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Le Réseau immobilier N°1 sur l’île de Ré vous dans sesa1ccueille 0 agences

L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

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Au cœur d’un été rétais !

’été venu, les Assemblées Générales d’associations se multiplient constituant l’occasion de développer la stratégie de chacune d’entre elles, ses avancées, ses problématiques... Si elles dévoilent l’opiniâtreté de ceux qui les pilotent et se battent toute l’année pour faire avancer la cause édition du qui les préoccupe, elles révèlent aussi parfois de la part de certains adhérents des états d’esprit et raisonnements très 14 août 2018 déconnectés de la réalité du terrain. Les intérêts catégoriels et les batailles d’égos peuvent vite occulter la vision globale et même la mettre à mal. L’île de Ré a la chance inouïe d’être gérée par des élus de grande qualité, solidaires, viscéralement attachés à leur territoire, pour lequel ils mènent une politique visionnaire. C’était le cas hier, c’est le cas aujourd’hui... Les réflexions et actions d’associations constructives, ni béni-oui-oui ni dans l’opposition systématique, confortent ce travail de fond. Alors pourquoi ces polémiques sans cesse nourries par quelques-uns qui profitent de la caisse de résonance estivale ? Nathalie Vauchez Je fais un rêve, celui d’une île fraternelle… pour nos enfants.

Sandy vous accueille du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h30 à 19h

Avec de nouvelles prestations et techniques comme l’extension de cils, l’épilation au fil ou encore le massage bambou.


photos à la hune r e p o r t a g e

p h o t o s

La chevêche d’Athéna, symbole de la sagesse.

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e jour se lève et alors que les hiboux regagnent leurs dortoirs, un rapace nocturne s’éveille. Il s’agit de la chouette chevêche d’Athéna. Cette petite chouette est l’un de nos plus petits rapaces de campagne et certainement l’un des plus formidables à observer. De la taille d’un merle, ronde et grise aux yeux jaunes, la chevêche est présente toute l’année sur l’île. Contrairement à la plupart de ses cousins, elle est parfaitement capable de vivre en plein jour étant surtout active à l’aube et au crépuscule. Perchée au sommet d’un arbre ou d’un poteau en plaines ouvertes, elle n’hésite pas à se mettre à découvert pour guetter ses proies :

rongeurs, petits oiseaux et surtout les gros insectes. Comme toutes les chouettes, la chevêche peut tourner sa tête à 270° pouvant ainsi voir dans toutes les directions et ses yeux peuvent repérer n’importe quel animal en pleine nuit. De plus, son vol est d’un silence parfait. Des attributs fort utiles pour la chasse en milieux dégagés. La chevêche se reproduit au printemps et peut pondre entre 4 et 8 œufs mais généralement 2 à 4 petits survivent. Le nid est situé dans le trou d’un arbre mais elle affectionne surtout les trous dans les murets de pierres et le plus souvent au sol, facilitant l’apprentissage des jeunes au vol. Il lui arrive même de cohabiter avec un lapin

sans le moindre souci. C’est surtout en juin-juillet que les petits sont actifs et sortent hors du nid pour s’amuser et s’entrainer au vol en faisant de petits sauts. Les parents surveillent constamment le nid et s’occupent d’eux attentivement. Une fois que les jeunes quittent le trou, les parents reviendront chaque année au même endroit pour nicher. L’espèce est rare dans l’île de Ré avec quelques couples répartis non loin des champs de vignes. Elle fait l’objet d’une surveillance constante par la LPO et des nichoirs sont placés de temps en temps à des endroits propices à la nidification. Surtout que cet oiseau subit une mortalité importante en entrant

en collision avec les véhicules ou en subissant les intoxications aux pesticides. Aujourd’hui, elle reste l’éternel emblème de la Grèce et un symbole de la sagesse. La chevêche doit son nom à Athéna, la déesse de la sagesse et de la stratégie guerrière grecque. De ce fait elle était autrefois considérée comme un animal sacré et porteur de chance et en tuer un était uns sacrilège. Aujourd’hui encore, un simple regard sur ses yeux dorés suffit à nous emplir de respect et d’émerveillement.

Mathieu Latour Photographe animalier mathieulatour98@gmail.com

Jeune chouette s’entraînant au vol.

Chevêche ayant attrapé une musaraigne.

Mâle chevêche mimétisant le mur.

La chevêche femelle face à face.

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Première sortie pour cette jeune chouette.

Une famille de chevêhce au nid.

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actualité S o c i é t é

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V i e

q u o t i d i e n n e

Estivants - Rétais : un vivre ensemble sous tension(s) Le débat n’est pas neuf mais d’année en année, le constat est le même : au cœur du mois d’août, alors que la saison bat son plein, les tensions entre visiteurs estivants et résidents permanents deviennent palpables.

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vant d’entrer dans le vif du sujet, évacuons tout de suite les jugements à l’emporte-pièce. Non, il ne s’agit pas de fustiger une activité touristique fondamentale pour l’économie du territoire. Non, il ne s’agit pas non plus de mettre tous les estivants dans le même sac et de les accuser de tous les désagréments qui pimentent la période estivale. Sur ce thème, de nombreux Rétais ne sont hélas pas en reste. Il s’agit seulement de regarder les choses en face : en juillet et août, tout n’est pas rose sur Ré la Blanche.

De 18 000 habitants à… C’est un fait, Ré, petit territoire tranquille en hiver, fait plus que doubler sa population l’été. Habitués à une fluidité de circulation qui ferait pâlir les villes de jalousie mais aussi à ne pas avoir de problèmes pour se garer ni à faire la queue nulle part, les rhétais voient rouge sur les routes saturées, face à des vélos imposant leur loi sur les pistes cyclables et tout ce qu’entraîne une massification de la population. Alors quand fusent les invectives du type « Sans nous, vous ne mangeriez pas » ou les réflexions stupides du genre « je fais ce que je veux je suis en vacances », oui c’est vrai, le résident permanent aurait tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain. Et oui, même si l’activité touristique est une ressource économique majeure, il a droit au respect. Il est quand même chez lui et sans rechigner à partager son territoire pour quelques semaines, il n’est pas non plus l’esclave de personnes se pensant omnipotentes. D’autant que non, tout le monde ne travaille pas dans le tourisme. L’Ile de Ré n’est pas un parc de loisirs ayant pour seule règles celles du marketing. Voilà c’est dit. Mais il y a aussi à dire du côté de certains résidents permanents, comme cette jeune énervée traitant une habitante et sa fille de « sales touristes » et les menaçant d’une gifle, alors même qu’elle venait de faire preuve d’une incivilité qui lui a été signifiée. Ou encore de ces lieux d’accueil et de service – bars, restaurants, hébergements chez des particuliers – qui n’ont d’accueil que le nom et où la qualité laisse à désirer, comme si l’estivant n’était là que pour sortir son porte-monnaie, devant payer très cher cette Ile de Ré qui lui a été tant vantée.

A pied, en vélo ou en voiture « Céder le passage » refusés, panneaux de Stop ignorés ou mépris des zones piétonnes, les infractions de circulation sont légion. Cela vaut pour les voitures et pour les vélos. Sur le dernier point Info Cyclo Tourisme, une conversation avec la Gendarmerie et la Police Municipale du Bois-Plage est édifiante : la plupart des cyclistes n’ont cure des règles, roulant trop vite, ignorant les arrêts réglementaires même à des ronds-points aussi importants que celui du Gros Jonc où nous nous trouvons. Pire, les forces de l’ordre constatent parfois que ce sont les enfants (initiés à l’école) qui tendent à s’arrêter aux Stop, du moins avant que leurs parents leur fasse signe que ce n’est pas la peine ! « Et regardez », continue-t-il, « depuis tout à l’heure, environ 80 vélos sont passés devant nous. Seuls 5 se sont arrêtés au Stop » (qui est à un mètre de nous). La présence des uniformes ? Elle ne les incite qu’à ralentir. « Les cyclistes se pensent prioritaires partout » précise le gendarme, « ignorant qu’une infraction telle que brûler un Stop y compris sur une piste cyclable peut leur valoir 90 € d’amende et un retrait de 4 points sur leur permis ». A bon entendeur… Heureusement, les accidents ne sont le plus souvent pas graves mais certains conduisent quand même jusqu’à l’hôpital et ce sans qu’une voiture puisse être incriminée. Jusqu’à des décès même. Alors rappelons-le encore, la voiture est prioritaire et en zone urbaine, c’est le piéton qui l’est. Pas le vélo. Et si celui-ci peut

s’épanouir sur les pistes cyclables, il n’en est pas moins soumis aux règles du Code de la Route.

Incivilités en tous genres Habitués au calme de leurs venelles et à la propreté de leurs rues, de nombreux habitants constatent avec regret la dégradation de leur qualité de vie pendant la saison. Alors certes, 18 000 habitants feront toujours moins de dégâts et de bruit que plus de 100 000. C’est la règle du nombre. Mais quand même, certaines situations, à force de répétition, finissent par mettre les nerfs en boule. Comment faire autrement quand on est réveillé au cœur de la nuit par les cris de personnes éméchés remontant les rues sans se soucier le moins du monde de ceux qui dorment, s’amusant à donner des coups de pied dans les poubelles ou à les balancer au milieu des rues ? Comment ne pas être las quand on trouve régulièrement devant sa porte, canettes de bières, bouteilles et autres reliquats de pauses alors qu’il suffisait de faire un mètre pour déposer le tout dans une poubelle publique ? Cela en revanche et au regard de l’état habituel des rues, est bien le fait d’estivants mal éduqués, considérant qu’en vacances, ils peuvent se dispenser du savoir-vivre élémentaire.

Un problème sociétal Il n’y a malheureusement guère de solution. Sur les pistes cyclables, les forces de l’ordre elles-mêmes constatent amèrement que le problème est quasi insoluble. Ré, victime

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C  /  Mise en page  : Valérie Le Louer / Rédaction, photos  : Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Véronique Hugerot, Mathieur L atour, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse/ Dessin : Philippe Barussaud  /  Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Coralie Froquet et Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29  4 7  2 1 N a t h a l i e Va u c h e z : 0 6 7 1 4 2 8 7 8 8 – r h e a @ r h e a m a r k e t i n g . f r  /   I m p r i m e u r : I m p r i m e r i e R o c h e l a i s e / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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de son succès, doit faire face à tous les aléas des cités balnéaires. Territoire insulaire protégé, l’île voit entrer chaque année la société et tout ce qu’elle comporte, ses richesses mais aussi ses dérives. Pour autant, il ne faut pas baisser les bras et les résidents permanents doivent aussi faire le ménage devant leur porte : être accueillants et aimables lorsqu’un touriste s’adresse à eux, quitte à le rappeler à l’ordre, toujours poliment, si son comportement est abusif, ne pas faire aux autres, sous prétexte qu’ils sont là pour quelques jours ou quelques semaines, ce qu’ils n’aimeraient pas qu’on leur fasse. Quant à certains touristes, rien ne les autorise à se croire en terrain conquis et à faire fi de tous principes sous prétexte qu’ils sont en vacances. Constatons néanmoins que les touristes étrangers font souvent preuve de bien plus de civilité et de courtoisie que nos concitoyens nationaux. L’incivilité, un mal français ? Le débat est ouvert. L’association des Amis de l’Ile de Ré rendra compte à la fin août des résultats d’une enquête sur le ressenti des résidents permanents face au tourisme. D’autre part, une autre étude a été diligentée par Destination Ile de Ré afin de mesurer auprès de la clientèle touristique la qualité des prestations de l’Ile de Ré dans tous les domaines. Le sujet n’est donc pas clos, loin de là, et une vraie réflexion est sans doute à mener pour que tout le monde y trouve son compte. Pauline Leriche Rouard

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actualité A s s e m b l é e

G é n é r a l e

AUPAR, une ténacité qui porte ses fruits Le président Jean-Luc Bénard a tenu l’AG de l’Association des Usagers du Port d’Ars-en-Ré jeudi 9 août devant une cinquantaine de membres. À force de ténacité l’AUPAR voit ses propositions prendre forme. les jours de panne. Il s’agit maintenant de reprogrammer l’ouverture automatique de l’écluse du port nature et de changer une pièce de celle du port village, un devis de 3000 € a été fourni. Le sujet épineux et récurent de l’envasement des ports pourrait enfin trouver une solution à l’échéance 2020. En perpétuelle relation avec la commune, gestionnaire du L’apéritif et le traditionnel repas de crêpes furent pris en plein vent sur le port. port, l’AUPAR suit l’important dossier ans son rapport moral, Jean-luc du port en saison et obtient pour cela de demande de dévasage. La société Bénard a reporté les activités une remise de 8 à 20 % équivalent à Hydra-environnement a revu à la de l’année 2017-2018 dont un ou deux mois) sur les anneaux de baisse la quantité de boues à évaplusieurs sorties et croisières en mer. mouillage de Saint-Clément. Pour la cuer des bassins. Des 60 000 m³ sécurité, deux caméras supplémenprécédemment annoncés, elle estime taires ont été installées sur le port. Une année bien remplie aujourd’hui le volume à 30 000 m³. Enfin un grand tournant s’opère pour L’Aupar a questionné Lionel Quillet au Le Maire Jean-Louis Olivier précise l’année à venir puisque les deux assosujet des rejets de dragage du port, que les provisions dédiées atteignent ciations nautiques d’Ars (Aupar et qui se font dans le Fier et qu’elle cette année les 500 000 € et que l’on Cnar) envisagent la publication en aimerait voir s’évacuer plus loin pourra envisager les travaux d’ici la commun d’un annuaire des horaires pour une plus grande efficacité. Sur fin 2019. des marées. ce point, l’association n’a pas obtenu Cependant, le dossier, dont analyses de réponse satisfaisante. Par contre, et contre-analyses des boues polluées sur le balisage du chenal de sortie du Envasement des bassins, au cuivre, est une procédure adminisport, qui ne correspondait plus au fonctionnement des portes trative qui nécessite une Déclaration chenal vrai et suscitait l’échouage, et compétence d’Intérêt Général et fera donc l’objet la mairie a pris les devants en le d’une enquête publique. Le dévasage Depuis le début 2018, le budget de repérant à l’aide de perche en bois ; n’étant envisageable qu’avec la mise maintenance des portes automatiques les Phares et Balises ont rapidement en œuvre d’une cale de carénage (bassin à flot + port nature) s’élève réagi en repositionnant leurs bouées. « zéro rejet » au préalable. à 35 000 €, et on ne compte plus L’Aupar se bat aussi pour le délestage

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Dans leur questions aux élus, les membres de l’AUPAR ont soulevé le sujet de la loi NOTRe et Jean-Louis Olivier a confirmé que « la commune d’Ars ne se sent pas concernée par la gestion départementale de son port ».

Protection anti-submersion Directement liée au PAPI, la protection du Fier n’est pas du seul ressort de la commune, les travaux étant initialement prévus pour 2018, Michel Jauffrais, premier adjoint du Maire a précisé sur ce point « On est très en retard ». Les études en cours et les autorisations de l’État en repoussent l’échéance. Les usagers du port d’Ars ont également demandé aux élus la possibilité de réserver sa place au port, ce qui ne se fait pas jusqu’à présent, la question sera donc discutée a promis Michel Jauffrais, tout comme l’adhésion du port d’Ars au « Passeport Escales », qui permet aux navigateurs des facilités et des avantages communs dans différents ports partenaires d’Angleterre, de France et d’Espagne. Côté finances, le nouveau trésorier Frédéric Taddei a justifié l’excédent de dépenses par l’achat cette année d’un logiciel d’exploitation mais c’est dit serein pour les comptes à venir. À l’issue de l’assemblée générale, un apéritif et un déjeuner crêpes étaient prévus en plein air devant les locaux de l’AUPAR, pour replacer cette matinée studieuse sous le signe de la cordialité. Véronique Hugerot

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L’APSL très impliquée dans la vie de Loix et le PLUI L’Association pour la protection des sites de Loix vient de tenir son assemblée générale annuelle. La salle des fêtes de Loix a accueilli plus d’une centaine d’adhérents ou amis, jeudi 2 août. dans le village…), Monique Bouteille, présidente et Jean-Pierre Arlie, trésorier, ont respectivement présenté le rapport financier et le rapport d’activités qui ont été approuvés à l’unanimité.

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près avoir rappelé la vocation essentielle de l’APSL (information, engagement pour la défense et la valorisation du patrimoine, contribution au « bien-vivre »

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Les principaux thèmes récurrents ont été l’objet de nombreuses interLa lentille de Loix. ventions de la part des adhérents. Il a, bien entendu, été question des digues, des travaux du port, de la lentille d’eau douce, du délicat problème de la sécurisation des pistes cyclables, du stationnement, de l’amélioration

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des voiries. D’une manière générale, les responsables de l’association ont mis l’accent sur l’importance des actions à mener en faveur du « bien vivre » à Loix. Sur le plan de l’île de Ré, l’APSL a réaffirmé son implication, au sein du collectif des associations, dans les dernières phases du PLUI, jusqu’à son adoption, fin 2019.

Une seconde partie animée par le président de la CdC Lionel Quillet a tout d’abord pris la casquette de maire. Il est intervenu sur les différents points traités lors de l’assemblée générale, précisant bien qu’à la fin des travaux du port, celui-ci deviendrait piéton. Concernant le stationnement payant, aucune décision

ne sera prise d’ici deux ans. D’autre part, il est hors de question de construire de grands parkings. Enfin, il a exposé, dans le détail, devant un public très attentif, les réflexions en cours sur le « plan mobilité 20192024 ». Un projet majeur destiné à relever le « dernier grand défi de l’île de Ré », celui de la fréquentation et de la maîtrise du trafic. Il serait envisagé un parcours facilité pour les bus, depuis la gare de La Rochelle, en empruntant une troisième voie sur le pont. Une voie qui se prolongerait jusqu’aux abords de Sainte-Marie de Ré. L’ensemble du projet a été présenté dans Ré à la Hune (à relire sur realahune.fr) A la suite d’une série d’échanges, l’assemblée générale s’est terminée par le verre de l’amitié. Jacques Buisson

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AIR

Amis de L’Ile de Ré : une association active, des adhérents parfois « hors sol » Réunis dans la Salle des Paradis pour leur AG annuelle, les Amis de l’Ile de Ré ont rendu compte de l’année 2017 -2018, avant de donner la parole à leurs adhérents. Ce qui nous valut quelques surprises.

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u haut de sa 64ème AG, l’association des Amis de l’Ile de Ré n’a plus rien à prouver. Les AIR confirment leur implication au regard d’une Ile de Ré à laquelle ils tiennent. Pour autant, certains de leurs adhérents auraient parfois intérêt à ne pas tout confondre, en particulier leurs intérêts particuliers avec ceux, bien plus légitimes, du territoire et de sa population.

Une année 2017/2018 chargée Ouverte par quelques mots de bienvenue de Gisèle Vergnon, l’AG débute par le compte-rendu d’une année de travail assidu. Au menu de l’année écoulée, quatre réunions du Conseil d’Administration et douze du Bureau, notamment aux fins de développer la communication tant interne qu’externe de l’association, mais aussi plusieurs entrevues avec la Direction de l’Environnement de la CdC, une rencontre avec Lionel Quillet, l’entretien des nombreuses relations nées de l’étude initiée par les AIR avec les étudiants de l’Institut géographique de Nantes et le CNRS, dont les derniers résultats seront donnés le 30 août prochain. En bref, les AIR traitent leur sujet à fond, ne négligeant aucune opportunité d’approfondir leur réflexion.

PPRN, PLUi et PADD Les AIR ne ménagent pas leur énergie concernant tous les dossiers majeurs du territoire, avec une participation active à toutes les étapes de leur évolution. Alors que les PPRN des dix villages de l’Ile ont enfin été validés par le Préfet de Charente-Maritime, voilà relancée de fait la phase réglementaire du PLUi interrompue depuis mars 2017. L’élaboration de celui-ci reprend son cours sur les bases des orientations du PADD, à travers un

Vue générale de l’île de Ré.

dossier préliminaire présenté par la CdC et sur lequel se penche bien sûr le bureau des AIR avec toute l’attention méritée. Insistant sur le fait qu’il s’agit bien et seulement « d’un document de travail », Michel Fortier rappelle les grands principes du PADD, auxquels les AIR sont favorables : « conforter la vie à l’année et répondre aux besoins des habitants actuels et futurs, établir un équilibre entre développement et protection de l’environnement et enfin préserver l’identité rétaise et les patrimoines naturel, paysager et architectural ». Pour autant, certains points présents interpellent les AIR, réaffirmant leur vigilance quant à leur finalisation. Ainsi en va-t-il de la capacité à parvenir au nombre de 20 000 résidents permanents, la réduction de l’utilisation d’espace à 20% et la question de l’urbanisation du résiduel

constructible ou encore la consommation d’espaces agricoles aux fins de zones d’activités et l’ouverture éventuelle à l’innovation d’une architecture contemporaine. « Caractère régalien de la sécurité des personnes et des biens, maitrise totale de l’urbanisation et de la capacité d’accueil, diversification d’un développement économique garantissant la protection de l’environnement et réponse aux besoins de la vie permanente », telles sont les attentes des AIR concernant le PLUi. C’est sûr débat et discussions ne sont pas encore aboutis.

Parole à l’assistance Face au sérieux d’un Bureau se voulant résolument force de propositions constructives, les questions et interventions de certains participants laissent un peu sans voix, quand ils ne choquent pas franchement.

Car enfin, que penser d’un adhérent résident secondaire (fort courtois au demeurant) qui plaide pour « la création d’un statut de semi-permanent pour des raisons fiscales ?!! » Avec pour argument qu’une présence allongée de résidents secondaires aiderait à l’augmentation de la population permanente, ceux-ci venant par ailleurs « enrichir » de leur présence la vie associative ! Ou encore de cette autre personne attisant la question de la gratuité du pont pour les Rochelais ? Ne pouvant s’empêcher d’intervenir (et à juste titre), Gisèle Vergnon rappelle l’existence de forfaits spécifiques à usage des habitants de l’agglomération rochelaise. Ou encore de tous ces commentaires systématiquement négatifs alors même que ne sont pas compris les enjeux véritables, faute d’information ou simplement de compétence sur des dossiers d’une grande complexité dans lequel au final, l’Etat en personne, faute de négociations fiables, est seul décisionnaire ? Si le débat se clôt par l’intervention, évidemment experte de Léon Gendre, le sentiment qui demeure est que certains propos sont parfois, et pour s’exprimer dans un langage familier, un peu « hors sol », ne conduisant qu’à brouiller les cartes sans rien apporter qui serve à une démarche collective par ailleurs nécessaire et salutaire. Dommage. Tout cela n’a heureusement rien à voir avec les acteurs impliqués d’une association productrice d’un travail pertinent qui mérite toute la considération des élus et habitants de l’île. Mais c’est sûr que de ce côté ci du pont comme de l’autre, il y a encore fort à faire et bien des combats à mener pour qu’une vision globale prenne le pas sur les egos particuliers. Pauline Leriche Rouard

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G é n é r a l e

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A s s o c i a t i o n

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AMIGO : tout sera tenté pour l’avenir du Goisil Le 3 août dernier, le bureau de l’Association des Amis du Goisil recevait ses adhérents pour la tenue de l’Assemblée Générale annuelle. Toujours à l’ordre du jour : le projet de réaménagement du site, et une présence attendue de Lionel Quillet. Il faudra donc aux acteurs en présence une volonté sans faille assortie d’une rigueur absolue dans la préparation d’un dossier qui devra passer par les services de l’Etat. Mais comme l’exprime très clairement le Président de l’URCAN Régis Baudonnière, c’est « un très beau projet d’avenir et il est important d’y aller. On ne travaille pas pour deux ans ».

Sur les aspects techniques Venu pour s’exprimer sur tous les aspects du projet, Lionel Quillet égrène les nombreuses autorisations à obtenir, notamment du Ministère de l’Environnement, sur un site protégé, sans oublier les blocages importants qui pourraient émaner d’associations environnementales. Plus encore que Patrick Rayton, Lionel Quillet se veut avant tout pragmatique, rappelant que « tous les impacts doivent être envisagés ». « On sait faire », ajoutet-il, « mais qui le fait ? »

Des acteurs majeurs, un cadeau, Jacques Simonneau mobilise autour du Goisil.

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l’AMIGO, les AG se veulent efficaces, pragmatiques et constructives. Il n’est donc jamais question de perdre du temps en palabres sur l’année écoulée, mais plutôt de le consacrer à rendre compte des avancées d’un dossier majeur, celui du projet du réaménagement du bassin.

Une association présente et active Depuis l’année dernière, les membres du bureau n’ont pas chômé, se montrant à la fois impliqués, actifs et présents à chaque occasion. Ainsi, de la rencontre avec le Commissaire Enquêteur dans le cadre de l’enquête publique sur le PAPI aux travaux d’entretien de la cabane du pêcheur en passant par une veille hivernale sur les bateaux amarrés, sans oublier la participation aux AG des associations amies (URCAN et APSC notamment), les relations avec la presse et surtout des réunions de travail régulières avec les services de la Mairie, les AMIGOS sont pour le moins polyvalents et ne ménagent pas leurs efforts. Rien d’étonnant donc au quitus unanime donné sur les rapports d’usage, activité, moral et financier. Et Jacques Simonneau s’en réjouit : la saison 2017-2018 a été considérablement enrichie par une attention soutenue apportée tant par le premier adjoint Tony Berthelot que par le maire Patrick Rayton. L’essentiel étant, la cause est entendue, de préparer l’avenir.

Réaménagement du site, où en est-on ? Site précieux et en péril, le Goisil est aussi celui d’une complexité

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déroulant ses chausse-trapes à chaque étape. Et si l’un des projets présentés l’année précédente par la société CréOcéan a rencontré l’approbation de tous, les jeux ne sont pas faits pour autant, loin s’en faut. Elément positif : la DREAL et la DDTM n’ont pas fait opposition aux données du projet. Un bon point qui reste à conforter par des études complémentaires menant à l’élaboration d’un projet définitif, celles-ci devant être lancées à l’automne prochain, comme le précise Patrick Rayton, très réaliste sur les contraintes d’un calendrier qui sera inévitablement long et dont les surprises ne sont pas exclues. Ainsi, le maire évoque-t-il de nombreux obstacles à franchir avant l’ouverture d’un chantier qui sera lui-même lourd. Citons pour exemple la possible nécessité de création d’un bassin de décantation des vases (non inclus dans le premier projet) mais aussi celle de la fin du chantier des digues dont le premier coup de pioche est prévu pour octobre, ou encore l’éventuel changement de statut du site, éventualité qui intéresse la DDTM mais soulève des questions qui seront posées à un avocat spécialisé. Ajoutons à cela une donnée, et non des moindres, celle du financement d’un projet se montant à près de deux millions d’euros avec une marge de manœuvre inexistante.

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Sur le changement de statut Concernant la requalification du site en port, Lionel Quillet confirme que dans cette éventualité, le Département aurait un nouveau

port dont la gestion pourrait être assurée par lui ou par un syndicat mixte Département/Commune. « Est-ce que le Département veut d’un nouveau port ? A priori non », souligne-t-il, ajoutant les nombreuses étapes inhérentes à cette évolution, le statut, la compétence, le vote du Département et les travaux avec en toile de fond une question : « Est-ceque le coût vaut l’utilité ? ». « Il s’agit de trouver la solution financière la plus intéressante » continue-t-il et si « le Département est dans l’esprit de trouver des solutions, il faut mettre tout sur la table et une réflexion est à mener ». Lucide, le Président ajoute que « si rien n’est fait, c’est la condamnation du site ». Evoqué par l’assistance, l’intérêt qu’il y aurait peut-être à mutualisation entre le port de Loix et un Goisil devenu port, n’est pas rejeté par Lionel Quillet. Selon lui, tout doit s’étudier au plus près, il s’agit de savoir où l’on va et comment.

Une volonté politique au service d’un site patrimonial Ainsi peut-on résumer en quelques mots évocateurs la pensée et la stratégie de Lionel Quillet en sa qualité à la fois de Président de la CdC et de 1er Vice-Président du Conseil Départemental. Car pour lui, c’est seulement ainsi que pourra être présenté « une affaire clairement déficitaire ». Le problème du financement est réel et il faudra expliquer aux contribuables mais aussi aux oppositions et à la majorité même, la dépense d’une telle somme. Mais le Président de la CdC est clair et confirme son implication : « le projet est une volonté politique menée sur un site d’intérêt patrimonial, environnemental et de vie ». Dense et instructive, l’AG AMIGO se conclut avec plus de légèreté par un cadeau, celui d’une aquarelle offerte par M. Bize, ancien propriétaire de la cabane de pêcheur. Un charmant élément de décor pour le QG de l’association, qui devrait par ailleurs devenir celui des animations que l’association souhaite initier pour faire partager à tous son amour d’un site où respire l’âme de l’Ile de Ré.

Le bassin du Goisil, un site patrimonial.

Pauline Leriche Rouard

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actualité C i r c u l a t i o n

S a i n t - M a r t i n

Rue Aristide Briand : le sens unique fait polémique Depuis le 22 juin, le sens interdit qui ouvre la rue Aristide Briand à Saint-Martin fait parler de lui. Une pétition plus tard, qu’en est-il exactement ?

A

rrivé sans crier gare, le panneau de sens unique ouvrant la rue Aristide Briand du côté de la Porte des Campani pouvait au début sembler provisoire, installé là peut-être en raison de travaux à venir. Mais le 22 juin, la signalétique devint officielle. Les riverains avaient été prévenus par courrier du Maire une semaine auparavant. Depuis, le cercle rouge barré de blanc fait couler de l’encre et nourrit quelques conversations.

Un intrus ne plaît pas à tout le monde !

cette nouveauté. Vincent Bas, patron du conceptstore regrette ce « manque de concertation ». « Nous sommes déjà excentrés », précise-t-il, « et derniers commerces dans cette partie du village. De nouvelles indormations sont apparues rue du Rempart. Inévitablement, nous allons perdre signataires ne sont pas des résidents en visibilité et subir les conséquences permanents. Quant à la personne d’une mesure prise pour une seule pour laquelle elle aurait été prise, elle personne ». serait le bouc émissaire d’un méconCar selon les pétitionnaires, c’est suite tentement qu’il ne trouve pas justifié. à l’obstination d’une riveraine, « estiEt Patrice Déchelette de déplorer une mant le trafic dans la rue gênant pour levée de boucliers systématique et un elle et ses petits-enfants, qui viennent refus de l’expérience. passer quelques semaines sur l’île* » qu’on en est là. Patrice Déchelette Le danger est-il est venu expliquer « qu’il s’agit d’un vraiment écarté ? essai ». Insatisfaits de la réponse et après une réunion vaine à la mairie, C’est là sans doute que le bât blesse. les deux commerçants lancent une Principale raison invoquée pour la pétition que les Martinais (riverains mutation de la voie en sens unique, ou autres) et tous ceux qui se sentent la problématique de la sécurité est concernés peuvent venir signer dans loin d’être résolue. Dans sa lettre l’une ou l’autre des boutiques. Fin juild’information aux riverains, M. le let, celle-ci avait recueilli 800 signaMaire stipulait que « Les véhicules tures. Ce qu’ils demandent ? Le retour ainsi que les vélos entrant dans la ville à la situation antérieure historique. par la Porte des Campani et le Cours Marcelin Berthelot devront emprunter la rue du Rempart. »

Détourner la circulation Pour rejoindre le centre-ville, les automobilistes n’ont désormais plus le choix. Ils doivent emprunter la rue des Remparts et, sauf à passer par l’étroite rue Gaspard France, suivre le nouveau panneau indicateur pour rejoindre le centre-ville par la rue de l’Hôpital. Ce qui équivaut à faire le tour du village intra-muros alors qu’on peut finalement le faire extra-muros, par la départementale. Pour les deux seuls commerçants de ce haut de Saint-Martin, le manque à gagner est, à terme, inévitable.

Qu’en dit la municipalité

Une pétition à 800 signatures

Interrogé, Patrice Déchelette commence par préciser que, contrairement au sentiment général, cette décision est le fruit d’une « vraie réflexion » sur une zone qui pose des questions de sécurité, de nombreux riverains étant par ailleurs « excédés » par le trafic, incessant en été, d’une rue qui draine un flot important de voitures et vélos dans tous les sens. L’idée était donc de réorienter la circulation « dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre » pour le Maire, qui assure par ailleurs que la satisfaction est aujourd’hui majoritaire. La pétition ? Patrice Déchelette n’y accorde pas tant de crédit que cela, considérant que beaucoup de

Ils furent donc au moins deux à grincer d’emblée des dents. La célèbre quincaillerie Chansigaud et Le Magasin de la République se mobilisèrent rapidement autour de

Aujourd’hui, si seulement quelques voitures s’engagent encore dans le mauvais sens (les habitudes ont la vie dure), les vélos eux n’hésitent pas. Résultat : ils roulent de front, sans états d’âme et sans prudence dans une rue où peut surgir à tout

moment une voiture venant de la place de la République, d’autant que le Stop qui marquait le pas au coude entre les rues Aristide Briand, Suzanne Cothonneau et Carnot a disparu. Le risque d’accident est donc élevé. « Comme partout », précise M. le Maire, qui en profite pour fustiger au passage cette loi donnant autorisation aux vélos le droit d’emprunter les voies à sens unique en zone trente. « Une vraie erreur » affirme le Maire qui rappelle que « cela fait quarante ans que l’on vend l’Ile de Ré à vélo, alors aujourd’hui, il ne faut pas s’étonner ». Revenant à nos moutons, M. le Maire confirme qu’un bilan de cet essai sera fait une fois la saison passée. Pour l’heure, les commerçants concernés doivent faire avec et on ne peut qu’espérer que la communication devienne plus fluide (comme la circulation). Pauline Leriche Rouard *Phrase extraite du texte de la pétition

En sens interdit à l’angle mort, ce cycliste sera face à un 4X4 dans 1 minute.

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actualité S o i r é e

a n i m é e

Les RéCréatives reviennent au Bois-Plage le 19 août La soirée organisée par l’association des commerçants fait le plein de réjouissances pour cette troisième et dernière session de la saison.

O

Un joli cadeau pour une soirée spéciale : la peintre Iza Iza réalisera une toile en direct.

n s’y bouscule tous les matins, difficile de se frayer un chemin entre flâneurs à la découverte et affairés à l’organisation des tablées familiales. La manifestation imaginée par les commerçants pour mettre en valeur les artistes et artisans de la région est l’occasion de vivre le marché autrement, en mode aéré : à la fraîche et détendu quand le planning effréné des vacanciers ouvre une plage de parenthèse à chacun. En deux ans, grâce à l’appui de la municipalité et au dynamisme des acteurs de la vie locale, le marché nocturne des

RéCréatives est devenu une grande fête de village qui rencontre chaque fois plus de succès.

Une centaine d’exposants, concert, food truck, défilé de mode, hip-hop, magie et performance en live de la peintre « Iza Iza » : ça bouge autour de la place du marché ! Un bijou, une ceinture, un sac unique ? Une toile, une sculpture plutôt ? En plus d’admirer de belles choses on pourra profiter du swing chaloupé de la très jazz « Ana Shelton » (piano, voix et contrebasse officieront pour un trio envoûtant). Un peu plus haut, à côté de l’église, applaudir les mannequins

d’un soir (ou pas ?) qui honoreront le chic « rétais » avec la participation des boutiques voisines « Com’in » et « Little Com’in ». Sur le chemin capter un food truck pour un hamburger ou une glace, se poser pour goûter des Tapas ou des huîtres des producteurs piliers de la halle, et si on a de la chance gagner en fin de soirée le lot de la tombola : un Tableau réalisé en direct et selon l’inspiration du moment par l’artiste Iza Le Guen… Marie-Victoire Vergnaud

Les RéCréatives : Dimanche 19 août de 17h à 22h30 au Bois-Plage

D i s p a r i t i o n

Le Journal des Propriétaires de l’île de Ré est orphelin Benoît Deserson, le patron du journal des propriétaires de l’île de Ré et régisseur publicitaire de celui de l‘île d’Oléron est décédé, dans la nuit de lundi 6 à mardi 7 août, foudroyé par une crise cardiaque.

Outre ce bimestriel, les éditions Deserson proposent régulièrement dans la collection Lilate un ouvrage qualitatif. Fin 2014, Ré à la Hune avait chroniqué dans ses colonnes le très bel ouvrage « L’île de Ré vue du Ciel », livre de photographies de Sylvie Curty, apportant « un regard nouveau et complémentaire sur l’île de Ré » (lire sur realahune.fr). Nous avons annoncé dans Ré à la Hune 176 du 1er août la sortie du nouvel ouvrage « l’île de Ré de 1945 à nos jours » et devions le chroniquer dans cette édition N° 177 du 14 août. Benoit devait aussi être l’invité de la matinale de NA RADIO de ce 14 août. Les nombreux appels passés pour « caler

l’interview » sont restés infructueux. Ils le resteront… Quelle onde de choc ! En pleurs, un membre de sa famille nous a appris l’effroyable nouvelle du décès de Benoît. Rétrospectivement, Benoit Deserson avait déjà décalé sa venue en raison de ce qu’il qualifiait le 24 juillet d’un petit malaise. Sa femme l’avait remplacé au pied levé pour les tâches du quotidien dans la gestion du magazine et de l’ouvrage. Le patron du Journal des propriétaires de l’île de Ré, Benoit Le patron de presse Deserson, est décédé à l’âge de 58 ans. Sa femme et sa fille laissera indéniablepourraient reprendre le flambeau de l’entreprise familiale. ment un grand vide dans le milieu mais aussi dans le Un grand fan de karaté dont il était monde associatif. vice-président du comité départemental de la Charente-Maritime. Benoît Deserson c’était aussi, le sport Joint au téléphone, Alain Grangeon, à plein poumons, à hautes doses.

© Alain Georgeon

E

dité six fois par an, vendu sur abonnement et dans les magasins de presse, avec une ligne éditoriale résolument ciblée sur les résidents secondaires, Le Journal des Propriétaires de l’île de Ré, sous la talentueuse plume de Mathieu Delagarde, constitue un magazine d’information fiable et complet, connu pour aller au fond de ses sujets.

Tous les jours du lundi au vendredi de 11 à 12h, Nicolas Coûte et Guillaume Barny reçoivent les acteurs qui font de l’île de Ré ce qu’elle est… Gagnez chaque jour de nombreux cadeaux en envoyant NA RADIO au 72800 !

son vieil ami témoigne : « Ce fut si soudain que nous avons beaucoup de mal à réaliser qu’il n’est plus avec nous. C’était mon frère, mon ami, mon confident. Souvent on peut subir sa famille, là, nous nous étions choisis. Nous partions en vacances ensemble, on partageait cette forte passion pour le karaté. A Saujon, comme avec son entreprise ou au Comité départemental de karaté, il faisait toujours en sorte de très bien faire les choses… Cela lui a même joué des tours parce qu’il était aussi trop gentil… » Entier, bosseur, fonceur, Benoit Deserson était papa d’une fille de 26 ans aujourd’hui, il était également très investi dans la commune où il résidait : Saujon. Inhumé, le 14 août dernier à Saintes, Benoit Deserson allait prochainement fêter ses 58 ans. A sa famille, les équipes de Ré à la Hune et de NA Radio présentent leurs sincères condoléances. Nicolas Coûte et Nathalie Vauchez

Actualités locales sports retransmissions directes invités musiques et thématiques

Contacts Publicité : Rhéa Marketing - 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 – rhea@rheamarketing.fr

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actualité H o m m a g e

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R o b e r t

V e r g n a u d

La salle des fêtes de Rivedoux enfin baptisée Samedi 4 août, Patrice Raffarin dévoilait en fanfare la nouvelle plaque hommage à l’ancien maire du village Robert Vergnaud.

D’ambassades en ambassades (Londres, Rome, Rio, Buenos Aires), le petit limousin originaire de SaintLéonard-de Noblat n’a eu de cesse de prou« L’architecture des villages porte l’empreinte des ses ver son engagement mandats » rappelait Patrice Raffarin. Avec l’allongement de citoyen qui lui valu la jetée pour se promener, la création d’un bureau de Poste entre autres distincpour communiquer et la salle des fêtes pour partager, tions (commandeur de Robert Vergnaud a scellé son ambition de cohésion sociale. la Légion d’honneur, usque là on l’appelait la salle Grand Croix de l’ordre national du des fêtes tout court… Jolie proMérite, membre honoraire du conseil messe désormais associée au nom économique et social) d’être au prede celui qui l’inaugura en 1976 en mier rang des acteurs du lancement présence du trublion Thierry le Luron du Supersonique Concorde. venu tout exprès faire l’animateur. Mais derrière le reflet d’un CV brilLorsqu’il choisit de s’investir pour lant au service de l’État, ce sont les sa commune de cœur et d’enfance, qualités et les valeurs d’un homme Robert Vergnaud est directeur des intègre et bienveillant, profondétransports aériens au secrétariat ment attaché au village de ses pregénéral de l’Aviation civile et s’apmières vacances et au bien être de prête à prendre les rênes de la compagnie nationale « Air Inter » à la ses habitants qui viennent à l’esprit.

J

« Un sourire généreux et un regard apaisant »

© Eléonore Vergnaud

demande de Georges Pompidou. Des fonctions officielles qui viennent couronner un parcours sans faute, retracé lors d’un discours élogieux encouragé par l’habituelle éloquence de Patrice Raffarin.

À son élection en 1965, Rivedoux ne possède pas encore de salle des fêtes. Un oubli préjudiciable pour le voyageur, résolument passager d’une époque, qui a fait de l’hospitalité et la richesse des rencontres une philosophie. Qu’importe ! Il recevra ses administrés chez lui, dans la grande « remise » construite à cet effet, occasions de soirées mémorables où se côtoyaient acteurs de la vie locale et amis baroudeurs de passage (Paul-Emile Victor, Georges de Caunes, Galabru, Roger Pierre).

Toujours à l’écoute, il prêtait la même attention à chacun Homme d’affaires aguerri, diplomate applaudi, quelque soit son statut, ayant à il se rêvait juste philosophe. cœur de trouver une solution à tout problème confié. Ces moments Sans doute aurait-il saisi l’opportunité festifs étaient à l’image de son ouverde réciter l’un des poèmes sans fin ture d’esprit. dont il scandait la moindre virgule ou profité de l’instant pour alerter Sans doute aurait-il été ému d’enses arrières petits enfants sur l’importendre ainsi évoqué son souvenir, à tance de ne pas confondre hédonisme l’aube des 100 ans qu’il aurait certaiet eudémonisme. nement fêtés le 7 août en compagnie Sans doute veiller sur les réunions du de Germaine Foulquier complice de village est-il son plus beau cadeau… toujours, elle un verre de whisky on the rocks, lui au vermouth dry, vodka et martini, pour son « James Bond cocktail » préféré.

Joyeux anniversaire Robert ! Marie-Victoire Vergnaud

PUBLI-RÉDACTIONNEL

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Brodequins : femmes, hommes et enfants adorent s’y chausser... et plus !

a Braderie Brodequins ces 10, 11 et 12 août au Bois-Plage a fait le plein de Rétais et de vacanciers, se mêlant dans une ambiance très chaleureuse. Comme à leur habitude Sarah et Arnaud ont bien fait les choses. Un très grand choix de modèles de chaussures femmes, hommes, enfants à petits prix, présentés sur le vaste parking de leur nouvelle boutique située à l’entrée du Bois-Plage, des partenaires locaux de qualité pour se restaurer entre amis ou en famille, tels le food truck des produits de la mer d’Aurélia ou les saucisses de Ré et sardines de La Maraisienne, le ton était donné et les clients d’un jour ou fidèles ont afflué ! Devant le succès rencontré dès son ouverture en 2017, d’abord installée à Saint-Martin, la boutique Brodequins a migré depuis ce printemps à l’entrée du Bois-Plage, côté Gros Jonc, où elle propose sur un espace lumineux de 100 m 2 un très vaste choix de chaussures et accessoires pour toute la famille. Le concept de Brodequins est simple… mais unique sur l’île de Ré où il était jusqu’ici compliqué de se chausser et de chausser toute la famille, été comme hiver, qui plus est

à des prix raisonnables. Brodequins ce sont des marques, des arrivages fréquents et surtout des prix tout doux, souvent uniques selon la marque. Chez Brodequins, les prix sont intéressants, voire très intéressants, les marques de belle qualité et tendance. A l’honneur dans le magasin en ce moment, citons les chaussures « confort » et « work » Skechers, les sandales en cuir et liège Birkenstock, les gammes d’accessoires Rip Curl et Becksöndergaard. Les habitués suivent de près sur la page Facebook de Brodequins les arrivages mensuels - voire plus fréquents - et réservent en temps réel le modèle de leur choix. Vous trouverez aussi chez Brodequins de nombreux accessoires autour de la chaussure, tels les produits d’entretien du cuir, des lacets élastiques de toutes les couleurs... ainsi que des combinaisons de surf, des maillots de bain, des bijoux fantaisie... Les femmes se réjouissent, les enfants adorent, les hommes apprécient : Brodequins fait l’unanimité ! Toute la famille trouvera ici chaussures à ses pieds et de quoi se faire plaisir sans se ruiner pour l’été et préparer la rentrée... des petits et des grands.

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Nathalie Vauchez

Brodequins 2 rue du Coutord - 17580 Le Bois-Plage-en-Ré Tél : 05 46 66 71 45 - Brodequins Ouvert toute l’année. Horaires en saison : tous les jours de 10h à 19h non-stop. Situé à quelques centaines de mètres du rond-point du Gros Jonc, avant la cave Coopérative, bien visible depuis la route départementale, le magasin dispose de nombreuses places sur le parking qui longe la route, avec un accès sécurisé par le rue de Coutord.

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loisirs à la hune V i e u x

g r é e m e n t s

Les rendez-vous de l’île de Ré © Diedrich

C’est plus qu’une régate, c’est un show ! Défilé haute couture.

C’est quoi l’huile de coude ?

A

u départ (ils vont m’en vouloir) Manifestation sur deux jours : c’était plutôt une petite sortie à la parade s’étend papa, histoire de faire la comsur le Platin pour un moment pet’pique-nique entre copains collecd’échange privilégié tionneurs…Et que « Ton bateau il est Personne n’a ni gagné ni perdu, mais coque plastique ou bois ? » et que « Le tous et les autres dégustent le lendemien il est monument classé », occamain les fameuses huîtres Le Corre sion de conviviales joutes entre initiés. ou les délicieux fromages d’Harmony Evénement sublime certes pour les servis par Geoffrey, en avarie pour sa amateurs, mais confidentiel pour les first sortie, mais toujours souriant à non-connaisseurs. l’évocation de Coubertin et son engaOui, mais… Les temps bougent ma gement à la participation (il va m’en bonne dame ! Et le collectif de passionnés de bateaux traditionnels fédérés par l’association Flottille en Pertuis (sous l’égide du Musée du Platin) s’active à présent à écrire la suite de l’histoire. Transmettre les codes et valeurs de la navigation à l’ancienne quand les scooters des mers jouent I È R E S ˚ 05 46 6 les dragueurs du dimanche : telleBest 65 À 8 la riposte engagée depuis quelques AR années par les propriétaires des vieux gréements qui font le joyau du port de La Flotte. Souvent ils Pub déploient leurs voiles chacun de son des côté, se font de l’œil avec Oléron ou Aix pour des impros d’été. Les journées d’août sont l’occasion de se retrouver tous, motivés par la bourrasque qui remet les idées en place et l’envie presque devenue saugrenue d’apprendre à apprivoiser la mer plutôt qu’à la contraindre.

Conseils de voileux, collations de goûteux.

vouloir encore). Au placard Saint-Tropez, ça se passe à l’île de Ré ! Ici on danse avec les marées, volutes quand elle est haute ; régals sur l’estran, quand les gentlemans accostent pour vanter son mauvais caractère autant que ses trésors. Alors, qui garde ce bout de patrimoine ? Des voiliers mer-veilleux, des marins respectueux… Complice sur la vedette-balise du fidèle Claude Viale, Nanou de Bournonville m’explique

céder sa place à la nouvelle génération depuis deux ans sur le « Général Leclerc » propriété de son mari-marin Jean-Marc, histoire d’encourager le gout du gouvernail de ses petits enfants. À la finale, curieux et vieux-brisquards auront créé l’événement les 9 et 10 août sur le port de La Flotte entre camaraderie et traditions, peut-être naîtront, ils l’espèrent, quelques vocations. Marie-Victoire Vergnaud

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loisirs à la hune F e s t i v a l

d e

d a n s e

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R i v e d o u x - P l a g e

Le SWOB, une expérience à vivre... jusqu’au bout de l’été ! Pour sa 7ème édition, du 18 au 26 août, le Salsa West On Beach vous invite à huit jours de danse (Salsa, West Coast Swing, Hip-hop, Bachata, Kizomba...), de fun, de moments privilégiés, de soirées, de cours, d’apéros, de rencontres, de sincérité, d’authenticité, de nouveautés… certains de renommée internationale. Des chorégraphies seront présentées le soir. Le fidèle public de 18 à 40 ans sera comblé. Le festival est aussi largement ouvert aux familles et enfants.

Mais pas seulement…

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ès 11h, une équipe de profs déjantés, dont l’objectif est de vous faire passer une semaine que vous n’oublierez pas, des soirées tous les jours de 22h à 4h du matin, de la convivialité et un sacré mix entre cours, soirées et repos. Initiation, perfectionnement, vacances, tous les ingrédients sont présents pour vivre une semaine d’enfer. A l’origine de ce concept Achile Dinga, professeur de danses depuis dix-huit ans à La Rochelle, et dont la seule ambition était de sortir la danse dans la rue, en redonnant à celle-ci, son caractère noblement populaire. Le SWOB est le mélange de trois univers : La Salsa, le West Coast Swing et la douce atmosphère de la commune

de Rivedoux-Plage ! Reconnu pour la qualité de ses prestations, qu’elles soient gratuites ou payantes, et pour son ambiance conviviale, le SWOB accueille des participants venant de toute la France et même de l’étranger pour vivre leur passion sur la piste de danse. 450 danseurs amateurs sont ainsi attendus cette année, sur la plage et l’esplanade de la mer de Rivedoux-Plage.

De la danse… Des cours de Salsa, de West Coast, de Bachata, de Kizomba, de Ragga Jam, de Hip Hop et d’autres, seront proposés pour tous les niveaux, et dispensés par une trentaine de professeurs dont

Le SWOB, c’est aussi un état d’esprit. De la bonne humeur, de la détente, du partage, et des soirées jusqu’au bout de la nuit animées cette année par cinq DJ’s. Accueil souriant et ambiance conviviale, le SWOB se déroule dans un état d’esprit unique. Les amateurs de danse sont comblés, et s’expriment jusqu’à l’épuisement…

Les nouveautés 2018 Mercredi 22 août, les Olympiades, verront s’affronter - outre l’équipe d’Achile Dinga sponsorisée SWOB de le tête aux pieds - plusieurs équipes, composées sur tirage au sort, après inscriptions, le lundi et coachées par d’autres profs (Olivier, Virginie, Arnaud, Cécile, Thibault, Fanny, Salva,

Ti-punch...etc). Les épreuves : Course en sac, le petit réthais, la route du swob, le quizz... vous attendent. L’objectif affiché de l’organisateur : favoriser les échanges entre les danseurs amateurs, venus de partout, et qui ne se connaissent pas. Autre nouveauté 2018, le boot camp

de salsa fusion avec Marie. Au programme : un stage de quatre heures de salsa suivi d’un spectacle en soirée. SWOBez votre vie... Vivez SWOB, c’est selon ! -, dansez jusqu’au bout de l’été, et faites le plein de beaux souvenirs qui vous réchaufferont l’hiver venu ! NV

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politique à la hune Interview

Patrick Rayton : « Il faut aussi savoir adapter l’environnement aux activités économiques » Ré à la Hune et NA Radio 104 .1 FM ont interviewé Patrick Rayton, Maire de La Couarde et vice-président de la Communauté de Communes de l’île de Ré sur quelques sujets d’actualité de sa commune et de l’île de Ré. Ré à la Hune et NA Radio : Vous êtes à mi-mandat de votre second mandat de Maire de La Couarde, quelles sont vos principales réalisations sur ces dix années ? Patrick Rayton : Pour notre premier projet nous étions sur un travail dans le cadre du plan de référence, que nous avons réalisé avec notamment le réaménagement de l’école, celui du parking du Peu Ragot, la nouvelle mairie totalement accessible désormais aux personnes à mobilité réduite. Nous avons aussi restructuré l’intégralité de la place du marché et du marché avec installation de services médicaux et de trois logements. Nous venons de terminer le réaménagement total de la zone du square et du Monument aux Morts, qui sera inaugurée le 10 novembre. Les gros projets d’envergure sont achevés, le nouveau plan de référence s’attache à l’entretien et au travail de proximité vis-à-vis des jeunes retraités, des enfants, avec la bibliothèque qui joue un rôle important.

Patrick Rayton, au micro de NA Radio.

Où en sont la restructuration et l’agrandissement de La Maline ? Comment va évoluer la gestion de cet équipement et de la politique culturelle ? La Maline date des années 1992/1993, et a été créée sous le mandat de Paul Neveur. Depuis 3/4 ans la commune a cédé la compétence à la Communauté de Communes, n’ayant pas la surface financière pour porter un tel équipement qui rayonne sur l’ensemble de l’île.

Les travaux ont commencé ayant pour but d’agrandir la salle existante et de créer une seconde salle d’une centaine de places dédiée au cinéma. En effet, quand La Maline accueillait des résidences artistes, les séances de cinéma étaient suspendues.

Trouver un équilibre dans l’offre de spectacles est difficile mais indispensable, la création de la nouvelle salle amène à se poser la question sur la programmation culturelle sur Ré. Avec une seule salle, la rentabilisation primait, cette nouvelle configuration va permettre d’ouvrir la programmation à d’autres acteurs culturels et de diversifier les disciplines. Pour décider du mode de gestion de la nouvelle Maline, il faudra mettre les cartes sur la table : réglementairement

et en matière de politique culturelle souhaitée pour l’île de Ré, car on ne peut pas continuer de fonctionner ainsi, en gestion associative. En outre, le loyer va être réintégré comme subvention. Il faut revoir le portage de la politique culturelle sur l’île.

Le projet de protection des côtes de La Couarde contre les risques de submersion va-t-il bientôt se concrétiser ? C’est bien sûr LE sujet qui me mobilise le plus - bien que j’en ai beaucoup d’autres à gérer - même si la compétence n’est pas communale. J’y suis très attaché d’autant plus que j’ai vécu en direct la submersion Xynthia et ses dégâts. Aujourd’hui le Conseil départemental a délibéré pour lancer la consultation des Entreprises qui réaliseront les travaux, l’Enquête publique est close avec un avis favorable du Commissaire Enquêteur. Nous ne sommes toutefois pas à l’abri de recours, j’espère que non car ce projet de protection va dans le sens de l’intérêt général.

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politique à la hune Si tout va bien les Entreprises commenceront à l’automne (ou avant la fin de l’année) les travaux ; Nous menons un travail de concertation avec les acteurs du marais, notamment les ostréiculteurs, pour lesquels la fin d’année constitue une grosse période de production. Les travaux sont prévus pour une durée de deux ans, une étude complémentaire de danger a été lancée par le Département sur la demande de l’Etat. On espère une livraison à la fin 2020.

Qu’en est-il de la protection à la mer, du côté des dunes ? Nous avons pu réaliser une bonne partie d’enrochement dans le cadre de procédures d’urgences et grâce à l’intervention d’élus locaux et nationaux, sur les dunes non protégées il n’y a pas de grand risque, nous sommes sereins de ce côté-là. Nous sommes sur une protection de niveau Xynthia + 20, et le risque zéro n’existe pas.

Au sein de la CdC vous êtes vice-président délégué - entre autres - à la gestion des déchets, quelles ont été les principales actions menées en la matière ? La gestion des déchets passionne les administrés, tout autant qu’elle les énerve... Nos contraintes réglementaires et financières difficiles à faire comprendre, même si nous recherchons la performance du service

rendu dans ce cadre. Depuis la fin de construction du centre de transfert, lancée par nos prédécesseurs, et depuis 2015 nous avons relancé la consultation du marché avec à la clé un nouveau prestataire et menons un travail de fond dans le cadre d’une politique de déchets en France, qui coûte de plus en plus cher aux Collectivités. La difficulté de l’île de Ré est qu’on suréquipe notre gestion des déchets pour répondre à un pic de 15 jours/ trois semaines en été. Nous devons avoir une vraie politique qui s’inscrive dans la politique nationale, tout en diminuant son coût. La sensibilisation et la pédagogie auprès notamment des particuliers constituent un axe fort de notre politique. Nous avons ainsi distribué 2000 composteurs individuels. Nous travaillons auprès des écoliers, porteurs de l’avenir : une nouvelle vision de gestion déchets passe par les enfants. On a baissé de 15% le volume des ordures ménagères qui se sont transférées vers le tri sélectif, il faut continuer.

Le président Lionel Quillet a évoqué lors du dernier conseil communautaire la possibilité à moyen terme qu’il n’y ait plus de collecte mais uniquement de l’apport volontaire, comme c’est déjà le cas sur certains territoires. Qu’en pensez-vous ? Le président est dans son rôle très élitiste et futuriste, dans l’excellence. J’y

adhère totalement, mais je suis aussi très pragmatique et aujourd’hui nous ne sommes pas mûrs pour cela. Il faut prévoir des sites d’accueil d’apport volontaire suffisants, cela va coûter cher, et où va-t-on les mettre ? Nous n’avons pas d’espaces suffisants. De même Gérard Juin a posé la question pertinente d’inverser la fréquence des collectes avec une collecte en plus pour les déchets recyclés et une en moins pour les ordures ménagères. Cela pose toutefois des problèmes sanitaires, sans compter qu’une population en vacances n’a pas envie de gérer ce type de contraintes. Les mentalités ne sont pas prêtes.

Vous représenterez-vous en mars 2020 pour un nouveau mandat de Maire ?

Nous allons aussi devoir gérer les bio-déchets, tout en maîtrisant les coûts : nous avons une obligation de structuration plus importante encore.

Comment voyez-vous l’île de Ré dans vingt ans ?

Êtes-vous confiant sur la capacité des dix maires à s’entendre et faire les concessions nécessaires à l’aboutissement d’un PLUI ? Je suis confiant sur une décision majoritaire (l’unanimité est toujours compliquée !), la vraie question étant celle du portage des besoins de logements, à répartir sur le sud de l’île vues les contraintes du PPRL sur le Nord. Nous devons aussi avoir une discussion sur le périmètre de constructibilité des villages, qu’est-ce qu’on ouvre à l’intérieur.

Je n’ai pas pris ma décision définitive je regarde. Ce qui me motivera ou non, c’est l’équipe que je réussirai ou non à constituer. Sous ces deux mandats j’ai eu une équipe très solide et compétente, qui m’a aussi permis de consacrer du temps aux projets de la CdC et à d’autres projets départementaux. Je regarde mais je ne repartirai pas sans une équipe du même acabit, je donnerai ma position en fin d’année.

Le vrai challenge est - et sera - de maintenir une activité économique et dans notre capacité à permettre à nos Entreprises rétaises d’évoluer, de s’adapter aux enjeux et réglementations. Je ne suis pas toujours d’accord avec Lionel Quillet en ce domaine, certes la protection environnementale est fondamentale, mais il faut aussi savoir adapter l’Environnement aux contraintes économiques. L’enjeu de la pérennisation des activités économiques et de la construction de logements « sociaux » est le maintien d’une population permanente. Sans activité économique, il n’est pas utile de faire du logement, à mon sens...

Je suis très optimiste pour le PLUI.

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ils bougent ! E n t r e p r i s e

Créé par Thierry Poitte, le Réseau CAP douleur innove et se développe Vétérinaire depuis près de 25 ans sur l’île de Ré, le Dr Poitte s’est tôt intéressé à la douleur animale, d’autant plus compliquée à appréhender, évaluer, prévenir et soigner que nos compagnons à quatre pattes ne sont pas doués de parole. Créé en mai 2016 le Réseau Cap douleur* a déjà pris une forte ampleur et n’en finit plus d’innover en France et à l’international. la vie politique locale. Peu importe, Thierry a su investir sa fougue, son opiniâtreté et ses compétences à bon escient dans un projet ultra innovant.

Une très forte notoriété acquise en deux ans Ce réseau collaboratif voué à la prise en charge de la douleur des animaux de compagnie enregistre déjà l’adhésion de 250 cliniques vétérinaires (5 % des établissements français), représentant près de 900 praticiens. Cap douleur revêt une double identité : un Réseau pour partager les compétences, récolter, interpréter et diffuser les data en analgésie vétérinaire, en toute indépendance scientifique. Un Organisme de formation continue

Le Docteur vétérinaire Thierry Poitte lors de la Journée Académie Laser au Zoo de Beauval.

O

n savait Thierry Poitte passionné, hyper compétent et ultra actif. Après un investissement fort sur l’île de Ré, au travers

du Conseil de développement, l’ambition de ce Maritais de longue date n’a pu se concrétiser ensuite comme il l’a un temps souhaité dans

vétérinaire pour, notamment, accompagner les praticiens dans l’amélioration de la prise en charge de toutes les douleurs. En parallèle des 54 conférences de formation annuelles dispensées par le vétérinaire rétais, s’articulant autour de douze modules, prises en charge financièrement par les organismes paritaires et validées par l’Ordre des Vétérinaires dans le cadre de l’obligation de formation continue inhérente à la profession, il consacre une bonne partie de son temps au développement du Réseau Cap douleur. Thierry Poitte fait régulièrement le buzz dans la profession, est invité dans des colloques et work-shop en France et à l’étranger, tant il suscite l’intérêt de la communauté scientifique vétérinaire mais aussi en médecine humaine. Ainsi a-t-il récemment participé à un work-shop de plusieurs jours à Las Vegas ou encore à Prague.

Pour un e g e s t i o n s ur m e s ure d e vos lo c a t i o ns s a i s o nni è re s .

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ils bougent ! Nouvelle équipe, nouveau Site Prenant de l’ampleur et comptant bien continuer sur sa très belle lancée, le Réseau transversal et interdisciplinaire s’intéresse de près à la E-santé animale et s’investit dans la Recherche clinique. Pour assumer ces développements, Thierry Poitte s’est associé à deux autres docteurs vétérinaires, le Docteur italien Luca Zilberstein, spécialisé en Anesthésie, Analgésie et Réanimation, et le Dr Charly Pignon, plus particulièrement investi en médecine zoologique, animaux exotiques et NAC (nouveaux animaux de compagnie) Cap douleur vient de réaliser une refonte totale de son site Internet, désormais doté d’un moteur de recherche plus performant, d’un espace dédié aux NAC, d’une navigation plus ergonomique et intégrant une veille scientifique complète assurée par le Dr vétérinaire américain Thomas Donelly. La société rétaise SNART7 (lire notre article sur realahune.fr), ultra compétente et dynamique, est en charge depuis l’origine de la réalisation et de l’évolution du Site, pierre angulaire du Réseau, et des applications. « Sans Morgan et Victoria, jamais CAP douleur n’aurait pu prendre une telle ampleur, leur accompagnement m’est précieux », reconnaît volontiers Thierry Poitte, qui consacre évidemment une partie importante de son budget au développement du Site.

Ouverture de la 1ère unité vétérinaire d’évaluation et de traitement de la douleur Créer des unités vétérinaires d’évaluation et de traitement de la douleur (UVETD), à l’image de ce qui existe en médecine humaine, était aussi un autre projet qui tenait à cœur de Thierry Poitte. La première vient d’être lancée à Advetia, centre vétérinaire hospitalier ayant ouvert ses portes en mars 2018 à Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines, et pour lequel le développement d’une analgésie optimale constitue une priorité. Dans le cadre d’un cahier des charges exigeant, une telle unité se devait d’être accueillie au sein d’une structure pluridisciplinaire, permettant d’apporter un regard croisé sur des cas parfois complexes et une prise en charge multimodale. De telles unités - Thierry Poitte espère bien dupliquer le concept dans d’autres cliniques – sont vouées à accueillir des animaux atteints de douleurs chroniques et à être également un lieu de formation et de recherche clinique.

Rapprochements avec la médecine humaine, think tank, E-Santé et internationalisation ! Autre développement de taille pour CAP douleur, les rapprochements

La dégustation et boutique de la cabane océane !

Le réseau Cap douleur c’est un site internet, véritable encyclopédie de la prise en charge de la douleur animale, et des applis.

avec la médecine humaine, qui se concrétisent via une collaboration avec la Société française d’étude et de traitement de la douleur, qui ouvre en novembre prochain les portes de son congrès à Thierry Poitte, chargé d’animer une commission de la douleur animale. En effet, le travail des vétérinaires intéresse les médecins notamment en matière d’hétéro-évaluation de la douleur, à laquelle les pédiatres sont confrontés, faute de patients pouvant s’exprimer... « Un think tank dédié au bien-être des animaux de compagnie - intitulé CAP welfare - est aussi créé, afin de comprendre les besoins des animaux, partager leurs émotions, apporter des regards croisés et inscrire la profession vétérinaire dans ce sujet sociétal dans lequel l’expertise vétérinaire ne va pas de soi » explique Thierry Poitte. Un « Livre blanc dédié au bien-être de l’animal de compagnie » sera édité et distribué au prochain congrès de l’Association Française des Vétérinaires pour Animaux de Compagnie, en novembre. Le concept CAP douleur a aussi pour ambition – en s’adaptant aux spécificités de chaque pays - de s’exporter, et suscite d’ores et déjà l’intérêt de leaders d’opinion en Belgique, au Québec et en Italie.

Enfin, CAP douleur s’intéresse de près à la E-santé en médecine vétérinaire. Les objets connectés permettent des interactions notamment entre le vétérinaire, le propriétaire et l’animal à l’image de Dolodog permettant d’évaluer le plus précisément possible la douleur ressentie par ce dernier. Les « trackers d’activité » constituent aussi un outil professionnel précieux pour les vétérinaires et permettront de « mieux connaître la douleur arthrosique et d’évaluer l’efficacité de nouveaux traitements de biothérapies ». Ces développements et succès rapides de CAP douleur expliquent pourquoi Thierry Poitte n’officie plus que deux jours par semaine à la clinique vétérinaire de La Flotte, dans laquelle il ne conservera qu’une demi-part d’associé au regard de sa nouvelle situation de Chef d’Entreprise florissante, tandis qu’une quatrième vétérinaire-associée, le Dr Virginie Bette, présente depuis plusieurs mois, rejoint dès cette rentrée le trio déjà composé de Jacques Breuilh, François Dommanget et Thierry Poitte. Nathalie Vauchez *Lire nos précédents articles sur realahune.fr

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les portes-en-ré à la hune

Carnet de voyage(s)… Chacun des dix villages de l’île de Ré revêt de multiples facettes, qui se dévoilent à qui veut bien les découvrir.

Escapade aux Portes-en-Ré Érigée en commune depuis 1790 Les Portes a vécu jusqu’au XIXème siècle de la récolte du sel. De nos jours, l’attrait touristique, justifié par un environnement naturel protégé, est devenu son principal générateur d’économie, ce qui fait la part belle au commerce et au locatif en saison et au bâtiment toute l’année.

Promenade périphérique Dès l’entrée du village, laissons la pharmacie et l’hôtel-restaurant l’Émeraude à droite pour piquer plein Nord vers La Filatte. La route y contourne le village par les bois en suivant le trait de côte. L’itinéraire dessert le Tennis Club Portingalais et mène vers les petites plages secrètes du village, la Saucière, le Marchais, l’Anzin, où les concrétions géologiques de banche argileuse donnent à l’estran un caractère minéral. Autrefois chemin de forêt, La Filatte

est aujourd’hui un quartier résidentiel ponctué de portails qui nous laissent imaginer la splendeur des maisons qui se nichent au fond des bois. De l’autre coté du village, on arrive à la plage surveillée du Gros Jonc, c’ est un spot dédié aux loisirs et aux sports qui accueille le Club Nautique des Portes et les terrains de volley, de skate, de boules, de tennis, etc. qui font la joie des jeunes. Longeons la côte par la Redoute, La Loge, Le Fourneau, avec une succession de plages plus belles les unes que les autres jusqu’à celles Les maisons typiques des Portes.

de Trousse-Chemise (prononcer simplement « Trousse » pour s’intégrer dès maintenant) et de La Patache, où l’on pourra faire une halte désaltérante et bien méritée avec vue sur le Fier d’Ars. Les surfeurs de tout poil et les amateurs d’océan plus sauvage (type machine à laver) préféreront Le Lizay, où la vague tant attendue forme parfois son tunnel.

La Grande Conche avant les vacances.

Suivons encore la côte qui borde maintenant Le Fier d’Ars et le golf neuf trous. Quoi de plus reposant pour les yeux que ce green impeccablement tondu. Encore un petit effort et l’on contourne, par la levée des habitants, la réserve ornithologique de Lilleau des Niges, un enchevêtrement de marais et de bosses propices aux repos oiseaux, pour arriver à l’ancien port des

route du fier 17880 - Les Portes en Ré / www.lephare-iledere.com

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les portes-en-ré à la hune

Notre dame des flux et des reflux.

Dans les ruelles des Portes.

Portes. Aujourd’hui fermé à la navigation, il a connu ses heures de gloire avec le chargement du sel (jusqu’en 1960). Son vieil Hangar à sel abrite la LPO, c’est le point de rendez-vous des observateurs d’oiseaux.

saisonniers opportunistes n’est peut être pas une solution pérenne. Le contraste est prégnant quand on connaît le village hors saison où il est bien rare de trouver un commerce ouvert en dehors de la boulangerie, du supermarché, de la droguerie et du tabac-presse !

restaurants qu’il faudra bien chercher ont essaimé en direction du Gros Jonc et au carrefour de Hurle-vents, près du supermarché on y trouve depuis cette année un véritable petit pôle commercial comprenant traiteur, boucherie et marchand de vélos.

Intra-muros

Quittons la place et allons nous perdre au hasard des ruelles, à la recherche des puits ou encore

En fin de journée, on se dirigera vers le Fier pour observer les vols d’oiseaux qui s’y posent sur au

Dans les rues, la blancheur lisse des façades côtoie la rugosité de la pierre. Autour de la place de la Liberté, les terrasses emblématiques de La Bazenne et de La Case à vent, le marché et les commerces concentrent à eux seuls toute l’animation et le cœur du village prend le matin des allures de fourmilière. On y trouve de quoi satisfaire le plus exigeant des consommateurs car les commerçants rivalisent de marchandises choisies et de qualité : produits locaux, pâtisseries, traiteurs, vêtements, décoration, galeries d’art, caves à vin ou bonnes tables sont à recommander. Mais attention aux prix, qui sont élevés et impactent l’image du village, (ce que l’on peut d’ailleurs dire de tous les villages de l’île). Car si la volonté des élus est forte pour maintenir une vie permanente dans la commune de 610 âmes (le chantier de la maison médicale est en cours et neuf logements sociaux sont à l’étude) la destination du village, axée pleinement sur le tourisme et supportée par des

soleil couchant tout en dégustant, chez l’ostréiculteur, une douzaine d’huîtres revigorantes. Tout l’été, on ne pourra pas se coucher avant minuit, voire bien plus tard, car, même si la police municipale veille à la tranquillité du village toute la nuit, l’ambiance nocturne dans les petits établissements est fort festive. Véronique Hugerot

Les bains de mer à Trousse-Chemise.

des inscriptions qui animent les façades : « l’heure attendue, ruelle des saltimbanques, les portes du paradis » qui transforment notre balade en rébus.

z la Découvre éan oc l’ e magie d asse rr te e n sur u ique m ra o n a p

À l’extrémité du village, deux

Agenda des manifestations août

17 août 10 h à la salle des fêtes , C onférence : T ortues et animaux marins autour de R é 22 août S afari nocturne avec les écogardes , découverte nature 29 août au 5 septembre exposition d ’ artisanat local 24 août et 10 septembre découverte de l ’ estran avec la LPO visite guidée de l ’ écluse L a P rovidence 26 août septembre

15 et 16 septembre

journées européennes du patrimoine avec la

LP

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ouvert tous les jours sauf le lundi Franck MOREAU : 06 30 31 91 38 - huitresdetroussechemise@gmail.com

Route de la Levée Verte - 17880 Les Portes-en-Ré (traverser le terrain de golf de Trousse Chemise)

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s a i n t- c l é m e n t d e s b a l e i n e s à l a h u n e

Carnet de voyage(s)…

Chacun des dix villages de l’île de Ré revêt de multiples facettes, qui se dévoilent à qui veut bien les découvrir.

Flânerie estivale aux Baleines La commune la plus occidentale de l’île, perpétuellement façonnée par les vents du large, vit en étroite communion avec l’océan où elle a puisé son nom. Balisée par quatre amers emblématiques, Saint-Clément a fait de son caractère maritime une force. aux boutiques et aux restaurants qui constituent un pôle commercial des plus attractifs. Du haut des 58 m du phare, on admire l’océan et les amers qui ponctuent la côte. Le phare des Baleineaux, à deux milles en mer, l’ancienne Tour des Baleines, le canot de sauvetage, le sémaphore militaire et plus loin vers la Conche, la Pyramide. Chacun d’entre eux a son histoire qui a marqué la mémoire collective des habitants. Au pied du phare, deux chemins de côte, par la plage au Nord et par

bucoliques malgré une zone militaire délimitée et les vestiges des batteries Kora et Karola encore bien visibles. De l’autre côté de la départementale, vers Les Portes, ce sont quatre kilomètres carrés de marais salants que sillonne l’une des plus agréables pistes cyclables de l’île. Cette zone abreuvée par le Fier d’Ars, où la terre se dispute la mer, est le refuge naturel des oiseaux, le domaine professionnel des sauniers et les ornithologues du monde entier y viennent observer les migrateurs.

La pyramide.

Petit guide de découverte du village aux cinq hameaux L’extrême pointe ouest de l’île, bordée de hauts fonds marins et d’écluses à poissons, a de tout temps suscité les échouages de bateaux et d’animaux marins. De nombreux témoignages en font état depuis Pline l’ancien jusqu’à l’observatoire Pélagis aujourd’hui. En 2018, trois phoques se sont encore fourvoyés à Mouffette (sa dernière écluse) et une baleine s’est échouée non loin de là, sur la côte d’Ars. Les 7 km² de superficie communale sont entourés par les pertuis d’Antioche et Breton. Les 640 habitants qui accueillent plus de 13 000 personnes par saison (quatre campings, 1 400 résidences secondaires et autant de locations saisonnières)

gardent toujours un œil sur l’horizon. De nos jours, le village rassemble en son centre trois anciens hameaux : Le Chabot, La Tricherie et Le Griveau et reste séparé de 300 mètres de celui du Godinand et de 800 mètres du Gillieux.

Aux Baleines, une grande variété de paysages On ne vient pas à Saint-Clément sans consacrer une visite à son fameux phare. Toute la pointe des Baleines a fait l’objet d’un réaménagement cette année. Les nombreux visiteurs, désormais véhiculés du parking au site en navette électrique, y abordent par de nouvelles perspectives arborées qui mettent le phare en valeur avant d’accéder

ESPACE GOURMAND 8, allée du Phare - 17590 ST-CLEMENT DES BALEINES

La vieille tour des Baleines.

la digue au Sud, constituent une promenade de trois à quatre kilomètres à faire à pied, et à refaire pour son caractère sauvage et panoramique. Mais l’île de Ré est faite de plages et c’est à La Conche que l’on se retrouve en famille ou entre amis l’été. Des Baleines au Lizay, la houle qui s’y forme fait la joie des surfeurs, des kite-surfeurs et des bons nageurs. Les moins aguerris préféreront la plage de La Solitude, qui est surveillée et les «voileux» y trouveront des location de catamarans. Une attention toute particulière est requise pour la traversée de la départementale aux entrées de plages. À l’Est du village, en forêt de La Combe à l’eau, l’environnement plus paisible se prête aux marches

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Une journée au village Place de l’église, à l’heure où le manège effectue son tout premier tour, les commerçants font une pause en attendant les clients. Au plus fort de la saison, ils sont moins d’une quinzaine à déballer sur le petit marché, ce qui en fait une étape toujours conviviale. On y prend le café et les croissants au beau milieu des étals et rien ne presse pour faire ses courses puisque les voitures stationnent gratuitement dans le champ d’en face. Même si Saint-Clément n’est pas le royaume du shopping, le bourg recèle de quelques commerces de première nécessité et de loisir à découvrir pour la qualité de leurs prestations. Un soin de beauté, une pizza, un journal, une mise en plis,

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s a i n t- c l é m e n t d e s b a l e i n e s à l a h u n e un déjeuner en terrasse, un vélo pour la journée, on ne se refuse rien à Saint-Clément ou presque ! Les plus sportifs iront au Gillieux, le hameau qui abrite le poney-club, le parc de loisirs (Tennis, ping-pong, pelote, volley, basket ball, jeux d’enfants, mini-golf, etc.) et le club de voile au lieu-dit la descente à bateaux.

Que d’animations Au cours de l’été deux marchés nocturnes ont lieu le dernier mercredi de juillet et le second mardi d’août et les vides-greniers, de juin et d’août ont un énorme succès. La salle du Godinand, refaite à neuf, se prête à toutes sortes d’événements généralement organisés par le comité des fêtes, salon des antiquaires, salon du vin et des terroirs, de l’artisanat local ou vente aux

Calendrier des animations août

15 août G rande B ouvette clos de la mairie 16 et 30 août C oncert de D onin à L a J ava des B aleines 16 et 30 août P romenade historique le conteur de l ’ histoire 22 août L e conteur de l ’ histoire à 20 h 30 au phare des B aleines 23 août 19 h 30 - L oto salle du G odinand octobre

31 octobre

19 h 30 - B uffet - théâtre : V enise sous la neige de G illes D yrek

novembre

24 novembre

20 h - D îner dansant S aint -C lément

enchères, loto, etc. Les peintres amateurs de Saint-Clément, regroupés en association (Les Marcambelles) exposent régulièrement à la salle de la mairie. Le 15 août, la municipalité fait bouvette*. Et, toujours en août, le festival Jazz au Phare amène jusqu’à ce bout de terre les plus grands noms du swing. Côté sorties, une dizaine de

restaurants éparpillés au centre bourg, au Gillieux et au Phare ou encore au sein des campings proposent un bel éventail gastronomique, certains y poussent parfois les tables pour danser lors d’un concert de dernière minute. L’été 2018 des animations a pris un nouveau tournant pour les villageois en mal de sorties avec l’installation de La Java des Baleines, un chapiteau-guinguette qui propose toutes sortes d’animations ludiques et artistiques le jour et plus festives la nuit. Véronique Hugerot * Bouvette : Repas frugal procurant une pause après le travail des huîtres ou des champs ou de la vigne, traditionnellement pris vers dix et seize heures.

La place de l’église et du marché.

Olivier Tradition, votre couvreur sur l’île de Ré

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e vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente et la zinguerie. Yannick, chef d’entreprise depuis 15 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (14 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont

inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ». Ra s s u r e z - v o u s, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.

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zap’arts O u v r a g e

L’histoire de la Pointe des Baleines par Michel Vimont La Pointe des Baleines, paru ce mois de juillet 2018, vient grossir la pléthore d’ouvrages consacrés à l’île de Ré. Toutefois, ce livre très consistant, centre son sujet sur l’Histoire, passée et présente, du seul territoire des Baleines.

M u s i q u e ,

a r t

d e

La grande Histoire d’un tout petit territoire

Curieuses images et omniscience

L’ouvrage de l’ancien enseignant reconverti dans l’imprimerie est un minutieux recensement des événements qui ont marqué ce bout de terre depuis la formation de l’île jusqu’à nos jours. Sans être exhaustif, l’inventaire aborde méthodiquement l’histoire à travers la géologie, la géographie et toute l’aventure humaine. De la mer à la construction du phare et les techniques d’optique, des naufrages à l’agriculture en passant par la vannerie des marais, de la tempête Xynthia à l’échelle de Beaufort, une mine de renseignements s’y trouve synthétisée. Une rubrique évoque avec humour les surnoms donnés aux habitants.

S’appuyant sur l’immense collection de cartes postales que Jean-Claude Héraudeau a mis à sa disposition, Michel Vimont illustre l’Histoire à travers plus de 1 350 photos, tableaux, prospectus, plans griffonnées à la main, poèmes, horaires du train, diplômes et autres acte d’échange qui expliquent mieux que tout quelles étaient les conditions de vie et les mœurs des villageois au fil des âges. L’ouvrage à la couverture souple, lisse et mate, pèse deux kilogrammes. Son grand format (21 cm x 29.7 cm), le choix de la police, ainsi que la mise en page en font un document attrayant à

r u e

e t

s p e c ta c l e

feuilleter et un ouvrage passionnant à étudier. La Pointe des Baleines représente un énorme travail de documentation d’un an et demi. Afin de garder toute liberté, l’auteur a choisi de faire paraître son livre sans recourir à un éditeur. La diffusion se fait donc uniquement par souscription pour financer le tirage qui se fait par tranches de 50 exemplaires. Véronique Hugerot

La Pointe des Baleines de Michel Vimont, collection Jean-Claude Héraudeau Souscription dès 40 € auprès de Michel Vimont : mvimont@wanadoo.fr ou 06 24 45 31 00

v i va n t

Ré-Jouir fait son Festibal

Les 24 et 2 5 août, le 3 ème Festibal de l’association Ré-Jouir, présentera une belle sélection de spectacles tous publics au hangar à sel des Portes. À 22 h30 : Concert Balkanik Project À 0 h 15 : Concert Dubamix Le samedi 25 À 18 h 30 : Apéro concert musique celtique À 20 h : Art de rue avec Loïc Vielle, monocycle, équilibre sur fil de fer, etc. À 20h30 : Météor Projection du film : Entre rêve et poussière et débat autour du thème de la médicalisation des enfants par le collectif francobelge Art& Tça À 22 h 30 : Concert rock À minuit concert : Ceylon

L

a magie du vieux port des Portes et de son hangar à sel fait que rien n’y est anodin. De 18 h à 2 h du matin, les vendredi 24 et samedi 25, le site sera le théâtre de multiples concerts, de spectacles vivants et de rencontres culturelles. La projection de films-documentaires fournira la matière aux débats proposés par l’association. Plusieurs stands se tiendront sur le site et la gastronomie locale, comme lors des précédentes éditions, sera cuisinée sur place. Grand angle sur les festivités Le vendredi 24 À 18 h : Spectacle de Donin, musique et chansons pour les jeunes À 20 h : Projection de : Merci patron un film de François Ruffin, suivit d’un débat animé par l’association Fakir autour du thème du licenciement dans les grands groupes commerciaux.

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Un peu de nourritures Le serpent d’étoiles, la bibliothèque ambulante de Margaux, tiendra boutique pendant toute la durée du festival, le journal indépendant du Nord, Fakir présentera son association (stand, livres documentation). Un cuisinier concoctera sur place le menu fait de produits du terroir, melon, huîtres, moules, pommes de terre et fromages. L’équipe de Réjouir L’organisation du Festibal* requiert le travail de six personnes pendant une bonne partie de l’année et d’un grand nombre de volontaires. Sans subvention aucune, les membres de l’association Bérenger Michet, Alexis Garcia et Neil Maturi lancent une souscription par crowfunding afin de couvrir leurs frais. Ils ont souhaité conserver l’accès libre ou prix conscient. S’il n’y a pas de prix d’entrée imposé, une participation à la hauteur de la satisfaction de chacun est demandée pour

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le cachet des artistes. À l’accueil, les volontaires s’efforceront de sensibiliser les festivaliers à cette pratique participative.

Véronique Hugerot *En partenariat avec La Java des Baleines pour l’approvisionnement des boissons et les moyens techniques.

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zap’arts C o n c o u r s

d ’ é c r i t u r e

Lectures à succès à la cabane Montamer Quelque 7 0 participants ont joué le jeu pour cette deuxième édition du concours d’écriture lancé en juin. Jeudi 8 août, les organisatrices dévoilaient enfin les résultats de leurs pugnaces délibérations. être enfermé en écoutant les récits des compétiteurs à la plume. C’est donc une quinzaine de lauréats qui ont été récompensés par des lots clins d’œil au sujet, mais plus encore par la joie d’entendre son texte lu et apprécié. Marie-Victoire Vergnaud

Un recueil compilation sera prochainement édité en partenariat avec l’association « Ile, art et culture ». Un « made in Ré » à se procurer avant que les salons parisiens n’en revendiquent les droits.

L’ u n d e s t e x t e s r é c o m p e n s é s dans la catégorie enfant :

Des mots, l’imagination dans un décor écrin : c’est l’alchimie d’une soirée réussie.

Les grands prix officiels frémiront-ils ? Ils sont venus nombreux les gardiens de phare d’un soir écouter les textes retenus par le jury qui a eu fort à débattre pour les sélectionner. À Sainte-Marie, la Médiathèque, la Cabane Montamer et l’Ancre Maritaise forment un pôle culturel dynamique, leurs responsables un gang de choc, toujours une initiative dans la botte. Pour autant, Julie Baudran, Christine Malbosc et Agnès Lievens ne s’attendaient pas à un tel enthousiasme. Et si les trois

sont bien trop élégantes pour se crêper le chignon, Agnès de confirmer que « Oui, il a fallu en découdre tant le thème a inspiré et donné lieu à des écrits originaux, des intrigues à suspense, des poèmes et même des calligrammes ! ». Si bien que Julie avoue qu’elles ont collégialement décidé de « décerner davantage de prix avec quelques mentions spéciales supplémentaires ». Sur la terrasse face à la mer, on aperçoit les phares de Chauveau et Chassiron. Chacun au coude-àcoude a pu trembler ou rêver d’y

Extrait de « La Gardienne de Phare » par Sacha Malard Encore un coup de vent… Je ne baisse pas les bras et gravis la colline ; les herbes hautes dansent. Le vent souffle, je courbe le dos… Un vent empli d’embruns. Je me redresse, scrute l’horizon. L’air iodé emplit mes poumons… La nature s’éveille lentement. La mer semble s’étirer de tout son long, les vagues ondulent mollement avant de s’écraser inlassablement sur le rivage. Les attardés du lit ne connaîtrons jamais ce spectacle. Tant pis… J’y suis presque ! Ses couleurs vives : rouge, blanc… Je ne les connais que

trop bien. Mon phare ! Il m’attend depuis bien trop longtemps. Je suis gardienne de phare… Le métier le plus poétique du monde. Je pousse la porte en bois rouge, du moins ce qu’il reste de la peinture délavée par le sel. Un bruit d’enfer surgit de ses gonds. Je souris ; c’est sa façon de m’accueillir. La hauteur du phare s’étend au dessus de ma tête. Les escaliers en colimaçon me défient : « Oseras-tu monter ? »

PUBLI-RÉDACTIONNEL

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Revitalisation de l’eau

os réserves d’eau dans les nappes phréatiques sont polluées par notre agriculture intensive, et les élevages, amenant de fortes concentrations d’azote, phosphore, pesticides, ainsi que des nitrates et antibiotiques. Nos rivières sont également polluées par les usines qui y déversent sans scrupules leurs déchets toxiques, contenant entre autres divers métaux lourds (mercure, cadmium, plomb, etc…). Nos stations d’épuration ne sont pas conçues pour éliminer la totalité des molécules pharmaceutiques rejetées par l’homme dans les circuits d’eau, et certains composés ne se dégradent quasiment pas. Lors des tests sur l’eau du robinet effectués pendant des expertises géobiologiques de Jean-Jacques Bréluzeau, il n’est pas rare de trouver la présence de métaux lourds ou de composants toxiques tels que : cadmium, nickel, plomb, aluminium, mercure, arsenic,… Nous devons donc prendre conscience qu’il est indispensable de filtrer cette eau si nous la buvons, afin d’éliminer ces particules toxiques. Mais le fait de filtrer l’eau ne lui amène en aucun cas de l’énergie, car celle-ci a bien d’autres soucis… En effet, l’eau est très souvent stockée dans les châteaux d’eau, qui sont couronnés par des antennes relais pour notre téléphonie mobile. Ces pollutions électromagnétiques générées par les antennes impactent et déstructurent la molécule d’eau. De ce fait, celle-ci, stressée par les champs électromagnétiques, perd ses deux référentiels énergétiques fondamentaux TERRE-CIEL, entraînant un effondrement de son taux vibratoire. Cette eau sans aucune énergie est considérée comme une eau morte, qui ne va plus entrer en résonance avec nos cellules, et ne pourra plus leur apporter l’énergie vitale. N’oublions pas que le corps

humain est composé de 70 % d’eau ! Et, si notre corps physique a besoin de nourriture solide, notre système immunitaire, lui, a besoin d’énergie pour être performant. C’est donc l’énergie de l’eau (et des aliments) que l’on consomme qui va dynamiser nos cellules, et par conséquent notre système immunitaire. Il est donc très important de boire une eau dynamisée et vivante. Les anciens avaient bien senti, sans l’expliquer, que l’eau était un capteur d’énergie capable d’assurer des transferts énergétiques de toute sorte, jusqu’au milieu vivant, et transmettre ainsi l’interaction CIEL-TERRE. C’était le pont entre les forces cosmiques et telluriques. C’est pour cela que l’eau a toujours été utilisée par nos ancêtres dans les rituels de : guérison, bénédiction, baptême, etc… La technologie des céramiques bioactives TERRES SENS® créée par JeanJacques Bréluzeau, permet de revitaliser l’eau, mais aussi d’effacer les rayonnements polluants des métaux lourds et des éléments toxiques mémorisés par celle-ci.

Pichet Terres-Sens pour la revitalisation de l’eau.

L’INSTITUT SANTE DE L’HABITAT a procédé, avec le concept TERRES SENS®, à divers travaux de dynamisations de l’eau, dont : • réserves d’eau pour des pépinières. Résultat obtenu : diminution de la consommation d’eau, (jusqu’à deux fois moins selon témoignage) ; les

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arbres et les plantes prennent l’énergie de l’eau pour se fortifier (plus d’énergie, donc moins de besoin en eau) ; l’eau dynamisée amène plus d’énergie, donc plus de forces aux racines, aux plantes, même aux fleurs coupées qui se conserveront plus longtemps. • piscines et SPA : renforçant la structure moléculaire de l’eau, celle-ci se dégrade beaucoup moins vite, amenant une diminution de l’utilisation de produits de conservation de l’eau, et aussi un bien-être immédiat ressenti pendant le bain. Retrouvez Jean-Jacques Bréluzeau en harmonisation in situ d’un spa à bordeaux sur : www.santedelhabitat.com

Revitaliseur Terres-Sens pour l’eau du réseau (spa, piscines etc.)

Vous pouvez nous joindre au 05 46 01 01 01 dans l’ile de Ré et au 01 42 28 03 35 à Paris. Retrouvez nous sur : www.santedelhabitat.fr et https://vimeo.com/channels/terressens

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zap’arts f e s t i v a l

Jazz au Phare, un beau cru Ré à la Hune a assisté à plusieurs concerts de Jazz au Phare, retour sur ces beaux moments ! C a t h e r i n e

R i n g e r

« Como va » ? Comment ça va bien avec la grande Catherine ! C’est la plus rock, la plus forte ! La « Généringeuse » a offert au public rétais un concert inoubliable. © Véronique Hugerot

E

Elle a beau la reposer pour s’en assurer : elle a bien la tête sur les épaules Catherine Ringer !

S e l a h

ntre la colère d’un passé parfois craché, la mélancolie douce d’un présent pudiquement évoqué, la libre Catherine Ringer trimballe sa légendaire énergie, jumelle extravertie d’une sensibilité hors norme. Dans l’écrin de la scène du phare, elle a tout donné mardi 7, elle qui ne saurait s’économiser sans se trahir. « Quinqua » nostalgiques des soirées « Marcia Baila » ou jeunots tentés par l’expatriation culturelle, la leçon d’intégrité artistique a produit son effet lénifiant sur chacun. Cohésion palpable avec le groupe qui volontiers se déhanche à l’égyptienne avec elle sur ce tour, mélange

des nouvelles chansons de l’album « Chroniques et Fantaisies » sorti l’année dernière et des titres tubes des Rita. Beaucoup d’émotion avec la chanson « Tristessa », déclaration sublime à Fred Chichin, disparu il y a maintenant 10 ans : « On s’est aimés jusqu’à la mort, et même après les effets se sentent encore » ; et grosse surprise finale et joviale grâce au retour d’Andy, à qui la foule implore de dire « oui » en fin de partie. Bravo ! Nous aussi « Senior » on adore…Décidément l’audace effraie les désastres du temps ! Marie-Victoire Vergnaud

S u e

Tornade belge avec Selah Sue !

E

n 2010, à tout juste 21 ans, elle est invitée par Prince pour assurer la première partie de son concert à Anvers… Parrainage bon présage, pour le bout de femme devenue star internationale ; chance sa présence sur l’île, pour une étape dans sa tournée acoustique qui signe son retour après une année consacrée à son « little baby ». Presque cachée derrière sa guitare et son chignon XXL, elle partage son émotion de « romantic mother » et dédie à son nouveau bonheur sa

E l e c t r o

reprise jazzy de la chanson « C’est ça L’amour », extraite de la bande originale du dessin animé Cendrillon. Foule charmée, couples lovés sur la pelouse ; public impatient, car l’amour ça a des coutures gnangnan. Soudain tout le monde se lève lorsqu’elle entonne le tube « Alone », applaudit quand elle balance sa voix rocailleuse ou caressante à l’envi sur son répertoire blues-reggae-soul, et s’enflamme carrément lorsqu’elle s’autorise enfin ses fameuses envolées électro-rap.

© Véronique Hugerot

Version acoustique et parenthèse intimiste pour une voix faussement fragile, légèrement éraillée et l’instant d’après puissante et chaude. Aux embouteillages de sortie l’énergie est là, on prolonge dans les allées pour en parler un peu : « Elle envoie la petite ! », enthousiasme unanime… Marie-Victoire Vergnaud Acoustique romantique pour le grand retour de Selah Sue dimanche 5.

D e l u x e

Du hard Jazz électro funk de très haut vol D’entrée de jeu la parade New-Orléans des Allumés du Phare mettait les spectateurs dans l’ambiance, Banjo, washboard, trompette, saxo et soubassophone pour un accueil drôle et pétillant.

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es cinq de Pimperz qui jouaient en première partie d’Electro Deluxe ont conquis le public. Avec un jeu de scène tonique et spontané,

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les jeunes musiciens originaires de CharenteMaritime ont montré de quoi leur swing était fait. Un concentré de jazz, d’électro et de blues mâtiné d’une dose de Hip-Hop et de funk dont Electro Deluxe. le niveau musical, très prometteur, a fait craquer le parterre. Hugo Chalan-Marchio au chant, Tom Naouri au saxo, Thomas Despaux à

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la guitare, Paul-henry Pasmanian à la basse et Titouan Demereau à la batterie.

We are Electro Deluxe « Habillé pour vaincre » est leur devise. Le prestigieux grand ensemble français, bien qu’il ne chante qu’en américain, lauréat 2017 des victoires du jazz, est en tournée depuis sa création il y a dix-sept ans. Les sept musiciens, en costumes et cravates, sont entrés dans le vif du hard jazz dès leur première mesure. Inondés de spots lights et le son au maxima, Electro Deluxe a mené tambour battant son groove punchy et hyper dansant,

fait de retours en boucles électros couplés d’élans jazzy des cuivres. James Copley, leader et chanteur, a mis le parterre dans la confidence au premier morceau, l’invitant à crier « lying* » pour caractériser le vainqueur de la dernière élection présidentielle des USA. Ceci étant fait, il n’y avait plus qu’à se laisser prendre par les lancinances de leur hard jazz électro funk qui leur est propre. De la musique de très haut vol orchestrée de main de maître et une mise en scène fidèle à leur devise : « Dress to kill » Véronique Hugerot * menteur

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zap’arts L u c k y

P e t e r s o n

En territoire blues

Organiste, guitariste, batteur Lucky Peterson a le blues dans la peau. Dès l’âge de sept ans il est sur la scène du café familial, à Buffalo (NY, USA), jouant tout debout sur les pédales de son orgue et chantant comme il l’entendait faire autour de lui les rois du blues.

L

undi 6 août, sur la grande scène de JAP, Lucky Peterson avait choisi l’instrument de ses débuts, pour rendre hommage à Jimmy Smith, premier blues man à jouer d’un orgue comme on le fait d’un piano. L’orgue Hammond B3 a la particularité de diffuser un son rotatif synchrone avec la fréquence du courant. De sa voix riche et puissante, Lucky Peterson a clamé le blues éternel, celui de Got my mojo workin’, de Sweet home Chicago ou de Son of a bluesman, un morceau extrait de son dernier album : Tribute to Jimmy Smith. Accompagné par le trompettiste Nicolas Folmer, le guitariste Kelyn Crapp et par Ahmad Compaoré à la batterie, les sonorités envoûtantes du Hammond B3, ont emmené l’auditoire dans les méandres illimités d’une improvisation évolutive pour laquelle il n’était peut-être pas préparé.

J e u n e s

Un concert qui n’a pas convaincu les festivaliers L’héritier du blues, en ouvrant une piste musicale pas très lisible, qui oscillait entre le concert intimiste et les embardées en free, a dérouté plus d’un festivalier venu pour swinguer. Coté jeu de scène, les musiciens ont joué assis, sauf durant leurs excellents solos, ce qui a contribué à donner un ton très statique au concert. Après le solo de guitare, très sensuel mais un rien académique de Kelyn Crapp (qui dura trente minutes) on ne savait plus trop à quoi s’en tenir, était-ce une intro ? Allait-il se lâcher après cela ? Mais Lucky Peterson a pris la guitare à son tour sans qu’on ait pu savoir ce que le beau Kelyn avait dans le ventre. La chanteuse Tamara Peterson a animé la deuxième partie du concert en mêlant sa voix haute à la profondeur de celle

Lucky Peterson joue sur l’orgue Hammond B3 et ses musiciens.

de son mari, et reconquérant ainsi un peu de l’ambiance qu’on avait

tant attendue. Véronique Hugerot

t a l e n t s

A la découverte de deux groupes « Révélation » Parmi les scènes « Révélation » Ré à la Hune vous présente deux groupes. autre. Et ne dites pas que le Boogie vous laisse indifférent, personne ne vous croirait en sa présence. Ses doigts courent sur le clavier à la vitesse de l’éclair et plaquent les riffs sans vous laisser le temps de dire ouf. Avec déjà deux albums à son actif, le pianiste virtuose français d’origine indienne, tient le boogie-woogie comme un prolongement de lui-même. Il est sur scène dans son environnement naturel, il s’amuse,

invite son public à participer et lance un trait d’humour. Nirek Mokar est un phénomène du boogie-woogie et un pro de la scène. Ses Boogies Messengers (Claude Braud au saxo ténor, Nicolas Peslier à la guitare, Thibaut Chopin à la contrebasse et Simon Boyer à la batterie) sont de la même veine, en accord parfait avec lui, pour le plus grand plaisir de leur auditoire. Véronique Hugerot

Stacy Claire et Clément Prioul du groupe Rumpus.

Un concert qui n’a pas convaincu les festivaliers Rumpus Ils sont six jeunes musiciens qui accompagnent la bien nommée chanteuse Stacy Claire. Sa voix en effet si claire mais pour autant d’une sérieuse profondeur, porte leur jazz, actuel et syncopé aux frontières du rock et de la soul, sans jamais verser dans la facilité. Les cuivres claquent, le piano décoiffe, la batterie est puissante sans taper. Le groupe est formé depuis 2014. On les encourage très

fort. Alexandre Galinié au saxo, Cyril Latour à la trompette, Clément Prioul au clavier,Rémi Savignat à la guitare, Grégoire Oboldouieff à la basse et Pierre Costes à la batterie.

Nirek Mokar, le boogie (little) man Quand Nirek Mokar se met au piano, aucun ne résiste à son rythme endiablé. Avec l’énergie de ses seize ans, fêtés ce mois-ci, ce jeune prodige du piano scande le tempo comme nul

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Le jeune boogieman Nirek Mokar.

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pv ’ ae r nzoau atusx c o mm e rc e s Nous vous présentons dans chaque numéro et sur www.realahune.fr les nouveautés de la saison, certains commerces seront ouverts à l’année.

Saint-Martin

Pierre Nouvrier, le spécialiste du tattoo et Street-Art.

T’as ton tatoo ? Pierre Nouvrier, tatoueur professionnel, a ouvert récemment 173 Workshop, un salon de tatouage à Saint Martin. Autodidacte, passionné de Street Art,

graf, dessin… le tatouage s’est imposé assez naturellement à lui. Depuis trois ans il fait partie intégrante de son univers à tel point qu’il a décidé d’en faire son métier. Son style ? Old school, vintage, noir et gris… Cependant pour répondre à une demande en forte croissance il saura s’adapter aux envies de ses clients sages ou moins sages ! Il vous conseillera et établira un devis suivant la nature de votre projet et le temps passé. Comptez de 60 à 150 euros de l’heure en fonction de vos désirs. Salon de Piercing également, il vous proposera un large choix dans les meilleures conditions d’hygiène. Et si vous cherchez une idée de déco originale pensez Street Art… entre 50 et 150 euros le m².

173 Workshop 19 avenue de Philippsburg Saint-Martin Contact 06 48 42 71 83 Ouvert à l’année Florence Sabourin

tout va très vite car d’importants travaux sont nécessaires avant l’ouverture le 23 juin. De la remise aux normes à la peinture, Laëtitia et Raphaël se retroussent les manches et le résultat est à la hauteur. Dégradé de gris éclairé de touches de couleurs acidulées, le décor est simple mais Sur l’Ilot du port, la terrasse est agréable. pimpant et frais. Dans nos assiettes, des déliEscale smart au Saint Mart’ cieuses galettes de sarrasin et crêpes de froment pour le dessert mais aussi Si le nom vous dit quelque chose, c’est des burgers et des salades faits mainormal. Le clin d’œil à l’abréviation son. Les végétariens apprécieront de d’une île plus lointaine est volontaire. ne pas avoir été oubliés sur la carte et Idéalement placé sur le très prisé îlot le service ne s’arrête pas l’après-midi. du port, le Saint Mart’ (ex Crêperie Le + : ils sont jeunes, sympathiques, de l’Ilot) a bien changé ! En fait, tout travaillent en famille, et le sourire de est neuf, à commencer par les proLaëtitia est immense. Voilà qui fait priétaires du lieu. Laëtitia et Raphaël ont dix ans de saisons à leur actif plaisir ! dans divers établissements martinais. Le Saint Mart’ Mais c’est sans doute une expérience positive de gestion d’un snack sur un 16, quai Nicolas Baudin Saint-Martin – 05 46 09 97 45 camping de Vendée qui leur a permis de se lancer. Convaincu par un agent Ouvert tous les jours de 9h00 à Minuit immobilier, le jeune couple tente sa chance et ça marche. A partir de là PLR Season Sushis, une nouvelle adresse incontournable Les Martinais amateurs de sashimis, sushis, makis, hot rolls et autres délices de la cuisine japonaise attendaient ça depuis longtemps et Entre boulangerie et presse, impossible de rater Season Sushis ! ils ne sont (ou

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et non polluant ? Alors rendez-vous chez Ocean Rider’s shop à Saint-Martin, loueur et revendeur de trottinettes électriques d’un nouveau genre. Ces engins au design épuré ressemblent davantage à de mini scooters qu’à des trottinettes ! Mais elles ont l’avantage de pouvoir emprunter les pistes cyclables, d’avoir une autonomie jusqu’à 80 km, une selle, un clignotant, des rétroviseurs… Elles sont nettement plus confortables qu’une simple trottinette et ne dépassent pas les 25 km/ heure. Comptez 20 euros pour Quentin Frances, gérant de Ocean Rider’s Shop une heure de location et 50 sur l’une des trottinettes électriques euros la journée. A l’achat, à Road Runner. partir de 1750 euros. Sortez des sentiers battus avec une trottinette électrique d’un nouveau genre ! Vous cherchez un moyen d’arpenter l’Ile de Ré avec un véhicule électrique à deux roues, fun à conduire

Ocean Rider’s Shop 1 rue des Salières Saint-Martin contact 06 25 70 70 32 Florence Sabourin

Mais le défi relevé ! Habillé d’un rouge lumineux, le comptoir réveille une entrée auparavant tristounette. Quelques tables mêlant bois et métal et de gros bocaux rutilants composent un décor agréable. On y retrouve bien sûr les cafés mais aussi une belle Cosy Corner pour Coffee N Co. sélection de thés. Coffee N Co s’est installé Le tout peut se à Saint-Martin déguster sur place avec quelques Historiquement présent sur le marché viennoiseries ou gâteaux concoctés de la Flotte, Eric Vuillemin, son fils et par le pâtissier Leclerc, ou s’emporter sa petite entreprise viennent de franbien sûr. chir une étape avec un beau corner Le + : Coffee N Co sera là toute l’anà l’entrée du Leclerc de Saint-Martin. née. Une bonne nouvelle qui rend la Depuis longtemps titillé par l’envie de corvée des courses matinales plus s’implanter aussi « en dur », Eric avait acceptable ! rencontré Michel Desfontaines il y a deux ans. Mais c’est en février dernier Coffee N Co – Torréfacteur artisanal et local que celui-ci l’appelle pour lui proposer l’espace occupé antérieurement par Hypermarché E.Leclerc – Route de la Flotte Orange. Et là tout s’accélère. C’est qu’il Saint-Martin - 06 16 12 42 57 faut aménager l’espace, et dans un et sur www.coffeenco.fr établissement classé ERP Catégorie 1, le cahier des charges n’est pas mince. PLR seront) pas déçus ! Season Sushis a trouvé une place de choix extra-muros entre la boulangerie et la maison de la presse. Rémy San - ancien chef du Seasons Folies de La Flotte qui a aujourd’hui fermé ses portes - vous accueille pour le déjeuner ou le dîner, à moins que vous ne préféreriez emporter votre sélection au bureau, à la maison ou… Sur la plage pour un apéro farniente frais et délicieux ! Le choix est très large et les produits locaux et de saison sont privilégiés, le saumon d’Ecosse est Label Rouge et riz et sauce

soja sont bio. Le + : le service souriant et une ouverture à l’année !

Season Sushis – Restaurant et Vente à emporter 42, av. du Général de Gaulle Saint-Martin (extra-muros) 09 84 52 13 97 Ouvert toute l’année du lundi au samedi de 11h00 à 14h00 et de 18h00 à 22h00 www.season-sushis.fr PLR

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La Flotte

Retrouvez Mélisande et son épicerie océane au marché de La Flotte.

Il était une algue… une épicerie océane Début avril, Mélisande Masquelier a créé Il était une algue. D’origine Belge (de Namur), c’est à la suite d’une rencontre de voyage qu’on lui a vanté la douceur de vivre de l’Ile de Ré et qu’elle a décidé après plusieurs jobs de saisonnier d’y poser définitivement ses valises il y a trois ans.

Tous les jours sur le marché de La Flotte, elle fait connaître son épicerie d’algues alimentaires, complétée par la salicorne et le maceron, ce poivre sauvage de l’Ile de Ré. Elle collabore avec des producteurs bretons et rétais pour collecter ces matières premières et s’amuse ensuite à partir d’algues brutes à réaliser ses créations à base de mélanges déshydratés. Ainsi elle intègre différents ingrédients comme le sel, des légumes, des épices… Elle travaille également avec du riz et du quinoa bio auxquels elle ajoute d’autres composantes. Sa préoccupation : toujours autour de l’aliment sain et du bien-être. Ce n’est que le début de sa petite entreprise mais elle fourmille d’idées. A suivre.

il était une algue Marché de La Flotte tous les matins sauf le mercredi contact@iletaitunealgue.fr Florence Sabourin

Île de Ré

z mm a p ’ earc r tess nouveaux co

Les Boisardises sont de retour Les délicieuses petites maisons de Dominique Boisard sont à nouveau proposées à la vente dans l’île. Boîtes à épices, boîtes à sel, boîtes à secrets, les Boisardises, petites maisons en céramique, peintes à la main aux couleurs des maisons de l’île, apporteront dans Les petites maisons en céramique peintes à la main. votre foyer souvenirs et émotions. réseaux sociaux (Anaïs sur Instagram, Deux modèles différents, exposés Facebook). Et pour ceux qui ne les chacun en trois couleurs : bleu, gris trouveraient plus, ils auront la posou vert seront disponibles dès cet sibilité de les pré-commander sur le été à partir du 6 août chez Leclerc à site. Saint-Martin, à la boutique Summer www.les-boisardises.fr Time des Portes ainsi qu’à la galerie Face à l’Ouest à Saint-Clément. Les CB Boisardises sont également sur les

Île de Ré

Des alcools d’algues Jérôme Rigaud annonce la création d’un nouveau produit original qui s’inscrit dans la volonté de donner de nouveaux débouchés aux matières premières de l’île de Ré : Une collection d’alcools d’algues destinés à la réalisation de cocktails , de recette de cuisine et, pour les amateurs, à déguster tels quels en digestif. Après la sortie de la vodka à la pomme de terre de l’île de Ré il y a deux ans, Jérôme a travaillé sur la réalisation du « gin oceanic Rétha ». Lors de la conception

de sa recette il s’est penché sur plusieurs v a r i é t é s d’algues, récoltées par la société Algorythme à Arsen-Ré, afin d’apporter le côté iodé. L’occasion pour lui de s’apercevoir que chacune d’entre elles possède des parfums étonnants et très spécifiques, Des fioles uniques, qui ressortent lors numérotées. de la distillation.

Décision est donc prise de travailler ce projet, suscitant d’emblée un intérêt chez les restaurateurs et les professionnels du cocktail. Le résultat : des produits étonnants. Issues d’une macération puis distillation quatre variétés d’algues ont été travaillées. Il en ressort bien évidemment des saveurs iodées mais aussi : Nori : Thé fumé, coquillage ; Chondrus : champignons ; Aonori : végétale, agrume ; Laitue de mer : saveurs agrumes, marines. Ces alcools d’algues sont utilisés pour personnaliser des cocktails en ajoutant une note iodée, sont idéaux en gin tonic. Ou bien vous pouvez flamber et relever

vos marinades de poissons et viandes blanches, personnaliser vos desserts (baba aux algues...) ! Ce produit en série limitée est disponible à la vente dès cette mi-août. Conditionné en fiole de 25 cl chaque flacon est numéroté.

Jérôme Rigaud : 06 63 07 28 71 jerome@retha.re Trémière sas 6, avenue du Mail 17670 La Couarde-sur-Mer CP

PUBLI-RÉDACTIONNEL

La parapharmacie Le Marché ouvre ses portes à Ars-en-Ré dans un ancien hangar à sel ! Ahava, 100bon, Thé de la Pagode..., des marques Bio : Cattier, Biopure, Jonzac, Lift Argan... au côté de marques traditionnelles très qualitatives telles Garancia, Caudalie, Nuxe, Filorga, La Roche Posay, Bioderma, Uriage...

O

livier Matharan gérant du site internet www.parapharmaciemoinschere.com a souhaité bousculer les codes de la parapharmacie traditionnelle en ouvrant son entrepôt d’expédition internet au public. L’idée est d’accueillir les gens dans un esprit convivial et original tout en garantissant des prix bas sur un très large choix de produits.

Sans même évoquer l’explosion des ventes via les Sites Internet, les consommateurs de plus en plus avertis sont demandeurs de produits au meilleur rapport qualité/prix.

Depuis fin 2016, le Site Internet propose à des prix bas garantis plus de 12 000 produits de parapharmacie et de santé. Pour que Rétais et vacanciers puissent profiter sur place des meilleurs prix sur une large sélection de produits, l’Entreprise ouvre sur place au public une partie de l’entrepôt aménagée en magasin, à l’enseigne Le Marché. Axée sur la beauté, la nature, la dermocosmétique, les produits d’hygiène et ceux pour bébé, Le Marché mettra en avant plus particulièrement des gammes originales comme Saeve,

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Conciliant un très large choix - une petite visite sur le site révèle le nombre impressionnant de marques référencées - et des prix bas, www.parapharmaciemoinschere.com surfe sur cette double tendance de consommation. Rétais et vacanciers attachés aux magasins de proximité ont désormais la chance de pouvoir bénéficier, à deux pas du beau port d’Ars, de l’accueil et des conseils de l’équipe menée par Christelle, autour de produits à des prix très négociés, grâce aux volumes de ventes que permet Internet. Autre point très appréciable, Le Marché sera ouvert à l’année. Nathalie Vauchez

Le Marché www.parapharmacie moinschere.com 1 chemin des Gâtines Zone artisanale 17590 Ars-en-Ré Le Marché vous attend du lundi au samedi de 10h à 18h30.

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sports à la hune C o u r s e

p é d e s t r e

Les Foulées Ré’Thaises : une très belle course, sous la canicule

C’est sous une chaleur caniculaire que s’est déroulée la huitième édition de la traditionnelle épreuve estivale.

C

e dimanche 5 août, comme les années précédentes, trois courses étaient au programme : 2, 5 et 10 kilomètres. Malgré la chaleur torride (près de 35° à l’ombre), les horaires de départ ont été respectés. Le parcours était identique à celui de 2017. Dès 16 heures, 55 poussins et minimes se sont élancés pour couvrir les 2000 mètres. Chez les garçons, c’est Théo Ladure qui est arrivé en tête en 6’16’’. Chez les filles, Juliette Bombillon s’est imposée en 6’06’’. A 16h 45, 156 concurrents ont effectué un trajet de 5 kilomètres. Louis Legros est arrivé en première position en 17’07’’. Caroline Saguin, victorieuse

chez les filles, a parcouru la distance en 20’09’’. Une victoire qu’elle a savourée avec d’autant plus de satisfaction qu’elle fêtait, ce jour-là, son dix-huitième anniversaire… (voir notre photo). Dès 18 heures, après s’être échauffés, en Départ des 10 kms. cadence, sous la direction de Fabienne de My, 356 coureurs se sont placés sur la ligne de départ, sous les regards admiratifs de Jean-Pierre Gaillard, maire du Bois-plage, pour parcourir 10 kilomètres. Nicolas Rifflard a remporté l’épreuve en 34’08’’. La première femme, Clarisse Chevalieras, a couvert la boucle en 43’50’’.

eau, l’ensemble des concurrents. Les secouristes étaient sur le pied de garde. On a pu noter quelques abandons causés par la chaleur…

apprécié… ». Ils nous donnent, d’ores et déjà, rendez-vous pour 2019. Jacques Buisson

Certes, il y a eu moins de participants qu’en 2017 (environ une centaine), ce qui est dû aux conditions météorologiques évoquées. Toutefois, les organisateurs, Ludovic Glaziou et Olivier de Sousa (le président de la course) se félicitent d’une augmentation d’inscriptions chez les femmes, ainsi que chez les jeunes. Ils nous confient : « même si le record de l’année dernière n’est pas tombé, ce fut une très belle course, 100% écolo, nous avons utilisé deux scooters électriques de « Ré-Trot », prêtés par Loïc de Kergret, les coureurs ont vraiment

Caroline Saguin victorieuse du 5 kms.

L’équipe organisatrice adresse ses remerciements à tous ceux qui ont participé au succès de cette manifestation : Ré Trot, la Cabane Océane, Les Sauniers de l’île de Ré, Mangez-moi, la Kave, SARL Gendre, la Quichenotte, Atol les opticiens, le Beach-bar, Team Sport 17, Fabienne de My, les Cycles 1+, le Futuroscope, Au Bon Saucisson, le Garage Neveur, ABACA, le Garage Bover, la maison Marin, les Jardins de David, Île de Ré piscine, Eau P’tit Bois, SARL Roilland électricité, Interlude, l’Atalante, le Crédit Mutuel, Eurovia, ainsi qu’à la municipalité du Bois-Plage et ses services techniques.

Une course minutieusement préparée, des responsables satisfaits Les organisateurs avaient prévu un encadrement très actif, tout au long du circuit. Les bénévoles étaient nombreux (vingt de plus que l’année précédente), pour ravitailler en

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zap’arts D é c o r at i o n

Le Magasin de la République : un concept-store au sens noble ! Vincent Bas est ici comme chez lui. Et pour cause ! Ses parents ont tenu auparavant le magasin d’antiquités qui avait ses fidèles. Et s’il a aujourd’hui pris la relève, c’est en conservant l’esprit du lieu. Voilà un concept-store, un vrai, dans lequel on a plaisir à déambuler. Rencontre avec un passionné. Du magasin du Roi… Le sol était encore en terre battue. Vincent avait alors neuf ou dix ans et au fond (il désigne l’endroit d’un geste ample), il y avait une fenêtre qui donnait sur un jardin. « C’était très beau » se souvient-il, précisant que « l’étage lui n’existait pas ». Ce lieu n’est évidemment pas anodin puisque ses parents l’ont aménagé et ont passé là plusieurs décennies avec leur passion des antiquités. Les souvenirs affleurent sans nostalgie. Si Vincent a la même passion des meubles et objets qui donnent de l’âme et de l’esprit à nos intérieurs, son magasin exprime pleinement sa personnalité. Il se réjouit néanmoins des traces historiques qui baignent le lieu, comme ces lettres dans la pierre qui témoignent d’un passé bien loin de la décoration. Car nous

sommes là dans ce qui était à l’origine « Le Magasin du Roi ». Le nom reste lisible au-dessus de l’entrée. Le doigt en l’air, Vincent m’explique comment il a ensuite été remplacé par « Le Magasin de la République », évidemment plus approprié après la Révolution. Mais à quoi servait-il ? « Difficile à dire », explique Vincent, « je sais finalement peu de choses. Il y a beaucoup d’inscription sur les murs, des dates, le lieu a été occupé pendant la Seconde Guerre Mondiale et la charpente a été construite ailleurs et assemblée ici ». Joignant une fois de plus le geste à la parole, il me montre les vénérables poutres qui sont numérotées. Mais revenons en 2018. ...A celui de la République Est-ce par hasard que Vincent a conservé le nom ? Car tout ici respire la diversité, l’éclectisme et la liberté de ton. De là à faire le lien entre les valeurs républicaines et les choix de Vincent, il n’y a qu’un pas qu’il est ravi de franchir : « c’est tout à fait ça l’esprit », confirme-t-il.

Sur le fronton, on voit l’ancien nom (le même) taillé dans la pierre.

De son enfance, Vincent a gardé le goût des pièces anciennes qu’il se plaît à mélanger avec du neuf. Se sont également invités objets de

Dans ce lieu magnifique, objets et meubles sont mis en valeur avec soin.

décoration, luminaires, tapis mais aussi vêtements et sandales, le tout mis en scène en toute décontraction. On se promène ici comme dans une maison où l’on peut d’ailleurs déguster un café ou une pâtisserie. Une partie de l’étage est aménagée comme un salon et l’autre dédiée à de somptueux tapis. Si l’influence scandinave est bien présente, sa rigueur est réchauffée par un mariage réussi entre tradition et originalité. L’artisanat, passion de Vincent, prend toute sa dimension dans le décor. Sa sélection vient de France, du Portugal, d’Inde, d’Espagne, de Scandinavie mais aussi d’Egypte, du Maroc ou d’Inde. Et la qualité est à l’honneur. Si ses parents ont eu pour clients des générations successives, les choses ont changé et la clientèle a beaucoup évolué. Résidents

secondaires et visiteurs d’un jour ou de plusieurs découvrent Le Magasin de la République avec gourmandise, n’hésitant pas à se faire expédier leurs achats par caisse à l’étranger. Mais que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, une chose est sûre, Le Magasin de la République vaut le détour. Pauline Leriche-Rouard

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histoire C o u r a n t

d ’ i d é e s

L’aventure anarchiste d’Ars en Ré Dans une île de Ré fragilisée par une économie difficile, les idées de justice sociale d’un groupe d’individus turbulents qui avait pour habitude de se réunir au café Forgues, vont facilement s’implanter et faire d’Ars un foyer actif d’idées libertaires entre 1870 et 1905.

L

e mouvement des anarchistes de l’île prend naissance grâce à deux Casserons de naissance : le peintre William Barbotin et le communard Jules Perrier.

Autoportrait du peintre William Barbotin (Collection Musée Ernest Cognacq, Ville de Saint-Martin-de-Ré).

À son retour de Rome, après un séjour à la Villa Médicis et de passage à Genève, c’est un tout jeune Barbotin de vingt-trois ans, qui fait la connaissance du géographe de réputation internationale Élisée Reclus et s’éprend immédiatement de sa fille adoptive. Une passion qui se concrétisera dans un mariage à la mode anarchiste sans intervention ni du maire, ni du curé et le conduit dès le début à adhérer aux idées de Reclus. Par conviction ? Ce n’est pas sûr, mais il est vrai que ce dernier ne lui aurait pas accordé la main de sa fille s’il avait exprimé des opinions contraires aux siennes. Jules Perrier est l’autre compère, qui, ayant pris part activement à la Commune, sera dans l’obligation de s’exiler. Le 10 juillet 1880, l’Assemblée générale vote la grâce de tous les communards exilés, et ce faisant permet à Jules Perrier de rentrer en France et dans son île natale.

réseau d’amis aux idées libertaires semblables et qui viennent régulièrement leur rendre visite dans l’île, en particulier pendant les vacances. Parmi ceux-ci : Félix Pyat, anarchiste notoire, journaliste et auteur dramatique, Édouard Vaillant dirigeant du Parti socialiste révolutionnaire ou Pierre Kropotkine, aristocrate russe et géographe. « Pas de propriété, pas de patrie, pas d’Église, pas d’État »(1), sont les principes que ces brillants intellectuels martèlent dans l’arrière-salle du café Forgues, devenu avec la mise en service de la ligne ferroviaire en 1898, l’hôtel et café du Commerce. Outre les Rétais Louis Brunereau, Benjamin Baudet et Louis Lucas, l’assistance se compose de marins, sauniers, paysans que le discours de ces messieurs ne convainc pas totalement, mais qui, le manque de distraction et la chaleur de l’alcool aidant, reviennent écouter les orateurs. Les plus érudits s’investiront dans la littérature anarchiste qui leur est proposée. Ars est alors un village pauvre de 2 000 habitants qui voit sa population baisser régulièrement d’année en année. Les secteurs du sel et de la vigne sont en crise et seule la pêche et, peut-être, l’espoir d’une société nouvelle, nourrissent les casserons. Comme le souligne Didier Jung(1) : « on conçoit aisément qu’à une époque où le patronat est de droit divin, où l’Église régente largement la vie sociale, où l’armée est intouchable, que ces idées aient pu être reçues avec bienveillance par ces hommes de condition modeste, asservis à ces diverses autorités et vivant souvent dans la misère. »

L’hôtel et café du Commerce

Un groupe sous surveillance policière

C’est autour de ces trois hommes William Barbotin, Élisée Reclus et Jules Perrier que se cristallise un

S’étant constitué d’abord autour des familles des leaders rétais, puis élargi aux amis, voisins et collègues, le

groupe, s’appuyant sur la propagande et l’expertise en ce domaine d’Élisée Reclus et de Jules Perrier, prend de l’importance. Cependant, même si lors des soirées animées au Commerce, on se pose la question du passage à l’acte, le mouvement anarchiste d’Ars reste très modéré. Il inquiète pourtant. Les attentats anarchistes se multipliant à Paris aggravent le contexte politique et l’assassinat par un anarchiste italien du Président de la République Sadi Carnot n’arrange rien ! L’apogée du mouvement anarchiste se situe entre 1892 et 1894. Ce qui explique, qu’à partir

envoyé pour stockage dans sa grande maison d’Ars avant de partir s’installer en Belgique ! Contribuant à l’hebdomadaire La Révolte, pour qui il réalise des portraits d’anarchistes célèbres comme Bakounine ou Proudhon, et entretenant des contacts suivis avec des marins, William Barbotin n’échappe pas à la surveillance policière. La fin d’une belle aventure L’avènement d’un nouvel ordre social, de plus de justice et d’équité en a fait rêver plus d’un dans l’arrière-salle

La maison natale de Jules Perrier offerte à la commune d’Ars en 1905 et devenue un musée (Collection Musée Ernest Cognacq – Ville de Saint-Martin-de-Ré).

de cette dernière date, les « anars » rétais font l’objet d’une étroite surveillance de la part de la police qui transmet directement ses rapports au préfet ainsi qu’au ministère de l’Intérieur. Martinelli, un commissaire spécial désigné pour suivre les activités des anarchistes casserons et du reste du département, s’intéresse à leur presse et et aux publications d’Élisée Reclus. Des perquisitions ont lieu, entre autre chez l’huissier Louis Lucas, neveu par alliance de Jules Perrier. La psychose aidant, cette même année 1894, treize caisses expédiées par le train à l’adresse d’Élisée Reclus à Ars et provenant de son domicile de Sèvres, sèment l’émoi dans l’île. Ne s’agirait-il pas d’explosifs ? Après enquêtes diverses, au cours desquelles même les voisins des Reclus sont mis à contribution, les caisses s’avérèrent contenir des livres et des rideaux, que la famille Reclus avait

enfumée du café du Commerce. Cette ivresse collective va disparaître d’ellemême. La police, à partir de 1895 c’està-dire à compter de l’instauration des lois scélérates de 1893 et 1894 interdisant les actions de propagande, va se désintéresser de ce qui fut considéré comme le premier foyer de l’anarchie dans la région. Élisée Reclus, malade, est moins actif et son collègue Jules Perrier décède en 1904 un an avant lui. Quant à William Barbotin, ses convictions anarchistes se sont diluées dans la renommée et l’aisance financière ! Catherine Bréjat (1) Les anarchistes de l’île de Ré – Didier Jung – Ed Le Croît Vif. (2) Bibliographie : Élisée Reclus – Didier Jung – Ed Pardès / Les Grandes Heures de l’île de Ré Bernard Guillauneau - Ed Le Croît Vif / Histoire de l’île de Ré - Michaël Augeron, Jacques Boucard et Pascal Even - Ed Le Croît Vif.

Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur :

Le café Forgues devenu aujourd’hui le Café du Commerce à Ars. (Collection Musée Ernest Cognacq – Ville de Saint-Martin-de-Ré).

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…) Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr


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’est à l’initiative de trois passionnés de mobilier, qui tenaient, avant tout, à créer « quelque chose qui n’existait pas jusqu’alors sur l’île », que le concept est né. Aurélia Delattre, ex-directrice de production de longs métrages et de films publicitaires, vient en vacances sur l’île depuis vingt ans. En accord avec Pierre-Philippe Coirier, journaliste radio, dont c’est le premier séjour en terre rétaise, et avec la complicité de Tote, sculptrice qui fréquente l’île depuis près de trente ans et qui a déjà exposé à La Flotte, « l’Ephémère » est né… Une gamme de produits bien variée Tout d’abord, le public pourra apprécier une exposition de pièces signées : mobilier, design et scandinave des années 1950-1970 signés d’artistes de renom tels que Pierre Guariche, Pierre Paulin, Eames, ou encore Harry Bertoïa. Ensuite, un « corner » propose une collection de vêtements féminins, conçus par Inès de la Fressange, célèbre mannequin fétiche de Chanel.

Vernissage à l’Ephémère.

On peut, également, admirer une partie brocante garnie de vases, de vaisselle et de luminaires. Au cœur d’un patio, se trouvent des chaises longues dessinées par Zublena à l’occasion de l’ouverture du « Club Méditerranée », en 1967, ainsi qu’un ensemble de mobilier extérieur que l’on trouvait autour des piscines dans les années 1960 (mobilier d’époque et d’origine). Des tapis marocains, faits main, sont exposés dans un petit coin de cette boutique d’art, tout à fait atypique. Une originalité supplémentaire Passionnés d’art, les propriétaires organisent, chaque jeudi, un vernissage. Après avoir exposé des œuvres de l’artiste plasticien Julien Languendorff, ils ont proposé, jeudi 9 août, une série de tableaux signés François Cante-Pacos, qui tient la galerie « Nak’Ré » à Ars. Jacques Buisson

« L’Ephémère » est ouvert tous les jours de 10h30 à 13h30, et de 16h30 à 20h. Sur rendez-vous : 06 62 96 16 82 / 06 07 83 45 42

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Deux Loidais exposent au salon « Mana-Iti » Corinne Courbi, propriétaire du salon de coiffure, ouvre ses portes à deux artistes du village.

A

rno Raposo, dont nous avons, à plusieurs reprises, présenté les œuvres dans nos colonnes, expose dans le « salon-galerie », situé sur la place du marché de loix. Ce dernier, ancien élève de la prestigieuse école Boulle, qui a son atelier au cœur du village artisanal, présente un ensemble de peintures à l’encre, de gravures, de sculptures sur bois. Marc Davet vit à Loix depuis plus de vingt ans. Ses œuvres sont admirées

bien au-delà de nos frontières. Il peint à l’huile et propose des toiles d’expression à la fois baroque et surréaliste : « un monde fantasmagorique qui nait de la terre et s’en échappe pour renaître dans une ovulation mi végétale, mi animale, mi humaine. Un monde baroque, étrange et beau, un monde de violence, de passion et de tendresse ». L’exposition doit durer jusqu’à la fin du mois d’août. Jacques Buisson

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Exposition au salon mana-iti.

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Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr Solution des jeux ! Le mot mystère : ❶ Lapin ❷ Ragondin ❸ Homard ❹ Hameçon ❺ Chevalier (gambette) ❻ Rivedoux ❼ Galets ❽ Spatule ❾ Seiche ❿ Aigrette (fine aigrette) 11 Tortue (luth) 12 Digues. Solution du mot mystère : POMME DE TERRE. Le Rébus : En mer quand on dort on ferme les yeux mais on garde les oreilles ouvertes ! (Olivier De Kersauson). (AN - MAIRE - CANTONS - D’OR - ON - FERME - LAIT - YEUX - MAISON GARDE - LAIE - OREILLE - HOUX - VERTE). Trouvez l’intrus ! : L’intrus est : le ballon. Tout autre élément a comme initiale la lettre P : pilote - plage - parasol - pelle - portable - peigne - parapente - poisson pêcheur - panneau - pin - panicaut - patelle - pêcheur à pied - peintre port - pénitencier (sur panneau St-Martin) - phare - phoque - pont palourdes - praires - pétoncles - pédalo - panier - paquebot… Qui est qui ? : Réponses : A-4 B-2 C-1 D-3

❶ Bernache nonnette ❷ Goéland argenté ❸ Tadorne de belon ❹ Avocette

Qui est qui ? Mot mystère (horizontal flèche rouge) : nom d’une vedette présente en toute saison sur l’île de Ré. ❶ “Posé” fréquemment en bord de route ❷ Gros rongeur des marais ❸ Il en pince pour son casier ❹ En ligne ❺ Échassier à la belle jambe ❻ Première traversée en Ré ❼ Ronds sur la plage ❽ Avec son bec plat elle fait sauter les grêbes ❾ Elle jette l’encre au large ❿ Fine, relevée sur une mer d’huile dans les marais 11 Elle “lutte” par son poids dans les courants des pertuis 12 Remparts maritimes renforcés et surveillés.

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