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LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous dans sesa1ccueille 0 agences

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

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Entre dynamisme et inquiétude

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Dominique Bussereau œuvre dans ce sens depuis de nombreux mois.

ntre conseil communautaire, colère des surveillants de la Centrale de Saint-Martin, vie des associations et évènements culturels vous trouverez dans cette édition un riche tour d’horizon de l’actualité d’ici !

La compétence GEMAPI qui revient aux collectivités locales à partir du 1er janvier 18 OCTOBRE 2017 2018 entraîne un bouleversement majeur.

La nouvelle taxe afférente, que la plupart des conseils communautaires votent, ne saurait couvrir l’ensemble des chantiers Digues à venir. La Charente-Maritime et ses départements voisins devraient créer un Syndicat Mixte commun ; le président

La plupart des maires de France ne cachent pas leur inquiétude sur le devenir à court terme des communes : entre transferts de compétences et baisse de leurs ressources (DGF et taxe d’habitation) le mouvement s’accélère inéluctablement. Ou comment priver notre pays de l’énorme travail (quasi bénévole) que fournissent ces élus de proximité et de leur connaissance de terrain...

Nathalie Vauchez

ÉDITION DU

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ACTUALITÉ G E S T I O N

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Centre de transfert dÊtruit : quelles solutions de court et long terme ?

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Š Jean-Pierre Gaillard

es incendies de centres de transfert sont manifestement lÊgion - il s’agirait du 4ème dans le dÊpartement -, liÊs gÊnÊralement à l’incivisme des usagers qui jettent tout et n’importe quoi dans leurs poubelles, quitte à mettre la vie des autres en danger... et à provoquer le dÊsastre qui vient de se produire. Heureusement l’incendie s’est dÊclarÊ en dÊbut de nuit vers 21h30, à une heure oÚ le personnel n’est pas sur place...

configuration provisoire. Cette solution de court terme viable hors saison avec 3000 tonnes à Êvacuer, ne le sera plus dès le printemps venu avec 10 à 11 000 tonnes ÊvacuÊes sur l’usine d’incinÊration de PaillÊ (à 75 km de RÊ). Le tri sÊlectif est lui directement acheminÊ au centre Altriane de Salles-sur-Mer. Une reconstruction qui va être difficile et des solutions transitoires

Or les Êlus ne sont guère optiLa cause prÊcise mistes sur les dÊlais nÊcessaires de l’incendie risque fort de à une reconstruction, avec toutes n’être jamais trouvÊe les procÊdures affÊrentes, qui plus Les sapeurs-pompiers venus de l’Île est en site classÊ. Une dÊmolition/ de RÊ et de La Rochelle (près de 40) reconstruction ne pourrait selon ont pu maÎtriser le feu vers 1h30 Patrick Rayton, vice-prÊsident de du matin, Êpargner les camions, la la CdC en charge de la gestion station d’essence et les bâtiments des dÊchets, dÊbuter avant 2019 administratifs. Ils ont aussi procÊdÊ pour une livraison fin 2020/dÊbut deux jours après à une opÊration de 2021 au mieux, sauf à ce que la moussage visant à attÊnuer le plus PrÊfecture reconnaisse le caractère possible la production de fumÊe. d’urgence, au regard notamment Le week-end du 14/15 octobre, de des aspects sanitaires du dossier. la fumÊe s’Êchappait encore du Toutefois, même dans un tel cas, centre... qui est encore loin d’être acquis, les Êlus s’attendent à certaines pressions de diffÊrents acteurs du territoire, qui pourraient ralentir le projet... Or, ils ne voient guère d’autres sites sur l’Île de RÊ à même de Lionel Quillet et Patrick Rayton se sont rendus immÊdia- recevoir un centre tement sur place le soir de l’incendie du centre de transfert. de transfert.

A court terme, les RÊcent, puisqu’inaugurÊ en 2010, Êlus de la CdC pourraient envisager, le centre de transfert des dÊchets sous rÊserve d’obtenir les autorimÊnagers de l’Île de RÊ de 3200 m2, sations, de monter une structure situÊ à cheval sur Le Bois-Plage temporaire de 800 m2 sur le par(bureaux) et La Couarde (bâtiking du centre de transfert, situÊ ments techniques) au lieu-dit sur la gauche du Site, composÊe Les Gâchettes, a coÝtÊ 5,6 milde murs en bÊton, d’alvÊoles de lions d’euros. La CommunautÊ de sÊparation et d’une couverture Communes qui en est l’exploitant, amovible. Cela serait techniquea choisi la Coved pour prestataire. ment possible d’ici fin mars 2018, La Brigade de Recherche de si la PrÊfecture l’autorise.

Gendarmerie La Rochelle aurait a priori ÊcartÊ la piste criminelle, Une autre solution pourrait-être mais il risque d’être compliquÊ de de solliciter la plateforme de stocretrouver la cause de l’incendie kage de la Paprec situÊe à La Pallice, pour les experts qui ont commencÊ sachant que depuis le printemps à se rendre sur le site.

2017 la Coved est devenue une Une solution transitoire à filiale de Paprec. La CdC apprÊtrouver pour le printemps 2018 hende toutes les pistes les unes après les autres.

La CdC et la Coved ont pu maintenir le service de ramassage des ordures, Si les diffÊrentes hypothèses de pour le moment directement achecourt et long terme apparaissent minÊes au centre d’incinÊration trop compliquÊes à rÊaliser, la CdC Cyclad de La Rochelle. Aucun chôpourrait à l’extrême remettre en mage technique n’est envisagÊ par cause sa compÊtence de collecte la CdC parmi le personnel admides ordures sur l’Île de RÊ qui serait nistratif, dont les tâches seront assumÊe par une autre structure... bien sÝr adaptÊes à cette nouvelle RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

Le prÊsident de la CdC de l’Île de RÊ sera reçu fin octobre par le PrÊfet Fabrice Rigoulet-Roze pour envisager à l’aune des contraintes de la DREAL et des autres services de l’Etat, les solutions possibles.

Nathalie Vauchez

Š Patrick Rayton

Après l’incendie du centre de transfert des dÊchets mÊnagers de l’Île de RÊ qui s’est produit dans la nuit du 5 octobre, la CommunautÊ de Communes envisage diffÊrents scÊnarios : solutions transitoires dès le printemps 2018, reconstruction à long terme ou abandon de compÊtence ?

Venus en force, les pompiers ont pu circonscrire l’incendie et Êviter son extension à la station essence, aux camions et aux bâtiments administratifs.

Un dÊgât collatÊral pour les vignerons

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’incendie du centre de transfert a gÊnÊrÊ des dÊgâts collatÊraux, les vignes alentour ayant ÊtÊ soit en partie dÊtruites par des dÊpôts physiques, soit souillÊes par les fumÊes. Elles sont situÊes sur les trois communes de La Couarde, du Bois-Plage et de Saint-Martin.

En attendant les rĂŠsultats des

analyses de toxicitÊ en cours, les vendanges d’Ugni blanc destinÊ au Cognac ont ÊtÊ interdites par la coopÊrative UnirÊ dans un rayon de 1,5 km autour du centre de transfert, pendant une semaine. Ce qui entraÎne inÊvitablement des pertes de vendanges pour les vignerons concernÊs, du fait de la maturitÊ du raisin.

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ACTUALITÉ P R O P O S I T I O N

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D É P U T É

O L I V I E R

F A L O R N I

Le droit de choisir sa mort, un ultime espace de liberté et de dignité encore à conquérir

Le député La Rochelle-île de Ré, Olivier Falorni, revient à la charge : il a déposé le 4 octobre une proposition de Loi « donnant le droit à une fin de vie libre et choisie », comme il s’y était engagé auprès d’Anne Bert, Saintaise atteinte de la « maladie de Charcot » (SLA), qui a été euthanasiée en Belgique ce même jour.

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e droit à une fin la Santé Agnès Buzyn, de vie libre et choiqui avait pourtant à sie figurait dans titre personnel adhéré au principe d’une aide les engagements de médicalisée au décès : campagne de François Hollande. Olivier Falorni, celle-ci ne lui a guère qui a déposé lors de son laissé d’espoir quant à précédent mandat une l’issue de son combat. proposition de Loi dans Déçue mais toujours aussi déterminée, tout ce sens, a constaté avec comme le député, amertume la frilosité du président, du gouverne- Olivier Falorni poursuit le qui espère que beaument de l’époque et plus combat d’Anne Bert. coup d’autres députés généralement des polidéposeront des textes tiques sur un tel sujet, qui ne peut dans ce sens, sa fenêtre de tir être consensuel. On connaît la suite : étant étroite puisqu’il n’appartient la Loi Claeys-Leonetti trop édulcorée pour le moment à aucun groupe pour apporter une solution de fond, parlementaire. une Loi « de renoncement et hypo« Croyez-vous que la Loi sur l’IVG ou que celle de l’abolition de la peine crite » pour le député.

Alors qu’il débute sa campagne élecde mort en France aient été consentorale, Olivier Falorni est contacté à suelles ? Non, bien sûr. Il nous faut la mi-avril 2017 par Anne Bert, dont une nouvelle Simone Veil capable le combat pour une fin de vie choisie de mener ce combat » martèle-t-il. a déjà été médiatisé. S’ils ne se sont 2000 actes d’euthanasie rencontrés qu’une fois, ils échangeclandestine par an en France ront par téléphone et mail toutes les Anne Bert rappelait d’ailleurs que semaines, puis tous les jours. Olivier près de 2000 actes d’euthanasie Falorni prévient d’emblée : « Cette clandestine - donc de facto crimiproposition de Loi n’est pas le fruit nels - sont pratiqués en France sans mais est riche de cette rencontre. aucun contrôle. Quand les tribunaux Anne Bert ne l’a pas co-écrit, j’ai solsont saisis d’une telle affaire, ils licité son avis et elle a participé à la sont très mal à l’aise, rendant des rédaction des motifs. Nous n’avons jugements « intermédiaires » qui jamais été dans le pathos. Il ne s’agit n’ont pas de sens : la Loi prévoit pas d’un combat morbide et Anne une peine de 30 ans d’emprisondisait que de toutes façons il y aurait nement pour un meurtre, que veut un jour une Loi en France mais que dire un jugement condamnant un le temps était compté pour ceux qui « accompagnant » à par exemple viendront après elle et n’auront pas un an d’emprisonnement avec surle temps ». sis ? A-t-il commis un acte criminel Un principe de « précaution ou non ? politique » peu courageux Anne Bert était obsédée par le fait Le député ne se fait pas beaucoup que cette proposition de Loi soit d’illusions au vu de la grande fritrès encadrée, pour ne pas être losité des politiques sur les sujets contestable et c’est le cas du texte de la Procréation Médicale Assistée déposé par le député Olivier Falorni (PMA) et de la fin de vie, frilosité (lire ci-contre). Chacun garde son qui l’interroge. Anne Bert lui a fait entière liberté, le malade peut à tout part de sa profonde déception à la moment révoquer sa demande, le suite de l’appel de la Ministre de médecin peut invoquer sa clause de

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conscience et refuser de pratiquer l’euthanasie.

Des pays voisins bien plus matures sur les sujets sociologiques Les Pays-Bas (loi du 12 avril 2001), la Belgique (loi du 28 mai 2002) ou encore le Luxembourg (loi du 16 mars 2009) ont sauté le pas en autorisant l’aide active à mourir depuis plusieurs années. « Non, la loi belge sur l’euthanasie n’a pas encouragé les spoliations d’héritage ni la liquidation des personnes âgées. Elle n’est pas non plus une solution d’ordre économique. Non elle n’a pas encouragé les malades à choisir cette porte de sortie - qui n’est jamais facilitée - puisque seuls 2 % des malades en fin de vie la choisissent. Non elle n’a pas non plus favorisé une multitude de dérives. Bien au contraire, la loi belge a balisé strictement

Nathalie Vauchez

La proposition de Loi en bref

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

l’aide active à mourir… Non le procédé létal n’est pas violent…

Légiférer sur l’euthanasie n’est pas répondre à l’individuel mais bien à une volonté collective de pouvoir choisir en son âme et conscience ce que l’on veut faire des derniers instants de sa vie » déclaret-elle dans l’exposé des motifs.

La France comporte-t-elle assez de politiques courageux pour mener ce combat à son terme, fut-cet-il semé d’embûches, d’insultes, voire de menaces comme ce fut le cas lors du vote des lois sur l’abolition de la peine de mort ou sur l’IVG ? Le poids des convictions des hommes l’emportera-t-il un jour sur le poids des consignes des partis politiques ? C’est ce qu’espère Olivier Falorni, qui n’entend pas laisser mourir le combat d’une femme profondément digne et courageuse.

’assistance médicalisée permettant, par une aide active, une mort rapide et sans douleur, concerne une personne majeure en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable.

Un comité médical doit être saisi pour s’assurer de la réalité de la situation médicale du patient et pour vérifier le caractère libre, éclairé et réfléchi de sa demande.

Il doit aussi l’informer des possibilités offertes par les dispositifs de soins palliatifs.

La personne malade peut à tout moment révoquer sa demande.

L’acte d’assistance médicalisée intervient sous le contrôle du médecin qui a reçu la demande.

Lorsqu’un patient n’est plus en

mesure d’exprimer sa demande, il peut bénéficier d’une assistance médicalisée pour mourir à condition que celle-ci figure dans ses « directives anticipées ». Sa « personne de confiance » en fait alors la demande à son médecin.

Une telle mort résultant d’une assistance médicalisée mise en œuvre strictement dans le cadre défini et légal, est considérée comme une mort naturelle, ce qui est fondamental au regard des contrats d’assurance-vie par exemple…

Enfin, les professionnels de santé ne sont pas tenus d’apporter leur concours à la mise en œuvre d’une assistance médicalisée pour mourir.

Dans ce cas ils sont tenus d’orienter immédiatement le patient vers un autre praticien susceptible de déférer à sa demande.

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C O N S E I L

C O M M U N A U T A I R E

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S E P T E M B R E

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ACTUALITÉ

GEMAPI : une compétence considérable transférée aux collectivités territoriales Si d’autres sujets ont été traités lors du conseil communautaire de fin septembre, les plus importants concernaient la prise de compétence obligatoire Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GEMAPI) et l’instauration de la taxe afférente.

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e 18 septembre, les 180 conseillers municipaux des dix communes de l’île de Ré avaient été réunis à Saint-Martin, afin de leur présenter l’enjeu de cette compétence obligatoire au 1er janvier 2018.

En matière de prévention et de gestion du risque, après une gestion assumée par l’Etat au XIX è siècle et début du XXè siècle, celui-ci se désengage progressivement à partir des années 1960. Dès le lendemain de Xynthia (28 février 2010), on voit bien que l’Etat organise le transfert progressif de la prévention et de la gestion du risque aux collectivités, avec la loi MAPTAM de 2014, suivie de la Loi NOTRe qui entérine le transfert aux EPCI au 1er janvier 2018 : à cette date, la défense contre les inondations et contre la mer, notamment pas la construction et la gestion de digues, sera assurée par les collectivités territoriales et syndicats mixtes. L’Etat, lui, reste responsable de la validation et du contrôle des dispositifs de sécurité ; il élabore notamment les Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN). Il continuera aussi à gérer les digues sur le Domaine Public Maritime jusqu’en 2024.

Pourquoi l’Etat se désengage-t-il ?

Responsable du bon état des ouvrages, la CdC de l’île de Ré va définir et gérer les systèmes d’endiguement, en définissant les zones à protéger et en déposant les demandes d’autorisation aux services de l’Etat au plus tard le 31 décembre 2019. Elle réalisera les travaux, l’entretien et la surveillance des ouvrages de prévention des risques, notamment dans le cadre des PAPI. La CdC devra aussi prendre

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en compte les risques majeurs dans le cadre de l’élaboration du PLUI par l’interdiction ou la limitation d’implanter des constructions dans les lieux identifiés comme exposés.

On l’a bien vu notamment lors des nombreuses réunions publiques sur l’île de Ré, les deux objectifs principaux du désengagement de l’Etat résident dans son souhait de ne plus avoir à assumer la responsabilité de dommages aux personnes et aux biens, responsabilités civile et pénale, mais aussi à ne plus assumer financièrement le coût très élevé de la gestion des risques d’inondation et les conséquences de nouvelles submersions.

Vers des PPRN moins extrémistes ?

Comme l’a martelé durant plusieurs années Lionel Quillet lors de ses réunions publiques d’information et de contestation, on peut imaginer qu’avec son désengagement, l’Etat va rapidement desserrer l’étau des Plans de Prévention des Risques Naturels, régis jusque-là par l’application d’un principe de précaution poussé à l’extrême. Ces PPRN ne sont pas tenables pour bien des territoires, ils seront un à un contestés devant les tribunaux, et à partir du moment où l’Etat n’est plus responsable, il n’a plus de raison majeure de camper sur une position aussi rigide, faillible à bien des égards au plan technique. Sauf à ce que ces PPRN continuent à être appréhendés par certains comme des outils de gestion et de limitation de l’urbanisme, ce qui n’est évidemment pas leur vocation d’origine...

Les modalités pratiques de cette prise de compétence sur l’île de Ré Après la délibération de la CdC du 28 septembre dernier sur la

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modification statutaire, les dix communes rétaises devront délibérer à leur tour dans les trois mois, puis l’arrêté préfectoral être publié.

Lors de ce même conseil, les élus communautaires ont également délibéré favorablement pour la prise de deux nouvelles compétences optionnelles, afin de répondre aux critères d’attribution de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) bonifiée, qui imposent que les EPCI disposent de neuf compétences sur douze. En exerçant déjà sept avec GEMAPI, la CdC a décidé de prendre deux compétences supplémentaires : la création ou l’aménagement et l’entretien de voirie d’intérêt communautaire (pistes cyclables) et la création et gestion de maisons de services au public.

La taxe GEMAPI votée par les élus communautaires La GEMAPI s’accompagne de la faculté pour les collectivités d’instaurer une taxe en vue de son financement, dont le produit doit être arrêté avant le 1er octobre de chaque année pour son application l’année suivante.

Le produit de cette taxe doit être arrêté dans la limite d’un plafond fixé à 40 € par habitant, en étant au plus égal au montant annuel prévisionnel des charges de fonctionnement et d’investissement liés à l’exercice de la GEMAPI. Pour l’île de Ré, ce montant des charges est estimé pour 2018 à 3 255 813 €, et le produit maximal attendu de la taxe pour 2018, en appliquant le plafond, sera de 1 261 720 €, soit 38 % des charges estimées. La taxe GEMAPI sera répartie entre toutes les personnes physiques ou morales assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, à la

taxe d’habitation et à la cotisation foncière des entreprises, proportionnellement aux recettes que chacune de ces taxes a procurées en 2017.

La 1ère hausse fiscale votée par la CdC depuis 10 ans, une taxe affectée Les élus communautaires ont tous voté à une abstention près cette nouvelle imposition, qui représente la première hausse fiscale votée par la CdC depuis dix ans. Seul Jean-Paul Héraudeau, délégué de La Flotte, s’est opposé au motif qu’avec la disparition annoncée de la taxe d’habitation pour 80 % des Français, la répartition de cette taxe GEMAPI n’est pas à ce jour prévisible.

Il est important de noter que la taxe GEMAPI est une taxe affectée, qui ne pourra en aucun cas servir à un autre usage. Il s’agit d’un impôt digue.

Egalement il ne s’agit pas d’une taxe de 40 € par habitant (40 € étant un plafond), les élus ont arrêté et voté le produit de cette taxe à 1 261 720 € pour 2018, la répartition entre foyers fiscaux étant calculée par les services fiscaux de l’Etat. Autre point important, si la population prise en compte pour le calcul de la DGF versée par l’Etat est d’environ 18 000 personnes, le calcul de la taxe GEMAPI se fait sur la base des foyers fiscaux, au nombre de 31 543 sur Ré.

N’ayant pas le choix, pour espérer faire face à la protection des côtes, les Communautés de Communes ou d’Agglomération situées sur le littoral sont nombreuses à voter cette taxe, comme par exemple la CARA (Communauté d’Agglomération Royan Atlantique), ou encore la CdC de Marennes...

Nathalie Vauchez

D É P A R T E M E N T A L

Lionel Quillet promu 1er vice-président du Département Au moment où nous bouclons, c’est « officieusement officiel », mais l’annonce « officielle » est imminente. Ré à la Hune le laissait entendre, pour sa part, dès janvier 2017.

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ans notre article sur la cérémonie des vœux du président de la CdC de l’île de Ré, à laquelle avaient participé Dominique Bussereau et Eric Jalon, en janvier 2017, nous écrivions déjà que Lionel Quillet serait très probablement appelé à voir ses responsabilités croître encore au sein du Conseil départemental au cours de l’année 2017. Simple décodage de cette soirée et anticipation de l’actualité politique, qui n’engageaient que nous... Neuf mois après, notre analyse se confirme : Lionel Quillet vient d’être nommé 1er vice-président du Département, en remplacement de Corinne Imbert, contrainte de redevenir simple conseillère

départementale dans le cadre du non cumul des mandats, ayant privilégié son mandat de sénatrice.

Sans verser dans un « chauvinisme » déplacé, on peut tout de même estimer que ce choix de Dominique Bussereau qui s’est porté sur le Rétais, Dominique Bussereau et Lionel Quillet sur la même ligne parmi plusieurs d’horizon. prétendant(e)s à mérité au regard du travail abattu la fonction qui ont chacun fait leur par le président de la Mission Littoral « lobbying » auprès du président depuis Xynthia, mais aussi par le du Département, est amplement

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

vice-président chargé des finances, de l’environnement etc. L’île de Ré ne peut a priori qu’en bénéficier et se réjouir.

De là à anticiper et imaginer qu’en 2021 Lionel Quillet devienne président du Département, il n’y a qu’un pas, que nous ne franchirons pas si vite. Tout dépendra de la future majorité, des jeux de pouvoir, le fait d’être Rétais n’étant pas non plus d’emblée un atout aux yeux des conseillers départementaux continentaux. On peut toutefois présumer que cette nomination lui donne une sérieuse longueur d’avance pour 2021, qui restera à transformer...

Nathalie Vauchez

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ACTUALITÉ R E N C O N T R E S

I N T E R D É P A R T E M E N T A L E S

La mutualisation des moyens entre les deux Charentes Les Départements de Charente et Charente-Maritime se sont retrouvés lors d’une session extraordinaire le 2 5 septembre à Saintes, pour évoquer leur avenir commun.

E C O N O M I E

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© Anne-Lise Durif

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remière mise en commun des deux Départements : une agence de promotion touristique créée au printemps, Charentes Tourisme, rassemblant les deux équipes. Dans la foulée, les deux Charentes ont créé une vélo-route commune, la Flow Vélo (ex V92, depuis longtemps dans les cartons, ndrl), conjointe avec la Dordogne.

Elles ont notamment mis en place début 2017 une convention de partenariat avec l’Union des Groupements d’Achat Public (UGAP) pour une durée de quatre ans, qui leur permet de faire des achats communs pour leur personnel comme des vêtements de travail, des véhicules et du matériel type télécopieurs

Les élus des deux Départements ayant participé à cette session extraordinaire.

et ordinateurs. Prochaine étape : un aménagement conjoint du fleuve Charente pour permettre

P O R T S

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la navigation et le développement des circuits autour du fleuve entre Angoulême et Rochefort.

Les deux Charentes, associées à la Vienne et aux Deux-Sèvres, devraient notamment évoluer vers un Syndicat Mixte commun, dans le cadre de l’application de la nouvelle compétence Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GEMAPI) par les collectivités locales. Les deux Départements comptent également former en commun leurs pompiers aux feux d’alcool, avec la création d’un centre de formation à Jarnac.

La création d’un centre archéologique commun, qui pourrait être basé à Saint-Césaire, est également en cours de réflexion. La ligne SNCF Royan-Angoulême a, quant à elle, été au cœur des débats.

Anne-Lise Durif

C H A R E N T E - M A R I T I M E

Quel avenir pour les ports de pêche ?

Avec la loi NOTRe, les ports seront désormais gérés par des syndicats mixtes ou une régie départementale, avec une aide de la Région qui devrait permettre leur développement économique. © AL Durif

Marans, Charron, Angoulins, La Flotte, Le Château, Le Château d’Oléron, Ors, SaintMartin de Ré, Fouras, La Cotinière, Fouras, SaintTrojan, La Perrotine, Arceau, La Baudissière.

Pour les ports un peu plus importants seront constitués des Syndicats Les quais de Tonnay Charente seront réhabilités en vue Mixtes, dans lesquels d’augmenter le fret maritime. seront impliqués la vec la réforme territoriale (loi Communauté de Communes ou NOTRe), le Département perd d’Agglomération du bassin de vie la compétence économique, concerné et le Département. Ce sera portée désormais par la Région. Cette le cas pour les ports de Rochefortdernière peut, dans certains cas, Tonnay-Charente, de La Rochelle chef déléguer une partie de cette comde baie et du Pays Royannais. pétence au Département. Les ports Vers une expansion économique étant considérés comme des zones d’activités économiques, ils rentrent Des mutualisations dont le but est dans le cadre de ce transfert de comde permettre notamment un dévepétence. Mais la Région a préféré en loppement de l’activité économique laisser la gestion aux Départements, de ces ports. La Région y contribuera par convention. Concrètement, cela financièrement via le Fonds eurova se traduire par la reprise progrespéen pour les affaires maritimes et la sive, sous forme de Régie déparpêche, en sachant que le cumul des tementale, de petits ports jusqu’à deux FEAMP pour la période 2014présent en gestion municipale : 2020 par l’ex Poitou-Charentes et

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l’ex Aquitaine s’élève déjà à 26,6 millions d’euros. Pour ce faire, elle va intégrer les ports et leurs activités dans son « schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation » et dans son « schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires », ce qui permet de formuler des demandes de fonds au niveau européen. L’aquaculture est également concernée, y compris à l’intérieur des terres. De son côté, la Région s’est engagé à investir 4 millions d’euros de ses fonds propres pour le maintien et le développement de la filière pêche et aquaculture, pour la seule année 2017.

Deux gros chantiers à Rochefort et Oléron Les ports et leurs gestionnaires ont donc déjà commencé à plancher sur des programmes d’aménagements de leur zone et de leurs infrastructures. Le plus gros chantier se trouve sans conteste dans le bassin de vie de Rochefort -Tonnay-Charente. Les deux ports manquant de place et

d’espaces de stockage, ils ont prévu de s’agrandir : le port de Rochefort sur le quartier Libération, où la Communauté d’Agglomération a déjà commencé à préempter sur du bâti ; par une refonte du quai et des appontements dans le prolongement de la D124, côté TonnayCharente. Associé à la création de nouveaux accès au port, ce vaste plan d’aménagement devrait se terminer en 2025.

Du côté de La Côtinière, le port oléronais s’agrandit également, avec l’aménagement et le rehaussement de la digue ouest, pour un « chenal accessible 24h/24 ». A proximité, un nouveau bassin de 4 hectares permettra d’accueillir 60 à 70 bateaux de pêche et un nouveau terre-plein de taille équivalente, flanqués de deux pontons et d’un quai de 200 m pour le déchargement des embarcations de pêche. Une nouvelle criée verra également le jour.

Sans faire de promesse financière, le conseiller régionale Benoît Biteau a assuré que la Région s’intéressait de près au projet.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

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ACTUALITÉ S O C I A L

De la grogne à la colère, chez les surveillants de la centrale de Saint-Martin de Ré Nous avons rencontré un responsable syndical qui nous a résumé la situation vécue au quotidien par l’ensemble de ses collègues.

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mmanuel Giraud est délégué régional du syndicat FO-Pénitentiaire. Lui-même surveillant depuis quatorze ans, il a commencé sa carrière en région parisienne pour arriver à la centrale de Saint Martin de Ré en 2011. Il vient d’être muté à Niort cette année. Il nous fait part des principaux problèmes qui se posent dans la vie des prisons françaises : manque d’effectifs chez les surveillants, une population carcérale de plus en plus difficile à gérer. Le personnel pénitentiaire exige plus de reconnaissance du travail de chacun. Emmanuel Giraud nous confie : « D’année en année, on perd de notre autorité vis-à-vis des détenus ».

La coupe est pleine

Même si la centrale de Saint-Martin de Ré ne connaît pas le délicat problème de la surpopulation carcérale (il y a un détenu par cellule), les rapports avec les incarcérés deviennent de plus en plus sensibles. Il ne se passe pas une journée sans qu’un agent ne soit l’objet d’une insulte ou d’une menace verbale.

Les surveillants en sont à la septième agression physique violente

depuis le début de l’année.

Les prisonniers sont répartis en deux secteurs : la Citadelle, et la Caserne où sont affectés les profils les plus dangereux.

A la Caserne, la structure sécuritaire est plus adaptée, Manifestation des surveillants devant le pénitencier de Saint-Martin. il y a des filets anti-hélicoptères et cinq miradors depuis des années), mais le procontre deux pour la Citadelle. blème subsiste. Un gymnase a été construit et à l’intérieur, les détenus Près de 400 détenus occupent la se retrouvent répartis par ethnies Centrale, 15% d’entre eux sont ou par religions. Ils ont installé condamnés à la réclusion criminelle des draps et des couvertures pour à perpétuité. On recense également s’isoler. la présence d’une dizaine de radicalisés, et la question de leur isolement reste posée. « On n’a toujours pas trouvé la solution pour éviter que ces individus ne gangrènent une partie du reste des détenus » déclare Emmanuel Giraud.

Les casinos ont été supprimés (c’était une revendication syndicale

La Centrale emploie 190 agents alors qu’il y en avait 208 il y a moins de 10 ans. Chaque surveillant travaille en moyenne plus de 40 heures par semaine. Certains d’entre eux, par le jeu des heures supplémentaires, atteignent 70 heures hebdomadaires. Emmanuel Giraud

nous fait remarquer que le recrutement des jeunes est loin d’être satisfaisant. Après avoir réussi le concours, un nombre important de stagiaires renonce à s’engager dans la profession. Les salaires eux non plus ne sont pas à la dimension des tâches à effectuer : 1400 euros (net mensuel) en début de carrière pour atteindre 2200 euros au dernier échelon.

Les mouvements du mois d’août, tout comme celui du 20 septembre dernier, où les organisations syndicales ont appelé à une « opération escargot » à l’entrée du pont, ont eu pour objectifs, non seulement d’alerter l’administration, mais aussi de sensibiliser l’opinion publique sur des mots d’ordre bien précis : réaménagement de l’organisation des services de nuit, extension de la brigade Quartier Disciplinaire, retour à un dialogue social constructif.

Les agents restent déterminés et vigilants et souhaitent obtenir dans les plus brefs délais la satisfaction de leurs revendications.

Jacques Buisson

J U S T I C E

La Garde des Sceaux à La Rochelle

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La garde des sceaux, Nicole Belloubet.

eudi 28 septembre dernier, la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, après sa visite à la Maison d’Arrêt de Rochefort, avait convié la presse au Conseil des Prud’hommes de La Rochelle où elle venait de participer à une table ronde. Un échange avec les conseillers prud’homaux pour voir avec eux les impacts des réformes récentes sur la loi 2015, les textes de 2016 en terme de formation, de déontologie, l’impact sur leur activité et leur manière de travailler avec les organisations syndicales et

également leur nouvelle façon de travailler et de recruter les conseillers prud’homaux.

L’occasion aussi d’annoncer la nomination, le matin même, d’un nouveau magistrat et l’arrivée prochaine d’un juge des libertés et de la détention. Concernant la prison de Saint-Martin, Madame la ministre de la justice en s’adressant à la presse a déclaré « ne pas ignorer les difficultés concernant ses effectifs » mais elle a dû faire passer par la suite un petit communiqué à propos du chiffre du personnel et

son taux d’encadrement : 17 sur 18 pour les gradés et 9 effectifs sur 9 pour les officiers, le syndicat du pénitencier souligne quant à lui, 18 postes manquants. La Garde des Sceaux a assuré que des mesures nécessaires seront prises pour remédier en termes de travaux et de gestion. Elle s’est ensuite rendue au Congrès des Greffiers des tribunaux de commerce à l’Espace Encan où elle devait intervenir.

Valérie Lambert

En manque d’idées cadeaux, envie de ramener un souvenir de l’ile de Ré…

La Biscuiterie de Ré à Sainte-Marie/ La Noue est la bonne adresse pour trouver le petit cadeau locales, brioche rétaise, pain d’épices…

Un véritable petit « paradis » pour tous les gourmands !

Une véritable institution rétaise epuis plus de 15 ans, Daniel VALLEGEAS et son équipe, fabriquent pour le plaisir des petits et des grands un tas de gourmandises…

Venez découvrir et déguster biscuits, galettes, sablés, croquants etc… Et retrouvez le goût de de sel, de beurre de la région…

ZAC des Clémorinands - 17740 SAINTE-MARIE-DE-RÉ - Tél : 05 46 43 89 06 - www.biscuiteriedere.fr

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ACTUALITÉ E S P A C E

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C O W O R K I N G

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L O I X

Cowork en Ré, un « Tiers Lieux » géré par une société et animé par une association

A Loix, le village artisanal poursuit son extension. Le lundi 9 octobre, l’espace commercial « Cowork en Ré » a ouvert ses portes, qui sera animé par l’association « Les Coworkers rétais ».

Qu’est-ce qu’un Tiers Lieux ?

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S

Nathalie Wiederkehr le soir de l’inauguration de « Cowork en Ré ».

ur une idée de Nathalie Wiederkehr, présidente directrice générale de la SA Cowork en Ré, gestionnaire de l’espace de coworking, un lieu de travail de type nouveau vient de voir le jour.

Nathalie, 35 ans, est originaire de Nantes, elle venait passer ses vacances à Ré depuis l’âge de six mois. Elle a fait plusieurs saisons sur l’île de 1998 à 2006. Elle s’est installée définitivement en janvier 2016 avec son compagnon. Diplômée en sociologie du travail, elle a débuté sa carrière professionnelle à Air France et, a ensuite été recrutée dans un cabinet conseil spécialisé dans la santé au travail. C’est au printemps 2016 qu’elle a pris la décision d’ouvrir cet espace après avoir découvert le principe du coworking quelques années auparavant et réalisé une étude de marché poussée.

Un lieu de travail partagé, convivial et collaboratif

Partager et collaborer, tels sont les maîtres-mots pour définir l’esprit du coworking. Nathalie nous confie : « C’est un endroit de création de richesse humaine, on est sur un lieu de vie professionnelle ». Sur un espace de 200 m2, tout à fait adapté et fonctionnel : coin bureau, salon pour échanger, salle de réunion, les travailleurs indépendants, ceux qui ont opté pour le télétravail, vont pouvoir occuper les lieux et disposer d’un matériel des plus sophistiqués : une imprimante professionnelle, un rétroprojecteur interactif. La fibre sera mise à disposition dès la fin du mois. Un espace restauration équipé favorise les pauses déjeuners ou dîners, l’espace étant accessible aux abonnés tous les jours, y compris le dimanche, de 5 heures à 23 heures.

Dans l’esprit développement durable qui anime Nathalie, un projet de transport partagé pourrait compléter ce dispositif.

Les particuliers, les professionnels indépendants tels que professions

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libérales, agents immobiliers, commerciaux, artisans et bien sûrs professionnels du numérique vont se retrouver dans cet espace d’une capacité d’accueil de 45 personnes.

L’initiatrice de « Cowork en Ré » précise : « Nous disposons des mêmes équipements que ceux des entreprises, le plus important c’est que l’on aura l’occasion de rencontrer des gens, de créer des liens, d’échanger des bons plans, de développer des projets, de valoriser ses connaissances, ses compétences, son réseau et d’augmenter son chiffre d’affaires… ».

Le projet a été soutenu financièrement par la région Nouvelle Aquitaine dans le cadre d’un « Appel à manifestation d’intérêt pour des projets de Tiers Lieux (lire encadré) ».

L’association de loi 1901 « Les Coworkers rétais », créée en juillet 2017, et présidée par Chantal Morisset, ex-directrice d’agence de travail temporaire, a pour vocation d’être le comité d’animation de Cowork en Ré.

Un programme d’animations de l’espace à destination des coworkers, c’est-à-dire des usagers de Cowork en Ré et des adhérents de l’association, est en cours de définition. Certaines manifestations seront ouvertes au public, et viseront à partager les connaissances et favoriser les échanges et la créativité. Ré à la Hune vous en communiquera l’agenda (voir rubrique agenda sur www.realahune.fr).

Nathalie Wiederkehr accueille en semaine (du lundi au vendredi) de 9 heures à 17 heures.

Jacques Buisson et Nathalie Vauchez

Cowork en Ré 12 chemin du Corps de Garde Village artisanal de Loix Tél : 06 99 19 35 59 www.cowork-en-re.com

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n 1989, Ray Oldenburg publie un livre sur les tiers-lieux (« The Great Good Place », Marlowe & Co ed.), ces espaces indépendants de tout contexte d’entreprise ou familial.

Mot chapeau pour rassembler sous une même et grande famille les espaces de coworking, les FabLab, les HackerSpace, les Repair’Café, les jardins partagés et autres habitats partagés ou entreprises ouvertes, le « Tiers Lieux » (écrit avec des majuscules et un x au bout) est devenu une marque collective.

Ils peuvent prendre la forme d’espace de travail partagés (appelés aussi « coworking »), d’ateliers partagés, de fablab (laboratoire de fabrication) et accueillir des services hybrides tels que des salles de réunions, des jardins partagés, des boutiques partagées, des cafés, des épiceries, des ressourceries, des espaces de méditation culturelle et bien d’autres.

Les espaces de travail partagés et collaboratifs désignent des lieux de travail où la créativité peut naître entre différents acteurs, où la flexibilité répond aux difficultés économiques du champ entrepreneurial.

Ils permettent aux actifs de travailler à distance, à proximité de leur domicile et dans le même confort, dans des lieux aussi bien équipés et aménagés que l’entreprise. Ils permettent aussi aux personnes de trouver une solution alternative au fonctionnement traditionnel, de croiser des mondes qui ne se seraient pas rencontrés par ailleurs, de favoriser des échanges grâce aux animations et évènements mis en place. L’aspect “bottom up” est fondamental et le militantisme citoyen est souvent un élément moteur de la dynamique interne.

Les Tiers-Lieux ne se décrètent ainsi pas mais il est possible de favoriser leur essor.

Ils séduisent aujourd’hui de plus en plus de personnes.

Pourquoi un tel succès ?

Lieux de savoirs, sans notion de hiérarchie ni de pouvoir, favorisant l’inventivité et les échanges d’idées, ils correspondent à un courant sociologique devenu assez prégnant auprès des trentenaires et quadragénaires. Mais pas que, l’idéal étant de créer un lieu intergénérationnel.

Aide de la Région La Région Nouvelle-Aquitaine a lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour des projets de Tiers Lieux. Elle souhaite accompagner la mise en place de 300 Tiers-Lieux, aussi bien ruraux qu’urbains, sur le territoire régional d’ici 2020.

L’aide de la Région correspond à 40 % des dépenses éligibles ; elle est plafonnée à 100 000 € HT sur une durée de deux ans maximum.

Cowork en Ré, un lieu chaleureux, fonctionnel et vivant.

Un café-citoyen du CESIR à Cowork en Ré

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es citoyens rétais sont invités par le Conseil Économique et Social de l’Ile de Ré (CÉSIR), pour la dix-septième édition du café-citoyen, à venir confronter leurs idées sur la création d’emplois pour les jeunes.

En introduction Nathalie Wiederkehr évoquera la possibilité offerte aux jeunes de « réussite de leurs projets et activités », puis Michel Lardeux

indiquera quelles sont les mesures envisagées lors des séances consacrées par la CdC à l’élaboration du PLUi. Un débat animé par Didier Guyon et Michel Lardeux.

Venez en discuter, autour d’une boisson servie à la place par Windara, mercredi 18 octobre 2017 de 18h30 précises à 20h30 dans les locaux de Cowork en Ré.

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ACTUALITÉ D I S P A R I T I O N

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G I S È L E

C A S A D E S U S

« J’ai réalisé mon rêve de petite fille, je voulais faire du théâtre et avoir une vie de famille »

Gracieuse, espiègle, fidèle en tout, à ses idéaux comme à ses proches, elle n’a jamais cessé d’aimer et de travailler. Gisèle Casadesus nous a quittés, mais sa joie de vivre reste une formidable leçon de bonheur.

L

a France perd une immense comédienne dont tous, de la profession ou institutionnels, saluent le talent (elle venait d’être élevée au grade de grand-croix de l’ordre de la Légion d’honneur).

L’île de Ré est touchée au cœur. Au delà de la grande Dame de théâtre et de cinéma, tous ceux qui l’ont côtoyée lors de ses séjours à Ars regrettent une femme pétillante, d’une rare élégance et dont la bienveillance agissait comme un élixir de jouvence.

Promise à une carrière musicale comme l’y engageaient son père compositeur et chef d’orchestre et sa mère harpiste, elle obtient toutefois d’eux d’être admise au Conservatoire à l’âge de dix-sept ans. Elle en sortira avec un premier prix qui lui vaut d’être engagée à la Comédie-Française en 1934, l’année de son mariage avec le comédien Lucien Pascal (de son vrai nom Lucien Probst), celle de ses vingt ans aussi !

Dès lors les rôles s’enchaîneront à un rythme effréné qui n’empêchera cependant pas le couple d’accueillir et d’élever quatre enfants.

Molière, Marivaux, Musset, Anouilh, Ionesco…En 80 années de

présence sur les planches, Gisèle Casadesus a tout joué : 150 pièces au bas mot et une cinquantaine de films parmi lesquels Les Enfants du Marais, Elle s’appelait Sarah ou encore La Tête en Friche de son ami Gisèle Casadesus lors du salon L’île aux livres de 2014, dont elle était l’invitée d’honneur. rétais Jean Becker où elle partageait l’affiche ainsi qu’elle le confiait au micro de avec Gérard Depardieu.

Catherine Salez pour ré-télé, elle Récemment elle s’était à regret était très fière d’avoir appris à nager résolue à abandonner la scène, et à faire du vélo toute seule. mais jusqu’au bout elle a continué Cette terre de liberté, elle y sera à tourner soutenant le dernier court fidèle toute sa vie, Ars étant métrage du jeune réalisateur Aytl devenu le point d’ancrage de toute Jensen « Si loin, si proche ». C’est la famille, chacun ayant à cœur de un peu ce que l’on ressent… s’y retrouver autant que possible.

Un clan d’artistes renommés dont « L’île de Ré, font partie entre autres le chef d’orc’est presque un pays natal » chestre Jean-Claude Casadesus et Thomas Enhco (prix de la révélation Elle a huit ans en 1922 lorsque ses des Victoires du Jazz à 15 ans), fils parents, en quête d’un « endroit tranquille, loin des stations monet arrière petit-fils de l’actrice. Tous daines et sans casino » lui font deux regagnent le fief chaque fois découvrir ce coin de paradis où que leur agenda le leur permet.

On se souvient de la belle demoiselle, évoquant il y a peu, les yeux malicieux et le sourire charmant, son fils la portant sur son porte-bagages dans les venelles d’Ars tandis qu’à contre cœur elle avait renoncé sur ses injonctions à la bicyclette à 95 ans ! Et d’ajouter taquine : « je ne suis pas certaine que ce soit moins dangereux »…

Joschi Guitton qui l’avait reçue deux fois au salon « L’île aux Livres » (notamment lors de la présentation de son ouvrage anniversaire « Cent ans, c’est passé si vite » en 2014), regrette « Une personnalité de l’île et une femme rayonnante, lumineuse, solaire. D’une vraie gentillesse elle était incroyablement humaine et modeste ».

Elle a traversé deux guerres et parcouru le monde. De tout elle tirait la saveur et gardait le goût. Son cœur repose en paix sur son île chérie auprès de son époux tant aimé, parti centenaire lui aussi, il y a 11 ans. Les funérailles de Gisèle Casadesus se sont déroulées jeudi 28 septembre au cimetière d’Ars en Ré, après une cérémonie intime au temple protestant de Saint-Martin.

Marie-Victoire Vergnaud

Dos de bar de l’Ile de Ré

cuit à l’unilatéral au lard charentais Préparation : 20 minutes Cuisson : 30 minutes

INGREDIENTS POUR 4 PERSONNES : - 4 morceaux de bar de 180g environ avec la peau - 300g de pomme de terre de l’Ile de Ré - 100g de lard charentais - 1dl de vin rouge charentais

Traiteur

La Mise en Bouche 14 bis, rue du Bois Château 17620 Saint-Agnant Tél : 05 46 84 14 98 - Mobile : 06 07 30 32 31 RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

1/ Coupez le lard en fines lamelles 2/ Râpez les pomme de terre, salez-les et poivrez-les. Partagez les en quatre parts égales.

3/ Répartissez entre elles la moitié du lard 4/ Faites-les cuire dans une petite poêle 10 minutes de chaque côté de sorte à obtenir quatre petites galettes 5/ Réservez sous du papier aluminium pour garder au chaud 6/ Dans une sauteuse à bords pas trop hauts, faites réduire le vin rouge de moitié puis détendez avec le fond de veau 7/ Préchauffez votre four à 160°C 8/ Saisissez les morceaux de bar côté peau

- 5cl de fond de veau - 4 petits oignons frais - 50g de beurre - 1 pincée de sucre - sel, poivre pendant 2 minutes dans une poêle antiadhésive 9/ Déposez-les dans un plat à four et assaisonnez 10/ Faites cuire pendant 8 minutes à 160°C 11/ Pendant la cuisson, faites fondre le beurre, ajoutez une pincée de sucre et faites revenir les oignons jusqu’à l’obtention d’une couleur caramel 12/ Égouttez le poisson sur du papier absorbant Servez-le accompagné des galettes de pomme de terre et des oignons caramélisés avec un peu de sauce au vin et le reste du lard.

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ACTUALITÉ F E S T I V A L

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Alors, on danse ? La Rochelle se met au diapason du festival Shake !

Les meilleures compagnies de Hip Hop investissent La Rochelle dès le 3 novembre. Une folle envie de mouvement va prendre la ville et l’étreindre. Lancement à La Sirène avec le funk-rap du groupe « Arrested Development ».

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e directeur du Centre Chorégraphique National de La Rochelle s’en amusait en préambule de la conférence de presse donnée à la Tour de la Chaîne : « Il y a le Check pour se saluer avec le poing, mais avec Shake ! Il s’agit bien de mélanger et de secouer…De mettre dans un shaker la richesse et la diversité chorégraphique du Hip Hop… » !

Grand nom de la danse contemporaine, Kader Attou s’enthousiasmait à cette occasion de la deuxième édition de ce festival qu’il a créé en partenariat avec La Coursive et La Sirène.

Expression corporelle devenue artistique, le Hip Hop s’est imposé en quarante ans comme une culture et même une philosophie (« Peace, love, unity and having fun »). Les corps rebondissant en élastique ont quitté les rangs contestataires des ghettos noirs et latinos du Bronx pour se transformer en phénomène urbain, sorte de conversation dansée qui se joue en « battle » esthétique.

Les collectifs les plus innovants ont été invités par le chorégraphe (« Traction-avant » à Lyon, « Le

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la scène d’Arrested Development, groupe emblématique des années 90.

Cercle des danseurs disparus » à Toulouse, « Dyptik » à SaintEtienne, « Pyramid » à Rochefort ou « Ultimatum » à La Rochelle) pour danser jusqu’en décembre dans les monuments, les grandes salles, les écoles et les rues de la ville.

La soirée d’ouverture à La Sirène vendredi 3 novembre s’annonce d’ores et déjà comme un temps fort avec le retour sur le devant de

Master classes, matchs d’impro, film documentaire, bal, table ronde : tous en mode snapback !

Symbole important de la culture Hip Hop, les adeptes de la discipline se reconnaitront en ces mois de novembre et décembre à la casquette portée comme il se doit, visière en arrière.

Kader Attou présentera à La Coursive (du 7 au 10 novembre) sa dernière création « Allegria » toute en poésie et légèreté. Après « Un break à Mozart 1.1 » (donné à la même période au Grand Théâtre de Bordeaux), l’envie de s’émanciper des postures académiques pour louer la spontanéité du geste et la singularité a primé dans le travail du chorégraphe.

Toutes les générations sont convoquées à cette fête d’automne pour découvrir et pourquoi pas pratiquer l’art de la street dance (des animations ont été organisées dans le cadre scolaire aussi). Deux représentations sont particulièrement

recommandées cependant aux familles : le très humoristique « Ma Class’ hip hop » de Céline Lefèvre au Carré Amelot le 24/11, pour un voyage vitaminé et une immersion décalée dans l’histoire du hip hop et « Supershowman ». Samedi 25 novembre, le cousin belge de Superman venu d’un astéroïde lointain débarquera à la Chapelle Fromentin pour sauver le monde en dansant…

En plus des nombreux spectacles qui seront donnés sur les différentes scènes de La Rochelle le festival s’émaille cette année de nouvelles surprises savoureuses comme les « Haïkus dansés » de Pierre Bolo, à découvrir dans la tour de la Lanterne le 12/11 ou encore le « Dance Hour » avec Fouad Hammami et le match d’impro des compagnies Accrorap et du collectif Ultimatum qui précèderont tous deux le concert d’ouverture à La Sirène.

Marie-Victoire Vergnaud

Programme détaillé sur : www.shakelarochelle.com

P O L L U T I O N

Le CLUPP* se mobilise pour le port d’Ars

Le 21 septembre 2017, une réunion sur l’envasement des ports d’Ars-en-Ré a eu lieu avec la municipalité, le Conseil départemental, le bureau d’étude et les usagers du port d’Ars pour analyser la situation et faire le point sur les opérations de dragage devenues urgentes.

L’envasement du chenal d’Ars a rendu le balisage de navigation inapproprié et dangereux.

Les constats : du cuivre et de la vase Des prélèvements de sédiments avaient été effectués le 21 mars 2017 dans les deux bassins d’Ars (au droit des rejets des cales de carénage et autour des appontements) les résultats révèlent la présence de cuivre au-delà des seuils autorisés dans le bassin de La Prée.

L’envasement important des deux bassins ne permet plus la flottaison à marée basse, ils doivent être dragués rapidement. Il faut donc traiter conjointement les problèmes de pollution et d’envasement. Les

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volumes de sédiments à extraire des deux bassins sont connus depuis une étude de mars 2017 : 26 831 m³ pour le port de La Prée et 56 180 m³ pour le bassin de La Criée.

Le financement reste un problème de taille Le coût d’un désenvasement varie selon les procédures : pour un pompage des sédiments avec clapage (rejet) à moins de 5 milles des côtes il en va de de 4 à 10 euros le mètre cube, pour un pompage avec traitement simple (décantation et mélange avec liant) il faut compter

de 60 à 120 euros/m³.

La Mission Mer, conduite par le Département de la Charente Maritime, prévoit une série de mesures pour pérenniser les activités maritimes, pour protéger le milieu naturel ainsi que pour l’entretien des ports. Elle réalise des diagnostics environnementaux, met en œuvre des études sur les zones de production de coquillages et tend à répondre au déficit d’aires de carénages.

Pour le CLUPP, il est urgent de passer à l’action Le Comité estime qu’il faut prévoir avant 2019 une à deux aires de carénage supplémentaires aux normes (on parle d’une privée et d’une publique ?) ainsi que le dragage des deux bassins. D’ici là, plusieurs études complémentaires seront nécessaires (cahier des charges, planning,

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

etc.), il faudra aussi et surtout en déterminer les coûts et trouver les aides et les subventions nécessaires à ces réalisations. « Il faudra faire vite et au mieux compte tenu du processus et des délais associés : procédure rapide, études préliminaires, avant-projet, autorisation, enquête publique, etc.

Le temps presse ! » ont conclu les participants à la réunion.

Véronique Hugerot * CLUPP : Comité local des usagers permanents du port.

Les bateaux s’enfoncent dans la vase.

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ACTUALITÉ M I N I - T R A N S A T

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B A T E A U

D E S T I N A T I O N

Antoine Cornic sensibilise

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La Rochelle, Bassin des Chalutiers, Village de la Mini-Transat, le bateau «Destination île de Ré» amarré au ponton «Événement» revêtu d’un tapis rouge reçoit des visiteurs.

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eize élèves du collège Les Salières de Saint-Martin-de-Ré, sélectionnés option voile des classes de 5ème, 4ème et 3ème écoutent avec attention ce vendredi 29 septembre à J-2 du départ de La MiniTransat-La Boulangère, Christian Karcher, le coach sportif d’Antoine Cornic, qui leur détaille toute la partie technique de ce mini de 6,50m.

La Communauté de Communes de l’île de Ré, associée au projet de l’association Voile Passion, qui apporte son soutien financier à ce programme d’actions pédagogiques destiné aux scolaires voulu par Antoine Cornic, permet au skipper de sensibiliser les enfants : « J’aimerais qu’ils deviennent des amoureux de la mer ». Leur professeur déclare qu’il apprécie de pouvoir leur ouvrir un panel sur l’ensemble des activités liées à la mer et de pouvoir les sensibiliser à la démarche environnementale de ce bateau utilisant une pile à hydrogène.

Seize paires d’yeux se focalisent sur le bateau et son navigateur qui les invite à monter à bord par petits groupes de quatre. Les questions fusent : « La vitesse moyenne du bateau ? » (entre 10 et 15 noeuds), « Combien

Une action pédagogique auprès des collégiens des Salières, option Voile.

de litres d’eau embarqués ? » (40 litres), « Quand tu dors, le bateau avance comment ? » (avec le pilote automatique, indispensable souligne Antoine). Les questions de sécurité sont nombreuses aussi, Zia déclare qu’elle serait effrayée de partir toute seule, sans moyen de communication, Gabin, 11 ans, du Bois-Plage, remarque que l’espace vital est vraiment petit à l’intérieur du bateau mais pense que peut-être un jour, lorsqu’il sera grand, il présentera lui aussi son propre bateau.

Tous se sont regroupés sur la photo de groupe, rejoints par Lionel Quillet, président de Destination île de Ré et de la Communauté des Communes de l’île de Ré.

Depuis, Antoine a pris le départ le dimanche 1er octobre de cette 21ème édition, il se classe dans les 20 premiers sur 81 participants, pour suivre son parcours il faut se rendre sur le site officiel www.minitransat.fr/ suivi-de-la-course/cartographie Valérie Lambert

1 ère étape de la Mini-Transat 17 è au classement des prototypes pour cette 1 ère étape de la Mini-Transat, Antoine Cornic (Destination Ile de Ré) est arrivé à Las Palmas de Gran Canariale jeudi 12 octobre à 9 heures, 42 minutes, 05 secondes, heure française.

Les organisateurs ont recueilli sa 1 ère réaction : « Cette étape a mal débuté pour moi puisque je suis tombé en panne de pilote alors que je croisais au large de La Corogne. J’ai pensé à un problème électronique ; du coup, je ne me suis pas arrêté estimant qu’une escale ne résoudrait pas le problème dans les 72 heures imparties. Du coup, j’ai barré plus que de raisonnable, j’ai déchiré un spi, dû me mettre à la cape pour dormir un peu.

Sportivement, je suis déçu, notamment parce que j’ai enduré de nouveau trois heures de pétrole juste devant la ligne.

D’un autre côté, je suis content, je me suis bien battu et je reste encore dans la course pour la deuxième étape.

Et puis, j’ai eu une jolie surprise, avec la présence de ma femme à l’arrivée.

Je ne m’y attendais pas, c’est génial ». www.minitransat.fr

N A U T I S M E

80 000 visiteurs au salon du Grand Pavois

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e président du Grand Pavois Alain Pochon l’avait annoncé quelques jours avant le début du salon : sa 45e édition s’annonçait sous les meilleurs auspices, avec les frémissements de relance de la filière nautique ces derniers mois : +10% en moyenne d’achats sur les petites embarcations voile ou moteur. Alors que le salon de Cannes, qui s’est tenu juste avant celui de La Rochelle, avait enregistré son record de 50 000 visiteurs, le Grand Pavois a fait aussi fort que l’an dernier avec 80 000 visiteurs. « Et ce malgré un dimanche pluvieux qui nous enlève bien 1 500 à 2 000 visiteurs », assure Alain Pochon. « Je pense que nous aurions pu dépasser la fréquentation de 2016 si nous n’avions pas eu cette journée-là. En atteste la fréquentation du samedi, où notre parking visiteurs de 4 000 places est arrivé à saturation, et ce dès 10h30 le matin ! C’est d’ailleurs un point sur lequel nous devrons travailler pour les éditions à venir… ».

Parmi les espaces ayant rencontré le plus de succès, l’espace Plage, bien évidemment, avec ses quelques 1500 essais de divers sports d’eau. En deuxième position : l’espace Pêche. « En terme de représentativité et

© Anne-Lise Durif

Le célèbre salon nautique de La Rochelle s’est tenu du 27 septembre au 2 octobre au port des Minimes, avec près de 80 000 visiteurs. Bilan.

Près de 150 nouveaux modèles de bateaux étaient à découvrir en avant première sur les 750 présentés.

d’offres marché, nous pouvons dire que la marina de l’Espace Pêche était d’une richesse incroyable cette année avec des bateaux tous plus équipés les uns que les autres », analyse Alain Pochon. « Notre Espace Multicoques poursuit également son développement avec la mise en place de double pontons ».

L’espace réservé à une trentaine de vieux gréements, dont une vingtaine classée aux Monuments Historiques.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

Un bon cru commercial Sur le plan commercial, le salon a confirmé sa présence dans le Top 5 des grands rendez-vous professionnels internationaux du nautisme à flot, avec la présence notamment de 800 marques venues de 30 pays différents. Parmi eux, le fleuron des chantiers navals français de plaisance et/ou de pêche loisirs comme Fountaine Pajot, Ocqueteau, Beneteau, Jeanneau…

Tous venus avec leur dernier né, du monocoque au catamaran. Le salon s’enorgueillit également cette année d’être le salon « accueillant le plus grand nombre d’unités en aluminium », selon Alain Pochon. « Du côté des affaires, de nombreux professionnels m’ont fait écho de leur satisfaction et m’ont annoncé avoir atteint leurs objectifs. Nous savons également que d’importantes unités se sont également vendues, ce qui est bon signe ».

Le salon a également été l’occasion de la signature d’une convention Rallye des Iles du Soleil entre la Région Guadeloupe et Grand Pavois Organisation, faisant de MarieGalante (Guadeloupe) l’arrivée du Rallye des Iles du Soleil 2017 et 2018. Objectif : « Que notre rallye monte en puissance au fil des éditions et devienne le rendez-vous incontournable des plaisanciers désireux de traverser l’Atlantique dans un contexte encadré et sécurisé ».

Anne-Lise Durif

Prochaine édition du Grand Pavois du 26 septembre au 1er octobre 2018.

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AMÉNAGEMENT L A

C O U A R D E - S U R - M E R

Un Plan de référence 2017/2027 largement applaudi par les habitants « La gestion, c’est prévoir », c’est en ces termes que Patrick Rayton a ouvert la réunion publique du 11 septembre en dévoilant à ses concitoyens le plan de référence du village pour les dix ans à venir.

C

’est un prévisionnel adaptable aux circonstances, à l’évolution du village et de sa population » a expliqué le maire. Certains chantiers ont déjà démarré, comme celui du square, d’autres ne seront peut-être pas réalisés, un bilan sera fait tous les trois ans. Le précédent plan élaboré en 2003 par son prédécesseur Paul Neveur, avait été réalisé à 80 %.

Sécurité, bien-être et vitalité économique Le maire de la Couarde et l’équipe municipale ont ensuite détaillé les grandes orientations de l’action publique en près d’une quarantaine de projets procédant de quatre grands objectifs : protéger le territoire et les populations, accueillir les habitants dans un cadre de qualité, maintenir et développer la vie permanente et organiser, renouveler et valoriser les espaces publics.

Le sérieux travail réalisé en amont par les équipes et les élus sonne à la fois comme une politique communale et une doctrine humaniste.

Ouverture, transversalité, entraide, communication, bien-être, solidarité, développement culturel, logement à l’année et télé travail, tels sont les maîtres mots du volet social pour un avenir durable.

Quel financement pour les projets ?

A l’issue de l’exposé, le maire et les élus se sont soumis aux questions des administrés La petite centaine de citoyens présents s’est montrée, dans l’ensemble, très satisfaite par le prévisionnel, deux personnes sont intervenues pour féliciter l’équipe.

Un résident s’est demandé si les travaux du Cours des Poilus (assainissement) verront le jour, attendu qu’ils étaient déjà annoncés dans la gazette de 1991 ! D’autres craignent ne plus voir la mer depuis le chemin de côte après la surélévation à 4.8 m NGF des digues, entre la fosse de Loix et La Moulinatte, mais la promenade et la piste cyclable seront elles aussi remontées à la cote.

Le public a pointé l’insuffisance de parkings, ce à quoi les élus répondent que plusieurs petits terrains d’une dizaine d’emplacements chacun seraient en repérage.

Sur la plage du Peu Bernard, où le naturisme est toléré dans une

Les travaux ont débuté quartier du square pour dissocier les espaces de jeux, de commémoration et de promenade.

bande de 200 mètres (rappelons que l’abondance de nudistes fait que tout le monde ici l’appelle « la plage des culs nus »), des comportements licencieux sont régulièrement rapportés sans que les policiers municipaux ne puissent agir. Patrick Rayton, à l’instar du maire du Bois-Plage, a saisi le préfet, mais en vain, ils se sont entendus dire de se débrouiller entre eux !

La solution aux problèmes récurrents, qui débordent de la seule pratique du naturisme, viendra de l’aménagement paysager de la batterie Herta (cheminement, appli d’une visite virtuelle des blockhaus) dont l’importante fréquentation touristique fera fuir les « culs nus ». À La Couarde, la surabondance de vélos devient critique en été, notamment aux Brardes et dans le

Document à caractère publicitaire.

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Bien que le transfert de compétences vers les Communautés de Communes prévu par la loi NOTRe (lire Ré à la Hune 161 et sur www. realahune.fr) donne lieu à compensation pour les communes, Patrick Rayton s’interroge : « Pour combien de temps ? » Car pour l’année 2017, les transferts de

moyens se traduisent par une perte du budget de fonctionnement de 340 000 ! Et certains projets ne permettent pas de recours à l’emprunt , à l’instar du désenvasement du Goisil, car il relèverait de l’entretien, alors qu’un réaménagement total de la zone (plage et port) le permettrait.

centre. Patrick Rayton répond que malgré les parkings à vélos aux entrées de village, le cycliste aime à poser son vélo « là où il va » commerces, plages ou autres mais rien ne peut être envisagé dans le secteur des Brardes, le classement du site en zone boisée interdisant tout aménagement, aussi il a attiré l’attention des cyclistes sur la notion de civisme. À presque 21 heures, bien d’autres questions restaient en suspens mais les administrés pourront se renseigner directement en mairie auprès de l’équipe municipale. La réunion publique a pris fin sous les applaudissements.

Véronique Hugerot *Le plan de référence 2017-2027 est téléchargeable sur le site de la mairie de La Couarde.

LA RECETTE BIEN DOSÉE POUR DIVERSIFIER VOS PLACEMENTS* * Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.

Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l’adhérent.

LA RÉFÉRENCE QUALITÉ PRIX

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

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JEUNES À LA HUNE ILS ONT PASSÉ LEUR ENFANCE SUR L’ÎLE, POUR CERTAINS Y SONT NÉS ; ET PUIS ILS ONT GRANDI, LE TEMPS DES ÉTUDES EST ARRIVÉ ET LE PASSAGE DE L’AUTRE CÔTÉ OBLIGÉ POUR UNE NOUVELLE VIE… QUE DEVIENNENT-ILS CES JEUNES RÉTAIS QUI SE FABRIQUENT UN AVENIR ? UNE NOUVELLE SÉRIE QUE VOUS PROPOSE RÉ À LA HUNE. P O R T R A I T

Mahault Patat : des images plein la tête Originaire de Sainte-Marie, Mahaut est étudiante en école de cinéma à Bordeaux. Déterminée à devenir réalisatrice, la jeune femme multiplie les expériences pour accéder à son rêve.

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lle est arrivée à Sainte-Marie à l’âge de dix ans. Après les années collège aux Salières à Saint-Martin, elle intègre le lycée Dautey où elle obtient son bac S, section Abibac* « mention très bien » ! Un parcours sans faute au terme d’un cursus bilingue qui lui valait de recevoir en janvier dernier un trophée de la commune, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du maire.

leurs échange, leur dépendance l’un à l’autre et leur rapport à l’art… ».

C’est clair, Mahault a le cerveau bien fait, mais plus encore, elle est habitée par un monde intérieur fécond qui ne demande qu’à s’animer. Ses parents la soutiennent donc dans son choix de prolonger ses études en se formant aux techniques de l’image et du son, et c’est ainsi qu’en octobre 2016 elle fait sa rentrée à l’institut 3IS à Bordeaux.

jumelles, qui confrontées à la mort accidentelle de leurs parents vont manifester des réactions très différentes ».

En mai, elle s’inscrivait pour faire partie du jury du prix des lecteurs de « Sud Ouest » à l’occasion du Festival de la Fiction TV qui s’est déroulé mi-septembre. Sur quatre jours, les jurés ont visionné sept téléfilms et désigné collégialement « Prêtes à tout » avec Alika del Sol et Anne Charrier comme leur préféré. Le téléfilm sera diffusé prochainement sur France 2.

Les ressorts de la relation à l’autre, le sujet l’inspire depuis longtemps, elle qui confie avoir été particulièrement marquée par la poésie du dernier film de Jim Jarmusch : « Paterson », « où l’on voit évoluer du dimanche au dimanche, un couple d’artistes dans l’intimité de

De cette expérience, l’étudiante, ravie de la complémentarité des points de vue exprimés durant les réunions, avoue avoir révisé son jugement sur les productions télévision qu’elle jugeait jusqu’alors « mal connotées au regard de la magie du grand écran ».

Elle y est actuellement en deuxième année et travaille d’ores et déjà à la création d’un projet d’une petite série de quatre épisodes de six minutes chacun, dans le cadre de la spécialisation réalisation qu’elle a choisie. À quoi pense-t-elle ? « Il s’agira d’explorer les méandres de la psychologie au travers de sœurs

Festival de la fiction TV à La Rochelle et master class à La Coursive avec Mathieu Almaric En plus de courir les salles de cinéma pour parfaire sa culture, Mahault guette tous les évènements de la région susceptibles de lui faire pénétrer le métier.

Mahault revient sur l’île chaque fois qu’elle le peut.

Avant de regagner Bordeaux, Mahault a aussi bénéficié d’un stage de cinéma à La Coursive le dernier week-end de septembre.

Orchestré chaque année par Alain Bergala (critique pour « Les Cahiers du Cinéma », essayiste, réalisateur et enseignant à la Fémis), le thème était cette fois « Mathieu Almaric et ses doubles ». Vaste !

4 films, 4 leçons avec : Mange ta soupe ! , L’amour est un crime parfait, Les fantômes d’Ismaël et bien sûr Barbara, que l’acteur et réalisateur présentait au public de La Rochelle. Habitué à passer des deux côtés de la caméra, la recherche très intérieure de la vérité du sentiment qu’excelle à exprimer Almaric a fait mouche auprès de la talentueuse Mahault qui espère à l’obtention de son diplôme être embauchée comme assistante d’un réalisateur.

Marie-Victoire Vergnaud * Examen unique qui permet la délivrance simultanée du Baccalauréat français et de son équivalent allemand (Abitur).

E D U C A T I O N

Au collège des Salières, le bilan de la mise en place des « options » est positif Des activités spécifiques sont organisées dans le cadre des programmes en vigueur.

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out d’abord, l’option « école du spectateur » a été mise en place il y a trois ans. Elle est ouverte aux élèves de 4ème et 3ème qui souhaitent y participer. Quatre enseignants en ont la responsabilité (Maud Richez, Laëtitia Fournier, Hélène Le Drezen et Frédérique Pasquier). L’objectif est d’éduquer le regard des jeunes, de développer leur culture artistique. Les élèves, au cours de l’année scolaire, vont voir trois spectacles à la Coursive (trois pour les 4ème et trois pour les 3ème).

L’année dernière, le groupe est allé passer trois jours à Paris où les collégiens ont pu découvrir la Comédie Française, la Maison de Radio France et participer à plusieurs spectacles au cœur de la capitale.

Une option bien adaptée à la réalité rétaise Depuis la rentrée 2016, l’option « sports nautiques » a été mise en place pour un groupe d’élèves (limité à 16) des classes de 5ème, 4ème et 3ème. Deux professeurs d’EPS (Education Physique Sportive),

Benjamin Broudeau et Julien Hamote proposent trois activités : planche à voile, surf et natation (en fonction des conditions météorologiques).

La première de ces activités est organisée sur le plan d’eau du Goisil à La Couarde en partenariat avec le CNCG (Centre Nautique Couardais du Goisil), la seconde se déroule sur la plage de Gros-Jonc au Bois avec la participation du « Ré-Surf-Rétais ».

La dernière a lieu au centre aquatique AquaRé de Saint- Martin.

Le principal objectif est d’inciter les élèves à s’inscrire dans les clubs et de participer à des compétitions au niveau fédéral. Lorsqu’un élève est absent, il est systématiquement remplacé par un de ses camarades inscrit sur une liste complémentaire (il y en a 2 par classe).

Deux minibus assurent les déplacements, l’un prêté par la CdC, l’autre est mis à disposition à tour de rôle par l’un des deux clubs partenaires… Pour 2017-2018, le créneau horaire est de trois heures le vendredi après-midi (au lieu de deux précédemment).

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

L’option « Sports nautiques » a été mise en place pour des élèves de 5 ème, 4ème et 3ème.

Un nouveau projet est en cours…

Pour l’année prochaine, les responsables du collège et les professeurs d’EPS envisagent la création d’une section sportive de « beach-volley ».

Il s’agit de profiter au maximum de la mise en place des terrains « beach-volley » (Lire Ré à la Hune N°160 ou sur www.realahune.fr) qui sera terminée durant les vacances de la Toussaint. Les modalités de

l’organisation du projet seront définies rapidement. Vanessa Froumeau (professeur d’EPS) dirigera les opérations et sera assistée de Maëlle Thibaut de Kergret (éducatrice sportive, brevetée d’Etat), responsable du club de « beach-volley » du Bois-plage. La fédération française financerait cette initiative.

Jacques Buisson

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SOCIAL À LA HUNE H U M A N I T A I R E

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S A I N T - M A R T I N

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Les Restos du Cœur accompagnent les plus démunis vers un retour à l’autonomie « Aujourd’hui on a plus le droit d’avoir faim ni d’avoir froid, effacer le chacun pour soi, je pense à toi, je pense à moi. Je te promets pas le grand soir mais juste à manger et à boire… » Ce refrain issue de la Chanson des Restos du Cœur, connue de tous, est indissociable de l’histoire des restos…

A

la veille de l’ouverture de la 33 ème campagne d’hiver nationale des Restos du Cœur, nous avons rencontré Lysiane Le Riblair animatrice du Centre des Restos du Cœur de Saint-Martin de Ré depuis un an et Régis Landreau, son adjoint. L’occasion de faire le point sur les missions de l’association, son fonctionnement, les activités proposées, ses attentes pour apporter une assistance bénévole aux plus démunis vivant sur l’Ile de Ré.

Trente bénévoles au service d’une centaine de famille La principale mission des Restos du Cœur est avant tout l’accompagnement : l’aide à la personne avec l’accueil et l’écoute puis en fonction de la situation la mise en relation avec une assistante sociale.

Ce contact privilégié doit permettre un retour vers l’autonomie. Ce volet d’aide à la personne est primordial dans des situations difficiles pour retrouver l’estime de soi et être capable de faire face aux épreuves.

Vient ensuite l’accompagnement alimentaire par l’accès à des repas gratuits, le vestiaire (fourniture de vêtements, jouets, électroménager…), l’aide à l’insertion sociale (microcrédit, soutien à la recherche d’emploi, administratif, aide à la justice et aux droits, logement, soutien scolaire et lutte contre l’illettrisme, formation…). Mais aussi

H U M A N I T A I R E

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Lysiane Le Riblair et Régis Landreau, l’animatrice du centre des Restos du Cœur de Saint-Martin et son adjoint.

toute action contre la pauvreté sous toutes ses formes : l’accès à la culture avec des sorties cinéma qui participent à la sociabilisation des familles, des journées culturelles pour les enfants, un accueil spécifique au moment des fêtes de Noël, Pâques… des commissions vacances qui proposent des séjours à la montagne, le coiffeur…

Le centre des Restos du Cœur de Saint-Martin-de-Ré est ouvert à l’année. Eté comme hiver, l’offre est la même avec cependant une fréquentation moindre en saison estivale (45 familles soit environ 90 personnes pour le double en hiver) étant donné que les personnes inscrites trouvent plus facilement

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un travail l’été sur l’île et aux environs. 12025 repas ont été distribués durant l’été 2017.

Aujourd’hui les carences alimentaires ont disparu mais la pauvreté a pris un autre visage : accidents de la vie, contrats précaires et travailleurs pauvres, jeunes de moins de 25 ans ne disposant pas du RSA, retraités disposant du seuil minimum vieillesse, familles monoparentales. En France 8,5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté*. C’est ce type de profil qui fréquente le centre de SaintMartin-de-Ré avec semble-t-il une augmentation de la demande de la part de familles nombreuses.

Devenir bénévole Afin de poursuivre les actions dans de bonnes conditions, les Restos du Cœur sont toujours en recherche de bénévoles. Le centre de SaintMartin ne déroge pas à la règle…

Toutes les bonnes volontés sont acceptées avec des compétences diverses : que ce soit pour de la manutention, des conseils administratifs, du droit… les différents savoir-faire sont utiles pour développer les nombreuses actions de l’association. Les bénévoles d’un jour sont également acceptés dans le cadre de la collecte nationale qui a lieu le 2ème week-end de mars.

Et puis n’oublions pas les dons… qu’ils soient monétaires ou en nature, la générosité des donateurs

est essentielle. Micro-onde, cafetière… le petit électroménager manque cruellement. Alors si vous vous apprêtez à changer ce type de produit, n’hésitez pas à apporter celui dont vous ne vous servirez plus au centre des Restos du cœur de Saint-Martin. Et parmi les donateurs et soutien que Lysiane et Régis souhaitent chaleureusement remercier pour leurs actions il y a : le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette, Leclerc, Intermarché, les boulangeries Marin.

Florence Sabourin *Source : INSEE septembre 2014.

Restos du Cœur de l’Ile de Ré 5 rue du Père Ignace 17410 SaintMartin de Ré – 05 46 01 05 97 Ad17.saintmartin@restosducoeur.org

La porte du centre est ouverte à tous sans condition. L’aide alimentaire elle, est soumise à un barème. Les inscriptions pour la campagne d’hiver seront ouvertes à compter du 6 novembre pendant deux semaines. Pour prendre rendez-vous appelez le 05 46 01 05 97 ou présentez-vous le mercredi ou jeudi après-midi dès 14h.

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Les collectes de la Banque Alimentaire commencent fin novembre Près de 1 4 0 tonnes de produits alimentaires ou d’hygiène sont attendues dans les entrepôts de Périgny pour être triés, conditionnés et redistribués aux plus démunis par l’association.

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L’antenne rétaise manque elle aussi de bénévoles.

e sont environ 13 000 personnes sur le département et une quarantaine de foyers de l’île (soit 3 000 colis) qui bénéficient chaque année de l’accompagnement des bénévoles qui récoltent des denrées, luttent contre le gaspillage et viennent en aide aux familles, de plus en plus

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nombreuses à peiner à remplir leur frigo.

Créée il y a vingt ans par Marcel Migné (Ré Solidarité) en partenariat avec le Lions Club, l’antenne rétaise (tout comme les 79 autres de France) souffre de la remise en cause des contrats aidés qui représentent la moitié des salariés, déjà

fortement en sous effectif.

L’association en appelle donc aux bonnes volontés pour rejoindre les maigres rangs des « gilets orange » comme on les appelle… Car au delà de cette campagne nationale, les bénévoles de l’île se mobilisent tout au long de l’année. Un mercredi sur deux, ils se réunissent dans une salle de la base nautique de La Flotte pour confectionner des colis équitables avec les produits recueillis pour la majorité auprès des supermarchés voisins, ainsi que des producteurs locaux.

Les Centres Communaux d’Action Sociale se chargent ensuite de répartir les sacs de courses en fonction des ressources dans les différents villages.

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Les bénévoles s’activent.

Toutes les générosités sont attendues pour ce rendez-vous solidaire du dernier week-end de novembre et bienvenues pour s’investir durablement contre la précarité.

Marie-Victoire Vergnaud

www.giletsorange.fr

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SOCIAL À LA HUNE E N S E I G N E M E N T

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R O C H E L L E

La formation des aquaculteurs de demain Le lycée Maritime et Aquacole de La Rochelle* prépare à tous les métiers de la mer, l’aquaculture se pratique à Ars-en-Ré. de productivité, précise Catherine, ce qui n’est pas souvent le cas d’un établissement commercial ».

Les huit jeunes gens, en cuissardes ou waders, déploient leur filet sur le bassin. Dans l’eau jusqu’aux cuisses, deux d’entre eux doivent le maintenir bien au fond tout en le tirant pour y piéger le poisson.

En fin d’opération, de la vase et des crabes apparaissent au fond de la seine, les apprentis marins s’inquiètent d’être bredouilles, mais c’est dans les dernières mailles du filet, et heureusement aidés par leur professeure, qu’ils récolteront les daurades.

L’après-midi sera consacrée à l’évaluation de la biomasse totale, la pesée, le comptage, le contrôle qualité etc... Tant de notions et de savoir-faire qu’ils seront bientôt fiers de maîtriser comme « les pros ».

Véronique Hugerot *L’aquaculture n’est qu’une branche parmi d’autres enseignements délivrés au LRMA.

Plus de renseignements sur le lycée maritime sur le site : www.lycee-maritime-larochelle.com

Catherine Drevreau-Hérault montre les gestes du maniement de la seine aux étudiants en aquaculture.

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epuis plus de vingt-cinq ans, la ferme marine d’Ars, qui dépend de ce Lycée, permet aux futurs aquaculteurs d’apprendre leur métier en situation réelle.

Découverte de la ferme marine d’Ars-en-Ré De vocation essentiellement pédagogique, elle met à disposition des élèves, apprentis ou lycéens, 2,7 hectares de marais, des ateliers, un laboratoire, une écloserie, une salle informatique et toutes les gammes d’équipements professionnels liés à leurs futures spécialités : conchyliculture, pisciculture, biologie marine, production de juvéniles.

Sur place, Mathieu Barré, le maître de la ferme, régit le site toute l’année mais il préfère le terme d’assistant. Il est en charge de la préparation des manipulations pour les étudiants et se démultiplie entre les élèves, la maintenance des équipements, la surveillance des espèces, l’achat de matériel ainsi que de la vente du surplus (un faible pourcentage d’huîtres et de daurades est vendu en fin de cycle et permet d’auto financer l’achat des prochains naissains).

L’intégralité de la production est faite par les élèves En effet, par petits groupes ne dépassant jamais huit élèves, les 66 étudiants en aquaculture du LRMA se rendent à la ferme un jour par semaine ou par quinzaine selon leur niveau (CAP, 2nde, 1ère et terminale) pour leurs travaux pratiques.

Leur cursus se compose d’ailleurs de TP pour moitié, au lycée, la soudure, la mécanique ou le matelotage font partie intégrante de leurs études. À la ferme, ils s’initient à toutes les branches de l’activité aquacole car il faut maîtriser toutes les disciplines pour arriver au bac pro, ils ont également l’occasion de travailler avec les ostréiculteurs locaux.

Dans le laboratoire de biologie marine, Mme Massieu leur enseigne

la culture de micro-algues, de phytoplancton, de rotifères ou d’artémias (crustacés microscopiques) pour la production de proies. Une salle de six grands bassins carrés et leur système de filtration est réservée à la pisciculture (pesée, nourrissage, suivi qualité), la production de juvéniles, bivalves et poissons, se fait dans l’écloserie où quatre bassins de forme allongée attendent les naissains, dehors, l’atelier d’ostréiculture n’a rien à envier aux unités professionnelles.

Un enseignement dans des conditions optimales Ce matin là, dans la seule salle chauffée du site, huit élèves de terminale revoient, avec Catherine Dreveau-Hérault, leur professeure spécialisée en cultures marines, la théorie de la pêche à la seine. Craie en main, elle trace le schéma qui sert de base aux révisions.

Pour un enseignement sans rupture entre théorie et pratique et une application en corrélation directe avec le cours, elle enseigne tant la théorie au lycée que la pratique à la ferme. Avant de passer à l’action, elle insiste sur le protocole à ne jamais négliger : « Combien de personnes les étudiants doivent-ils prévoir pour cette manip ? A quels postes vous placerez-vous ? Avezvous vérifié votre matériel ? Et votre équipement ? Qui mesure le pourcentage d’oxygène dans l’eau ? Il me faut un responsable eugénol et qui coordonne l’opération ? Le sens de l’organisation est indispensable », rappelle Catherine DreveauHérault, en passant ses bottes et sa vareuse.

Des daurades pas stressées La manipulation du jour consistera à prélever les daurades d’une claire en leur faisant subir le minimum de stress. Car qui dit stress, dit maladies et mortalité. À la ferme, on n’utilise pas d’antibiotique pour l’élevage, « Ceci n’est rendu possible qu’en l’absence de contrainte

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

Étalonnage de l’oxymètre dans la salle de pisciculture.

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ENVIRONNEMENT P R O C E S S U S

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Mais où vont les eaux usées ?

Avec un volume moyen de 85 m³ d’assainissement par abonné, 19 000 habitations raccordées, 500 habitations en assainissement individuel, 420 kilomètres de canalisation (300 mm de diamètre et sous pression) qui sillonnent l’île pour l’assainissement des eaux usées et 135 postes de relèvement, les cinq stations d’épuration de l’île de Ré, rarement évoquées dans la conversation, sont pourtant l’affaire de tous.

Un autocontrôle biologique est pratiqué journellement et la police des eaux, qui dépend de la préfecture, procède à des analyses hebdomadaires. Par ailleurs les agriculteurs qui bénéficient des eaux retraitées pour l’arrosage sont également tenus de pratiquer des analyses bactériologiques régulières.

Comment ça marche ?

Côté administratif, le syndicat départemental des eaux 17 est propriétaire des stations, il a la compétence pour l’assainissement des eaux de 466 communes du département, la SAUR est l’exploitant pour toute l’île

Le Clos Saint-Martin vu de la cour avec au premier plan le clarificateur.

Côté technique, l’épuration se fait de façon biologique. On compte quatre à cinq jours pour Le bloc de dépotage, pour l’assainissement individuel, est un cycle complet accessible jour et nuit aux camions grâce à un badge. d’assainissement.

La lingette, un problème Sur le site de La Flotte tous les équide communication pements sont en double pour assurer le volume d’assainissement en En dépit de plusieurs campagnes de sensibilisation (dépliants) et de période estivale. L’ensemble des inscommunication (la station de Sainttallations reflète une propreté de Hyppolite en Charentes ouvre ses laboratoire (exception faite pour le portes aux visites d’information), les bassin de décantation peu ragoûusagers, à savoir nous tous, restent tant) et les locaux sujets à odeurs généralement dans le déni lorsqu’il sont désodorisés. s’agit de parler de nos eaux usées.

Synonyme de pipi-caca, le traiteLe matériel consiste en un dégrillage ment ne nous regarde pas, et tels (filtre à maille fine), un désableur-déles singes de la sagesse, nous prégraisseur, un bassin d’aération, un férons nous voiler la face, le nez et clarificateur et une désinfection les oreilles. par ultra-violet et par chlore. Il y a Pourtant une bonne compréhension bien aussi un peu de chlorure-ferdu retraitement faciliterait granderique, un corrosif qui lutte contre ment le travail des techniciens. les phosphates.

Mr Jean-Jacques Labrousse, chef d’agence Aunis-Ré pour la Saur qui Le rôle des bactéries, naturellement nous fait visiter la station, rappelle aux présentes dans les boues, est prédoutilisateurs que les lingettes, contraiminant, elles doivent être oxygénées rement au papier hygiénique, ne sont en permanence dans les bassins pas biodégradables. C’est le souci d’aération pour être conservées en majeur que l’on rencontre sur les vie afin de dégrader les pollutions installations, précise-t-il, les lingettes à 95 %. multi-usages bouchent les grilles, les

Optimisez votre communication toute l’année et en saison !

Cibles : résidents permanents, résidents secondaires, vacanciers francophones et anglophones, professionnels

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pompes et les bassins de décantation.

Une fois traitées, les eaux sont de qualité « eaux de baignade ». Elles sont rejetées en mer, trois heures après la pleine mer devant le pénitencier de Saint-Martin, quant aux boues de décantation, après une dessication partielle en turbines, elles sont compactées et acheminées vers un site de compostage sur le continent.

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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

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Entre dynamisme et inquiétude

ntre conseil communautaire, colère des surveillants de la Centrale de Saint-Martin, vie des associations et évènements culturels vous trouverez dans cette édition un riche tour d’horizon de l’actualité d’ici !

La compétence GEMAPI qui revient aux ÉDITION DU collectivités locales à partir du 1er janvier 17 OCTOBRE 2017 2018 entraîne un bouleversement majeur.

La nouvelle taxe afférente, que la plupart des conseils communautaires votent, ne saurait couvrir l’ensemble des chantiers Digues à venir. La Charente-Maritime et ses

Véronique Hugerot *Les eaux usées de l’île de Ré sont traitées aux centres de Sainte Marie, La Flotte, Le Goisil, Ars et Les Portes, cette dernière, moins complète, étant une station de prétraitement en lagunage aérée.

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Alors en bon citoyen que nous sommes, pensons-y la prochaine fois, la lingette, c’est pour la poubelle et non dans les WC !

ÉDITION 2017

La plus complète d’entre les cinq stations d’épuration que compte l’île de Ré*, la station de La Flotte est la seule à accueillir les matières de vidange issues de l’assainissement individuel, cinq cent habitations sont concernées sur l’île, grâce à son bloc de dépotage archi-moderne. Elle se distingue également par son classement en niveau A qui implique un niveau de concentration bactériologique inférieur à 100 unités de bactérie E.coli pour 100 ml et l’autorise à réutiliser les eaux traitées pour l’arrosage de plantes à manger crues (10% seulement des eaux traitées sur le site sont utilisées pour le maraîchage). Une station de niveau B, comme celle d’Ars peut prétendre à l’arrosage des céréales

À La Flotte, on traite 600 000 mètres cubes d’eaux usées par an Stéphane Grimaud est l’agent d’exploitation du Clos Saint-Martin, seul permanent sur le site, il est régulièrement secondé par les chimistes, les électromécaniciens, les biologistes et les informaticiens dont les indispensables interventions sont régulières. Chaque installation est télé-gérée et centralisée à Toulouse où l’on prévoit les astreintes nuit et jour.

excepté Rivedoux qui relève du RESE pour l’eau potable, les exploitants ont le devoir d’exploiter, de gérer et d’entretenir les sites.

ÎLE DE RÉ MAGAZINE

De l’extérieur, l’architecture mi-espagnole, mi-rétaise du Clos SaintMartin (c’est son nom) avec ses murs blancs talochés et sa passerelle extérieure aux rambardes de bois blond, ressemble à une résidence touristique bien proprette. Construite en 1990, cette station de retraitement des eaux usées affiche la volonté de Léon Gendre, maire de La Flotte, de l’inscrire le plus légèrement possible dans son environnement.

et des végétaux à consommer cuits (ex. pommes de terre).

À la Découve rte de l’île

10 villages -10

départements voisins devraient créer un Syndicat Mixte commun ; le président Dominique Bussereau œuvre dans ce sens depuis de nombreux mois.

La plupart des maires de France ne cachent pas leur inquiétude sur le devenir à court terme des communes : entre transferts de compétences et baisse de leurs ressources (DGF et taxe d’habitation) le mouvement s’accélère inéluctablement. Ou comment priver notre pays de l’énorme travail (quasi bénévole) que fournissent ces élus de proximité et de leur connaissance de terrain...

Nathalie Vauchez

portraits

Déco Les saveurs

de l’ancien chai

Patrimoine

Les passeurs

d’héritage

À table

Recettes des

chefs rétais

Made in Ré

La savonnerie

de Loix

Histoire Le tourisme et les toute une histoire Rétais :

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ÎLE DE RÉ MAGAZINE

Le Clos Saint-Martin : une station d’épuration modèle

Ici on respire ET AUSSI

!

Agenda, Balade

, Nature…

novembre * À partir du mois de

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19/04/2017

Holidays/Vacances in Charente-Maritime

Ré à la Hune et realahune.fr

11:45

Île de Ré Magazine

Journal des Professionnels

CONTACT : Rhéa Marketing - Tél : 05 46 00 09 19 - Mail : rhea@rheamarketing.fr Coralie Froquet : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88

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MAISON ET JARDIN À LA HUNE

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« A la Toussaint, prépare ton jardin pour le printemps » Les Pépinières Guilbon-Bricoloisirs offrent un choix incomparable d’arbres à planter à l’automne, de chrysanthèmes pour la Toussaint, et d’outils de jardin.

Planter à l’automne et choisir de nouveaux chrysanthèmes Les jardins des Pépinières Guilbon regorgent de superbes lauriers roses et d’oliviers de différentes tailles, de palmiers et d’arbres fruitiers. Figuiers, poiriers, pommiers, pêchers, cerisiers, amandiers attendent d’être choisis. L’automne est la saison idéale pour les plantations qu’il n’est plus nécessaire d’arroser jusqu’au printemps. Tous les arbres peuvent bien sûr être livrés chez vous et plantés rapidement.

Disséminés en terrasse et dans les jardins, les pots modernes présentés par les Pépinières Guilbon donneront un cachet contemporain à vos espaces, tandis que les poteries et jarres « Ravel » apporteront une touche décorative plus classique. Côté chrysanthèmes, outre les fleurs classiques, Myriam et Laura savent dénicher chaque année des nouveautés, des espèces plus dans l’air du temps et qui suivent les envies et humeurs des clients.

fait le travail à votre place, demandez conseil à nos paysagistes. Les Pépinières Guilbon réalisent aussi vos terrasses en bois, après vous avoir présenté des plans en 2 ou 3 D. Un large choix de matériel de jardinage et de bricolage Sur le même site, Bricoloisirs vous propose tous les outils de jardin nécessaires. Les aspirateurs, souffleurs, taille-haie, tronçonneuses Stihl, vous attendent au magasin parmi bien d’autres produits de gammes variées. Pour protéger vos plantes du froid les voiles d’hivernage prennent doucement place dans les rayons.

Côté maison, vous trouverez des accessoires de cheminée design ou plus traditionnels, des chauffages de tous genres, ainsi que des plaids douillets et autres accessoires cocooning qui vous aideront à passer un bon hiver. A noter, Bricoloisirs vous livre désormais des stères de bois.

Façonner votre jardin à votre image Johann et son équipe conçoivent avec vous, puis réalisent et entretiennent votre jardin, petit ou grand.

A votre écoute, il saura inventer un espace qui vous corresponde et vous guider dans le choix des arbres et végétaux, adaptés à l’environnement dans lequel ils s’intégreront. C’est aussi à l’automne qu’il faut procéder à tous les travaux d’élagage ou d’abattage, pour lesquels les Pépinières vous proposeront au préalable un devis. Vente phare, le robot de tonte

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SAVEURS À LA HUNE I N I T I A T I V E S

Laurent Favier, un Chef sur tous les fronts… gastronomiques !

Cet été, il avait pris les rênes du restaurant de La Pergola (et recommencera l’année prochaine), il sera aux fourneaux pour le Salon du Vin et du Goût au Bois, et le voilà dans les pages de deux livres qui viennent de paraître.

S

i son restaurant Chai nous comme chez vous est sa maison, Laurent Favier ne reste pas pour autant les deux mains dans le même plat. Ouvert et toujours soucieux de partage et d’expériences, il n’hésite pas à se lancer dans de nouvelles aventures, pour autant qu’elles soient culinaires.

Et en l’occurrence, elles sont aussi littéraires. Publiés par les Editions Sud-Ouest, deux livres viennent de voir le jour, des ouvrages collectifs dans lesquels le Chef de La Flotte témoigne de sa créativité.

Belle rencontre autour du fromage de chèvre Il était une fois une femme, Laure Fourgeaud, éleveuse et artiste en fromage de chèvre, dont la réputation d’excellence n’est plus à faire dans le milieu gastronomique. La preuve : de nombreux et grands chefs demandent à travailler avec elle et à bénéficier de ses produits d’exception. Ce n’était pas le cas de Laurent qui, certes la connaissait pour l’avoir rencontré lors d’évènements, mais la relation n’était pas allée plus loin. Alors c’est Laure ellemême qui l’a sollicité, lui demandant de réaliser une recette pour l’ouvrage « Mes Chèvres, élevage et recettes ». Laurent l’accueille un week-end chez lui, ils échangent et

S A L O N

D U

G O Û T

travaillent. Ensemble, ils réalisent un fromage que Laurent servira tout l’été dans son restaurant, tandis que Laure aide le cuisinier dans l’élaboration d’un burger proposé au restaurant de La Pergola.

La collaboration est fructueuse et la complicité réelle. Pour le livre de Laure, aux côtés de quinze autres chefs français, Laurent crée deux recettes : « Esturgeon, fenouil et asperges » et « Chèvre frais et saumon fumé dans un jardin printanier ». Une vraie poésie dans les assiettes aux saveurs on le devine inimitables !

de Ré peut être fière de ses talents gastronomiques !

Grands chefs au service de la gastronomie régionale.

Gastronomie autour d’un fromage de chèvre d’exception.

E T

D U

Itinéraire gourmand en Poitou-Charentes C’est le titre du second opus dans lequel Laurent a déposé sa patte.

Dans la série « Tables gourmandes de Poitou-Charentes », quarante chefs du cru ont été mobilisés autour de quarante recettes terre et mer totalement régionales, soit une recette par chef. Profitons-en pour noter au passage qu’aux côtés de Laurent Favier, deux autres chefs rhétais ont également participé, Thomas de Cok du restaurant Le Chat Botté à Saint-Clément et Thierry Hainaut du restaurant Ö de Mer à Ars. L’Ile

Cette année encore Laurent Favier régalera les visiteurs du Salon du Vin et du Goût transformant une simple promenade en dégustation raffinée. Il proposera également cinq recettes dans le Hors-Série du Sud-Ouest gourmand spécial Fêtes de fin d’année, à paraître prochainement. Et bien sûr, il sera présent au salon qui monte qui monte, le « So Good » à Bordeaux, où il fera des démonstrations et dispensera conseils et astuces aux adultes et même aux enfants.

Le chef du restaurant Chai nous comme chez vous est décidément chez lui partout !

Pauline Leriche Rouard

« Mes Chèvres, élevage et recette – 16 chefs cuisinent les produits d’exception d’une femme artisan en Périgord » - Laure Fourgeaud Photographies de Claude Prigent Editions Sud-Ouest - 20 € « Itinéraire gourmand en PoitouCharentes - 40 recettes Terre1Mer » Photographies de Claude Prigent Editions Sud-Ouest - 19,90 €.

Disponible en kiosque, librairie et chez les restaurateurs participants.

V I N

Le rendez-vous annuel des gourmets gourmands 27, 28 et 29 octobre. Trois jours qui s’annoncent en or sur l’Ile de Ré. Au cœur des vacances de La Toussaint, ce dernier week-end d’octobre sera riche de multiples possibilités. Dont celle de se régaler les papilles.

Cinq ans déjà Il a ses habitués, ses fidèles qui viennent tous les ans y flâner et profitent de l’aubaine pour anticiper leurs achats gourmands de Noël. Car même si le réveillon est encore loin, on n’est jamais trop prudents ! D’autres seront sans doute cette année encore nombreux à le découvrir pour la première fois au hasard d’un séjour rhétais. Le Salon du Goût et du Vin ouvrira les portes de sa cinquième édition pendant trois jours, dans l’incontournable salle polyvalente du Bois-Plage.

Du Vin et du Goût !

Avec un nom aussi clair, impossible de s’y tromper. Ce sont bien Epicure et Bacchus les invités d’honneur de cet évènement installé dans le paysage rhétais. Au menu du vin ou plutôt des vins, blancs, rouges et rosés, d’ici et d’ailleurs, le vignoble français étant convié à passer un week-end sur l’Ile de Ré.

18

oubliée. A noter que, selon la coutume, les convives devront de choisir le vin accompagnant leur repas sur le salon, avant qu’il ne leur soit servi à table. Un moment de vraie gastronomie en perspective !

Si le goût est bien sûr déjà présent dans leurs saveurs boisées, fumées ou fruitées, il déborde des verres pour s’étendre à des nourritures plus solides. Chocolats, confitures et charcutailles, confits et magrets s’offrent aux regards et aux palais des amateurs, connaisseurs ou non.

Bref, l’heure sera à la dégustation le long des stands des cinquante-sept exposants, trente-trois pour le Vin et vingt-quatre pour le Goût !

Restauration de haute volée Bis repetita pour notre plus grand plaisir ! Laurent Favier, propriétaire du restaurant Chai nous comme chez vous dont la réputation n’est plus à faire, sera le chef d’orchestre de la restauration : terrine de campagne maison et pickles de légumes, huître de Perrain à La Flotte, cappucino de potimarron au fois gras, parmentier de joues de bœuf ou pavé de merlu, sans oublier la célèbre tête de Veau (plat emblématique du salon)

Un salon festif au service de belles causes.

précèderont le doux moment du dessert, tarte fine aux pommes, moelleux au chocolat ou île flottante à la crème anglaise citronnée.

Et bien sûr, pour les inconditionnels, l’assiette de fromages ne sera pas

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

Et pour conclure, une cerise sur le gâteau ! N’oublions pas que ce salon a également une dimension caritative. L’argent récolté permettra l’achat d’un défibrillateur pour la commune de Sainte-Marie, mais contribuera aussi à la réussite d’autres objectifs du Rotary Club : un dispensaire au Laos tenu par deux médecins à la retraite pour soigner des personnes dans le besoin et isolées dans les campagnes, le noël des enfants rhétais du CCAS, sans oublier la Fondation Rotary International et ses nombreuses actions. Le Salon du Goût et du Vin, comme c’est bon de faire le bien !

Pauline Leriche Rouard

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SPORTS À LA HUNE E N T R E T I E N

Dimitri Georges, un paddler très zen Fils du vent et de la mer, son œil d’aigle scrute la surface de l’eau depuis ses plus jeunes années, ses narines aspirent l’air salin du large, comme vous l’air conditionné, et ses cheveux, décolorés par le soleil, poussent sous l’influence des brizes de mer.

Ré à la Hune : Comment êtes-vous venu au paddle ?

Dimitri Georges : Dès que le Stand up paddle (SUP) est arrivé en France, en 2006, il y a eu un véritable déclic dans ma tête, j’ai immédiatement su que c’était le sport idéal, qui ne nécessite ni vent, comme la planche à voile, ni houle, comme le surf et peut donc se pratiquer dans n’importe quelles conditions météorologiques.

Dès 2008 j’ai troqué mon windsurf pour un paddle.

Ma première compétition fut Fort Boyard Challenge en 2011, je suis arrivé premier alors que j’étais inscrit en « loisir », depuis j’y participe chaque année.

C’était la toute première étape d’une belle carrière ?

Oui ! À cette époque, j’ai eu la chance qu’Antoine Albeau me fasse confiance, il me prêtait ses planches car le matériel compétitif est hors de prix, sans lui, rien n’aurait été pareil.

Puis, en 2012, je m’inscris pour la coupe de France qui avait lieu à Morgat, près de Crozon en Bretagne, 28 km à courir en up wind (vent de face), la plupart des participants ont déclaré forfait, moi j’y suis allé malgré les conditions difficiles. C’est là

F R É Q U E N T A T I O N

bouclé Ze Race en 5 h 08 mn, seuls trois ou quatre riders étaient dans cette moyenne, la majorité des concurrents a mis sept ou huit heures. Alors, pour faire taire les racontars, j’ai couru Ze Race l’année suivante et l’ai remporté une seconde fois ! Un rêve d’adolescent devenu réalité.

© Lesley Williamson

E

n sportif avisé, qu’il vente ou qu’il pleuve, Dimitri est sur l’eau tous les jours, même s’il avoue préférer la chaleur et le beau temps.

Dimitri Georges s’entraîne au pied du phare des Baleines.

que les partenaires de F-one m’ont remarqué et j’ai signé un contrat « rider » avec eux, la marque du véliplanchiste Raphaël Salles me permettait d’avoir du matériel professionnel au meilleur prix. Au fil des années, je suis devenu l’ambassadeur du SUP pour F-one.

En 2014, véritablement coaché par mon père, je pars m’entraîner en Guadeloupe, là, j’apprends que Ze Race se prépare : 50 km entre MarieGalante et Rivière Sens, je m’y inscris au dernier moment et la remporte sur 24 concurrents. On dira que j’ai gagné cette course par chance mais je sais pertinemment que l’on ne gagne pas une telle course d’endurance par chance, il fallait de la force physique et mentale, il fallait connaître la mer, anticiper sa trajectoire sur le courant, il fallait de la résistance, de l’entraînement. J’ai

D U

P O N T

D E

Et ensuite ?

Le 20 septembre 2017, j’ai décroché le record de vitesse du tour de Ré en 7 heures et 49 minutes. Un bémol toutefois à ma joie, puisque David Gandon, un rider que je rencontre souvent sur les compétitions, a lancé son propre défi du tour de Ré quelques jours avant moi en 65 km et 8h23.

Seul sur l’eau et sans assistance, le parcours que j’envisageais avec exaltation depuis mon enfance s’est avéré très intense, sur une mer d’huile et sans un souffle, j’ai dû pagayer sans relâche, soit 23 236 coups de pagaie ! Mais prévoyant ma navigation en fonction des courants, j’ai bouclé mon parcours en 59 km. Je connais bien la mer et la côte autour de l’île, j’ai été élevé ici ! Là encore, c’est le sens de la trajectoire qui m’a fait optimiser mon parcours de 5 km.

Quels sont vos projets ?

Je travaille l’été à Ré Surf, l’école de Rémi Cormier, je viens de passer mon monitorat de surf (le SUP n’étant pas encore entré dans les fédérations !)

Ce qui me plairait, serait d’ouvrir ma propre école de SUP car aujourd’hui les paddlers me demandent conseil, sur la technique, la position, les pagaies, etc. Une école de SUP pour le perfectionnement et le coaching, afin de faire partager tout ce que j’ai appris en exerçant ma passion.

Malheureusement l’île de Ré ne peut supporter ce genre d’activité à l’année, l’hiver il n’y aurait pas assez de monde pour faire vivre une école de Paddle. L’idéal serait six mois ici et six mois plus au sud, dans un pays anglophone...

Véronique Hugerot

Palmarès - 20 sept 2017 : Record de vitesse du tour de Ré sur 59,8 km en 7h49mn.

- 17 sept 2017 : 3ème sur 120 de la 12ème édition du Fort Boyard Challenge.

- 2015 : Ze Careebean race : vainqueur.

- 2014 : Ze Careebean race : vainqueur.

- 2012 : Coupe de France de SUP à Morgat.

- 2011 : Fort Boyard Challenge, Trophé amateur à Fouras.

R É

Un nombre de passage stable sur 2017 versus 2016

S

i les passages du Pont de l’île de Ré ont connu une progression importante au 1er semestre 2017, la moindre fréquentation de cet été et celle de septembre un peu en-deçà de de septembre 2016, font que sur les 9 premiers mois de 2017, la fréquentation est quasi identique à celle de 2016.

Le week-end estival annoncé par

Météo France pour les 14 et 15 octobre (qui s’est confirmé samedi, mais pas vraiment dimanche) a probablement permis d’enregistrer une forte fréquentation du Pont. L’île de Ré a en effet été très fréquentée ce WE. Les vacances de la Toussaint permettront-elles de transformer l’essai ?

NV

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

Passages véhicules Pont de l’île de Ré janv.-16 févr.-16 mars-16 avr.-16 mai-16 juin-16 juil.-16 août-16

196 773 201 150 247 986 297 460 301 419 304 953 379 568 382 334

janv.-17 196 141 févr.-17 201 750 mars-17 245 202 avr.-17 321 593 mai-17 301 510 juin-17 316 646 juil.-17 359 229 août-17 381 493

sept.-16 308 768 oct.-16 271 741 nov.-16 215245 déc.-16 220024

sept.-17

303 475

Total janvier à sept 2016 2 620 411 Total janvier à sept 2017 2 627 039

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HISTOIRE N O U V E L L E

R U B R I Q U E

Les Rétais et l’aventure maritime

À

compter du milieu du XVIIe siècle, on assiste au départ de Rétais, tentés par l’aventure maritime et l’espoir de faire fortune, vers des horizons éloignés.

Les Antilles sont un pôle d’attraction important, plus que le Canada au rude climat. L’Amérique est une autre destination favorite de ces aventuriers. Certains reviennent, d’autres au contraire s’installent dans le pays

d’accueil où leur descendance jouera parfois un rôle de premier plan.

Autant de personnages passionnants dont Ré à la Hune a choisi de vous entretenir dans les mois à venir.

Après vous avoir ainsi parlé dans notre précédente édition de Nicolas Baudin, plus connu en Australie que dans son propre pays, nous vous parlerons de Pierre-Étienne du Ponceau qui devint secrétaire

d’État aux Affaires étrangères aux Etats-Unis à l’âge de 21 ans, Nicolas Martiau, ancêtre de Washington, Mathurin Villeneuve dont l’un des descendants, pilote de formule 1 fut champion du monde en 1991, Elie Richard qui voyagea pour parfaire ses connaissances médicales, Josué Baudin et son immense fortune, et Pierre Théodore Brin dont l’un des petits-fils devint président de la

république de Panama.

Nous vous ferons découvrir également les érudits et hommes de loi qui, ayant consigné les événements dans leur journal, nous fournissent tel Nicolas Herpin, notaire, ou René Josué Valin, avocat à la réputation internationale, un tableau circonstancié de l’histoire de ces siècles.

Catherine Bréjat

P O R T R A I T

Pierre-Étienne Du Ponceau : un juriste aux multiples talents

Le grand public ignore le plus souvent le rôle que joua le droit français dans la formation du droit des États-Unis d’Amérique. Pourtant c’est un Rétais, Pierre-Étienne Du Ponceau, sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères des États-Unis d’Amérique, qui est à l’origine de cette influence. des Affaires étrangères et l’assiste bientôt en tant que sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères. Il a 21 ans. Pierre-Étienne, connu désormais sous le nom de Peter Stephen Du Ponceau, amènera l’Angleterre à reconnaître l’indépendance de ses colonies américaines. Faisant partie des négociateurs de cette indépendance, il recevra en remerciements le Master’s of Arts des mains de Washington, dont l’arrière-arrièrearrière-grand-père n’est autre que Nicolas Martiau, un Rétais !

relatives aux langues amérindiennes dont, en 1838, le Mémoire sur le système grammatical des langues de quelques nations indiennes de l’Amérique du Nord pour lequel il reçut le prix Volney(2). La même année, il publia une dissertation sur la nature et le caractère du système d’écriture des Chinois.

© Thomas Sully

P

ersonnage hors du commun que ce Pierre-Émile Du Ponceau(1)!

Né le 3 juin 1760 à Saint-Martin de Ré, il mène à bien, pratiquement seul, de bonnes études. Doué pour les langues, il profite de la présence des marchands et soldats anglais stationnés dans le port de SaintMartin pour acquérir une parfaite connaissance de la langue anglaise. À 15 ans, Du Ponceau quitte l’île de Ré pour Saint-Jean d’Angély, où il entre au collège des bénédictins. Un an plus tard on le retrouve à Paris, où sa maîtrise de l’anglais lui fait immédiatement obtenir un poste d’interprète. Une rencontre déterminante pour son avenir aura alors lieu avec le baron von Steuben, qui l’engage comme secrétaire et, en 1777, l’emmène aux États-Unis où durant trois ans il sera son aide de camp, combattant à ses côtés pour l’indépendance américaine.

En 1781, Du Ponceau devenu citoyen américain, se lie d’amitié avec Robert R. Livingston, ministre

Des talents diversifiés

À partir de 1783, il étudie le droit, est admis au barreau de Philadelphie et devient attorney en 1785. Brillant avocat, il refuse la fonction suprême de Chief judge (Premier juge) pour se consacrer à une clientèle privée qui participera à la constitution de l’immense fortune qu’il laissera à sa mort. Il contribue à la littérature juridique, traduit le Code de commerce français suivi du

Du Ponceau.

Code pénal français et son Exposé sur la Constitution des Etats-Unis d’Amérique reste son ouvrage le plus connu. Parallèlement il ne cesse de s’intéresser à la philologie ainsi qu’à la philosophie de l’histoire. Président de la Société philosophique américaine de 1827 à sa mort, il fit paraître plusieurs études

Membre de plus de quarante sociétés littéraires et scientifiques en Europe et en Amérique, correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres depuis 1837, Peter Stephen Du Ponceau laissera, à son décès le 1er avril 1844, le souvenir d’un grand lettré.

Catherine Bréjat (1) Nous utilisons ici la graphie américaine du nom de Du Ponceau que l’on trouve en France sous la forme Duponceau.

(2) Prix Volney : prix décerné par l’Institut de France, sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, à propos d’un travail de philologie comparée.

PAT R I M O N E T R A D I T I O N

« 10 ans ! D’une veillée à l’autre »

La nouvelle salle des Paradis de Sainte-Marie de Ré accueillera la 10 ème édition de la veillée des conteurs, vendredi 20 octobre.

Une soirée « best off » qui s’annonce très animée.

D

epuis 2006, à l’initiative du COREPOR (Collectif pour le recueil du patrimoine oral rétais), une veillée des conteurs est organisée chaque année avec un thème différent dans un des dix villages de l’île de Ré.

20

Vendredi 20 octobre, à partir de 19h30 dans la salle des Paradis de Sainte-Marie de Ré, nouvellement inaugurée, les responsables proposent une soirée « best off » : « 10 ans ! D’une veillée à l’autre », un condensé des animations précédentes, une reprise de l’histoire du p’tit train, de celle du vin, de la pêche…

Michel Fruchard, à l’origine de la création du COREPOR, il y a une quinzaine d’années, dont il est l’un des principaux animateurs, est très attaché à ce type de manifestations mettant en valeur les traditions, le patrimoine rétais. Les membres du collectif s’efforcent de recueillir les témoignages de personnes ayant vécu sur l’île avant le « choc touristique » par l’intermédiaire de son

« appendice » le CRI-CRI (Comité pour le recueil et l’inventaire des chansons rétaises introuvables), et c’est l’expression du fruit de tout ce travail que l’on retrouve dans ces veillées.

Une visite au cœur du passé rétais dans une ambiance festive La soirée sera animée par Michel Pelletier dont le frère, Jacques, anime un groupe d’instruments à vent. Ce dernier sera accompagné de Jacques Leniau. Un diaporama présentera des cartes postales pour la plupart appartenant à la collection d’André Diédrich.

Le groupe folklorique « Les Chardons bleus » évoluera sur scène. Le public appréciera des chants (notamment ceux de la chorale du CRI-CRI). Des

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

poèmes seront lus et des saynètes en patois rétais interprétées.

A l’entracte, les spectateurs partageront la « bouvette ». Il s’agissait d’une collation que les paysans prenaient dans les champs en fin d’après-midi. Au menu de cette soirée : un « gigourit de goreille » sera servi avec les traditionnelles mogettes, pour le dessert, les participants dégusteront une crème de cacao accompagnée de gâteaux au miel de l’île de Ré.

Pour clôturer cette animation, la chorale du CRI-CRI entonnera « Connais-tu l’île de Ré » en demandant au public de bien vouloir l’accompagner. Une belle soirée en perspective.

Jacques Buisson

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ZAP’ARTS F E S T I V A L

Ré Majeure : retrouvailles automnales Depuis sa création en 2011, le festival voulu par Marc Minkowski est un temps fort de l’année.

Le chef à la baguette magique fait le pari cette fois de lancer la féérie le 26 octobre plutôt qu’à l’ascension, pour six concerts d‘exception. enveloppe le public tant la plénitude de sa musique est vivifiante ». Programmé le 27 octobre à 20 heures dans la grande salle de La Prée d’Ars, le soleil couchant a été convoqué pour ajouter à la magie de ce concert poétique.

Incontournable de la musique sacrée « Le Messie » d’Haendel est une œuvre chère au chef d’Orchestre qui, très jeune, aborda le répertoire de la musique divine.

Magistrale (il n’y aura pas moins de cent musiciens et choristes sur scène), cette représentation ne Le directeur de l’Opéra de Bordeaux dans son antre. sera jouée que deux fois dont l’une sur l’Ile de Ré, et a raison de ce changement de viendra clôturer cette parenthèse saison tient plus aux contraintes le 29 octobre, espérée aux coud’emploi du temps du directeur leurs de l’été indien… Un moment de l’Opéra de Bordeaux (convié de qui s’annonce unique d’autant longue date en mai dernier par qu’il s’adresse à une autre dame l’orchestre de San Francisco) qu’à des arts : Anne-Wade Minkowski. une réelle volonté ; Marc Minkowski La mère du virtuose (disparue elle confie toutefois avoir profité de aussi fin septembre) était écrivain cette conjoncture d’agenda pour et traductrice renommée de l’arabe installer un rendez-vous pérenne, et de l’anglais en français (« Le à une période de l’année traditionProphète » de Khalil Gibran entres nellement dédiée au recueillement. autres).

En ces temps où l’île retrouve son calme, « La musique s’offrira Une journée de parcours avec une intensité nouvelle » pour musical : 3 concerts pour un ème cette 7 édition placée sous le dimanche en famille sur l’île signe de l’émotion et du sacré.

La journée du 28 octobre sera Le chef a d’ailleurs souligné lors l’occasion pour les visiteurs de la de la conférence de presse dans région de sillonner trois villages au sa maison de Loix qu’elle était gré de spectacles très attendus. À « dédiée à deux femmes excepLoix tout d’abord, Manu Bigarnet tionnelles ». En hommage à Gisèle présentera en fin de matinée une Casadesus, le festival s’ouvrira par variation équestre conçue comme une « Symphonie imaginaire » chaque fois spécialement pour concoctée par Marc Minkowski avec le festival. Cette année, il s’agira les plus belles œuvres de Rameau. d’une « Trilogie en confidences » en « Un compositeur atemporel qui

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compagnie de Thomas Enhco (l’arrière petit-fils de Gisèle Casadesus débute une carrière qui ne dément pas le talent familial). En jazz et voltiges, tous deux feront danser le cheval de trait comtois « Pantin » en toute intimité. À La Flotte à 16 heures, les sœurs Claire et Maude Gratton aborderont le répertoire des Bach, père et fils avec la complicité du flûtiste des Musiciens du Louvre, Jean Bregnac.

Viole de Gambe et clavecin pour un ensemble de musique de chambre charmant à la faveur de la vitalité baroque.

La romance s’achèvera à Ars en soirée avec deux autres sœurs rares en France tant elles sont sollicitées sur les plus grandes scènes du monde. Les pianistes Katia et Marielle Labeque jouent depuis toujours face à face.

Depuis leurs débuts, leur duo contribue à enrichir le répertoire avec de nombreuses œuvres conçues spécialement pour elles, d’autres comme le Boléro de Ravel retranscrites pour deux pianos.

Reflet de cette volonté, Le Messie d’Haendel donné en clôture, sera incontestablement le point d’orgue du festival en présence d’une soixantaine d’étudiants du conservatoire de Bordeaux et de la Maîtrise Java (Jeune Académie Vocale Aquitaine), qui partageront la scène aux côtés de leurs professeurs et de professionnels reconnus. Sous la direction du chef, tous auront à cœur de donner le meilleur à l’occasion de cette formation unique.

La grande nouveauté de cette édition ce sont les ateliers « Musique pas bête », qui répondront à toutes les questions qu’on ose pas formuler d’ordinaire. Qui l’a inventée ?

Combien d’instruments dans l’or-

Connues pour leurs adaptations audacieuses elle interprèteront Le Sacre du Printemps dans une version puissante en écho à la violence de l’œuvre de Stravinsky. En contraste, Les Six Épigraphes antiques de Debussy proposent au Thomas Enhco : l’arrière petit fils de Gisèle travers de petits tableaux Casadesus continue de tisser le lien avec l’île de Ré. oniriques la vision poétique et sereine de temps anciens. Par chestre ? Qu’est-ce que l’art lyrique un jeu à la fois précis, souple et ou baroque ? Autant de d’interrosuggestif les sœurs excellent à gations réellement soulevées par transmettre l’envoûtement d’une les enfants au standard de France antiquité fantasmée.

Musique pour « Klassiko Dingo », Quant à « Four movements for l’émission du sémillant Nicolas two pianos » est une création de Lafitte. Le critique et chroniqueur animera avec Samuel Bricault à la Philipp Glass qu’elles affectionnent flûte, des master classes informelles particulièrement. Le compositeur, à suivre en famille dans 5 villages incontournable pionnier du minidifférents chaque jour dès le 26 ! malisme américain, leur offre avec cette musique expérimentale un C’est une nouvelle page de la partiespace de liberté qui sied à l’antition que tourne Ré Majeure pour ce conformisme assumé du duo. millésime « âge de raison », rendu Bordeaux et La Rochelle main dans la main pour que la jeunesse profite du dynamisme régional

Les fonctions de Marc Minkowski à Bordeaux et son attachement à l’île de Ré où il se ressource chaque fois que possible, constituent une opportunité supplémentaire de rayonnement culturel de la Nouvelle Aquitaine, que le Chef entend exploiter pour attirer davantage de jeunes dans les rangs des mélomanes.

possible grâce au soutien de La Coursive et de La Maline qui reste très investie pour l’événement en dépit de la fermeture ponctuelle des locaux.

Marie-Victoire Vergnaud

Programme complet : www.remajeure.fr Covoiturage sur le site de La Coursive.

Billetterie et réservations : www.la-coursive.com et www.lamaline.net 05 46 51 54 02/03 et 05 46 29 93 53

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ZAP’ARTS S P E C T A C L E

D E

R U E

Les Eclats chorégraphiques 2017 : biennale de danse Idée de sortie : le Festival Les Eclats Chorégraphiques 2017 vous donne rendez-vous pour une nouvelle édition avec une étape au Bois-Plage le samedi 11 novembre dès 16h Place du Marché.

E

© Oeildedom

n partenariat avec la Communauté de Communes et ses services Culture et Patrimoine, cette 11ème édition propose différentes haltes de danse contemporaine dans certaines villes ou village de la région (La Rochelle, Villeneuve-les-salines, Le Château-d’Oléron, Bergerac, Cognac…) et sur l’Ile de Ré au Bois-Plage. C’est la Compagnie niortaise Volubilis qui a été choisie pour une géniale déambulation dansée intitulée « les 7 minutes ». « Les 7 minutes »… un spectacle de rue décalé, ludique dans des lieux atypiques

Ce sont des pièces chorégraphiques d’une durée de sept minutes ; elles ressemblent à des scènes de vie.

Elles s’enchaînent les unes après

B A N D E

Un spectacle de rue décalé.

les autres au gré d’un parcours imaginé au sein de 7 endroits différents du village du Bois-Plage, pour mettre en valeur le patrimoine architectural des lieux où elles se déroulent et découvrir des endroits encore inconnus. Leur format court et leurs propos à la fois poétiques et ludiques permettent au public de rencontrer la danse simplement. La construction de ces pièces s’appuie à la fois sur le détournement et la sublimation de

différentes scènes du quotidien. Ces 7 minutes seront autant de petites fenêtres astucieuses ouvertes sur des imaginaires féconds et personnels à la fois drôles, émouvantes mais aussi dérangeantes. Elles forment le nœud même d’une histoire jusqu’à son dénouement pour le moins inattendu.

Sous la direction chorégraphique d’Agnès Pelletier, une douzaine de danseurs déambuleront… Au coin d’une rue, une femme attend avec sa valise. Elle interpelle les voitures, les passants. Intégrant le décor naturel, elle danse avec les éléments. 7 minutes plus tard conduit dans un recoin, le public ne remarque même pas le vagabond assis sur son banc, une bière à la main. Une femme s’approche et lui saute dessus. Choc.

Ils se lancent dans un ballet fou et la victime reprend le dessus sur son agresseur ! Un maire « danseur » déjanté, des témoins de mariage tout droit échappés des années 70… les danseurs-comédiens sont surdoués,

le tout est excellemment joué.

Vite, vous êtes déjà en retard… vous risquez d’en rater une ! Toutes les voir ?... essayez pour voir ! Dès 6 ans et en famille, rendez-vous dès 16h samedi 11 novembre place du marché au Bois-Plage pour un parcours inattendu !

Florence Sabourin

Flashmob des enfants à 15h30 en préambule du spectacle « les 7 minutes » !

Vous avez entre 9 et 18 ans ? Vous aimez la danse et souhaitez participer à un flashmob ? Alors inscrivez-vous avant le 31 octobre au 05 17 83 20 93 ou par mail resa.culture@cciledere.fr Vous serez conviés à deux mini stages de flashmob – mercredi 8/11 de 14h à 18h et vendredi 10/11 de 17h à 19h, salle des Oyats au Bois-Plage avec Agnès Pelletier, la chorégraphe. Ces 2 répétitions permettront aux enfants d’être fin prêts pour le jour J, samedi 11 novembre à 15h30.

D E S S I N É E

ChiFouMi : l’association qui fait sortir la BD des cases En marge des séries diffusées en masse, le renouveau s’incarne avec des auteurs indépendants très créatifs qui prouvent que la bande-dessinée n’est pas un sous-genre de la littérature, mais bien un art.

On peut trouver la plupart des livres de ces auteurs prolifiques à la librairie « La Mouette Qui Lisait » à La Couarde.

U

ne feuille, un crayon, une histoire, un rythme : les possibilités sont infinies au point que le terme même de bande dessinée semble assujetti au grandécart constant entre lecture pour illettrés vecteur d’infantilisation, phénomène de presse, produit de consommation ou « roman graphique », « livre en estampes », « art séquentiel » ?

Il semble que les deux évoluent dans des sphères économiques bien parallèles, les plus prometteurs de la nouvelle génération

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étant assignés aux productions artisanales. Des dessinateurs qui explorent de nouveaux formats, de nouvelles formes de narration, sortent du cadre de l’esthétique académique pour redonner ses lettres de noblesse à un genre littéraire réservée au XIXème siècle aux adultes des classes aisées.

C’est pour promouvoir ces artistes de l’ombre que Julien Misserey a fondé ChiFouMi en 2008 à Besançon et créé l’antenne charentaise en s’installant sur l’île. L’ancien libraire passionné de bandes dessinées est parvenu en vingt ans de contacts dans ce petit milieu qui bouillonne à fédérer un collectif d’auteurs, de partenaires et d’institutionnels très actifs.

Chaque année, l’association organise une résidence et invite sur dix jours une vingtaine de dessinateurs du monde entier dans un cadre propice à la création. De ces collaborations sont nés des ouvrages qui rayonnent chez les initiés. La dernière édition avait lieu à Minneapolis où six membres de l’équipe soutiennent le dynamisme de Julien. À quand sur nos terres ? « Certainement en 2019 » répond l’habitué du festival d’Angoulême, ravi de s’être rapproché !

Patrimoine d’une richesse méconnue et d’une diversité sous-estimée, il faut encore aller fouiller chez les « petits producteurs » pour dénicher les talents… ChiFouMi s’en charge pour nous !

De belles rencontres au programme pour découvrir la bande-dessinée dans tous ses états

ses estimés confrères seront présents le 7 novembre à l’occasion du vernissage à 18h30.

Quant aux enfants fans du petit âne facétieux « Ariol », ils pourront Parmi les auteurs que l’associaaussi échanger avec eux le lendetion s’attache à faire connaître, main à 19h30 à la bibliothèque. Le Emmanuel Guibert est un habihéros de la série best-seller et sa tué de l’île de Ré qui rencontra famille passe souvent ses vacances en 1994 un ancien GI en retraite à Saint-Martin. De sur l’île imagileurs échanges et naire « Saintde leur amitié est Ampoire » qui née une saga : « La ressemble fort à guerre d’Alan » en Ré… Le voir évoécho aux souvenirs luer de temps à de l’américain. Des autres dans nos planches originales paysages est et des croquis ayant un ravissement servi à la création même pour les des albums sont parents. encore visibles Et pour faire proau musée Ernest fiter plus encore Cognacq jusqu’au le jeune public 6 novembre. de cette réunion À La Couarde, il rare de talents, sera possible de des rencontres rencontrer l’au« Ariol », par Emmanuel Guibert et pédagogiques et teur dans le cadre Marc Boutavant aux éditions Bayard. des ateliers ont de deux exposiété programtions bien différentes. À la maimés dans les écoles ainsi qu’à la rie tout d’abord sera présenté médiathèque de Sainte-Marie. « Rupestres », un récit collectif fruit de son travail avec cinq autres aventureux de la bande dessinée.

Qu’est-ce un artiste aujourd’hui ? À plusieurs mains ils ont tenté d’y répondre, signant un ouvrage d’un nouveau genre au graphisme audacieux. Emmanuel Guibert et trois de

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Marie-Victoire Vergnaud

Expositions à la mairie et à la bibliothèque de La Couarde jusqu’au 26/11 www.pierrefeuilleciseaux.com

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ZAP’ARTS P I È C E

M U S I C A L E

Raison pure contre « Folie baroque » : Sabine Roy revient à Saint-Martin L’automne sied aux spectacles. Après les feux de l’été, il fait bon se retrouver dans l’ombre des salles pour découvrir d’autres plaisirs : ceux de l’esprit et de la lettre, de la musique et de la comédie.

Proposée par l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq, le rideau se lève sur une création de Sabine Roy. L’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq vous propose

Salle Vauban, Place de la République Saint-Martin de Ré

Si Sabine nous était contée…

Déjà connue du public rhétais, Sabine Roy n’a pas son pareil pour faire revivre l’Histoire. Une passion qu’elle égrène avec une précision d’orfèvre au fil de récits dans lesquels la rigueur historique le dispute à la créativité de la mise en scène.

Deux facettes qui correspondent à sa personnalité et à son parcours.

De son ancien métier d’avocate au barreau de Paris, Sabine a gardé la fermeté avec laquelle elle travaille sur les sources, car toute passionnante qu’elle puisse être, l’Histoire est une discipline exigeante qui ne souffre pas l’à peu-près. Quant au sens du spectacle et de la fantaisie, c’est sur les planches qu’elle les a cultivées pendant des années, alors qu’elle était comédienne amateur dans la troupe Les Tréteaux de Louveciennes. D’ailleurs ses récits ne manquent jamais de les convoquer, ces peintres, poètes, musiciens, écrivains ou philosophes qui proposent souvent de l’Histoire une seconde lecture. Sabine est une artiste, même si elle ne cesse de souligner avec modestie « qu’elle ne fait pas grand-chose ».

Alors c’est inévitable : immergée dans la grande Histoire, Sabine en découvre de petites, des anecdotes qui soudain prennent une dimension particulière. Son imagination s’envole. La voilà auteure. De théâtre. Plongée dans l’écriture, la mise en scène et la direction d’acteurs, le tout avec une joie qui la régale même si « tout faire est un travail harassant ».

Cette fois, l’auteure avait envie d’écrire une comédie. Elle a donc eu l’audace d’une histoire folle sur des sources historiques : celle du baroque italien, de l’opéra séria et des castrats des 17ème et 18ème siècles. Cette idée lui est venue suite à une belle rencontre avec l’un de ses (futurs) personnages, Luan Goes, contre-ténor brésilien choisi comme élève par la grande Nathalie Stutzman au sein de la Haute Ecole de Musique de Genève. « Un talent d’exception et une belle personne » qui adhère avec enthousiasme au projet de Sabine. Luan sera ensuite rejoint par d’autres grands talents, la pianiste Magali Albertini, la comédienne et musicienne Mathilde Bernard et enfin le comédien Jean-Roch Miquel, qui a déjà participé à d’autres créations de Sabine. Ne restait plus qu’à travailler à la naissance de cette pièce musicale, un travail considérable qui verra son aboutissement à Saint-Martin de Ré.

Imprégnée de savoir et de musique tout autant que d’une réelle recherche esthétique et visuelle. se proposant de faire rire autant que de ressusciter les exubérances d’une époque, cette création, dont la mise en scène ne sera pas dévoilée ici, réjouira les connaisseurs autant que les néophytes. Une belle surprise en perspective.

Pauline Leriche Rouard

« Folie baroque » Pièce musicale de Sabine Roy. Mercredi 25 octobre à 19h00 Salle Vauban, place de la République à Saint-Martin.

Billeterie sur place à partir de 18h15 : Adhérents AAMEC : 19 € Non adhérents : 23 € Etudiants : 10 €.

Le phénomène des castrats

De l’Histoire à la Fiction

A l’origine étaient les eunuques, arrivés en Espagne avec les arabes au VIIème siècle. La pureté de leur voix capte l’attention des autorités religieuses. Rome s’y intéresse pour une raison bien simple : interdites de scène, les femmes ne peuvent alors prêter leurs voix au chœur de la Sixtine où seuls chantent enfants et contre-ténors. Mais à l’heure où la réforme luthérienne se fait dangereuse, l’Eglise doit frapper fort pour séduire ses fidèles. Semblant descendre tout droit du royaume des anges, la voix de castrats est un miracle venu à point nommé.

Evidemment, il faut pour cela châtrer de jeunes enfants, un acte que condamne l’église alors même que sont ouvertes les « Conservatoires », des écoles dédiées à leur formation.

Nécessité fait loi.

Mais ce sera sur les scènes d’opera, où ils tiennent des rôles très virils, que les castrats prennent une toute autre dimension. En Italie et plus précisément à Naples s’ouvrent les plus illustres des conservatoires.

Dans sa démesure, cette « folie baroque » enflamme l’Europe : les castrats sont des stars et, de l’Angleterre à la Russie en passant par l’Espagne, on se les arrache. Sauf en France où la castration reste un crime abject. On dénonce, on récuse. Ici, point d’opera seria.

Sabine Roy aimant « s’adosser à quelque chose de vrai », il y a toujours, à l’origine de son travail personnel, un fait historique.

Alors, c’est bien sûr dans cet hexagone sur lequel souffle le vent des Lumières que se situe la pièce de Sabine Roy.

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Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Anne-Lise Durif, Véronique Hugerot, Valérie Lambert, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 : Valérie Darcy / Coralie Froquet : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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ZAP’ARTS A N I M A T I O N S

La Médiathèque de Sainte-Marie est sur tous les fronts !

Livres, musique, films, contes, théâtre et jeux : Il y a les rencontres régulières devenues de vrais rendez-vous…

C

’est ainsi que Julie Baudran voyait les choses lorsqu’elle a pris les rênes de ce pôle culturel à l’été 2016 : conforter l’intérêt d’un public fidèle tout en attirant de nouveaux lecteurs, pour que tous ceux qui partagent le goût des mots se rencontrent.

six ans. Prochaine édition le 20 octobre à 19h30 avec des contes, des chansons et peut-être même des soupes !

Très actif aussi, le club de lecture se réunit tous les vendredis de fin de mois à la médiathèque pour partager et parler de ses coups de cœur.

Avec Estelle, Sylvie et Lydie, elles Quant aux traditionnels « Petits forment une équipe dynamique qui rendez-vous du livre » organia su installer des moments repères sés cette année en novembre par la Communauté de Communes tels que les « Bébés lecteurs » (en partenariat avec le relai des assispour les écoles, il sera question de tantes maternelles) ou « L’éveil sciences avec la présentation du aux livres » pour les moins de trois « Grand livre de l’espace » par l’auans également en présence d’un teur Anne-Sophie Baumann, d’une conteur. L’occasion pour les nouhistoire de miel de Marie-Ange Frey, nous et les mamans et d’astronomie avec un Médiathèque de faire connaissance atelier animé par Xavier autour d’un café.

Plouchart et son planétarium mobile.

Pour les maternelles c’est « Histoire de… » Et des nouveautés et « Brioches et Cie » et projets pour pour se retrouver tous les âges autour d’un thème en Jeudi 26 octobre à 10 grignotant une vienheures, le festival « Ré noiserie. Ces pauses Majeure » posera ses conviviales ont lieu valises pour la première mensuellement les fois à Sainte-Marie pour mercredis ou sameune heure de master class avec dis matin. La nouvelle animation Nicolas Lafitte (France Musique) « Rendez-vous conte ! » vient et le flûtiste Samuel Bricault qui compléter la diversité des propojouera en live. Réservations obligasitions avec un moment en soirée toires pour ce temps fort ! les vendredis pour les plus de A partir de 6 ans Sur Réservation

À présent que les enfants sont conquis, Julie Baudran voudrait voir davantage d’adolescents pousser la porte de la médiathèque et aussi contenter le désir de lecture de ceux plus âgés qui ont du mal à se déplacer. Un service de portage à domicile de livres audio ou avec caractères augmentés devrait voir le Nadja Montreuil anime « L’éveil aux livres », un temps de jour prochainement, conte dédié au moins de 3 ans. tandis que les prerevenu de 750€ que la médiathèque miers seront servis cette année avec la création d’un « Club de lecture confie être fière d’avoir entièrement ado » qui leur permettra de tester réinjecté localement à « La Ronde en priorité les nouveautés du secteur. des jeux » à Ars afin d’alimenter le fonds nécessaire à cette manifesLes plus assidus ont encore jusqu’au tation festive.

20 octobre pour s’inscrire par le biais de la médiathèque au « Prix Un maillage de proximité et de littéraire des collégiens » initié par bonnes volontés : c’est la formule le Département pour débattre et gagnante qui séduit de plus en plus désigner leur préféré parmi trois d’habitués ! ouvrages sélectionnés à leur attenMarie-Victoire Vergnaud tion. La remise du prix sera l’occasion d’une rencontre avec l’auteur lauréat lors d’une journée à Saintes.

La plus audacieuse des créations de la saison est sans doute le lancement de la « Jeux de société party » avec l’association les « Dés Jantés ».

La braderie d’été a généré un

2 rue de la République 17740 Sainte-Marie-de-Ré 05 46 43 91 80 www.mediatheque-saintemariedere.fr

E V È N E M E N T S

Bibliothèque de La Couarde : un automne très animé La commune de La Couarde s’est dotée depuis quatre ans, d’une nouvelle bibliothèque, très fonctionnelle, animée par Michelle Sebbar, bibliothécaire professionnelle et très dynamique. carrière. Dès son arrivée en terre rétaise, elle s’est occupée d’agencer, de réaménager les rayonnages, d’informatiser l’ensemble du fonds documentaire ainsi que le « fichier lecteurs ». « C’est un métier qui a beaucoup évolué » nous Michelle Sebbar se prépare à accueillir le public. confie-t-elle.

Michelle ne travaille pas que penichelle Sebbar est arrivée à dant les heures d’ouverture, il existe La Couarde en septembre un travail interne très diversifié et 2013. C’est l’une des deux fourni : proposition, création et bibliothécaires professionnelles de organisation d’animations, contacts l’île de Ré (son autre collègue traavec la CdC, avec les écoles… vaille à la médiathèque de SainteMarie de Ré). Elle a été recrutée Un programme copieux au moment où la bibliothèque proposé jusqu’à la fin a été municipalisée, et installée de l’année dans de nouveaux locaux. Agée de Jeudi 5 octobre, dans le cadre de la 51 ans, elle est titulaire du CAFB Semaine Bleue (semaine nationale (Certificat d’Aptitude à la Fonction des retraités et personnes âgées), de Bibliothécaire). Elle est originaire Michelle Sebbar, en partenariat avec d’Angers, où elle a commencé sa

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le CLIC (centre local d’information et de communication) a invité les aînés de la commune à venir découvrir le lieu ainsi que son fonctionnement.

Elle leur a présenté un service de portage de livres à domicile qui sera mis en place avant la fin de l’année.

Du 11 octobre au 26 novembre, en partenariat avec l’association « CHIFOUMI » (association locale basée à La Couarde qui s’efforce de faire connaître la bande dessinée alternative – qui sort de la BD classique, lire nos articles sur realahune.fr), la bibliothèque propose une exposition sur ARIOL, un personnage créé par Emmanuel Guibert. Un petit âne bleu que les enfants pourront venir découvrir pendant les vacances de la Toussaint.

Du 2 octobre au 26 novembre, le hall de la mairie de La Couarde accueille quant à elle l’exposition « Rupestres ! Une autre forme de bande dessinée », une œuvre collective signée, entre autre, par Emmanuel Guibert, mais aussi par Etienne Davodeau, Troubs, David Prudhomme. Les quatre auteurs rencontreront les enfants, à l’école

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de la commune, le 7 novembre.

Toujours le 7 novembre, à partir de 18h30 à la mairie, aura lieu le vernissage de « Rupestres ». Ces derniers organiseront une « causerie-apéro » le lendemain 8 novembre à 19h30 à la bibliothèque.

Il est possible de consulter sur place, d’utiliser l’ordinateur. Il y a actuellement 530 inscrits à la bibliothèque, Couardais ou non.

En plus des 5 000 volumes mis à la disposition du public, la bibliothèque propose des prêts de magazines, de CD et de DVD. La responsable reçoit le soutien de près d’une douzaine de bénévoles.

Jacques Buisson

Horaires d’ouverture de septembre à juin Mardi 16h30-17h30 Mercredi 11h00-12h00 / 15h00-18h00 Jeudi 11h00-12h00 Vendredi 16h00-18h00 Samedi 10h30-12h30 / 14h00-12h00

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C C I

L A

ILS BOUGENT !

R O C H E L L E

Trophées de l’Entreprise Emergence : c’est parti !

Mes artisans CHAUFFAGE, FROID ET CLIMATISATION

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epuis 2011, Emergence a mis à l’honneur trente chefs d’entreprises de Charente-Maritime, qui innovent, investissent, embauchent, gagnent des parts de marché à l’international, contribuent au développement économique de leur territoire…

Sur le thème de l’ « Envie d’entreprendre », la 7ème édition des Trophées Emergence est ouverte depuis le 25 septembre et les dossiers de candidatures pourront être envoyés jusqu’au 24 novembre 2017.

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Les trophées sont ouverts à toute Entreprise de Charente-Maritime, de toutes tailles et tous secteurs d’activité. Ils seront au nombre de quatre : - Le Prix de l’entreprise de l’année honore une entreprise et son dirigeant réalisant plus de 8 M€ de chiffre d’affaires et qui a connu une progression sur ses trois derniers exercices.

Les entreprises candidates bénéficieront d’une communication via le support de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle, les sélectionnées seront dans un supplément de Sud-Ouest.

- Le Prix du commerce de l’année récompense un commerce, café, hôtel, restaurant, ayant bâti une stratégie de développement via une politique marketing multi canal, une démarche de diversification, qualité ou des actions particulièrement innovantes pour fidéliser la clientèle.

Le pré-jury désignera trois nominés dans chaque catégorie, à la mi-décembre. Le jury désigne les lauréats lors de la cérémonie de remise des prix qui se déroulera le 8 février 2018 à l’Espace Encan de La Rochelle à partir de 18h30.

- Le Prix de la jeune entreprise (créée après le 1er janvier 2014), concerne celles qui affichent des

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résultats économiques encourageants ou dont le développement s’appuie sur un projet innovant.

- Le Prix Graine d’entrepreneur, Off du concours, valorise un ou des étudiants pour un projet de création d’entreprise. Le vainqueur bénéficiera d’un accompagnement personnalisé par les services de la CCI La Rochelle.

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La Chorale Vives Voix « recrute »

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près un été de repos bien mérité, la chorale Vives Voix a fait sa rentrée début septembre.

Sous la direction de sa cheffe de chœur Brigitte Delzenne, les répétitions ont repris dans la salle de musique Bel-Air à La Flotte. Elles ont lieu tous les lundis de 18 à 20 h.

La chorale Vives Voix.

L’exploration du répertoire de la musique sacrée se poursuit, avec cette année la découverte de l’un de ses sommets : le Requiem de Mozart. Pour cette œuvre, qui nécessite un chœur « grand comme ça », la chorale « la Clé des Chants » de Marsilly sera associée aux représentations programmées dans le

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

courant de l’année prochaine.

Deux concerts de Noël sont également prévus à la mi-décembre, où se produiront les deux chorales, ainsi que des duos et des trios, pour offrir au public un programme à la fois varié et bien dans le ton des Fêtes de fin d’année.

Alors, n’hésitez plus : si vous aimez

chanter dans une ambiance sympathique et studieuse, où l’apprentissage d’œuvres riches est accessible à tous, rejoignez-les !

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ILS BOUGENT !

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C R O I X - M I C H A U D

Inauguration d’un show-room Couleurs & Matières à La Flotte Très tendance pour l’esprit loft ou style indus mais aussi en harmonie avec la vieille pierre… le béton ciré s’immisce dans la déco. Sol, mur, plan de travail s’animent de nuances et textures très contemporaines, laissez-vous tenter…

C

Un choix de couleurs très varié.

I N S T I T U T

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réée en 1998 en région parisienne par Patrick Sebban, Couleurs & Matières a ouvert en juillet dernier un nouvel espace de vente-expo de béton ciré à la Croix-Michaud dans le village de la Flotte.

L’originalité et la spécificité de cette nouvelle enseigne sur l’Ile : vendre un produit fabriqué dans leur usine située dans l’ouest parisien. Patrick Sebban propose une production de pointe autour du béton ciré, béton poli, résine, peinture à la chaux… des matières minérales alliant qualité, design, innovation et un sens de l’esthétique recherché. Ce revêtement minéral pour sol est aussi souvent

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utilisé en parement mural. Avec plus de 500 couleurs et textures ainsi que des créations spéciales personnalisées, les collections offrent un décor unique, durable, apprécié par de nombreux clients partout dans le monde.

Karine, son épouse, vous prodiguera conseils et informations sur le produit, sa couleur en fonction de votre intérieur et du décor que vous souhaitez réaliser. Vous trouverez ce produit en « vente à emporter et à poser soi-même » ou vous en confierez la pose à Couleurs & Matières…

Dans ce cas, Judikaël Nicol assurera cette prestation, vous donnera les conseils techniques en fonction

de vos supports et mettra tout en œuvre pour garantir la réalisation de vos projets.

L’expertise de cette équipe a déjà séduit de nombreux artisans, architectes, décoratrices… et particuliers en France comme à l’international. A vous de succomber au charme et à l’élégance de cette matière qu’est le béton ciré.

Florence Sabourin

Show-room 10 Ter Rue des Caillotières La Croix Michaud – 17630 La Flotte 05 46 67 06 55 – cm-laflotte.com

F L O T T E

A Fleur de Peau, à vos petits soins Poussez la porte et lâchez-prise ! Le sourire d’Audrey, les couleurs chaudes et la déco cosy des lieux, tout comme les odeurs d’huiles essentielles vous envelopperont immédiatement d’un voile de bienêtre et d’une ambiance cocooning.

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nstallée ici depuis huit ans, après déjà une sérieuse expérience, Audrey a choisi Decléor, l’expert en Aromathérapie Cosmétique.

En ce début d’automne, l’esthéticienne bien connue des Flottais, vous propose de nouveaux soins et prestations.

Vous rêvez d’une pose de vernis qui tient au moins quinze jours tout en conservant sa brillance ?

C’est le moment de tester le vernis semi-permanent, qui vous en fera voir de toutes les couleurs ! Et profitez de la promo de lancement : 25 € au lieu de 35 € jusqu’à fin octobre.

Côté soins du corps, Audrey joue

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la carte du terroir, avec son Soin fleur de sel & caramel, de la marque Bio et naturelle Clairjoie.

Un sucré-salé gourmand qui mêle secrets de beauté puisés dans la fleur de sel qui oxygène et reminéralise la peau ainsi que dans le caramel au beurre salé pour son côté nourrissant et olfactif. Un

Irrésistible ! Venez le découvrir et bénéficiez d’un rituel de bienvenue offert...

Et puisque Noël approche (déjà !) à grands pas, pensez à faire plaisir en offrant un soin. A Fleur de Peau proposera prochainement de nouveaux soins Clairjoie, parmi lesquels Le Soin Rêvé des Vahinés, à base de coco, tiaré, fleurs de frangipanier (1h30) ou encore le Soin Madiana au délicieux parfum de fruits exotiques.

véritable plaisir des sens pour une peau belle, douce et à croquer.

A Fleur de Peau – 05 46 00 13 50 – Facebook : Afleur De Peau – 1 rue du Général de Gaulle à La Flotte

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Stages robinsons et Fête de la Saint-Martin

U

n stage Les Petits Toute l’année, Robinsons conçu en période pour les enfants scolaire, deux de 4 à 10 se déroucréneaux lera la 1 ère semaine sont proposés par l’Ecole des vacances de la Toussaint, du 23 au 27 Buissonnière octobre, de 10h à 13h, pour des sorau Bois-Plage. Anouck C’est l’heure du goûter ! ties nature le et Caroline proposemercredi de ront des activités qui s’inspirent de 9h30 à 11h30 (2-6 ans) ou de 14 à la pédagogie Waldorf/Steiner : table 17h (6-10 ans). de saison, peinture aquarelle, chasse Caroline organise également au trésor... le programme complet, des anniversaires dans les bois ainsi que les modalités pratiques sont sur thème (chasse au trésor, à la consultables sur le blog de Caroline. recherche des dinosaures,... et pour Il ne reste plus que quelques places, les plus grands Koh Lanta, Fort la réservation se fait par téléphone Boyard...). au 06 52 13 29 60.

Enfin, la fête de la Saint-Martin

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(11 novembre), organisée pour la première fois l’an passé par l’Ecole Buissonnière, et qui avait rencontré un franc succès, sera renouvelée cette année, soit à Saint-Martin, soit à La Flotte... si entre temps quelques soucis de coopération avec l’APE de Saint-Martin ne sont

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 18 OCTOBRE 2017 | N° 162

Fête de la Saint-Martin 2016.

pas résolus. Caroline la prépare activement et les premiers lampions ont été fabriqués ce dimanche 15 octobre.

De vrais Petits Robinsons…

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e « Nautilus », club de plongée de l’île de Ré, a repris ses entraînements depuis le jeudi 28 septembre.

Il s’agit de l’un des plus anciens clubs de plongée de CharenteMaritime. Il est né en 1968 et s’apprête donc à fêter son 50ème anniversaire, en juin prochain. Le Nautilus compte actuellement plus de 50 adhérents, il accueille des plongeurs venus de l’extérieur durant la période estivale.

Son président Marc Lachaumette, ainsi que Dominique Bisarat, moniteur de plongée, dressent un bilan très positif de la vie du club. Il est proposé comme activités : nage avec palmes, connaissance biologique de la vie sous-marine, formation à différents niveaux techniques de la plongée (allant du niveau 1 au niveau 4). Des moniteurs sont également formés au club. Le Nautilus accueille les enfants à partir de 12 ans, ainsi que les personnes handicapées.

Chaque plongée est encadrée par un moniteur diplômé FFESSM (Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins).

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Hors saison, les entraînements ont lieu tous les jeudis de 20h à 21h30 dans la piscine de Saint-Martin de Ré. Des sorties en mer sont régulièrement prévues chaque weekend du 15 avril à début octobre (en fonction des conditions météo).

Durant l’été il y en a quatre par semaine et deux par week-end.

Il y a deux ans, le club s’est doté d’un bateau tout neuf de 8,50 mètres de longueur pour remplacer l’ancien zodiac : l’ « Explo-Ré ».

Rappelons que le Nautilus a travaillé en partenariat avec la CdC pour l’opération de réintroduction des homards.

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Ariol et ses copains bien au jeu théâtral : personnages d’animaux hauts en couleur, situations qui traitent d’une multitude de sujets de la vie quotidienne, la famille, les copains... avec humour, tendresse et aussi une grande lucidité.

D’après la BD, chaque participant inventera une petite histoire avec les personnages de son choix qui sera présentée à la famille et aux amis en fin de stage.

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L’ « Explo-Ré » s’apprête à quitter le port.

T H E A T R E

ans le cadre des animations autour de l’expo ARIOL à la bibliothèque de La Couarde sur Mer, la Compagnie Ilôt-Théâtre propose un stage de théâtre pour les jeunes de 7 à11 ans animé par Laure, comédienne professionnelle.

Qui ne connaît pas la célèbre bande dessinée d’Emmanuel Guibert et de Marc Boutavant (Bayard éditions) ? Les aventures du petit âne bleu se prêtent merveilleusement

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Pratique : Du 23 au 27 octobre 2017 de 10 à 12 heures.

A la salle du Levant, route de Saint-Martin A La Couarde Sur Mer Participation : 70 euros/ 50 euros dès trois inscrits.

Nombre de participants limité à 10.

Plus d’informations et réservation auprès de Laure Huselstein 06 84 22 47 76 ou par email : laurehuselstein@gmail.com

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