et est traditionnellement présidée de façon alternative par le président du Lions Club La Rochelle Océan et celui de l’île de Ré. Des Lions sont encore très impliqués dans sa gestion et des épouses de Lions sont « donneuses de voix ». Accessibles à l’origine aux seuls déficients visuels, les prêts gratuits le sont aujourd’hui à toute personne, jeune ou adulte, « empêchée de lire » en raison d’un handicap visuel, moteur ou cognitif (troubles «dys»). Les livres et revues sont enregistrés en voix humaine par des Donneurs de Voix. Aucune cotisation n’est demandée, tous les services proposés par la Bibliothèque sonore sont gratuits. Le Lions club de l’île de Ré verse une subvention à la Bibliothèque Sonore.
de tennis en fauteuil organisé chaque année sur l’île de Ré par Yann Maître, nous aidons à l’encadrement du Rétour handisport, nous soutenons le Centre départemental d’accueil de l’île de Ré (CDAIR) via les expositions-ventes de Sylvie Jeannot et la « journée des véhicules d’exception » dont la première édition s’est déroulée en 2022 à Saint-Martin. Elle se déroulera cette année le 30 avril, sur le port de La Flotte.
© Nathalie Vauchez
A S S O C I AT I O N S à l a h u n e
Président 2022/2023 du Lions Club île de Ré, Michel Desfontaines est très impliqué dans l’ensemble des actions, au côté des 24 membres.
Quelles sont vos autres actions de solidarité et culturelles ? Créée par notre club, l’association Ré Solidarité, banque alimentaire de l’île de Ré, fournit des denrées alimentaires à une centaine de personnes. Les Lions participent activement aux collectes alimentaires organisées dans les dix communes rétaises. Avec Vacances Plein Air nous proposons à des enfants issus de milieux défavorisés, dont les familles vivent sur l’île de Ré, de partir en vacances pendant dix jours.
Votre soutien aux personnes handicapées prend des formes diverses...
Pour lutter contre l’illettrisme, le Lions Club a aussi créé en1995 l’association Ré-Clé-Ré, qui a depuis été déclarée organisme de formation et a obtenu l’agrément Espace de Vie Sociale par la CAF. Elle propose un soutien complet à un large public, enfants et adultes. Nous lui versons une aide financière.
Oui nous participons à la collecte des lunettes, nous contribuons à la logistique de tournoi international
Côté culture, nous avons un partenariat avec le collège des Salières afin de financer chaque année un spectacle à
l’intention d’élèves. Le Lions club est aussi partenaire du salon du livre de l’île de Ré, auquel nous apportons une contribution financière et humaine. Nous soutenons aussi le Festival Photo de l’île de Ré. En matière environnementale, nous organisons depuis des années un concours d’affiches sur la protection de l’environnement dans les classes de 4ème du collège des Salières, que nous espérons pouvoir relancer cette année après une pause de trois ans, liée à la crise sanitaire. La présidence du Lions club change chaque année, est-ce une fonction très prenante ? Oui, il faut être disponible en permanence l’année de présidence. Chaque Lions est très actif, le président l’est aussi, il se passe toujours quelque chose au Lions Club ! Propos recueillis par Nathalie Vauchez
Solidarité
Les tulipes du cœur © Florence Sabourin
Depuis vingt-quatre ans, l’opération « Les tulipes contre le cancer » initiée par le Lions club rétais ne s’essouffle pas.
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Le lancement de cette cueillette 2023 en toute convivialité.
our aider encore et toujours les chercheurs, 76 500 bulbes de tulipes plantés à l’automne seront récoltés et vendus pendant près d’un mois au profit de la lutte contre cette maladie qui impacte notre société et ne faiblit pas.
En présence du professeur Jean-Marie Piot, président de la Ligue contre le cancer de Charente-Maritime, d’élus rétais, maires et conseillers départementaux, du Président de la CdC, et des bénévoles des principales associations du territoire, « l’armée
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des ombres sans qui rien ne serait possible » comme le soulignait Michel Desfontaines, l’actuel président du Lions Club de l’Ile de Ré, la cueillette officielle a été lancée. Pendant un mois, sous la houlette de Jean-Louis Neveu dit Fanfan la Tulipe, « les belles plantes » sont gougées au quotidien, (récoltées avec le bulbe à l’aide d’un outil adapté), pour garantir leur fraîcheur et vendues sur le site de production, au pied de l’Abbaye des Châteliers de 9h à 18h. C’est là sur des terres flottaises balayées par les vents marins que les pieds de tulipes poussent. Dès que vous passerez à proximité vous apercevrez un parterre rouge, jaune, rose… qui colore ce paysage et ne passe pas inaperçu. Le superlatif qui qualifie le mieux cette opération c’est : plus. Plus de générosité, plus de bénévoles, plus de bulbes plantés, plus d’implication, plus de don. Les soins n’ont pas de prix. Vous l’entendez dans les médias où
des célébrités communiquent sur leur maladie, vous connaissez quelqu’un touché de près ou de loin par cette maladie mais dès lors que vous le vivez chaque jour avec un parent, un ami, un enfant, un époux, une épouse, vous ressentez cette campagne différemment comme le disait Lionel Quillet : « J’aurais dû acheter plus de tulipes et faire plus… » pour donner les moyens aux équipes qui travaillent sans relâche sur les avancées et traitements contre le cancer. Toute cette mobilisation du territoire rétais est là pour cela : faire plus. Il y a déjà les fidèles acheteurs et tous les nouveaux à venir qui pour 10 euros peuvent contribuer avec un magnifique bouquet de dix-huit tulipes avec oignons, à égayer leur maison et contribuer à augmenter les traitements personnalisés, le nombre de guérisons, développer la prévention, l’aide et l’entourage au patient. Florence Sabourin
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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e Culte
protestant
L’ACEPIR : 2022, année des retrouvailles Des portes grandes ouvertes
Un peu, beaucoup, passionnément
C’est ainsi que la Présidente Liliane Soubeyran résume, dans son rapport moral, l’état d’esprit d’une année 2022 marquant le retour à une vie normale. Ouvertes, les portes du temple de Saint-Martin pour célébrer le culte, « tous les dimanches et depuis bien avant la guerre » souligne-t-elle. Et si l’assistance se limite en hiver à une vingtaine de personnes, « fidèles, assidus et toujours souriants », elles sont plus de quatre-vingts en été, sans compter les cérémonies familiales.
Après l’abécédaire en 2021, la Présidente de l’ACEPIR a choisi pour présenter le rapport d’activités 2022, le jeu de la marguerite. « Pour pas du tout, j’ai dû chercher un peu », affirme-t-elle, évoquant quelques ombres au tableau comme « l’âge et le nombre des membres de la paroisse ». « Où trouver d’autres personnes et des jeunes ? Quelle sera la nouvelle équipe ? », interroge-telle en référence au renouvellement inscrit en 2024.
Des portes toujours ouvertes, c’est aussi l’accueil d’autres voix que celle du Pasteur Geoffroy PerrinWillm, présent à Saint-Martin seulement une fois par mois. Une absence compensée par d’autres pasteurs servant par leur diversité une « absence de routine » signant la personnalité de la communauté insulaire. Des portes toujours ouvertes, c’est enfin, de manière plus symbolique, la volonté « de ne pas rester dans notre coquille ». Alors, outre les grandes célébrations spirituelles, la communauté accueille et reçoit : Journée du Patrimoine, concerts, visiteurs de passage rythment la vie de la paroisse. « Avec mon optimisme légendaire, je vous dirai Tout va bien ! », se réjouit Liliane Soubeyran.
Pour « Beaucoup », Liliane Soubeyran ne hiérarchise pas entre la joie des nombreuses rencontres, deux cents personnes aux Journées du Patrimoine, visiteurs de passage de l’Association huguenote venant de France mais aussi d’Australie ou des Etats-Unis, sans oublier la fête de Noël avec les résidents du CDAIR. Autre grand point de satisfaction, les travaux de réfection menés à terme sur la toiture de la sacristie de l’ancien temple de La Flotte, grâce notamment à la générosité des donateurs. Enfin, le « Passionnément » rappelle les célébrations particulières de Pâques à Noël, ou encore les rencontres avec les nouveaux pasteurs, et les quatre concerts donnés dans l’enceinte du Temple au fil de l’année. « Mais le plus important, ce sont les retrouvailles avec vous, des moments forts
© PLR
Selon l’usage, l’Assemblée Générale de l’ACEPIR* s’est tenue au Temple après le culte du dimanche 19 mars.
Le Temple de Saint-Martin, un lieu de culte mais aussi de vie et de partage.
et chaleureux ! », conclut Liliane Soubeyran. Outre le rapport financier très professionnel de Claude Rieg, quelques échanges viendront enrichir la réunion, Guy Mallet estimant par exemple nécessaire une plus grande proximité avec les élus du territoire et une amélioration de la communication. Il reviendra au Pasteur Geoffroy Perrin-Willm le soin de présenter et mettre au vote quelques modi-fications statutaires rendues nécessaires par l’évolution de la législation relative aux associations
cultuelles. Enfin, la Bénédiction précédera le verre de l’amitié et le repas dominical réunissant les membres réunis en ce dimanche 19 mars. Cultivant l’ouverture et la bienveillance, l’Association Cultuelle de l’Eglise Protestante de l’Ile de Ré offre un espace d’apaisement dans un monde bien perturbé. Pauline Leriche Rouard *ACEPIR : Association Cultuelle de l’Eglise Protestante de l’Ile de Ré.
Riv ’Sourires
Des tricots tout doux Née au printemps 201 7, l’association Riv’sourires rassemble, autour de Marie-Françoise Bernard, des virtuoses des aiguilles à tricoter désirant venir en aide par le biais de leurs créations aux plus démunis et à ceux qui souffrent dans les hôpitaux et les EHPAD. DR
S
La généreuse production des adhérentes à Riv’sourires.
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ur les 30 adhérentes, 25 (dont 3 pouvoirs) étaient présentes ou représentées ce jeudi 17 mars lors de l’Assemblée Générale. Ces bénévoles réalisent ainsi layette, doudous, couvertures, cache-couveuse pour protéger les prématurés et accompagnent les enfants des Restos du cœur de la naissance à 3 ans. Pour les plus âgées : châles, écharpes, gants, manchons, liseuses, petits sacs, poupées (les Bécassine rencontrent un succès fou !) et des tapis et tabliers incrustés de stimuli sensoriels pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
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Des interventions dans le département Le rapport d’activité montre qu’une plus grande visibilité de l’association entraîne une augmentation des demandes d’intervention dans les maisons de retraite et différentes structures sociales du département. 211 personnes suivent régulièrement la page Facebook de l’association. Marie-Françoise Bernard informa les participants que Riv’sourires avait intégré le collectif des associations solidaires « RéUnissons » dont les motivations et actions sont proches de celles des tricoteuses. Les bénévoles ont participé durant l’année passée à de nombreuses manifestations : Salon Création et Passion, marché de l’Artisanat, Fête des associations,
octobre rose, marché de Noël, etc. Toutes ces activités entrainent quelques dépenses supplémentaires de déplacement, mais les dons sont nombreux. La subvention de la mairie est passée de 150 à 200€ pour le budget 2023 et les cotisations, qui n’augmenteront pas cette année représentent 20% du budget. L’Assemblée Générale s’est terminée par un mot du maire Patrice Raffarin : « Votre association porte bien son nom ; vous apportez du bonheur et des sourires dans les maisons de retraite mais aussi entre vous où il règne une très bonne ambiance. On est heureux de vous avoir et de vous soutenir. » Catherine Bréjat
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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e S e n s i b i l i s a t i o n
Don d’organes : tous concernés Une conférence sur le don d’organes et de moelle osseuse a été organisée le 7 mars dernier, à l’initiative du Rotary Club.
F
rançoise Wagon, présidente du Rotary de l’île de Ré, est intervenue en précisant bien que parmi les sept axes principaux fixés par le Rotary international, celui de la santé arrivait en seconde position. « C’est un acte stratégique majeur pour nous » a-t-elle déclaré. En effet, en dehors de l’effort de communication pour mettre en avant l’importance du don d’organes, le Rotary s’est investi, ces derniers temps, dans d’autres domaines allant dans ce sens : un don pour l’institut Curie dans le cadre de la lutte contre les cancers pédiatriques, ainsi que le financement des jardins thérapeutiques de l’EHPAD de SaintMartin de Ré. Jacques Lapoumeroulie, membre bénévole et très actif de France ADOT*, a pris la parole dans le but de présenter ce sujet éminemment sociétal qu’est le don d’organes. Selon un sondage récent, seulement 54% des Français se sentent concernés par ce problème, alors que nous sommes tous des receveurs potentiels… Au-
Les parents d’Aléandro, petit Rivedousais âgé de neuf ans et atteint d’une maladie génétique rare, sont intervenus. Leur enfant est en attente, depuis des années, d’une greffe de moelle osseuse. Le Rotary s’est, d’ores et déjà, engagé à prendre en charge un soutien financier à l’égard de la famille, en cas d’hospitalisation en vue d’une intervention chirurgicale.
jourd’hui, un peu plus de dix mille malades sont en attente de greffe. Le don d’organes, acte éminemment humain Chacun d’entre nous est présumé donneur, sauf en cas de refus claire-ment exprimé de son vivant (ce qui est le cas d’un Français sur trois).
Un greffé du rein et une greffée de moelle osseuse ont, ensuite, pris la parole.
Olivier Lesieur, médecin coordinateur du service des prélèvements du centre hospitalier de La Rochelle Ré-Aunis a, quant à lui, abordé le sujet sous trois aspects : philosophique, scientifique et juridique. Les organes donnés, greffés ou transplantés sont principalement le cœur, le poumon, le foie, le rein et la moelle osseuse. Il existe trois types de donneurs : ceux qui donnent de leur vivant (ce qui représente 15% des cas), ceux dont le prélèvement est effectué après la mort encéphalique
L’échange s’est prolongé lors du partage du verre de l’amitié offert par les Rotariens rétais. Les responsables se sont félicités de cette soirée dont le but était bien de faire passer un message et d’inciter à une prise de conscience. Jacques Buisson (la grande majorité), et ceux qui sont décédés à la suite d’un arrêt circulatoire. Les problèmes posés par le prélèvement touchent à l’intimité. Souvent, les familles de défunts sont placées devant des cas de conscience.
*Fédération des Associations pour le Don d’Organes et de Tissus humains.
Contact : Benoît Pons - président France ADOT 17 - 06 11 66 13 68
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zap’arts P r o g r a m m a t i o n
c u lt u r e l l e
La Java du Fort annonce la couleur ! DR
Nous l’annoncions dans notre précédente édition* une avant-saison de La Java des Baleines est proposée cette année au Fort la Prée à La Flotte du 7 avril au 7 mai**. Sur le sud de l’île de Ré, le printemps sera culturel et festif, entre concerts, festival, soirées jeux, cirque et danses ! On vous dit tout. M u s i q u e s
Les concerts de La Java du Fort
Le groupe Brazakuja ouvrira cette première saison de “La Java du Fort” vendredi 7 avril à 21h. Ambiance garantie !
L
es enfants seront à la joie avec trois spectacles de Donin les 12, 26 avril et 3 mai à 18h30 (billetterie dès 18h15), ainsi que le parc de jeux en bois qui sera installé sur le site. Une semaine très rythmée Le mercredi, ce sera soirée jeux avec dès 19h un Quiz du patrimoine rétais, des tournois de pétanque, de palet, de belotte ou d’échec ou encore des jeux in situ : Killer, Cluedo, Loupgarou... Chaque jeudi, dans l’esprit des banquets médiévaux, venez partager un grand repas populaire, agrémenté de quelques surprises et autres histoires locales, puis à 21h retrouvez le célèbre quiz musical de La Java. Tous les vendredis, en avant la musique ! À 19h, apéro danse. Swing, salsa, bal médiéval... Puis à 21h, concert. Du rock, du classique, du swing, du reggae, de la chanson française... il y en aura pour tous les goûts. Samedi soir, dès 20h30 place au cabaret cirque d’Ophidie Circus et ses fameux numéros de voltige aérienne et autres acrobaties et danse du feu. Puis à 22h, le Grand Bal de La Java fera tourner les têtes, sur tous types de musiques. La Java du Fort sera aussi ouverte les dimanches veilles de jours fériés : 9 avril, 30 avril et 7 mai. L’apéro-danse sera suivi de petits concerts intimistes à 21 h. L’entrée étant payante la journée au Fort la Prée, elle le restera en soirée (6€). Néanmoins, les soirs où il y aura moins de frais artistique, une boisson sera offerte avec l’entrée. La Java du Fort s’étale le temps des vacances de Pâques avec quelques dates supplémentaires en mai. Ensuite, l’équipe de la Java réintégrera son chapiteau de SaintClément des baleines (ouverture le 26 mai). Mais tenez-vous prêt : quelques surprises pourraient aussi vous être proposées au Fort tout au long de l’été !
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Le Wipeout Surf Festival
Le vendredi 7 avril à 21h : BRAZAKUJA Trois voix, un violoncelle, un accordéon et une batterie… ce trio de musique du monde nous emmène aux confins de la culture traditionnelle du Brésil, des Balkans et de la chanson française. Entre compositions et réarrangements de musiques traditionnelles, Brazakuja varie les sonorités, les rythmes et les langues pour offrir un mélange unique et coloré. Entre fête et poésie, les morceaux se dansent autant qu’ils s’écoutent.
La première édition de ce festival se déroulera entre le Fort la Prée à La Flotte et le spot des Grenettes à Sainte-Marie de Ré. Il aura lieu sur trois jours le vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 mai. Au programme : projections en partenariat avec le FIFAV, expositions, création collaborative et unique d’une planche de surf, compétition de surf, concerts, ateliers….
Le dimanche 9 avril à 21h : JOUR DE FÊTE Cabaret Swing Humour. Gina, chanteuse à la gouaille provocatrice et sensuelle nous entraîne dans un cabaret insolite, accompagnée de Léon, guitariste gavroche et Diego, dandy à la contrebasse. Un spectacle swing, festif, drôle et interactif, pour redécouvrir en famille la chanson et le cinéma des années 30 à 50.
Le Wipeout Surf Festival va réunir un maximum d’acteurs locaux qui participent à faire vivre notre passion commune de la glisse, afin de créer des moments fédérateurs autour de la culture surf et ainsi en faire profiter les adeptes et les curieux.
Le vendredi 14 avril à 21h : CHARLILOU Le duo rétais CHARLILOU (Lire notre article en page 19) vient nous présenter en avant-première son premier album, dont la sortie est prévue au mois de mai. Composé de 12 nouvelles chansons, cet album exprime des sonorités bossa électro et reggae qui ne laisseront personne indifférent !
« Le Before de La Prée » s’annonce haut en couleurs, rencontres artistiques, culturelles et humaines sur un superbe site patrimonial, qui sera ainsi mis en valeur. A La Java du Fort, pas de chapiteau, mais on y retrouvera tout à la fois l’ambiance de la Java des Baleines et une atmosphère unique, empreinte de l’Histoire et de la magie du Fort la Prée. L’équipe de La Java s’installera ensuite sous son chapiteau de Saint-Clément des Baleines à partir du 26 mai (lire notre article en page 3). Informations recueillies par Nathalie Vauchez *https://www.realahune.fr/au-printemps-lajava-sinstalle-au-fort-la-pree
**Du mercredi au samedi De 19h à Minuit (1h les samedis) Ouvertures supplémentaires les veilles de jours fériés (30 avril et 7 mai) 3 dates supplémentaires en mai Les 12 et 13 mai pour le festival de la glisse Le 17 mai pour une belle soirée de fermeture Entrée payante : 6 €
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Le vendredi 21 avril à 21h : QUIET STORM Ce groupe de Reggae Roots rochelais reste fidèle à la grande époque du Reggae en apportant sa touche de modernité. Inspiré par la musique jamaïcaine depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui, Quiet Storm propose un reggae roots puissant, unificateur et teinté des multiples influences de ces musiciens. En alternant reprises de grands classiques (Bob Marley, Peter Tosh, Steel Pulse, Alpha Blondy…) et compositions personnelles, Quiet Storm délivre un puissant message d’amour et de paix. Laissez-vous emporter par la vibration envoutante de la « Silencieuse Tempête ». Le vendredi 28 avril à 21h : DIRTY DANCE SWING Du jazz manouche traditionnel avec une touche d’électro, voilà le fer de lance de ces musiciens. Résolument tourné vers la Belle Epoque sans tomber dans la nostalgie, Dirty Dance Swing distille son jazz, mélange de musique vivante et de programmations. Suivez la voix et le violon de Zaïdi Diab, les guitares de Teddy Diab, les machines et le flow hip-hop de Mathieu Layazid, toutes leurs générosités et leurs énergies sont mises au service du lâcher-prise et du
partage. Compositions, chansons et improvisations, rien n’est laissé au hasard pour vous faire danser au son « Dirty ». Le dimanche 30 avril à 21h : APACHE.BZH Cet homme-orchestre polyvalent (guitare, harmonica, handpan, batterie aux pieds) réinvente un moment de danse participatif et convivial… Un joyeux mélange de musique folk tribale, de danses et autres farandoles. Une soirée pour apprendre à danser entre amis ou en famille autour d’une musique festive et pleine de bonne humeur ! Le vendredi 5 mai à 21h : TWO CATS QUARTET “Two Cats” revisite les grands thèmes du jazz des années 1920 aux années 1960 ! Le chant, la guitare, la contrebasse et la clarinette offrent un paysage sonore intime et énergique pour redécouvrir le swing, le Bebop, et les chansons qui incarnent la musique populaire américaine. À travers Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Nat King Cole ou Nina Simone, Two Cats nous replonge dans la prohibition aux États-Unis, les grands ballrooms des années 1930, ou encore les clubs enfumés de New-York… Formation : Inge Andersson (clarinette) Maxime Darnis (guitare) Antoine Bonvoisin (chant, contrebasse) Cyprien FretteDamicourt (batterie) Le dimanche 7 mai à 21h : DUO DELLA Musique classique. Violoncelle et guitare. Deux musiciennes passionnées (Sandrine Lefebvre et Béatrice Morisco), un duo unique par son enthousiasme et sa sensibilité. Albeniz, Bach, Piazzolla... un répertoire chaleureux et coloré mis en valeur par une expression musicale intimiste et généreuse. Le samedi 13 mai à 21h : LOOLIE & THE SURFING ROGERS Dans le cadre du Festival Surf qui se tient les 12 et 13 mai entre le Fort la Prée et les Grenettes, La Java du Fort vous propose un concert de… surf rock !! Groupe «tarantinesque» aux sonorités Surf, Early Soul Blues & Rock’n Roll qui nous transporte hors temps, Loolie & the Surfing Rogers s’inscrit dans la lignée des groupes de rock surf des années 60. Armée de son charme indéniable, la chanteuse Loolie allie la spontanéité, la fraicheur des 60’s et une agressivité digne des meilleurs courants alternatifs. Les Surfing Rogers offrent une ossature instrumentale solide et nerveuse, où domine un saxophone hurleur qui envoie le bouzin.
Tous ces concerts sont au tarif de 6€ - Demi-tarif moins de 18 ans Gratuit moins de 4 ans
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O u v r a g e
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C o n f é r e n c e
Le sel dans tous ses états Co-auteur et éditeur de « L’Art du marais vu par un béotien », artiste photographe dont les photos extraites du livre et bien d’autres seront exposées du 3 1 mars au 2 avril, à la Petite école de La Noue, la vie du Flottais Hubert Bonin ne manque pas de sel !
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DR
out a débuté par une rencontre au club Ile de Ré photo du Bois-Plage, fréquenté par Hubert Bonin, un architecte à la retraite passionné de photo et Michèle Jean-Bart, une saunière amoureuse de son métier. Naît alors l’idée de ce livre, intitulé « L’Art du marais vu par un béotien ». Il ne s’agissait pas de faire un énième ouvrage autour du sel, dans lequel on retrouve les photos habituelles de saunier Photo extraite du livre, mis en page par le graphiste et en train de travailler illustrateur Laurent Bonin. au milieu des marais. Mais plutôt de laisser la part belle récolte de l’or blanc. Chargé de l’asà l’imagination du lecteur, avec les pect iconographique, Hubert Bonin saisons et la coloration changeante s’installe régulièrement et ce, depuis des marais comme fil conducteur. De plusieurs années, au sein des marais quoi retracer le travail nécessaire à la d’Ars, où officie Michèle Jean-Bart.
Cette dernière a co-écrit le livre avec des textes volontairement légers. L’objectif étant de proposer, à travers les photos et le regard « béotien » d’Hubert, les magnifiques et très inspirants paysages que sont ceux des marais salants, leur graphisme, leur poésie, l’ancre d’une activité ancestrale aussi. Jeux de couleurs et de matière Le résultat obtenu est époustouflant de beauté. La mise en valeur des paysages donne lieu à des effets de matière, semblable à la broderie. Les jeux de couleur suggèrent tantôt des tonalités volcaniques, tantôt désertiques. La salicorne observée se décline du vert en pleine saison jusqu’au rouge en fin de floraison, donnant l’illusion du corail. « L’art du marais » délivre une vision très artistique des marais salants, matière vivante et inspirante.
Expo et conférence Afin de prolonger cet ouvrage et d’offrir au plus grand nombre la possibilité de poser un regard sur ces sublimes clichés, tous n’ayant pu être répertoriés dans le livre en raison de leur nombre, plus de vingtcinq photos, essentiellement en noir et blanc et de formats différents, s’afficheront à la Petite école de la Noue du 31 mars au 2 avril. Une conférence tenue par Michèle JeanBart, saunière et co-auteure du livre se déroulera le vendredi 31 à 19h. Elle sera suivie d’une séance de dédicacesapéritif. Florence Sabourin
« L’Art du marais, vu par un béotien », par Hubert Bonin et Michèle Jean-Bart – 160 pages – 33 euros Expo Petite école de La Noue 10h-13h/ 15h-19h 31 mars au 2 avril
M u s i q u e
1er album aux rythmes bossa-électro pour Charlilou DR
Le duo rétais Charlilou sortira au début du mois de mai son premier album, composé de douze nouveaux titres solidement ancrés dans une sonorité funky aux effluves de musique latine, tropicale et reggae.
L
le haut du visage à l’air libre ! », expliquent-ils. Pour ce duo, en couple sur la scène comme dans la vie, la musique est un mode de vie. Actuellement en résidence au Tiers-Lieu de la Motte Aubert, à Saint-Saturnin du Bois, ils enchaînent les projets. « L’année dernière était consacrée à la création du spectacle Sacrés Zèbres. Ce projet nous a pris beaucoup de temps car nous avons fait un gros travail de mise en scène avec Claire Pétrouchine de la Compagnie La Déferlante. L’année 2023 est résolument tournée vers cet album. Nous travaillons en résidence cette semaine les lives, afin de transposer ces Charlilou : « La musique nous fait sortir nouveaux titres en concert, la tête de l’eau. » mais aussi sur la création d’un spectacle jeune public à partir e titre de ce premier album de ces compositions. Et les premiers ne sera dévoilé qu’à sa sortie, concerts arrivent très vite derrière ! » au début du mois de mai. Son
affiche, en revanche, en dit déjà long. « La musique nous fait sortir la tête de l’eau », affirment Charles et Lilou en chœur. « Alors on a imaginé une affiche où nous sommes tous les deux immergés, avec juste
Un bel enchaînement pour ce duo qui n’a que quatre ans d’existence. Et une suite logique. Quand ils se rencontrent en 2019, le duo se compose très vite autour d’un melting-pot de reprises en différentes langues. Sur scène,
R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 4 m a rs 2 0 2 3 | N ° 2 5 7
l’osmose est parfaite. La bossa-nova n’est pas très loin.
conseillés aussi sur les textes, l’enregistrement, les arrangements », explique Charles. Cet album compte également deux autres collaborations, celle du washboard de Cajoune (Catherine Girard) et de la batterie de Melaine Lemaitre. Un univers sonore qui sera reconstitué en concert, à l’aide de samples et de loops. Un premier showcase sur l’île de Ré est prévu le 14 avril à la Java du Fort (Fort la Prée, La Flotte) puis un concert de lancement aura lieu à la salle des Paradis, à Sainte-Marie de Ré, le 19 mai.
Les douze titres de ce nouvel album sont en gestation depuis l’année dernière déjà, et le travail d’enregistrement a débuté dès le mois de septembre 2022. Pour en parfaire les arrangements, Charles et Lilou se sont entourés du producteur, beat-maker et multi-instrumentiste Marcio Arantes, Lauréat du Latin Grammy 2020. Ce qui donne à cet album une touche résolument bossa-nova électro. Une évolution normale pour ces deux amoureux de Aurélie Bérard musique brésilienne. « C’est Charles qui m’a vraiment fait découvrir la bossa quand votre conseillère on s’est rencontrés en en immobilier île de Ré 2019. Mais j’ai toujours été passionnée par cette langue, le portugais brésilien, et j’ai vécu de yannic.vernaz-franchy longs mois au Brésil. Tout @iadfrance.fr cela nous a influencés, 06 09 88 24 37 oui ! ».
Yannic Vernaz-Franchy
Autre aide inestimable, celle de Pascal Rousseau, le tubiste rétais, qui les a suivis pendant de longs mois. « Au-delà de ce qui fait sa compétence, la musique, il nous a
EIRL Yannic Vernaz-Franchy mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), agent commercial indépendant de la SAS iad France immatriculé au RSAC de La Rochelle sous le n° 435364336.Titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société I@D France SAS
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zap’arts Patrimoine
Amis du Musée : une association pleine de vie Traditionnel rendez-vous de la mi-mars, l’Assemblée Générale de l’AAMEC* illustre la richesse d’une association en forme. © AAMEC
de mesurer le soutien apporté à l’association et au musée », souligne Christelle, redécouvrant avec joie « le résultat de dix années de mécénat ». Sur l’année 2022 au Musée, Christelle Rivalland évoque la belle fréquentation des conférences et Beau début d’année avec une pièce créée en exclusivité par Sabine Roy et une troupe réjouissante qui a une légère hausse fait salle comble le 8 février. générale par rapport ans l’assistance, de nombreux vert, malgré d’importantes dépenses à 2019, dernière année de référence en mécénat, l’association étant par visages connus, rencontrés au « normale » sans oublier le succès des ailleurs soutenue par la Municipalité gré des activités de l’associaanimations, organisées notamment martinaise avec une subvention de tion ou… dans les rues des villages. autour du temps fort 2022 « A la 2 500 €. Fédératrice, l’AAMEC rassemble Rétais table des Rétais ». de souche et d’adoption, tous épris En dix ans, l’AAMEC et ses adhérents Ne manquant pas de détailler les de l’Ile de Ré, de son histoire et de ont contribué à hauteur de 84 016 € actions conduites en partenariat avec son patrimoine. à la préservation et à l’acquisition l’AAMEC, Christelle RIvalland nous d’éléments de patrimoine. 89 personnes (sur 377 membres) annonce ensuite une année 2023 « sur ont émargé les listes d’adhérents le thème de l’Art » et qui nous « fera sagement alignées à l’entrée de la frissonner ». Entre autres grands Un Corepor « juvénile » Salle Vauban. Bien sûr présents, moments et pour exemple, une « 2022 a été une année charnière, le Maire de Saint-Martin Patrice « Journée Grand Siècle pour célébrer il a fallu décider si on reprenait ou Déchelette et Christelle Rivalland, pas », explique Michel Fruchard. Le Directrice du Musée, mais aussi « oui dans l’enthousiasme général » Anne Pawlak, Conseillère déléguée a mené à la Veillée des Conteurs du au Patrimoine de Sainte-Marie. Seul 14 octobre dernier à Ars avec « un absent (regretté), Olivier Falorni, afflux des demandes d’inscription habitué de cette réunion mais retenu avant même leur ouverture », se à Paris et à l’Assemblée Nationale, réjouit-il. Résultat, deux jours après pour des raisons que l’on devine la liste était close, l’évènement aisément en cette journée du 16 mars. étant volontairement limité à 300 personnes. Retour à une vie normale Le Corepor et son « appendice » le « L’activité a été soutenue en 2022 », Cri-Cri, témoignent d’une belle vitalité résume le Président Hugues Riedinger, et la Veillée des Conteurs 2023 est se réjouissant de la participation déjà en réflexion et annoncée pour le de 750 personnes aux différentes 20 octobre à Rivedoux sur le thème animations proposées l’année derdu mariage rétais. nière. « Auxquelles il faut ajouter la belle performance de la Veillée des Richesse et diversité Conteurs permettant de franchir la En charge des animations, Florence barre des 1 000 », précise-t-il. Et 2023 Chatin revient sur les activités 2022, a démarré sur les chapeaux de roues, rappelant l’existence d’une conférence avec la pièce de théâtre de Sabine par mois avec une « incursion volonRoy « Je suis fou de la Reine », qui taire dans d’autres domaines » que a réuni 215 personnes le 8 février la seule Ile de Ré. Une initiative qui dernier, coiffant au poteau Molière a mené les participants au fil de en personne et son Tartuffe, présenté différentes thématiques allant des en octobre. écluses rétaises à Saint-Domingue, de Vauban à la géopolitique en Fidélité et intérêt Corée. Accueillie avec succès, la des adhérents démarche se poursuivra en 2023, ouvertement annoncée comme une « On s’en tire plutôt très bien », pourannée « ambitieuse ». suit Hugues Riedinger, évoquant les
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difficultés rencontrées par nombre d’associations sous crise sanitaire. Si les années 2020 et 2021 ont vu une baisse significative, la courbe tend à s’inverser et les nouvelles adhésions ont doublé entre 2021 et 2022. Quant aux Finances, elles sont au
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les 15 ans de l’UNESCO », annoncée pour le 8 juillet. La Directrice du Musée évoque enfin les « nombreuses tentatives d’acquisition » au fil des ventes aux enchères, alternant entre victoires et échecs pour cause d’envolée des prix. Car Christelle Rivalland et le musée refusent « de participer à la spéculation. Il y a un prix juste », affirme-t-elle, confirmant par ailleurs « rester en veille permanente ». Le mot de la fin sera pour la Conseillère déléguée au Patrimoine maritaise Anne Pawlak, remerciant et félicitant l’AAMEC, avant d’ajouter qu’elle en serait désormais une « nouvelle adhérente ». Toujours jeune malgré un âge vénérable (elle est née en 1930), l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq, fidèle et impliquée, témoigne de la vitalité associative et de l’attachement des insulaires à leur identité. Pauline Leriche Rouard *Association des Amis du Musée Ernest Cognacq.
Complémentarité avec le Musée Autre tradition de la réunion annuelle, l’intervention de la Directrice du Musée Ernest Cognacq Christelle Rivalland. « L’assistance me permet
Ré à la hune | édition du 24 mars 2023 | N° 257
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zap’arts H o m m a g e
Jean-Jacques Vergnaud, un talentueux incompris Le musée Ernest Cognacq à Saint-Martin rendra hommage du 1 er avril au 11 juin à Jean-Jacques Vergnaud qui nous a quittés en décembre 201 9. Cette exposition sera l’occasion au travers d’un certain nombre de manifestations de saluer le talent multiple de l’artiste à la fois peintre, sculpteur, auteur, mélomane et journaliste.
© Jean-Jacques Vergnaud
que ses propos soient déformés. Ces conversations qui lui ont permis de s’exprimer sur de nombreux sujets sont en même temps une mise au point sur sa conception de l’art « qui nous fait entrevoir quelque chose qui dépasse la simple apparence : la pensée » et de son importance dans son cheminement d’homme.
Le dramaturge
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hristelle Rivalland, directrice du musée Ernest Cognacq à l’origine de cette exposition, avait eu l’occasion de rencontrer l’artiste à plusieurs reprises. Elle a sélectionné une soixantaine d’œuvres parmi les trois cents qui restent disponibles, car JeanJacques Vergnaud était un peintre prolifique qui a beaucoup vendu. Ce choix, comprenant des peintures à l’huile, des gouaches, des aquarelles et des dessins constitue une première approche destinée à faire découvrir l’artiste dans ce qu’il avait de plus original et universel. Jean-Jacques refusait toute catégorisation de son œuvre pictural et traitait des thèmes qui le passionnaient depuis toujours. C’était un homme de passion qui s’était forgé auprès des plus grands maîtres depuis les Espagnols jusqu’aux primitifs italiens et vouait une admiration totale à Francis Bacon. Il avait une manière très personnelle de traiter l’aquarelle comme s’il s’agissait de peinture à l’huile. Il réussissait cependant à en conserver les transparences, donnant ainsi une force particulière à ses petits formats dans lesquels il savait si bien capter la lumière de l’île entre autre. Cette exposition devrait être suivie d’autres événements abordant tous les aspects de la création chez cet artiste hors-norme.
Un livre d’entretiens révélateur du personnage La peinture de Jean-Jacques Vergnaud est traversée de grands thèmes existentiels tout comme ses écrits et Catherine Salez-Vergnaud, son épouse et sa muse, publie à l’occasion de cette exposition un livre d’entretiens effectués avant son décès dont le titre : « Si les gens qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d’eux, ils en diraient davantage encore » montre bien à quel point il en avait assez
Afin de compléter cet hommage, la Compagnie Îlot-Théâtre, qui a longtemps travaillé avec Vergnaud, et Ka Association se sont rapprochées pour donner des représentations de l’un de ses contes « Un amour de Boa » dans différentes communes de l’île (cf. encadré). C’est l’histoire d’un éléphanteau dont la mère a des phobies. C’est l’histoire d’un crocodile qui se transforme en sac à main sur pattes. C’est l’histoire d’amour entre une demoiselle boa et un éléphanteau. Vous l’aurez compris c’est une histoire de tolérance et de solidarité qui se déroule dans le Parc Naturel MasaiMara et qui ravit tous les publics de 5 à 105 ans ! Ce conte moderne que nous raconte Serge Irlinger, artiste associé à la Compagnie Ilôt-Théâtre s’accompagne des illustrations de l’auteur sur grand écran et d’un musicien poly instrumentiste PierreJules Billon ; il a été mis en scène par Laure Huselstein et Melaine Lemaitre est chargé du son, des lumières et des images. Un partenariat sera établi, autour de la représentation à Sainte-Marie, avec le centre de loisirs de la commune et la mairie. Des « chocolat-philo » à destination des enfants de 6 à 10 ans se dérouleront au centre de loisirs tous les après-midi du 11 au 14 avril, l’idée étant de travailler à partir des dessins de Jean-Jacques Vergnaud comme support et point de départ des échanges.
L’un des dessins de Jean-Jacques Vergnaud illustrant le conte « Un amour de Boa ».
Spectacle Un amour de Boa Dimanche 2 avril 2023 à 17h - Salle Vauban - Place de la République Offert par la commune de Saint-Martin Renseignement et réservation : 05 46 09 21 22 Dimanche 16 avril 2023 à 17h - Salle des Paradis Offert par la commune de Sainte-Marie Mardi 18 avril 2023 à 20h - Salle Robert Vergnaud Offert par la commune de Rivedoux-Plage
Galerie Glineur
Exposition personnelle
Christian-Nicolas HOËT Du 8 au 20 avril 2023
Un site, actuellement en cours de construction, réalisé à l’initiative de ses enfants, donne déjà un aperçu de l’univers du peintre (www. jeanjacquesvergnaud.fr). Cet hommage s’enrichira d’autres événements au cours du printemps. Nous ne manquerons pas de vous les signaler dès que les dates en seront précisées. Il rappelle et justifie que ce grand monsieur ait pu avoir « l’orgueil de penser qu’il était une nécessité et non un simple prétexte. »
GALERIE GLINEUR Art Contemporain Saint Martin de Ré
Catherine Bréjat
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18 rue de Sully - Saint Martin de Ré 05 16 19 13 90 - galerie.glineur@neuf.fr www.galerieglineur.com
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histoire Conférence
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Musée
Ernest
Cognacq
Les épidémies dans l’île du Moyen-Age au XIXe siècle
A
vant le Moyen-Age, les écrits concernant les épidémies sont rares. Quant aux archives de l’état-civil, elles ne renseignent qu’à partir de la fin du XVIe siècle. Précédemment ce sont les registres des paroisses qui fournissaient des indications. C’est ainsi que certaines grandes épidémies du Moyen-Age et de la Renaissance ne laissèrent pas de trace dans l’île alors qu’elles y sévirent très probablement. Les premiers éléments d’informations fiables concernent les épidémies liées aux déplacements et aux séjours des militaires, ce fut notamment le cas lors de la guerre de Cent ans (1337-1453). Or, la situation géographique de l’île, ouverte sur le large, facilitait les agressions extérieures engendrant la venue de défenseurs ! A chaque événement impliquant la présence de troupes françaises ou étrangères, avec souvent logement chez l’habitant, on constate le développement d’épidémies. Il en va de même avec la propagation de la peste et du choléra due aux allées et venues des marins basés dans le port de Saint-Martin et voyageant à l’international. La peste fera rage durant tout le Moyen-Age, mais aucune de ses manifestations n’atteindra l’ampleur de la « peste noire » ou « grande peste » qui sévit dans notre région de 1347 à 1350. Ce n’est qu’à la fin du XVIe qu’apparaissent des descriptions précises de ces pandémies, le pouvoir royal s’intéressant à ces crises qui, en décimant la population, perturbaient énormément l’économie locale. Le journal du notaire Nicolas Herpin installé à Saint-Martin (1581-1604), fait référence aux périodes durant lesquelles la peste s’est répandue dans l’île et cite entre autres 15831584, année terrible où 4 000 Rétais périrent, soit entre un tiers et la moitié des habitants. A partir du XVIIe la documentation dont nous disposons nous informe des grandes épidémies qui s’épanouissent d’autant plus facilement que les conditions sanitaires et l’hygiène sont absolument déplorables dans l’île. Au XIXe siècle, une nouveauté salvatrice : le vaccin Le XIXe expérimente la vaccination contre la variole, qui est pra-tiquée dès 1811 dans l’île de Ré. C’est aussi le siècle où Robert Koch, médecin allemand isole la bactérie Vibrio Cholerae (1883) et, à partir de cette découverte, mettra au point des sérums et des vaccins. Mais la notion de vaccin, (deux siècles
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avant les réactions au vaccin contre la Covid !), n’est pas facilement acceptée par la population et mettra cinquante ans avant d’être adoptée. Si bien que les maladies persistent et continuent à tuer en particulier les jeunes. En 1810, face à une épidémie de variole touchant les enfants, le maire d’Ars avait organisé une campagne de vaccination, mais les parents refusèrent de présenter leurs Moines pestiférés bénis par un prêtre (Londres, British enfants. De même, Library, James le Palmer, Omne Bonum vers 1360-1375). en 1821, un médecin fut chargé de vacciner les enfants de Le siècle se terminera avec la la commune d’Ars, mais l’injonction suette militaire (fin 1854-1855), du maire « tout enfant qui n’aura une mystérieuse maladie disparue pas été vacciné ne peut être admis à aujourd’hui qui se concentrera sur aucune école » resta lettre morte. Une Loix et le Bois-Plage et provoquera nouvelle épidémie de variole fera à Ars 66 décès. 116 décès en 1828 et 112 en 1829. L’administration indiquera que c’est Le maire et le curé s’épaulèrent pour convaincre les parents de la nécessité de vacciner leurs enfants, mais sans Conférence succès. Il faudra attendre 1830 pour que les mentalités changent et que la mortalité infantile commence à baisser et soit divisée par deux au début du XXe siècle. Bien que l’on commence à être mieux armé contre la maladie, c’est au XIXe qu’auront lieu « les grands pics de mortalité ». En 1809, un débarquement de troupes portugaises dans la conche des Baleines est la cause de la mort du tiers de la population du Gillieux. Heureusement, l’épidémie ne s’étendra pas au reste de l’île. L’autorité militaire avait l’habitude d’envoyer à Saint-Martin des conscrits réfractaires. En 1810, ils seront jusqu’à 12 000 entassés dans la commune. Le Dr Kemmerer écrira « la mortalité fut épouvantable en 1812. » De grandes fosses avaient été creusées au pied du mur du cimetière de Saint-Martin qui accueillirent chacune 1 200 et 1 800 cadavres qui furent recouverts de chaux vive. Cependant ce sont les épidémies de choléra qui marquèrent le plus les esprits. Le 8 juillet 1832, un navire, le Castor, débarque à Saint-Martin deux malades du choléra. L’épidémie se répand rapidement et fait 120 morts. « Le grand choléra », ainsi nommé par les Rétais éclate en 1834, s’étend à toute l’île et tue 974 personnes. Enfin, en 1854, une nouvelle épidémie touche l’île qui se révèle moins dévastatrice que celle de 1834.
Ré à la hune | édition du 24 mars 2023 | N° 257
DR
Lors de cette première conférence de l’année au musée Ernest Cognacq, l’historien Jacques Boucard a abordé les épidémies dans l’île de Ré du Moyen Age au XIXe siècle et leur recul dû à la vaccination et une amélioration de l’état sanitaire du territoire. l’île de Ré qui proportionnellement a payé le plus lourd tribut aux épidémies à l’échelle du Département. Ce n’est qu’au XXe siècle que l’espérance de vie moyenne fera une progression spectaculaire, passant de 48 ans en 1900 à 79 ans en 2000, femmes et hommes inclus. Ce bond résulte essentiellement des progrès de la médecine et de l’amélioration des conditions sanitaires. Catherine Bréjat Le lecteur pourra se reporter à : 1 - Communication de Jacques Bucard « La vie quotidienne sur Ré à la fin du XVIe siècle au travers du journal de Nicolas Herpin » – Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis – 2017. 2 – « Les épidémies du Ré du Moyen-Age au XIXe siècle » dans La Santé du premier cri au dernier souffle – Histoire de, Saint-Martin de Ré, Communauté de communes –Juin 2022. 3 – « L’état sanitaire dans l’île de Ré de la fin du XVIe siècle à la fin du XIXe siècle » - Cahiers de la Mémoire N°46 – Groupement d’Etudes Rétaises. 4 – « Vingt siècles d’épidémies », article publié le 25 juin 2020 dans Ré à la Hune.
Les couleurs et leurs croyances dans l’art Daniel Bernard, poète et romancier bien connu des Rétais, leur donne rendez-vous le 30 mars à Rivedoux. COULEURS ET CROYANCES
dans l’art et les mentalités
Belgique, dont les thèmes vont du bleu et du vert dans l’histoire de l’art à la Rousseur dans l’Art et les Mentalités en passant par le noir des gondoles de Venise, à celui, profond, du Caravage et d Soulages.
« Nu je » de Munch 1913 © Museum Oslo - domaine public
du bleu marial au vert tabou du Faust de Goethe à « l’art des fous » Les hommes ont besoin des croyances. Dans la mythologie, Dionysos le dieu grec du vin nous fait croire qu’on atteint l’extase dans l’ivresse. Au Moyen Âge, Paradis de la croyance, on croit à Satan, même le rêve est diabolisé et les Ecclésiastes tirent profit de l’émotion qu’il inspire. Au XIXe siècle, Nietzche prophétise que : Dieu est mort. Le diable est tout ce qu’il reste de divin sur Terre, alors Faust va lui vendre son âme.
Camille Claudel ne croit plus à rien et détruit ce qui la rattache au passé. Pour Toulouse-Lautrec, les rousses ont le diable au corps.
En 1945, le sculpteur Dubuffet théorise sur l’Art Brut et l’Art des fous.
« Quand je contemple Munch, je pense à la peur de sa folie qui le plonge dans le silence des croyances ». Ghyslaine Leloup SOS Amitié France.
Conférence de Daniel Bernard 2023 /2024
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l est, en effet, devenu conférencier ces dernières années, depuis la parution de son dixième ouvrage « La route de l’or bleu », qui raconte l’épopée de l’or bleu toulousain. Il traite ainsi de ce qui le passionne depuis toujours : la couleur. Il donne des conférences dans les musées et les universités en France et en
Il sera présent jeudi 30 mars à la bibliothèque de Rivedoux et s’exprimera sur « Couleurs et croyances dans l’Art et les Mentalités », un sujet particulièrement riche allant du bleu marial au vert tabou du Faust de Goethe, à l’art des fous de Dionysos, en s’attardant auprès de Nietzche et de Toulouse-Lautrec qui croit dur comme fer que les filles rousses ont le diable au corps ! A ne pas rater. CB
Bibliothèque Municipale 84 rue Jules Ferry, Rivedoux-Plage le 30 mars à 18 h30 Site des conférences : www.danielbernard.fr
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sports à la hune Compétition
La coupe régionale d’arts martiaux vietnamiens réunissant compétition technique et combat tous styles a eu lieu samedi 4 mars 202 3 à La Flotte.
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fleuriste Élus et dirigeants sont venus encourager les jeunes compétiteurs à La Flotte.
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ean-François Douay, pour les clubs Thanh Long ile de Ré, et Georges Méchain, pour le Vovinam clubs de Charente, ont organisé cette manifestation d’intérêt général qui a rencontré un vif succès. Une journée autour du sport et de la convivialité La compétition s’adressait aux enfants de 5 à 12 ans et était organisée dans le cadre de la ligue régionale Nouvelle Aquitaine de la fédération Française de Karaté et disciplines associées. Le samedi matin a été consacré à une formation arbitrage animée par JeanFrançois Douay devant un auditoire de vingt-sept stagiaires. L’après-midi était dédié à la partie compétition de catégories poussins à benjamins ouverte au public. Se sont ainsi affrontés vingt-deux compétiteurs en technique et vingt-trois compétiteurs en combat jugés par vingt arbitres et encadrés par des commissaires sportifs. Six clubs ont été représentés au niveau arbitrage et trois clubs au niveau compétition (l’île de Ré étant le club ayant engagé le plus de compétiteurs). Georges Méchain n’a pas manqué de représenter la LNA et son président, la ZID Poitou Charentes a mis à disposition les médailles, le goûter enfants et adultes, ainsi que les repas des juges arbitres et commissaires sportifs. Le public, et certains élus ont honoré les compétiteurs, dirigeants
et organisateurs par leur présence. Les instances du département représentées par le président du CDK17, Alain Georgeon, la ZID et son président, Jean Michel Couturier, ainsi que madame Sophie Moreau, trésorière adjointe, ont pu faire le déplacement. Georges Méchain a de son côté représenté les arts martiaux vietnamiens en tant que membre du comité directeur de la Fédération et de la ligue. À noter la présence d’un autre invité de marque en la personne de Jacques Charprenet, chargé de mission auprès de la Fédération française de Karaté et discipline associé pour le développement des arts martiaux Vietnamiens. Étaient également présents, le conseiller départemental et maire de Rivedoux, Patrice Raffarin, le maire de La Flotte Jean-Paul Héraudeau, Noëlle Raynaud et Cédric Valadon tous deux élus de Sainte Marie de Ré, ainsi que JeanLouis Ruault, délégué aux sports de la commune de Saint-Martin de Ré. Cette journée a fait le bonheur des jeunes licenciés, des parents, des dirigeants et des participants présents. Elle leur laissera sans aucun doute un souvenir magique et représentatif des actions fortes d’intérêt général de la fédération Française de Karaté et disciplines associées par le biais des organes déconcentrés ! Informations recueillies par Stessy Bourreau confidentialité
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Dans le cadre de son développement, Ré à la Hune recherche rédacteur/rédactrice. Vous habitez l’île de Ré, vous avez un vrai talent rédactionnel, vous êtes curieux et empathique, vous disposez d’un peu (ou beaucoup) de temps ?
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