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Le Réseau immobilier N°1 sur l’île de Ré vous dans sesa1ccueille 0 agences

L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

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L’âme d’une île

édition du

25 avril 2018

l suffit de s’éloigner quelques jours de l’île de Ré pour qu’elle nous manque et nous rappeler combien la vie peut y être extraordinaire. Préserver cette qualité de vie, faire perdurer l’âme d’un territoire, passe par l’intégration des nouveaux venus. Les associations jouent à cet égard un rôle déterminant, formidables espaces d’immersion sociale et de perpétuation des traditions. La Collectivité intercommunale est exceptionnellement

dynamique. Les touristes sont aussi essentiels aux équilibres de l’île de Ré. Tout tient dans le respect les uns des autres. Qui est de la responsabilité de chacun… Et là, il y a encore du boulot !

Nathalie Vauchez

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photos à la hune R e p o r t a g e

p h o t o s

A la découverte du hibou moyen-duc le monde du dessous de leurs grands yeux. Véritable peluche des arbres, ils sont recouverts d’un duvet grisâtre leur tenant chaud la nuit durant laquelle ils se mettent à hurler d’un cri strident (presque effrayant) pour demander à manger. Actuellement sur l’île, c’est la période de reproduction et ces hiboux aiment choisir le même nid que l’année précédente s’il est intact. Pour avoir une chance d’en voir il faut écouter dans la nuit les cris qui résonnent en forêt et se faire discret si on en trouve car ils sont très sensibles au dérangement.

toute discrétion. Aussi commun soit-il, ce hibou est très difficile à apercevoir car non seulement il vit la nuit mais en plus son plumage couleur écorce lui confère le meilleur des camouflages, sur les troncs d’arbre, durant le jour. Un des indices pour le localiser est de chercher des pelotes de réjection (restes de repas) qu’il laisse sous les arbres. C’est durant le mois de mars que son « houhou » caractéristique peut être entendu le soir lorsqu’il cherche une partenaire. En avril, la femelle cherche un ancien nid de pie pour y pondre jusqu’à six œufs qu’elle couve durant un mois. Les petits quittent le nid au bout de quelques semaines et parcourent librement les branches aux alentours en observant

Mathieu Latour Photographe animalier mathieu.latour98@gmail.com

@ Mathieu Latour

ses grandes aigrettes de plume caractéristiques des hiboux (les chouettes n’en n’ont pas) et son regard dont les expressions peuvent passer d’un air menaçant à très étonné. Dormant toute la journée dans les forêts et les pinèdes, il ne s’active qu’au soir durant lequel il patrouille les champs et même parfois les jardins à la recherche de rongeurs (les campagnols représentent 78% de son alimentation) ou de petits oiseaux. Il les repère notamment grâce à sa capacité à pivoter la tête à 270° (prouesse que seuls les rapaces nocturnes peuvent accomplir). Mais sa meilleure arme réside dans son plumage conçu pour ne produire aucun bruit lorsqu’il bat des ailes. Ainsi il peut fondre sur sa proie en

@ Mathieu Latour

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n ces beaux jours de printemps où les rouges-gorges et mésanges chantent dans nos jardins, c’est un tout autre oiseau qui chante durant la nuit. Dès la tombée du jour, les forêts et les champs deviennent le royaume du hibou moyen-duc. Il est avec la chevêche d’Athéna et l’effraie des clochers l’un des trois rapaces nocturnes qui séjournent toute l’année sur l’ile de Ré. C’est également le plus commun de tous et l’un des plus répandu en France. Comme son nom l’indique, ce hibou est de taille moyenne et est un peu plus gros qu’un corbeau. Il est facilement reconnaissable à ses grands yeux oranges le dotant d’une excellente vision nocturne,

@ Mathieu Latour

Hibou mâle décollant.

@ Mathieu Latour

Poussin poussant son cri strident.

Petit hibou scrutant les alentours.

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Portrait du moyen-duc.

@ Mathieu Latour

@ Mathieu Latour

Nid typique.

Hibou au repos.

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actualité Tr a n s p o r t

é c o l o g i q u e

Un pas de plus vers la transition énergétique En ce mercredi 11 avril, le temps était gris, mais à Rivedoux on voyait la vie en vert, en regardant le premier autocar 100% électrique d’Europe franchir le pont. mais aussi gaz, bioéthanol et même hydrogène, chacune de ses technologies étant à adapter en fonction des territoires, des usages et des matériels disponibles. Et M. Estèves de souligner également le besoin d’un engagement des pouvoirs publics, l’absence d’une telle commande freinant les constructions, ainsi que celui de consignes claires sur les filières de développement afin d’engager des stratégies pérennes.

© Région Nouvelle-Aquitaine – Françoise Roch

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our participer à cette expérimentation, tous les acteurs impliqués, de la Région au constructeur en passant par le loueur et la société de transport public, avaient fait le voyage de La Rochelle à Sablanceaux, pour présenter cet autocar en période de test in situ sur la fameuse ligne 3 desservant l’Ile de Ré, où ils furent accueillis par Patrice Raffarin.

Un autocar 100% propre C’est une première : un vrai autocar de tourisme sentant bon le neuf et bénéficiant du même niveau de confort que ses homologues thermiques de dernière génération - WIFI intégré et prises USB individuelles, vidéo, sono, micro, climatisation – à une différence près mais de taille : le

La Région impliquée, l’Ile de Ré à la pointe Revenant brièvement sur le récent transfert de la compétence Transports à la Région, Christophe Cathus, Conseiller régional de NouvelleAquitaine en charge des transports profite de son intervention pour

L’Ile de Ré est le territoire le plus abouti d’Europe en terme de transition énergétique

autocar sillonnera au quotidien les routes de l’Ile, ne serait-ce qu’en raison d’une autonomie insuffisante.

Sur ses 471 lignes (principales et secondaires), la ligne 3 reliant La Rochelle et les dix communes de l’Ile de Ré est la ligne phare du réseau « Les Mouettes », avec 344 855 voyages sur la seule année 2017.

© Région Nouvelle-Aquitaine – Françoise Roch

saluer l’implication des départements sur lesquels une région peu habituée à la compétence du quotidien a pu s’appuyer, l’élargissement de la

Il quittera donc Ré la Blanche pour repartir en Chine, ayant eu néanmoins le mérite de concrétiser ce qui n’était hier qu’un rêve un peu fou. Pauline Leriche Rouard

Le saviez-vous ?

- José Estèves Groupe Kéolis 100% électrique, soit un véhicule avec zéro émission de CO² et NOx, sur une autonomie certes réduite de 200 kilomètres, permettant des déplacements

Une innovation qui fédère les énergies.

Qui sont les acteurs ? - BYD (Built Your Dream), le constructeur : il est chinois, à l’origine fabricant de batteries, et aujourd’hui leader mondial de véhicules électriques. Il a maintenant pour ambition d’ouvrir une seconde usine en Europe : après la Hongrie, La France, Beauvais pour être précis, d’ici 2019. - B .E. Green, le loueur, premier de sa catégorie en transport de voyageurs « multimarque » de France. Il a donc enrichi sa flotte avec ce premier autocar de tourisme 100% électrique, une dépense de 300 000 € tout de même.

Une prouesse technologique à l’avenir prometteur.

de proximité, excursions, city tours et sites touristiques par exemple. Il faut bien un début à tout.

Vers les transports de demain Prenant tour à tour la parole, les différents acteurs ont évoqué les enjeux de la transition énergétique, illustrée par ce test sur une période de vacances, auprès de passagers dont les avis et impressions ont été recueillis à chaque trajet. Alors, le tout électrique, LA solution d’avenir ? L’une d’elles sans aucun doute mais pas la seule. Comme l’explique José Estèves, Directeur du Groupe Kéolis à l’initiative de cette expérience, les pistes en la matière sont multiples, électrique bien sûr

Région Nouvelle-Aquitaine et cette compétence de proximité constituant « un double mouvement contradictoire ». Mais M. Cathus l’assure : le transport est l’un des enjeux du Président Alain Rousset, avec une vision stratégique sur la mobilité et un objectif de moins 30% d’émission de gaz à effet de serre d’ici les vingt prochaines années. Un discours que ne peut qu’approuver Patrice Raffarin en sa qualité de Vice-Président de la CdC chargé des Transports et de la Mobilité, qui affirme par ailleurs la volonté du territoire de développer les transports alternatifs. On l’aura compris : si tout le monde se retrouve autour de l’impératif besoin d’ouvrir des voies nouvelles, ce n’est pas aujourd’hui que ce bel

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- G roupe Kéolis, transports publics : l’un des leaders mondiaux en son domaine, le Groupe appartient pour 70% à la SNCF et pour 30% à la Caisse de Dépôt et Placement du Québec.

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

ERRATUM A la suite d’un bug technique/informatique, la publicité des Cycles n parue dans Ré à la Hune N°169 était erronée. Cycles n n’est en rien responsable de cette erreur. Ré à la Hune lui présente toutes ses excuses, ainsi qu’à tous les clients venus en magasin après avoir vu cette publicité. Retrouvez Cycles N dans cette édition en page 19.

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actualité C o n s e i l

C o m m u n a u t a i r e

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Un conseil dense, à l’image d’une politique intercommunale volontariste

Subventions aux associations, forces vives du territoire, vote de budgets solides et ambitieux, et sempiternel débat entre Lionel Quillet et Léon Gendre, c’est un Conseil communautaire presque « classique » qui s’est déroulé le 12 avril !

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omme chaque année à pareille époque les subventions aux associations rétaises ont été mises en délibération. A deux exceptions près, l’ARDC-La Maline et la crèche Les Petits Drôles, votées par anticipation pour leur permettre de faire face à des frais plus importants.

Un soutien fort à la vie permanente via les subventions aux associations Les secteurs sportifs, sociaux et culturels sont très bien soutenus sur l’île, avec un montant global de subventions, hors Maline et Petits Drôles, de près de 476 000 euros. Les subventions les plus importantes vont à La Verdinière, l’ADMR, la Mission Sociale, Ré-Clé-Ré pour le social, au Collège, à Ré-Clé-Ré et à Ré Espace Jeunes pour l’éducatif, à Ré Handi Tennis pour le sport. Côté culture, l’Ecole de musique est largement subventionnée avec 130 000 € alloués, tandis que parmi les festivals de musique, Musique en Ré (50 000 €) et Jazz au Phare (20 000 €) sont bien dotés. Le montant global de subventions issues du budget principal de la CdC est passé de 1,3 million d’euros en 2017 à 949 306 euros en 2018, soit une baisse de près de 80 000 euros (-7,8 %), liée à l’arrêt de la subvention à l’USV (Basket SaintClément), qui a déposé le bilan et à l’augmentation de celles versées à La Maline et aux Petits Drôles. Lionel Quillet a attiré l’attention des élus sur les soucis rencontrés par l’Embellie, qui accueille et héberge les familles des détenus, sans laquelle aucune solution n’existerait pour nombre d’entre elles. Une aide sociale du Département, venant compléter les autres aides, va permettre d’équilibrer son budget.

101 équipements sportifs sur l’île de Ré Jean-Pierre Gaillard a rappelé que ce sont 689 622 € qui sont alloués aux associations sportives sur l’île, le président soulignant de son côté le nombre important d’équipements sportifs sur le territoire, 101 au total, notamment grâce à la participation financière de 30 % de la CdC. Depuis 2012 ce sont ainsi 2 899 658 euros de fonds qui ont été attribués aux communes pour des équipements à vocation intercommunale. Patrice Raffarin a expliqué que sans cette participation financière de la CdC et celle du Département, Rivedoux n’aurait pu lancer son projet d’équipement sportif et de loisirs : terrains de tennis, de boules et salle polyvalente qui permettra notamment aux enfants de pratiquer différents sports. Le premier versement d’un montant de 221 550 € (50 % du fonds de concours de la CdC en faveur de Rivedoux) a été approuvé, tout comme celui de 103 443 € (50 % également) à La Flotte pour la construction de deux salles destinées à la pratique sportive. Le solde du fonds de concours de la CdC pour la réalisation de la maison des

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activités associatives de Rivedoux a été voté : la commune aura ainsi bénéficié d’un concours CdC de 172 868 € pour cette salle. La salle du Godinand à SaintClément, destinée avant tout à l’USV... qui a coûté un peu plus d’un million d’euros, a bénéficié elle d’un concours total de la CdC de 301 014 euros. Les associations environnementales sont, elles, subventionnées via le budget annexe de l’Ecotaxe : l’AEMA (entretien des marais) recevra 58 111 €, la LPO 50 000 €, l’Adépir (écluses à poissons) 14 500 €. Une convention annuelle d’exécution avec l’ONF pour la valorisation et la préservation de la forêt domaniale de l’île de Ré, prévoyant une subvention de 367 112 €, a été votée, ainsi qu’une autre convention, toujours avec l’ONF, pour la restauration des dunes, avec une subvention de 131 020 € à la clé.

« Ce qui est commencé on le termine » dixit Sébastien Lecornu Lionel Quillet a profité de ce Conseil Communautaire pour expliquer les difficultés administratives rencontrées dans le cadre du projet de protection à la mer de l’ensemble du Fier d’Ars et des villages des Portes – Saint-Clément – Ars-en-Ré. Un point presse a d’ailleurs permis de revenir plus en détail sur ce dossier complexe (lire notre article à venir sur Ré à la Hune N° 171). Un espoir est toutefois né de la rencontre de Dominique Bussereau et Lionel Quillet avec Sébastien Lecornu, Secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, qui a affirmé que « Ce qui est commencé, on le termine ». Encore faut-il que cette position fasse son chemin dans les arcanes administratifs... A aussi été évoqué avec Nicolas Hulot, lors de sa venue à Brouage, les échouages importants de dauphins sur les côtes rétaises, problème porté au niveau national également par les associations naturalistes (lire le cahier spécial broché dans Ré à la Hune N° 169). En matière de transports, le Pass J, financé à hauteur de 30 € (le coût de cet abonnement permettant de voyager en illimité sur l’ensemble du réseau « Les Mouettes » tous les jours de l’année est de 50€) par la CdC pour les lycéens rétais depuis plusieurs années a été étendu aux collégiens rétais de 3ème bénéficiant déjà d’un « Pass scolaire » pour l’année 2017-2018. Les apprentis peuvent aussi bénéficier de cette aide. Le but est bien évidemment d’inciter tôt les jeunes (et leurs parents) à privilégier le transport collectif). Un budget 2018 qui permet de faire des choix La seconde partie de ce conseil communautaire dense a été consacrée aux votes budgétaires. Des budgets toujours en bonne santé, avec des ratios « hors normes » comparés aux autres territoires. Alors que la DGF (dotation globale de fonctionnement) est passée de 70 € par habitant en 2015 à 35 € par

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habitant en 2017 (la moyenne nationale est à 52 €), la CAF brute (capacité d’autofinancement) de la CdC est, elle, passée de 105 € à 153 € par habitant (56 € en moyenne nationale). La composition des recettes de fonctionnement change, la part des recettes fiscales augmentant mécaniquement et de plus en plus, du fait de la diminution de la part de la DGF. Ainsi la part fiscale est-elle passée de 68 % en 2013 à 74 % en 2017, sans augmentation des impôts. Côté investissements, 4 170 633 € ont été réalisés en 2017, dont 2,18 millions pour les digues PAPI 1 (52 %), 637 253 € pour la crèche de Sainte-Marie (15 %), 486 412 € pour La Maline (12 %), 262 819 € pour les travaux pour les logements sociaux (6 %)... La totalité des dépenses a été financée sur fonds propres, sans aucun emprunt mobilisé en 2017. Le montant total des dépenses d’investissements réalisées entre 2008 et 2017 s’élève à plus de 68 millions d’euros (soit 7 millions d’€ par an en moyenne). Grâce au travail de Florence Arrivé et de son équipe du Trésor Public, le taux de recouvrement des créances est excellent pour les ordures ménagères et la taxe de séjour 2017 a été recouvrée à 97,35 % (99% en 2016). Le budget primitif 2018 s’élève à 61,3 millions d’euros (avec les « restes à réaliser »), dont 52,8 millions d’€ pour le budget principal (30,5 M€ en fonctionnement, 22,3 M€ en investissement) et 8,5 M€ pour le budget annexe Ecotaxe (6,1 M€ en fonctionnement, 2,4 M€ en investissement). « Pour la 10ème année consécutive les taux de la fiscalité directe locale n’augmentent pas et n’augmenteront pas d’ici la fin du mandat sauf accident de type Xynthia » a précisé le président Quillet. Toutefois, à partir de 2018 la taxe GEMAPI est instaurée, qui devrait s’élever à 1,6 M€ au global. Rappelons qu’il s’agit d’une taxe affectée, qui ne peut servir qu’au financement de la protection contre les inondations. La maîtrise des dépenses de fonctionnement et la poursuite de l’effort d’investissement caractérisent ce budget primitif 2018.

« Le vote d’un budget, c’est l’adhésion à une politique », tout est dit L’ensemble des budgets 2018 ont été votés avec 22 voix pour et deux abstentions, celles du Maire de La Flotte, Léon Gendre, et de son adjointe, Isabelle Masion-Tivenin. Comme lors du vote des budgets 2016 et 2017, Léon Gendre a évoqué « la non-prise en compte du programme de construction des logements sociaux de La Maladrerie, du fonctionnement de notre jardin d’éveil... de l’entretien de nos digues... ». Léon Gendre estime que « le vote d’un budget, c’est aussi l’adhésion à une politique. Or, si je soutiens bon nombre de projets présentés par le président, je ne partage pas certaines initiatives ». Il cite notamment, dans une note remise aux médias, quelques exemples. « Durant près de 5

ans, vous avez guerroyé contre l’Etat, initiateur du PPRN, pour en définitive rendre les armes après la publication des dix arrêtés du Préfet. Les très coûteuses études du cabinet Casagec se sont avérées vaines et inutiles... Je n’ai pas apprécié que l’immeuble acquis de l’association Les Brises Marines à Ars, soir revendu à un particulier... Certes, 29 logements et une crèche ont été construits ». Le non achèvement des AVAP de quatre communes est également déploré par le maire de La Flotte, tout comme « les relations tendues qu’entretient la CdC avec les services de l’Etat, qui laissent augurer des difficultés lors de l’élaboration du PLUi... L’un de ses objectifs... tient à la maîtrise de l’urbanisation. Or, c’est entre autre sur l’absence de maîtrise de l’urbanisme, que le SCoT du 25 octobre 2012 a été annulé par le TA de Poiriers le 9 juillet 2015 ».

Retour des algues vertes... dans les débats Concernant le budget de l’écotaxe 2018, Léon Gendre et son adjointe se sont également abstenus parce qu’ils estiment ne pas avoir reçu le moindre soutien de la part de la CdC dans le dossier de l’échouage d’algues vertes sur les deux plages de La Flotte. « En vertu de la convention écotaxe la CdC pourrait initier un programme de ramassage et d’élimination des algues vertes sur le littoral rétais » estime Léon Gendre. Concernant le ramassage et l’évacuation des algues vertes, Lionel Quillet a expliqué que cela ne relève aucunement de l’écotaxe, et qu’il est en recherche d’une solution simple mais normalisée et sécurisée par l’Etat. Ne s’agissant pas d’un déchet, mais d’un « végétal marin » avec une forme de pollution, selon la classification de la Dréal, il faut un mode opératoire validé par le Préfet, « sans quoi une association mal intentionnée pourrait à tout moment attaquer. Mais nous allons trouver une solution, d’autant plus que le Préfet a déjà eu à gérer ce type de problème en Martinique ». Au sujet des raisons avancées par Léon Gendre pour s’abstenir sur le vote du budget principal, Lionel Quillet a regretté que celles-ci soient les mêmes raisons invoquées chaque année, et qui n’ont pas trait au budget 2018, même s’il s’attendait à l’abstention usuelle de son « rival ». Jean-Paul Héraudeau, troisième délégué de La Flotte à la CdC, a voté pour les budgets, en rappelant qu’il souhaite que soient débattus deux ou trois investissements touristiques d’envergure, telle par exemple la création d’un golf ou d’une salle des congrès, comme s’y était engagé déjà l’an passé le président. Lionel Quillet l’en a assuré, ce débat sera intégré dans le cadre du PLUi, qui prévoiera une réserve foncière pour cela. Le délégué flottais a également noté que le président s’est saisi du problème des algues vertes, de compétence communautaire. Nathalie Vauchez

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actualité T o u r i s m e

L’île de Ré, leader dans un programme « Revenue Management » de Destination Charentes Tourisme et ses partenaires*, dont Destination île de Ré, appuyés par la start-up C&L Associés, proposent un programme d’accompagnement personnalisé aux hôteliers pour réduire leur dépendance aux agences de voyages en ligne, optimiser leur remplissage et leur politique tarifaire. Le coût pour l’hôtelier est de 40 € par mois, il s’engage pour un an et doit transmettre ses données. Le collectif des « Institutionnels » contribue au financement global à hauteur de 30 000 €.

Le Revenue Management Le programme Revenue Management de Destination est très collaboratif entre tous les acteurs.

e territoire de l’île de Ré commence à mettre en place ce programme, grâce à un outil web novateur, auprès de dix hôteliers de l’île de Ré, représentant 40 % de la capacité hôtelière rétaise**, qui se sont portés volontaires. L’accompagnement proposé s’appuie sur l’expertise de la star up C&L associés, qui propose un logiciel d’étude des performances et de prévisions pour les hôteliers pour les projeter dans le futur. L’office de Tourisme de Marennes-Oléron va également proposer ce programme aux hôteliers. Bien que les OTAs aient été largement décriés lors de la conférence de présentation aux médias de cette innovation, l’objectif n’est pas pour les hôteliers de ne plus travailler avec eux, mais plutôt de leur permettre de maîtriser leur stratégie de commercialisation et de distribution, afin de réduire leur dépendance aux OTAs, réduire les commissions reversées, et augmenter leur chiffre d’affaires et leur rentabilité.

Un marché complexe qui échappe aux acteurs locaux Les hébergeurs ont largement confié leur distribution à des intermédiaires dans les années 1990-2000, les fameux OTAs (Online Travel Agency), tels Booking.com. Ils ont ce faisant perdu partiellement la maîtrise de leur stratégie commerciale, devenant dépendants de ce dispositif, et tributaires, pour gérer leur tarification, d’un système qui encourage la confrontation promotionnelle et donc la baisse des tarifs.

Destination île de Ré a souhaité être leader de ce projet, comme l’a expliqué Gisèle Vergnon, directrice générale de l’office de tourisme, pour favoriser les retombées économiques directes sur le territoire, sans intermédiaire, et répondre aux demandes de ses partenaires, nombreux à exprimer le besoin de faire évoluer leur stratégie de vente. Destination île de Ré souhaite privilégier la vente en circuits courts et développer l’emploi local. On peut en effet espérer d’une telle démarche que les recettes supplémentaires soient réinjectées sur le territoire.

la mesure des actions mises en place, etc. Il table sur une progression forte de son chiffre d’affaires dès cette année 2018. Côté Thalasso entend utiliser au mieux de ses besoins les OTAs, en réduisant leur part dans son chiffre d’affaires, sans pour autant s’en passer. Si le déploiement se fait aujourd’hui à l’échelle des Charentes, l’ambition est nationale, le modèle étant déclinable à d’autres secteurs (campings, locatifs, etc.) et reproductible vers d’autres solutions pour booster l’activité des acteurs touristiques. Nathalie Vauchez

Le point de départ des actions de revenue management est l’analyse de la demande passée et actuelle afin de prédire la demande future effective, en prenant en compte les différents segments de clientèle. *Destination Île de Ré, l’IAE de La Rochelle, Sup de Co La Rochelle, le SYNHORCAT Poitou-Charentes **Atalante-Relais Thalasso île de Ré, Le Richelieu, Côté Thalasso, La Maison Douce, Villa Passagère, Hôtel les Gollandières, Les Bois Flottés, Le Peu Breton, le Clos des Pins, et un dixième en cours.

Un outil prédictif, permettant d’agir efficacement C&L propose des solutions pointues de consolidation des données hôtelières « anonymisées » des confrères hébergeurs du territoire et d’analyse des segmentations et origines de réservations pour limiter la dépendance, en temps réel pour ajuster en direct les stratégies de vente, et en projetant les performances sur 120 jours à venir pour la gestion des tarifs. Le partenariat créé avec les acteurs du territoire a aussi vocation, à long terme, à faire émerger des innovations technologiques et organisationnelles afin d’améliorer la vision de marché, pour in fine plus de retombées économiques sur la destination.

Un accompagnement personnalisé Jean Perez Siscar, président de Côté Thalasso île de Ré, établissement dans lequel s’est tenue la conférence de presse, a souligné l’importance à ses yeux de l’immersion et de la solidarité territoriales. Il attend beaucoup de l’accompagnement personnalisé faisant partie du dispositif, qui comprend la formation de l’hôtelier, l’analyse de son Site Internet, des réunions régulières de restitution des informations,

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Stéphane Villain, président de Charentes Tourisme, a précisé que c’est la première fois qu’une telle démarche est appréhendée à l’échelle d’un territoire entier, la solidarité et le partage de données étant essentiels à sa réussite. Son élaboration associant l’innovation, l’expertise d’écoles et sa mise en œuvre dans le cadre d’un accompagnement personnalisé dans les Charentes en font un projet unique en France. C’est sous l’impulsion de Stéphane Donnat que le collectif s’est déployé à l’échelle des Charentes.

Nombreux sont les hôteliers et propriétaires de meublés de tourisme à interpeller les acteurs institutionnels du tourisme sur la part croissante des commissions reversées aux Booking, Expédia et autres intermédiaires.

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actualité A m é n a g e m e n t

Lancement des travaux d’aménagement de l’itinéraire sud au printemps 2019 À l’ordre du jour du conseil municipal qui s’est tenu le 19 avril à Rivedoux, le projet de création d’une troisième voie sur la départementale entre Sablanceaux et Sainte-Marie se concrétise.

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ès le début des principaux weekends d’avril à septembre, circuler aux abords du pont les samedis et les dimanches soirs est un casse-tête diabolique qui pollue les vacanciers et empoisonne les résidents. En 2005 déjà, le Département avait lancé une étude pour résoudre les difficultés liées à l’engorgement de la commune en été ; l’architecte rivedousais René-Pierre Errard ayant avancé à cette occasion l’idée d’un tunnel pour accueillir la circulation de transit et ainsi libérer la voie de surface à la desserte locale… À problème de poids solution mastodonte ! Un peu radicale toutefois, pour un village qui consent à se moderniser mais entend néanmoins conserver son authenticité. Après des années à creuser le sujet plutôt qu’un souterrain, le Conseil départemental et la Commune ont retenu pertinente en concertation avec la CdC, l’alternative d’une troisième artère en site propre, réservée aux bus et véhicules de secours.

diatique île de Ré vantée pour ses paysages préservés ressemble néanmoins de plus en plus, les beaux jours venus, à un parking géant vu du ciel !

Fluidifier la circulation et développer l’offre de transports collectifs Evidemment le péage du pont d’abord, et le rond-point qui suit, celui là-même qui impose de choisir entre la route du nord ou celle du sud, forment un goulot d’étranglement. Les uns hésitants, les autres visitant, et au milieu du flux : les artisans, les commerçants et les camions de livraison qui s’affairent à la saison. « Il semble qu’on entre plus dans l’île par le centre bourg et qu’on en sorte plutôt côté Sainte-Marie » observe le maire Patrice Raffarin, même si pour le moment aucune statistique ne permet de le démontrer. Ce que l’on sait en revanche, c’est que depuis l’indispensable interdiction faite au poids lourds

Bientôt un pont à 3 voies ?

Communes, Patrice Raffarin ne cesse de le marteler : « Il faut optimiser les transports collectifs pour réduire l’impact des véhicules individuels. Beaucoup de choses ont été mises en place comme les navettes dont celle qui permet de passer le pont à 1€. Encore faut-il que les bus puissent circuler pour respecter leurs délais et les véhicules prioritaires, largement sollicités, assurer les secours ». La construction de la voie prioritaire doit débuter en 2020, et s’il est trop tôt pour évaluer l’exact temps nécessaire pour qu’elle rejoigne SainteMarie, le maire a bon espoir qu’elle signe l’adhésion à une remise en cause des autres portions de la route de La Couarde au Belvédère.

Sécurité avant tout La première phase des travaux commencer au prochain printemps avec la création d’un rond-point au carrefour du Défend. Marqué par l’accidentologie, il est reconnaissable aux trois figurines qui rappellent l’injonction à la vigilance.

Première étape d’un programme d’envergure ?

La traversée de l’Avenue des Dunes qui longe la plage est, elle-aussi, tristement connue pour sa dangerosité. Afin de renforcer la sécurité des piétons, deux petits passages identiques à celui en bordure du camping de La Redoute vont être créés sous la circulation. L’un à hauteur de la rue de la Côte Sauvage, l’autre un peu plus loin en face de Ré-Glisse.

Traverser l’Avenue des Dunes en été est un parcours du combattant !

Dans la foulée, une piste cyclable pour rejoindre Sainte-Marie par une partie du littoral devrait être inaugurée en juin 2019.

de traverser le village, tous sont tenus de cohabiter sur la D201 et de composer avec les virages et nombreux giratoires qui la ponctuent.

Paradis des cyclotouristes, la mé-

En ligne avec la Communauté de

Un réseau de transport qui gagne en qualité, des interventions d’urgence qui créent moins de désordre, des piétons plus sereins… On ne peut que souscrire ! Mais la question s’impose : quid des autres gros trois quarts de la départementale ? Sur le pont, les ingénieurs sont à l’œuvre là encore de longue date, pour l’aménagement d’un corridor. L’option retenue consisterait à gagner en largeur en supprimant les actuelles voies piétonnes et cyclistes, et de compenser avec la construction

d’un encorbellement, soit la création d’un tablier qui permettrait la suspension de deux larges passerelles en contrebas. Et une fois passé Sainte-Marie ? En sa qualité de premier vice-président du Conseil communautaire en charge des transports, Patrice Raffarin entend bien porter l’élan en montrant l’exemple sur ce dossier essentiel qui mobilise tous les élus, attachés à ce que l’île reste un lieu associé à la quiétude. Marie-Victoire Vergnaud

Le projet de chantier en chiffres Le Département assure le financement de la partie routière entre Sablanceaux et Sainte-Marie ainsi que la construction des deux passages piétons et cyclistes souterrains. Coût estimé à 4,5M€ La CdC prend en charge la création de la piste cyclable le long du littoral qui reste à chiffrer La Commune supporte dans un premier temps le budget de la réfection des giratoires et de l’éclairage public évalué à environ 300K€. Suivront les dépenses liées à l’appropriation des espaces naturels aux structures mises en place Le budget a été voté à l’unanimité lors du conseil municipal du 19 avril et approuvé par l’État investi à la cause.

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actualité e x e r c i c e s

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s é c u r i t é

CNM-SNSM : duo de choc autour de la sécurité en mer Une fois de plus, le Président Guy Mallet avait les faveurs des divinités maritimes. Le temps était radieux pour les animations du Cercle Nautique Martinais, organisées avec la SNSM-Ile de Ré. Simulation « en live » Quelques bonnes volontés avaient été sollicitées pour l’expérience. S’y sont ajoutés des passagers en villégiature qui eux n’étaient pas au courant de l’ensemble du programme. Une surprise originale ! à la mer et un faux départ de feu sur la vedette. De loin, nous regardons le spectacle, les fesses pas très au sec avouons-le.

L’équipe SNSM se prépare et Biniou II quitte le port pour s’arrêter quelques miles plus loin, au large des fortifications. Scénario : le bateau va couler, évacuation dans le radeau de survie. Guy Mallet, bien entouré.

A

près avoir remercié l’ensemble des participants, Guy Mallet débute par une rétrospective. C’est qu’en dix ans, bien des sujets ont été abordés lors de ces réunions entre plaisanciers : communication et médecine à bord ou météo, entre autres. Thème 2018 : le sauvetage en mer. Et M. Le Président de rappeler que celle-ci exige toujours organisation et vigilance. Ce qui nous amène à une mission importante, celle du sauvetage, portée par la SNSM et son nouveau président Denis Chatin.

Pas de sortie sans radio VHF Outre un bilan rapide des actions menées en 2017, celui-ci raconte quelques expériences vécues, mettant l’accent sur le matériel de sécurité. Pour illustrer, son propos, Denis Chatin évoque l’intervention complexe auprès d’un équipage parti avec un seul téléphone portable. Ah ce fameux smartphone dont on pense qu’il nous relie toujours à tout ! Bien sûr, on peut appeler les secours mais pour être repérés, c’est autre histoire, les antennes relais étant bien loin quand on est en mer. Résultat : un temps précieux perdu avant de pouvoir porter secours. Dangereux donc et parfaitement évitable quand on sait qu’une radio VHF ne coûte qu’une cinquantaine d’euros !

La SNSM-Ile de Ré à la télévision Déchargé de son travail de Président depuis qu’il a passé le gouvernail à Denis Chatin, Jean-Luc Dupeux évoque la participation de l’équipe dans un épisode de la série TV, « Capitaine Merlot », où il s’agissait d’aller repêcher un noyé (en l’occurrence un cascadeur). Puis, sans ambages, il rappelle que le soutien financier de tous est important pour assurer le bon fonctionnement de la station. Car l’entretien du matériel et les sorties sont autant de dépenses. Sans oublier les exercices qui, comme l’avaient précisé Denis Chatin, seront en augmentation cette année. De plus, une nouvelle législation imposera dès l’année prochaine tous les équipiers disposent d’un brevet de secourisme spécifique. Bref, la SNSM, coûte de plus en plus chère. Et quand on y pense, tout le monde devrait apporter sa contribution à une structure bénévole, présente à chaque fois que la situation l’impose ! Conclusion avec une démonstration du (gros) sac de matériel de secours embarqué avec les équipes et l’intervention de Philippe Grand, membre du Conseil de Gestion du Parc Naturel Marin concernant les usagers de loisirs. Mais de notre côté, c’est et en mer que se poursuit ce rendez-vous avec la plaisance. Pauline Leriche Rouard

La SNSM-Ile de Ré en 2017 Budget : 25 000 € - 24 sauvetages - 4 5 personnes secourues dont 6 en grande difficulté - 13 exercices

Au plan national, la SNSM a apporté son aide à environ 8 000 personnes, 3 000 sur les plages et 5 000 en mer. Et sur la Charente-Maritime, les six stations réalisent environ 12% des sauvetages nationaux, une proportion importante.

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Les femmes et les enfants d’abord ! Equipés des gilets de sauvetage et guidés par un matelot, nous descendons dans notre embarcation de fortune.

La vedette arrive pour nous remorquer. Vingt personnes, ce n’est pas si simple à traîner sans aucune vaque ! Un peu plus loin, l’équipe nous laisse pour faire une autre simulation : un homme

A v i s

d e

Le semi-rigide SNSM revient nous chercher. Après le fond mouvant du radeau de survie, l’impression est confortable. Il faudra faire deux voyages pour récupérer tout le monde.

De retour sur la terre ferme, un grand merci à l’équipe SNSM. Pour eux, c’était un simple exercice et pour nous une agréable aventure. Il en va tout autrement lorsque le danger est réel.

R e c h e r c h e

R

echerchons notre petite chatte grise unie (dos) et blanche (ventre), prénommée Chipie, perdue près de l’école élémentaire de La Flotte le 23 mars 2018. Sa sœur Lola, sa petite maîtresse, Manon, et leur maman l’attendent désespérément depuis un mois. Merci ! Elle est pucée (donc identifiable par les vétérinaires, l’APAR, les associations de chats…) et stérilisée.

Contact : 06 71 42 87 88

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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e A s s e m b l é e

G é n é r a l e

Ré Nature Environnement : reconnue, respectée, déterminée On ne présente plus ni l’un ni l’autre. Dominique Chevillon a tenu l’AG de Ré Nature Environnement, entouré de membres du bureau. Un rendez-vous important pour les amoureux de la nature.

A

pas l’ampleur du problème », souligne Dominique Chevillon qui a par ailleurs apprécié que Lionel Quillet annonce au Préfet Maritime qu’il « allait falloir faire les comptes ».

u sommaire, les sujets incontournables des AG mais aussi un chapitre dédié au dossier Dauphins, une cause qui mobilise l’association avec toute l’énergie dont elle est capable. Selon les us et coutumes, c’est avec son rapport moral que le Président a ouvert l’Assemblée.

Sous le signe du respect Pour celui-ci, Dominique Chevillon a travaillé sur un angle un peu différent, et cela commence par l’expression d’une vraie satisfaction : en dix ans d’existence, Ré Nature Environnement s’est fait un nom. L’action mais aussi le sérieux, la force des convictions et une détermination sans faille inspirent le respect. Respectée, Ré Nature Environnement est donc écoutée, même lorsqu’elle hausse le ton comme face à cette marque rochelaise qui s’était octroyé le droit de cueillir des plantes insulaires « à la sauvage » sous une forme d’industrialisation que l’association a stoppé. Ou pour ce projet fou d’installation d’une école d’ULM sur le banc du bûcheron. Impensable ! Oui mais voilà, L’ile de Ré attire bien des convoitises et subit des pressions avec parfois des sources d’influence. Là encore, l’association a obtenu gain de cause. Respect donc pour une association reconnue, y compris par les pouvoirs publics, qui se bat sur tous les fronts où l’environnement a besoin de défenseurs. Et ils sont nombreux.

Bilan de santé de l’Ile de Ré Poursuivant son propos, Dominique Chevillon développe une mise en perspective : pour mieux voir l’Ile de Ré, il regarde aussi ailleurs, sur le continent, rappelant au passage que son association n’y oublie pas de s’impliquer. L’Ile de Ré est-elle en bonne santé ? Dominique Chevillon fait le bilan d’une situation plutôt favorable en matière de biodiversité maritime et terrestre. Et rappelle qu’au-delà du pont, dans nombre de contrées, les insectes sont en voie d’extinction, que sur les terres céréalières il n’y a déjà plus rien, que les oiseaux eux-aussi disparaissent des plaines d’Aunis, comme cette alouette des champs encore bien présente ici, tout comme les oiseaux des marais ou les rapaces. Riche et vivante, Ré la Blanche bruit de mille et un sons. Côté maritime, même si la situation reste cohérente, Dominique Chevillon se préoccupe néanmoins de la forte diminution des algues brunes. Mais il se félicite aussi du niveau de culture sur l’environnement devenu une seconde nature chez les élus, même si, souligne-t-il avec un sourire indulgent, « des bêtises sont encore

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Derrière la carte postale, une nature vivante et fragile.

faites », comme ce projet de Parc Naturel Régional sur Brouage qu’il qualifie plus d’ « outil d’attractivité touristique » que de vraie démarche environnementale.

Une vigilance accrue est de mise Lucide et prudent, Dominique Chevillon a cependant des sujets d’inquiétude. Car l’existant recèle lui aussi des pièges. Ainsi en va-t-il pour les paysages, en proximité des villages ou autour de ces campings installés en sites classés car ils présentaient des garanties de protection de l’environnement et qui, au bout du compte, concentrent des mobil homes (un habitat permanent), auxquels il faut ajouter des voitures stationnées en extérieur. Appartenant pour la plupart aujourd’hui à des sociétés étrangères, ces structures ont d’autres ambitions que de veiller sur des paysages en voie de dégradation. Or derrière les paysages, c’est la nature qui est menacée.

Trois grandes menaces Lanceur d’alertes, le Président de Ré Nature Environnement évoque trois grands sujets qui font planer une ombre inquiétante sur la sérénité rhétaise. Tout d’abord la surpopulation, même ponctuelle, qui entraîne concentration et densification, portant à 7 500 le nombre d’habitants au km² en été soit un tiers de la densité de Paris. « Un vrai sujet » conclut le Président. Population encore mais cette fois-ci sous le signe du renouvellement. A la population insulaire d’origine ou de longue date se substitue petit à petit une population d’acheteurs qui n’ont pas la culture ni la conscience. Or pour Dominique Chevillon, « préserver un territoire, c’est aussi faire vivre le lien que l’on a avec lui car on en a la connaissance ». Enfin, troisième danger et non des moindres, le Grand Port Maritime que Dominique Chevillon qualifie sans ambages de « menace sans contrôle », déversant

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des centaines de tonnes de particules fines dans Les Perthuis et installant des entreprises industrielles polluantes en zone classée Seveso 2. Dénonçant « l’omerta de l’ensemble des pouvoirs publics », Dominique Chevillon s’insurge contre ce qui semble être « le développement suprême ».

Echouage de dauphins : le sujet qui fâche En février 2018 comme, hélas, en février 2017, les plages rhétaises auront vu leur lot de cadavres de dauphins portant des traces avérées de blessures et mutilations qui ne devaient rien au hasard. Car pour tous les membres de l’association comme pour son président, c’est bien d’un massacre qu’il s’agit, mettant en péril l’une des espèces les plus attachantes et belles du règne animal : le dauphin dit commun. Ce sont environ 4000 d’entre eux qui meurent ainsi chaque année sur les côtes françaises, plus qu’au Japon et aux Iles Féroé où s’exercent encore des pratiques rituelles infamantes, dénoncées d’ailleurs par un Etat français qui ne fait rien sur son propre sol. Et pour cause, souligne Dominique Chevillon, « l’Etat ne remplit pas ses obligations, celles de déclarer chaque année à l’Union Européenne le nombre de pertes en petits cétacés, tandis que du côté des pêcheurs, c’est là encore l’omerta ». Dénonçant une fois de plus la situation dans son « Œillet des Dunes », Ré Nature Environnement a par ailleurs bénéficié de l’intervention du Sea Sheperd qui a conforté les actions médiatiques. La cour européenne a été saisie mais l’association ne s’en tiendra pas là. « Une décision mûrie » précise Dominique Chevillon, précisant que l’idée de « captures accidentelles » n’est pas acceptée ni acceptable. Pour sauver les dauphins, nul doute qu’il faudra tout le poids d’acteurs impliqués mais aussi la pression du grand public, des médias et bien sûr du politique. « A priori, Nicolas Hulot ne connaissait

La place manque ici pour évoquer aussi la densité de l’activité de l’association en 2017, présentée par le Secrétaire Général Pierre Le Gall, et ponctuée de dossiers importants comme ce projet de nouveau déroctage des fonds du GPM, encore lui, en passant par de nombreuses actions de terrains. Il y a tant à faire et tant à batailler pour ce qui, pourtant, est d’une évidente clarté : préserver l’environnement, c’est préserver l’espèce humaine. Pauline Leriche Rouard

Un globicéphale noir échoué à La Couarde

Globicéphale noir échoué sur la plage du Boutillon.

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’est s ur la plage du Boutillon qu’est arrivé le cadavre d’une femelle globicéphale noire, trouvé par l’équipe mammifères-marins de Ré Nature Environnement le 17 mars dernier. Etudié par Willy Dabin, ingénieur de recherche à l’Observatoire Pélagis, le cadavre présentait un très mauvais état physique interne, cause probable de la mort.

Aimant plutôt le grand large de l’Atlantique Nord, les globicéphales – ainsi nommés en raison de leurs têtes globuleuses – sont des hôtes occasionnels de nos contrées. Selon leur sexe, leur taille peut aller de 4 à 6 mètres et leurs poids de 1,5 à 2 tonnes. Friands de calamars, ils peuvent plonger jusqu’à 600 mètres pour trouver leur nourriture. L’Observatoire Pélagis suit depuis plus de quinze ans un groupe de 80 individus de cette espèce qui honorent ponctuellement de leurs visites les Perthuis charentais. Un fichier photo a ainsi été constitué. Si vous en apercevez, n’hésitez pas à contacter l’Observatoire au 05 46 44 39 10, qui dépêchera une équipe d’observateurs. PLR

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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e AG

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l ’ AVSCB

Des dunes fragiles, à protéger Le président Jean-Luc Brillet et les membres du bureau de l’Association de valorisation de Saint-Clément des Baleines (AVSCB) avaient invité le responsable territorial de l’ONF, Philippe Pouvesle à l’AG du 10 avril, afin qu’il réponde aux questions des Villageois.

Ê

cinq ans de travail pour fermer un accès à la dune et surtout pour faire changer les comportements, alors que vous soyez locaux, surfeurs ou résidents secondaires, il est indispensable de respecter la dune ! » Il a rappelé qu’avec l’ONF, des flyers et des autocollants ont été distribués en grand nombre dans les campings l’été passé, un concours de résistance à la mer de châteaux de sable a été organisé et il fait le projet d’une fête de la dune à l’été 2019 pour sensibiliser les populations.

tre à l’initiative, soutenir tout projet valorisant le village dans le respect de l’environnement, contribuer avec les associations au bien-vivre à Saint-Clément et dans toute l’île, tels sont les objectifs de l’association villageoise.

Des sapins et des oyats pour fixer la dune L’AVSCB n’a pas chômé en 2017 et sa présence à la fête des associations, tout comme ses nombreuses actions en témoignent : L’AVSCB a alerté les autorités sur les dégradations du muret du pas du Nord à La Conche, ses membres, en intelligence avec le CÉSIR, ont réfléchi à la nécessité d’une navette maritime. Mobilisée sans conteste pour la sauvegarde des dunes, l’association a organisé Ton Sapin pour ma Dune, en partenariat avec l’ONF et Dune Attitude, à l’origine de l’opération. « Cette année les sapins ont l’air de faire leur œuvre ! » a informé Philippe Pouvesle, car leur mise en place, en pied de dune ou pour combler des passages sauvages, n’est pas toujours efficace au regard des vents ou des courants de marée. Toujours en action pour la dune, l’AVSCB a replanté, avec les enfants des écoles, 12 000 oyats sur les sites de La Solitude et de Bas-Rhin à Saint-Clément et du Peu Ragot à La Couarde. 278 enfants, des écoles de Loix, de La Couarde, d’Ars, des Portes et de Saint-Clément, ont participé au repiquage. L’Oyat est une plante pionnière, a expliqué Didier Courtemanche, son enracinement est primordial sur la dune et favorise ensuite l’installation d’autres végétaux.

Les puits communaux À l’instar des Portes-en-Ré, la remise en état des 26 puits communaux est un projet phare pour l’AVSCB. Bien souvent abandonnés, bouchés,

Île de Ré : site classé Le muret du Pas du Nord se dégrade.

dégradés ou nécessitant rénovation les puits demandent aussi à être sécurisés. Une lettre présentant les bases de leur contribution a été adressée au maire dont on attend l’indispensable feu vert. Un parcours sur la trace des puits pourrait faire l’objet d’une application pour smartphone afin de faire découvrir le village sous un nouvel aspect.

La sauvegarde des dunes fait monter la moutarde aux nez des villageois Quand les membres de l’AVSCB ont proposé des interventions de communication, l’été, sur différentes plages de l’île pour sensibiliser les touristes à la fragilité de la dune, l’intervenant de l’ONF a précisé que les piétinements ne sont pas spécialement l’œuvre des vacanciers. Au contraire, les habitudes ancestrales des Rétais les poussent à passer à travers les dunes « Comme ils le faisaient étant enfants ! » Plusieurs Villageois venus du Gillieux, par conséquent habitant au plus près des dunes de La Conche, ont vertement déploré le manque de panneaux interdisant le passage sur les dunes et l’absence ou la dégradation

des clôtures. Ils ont témoigné d’incivilités comme le piétinement, l’abandon de détritus, le sabotage de clôtures et aussi d’insultes de la part des contrevenants. Le technicien de l’ONF a expliqué que, le budget étant très conséquent et subventionné à 70 % par la Communauté de Communes, les clôtures dégradées ne sont remplacées qu’après la fin des tempêtes.

Au secours ma dune ! Les défenseurs des dunes ont alors proposé leurs bras pour pallier le manque de rigueur des services de l’Etat « Toute l’année, nous on est là ! Poser des poteaux, des fils de fer, réparer les clôtures, on sait faire, donnez-nous les poteaux ont les plantera ! » ont-ils lancé « On ne peut pas ne rien faire pour les dunes ! On vit du tourisme, on peut bien investir dans quelques mètres de ganivelles ! », alertaient-ils encore, choqués par les pratiques et les manières des promeneurs. Philippe Pouvesle, dont l’expérience professionnelle dépasse nos seules frontières, a précisé que ce comportement irrespectueux est typiquement français « Ici, il faut compter

Le président de l’Apporte-Bonheur, Tristan de Pelseneer a souligné la pertinence et l’intérêt de la communication et de la sensibilisation du public. Son association, à l’origine de plusieurs journées de nettoyage de plage, travaille pour sa part à la mise en place de bacs à marée pour collecter les déchets au sortir des plages. Philippe Pouvesle informe que, selon la réglementation des sites classés et inscrits comme c’est le cas pour l’île, un tel dossier devra au préalable être approuvé par la Dreal et risque fort d’être refusé au prétexte du manque d’esthétisme des palox. Le déficit de sable, constaté et mesuré à plusieurs mètres de haut sur les plages de l’île, a également fait l’objet d’un débat. En tort, le prélèvement de sable en haute mer, dans les pertuis ou près du littoral, devenu une pratique très rentable pour certaines entreprises, et notre territoire semble bien petit, pour s’attaquer à ce déplorable commerce international. Tous les Villageois présents se sont enfin accordés sur ce point et, réunis autour de Lina Besnier, la trésorière, pour un pot de convivialité, ils ont scellé en trinquant leur engagement pour la protection de leurs dunes. Véronique Hugerot

Village artisanal - Loix en Ré vacancesalamer17 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 5 A V R IL 2 0 1 8  | N °   1 7 0

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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e AG

AEMA

« Le marais ne vit que s’il y a des hommes dedans, qui le travaillent » Au cours de son AG du 18 avril dernier, l’association des étangs et marais a réaffirmé sa position forte et incontournable vis à vis des propriétaires. (convention mondiale relatives aux zones humides), le réseau Natura 2000 (préservation des espèces et des habitats menacés).

Le conseil d’administration de l’AEMA et Lionel Quillet ont dû expliquer longuement aux adhérents, les obligations et les contraintes liées aux zones humides

L

e président Jean-françois Beynaud a ouvert la séance en remerciant de leur présence le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, les maires d’Ars et de SaintClément, Jean-Louis Olivier et Gilles Duval, ainsi que la soixantaine d’adhérents qui s’était déplacée.

La sortie de périmètre n’est pas possible D’entrée la question de la sortie de périmètre a fait polémique au sein des propriétaires de marais. Lorsque ce point a été évoqué, beaucoup de voix se sont élevées pour dire qu’elles se passeraient volontiers de l’AEMA et témoigner de la cherté et de l’inutilité de la redevance. Mais l’association n’est pas responsable de cet état de fait, car la gestion de l’ensemble du périmètre de zone humide, qui est défini par arrêté préfectoral, est sous sa responsabilité. Un propriétaire de marais dans le périmètre de l’AEMA, doit rester dans le périmètre et par conséquent dans l’association. Toutefois, le conseil d’administration a listé, pour information, les noms des contredisants.

Se doter d’une vision globale de nos zones humides Le président de la CdC a dû préciser haut et fort la position de l’État. Même si la population locale est fort attachée à son marais et en assure, depuis des temps ancestraux, la parfaite gestion, de nos jours la zone humide fait l’objet d’une stratégie territoriale encadrée par plusieurs textes contraignants en faveur de la biodiversité : l’action publique GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), la convention RAMSAR*

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« La gestion de la zone humide, a dit Lionel Quillet, implique des obligations au regard de la loi Gemapi, c’est pourquoi tout marais doit être lié à une association. La gestion stratégique des zones humides a pour objectifs la non-dégradation, la restauration et le maintien des activités dans l’ensemble de son périmètre (gouvernance, maîtrise d’ouvrage, plan d’actions, priorités, échéances, coûts). Dans sa gouvernance, l’AEMA, seule habilitée sur notre périmètre à intervenir en zone humide, a des obligations pénales et environnementale ».

Ajustement des cotisations Se montrant très compréhensif à l’égard de ceux « qui ne souhaitaient pas payer un impôt supplémentaire » en sus du foncier, le conseil d’administration a proposé une baisse des cotisations de 30 € à 15 € par an. En revanche, le coût de la redevance, pour 2018, passe de 15 € forfaitaires à l’hectare à un forfait de 20 €, plus équitable pour les propriétaires de petites surfaces.

Résultats 2017 en hausse mais toujours déficitaires Si les résultats de 2016 affichaient un déficit important de - 216 557 € lié à de forts investissements et à la gestion de l’après Xynthia, l’exercice 2017, en nette amélioration, affiche encore un résultat déficitaire de 47 133 €, la mauvaise météo ayant ruiné les travaux dans les marais. La pelleteuse 13 tonnes a été vendue et remplacée pour un investissement de 84 000 €, à amortir sur 5 ans. L’activité 2017, auprès des propriétaires privés comme dans le cadre du CTMA (Contrat territorial en milieux aquatiques) a été dense avec 1 500 tonnes d’algues vertes extraites à La Flotte, l’arrachage de ferrailles ostréicoles, le fascinage (protection des berges par la pose de pieux et de planches), la restauration de marais salants et des tests d’ouvrages à anguilles. L’AEMA se félicite des chantiers en cours, restauration de marais salants, curage et entretien ostréicoles

ou arrachage de plantes invasives (Baccaris à La Couarde) et mise en place d’ouvrages à anguilles. Les objectifs pour 2018 sont axés sur la réduction des dépenses, la limitation des investissements et l’équilibre budgétaire en fin d’année. À l’issue de la réunion, la nécessaire solidarité des acteurs du milieu humide a été ravivée par les témoignages d’anciens sauniers évoquant leurs interventions, au pied levé et dans l’urgence, de colmatage de brèches lors d’inondations passées. Véronique Hugerot *Le marais du Fier d’Ars est le seul site classé en convention de Ramsar en Poitou-Charentes.

La CdC a déjà investi 2,5 M€ dans les marais.

« Si vous n’exploitez plus vos marais, confiez-les à de jeunes exploitants a dit Jean-François Beynaud, car le marais ne vit que s’il y a des hommes dedans qui le travaillent ». « Pour les jeunes sauniers, l’accès au foncier est très difficile » a précisé Nicolas Bécaud, représentant de la Coopérative des Sauniers, alors que certains détenteurs de marais exprimaient le souhait de céder leur marais gratuitement. Le président de la Communauté de Communes leur a conseillé de le proposer, pour l’euro symbolique, aux voisins en activité ou de les vendre à la CdC qui prendra alors les frais notariés en charge. Lionel Quillet a précisé que l’intercommunalité avait déjà investi 2,5 millions d’euros dans les marais et qu’on en voit aujourd’hui les résultats : si 40 % des marais ne « buvaient plus » dans les années 1970, aujourd’hui seuls 20 % sont encore inexploités et l’on compte 85 sauniers en activité sur l’île. La remise en eau des marais, prise en charge à 80 % par la collectivité, est primordiale pour le maintien de la zone humide mais il faudra encore compter six millions de travaux pour couvrir l’ensemble de l’île.

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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e AG

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CÉSI R

Un travail de réflexion, insuffisamment pris en compte ? Avec la participation d’une quinzaine de membres, le président Michel Terrasson a tenu l’AG du CÉSIR le 9 avril 2018 en présence de Sylvie Dubois, directrice de l’environnement à la Communauté de communes, détachée en remplacement du président, Lionel Quillet.

L

e conseil économique et social de l’île de Ré, association publique de débats et de concertations depuis 2014, mène des réflexions sur l’avenir de notre territoire, émet des avis et des conseils aux pouvoirs publics et participe à l’information de la population.

en vue de l’approbation du PLUI en avril 2019 « C’est un délai tenable » a alors estimé Michel Terrasson.

Ses sujets d’étude embrassent un large éventail : économie, sport, tourisme, agriculture durable, environnement, santé, transport ou encore gestion de l’eau potable.

Un café citoyen par trimestre Le CÉSIR est à l’origine de dix-huit cafés citoyens depuis sa création fin 2014. En 2017, cinq sujets ont été proposés et conduits par Michel Lardeux ou par Didier Guyon : la pollution des pertuis, la collecte et le traitement des déchets, le devenir de KAROLA, la création d’emplois pour les jeunes, le bilan après 30 ans du pont et également le compteur Linky. Une dizaine de thèmes sont envisagés pour l’année à venir (Développer les énergies renouvelables, île de Ré : territoire d’artistes, le tourisme et sa gestion par Destination île de Ré, la chasse, les tarifs du pont, la taxe de séjour et ses répercussions pour les loueurs, le devenir de la maison d’arrêt de Saint-Martin).

Le CÉSIR réclame un échange formel avec la CdC avant toute mission En 2017, le CÉSIR avait mené une étude poussée sur la faisabilité d’une liaison maritime publique continent/ île de Ré. Le rapport du groupe composé par Didier Courtemanche, Michel Terrasson et Daniel Pinaud, portait sur les lieux d’embarquement,

La réflexion citoyenne n’empêche pas la convivialité au CÉSIR.

les coûts, la cible d’utilisateurs, etc. Ils se sont également mis en relation avec les différents acteurs des ports. Malgré l’excellence du travail accompli, l’absence de retour de la Communauté de Communes sur le rapport d’étape a été vivement déplorée. Depuis lors, on a appris qu’une liaison île/continent a été inaugurée par une société privé et dans un toute autre état d’esprit. « Désormais, avant de commencer tout travail de réflexion en relation avec l’intercommunalité, il conviendra de demander une lettre de mission signée du président de la Communauté de Communes a précisé l’Association ». Différents thèmes de travail sont envisagés pour les mois à venir : les finances communautaires, le développement du tourisme en ailes de saison, la gestion de l’eau potable ou encore l’avenir de l’île d’ici à 20 ans.

Apporter sa contribution à l’intercommunalité

l’autonomie énergétique. Il avait soumis au président Lionel Quillet quatre thèmes de réflexion sur lesquels l’association pourrait plancher. Or, un de ces thèmes, la recherche de l’autonomie énergétique (EnR) est à l’étude dans le cadre du PLUI. Une étude avait déjà été menée sur le sujet en 2014 par Pierre Bot, membre de l’association. Cette fois, le travail devra être rendu avant la fin de l’année, a prévenu Sylvie Dubois,

Même si, en matière d’énergie, l’autonomie apparaît aujourd’hui utopique, comme le souligne Mme Dubois, produire une énergie renouvelable est un enjeu prioritaire au regard de la loi sur la transition énergétique. Quelles sont les énergies renouvelables (mer, soleil, vent) que l’on pourrait développer sur un territoire aussi favorable que l’île ? Ce sera donc le thème de la prochaine copie du CÉSIR. Le président Michel Terrasson a mis en évidence le besoin de définir une méthode dans cette concertation sur les EnR. La réflexion doit s’organiser en deux temps : que serait-il possible de mettre en place sur l’île de Ré puis décliner, commune par commune, les aménagements envisageables : éolien, photovoltaïques, marémotrice, etc. Véronique Hugerot

T

Dans sa relation avec la Communauté de Communes le CÉSIR prépare une réflexion sur la recherche de

sans réservation

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environnement C o w o r k

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R é

« Il faut cultiver son jardin »… Une initiation aux principes de la « permaculture » a eu lieu, dimanche 1 5 avril, à Loix.

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n référence à la formule extraite de « Candide ou l’optimisme », et même si Voltaire n’a pas été cité lors de la séance, c’est dans un certain esprit de sagesse philosophique que celle-ci s’est déroulée sous la responsabilité d’Hervé Gabos. Ce dernier est le gérant de la jeune entreprise « Rêves et Jardins » qu’il vient de créer cette année, domiciliée à « Cowork en Ré », à Loix. Depuis vingt ans, il passait ses vacances sur l’île. Il vient, tout juste de s’y installer. Hervé est paysagiste de formation. Avec « Rêves et Jardins », il propose différents services à domicile, ne manquant jamais de faire part de ses compétences à sa clientèle. Ce dimanche-là, il est venu animer une séance d’initiation à l’entretien paysagé et à la création de micro-potagers, selon les principes de la « permaculture », avec la complicité d’Hubert Morineau, responsable de la toute jeune association « TerreMerCulture ».

Une approche particulière de la vie du potager Ce sont deux Australiens qui, dans les années 1970, ont créé le concept de la « permanente agriculture », aussitôt abrégé en « permaculture ». Leur démarche repose sur des principes clairement définis : conception consciencieuse dans le but de préserver l’environnement, gestion du système agricole productif, et résilience des écosystèmes naturels. L’intervenant a insisté sur l’importance d’utiliser des ressources naturelles (soleil, pluie), d’éviter l’emploi de machines. La règle première, pour l’entretien d’un micro-potager, est de ne pas laisser le terrain nu. Il faut pratiquer le paillage qui permet de conserver l’humidité et qui représente un obstacle naturel au développement d’herbes indésirables. On obtient, ainsi, un humus de qualité, davantage protégé des éventuelles gelées. Le paillage le

effet, il faut aérer le sol en respectant les êtres vivants, sans déstructurer l’habitat. L’exposé s’est terminé sur la présentation de l’utilisation des « oyats ». Ce sont des pots de terre poreuse, remplis d’eau, et placés entre les plantes. L’eau se répand lentement sous la terre pour aller nourrir les racines. Ce principe est bien plus efficace que Les participants placent, dans de petits pots, quelques l’arrosage qui subit une plantes aromatiques pour agrémenter leur jardin. perte importante due à l’évaporation. plus efficace est le résidu de la A l’issue de cette animation, tout tonte du gazon, ou encore le à fait originale, chacun des partibroyat (jeunes branches coupées cipants a confectionné une jardiet broyées). On peut, également nière de plantes aromatiques. se servir de paille ou de composte. Jacques Buisson L’objectif de ces procédés est d’obtenir des légumes plus naturels. Rêves et Jardins : 06 17 87 03 82 Hervé a livré d’autres astuces, par www.revesetjardins.fr exemple, éviter le bêchage. En

é v é n e m e n t

« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir »… Samedi 21 avril et dimanche 22, Rivedoux fêtait les 10 ans de son marché aux fleurs.

I

des habitants pour les jolis jardins. Réunis sur la grande esplanade en face du marché, pépiniéristes, spécialistes des rosiers, jardiniers de l’île ont pu échanger sur les bonnes pratiques en cette période idéale pour planter, semer. Les On jardine de plus en plus, surtout à Rivedoux… éco-gardes de la Communauté de Communes sont venus eux, présenter l a chaque année beaucoup de sucles plantes invasives et délivrer des cès et cette dixième édition anniversaire n’a pas démenti l’attrait conseils pour les repousser.

J o u r n é e

i n t e r n a t i o n a l e

d e

Il faut dire que les Rivedousais jouent le jeu depuis l’inscription au Concours régional des villes et villages fleuris qui vient de les récompenser à nouveau avec l’obtention cette fois d’une 3ème fleur. Plus de 400 foyers embellissent chaque saison les rues de la commune en bichonnant aussi la partie visible à tous de leur maison. Si bien que se balader à Rivedoux aux beaux jours est un festival de couleurs. Pour remercier ces mains vertes, la municipalité a offert à tous les résidents des plants à repiquer. Marie-Victoire Vergnaud

l’ é c o l e

e n

L’obtention de la 3ème fleur au Concours régional des villes et villages fleuris vaut bien un cadeau ! 3 plants par adresse : Menthe chocolat, Fuchsia rouge et Euryops jaune.

f o r ê t

Une journée « buissons ouverts » organisée par l’Ecole Buissonnière A l’occasion de la 1ère édition de la Journée Internationale de l’école en forêt, L’Ecole Buissonnière organise une journée «buissons ouverts» au Bois-Plage le 2 mai.

T

ous les pays du monde accueillant des enfants dans les bois ont reçu une invitation par l’Allemagne. Dans ce pays les « Waldkindergarten » (jardins d’enfants dans les bois) sont une institution : on en compte plus de 2000 aujourd’hui. Les organisateurs de cet événement (allemand/suisse/anglais) ont vu les choses en grand : 26 pays (çi dessous la liste) ont répondu présents pour

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participer à cet événement ! Pour cette occasion, un chanteur allemand a composé une chanson pour tous les enfants des bois du monde. Elle a été traduite en quatre langues (allemand, anglais, français (par Caroline Cartalas) et tchèque). Tous les enfants du monde chanteront cette chanson le 2 mai.

- exposition de photos des activités

Chaque pays choisit la manière dont il veut participer à la fête. L’école Buissonnière a réfléchi à un

- tous les participants (adultes et enfants) pourront participer à une activité de land’art (14h)

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programme haut en couleurs : - i ntroduction et explications de la fête internationale en forêt (12h) - c hants (enfants d’la forêt) des enfants de l’association (12h30)

Le rendez-vous est fixé à 12h au parking du camping de la Bonne Etoile. Vous pourrez suivre sur place les indications et ballons pour arriver jusqu’au terrain !

- l es projets de l’Ecole Buissonnière pour l’année prochaine (13h30)

CP

Contact : Caroline Cartalas http://resoriesnature.blogspot.de ou 06 52 13 29 60

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environnement M a i s o n

d e

p a y s

L’Ancre Maritaise pour qui veut goûter l’authentique Le musée de Sainte-Marie a rouvert ses portes avec un riche programme d’activités et de sorties naturalistes. © Solange Le Gall

Pas étonnant lorsqu’on sait que même Allain Bougrain-Dubourg, Président de l’association a élu domicile sur nos terres… Quant aux Tardigrades (du nom d’un étrange et minuscule animal d’un millimètre en moyenne parfois surnommé « ourson d’eau »), la troupe menée par Nadine Berland est chaque fois l’occasion renouvelée de présenter un spectacle, ode aux trésors naturels de nos paysages.

L

oin des commerces, aux abords de la plage familiale Montamer, l’ancien ravissant four à chaux transformé par la commune en lieu de vie, est discret mais très efficace. Porté par quatre associations environnementales très investies, l’espace est l’occasion de pénétrer la richesse insulaire et la spécificité de Ré au travers d’expositions, conférences, sorties à thèmes, spectacles et ateliers enfants réguliers. De passage ou habitués, l’adresse voit chaque saison sa fréquentation augmenter tant la proposition y est variée et inventive grâce au maillage des nombreux acteurs locaux qui œuvrent pour la préservation du territoire. Entre boutique souvenirs et musée, l’accueil d’Agnès Lievens coordinatrice de L’Ancre fait écho à la qualité des animations qui cette année encore réjouiront un public familial. Quatre associations piliers Ré Nature Environnement ne craint pas de se poser en objecteur chaque

fois que le fonctionnement propre à chaque organisme autonome est menacé par l’impact humain. L’association veille depuis plus de dix ans à la protection d’un éco système fragile, combien de temps encore préservé, nous qui sommes à ce point privilégiés ?

Tête en l’air, on regarde les étoiles, les oiseaux ; pieds sur terre on scrute les fonds marins, la faune et la flore avec les nombreuses sorties à thème qui vont s’enchaîner toute la saison au gré des marées et des lunes. Les parades amoureuses ont commencé dans le ciel, Christine Malbosc ornithologue aguerrie vous apprendra à observer les volutes, à écouter le chant des oiseaux. Le concours d’écriture, occasion d’une soirée de lecture enchantée, sera lancé pour sa deuxième édition sur un thème dévoilé à l’ouverture des inscriptions en mai : à vos plumes rétaises ! Inédits : du Pertuis breton à la Vendée, le bateau associatif « La Janthine » propose des sorties en mer, là encore guidées par des spécialistes, pour explorer © Solange Le Gall

Agnès Lievens, Dominique Chevillon et Jean-Pierre Dareau (Ré nature environnement) montrent le nid de frelons asiatiques visible dans le cadre de l’expo dédiée à l’Avocette élégante qui niche actuellement sur l’île.

Connu pour être sur tous les fronts de défense de l’environnement, Dominique Chevillon savoure sa retraite depuis peu (22 jours : il compte !) et s’amuse de la toute nouvelle quoique relative, disponibilité qu’elle lui offre. Un peu de temps libre pour cet homme de terrain qui assure entendre l’employer à « maintenir le rythme et profiter de l’extraordinaire levier que représentent les quatre associations » pour inviter chacun à prendre conscience de la richesse de la biodiversité maritime.

Les plus jeunes retrouveront les ateliers matinaux « modelage » et « amulettes », et pour découvrir la culture aborigène, suivront dans les bois Caroline Cartalas et son école buissonnière.

L’ADEPIR défend la pêche telle qu’on la pratiquait depuis le Moyen-âge en réhabilitant les écluses à poissons de l’île de Ré dont la remise en état nécessite de maîtriser un savoir-faire ancestral. Après « La Paillarde » à Sainte-Marie, « La Moufette » à Saint-Clément, « La Chiouse » aux Portes ; « Le trou d’cheu » voisine (deux traductions possibles, la plus poétique étant « Le trou d’ciel ») est la quinzième écluse en chantier, reconstruite pierre à pierre selon la tradition. L’Antenne de la LPO vit d’autant plus ici que les oiseaux affectionnent nos territoires au point de parcourir des milliers de kilomètres (comme la Bernache cravant qui nous arrive de Sibérie) pour accéder eux aussi, à notre douceur de vivre.

En manque d’idées cadeaux, envie de ramener un souvenir de l’ile de Ré… La Biscuiterie de Ré à Sainte-Marie/ La Noue est la bonne adresse pour trouver le petit cadeau typique de la région : limonade rétaise, confitures locales, brioche rétaise, pain d’épices… Un véritable petit « paradis » pour tous les gourmands !

Une véritable institution rétaise epuis plus de 15 ans, Daniel VALLEGEAS et son équipe, fabriquent pour le plaisir des petits et des grands un tas de gourmandises… Venez découvrir et déguster biscuits, galettes, sablés, croquants etc… Et retrouvez le goût de l’authenticité grâce à des recettes à base de fleur de sel, de beurre de la région…

Rue des Clémorinands - 17740 Sainte-Marie-de-Ré - Tél : 05 46 43 89 06 - www.biscuiteriedere.fr

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Découvrir le Pertuis breton avec La « Janthiane ». Dominique Chevillon, Pierre Le Gall, Grégory et Jean-Roch à côté d’Olivier Van Conneyt (du Lycée scientifique de La Rochelle) inaugurent le bateau l’été dernier.

Pour être incollable sur le patrimoine naturel de l’île Les conférences (« La Route du miel », « Le Volcanisme en Charente Maritime »… qui ont eu beaucoup de succès la précédente saison) seront mises en avant avec notamment Grégory Ziebacz et JeanRoch Meslin sur la triste actualité des mammifères marins « qu’on observe plus volontiers échoués qu’en mer ». Savez-vous ce que sont les Diatomées ? Rendez-vous fin mai à l’occasion de La Fête de la nature pour découvrir avec Pierre Le Gall ces élégantes micro-algues qui produisent à elles seules un quart de l’oxygène que nous respirons.

les fonds marins sur réservation. Et puis Les Tardigrades vous régaleront en musique avec « Forêt fantôme », spectacle inspiré du livre de David Georges Haskell, qui à la loupe a ausculté durant un an, un mètre carré de nature sauvage dans un bois. Marie-Victoire Vergnaud

Consultez le programme de L’Ancre maritaise sur : www.ancremaritaise.fr Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 13h et de 15h à 18h30. 05 46 55 41 38

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jeunes à la hune L o i s i r s

TerreMerCulture : la vie au jardin Qu’il pleuve ou qu’il vente, sur un sol détrempé ou sous le soleil, le printemps, très exigeant, demande au jardinier de se remettre à l’ouvrage... De la peinture au jardinage Mercredi tout est permis ! Non c’est une blague. Mais cela dit le mercredi, c’est le jour des petits du centre de loisirs de La Couarde. Accompagnés de leurs animatrices, ils viennent se détendre mais aussi

apprendre. Ils connaissent le chemin qui mène au jardin et l’empruntent deux par deux en se tenant la main, un spectacle adorable illuminé de sourires. Ils pratiquent ici des activités artistiques autant que manuelles. En alternance d’une fois sur l’autre, c’est peinture et jardinage ! Pauline Leriche Rouard

Et voilà le travail, quelle fierté !

C

elui de l’association TerreMerCulture ne fait pas exception à la règle : il faut préparer le sol aux plantations. Ce qui change peut-être, ce sont les jardiniers. Certains sont grands mais d’autres pas très vieux et très en forme : ce sont les enfants de l’Ile de Ré.

Cette semaine c’est peinture.

De Sainte-Marie à La Couarde Pour les petits Rétais, c’était il y a peu le temps des vacances. Et pour certains, le moment d’un départ pas très lointain, quelques kilomètres à peine au nord de l’Ile, de leur village, Sainte-Marie, à La Couarde. Très originale une semaine ici mais ailleurs ! Direction le camping « Le Puma » pour une villégiature avec l’association TerreMerCulture. Voilà qui remplit d’enthousiasme son président Hubert Morineau, qui nous invite à assister à la naissance de la seconde butte des villages de l’Ile. La première, ce sont les enfants de La Couarde qui l’ont édifiée. Elle est belle, construite avec soin. La seconde sera donc pour SainteMarie. Mais ce matin c’est difficile, avec cette pluie qui n’a cessé de tomber. Dûment équipés, les enfants sautent avec joie dans la boue et rien ne les arrête. Hébergés au camping, ils jardinent le matin et font du poney l’après-midi. Le soir… Heuh, comment dire, après tant d’activités de plein air, parions que le couvrefeu tombe assez tôt. Mais heureusement, la butte de Sainte-Marie verra le jour sous un ciel redevenu bleu.

ça caquete sévère !

Résidence principale pour poules heureuses.

De l’intérêt d’avoir un poulailler Quittons les enfants pour rejoindre les poules. Bien installées dans leur demeure de bleu vêtue, celles de TerreMerCulture sont prêtes à prodiguer leurs bienfaits et ils sont nombreux. D’où ce petit abécédaire. Car une poule c’est : Attachant : La poule a sa personnalité, son mode de vie, ses habitudes Comme tout animal de compagnie, elle apporte de la présence et nous rend bien l’attention qu’on lui porte. Drôle : La poule gambade, caquète, fait des simagrées. Ce petit animal tout en rondeur et en plumes est une vraie distraction à regarder. Elle nous détend et nous éloigne des soucis du quotidien. Ecolo : La poule adore les épluchures et en absorbe quelques 200 kg par an. Moins de déchets, de sacs poubelles, et pour les œufs pas de boîte en carton. Avoir une poule, c’est du circuit ultracourt ! Ethique : A l’heure de l’élevage industriel, source de tant de scandales tant sur la condition animale que sur les risques sanitaires, avoir une ou deux poules c’est

un peu se rebeller contre un système au bout du rouleau. Facile : Pas compliquée la poule. Il lui faut un peu d’espace, un endroit propre et de quoi picorer et pondre en toute sécurité. Gourmand : Un bel œuf tout frais dans lequel on trempe des mouillettes… Un vrai régal simple, naturel et nutritif qui fait le bonheur des petits et des grands au petit-déjeuner ! Rentable : Au prix des œufs, surtout s’ils sont bons et bio, le calcul est vite fait. Deux poules vraiment pondeuses donnent jusqu’à 10 œufs par semaine. Vivifiant : Idiote la poule ? Et pourquoi donc ? Elle vie sa vie de poule et fait ce qu’elle a à faire sans se prendre la tête et ne met pas la pression. Avec elle, tout est simple et ça c’est rafraîchissant !

a n i m a t i o n s

Médiathèque

VENDREDI

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SOIRÉE THÉÂTRE

20H30

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PARTICIPATION LIBRE

Mercredi 2 mai à 10h30

SALLE DES FÊTES DE LA MAIRIE,

Histoires de… Dès 3 ans - Entrée libre

17880 Les-Portes-en-Ré

Vendredi 4 mai à 18h

Atelier Bande Dessinée adultes Sur inscription - Gratuit adhérent & -12 ans / 2€ non adhérent

Les RéActeurs, atelier théatre de l’Association RéCréation, présentent

RÉGIE SON ET LUMIÈRE Mohand Tigrine LA TROUPE Matthias Bot Julien Catherine Sue Dudill Lil Dupeux Camille Héraudeau Léa Honnorat Babeth Mathieu Dominique Renaut Arlette Sarthou Marc Vieilfault

DERRIÈRE LES MOTS… « Les meilleurs moments de la vie à deux, c’est quand on est tout seul. » PIERRE DAC

Samedi 5 mai à 11h

Atelier Bande Dessinée ados

Dès 10 ans - Sur inscription - Gratuit adhérent & -12 ans / 2€ non adhérent

Avec Julien Misserey de l’Association ChiFouMi Vendredi 18 mai de 17h à 19h

La ludothèque s’anime ! Tout public - Entrée libre Samedi 19 mai à 11h Illustration : Lil Dupeux. Design : dezellecreation.fr/03-2018

MISE-EN-SCÈNE Marion Silhol

Mai

AVRIL 2018

ORGANISEÉ PAR LES PORTES EN FÊTE

Club ados Dès 10 ans - Entrée libre Samedi 26 mai à 11h

Café papote Adultes Entrée libre Samedi 26 mai de 10h à 17h

La Médiathèque célèbre la Fête internationale du jeu de société ! Avec l’Association des Dés Jantés Mercredi 30 mai à 10h

Tout public - Entrée libre

Eveil aux livres

Avec Christine Merville Entrée libre 0-3 ans - Sur réservation - Gratuit

+ Exposition : A la découverte de..."Ile, Arts & Culture" Du 4 mai au 23 juin, Vernissage le 18 mai à 18h

Médiathèque de la Pléiade - 2 rue de la République - 17740 Sainte-Marie de Ré - 05.46.43.91.80

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jeunes à la hune L e s

P ’ t i t s

M ô m e s

Vacances de Pâques très actives pour les petits Flottais Une première semaine sur le thème de la musique, une seconde dans les bois, les « grands » (à partir de six ans) de l’Accueil de Loisirs de La Flotte ont apprécié ces vacances enrichissantes.

A

line et Sylvain, directrice et directeur adjoint des P’tits Mômes, ainsi que les animateurs, après avoir demandé en amont aux enfants quelles activités ils aimeraient pratiquer durant les vacances, se sont portés candidats auprès de la Communauté de Communes de l’île de Ré pour bénéficier du stage Musique et du stage Aventure, financés par la CdC. Plusieurs centres de l’île de Ré ont pu faire bénéficier les enfants de ces activités.

Philippe Groland, choisi par Clément Wallerand (CdC), et qui intervient aussi bien en crèche qu’en maison de retraite, a ainsi animé des ateliers musique dans plusieurs Accueils de loisirs de l’île. A La Flotte, 34 enfants répartis en trois groupes d’âges ont pu tester de façon ludique tous les instruments apportés par l’animateur et découvrir différents univers musicaux tout au long de la semaine. Le spectacle donné le vendredi soir par les enfants a attiré presque tous Les enfants ont adoré se donner en spectacle à la fin du stage devant les parents.

les parents. Plusieurs enfants ont depuis émis le souhait de suivre des cours de leur instrument de prédilection, ou de chant ! Outre le plaisir immédiat qu’une telle initiation procure aux enfants, elle est aussi source de confiance en soi, sans oublier la coordination collective et le partage, qu’elle favorise.

Lors de la « nocturne » dans les bois, l’un des groupes d’enfants au-dessus de sa cabane dans les arbres.

R é

B o i s

Une trentaine de « grands » (plus de six ans) de La Flotte et de SaintMartin se sont retrouvés la seconde semaine de vacances pour un stage Aventure, concocté par Clément Wallerand avec les Accueils de Loisirs et les écogardes de la CdC. Même le temps - splendide - était de la partie.

Les plantes, les insectes, la création de land’art ou encore de pinata... et la fabrication de cabane... n’ont (presque) plus de secret pour les aventuriers en herbe, qui ont aussi particulièrement apprécié la veillée du jeudi soir. Tous les animateurs et intervenants ont fait preuve d’une forte implication, les enfants ont engrangé de belles expériences et de jolis souvenirs, ils ont abordé la rentrée le cœur en fête, des airs musicaux plein la tête et les minois tout dorés. Nathalie Vauchez

J e u n e s s e

Déçus mais pas vaincus ! Partie remise pour la rando-vélo du club d’ados Ré Bois jeunesse…

V

oici plusieurs mois que les jeunes préparaient cette excursion. D’abord atelier réparation pour remettre en état les vieilles bicyclettes offertes par le voisinage. Ensuite customiser les carrioles à charger des tentes, duvets et vivres pour gagner le littoral vendéen. Un parcours d’environ 35 kms par jour qui aurait dû les mener dès le 12 avril à l’Aiguillon sur mer où la dizaine d’inscrits était attendue pour nettoyer la plage avec la Surfrider Foundation et pratiquer le Wake board à l’Atlantic Wake park. Un beau défi que les animateurs du foyer, résignés aux caprices de la météo ont jugé plus sage de reporter. La virée aura bien lieu puisque « tout est prêt ! » assure David, mais il faudra attendre la prochaine rentrée pour la reprogrammer. En attendant, la sortie glisse a été maintenue et l’opération nettoyage de la plage s’est déplacée au Bois. En me montrant les drapeaux et le logo de l’expédition baptisée « Véloxydé » par les jeunes, David que les ados saluent en file

indienne en arrivant, m’explique que la reconduction du projet est soutenue par la Communauté de Communes pour la dimension écologique qu’il revêt, avec un mode de transport non polluant et le moins possible de déchets produits (notamment dans la confection des repas). Un endroit familier pour les 11-17 ans Dans l’année, ils sont une soixantaine à fréquenter le centre régulièrement les fins d’après-midi et les mercredis. Durant les vacances quand commence la saison ils sont bien vingt-cinq à se retrouver quotidiennement dans la maison prêtée par la mairie derrière le centre de loisirs « L’îlot mômes ». Autour des projets pédagogiques et environnementaux portés par l’équipe, comme les ateliers (en menuiserie les enfants ont fabriqué le mobilier de jardin avec des palettes de récup’) et les réguliers nettoyages de plages, les activités libres s’improvisent au gré des saisons. Qu’ils fassent du sport, des jeux de cartes, de la musique au

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En attendant, les jeunes s’entrainent…

studio, ils trouvent toujours à se divertir entre copains au RBJ. Avec Thibault et Laure, les deux autres animateurs qui accompagnent David, ils tiennent un forum mensuel pour choisir les sorties, les soirées qui plairont au plus grand nombre. Mercredi 18 avril s’est un dîner pique-nique sur la plage qui s’organisait dans

la bonne humeur. Marie-Victoire Vergnaud

Les enfants des autres communes de l’île sont bienvenus, seule condition : être au moins en 6 ème. Contactez David 06 31 40 03 72 ou Thibault 06 76 48 47 07

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t o u r i sm e / é c o C o m m e r c e s

Tout, tout, tout sur les nouveautés pour cette saison, vous saurez tout ! À l’aube de la nouvelle saison touristique qui démarre avec les vacances de printemps, Ré à la Hune vous présente les nouvelles enseignes, les nouveaux propriétaires, les nouveaux produits et services qui vous seront proposés cette saison... et parfois au-delà. Cette rubrique sera suivie dans nos prochains numéros, au gré des ouvertures. A suivre aussi sur www.realahune.fr et sur notre page Facebook.

Les Portes-en-Ré L’atelier de Nath L’atelier de Nath Coiffure Mixte est ouvert depuis début avril. Depuis six ans que le dernier salon de coiffure des Portes avait fermé, nul ne savait plus où se faire coiffer dans le village mais Nathalie était à la recherche d’un nouvel emplacement pour exercer son métier qui commençait à lui manquer, confie-t-elle. Situés rue des Gerbiers, en lieu et place de l’ancien cabinet médical, les locaux ont subi bien des métamorphoses pour présenter aujourd’hui un atelier de coiffure entièrement neuf, clair et vraiment accueillant.

La Flotte

Noémie et Laurence vous accueillent dans la boutique de la Flotte.

Cap sur… Bonne Espérance concept store ! Laurence Ravard commerçante à la Rochelle et résidante à Sainte Marie de Ré en rêvait depuis longtemps puis l’opportunité s’est enfin présentée : ouvrir une boutique sur l’Ile. Mais

Nathalie, coiffeuse expérimentée depuis 20 ans propose ici toute la gamme des soins, des coupes et des coiffures imaginables mais en privilégiant toujours la santé des cheveux. Forte de sa formation Padiglione, elle est experte en chignons et autres coiffures de fêtes (mariages, soirées, etc.) et est une des rares à pratiquer la valthérapie ou brûlage à l’ancienne des fourches (les brésiliennes en sont

quelque chose de différent… en lien avec le bord de mer, actuel, tendance sortant des sentiers battus et de la sempiternelle marinière classique ! On trouve ainsi un mix de vêtements et de beaux objets à l’identité bord de mer, revisitée et moderne, logotisés Bonne Esperance. Une marque déposée et un stylisme exclusif pour des tee-shirts, sweats, casquettes le tout en coton bio et fibre naturelle. D’autres marques de vêtements viennent compléter cette offre pour hommes et femmes. Idées de cadeaux à tous les prix : livres, bougies, cadres, faïences, poster, savons, vélos… le tout dans une mise en scène élégante aux tonalités bleu marine et blanc… Une deuxième boutique est ouverte aux Portes.

BONNE ESPERANCE concept store - 8 rue du Général de Gaulle - La Flotte - 27 rue Jules David - Les Portes Facebook et Instagram Florence Sabourin

habituellement. Ses produits, outre la marque L’Oréal, sont issus de chez Fauvert, une marque française, estampillée Haute Technologie et dont les produits sont fabriqués à plus de 85 % avec des produits naturels. Vous l’aurez compris, à l’Atelier de Nath, on prend soin de vos cheveux.

Le tout nouveau salon est fort accueillant.

dingues !). Elle propose également le méchage rapide qui ne prend que 15 à 30 minutes, contre une heure

Les créations originales de l’Atelier F.COT.

L’Atelier F.COT… des créations sur mesure de meubles en bois Installés sur l’Ile depuis novembre dernier, ce couple de tourangeaux d’origine, Frédéric Cottereau et sa femme a ouvert une boutique dans la zone artisanale de la Croix Michaud à la Flotte pour présenter et vendre leurs

L’atelier de Nath 3 rue des Gerbiers, 17880 Les Portes en Ré Tel : 06 79 45 28 63 Véronique Hugerot

créations de meubles en bois. En face de la boutique vous pouvez accéder à l’atelier dans lequel sont fabriqués artisanalement les canapés, fauteuils, table basses, console, mange debout… à base de sapin vieilli et acier. Ce mobilier d’inspiration bohème chic se prête parfaitement à la vie en bord de mer et trouve tout naturellement sa place en terrasse ou à l’intérieur. Chaque meuble peut être conçu sur mesure et personnalisé selon vos souhaits. Des objets de décoration complètent l’offre proposée. Vous pouvez également retrouver ces créations tous les matins pendant la saison sur les marchés du Bois Plage, la Noue, la Couarde et bientôt SaintClément. Alors les beaux jours arrivant, n’hésitez pas à aller découvrir ces meubles et accessoires au style unique !

L’Atelier F.COT ZA la Croix Michaud 3 rue des Caillotières - La Flotte Tel : 06 64 54 10 68 www.atelierfcot.fr Florence Sabourin

Ars-en-Ré CO2M La cave qui change des caves à vins Ayant prodigué ses conseils durant 10 ans au rayon liquides d’une grande enseigne, Philippe, originaire de La Rochelle, rêvait de monter sa propre cave, c’est chose faite au 15 rue Thiers. Philippe et Valérie son épouse, ont sélectionné pour leur nouvel établissement plus de 380 crus issus de toutes les régions de France ou de l’étranger. Outre cet rigoureux travail de sélection, l’originalité de leur cave tient dans l’organisation par elle-même. Rassemblés par budget, la gamme plaisir à moins de 20€, la gamme découverte jusqu’à 50€ et la gamme expert qui concerne les crus plus élaborés, les vins de couleurs et d’origines différentes sont

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Champagne de la maison Cointreau, à moins qu’on opte pour un champagne bio. La deuxième particularité de la cave sont les eaux : venues des Fidji, issues des icebergs du Canada, de Norvège ou de la source Chateldon 1650, à laquelle buvait déjà Louis XIV, les eaux et leurs flacons proLa présentation originale des vins donne sa singularité à la curent à elles seules le cave CO2M. goût des voyages. présentés côte à côte. Même chose au rayon alcools, les bouDu côté des vins de Champagne, CO2M teilles de gins, wiskies et autres vodkas privilégie une présentation claire où du monde entier s’exposent comme des chaque bouteille trône sur un piévases décoratifs. destal, l’on y déniche aussi bien une entrée de gamme à 23 € que le fameux Mais chez CO2M, on vient surtout pour

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le Bellota. En effet, Philippe et Valérie sont les premiers cavistes et contadors en jambon de la région. Ils représentent la marque Xingara, qui signifie jambon en espagnol, et propose l’appellation Bellota qui désigne les cochons qui se nourrissent de glands six mois durant, en pleine nature avec trois cochons à l’hectare. Saurisserie, fromages, saumon fumé au wasabi ou aux truffes font aussi partie de leur éventaire et sont proposés en découpe à emporter.

CO2M 15 rue Thiers - 17590 Ars en Ré Ouvert jusqu’à 20 h du lundi aprèsmidi au dimanche soir. Véronique Hugerot

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t o u r i sm e / é c o

Sur le port de Saint-Martin-de-Ré grand-chose, et pour Laurent, qui tenait auparavant une affaire à Cap Breton, pas question de redémarrer une saison dans ces conditions. Alors il a profité de l’hiver pour retrousser les manches.

de vivre qui nous va bien au teint, comme une brise légère et rafraîchissante. Malicieuse, Marie annonce plein de surprises comme ces ateliers tricot pour l’hiver. Et des idées, elle en a d’autres. On n’en doute pas.

L’intérieur est méconnaissable, ouvert, aéré et net, aménagé avec une simplicité Un intérieur frais qui respire. chic et moderne, vivifiée de couleurs Renaissance pour joyeuses. Les sièges extérieurs ont été le Café de la Paix changés et de hauts parasols habillent Il n’est pas nouveau et Sandrine et la terrasse. Bon d’accord, il paraît qu’ils Laurent Rivière l’ont repris l’année étaient trop gris et Laurent va devoir dernière. Alors pourquoi en parler ? en changer les toiles. En grinçant un Parce que tout a changé. L’endroit peu les dents quand même, il joue le avait dérivé, ne ressemblait plus à jeu. Bon enfin, passons sur un détail (qui coûte 6 000 €). Le Café de la Paix a fait peau neuve et c’est tant mieux. C’est quand même l’une des plus belles terrasses du port.

Le + : chaque samedi, elle propose les ravissants bouquets de Un style facile à vivre ! Mickaël Coquet qui a ses fans indéfecIloya : mode et poésie tibles. Alors, dépêchez-vous, il n’y en En emménageant sur l’Ilot du port, aura pas pour tout le monde ! Marie Schmitz est retournée à ses premières amours. Car c’est là que tout a commencé il y a treize ans, dans la Galerie de l’Ilot, même si c’est rue de Sully qu’elle fit ses gammes… Et sa réputation. Marie est rayonnante et il y a de quoi : Iloya nouvelle version est une magnifique boutique où l’on s’attarde à tout admirer : robes, tuniques, lingerie, bijoux et accessoires, tout est joli et surtout peu ordinaire. C’est que Voilà Marie dans un univers bien à elle. sans cesse à la recherche de nouveaux créateurs, Marie nous fait partager ses ILOYA coups de cœur. Pour nous, les enfants, 6 quai Nicolas Baudin la maison.

Le + : le soleil s’y couche tard. Avis aux amateurs d’apéros ensoleillés !

Ombre ou soleil, on fait comme on veut sur la longue terrasse.

le café de la paix 7 quai Poithevinière 17410 Saint-Martin de Ré Tel : 05 46 67 13 04 Pauline Leriche Rouard

Dans ce vaste espace totalement repensé, elle a su créer un univers mariant qualité, poésie et fantaisie, le tout subtilement enrobé d’une douceur

Sur l’Ilot de Saint-Martin 17410 Saint-Martin de Ré Tel : 05 46 68 16 76

Pauline Leriche Rouard

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Des nouveautés à Intermarché Saint-Martin ! Le magasin Intermarché de Saint-Martin de Ré annonce plusieurs nouveautés en ce mois d’avril. Plateaux de fruits de mer et marinades Désormais responsable de la poissonnerie, Gaëtan propose ses plateaux de fruits de mer personnalisés, à commander 48 heures à l’avance et qui peuvent vous être livrés à domicile (à partir de 2 personnes) ainsi que ses recettes de poissons marinés, en filets ou sous forme de brochettes tous les jours en saison. Il favorise les circuits courts, en choisissant la pêche responsable des petits bateaux, depuis les ports bretons jusqu’à Bordeaux. C’est aux criées de La rochelle, Nantes, le Croisic, La Cotinière, Saint-Gilles Croix de Vie ou encore l’Herbaudière qu’il aime s’approvisionner. Les huîtres et vanets viennent eux de l’exploitation flottaise d’Eric Neveu. Jus d’orange Bio pressés sur place, bar à olives, fruits secs en vrac, brochettes de fruits… Responsable du rayon frais, Philippe est ravi d’offrir désormais aux clients une machine pour presser soi-même ses oranges, pour un jus d’oranges bio et sans pulpe, extra frais à la saveur inégalée. Autre nouveauté, le bar à olives, constitué de bacs réfrigérés remplis de nombreuses variétés, depuis les olives nature, aux herbes de Provence, ou encore au pistou, jusqu’aux olives orientales. Les contenants mis à disposition permettent à chacun de se servir l’exacte quantité souhaitée. Une pesée sur la balance des fruits et légumes et le tour est joué !

A partir de début juin, vous pourrez aussi vous approvisionner en vrac en fruits et légumes secs bios : quinoa, céréales, muesli, avoine, cacahuètes, noix de cajou, etc… Toujours au rayon des fruits, Jérôme et Nicolas vous concoctent des corbeilles de fruits personnalisées selon vos goûts, par exemple fruits exotiques, fruits de saison, etc très joliment présentées, ainsi que des brochettes de fruits, sur des pics en bois, ou – pour les plus gourmands – sur des Mikado. Les mélanges fruits et chamallows sont du plus bel effet auprès des enfants ! Du Bio, du Frais, du Bon ! Un bac « Fraîche découpe » permet de concilier le côté pratique et rapide avec la qualité et le naturel : on y trouve aussi bien des lamelles de carottes, persillades, échalotes ou oignons nature à assaisonner ou en accompagnement par exemple d’une grillade au barbecue, que des mélanges de poêlée asiatique, pour taboulé, julienne ou encore des « plateaux réception » de crudités. Côté Bio, les rayons de Farid se sont enrichis de plus de 145 références. Présentés par moment de consommation : petit déjeuner, repas, goûters, produits salés, les produits proposés collent à la demande toujours plus grande de consommateurs friands de Bio. Parmi les nouveautés signalons le « Bio de Manon », avec des graines de pavot, de sésame, de boulghour et

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bien d’autres, le « Happy Bio », les nouveaux produits Jardin Bio du local Léa Nature, ainsi que de nombreux plats cuisinés en sachets sous vide, fabriqués en France et Bio. Bien entendu les plus traditionnels produits diététiques et/ou sans gluten sont aussi très présents.

Intermarché 4 av des Corsaires - Saint-Martin de Ré 05 46 09 42 02

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sports à la hune A q u a’ R é

Le water-polo, une passion en train de naître sur notre île Du 16 au 20 avril, un stage de perfectionnement pour les jeunes a été organisé à la piscine Aqua’Ré de Saint-Martin de Ré. c’est le premier sport collectif avec lequel les Français ont obtenu une médaille d’or aux JO. De nos jours, il est présent sur l’ensemble du territoire national. Il existe deux clubs en CharenteMaritime : « Les Canards rochelais » qui évoluent en National 3, et le NCA (Nautique Club Angérien) de Saint-Jean d’Angély, en National 1.

L’esprit du water-polo a franchi le pont depuis peu

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Guillaume fait partager sa passion à la vingtaine de jeunes inscrits.

e water-polo est un sport collectif aquatique qui voit s’opposer deux équipes, chacune composée de sept joueurs. Il a vu le jour en Grande-Bretagne à la fin du dix-neuvième siècle. Ses origines sont très

lointaines, les légionnaires romains le pratiquaient (sous d’autres formes, avec des règles différentes), dans les thermes, bien avant notre ère. C’est devenu un sport olympique depuis 1900. Signalons que

Depuis 2010, un groupe d’une dizaine d’adultes s’initie à la pratique de ce sport, sous la responsabilité de Yoann Gauffreteau, maître-nageur. Ces poloïstes rétais viennent, régulièrement, s’entraîner pour leur plaisir. Ils souhaiteraient, cependant, être un peu plus nombreux, de façon à constituer deux équipes. Ils lancent un appel aux éventuels candidats. Peu après sa prise de fonction à la piscine de Saint-Martin en septembre 2015, Guillaume Proux, également

maître-nageur, a décidé de prendre en main un groupe de jeunes. Il joue dans l’équipe des « Canards rochelais », et fait partager sa passion à la vingtaine d’inscrits. Il a profité des vacances de Pâques pour organiser un stage de perfectionnement qui a été suivi par neuf amateurs, âgés de 12 à 15 ans. Le programme proposé comportait trois phases : natation, manipulation de la balle et match en « attaque-défense ». Guillaume a un objectif qui lui tient particulièrement à cœur, celui de composer une équipe pour affronter, en juin prochain, les jeunes « Canards rochelais », en match amical. Les entraînements ont lieu le jeudi. A 18 heures pour les jeunes, à 19 heures pour les adultes. Jacques Buisson

Contact : 05 46 66 10 95 www.vert-marine.com

Olivier Tradition, votre couvreur sur l’île de Ré

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e vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente et la zinguerie. Yannick, chef d’entreprise depuis 15 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (14 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont

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inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ». Ra s s u r e z - v o u s, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.

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contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr

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les essentielles - les beaux jours

Les Cycles N, un showroom dédié aux vélos électriques En avril, testez gratuitement la collection VAE avec la nouvelle motorisation BOSCH et profitez de nos offres d’achat neuf ou d’occasion !

un showroom dédié aux VAE découvrez la nouvelle collection 2018

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uvert au printemps 2017, place de la Chapelle à Ars-en-Ré, juste en face de son site de location de cycles, le showroom de Bruno Tollu est devenu en 2018 entièrement dédié au VAE (Vélo à assistance électrique) Représentant exclusif sur l’île de Ré des trois marques Winora, CUBE, O2Feel, l’équipe des Cycles N vous fait découvrir les dernières innovations technologiques et vous conseille parmi une large gamme de modèles à partir de 1099 euros. Le VAE a bouleversé l’univers du vélo, les ventes doublent chaque année : Les Cycles N a anticipé cette révolution, en formant techniquement chaque mécanicien et vendeur et en sélectionnant des

marques fiables, avec un très bon rapport qualité/prix. Sur l’île de Ré, l’intérêt du vélo électrique est multiple, entre bienfait santé, balades plus longues (le vent de face n’est plus un problème !), moyen de locomotion entre domicile et travail, courses, en circulant sur des pistes cyclables aménagées. En ce début de saison c’est le moment de profiter des offres d’achat après location : réservez votre vélo de la gamme 2018 et récupérez le fin septembre avec 40 % de remise, révisé et garantie conservée.

Les + Essai gratuit Facilités de paiements Ouvert toute l’année

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Vivez votre jardin, bricolez vos envies ! Les longues journées ensoleillées de printemps et d’été incitent à vivre au jardin et à consacrer du temps à son embellissement et à son aménagement. Depuis 47 ans, Les Pépinières GuilbonBricoloisirs vous conseillent et vous accompagnent. Créez et aménagez votre jardin L’équipe des Pépinières Guilbon conçoit, réalise et entretient votre jardin avec la même passion, qu’il soit petit ou grand. Créatrice d’émotion et d’harmonie, elle saura inventer un lieu qui vous corresponde tout en respectant l’environnement dans lequel celui-ci s’intégrera. Elle est aussi en mesure de réaliser votre plan de jardin en 3D. C’est le moment de lui confier le renouveau de votre jardin, lui demander conseil dans le choix de vos plantations, ou d’installer vos palissades, clôtures ou portails. Les pépinières Guilbon proposent de réaliser l’aménagement de votre cuisine extérieure équipée d’une plancha Eno permanente ou d’un barbecue Weber, ainsi que votre terrasse. Grâce aux modules de cuisine extérieure Eno, réalisez votre assemblage ad hoc pour une cuisine personnalisée. C’est le moment de planter ! Vous trouverez ainsi aux Pépinières Guilbon, un large choix : oliviers, palmiers, plantes grimpantes, fruitiers... Côté serre, venez découvrir les plantes aromatiques, salades, légumes, fraisiers, pivoines... Désormais, à côté des traditionnels

pots Ravel, la gamme contemporaine de poteries Goicoechea ainsi que les poteries toscanes mettront vos plantes en valeur et orneront aussi bien vos jardins que vos terrasses ou balcons. Des nouveautés côté boutique Bricoloisirs vous procure un très large choix d’outils, allant de prix tout doux au haut de gamme, pour travailler au jardin avec les taille-haies, tronçonneuses, tondeuses et débroussailleuses thermiques, électriques ou à batterie Gardena, Stihl ou Viking. Il y en a pour tous les budgets ! L’arrosage extérieur Gardena vous séduira également tout comme - nouveauté 2018 - les robots de tonte de la même marque. Le service après-vente est assuré, les réglages et révisions aussi et les karchers vous attendent pour nettoyer vos terrasses. Pour cuisiner au jardin, toute une gamme de barbecues Weber – dont les très innovants barbecues électriques Pulse 2000 - et de planchas Eno vous est proposée. Après les Portes Ouvertes des 20 et 21 avril, qui ont été un succès, d’autres activités sont prévues en juillet comme des animations barbecue Weber et des cours de cuisine.

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Les Pépinières Guilbon Bricoloisirs Entrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Soeurs - Ars-en-Ré 05 46 29 46 39 info@pepinieres-guilbon.com

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les essentielles - les beaux jours

1+ Cycles, des vélos créés et customisés à la carte

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epuis 2004, des professionnels expéri mentés de 1+Cycles, situé au Bois-Plage, vous accueillent toute l’année et partagent avec vous leur passion en vous offrant un grand choix de vélos, accessoires et pièces détachées, sans oublier la gamme d’accessoires enfants tels les vélos suiveurs, remorques ou sièges. La boutique s’est agrandie et abrite un vaste show-room de vélos. Nec plus ultra, et spécialité maison la « Beach création » vous permet de

créer un vélo qui vous ressemble, à la carte : vous choisissez ses couleurs, poignées, selle, pneus, garde-boue, porte-bagage… que ce soit pour une femme ou pour un homme, vous customisez vous-même votre Beach. Ensuite monté et peint dans l’atelier dédié aux créations. Le Beach

unpluscycles@gmail.com

sur mesure appelé aussi le Beach Cruiser est idéal pour les balades en campagne ou en ville mais aussi pour tous les trajets au quotidien. Que ce soit pour un achat ou une location de vélos, le magasin propose de nombreux modèles en Vélos de ville, de balade, électriques et enfants des meilleures marques telles Sparta, Batavus,Vélo de Ville, Kalkhof. Evidemment, les techniciens spécialisés de 1+Cycles réparent votre vélo de ville, VTT ou électrique, quelle que soit sa marque. Parking privé gratuit, essai vélo en espace sécurisé, réparation de vélos anciens constituent des plus appréciables. Magasin ouvert toute l’année.

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Vivez au jardin avec Intermarché ! Emilie a sélectionné pour vous le meilleur mobilier de jardin et repéré les dernières tendances, qui vous donneront envie d’y vivre tout l’été. choix est proposé dans les deux magasins de Saint-Martin et de La Flotte.

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a tendance justement en terme de matériaux est à l’acier galvanisé avec plateaux en grès pour les salons de jardin, aux coloris beige, muscade, anthracite et sling gris égayés par des accessoires très colorés. Les plateaux en marbre « esprit du sud », jaune et noir, ou blanc, jaune et noir, façon mosaïques, sont également très présents. Les sets en bois ou en résine tressée, aux couleurs sages, confirment la tendance aux petits salons et canapés de détente, aux petits sets type bistrot, modernes et aux couleurs très flashy, pour des moments conviviaux et de détente. Profiter de son jardin ou de sa cour au moindre rayon de soleil… tel est l’art de vivre rétais. Bien sûr Intermarché propose une gamme complète de mobilier de jardin, allant de la table bistrot et ses chaises coloriées au set composé d’une grande table et de six ou huit chaises, ainsi que les petits salons bas de jardin. Un large

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Chiliennes, bains de soleil, parasols à mat déporté égaient le jardin Les chiliennes, bains de soleil ou relax en textilen offrent une forte résistance à la pluie, sèchent très vite et s’adaptent à la forme de votre corps. Les parasols déportés à système rotatif se parent de couleurs très gaies telles le vert anis, le bleu lagon, le fuschia ou encore le rouge ou le jaune ! Les assises de chaises et coussins de bain de soleil turquoise, rose, vert anis ou orange, dos gris clair, redonnent un coup de jeune et de gaieté à votre mobilier ! Même les planchas gaz, deux ou trois brûleurs, s’affichent en vert, rouge ou bleu, au côté des barbecues boule, rond ou demi-tonneau, en acier émaillé et chromé.

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Idées déco, piscine et univers enfants Les pots de jardin de toutes tailles, tout comme les sujets déco en métal coq, grenouille ou chat multicolore, ponctuent votre extérieur de couleurs chaudes le jour, tandis que les bornes, lanternes ou petites lampes solaires l’habillent de lumières dès l’obscurité venue. Intermarché propose également des spas, des piscines autoportées et des sets garden et balancelles pour les petits.

Intermarché 4 av des Corsaires - Saint-Martin de Ré 05 46 09 42 02 La Croix-Michaud - La Flotte en Ré 05 46 09 52 56 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr


les essentielles - les beaux jours

Un jardin connecté !

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epuis seize ans L’Arrosoir Bleu réalise l’aménagement technique des jardins rétais et rochelais. Spécialiste de l’automatisation de l’arrosage, de la tonte et même de l’éclairage qui sont programmables et commandés à distance via le Wifi, Vincent Lafon travaille en collaboration avec des paysagistes, afin d’assurer ensemble la création de A à Z de votre jardin, tandis que vous n’avez qu’un seul interlocuteur. Les robots de tonte automatiques Robomow fonctionnent en totale autonomie sur batterie, selon des

cycles de tonte programmables. Leur logiciel calcule le nombre de sorties du robot nécessaire par rapport à la superficie à tondre, ce jusqu’à 4000 m2 ! Le plus petit robot, adapté pour des superficies allant jusqu’à 300 m2, est au prix très abordable de 400 €. Vincent Lafon installe aussi votre arrosage automatique, votre éclairage de jardin et crée des bassins et fontaines personnalisés. Outre le service après-vente de ses propres installations, L’Arrosoir Bleu assure l’entretien et le dépannage de tous vos robots de jardin.

La géobiologie par l’Institut Santé de l’Habitat

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ous vous levez fatigué, votre joie de vie s’amenuise ? Il est possible que votre maison soit située sur des pollutions telluriques, qui peuvent perturber votre bien-être, affaiblir votre système immunitaire voire générer des maladies physiologiques. Expert et chercheur en géobiologie depuis plus de vingt ans, JeanJacques Bréluzeau, créateur de l’Institut Santé de l’Habitat, assure la détection des nuisances telluriques et électromagnétiques, puis leur harmonisation bio-énergétique avec le concept des céramiques bio-actives Terres Sens®.

Les moduleurs harmoniseurs biofréquentiels Terres Sens® sont des émetteurs d’ondes naturelles de très haute qualité énergétique qui transforment les ondes dévitalisantes en ondes favorables à la vie. Prenez soin de vos lieux de vie et de travail, en contactant l’Institut Santé de l’Habitat, fort de plus de 20 ans de références, et d’une collaboration réussie avec la médecine, en France et à l’étranger. Institut Santé de l’Habitat – Boutique Terres Sens – 4 rue des Caillotières – 17630 La Flotte. 05 46 01 01 01 – santedelhabitat.fr – boutique en ligne : terres-sens.com

Avec Planète Sports & Loisirs, découvrez l’île autrement !

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assionné de sports et de nature, amateur de sensations fortes, Michaël Morin vous invite à vivre des aventures authentiques, sur terre, dans les airs, en mer, au cœur de l’île de Ré. Michaël a créé la seule base ULM para-moteur autorisée sur l’île : il vous embarque à bord de son ULM biplace ultra-silencieux, pour un vol plané au-dessus du Fier d’Ars, des marais salants et des villages du Nord. Emerveillement et frissons garantis ! Retour sur… mer pour une traversée

commentée du Fier d’Ars en stand up paddle, le long du Banc du Bûcheron, et au cœur de la nature sauvage du Nord de l’île. Puis équipé

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d’un fat bike, explorez les sentiers forestiers et de bord de mer, pour une « découverte rando » ou « très sportive », en petit groupe. L’école Planète sports & Loisirs propose aux petits comme aux grands des cours de cerf-volant, d’aéromodélisme, de stand up paddle, de natation, de fitness ou encore d’aquagym, animés par des professionnels, soucieux de transmettre les valeurs fondatrices du sport. Sans oublier le circuit de quads électriques qui accueille les enfants à partir de six ans. Le show-room loidais expose sur 500 m2 toutes sortes de vélos : électriques bien sûrs, de ville, VTT, fat

bike, vélos couchés, tandems, vélos enfants ou suiveurs, ainsi qu’une multitude d’accessoires utiles en maintes occasions… En vente ou à la location, vous trouverez aussi stand-up paddle, surf ou kayak de mer. Les magasins d’Ars et des Portes disposent également de nombreux modèles. Un petit creux après tant d’efforts et l’envie de vous ressourcer ? Poussez la porte du magasin voisin Les Incontournables : vous pourrez y acheter et savourer sur place une sélection des meilleurs produits régionaux ! www.planete-sports-loisirs.com

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les gens d’ici P o r t r a i t

Catherine Le Bouill nous emporte dans son univers Cette artiste peintre, chineuse invétérée, passionnée de graphologie, impose un style réaliste, mêlant ses différentes passions. assouvir sa passion, la peinture. Profiter de la vie et prendre enfin des cours de peinture comme un simple loisir. Une rencontre avec Sylvain Fournier son professeur de peinture à Saint Martin sera une véritable révélation.

Une volonté de se différencier Initiée par son père dès son plus jeune âge à la peinture et à l’art en général, Catherine Le Bouill sait ce qu’elle veut : peindre à Catherine La Bouill dans son atelier. l’acrylique et non à l’huile comme encontrée dans son atelier beaucoup de ces consœurs. Ce situé à la Noue, Catherine Le type de peinture permet techBouill vous emporte dans son niquement de mettre en relief univers. Très chaleureuse, elle vous sans avoir d’éléments qui se dévoile comment ses toiles naissent détachent du fond plan. Elle joue avec les matières, les textures. et prennent vie au sein de son atelier C’est ainsi qu’un grain de peau puis sont dispersées dans toute sa dans un portrait apparaît plus maison et finalement exposées aux vrai que nature. Ce qui lui peryeux de tous pour son plus grand met de développer son propre plaisir. style : un mélange de ses difféAprès une carrière bien remplie en rentes passions. Elle aime chiner, région parisienne, elle décide de elle aime tout ce qui touche à lever le pied en 2008 et de s’installer la graphologie, la typographie, définitivement sur l’Ile de Ré pour

elle aime les objets du quotidien. Elle compose alors des ambiances dans lesquelles elle mixe toutes ces choses qu’elle aime. Cela peut aller d’un vieil objet chiné, usé, patiné par le temps, à un fond de matière qu’elle va créer jusqu’à un poisson acheté chez son poissonnier pour sa brillance ou le relief de sa carapace… mais toujours avec des touches toniques et colorées en opposition à des fonds sombres. Peut-être aussi retrouve-t-on une inspiration un peu flamande car elle adore Bruxelles et ses brocantes… Cela aboutit à des créations très originales comme une série de homards, des cargos, des portraits de marins burinés, bourrus mais au fond qui ont

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un grand cœur et une vraie âme,… Pour avoir été dans les ressources humaines, elle connait bien l’humain et tout ce qu’il peut cacher au fond de lui. L’ensemble de ses tableaux est chaleureux et bienveillant… Vous avez envie de les toucher comme s’ils vous attiraient tellement la matière est presque réelle.

Pour voir ses toiles venez à la Galerie Sénac de Meilhan Depuis le 15 et jusqu’ au 28 avril, vous pouvez aller à la Flotte, sur le Port à la Galerie Sénac de Meilhan pour y découvrir quelques unes de ses toiles « Mettez de l’Art dans votre maison ». Chaque toile lui demande environ trois semaines de travail et quand elle n’expose pas toutes ses toiles prennent place dans sa maison comme si elles faisaient partie de son univers quotidien. Catherine Le Bouill reçoit aussi à son atelier à la Noue sur rendez-vous. Une artiste à découvrir sans modération. Florence Sabourin

Portait de Marin « Tourné vers la mer ».

Catherine Le Bouill – Sainte Marie La Noue – 06 27 14 69 02 www.catherinelebouill.com

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les gens d’ici P o r t r a i t

Martine Lépron, rencontre avec une dame de cœur Originaire de Paris, Martine Lépron a vécu et travaillé en Auvergne avec son époux chef d’entreprise. A l’heure de la retraite, c’est à Saint-Martin, où ils possèdent une maison de longue date, qu’ils ont posé leurs valises. Une retraite impliquée Comme nombre de retraités, Martine n’entendait pas rester inactive, même si elle n’imaginait pas forcément faire ce qu’elle fait aujourd’hui. Toujours est-il qu’elle a accepté cette mission que d’aucuns penseraient surprenante ou difficile : en lien avec l’église de Saint-Martin, elle est devenue aumônière auxiliaire à la prison. Une démarche où sa foi de catholique pratiquante tient évidemment une bonne place. Mais au-delà, il s’agit tout simplement d’une aventure humaine qu’elle raconte avec la simplicité et la modestie des personnes qui ont décidé de consacrer du temps aux autres.

Derrière les murs Alors que nous passons tous fréquemment devant le centre pénitentiaire, nous ne pensons pas à ceux qui vivent derrière les murs. « Personne ne s’arrête sur eux », souligne Martine et c’est juste. Pour des raisons qui semblent légitimes aux citoyens lambda que nous sommes - après tout ce sont des criminels et leur incarcération ici témoigne de la gravité de leurs actes. Peutêtre un peu aussi à cause de cette

indifférence qui nous fait parfois même ignorer nos propres voisins. L’un des défauts de notre société individualiste. Alors parler avec Martine c’est comme ouvrir les portes, regarder les choses sous un autre angle. Derrière ces hauts murs, il y a des êtres humains.

Ne pas oublier, mais dépasser

des études et du travail, cela correspond pour certains à une véritable quête spirituelle déclenchée par une réflexion sur eux-mêmes.

Martine Lépron sait voir au-delà des apparences.

La question est bien faible mais spontanée : comment fait-elle Martine pour passer plusieurs heures par semaine en compagnie d’individus qui ont commis des actes terribles ? « Il n’y a pas d’oubli », dit-elle d’une voix douce et calme, « mais un dépassement. Car au-delà des actes, il y a un être ». Voilà c’est dit : si Martine n’a pas connaissance des actes que les détenus ont commis, elle est douée de la capacité à voir l’Autre, quel qu’il soit, dans une dimension différente, celle de l’Etre. Sa démarche est celle de la fraternité et de l’humanité, simples et dépouillées, brutes pourrait-on dire.

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Remettre debout Sans jugement et avec bienveillance, Martine apporte un soutien essentiel : « il s’agit de les aider à se remettre debout ». Alors si, en tant qu’auxiliaire, elle n’a pas accès aux cellules (seuls l’aumônier prêtre et l’aumônier laïque le peuvent), Martine anime des réunions de groupe sur la base du volontariat, au cours desquelles elle travaille les textes qui seront lus à la messe le dimanche suivant, fait vivre la parole biblique et favorise l’expression du ressenti. Bien sûr tous les détenus ne sont pas concernés. Mais aux côtés du sport,

Le travail de Martine est impliquant. En temps, en énergie. Mais il lui apporte aussi énormément. Et cette vivifiante grand-mère ne s’arrête pas là : alors que ces sept petits-enfants sont grands, elle se plaît à transmettre l’art de la broderie ou le goût de la cuisine aux enfants. Comme elle le fait régulièrement avec Manon, une petite voisine. En accord avec le fait que le lien intergénérationnel est source de joie, elle ne se voit pas pour autant créer une association : « c’est bien trop de travail d’organisation ». Dommage. Dans deux ans, Martine ne pourra plus exercer sa fonction d’aumônière auxiliaire « pour une question d’âge », et sait déjà que cela lui manquera. Ce qui est sûr, c’est qu’elle trouvera autre chose, car impossible de l’imaginer ne vivant que pour elle-même dans le calme serein de sa maison. Pauline Leriche Rouard

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pat r i m o i n e V i s i t e s

d ’ é d i f i c e s

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Le patrimoine religieux de l’île était au programme des « visites-flash » Du 3 au 26 avril, les dix églises rétaises, le temple et l’abbaye des Châteliers ont été l’objet de visites organisées par le service du patrimoine de la CDC. L’abbaye des Châteliers

de nobles d’Alexandrie. Frappé par son érudition, l’empereur romain Maxence la convoque devant une assemblée de cinquante savants qui étaient chargés de triompher des raisonnements tenus par la jeune fille. Devant la pertinence de ses propos sur l’existence d’un seul dieu, ces derniers sont contraints au mutisme… L’empereur les fait aussitôt brûler. La jeune vierge est, ensuite, condamnée au supplice. Quatre roues entourées de scies, de fer et de clous doivent lui déchirer le corps. Elle y échappe, toujours selon la légende, grâce à l’intervention divine, mais elle finira décapitée…

Située entre les communes de Rivedoux et de La Flotte, l’abbaye représente, à l’échelle de l’histoire de Ré, bien plus que les vestiges d’un édifice religieux. Ce sont des moines cisterciens qui l’ont construite et occupée, et qui sont, en grande partie, à l’origine du développement de l’île. Mercredi 18 avril, à 17 heures, c’est sous un soleil estival que s’est déroulée la visite. Vu le nombre important d’inscrits, deux groupes d’une trentaine de personnes chacun, ont été constitués. Le premier était encadré par Margaux Moindron, médiatrice culturelle auprès du « Musée du Platin » de La Flotte (partenaire de cette initiative), le second, conduit par Hélène Gaudin, du service du patrimoine de la Communauté de communes de l’île de Ré.

Une histoire riche et mouvementée L’abbaye a été classée « monument historique » en 1990. Elle a été construit en 1156, dans la pure tradition romane, au lieu-dit : « Le breuil des chasteliers », et portait le nom de « Notre-Dame de Ré ». Il s’agit du plus vieil édifice religieux de l’île. Détruite en 1294 par les pirates, l’abbaye a également subi les assauts des Anglais qui l’ont, sérieusement, endommagée en 1388, puis en 1462. C’est alors qu’elle fut reconstruite, mais cette fois, dans un style gothique. Elle fut, à nouveau, attaquée et partiellement détruite, en 1574, à la suite des attaques huguenotes. Les moines l’ont abandonnée au début du XVIIe siècle. Elle servira, à partir de cette époque, de carrière pour la construction du « Fort La Prée » (1625), situé à proximité. Elle deviendra un bien national sous la Révolution Française. Les responsables de la visite ont présenté des plans détaillés des lieux, et fourni des explications sur la vie quotidienne des moines. Levés à trois heures du matin, ils participaient à sept offices quotidiens. Ils disposaient d’une demi- heure pour chaque repas. Ils dormaient à même le sol. Il y avait deux catégories de moines : les religieux de chœur, et les frères convers qui s’affairaient aux tâches matérielles de la vie

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Sainte-Catherine est la patronne des métiers mécaniques utilisant la roue. C’est la patronne de l’intellect. C’est, également, elle que l’on invoque pour se préserver des naufrages. Visite guidée de l’abbaye des Châteliers.

communautaire, notamment les travaux dans les champs. Ce sont eux qui, en grande partie, sont à l’origine du défrichement sur les paroisses de Saint-Martin et de Sainte-Marie et, par voie de conséquence, du développement économique de l’île de Ré au Moyen-âge. A la fin de leur exposé, les deux intervenantes ont répondu aux nombreuses questions des participants qui n’ont pas caché leur intérêt pour cette visite minutieusement préparée.

la République : « Liberté, Egalité, Fraternité », frappée en 1905 (date de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat).

La légende de Sainte-Catherine d’Alexandrie Comme l’église de La Flotte, celle de Loix porte le nom de cette sainte, vierge et martyre qui aurait vécu aux alentours du IVe siècle. Elle serait née vers 290, issue d’une famille

Avant de visiter le clocher, les participants ont pu admirer le tableau représentant la sainte, placé au-dessus de l’autel. L’intervenant a conclu son exposé, à la sortie de l’église, en faisant référence à la visite de monseigneur Henri Laval de Boisdauphin, évêque de La Rochelle qui, lors de sa visite en date du 4 juin 1663 était venu donner la bénédiction aux paroissiens, mais s’était surtout déplacé pour recenser les familles de réformés. On évaluait, à l’époque, une centaine de huguenots sur les six cents âmes qui peuplaient le village…

Visite de l’église Sainte-Catherine, à Loix « Sancta Catarina de legibus », telle est la première référence du nom de l’église repérée dans les archives. C’est en effet dans un pouillé (document relatant la situation financière d’une église ou d’un diocèse) du diocèse de Saintes, datant de 1404, que l’on obtient ce renseignement. Tout d’abord, l’intervenant a donné une interprétation de la traduction de « de legibus » qui, en latin signifie : « des lois ». Selon lui, il s’agirait d’une confusion homonymique : le terme « l’oye » (l’île) aurait été transformé en « loi » (la loi), puis latinisé par les ecclésiastiques. L’église de Loix a été construite durant la guerre de Cent Ans. Elle a été partiellement détruite pendant les guerres de Religion, puis restaurée. Initialement, la porte était orientée vers Jérusalem, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Le portail d’entrée est situé plein sud. Sur le fronton, on peut lire la devise de

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L’ancienne porte d’entrée de l’église de Loix.

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pat r i m o i n e Le temple de Saint-Martin de Ré Au moment où nous bouclons notre journal, la dernière des douze « visites-flash » ne s’est pas encore déroulée. C’est Agathe Aoustin, chercheur en inventaire auprès du service du patrimoine de la CDC, qui doit l’animer. C’est au cœur du temple de SaintMartin qu’elle s’exprimera pour relater l’histoire de ce lieu de prières fréquenté par les « adeptes de la Réforme ». Depuis 1811, les protestants rétais se réunissaient dans une salle de la mairie de SaintMartin. Celle-ci ne répondant plus aux besoins, les réformés insulaires ont profité de la décision de l’Etat prise en 1822 de subventionner les « églises

F o n d a t i o n

luthériennes », pour s’investir dans l’édification d’un temple. En 1836, les réformés obtiennent l’autorisation d’ériger un temple sur un terrain communal, situé à côté de l’hôpital, au cœur de la capitale rétaise. Cet édifice est précédé d’un

jardin entouré de murs. Une sacristie est placée à l’arrière. L’endroit dispose d’une modeste salle rectangulaire. Il présente une façade néoclassique répondant aux prescriptions de l’Eglise réformée : « économie, simplicité, solidité » (sources

Agathe Aoustin). Cette façade est surmontée d’un grand fronton triangulaire. A son centre, est sculpté un soleil sur lequel se trouve un livre ouvert. La Bible est le pilier du culte protestant. Toute la parole de ce livre sacré représente un symbole qui guide le chrétien vers son salut. Le temple a été inauguré le 21 mai 1837. Depuis, des offices religieux y sont, régulièrement, célébrés tous les dimanches dans la matinée. La proposition de visiter l’ensemble des édifices religieux de l’île de Ré a sensibilisé un public qui s’est déplacé nombreux. Cette initiative a été menée à bien, grâce aux compétences et à la détermination de l’équipe du service du patrimoine de la Communauté de Communes, dans le but de préparer, dans les meilleures conditions possibles, le prochain festival « Patrimoine+Architecture » qui se déroulera du 19 au 24 mai.

Une conférence récente, organisée par la CDC, au cœur du temple de Saint-Martin.

d u

P a t r i m o i n e

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Jacques Buisson

Ar s - e n - R é

Lancement d’une souscription publique pour l’Église Saint-Étienne d’Ars Rappel historique : De la petite nef toiturée, édifiée dès le XIème siècle, base romane de l’actuel édifice, surélevée et agrandie au fil des siècles subsiste l’entrée actuelle du bâtiment à l’Ouest. nord et des vitraux est en cours. Les autres tranches devraient débuter après l’été. Leur montant s’élève à 734 638€ HT. L’État finance à hauteur de 30 %, la Région pour 35 % et le Département pour 20 %, le reste est à la charge de la commune.

Appel au mécénat populaire À l’initiative du maire Jean-Louis Olivier, une convention de souscription a été signée jeudi 19 avril entre la Commune d’Ars et La Fondation du Patrimoine afin de faire appel à la générosité publique pour la restauration de ce patrimoine local exceptionnel.

Entourant Monsieur le curé, la commission lance la souscription depuis le parvis de l’église.

S

es multiples transformations en ont fait une figure gothique à partir du XII ème siècle puis aux XV ème (édification du clocher) et XVII ème siècles). Aux XIX et XX ème siècles les hommes se sont employés à l’entretien du monument, il est classé au titre des monuments historiques depuis 1903. Depuis 2016, l’église Saint-Étienne fait l’objet de restaurations importantes (nef, enduits extérieurs) et de travaux

La Fondation du Patrimoine lance environ 850 souscriptions par an, sur l’île, elle est intervenue pour la réfection de la charpente de

archéologiques à la base de l’édifice. Les trois dernières tranches condition nelles de travaux, portent sur l’ensemble des intérieurs (res tauration des voûtes, des sols, des enduits, des vitraux et mise en conformité du chauffage), la restauration du bas-côté

Le maire Jean-Louis Olivier et Daniel Bro de Comères signant la convention pour l’église St-Étienne.

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l’église de Loix et de la sacristie de l’église de Sainte-Marie et actuellement à La Couarde au monument aux morts. Les dons sont recevables sous forme de chèques en mairie et à la Fondation du Patrimoine sur le site : fondation-patrimoine. org/58038 (le numéro mène directement au dossier de l’église Saint-Étienne) et ouvre droit à des déductions fiscales. Voilà une autre bonne raison de s’engager pour l’avenir de ce monument qui comptera bientôt mille ans d’existence. Véronique Hugerot

À noter Pour les particuliers les dons ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu à hauteur de 66 % du don. Pour les entreprises, la réduction d’impôt est de 60 % du don et pour ceux qui sont soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) à hauteur de 75 %. À noter également qu’il n’y a pas de minimum pour être mécène, on peut participer à la restauration du patrimoine dès un euro.

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zap’arts R é

à

l a

p l u m e …

« Ré est-elle un lieu d’inspiration et de création pour les écrivains ? » Tel était le thème proposé par les « Bouilleurs d’idées » lors de la reprise des activités du « Radeau de la méduse », pour l’année 2018.

De gauche à droite, François Varay, Olivier Ginestet, Daniel Bernard, Madeleine Airaud, David Canard.

D

idier Guyon, professeur au collège des Salières, Christophe Thomas, documentariste et Christine Tréguier, journaliste et écrivaine, avaient invité plusieurs auteurs rétais, de souche ou d’adoption, pour venir présenter et débattre de leurs propres visions de ce petit morceau de terre, entouré d’eau, à la fois lieu de mémoire, source de nostalgie et espace d’évasion…

Des moments culturels soigneusement préparés Trois rencontres avaient déjà été organisées au cours de l’automne dernier. Elles avaient obtenu un succès certain, ce qui a incité les

L a

M a l i n e

« Bouilleurs d’idées » à récidiver, sous l’impulsion de Sigrid Gloanec, présidente du « Radeau de la méduse ». Ce dimanche-là, au 19 de la rue des Gabaret à Saint-Martin de Ré, six auteurs sont intervenus pour exprimer et faire partager les liens qu’ils entretiennent avec ce territoire « hors du commun ». Tout d’abord, Madeleine Airaud, très émue, a présenté un ensemble de textes sur la mémoire des marins-pêcheurs, immédiatement relayée par Daniel Bernard, auteur bien connu des Rétais et qu’il n’est pas besoin de présenter à nos lecteurs. Ce dernier a relaté ses origines familiales ancrées sur l’île depuis trois ou quatre siècles. Il a parlé de ses balades dans les

« H o r s

l e s

M u r s »

-

marais salants, de son goût pour les couleurs qui caractérisent l’île. David Canard est intervenu, à son tour, pour faire part de sa passion, de son attachement à la vie rétaise qu’il connait depuis sa plus tendre enfance, lorsqu’il venait passer ses vacances. Ce parisien a décidé, un jour, de « tout plaquer » et de quitter la capitale pour venir s’installer définitivement à Ré. Il a publié une quinzaine d’ouvrages, notamment « Partir au bagne » (qui a obtenu le prix littéraire des « Mouettes »). François Varay, lui, a franchi le pont pour la première fois en l’an 2000. Fasciné par la qualité et l’originalité de la vie insulaire, ce Portingalais d’adoption vient de publier « Laura », qui a obtenu le prix « Amok ». Olivier Ginestet, demeurant à La Pallice, directeur de la maison d’éditions « Amok », nous a confié que pour lui, l’île de Ré représentait « l’autre côté du miroir », un endroit à part. Il a récemment publié un roman intitulé « Le pont ». Pour finir, Christine Tréguier, Rochelaise d’origine, journaliste de profession, après avoir vécu de longues années à Paris, est venue s’installer sur l’île de Ré depuis deux ans. Là, elle assouvit ses besoins intarissables d’écriture. S’adressant à une salle captivée par ses propos, elle est allée jusqu’à prononcer le terme d’ « énergie tellurique »… Les intervenants ont tous répondu, de manière affirmative, à la question initiale.

S h o w e r

Un public attentif qui a contribué au succès de cette rencontre Parmi la cinquantaine de personnes ayant répondu à cette invitation, nombreuses furent celles qui sont intervenues pour faire part de leurs impressions sur le sujet proposé. Plusieurs échanges sur la mémoire et la nostalgie ont eu lieu, pas nécessairement autour du thème de l’écriture. Chacun des auteurs présents a lu un extrait d’une de ses œuvres, et chaque fragment cité était entrecoupé de morceaux de guitare, interprétés par Christophe Thomas. C’est dans une ambiance très conviviale que la soirée s’est terminée. Sigrid Gloanec, accompagnée de son équipe très investie, s’est réjouie de ce nouveau succès, et nous donne, d’ores et déjà, rendez-vous pour le 3 mai. Elle recevra David Canard qui présentera son dernier ouvrage sur le trentième anniversaire de l’inauguration du pont. Deux concerts sont prévus avant le début du mois de juin. De leur côté, les « Bouilleurs d’idées » sont fermement décidés à assurer, de façon régulière, des animations de ce genre. Les amateurs n’ont plus qu’à se tenir prêts. Jacques Buisson

P o w e r

Un spectacle musical très original par la Cie Autour de Peter Comme leur nom l’indique, les Real Bathroom Singers se plaisent à chanter sous la douche ! En tournée dans notre baignoire (pardon) région, ils se produiront le 9 mai à Saint-Clément des Baleines pour un concert entièrement a capella.

M

is en scène par Jean-Luc Pouvreau, le concert de leurs six voix bien différentes est devenu un spectacle bien rôdé qui fait mouche à chacune de leur scène. Il faut dire que les six chanteurs, du fond de leur baignoire ou au sortir de leur douche, ne manquent ni de voix ni d’esprit dans leurs interprétations, plutôt originales, de tubes planétaires ! La richesse du chant, la polyphonie de leur voix mêlées aux bruitages corporels (beat box) forcent l’écoute et entraînent le spectateur dans leur lyrisme truffé d’humour. En concert, ils mènent la vie drôle aux standards des Queens, des

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Beatles ou de Mickel Jackson sans jamais céder à la facilité. Véronique Hugerot

Théâtre musical burlesque Mercredi 9 mai à 21h Salle polyvalente du Godinand Chanteurs : Priscilia Boussiquet, Cyprien Frette-Damicourt, Gilles Monfort, Hélène Monfort, Sammy Pelgris et Thomas Testard. Arrangements et direction musicale : Gilles Monfort Sonorisateur : Léo Denis Durée : 1h15. Tarif adhérent : 14 € Tarif non adhérent : 19 € Tarif - 14 ans : 10 €

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La Maline « Hors les Murs » nous propose de découvrir ce spectacle de théâtre musical burlesque.

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zap’arts G a l e r i e

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Regards croisés chez les Glineur Nouveau lieu, nouveau souffle, la Galerie se réinvente rue de Sully avec Aurélie. « un scénario et une mise en scène finalement toujours bien sentis », renchérit Martine, épouse et mère influente malgré sa discrétion revendiquée. Devenue collectionneuse à son tour, Aurélie n’a de cesse de fouiller ce qui se fait dans l’art avec des élans aussi sélectifs qu’assumés consent-elle, et une prédilection pour ce qu’elle appelle « les artistes du soleil », inspirés de terres chaudes…

Retrouver les dernières collections des artistes amis et découvrir Béatrice Terra, talent détecté Il y a ceux qui ont fait l’histoire de la galerie, filigrane de créateurs subtilement croisés de manière à former la famille d’élection des Glineur. Ainsi Corti, qui n’a plus guère l’énergie à 90 ans de descendre l’échelle de meunier qui mène à son atelier du Havre pour peindre les silhouettes minimalistes qui ont fait sa renommée, livrera t-il une série de dessins inédits.

Compliqué de réceptionner les toiles Rompue à la communication qui arrivent au compte goûte du de réseaux et maniant aussi bien l’anglais que l’espagnol chilien Francisco Sepulveda ! D’une « s’exprimer dans une autre langue pour parler d’œuvres et d’émotion, le défi est de taille ! » atteste en chœur le couple, qui confie avoir le sentiment d’avoir laissé passer parfois des opportunités artistiques, faute d’aisance dans ce domaine) la recrue réquisitionnée apportera sans nul doute de nouvelles perspectives propres à éveiller la réputée sagacité de Martine et « Gâto con frutas ». Sepulveda travaille actuellement de très belles gravures. Patrick Glineur.

Béatrice Terra est exposée pour la première fois à la galerie Glineur. Ici : « Je déborde d’émotion ».

Patrick Glineur, maître des lieux à l’époque, évoque amusé les arrivées redoutées d’Aurélie, préconisant ici un déplacement de statue, là une alternance de toiles pour servir

G u i d e

V e r t

M i c h e l i n

Parmi les coups de cœur d’Aurélie, Béatrice Terra fait son entrée à la galerie. Bonheur, désarroi, vertige, elle peint l’individu grand format dans ce qu’il a de plus intime, sans craindre de mettre le sérieux à distance. Marie-Victoire Vergnaud

Ouverture le samedi 5 mai 18 rue de Sully à Saint-Martin de Ré 06 14 61 23 86 (Aurélie) 06 80 43 70 63 (Martine)

Inscription des fortifications a u P a t r i m o i n e m o n d i a l d e l’ U n e s c o

Saint-Martin de Ré doublement étoilée

La capitale et ses fortifications ont reçu chacune une nouvelle étoile décernée par le Guide Vert Michelin. et le charme » ou encore la « qualité de l’accueil »…

© GC Mairie de Saint-Martin-de-Ré

Le sculpteur Dominique Pouchain revient lui aussi, avec de grosses pièces, toujours plus épurées et des monotypes de caractère, tout comme l’intarissable Hopkins attendu fin avril pour présenter ses dernières explosions de couleurs.

Un anniversaire à suivre, début juillet En avant-première, le programme des festivités. © GC Mairie de Saint-Martin-de-Ré

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es habitués de la rue commerçante de Saint-Martin connaissent son goût des jolies choses, rassemblées longtemps en l’honneur des enfants, dans sa boutique « Célestine ». Sans doute est-ce une histoire de famille pour elle, qui toute jeune partageait les conversations artistiques et participait à tous les accrochages de la galerie parentale dans le bel hôtel particulier devant l’église.

part les envois sont risqués du Mozambique où il réside et l’artiste vient d’autre part de passer plusieurs mois en Afrique du Sud qui lui ont inspiré quelques premières superbes gravures sur pierre ou sur bois. Pas du genre à travailler à la chaîne, les autres œuvres arriveront au fur et à mesure de son aventure, comme toujours onirique.

De Saint-Martin de Ré, le communiqué de presse retient « Son ensemble a conservé l’aspect classique du Grand siècle, bien à l’abri derrière d’impressionnantes fortifications classées au Patrimoine mondial de l’Unesco ».

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Echauguette du front de mer.

e Guide Vert Michelin Charentes et Poitou 2018 a attribué une deuxième étoile à Saint-Martin de Ré, ainsi qu’aux fortifications de Saint-Martin de Ré. Ces deux « sites » rétais font ainsi partie des 18 nouvelles étoiles attribuées cette année en Charentes et Poitou par cette célèbre édition. Ces étoiles sont chaque année décernées sur neuf critères, répartis en trois catégories : première impression, patrimoine et visite. Parmi ces neuf critères figurent la « richesse patrimoniale et richesse de la visite », la « présence de labels », l’ « authenticité

Félicitations à la Commune de SaintMartin et à tous ceux qui œuvrent pour valoriser la beauté du Site et de ses fortifications ! Nathalie Vauchez

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Escaliers du chemin couvert.

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fin de fêter les dix ans de l’inscription des fortifications Vauban de SaintMartin au Patrimoine mondial de l’Unesco, en date du 7 juillet 2008, la Commune et l’association Vauban Fortifications organisent des festivités du 5 au 8 juillet 2018 : Jeudi 5 juillet, à 18h00 conférence débat de Michèle VIROL, Salle Vauban entrée libre

Vendredi 6 juillet, à 22h30 spectacle de feu «Beltaine» par la compagnie l’Arche en Sel, porte des Campani, entrée libre Dimanche 8 juillet, concert à 21h30, «Le patrimoine dans le patrimoine» concert, récital de chanson française porte des Campani, entrée libre. NV

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histoire E x p é d i t i o n s

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N i c o l a s

B a u d i n

Le mimosa de nos jardins Les récoltes botaniques de l’expédition du Rétais Nicolas Baudin en Terres Australes de 1800 à 1804 furent qualifiées d’exceptionnelles en leur temps. Ce que l’on sait moins, c’est dans quelles conditions elles furent transportées, de quelles plantes elles étaient constituées et ce que cachait politiquement cette mission.

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es caisses, des caisses et encore … des caisses de végétaux, de graines, de plantes vivantes ou séchées, d’arbres, de semences sont débarquées des entrailles du Naturaliste, au beau milieu d’une ménagerie aussi riche qu’étrange aux yeux des dockers présents sur les quais du port du Havre, en ce 7 août 1803. Un an plus tard, une cargaison tout aussi fabuleuse sera déversée sur les wharfs de Lorient. Nicolas Baudin n’est plus là pour suivre les opérations. Décédé le 16 septembre 1803 à l’île Maurice, où son état de santé l’a obligé à faire escale sur la route du retour, il a cependant laissé des instructions détaillées nous éclairant sur la façon de transporter les végétaux et les problèmes rencontrés durant cette mission.

De difficiles conditions de transport Avant son départ, il a remis à Hamelin, capitaine du Naturaliste, une liste de recommandations très précises concernant les plantes. La préservation d’une trop grande sécheresse est une priorité comme

de Bonne Espérance vinrent enrichir les collections du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris ainsi que des échantillons de bois dont le Casuarina, le Xylomelum, le Cèdre rouge d’Australie et l’Eucalyptus resinifera. Les semences à elles seule représentaient « plus de 1 000 paquets comportant 450 espèces distinctes dont à peu près 60 appartenaient à des genres nouveaux (1) ».

Portrait de Nicolas Baudin - Musée Ernest-Cognacq, ville de Saint-Martin.

en garde contre la malpropreté des matelots en particulier par temps de pluie : « ils aiment peu à se déranger pour les besoins les plus pressants et les bailles où sont vos plantes ne manqueraient pas de leur paraître un endroit convenable s’ils ont la facilité d’y pénétrer… »

La place manque sur ces vaisseaux transportant chacun plus de cent personnes. La promiscuité, une réserve d’eau potable limitée, des soirées un peu trop arrosées au rhum, malgré la vigilance de Baudin, font que les conflits d’intérêt entre savants et marins prennent des proportions dérangeantes. Baudin n’hésite pas à payer de sa personne : sa propre cabine sur le Géographe était transformée en jardin hébergeant les plantes du citoyen jardinier. De son côté, « Le Géographe » navire de Nicolas Baudin, Hamelin, fait allusion lors de l’expédition en Terres Australes. dans son journal de Maquette de Pierre Rivaille descendant de Nicolas Baudin. bord à un autre proMusée Ernest-Cognacq, ville de Saint-Martin. blème ; les vaisseaux sont infestés de rats : « les rats celle d’une trop grande humidité. mangent tous les bourgeons qui En conséquence, il est conseillé à paraissent. J’avais semé des graines Hamelin de fréquemment rendre que je voyais lever avec plaisir, les visite aux végétaux pour vérifier rats ont tout détruit ! » leur état. Il ajoute, ce qui donne une idée de l’ambiance régnant sur son vaisseau : « Ce qui m’est arrivé Un butin fabuleux dans mon dernier voyage pourrait Malgré la nonchalance reprochée avoir également lieu dans le vôtre. à certains botanistes par Baudin, Parmi les gens mécontents et jaloux malgré le froid et les autres aléas du du succès que vous ne pouvez manvoyage de retour, malgré des pertes quer d’obtenir, il en est qui sont importantes, le butin ramené par peut-être capables de substituer à les deux vaisseaux est conséquent. l’eau douce de l’eau salée. Je ne Des centaines de plantes récolme permettrais pas de semblables tées au Port Jackson, en Nouvelle réflexions si ce que je vous dis n’eut Hollande, dans le détroit de Bass, lieu pour moi (1) ». Il le met aussi à Timor, en île de France et au Cap

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Dès réception des plantes, un large échantillonnage avait été envoyé à Mme Bonaparte. Son réel intérêt pour la botanique avait amené Joséphine à faire des jardins de la Malmaison un « paradis verdoyant ». Elle avait utilisé les compétences des jardiniers les plus réputés et

Le mimosa de nos jardins.

suivait de près le travail des botanistes et les découvertes de nouvelles espèces. C’est ainsi qu’elle fit planter dans ses jardins les premiers pieds vivants de mimosa ramenés par l’expédition de Nicolas Baudin. Ce mimosa, une variété d’acacia, est celui qui fleurit en hiver dans nos jardins car deux cents ans plus tard sa floraison reste toujours fidèle à l’été australien. Les herbiers ramenés par l’expédition furent confiés à JacquesJulien Houtou de la Billardière, botaniste de l’expédition d’Entrecasteaux qui, on ne sait pour quelle raison les délaissa. On les cru longtemps perdus alors qu’ils sommeillèrent deux siècles durant au Muséum ! Retrouvés récemment, un premier récolement achevé

en 2008 a permis d’identifier 2 655 échantillons comme provenant de ce voyage en Terres Australes.

L’aspect politique de la mission Le projet de voyage scientifique de Baudin ne se serait probablement pas concrétisé s’il n’avait intéressé, pour d’autres raisons, Bonaparte que la présence des Anglais dans les mers du sud agaçait. Baudin ne fit allusion à l’aspect politique de sa mission qu’une seule fois, mais ce fut une fois de trop. Devant les tracasseries que lui firent subir l’administration coloniale de l’île Maurice, en 1801, et pour que sa mission n’avorte pas avant même d’avoir commencé, il adressa une lettre au gouvernement local dans laquelle il indiquait afin de débloquer la situation : « Des administrateurs aussi éclairés que vous concevront aisément que le gouvernement n’a pas fait entreprendre dans les circonstances actuelles une expédition de la nature de celle que je vais faire sans avoir un but d’une utilité plus solide que le simple rassemblement d’objets de curiosité (2) ». Au retour de l’expédition, la situation avait changé et la malheureuse phrase de Baudin avait largement été exploitée par ses détracteurs. Bonaparte bientôt couronné empereur, bataillant sur tous les fronts européens, avait abandonné l’espoir de redonner à la France un empire outre-mer et renié Baudin dont la mission, à ses yeux, était un échec. Catherine Bréjat (1) Les récoltes botaniques de l’expédition Baudin en Terres Australes 1801-1803 – Paul Postiau et Michel Jangoux. (2) Nicolas Baudin marin et explorateur ou le mirage de l’Australie – Muriel Proust de la Gironière – Editions du Gerfaut.

Bailles de transport des plantes de l’expédition Nicolas Baudin. Maquettes de Pierre Rivaille. Musée ErnestCognacq, ville de Saint-Martin.

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créateurs, tous les secteurs liées à la maison étaient représentés. Le stand des Amis d’Arbollé était présent en invité spécial, une web-master-graphiste proposait ses lumières en gestion numérique et puisqu’on parle habitat, un jeune agent immobilier prodiguait ses précieux conseils en matière d’achat. Pour les petites pauses repas, l’organisatrice du salon, Lina Besnier, avait judicieusement fait venir de Dordogne un restaurateur (omelettes aux cèpes fameuses !) et un pâtissier-chocolatier (des tartelettes aux framboises, je ne vous causerai pas !) qui ont ravivé les palais (on les retrouvera le week-end de l’ascension au marché aux fleurs d’Ars). Le Salon Habitat Décoration, version 2018, s’est distingué par la très grande qualité des prestations proposées par les artisans et professionnels locaux. Une réussite à reconduire les années à venir.

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Cowork en Ré est monté… à Paris L’espace de coworking loidais a été convié à participer à la mission « Coworking : Territoires, Travail, Numérique » lancée en février dernier par le gouvernement. de partages, d’engagements voient le jour dans ces lieux de vie et de rencontres professionnelles que sont les espaces de coworking, et plus généralement les Tiers Lieux. Pour identifier les modèles les plus adaptés et perforCowork en Ré participe aux réunions de la Mission nationale. mants afin d’acans un contexte de déploiecompagner cette (r)évolution, le ment du numérique au sein Gouvernement a lancé la « Mission des territoires, de nouvelles Coworking : Territoires, Travail, formes de collaboration et de « traNumérique ». vailler autrement » se multiplient. Confiée à Julien Denormandie, De nouveaux collectifs de travail, secrétaire d’Etat auprès du ministre

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de la Cohésion des territoires, et Patrick Levy Waitz, président de la Fondation Travailler autrement, la « Mission Coworking » s’appuie sur un diagnostic partagé en lien avec les acteurs du territoire, les élus locaux, utilisateurs, entreprises et partenaires sociaux. En tant que Tiers Lieux rural, investi dans le réseau de la Région Nouvelle Aquitaine et sociétaire de la Coopérative des Tiers Lieux, Cowork en Ré a été convié à participer à cette concertation nationale, lors de l’atelier de travail « Modèle économique des nouveaux lieux ». Rendez-vous mardi 17 avril dans le 7ème, dans le quartier des Ministères et de l’Unesco. Dans les locaux du Commissariat Général à l’Egalité

des Territoires, Nathalie Wiederkehr, gestionnaire de l’espace Cowork en Ré est venue partager son expérience sur le développement d’un tiers lieux en territoire rural, insulaire et soumis à forte affluence touristique, qu’est l’île de Ré. D’autres ateliers auront lieu, parfois à distance du fait des grèves. A suivre dans Ré à la Hune, qui vous présentera les propositions de l’espace loidais. CP

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Vagues de délices à « L’Océan » Exigence et subtilité, le chef Thierry Bouhier exalte les trésors du terroir au Bois-Plage.

Ç

a y est ! La saison est lancée, les râleurs se plaindront qu’il n’est plus possible de circuler dans le village du Bois qu’un rayon de soleil et les étals du marché ont transformé en fourmilière. Pourtant, juste derrière les files de vacanciers captivés par les démonstrateurs aguerris de la rue commerçante, se trouve au bout d’une ruelle en serpent, un lieu de quiétude où savourer l’art de vivre « à la rhétaise » vanté pour sa simplicité raffinée. Quelque soit le moment de la journée, lové dans un fauteuil club face à la grande cheminée les jours de pluie ou calé à l’ombre du vaste patio près de la piscine l’été, L’Océan crée la parenthèse. L’hôtel est réputé pour son charme et sa tranquillité. L’accueil attentif d’Anne et Frédéric Latour ajoute à l’ambiance cosy avec cette impression d’être dans une belle demeure familiale où le personnel s’affaire en discrétion à créer la détente. L’adresse est aussi une très bonne table ouverte à tous pour déjeuner ou dîner à l’abri du brouhaha. À la carte, les harmonies d’un chef au parcours exemplaire (il a œuvré au sein de plusieurs maisons étoilées) qui fait valser les parfums à la gloire des offrandes de Dame Nature, généreuse sur l’île et ces alentours.

Une cuisine maritime et aérée qui met en scène les saveurs autour du produit brut Huîtres de chez Eric Neveu à La Flotte, légumes bio du voisin Le Potager Roi, pêche du jour de la Cotinière ; Thierry Bouhier sélectionne quotidiennement avec le plus grand soin les ingrédients qui viendront servir son talent. Modeste, il préfère mettre en avant la qualité du produit central qui inspire ses accords. Les délicieuses asperges de l’île sont arrivées, les vannets annoncés en cassolettes vont faire leur entrée au menu les jours prochains. Le dos de cabillaud au chorizo est un must

Soupe de gariguettes et glace pêche de vigne.

de la carte, tout comme le filet de bœuf à la plancha dont les amateurs apprécieront la tendreté. Une spécialité qu’on ne trouve qu’à L’Océan : La Jonchée charentaise maison, gelée de fenouil confit et sirop de Cognac… Un poème pour finir en beauté Frédéric et Anne Latour à côté du nouveau chef Thierry Bouhier. une assiette gourmande et reconnu, n’allez pas croire que les généreuse. prix ont flambé pour autant. Avec Seul aux fourneaux du raffiné Hôtel un plat du jour à 16€, une formule de Toiras ces dernières années, le déjeuner à 21€ L’Océan est l’occachef s’enthousiasme de retravailler sion d’une balade gastronomique en équipe depuis son arrivée à la très raisonnable. réouverture en mars. Il voit dans la solide brigade qui l’entoure (ils sont Marie-Victoire Vergnaud six en cuisine) l’opportunité de transmettre à nouveau, lui qui rappelle L’Océan son engagement aux Compagnons 172, rue Saint-Martin du devoir dont la vocation est le 17580 Le Bois Plage en Ré partage des savoir-faire et mesure www.re-hotel-ocean.com sa chance d’avoir été formé auprès Fermé le mercredi jusqu’en juin des meilleurs. 05 46 09 23 07 Il en fait partie à présent et bien que

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La Léontine et l’Azuré rouge, nouveautés 2018

Le conditionnement bleu des pommes de terre AOP.

La primeur rétaise fête les 20 ans de son AOP Une chair délicate au goût raffiné et légèrement sucré, tantôt ferme tantôt fondante selon la variété, un terroir d’exception balayé par les embruns et à l’exceptionnel ensoleillement et une appellation AOP, tels sont les atouts de la pomme de terre rétaise. L’histoire de cette pomme de terre, bénéficiant d’une appellation protégée depuis 1998, la première décernée à une pomme de terre, est aussi une histoire d’hommes, celle de 22 producteurs passionnés, travaillant 120 hectares en rotation sur les 900 délimités en AOP. Son goût inimitable est contrôlé par un jury de dégustation officiel et encadré par l’INAO. Les Régalades célèbrent l’arrivée de la pomme de terre primeur, avec des dégustations et des balades en vélo à la découverte des producteurs. Pour conserver leur caractère de primeur, les pommes de terre seront récoltées avant le 31

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juillet et comprennent trois variétés primeurs : Alcmaria, Charlotte et Léontine, la dernière-née à la belle forme allongée. L’Alcmaria arrive sur les marchés à la mi-avril. Sa chair est fondante et elle est exquise à la vapeur tant elle est goûteuse. La Charlotte, à la chair jaune et ferme, présente de mi-mai à fin juin délivrent de douces senteurs de légumes printaniers, de beurre, de fruits secs, avec des notes sucrées, parfois salées et une extraordinaire texture fondante. La Léontine grâce à sa chair de couleur jaune clair et ferme, offre une bonne tenue à la cuisson et se conserve mieux que ses copines.

L’Azuré rouge, un vin issu de la culture biologique, comme le rosé

L’Azuré rouge, nouveauté 2018, deux ans après le lancement de l’Azuré rosé.

Sous la conduite de la cave coopérative Uniré, les Vignerons de l’île de Ré ont lancé en 2016 une cuvée rosée, issue de vignobles inscrits dans un processus de conversion vers l’agriculture biologique. Portant le doux et évocateur nom de l’ « Azuré », cette nouvelle gamme est désormais aussi proposée en vin rouge.

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De la vigne à la bouteille, l’Azuré est élaboré dans le respect de l’environnement rétais afin de préserver la biodiversité et le caractère de nos terroirs. Et quel meilleur symbole pour ce vin que l’Azuré du Serpolet, un papillon qui s’épanouit dans les écosystèmes équilibrés, dont la présence sur l’île de Ré témoigne de ce travail en harmonie avec la nature ? Préserver et valoriser au mieux leurs terres de culture constitue l’une des priorités des vignerons rétais et leur permet aujourd’hui de proposer une gamme de vins au plus près de la nature, en adéquation avec l’image environnementale de l’île de Ré. L’Azuré constitue l’aboutissement de cette démarche.

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