LE Le RÉSEAU Réseau IMMOBILIER immobilier N°1 N°1 SUR sur L’ÎLE l’île DE de RÉ Ré vvoouus accue ddaanns sess a1ccueilille le s ses 100 aaggen encceess
LL E e Jj O oU uR rN nA a Ll D d ’’ Ii N n Ff O oR rM mA a Tt Ii O oN n G gR rA aT tU u Ii T t D dE e L’ l’ ÎÎ Ll E e D dE e R RÉ é
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Une sur île en équilibre instable Cap 2020 !
e aConseil a saison Constitutionnel a vraiment tranché : l’écotaxe payée démarré sur l’Ile de Ré à l’entrée de l’île avecdula Pont semaine des de Ré est ponts desà8laetloi.10Lîle mai : conforme respire ! une foule de touristes Après des vacances de Pâques dignes ÉéD dIiTtIiO oN n D dU u a envahi les ruelles d’un mois d’août en termes d’enso30 des villages, pistes 15 MAI mai 2017 2018 leillement et deles fréquentation, le mois cyclables et les plages. de mai très calme et un peu maussade Une achevé fréquentation s’est sur un week-end de l’Asdigne de celle mois Certes les cension estival, qui a vu une très forte affluence de du vacanciers. de juillet dixit certains commerçants. Après un premier années d’élections présidentielle et législatives sont quelque peu atypiques, quadrimestre difficile pour nombre de professionnels, cet avec des comportements économiques et touristiques spécifiques, mais l’île avant-goût d’été fut le bienvenu. de Ré est davantage encore météo-dépendante. Même cette « surfréquentation » momentanée génèrepour des tensions sur Tandis si que certains décompressent, d’autres s’activent lancer leur et nouvelle monter puissance ou…ou touristes, le territoire exacerbeactivité, les réactions de en certains, habitants envisager 2020, année desRéélections n’oublions pas que l’île de vit avantmunicipales. tout de son Comme activité touristique, à son habitude, l’île bruisse déjà de mille et une rumeurs. bénéficie toute l’année d’infrastructures dimensionnées pour la saison, que Se seule représentera ? Passera encore son tour ? sa population Décrochera ? à l’année ne justifierait pas. A contrario, sans vie sociale et économique à l’année, nombre de services et commerces de proximité ne A notre connaissance, les maires de Rivedoux, Sainte-Marie, pourraient plus être assurés. Vie touristique, vie des résidents secondaires Loix, Le Bois, La Couarde, devraient solliciter un nouveau mandat auprèset vie sont toutes trois fortement interdépendantes, les équilibres despermanente électeurs, tandis que ceux de La Flotte, Ars, Saint-Clément et Les sont compliqués trouver et àQuant stabiliser, on le voit bienles avec une dynamique Portes devraientàdécrocher. à Saint-Martin, pronostics vont bon train. Mais d’ici 2020, de l’eau aura coulé… sous le Pont de Ré !
démographique du territoire quelque peu atone et les menaces récurrentes de fermetures de classes. Il n’empêche, certains villages de l’île ont le sens de la fête, ce fut le cas à Loix une fois de plus avec « Fourchettes, binettes et compagnie » ainsi qu’à La Noue, où tout le tissu associatif s’est mobilisé auprès des élus maritais, pour inaugurer dans une ambiance très festive et ludique le Cours des Ecoles et la restauration de l’ancienne école de La Noue. La Rédaction de Ré à la Hune a participé pour vous à plusieurs conférences, visites, pièce de théâtre… et même à l’Happy Manif, tous proposés dans le cadre du festival « Architecture + Patrimoine ». Passionnant ! Période électorale oblige, nous sommes allés à la rencontre de différents candidats aux Législatives, après les lancements de campagne d’Olivier Falorni et de Bruno Léal que nous vous rapportions dans notre précédente édition. Découvrez aussi nos Essentielles « Vivre au Jardin », la suite de notre série sur les communes avec Ars-en-Ré, nos belles pages Zap’Arts et Sports à la Hune. Nul doute, de Ré regorge et deet richesses humaines ! Découvrez, avecl’île cette édition de de Rétalents à la Hune sur realahune.fr,
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Nathalie Vauchez Nathalie Vauchez
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actualité L o g e m e n t
Avec La Maladrerie, bientôt 300 logements sociaux à La Flotte Les 19 locataires du village de La Maladrerie 1 vont pouvoir prendre possession de leur habitation dès le 1er juin, tandis que 12 autres logements locatifs sur les 23 prévus dans la tranche 2 sont en cours de construction pour une livraison au printemps 2019. Bientôt la Maladrerie 3 ?
Les locataires des 19 maisons de la Maladrerie 1 vont pouvoir disposer de leur logement à partir du 1er juin 2018. Ici un T3.
« La Maladrerie », située à l’entrée du village, entre la route de SaintMartin et la partie côtière, est sans conteste le plus ambitieux des projets de logements menés sous les différents mandats de Léon Gendre. Au départ appréhendé dans son ensemble, et devant être de compétence communautaire, il a été scindé en plusieurs
tranches par Léon Gendre, qui estimait qu’il n’avançait pas assez vite sous l’égide de la CdC, afin de reprendre la main, puisque jusqu’à 19 logements inclus, la compétence est communale. La tranche 1 sur trois ilots est ainsi en cours de finalisation, pour occupation des locataires à partir du 1er juin 2018, tandis que 12 des 23 logements de la tranche 2 sont en cours de construction pour une livraison en avril/mai 2019. Dans le même temps les fondations des 19 logements en accession sociale à la propriété ont été coulées, pour une livraison prévue à l’été 2019. Léon Gendre voudrait enfin faire inscrire dans le PLUi dix autres logements, qui seraient situés à l’entrée
du Site de La Maladrerie et dont l’esquisse prospective, déjà dessinée depuis le début d’année 2018, montre qu’ils permettraient de relier les deux « ailes » de la Maladrerie 1 et 2. Une fois achevé, l’ensemble du Village de La Maladrerie qui représenterait ainsi 76 logements, porterait à plus de 300 le nombre de logements dits sociaux à La Flotte. Les premiers locataires de la tranche 1, qui suivent de près l’achèvement des travaux, se disent très contents du résultat des constructions, ce qui ravit Monsieur le Maire, pour qui le développement de sa commune, via le logement et les écoles, a toujours constitué une priorité. Nathalie Vauchez
Les différents quartiers où sont situés les logements à loyers maîtrisés ou en accession à la propriété. La Maladrerie sera de loin le plus grand ensemble de logements dits sociaux.
L
a forte demande de logements non satisfaites sur La Flotte a amené le conseil municipal et le Maire, Léon Gendre, à envisager dès 1977 l’opportunité de construction de logements à loyers modérés, notamment afin d’enrayer le départ des jeunes ménages. Les élus ont opté pour des opérations « greffes » sur la ville existante, pour un développement harmonieux dans un style inspiré de celui du centrebourg, avec un habitat de densité moyenne, et intégrant des exigences fortes d’organisation et de traitement des espaces publics et éléments qui les délimitent. Sur ces principes ont été construits, dans le cadre de douze opérations, 204 logements en locations aidées et 31 logements privés à caractère social en accession à la propriété (voir schéma ci-dessous), auxquels s’ajoutent 18 logements communaux rénovés.
Parmi les 19 logements, des maisons en rez-de-chaussée et des maisons à étage, toutes avec un petit jardin et un cabanon de jardin.
Les travaux de la Maladrerie 2 ont déjà bien démarré.
Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Anne-Lise Durif, DR, sauf mention expresse/ Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Coralie Froquet : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240
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actualité P o l i t i q u e
Travail : « Nous avons besoin des Régions pour mettre la réforme en place » © Anne-Lise Durif
La ministre du travail Muriel Pénicaud est venue à La Rochelle le 4 mai dans le cadre des Assises de l’emploi. Une occasion de signer une convention de partenariat avec la Région pour développer la formation.
Tout sourire, la Ministre Muriel Pénicaud, entourée du Préfet de Charente-Maritime et du Président de la Région Nouvelle Aquitaine.
Autre défi : « Avec la révolution technologique, on estime que 50%
des emplois vont être transformés à moyen terme. Le phénomène va toucher tous les secteurs d’activités ». L’Etat entend donc accompagner le mouvement et former massivement aux métiers de demain pour « avoir un potentiel de ressources à disposition » du pays. Cela passe essentiellement par une révision du « compte individuel de formation », qui ne sera plus comptabilisé en heures mais en euros. L’éventail de formations accessibles sera élargi. Les règles de l’accès à l’apprentissage seront également simplifiées. Les aides aux entreprises seront notamment unifiées, les apprentis mineurs pourront travailler jusqu’à 40 heures par semaine, au lieu de 35, et le passage obligatoire aux prud’hommes en cas de rupture de contrat sera supprimé. Autre objectif avoué : renforcer les moyens de formation des TPME, les doubler, afin de
rééquilibrer le rapport entre grosses entreprises et petites structures, et aider ces dernières à croître. « Pour mettre tout ça en place, nous
Anne-Lise Durif © Anne-Lise Durif
A
près avoir présenté son projet de loi travail à la presse parisienne puis en conseil des Ministres en avril, Muriel Pénicaud s’est prêtée de nouveau à l’exercice lors de sa venue ce 4 mai à La Coursive, lors des Assises de l’emploi de La Rochelle. Devant un parterre de chefs d’entreprises et d’acteurs du monde social, elle est longuement revenue sur son projet. « Nous avons un problème majeur dans notre pays : 1 300 000 jeunes ne sont ni en formation, ni dans l’emploi […] de l’autre côté, la croissance repart et beaucoup d’entreprises constatent qu’elles ne trouvent pas les compétences dont elles ont besoin. Il nous faut donc former massivement. C’est ce que prévoit ce projet de loi », explique Muriel Pénicaud.
avons besoin des régions », a conclu Muriel Pénicaud en se tournant vers le président de la Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset, qui avait également fait le déplacement. Ensemble ils ont signé un « Plan Investissement et Compétences » (PIC). Ce contrat, déployé au niveau national, prévoit une enveloppe de 15 millions d’euros sur cinq ans en vue de former un million de jeunes et un million de demandeurs d’emploi peu qualifiés. Pour le territoire de la NouvelleAquitaine, le PIC prévoit de porter à 48 633 le nombre d’entrées en formation pour les personnes en recherche d’emploi, dont 11 449 formations supplémentaires pour des personnes peu ou pas qualifiées. Cette enveloppe de 51,5 milliards d'€ permettra également de mettre en place de nouveaux dispositifs comme la professionnalisation des demandeurs d’emploi vers les métiers qui recrutent, l’apprentissage des usages du numérique, l’accompagnement à l’obtention du permis de conduire et des formations en situation de travail.
A l’issue de sa conférence, Muriel Pénicaud a signé un Plan Investissement Compétences avec le président de Région Alain Rousset et le préfet de Charente-Maritime Fabrice Rigoulet-Roze.
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actualité A g r i c u l t u r e
L’âge de raison de la viticulture Pour limiter la dispersion dans l’environnement des produits phytosanitaires, cinq à six vignerons rétais ont investi dans le pulvérisateur confiné. Visite dans les vignes de Carole Pardell et d’Anthony Cordon : deux vignerons en conversion bio.
M
ercredi 25 avril, la viticultrice Carole Pardell testait pour la première fois son nouveau pulvérisateur confiné, « Ce jour-là, je n’en menais pas large ! » avouera-t-elle plus tard. Allait-il tourner correctement en fin de rang, était la première question qui se posait, mais la machine jaune, très imposante avec tous ses tuyaux et ses ventilateurs qui en recouvrent la face arrière, s’est montrée très maniable. Sur les flancs, deux buses diffusent les traitements, essentiellement du souffre et du cuivre, seuls produits autorisés pour la culture bio que pratique ici la vigneronne du GDAD (groupement pour le développement d’une agriculture durable). Le souffre contre l’oïdium auquel la vigne rétaise est fortement soumise et le cuivre, en faible pourcentage, contre le mildiou qui ne constitue pas une grosse pression sur notre territoire. Les vignerons de la Coop en conversion bio, n’utilisent
qu’ 1/5ème de la dose maximale autorisée. Sur les pulvérisateurs traditionnels, l’épandage de produits phytosanitaires se fait « à tort et à travers », pourrait-on dire, puisque l’excédent se disperse dans l’atmosphère, avec les dégâts sanitaires que l’on connaît.
Efficacité et respect de l’environnement
chimiques les plus critiques. Plus loin, entre deux rangs de vigne, fleurit un mélange de graminées, de radis et de légumineuses, on appelle cela un engrais vert. Fin avril, on le roule et on l’enfouit en terre et au mois de juin, il restituera toute sa vitalité à la terre juste au moment de la floraison de la vigne, l’engrais vert est également utilisé par les maraîchers en culture d’alternance. Le pulvérisateur confiné de Carole Pardell porte les
Cinq agriculteurs de l’île de Ré couleurs de l’Azuré bio. Au premier plan, un rang d’engrais vert pour vitaliser les ceps. ont opté pour ce nouveau matéun taux de récupération de 70 % du riel, comme Anthony Cordon que nous produit (alors même que le construcavons également rencontré et le résulteur en assure 30 %). tat s’est révélé bien au-delà de leurs Les directives environnementales espérances. D’une part en termes de européennes stipulent l’obligation coût de production et ensuite de resde ce type de matériel à partir du 1er pect de l’environnement. janvier 2018 mais nombreux sont les Côté pratique, au bout de la deuxième vignerons qui ne peuvent suivre ces journée d’essai, il s’avère que le pulvéprescriptions en raison du montant risateur possède un rayon de braquage très élevé de ce pulvérisateur (envitrès satisfaisant, qu’il est costaud, ron 45 000 €), matériel qui ne peut moins énergivore en gas-oil que les être mutualisé puisque les périodes autres et moins d’utilisation sont les mêmes pour tous. bruyant aussi. Côté technique, l’excédent de proLa conversion progressive duit vient heurter Depuis 1014, Carole Pardell arrache deux parois vertichaque année un hectare de vignes cales le long desdevenues trop vieilles, et en replante quelles il ruisselle et autant qui sera alors intégré en est récupéré dans exploitation bio, c’est le principe de une rigole. Un sysla conversion progressive. Mais le bio tème hydraulique a un prix qui se compte en heures de et à air pulsé le rentravail. Anthony Cordon, son voisin, voie ensuite dans était précisément en train de biner à la la cuve. Grâce à ce main les mauvaises herbes, car, dit-il, De part et d’autre des pulvérisateurs, les plaques récupèrent matériel innovant, les herbicides sont les traitements l’excédent de traitement. ils ont déjà constaté
A g r i c u l t u r e
Une dynamique nouvelle est en train de se mettre en place Les jeunes vignerons cherchent aujourd’hui des alternatives à la culture conventionnelle tout en étant conscients des objectifs à atteindre. Désormais, ils vont de l’avant grâce aux technologies innovantes et à la recherche. Ainsi certains travaillent avec des stagiaires de l’école nationale des sciences agronomiques de Bordeaux, pour comparer les coûts entre agriculture bio et agriculture conventionnelle, pour analyser et adapter ces différents systèmes. La mise en application de la confusion sexuelle (contre le ver de la grappe) avait été mise au point grâce à l’INRA. Il est donc bien fini le temps des vendanges « à la papa », exit le pulvérisateur portatif et la vendange à la main, place à la science et à la réflexion sur le long terme et l’on peut faire confiance à la nouvelle génération des vignerons rétais pour produire de façon généreuse et raisonnée. Véronique Hugerot
b i o l o g i q u e
En dix ans, le nombre de fermes bio a été multiplié par trois en Nouvelle-Aquitaine À l’occasion du Salon de l’Agriculture Nouvelle-Aquitaine (12-21 mai 2018), la FRAB NouvelleAquitaine, en partenariat avec INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et la Chambre régionale d’agriculture, sera présente au Pôle Bio*.
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out au long du salon, vous pouvez contacter : Dominique Marion • 06 41 60 26 35, Jérôme Keller • 06 27 35 28 49, Irène Carrasco • 06 62 49 80 87 pour échanger autour du projet agricole et alimentaire des agriculteurs bio du réseau FRAB, un projet riche de sens pour les citoyens, ancré dans les territoires. L’agriculture biologique continue sa forte progression en région : 5 716 fermes bio en mai 2018, 3 fois plus qu’en 2008 (1 889). Les surfaces agricoles engagées en bio sont estimées à 220 000 hectares (5,4 % de SAU), soit trois fois plus qu’en 2008. Au vu des conversions actuelles, la FRAB Nouvelle-Aquitaine estime que nous allons atteindre le nombre de 6 000 fermes bio en Nouvelle-Aquitaine
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avant la fin de l’année. Les Français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les produits bios. Selon les estimations de l’Agence Bio, le marché des produits alimentaires biologiques aurait dépassé le 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017 (vs 7,15 milliards d’euros en 2016). Avec une demande en forte croissance, un marché dynamique et des prix souvent plus stables, l’agriculture biologique offre des perspectives d’avenir aux agriculteurs qui envisagent la conversion. Le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation souhaite accompagner cette dynamique et permettre à l’agriculture française de mieux répondre à l’explosion de la demande de produits
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bio en France. Actuellement, la France importe près de 30% des produits bio qu’elle consomme. Une enveloppe de 1,1 milliard d’euros a donc été prévue pour développer l’agriculture biologique française dans les cinq ans (Plan Ambition bio 2022). Le gouvernement espère atteindre 15 % des terres cultivées en bio d’ici la fin du quinquennat. En NouvelleAquitaine cela signifierait de multiplier par trois la surface en bio en seulement cinq ans. La FRAB Nouvelle-Aquitaine a la volonté de répondre à ces enjeux et permettre le développement d’une agriculture et d’une alimentation d’intérêt général, créatrices de valeur économique, environnementale et sociale dans nos territoires.
Elle poursuit son travail d’accompagnement des agriculteurs vers la conversion en bio. Elle contribue à la structuration des filières de la production à la distribution en passant par la transformation agroalimentaire. Elle sensibilise et accompagne les collectivités à développer des politiques publiques en faveur de la bio. CP *Hall 4 - espace Gastronomie organisé par l’AANA.
Pour en savoir plus sur la Fédération Régionale d’Agriculture Biologique Nouvelle-Aquitaine : www-bio-nouvelle-aquitaine.com 05 56 81 37 70 info@bionouvelleaquitaine.com
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actualité p r o d u i t s
d u
t e r r o i r
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit… Il y a toujours des saveurs… en Ré ! Bravant le sale caractère d’une météo fort peu aimable, rhétais habitués et visiteurs motivés étaient néanmoins là pour Les Régalades . Parce que nos produits de terroir le valent bien !
I
ci nous savons qu’elle n’a parfois aucun scrupule : une pluie bien fraîche a imposé sa signature humide au Marché des « Saveurs en Ré », rendez-vous toujours très attendu des Régalades. Rassemblés sous les toiles abritant les stands, producteurs et participants firent connaissance au plus près, les premiers gardant le sourire pour partager leur passion et leur savoir-faire avec des visiteurs curieux de découvertes, tandis que les musiciens s’acharnaient à mettre l’ambiance.
13ème Régalades et 20 ans de pomme de terre Sur Ré, 2018 est décidemment l’année des anniversaires, dont celui de la pomme de terre qui a le charme de ses vingt ans : à la fois croquante et fondante, bref, délicieuse, elle n’en finit pas de faire des adeptes, portant haut les couleurs d’un territoire volontiers gourmand. Inutile de dire qu’elle fut largement mise à l’honneur de l’animation culinaire orchestrée par Daniel
bancs. Au menu, des huîtres (divines), brochettes de poulet et légumes parfumés à la Fleur de sel (rhétaise évidemment), pomme de terre (grenailles) et salicornes (un régal). Tout cela arrosé des vins Uniré, rouge, blanc ou rosé, à chacun sa couleur !
Elus et producteurs rassemblés autour des Saveurs en Ré.
Massé, toujours créatif lorsqu’il s’agit de marier entre elles les Saveurs en Ré.
Et deux de plus ! Les voilà neuf au panthéon des saveurs rhétaises : Tanguy Gauvin et Hélène Jouannet, les exploitants innovants et éthiques d’Algorythme, et Paul Georgelet, repreneur de la Chèvrerie de Loix, sont les élus de la cuvée 2018. Selon la tradition, ils ont dûment signé la « Charte des Saveurs de Ré » et reçu le fameux tablier de la main de Lionel Quillet. Délaissant le micro qui rendait toute parole inaudible et entouré de nombreux élus, le Président de la CdC
a choisi de braver la météo avec spontanéité et humour, veillant à n’oublier aucun des producteurs qu’il fit monter sur la scène improvisée (car abritée) pour une photo qui a tout du portrait de famille.
Une phrase pour conclure ces Régalades 2018 : pluie ou pas, le plaisir du partage était bien là, autour d’une Ile de Ré simple et authentique qui fait plaisir à voir. Pauline Leriche Rouard
Voile de tristesse Gilles Perrin, fondateur de l’Estancia Bel-Air, élu Saveurs en Ré 2017 et créateur de merveilleuses plantes aromatiques nous a quittés. Lionel Quillet lui a rendu hommage en quelques mots simples. Quant à nous, nous n’oublierons pas de rendre visite à Cristina Cortez, chargée de faire vivre à la fois les plantes et la philosophie de cet homme hors du commun.
Bon appétit ! Personne n’a rechigné à prendre l’apéritif. Un petit verre de pineau, il n’y a que ça de vrai pour se réconforter ! L’heure étant déjà arrivée, tous les participants au déjeuner (et ils étaient très nombreux) ont alors rejoint un hangar que l’équipe de la coopérative avait aménagé pour accueillir tables et
C u l t u r e
Un passage rebaptisé Alan Cope à Saint-Martin La vie de cet américain discret, ancien vétéran de la deuxième guerre mondiale en retraite sur l’île de Ré est devenue héroïque grâce à l’amitié nouée avec Emmanuel Guibert, l’un des plus grands dessinateurs contemporains. l’ancien GI. Primée à Angoulême la série fait référence dans le milieu du roman graphique et a été traduite dans une dizaine de langues, portant l’épopée jusqu’au Japon.
chemin auprès d’un vieux monsieur affairé à jardiner dans la venelle, persuadé comme nous le sommes tous dans ces moments de ne jamais le recroiser. Erreur ! Le soir même les deux hommes se rencontrent de nouveau et poursuivent la conversation entamée le matin…Ils ne cesseront d’échanger dès lors, portés par la bonne augure puis la volonté, l’un de narrer, l’autre d’écouter et de sublimer tant de rebondissements, témoins d’un parcours rendu unique par cette amitié créatrice. De ces conversations intimistes est née une saga (« La Guerre d’Alan », « L’Enfance d’Alan » et « Martha & Alan »), magnifique restitution en bande dessinée des souvenirs de
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aissée à l’appréciation du conseil municipal, la dénomination des voies raconte beaucoup du passé d’un quartier, d’un village. C’est d’ailleurs probablement la meilleure façon de connaître son histoire : lever le nez vers la plaque pour reconstruire le puzzle de qui et quand à contribué à écrire le scénario du lieu, à forger son identité. Adjacent à la rue Suzanne Cothonneau toute proche de l’hôtel de ville de Saint-Martin, se trouve désormais le Passage Alan Cope, hommage à cet homme qui se croyait un destin ordinaire jusqu’à sa rencontre providentielle avec un génie du trait. L’histoire commence en 1994, alors qu’Emmanuel Guibert perdu dans les ruelles du village s’enquiert de son
+de diagnostics réalisés
L
Toute la famille était présente pour découvrir la plaque commémorative du Passage Alan Cope.
« Il me fallait mettre à l’abri le patrimoine que j’ai reçu » Confiait Emmanuel Guibert à l’occasion de la cérémonie inaugurale samedi 12 mai, et de fait, Alan Cope commentera ces cinq années d’entretiens-confessions par un « Nous n’avons pas jeté nos heures ». Emporté par un cancer en 1999, il ne lira malheureusement que les premiers chapitres du récit. L’histoire se poursuit néanmoins malgré l’absence de son héros (le dernier tome est paru en 2016 aux éditions L’Association) grâce aux enregistrements conservés par l’auteur. Toujours fidèle à l’île de Ré, l’artiste témoignait de son émotion devant la maison de son ami, tout comme la famille venue au complet dévoiler la
nouvelle plaque et relater le souvenir d’un père ou d’un grand-père hors du commun. À leurs côtés, en plus des nombreux proches et amis, le maire Patrice Déchelette rappelait le succès de l’exposition « Un américain sur l’île de Ré » programmée deux fois au Musée Ernest Cognacq cette année ; tandis que Julien Misserey, fondateur de l’association ChiFouMi qui a propulsé le projet, exultait d’avoir pu prouver grâce aux soutiens locaux que : « La BD, c’est pas juste pour les enfants ! », ravi que se portent les belles histoires au travers de jolies rencontres. Marie-Victoire Vergnaud
Emmanuel Guibert est également l’auteur d’ « Ariol ». La série à succès des éditions Bayard trame les facéties d’un petit âne bleu à lunettes, lui aussi habitué des vacances sur l’île.
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actualité Ca m p i n g
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C o m b e
à
l’ e a u
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A r s - e n - R é
L’ONF porte l’affaire de la Combe à l’eau devant la justice Dans le contexte confus de l’attribution de la gestion du camping de La Combe à l’eau (Voir Ré à La Hune N° 16 9 ou sur realahune.fr), l’ONF confirme, dans un communiqué de presse du 3 mai, avoir signé un bail avec la société KWAMTI en date du 8 mars 2018.
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ntre temps, la société Huttopia, qui avait également répondu à l’appel à projets, avait investi le site dès la mi-avril, forte d’une attestation d’occupation remise par l’ONF, en attendant son bail contre-signé.
Les vacanciers accueillis par Huttopia, un bail signé avec Kwanti ! En effet depuis le début des vacances de printemps c’est Huttopia qui accueille et héberge les vacanciers en camping, ce qui est qualifié par l’ONF de « présence illégale sur le site et d’occupation illicite » dans son communiqué. L’ONF avertit se dégager de ses responsabilités en cas d’accidents et annonce porter l’affaire devant la justice. Joint par la rédaction, Mr le maire d’Ars, Jean-Louis Olivier, se dit très étonné par les instructions contradictoires de l’ONF, alors même qu’un courrier de la direction régionale de l’ONF l’avait averti, en mars, de l’attribution du camping à la société Huttopia et qu’un mail faisant suite
le priait d’assister à l’état des lieux conduit par l’ONF avec la société Huttopia, pour la remise des clefs. Ce n’est qu’après un délai de près de deux mois que la commune a pris connaissance du bail signé avec la société Kwamti.
Une approche « développement durable » et participative Cette société originaire de Tours s’inscrit dans une politique transversale de gestion de camping. À travers une approche culturelle, participative et enrichissante pour les campeurs, la société Kwamti s’est engagée pour une gestion du milieu naturel en adéquation avec le développement durable. Reboiser le site avec un projet paysager transitoire entre la forêt domaniale
La Combe à l’Eau, un camping « nature » qui ne demande qu’à le rester.
et l’espace ouvert du littoral, sensibiliser le public à l’espace naturel et aux enjeux écologiques, mettre à disposition des écohabitats mobiles, rénover les sanitaires de façon éco-responsable, mettre en valeur le cheminement piétonnier pour un séjour sans voitures dans l’environnement, aménager des espaces de rencontres et de vie au sein du camp, animer des ateliers participatifs de cuisine, de gym ou de danse, faire des animations qui réunissent tous les âges de la famille, tels sont les projets portés par la Société Kwamti et qui ont su faire pencher l’ONF en sa faveur.
La demande touristique doit être satisfaite Aujourd’hui, bien que déplorant l’imbroglio administratif et la saisine de la justice, Jean-Louis Olivier n’a qu’un seul souhait pour La Combe à l’Eau, c’est que le camping naturel soit ouvert, bien géré et surtout que l’accueil soit assuré pour les saisonniers et les salariés, conformément au cahier des charges qui leur dédie vingt emplacements. Nous ne manquerons pas ici de souhaiter un très bon été de détente et de repos aux visiteurs de La Combe à l’eau, bien loin des querelles intestines concernant sa gestion. Véronique Hugerot
Communiqué de presse Communiqué de presse
3 mai 2018 3 mai 2018
Mise au point de l’ONF concernant le camping de ladeCombe à l’eau (Arsleen Ré) Mise au point l’ONF concernant camping de la Combe à l’eau (Ars en Ré)
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A propos de l’ONF
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actualité F o u r c h e t t e s ,
B i n e t t e s
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C i e
A Loix, le label « Citta-slow » est de nouveau à l’honneur Le village où il fait bon vivre s’apprête à accueillir nombre de curieux et de familles dimanche 20 mai.
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La course d’escargots en 2017.
è s 9 heures, sur la place du marché et celle de l’église, les promeneurs pourront découvrir une nouvelle édition (la sixième) du marché « FourchettesBinettes ». Au moment où nous imprimons notre édition, la liste de l’ensemble des participants n’est pas encore communiquée. Nous pouvons, malgré tout, citer les fidèles des lieux : Francis et Denise Vion viendront proposer leurs pommes de terre « pays ». Nous pourrons également compter sur Paul Georgelet et ses fromages de chèvre, Michel Fradon nous fera déguster son pineau, Frédéric Voisin proposera ses huîtres
et Marlette ses gâteaux. La mièlerie d’Aldo François fera aussi partie de la fête. Côté « Binettes », le stand « trocboutures » permettra d’échanger des plantes et des boutures. Les écogardes du service « environnement » de la Communauté de Communes dispenseront leurs précieux conseils et sensibiliseront le public à la préservation de l’environnement.
Le Cagouillodrome sous haute surveillance La traditionnelle course d’escargots se déroulera comme à l’habitude sur la place de l’église. Lionel Quillet, maire de Loix, donnera le départ de l’épreuve à midi précise, et sera chargé de commenter la course. Les inscriptions des concurrents se feront dès onze heures. La pesée des escargots ainsi que le contrôle anti-dopage se feront sous la responsabilité du Docteur Jacques Breuilh, vétérinaire à Saint-Martin de Ré.
Les spectateurs seront, sans aucun doute, nombreux. Le record de 2017, sur une distance d’un mètre à 6mn 48 secondes, établi par « Bidule », sera-t-il battu ? Jacques Buisson
O u v r a g e
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Pont de Ré Préface : Dominique Busserau. Postface : Lionel Quillet. Entre ces deux témoignages, l’histoire du Pont, déroulant sa silhouette élancée entre l’Ile de Ré d’hier et celle d’aujourd’hui.
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our Lionel Quillet, alors que les trente ans de l’ouvrage vont naturellement entraîner la publication de plus d’un ouvrage « il était bien que le premier soit de David Canard ». Un auteur rhétais pour un livre symbole, légitimé par la Communauté de Communes et le Département.
Trois ans de travail Réunis dans les locaux de la CdC le 25 avril dernier pour son lancement officiel, nous commençons par l’attendre, ce fameux livre que même son auteur n’a pas encore vu « en vrai ». Une fois l’exemplaire entre ses mains,
David Canard ne cache pas son émotion, le feuilleter évoquant pour lui une histoire d’écriture sans doute peu ordinaire.
d’étude, cultivant le sens du détail et de la précision, le livre se consacre évidemment pour une large part à ce chantier colossal et aux nombreux défis techniques qu’il fallut relever pour faire émerger de l’océan dans des délais record, un ouvrage dont on peut apprécier l’esthétique autant que la fonctionnalité, et qui a fait entrer l’Ile de Ré dans une nouvelle ère. Pauline Leriche Rouard
C’est en 2015 que naît le projet qui se concrétisera avec l’autorisation de Dominique Bussereau et Lionel Quillet, celle-ci permettant une synergie positive salutaire. Car raconter l’histoire du Pont de Ré n’est pas chose aisée. Pour mener à bien cette entreprise, David Canard se lance dans un travail considérable qui le mènera bien sûr à la consultation des archives du Pont entreposées à Saintes, mais occasionnera aussi de belles rencontres comme En manque d’idées cadeaux, envie de ramener un souvenir de l’ile de Ré… La Biscuiterie de Ré à Sainte-Marie/ La Noue est la bonne adresse pour trouver le petit cadeau typique de la région : limonade rétaise, confitures locales, brioche rétaise, pain d’épices… Un véritable petit « paradis » pour tous les gourmands !
Emu, David Canard découvre son livre.
celle avec l’ingénieur Michel Virlojeux ou le Pont lui-même, puisque l’auteur aura le privilège d’une visite en son cœur, pour une première publication sur ces entrailles dont il nous révèle en mots et en images l’atmosphère singulière.
Une formidable aventure Une véritable institution rétaise epuis plus de 15 ans, Daniel VALLEGEAS et son équipe, fabriquent pour le plaisir des petits et des grands un tas de gourmandises… Venez découvrir et déguster biscuits, galettes, sablés, croquants etc… Et retrouvez le goût de l’authenticité grâce à des recettes à base de fleur de sel, de beurre de la région…
Rue des Clémorinands - 17740 Sainte-Marie-de-Ré - Tél : 05 46 43 89 06 - www.biscuiteriedere.fr
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De débats passionnés précédant sa naissance à son inauguration en passant par légendes et anecdotes, « 30 ans du pont de l’Ile de Ré » nous fait ainsi revivre l’un des évènements majeurs de l’histoire rhétaise. Enrichi de nombreuses photos d’hier à aujourd’hui mais aussi de dessins
Un pont, 30 ans d’histoire.
30 ans du pont de l’Ile de Ré Editions La Geste Prix : 15 €
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publi-rédactionnel I n t e r v i e w d e L i o n e l Q u i ll e t , p r é s i d e n t d e la C o m m u n a u t é d e C o m m u n e s d e l ’ î l e d e R é
« Protéger nos côtes, accompagner la vie permanente, élaborer un plan mobilité très innovant »
Lionel Quillet est président de la Communauté de Communes depuis le printemps 2008. Ré à la Hune couvre l’actualité de la collectivité depuis ses débuts ; nous l’avons interrogé sur les grandes étapes clés, les faits marquants et les réalisations de l’île de Ré depuis dix ans, ainsi que sur les enjeux des dix prochaines années pour notre territoire. © Mathieu Vouzelaud
Communes, avec une prise de compétence à très long terme, qui à l’époque était optionnelle pour les intercommunalités. La pierre angulaire était de gérer une véritable compétence transversale aux dix communes, difficile à assumer financièrement pour chacune isolément. Au-delà de la maison de retraite, notre projet était de porter à 1000 les logements aidés, alors au nombre de 600. Pour créer ces 400 logements, chaque commune a proposé un projet compris de 21 à 86 logements, sur des sites bien identifiés. Il a fallu argumenter pour que l’Etablissement Public Foncier de Poitou-Charentes revienne dans notre projet de territoire, avec des seules acquisitions foncières
Ré à la Hune : Vous avez été élu président de la Communauté de Communes de l’île de Ré au printemps 2008, quelles ont été les grandes évolutions de l’île de Ré ces dix dernières années ? Lionel Quillet : En 2008, l’intercommunalité n’était pas encore vraiment en place, avec une certaine fraction entre le Nord et le Sud de l’île de Ré, un fort esprit de clocher, de grands clochers ! Paul Neveur a mené un combat incessant pour insuffler l’esprit communautaire. La Communauté de Communes était vue comme une réserve financière pour dispenser des aides. Il n’y avait encore guère de projets portés par la CdC à part la ges-
partir de novembre 2009. J’ai consulté les élus communautaires, qui ont compris l’enjeu, d’autant qu’à ce moment-là la maison de retraite de Saint-Martin était en vente, avec un promoteur immobilier sur les rangs prêt à acquérir le bâtiment pour 6,5 millions d’euros. Alors que le pari était quasi impossible, que nous n’avions pas la compétence logement, nous avons pu convaincre le conseil d’administration de l’hôpital (propriétaire) de refuser de vendre la maison de retraite à un promoteur, pour la vendre à la CdC pour un montant de 4,5 millions d’euros. Cela s’est joué à une voix, en notre faveur, le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette,
On sent bien en 2008 que les Communes ne peuvent faire face seules aux défis de l’île de Ré tion des ordures ménagères, les pistes cyclables, les crèches. On sent bien en 2008 qu’il faut changer de période, que les communes ne peuvent faire face seules aux défis de l’île de Ré, qu’il faut instaurer un véritable esprit communautaire, qui ne se décrète pas mais se construit. Il s’agissait en 2008 de partir vers un nouveau projet de territoire.
ayant joué son rôle, et la commune de Saint-Martin nous ayant transféré son droit de préemption ! Cette prise de compétence logement, qu’il a fallu préparer en quelques semaines, a été l’acte fondateur de la Communauté de
Elu président de la Communauté de Communes, quelles ont été vos priorités et premières actions ? Dès le tout début du mandat il a fallu mettre un coup d’accélérateur sur le logement, avec la prise de compétence logements pour les projets d’au moins dix logements en juillet 2008, puis d’au moins vingt logements à
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disparaître à cette date). Cela a été possible grâce à Dominique Bussereau, alors Secrétaire d’Etat aux transports et Président du Département, et à Maxime Bono, Député La Rochelle-île de Ré et Président de la CdA de La Rochelle, avec lesquels nous avons partagé une vision commune. Ces deux interventions ont été déterminantes, Maxime Bono a été très courageux d’accepter de soutenir et porter avec Dominique Bussereau ce projet, malgré la pression des habitants de l’Agglomération peu favorables au paiement d’un droit de passage. La condition était bien sûr que nous mettions en place un système de transport permettant l’accessibilité de l’île à tous, afin de ne pas instaurer une sélection par l’argent.
Il s’est agi de décliner une politique intercommunale au service de la vie permanente alors estimées à 20 millions d’euros. L’ultime objectif était évidemment et demeure de conforter la vie permanente sur l’île de Ré. Aujourd’hui, deux projets ont été livrés représentant 50 logements (Ars et Loix), deux sont en cours de réalisation (Saint-Martin et Le Bois-Plage) pour une livraison de 103 logements en septembre/octobre 2018 et deux projets arrivent, ceux de Rivedoux et de Sainte-Marie pour 65 logements... Il s’est agi de décliner une Communauté de Communes à partir de la vie permanente ; c’est pourquoi très vite nous avons aussi augmenté la capacité d’accueil des crèches et plus globalement construit une politique « petite enfance ».
Quels ont été les autres actes fondateurs de la CdC ? Le second acte fondateur a été le déplafonnement de l’écotaxe, par le vote fin 2009 d’une Loi nationale spécifique aux îles reliées au continent par un ouvrage (NDLR : applicable au 1er janvier 2012, alors que le péage du pont devait
C’est aussi à ce moment-là que nous avons renégocié avec le Président Bussereau et obtenu que 55 % de l’écotaxe revienne à l’île de Ré et 45 % au Département (au lieu du 45/55). Et alors que depuis 2004 la CdC recevait la 11ème part, chacune des communes recevant sa part, nous avons délibéré à l’unanimité des élus de la CdC et des conseils municipaux pour que la CdC perçoive l’écotaxe et reverse une part fixe à chaque commune, dont la base minimale est de 50 000 €, assortie d’un complément proportionnel à la superficie d’espaces naturels acquis par le Conseil Départemental et le Conservatoire du Littoral. Il faut saluer l’état d’esprit communautaire des élus dans ce dossier, une vraie ressource financière permettant une vraie politique environnementale. Pierre angulaire d’une politique cohérente et volontariste en matière de préservation et de gestion des Espaces Naturels, l’Ecotaxe constitue une vraie chance environnementale pour le territoire rétais.
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Quand l’existence même d’un territoire est remise en question, comme cela fut le cas avec Xynthia, on est contraint de redéfinir sa gestion L’évènement Xynthia a-t-il marqué un tournant dans la politique intercommunale ? Le troisième acte fondateur de l’intercommunalité a en effet été la gestion de l’après Xynthia, des travaux d’urgence et du plan Digues. Une vraie et forte solidarité s’est créée entre les Rétais. En 2006, le rapport du BRL relevait que 85 % des digues de l’île de Ré étaient en mauvais voire très mauvais état, les travaux d’entretien n’ayant pas été réalisés pendant plus de cinquante ans. S’il y a eu une très bonne réponse au lendemain de Xynthia, avec des travaux menés en urgence, s’est ensuite engagé un grand débat avec certains services de l’Etat sur la cohérence de la réglementation et de la circulaire. Et a été décrétée dans la précipitation la délimitation des zones noires, qui ont encore plus marqué psychologiquement les populations et les élus que Xynthia elle-même. Afin de conforter notre propre expertise nous avons décidé de créer la Mission Littoral au niveau du Département. De là est né le Projet Digues, les longues discussions avec les services de l’Etat, la révision du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL). Quand l’existence même d’un territoire est remise en question, comme cela a été le cas pour l’île de Ré avec Xynthia, on est contraint de redéfinir sa gestion, avec la mise en place d’une protection de court-moyen terme. Que se passera-t-il dans trente ou quarante ans, la prochaine génération voudrat-elle continuer de le défendre, ce sera à elle de le décider, mais il faut qu’elle ait ce choix.
En mars 2014, vous avez été réélu en tant que Maire de Loix avec le meilleur pourcentage de toute la Charente-Maritime, et réélu pour un nouveau mandat de président de la CdC, à l’unanimité des 26 délégués communautaires. En confortant encore votre légitimité et le bien fondé de votre politique, cette élection a-t-elle marqué un nouveau cap important ?
centrale. La qualité des conseils municipaux, de leur travail, leur bienveillance permet de faire beaucoup plus que ce que l’on devrait faire. La plus belle réussite est effectivement d’avoir créé une vraie intercommunalité, et de faire avancer les projets avec volonté, dans tous les secteurs : logement, crèches, digues, transport, gendarmerie, appui financier aux équipements sportifs, mise en place de mini-bus pour irriguer la vie locale et associative... Cette phase de réalisation de projets concerne la période 2010-2018, avec 60 millions d’euros d’investissements, l’un des importants projets en cours étant l’extension et la rénovation de La Maline. Pour la phase suivante entre 2018/2020 et 2030, il s’agira encore d’avoir une vision d’avenir, en plus des investissements qui restent à réaliser ; Il faut parvenir à préserver l’âme de l’île de Ré, son esprit, la plus grosse difficulté étant d’arriver à maintenir les états d’esprit et la vie de chaque commune, ce qui suppose une bonne intégration de tout nouvel arrivant. Nous devons rester îliens, l’intercommunalité doit réussir cela, nous vivons sur un territoire extraordinaire, cette qualité de vie est à préserver, avec des projets qui correspondent à notre art de vivre. Réussir un territoire touristique n’est pas très compliqué, conforter la vie permanente, soumise à des pressions touristiques, dans le cadre d’une politique environnementale forte, constitue un vrai enjeu.
Comment se profile l’avenir des communes et de l’intercommunalité à moyen terme ? Bien que je n’y sois pas favorable, le sens de l’Histoire va vers la disparition de communes et la diminution
C’est la première fois qu’un président a été réélu à l’unanimité, y compris par les oppositions municipales qui sont entrées au conseil communautaire. Un président d’intercommunalité a l’autorité qu’il se donne, basée largement sur ses compétences et sa capacité à fédérer élus et équipes. Il s’agit d’abord d’une confiance, sur l’île les communes vont de 700 à 3300 habitants, la politique y est moins prégnante et il n’y a pas de commune
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du nombre d’élus, l’île de Ré n’y échappera pas et devrait se retrouver dans quelques années avec moins de communes, voire une seule commune ou l’intercommunalité... Le législateur a transféré rapidement les compétences communales vers la collectivité territoriale, qui a récupéré six compétences fondamentales en cinq ans ! Il y aura forcément une fusion de communes, or celles-ci jouent un rôle important de proximité et de vie locale. Il faut continuer de se préparer à cette mutualisation toujours plus forte, le prochain transfert de compétence inclus dans la Loi NOTRe concerne l’eau potable, l’assainissement des eaux usées et la gestion des eaux pluviales, et donc nécessairement la voirie, au 1er janvier 2020. La gestion des ports tels ceux de Saint-Martin ou La Flotte, sera transférée au Département, c’est très difficile pour ces communes.
Le législateur travaille actuellement sur une taxation forte des logements mis en location saisonnière, il faudra bientôt un « permis de louer » qui avec la taxe de séjour pourraient faire réfléchir certains propriétaires à louer leurs biens à l’année plutôt qu’en saisonnier, avec un rapport financier favorable. Une politique ne peut être menée avec une seule mesure, c’est la convergence de plusieurs actions qui permet d’atteindre un objectif de territoire.
La protection des côtes et la préservation de l’environnement restent des priorités ? Nous aurons d’ici 2022 - je l’espère - réalisé ou lancé les plans Digues des dix communes, avec 86 millions d’euros déjà engagés sur l’île, entre les travaux d’urgence post Xynthia et le PAPI 1, tandis que le PAPI 3 à venir représente 61 millions d’euros (lire article page xx)... La Mission Littoral souhaitait que le Département reste dans la maîtrise d’ouvrage des Digues. C’est acté dans le cadre de la Loi du 30 décembre
Il faut parvenir à préserver l’âme de l’île de Ré et les états d’esprit de chaque village, pour rester îliens L’objectif d’atteindre une population permanente de 20 000 habitants est-il toujours d’actualité et est-il atteignable ? L’avenir de l’île passe par une population de ce niveau-là, dans le cadre d’un urbanisme contraint (inconstructibilité sur 80 % du territoire selon notre règle des 80/20). L’injection de logements à loyers maîtrisés intercommunaux et communaux relève de cette priorité, en stabilisant la population, en évitant le départ de certains. De plus l’île de Ré gagne progressivement deux populations : celle des résidents secondaires qui deviennent résidents permanents, en transformant leur statut fiscal par la déclaration de leur résidence principale sur l’île de Ré ; et celle attirée par le très haut débit qui sera partout sur l’île de Ré à partir de 2021. L’arrivée de cette génération de population active sera très importante pour l’île, si elle est en mesure de la loger.
2017 relative à l’exercice des compétences des collectivités territoriales dans le domaine de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations, dite GEMAPI ou « Loi Fresneau ». Celle-ci a renforcé le rôle des départements et des régions et assoupli les modalités du transfert
de cette compétence, désormais obligatoire, aux communes et aux EPCI à fiscalité propre (Lois MAPTAM et NOTRe). Ainsi les Départements qui assuraient une ou plusieurs missions relevant de la GEMAPI ont été autorisés à continuer après le 1er janvier 2020, dans le cadre d’une convention conclue pour cinq ans avec ces collectivités précisant les missions exercées par chacun, la coordination de leurs actions et leurs modalités de financement. La préservation de l’environnement avec la gestion de l’écotaxe demeure bien sûr centrale, tandis qu’un grand dossier Mobilité a été récemment présenté au niveau du Ministère avec,
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entre autres, l’aménagement de la voie sud de Rivedoux, afin de créer une voie en site propre au pied du pont, qui résorbera une partie des bouchons et permettra au transport en commun de redevenir efficace en saison. Nous avons un vrai projet Mobilité très innovant que nous pensons être en mesure de mener d’ici un an à un an et demi, que nous dévoilerons bientôt, l’écotaxe étant un atout de poids dans ce projet. Un autre grand chantier sera la reconstruction du centre de transfert (NDLR : qui a brûlé en début d’automne 2017) et le déménagement de la déchèterie du Morinand.
Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI), suspendu à la finalisation par l’Etat de la révision des PPRN de l’île de Ré en cette fin d’année, a redémarré début 2018, comme prévu. Quels sont les principaux projets qui y sont inscrits ? En effet, il était indispensable d’attendre que les nouveaux PPRN des dix communes soient finalisés, dans la mesure où ceux-ci vont bloquer certains projets que nous envisagions d’inscrire dans le PLUI. C’est l’Etat qui définit le périmètre de vie permanente, sociale et économique. Le Schéma de Cohérence territoriale (SCoT), qui a été annulé sur une question de forme et non de fond, correspondait à notre projet des 80/20 et de vie permanente, nous avons enchaîné avec le PLUI (50 %
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du Schéma Directeur de mes prédécesseurs avaient été invalidés par le Préfet déjà). Nous avons juste perdu beaucoup de temps et d’énergie, ce qui ne nous a pas empêchés d’avancer sur les projets avec 60 millions d’euros investis depuis 2008... Je suis le plus souvent en mode projet, malgré les complexités administratives et les recours inhérents à notre territoire. Le logement reste une priorité forte. A l’avenir nous demanderons aux bailleurs sociaux de proposer des logements participatifs, avec une salle commune pour le partage d’activités, des F2 pour les jeunes. L’accent devra être mis sur des projets le moins consommateurs d’espace possible, plus modernes, ainsi que sur les projets d’accession à la propriété. Il est possible que nous redescendions le seuil minimal pour la compétence logement intercommunale à 10/15 logements, alors que la CdC ne porte actuellement que les projets de 20 logements et plus. Les Communes vont avoir de plus en plus de mal à financer les projets. La réhabilitation complète de la salle existante de La Maline permettant d’accueillir l’ensemble des disciplines
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du spectacle vivant (294 places) et la création d’une seconde salle configurée pour le cinéma (107 places), le tout sur 1000 m2 au sol constitue un gros chantier dont la fin est prévue en décembre 2019. Nous avons obtenu plus de 50 % d’aides au financement des 5,7 millions d’euros qu’il représente, auprès du département, de la Région, du CNC et de l’Etat, ce qui est très satisfaisant. Nous réfléchissons au futur mode de gestion de cet équipement, trois alternatives étant possibles : Association, comme c’est le cas actuellement avec l’ARDC, DSP (délégation de service public) ou régie. Avec un chiffre d’affaires qui devrait atteindre un million d’euros et 10 à 15 salariés, il s’agira d’une vraie PME à gérer. La décision sera prise en septembre 2018, elle est d’importance car La Maline sera au centre du dispositif culturel de l’île. Un autre axe de réflexion fort concerne les services aux personnes âgées, nous avons la volonté de créer une résidence d’accueil pour personnes âgées plus attractive et moderne. Les projets sportifs demeurent importants, bien que notre territoire comprenne déjà 101 équipements sportifs
agricoles, sur terrains publics et privés, et un schéma agricole est en cours d’élaboration avec l’ensemble des acteurs du monde agricole, intégrant le volet paysager. Nous inscrivons aussi au PLUI les trois nouveaux projets de casernes de pompiers de Sainte-Marie (remise complète aux normes), Ars-en-Ré (délocalisation au nord) et Saint-Martin (remise aux normes et délocalisation), sur lesquels nous travaillons avec le SDIS.
Côté Tourisme, quelle est la feuille de route de Destination Île de Ré, qui est désormais bien sur les rails ?
et que la CdC ait déjà attribué des fonds de concours aux projets des communes pour près de 2,9 millions d’euros depuis 2012. Le maintien de la vie permanente passe aussi par un collège toujours
Contrairement à ce que j’entends parfois dire, pas un euro n’est investi pour attirer du monde en haute saison. Nous voulons maintenir un tourisme de qualité. Il faut déjà savoir s’occuper des 600 000 personnes qui franchissent la porte de l’un des dix offices de tourisme chaque année, les informer, les orienter, leur proposer des activités autres que purement « balnéaires ». Cela représente quasiment deux tiers de l’activité de Destination Île de Ré. Ensuite l’idée est de définir le concept le plus qualitatif possible et allonger les ailes de saison, dans le cadre de notre image environnementale, patrimoniale et culturelle.
Il faut être inventif pour être attractif : logements participatifs, services aux personnes âgées, éducation, tourisme… de bon niveau, nous avons pour projet avec le Département de créer d’ici à 2020 un internat d’une capacité de cinquante collégiens, avec la création de classes très spécialisées, sportives, pourquoi pas en matière environnementale etc… L’idée est d’avoir une expertise reconnue au plan national dans certaines disciplines. Pour accueillir les travailleurs, nous sommes en train de négocier une convention avec le CFA de Lagord, pour disposer de 45 chambres de mi-juin à mi-septembre, et nous voulons mettre en place un système de mobilité qui corresponde aux besoins des salariés saisonniers. L’arrivée du Très Haut Débit permettra aussi d’attirer des Entreprises à l’année. Le PLUI devrait intégrer l’ouverture de 450 hectares réservés aux activités
Le mot de la fin ? A l’avenir, il faudra conserver les spécificités et la proximité communales, au sein d’une intercommunalité forte, continuer de mettre un niveau de protection suffisant des côtes pour préserver la vie permanente sur l’île de Ré, maintenir une population entre 17 et 20 000 habitants, conforter les activités primaires (450 hectares seront ouverts), le tout dans un environnement préservé. Nous avons tout le soutien du Département pour l’écotaxe, la protection des côtes, la mobilité, il reste un très grand partenaire de l’île de Ré et c’est un atout fort. Propos recueillis par Nathalie Vauchez
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loisirs à la hune A n i m a t i o n s
Venez jouer et danser à Saint-Clément avec La Java des Baleines Cet été, les élus ainsi que toute l’équipe de la mairie de Saint-Clément des Baleines sont heureux de recevoir pour la première fois La java des Baleines, une animation pluridisciplinaire, culturelle et festive.
S
ous l’immense chapiteau blanc de 345 m², capable d’accueillir de 350 à 500 personnes selon son aménagement intérieur, la compagnie Kwamti, société professionnelle de l’animation culturelle et la compagnie Ophidie Circus, bien connue des Rétais, s’associent pour nous offrir un été de festivités conviviales et partagées entre toutes générations.
Approchez ! Mesdames et Messieurs... Du cirque, de la musique, des expositions, de la lecture, des jeux, de
l’artisanat, de la cuisine ou du yoga, nos saltimbanques se plient en quatre pour offrir une gamme très variée d’activités culturelles et de loisirs à la population estivale. Au fil de l’été, ils associeront à leur programme des associations et des artistes locaux (concerts, marchés champêtres bio, spectacles vivants) ainsi que des festivités communales traditionnelles comme le bal du XIV juillet. Le programme sera diffusé par voie de presse. L’encadrement des ateliers comme la sécurité des lieux et des personnes sont assurés par des professionnels dûment qualifiés, précise Mouche, le régisseur général, lui-même habilité Sécurité Chapiteaux et Spectacles.
Le chapiteau au montage.
Ca r n a v al
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À partir du week-end Pentecôte Les stages de cirque, pour enfants et pour adultes, sont animés le matin par Marie La Bohème et la
troupe d’Ophidie Circus, avec un maximum de 12 participants par stage (prévoir réservation). L’après-midi, le chapiteau reste ouvert à tous et les jeux pour enfants sont en libre accès, une bibliothèque participative, des lectures de Sous les étoiles du chapiteau, on se sent une âme d’artiste ! contes ou des séances de yoga seront proposées minuit tapante, « Pas une minute de à l’ombre reposante du chapiteau. plus ! » a dit le régisseur, très à cheval sur le règlement. Minuit, c’est une À l’heure de l’apéro, les jeux sont ranheure raisonnable. gés et l’on monte la piste circulaire et la terrasse face au soleil couchant Véronique Hugerot pour des concerts acoustiques (pas plus de trois musiciens, contre les Restauration biologique, gobelets, nuisances sonores en environnement recyclables avec consigne d’1 €, site urbain). Du classique, du jazz, de la sécurisé de jour comme de nuit. chanson, etc. Selon les jours. Vers 21 h, c’est un petit bal populaire qui viendra égayer les chaudes soirées d’été, on va danser, danser… jusqu’à
La Java des Baleines Terre-plein du moulin Rouge 17590 Saint-Clément des Baleines
C o u a r d e
« La Déambulle », une fête intergénérationnelle et très mobilisatrice Cette quatrième édition de « La Déambulle » couardaise, reprise par l’association « Les Amis de la Plage », a été une belle réussite. Un grand coup de chapeau aux organisateurs.
L
d’huîtres, et de Tony et ses fameux « chi-chi »), les participants ont assisté à deux spectacles : les Musicos de « Grauss Boutik », « Monsieur Larsène » et son fantastique baluche.
e chapeau, tel était le thème de cette journée de carnaval qui reprenait du service, après une année d’absence (voir notre numéro 169). Samedi 28 avril, dès 14h30, la place de l’église de La Couarde grouillait de monde. Sous le kiosque, les musiciens de la « Banda loups » ont interprété plusieurs morceaux. Sur le parvis, différents spectacles ont suivi, en présence DJ June et son char « lilas ». Pour le plus grand bonheur des organisateurs, le soleil était au rendez-vous. Vers 16 heures, un cortège spontané s’est formé derrière la « Batucada », un groupe de percussions (nommé aussi « Caixa-ça, le nom brésilien de la caisse claire) qui a conduit des centaines de participants jusque sur la place du marché. Quatrième édition de « La Déambulle ».
Une chrysalide « déambullante » C’est sous une « bâche à patates », prêtée pour l’occasion par Julien Dorin, agriculteur du village, que le défilé s’est déplacé sur des rythmes endiablés de samba brésilienne. Un groupe d’échassiers, dirigé par
l’élégante et majestueuse Marie La Bohème d’Ophidie Circus, faisait partie de la fête. Avant de prendre la direction de la plage du Peu Ragot, le public a pu apprécier Angel et ses tonneaux, les danseurs « hiphop » de « Contem’plum », ceux d’ « Oriental Duendé » ainsi que les
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chanteuses d’Ivnana
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En fin de soirée, les festivités se sont prolongées. Après s’être restaurés (grâce à la participation des « Mouettes », de « La Cale », de Fredo et son incontournable seiche, de la poissonnerie Souvignon, des « Bernaches » pour la dégustation
Il s’agissait, avant tout d’une fête « intergénérationnelle ». Nathalie Barthe, présidente de l’association des « Amis de la Plage », accompagnée de toute son équipe, se félicite d’un tel succès, pour une première expérience. Jusqu’alors, « La Déambulle » était organisée par les parents d’élèves. Ces derniers étaient présents et ont contribué à cette réussite. Il va sans dire que tous ces bénévoles ont bel et bien l’intention de nous faire, à nouveau, « déambuller » l’année prochaine… Jacques Buisson (1) Nathalie Barthe remercie, également les maquilleuses, Yo la flèche et ses chapeaux ballons, la bibliothèque de La Couarde, Fanchon pour sa magnifique fresque, Morgan de Snart 17 et son photo boot, « Ré Tuk-Tuk », ainsi que les nombreux anonymes qui se sont investis dans cette fabuleuse entreprise.
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é d u c at i o n p r o j e t
p é d a g o g i q u e
Un projet plein de sens, pour une classe très « pêchue » Isabelle Martineau, institutrice d’une classe de CM1/CM2 de l’école élémentaire de La Flotte, a élaboré, à partir d’une rencontre avec l’illustrateur Laurent Audouin, un vrai projet pédagogique, transversal, ayant suscité l’enthousiasme de ses élèves.
L
Laurent Audouin lors de son intervention en classe, en novembre 2017, dans le cadre des P’tits rendez-vous du Livre.
e point de départ de ce projet qui s’est enrichi en contenu et en cohérence au fil du temps fut « Les Petits rendez-vous du Livre » organisés par la Communauté de Communes à l’automne dernier, dans les écoles rétaises. La classe de CM1/CM2 d’Isabelle Martineau avait alors accueilli, le 14 novembre, Laurent Audouin dessinateur et bricoleur ingénieux. Cet illustrateur a
soutenu, afin de dégager du temps pour le mener à bien. L’institutrice leur a ainsi proposé d’écrire un livre reprenant certains des personnages des « aventures fantastiques de Sacré Cœur », avec une intrigue tournant autour de l’église de La Flotte et de la restauration du tableau Sainte-Catherine, à l’inauguration duquel certains enfants sont allés en famille. D’autres per-
tout comme d’autres personnages. Sacré Cœur est appelé pour dénouer l’énigme... Il ne tarde pas à repérer dans le tableau le petit oiseau de la broche préférée de la maîtresse, ainsi qu’un bout de l’écharpe tricolore du maire. Pas de doute, ils ont été aspirés par le tableau et bientôt Sacré Cœur découvre que le Seigneur de Mauléon est derrière tout cela. Depuis longtemps amoureux de Sainte-Catherine, il souhaite la faire revenir grâce à l’énergie humaine. Sacré Cœur invente une machine, sorte de catapulte dotée d’un puissant aspirateur, qui permet de récupérer Tante Finelouche, le maire et la maîtresse !
voyage. Accompagnée de la présidente de l’APE, Sonia Brémaud, d’une maman, madame Clémentz, d’Isabelle Masion-Tivenin, adjointe au Maire et d’Hélène Gaudin, du service Patrimoine et Histoire de la CdC, présente à titre personnel, Isabelle Martineau a organisé deux jours très
Chaque pérégrination de Sacré Cœur est illustrée de dessins des enfants. Lieux : gare de La Rochelle, Pont de l’île de Ré, église de La Flotte... Personnages : Sainte-Catherine, le maire ou l’institutrice...
Un voyage extraordinaire à Paris Dans la continuité et la logique de cette aventure, Isabelle Martineau a organisé un voyage de deux jours à Paris avec sa classe, pour faire découvrir aux enfants quelquesuns des monuments parisiens où se déroulent les aventures de Sacré Cœur. Seule déception pour l’institutrice, qui s’est énormément investie pour mener à bien l‘ensemble de ce projet, six enfants sur vingt-huit manquaient à l’appel du
L’église de La Flotte dans laquelle se déroule le cœur de l’intrigue, dessinée par les enfants.
denses à Paris. Départ à 6h du matin, le mercredi 25 avril, retour à 21h30 le jeudi 26 avril, hébergement dans une superbe auberge de jeunesse au cœur du quartier du Marais dans le 4ème arrondissement, ancien manoir du XVIIe siècle restauré... Découverte de l’Hôtel de Ville de Paris, puis de la place de La Concorde avec la Tour Eiffel en perspective, pique-nique au jardin des Tuileries, avant une longue visite du musée du Louvre, ponctuée
Les enfants ont été hébergés dans une superbe auberge de jeunesse, dans le quartier du Marais à Paris.
donné vie à « Sacré Cœur », un jeune aventurier du Paris des années 1900, en collaboration avec Amélie Sarn, l’auteure qui a créé ce personnage. Dix-huit livres racontent les histoires palpitantes de ce héros où se mêlent énigmes au milieu de monuments parisiens, le tout pimenté par des fantômes, vampires, squelettes…
Inventer, écrire, dessiner, créer... tous ensemble Devant l’enthousiasme de tous ses élèves de 10-11 ans, fascinés par l’histoire de « Sacré Cœur », Isabelle Martineau a élaboré un vrai projet de classe transversal, mêlant lecture, expression écrite, dessin, Histoire, Histoire de l’Art, géographie... et porteur de valeurs fortes de travail en commun, d’écoute, de respect mutuel. Le programme scolaire restant bien entendu la priorité, ce projet de classe a constitué un moteur puissant pour avancer à un rythme
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sonnages ont été introduits par les élèves comme le maire de La Flotte, leur maîtresse... Il s’est agi d’inventer et d’écrire une histoire complète, structurée, vivante, à l’image de celles de leur nouveau héros préféré. Chaque enfant a apporté sa pierre à l’édifice du livre : imagination, écriture, dessins tous réalisés par eux, l’ensemble étant bien sûr mis en cohérence et en perspective par Isabelle Martineau. Le résultat : un scénario aussi rocambolesque que ceux des ouvrages de Sacré Cœur. Tante Finelouche, qui habite à Paris, a besoin de Fleur de Sel pour préparer le gâteau préféré de Sacré Cœur... Direction l’île de Ré, où elle en profite pour se promener avec son grand chapeau de paille dans les marais salants. Elle y voit une affiche pour l’inauguration de la restauration du tableau Sainte-Catherine, où elle décide de se rendre. Lors de cette cérémonie, tout à coup, elle disparaît
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La classe « pêchue » d’Isabelle Martineau pose devant l’Hôtel de Ville de Paris.
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é d u c at i o n de séances de dessin... et beaucoup de marche, furent au programme de ce mercredi, tout aussi sportif qu’éducatif !
Bientôt le livre finalisé... et une expo
Les enfants sont rentrés fatigués mais des étoiles plein les yeux, ils ont adoré cette virée parisienne, tandis Hélène Gaudin a commenté la visite que les parents étaient ravis de cette de Notre-Dame de Paris le jeudi opportunité donnée aux élèves de matin, puis direction du Muséum s’ouvrir sur l’Histoire, le patrimoine d’Histoire Naturelle et de sa Grande et la découverte de nouveaux horiGalerie d’Evolution dont les 700 zons. Au-delà de la participation des spécimens exposés sur 6000 m 2 familles à hauteur de 75 € par enfant, proviennent des immenses colle financement du voyage a été boulections historiques de l’ancienne clé par les participations financières galerie de zoologie, inaugurée en de l’APE, de l’Association scolaire 1889. L’ensemble de ces visites de l’école élémentaire de La Flotte avaient été préparées en amont, et de la mairie. en classe. Le livre, qui est terminé aux plans de l’écriture et des illustrations, sera mis en page par Hélène Gaudin, qui fait office d’infographiste bénévole pour ce projet, avant d’être distribué aux familles avant la fin de l’année. Il sera conservé précieusement dans les archives La Grande Galerie de l’Evolution du Muséum d’Histoire Naturelle. de l’école. Mais
A n i m a t i o n s
La classe de retour à l’école, fatiguée mais enchantée !
d’ici-là, dès cette mi-mai les enfants vont préparer l’exposition de leurs œuvres, prévue du 10 au 14 juin, à la Galerie Sénac de Meilhan avec un vernissage le 9 juin. En effet, le mystère du tableau Sainte Catherine de l’église de La Flotte étant résolu, Tante Finelouche a décidé de passer un peu de temps sur l’île de Ré, pour en savourer les magnifiques paysages... Ce beau projet, qui marquera à n’en pas douter d’une pierre blanche le cursus scolaire des élèves, n’a été rendu possible que par la rencontre d’une institutrice passionnée et
généreuse avec une classe dynamique, aux multiples personnalités en devenir. Nathalie Vauchez
Isabelle Martineau remercie bien sûr tous les accompagnants du voyage à Paris, avec une reconnaissance particulière à Hélène Gaudin, passionnée d’Histoire et de Patrimoine, qui a décidé de s’investir à titre personnel pour accompagner les enfants à Paris, commenter la visite du Louvre et réaliser la maquette du livre.
P e n t e c ô t e
Un stage multi-activités pour les enfants Dimanche 20 mai et lundi 21 mai 2018, Christine Didier renouvelle sa proposition qui avait beaucoup plu aux enfants lors du week-end de Pentecôte 2017. Durant ce stage de deux jours, différentes activités leur seront proposées, mêlant disciplines artistiques et sportives.
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uatre demi-journées de danse Modern’jazz (avec Christine « Ile de ré danse ») niveau initiation, de cirque (avec Marie « Ophidie circus »), de musique percussions (avec Nio), et de Stand up Paddle (avec Jordane et Charles de Sup évasion plage des Prises) seront organisées pour les enfants de 8 à 12 ans, sachant nager. Les enfants seront encadrés au minimum par deux personnes dont, en permanence, Christine.
Dimanche 20 mai :
Lundi 22 mai :
- Percussions de 10h30 à 12h sous le chapiteau d’Ophidie à La Flotte (prévoir pique-nique, déjeuner au chapiteau).
- Modern’ Jazz de 10h30 à 12h salle des associations de La Couarde. Départ pour la plage : Prévoir un pique-nique.
- Cirque de 13h à 15h sous le chapiteau d’Ophidie. Les enfants sont pris en charge toute la journée ; venir les chercher à 15h30.
- Stand up Paddle plage des prises à la Couarde de 14h30 à 16h30. Il est prévu, pour la surveillance à la plage, quatre personnes. Venir chercher les enfants à 17h après le goûter offert par Christine. CP
Le chapiteau Ophidie Circus.
Village artisanal - Loix en Ré vacancesalamer17 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 5 m a i 2 0 1 8 | N ° 1 7 1
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social à la hune S o l i d a r i t é
Le Lions Club vient en aide à « L’Embellie » Grâce au chèque remis le 3 mai, le foyer d’accueil des familles de détenus espère pouvoir poursuivre les travaux de réfection de la maison.
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lle a le charme de l’ancien mais la jolie demeure de Saint-Martin a bien besoin d’un coup de jeune… « Ici une infiltration, de ce côté les murs qui s’effritent » commente d’une pièce à l’autre Yvette Cia, trésorière de L’Embellie et guide impromptue de la visite. L’une des chambres en bas (la maison et celle voisine acquise il y a dix ans en comptent sept) vient d’être entièrement repeinte. Christine Poirier Coutansais qui réside sur place et coordonne les hébergements raconte que cette rénovation est une fois encore le fruit de la providence. Sensible au reportage consacré récemment à L’Embellie sur France 3, le dirigeant des « Rois du pinceau »,
une entreprise réputée de la région, a souhaité soutenir l’engagement de l’association en prenant en charge les travaux à moindre coût. « Reste à s’occuper au plus vite de la maçonnerie et des appuis de fenêtre qui ont joué avec le froid » insiste Yvette, assignée comme les autres bénévoles à l’altruisme des artisans environnants pour ne pas lester davantage la trésorerie fragile. Car si les subventions de la Communauté de Communes et le soutien de l’administration pénitentiaire permettent à l’Embellie d’assurer son fonctionnement, Jean-Marc Brault de Bournonville, vice président lui aussi rallié à la cause, exprimait à cette occasion
les difficultés à « toucher le cœur des entreprises locales ».
Lutter contre les a priori sociaux Depuis 1984, L’Embellie propose un toit aux proches de détenus qui en marge des flux touristiques et de la grouille commerçante se rendent le plus discrètement possible au parloir. Des familles qui éprouvent une peine sociale à part entière, subissent la disqualification et la précarisation des stigmates du monde carcéral et vivent le regard extérieur comme seconde sentence. De ces destins brisés, on ne fait pas la publicité a fortiori dans une île vantée pour sa quiétude ; de ces femmes et enfants contraints de dormir dans leur voiture aux abords de la prison, on ne parle pas. Avec ce chèque de 1000 €, le Lions Club officialisait le début d’un partenariat, Gérard Marieau président de l’antenne rétaise soulignant l’importance pour les deux associations philanthropiques d’unir leurs forces « pour que cesse la condamnation sociale ». Il l’assurait en présence des autres membres, la discrète Embellie peut désormais compter sur le soutien du réseau fédéré par les Lions. Pour autant toutes les bonnes volontés sont appelées à se mobiliser pour que cette maison refuge, possibilité de dignité dans l’épreuve (la présence attentive de Christine n’y est pas étrangère) continue d’exister.
Tous deux consacrent une partie de leur temps à lutter contre les injustices : Jean-Marc Brault de Bournonville et Gérard Marieau s’attachent à rassurer la trésorière Yvette Cia
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Marie-Victoire Vergnaud
L’entretien de la maison dépend d’âmes charitables : merci « Le Roi du pinceau » !
L’Embellie en chiffres :
- 7 chambres et une capacité de 15 couchages - R esponsable de l’accueil, Christine Poirier Coutansais enregistre environ 800 réservations annuelles, majoritairement des femmes accompagnées d’enfants en provenance de toutes les régions de France - 15€ la nuit avec petit-déjeuner (L’Embellie est réservée aux personnes munies d’un permis de parloir) www.embellie.wifeo.com 05 46 09 27 21 2 rue Etienne d’Hastrel 17410 Saint Martin de Ré
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« Offrir aux plus démunis de notre île aide alimentaire, écoute et soutien au quotidien » Le centre Restos du Cœur, 5 rue du Père Ignace à Saint-Martin, accueille durant la campagne d’été, une cinquantaine de familles. - Les ramasses hebdomadaires ou régulières dans les magasins locaux : Leclerc, Intermarché, Carrefour, U Express, dans Les Boulangeries Marin, Do Ré Mi, Feuillette
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ette aide aux familles est possible grâce aux dotations régulières nationales et européennes… auxquelles s’ajoutent : - La Collecte Nationale annuelle, générant de nombreux produits,
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- Les dons ponctuels : la Cave Coopérative, les agriculteurs, l’Association Terre Mer et Culture offrent les pommes de terre… la Biscuiterie de Ré, ses délicieuses galettes ! Afin de recueillir des fonds toujours nécessaires, des brocantes, des lotos, des opérations « paquets cadeaux » sont organisés, activités auxquelles participent les bénévoles.
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Se joignent aussi les bénévoles « d’un jour » qui offrent quelques heures ponctuellement. En ce début de campagne d’été, les bénévoles tiennent à remercier chaleureusement tous ces intervenants, naturellement conscients de la nécessité d’offrir aux plus démunis de notre île, outre la dotation alimentaire, un moment de convivialité, d’écoute, d’orientation, de soutien dans tous les domaines du quotidien. CP
Le Centre Restos du Cœur de Saint-Martin Les mercredis de 14 à 16 h pour l’accueil, l’écoute, le coin café, le vestiaire et les inscriptions (sur rendez-vous préalable). Les jeudis de 14 à 16 h pour la distribution alimentaire. Tél : 05 46 01 05 97 (avec répondeur) ad17.saintmartin@restosducoeur.org
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social à la hune S o l i d a r i t é
Le vélo en soutien aux enfants autistes Anthony Jocquel et le maire de la ville de Grasse, Jérôme Viaud, ont été chaleureusement accueillis par Michel Auclair, le 30 avril dernier, pour l’arrivée aux Portes de la quinzième étape du tour de France à vélo en faveur des enfants malades.
L
e jeune policier municipal grassois, passionné de sport depuis l’enfance - il a baigné dans la compétition cycliste dès l’âge de six ans - s’engage pour la deuxième année consécutive, avec ce périple de 3000 km à vélo, pour la cause des enfants autistes et leur insertion dans le cycle scolaire car, indique Anthony, « Que ce soit du côté des professionnels de santé ou bien du public, les retards sur l’autisme s’accumulent en France ».
La 15ème étape Rivedoux / Les Portes en binôme avec Jérôme Viaud, maire de Grasse Originaire de Rochefort, Jérôme Viaud connaît bien l’île de Ré et
plus particulièrement Les Portes. C’est la raison pour laquelle il a participé à l’étape rétaise, sur 36 km, aux côté d’Anthony. Pour l’occasion il courait avec un prototype des vélos qui équiperont l’équipe d’ING Direct sur le tour de France 2018. Les dons sont intégralement reversés aux deux associations en faveur des enfants malades : D’une Rive à l’autre pour l’insertion des autistes au milieu scolaire et Les Chaussettes Jaunes, créée en mémoire de Julien, jeune sportif de Grasse, et pour faire vivre ses projets sportifs.
L’assistant du tour Daniel Écosse, tient Léon dans ses bras, Anthony Jocquel, le maire des Portes, Michel Auclair, et le maire de Grasse, Jérôme Viaud.
A G
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L’ a s s o c i a t i o n
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organisée en amont de l’événement et au fil des étapes, les polices municipales et les communes ont elles aussi apporté leur soutien. À leur arrivée aux Portes en Ré, Anthony Jocquel et Jérôme Viaud ont eu l’assurance du maire des Portes d’un don de 100 € de la commune. À ce jour, Anthony Jocquel estime à 2 200 € les dons effectivement récoltés et qui seront intégralement reversés au profit des jeunes autistes. Véronique Hugerot 3000 km en faveur des enfants malades.
Sous le logo des Chaussettes Jaunes, Anthony Jocquel, son assistant Daniel Écosse et leur mascotte Léon (un cocker noir) sont partis de Grasse le 12 avril dernier pour ce long périple de 3000 km autour de la France en 21 étapes. Leur retour était prévu le 6 mai. Les étapes ont représenté en moyenne 160 kilomètres pour 6 à 8 h de pédale par jour mais certaines, comme Esnandes/Bordeaux comptaient de plus de 200 km.
Résumé de l’étape 15 entre Rivedoux Plage et Les Portes en Ré !!! « 35,6km de rêve en 2h36, 22km/h de moyenne et juste 10m D+ mais la personne avec qui j’étais ce jour-là, je ne l’oublierai jamais. Au-delà d’un homme, d’un patron, d’un maire, il est depuis ce lundi bien plus que ça, c’est un ami avec qui je souhaite vraiment m’investir encore plus qu’à mon arrivée à Grasse. Il s’agit tout simplement de Jérôme Viaud, Monsieur le maire de la ville de Grasse, mon patron et mon ami ».
Si le budget total de leur périple se chiffre à dix mille euros, le montant in fine a été conséquemment réduit grâce aux commerçants de la ville de Grasse qui leur ont fourni le camion accompagnateur et également aux hôteliers où s’arrêtent les coureurs, qui, sensibilisés, leur font bénéficier de remises sur l’hébergement. Les dons proviennent d’une tombola
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FaceBook : anthony jocquel riders3000
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Donner son sang, pour sauver une vie : un beau geste Mercredi 26 avril, salle Vauban à Saint-Martin de Ré, les bénévoles se sont réunis pour un bilan de l’année écoulée.
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ierre Nivois, président de l’association, a ouvert la séance en remerciant de leur présence, tout d’abord, le docteur Elizabeth Delavaud, médecin biologiste et directrice de l’EFS (Etablissement Français du Sang) de La Rochelle depuis 2000, puis Solange Authier, chargée de la communication auprès de l’EFS, le docteur Thierry Baladine était excusé. Il a mis en avant l’importance du travail des bénévoles, qui évoluent, souvent, dans l’anonymat. Ils assurent le collage des affiches, la mise en place des banderoles, ils s’occupent, également, de faire passer le véhicule de l’EFS, destiné à l’information. Enfin, ils préparent, nettoient les salles et sont responsables de l’accueil. Pierre Nivois a, ensuite, présenté le rapport d’activité qui a été adopté à l’unanimité, avant de céder la parole à Alain Seret, trésorier, qui
a soumis au vote le rapport financier qui a, également, été adopté à l’unanimité.
sont, aussi, à la hausse sur la quasi-totalité des terrains de camping de l’île.
Un bilan en hausse
Une association pleine de vie
Depuis 2014, le chiffre des donneurs de sang est en constante augmentation. Pour 2017, le nombre de poches recueillies s’élève à 1710, pour trente collectes organisées. Cette année, vingt-huit collectes sont prévues (dont cinq hors saison estivale). Deux d’entre elles ont déjà eu lieu, et les résultats obtenus sont particulièrement encourageants. Après avoir remercié les services de la CdC qui ont fourni deux banderoles par commune pour l’information, les responsables se sont félicités de la bonne santé du « vivier » de donneurs permanents et l’on remarque que les jeunes sont de plus en plus nombreux. Notons, pour finir, que les résultats
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Une quarantaine de bénévoles assure les collectes sur l’ensemble du territoire insulaire. Depuis peu, Laurence Régreny remplit, pour l’équipe, la fonction de secrétaire. Marinette Caillaud, habitant SaintClément des Baleines, vice-présidente active et dévouée depuis des années, organise des balades « découverte » dans son village et aux alentours. Les dons qu’elle reçoit de ses visites sont intégralement reversés à l’association. Devant un public attentif et motivé, le docteur Elizabeth Delavaud a pris la parole pour souligner « la beauté du geste que représente le don de son sang pour sauver une vie humaine ».
Les dirigeants de l’association ont, ensuite, présenté et commenté les résultats chiffrés depuis 2014, par commune, sous forme d’histogrammes. L’assemblée s’est clôturée par la remise des diplômes. Une soixantaine de « récipiendaires » s’étaient déplacés pour l’occasion. Ces diplômes ont été décernés à différentes catégories, des plus jeunes (trois à cinq dons), aux plus anciens, dont plusieurs atteignaient les cent dons. Le verre de l’amitié a été partagé en présence de Patrice Déchelette (maire de Saint-Martin de Ré), et de Gilles Duval (maire de SaintClément des Baleines). Certains bénévoles (une trentaine, environ) se sont retrouvés pour dîner ensemble, au restaurant « La Marine » sur le port de SaintMartin. Jacques Buisson
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livres à la hune A u t e u r s
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Tour d’horizon des nouveautés d’auteurs de l’île de Ré Ils habitent l’île, ou ils y ont un point d’attache : nous vous présentons dans cette page les nouveaux ouvrages de ce printemps. L’hôtel du bout du monde de Catherine Gendron Écrivain et photographe, Catherine Gendron anime des ateliers aux seins d’institutions psychiatriques, d’écoles et de maisons de retraite. L’hôtel du bout du monde est son quatrième roman. Dans une écriture télégraphique,
Chantage en Ré de Daniel Guénand Chirurgien dentaire hospitalier d’origine rochelaise, Daniel Guénand fait paraître ici son sixième roman dont l’action se déroule sur l’île de Ré. Si les notables et les commerçants bien en vue de ce village rétais affichent tous une grande conscience professionnelle, ils n’en affectionnent pas moins les dîners hebdomadaires entre amis. En personnes de qualité, ils se feront un devoir d’accueillir, au sein de leur petite communauté, un ex-nouveau venu un tantinet gênant. Les petits secrets finiront par être bien lourds à porter quand le corps
L’Ile de Ré d’Hervé Roques Son opus précédent, « Ile de Ré, petits secrets et grandes histoires », avait été fort apprécié de notre rédaction. Intarissable sur le territoire, Hervé Roques récidive avec ce « Guide de visite ». Certes pour les Rhétais, l’ouvrage comporte de nombreuses redites mais il s’adresse avant tout à nos visiteurs. Son déroulé ? De Rivedoux aux Portes, celui d’une balade embrassant tout le territoire. Richement illustré des photos de son auteur, il n’oublie rien de l’essentiel : histoire et activités de loisirs, patrimoine, fleurs, saveurs,
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composée de phrases brèves et descriptives, l’auteur rend compte des faits et des conversations de la façon la plus rationnelle possible comme s’il s’agissait d’un rapport de police. Au long de cette narration, les dix personnages de la fiction décrivent tour à tour leur propre vision des faits sans pour autant se substituer au narrateur. Il
tailladé du visiteur sera retrouvé à l’autre bout de l’île. Quand un deuxième meurtre, encore plus sauvage, sera mis à jour il leur faudra affronter la réalité de plein fouet. Un roman noir au style original puisque le mystère plane, jusqu’aux dernières lignes, à la fois sur l’identité du meurtrier et sur celle du narrateur. À vous de jouer ! Véronique Hugerot
Chantage en Ré de Daniel Guénand Aux éditions La Geste (legestenoir) Parution mars 2018 184 pages, 12,90 €
marais salants et petits conseils d’insulaire se découvrent comme autant de promesses à déguster sans modération. Il s’emmènera partout, glissé dans un sac de plage ou un panier de vélo. Pour profiter d’une Ile de Ré authentique et charmeuse loin des clichés convenus et qui, consciente de sa splendeur, se révèle à ceux qui en cherchent le cœur. Pauline Leriche Rouard
« Ile de Ré – Guide de visite » Editions Sud-Ouest Prix public : 6,50 €
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s’en échappe une crudité qui n’est pas sans convenir aux sentiments de ces personnages torturés par la vie. Autour d’un peintre au passé trouble, courtisé par les galeristes du monde entier, les personnages se brûlent les ailes, parfois involontairement, parfois de leur plein gré, mais sachant toujours pertinemment que leur relation les mènera irrémédiablement vers l’abîme. Certains en réchapperont et prendront un nouveau départ car, comme dit Lucie : « Le bout du monde n’est pas la fin du monde mais
Un Cadavre dans la Piscine de Robert Béné L’auteur prolifique rétais, qui affiche près de quarante ouvrages à son actif, fut autrefois marin, aventurier ou encore restaurateur. Dans son dernier né, Un cadavre dans la piscine, il revisite les bases du polar à la française où l’adjudant Vallaud vaut bien un privé de l’école américaine. Coulant une retraite tranquille dans l’île de Ré, les deux sœurs de Boissac voient ressurgir dangereusement leur passé algérois et leur adhésion à l’OAS pendant la guerre d’Algérie. Quand l’adjudant Vallaud découvre Julienne de Boissac inerte à la piscine de Saint-Martin, il va devoir plonger
Papier de soie d’Ariane Brune Photo en noir et blanc pour la couverture de ce livre court pourtant débordant de couleurs et de matières, entre parfums, paysages et souvenirs. Rouge d’une robe en crêpe de soie, gris-vert des marais salants, blanc laiteux du ciel d’hiver, odeurs de sel et de terre mêlées… L’Ile de Ré éternelle, solaire, sauvage et frémissante de ses inoubliables lumières, tisse la toile de fond d’un double récit s’épanouissant comme une vague : celle d’un roman en cours d’écriture, histoire d’une rencontre habitée d’un
le début d’un autre », d’autres, plus vulnérables, n’auront pas cette chance. Un roman dont il faut savoir appréhender le rythme d’écriture pour en connaître les délices. Véronique Hugerot
L’hôtel du bout du monde de Catherine Gendron aux éditions Paul&Mike Parution octobre 2017 368 pages, 18 € format numérique 5,99 €
dans le passé de cette ex infirmière militaire. Sa perspicacité de flic sera alors à l’épreuve de la noirceur des âmes. Ici, tous les personnages ont un pan inavouable de leur passé à cacher. Mais y aurait-il un peu d’amour enfoui sous la lâcheté et les horreurs de guerre ? Un quarantième roman noir à lire aisément dans les vestiaires de la piscine ! Véronique Hugerot
Un cadavre dans la piscine de Robert Béné Aux éditions La Geste (legestenoir) Parution mars 2018 224 pages, 12,90 €
désir voilé de brume, et celle d’un weekend brillant sous le soleil tendre de l’amitié et des lampions du 14 juillet. L’écriture, délicate et ciselée comme une émotion, déroule sa poésie musicale sans en oublier les silences. Un roman qui se lit d’une traite, comme on aspire à grands traits une bouffée d’air marin pour se rafraîchir l’esprit. Pauline Leriche Rouard
papier de soie éditions Amalthe Prix public : 13,90 €
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pat r i m o i n e F e s t i v al
A r c h i t e c t u r e
+
P a t r i m o i n e
Le patrimoine religieux de l’île n’aura plus de secret pour vous ! Le patrimoine religieux de l’île de Ré, tel est, en effet, le thème de la troisième édition du festival « Architecture + Patrimoine », qui se déroulera du 18 au 2 4 mai sur l’île de Ré, complété par des visites animées en juillet et août.
Comme ce fut le cas, les années précédentes, un ouvrage de synthèse sera proposé au public. Celui-ci viendra compléter le début d’une collection. Il sera un peu plus épais que les deux précédents, et mis à la vente à partir du mois de juin, dans toutes
les presses et bureaux d’accueil. Une suite d’expositions, de spectacles déambulatoires, de circuits-découvertes, de visites d’églises, de conférences, sont au programme. En solitaire, en famille ou entre amis, toutes ces animations seront gratuites. Le lancement du festival aura lieu vendredi 18 mai, à 21 heures, dans la chapelle Saint-Sauveur, à SainteMarie de Ré, en présence de Lionel Quillet, président de la CdC, et de Patrice Déchelette, vice-président, en charge de la culture et du patrimoine.
Un vieux témoin : l’abbaye des Châteliers
© Yann Werdefroy
L
’équipe du service du patrimoine de la Communauté de Communes de l’île de Ré a souhaité, cette année, mettre en valeur le patrimoine religieux de notre île. « Eglises paroissiales, croix de procession, architecture, mobilier et objets de culte n’auront plus de secret pour vous » annonce-t-elle dans son programme.
L’histoire de l’abbaye des Châteliers sera, entre autres, l’un des centres d’intérêt du festival. En effet, ce sont les moines cisterciens qui ont construit cet édifice dont on peut apercevoir les vestiges entre la commune de Rivedoux et celle de La Flotte, ils sont, en grande partie, à l’origine du développement économique de l’île de Ré, dès le Moyenâge. Deux visites et deux conférences sont prévues à ce sujet. L’architecture des églises, l’observation et l’étude des vitraux seront,
Le programme coup d'œil Le programme en en un un coup d'œil
MAI/ MAI/
festival festival
24 mai Du 22Du au2224au mai
21 mai LundiLundi 21 mai
"La et vigne et le clocher" "La vigne le clocher" Coopérative Coopérative UNIRE UNIRE Le Bois-Plage-en-Ré Le Bois-Plage-en-Ré
d’Ars-en-Ré Église Église d’Ars-en-Ré Carnot, Ars-en-Ré Place Place Carnot, Ars-en-Ré
Exposition Exposition
Vendredi 18 mai Vendredi 18 mai
L’autel de la Chapelle Saint-Sauveur, où se tiendra le lancement du festival le 18 mai à 21h.
10h Visite 10h Visite
également, au programme de cette semaine ainsi que la présentation de la pratique de la foi protestante.
Mardi 22 mai Mardi 22 mai
11h Visite 11h Visite de Saint-Martin-de-Ré La légende se raconte… Église Église de Saint-Martin-de-Ré 21h La21h légende se raconte…
Samedi 19 mai Samedi 19 mai
Le service du patrimoine de la CdC a invité plusieurs conférenciers, des spécialistes de la question, des universitaires, et travaillera en partenariat avec le « Musée du Platin », ainsi que la LPO.
d’Aquitaine Place Place EudesEudes d’Aquitaine Saint-Martin-de-Ré Saint-Martin-de-Ré
Chapelle Saint-Sauveur Chapelle Saint-Sauveur La Noue, Sainte-Marie-de-Ré La Noue, Sainte-Marie-de-Ré
- 16h30 Conférences 14h - 14h 16h30 Conférences
Architectures religieuses Architectures religieuses au fil au fil
11h Déambulation théâtrale 11h Déambulation théâtrale des siècles des siècles impromptue impromptue Salle des Eridolles Aline Aline et Cie et Cie de la République Place Place de la République Saint-Martin-de-Ré Saint-Martin-de-Ré
15h Circuit-découverte 15h Circuit-découverte
de la République Place Place de la République Saint-Martin-de-Ré Saint-Martin-de-Ré
Conférence 18h3018h30 Conférence
Et la lumière fut… en couleur ! Et la lumière fut… en couleur ! Cognacq MuséeMusée Ernest Ernest Cognacq Saint-Martin-de-Ré Saint-Martin-de-Ré Dans le cadre de Dans le cadre de Nuit des Musées la Nuitla des Musées
Dimanche 20 mai Dimanche 20 mai 10h Visite 10h Visite
Abbaye des Châteliers Abbaye des Châteliers
15h Atelier enfants 15h Atelier enfants
Les secrets de l’enluminure Les secrets de l’enluminure
22h Cinéma de plein 22h Cinéma de plein air air
Salle des Eridolles Le Bois-Plage-en-Ré Le Bois-Plage-en-Ré
Mercredi 23 mai Mercredi 23 mai
9h - 11h30 Conférences 9h - 11h30 Conférences
Patrimoine sous le soleil
Des hommes des religions Des hommes et deset religions Salle des Eridolles Salle des Eridolles Le Bois-Plage-en-Ré Le Bois-Plage-en-Ré
15h Visite côté nature 15h Visite côté nature 16h Visite côté archéologie 16h Visite côté archéologie
Abbaye des Châteliers, La Flotte Abbaye des Châteliers, La Flotte
Jeudi 24 mai Jeudi 24 mai
9h - 11h30 Conférences 9h - 11h30 Conférences Décorer et préserver Décorer et préserver Salle des Eridolles Salle des Eridolles Le Bois-Plage-en-Ré Le Bois-Plage-en-Ré
15h Visite 15h Visite
du phylloxéra VitrauxVitraux du phylloxéra Sainte-Catherine, La Flotte Église Église Sainte-Catherine, La Flotte
Brendan et le secret de Kells Brendan et le secret de Kells Abbaye des Châteliers, La Flotte Abbaye des Châteliers, La Flotte
JuILLET-AOûT/ JuILLET-AOûT/ visites animées visites animées
Mardi 31 juillet Mardi 31 juillet
Mardi 10 juillet Mardi 10 juillet
Mardi 7 août Mardi 7 août
L’île de Ré, première île labellisée, appartient au réseau national des villes et pays d’art et d’histoire, depuis le 26 juillet 2012, et entend bien entretenir ce précieux label.
Rendez-vous directement sur place 11h Église de La Flotte Rendez-vous directement sur place 11h Église de La Flotte
Jacques Buisson
11h Église de Rivedoux-Plage 11h Randonnée découverte 11h Église de Rivedoux-Plage 11h Randonnée découverte de la Chapelle Notre Dame de la Chapelle Notre Dame Mardi 17 juillet de La Croix, Port-Notre-Dame Mardi 17 juillet Port-Notre-Dame 11h Circuit églises, chapelles de La Croix, Sainte-Marie-de-Ré 11h Circuit églises, chapelles Sainte-Marie-de-Ré et temple de Saint-Martin-deet temple de Saint-Martin-deRé Mardi 21 août Ré Mardi 21 août RdV devant l’église 11h Église du Bois-Plage-en-Ré RdV devant l’église 11h Église du Bois-Plage-en-Ré
Mardi 24 juillet Mardi 24 juillet 11h Église d’Ars-en-Ré 11h Église d’Ars-en-Ré
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Mardi 28 août Mardi 28 août 11h Église de Loix 11h Église de Loix
« Le mardi… c’est permis ! » revient cet été. Le principe en est simple et efficace au vu de leur succès : Tous les mardis à 11 heures aux mois de juillet et août le service du Patrimoine de la CdC proposera des visites thématiques pour découvrir le patrimoine religieux rétais. Il sera ainsi possible de (re)découvrir les églises de Rivedoux, Saint-Martin, Ars-en-Ré, La Flotte, Sainte-Marie, Le Bois et Loix.
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Sauf mention contraire sur le programme, toutes les animations sont gratuites. Pensez à réserver au 05 17 83 20 57 Tout le programme sur www.cdciledere.fr
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les gens d’ici P o r t r a i t
Jean-Lou De Tapia, un comédien multifacettes ! Jean-Lou de Tapia, comédien au théâtre, à la télévision, auteur de nombreux one man show et maritais d’adoption, propose chaque lundi des cours de théâtre dans l’ancienne Ecole de Sainte-Marie.
S
disgracieux, il propose une composition très personnelle. Un texte fouillé et des jeux de scène précis permettent de déclencher l’hilarité du public non-stop. Grâce à ce one man show il a obtenu plus de dixsept Prix et récompenses.
© David Ouvrard
on CV est impressionnant : comme d’autres avant lui, Lagaff, les Frères Jolivet ou encore Métayer père et fils… il a fait ses classes pendant douze ans comme GO au Club Med, c’est là dit-il qu’il a tout appris et développé un relationnel populaire avec le public.
Suivront l’Olympia en première partie d’Anne Roumanoff puis d’autres scènes de festivals, de théâtres parisiens et de provinces, des spectacles comme « Ah Zut ! » « Les Agios » seul ou en duo… Avec Jean Lou De Tapia, on est plongé dans un univers décalé, sans complaisance mais toujours authentique et sincère, comme à son image et on se laisse emporter.
Un humoriste atypique dans le paysage français Auteur de vingt-cinq comédies musicales, de nombreux spectacles visuels et sketches, c’est en 2003 qu’il fait ses premiers pas sur les plateaux de télévision, de TF1 en passant par France 2 dans les émissions de Patrick Sébastien ou Michel Drucker. Puis en 2004, avec la troupe CLINIC, il sera l’un des auteurs-acteurs de « la Bande Dehouf » diffusée à 19h45 en remplacement de un Gars une fille.
Quand il n’est pas en tournée il pose ses valises à Sainte Marie Actuellement il joue une pièce de théâtre à la Comédie de Paris, « le cœur de Marie » qu’il a également mis en scène. Quand il n’est pas en tournée, il vit à Sainte-Marie. Jamais à court d’idée il a en tête de pouvoir d’ici quelques mois mettre en place un Festival du rire sur l’Ile. Ce projet en gestation depuis trois ans avec la Mairie de Sainte Marie, la Communauté de Communes de l’île de Ré, devrait voir le jour si les financements requis sont trouvés.
Après les duos et les groupes, il décide courageusement en 2007 de faire une carrière en solo. Il crée son one man show « Jean-Jacques » un personnage décapant et incisif ! Jean-Lou De Tapia c’est un mélange de Mister Bean et Jerry Lewis à la française. Son humour mélange d’auto dérision et de beaucoup d’absurde fait recette. Avec son personnage « Jean-Jacques », au physique
Jean-Lou De Tapia comédien multifacettes.
Ce comédien qui est dans le partage, avec un sens inné du relationnel et un parcours aux multiples répertoires, souhaitait pouvoir transmettre en donnant des cours de théâtre. C’est chose faite depuis le 22 mars. Chaque lundi soir de 18h à 19h et de 19h à 20h, à l’ancienne Ecole de la Noue, adolescents et adultes peuvent venir, avec ou sans expérience, vivre un moment de complicité, chaleureux et dans la bonne humeur avec Jean-Lou De Tapia comme « metteur en scène » !
Profitez de cette belle opportunité avec un homme au talent immense mais d’une grande simplicité et spontanéité. Florence Sabourin
Pour tous renseignements Jean-Lou De Tapia : 06 07 23 36 17 Adresse de mon site : http://jeanloudetapiaofficiel.fr
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sports à la hune G o lf
d e
T r o u s s e - C h e m i s e
Un club de golf qui s’ouvre aux jeunes et améliore toujours son parcours Le Club de Golf de Trousse Chemise, créé en 19 8 9, héberge l’association sportive éponyme qui compte environ cinq-cents membres à ce jour. institutrice. « Certains ont vraiment accroché confie Nicolas, quand d’autres n’ont pas été très intéressés ». On ne peut pas plaire à tout le monde, pourrait-on dire mais les petits écoliers auront eu la chance de découvrir une discipline sportive rarement pratiquée à l’école élémentaire. Une belle initiative à saluer et une expérience qui sera renouvelée.
Le parcours 9 trous, en bordure du Fier d’Ars, un plaisir toujours renouvelé qui incite à lâcher prise.
A
u sein du Club, ouvert toute l’année, le président Frank Gentin et la présidente de la commission sportive, Geneviève Francony organisent, hiver comme été, des compétitions soutenues par de fidèles sponsors tels Hermès, Orpi ou Veuve-Clicquot mais également par des enseignes locales comme la galerie François Giraudeau, le Bistrot du Martray, la maison Marin ou la ferme des Baleines. Deux formules d’inscription sont possibles : hors saison ou toute l’année.
vingt-six hectares de pelouses. C’est donc une équipe d’une dizaine de personnes en comptant le personnel d’entretien. « Le golf de TrousseChemise a cela de particulier qu’il est en bord de mer, outre la beauté du site, avec le Fier d’Ars pour toile de fond, le parcours est assez changeant en fonction de la météo, explique Nicolas Horwitz, car le vent modifie les conditions de jeu. »
L’équipe
Depuis la rentrée scolaire de septembre 2017, Nicolas Horwitz a mis en place l’école de golf pour les enfants à partir de quinze ans. Chaque semaine, en période scolaire, les jeunes peuvent suivre les cours des mercredis après-midi.
Nicolas Horwitz, joueur pro et directeur du club depuis 2016, se donne pour mission d’améliorer chaque année un peu plus le parcours. Pour cela, il est secondé par Estelle, responsable d’accueil, pour qui le Golf de Trousse n’a plus aucun secret, et deux autres personnes à la réception. Sur le green, c’est lui qui se charge des cours avec un second professeur en haute saison et sur le terrain, le greenkeeper Didier et trois autres personnes ont la responsabilité des
De belles initiatives pour l’enseignement et la jeunesse
Par ailleurs, il est à l’origine d’un cycle golf au sein des écoles des Portes et de Saint-Clément pour les CM1 et CM2. D’octobre à mars, les petits ont pu se frotter aux subtilités du swing en huit séances d’1h30, sous l’œil vigilant de leur
Golf de Trousse-Chemise Route de la Levée Verte 17880 Les Portes en Ré 05 46 29 69 37 golftroussechemise@orange.fr golftroussechemise.com
À vos clubs, prêt ? Partez ! L’accès au parcours, comme dans tout club, se fait en fonction du niveau de jeu mais, une fois titulaire de sa carte verte chacun peut s’inscrire aux compétitions du calendrier (à souscrire 15 jours avant la date de compétition). Tous les quinze jours, de novembre à mars, se joue une compétition de classement sur 9 trous. Les championnats d’hiver et du Club se disputent en équipes homme, femme et mixte. Le 21 avril dernier la Coupe de l’association sportive (en Stableford) a rassemblé les premiers joueurs de la saison. La prochaine compétition, la coupe de La Martinière, se disputera le 9 juin puis les compétitions s’enchaîneront sans relâche tous les week-ends jusqu’en septembre.
de Trousse Chemise affiche, depuis 27 ans maintenant, sa volonté de toujours améliorer son parcours pour en élever le niveau sportif. À noter, les accords interclubs qui offrent un tarif préférentiel dans les clubs de la région Aquitaine (liste sur le site).
Toujours bien vert, le club de golf
Véronique Hugerot
sans réservation
unpluscycles@gmail.com - www.unpluscycles.com
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sports à la hune T r a i l
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v i g n e s
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R é
Une course unique ou le plaisir de courir en toute liberté en milieu naturel Le 3 juin prochain, ils seront près de six-cents, hommes et femmes, adultes et ados à participer au Trail des Vignes de Ré. Avec son parcours unique, entre plages, dunes, vignes et forêts, au cœur de l’Ile, cette course à pied offre un décor naturel exceptionnel.
L
e Trail séduit de plus en plus de coureurs à la recherche de sensations différentes à la traditionnelle course sur route. Il s’agit d’une course à pied en milieu naturel. Les participants utilisent des sentiers, des chemins ou des parcours accidentés dans des forêts, des montagnes, des dunes… Avec ce type de courses vous pouvez profiter des grands espaces en dépassant vos limites. Les distances et les difficultés sont variables. Courir dans la nature, sur des sentiers balisés, à la campagne, au bord de la mer ou à la montagne devient alors un luxe. Il est indispensable d’y ajouter du dénivelé, pour le fun mais aussi pour progresser. On peut s’amuser à franchir des ruisseaux, escalader des rochers, éviter les vagues : c’est un véritable terrain de jeu ! Le Trail permet de reconnecter son corps et son esprit ainsi que faire le plein d’oxygène et d’énergie. Il est important de noter que le respect de la nature s’impose avec les gestes écologiques qui l’accompagnent. Prévoyez donc de garder vos petits déchets avec vous.
est important. Non seulement cette discipline pas tout à fait comme les autres va vous demander des efforts physiques différents en fonction du terrain mais vous fera également travailler vos neurones et votre sens de l’orientation. S’adonner au Trail, c’est investir sur son physique et son mental. Il vous permet de changer vos habitudes de running et sortir de votre zone de confort pour aller vers de nouvelles sensations en variant vos entraînements et en découvrant de magnifiques paysages. Le départ aura lieu le 3 juin au Stade de Sainte-Marie dès 8h30 pour les 33 km, puis à 9h45 pour les 7 km et enfin à 10h pour les 19 km. Près de 600 Coureurs attendus.
Trois parcours au choix
Pour les coureurs confirmés : les 33 km. Il s’agit d’un parcours atypique s’adressant aux coureurs entraînés, prêts à dépasser leurs limites, l’équivalent d’un marathon. Les difficultés rencontrées, les paysages traversés (forêts, plages, dunes, sentiers…) et en prime un passage sur le Pont, rendent ce parcours fort en sensations.
Lors du Trail des Vignes de Ré, trois types d’épreuves sont à choisir en fonction des capacités et de l’endurance de chacun.
Les 19 km une distance et des difficultés moindres que le précédent. Pour ceux qui sont déjà sportifs et/ ou coureurs mais qui souhaiteraient
T o u r n o i
d e
également débuter le Trail. Pour avoir une idée de la difficulté, sachez que 100 mètres de dénivelé sont l’équivalent d’un kilomètre sur le plat. Et le parcours des 7 km (limité à 350 participants) correspond à des coureurs qui veulent se faire plaisir, à leur rythme comme ils le font le dimanche seuls, mais cette fois ils seront nombreux et dans une ambiance festive.
Venez nombreux encourager ces coureurs ! Sachez que vous pouvez encore vous inscrire et ce jusqu’au 2 juin, veille de la course. Florence Sabourin
Renseignements : traildesvignesdere@gmail.com ou Aurélia 06 42 73 99 19
A savoir également que pour ce type de course le sens de l’orientation
f o o t b all
32 clubs de football à Saint-Martin pour la 27ème édition du Mémorial Bruno Tesson Le traditionnel tournoi, qui s’adresse aux jeunes footballeurs, se tiendra durant le week-end de la Pentecôte.
S
amedi 19 et dimanche 20 mai, les responsables de l’ASR (Association Sportive Réthaise), seront prêts pour accueillir 32 clubs
de football, venus de toute la France. 56 équipes évolueront sur le stade Marcel Gaillard de Saint-Martin de Ré. Celles-ci seront réparties, comme
les années précédentes, en deux catégories : U10-U11 (moins de 11 ans) et U12-U13 (moins de 13 ans). Généralement, les clubs reviennent d’une année sur l’autre, toutefois, on en compte huit qui disputeront le trophée pour la première fois. Chaque formation sera composée de 7 joueurs. Les matches dureront 8 minutes, à l’exception des deux demi-finales et de la finale qui se dérouleront sur deux mi-temps de 8 minutes chacune. Qui, cette année, succédera à Montauban et à Saint-Nazaire ?
Une organisation menée de main de maître
Le Mémorial Bruno Tesson s’adresse aux jeunes footballeurs de moins de 13 ans.
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Après avoir déposé, la veille du challenge, une gerbe de fleurs au lieu où repose Bruno Tesson, enfant
du pays et brillant footballeur, les responsables vont se lancer dans un week-end « non-stop ». Pas moins de 80 bénévoles seront chargés de tracer les terrains, dans un premier temps, puis de désigner les équipes pour chaque rencontre, d’assister les dix arbitres officiels, et, surtout d’organiser les repas sur les deux cours de tennis couverts. Environ mille repas seront servis pour chaque déjeuner. Les tables seront prêtées par les communes de Saint-Martin et de Rivedoux. La remise des coupes et des différentes récompenses aura lieu sur le terrain d’honneur du stade, en présence de Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin de Ré. Jacques Buisson
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sports à la hune A s s e m b l é e
G é n é r al e
Association du Golf des Pertuis : fin de parcours Sise dans la salle du Yacht Club de Saint-Martin de Ré, l’AG annuelle de l’association du Golf des Pertuis a entériné une décision déjà prise : une fin qui a le goût amer du gâchis. NDL (zone naturelle de loisirs), « sans contraintes particulières » d’après le Président. Alors ? Alors, selon Claude Chessé, « tout cela conduit au questionnement sur la volonté réelle des élus ». Et de préciser que ce nouveau projet n’entraînait pas de dépense d’argent public car assis sur « un projet privé qui méritait une attention active », pour une exploitation parvenant à l’équilibre avec la présence de trois cents golfeurs résidents à l’année.
L
Le projet de Golf à La Flotte n’ira pas plus loin que le practice.
e Président Claude Chessé et son bureau ont fait un choix drastique : celui d’abandonner leur projet de golf sur la commune de La Flotte, supposant, du même coup, la dissolution de l’association dédiée. Le quorum était atteint, donnant capacité à des résolutions pleines et entières.
Retour sur seize ans d’implication Lancée en 2002, l’initiative avait connu un sérieux revers avec l’irrecevabilité d’un parcours golfique prévu en dix-huit trous. En cause, la protection de zones naturelles protégées. En 2016, soutenus par les adhérents, Claude Chessé et son bureau étaient repartis en campagne avec un projet
réduit à neuf trous, ne lésinant pas sur les moyens pour le proposer sous des auspices favorables. Pour cela, l’association avait requis l’expertise de Pierre Le Gall, Secrétaire Général de Ré Nature Environnement. L’objectif : déterminer et valider la faisabilité du nouveau projet, avec notamment l’utilisation d’eaux de récupération à hauteur de 25 à 30 000m m3 et une perspective de norme éco-durable grâce à une « conception intelligente ». « Des exemples existent » affirme Claude Chessé, citant le golf du Domaine de Manville dans les Alpilles, une région pourtant sous haute protection. Certes, sa réalisation exigeait le reclassement d’une zone naturelle en
« Pas KO debout » selon ses propos, mais habité de sentiments partagés, allant de la tristesse à la colère, Claude Chessé reçut l’unanimité sur la décision de « ne plus donner suite à tous projets ». En revanche, l’abandon conjoint du practice ne recueillit pas l’unanimité, ouvrant le champ à d’autres perspectives, sans l’association toutefois. Somme toute, le combat mené de si longue haleine a cessé… Faute de combattants. Pauline Leriche Rouard
Ce qu’ils en disent
Léon Gendre Le maire de La Flotte pose sur la table deux énormes dossiers intitulés GOLF et recadre le contexte. Il a beaucoup travaillé sur ce projet introduit de longue date dans le schéma directeur et les statuts de la CdC, le golf étant à l’origine envisagé « dans un triangle entre Le Bois-Plage, La Flotte et Sainte-Marie ». Certes, alors qu’il était Président de la CdC (janvier 2003 - avril 2008), il avait donné priorité à la piscine, équipement public « plus unitaire, social et considérant les besoins des écoles », prévoyant la réalisation du golf « dans la foulée ». Son départ de la CdC en 2008 lui retira par nature sa compétence sur le dossier. Lionel Quillet Quand il reprend le dossier, « le projet est déjà mort ». Irrecevable car le tracé passe par des terrains rachetés avec les revenus de l’écotaxe. Malgré tout, il le réinscrit au SCoT. Peine perdue : « ce qu’il faut comprendre, c’est que la Loi ne considère pas un golf comme environnemental ». Quand l’association persévère avec le projet de neuf trous, il suit : « Il y avait une ouverture possible car côté terrains, on pouvait zigzaguer. Mais ce nouveau projet est refusé par le maire de La Flotte ». « Ils se sont lassés et je comprends » ajoute-t-il, « mais le nouveau projet a deux ans et sur ce type de dossier ce n’est rien. Est-ce que Nicolas Hulot accepterait aujourd’hui de signer un tel projet ? Pas sûr. Mais je ne dis pas que je ne le réinscrirai pas ». « J’ai les épaules larges mais quand même… » conclut le Président de la CdC en réponse aux critiques.
Pour un e g e s t i o n s u r m e s u re d e vos lo c a t i o n s s a i s o n n i è re s .
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zap’arts M u s i q u e
Guitare et surf culture : l’album « Dans mon île » sortira mi-juin Quand elle nous manque on y pense en images, en odeurs, en saveurs… Avec les chansons d’Alain Girard dit « L’Hawaii », c’est en musique que l’île de Ré vibre. Attention : pur concentré de décontraction balnéaire bientôt en tubes ! © Ben Dauchez
C
’est son premier opus, mais pas un galop d’essai et encore moins une vague de chauffe. Comme une ambiance, chaleur acoustique des moments de convivialité qui s’invitent en spontanéité et s’égrainent sur la plage ou à l’ombre des pins entre potes ; ses chansons fredonnées en chœur dans les fêtes comme un air familier, il les traîne partout depuis toujours… Il faut dire que la vie en mélodie, ils sont une flopée dans la bande à être tombés dedans petits !
Du cousu main pour un disque 100% maison Cette compilation de six titres enfin officialisés, c’est une sorte de condensé de tout ce que Mister l’Hawaii affectionne qu’il partage avec nous. L’Hawaii fait surfer les notes sur les cordes de sa guitare.
Chez les Girard déjà, la maison familiale a toujours ressemblé à un laboratoire musical où l’on fait du jug band comme on respire. Haut comme trois pommes Alain bricole avec les ainés des arrangements expérimentaux, explore des combinaisons de résonances, jouant du son comme on pénètre une matière. Devenue rythmicienne hors pair et
L a
Mal i n e
convergentes artistes comme le dessinateur Jacques Sourisseau, dit «Jacques des Portes» ou le photographe Ben Dauchez, qui tous ont plébiscité et participé à la naissance de cet album comme la suite logique d’une histoire rétaise dont la partition se trame depuis longtemps.
spécialiste de la planche à laver, « Cajoune » sa sœur fait parler d’elle avec le groupe jazz-swing « Sweet Mama », tandis que son frère « L’Oranger » (pour Laurent-G) trimballe son blues funk’africain faussement nonchalant sur toutes les scènes de l’île. Autour d’eux, les « Zem », « Joyfull », « Audrey & les faces B » (le groupe sera en première partie de Selah Sue au Jazz au Phare) et un clan d’âmes
« H o r s
l e s
Les vagues, qu’avec sa bande de windsurfers la « Donkey team » ils cherchaient à Bali ou en Californie quand c’est à la pointe du Lizay que sonnait l’alerte bonnes sessions. Spots entre potes à suivre dans le morceau « Cartes de houle »… Sur des rythmes calypso on se souvient de l’île avant le pont et les rondspoints avec « Tranquille », « Au Bois » c’est la bringue à Wood Beach sur des accents reggae. De Kinshasa à la Jamaïque, on voyage avec les harmonies calypso
de « L’Hawaii », mais c’est bien la vie de liberté sur Ré qu’il tient à célébrer comme la plus belle des échappées. Et puis il y a les amis, assez nombreux dans l’aventure pour qu’Alain s’inquiète qu’on ne puisse tous les citer. Je lui réplique que la liste ne saurait être exhaustive sans craindre le recensement ! Entre ceux qui ont participé à l’enregistrement (11 musiciens professionnels qui n’auront que de rares occasions d’être tous réunis sur scène) et ceux qui, de la production à la communication ont souhaité accompagner le projet (Catherine Girard à la direction artistique, Snart 7 Studio, Si Ré Prod entre autres) ; difficile en effet de mentionner tous les contributeurs, mais à n’en pas douter ils ajoutent à l’empreinte de ce disque signature très attendu. Marie-Victoire Vergnaud
Présentation de l’album « Dans mon île » en live (et en famille) pour la fête de la musique : Au Bar à quai à La Noue, puis au P’tit Bois au Bois-Plage le 21 juin
M u r s »
« Soigne ton Gauche » : des ateliers et un ciné-bruitage À l’occasion de leur spectacle Soigne ton Gauche, l’association Dulciné propose des ateliers de bruitage pour découvrir les métiers du son au cinéma.
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’association Dulciné, basée à Caen et composée d’artistes et de techniciens du cinéma et du théâtre, propose, en amont de son spectacle Soigne ton Gauche, trois ateliers de bruitage. Il s’agira de bruiter en direct les courts-métrages du spectacle, tenter de rendre le pas d’un homme, le bruit d’un train, de façon aussi réaliste que possible et en mesurer l’impact qu’il soit burlesque, émotionnel ou expressif. Trois sessions pour découvrir les multiples métiers du son : preneur de son, perchman, monteur son, mixeur, bruiteur ou musicien. Ciné-concert Soigne ton gauche, du titre du court métrage de René Clément, est un spectacle de cinéma et de bruitage musical de Marion Motte et Walter Loureiro sur des courts métrages de Jacques Tati et de Pierre Étaix. Les courts métrages sont projetés sur un écran pendant que les deux bruiteurs en fabriquent
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le son en direct. Instruments de musique, roue de bicyclette, bac de graviers ou barres de fer sont leurs outils de base, sans oublier leurs propres corps. Musicienne multi-instrumentiste, Marion Motte est passionnée de musique de tradition orale, la transmission et la rencontre via la musique sont au cœur de son travail.Walter Loureiro est musicien et compositeur pour la scène (théâtre et comédie musicale), il se produit dans de nombreux festivals. Sa carrière l’a amené à embrasser tous les genres et toutes les origines en matière musicale. Cela donne un spectacle étonnant et innovant qui rappelle les débuts du cinéma muet et son indispensable pianiste sur l’estrade. Dans la salle, l’émotion est collective et l’on prend conscience que les images, seules, ne suffiraient pas à la susciter. Véronique Hugerot
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Ciné-bruitage « soigne ton gauche ».
Atelier de bruitage : Le son au cinéma Samedi 19 mai 2018 à 11h et 18h et dimanche 20 mai à 11h à la Salle des Paradis de Sainte-Marie de Ré Tarif unique 3€ réservation conseillée
Soigne ton gauche sur les courts métrages de : René Clément (Soigne ton Gauche de 1936), Jacques Tati (L’école des Facteurs de 1946), Pierre Étaix (Heureux Anniversaire de 1962) Dimanche 20 mai à 18 h à la Salle des Paradis de Sainte-Marie de Ré Réservation : ardc@lamaline.net Durée 1h Tarif adulte : 12€ / enfant moins de 14 ans : 7€
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zap’arts E v è n e m e n t
Arts Actuels : un Festival en plein épanouissement Est-ce parce qu’il a atteint l’âge dit de raison ? Pour sa septième année, le Festival d’Arts actuels déploie ses ailes et s’envole par-delà le territoire pour aller se poser aussi à Oléron. Une grande première.
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atherine Métais ne s’étend pas sur le sujet mais un silence en dit souvent long : la disparition de Chantal Gousseau, amie chère et âme fondatrice du festival a bien sûr ébranlé la préparation de cette édition 2018, de même que celle du sculpteur et écrivain Olivier de Coux qui devait en être l’invité d’honneur. Mais les dix personnes activement impliquées de l’association M’L’ART ont rassemblé leurs énergies pour nous offrir une septième saison qui fera date. Ré/Oléron : deux îles pour UN festival
a pris corps. « Les peintres Claude Husson et Daniel Mohen ont également fait lien », ajoute Catherine. Une partition pas si facile à jouer car elle supposait une entente réelle entre les deux territoires, ne serait-ce qu’en raison des enjeux financiers, une telle initiative ayant évidemment un coût non négligeable. L’impertinence, thème savoureux Le moins que l’on puisse dire de ce thème 2018 est qu’il va comme un gant aux arts actuels. Car si l’impertinence est communément définie comme une démarche plutôt transgressive, teintée d’impolitesse, voire d’arrogance, n’est-elle pas aussi une
L’évènement est d’importance et sa portée également symbolique : les îles de Ré et d’Oléron, qui parfois se regardent en chiens de faïence, vont être cette année rassemblées par les arts actuels, une quarantaine d’artistes et trois jours de festival pour Ré, quelques trente-cinq et quinze jours pour Oléron. Une entreprise dans laquelle M’L’ART s’est pleinement investie. « Dès notre premier contact, Michel Parent, maire de Le Château d’Oléron, a montré son enthousiasme », relate Catherine Métais. De son côté Patrice Déchelette s’est montré lui aussi favoFriederike Hammann. Brokers in Tears, rable. Et c’est autour d’un New York, London, Tokyo [Courtiers en larmes, déjeuner réunissant les New York, Londres Tokyo], 2013 – 2017, acrylique sur toile, 100 x 100 cm. deux maires que le projet
forme de liberté osant se dresser face aux idées reçues, aux codes convenus et à la norme en place ? Faire bouger les lignes, questionner, interpeller, voilà bien une vertu et une opportunité : celle d’un éveil, d’une prise de conscience ou d’un autre regard. En somme, l’un des visages de l’Art, universellement et en tous temps. Une envergure internationale Outre cette passerelle entre Ré et Oléron, il faut ajouter un nouveau site d’exposition au Nord de l’Ile de Ré, dans le jardin du Phare des Baleines, et une internationalisation du festival qui réjouit Catherine Métais. Car si les artistes locaux, régionaux et français seront bien évidemment présents, la programmation s’est considérablement enrichie d’artistes venant d’horizons très différents, de la Hollande à la Tunisie en passant par l’Angleterre, la Suisse, la Bosnie et la Russie ou encore Israël. Les temps forts seront donc nombreux. Citons pour exemples l’accrochage des œuvres de Chantal Gousseau qui se prolongera jusqu’en octobre, et bien sûr l’invité d’honneur Olivier Rocheau qui investira le musée Ernest Cognacq et la Citadelle de Château d’Oléron, habillant les murs vénérables de créations sur-mesure. Comme a son habitude, l’équipe a travaillé sur la double valorisation des œuvres et des espaces, en définissant une
Véronique Selleret. Pelote, 2016, sculpture, caoutchouc, plexi, 80 x 80 x 15 cm.
ligne directrice pour chaque lieu. Affirmant sa personnalité, le Festival d’Arts actuels Ré/Oléron 2018 ouvrira plus que jamais sur tous les possibles, embrassant la géographie pour élargir, encore et toujours, l’accès à l’Art. Pauline Leriche-Rouard
Festival des Arts actuels 2018 – Dates et lieux Sur l’Ile de Ré – Les 8, 9 et 10 juin : musée Ernest Cognacq Jay (salle haute et salle pédagogique, cour de Clerjotte et jardins), la Poudrière, les salles des Colonnes de l’ancien hôpital, les portes de Thoiras et Campani. Sur l’île d’Oléron – Du 8 au 23 juin : la grande salle de la Citadelle, le Bastion de la Brèche et le Bastion Royal.
Sp e c t a c l e
Concert « J’entends swinguer Paris » vendredi 25 mai salle Vauban La compagnie Les Frivolités Parisiennes nous propose une promenade au cœur du bouillonnement artistique de la capitale des années 20.
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algré moi », « J’ai deux amours » « sous les ponts de Paris »… Le répertoire de l’époque raconte l’émulation créative des années folles, tablées d’écrivains, peintres, sculpteurs, musiciens faisant la fête à la gloire d’un nouveau monde à Montparnasse ou Montmartre. Joséphine Baker et Mistinguett se disputent la vedette d’une France résolue à repousser l’ennemi en musique, quand l’opéra s’autorise à être comique ou bouffe pour que le rire complète la riposte d’un peuple en pleine mutation. Portée par le désir de remettre ces icônes du paysage artistique du XIXe siècle au goût du jour, la troupe qui se produit un peu partout en France avec tantôt un opéra, une comédie musicale ou une revue, a conçu pour cette tournée charentaise un spectacle inédit. Sur la scène de Saint-Martin, quatorze instrumentistes et trois
chanteurs feront découvrir au public des titres rares ou des tubes de l’époque, swing orchestré spécialement en condensé d’une ambiance frivole revendiquée, tant elle fut par ailleurs riche intellectuellement. Petite pépite chaudement recommandée par l’équipe du festival Musique en Ré qui a intercédé pour organiser cette soirée étape, le spectacle « J’entends swinguer Paris » joue la vitamine d’un collectif de talents convoqué à la sauvegarde d’un patrimoine indocile. Un ensemble musical unique en son genre et une manufacture de l’opéra comique d’aujourd’hui Chant, musique, danse, Les Frivolités parisiennes déclinent l’opéra dans tous ses états pourvu qu’on rie ! En parallèle des représentations données partout en France, le mouvement est devenu une académie qui
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propulse de jeunes artistes et multiplie les interventions dans les écoles. Depuis cinq ans, c’est toute une pédagogie qui s’est développée en faveur d’une approche nouvelle dans la manière de faire de l’Opéra. D’abord orchestre, puis producteur, puis organisme de formation, la troupe est Un peu de légèreté pour une soirée de frivolités. aujourd’hui un acteur majeur de la création privée de revendications des glorieuses, ça va spectacles musicaux. « jazzer » à Saint-Martin !. Autour des musiciens, la coméMarie-Victoire Vergnaud dienne, chanteuse et danseuse Léovanie Raud est un nom réputé Vendredi 25 mai à 20h30 salle de l’opérette, le baryton Guillaume Vauban à Saint-Martin Paire prépare le Fantasio d’OffenSoirée généreuse : Entrée libre ! bach programmé à l’Opéra de Rouen Répétition ouverte au public en partetandis que la soprano Clémentine nariat avec l’école du Bois-Plage de 18 Decouture s’illustrait récemment à 19 heures. sur la même prestigieuse scène de www.lesfrivolitesparisiennes.com Bordeaux. Souvenir des années folles ou Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr
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histoire O r i g i n e
d u
m u s é e
E r n e s t
C o g n a c q
Un musée ancré dans son histoire rétaise À la charnière du XIX e et du XX e siècle, trois personnalités fort différentes furent à l’origine de la création à Saint-Martin de Ré d’un musée qui perdurera : Théodore Phelippot, maire du Bois-Plage et conseiller général durant vingt-deux ans, son médecin et ami Émile Atgier et bien sûr… Ernest Cognacq, fondateur de la Samaritaine.
René Phelippot, maire du Bois-Plage et collectionneur invétéré (Coll. Musée Ernest Cognacq – Ville de Saint-Martin-de-Ré).
Théodore Phelippot, un érudit et collectionneur hors norme C’est ainsi qu’aux environs des années 1870, le village du Bois possèdera grâce à Théodore Phelippot, un érudit atteint d’une frénésie de collectionneur, un musée ouvert au public : la Tour Malakoff. Installé dans la propriété de la Bénatière, ce musée-bibliothèque accueillera de nombreux objets : tableaux, estampes, faïences, vieux meubles, monnaies et ouvrages ancien ainsi que près de 3 000 livres, tous réunis par Théodore Phelippot. Marcel Delafosse écrira à propos de ce personnage hors norme à la vie riche et passionnante qu’il mériterait qu’on lui consacre une biographie. Franc-maçon, Phelippot appartint successivement à l’Union Parfaite de La Rochelle puis à l’Accord Parfait de Rochefort. Il n’est donc pas étonnant
Ma i s o n
de le retrouver, avec d’autres notables rétais, dans les rangs d’une « société » aux idées très anticléricales et qui suscita bien des polémiques : la Libre Pensée de l’île de Ré. Très actif, il créé différentes sociétés de secours mutuels, sauveteurs en mer et comices agricoles. Auteur de publications d’histoire locale, archéologue à ses heures, il fonda également des sociétés savantes et archéologiques. Seul bémol à ce portait flatteur : le personnage avait la réputation de rechercher les récompenses officielles, un besoin de reconnaissance sans doute assez normal pour cet homme brillant et hyperactif. À sa mort, en 1905, ses héritiers se voient obligés de mettre en vente ses collections. Certains érudits locaux s’en émeuvent.
Émile Atgier, un ami bien avisé C’est alors qu’entre en scène un personnage peu connu du grand public et ami du défunt : Émile Atgier, médecin militaire à la Rochelle, puis à Alger, il mourra au champ d’honneur lors de la bataille de Flandres en 1915. Ce lettré s’intéresse à l’histoire, publie des monographies dont celles sur les hôpitaux de la Rochelle et de SaintMartin de Ré font encore référence. Archéologue, il est Président de la Société préhistorique française et vice-Président de la société d’Anthropologie de Paris. C’est dans le cadre de la Société des Rétais de Paris, fondée à son initiative qu’il côtoie Ernest Cognacq, président d’honneur. Navré à l’idée de la dispersion des trésors de Phelippot, Émile Atgier va s’adresser à Ernest Cognacq.
Le mécène Ernest Cognacq Ernest Cognacq est l’archétype même du self-made man. Il débute petitement à Paris dans le commerce du drap et de la mercerie et galère une
dizaine d’années, jusqu’au jour où, en 1870, il loue un emplacement au Pont-Neuf, à Paris, qu’il nomme La Samaritaine du nom d’une ancienne fontaine du quartier. Il ne s’agit alors que « d’une arrière-salle de huit mètres sur quatre »(1) à la façade peinte en bleue. Nous sommes loin des quatre magasins se style Art Nouveau qui investiront ultérieurement le quartier. Didier Jung raconte que « sa gouaille lui vaut le sobriquet de Napoléon du déballage ».(1) C’est un atout, certes, mais son sens commercial et son culot l’aideront tout autant. Il saura exploiter la guerre de 1870 pour faire avancer ses affaires, obtenant des marchés de confection d’uniformes. La paix revenue, il met tout en œuvre pour que son magasin devienne la destination privilégiée des Parisiennes comme des provinciales.
XVIIIe, dix ans plus tard, il se tourne vers les peintres français de cette époque sans pour autant se départir de ses toiles impressionnistes. Mais il ne deviendra jamais ce qu’il est convenu d’appeler un collectionneur éclairé.
Le musée Ernest Cognacq
C’est donc sa fibre rétaise plutôt qu’artistique qui le fait répondre favorablement à la demande d’Atgier. Il lui remet 12 000 F pour l’achat des collections Phelippot offertes à la commune de Saint-Martin en vue de la création d’un musée municipal. Deux ans plus tard, en 1907, il fait un don de 25 000 F. afin d’acquérir la maison des CadetsGentilshommes pour abriter les précieuses collections. Une grande fête est donnée pur célébrer C’est à cet homme-là l’événement, mais les qu’Émile Atgier va finances du musée se Portrait d’Ernest Cognacq demander en 1915 de par Pierre Huar (musée dégradent rapidement sauver les collections Cognacq de Saint-Martinet ne permettent plus de Théodore Phelippot. de- Ré). de l’entretenir. Informé Pourtant rien dans le de la situation, Ernest Cognacq créé parcours d’Ernest Cognacq ne le une fondation qui bénéficiera d’une prédestinait à un devenir d’amateur rente annuelle perpétuelle de 500 F. d’art. Cet homme qui n’a jamais été au Louvre, « qui ne comprend rien Il faudra attendre 1969 pour que les à l’art »(1) finit par estimer qu’une collections soient transférées dans collection de tableaux de valeur l’Hôtel de Clerjotte où elles consticonviendrait à son statut social. tuent, aujourd’hui encore, le cœur du Vers les années 1895, il commence fonds (2) même si le musée qui a fêté à s’intéresser aux impressionnistes son premier centenaire en 2007 s’est dont la cote ne cessera de grimper beaucoup enrichi depuis. en cette fin XIXe, motivation première sans doute pour Ernest Cognacq qui Catherine Bréjat n’apprécie pas particulièrement ce mouvement pictural. Il cherche déses(1) Les Cognacq-Jay : Samaritaine et pérément, sans succès, les bleus et Philantropie de Didier Jung, Ed Le Croît Vif. les verts de cette peinture audacieuse (2) Julia Dumoulin dans Histoire de l’île de Ré, dans la nature du Bois de Boulogne ! Ed Le Croît Vif – GER. Préférant la finesse de la peinture du © Didier Jung
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ans le difficile contexte économique de cette fin de XIXe, la vie culturelle qui se développe dans l’île doit beaucoup aux particuliers.
Ca i lla u d
Expositions et échanges d’artistes à Ars-en-Ré La Maison Caillaud, située près de l’église d’Ars, accueillera du 14 mai au 3 juin deux peintres et une photographe plasticienne qui échangeront et se succéderont. Julie Buffet - Peintre Du 14 au 27 mai Son travail dépeint des scènes de la vie où personnages et animaux interagissent dans des compositions colorées. Elle explore divers médias et techniques, en combinant l’huile sur toiles avec parfois du papier et d’autres matériaux, résultant en d’extravagants contrastes et textures. Elle réalise également des sculptures en céramique qui sont directement inspirées de ses figures peintes.
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Frédérique Bouet - Photographe Plasticienne Du 20 au 27 mai A l’ère du numérique la photographie s’émancipe. Le processus créatif des images de Frédérique Bouet s’apparente au processus du souvenir en mêlant, superposant différentes images tout comme la mémoire enregistre différentes temporalités : celle du passé, celle du présent, celle de la mémoire qui se prolonge dans la perception du moment présent, celle de l’imagination.
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Annabelle Joussaume - Peintre Du 27 mai au 3 juin Annabelle Joussaume présentera sa dernière série de méduses (encres) et surfeurs (peintures) inspirée de sessions rétaises ou de voyages plus lointains. Le magazine culte « the surfer’s journal » a déjà repéré son travail, la notoriété d’Annabelle Joussaume a dépassé depuis longtemps son île rétaise mais c’est avec plaisir qu’elle revient
L’affiche des trois artistes.
dans cette maison Caillaud où elle avait fait une de ses premières expos. CP
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ils bougent ! A n i m a t i o n s
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Sa i n t e - Ma r i e
Auto-Ré, exposition d’automobiles anciennes, d’œuvres d’art et bourse d’échanges
Mes artisans électricité générale AJB ÉLEC Jean-Baptiste Martin 8 bis impasse de la brise de mer 17580 LE BOIS PLAGE EN RÉ ajbelec@yahoo.fr www.ajbelec.fr 06 66 12 99 21
Le dynamique Comité des Fêtes et Animations de Sainte-Marie propose de nouveau ce printemps et cet été des animations très appréciées, qui drainent un large public de Rétais et de vacanciers. Parmi celles-ci, Auto-Ré prend de l’ampleur pour sa 3ème édition.
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rganisée autour et dans l’espace des Paradis le dimanche 10 juin, de 10h à 17h, cette exposition d’automobiles classiques de l’île de Ré sera complétée par tout un environnement centré sur ce qui roule ou vole. Parmi les 45 automobiles attendues, des Fiat Ballila de 1936 et 1937, des Chevrolet, Cadillac, SIMCA, 4 CV Renault… ou encore une Lancia Thema Ferrari... sans oublier des Porsche anciennes et des Mercedes. De belles voitures de prestige seront dédiées à la promenade de pensionnaires du Centre départemental d’accueil des personnes handicapées. Les Déjantés et leur circuit auto seront présents pour une compétition toute la journée, tandis que Passion Collection présentera des modèles réduits de voitures. Seront également exposés une documentation très ancienne sur les automobiles, des dessins ainsi que des œuvres d’art sur la base de pièces automobiles de 3 GJB, présent sur Rétromobile, Monaco ou encore Palm Beach, excusez du peu ! On pourra aussi admirer sur place des modèles réduits d’avions et simulateur de vol, les Vélos Jaunes, et participer à la Bourse d’échange de pièces automobiles, modèles
réduits d’occasion, reproductions de plaques de publicité auto. Il sera possible de se restaurer sur place, après avoir pris l’apéro au rythme de la fanfare. Les bénévoles du Comité des Fêtes s’investissent beaucoup pour que cet évènement soit un succès comme l’an passé, aidés par la participation de la Mairie, qui met à disposition la salle et le parking des Paradis, du matériel et ouvre grand ses portes aux organisateurs. Nathalie Vauchez
Animations du Comité des Fêtes Printemps/été 2018 - Dimanche 20 mai : ancienne école de la Noue à 9h30. Promenade gourmande et découverte dans le village. - Dimanche 10 juin : Parking et salle des Paradis à 10h. Rassemblement de voitures anciennes. - Mercredi 21 juin à 19h : place de l’église. Fête de la musique. - Jeudi 19 juillet : place et salle d’Antioche à 19h. Marché gourmand. - Mardi 24 juillet : salle des Paradis à 20h. Loto. - Lundi 6 août : place et salle des Tilleuls. Fête de La Noue. - Vendredi 17 août : place des Tilleuls à 19h. Marché gourmand.
Na g e
CONTINENT > ILE DE RÉ
Samedi Samedi 26 26 mai mai 2018 2018
(sortie à gauche juste avant le pont sur rocade)
> Nombre de places limitées > Distance : 3 200 m Inscription obligatoire et informations sur :
Un seul interlocuteur pour vos travaux d’intérieur.
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pal m e s
La Traversée La Rochelle-Ile de Ré : un événement palmé incontournable !
50ème TRAVERSÉE
> Départ prévu à 15h00 Rendez-vous à partir de 13h30 Plage de la Repentie Parking du Belvédère
a v e c
carrelage, plomberie, aménagement intérieur...
> Frais d'inscriptions : 15 €
Conditions d'inscription :
L
a traversée La Rochelle/Ile de Ré revient pour sa 50 e édition en 2018. Rendez-vous incontournable des nageurs avec palmes de la France entière, ce challenge est devenu au fil des ans, un moment inédit pour le Subaqua Club La Rochelle.
- Inscription obligatoire - Licence FFESSM 2017/2018
+ certificat médical valide
Il se déroulera cette année le samedi 26 mai
avec un départ toujours au pied du pont de l’île de Ré donné à 15h. Les quelque 130 participants de chacune des éditions, doivent rallier la plage de Rivedoux le plus rapidement possible en mono palmes ou bi palmes. L’événement représente bien souvent un challenge avec ses 3km200, mais en même temps un rendez-vous festif, à ne manquer sous aucun prétexte !
ont commencé le samedi 7 avril au matin et ont dû être stoppées dès 15h l’après-midi ! Un record pour le club depuis la création du challenge.
La compétition de cette année comptera vraisemblablement 150 participants. Les inscriptions*
Contact : communication@subaqua17.com
CP *Ouvertes aux licenciés de la fédération française d’étude et de sports sous-marins
www.subaqua17.com
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n o u ve a u x c o m m erces Nous vous présentons dans chaque numéro et sur www.realahune.fr les nouveautés de la saison, certains commerces seront ouverts à l’année.
Saint-Martin : l’été 2018 sera concept-store Au gré des déambulations martinaises, difficile de ne pas voir que la plupart des nouvelles boutiques ont privilégié cette tendance dans l’air du temps. En voici trois cultivant chacune leur personnalité. Le plus : une belle part donnée à la décoration de la maison et deux d’entre elles, au moins, seront ouvertes à l’année. Et ça, ça change ! de la couleur, ou de celles, bourguignonnes qui revisitent des classiques par un jeu de textures. Sous vitrine, voilà de ravissants bijoux en charbon fossilisé, autrefois réservé aux princesses japonaises pour faire ressortir la blancheur de leur peau. Dans l’entrée, une veste colorée mêlant subtilement l’Asie et l’Orient, est une création d’une ex-banquière de Monaco qui Tout ici est savoir-faire et création. a tout plaqué. Chaque objet a une histoire, née Topsan’s : artisanat d’Art, sous le soleil d’Italie, dans les champs de France et d’ailleurs de Provence ou bien plus loin encore. La curiosité était grande de découvrir Une vraie réussite, qui répondra aux qui avait succédé à la célèbre Galerie attentes des plus exigeants. Glineur. Et c’est une jolie surprise qui On aime : la mise en scène qui respecte attend le visiteur car de très belles l’esprit du lieu. choses ont ici trouvé leur place. Toutes ont en commun la qualité, la créatiTopsan’s vité et la passion, celle d’un artisanat 4, Cours Bailly des Ecotais (Place d’art qui se rie des frontières et cultive del’Eglise) www.topsans.com les valeurs de savoir-faire souvent Ouvert du jeudi au dimanche de ancestraux. 10h30 à 13h30 et de 15h à 19h. 7 Ainsi en va-t-il pour ces faïences d’une jours sur 7 en haute saison. famille alsacienne installée depuis trois générations en Provence, pour une vaisPauline Leriche-Rouard selle enrichie d’un travail savant autour
Jules & Jeanne : élégance et fantaisie
Flaye-Jane dans son univers.
La Flotte
Les Filles Côté Déco.
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Changement de propriétaire pour une petite boutique de la stratégique rue de Citeaux, et bienvenue à Faye-Jane Flanagan, qui a réalisé un rêve : vivre sur l’Ile de Ré, dont elle est amoureuse depuis l’enfance. La voici donc installée depuis trois mois et elle ne boude pas son plaisir. Pour cette
Boutiques Les Filles, Les Garçons, Les Filles Côté déco et Les Garçons et les Filles « Tous les garçons et les filles de mon âge… » cette chanson de Sheila a peut-être inspiré Patricia et Alain les propriétaires de quatre boutiques à La Flotte. Depuis 2015, Les Filles puis à quelques mètres Les Garçons proposent du prêt à porter. Nouveauté cette saison : deux nouvelles enseignes viennent compléter l’offre : Les Filles Côté Déco d’une part. Patricia avait très envie depuis longtemps de proposer de la déco et c’est désormais chose faite avec une jolie sélection de mobilier, art de la table, accessoires, luminaires pour l’intérieur ou l’extérieur. Cette boutique
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la mercerie créative, un univers de tissus, de rubans et de perles. Mais pour cette nouvelle aventure, Christina a voulu aller plus loin avec des fournisseurs de longue date pour la plupart danois. Un style moderne qui va à ravir à nos intérieurs, cultivant couleurs pastel et douceur de motifs qui se déclinent en Ici, on se sent comme à la maison. torchons, chemins de table et petite dREam : vaisselle sans oublier les incontourstyle scandinave à la rétaise nables paniers. Pour une décoration Autre institution martinaise à avoir simple et chic. passé la main, Trésors d’armoire et On aime : ce partenariat exclusif son beau linge de maison. En lieu et avec une entreprise nantaise riche place, une boutique qui ne démérite d’un fichier de photos anciennes (et en rien, bien au contraire. rétaises) qui se retrouvent sur des La façade a été repeinte dans un tee-shirts et coussins. bleu-vert lumineux qui attire le regard comme une promesse de délidREam 9, rue de Cîteaux catesse chatoyante. Nous voilà chez 05 46 69 75 35 Christina Talon, qui n’en est pas à Ouvert tous les jours de 10h à ses débuts puisqu’elle est l’heureuse 19h et les week-ends hors saison. créatrice de la boutique Campagne & Cie à Loix, qui vient de fêter ses dix Pauline Leriche-Rouard ans d’existence. Son credo d’origine : ancienne professionnelle de la vente chez le créateur de bijoux Dinh Van, cette boutique signe un nouveau cap. On y trouve de quoi se faire plaisir, pour soi-même ou pour la maison, dans un style qui répond à nos envies simples ou plus raffinées, avec une sélection allant de bijoux et parfums de créateurs aux foutas et cabas en passant par coussins en lin, vaisselle et bougies Baobab. Sûr qu’on trouvera là tout ce qu’il faut pour se la jouer belle et élégante sur la plage, savourer les soirées d’été ou ramener un souvenir à notre meilleure amie. On aime : « La Rétaise », marque créée
par Faye-Jane autour de quatre phrases symboles. En pique-nique à TrousseChemise, à bicyclette ou sur la plage des Aneries, elle s’affiche en tee-shirt, sur des sacs et pochettes. Pour une île de Ré à vivre au féminin !
nichée dans une maison typique de village avec à l’arrière un patio ombragé est un écrin propice pour dénicher de beaux objets qui trouveront leur place dans les maisons rétaises. D’autre part, nos chères têtes blondes ne sont pas oubliées avec Les Garçons et les filles. Les coups de cœur de la mode enfant
et ado à découvrir. Et à la place de l’ancienne pharmacie du centre bourg, Les Filles ont investi les lieux pour s’agrandir et présenter désormais une offre plus étoffée mêlant prêt à porter actuel femmes et accessoires (sacs, chaussures, chapeaux…) toujours à des prix raisonnables. Toute la famille peut ainsi y trouver son compte !
Jules & Jeanne 6, rue de Citeaux fayejeanne@jules-jeanne.fr Ouvert tous les jours de 10h30 à 13h et de 15h à 19h30 et toute l’année. Pauline Leriche-Rouard
Les Filles Côté Déco, Les Garçons rue du Général de Gaulle Les Filles rue du Marché Les Garçons et les filles rue Gustave Dechezeaux Nouvelle boutique Les Filles.
Florence Sabourin
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ils bougent ! N o u v e a u t é
Le Tacot Givré, un nouveau glacier ambulant Après avoir dirigé pendant onze ans le restaurant Chai Pépette à Sainte-Marie, place d’Antioche, Marie-Pierre Rossard s’est lancée depuis le 8 avril dans un nouveau projet : vendre des glaces avec un camion ambulant.
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’où vient cette idée ? Son compagnon, Rainer, d’origine allemande l’avait dans la tête depuis quelques années. Dans son enfance, en Allemagne, il avait ce souvenir du marchand de glaces ambulant qui arrivait dans son village en Le Tacot Givré présent aux Récréatives du Bois-Plage le 6 mai dernier. klaxonnant et le régalait de bonnes glaces appétispour leur saveur. Et vu le nombre santes ! Alors ce projet a mûri et de clients qui attendent devant le Marie-Pierre a relevé le défi. Tacot Givré, nul doute qu’ils en Au gré de ses envies, de la météo redemandent ! et des sollicitations, elle quitte L’Houmeau à bord de son Tacot Où trouver le Tacot Givré ? des années 1900 (vitesse maximum 80 km/h) et dès le passage Pour tout savoir sur ses dépladu Pont, annonce son arrivée à cements quotidiens et les manicoup de klaxon retentissant. Inutile festations publiques dans les de vous dire qu’à bord de sa rutivillages auxquelles elle participe, lante machine elle ne passe pas rendez-vous sur la page Facebook inaperçue ! et Instagram du Tacot Givré. Elle Racheté en l’état (carrosserie et sera régulièrement à Sainte-Marie : moteur parfaitement entretenus) Place d’Antioche, Montamer, au à un marchand de glace situé dans Bois Plage : plage du Petit Sergent, le Parc du Château de Versailles à la Couarde, à la plage de la Cible qui partait à la retraite, elle a à Saint-Martin… D’autres points juste eu à apposer son logo et d’arrêt fixe sont à venir. l’aventure pouvait commencer. Le Tacot Givré saura également Pour les glaces, elle n’a pas eu à répondre à toute demande d’événechercher bien loin. Originaire de ments privés tels que mariages, anniSaint-Jean d’Angély, elle a tout versaires, baptêmes, cocktails… naturellement souhaité mettre à Florence Sabourin l’honneur le maître artisan glacier de sa ville avec les Glaces de Renseignements : l’Angély’s : sans colorant, sans Le Tacot Givré : 06 89 82 16 ajout d’arôme, sans conservateur 45 letacotgivre@gmail.com et sans gluten, ces glaces font le bonheur des petits et des grands
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