realahune 168

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L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

168 édition du

27 mars 2018

Sous les pavés, la plage !

S

erait-ce l’approche du cinquantenaire des « évènements » de mai 68, ou ce N° 168, qui nous inspirent ce titre d’édito ou tout simplement la longueur d’un automne et d’un hiver pluvieux passés sur l’île de Ré, devenue encore une fois à pareille époque un vaste chantier durant plusieurs mois ?

Que serions-nous aujourd’hui sans 68 ? Ses étudiants, ses pavés qui se soulèvent, cette Histoire qui se bâtit... ces transformations au sein du pays. L’Ile de Ré a suivi cet essor social, économique, touristique, urbanistique et... constructif ? Le trentenaire de l’ouverture du Pont (1988 : encore une année en 8) sera certainement fêté dignement par le Département et la Communauté de Communes, a-t-il été un atout déterminant pour la survie de l’île et de sa vie permanente, ou la conduit-il lentement mais inexorablement à sa perte ? Les avis divergent,

Vous avez des difficultés d’audition ?

Ré Audition est présent au Bois-Plage depuis 15 ans d it io n d a n s a us e il , c o n e il ! ns il y a c o

Ré AUDITION Tél : 05 46 68 50 10

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ouv e r t di d i au ve n d re ar m du 30 h 12 / 9h 14 h / 18 h 15

le débat est loin d’être clos, tant est qu’il puisse l’être un jour.

Place au Débat à la Hune avec dans cette édition l’impact de la semaine de quatre jours : est-elle bénéfique aux enfants... ou plutôt aux adultes comme le pensent certains ? Depuis dix ans la vie scolaire française est rythmée par des réformes contradictoires, toujours justifiées à grands coups de « paroles d’experts ». De quoi en perdre... son latin. L’île de Ré a su s’inspirer de l’expérience des trois années de « réforme des rythmes scolaires » pour proposer aux enfants sur les temps périscolaires des activités riches de sens.

Ré à la Hune vous invite à découvrir dans ses premières feuilles de Printemps toutes les initiatives qui fleurissent comme chaque année à Pâques, sur notre jolie, notre magnifique île... Joyeuses Pâques et belle Saison à tous !

Nathalie Vauchez

actualité O u v e r t u r e

Les Incontournables, une nouvelle belle idée de Michaël Morin

Après l’inauguration du lieu vendredi 23 mars en présence de plusieurs centaines d’invités, parmi lesquels les 2 5 partenaires choisis pour représenter « le meilleur de l’île de Ré et de sa région », le magasin-bar-dégustation a ouvert ses portes samedi 24 mars, au Village Artisanal de Loix. (boissons bio, aux arômes naturels et aux fines bulles), ou encore les algues alimentaires d’Algorythme, au succès impressionnant...

Il est possible de déguster sur place les plateaux d’huîtres, bulots et gambas de La Cabane Océane, que Michaël et son équipe composent devant vous côté bar, mais aussi les glaces et ver-

V

Michaël Morin avec sa femme, sa fille et le robot androïde, Pepper.

oilà huit mois que le très dynamique Entrepreneur rétais, créateur du Groupe 2M (île de Ré) regroupant déjà les enseignes Planète Sports et Loisirs, Neaud Morin sarl, La Caverne du Clocher / PSL Ars, planche sur ce concept inédit sur l’île de Ré.

Tout à la fois magasin et lieu de dégustation, ce vaste espace de 200 m2, qui appartient à Michaël Morin, regroupe des partenaires incontournables de l’île de Ré essentiellement et de la région, dans de nombreux domaines. Si l’alimentation et les boissons sont bien représentées, tant côté salé que sucré, l’art y est joliment mis en valeur, au côté de savons, livres, produits textiles... Chacun a été sélectionné avec soin, pour la qualité de ses produits, la cohérence de son offre, mais aussi son état d’esprit.

Le meilleur des saveurs locales Côté magasin, les meilleures références de chaque partenaire sélectionné sont présentées avec goût, dans un univers spécifique. Esprit du Sel, La Sardinerie le Fleuré (sardines, salicorne, tartinables de la terre et de la mer), Au Bon Saucisson et les chips artisanales Belsia, La Chèvrerie de Loix-Paul Georgelet, Les Confitures du Clocher et les P’tits Amoureux (biscuits), les douceurs Do Ré Mie, L’Abeille de Ré, la cave coopérative de l’île (vins, spiritueux et pommes de terre), la Distillerie du Pertuis (Les Bières de Ré, vodka, pastis, etc), le Pastis de Ré, Tête de Mule (limonade bio, bières), les eaux Abatille... mais aussi Ernest Le Glacier (glaces et terrines), Initiative Catering et ses produits régionaux végétariens, Unaju

Produits alimentaires, non alimentaires et œuvres d’art se mêlent harmonieusement.

rines d’Ernest Le Glacier, accompagnés des cafés Windara, thés et chocolats chauds, biscuits et douceurs achetés sur place.

Du qualitatif et du beau En non alimentaire, la dynamique savonnerie Loix & Savons est bien représentée, tout comme la marque de produits textiles et déco French Atlantic Island, les jouets en bois de La Caverne du Clocher, les couteaux Farol, les meubles Toko, les livres anciens de l’Atelier Quillet voisin... et les vélos de Planète Sports et Loisirs, bien sûr !

De très belles œuvres de trois artistes rétais sont exposées dans tout le magasin : les peintures de Patrick Plattier, Marie-Marie et les sculptures de Fabrice Chupeau.

Un concept inédit sur l’île de Ré

La lumineuse pièce-terrasse aménagée de meubles conçus par Michaël et son père, où chacun peut déguster ses achats en « libre service ».

Situé à l’arrière du magasin, un espace de détente très agréablement agencé avec des meubles fabriqués « maison » permet à qui veut de déguster les produits qu’il vient d’acheter, après les avoir réchauffés, débouchés, avec le matériel mis à disposition. Michaël compte sur le civisme écologique de chacun, pour trier ses déchets dans les différents contenants prévus à

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse/ Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Coralie Froquet : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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cet effet. Les lampes chauffantes et le plafond amovible permettent de s’y installer en toute saison. Car Les Incontournables sera ouvert a minima jusqu’à La Toussaint, 7 jours sur 7, de 10h à 19h hors saison, jusqu’à 20h en saison, voire le soir si la demande est là.

Nathalie Vauchez

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 7 m a rs 2 0 1 8 | N ° 1 6 8

Une jolie cave pour des vins, spiritueux et autres boissons du cru.

Pepper, le robot androïde Touche de modernité, dans un décor rétro, Pepper va communiquer de façon interactive avec les enfants et leurs parents : explication ludique du concept du magasin, présentation des partenaires, dans le magasin et sur Facebook il propose aussi deux jeux pédagogiques.

Ces modules ont été spécifiquement développés pour Les Incontournables et devraient bien amuser les enfants !

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés.

Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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actualité t r a v a u x

La Couarde, quel chantier !

Conformément au plan de référence 2017/2020 présenté par monsieur le maire, Patrick Rayton, en octobre 201 7 , La Couarde est actuellement le théâtre de plusieurs chantiers simultanés qui visent au bien-être et à la sécurité de ses administrés.

Lancement des travaux à La Maline

Sur le parvis de La Maline, l’Hélice, l’œuvre de Jean-Marie Meslin bien connue des Couardais, a été démontée par le sculpteur, le transformateur électrique a été déplacé, la place est donc nette pour le démarrage de la première tranche de travaux, prévu le 23 mars. L’entreprise ECBL en charge du gros œuvre, attaque la déconstruction partielle par l’enlèvement du toit jusqu’à la fin mai. Les travaux seront ensuite suspendus pour la saison du 15 juin au 15 septembre. La livraison finale du centre culturel est prévue fin 2019, début 2020.

Le square se métamorphose

La Petite rue de l’École est terminée et la rue du Square en passe d’être achevée, cette dernière offre dorénavant une dizaine d’emplacements véhicules en zone bleue, préparez votre disque de stationnement.

La rue Charles de Gaulle, soumise au plan Vigipirate sera équipée de différentes pièces de mobilier urbain adapté, ce qui présente une solution plus esthétique et moins anxiogène que les barrières de sécurité réglementaires.

Le square, entièrement redessiné, offrira un champ de vision plus large ; Depuis l’école jusqu’aux monuments, l’allée centrale parsemée d’éclairages au sol élargira la perspective sur l’ensemble des 6 000 m² du parc du fait de l’abaissement

de la hauteur des haies. L’espace de jeux pour enfants sera doté de deux nouveaux modules à ressort et d’une araignée, une structure molle antichoc est prévue au sol encadrée d’un engazonnement synthétique entre les modules. Dans la continuité, un parcours de plein air pour les 10/15 ans, composé de structures en bois (rondins, poutre, tunnel) jouxtera l’espace petit-enfant. À l’opposé de l’école, l’aire de boules sera bien entendu maintenue et environnée de cheminements non bitumés.

Le monument aux morts et les deux bancs surmontés de la croix de guerre 14/18

L’état du monument aux morts et des deux exèdres (bancs en cirque), leurs colonnes, gravures, pierres de taille et bronzes nécessitent une rénovation en bonne et due forme.

Le budget, évalué à 56 000 € fait depuis janvier 2018 l’objet d’une souscription publique, comme cela avait été le cas lors de la conception du monument en 1919. Les administrés couardais trouveront là une heureuse occasion de s’investir dans le patrimoine commun de leur village et de participer à l’Histoire dans une réflexion citoyenne reliant la mémoire, les hommes et l’actualité. Les dons n’atteignent à ce jour que 10 % de l’objectif mais la souscription reste ouverte jusqu’à la fin de l’été. Rappelons que les contributions ouvrent droit à une réduction d’impôt à hauteur de 66 % du

Le square est en pleine mutation.

don, elles peuvent être faites sur le site : https://www.fondationpatrimoine.org/les-projets/monument-aux-morts-de-la-couardesur-mer.

La Fosse de Loix

Le projet de dispositif de défense contre la mer, à la Fosse de Loix, a été soumis à enquête publique (août/septembre) et l’on attend les conclusions du commissaire enquêteur. Toutefois, on peut affirmer sereinement que les travaux débuteront début 2019 comme prévu.

Au préalable, le syndicat départemental des eaux procède actuellement au remplacement de 1.3 km de canalisations d’eaux usées dans ce périmètre.

Le PAPI de la Fosse de Loix : la phase 2 des travaux portera sur les 3 km de côtes comprises entre Dieppe et La Moulinatte. Le rehaussement des

digues est prévu par enrochement des talus (de Dieppe à Goisil), par des palplanches et des merlons de terre aux abords de la plage de Goisil, et à nouveau par enrochement avec muret de béton en arrière (contre les effondrements) jusqu’à La Moulinatte.

Enfin, le projet d’agrandissement du cimetière poursuit son cours malgré un retard imprévu et devrait être finalisé à l’aube 2021.

Si, avec ces grands chantiers, le territoire de La Couarde effectue aujourd’hui une véritable mutation structurelle, la station balnéaire, elle, n’en oublie pas moins la cohésion sociale et géographique avec le Fil Découverte, ce fil bleu peint au sol qui relie Le Mail à la Grand’rue et emmène le promeneur à travers ruelles et quartiers à la découverte des points d’intérêts.

Véronique Hugerot

A m é n a g e m e n t

Le port de Loix se refait une beauté Les travaux du Port, commencés en novembre 2017, devraient s’achever pour le début de la saison estivale 2018. vieux marins, a abrité quelques petits chalutiers. Aujourd’hui, ce sont les plaisanciers qui sont maîtres des lieux.

Le Conseil départemental, propriétaire du port, a engagé 250 000 euros pour sa réfection.

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onstruit en 1850, le port de Loix, situé à l’endroit du célèbre moulin à marée, a connu une activité florissante à la fin du XIXe et

au début du XXe siècle. Le commerce du sel en était le moteur. Durant la seconde moitié du XXe siècle, le « Port du salut », comme l’avaient baptisé les

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Depuis ces trois dernières années, le secteur du port a fait l’objet de nombreux travaux : réfection de la passerelle, de la levée, de la piste cyclable qui mène à La Couarde, électrification de la pelle du moulin. Le tout pour un coût dépassant les 500 000 euros.

Récemment, dans le cadre du renforcement de la grande digue qui s’étend du niveau du Grouin pour rejoindre le port, un muret vient d’être aménagé pour protéger les lieux. Celui-ci sera prolongé par un batardeau qui visera à fermer cet emplacement en cas d’alerte. A l’arrière du moulin, la mise en place de palplanches est en train de se terminer.

Ceci pour éviter le contournement des eaux en cas de risque d’inondation.

La commune a prévu la plantation de tamaris pour cacher ces palplanches.

Enfin, un autre batardeau sera monté au niveau de la piste cyclable.

Le port va vivre une seconde jeunesse A côté de l’ensemble des travaux de défense, le Conseil départemental, propriétaire du port, a engagé 250 000 euros pour sa réfection : maçonnerie de l’escalier du moulin, du radier de la cale et du mur du quai.

Ces travaux ont débuté en novembre 2017, et seront terminés pour le début de la saison estivale 2018. Une fois ces aménagements achevés, l’esplanade sera aménagée. La commune de Loix a prévu de refaire la voierie des environs.

La plantation d’arbres et l’éclairage (le tout pour donner un agrément visuel), sont également au programme. Enfin, la délicate question de la circulation (y compris des vélos), et du stationnement sera posée en concertation (notamment avec l’association des amis du port).

Jacques Buisson

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actualité L i o n s

C l u b

d e

l’ î l e

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R é

Vente des tulipes contre le cancer : c’est parti !

Le Lions club de l’Ile de Ré est toujours très actif avec une actualité chargée.

Témoignages de bénévoles Rencontre avec deux de ces bénévoles issus de nombreuses associations (Amicale Laïque Rivedousaise, le Secours Catholique, le Foyer du Bois-Plage, Les Jardiniers de l’Ile de Ré, Ré-Clé-Ré, l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq) présentes sur l’Ile et qui donnent de leur temps pendant plus d’un mois dans le cadre de cette action.

Gérard Marieau, Jean Louis Piot, Léon Gendre, Gisèle Vergnon, les représentants des communes du Bois-Plage, de Rivedoux… en pleine cueillette.

L

a 19 ème campagne de vente des tulipes au profit de la lutte contre le cancer a été officiellement lancée mardi 20 mars et va durer près de 4 semaines (jusqu’à mi-avril environ). Grâce à une pause météo, le soleil brillait malgré un vent glacial et une température de 5 degrés à peine, Le président du Lions Club rétais, Gérard Marieau, et ses membres, accompagnés d’élus locaux, du Professeur Jean-Louis Piot, de plusieurs associations rétaises et de bénévoles individuels ont cueilli les premières tulipes à peine sorties de terre.

Une campagne dont le succès dépend de votre générosité « Les tulipes contre le cancer » mobilise depuis 1999 l’ensemble du Lions club rétais et constitue leur action majeure de l’année, celle dont le résultat financier est le plus important. Cette opération d’envergure nationale fête d’ailleurs ses trente ans cette année et chaque bénévole portera un badge spécialement édité pour cette occasion. A voir si vous êtes à Paris le 8 avril prochain : le Pont des Arts se transformera en un champ de

tulipes multicolore pour fêter cet anniversaire.

La plantation des 75 000 bulbes s’est effectuée à l’automne dernier à la Flotte près du site de l’Abbaye des Châteliers sur un terrain généreusement mis à disposition du Club. Entre 60 et 65 % des bulbes plantés seront récoltés et vendus par une soixantaine de bénévoles sur le site même de récolte, dans divers commerces de l’Ile (Leclerc, Intermarché…) et sur les marchés locaux.

Les 18 campagnes réalisées à ce jour ont abouti à un financement de la recherche cancérologique de plus de 226 000 euros. Comme l’a souligné Gisèle Vergnon, vice-présidente de la Communauté de Communes, « Rien de plus beau que des fleurs pour donner de l’espoir ». La Ligue contre le cancer de Charente Maritime compte sur vous et votre générosité en achetant de nombreux bouquets.

La mobilisation pour barrer la route à ce fléau nous concerne tous. Le Professeur Jean-Louis Piot n’a pas manqué de rappeler la totale transparence des comptes dans l’utilisation des fonds collectés en faveur des chercheurs.

Marie-Laure participe aux « Tulipes contre le cancer » depuis six ans.

Bénévole au Foyer du Bois Plage, elle sera chaque vendredi matin chez Leclerc pour vendre des tulipes. Sa motivation ? « C’est bien parce que je sais où va l’argent. J’ai été touchée par le scandale

de l’ARC il y a quelques années après avoir fait de nombreux dons suite au décès de mon mari et j’ai vraiment été blessée et atteinte par ces malversations ».

Monique, elle participe à la campagne de vente des tulipes depuis sa création. C’est Jean-Louis Neveu dit « Fanfan la tulipe » qui l’a invitée à se joindre à eux et elle a tout de suite accepté. « J’ai été touchée comme bon nombre d’entre nous par le cancer en perdant ma sœur à l’âge de 36 ans donc cette cause ne me laisse pas indifférente loin de là ». Alors chaque matin elle brave la météo pour vendre ses bouquets de tulipes sur le marché Place d’Antioche à Sainte Marie.

Soirée annuelle de bienfaisance des Lions le 10 mars dernier 120 personnes avaient revêtu leur tenue de gala pour assister au dîner annuel de bienfaisance du Lions Club rétais dans le complexe des Grenettes nouvellement repris par le Groupe Sea Green. Cette soirée n’était pas qu’un moment de forte convivialité mais elle avait également pour but de récolter des fonds. Ces dons

serviront à envoyer six enfants originaires des dix communes de l’Ile en vacances dans le Limousin l’été prochain. Grâce au tableau que le peintre rétais Philippe Deschamps a offert au Lions club, vendu aux enchères lors de cette soirée, les fonds collectés pour l’ensemble du dîner ont rapporté 7500 euros.

Soirée festive et généreuse des Lions.

Florence Sabourin

sans réservation

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actualité Salo n

« C r é a t i o n s

e t

P a ss i o n s »

Un salon créatif réussi, une soirée Karaoké pour Pâques !

Au Bois-Plage, le salon « Créations et Passions », qui s’est tenu durant le second week-end de mars, a encore attiré nombre de curieux pour sa huitième édition. arbres découpés, papeterie et cahiers décorés de manière très originale… Parmi ces innovations, un stand a particulièrement attiré l’attention du public, celui de l’atelier de customisation et de peinture tenu par les responsables du foyer.

L’art de la transformation d’objets a été très apprécié : des lampes de

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Le stand des tricoteuses lors du salon qui a encore cette année attiré nombre de visiteurs.

amedi 10 mars, dès 10 heures, la salle des Oyats accueillait vingt-et-un exposants qui avaient répondu « présent ! ».

Beaucoup d’habitués, toujours soucieux de se renouveler, étaient venus présenter leurs productions.

Le visiteur pouvait admirer, entre autre, l’art floral japonais (ikébana), des toiles peintes à l’huile, des sculptures, des céramiques. Au fond de la salle, les brodeuses et tricoteuses tenaient le plus grand stand. L’écrivain local, Jean-Pierre

Bonnet, était venu dédicacer ses ouvrages, notamment son dernier « Des nouvelles de Compostelle ».

Marie-Laure Verret, assistée de son équipe, avait, elle aussi, minutieusement préparé le stand des « Loisirs Créatifs Maritais ».

Mais cette année encore, Annick Delalleau, présidente du Foyer du Bois-Plage et organisatrice du salon, avait prévu d’innover. C’est ainsi que l’on a pu admirer plusieurs nouveautés : maroquinerie, bijoux fabriqués « mains », figurines en porcelaine,

toutes sortes, fabriquées à partir d’anciennes raquettes de tennis, ou encore de vieux rabots, étaient exposées et proposées à la vente.

Très tôt dans la matinée, Annick Delalleau, également responsable de l’atelier « cuisine » au sein du foyer, était aux fourneaux. Des poulets accompagnés de pommes de terre aux lardons, des lasagnes, des desserts (tartes aux pommes, aux poires et chocolats) étaient aux menus de ces deux journées.

C’est, une fois de plus, dans une ambiance de convivialité que s’est déroulé le salon. Les exposants, dans leur grande majorité, ont la ferme intention de revenir en 2019 pour le plus grand bonheur des organisateurs. Signalons, pour finir, que les membres du foyer ont d’autres projets. Ils ont prévu la tenue d’une soirée « Karaoké », accompagnée d’un buffet froid, dans la même salle des Oyats, samedi 31 mars à partir de 20 heures(1).

Jacques Buisson

(1) Soirée Karaoké sur réservation au 06 82 36 42 01 Adultes : 10€, Enfants : 5€.

Petits et grands Gourmands, fêtez Pâques !

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d é b at à l a h u n e R y t h m e s

s cola i r e s

Semaine de quatre jours : quel impact ?

Le sujet des rythmes scolaires est l’occasion d’une valse de réformes contradictoires depuis dix ans en France. Et sur l’île de Ré, ça dit quoi ? jours qui précèdent nos fameuses grandes vacances controversées, les maires de l’île, respectant un principe d’harmonisation indispensable sur notre territoire avaient décidé collégialement de supprimer eux aussi la cinquième matinée de classe dès la rentrée.

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Quelle équation dans le shaker des rythmes scolaires ?

n septembre 2017, 43% des communes de France (essentiellement rurales) basculaient du côté de la semaine de 4 jours rendue possible fin juin par le nouveau gouvernement.

Consultés récemment, les maires qui avouaient pour une grande part avoir été pris de cours ont exprimé massivement leur souhait de supprimer eux aussi cette cinquième matinée à la rentrée 2018.

Officiellement, c’est l’argument de la fatigue des enfants qui est brandi pour justifier la nécessité d’une réelle coupure en milieu de semaine, celui-là même invoqué lors du précédent remaniement dont l’objectif était disait-on alors d’harmoniser et d’aérer les temps d’apprentissage trop compressés sur quatre journées.

Il semble décidément que la France qui a donc entamé son troisième revirement en dix ans, n’arrive pas à s’en sortir avec le dossier des rythmes scolaires ! De quoi se demander légitimement si c’est bien l’épanouissement des élèves qui prévaut dans ce débat, qui quoiqu’en apparence tranché n’est certainement pas clos.

Partout ailleurs en Europe et dans le monde la scolarité s’étale depuis longtemps sur cinq, voire six jours.

Avec ce retour en arrière et de nouveau un nombre exceptionnellement faible de jours de classe (144 travaillés contre 162 dans les autres pays de l’OCDE, auquel s’ajoute un mauvais classement de nos élèves), l’exception française promet comme en 2008 d’être régulièrement pointée du doigt.

Intérêt de l’enfant ou de l’adulte Interrogés sur le sujet, les chronobiologistes sont formels et de concert accablent la semaine de quatre jours. François Testu, professeur émérite en psychologie à l’université de Tours et président de l’Observatoire des rythmes et des temps de vie des enfants et des jeunes (ORTEJ) est catégorique : « revenir aux 4 jours, c’est

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privilégier le choix des parents au détriment du bien être de l’enfant.

Le temps scolaire est compressé, donc il y a surcharge. Qu’on ne vienne pas nous dire que les enfants vont pouvoir dormir un peu plus, nos travaux ont montré que c’est faux ».

Et de fait, d’études ou de rapports, il n’en existe quasiment pas, sauf ceux menés par ses soins depuis 1990, et encore faut-il s’entendre sur l’articulation du temps en question, qui d’une formule à l’autre fait l’objet d’incessants remaniements…

Ce que l’on sait, c’est que ce sont majoritairement les parents qui plébiscitent la semaine de quatre jours ; et qu’on ait troqué le samedi matin pollueur de week-end au mercredi n’y change semble t-il rien… Les enseignants (dont si les Français mesurent combien le métier s’apparente à une vocation, nombreux sont ceux qui négligent l’implication au quotidien), ont eux aussi poussé le choix des quatre jours (71%*), probablement acquis à la cause d’une meilleure organisation en ces temps de pression sociale.

Soulagés également, les maires aborderont quasiment tous la rentrée 2018 sans porter la responsabilité intégrale des activités périscolaires, compliquées à financer au regard des restrictions budgétaires imposées, particulièrement dans les petites communes.

La mise en place des TAP voulue par la réforme de Vincent Peillon aura en tous cas ouvert la voie du bien fondé d’un espace créatif au cœur de l’enseignement.

Car au fond, plus que de quantité, n’est-ce pas là la réelle question à se poser : comment combiner de façon efficiente ce temps dit d’éducation, entre famille, apprentissage, créativité et lien social ?

Le mercredi libéré qu’est-ce que ça a changé ?

Enseignants, animateurs et parents l’apprenaient les tout derniers

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 7 m a r s 2 0 1 8 | N ° 1 6 8

Alors ? Les enfants sont-ils moins fatigués ? Les avis sont plus que partagés, selon qu’on questionne les parents disponibles ce jour là où non. Pour une bonne part d’entre eux qui travaillent, comment comparer dans la mesure où c’est le centre de loisirs qui a pris le relai de cette matinée de classe ? Certes, la concentration est moins sollicitée, pour autant l’heure du réveil est la même et si différence il y a, elle se compte davantage dans le porte monnaie familial qu’en temps de sommeil.

Globalement, tous les centres de loisirs de l’île enregistrent une hausse de fréquentation le mercredi matin, certains ont même doublé les effectifs (ils le doivent aussi à la qualité des activités proposées) !

Pour les autres qui ont trouvé à « caler » leur agenda professionnel (la saisonnalité joue pour une grande part ici on le sait), cette journée de repos représente un vrai moment de détente familiale.

de raccourcir les vacances d’été ne soit pas une option qui ait fait l’objet d’une consultation portée à l’échelle nationale. La question a du sens. « Quelles sont les familles qui peuvent gérer deux mois de congés ? On jongle un peu tous entre l’accueil de loisirs et le soutien des proches ».

Isabelle Tivenin, élue à La Flotte, explique que la décision du retour aux quatre jours est le fruit d’un vote unanime du conseil d’école qui, constatant la fatigue accumulée en fin de semaine, a souhaité défendre ce temps où l’ « on cesse de courir ».

Qu’en disent les principaux concernés ? Difficiles pour eux de juger s’ils se sentent plus fatigués ou pas, la plupart avouant que si grasse matinée il y a, elle vient bien souvent compenser un coucher plus tardif le mardi.

Grosso modo la question divise autant d’adeptes que de détracteurs chacun avec ses arguments ; mais ce qui rassemble en revanche se sont les ateliers des TAP dont tous déplorent la suppression, les parents pour l’éveil à toutes sortes de disciplines, les enfants pour ce temps différent qu’ils appréciaient de partager tous ensemble.

Viet Vo Dao avec le centre de loisirs de La Couarde.

Côté maternelle on s’accorde sur le fait que la coupure profite aux tout petits qui s’en trouvent en meilleure forme (moins de chutes entre autres). Côté primaire, les avis divergent nettement.

Carine trouve que « ça n’a rien changé » même si sa fille scolarisée en CM1 à Sainte-Marie a la possibilité de rester à la maison le mercredi. Une directrice d’école confie ses doutes, s’interroge sur la pertinence de compacter ainsi le programme mais évoque un devoir de réserve… Le service public se doit de rester pudique même si la grogne monte… Peggy Luton, en charge des affaires scolaires à La Couarde regrette que l’éventualité

Quid des activités périscolaires ?

Au cœur ou autour de la scolarité ?

En surface de réparation !

En contrepoint de la suppression du mercredi matin, c’est l’offre d’activités sportives, culturelles ou artistiques qui a été amputée et la loi de refonte de l’École de la République Peillon entièrement détricotée.

Sacrifiée cette parenthèse de trois heures hebdomadaires conçue pour élargir l’horizon des enfants autour de projets collectifs ! Le dispositif avait pourtant apporté la preuve qu’il contribuait à l’épanouissement des enfants, favorisait du

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d é b at à l a h u n e coup leur concentration le matin et au delà qu’il est efficient comme levier de réduction des inégalités sociales.

Fatigués ou pas ?

Ne serait-ce plutôt du côté des modalités de mise en œuvre des activités et des contraintes budgétaires y afférent (recrutement de personnel d’animation, recherche d’intervenants extérieurs) qu’il faut chercher les raisons de ce renoncement ? À noter que le fonds dit « d’amorçage » consenti par l’état

pour la mise en place des TAP les trois premières années (l’équivalent d’une aide forfaitaire de 50 € par élève) a cessé en 2016, contraignant les communes à supporter un surcoût annuel évalué à 150 € par enfant.

Très impliqués dans le projet dès 2013, les animateurs ont été déçus de voir leur échapper si soudainement la responsabilité d’un lien qu’ils avaient su fédérer. Véronique à Sainte-Marie se dit que « l’expérience aura au moins permis de donner tout son sens au centre de loisirs qu’il n’y a pas si longtemps on appelait garderie ».

Mais le retour à la semaine des quatre jours ne signe pas l’abandon total des TAP sur l’île (et là encore il convient de louer la motivation des équipes et l’adhésion des familles séduites par la qualité de vie offerte

aux enfants). Même si l’enveloppe allouée a subi une réduction drastique dans certains villages, la proposition reste particulièrement attractive sur notre territoire et beaucoup de parents qui regrettent le bénéfice des activités ont désormais pris l’habitude d’inscrire leur enfant à la carte. À La Couarde par exemple, le budget dévolu au volet « épanouissement » n’a pas été modifié. « La journée complète du mercredi est l’opportunité d’organiser des sorties plus intéressantes » consent Frédérique qui grâce au soutien de la mairie a pu mettre en place des ateliers ludiques (« Les mardis c’est permis » à 17h est l’occasion de doubler la fréquentation), des soirées familles et des sorties pré-ados.

A La Flotte, les enfants inscrits au centre de loisirs ou non peuvent le

mercredi participer au choix à une activité de hip-hop ou de théâtre le matin, et de multisports l’aprèsmidi, moyennant une contribution financière modique.

Tous redoublent d’efforts pour poursuivre leur mission : incarner un lieu de découverte et d’ouverture d’esprit. À quand la prochaine réforme supposée concilier tous les avis particuliers au nom de l’intérêt général et de celui élèves ? Les résultats de la première étude mandatée par l’État sur le bien fondé ou non des quatre jours devraient être publiés dans le courant de l’année…

Marie-Victoire Vergnaud * Conclusion d’une enquête de l’Association des maires de France (AMF), diffusée à l’occasion du Congrès des maires à la rentrée 2017.

j e un e s à l a h un e

P é d a g o g i e

Les enfants de l’île réalisent un Biscoto hors-série Les CM1 du Bois-Plage et les CM2 de Sainte-Marie ont créé le contenu d’un supplément de ce mensuel « comme pour les grands, mais en plus marrant ! » LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION APPROXIMATIVE Édition spéciale • mars 2018 • Les P'tits Rendez-vous du Livre sur le thème de la Science • Île de Ré

Épisode 1 : La naissance de Mars

DES INVENTIONS ET DÉCOUVERTES FOLLEMENT INDISPENSABLES !

LA BANANE ROUGE QUI REND INTELLIGENT Mangez-en une !

DE LA SCIENCE POUR MUSCLER LE CERVEAU !

LE CHITRUCHE

LE FOUR À FEU

C’est le mélange d’un chat et d’une autruche. Il vit au Chili, il pond des œufs. À la naissance, les bébés sont des chiens, puis ils évoluent en chitruches.

Le four à feu fait avancer les voitures ! Il faut allumer un feu, puis appuyer sur le bouton blanc.

Après, il faut verser de l’eau dans le trou pour créer de la vapeur et… Voilà ! Tadam !

FOU MAIS PAS FAUX UNE ASTRONOME

UNE PHYSICIENNE

L’intelligence des corbeaux est comparable à celle des grands singes et des enfants.

Pour la Science, 25/08/2017

FOU MAIS PAS FAUX Des scientifiques entraînent des moutons à reconnaître des visages humains.

UN BIOLOGISTE MARIN

lemonde.fr, 08/11/2017

UNE MATHÉMATICIENNE

SCOOP N !

TIO INVEN

LA VOITURE PARAPENTE Elle vole d'une montagne à une autre !

UN GÉOLOGUE

ET ENCORE PLUS À L'INTÉRIEUR DE CE HORS-SÉRIE !

(SUITE EN PAGE 3)

PORTRAITS DE SCIENTIFIQUES

UNE PALEONTOLOGUE

UN ETHOLOGUE

CHARLES DARWIN

(1809-1882) Ce naturaliste anglais a développé et soutenu la théorie de l’évolution des espèces. En étudiant des oiseaux et des tortues dans les îles du Galapagos, il va découvrir que c’est la sélection naturelle qui est le principal moteur de cette évolution.

MARIA SIBYLLA MERIAN

HENRIETTA SWAN LEAVITT

(1647-1717) Cette scientifique allemande est aussi une grande artiste ! Passionnée par les insectes, alors qu’ils sont mal-aimés à cette époque, elle les dessine avec une grande justesse. Elle voyage dans des pays tropicaux pour les observer, et étudie en particulier les métamorphoses des chenilles en papillons.

(1868-1921) Astronome américaine, elle travaille sur la luminosité des étoiles, en particulier les Céphéides, dont la luminosité varie.

C’est notamment grâce à ses découvertes que l’on a pu mesurer la distance entre notre planète et les autres galaxies !

Le Biscoto « made in Ré » est disponible gratuitement dans les bibliothèques de l’île et à la Médiathèque de Sainte-Marie.

L

undi 19 mars, les élèves réunis à la Médiathèque étaient fiers de découvrir enfin le numéro spécial qu’ils ont réalisé en ateliers dans le cadre de l’édition 2017 du festival

Les petits rendez-vous du Livre. Sur l’invitation de la Communauté de Communes et avec la complicité de Julien Misserey à l’origine de ChiFouMi (l’association couardaise

s’attache à promouvoir les nouvelles formes de bande dessinée), Aurélien Cantou, en charge de la rubrique documentaire de Biscoto a guidé les deux classes dans les différentes étapes de la conception de ce « quatre pages » consacré à la science.

Ensemble, ils ont découvert comment on construit un journal, de quels éléments il se compose, la une, les rubriques, les articles et reportages, l’importance des visuels, photos ou dessins…

Pour ce numéro enthousiasmant, les enfants ont étudié avec les maîtresses les planètes du système solaire, l’évolution des espèces ou encore la biographie des quelques scientifiques. Quant aux illustrations, toutes talentueuses mais forcément trop nombreuses, Aurélien a profité de l’édito pour souligner son regret d’avoir été contraint de les sélectionner et saluer le travail accompli.

À Sainte-Marie, c’est Julie Staebler qui a bravé la neige pour venir d’Angoulême remettre à chacun un exemplaire du précieux journal, fruit de leur implication collective. Avec sa sœur Catherine, elles ont fondé Biscoto en 2013 concrétisant malgré leur jeune âge une passion de longue date, elles qui dès l’école élémentaire lançaient leur toute première gazette. À voir les mines réjouies, on devine l’intérêt qu’a suscité cette expérience qui grâce à cette rencontre et l’entrain communicatif de la rédactrice en chef aura peut-être même éveillé des vocations précoces.

Marie-Victoire Vergnaud

Biscoto c’est :

- Un journal associatif et indépendant qui a choisi de dire non à la publicité : costaud Biscoto !

- Des auteurs et des artistes qui s’emparent chaque mois des 16 pages pour aborder un thème sous différents angles - Une équipe d’une quinzaine de dessinateurs et environ 150 contributeurs amis en 5 ans - 1 300 abonnements et des librairies et bibliothèques partenaires partout en France mais aussi en Belgique, en Suisse et au Canada.

En janvier 2017, Biscoto recevait le prix de la bande dessinée alternative lors du festival d’Angoulême. biscotojournal.com 4€ le mensuel 40€ l’abonnement annuel

Les Journalistes en herbe, tout contents de découvrir enfin le journal mis en pages.

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aa t ni à sltae s hu n e c oll è g e gdeérbm du Vo y a g e

s cola i r e

Les germanistes du Collège des Salières en voyage à Munich pour une semaine ! Gute reise !

39 élèves de 4ème et 3ème du Collège des Salières en classe bilangue allemand depuis la sixième pour certains et niveau langue vivante 2 pour d’autres sont partis dimanche 25 mars à 14h en car direction Munich.

C

’est leur professeure d’allemand Pascale Faugeroux accompagnée de trois autres professeurs qui a initié ce voyage scolaire.

de poursuivre leur apprentissage avec plaisir.

L’intérêt de l’école hors les murs

Professeur d’allemand au Collège des Salières depuis 2009, Pascale Faugeroux enseigne la langue germanique avant tout par passion.

Passion de la langue mais pas que… de la littérature, de la culture c’est un peu sa seconde nationalité. C’est donc naturellement qu’elle a choisi d’en faire son métier pour véhiculer sa passion, la transmettre à ses élèves et rétablir l’importance de cette langue, parfois un peu boudée, dans la culture française.

Quoi de mieux qu’une immersion dans le pays dont on apprend la langue pour y prendre goût, se perfectionner et découvrir ses racines ? L’occasion de travailler autrement et de raviver la curiosité et l’envie de l’apprentissage

C oll è g e

L e s

Les élèves du collège des Salières en partance pour Munich, dimanche 25 mars.

chez les élèves. Tous les deux ans elle organise, avec l’organisme spécialisé Verdier, un séjour en Allemagne pour l’ensemble des germanistes afin de leur permettre de découvrir ce pays. La quasi-totalité de ces élèves n’y est jamais

allée auparavant. Logés dans des familles, l’objectif est de pratiquer une langue vivante en situation et à travers la culture, la civilisation, l’histoire de Munich, de leur faire aimer ce pays. Et qu’ils aient ainsi envie d’y retourner et

Un programme chargé les attend.

Après 22 heures de bus… pas de répit et dès leur arrivée c’est parti pour une visite guidée à pied du centre historique de la ville…

Nationaltheater, Opéra d’Etat de Bavière, Stade Olympique de 1972, visite du musée BMW, studio Bavaria, l’un des plus grands site de tournage en Europe, Château de Neuschwanstein, stade mythique de l’Allianz Arena… Bref un programme riche et sans temps mort !

Le choix s’est porté sur Munich car moins éloigné que Berlin et la Bavière est l’une des plus belles régions d’Allemagne. Les élèves vont être charmés par cette ville du monde moderne avec du cœur et une longue tradition. Munich est la métropole allemande la plus visitée après Berlin. Capitale germanique de l’art de vivre, décontractée et pleine de charme, animée et enchanteresse à la fois.

Florence Sabourin

Sal i è r e s

Les classes bilangues : une espèce en voie de réapparition A quelques mois des choix d’orientation de nos enfants, revenons sur la classe bilangue allemand proposée au collège des Salières.

S

uite à la réforme de 2016, les classes bilangues avaient « pris du plomb dans l’aile » et de nombreux collèges les avaient supprimées. Nouveau rebondissement puisque lors de la campagne pour l’élection présidentielle, Emmanuel Macron, avait promis de laisser la possibilité aux collèges de « proposer à nouveau des parcours bilangues ». À peine élu, le président de la République a décidé d’entrer dans le vif du sujet : « À partir de septembre prochain, les classes bilangues rouvriront en France », a-t-il déclaré lors de son déplacement à Berlin, lundi 15 mai 2017.

Mais qu’est-ce qu’une classe bilangue ?

Créé en 2005, ce dispositif vise alors à promouvoir l’enseignement de l’allemand au collège avant d’être étendu à d’autres langues : italien, espagnol, portugais... Cette classe propose aux

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élèves volontaires d’étudier deux langues vivantes dès la 6 e. Le collégien a alors six heures d’enseignement de langues par semaine contre quatre heures en règle générale.

C ’est l’établissement qui choisit la répartition entre les deux langues même si, dans la plupart des cas, les collèges optent pour une répartition équitable de trois heures chacune.

les autres collégiens commencent l’apprentissage d’une seconde langue vivante en 5 e . Ce nombre d’heures plus important permet aux élèves de se plonger dans un vrai bain linguistique. Trois heures par semaine c’est précieux pour l’apprentissage d’une langue vivante.

Pascale Faugeroux est ravie de cette excellente nouvelle et sa rencontre avec des élèves de primaire qui intégreront à la rentrée de septembre le collège des Salières lui laisse augurer la venue de nombreux élèves en bilangue allemand ! Pour rappel elle souligne que l’Allemand est la première langue parlée en Europe, un européen sur cinq

La professeure d’allemand du collège des Salières, Pascale Faugeroux.

Les classes bilangues permettent aux élèves d’avoir un niveau assez proche dans deux langues vivantes et, en même temps, d’avoir plus de temps pour s’approprier une LV2 puisque l’enseignement démarre plus tôt en 6 e. Depuis la rentrée 2016 et la réforme du collège,

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le parle. Les échanges économiques que la France entretient avec l’Allemagne sont nombreux et les entreprises sont très en demande de personnel français parlant allemand. De plus au Collège des Salières les élèves ont la possibilité de faire des échanges dans le cadre du partenariat Brigitte Sauzé et Voltaire en partant trois à six mois en Allemagne. Et de pouvoir passer sur la base du volontariat une certification en Allemand en fin de 3ème.

Cette diversité linguistique proposée au Collège des Salières est une vraie opportunité pour les élèves de l’Ile. Florence Sabourin

Pour toute information complémentaire l’équipe enseignante et la direction se tiennent à la disposition des parents d’élèves.

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Entre dynamisme et inquiétude ntre conseil communautaire, colère des surveillants de la Centrale de Saint-Martin, vie des associations et évènements culturels vous trouverez dans cette édition un riche tour d’horizon de l’actualité d’ici !

La compétence GEMAPI qui revient aux collectivités locales à partir du 1er janvier 2018 entraîne un bouleversement majeur.

La nouvelle taxe afférente, que la plupart des conseils communautaires votent, ne saurait couvrir l’ensemble des chantiers Digues à venir. La Charente-Maritime et ses départements voisins devraient créer un Syndicat Mixte commun ; le président

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À la Découverte

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Dominique Bussereau œuvre dans ce sens depuis de nombreux mois.

portraits

de l’île

Déco

La plupart des maires de France ne cachent pas leur inquiétude sur le devenir à court terme des communes : entre transferts de compétences et baisse de leurs ressources (DGF et taxe d’habitation) le mouvement s’accélère inéluctablement. Ou comment priver notre pays de l’énorme travail (quasi bénévole) que fournissent ces élus de proximité et de leur connaissance de terrain...

Nathalie Vauchez

Les saveurs

de l’ancien chai

Patrimoine

Les passeurs

d’héritage

À table

Recettes des

chefs rétais

Made in Ré

La savonnerie

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Histoire Le tourisme et les toute une histoire Rétais :

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Décap Aunis, pour décaper tous vos matériaux

D

écap Aunis a été créée il y a plus de vingt ans. Christelle Fouchard et Jean-Charles Allouin en sont les co-gérants depuis le 1er septembre 2014 et vous proposent d’y décaper vos objets en bois ou en métal selon deux procédés différents.

La première technique consiste en une pulvérisation de produit décapant en cabine. Après trois semaines de séchage, les bois peuvent être traités à nouveau (peinture, vernis…).

La seconde est un sablage réalisé grâce à une aérogommeuse. La taille du granulat et la puissance d’air sont réglées en fonction de la fragilité du support. C’est une

Avant

un buffet AVANT…

technique sèche, parfaitement adaptée au mobilier, entre autres.

Vous pouvez leur confier tous vos matériaux parmi lesquels : votre mobilier en bois ou objets de décoration, vos volets, portes, fenêtres, portails…

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…et Après

Avant

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Après

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les essentielles maison déco services

Elistyle, votre coiffeur à domicile

F

orte de son expérience de responsable d’un salon Camille Albane durant sept ans, Elise propose désormais aux Rétais de venir les coiffer à domicile.

Ainsi depuis un an déjà, elle sillonne les routes de l’île, du Nord au Sud, équipée d’un matériel professionnel de pointe et de sa gamme de produits capillaires Paul Mitchell, très qualitatifs. Femmes, hommes, enfants et souvent familles entières lui confient leur cuir chevelu pour une palette de prestations complète, y compris couleurs et balayages.

Elise commence par discuter avec chaque client(e), afin de cerner et s’adapter au mieux à ses désirs, sa personnalité, et son type de cheveu. Elle prodigue ses conseils d’entretien capillaire et d’utilisation de produits, auprès de tous les publics, ravis de ce contact personnalisé et ce moment privilégié.

Pour les mariages, soirées, jours de fêtes, Elistyle réalise des coiffures sophistiquées et propose un maquillage de pro.

Tous les jours de la semaine.

Contact : 06 84 75 74 57

L’ADMR : pour le maintien de l’autonomie, à domicile

I

mplantée depuis 52 ans sur l’île de Ré, l’ADMR assure de nombreuses prestations de services aux personnes, à domicile notamment. Bien connue pour sa prestation de livraison de repas à domicile, en liaison froide, 6 jours sur 7 (le repas du dimanche est livré avec celui du samedi), l’ADMR propose aussi tous les services permettant l’autonomie et le maintien à domicile depuis l’aide à la toilette et à la douche, l’aide au lever et coucher, la préparation des repas, le ménage/repassage, jusqu’à l’accompagnement à l’extérieur pour les courses, les rendez-vous médicaux ou tout simplement pour l’entretien du lien social, sans oublier son service de téléassistance.

L’association a pour projet d’ajouter

à ses compétences un service de garde d‘enfants, un réel besoin existant sur l’île.

Assurées par une équipe d’assistantes de vie et d’auxiliaires, ainsi que d’agents à domicile, tous l’ensemble des prestations sont certifiées AFNOR et les tarifs horaires sont encadrés par le Conseil départemental. Avant d’établir le devis et le contrat, l’ADMR vous rend visite à domicile pour bien évaluer vos besoins, en intégrant votre environnement et les risques professionnels pour ses agents.

L’ADMR intervient aussi pour les Mutuelles, les caisses de retraite et ses prestations sont soumises à la déduction fiscale.

ADMR – 3 rue du Vieux Puits à SaintMartin de Ré – Tél : 05 46 09 47 55

Atelier d’Elodie, une passion, deux métiers

S

es parents étant artisans tapissier décorateurs pendant presque 20 ans, Elodie a vécu toute son enfance dans un atelier, et a toujours eu la vocation pour ce métier. CAP et BEP de tapissier en poche, CAP et BP auprès des compagnons du devoir, elle a cependant aussi voulu s’ouvrir d’autres horizons.

Elodie s’est ainsi formée en sellerie générale et sellerie nautique.

Aujourd’hui, l’Atelier d’Elodie, l’Entreprise qu’elle a créée il y a près de deux ans - un autre de ses rêves propose ses prestations dans le

cadre de ses deux métiers complémentaires : en sellerie et en tapisserie.

Dans son atelier, situé au Bois-Plage, elle restaure ou crée selles de voiture, de moto, coussinage de bateau ou encore canapés ou sièges de maison...

Douée, alliant sa passion du métier à son savoir-faire technique, elle propose du sur mesure, en s’adaptant aux souhaits et contraintes de ses clients. Du bel ouvrage, un bouche à oreille qui fonctionne à plein, l’Atelier d’Elodie trace son sillon.

La géobiologie par l’Institut Santé de l’Habitat

V

ous vous levez fatigué, votre joie de vie s’amenuise ? Il est possible que votre maison soit située sur des pollutions telluriques, qui peuvent perturber votre bien-être, affaiblir votre système immunitaire voire générer des maladies physiologiques.

Expert et chercheur en géobiologie depuis plus de vingt ans, JeanJacques Bréluzeau, créateur de l’Institut Santé de l’Habitat, assure la détection des nuisances telluriques et électromagnétiques, puis leur harmonisation bio-énergétique avec le concept des céramiques bio-actives Terres Sens®.

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Les moduleurs harmoniseurs biofréquentiels Terres Sens® sont des émetteurs d’ondes naturelles de très haute qualité énergétique qui transforment les ondes dévitalisantes en ondes favorables à la vie.

Prenez soin de vos lieux de vie et de travail, en contactant l’Institut Santé de l’Habitat, fort de plus de 20 ans de références, et d’une collaboration réussie avec la médecine, en France et à l’étranger.

Institut Santé de l’Habitat – Boutique Terres Sens – 4 rue des Caillotières – 17630 La Flotte. 05 46 01 01 01 – santedelhabitat.fr – boutique en ligne : terres-sens.com

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ils bougent !

C h a n g e m e n t

d e

p r op r i é t a i r e s

Restaurant Chai Pepette : une reprise sans fausse note S’ils ont un épisode professionnel en commun, Julien Brousseau et Benjamin Léonard sont désormais passés dans une autre dimension. Genèse d’une belle histoire : celle de la reprise du restaurant Chai Pepette.

L

’un est aux fourneaux et l’autre

dans la salle. Très complémentaires, Benjamin et Julien se connaissent pour avoir travaillé dans le même établissement. L’un et l’autre l’ayant quitté, c’est au hasard d’un coup de téléphone « pour prendre des nouvelles », qu’ils se mettent à parler business. Benjamin a dans l’idée de créer un restaurant, Julien s’y verrait bien aussi. De fil en aiguille, ils se rendent compte qu’ils ont la même vision des choses.

Se donnent quand même un temps de réflexion avant de se lancer dans l’aventure. Ensemble.

Du financement à la quête d’un lieu Pas simple de démarrer quand on manque de fonds et qu’il n’y a pas

grand-chose à attendre du côté des banques. Les deux compères partent donc en quête d’investisseurs, se donnant un an pour trouver leur financement ou…

Renoncer. Pragmatiques, ils commencent par apprendre à faire un business plan, dans une formation qui leur apporte bien d’autres choses par ailleurs. Bref, tout en quêtant un partenaire financier jusqu’à l’étranger, ils avancent.

Et finissent par rencontrer la personne adéquate via une relation personnelle de Benjamin. Rendezvous est pris avec cet investisseur du métier (ils en tairont le nom) qui aide aujourd’hui de nombreux créateurs à se lancer, apporte un accompagnement et des conseils et se retire par la suite en

Benjamin Léonard et Julien Brousseau devant l’ardoise du jour.

revendant ses parts à ses associés. Au vu de leur CV, la réaction est claire : « Trouvez un lieu et je vous suis ».

Autrement dit y’a plus qu’à !

Alors ce lieu, c’est le restaurant bien connu de Sainte-Marie. Chai Pepette bénéficie d’un emplacement de choix Dans un restaurant, le pain c’est important. et d’une belle image.

Comment cela s’est-il fait ? Tout petite touche d’originalité. simplement par l’intermédiaire L’ensemble du repas est soigneud’une agence immobilière de La sement pensé, leur idée à tous Rochelle, spécialisée dans le CHR. deux étant de proposer à la fois Ils ont le choix entre deux lieux. une bonne et belle table, tout en Leur partenaire n’hésite pas. restant dans des prix corrects. Ce Après avoir signé un compromis ne sont pas les clients qui vont s’en en octobre dernier, Benjamin et plaindre, et d’ailleurs les habitués Julien ouvrent en trois mois, le 2 du Chai Pepette « d’avant » ne février, sans changer de nom. sont pas déçus. Côté déco, ils ont aussi fait quelques aménagements réussis. Et tandis qu’ils choisissent Le même esprit leur nouvelle vaisselle, Benjamin avec la touche perso et Julien se disent fin prêts pour Pourquoi changer quelque chose leur première saison. Qu’on leur qui fonctionne ? Outre le nom, souhaite évidemment savoureuse Benjamin et Julien conservent et réjouissante ! l’esprit bistrot et notamment les Pauline Leriche Rouard abats qui ont fait la réputation de l’établissement avec la qualité de la viande. Mais ils ajoutent un poisChai Pepette son au plat du jour, sélectionnent 5, place d’Antioche à eux-mêmes les farines avec lesSainte-Marie - 05 46 30 03 55 quelles ils font fabriquer leur pain (délicieux). Tandis que Julien enriFermé dimanche soir et lundi. chit la cave - 18 vins au verre sont Seulement le lundi en haute saison. aujourd’hui proposés - Benjamin Réservation plus que conseillée ! travaille à donner aux plats une

Sp e c t acl e

Hommage à la belle chanson française à la Salle Vauban Avis aux amoureux de la chanson française, celle des beaux textes et des belles mélodies. Le ton est donné. En ce début de saison, l’association Vivre l’Art à Saint-Martin nous fait voir « la vie en rose » !

I

l est né à La Rochelle - où il a fait le Conservatoire - et vit à Charron.

Thierry Bobinet est un artiste « bien de chez nous », même si c’est

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de l’autre côté du pont. Surtout, il a, chevillé au corps et à la voix, la passion de la chanson made in France, celle dite « à textes », qu’il découvre dès sa plus tendre enfance grâce à un entourage familial propice (et complice). Dans une famille qui chante spontanément à chaque occasion, normal qu’il chante aussi, jouant à fond le jeu lors des mariages et autres réunions. Et si son métier reste la mytiliculture, il ne cessera pas de chanter, se produisant dans des salles de la région.

« La radio », c’est aussi le nom du spectacle de Thierry Bobinet. Une émanation de souvenirs d’enfance, lorsqu’il écoutait sa mère fredonner ces chansons diffusées sur les ondes, qui lui ont donné le goût des beaux textes et des belles mélodies.

Aujourd’hui, c’est ce que l’artiste souhaite nous faire revivre, en compagnie des excellents musiciens de l’Orchestre Vivenda.

Souvenirs, souvenirs…

Ce qui a toujours caractérisé la radio, c’est la grande diversité de ses programmes. Et cela reste vrai, comme il est aussi vrai que la chanson française est toujours riche de beaux talents. Thierry Bobinet nous propose de faire avec lui, le temps d’un spectacle, un petit saut dans le

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, celui d’une époque (quasi) révolue où on écoutait la radio « dans le poste » du même nom, autrement appelé transistor.

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 7 m a r s 2 0 1 8 | N ° 1 6 8

temps, pour retrouver Jean Ferrat, Serge Reggiani, Léo Ferré, Gilbert Bécaud et bien sûr Jacques Brel, mais aussi Charles Aznavour, Eddy Mitchell et Johnny Hallyday. De La Bohème à Amsterdam, C’est extra nous rencontrerons Nathalie à La dernière séance. Je te promets, avec Thierry Bobinet, On ne voit pas le temps passer…

Pauline Leriche Rouard

Grands artistes pour grands standards

« La Radio » - Récital de chansons françaises interprétées par Thierry Bobinet Vendredi 13 avril à 20h30 – Salle Vauban à Saint-Martin Réservation possible au 06 44 03 21 01 Billetterie sur place : 15 € / Gratuit jusqu’à 10 ans

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tou r i s m e / é c o D é t e n t e

e t

b i e n - ê t r e

La Baronnie hôtel et SPA****, havre de sérénité au cœur de Saint-Martin, ouvre son SPA et son bar

L

Vue d’ensemble du jardin et de l’hôtel.

exceptionnelles. Les soins et massages, d’une durée de 25 à 55 minutes, dispensés par l’esthéticienne diplômé, et formée par Cinq Mondes, sont inspirés des cinq continents. La grande carte de soins ne vous laissera que l’embarras du choix. L’ensemble des produits de la gamme utilisés au SPA de La Baronnie sont vendus à la réception de l’hôtel.

lounge avec ses fauteuils clubs et son grand salon TV, ou pour l’une des terrasses extérieures orientées plein Ouest, côté jardin ou côté cour. Une carte de cocktails maison et de vins, tout droit venus de la magnifique cave du XIIIè siècle, où sont présentées plus de 600 bouteilles, ouverte à la visite, sur rendez-vous !

Pour vous offrir une parenthèse de sérénité, à deux pas du port de Saint-Martin et pourtant loin de la foule, pensez à ce lieu superbe

Après la détente, le bien-être en famille ou entre amis : vous pourrez opter selon la météo pour le bar

et magique : que ce soit pour un apéritif entre amis au bar dans le salon ou en terrasse, ou pour un moment cocooning inédit en amoureux, vous serez enchantés !

Nathalie Vauchez

La Baronnie hôtel et SPA**** 17 rue Baron de Chantal 17410 Saint-Martin-de-Ré 05 46 09 21 29 www.hotel-labaronnie.com info@hotel-labaronnie.com

© Philippe Louzon

L’esthéticienne dispense des soins et massages Cinq Mondes.

Le bar et sa terrasse extérieure, idéal pour profiter de ce havre de paix lors des belles soirées printanières et estivales.

Le SPA est ouvert à la clientèle extérieure.

Une magnifique cave, bien garnie, à visiter.

Ré à la hune | édition du 27 mars 2018| N° 168

© Philippe Louzon

© Philippe Louzon

L’un des cocktails faits maison.

© Philippe Louzon

© Philippe Louzon

© Philippe Louzon

e SPA de La Baronnie est privatisable sur réservation, avec une formule de 55 minutes pour deux personnes au tarif de 69 €, comprenant deux coupes de Champagne offertes. Doté d’un bassin de nage à contre-courant, d’un jacuzzi et d’un sauna, ce SPA luxueux dispose aussi d’une cabine de soins. La Baronnie est devenue l’an passé partenaire exclusif sur l’île de Ré de la prestigieuse marque Cinq Mondes, labellisée Bio, et composée de produits aux textures et odeurs

© Philippe Louzon

Alliant patrimoine et modernité, cette demeure du XVIIIè siècle entièrement restaurée et faisant partie de la marque d’Alain Ducasse « Les Collectionneurs », constitue le seul hôtel de l’île de Ré inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. L’un des pavillons du jardin a été restauré afin d’accueillir un SPA, ouvert, tout comme le bar, à la clientèle extérieure.

L’espace SPA est privatisable pour deux personnes durant 55 minutes, avec deux coupes de champagne offertes.

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tou r i s m e / é c o C o m m e r c e s

Tout, tout, tout sur les nouveautés pour cette saison, vous saurez tout !

A l’aube de la nouvelle saison touristique qui démarre avec le week-end de Pâques, Ré à la Hune vous présente les nouvelles enseignes, les nouveaux propriétaires, les nouveaux produits et services qui vous seront proposés cette saison... et parfois au-delà. Cette rubrique sera suivie dans nos prochains numéros, au gré des ouvertures. A suivre aussi sur www.realahune.fr et sur notre page Facebook.

Les Portes-en-Ré

Les trois nouveaux locaux commerciaux, à côté de Carrefour Contact seront opérationnels à Pâques.

Aux Portes en Ré, l’énergique chef d’entreprise Clément Dardillac, par ailleurs chef du centre de secours, vient de transformer la boutique Bout au vent (ancienne mercerie-cadeaux, à côté de Carrefour Contact) en trois locaux commerciaux. Une initiative qui profite à tous avec l’installation de deux commerces de bouche et d’un marchand de cycles.

Inauguration le 7 avril.

île de Ré, sa propre société de location et ventes de vélos et de surfs.

Doté d’une longue expérience dans ce domaine, Olivier propose, en marge de la vente et la location de cycles, un service de réparation ainsi que la vente de pièces détachées. Son activité s’étend aux accessoires de plein air, ballons, jeux de plage, cerfs-volants etc. Pour les surfs comme pour les vélos, la location s’effectue à l’heure, à la demi-journée ou à la semaine. Go Bike île de Ré vient donc étoffer le parc rétais, toujours en manque de vélos en période de pointe, de 200 bicyclettes supplémentaires, Raleigh, Lombardo ou d’autres modèles de fabrication belge. Ouverture prévue le week-end de Pâques.

Go Bike île de Ré 11, rue de Hurlevent, Les Portes-en-Ré

Go Bike île de Ré

Les P’tits Rétais Traiteur

Ce local tout neuf de 50 mètres carrés avec terrasse fut pour Olivier Palvadeau l’occasion idéale pour se lancer dans le monde de l’entreprise et créer Go Bike

Cette entreprise familiale basée depuis mai 2017 à Saint-Martin dynamise aujourd’hui son activité en ouvrant sa succursale aux Portes. De père en fils,

La Bazenne.

La Bazenne L’établissement ouvert en 1974 par Bernard Giaccometti, devenu emblématique au fil des saisons, change de propriétaire cette année mais pas de nom. Cécile et Olivier Hourcastagnou, qui géraient jusqu’à présent le bar-restaurant La Presqu’île de Loix, se lancent dans l’aventure portingalaise. Mais La

Bazenne restera la Bazenne, affirment les nouveaux gestionnaires, même décor, même ambiance et même carte car ils veulent s’inscrire dans la continuité de l’établissement quadragénaire.

La grande terrasse au soleil, très prisée à l’heure du marché et la salle aux multiples salons accueilleront comme par le passé les aficionados avec une carte de restauration midi et soir, des crêpes, des glaces et pour les noctambules, une sélection de cocktails maison. Le « panier percé des Portes » a donc encore de beaux jours devant lui !

Ouverture : du 6 avril au 30 septembre.

la Bazenne 14, place de la Liberté Les Portes-en-Ré + 33 546 295 220

le p’tit rétais Traiteur, pâtisserie, sandwicherie, snacking, salades à emporter.

11, rue de Hurlevent, Les Portes-en-Ré https://www.lesptitsretais.com

Jérémy, Camille , Marine et Nicolas forment l’équipe des P’tits Rétais

la famille Aouach cultive les savoir-faire des métiers de bouche. Autrefois poissonnier, le gestionnaire est fier de ses deux fils, Jérémy le pâtissier et Nicolas le cuisinier, qui trouvent, avec la nouvelle boutique des Portes, l’occasion de travailler avec leurs épouses Camille et Marine, toutes deux en charge de la gestion et de la vente. Les plats sont uniquement élaborés avec des produits frais et de saison et l’approvisionnement des poissons se fait à la Criée.

Nicolas conçoit un nouveau plat chaque jour et Jérémy, en plus de la pâtisserie fine propose une gamme de chocolats artisanaux pour les fêtes de Pâques.

Loix

« Mana iti Coiffure ».

« Mana iti Coiffure » vient d’ouvrir ses portes Corinne Courbi a pris la suite de Christine Chambre qui tenait le salon de coiffure situé sur la place du marché, depuis près de quinze ans.

Corinne, d’origine tahitienne, a baptisé

La Boucherie Chazal Le nouveau pôle commercial des Portes est aussi l’occasion pour Mme et Mr Chazal de délocaliser leur boucherie du centre village, cette dernière ouvrira toujours en saison mais la nouvelle boutique restera ouverte à l’année. Les viandes de boucherie traditionnelle, la charcuterie et les rôtisseries vous seront proposées, dès Pâques, dans les tous nouveaux locaux. Accès par la D 101 au carrefour de Hurlevent, stationnement devant le magasin.

Boucherie Chazal 11, rue de Hurlevent, Les Portes-en-Ré 06 13 95 86 14 Véronique Hugerot

son salon « Mana iti Coiffure », ce qui signifie : le petit pouvoir de la coiffure.

Agée de 49 ans, elle demeure à Loix depuis 2011. L’inauguration a eu lieu samedi 17 mars. Corinne proposera ses services à l’année, du mardi au samedi, assistée de Sophie, son employée, dans une ambiance qui sort du commun.

Notre coiffeuse a décidé de faire de son lieu de travail une petite galerie d’art où des œuvres, essentiellement réalisées par des artistes du village (amateurs ou confirmés), seront exposées en permanence.

Mana iti Coiffure Place du Marché - Loix Jacques Buisson

Ars-en-Ré La Tour du Sénéchal : épicerie, primeur, dégustation et marchand de vin tout à la fois La Tour du Sénéchal propose depuis sa réouverture du 7 mars un concept totalement nouveau et pourtant vieux comme le monde.

Elle renoue avec ses origines et redevient l’épicerie de quartier qu’elle était, toutefois elle garde ses cartes majeures de restaurant-dégustation d’huîtres et de marchand de vin, mais c’est également là que les clients d’Au Rythme des

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Maxime, Stéphanie et Maëva devant leur nouvel établissement.

Saisons, retrouveront toutes les variétés de primeur servies par Marlène.

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À ce rythme, La Tour va vite devenir inconditionnelle à Ars !

Maëva et Stéphanie, les deux charmantes sœurs à la tête de l’établissement ont élaboré avec le jeune mais non moins expérimenté cuisinier Maxime, une carte à l’ardoise et de saison. Composée d’une dizaine de petits plats, leur carte incite à accommoder, mélanger ou partager les mets au gré de ses envies pour composer son propre plat. La sélection des vins, faite par Maëva, nous emmène du pays d’Oc, avec un vin Végan, au vignoble

rétais, avec l’Azuré bio, en passant par Bordeaux ou Saint-Nicolas de Bourgueil, notamment pour accompagner les planches de fromages et de charcuteries.

La Tour du Sénéchal Place Carnot, - 17590 Ars en Ré Brunch de 9h à 14h Service continu de 9 h à 21 h.

Ouvert toute l’année.

05 46 29 41 12 Véronique Hugerot

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tou r i s m e / é c o

La Couarde Trois changements de propriétaires et un changement de nom…

Le Vieux Gréement change de propriétaire Depuis février dernier, Emily Bompaix est la nouvelle propriétaire de l’hôtel « Le vieux gréement », situé entre

d’innover en suggérant, dès le mois de juin, un service de « snacking » : assiettes d’huîtres, tartines ou encore des salades…

Le Vieux Gréement Centre du village - La Couarde 05 46 29 82 18

La Fromentine, nouveau propriétaire et ouverture jusqu’à La Toussaint L’ancien patron du « Vieux gréement », qu’il a tenu pendant dix ans avec Claire, son épouse, va changer d’activité. Il vient de prendre la suite de Serge Lacombe à « La Fromentine », Le Vieux Gréement. une crêperie située au centre du village. Laurent connait bien l’île de l’église et la mairie. Elle est arrivée, toute jeune à La Rochelle. Elle y a travaillé pendant quinze ans dans l’hôtellerie. Emily termine les derniers préparatifs pour l’ouverture prochaine de cet hôtel « trois étoiles » qui, de Pâques à la Toussaint, proposera dix-neuf chambres à la clientèle.

Il existait déjà un service de bar à la journée, l’établissement dispose d’une terrasse donnant sur la place, mais la maîtresse des lieux a l’intention La Fromentine.

Ré, d’origine rochelaise, il venait, régulièrement, passer ses vacances.

Tout est prêt pour l’ouverture prévue pour le week-end de Pâques.

Le principal objectif de Laurent est d’ouvrir son commerce le plus longtemps possible sur l’année.

Jusqu’à présent, « La Fromentine » n’ouvrait qu’en juillet et en août.

L’établissement offrira ses services jusqu’à la fin des vacances de la Toussaint. Les nouveaux propriétaires envisagent même d’être présents durant les fêtes de fin d’année.

Les galettes, les crêpes au froment, au sarrasin seront toujours sur la carte. « Nous avons l’intention de présenter, à la carte, d’autres petites choses (omelettes, tartares de bœuf, salades et tartes », nous confie Laurent.

La Fromentine 40, Grande Rue 17670 La Couarde sur Mer Heures d’ouvertures : En continu de 10h à 22h30, sur toutes les vacances scolaires. De 11h à 15h et de 19h à 22h30, hors saison. 05 46 29 92 08 Le « Restaurant du Mail » devient « La Cale » Gaëtan Clavaud a fait sa première saison, sur l’île de Ré, à l’âge de dix-huit

La Cale.

ans. Il a toujours évolué dans la restauration. Polyvalent, il a été, à tour de rôle, serveur, barman, chef de cuisine et a beaucoup travaillé à Saint-Martin.

Gaëtan vient donc de reprendre le fonds de commerce du « Restaurant du Mail ». Propriétaire d’un petit bateau, c’est un pêcheur confirmé. Il a pris la décision de rebaptiser son établissement « La Cale » dont l’ouverture est prévue pour le premier avril. Ouvert à l’année, des viandes, du poisson, des plateaux de fruits de mer, seront sur la carte. Tous les midis, un « menu ouvrier » sera proposé.

La Cale Le Mail - 17670 La Couarde 05 46 29 91 11 Jacques Buisson

Saint-Martin Marché : le souffle du renouveau A cette époque de l’année, il est encore un peu vide, entendons pas là que tous les commerçants ne sont pas tous installés. Mais nous avons d’ores et déjà quelques surprises !

partout en France, c’est sur l’Ile de Ré, à laquelle il est lié depuis l’enfance, qu’il se met à son compte. Présent également sur le marché d’été de La Couarde, le banc de Saint-Martin est une belle opportunité de dévelop-

La poissonnerie de Frédéric Vernet Tout le monde connaît le banc qui fait toute la longueur du marché, historiquement celui de la famille Bordin. Et rien n’a changé ! Sauf le propriétaire qui est maintenant… Frédéric Vernet, patron de la poissonnerie de La Couarde. Frédéric a la culture de la mer et La poissonnerie de Frédéric Vernet où Francis veille ! commence par des études d’aquaculture avant de se tourner vers la poissonnerie. Après pement, d’autant qu’il sait pouvoir seize ans d’expérience sur les marcompter sur l’incontournable Francis chés, en grandes surfaces et un peu Perrault !

Légumes et fruits de Julie La curiosité est grande de découvrir qui a remplacé Josette au banc de fruits et légumes à l’entrée du marché sous le nom « Julie fruits ». Julie, c’est le prénom de la jeune femme souriante qui a déjà un commerce du même acabit à Port Neuf.

Fille de maraîchers vendéens, elle est née dans les melons et courgettes. Bref, elle connaît le métier et les bons produits. Les siens sont issus de l’agriculture raisonnée et Julie privilégie les petits producteurs, comme celui de Perpignan qui lui livrera tous les deux jours, pêches et nectarines savamment cueillies pour arriver à maturité dans nos assiettes ! L’affaire s’est faite très simplement : Julie avait envie de nouveauté et connaissait Josette. Un beau challenge qu’elle

A droite, c’est Julie !

relève avec son associée Aurélie.

Marché de Saint-Martin : entrées rue Jean Jaurès et sur le port Pauline Leriche Rouard

M29, le changement dans la continuité

Le panier vélo de l’été !

Présente depuis dix ans en haut de la rue de Sully, la boutique a changé de propriétaire mais ses fidèles ne seront pas perturbés puisque c’est Magali Caqueux, sa responsable depuis cinq ans, qui l’a reprise.

Créateurs et artisanat de qualité restent le credo de Magali qui connaît la provenance de chaque

Ré à la hune | édition du 27 mars 2018| N° 168

produit et revendique une certaine éthique. Ainsi, pour la toute nouvelle marque « Atelier 29 », elle travaille en étroite collaboration avec un petit atelier indien qu’elle a bien sûr visité.

Magali travaille sur ses coups de cœur.

Rien d’étonnant donc à trouver dans cet écrin ethnique toutes sortes de pièces exclusives et uniques allant de la ravissante blouse estivale au coussin en passant par sacs, bijoux et même des tisanes (bio évidemment).

On aime : les paniers et sacoches à fixer

sur les vélos en plastique recyclé aux couleurs chatoyantes, tous uniques. Venant de Birmanie, ils ont été créés par une femme qui fait travailler trente femmes.

Du commerce féminin, équitable et bon pour l’environnement, pour un objet original joli et pratique, on adhère !

M29 29, rue de Sully à Saint-Martin 05 46 09 56 19 Pauline Leriche Rouard

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tou r i s m e / é c o

La Flotte

Sainte-Marie de Ré

Un vent nouveau souffle chez les commerçants de la Flotte. La saison touristique démarrant avec le week-end de Pâques tout le monde s’active afin que tout soit prêt pour accueillir les estivants.

Shopping tendance, nouvelles boutiques et adresses incontournables. Suivez-nous !

Little Casa… un air de Marrakech Après avoir créé un restaurant à Saint Martin, un snack à la Flotte, Elodie Jacquel-Blanc passionnée de mode et amoureuse de Marrakech a décidé d’allier les deux dans une boutique qui lui ressemble.

On y shoppe des vêtements dont quelques modèles dessinés par Elodie, des sacs en cuir made in Italie, des accessoires... De petites collections pour avoir sans cesse des nouveautés. De la déco tels que tapis, poufs, bougies, paniers et luminaires en fibres naturelles, des pièces uniques réalisées grâce au savoir-faire d’artisans marocains avec un twist contemporain qui trouveront parfaitement leur place dans les intérieurs des jolies maisons rétaises.

Une ambiance cosy avec des couleurs chaudes qui rappellent les murs à la

Little Casa.

chaux ocre des maisons de la Médina, des clins d’œil au Musée Yves SaintLaurent tout nouvellement ouvert dans le quartier Gueliz, un canapé profond dans lequel monsieur peut attendre et boire un café pendant que Madame prend le temps de faire le tour de la boutique… Little Casa sera ouvert à l’année et tous les jours 7 jours sur 7 d’avril à la Toussaint.

Little Casa 24 Bis rue du Marché – La Flotte Florence Sabourin

Virginie Das Neves, procure un bénéfice de douceur totale esthéticienne Dr.Hauschka et que la peau retrouve tonicité et resinvestit un nouveau lieu ! plendisse. C’est une véritable bulle de bien être que vous procure Virginie, Depuis le 15 mars, Virginie reçoit esthéticienne Dr Hauschka. L’une ses clientes dans un nouvel espace, petit univers cocoon, lieu intimiste pour leur prodiguer soins esthétiques, massages bienêtre de la gamme Dr. Hauschka. Cela fait maintenant 6 ans que Virginie a conquis une clientèle fidèle avec ces produits bio de la marque allemande créée il y a 50 ans.

Virginie dans son nouvel espace de bien être.

Leur spécificité ? Un des dernières nouveautés : le masprotocole esthétique différent en ressage crânien qui comme des points pectant le fonctionnement de la peau d’acupuncture libère de toutes les et son processus. Pas de gommage, tensions… Virginie vous propose égapas de crème de nuit… Tout est basé lement une gamme de maquillage. sur la physiologie de la peau et son Alors venez prendre soin de vous sans rythme. Pas d’agression, de la doumodération ! ceur. Ces produits à base de plantes stimulent la peau pour qu’elle s’harVirginie Das Neves monise par elle-même et s’auto-corEsthéticienne Dr. Hauschka rige. Le soin Plénitude est largement uniquement sur rendez-vous plébiscité par ses clientes, lesquelles 14 rue des Villages Sainte Marie pendant 2 heures lâchent prise com06 40 40 77 67 plètement… Tout commence par www.solsequia.eu un bain de pied chaud à la sauge, puis des onctions relaxantes de tout Florence Sabourin le corps pour que le soin du visage

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31 et de la prévoyance

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Ré à la hune | édition du 27 mars 2018| N° 168

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éco à la hune E n t r e p r i s e

La Criste Marine : Concevoir le jardin autrement À Ars en Ré le pépiniériste Bruno Derozier aime les jardins à l’image de notre milieu et les plantes, bien intégrées à leur environnement. une bonne partie des plantes qui poussent naturellement sur notre territoire insulaire et qui peuvent avoir un intérêt ornemental.

Avec passion et détermination

Bruno Derozier dans sa serre.

L

orsqu’en 1994 Bruno Derozier se tourne vers les jardins pour créer son entreprise d’espaces verts, il fait le constat que la gamme de plantes proposée dans le commerce est limitée, peu spécifique à notre milieu et que ces plantes, une fois mises en terre, se retrouvent en condition de survie.

La cause en est le climat insulaire très desséchant (vent + soleil + sel) qui, combiné aux sols drainants, offre un environnement très rude pour les plantes ornementales.

En partant de ce constat, il répertorie

Après sa formation en espaces verts, spécialité pépiniériste, Bruno commence à fréquenter sans relâche les fêtes des plantes. Sillonnant le pays, de Bretagne au Bassin méditerranéen sans compter ses kilomètres, il rencontre d’autres passionnés de botanique qui, comme lui, développent des gammes bien spécifiques. À partir de l’observation d’un genre, par exemple les cistes, albidus ou salvifolius qui sont spontanées dans le nord de l’île, Bruno tente d’en implanter d’autres variétés capables de s’adapter à notre milieu. Ce sont des plantes de milieux secs, souvent à feuillage gris, pour la plupart originaires de Méditerranée, de Nouvelle-Zélande (qui possède un climat similaire au notre) de Patagonie ou de Floride, sans négliger pour autant les espèces locales.

Il lui aura fallu neuf ans de recherches pour constituer sa collection de plantes et c’est en 2003 qu’il ouvre La Criste Marine.

Producteur de plantes : une espèce en voie de disparition Depuis 2003, Bruno et son épouse Hélène produisent sur place la quasi-totalité des 450 variétés de plantes qu’ils proposent.

Ils sèment, marcottent, bouturent ou bien divisent, au fil des saisons, ces 75 genres patiemment sélectionnés. Ils ne vendent que des plants de petites tailles mais ce sont des taxons robustes qui, une fois installés s’adaptent parfaitement à leur environnement.

Hélichrysume ou cistepour les arbustes, euphorbes, artemia ou centaurea pour ce qui est des vivaces ou des graminées, ils en proposent les plus belles variétés qui, une fois installées, sont parfaitement autonomes. « Celles-là n’attendent pas l’arrosage automatique ! » Ironise Bruno.

En plus de la production des plants, ils fabriquent leur propre terreau à base de compost végétal, cultivent

Sel Marin Fleur de Sel Produits Rétais

Producteur Traditionnel île de Ré

F

Gamme de Cosmetique

Retaise

sans fongicide ni pesticide et n’utilisent que des engrais naturels.

Le résultat s’observe sans conteste dans la simplicité toute naturelle de leurs jardins dont l’entretien est pratiquement réduit à zéro et qui s’inscrivent haut et fort dans notre environnement.

Véronique Hugerot

La Criste Marine, en bordure de la piste cyclable 50, route de La Prée 17590 ZA d’Ars en Ré 05 46 29 28 48 - www.pépinièrelacristemarine-iledere.org

Depuis toujours, notre détermination est totale pour la sauvegarde des marais salants de l’île de Ré. En 1994, nous fondons la société « Esprit du Sel » au cœur de l’île de Ré.

C el & Sel de S Ma r u rin le

L’entrée de la pépinière d’Ars.

ette société correspond à notre engagement pour le maintien et la sauvegarde de la valeur patrimoniale des marais salants de l’île de Ré.

Il s’agit de revaloriser culturellement et économiquement les produits issus du marais salant traditionnel : le sel gris marin et la fleur de sel de l’île de Ré.

Notre engagement quotidien est d’élaborer et commercialiser des produits « marins » rétais, de grande qualité, originaux et variés avec pour thème central le marais salant et la mer ; des produits qui revendiquent le respect d’une tradition, qui se réclament d’une valeur artisanale et répondent à une préoccupation écologique. « Nous nous sommes fixés pour objectif le développement d’une gamme de produits typiques de l’île de Ré, et la promotion de l’image qualitative de l’île par l’intermédiaire de ses produits régionaux en France et à l’étranger ».

Venez découvrir et déguster le

meilleur de la tradition artisanale rhétaise dans l’une de nos six boutiques à La Flotte-en-Ré, Saint-Martin-de-Ré, Le BoisPlage-en-Ré, Saint-Clément desBaleines, La Rochelle et Ars-en-Ré.

Venez découvrir notre récolte St-Martin-de-Ré 13 rue Sully 10h - 19h / 05 46 09 06 42 La Flotte-en-Ré 22 rue du Marché 10h - 19h / 05 46 01 80 24 Ars-en-Ré - Production 1 chemin des Gatines 10h - 17h / 05 46 29 64 89 St-Clément-des-Baleines Le Phare des Baleines 10h - 19h / 05 46 29 03 83 La Rochelle 26 rue Bletterie 10h - 19h / 05 46 55 96 39 Le Bois Plage-en-Ré 16 place de l’Église 10h - 19h / 05 46 01 62 88 Une nouvelle boutique

La Couarde-sur-Mer 44 Grande Rue

Esprit du Sel - 1 Chemin des Gatines - 17590 ARS EN RE 05 46 29 64 89 - infos@espritdusel.com - www.espritdusel.com R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 7 m a r s 2 0 1 8 | N ° 1 6 8

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n at u r e à l a h u n e P r é s e r v a t i o n

f a u n i s t i q u e

Des mares de reproduction aménagées pour le crapaud à couteaux sur le Nord de l’île

L

a distribution géographique des habitats du Pélobate cultripède (Pelobates cultripes) est relativement restreinte au niveau mondial. En France, il est présent sur le pourtour méditerranéen et la façade atlantique, l’île de Ré est proche de sa limite nord de répartition.

Le déclin de l’espèce est manifeste.

L’urbanisation croissante, les pratiques agricoles intensives, l’introduction de prédateurs (écrevisses de Louisiane, poissons chats) ainsi que la contamination par produits phytosanitaires des terres agricoles entraînent la destruction ou la fragmentation de ses habitats. De plus, on craint un changement de salinité dans l’avenir accompagné d’une montée des eaux (comme sur le site d’Yves) du fait du réchauffement climatique qui s’opère.

Le Pélobate cultripède est une espèce protégée et considérée comme vulnérable dans la liste rouge des espèces menacées de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature.

Le couteau du pélobate.

Le crapaud à couteaux

Pelobates cultripes est un batracien fouisseur de taille moyenne, entre 5 et 10 cm, à l’attitude dressée, à la robe généralement jaune marbré de brun et à la pupille verticale dotée d’un iris doré. Il est équipé d’un éperon corné noir (aussi appelé couteau) sous chaque métatarse qui lui permet de s’enfouir, c’est

L e s

P e t i t s

© JM Thirion

Le Conseil départemental de la Charente-Maritime s’engage pour la gestion conservatoire du crapaud à couteaux entre Le Gillieux et la forêt du Lizay.

Femelle du pélobate.

pourquoi on l’appelle également le crapaud à couteaux. Il s’enfouit le jour et est actif la nuit.

Deux habitats et une départementale

Ses besoins spécifiques en habitats terrestres sont les milieux littoraux et alluviaux aux terrains meubles et aux couverts peu denses (la présence de lapins favorise l’espèce en maintenant une végétation rase) mais en terme de reproduction, il nécessite des mares peu salines (moins de 5 g/l), avec une bonne profondeur et inondées plus de 100 jours par an.

Dans la forêt du Lizay, qui compose son habitat terrestre, l’espèce a été découverte pour la première fois en 1998 par des naturalistes locaux alors qu’elle était certainement présente sur l’île depuis longtemps mais ses mœurs discrètes la rendent souvent peu détectable. Lors de l’élaboration du document d’objectif du site Natura 2000 animé par l’ONF, la population de Pélobate cultripède avait fait l’objet d’une première cartographie avec le concours de Jean-Marc Thirion, spécialiste des amphibiens. De 2010 à 2011, à la

de Saint-Clément des Baleines, le Conseil départemental a, pour ce faire, acquis une parcelle. Les roselières y ont été faucardées afin de rétablir une végétation rase, des pelouses sableuses ont été fauchées et trois mares ont été aménagées.

Le but étant de gérer, dans un rayon de 250 à 500 mètres, les habitats terrestres autour des habitats de reproduction en créant des corridors de circulation vers les mares temporaires. Le représentant sur l’île de Ré des Espaces Naturels Sensibles du département, Mr Lionel Assier espère que ces trois jas nouvellement créés seront inondés au moins de février à juillet et ce, deux années sur trois.

Quelques semaines seulement après l’aménagement de ces mares de reproduction, les biologistes constatent déjà la présence de plusieurs espèces d’amphibiens tels la rainette méridionale, le crapaud calamite, le pélodyte, ainsi que des grenouilles vertes. Une présence, doublée d’un bon niveau de pluviométrie, qui les laisse confiants pour la reproduction prochaine du pélobate cultripède.

demande de l’ONF et de la DREAL, la population a été suivie, permettant d’estimer à 276 le nombre d’individus répartis sur une grande partie de la forêt du Lizay.

L’inventaire a mis en évidence que l’habitat de reproduction du batracien se situe dans les mares d’eau douce se trouvant en grande partie de l’autre côté de la départementale 101, ce qui met en péril sa présence Véronique Hugerot sur notre territoire.

Fort de ces observations, et en Source : Jean-Marc Thirion de l’association OBIOS, Objectifs biodiversités guise de mesure conservatoire face à l’impact des travaux de la pointe du Phare des Baleines, le Département a considéré l’urgence de mettre en place des actions de gestion en faveur du Pélobate cultripède.

Aux abords du virage de la Solitude, sur la commune La plus grande des trois mares au lieu-dit la Solitude.

Ro b i n s o n s

Stage dans les bois pour les vacances de Pâques L’Ecole Buissonnière propose aux enfants de 2 à 10 ans des sorties régulières à l’année par toute météo dans les bois de l’île de Ré. Ce concept s’inspire de la pédagogie par la nature «Waldkindergarten» (école de forêt).

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e prochain stage des Petits Robinsons se déroulera du 16 au 20 avril de 10 à 13h, dans les bois à proximité du camping de La Bonne Etoile (zone interdire à la chasse).

Le thème de ce stage sera centré sur « les aborigènes », avec au programme : fabrication de peinture végétale, réalisation de dessins « style aborigène » sur support naturel, décoration d’un didgeridoo, chasse au trésor...

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Les inscriptions sont ouvertes au 06 52 13 29 60.

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Pour plus d’infos sur la programmation voir le blog http://resortiesnature.blogspot.de ou sur Facebook Ecole Buissonnière ile de Ré.

Le prochain rendez-vous de l’Ecole Buissonnière sera la célébration de la « Fête Internationale de l’école des bois » le 3 mai prochain, avec une journée « buissons ouverts ».

CP

L’Association Ecole Buissonnière a besoin de votre aide !

Vous avez ou connaissez quelqu’un qui détient un terrain boisé avec une cabane (stockage matériel) sur l’île de Ré ? Ce terrain est en zone non chassable ? N’hésitez pas à en faire part rapidement à Caroline au 06 52 13 29 60.

Afin d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions, l’Ecole Buissonnière est à la recherche de ce type de terrain. Merci d’avance pour votre soutien, l’Ecole Buissonnière c’est aussi offrir un meilleur avenir pour nos enfants... dans le respect de la nature !!

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environnement R e n co n t r e s

Le littoral, victime de son attractivité « A chacun son littoral, perception et regard croisés sur le littoral ». Tel était le thème des 6e Rencontres littorales organisées par l’Université Populaire du Littoral Charentais 17, qui se sont tenues vendredi 9 mars au Centre international de la Mer à Rochefort.

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elo n les organi-

sateurs de cette journée, le littoral est à l’origine de visions opposées mais pas inconciliables. Deux ateliers débattirent de la question en matinée. L’un consacré à « Un littoral qui vend du rêve ? » L’autre aux acteurs du secteur de l’environnement et à Dominique Chevillon lors de son intervention. leurs angoisses.

Ce littoral qui fait rêver est un milieu La densité humaine, fragile attirant depuis toujours les un indicateur significatif populations et qui continue de le faire Prenant l’île de Ré en exemple, il monpuisque la Charente-Maritime est la tra comment la densité humaine au destination préférée des Français km2 passait de 212 à 1705 habitants en et qu’économiquement le déparpériode estivale et en réalité à 5700 (1) tement attend beaucoup du toules touristes restant concentrés sur risme. L’intervention de Dominique 30% du territoire (plages et zones Chevillon, nouveau président du urbaines) ! Pour bien montrer l’imporConseil économique, social et envitance du phénomène et des dégâts ronnemental régional Nouvelle environnementaux qu’il provoque, Aquitaine fut à cet égard particulièrerappelons que la moyenne nationale ment intéressante. Il mit l’accent sur est de 98 habitants au km2. l’augmentation de la densité humaine Il insista par ailleurs sur le fait que ce que provoquent les afflux touristiques littoral attractif subit des problèmes saisonniers.

majeurs dont les conséquences sur le long terme seront catastrophiques comme la pollution au cadmium de l’estuaire de la Gironde, l’incapacité des stations d’épuration à traiter les micropolluants ou les hormones et les produits phytosanitaires issus de la production du Cognac qui font de la Charente le fleuve européen le plus pollué. Mais ces pollutions à long terme ne sont pas le souci du politique plus enclin à tenter de régler les problèmes immédiats.

Les interventions des membres d’associations environnementales qui suivirent montrent bien à quel point il sera difficile de faire que ces regards croisés se rejoignent. Estelle Gironnet, chargée de projet au Parc de l’estuaire de la Gironde démontra que le nettoyage mécanique exacerbé des plages pratiqué par les communes qui veulent un sable impeccablement propre pour satisfaire le public, est dramatiquement néfaste. Il faut a contrario effectuer un nettoyage manuel conservant la « laisse de mer » qui favorise la biodiversité, la lutte contre l’érosion et alimente les oiseaux !

La table ronde de l’après-midi

s’interrogeait sur « 2018 : une année historique pour le littoral ? », de nouveaux outils de prospection et de gestion du littoral étant mis en place.

En fait, il fut beaucoup question du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde qui devra réussir à faire travailler ensemble, après les avoirs écoutés et entendus, les nombreux partenaires concernés.

Ce qui est certain c’est qu’il n’y aura pas de prise de conscience du plus grand nombre sans éducation et sans l’appui des collectivités. Le littoral quant à lui est victime de son attractivité et malheureusement, il ne suffit pas de vouloir préserver son intégrité environnementale pour y réussir. Ces 6e Rencontres littorales ont le mérite de nous alerter sur ce qui se passe, mais elles ont plutôt suscité des angoisses qu’apporté des réponses optimistes.

Catherine Bréjat (1) Chiffres déjà cités par Dominique Chevillon et parus dans un article de Ré à la Hune N°166 (13 février 2018) mais indispensables à la compréhension de sa démonstration.

B i o d i v e r s i t é

Un joli papillon qu’on ne voit qu’à Rivedoux-Plage Depuis la découverte en 2014 d’une population de cette espèce rare, l’Azuré du Serpolet a fait l’objet d’une étude puis d’un plan de protection qui vient de débuter. d’un lieu propice à un séjour d’hibernation tout confort. Les signaux chimiques qu’elles émettent alors attirent des fourmis spécifiques qui voient en ces larves encore très petites un congénère à protéger.

Rapportées à la nurserie de la fourmilière, La chenille change alors de Devenu élégant quand enfin il bat des ailes, régime alimentaire le pauvre ne vit qu’une douzaine de jours. et devient carnivore, consommant les œufs et le couvain de leu profond tacheté de noir et bordé d’un gris sombre, l’Azuré ses logeuses. Une impudence qu’elles s’il est gracieux en vol se montre compensent en partie en produisant exigeant et volontiers ingrat dans sa des sécrétions sucrées particulièrement première vie au sol. Tout d’abord il appréciées par la colonie. Durant dix lui faut pour s’ébaudir un milieu sec mois, l’imposant squatteur est nourri et chaud, bien exposé mais aussi bien bien au chaud dans la galerie avant abrité. Les prairies herbeuses qui siéent de regagner l’entrée du tunnel pour y à notre hôte ne suffisent à l’y reteprendre son envol à partir de fin juin. nir lui qui n’a l’appétit que de deux C’est sur le site du Défend (à la sortie plantes : thym ou origan. de Rivedoux en allant vers Sainte-Marie) Ces garanties réunies ne sont cepenoù pousse l’origan en abondance, que dant pas encore satisfaisantes pour de part et d’autre de la départementale favoriser l’écosystème de l’Azuré dont deux petites populations d’individus le cycle de vie est probablement le plus (une centaine environ chacune) ont été complexe et le plus intéressant de l’esidentifiées par les écogardes lors des pèce. Après l’éclosion des œufs poninventaires de la biodiversité initié par dus en été par les femelles, les chenilles la Communauté de Communes. tombées au sol se mettent en quête

B

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Les écogardes attentifs

travaux, les différentes étapes d’intervention prévues jusqu’en 2027.

Le cycle de ce papillon, complexe, assoAlors qu’une machine spécialement ciant plusieurs espèces, fragilise consiconçue pour les défrichages en doudérablement son développement que ceur commençait son circuit derrière la moindre modification du lui, Yvan expliquait l’immilieu herbacé peut impacportance de minimiser ter dramatiquement. l’impact au sol pour préL’Azuré a disparu des Paysparer la terre à accueillir Bas en 1964, puis d’Anglele précieux insecte sur la terre en 1979. En Belgique station du Défend. Pour il est en voie d’extinction répondre aux critères et inscrit sur la Liste rouge techniques de l’opération, nationale des espèces c’est Environnement 41 menacées en France. dans le Loir et Cher qui a Consciente du fort enjeu Très motivé, Yvan été sollicité. L’entreprise en lié à la préservation d’un Sionneau connaît tout génie écologique est l’une papillon si rare sur notre de ce papillon singulier. des rares à proposer des territoire, la CdC poursuit méthodes et du matériel adaptés aux son investissement avec l’édition d’une milieux sensibles. notice de Gestion conservatoire des L’objectif : limiter les passages et ainsi milieux favorables à l’Azuré du serne pas risquer d’écraser les précieuses polet, élaborée en partenariat avec la fourmilières ni contraindre la floraison commune de Rivedoux. d’origan. La débroussailleuse poids Sur la station du Défend, Yvan plume récupère les déchets végétaux Sionneau responsable des écogardes qui sont ensuite exportés vers une présentait mi-mars, à l’occasion du plateforme de compostage et valorisés. lancement de la première phase de

Le terrain est prêt. Dans 3 mois quelques chanceux pourront observer l’attendu Azuré.

Quand on songe au nombre d’espèces qu’il reste à découvrir à celles qui disparaissent avant d’avoir été répertoriées on se dit que l’Azuré (qui comme les ânes culotte à Saint-Martin pourrait devenir emblématique de Rivedoux) a de l’avenir dans un ciel pur !

Marie-Victoire Vergnaud

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histoire P e r s o n n a g e s

h i s t o r i q u e s

Une aventure maritime à double sens

À

compter du XVIIe siècle, on assiste au départ de Rétais tentés par l’aventure maritime et l’espoir de faire fortune à l’autre bout du monde. Parallèlement, on constate l’arrivée d’étrangers, le plus souvent en provenance du nord de l’Europe,

des marchands et négociants attirés par les avantages fiscaux et douaniers dont bénéficie l’île de Ré.

Ce que ne manque pas de remarquer le Dr Kemmerer qui écrit : « Pendant que les insulaires partent, les actes de nos états-civils montrent que

dès le XVIIe siècle les Écossais, les Anglais, les Irlandais, les Allemands, les Hollandais, les Suisses venaient résider à Saint-Martin ».

Parmi ces marchands étrangers, les Flamands sont nombreux et s’assimilent bien tout en continuant à

commercer avec les Provinces-Unies.

L’un des exemples les plus remarquables est celui du jurisconsulte René-Josué Valin.

Catherine Bréjat

P o r t r a i t

René-Josué Valin : un exemple d’intégration réussie Jurisconsulte de réputation internationale, spécialisé en droit maritime et connu en particulier pour son commentaire de la « Grande ordonnance maritime » , René-Josué Valin avait un grand-père flamand du nom de Van Lendt.

N

ous sommes à l’époque sous le règne de Louis XIV et les Hollandais exercent une véritable domination commerciale sur l’Europe. Saint-Martin est un port important de la côte atlantique et les jeunes Rétais issus de familles de négociants aisés vont parfaire leur connaissance du métier et apprendre la langue en Hollande. Nombreux sont les marchands hollandais installés dans l’île. Certains feront souche. C ’est ainsi que le grand-père Van Lendt, ayant quitté les Provinces-Unies (Hollande) pour des raison religieuses, il était catholique et René-Josué Valin fuyait les persécutions, s’insMédiathèque d’agglomération – La Rochelle. tallera de manière définitive Jacques Boucard raconte comment, dans l’île de Ré où « des spéculadès la génération suivante, son fils tions heureuses lui procurèrent une fera évoluer le patronyme Van Lendt honorable aisance (1) ».

en Valein, Vaslan, puis en Valin, si bien que le petit-fils, qui naîtra en 1695 et deviendra avocat à La Rochelle, sera connu sous le nom de René-Josué Valin à la consonance bien charentaise.

René-Josué Valin étudiera à Poitiers, chez les jésuites. Il passera sa licence en droit à l’université de la même ville et prêtera son serment d’avocat au présidial de La Rochelle, le 11 juillet 1715, à tout juste 20 ans. Avocat puis procureur de l’Amirauté, il écrit trois traités importants : Nouveau commentaire sur la coutume de La Rochelle et du Pays d’Aunis (1756) qui demeure l’ouvrage le plus complet sur les coutumes de La Rochelle, Nouveau commentaire sur l’ordre de la marine (1760) et le Traité des prises qui se font sur mer (1763).

Le Nouveau commentaire sur l’ordre de la marine qui est en fait

un commentaire sur l’Ordonnance de la marine d’août 1681 de Louis XIV est l’œuvre majeure de Valin et comprend des décisions de justice, des règlements et des ordonnances.

Il fut également vice-président de l’Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle. À sa mort en 1765, il laissa derrière lui le souvenir d’un homme érudit et d’un savant à la grande probité.

M. Gillet-Lepelletier, qui fit l’éloge de René-Josué Valin à la séance de rentrée des conférences des avocats stagiaires près de la cour royale de Poitiers en 1843, écrivait : « L’intolérance religieuse qui fit perdre à la France tant d’hommes utiles, lui donna l’un de ses plus grands jurisconsultes ».

Catherine Bréjat (1) Éloge de M. Gillet-Pelletier.

m é di a D é v e lopp e m e n t

ré-télé.fr, la p’tite télé de Ré élargit son horizon !

Le 6 mars dernier, ré-télé.fr tenait conférence de presse dans un charmant bar à vin de La Rochelle. Au menu : les évolutions et nouveautés de la télé rhétaise. Tout un programme !

ré-télé en plein développement La Web télévision insulaire a fait son bonhomme de chemin depuis la création de la société Astragale Production en 2010 qui l’héberge dans ses studios du Bois-Plage. S’étant fixé pour objectif la promotion de l’Ile de Ré (vue de l’intérieur), ré-télé a constitué une bibliothèque d’archives audiovisuelles non négligeable sans oublier de pérenniser, au passage, une émission phare donnant la parole à des acteurs sportifs, économiques, politiques ou

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encore culturels, animée par Catherine Salez. Hebdomadaire et doublé en période estivale, « Le Studio » a ses adeptes.

Et forte de sa notoriété grandissante, la petite télé a franchi le pont en ce début d’année 2018, pour se décliner en larochelle-télé.fr, élargissant ainsi son champ d’intervention autant que son audience.

Le Petit Rhéta Non ce n’est pas le nom d’un nouveau biscuit ou digestif made in Ré, mais celui d’une émission qui n’est pas sans rappeler (dans l’esprit du moins) un autre Petit… quelque chose, réussite d’une grande chaîne nationale. Jouant à fond sur le décalage, concentré de bonne humeur cultivant l’humour et l’autodérision, ce Petit Rhéta se propose de nous distraire et de mettre du soleil dans notre quotidien même

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les jours de grisaille. Un format court qui se produira tous les quinze jours et dont le premier épisode est sorti le 15 mars. Si vous l’avez loupé, ne manquez pas le prochain !

Bikeway : l’appli futée pour cyclistes connectés Une vraie bonne idée que cette application gratuite et participative à géolocalisation automatique. Conçu sur le modèle de celles qui nous permettent de mieux circuler en voiture, Bikeway a pour ambition de guider les cyclistes dans leurs escapades via les pistes qui

leur sont dédiées, mais également de leur faire découvrir du même coup les charmes de notre île grâce à des thèmes (architecture, patrimoine, plages, points de vue etc.) sur lesquels ils peuvent obtenir des informations avant de choisir (ou pas) de s’y rendre.

On aime : Bikeway implique de circuler exclusivement sur les pistes cyclables.

Voilà qui éviterait peut-être de voir encore des familles entières pédaler sur des routes qui leur sont interdites pour des raisons évidentes de sécurité ! Un outil malin et sécurisant. A suivre.

Pauline Leriche Rouard

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ils bougent !

C o w o r k

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Hervé, créateur et paysager de vos espaces verts (RéVes & Jardin), vous propose un atelier d’information et d’échanges sur la réalisation d’un potager selon les principes de la permaculture, suivi de la réalisation d’une jardinière verticale à base de plantes médiévales facile à cultiver et bonnes à manger.

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le coin de la CdC Communiqué de Presse

PASSAGE À LA HAUTE SAISON ___________________________________________________________________________

HORAIRES D’OUVERTURE DES DÉCHÈTERIES HAUTE SAISON du mardi 3 avril au samedi 29 septembre 2018  Déchèteries d’Ars-en-Ré et de Sainte-Marie-de-Ré : 9h à 12h et 14h à 18h30, du lundi au samedi

 Nouveaux horaires Déchèterie du Bois-Plage-en-Ré : 8h30 à 12h30 et 14h à 18h30, du lundi au samedi  Déchèteries de Loix et des Portes-en-Ré : 9h à 12h et 14h à 17h30, du lundi au samedi

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HAUTE SAISON du dimanche 1er avril au dimanche 30 septembre 2018 La Communauté de Communes de l’Ile de Ré vous rappelle que, tel qu’indiqué sur les calendriers distribués en début d’année, à compter du dimanche 1er avril jusqu’au dimanche 30 septembre 2018, vous disposerez de deux collectes d’ordures ménagères par semaine. Les collectes seront assurées dans la nuit, pensez à sortir votre bac avant 19h.

Pour tout renseignement : Service Gestion des Déchets au 05.46.29.01.21 / infodechet@cc-iledere.fr Communauté de Communes de l’Ile de Ré 1 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 7 m a r s 2 0 1 8 | N ° 1 6 8

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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e Soc i al

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é colo g i e

Le projet de l’association « Colore mon Hôpital » en phase de finalisation Composée de personnel soignant de divers services de l’hôpital de La Rochelle, infirmiers, médecins, chirurgiens, aides-soignants, anesthésistes et cadres de santé, Colore Mon Hôpital a vu le jour en juin 201 7 (Ré à la Hune n° 1 59 du 16 août 2017 ).

Pour en finir avec la peur de l’hôpital Subir une opération chirurgicale est un événement traumatisant pour tous mais les enfants en subissent d’autant plus les conséquences qu’ils ne connaissent pas le milieu hospitalier, ses couloirs, ses services, son personnel en blouse blanche, ses instruments impressionnants et encore moins le bloc opératoire et l’anesthésie.

Forts de ce constat, les membres de Colore mon hôpital ont cherché comment réduire ce stress péri-opératoire et améliorer ainsi les conditions d’intervention chirurgicale chez les jeunes patients en pédiatrie (jusqu’à quinze ans).

Une appli pour mieux comprendre et un âne en culotte pour le réconfort L’application en réalité augmentée est en phase de finalisation avec les étudiants de l’IUT Informatique et de Serious Frames (studio de création de jeux interactifs) de La Rochelle. Dès le mois de juin prochain, elle accompagnera les tout-jeunes patients le jour de l’intervention.

Dandy, l’âne en culotte dessiné par Luc Turlan, auteur et illustrateur, y représentera le sachant tandis

C l u b

d e

que son compagnon, Crapoto le petit cochon, figurera le malade.

Ensemble, ils parcourront les couloirs de l’hôpital en direction du bloc opératoire. Dandy veillera sur Crapoto tout en lui expliquant les étapes. Le jeune patient pourra se prendre en selfie sur la tablette, répondre à un quizz de Régis Léau sur les ânes ou écouter l’histoire de la ville de La Rochelle à moins qu’il ne choisisse un temps musical ou un temps de repos.

Depuis septembre 2017, l’enfant reçoit un âne en peluche à l’issue de l’intervention, 150 doudous à l’effigie des ânes en culottes de l’île de Ré, de Régis Léau, ont déjà été remis aux jeunes opérés.

Hôpital et écologie

Des peluches et des porte-clefs ânes en culottes pour soutenir l’opération Colore Mon Hôpital.

Jusqu’à présent les déchets hospitaliers étaient incinérés par une entreprise, ce qui avait un coût. Le besoin impératif de financer l’opération Colore mon hôpital ainsi qu’un souci écologique a poussé l’association à mettre en place un pôle de retraitement. Tous les services sont concernés, c’est aussi une réflexion sur les moyens de diminuer la consommation et de gérer les déchets afin de réduire l’impact sur

l’environnement. Seuls, deux ou trois hôpitaux en France (Rennes, Nantes et aujourd’hui La Rochelle) recyclent et retraitent les consommables qu’ils utilisent.

L’association de personnels soignants a encore d’autres projets en vue, elle va aménager un espace dans la salle de réveil pour les enfants et dans le futur, elle souhaiterait développer une tablette pour adultes.

Une exposition de photos est prévue

dans le hall de l’hôpital durant tout le mois d’avril.

Soutenue haut et fort par plusieurs associations comme l’APPA (Association pour les Praticiens Hospitaliers et Assimilés), Demain en mains, association rétaise contre le gaspillage, le Club Ladies’Circle de La Rochelle qui lui a fait don de 2 000 €, Colore mon hôpital a participé cet automne au concours des associations du Crédit Agricole (elle figure parmi les huit finalistes avec à la clef, un don de 1 500 à 6 000 €, réponse attendue le 27 mars lors du vote du CA*) et au concours Hélioscope-GMF qui récompense des équipes hospitalières innovantes.

L’association est accréditée et depuis le mois de décembre, tous les dons offerts sont déductibles des impôts.

Véronique Hugerot *Selon nos informations, Colore mon Hôpital est lauréate du Concours du Crédit Agricole.

Centre Hospitalier La Rochelle Rue du Docteur Schweitzer 17000 La Rochelle www.coloremonhopital.fr coloremonhopital@gmail.com Twitter & Facebook : colore mon hopital

b o u l i s t e s

« Le Cochonnet loidais » s’apprête à souffler ses deux bougies La plus jeune association de Loix est celle qui compte le plus d’adhérents. Les nombreux boulistes qui se retrouvent sur la place de l’église, dès que les conditions météorologiques le permettent, ont décidé de se regrouper en « amicale ». résidences secondaires ainsi que des gens venus d’autres villages rétais.

Les responsables précisent bien qu’il s’agit d’une association de type « loi 1901 ». Celle-ci n’est pas affiliée à la Fédération Française de Pétanque et de Jeu Provençal (FFPJP). Le montant de la cotisation est fixé à 20 euros par an.

Un groupe très actif

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Les vainqueurs (en triplette) du dernier « Bouchon d’or », André, Guy et Alexandre (4ème, 5ème et 6ème, à partir de la gauche).

e Cochonnet loidais » est né le 25 juin 2016. Un bureau a été, immédiatement constitué : François Gardé est président, Laurent Fleuriel, trésorier et Elsa Gautier,

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secrétaire.

L’association compte, aujourd’hui 112 adhérents (dont 38 femmes).

Elle regroupe des résidents à l’année, des joueurs propriétaires de

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Les membres du « Cochonnet loidais » ne se contentent pas de leurs rendez-vous pour aller « taper » la boule, ils s’investissent, pleinement dans la vie du village. Ils ont, d’ores et déjà, programmé une suite d’animations sur la commune, très souvent en partenariat avec la municipalité.

Le 22 avril, ils participeront au traditionnel « Jeu de Loix », le 23 juin, ils tiendront la buvette lors de la soirée des « Feux de la Saint-Jean ». D’autre part, deux concours de pétanque

sont prévus pour le 22 juillet et le 10 août. Le 27 juillet, ils organiseront un grand barbecue, à l’occasion du pique-nique annuel qui se déroule sur la plage du Grouin. La mairie propose une nouvelle manifestation : le décathlon, du 31 juillet au 2 août, les membres viendront apporter leur soutien. Enfin, le « Bouchon d’or », l’attraction la plus importante du « club », aura lieu, comme les années précédentes, le 15 août. Il s’agit d’un concours de pétanque réservé aux adhérents, suivi d’un apéritif, d’un repas et d’une soirée dansante. « Le Cochonnet loidais » fait preuve de beaucoup d’enthousiasme, de dynamisme et privilégie, avant tout, l’esprit de convivialité.

Autant de qualités qui lui promettent une longue vie…

Jacques Buisson

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ils bougent !

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tudiantes en Licence salicole. Par ailleurs, ce samedi 31 Professionnelle Management mars 2018 marquera le début de des Organisations spécialité la saison avec la réouverture des Tourismes, Langues et Patrimoine, visites guidées en avril.

Marion, Marie et Emeline se sont Une journée associées pour animée pour tous monter le projet Le samedi 31 mars M’ART ET SALANT, 2018 offrira l’ocné à la suite d’une casion pour tous rencontre avec des de voir les marais sauniers sur l’Île salants en dehors de de Ré ainsi que la la période de récolte, coopérative des découvrir des formes Sauniers.

Marion, Marie et Émeline. d’arts là où on ne les Ce projet est porté attend pas et profipar l’association ter d’un moment chaleureux avec ESN (Erasmus Student Network) des sauniers prêts à partager leur basée à La Rochelle, qui a pour but quotidien. d’accueillir les étudiants internationaux via des activités de découverte 14h30 : début de l’après-midi, de la ville, du territoire et des actirendez-vous sur le parking de vités culturelles. la Coopérative des sauniers à L’objectif de cet évènement est de Ars-en-Ré. valoriser un marais salant à travers 15h : départ de la visite guidée des l’art. Les trois amies ont souhaité marais salants faite par un saunier associer à cet événement, qui présentera le métier de saunier et son 16h30 : performance artistique lieu de travail, un concept original, par la Compagnie Les Journaliers, moyen d’éveiller la curiosité et d’at“Êtres DeBoue” accompagnée par tirer la population afin qu’elle ait le musicien litophoniste Fabrice envie de découvrir ce milieu, souBony vent peu connu. Ainsi lors d’un après-midi convivial se mêleront 17h30 : visite libre et/ou discussion rencontres artistiques et patrimoine avec les sauniers.

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Tout l’après-midi : atelier pâte à sel pour les enfants et exposition de photographies dans les marais.

Vous pourrez ainsi découvrir les sauniers grâce à des portraits, chacun doté d’une anecdote sur leur vie, leur métier...

La Cie les Journaliers « Êtres DeBoue ».

Des artistes familiers à ces espaces Cette performance sera accompagnée de la musique de Fabrice Bony, musicien litophoniste, qui

offre des sonorités nouvelles et en adéquation avec le lieu puisqu’il utilise un instrument unique fait grâce à des collecteurs d’huîtres en ardoise. À partir de 16h30 les marais salants d’Ars en Ré s’animeront grâce la performance Êtres DeBoue de la compagnie des Journaliers, un duo d’artistes originaire de Marennes qui s’accompagne d’une dizaine d’artistes bénévoles. La compagnie, se définissant comme une compagnie de théâtre gestuel, dansera et déambulera couverte d’argile dans les marais afin de leur donner vie.

Seront exposées, les photographies de Jean-Christophe Pratt qui a su capturer des instants de cette performance.

CP

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