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L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

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Des acteurs engagés

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’île de Ré a la chance d’abriter des acteurs passionnés et engagés.

Animé par sa forte volonté de promouvoir « La Bio » - un état d’esprit et un mode de vie - l’équipage de la Biocoop île de Ré souhaite dynamiser une communauté de producteurs. Vent debout contre le projet de parcs éoliens off-shore, le collectif NEMO entend structurer le débat.

Ainsi en est-il de Régis Léau, en bonne voie de créer son asinerie, pour édition du laquelle il se bat depuis 20 mai 2021 21 ans. Ardente défenseuse de la pédagogie par la Nature, Caro des Bois devrait bientôt atteindre son objectif de création d’une école alternative dans les bois.

Ré à la Hune est plus que jamais un média engagé aux côtés de tous ces passionnés et fier de l’être.

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actualité E c u r i e

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p a r t a g e

Ile de Ré Galop : Prophets Pride ne lâche rien !

Et surtout pas sur l’hippodrome de la Teste de Buch ! A peine avons-nous eu le temps de faire paraître un numéro de votre journal qu’il y est retourné © DR

pas faciles. « Un vrai marécage », explique Véronique Vigouroux, évoquant l’état du terrain de l’hippodrome de La Teste, soumis à de fortes pluies les jours précédents. Un terrain lourd que Prophets Pride « n’apprécie pas », précise-t-elle.

William Smit avait malencontreusement perdu sa cravache, raconte Véronique pour l’anecdote.

Particulièrement motivé en ce jour de mai, Prophets Pride a fait comme il lui plaisait, arrivant bon premier pour le plus grand plaisir de Véronique et

Une victoire franche Mais peu importe perturbations de circulation ou Triomphante, l’écurie de territoire rétaise est fière de nature du terrain, Prophets son champion. Lui aussi d’ailleurs ! Pride semblait avoir déjà décidé de l’issue de la course. Non elégué (après photo) à la seconde mais, on ne lui fera pas deux fois le place le 28 avril dernier (voir Ré coup de la photo ! Même si son jockey à la Hune N°222), le champion de l’écurie de territoire des Portes (et de l’Ile de Ré) n’avait pas dit son derLes candidats nier mot. Fierté chevaline ? Prophets murmurent à l’oreille des chevaux Pride a pris sa revanche sur le même C’est souvent l’usage en période hippodrome deux semaines plus tard. pré-électorale. Ile de Ré Galop a eu la

Pauline Leriche Rouard

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Des conditions difficiles Pourtant la journée n’augurait rien de particulièrement favorable, Véronique Vigouroux et Capucine Nicot ayant commencé le voyage par des embouteillages à foison en ce jeudi très fréquenté de l’Ascension. Et une fois arrivées sur place, force est de constater que les conditions ne sont

Capucine, accompagnées de Patrick Bouraine, Président de l’association de l’écurie de territoire.

Et cette fois, « Y’a pas photo ! » jubile Véronique. Sacré Prophets Pride, il n’a pas fini de nous étonner !

A L O P

Merci à nos partenaires de la saison 2021 VERRINE

visite de candidats LR aux Régionales accompagnés de membres de leurs équipes de campagne. Dans un planning chargé, ils sont venus à la rencontre du projet national de Championnat de territoires porté par l’écurie rétaise. Ils ont été reçus par Véronique et Capucine mais aussi par le Maire des Portes Alain Pochon qui s’est lui-même chargé de faire les présentations avec Prophets Pride.

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Un ancrage atlantique fort Sa créatrice, Anne Toselli-Capdevielle, après ses études à la Faculté de Médecine de Bordeaux, est revenue dans son Pays Basque natal où elle a pu se consacrer en tant que gériatre au Bien Vieillir, exercice pendant lequel a germé son projet de s’occuper de près de la peau.

Le choix de L’Alga Undaria Pinatiffida (Wakame) comme l’un des actifs phares de ses produits, une algue brune cultivée en Bretagne confirme cet ancrage. La base fertile de cette algue booste de façon spectaculaire la synthèse dans le derme du collagène, de l’élastine et des glycosaminoglycanes.

Un enracinement méditerranéen puissant Une inspiration gréco-latine pour le choix du nom de la marque (« le pore de la peau en latin »), du graphisme du logo (« une Tanagra de la période grecque classique, symbole de la beauté »), du rose Gio Ponti de

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ses packagings, et du parfum à base de figue fraîche et d’agrumes.

Le choix de l’huile de pépin de figue de barbarie comme autre actif phare, un fruit qui pousse sur tout le pourtour méditerranéen. Cette huile rare et précieuse est dotée du pouvoir anti-oxydant le plus puissant du monde végétal et ses effets apaisants et adoucissants sur la peau sont connus depuis l’Antiquité.

Un concept protecteur et restructurant à l’efficacité anti-âge scientifiquement prouvée Clinicienne rigoureuse, Anne a souhaité obtenir la preuve de l’efficacité des produits qu’elle a conçus (une gamme resserrée de 4 produits seulement).

Un Centre de Recherche indépendant a réalisé une expertise histologique sur des explants de peau humaine ex vivo. Les résultats sont sans appel avec une élévation statistiquement significative,

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A L O P

actualité P r é d a t i o n

Un acte de barbarie innommable sur une ânesse de Régis Léau tout juste née Le mois de mai est la période où les ânesses de Régis Léau, éleveur de baudets du Poitou très connu des Rétais et de nombre de touristes, mettent bas. Ainsi 7 naissances sont encore prévues en ce mois de mai © Nathalie Vauchez

du placenta, signe qu’elle avait mis bas dans la nuit. Il a rapidement repéré où le troupeau avait stationné en dernier, derrière le camping de Saint-Martin, dans le douves des remparts. Et a trouvé l’ânon de Gwada, atrocement mutilé et découpé, la tête d’un côté, l’arrière train ailleurs, l’abdomen de l’ânesse restant introuvable.

et touristes à la vigilance et à signaler à la gendarmerie tout comportement qui leur paraîtrait suspect autour des ânes. Régis a plus que jamais besoin de cette solidarité. Rappelons que d’autres actes de malveillance se sont déjà produits sur les ânes de Léau : on se souvient de Bosco, tombé des remparts très probablement «aidé» par une personne mal intentionnée (il s’en est finalement bien remis), des ânes trop nourris par les visiteurs (il ne faut pas les nourrir), etc. Régis remercie tous ceux qui, attentifs, lui signalent toute anomalie, participant ainsi à une vigilance collective.

Au-delà de l’émotion immense qu’a suscité cet acte auprès de Régis et de tous les amis des animaux, Régis tient à rappeler que le baudet du Poitou est une race en voie de disparition, qu’il n’en existe que 300 dans le monde, dont 1/3 en Poitou-Charentes, 1/3 ailleurs en France et 1/3 dans le monde.

Le troupeau de Régis d’environ 58 ânes (ce nombre évolue en permanence) est de loin le plus gros.

Les seules ressources de Régis sont les promenades à dos d’âne et la vente du lait d’ânesse, ses deux saisons 2020 et 2021 ont été fortement amputées du fait de la crise sanitaire.

Régis a plus que jamais besoin de la solidarité de tous.

© Nathalie Vauchez

La gendarmerie a démarré son enquête, tous les centres équestres de Autre chose très chol’île de Ré ont été prévenus dès la quante, qui ne laisse Nathalie Vauchez fin du week-end. Lundi guère de place au matin, Lionel Quillet doute quant à l’auprésident de la CdC teur de cet acte de de l’île de Ré, Patrice barbarie sans nom, il Déchelette, Maire de n’y avait pas du tout Saint-Martin de Ré et de sang autour de la Jean-Paul Héraudeau, découpe de l’ânon.

Le petit ânon de Félicie de Ré né la nuit du 16 au 17 mai Maire de La Flotte, et On le sait les actes de est pour le moment nourri au biberon par Régis Léau, tous deux VP de la CdC mutilation et de mort il tient encore difficilement sur ses pattes sont venus rencontrer du gang des chevaux, Régis pour lui témoion élevage évolue dans de très ânes et vaches relèvent de sordides gner leur soutien moral. bonnes conditions, sur les glacis rituels. Régis Léau pense donc que et autour des remparts de SaintIl est grand temps que tout le sang de l’ânon a été aspiré. l’asinerie, pour laquelle Martin de Ré, avec des abris naturels, Ce sont en général les femelles qui Régis se bat depuis 21 il laisse les ânesses pouliner dehors, sont mutilées. ans, sorte enfin de terre, respectant la loi de la nature.

L’ânon avait déjà tété sa maman, il la CdC et les Mairies La nuit de dimanche 16 mai à lundi avait aussi marché, avant de subir ces de Saint-Martin et du 17 mai Félicie de Ré (qui portait des atroces mutilations.

Bois-Plage ayant œuvré jumeaux) a donné naissance à ce petit Il s’agit très vraisemblablement d’un auprès des services ânon (sur les photos), - en général acte prémédité et très préparé. Régis de l’Etat compétents un seul ânon survit lorsqu’il y a des qui a récemment participé à un pour permettre cette jumeaux - qui est pour l’instant nourri reportage télé sur une grande chaine construction. Régis toutes les 2 heures au biberon. nationale se demande si celui-ci n’a reviendra très vite vers L’ânesse Gwada, dont le propriétaire pas attiré l’attention du (ou des ?) les Rétais et amoureux belge l’a mise en pension chez Régis prédateur(s). de ses ânes via un appel Léau le temps du poulinage, avait, Si Ré à la Hune se fait l’écho de cet acte à financement particiRégis Léau se bat depuis toujours pour son élevage elle, mis bas dans la nuit de samedi 15 ignoble et sadique, c’est, en accord patif, afin de l’aider à de baudets du Poitou, il materne les nouveaux-nés et mai à dimanche 16 mai d’une petite avec Régis, pour appeler tous les Rétais concrétiser son projet. bichonne les ânesses ânesse. Dimanche matin Régis, qui a emmené Gwada au box, n’a pas vu de Une cagnotte pour régis Léau a été ouverte par une Boitaise : suite ce qu’il en était. Mais il s’est rapiwww.leetchi.com/c/regis-leau-et-son-asinerie-saint-martin-de-re?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing dement aperçu qu’elle avait encore

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actualité C r o w d f u n d i n g

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N a t u r e

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L’ É c o l e

B u i s s o n n i è r e

L’école alternative dans les bois en bonne voie © DR

Grâce à la passionnée Caro des Bois et à l’équipe qu’elle a su fédérer autour d’elle, depuis cinq ans, la première école maternelle dans les bois sur l’île de Ré (et l’une des premières en France), devrait voir le jour à la prochaine rentrée 2021/2022 s’accommodant mal de sa dernière installation, non loin de là. Grâce aussi à l’équipe de professionnelles que Caro a su constituer autour d’elle et à un noyau de sympathisants, souvent parents de jeunes enfants.

Car une fois que les enfants y goûtent, ils peuvent difficilement s’en passer, demandent à passer plus de temps dehors, à jouer, découvrir, ressentir, vibrer nature et leurs yeux Depuis 2016 une centaine d’enfants par an ont bénéficié des bienfaits de la pédagogie par la Nature sur l’île de Ré pétillent de joie à l’idée que cela bienfaits de cette pédagogie alternalle en a connu des écueils et puisse être leur quotidien. Ils apprétive, de tisser sa toile, se constituer des fins de non-recevoir, des cient les longs moments de jeu libre, un réseau, et commencer à mettre sourires en coin et des obstacles apprennent leur propres limites grâce un peu d’argent de côté en vue de la administratifs. Aujourd’hui, Caroline à la prise de risque mesurée, s’intéCartalas est en passe d’atteindre création de cette école. ressent et s’ouvrent à l’environneson objectif de création d’une école ment qui les entoure, apprennent les Aujourd’hui ce projet peut enfin notions de liberté, de bien-être.… Ils maternelle dans les bois. se concrétiser grâce à la Maire de s’épanouissent et en redemandent…

Sainte-Marie de Ré, Gisèle Vergnon, et leurs parents aussi ! et son équipe, qui ont orienté « L’école Buissonnière » et la Caroline vers le campédagogie par la Nature ping “Sea Green” des Un appel à finanGrenettes, lui permetAvant cela, forte d’une conviction de cement particitant en à peine deux fer doublée d’une patience d’ange, patif pour la semaines de troupassionnée par la pédagogie par roulotte... ver un nouveau la Nature, « Caro des Bois » a créé Aujourd’hui, si terrain. En effet, dès 2016 l’association « l’Ecole Caroline a les “Sea Green” met Buissonnière ». Elle a organisé (et familles forteà disposition de continue de le faire) des demies-jourment intéressées, l’École Buissonnière nées dans les bois, le mercredi ou le une maîtresse et un terrain boisé jouxsamedi, des stages d’une semaine une directrice pastant son camping. De pendant les vacances, baptisés « les sionnées, le terrain quoi envisager l’avenir Petits Robinsons », ou encore des boisé et presque toutes avec plus de sérénité après anniversaires, qui lui ont permis de les autorisations, il lui manque trois déménagements, le PLUi (Plan faire découvrir aux enfants les joies une roulotte aménagée. Pourquoi Local d’Urbanisme intercommunal) de la Nature et à leurs parents les une roulotte si le principe est d’être

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RÉALISATION

à 100 % dehors ? Cet abri est nécessaire pour répondre aux exigences des différentes administrations (DDCS, PMI, Rectorat), pour que les enfants puissent avoir un abri en cas de très gros temps, pour se reposer et pour stocker du matériel… Pour cet achat l’équipe a opté pour le premier constructeur de roulottes en France, « Habitat Bohème » qui fabrique depuis 14 ans de magnifiques roulottes traditionnelles.

Mais quelles seront les ressources financières de l’École Buissonnière, qui sera une école hors contrat et ne bénéficiera pas de fonds publics ?

Afin qu’un maximum de parents puisse bénéficier des bienfaits de la pédagogie par la nature, et grâce aux activités extrascolaires de l’association, l’équipe peut se permettre de proposer un tarif très concurrentiel : 175€ par mois par enfant (contre 300€/ mois en moyenne pour une école alternative en France). Avec une capacité maximale de quatorze enfants.

Les recettes correspondant aux frais de scolarité et des stages robinsons, permettent de payer les charges de personnel (4 personnes).

Les recettes correspondant aux sorties du mercredi, aux cotisations et aux différents événements permettent de payer les charges incompressibles et le fonctionnement de l’école ainsi que d’investir dans le matériel pédagogique.

Grâce aux activités extrascolaires que l’association propose depuis 2016 elle a pu économiser 10.000€ pour le projet d’école. Cet argent servira à payer les barrières, l’enseigne, le matériel pédagogique, les outils pour le potager…

Il ne reste plus que la roulotte à financer, qui représente un investissement exceptionnel et important (26.000€).

L’école Buissonnière a donc besoin de votre soutien et lance un crowdfunding afin de récolter 17.000€ pour participer à son achat.

(Lire la suite page 5)

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Soutenir un projet porteur de sens L’équipe détaille les paliers à atteindre jusqu’aux 17.000€ et peut être plus : jusqu’à 7000€ elle pourra faire tous les travaux nécessaires pour aménager le terrain (clôtures, canapé des bois, parcours motricité naturel, pancartes, toilettes sèches, matériel de jardinage) ; jusqu’à 12.000€ elle

pourra investir dans deux biporteurs pour promener les enfants dans les dunes, forêts, plages alentours. À partir de 17.000€, l’école buissonnière pourra participer à l’achat de la roulotte ; à partir de 17.000€ et au-delà elle pourra entièrement investir dans une roulotte.

Contribuer au projet c’est permettre la création de la première école

L’équipe de l’Ecole Buissonnière Caroline alias Caro des bois

Mon voyage jusqu’à ici : Durant mes études en Allemagne en tant qu’éducatrice de jeunes enfants, j’ai découvert les jardins d’enfants en forêt. Complètement séduit par ce concept, l’idée de créer l’équivalent sur l’île de Ré (à mon arrivée en 2006) ne me quittera plus jamais. C’est chose faite depuis 2016 : je créé l’association Ecole Buissonnière !

Pourquoi je m’engage : Adepte de la pédagogie par la nature je souhaite conjuguer mes deux passions : le domaine de la petite enfance et la nature.

Mon futur rôle : Educatrice pour l’école.

En tant que créatrice je souhaite garder un pied dans les autres projets de l’Ecole Buissonnière ainsi que de créer de nouvelles offres au sein de l’association.

Marguerite alias Pâquerette

Mon voyage jusqu’à ici : Professeure des écoles à l’Education Nationale depuis 2013, j’ai enseigné à Paris et un an au Maroc. Après une formation à l’intégration des élèves autistes, je me suis documentée sur les pédagogies alternatives et particulièrement la pédagogie par la nature.

C’est suite à une formation puis des visites d’écoles que j’ai rencontré Caroline et son école Buissonnière.

Pourquoi je m’engage : Par passion pour la nature et l’autonomisation des enfants. Je crois profondément que cette pédagogie est parfaitement adaptée et apporte tout ce dont ils ont besoin aux élèves de maternelle. Et j’ai espoir que ces enfants sèment leur amour de la nature maintenant et plus tard !

Mon futur rôle au sein de l’école : Professeure à l’Ecole Buissonnière.

Marylou alias Mary

Mon voyage jusqu’à ici : Après plus de 10 ans d’expériences en tant qu’animatrice enfants et directrice auprès de diverses structures et multiples lieux de vie, je me suis reconvertie comme professeure de yoga sur l’île de Ré. En 2018, je suis devenue maman et travailler en centre de loisirs classique ne me convenait plus.

C’est grâce à mon petit garçon que j’ai

connu Caroline et l’Ecole Buissonnière.

J’y suis allée, dans un premier temps les mercredis, en tant que maman avec lui et depuis octobre 2020 je suis la directrice des stages Robinsons, pour mon plus grand plaisir.

Pourquoi je m’engage dans cette expérience : Par amour de la nature et de vivre le plus possible en extérieur.

L’Ecole Buissonnière est une belle découverte pour moi et j’ai tout de suite été conquise par la pédagogie par la nature. Je souhaite que tous les enfants puissent en profiter et découvrir tous ses bienfaits.

Mon futur rôle : Animatrice / directrice des Stages Robinsons et mercredis.

maternelle alternative sur l’île de Ré et soutenir la première école maternelle alternative entre bois et océan, en France ; permettre à une centaine d’enfants par an de profiter des bienfaits de la pédagogie par la nature, en bénéficiant d’un abri cocooning et confortable, parfaitement adapté à leurs besoins ; contribuer à faire de nos enfants des ambassadeurs de la nature (un enfant qui aime et s’attache à la nature aujourd’hui la protégera demain) ; trouver un accueil qui correspond à la particularité de chaque enfant.

Résolument engagé pour Caroline Cartalas, alias “Caro des Bois”, notre île, le journal Ré à la est en passe de voir son projet d’école alternative Hune est heureux d’avoir dès dans les bois aboutir 2016 et très régulièrement relayé les activités et projets de à ce magnifique projet, porteur de sens et de valeurs fortes. l’École Buissonnière, et d’appeler aujourd’hui ses lecteurs à participer Nathalie Vauchez

Yelena alias Yeye

Mon voyage jusqu’à ici : Après avoir été juriste en droit de l’environnement à Paris, j’ai entamé un voyage intérieur qui m’a amenée à devenir professeur de piano.

Je peaufine mon approche pédagogique basée sur la motivation et la joie. A la naissance de mon aîné, j’ai cocréé avec une autre maman l’école Montessori by the Sea à La Rochelle, dont j’ai été la directrice et assistante de l’éducatrice.

Cette aventure humaine avec les familles et les enfants m’a profondément marquée et incitée à prendre du recul, tant ces projets sont complexes mais porteurs de sens, et même d’utopie sociale. Avec mon mari nous créons actuellement La Petite Ferme d’Oléron, une ferme en polyculture élevage dont le totem est l’arbre et au sein de laquelle j’espère pouvoir développer l’antenne oléronaise de l’Ecole Buissonnière de l’île de Ré !

Pourquoi je m’engage : La Nature et ses vibrations sont au cœur de ma vie depuis toujours et Caroline m’a offert au biais d’une rencontre l’incroyable opportunité de faire partie de son aventure : offrir aux enfants d’aujourd’hui ces moments d’insouciance de liberté au sein d’un écrin naturel pour découvrir et se découvrir, un cadeau inestimable à emporter avec soi toute sa vie durant.

Mon futur rôle : Animatrice (en cours de finalisation BAFA approfondissement bivouac 100% Nature).

© DR

actualité

Réseau de la Pédagogie Par la Nature Si la pédagogie par la nature est déjà bien installée dans d’autres pays (comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Danemark…), elle fait tout juste son apparition en France grâce au RPPN (www.reseau-pedagogie-nature.org).

Ce Réseau, dédié à la Pédagogie Par la Nature est né en 2017 sous l’impulsion d’une dizaine de passionnés formés à cette pédagogie. Parmi eux, Caroline Cartalas, créatrice de l’association École Buissonnière sur l’île de Ré.

Ce réseau veut rassembler, fédérer et repré-

senter tous les (futurs) porteurs de projets en lien avec la pédagogie par la nature.

Le réseau promeut les principes et les bienfaits de la cette pédagogie, nourrit et favorise les échanges.

Les membres et porteurs de projet s’engagent à respecter la charte RPPN qui comprend ces 7 points clefs : un lieu naturel inspirant pour exercer son activité ; la récurrence et le temps long ; les participants au cœur de la pratique ; le processus pas le résultat ; le jeu libre ; la prise de risque mesurée ; la présence de l’adulte.

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actualité L a

C o u a r d e

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C o n s e i l

m u n i c i pa l

Avant-dernier Conseil avant l’été Passent les semaines et les conseils municipaux sans faire tomber les masques. A La Couarde comme ailleurs, les habitudes sont prises et seule la presse est présente, bien que quelques chaises attendent un éventuel public ennuyeuse ». Souhaitant « une discussion ouverte avec le Département, il a demandé « une réunion pour évoquer les parties techniques et financières ».

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près celui-ci, un dernier Conseil se tiendra avant l’été mais sa date n’est pas encore annoncée. Il faut dire qu’entre élections et préparation de la saison, l’équipe municipale aura fort à faire.

En ce 10 mai, treize points sont à l’ordre du jour.

Quelques autres sujets à noter

Décisions modificatives au budget « Déjà » annonce d’entrée M. le Maire. Il est vrai que le budget a été voté tout récemment. Mais il en va ainsi de la vie d’une commune. Citons pour exemple de ces modifications budgétaires la participation à l’étude mutualisée lancée par la CdC sur les besoins en logements saisonniers à hauteur de 1/11ème, le rachat d’une parcelle appartenant à l’Etat sur le parking du Boutillon pour un montant de 6 340,82 €, ou encore le financement des études techniques préalables au réaménagement des terrains de tennis (étude géotechnique des sols, diagnostic amiante du bâtiment devant être démoli et réfection des courts).

Réfection en vue des courts de tennis

de 55 800 € HT. Pour cette réalisation, deux subventions, l’une du Département à hauteur de 25% et l’autre de la CdC pour 30%, laisseront à la commune un reste à charge de 24 570 €. Ajoutons que considérant le déroulement du Ré Handi Tennis à la fin juin, une demande de dérogation a été faite pour entamer les travaux.

Demandes de subventions Elles concernent l’enfouissement des réseaux Chemin de la Diligence, « suite logique du même effacement Chemin des Brardes », précise Patrick Rayton. Le coût des travaux est estimé à 26 754,98 €, sur lesquels le Département pourra apporter une contribution de 35% soit 9 364,24 € HT. Et tant qu’à poursuivre la démarche, une demande sera également faite pour la Route d’Ars. Retour sur les courts de tennis. Selon l’audit réalisé en 2020 qui a permis « une visibilité à plus long terme », les courts 7 et 8 doivent être refaits en béton poreux pour une budget

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Pourquoi une étude sur le logement saisonnier ?

Revenant sur le sujet, Patrick Rayton explique le caractère « réglementaire et obligatoire » de la prise en compte des besoins en logements saisonniers imposé par la loi Montagne 2. Pour la petite histoire, l’élu évoque l’oubli de l’Etat de préciser que cette loi « Montagne » concerne aussi les communes classées Tourisme du littoral. Résultat, un gros retard a été pris et les conséquences peuvent être lourdes, avec la perte des avantages des droits de mutation.

L’étude mutualisée prévue par la CdC aura donc pour objet d’identifier la

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réalité des besoins en volume et par périodes. Charge ensuite soit aux collectivités seules, soit avec elles et les employeurs, de proposer des solutions, « ces derniers ayant déjà fait pour certains une partie du travail » considère Patrick Rayton, ajoutant qu’il « y a plusieurs paramètres à maîtriser et des pistes à chercher, mais pas au détriment des résidents permanents ».

Goisil : « les résultats ne sont pas à la hauteur » Sur le désenvasage récent du Chenal du Goisil, Patrick Rayton énonce clairement « ne pas être satisfait du résultat ». Rappelant brièvement le contexte un peu compliqué dans lequel les travaux se sont déroulés, avec une réalisation initialement prévue puis déclinée par le Département pour être basculée sur un prestataire (UNIMA), Patrick Rayton a constaté que « le volume prévu à l’origine n’est pas parti ». En cause sans doute, un problème de matériel et pour le Maire « une situation très

Après l’enquête auprès des commerçants, l’étude menée par la CCI est entrée dans la phase sur les habitudes d’achat des Couardais avec sollicitation de leur participation par le biais d’un questionnaire porté à domicile et muni d’une lettre T, et du côté de La Maline, quelques soucis de matériaux qui ne devraient pas pour autant contrarier la date de réouverture. Également invité à ce conseil, un projet faisant déjà couler beaucoup d’encre, celui du Parc Éolien. « C’est un exercice difficile car nous devons rechercher des énergies renouvelables », explique Patrick Rayton.

Mais il y a matière à des inquiétudes » pour l’élu qui demande au conseil de « rester vigilant », s’engageant de son côté à « faire remonter les infos qu’il pourra avoir ». « Il faudra sans doute que la collectivité prenne position », ajoute l’édile. Une position qu’il souhaite « pragmatique et objective », tandis que des membres du conseil font le lien avec la stratégie du Grand port maritime de La Rochelle souhaitant orienter son développement dans l’industrie des éoliennes.

Finissons sur une note positive et le plaisir non dissimulé de la 1 ère adjointe Béatrice Turbé, montrant à l’assemblée le diplôme Terre saine obtenu par la commune et récompensant la démarche zéro pesticides dans tous les espaces publics relevant de sa responsabilité. Une note verte et responsable qui convient à la douceur de vivre couardaise.

Pauline Leriche Rouard

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actualité A r s - e n - R é

Réhabilitation du bâtiment du Quai de la Criée L’ancien bâtiment de la DDE et de la capitainerie a été acquis par la CdC en 2010. Classifié en zone rouge de submersion marine il sera réhabilité et restructuré en trois pôles, à la plus grande satisfaction de la municipalité d’Ars-en-Ré

C

© Nathalie Vauchez

e bâtiment de 572 d’envergure de tout le secteur du Port m2 est idéalement d’Ars-en-Ré : aire de situé sur le port carénage, base naud’Ars-en-Ré. Mais son tique, stationnements classement en Rs3 au Plan et pistes cyclables, de prévention des risques reprise des réseaux. Il naturels (PPRN) fait qu’il contribuera au déveest impossible de démolir loppement de la vitapuis reconstruire sur ce lité et de l’attractivité site, ni de transformer du site. le bâtiment en habitat.

Une réhabilitation et une Trois pôles prévus surélévation de 60 m 2 du bâtiment sont enviLe pôle économique sageables. sera composé de sept Ainsi, en concertation unités commerciales étroite avec la Maire Patrick Rayton, 1er vice-président de la CdC, supervise le projet, en concertation de 50 à 110 m 2 et d’Ars-en-Ré, Danièle d’une salle de réunion étroite avec la Maire Danièle Pétiniaud-Gros et son Adjoint Jérôme Dumoulin Pétiniaud-Gros et son de 65 m2. Les critères Adjoint, Jérôme Dumoulin, la CdC patrimoine dans le cadre du label d’attribution de celles-ci seront défiPays d’Art et d’Histoire. prévoit un projet favorisant la vie nis au second semestre 2021, ils Celui-ci s’inscrit dans le programme permanente : activités économiques, ciblent un objectif de préservation communal de restructuration offres de soin, mise en valeur du des activités de proximité, ouvertes

S o b r i é t é

à l’année, ainsi que la volonté de promouvoir les produits et savoirfaire locaux, en lien avec le Plan Alimentaire Territorial (PAT).

Déjà existant, avec deux kinésithérapeutes et deux infirmières installés, le pôle santé sera conforté avec l’extension d’une salle de soin supplémentaire de 20 m2 et un réaménagement de l’accès. Le pôle patrimonial comprendra un espace aménagé, sous gestion communale, de 140 m2 dédié à la mise en valeur du patrimoine de l’île. Un petit jardin intérieur sera aussi aménagé.

Les travaux devraient démarrer à l’automne 2022, pour une livraison prévue au début du second semestre 2023.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

é n e r g é t i q u e

Avec 38 % de ses 20 000 logements construits avant 1975, date de la première réglementation thermique et 24 % avant 1948, la rénovation énergétique est un vrai sujet sur l’île de Ré

L

’efficacité énergétique des logements constitue un levier essentiel dans la lutte contre le dérèglement climatique. Enjeu également social, la précarité énergétique touchant 14 % des foyers en Charente-Maritime, et économique, le secteur du bâtiment étant stratégique.

Vouloir rénover son habitation peut être motivé par des raisons de confort thermique, de réduction des frais, de valorisation de son bien.

Cela suscite en général beaucoup de questions quant aux équipements et matériaux à choisir, ainsi qu’à

l’éligibilité aux aides financières.

La Communauté de Communes vient ainsi de mettre en place un service d’information et de conseil sur la rénovation énergétique de l’habitat, assuré par le CRER (Centre régional des énergies renouvelables).

Vous pouvez joindre un conseiller en énergie au 05 49 08 24 24. Après ce premier contact, vous pourrez obtenir un rendez-vous lors des permanences qui seront assurées au siège de la CdC à Saint-Martin de Ré. Coline Garcia de la Torre vous conseillera. Les jours et horaires des permanences seront définis en

© Nathalie Vauchez

Un service d’info pour la rénovation énergétique des logements fonction des besoins identifiés.

Si vous avez un projet de rénovation globale, vous pourrez bénéficier d’un accompagnement technique personnalisé pour la réalisation de Gisèle Vergnon, vice-présidente de la CdC en charge de vos travaux. l’Environnement, supervise la mise en place de ce service Il est important de d’information, piloté par Coline Garcia de la Torre du CRER noter que ces services démarchage à domicile proposant du CRER proposés par la CdC, avec des travaux, équipements ou diale soutien de la Région NouvelleAquitaine et de l’Etat délivrent des gnostics énergétiques payants. conseils gratuits, neutres et indépenCP dants. La CdC ne cautionne aucun

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politique à la hune R a s s e m b l e m e n t

N a t i o n a l

Michel Merlin et Marie-Françoise de LacosteLareymondie, un binôme avant tout politique Le binôme des candidats du Rassemblement National aux élections départementales sur le canton de l’île de Ré aborde ces élections avec détermination, espérant bien bénéficier des courants favorables que connaît le parti au plan national

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Désormais installé à La Flotte depuis 5 ans, Michel Merlin vient depuis une dizaine d’années sur l’île. Médecin Psychiatre à la retraite, père de 4 enfants et 6 petits enfants, il a été sollicité depuis un an et demi pour reprendre une activité, dans le contexte de la crise sanitaire, à l’hôpital de Niort. Il se dit mobilisé plus que jamais du fait des circonstances et est d’abord motivé pour des raisons nationales, même s’il se préoccupe aussi de la situation locale.

Ecologie « Ma première préoccupation est écologique, explique le candidat. Le RN a essayé de résister à l’implantation d’éoliennes partout, un vrai désastre écologique. Les éoliennes vont arriver si on ne s’y oppose pas, nous nous y opposons avec une grande détermination tant en national qu’en local, nous sommes le parti le plus déterminé et de loin. » « Au niveau des écoles, nous soutiendrons la création d’une classe ULIS pour les Rétais, afin d’apporter une solution à l’enfance inadaptée. » « De manière générale nous ne nous opposerons pas aux projets qui nous semblent bons, nous ne sommes pas extrémistes et savons reconnaître les projets intelligents, même si nous nous opposons politiquement, par ailleurs. » Mobilité Le binôme RN souhaite soutenir « tout ce qui favorisera l’amélioration des transports. Si la compétence transport appartient à la Région NouvelleAquitaine, certaines Régions ont signé des accords avec les Départements pour leur déléguer cette compétence.

Les Départements doivent retrouver les compétences qui n’auraient jamais dû partir aux Régions. Le RN favorise les Départements au détriment des grandes Régions, trop loin du terrain et des préoccupations des habitants. » Toujours en matière de mobilité, Michel Merlin trouve « excellente

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© Nathalie Vauchez

arie-Françoise de LacosteLareymondie est connue sur l’île de Ré et en CharenteMaritime, elle s’est déjà présentée aux élections cantonales sur le Canton de Saint-Martin, ainsi qu’aux législatives. Son mari a longtemps été le délégué départemental du parti. Si elle habite Puilboreau, elle vient très régulièrement depuis 50 ans sur l’île de Ré. Mère de 7 enfants et 37 petits enfants, elle est sur tous les fronts.

les vases sont communicants. Il faut plus d’argent pour soutenir le logement social sur l’île de Ré. » Une démarche politique « Il faut cesser de nous considérer comme des extrémistes, ceux qui le font ont un esprit polémique et ont des difficultés à nous inclure dans l’arc politique. Nous bénéficions d’un fort courant favorable au niveau national, nous avons des espoirs très sérieux et cela va diffuser à l’échelon local. Au niveau de la CharenteMaritime, il n’y a pas de fatalité à laisser le Département à des gens qui se tiennent la barbichette, dans une sorte d’endogamie politicienne ancienne. »

Le binôme du Rassemblement National, composé de Michel Merlin et Marie-Françoise de Lacoste-Lareymondie, entend surfer sur le succès croissant du parti de Marine Le Pen au plan national

l’idée d’un Pont de l’île de Ré à trois voies, qui mériterait d’être soutenue par le Département. » Plus de compétences aux Départements En matière de soutien aux Entreprises, le binôme RN estime que les Départements ont toute leur raison d’être.

M a r i e - Fr a n ç o i s e d e L a c o s t e Lareymondie explique de son côté que « si Marine Le Pen accède au pouvoir, elle donnera voie au chapitre aux Départements pour gérer les transports. Nous adhérons bien aux propositions de Lionel Quillet qui souhaite que la population permanente passe de 15 000 à 20 000 personnes, il faut équilibrer les choses entre touristes et population. Nous soutenons aussi la protection des côtes telle qu’elle a été réalisée. » Les Mineurs non accompagnés Michel Merlin précise : « Dans notre programme local, nous collons aux propositions nationales du Rassemblement National. Au sujet des Mineurs non accompagnés, qui se retrouvent pris en charge par les structures médicalisées, les charges sont énormes pour le Département.

Il faut vérifier systématiquement qu’ils sont bien mineurs, ce qui est très facile à faire au plan technique via une radio des os, mais qui est interdit par les autorités. Et s’ils sont majeurs, ce qui est le cas à 80 %, alors ils rentrent dans la catégorie

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des migrants majeurs, qui n’est pas gérée par les Départements. Et si la présence de ces personnes sur le sol national n’est pas souhaitable, il faut agir avec fermeté. Nous ne devons garder chez nous que les personnes ayant des raisons sérieuses de s’y trouver. » Le logement, une priorité Pour revenir à des sujets plus rétais, le binôme estime que l’accueil touristique doit être impeccable, « l’île de Ré vit essentiellement du tourisme », il souhaite « maintenir et soutenir les sauniers, qui ont du mal à vivre de leur métier et à transmettre leurs marais salants ».

Le logement « constitue un vrai problème, le logement social doit être au cœur de nos préoccupations » estime Michel Merlin. « Tout est lié, les ressources affectées aux migrants ne vont pas aux autres actions sociales,

« Nous ne négligeons pas le local, mais notre candidature est avant tout une démarche politique. On sera beaucoup plus défendu au niveau des Départements, des thèmes et sujets abordés ». « Nous avons d’excellentes relations avec nos concurrents locaux.

Nos thèmes prioritaires au plan local sont ceux du national : l’écologie, l’immigration, la sécurité et le social, nous voulons mener une politique de proximité, adaptée aux préoccupations locales, et nous déclinerons notre fibre sociale plus que les autres candidats. » Le binôme RN est favorable au maintien de l’écotaxe payée au passage du Pont de l’île de Ré, avec en contrepartie l’entretien du Pont, l’instauration d’une 3ème voie.

Michel Merlin et Marie-Françoise de Lacoste-Lareymondie abordent ces élections avec sérénité, espérant bénéficier des courants favorables que connaît le parti, leur campagne sur le terrain devrait être limitée.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Les remplaçants du binôme RN sont Dominique Bernard, habitant à Sainte-Marie de Ré, qui s’est déjà présenté à des élections cantonales et Françoise Rabouant, habitant La Rochelle.

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éco à la hune t o u r i s m e

Destination… l’Île de Ré durable Après avoir supprimé le papier des bureaux d’accueil touristiques en 2020, Destination Ile de Ré poursuit sa stratégie pour un tourisme éco-responsable

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© DR

oilà qui devrait satisfaire tous ceux (et ils sont nombreux) qui plaident pour un autre tourisme, plus en adéquation avec notre territoire. Tourisme durable contre tourisme de masse, une tendance forte qui ne concerne pas que l’Ile de Ré mais ça tombe bien, notre territoire a tout mais vraiment tout ce qu’il faut pour séduire ces nouveaux voyageurs.

Des séjours 100% éco-responsables Sur le site internet dédié, l’aventure commence avec la signature d’une mini charte d’engagement. Car les cinq séjours à gagner s’adressent à des voyageurs soucieux de bonnes pratiques et ils ont été entièrement construits dans cette perspective.

Trajet en train, arrivée sur l’île dans le bus circulant au bio-éthanol puis mise à disposition d’un vélo électrique pendant la durée d’un séjour menant les voyageurs d’un bout à l’autre de Ré la Blanche.

Au programme : pédagogie et plaisir en majuscules. Les loisirs seront liés à la nature, le patrimoine naturel présenté par des professionnels, les heureux gagnants mangeront dans des restaurants privilégiant les

Promotion pour une Île de Ré à vivre au plus près de sa nature

produits insulaires et dormiront dans des hébergements de plein air labellisés. Une manière aussi de favoriser tous les acteurs engagés dans une démarche durable. Et du bonheur en perspective pour des visiteurs en quête d’immersion.

Clo & Clem, bloggeurs engagés Sur leur site internet défilent des images du monde… Japon, Jordanie, Bahamas, Népal, Panama… mais

aussi Pays de la Loire, Poitiers, Rouen, la Moselle et la Vienne, Rome et Saintes. Photographes et vidéastes, Clo & Clem voyagent et partagent leurs expériences avec les 120 000 abonnés de leur communauté.

Joli métier que celui d’influenceur, surtout lorsqu’il se fait l’ambassadeur d’un tourisme loin des sentiers rebattus. Raison pour laquelle ils ont été choisi par Destination Ile de Ré pour promouvoir l’Île que nous aimons, naturelle et sauvage, fragile

et délicate, riche de parfums et de saveurs. Le plus : leur communauté est elle aussi engagée et ce qui ne gâte rien, « ils sont très agréables », nous raconte Elvire Noyer, responsable promotion et relations presse de la SPL rétaise. « Simples et sensibles à l’environnement ».

Clo & Clem ont vécu quatre jours l’Ile de Ré vraie, rencontré les producteurs locaux, découvert les marais salants et l’Estran, dormi dans un hébergement labellisé et sillonné l’île à vélo évidemment, après y être arrivés en train précisons-le. Bref, ils ont vécu en somme le type de séjour proposé aux heureux élus du jeu-concours.

On l’aura compris, les actions entreprises en ce début de saison ciblent tout particulièrement ceux qui veulent voyager autrement et choisissent leurs destinations au fil de recommandations par des témoins jugés dignes de foi.

Autrement dit, Destination Ile de Ré s’adresse aux jeunes générations via leurs sources favorites, web et réseaux sociaux. Beaucoup de belles images et peu de textes, une information à chaud et personnalisée. Le bonheur en toute simplicité sur une île de Ré telle qu’en elle-même.

Pauline Leriche Rouard

DECORATION - AMENAGEMENT - ARCHITECTURE D’INTERIEUR DECORATION - AMENAGEMENT - ARCHITECTURE D’INTERIEUR LES BOUTIQUES LES BOUTIQUES

LA FLOTTE 4 bis rue Caillotières

LA des FLOTTE Zone Croix-Michaud

4 bis de ruelades Caillotières

Zone de la Croix-Michaud

ARS Route deARS St Clément

Entre Orpi Eleven Route de StetClément

Entre Orpi et Eleven

contact@lessingulieres.fr instagram: @lessingulieres_iledere facebook: Les Singulières-Ile de Ré

06 14 42 17 59 - 06 62 86 50 29

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s av e u r s à l a h u n e M é t i e r

Le bouilleur de cru ambulant de retour sur l’Île Frédéric Lusseau, distillateur et son alambic ambulant, étaient à nouveau présents temporairement sur la commune de Sainte Marie, mercredi 12 mai dernier. L’occasion de renouer avec une tradition d’antan toujours d’actualité © DR

Fred et Laurent, passionnés par la terre, devenus voyageurs d’alambic Après plus de vingt ans passés dans le domaine de la coiffure, le retour à la terre s’impose à Frédéric. Elevage, travail au potager et à la vigne, il découvre avec son ami la distillation en tant que client. Quant à Laurent, avec sa longue expérience dans la fonction territoriale et depuis toujours amoureux de la nature et du terroir, il travaille tour à tour au potager, dans les bois, auprès du bétail et à la vigne. Puis, vient la passion de la distillation qu’il partage avec Fred. C’est ainsi que les deux amis décident de s’associer et de se lancer dans une aventure parfumée et haute en couleurs en apprenant la Frédéric Lusseau, distillateur, devant son alambic vente de l’Alambic du Marais. Une ambulant, un métier qui remonte à Napoléon entreprise hors norme de tradition ancestrale ! Ils deviennent bouills sont deux potes d’enfance », leurs ambulants professionnels. comme nous l’explique Frédéric Lusseau en parlant de son associé Héritage d’anciens savoir-faire : Laurent Lucas, à avoir repris il y a cinq l’art de bouillir ans l’Alambic du Marais. Ils continuent L’Alambic du Marais, créé en 1929, de perpétuer la tradition en sillonnant est une distillerie mobile. Un camion les villages de la région pour extraire des poids lourd de dix-neuf tonnes abrite fruits une eau de vie parfumée. trois alambics centenaires. Une bonne

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eau-de-vie s’obtient avec des fruits (raisins, prunes, poires, pommes, coings…) de très bonne qualité, ramassés à maturité, débarrassés de leurs noyaux, puis placés dans un tonneau et broyés. Il faut donc attendre qu’ils soient gorgés de sucs et l’alchimie opérera. « Quand nous réceptionnons les fruits, destinés à être brûlés, nous goûtons pour savoir ce qui rentre dans la machine et pour faire le lien avec ce qui en sort afin de comprendre le goût du produit à l’entrée et voir ainsi le résultat de la « gnôle » à la sortie » nous explique Frédéric.

Les fruits trop verts tournent vinaigre et trop abîmés dénaturent les essences de l’élixir. Le sucre contenu naturellement dans les fruits mûrs va se transformer en alcool. Puis s’en suivra la fermentation qui durera environ trois semaines et ce sera alors le moment de fermer le tonneau. De cette compotée sortira l’eau-de-vie ou « gnôle » entre 52 et 56 degrés. En une heure trente environ, l’Alambic du Marais opère le changement des fruits en un alcool de grande qualité. Grâce notamment à sa colonne de rectification, qui épure l’alcool et le rend propre à la consommation*. Dès sa sortie de l’Alambic, l’alcool obtenu est exploitable. « Ceux qui viennent nous voir sont des amoureux de la nature, qui

aiment être à l’extérieur, ramasser des fruits, les faire fermenter… on revient aux choses naturelles. » commente Frédéric.

Un métier très contrôlé par les douanes Lors de sa tournée annuelle et ce depuis trois ans maintenant, l’Alambic du Marais a fait à nouveau halte sur la commune de Sainte-Marie-de-Ré. En France, pour pouvoir distiller, le bouilleur agréé doit se trouver sur un atelier public de distillation c’est-à-dire un endroit qui a été défini dans le village entre la douane et la mairie qui est cadastré en tant que tel. L’atelier public de distillation pour l’Île de Ré se trouve donc à côté de la Serre des Ouches, sur un terrain légèrement en retrait de la route appartenant à la commune de Sainte-Marie de-Ré… un peu caché connu seulement des initiés et qui se transmet de bouche à oreille…

Florence Sabourin Pour rappel la consommation d’alcool doit se faire avec modération.

Pour contacter l’Alambic du Marais 06 70 10 51 28 contact@alambicdumarais.fr

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Les Vignerons Uniré ont le vent en poupe !

Une nouvelle image pour la gamme « Voile », plusieurs médailles pour les nouveaux millésimes, une activité œnotourisme en pleine expansion avec le cellier, la coopérative Uniré va résolument de l’avant Nouveautés et médailles Le Petit Sergent, Le Royal et le Rosé des Dunes, trois valeurs sûres de la cave coopérative, se sont offert un relooking avec de nouvelles étiquettes, qui rajeunissent singulièrement leur image, faisant souffler un vent de fraîcheur sur la gamme de vins « Voile ».

Côté distinctions, la récolte 2021 a été fort bonne : Médaille d’or pour le Rosé des Dunes au concours Féminalise, Médaille d’argent pour le Soif d’Evasion Rosé au concours international de Lyon, Médaille d’or pour l’Azuré Blanc, pour son premier millésime commercialisé depuis Pâques.

La gamme bio Azuré La gamme Azuré est désormais complète, avec un blanc 100 % Sauvignon, un rosé assemblage de Merlot avec un peu de Cabernet, un rouge assemblage de Cabernet Sauvignon et de Cabernet Franc résultat d’une vinification particulière pour un rouge très gourmand.

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Découverte et dégustation Depuis un an, la cave coopérative rétaise a ouvert un cellier de 350 m2 entièrement dédié à la vente et à la dégustation des vins, Pineaux et Cognacs des Vignerons de l’île de Ré. Ils vous proposent de découvrir leur île et leurs produits, à travers des activités alliant saveurs locales et paysages préservés.

A l’abri de ses vastes baies lumineuses ou sur sa terrasse en forme de pont de bateau, venez à la rencontre des vignerons et partagez leur savoir-faire ainsi que leur passion. Faites une visite de la distillerie et des chais, suivie d’une dégustation de vin, de Pineau et de Cognac accompagnés de produits locaux. Un rendez-vous convivial, placé sous le signe du plaisir et du partage !

Les vignes à vélo...

D’avril à la Toussaint, le jeudi - si la météo est clémente - de 9h30 à 13h, faites une balade à vélo guidée dans les vignes de l’île de Ré. Vous découvrirez les pratiques culturales des Vignerons, ferez une pause chez un ostréiculteur

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pour déguster des huîtres accompagnées du vin blanc Royal, avant un retour à la coopérative pour une visite des chais et de la distillerie, suivie d’une dégustation agrémentée de produits locaux. ...ou à cheval Cette belle balade à cheval d’1h30 vous emmènera à la découverte des parcelles de vignes avant une dégustation des produits d’Uniré au sein du centre équestre des Ecuries du Moulin Moreau.

Ludiques et bucoliques, ces activités oenotouristiques valorisent le vrai savoir-faire viticole rétais, tout en rendant accessible à tous l’univers du vin, pour que chaque dégustation rime avec plaisir, partage et convivialité.

Les vignerons de l’île de Ré sca uniré Route de Sainte-Marie 17580 Le Bois-Plage en Ré 05 46 09 23 09 Facebook : vigneronsiledere Commandes : unire.commande@orange.fr

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bio à la Hune Manger est un des actes les plus simples, il est vital autant que boire et respirer. Se nourrir c’est parler de goût, de convivialité, de partage, de santé. Et pourtant, se nourrir c’est aussi un pouvoir énorme, un vote, un acte très militant.

Au quotidien, nous pouvons choisir de manger sain et local, de défendre une agronomie respectueuse de la nature et des hommes.

C’est pourquoi, l’équipage de la Biocoop l’Île au Bio (Saint-Martin-de-Ré et prochainement Ars-en-Ré) est fier de supporter cette nouvelle rubrique de Ré à la Hune. Nous pensons que « Bio à la Hune » pourra nous servir de PHARE sur l’Île de Ré pour guider nos actes d’achats alimentaires, pour comprendre tous les enjeux qui se cachent derrière notre alimentation. Nous pensons que cet outil permettra d’imaginer avec nos collectivités locales, nos producteurs, et chacun d’entre nous, Rétais, un projet alimentaire territorial dont le bon sens nous permettra de léguer un patrimoine « agricole » à nos prochaines générations, un patrimoine digne du patrimoine architectural, naturel et culturel de l’Île de Ré.

Nous sommes convaincus que « Bio à Hune » nous aidera à tisser de nouveaux liens forts à la Terre de notre petite Île de Ré, qui nous fascine et nous fait rêver. Dans nos rêves les plus fous, nous imaginons une Île de Ré où 100% de la production agricole soit Bio, un territoire insulaire qui serve de modèle en Nouvelle Aquitaine en France et ailleurs. Nous souhaitons prouver que nous pouvons faire de la Bio, le modèle d’alimentation conventionnel.

Bon vent « Bio à la Hune » !

E t a t

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Les producteurs bio sur l’île de Ré : une espèce en voie... de développement Depuis les précurseurs du bio sur notre territoire, jusqu’aux professionnels en cours de conversion, nous vous présentons dans ce premier article un état des lieux des producteurs bio rétais

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Parmi les pionniers sur l’île de Ré, Yvonig Caillaud des Jardins de Mouillebarbe, à Ars-en-Ré est un maraîcher bio convaincu. Ce choix, il l’a fait il y a près de dix ans. « Voir d’autres entreprises complémentaires qui favorisent la mise en place de systèmes alimentaires locaux d’exploitation biologique paraît normal au regard de l’urgence actuelle et j’y suis favorable » explique-t-il. Il vend ses produits essentiellement en direct dans sa grange.

Exploitant au Bois-Plage, Médéric Hurtaud vend toute sa production maraîchère bio en direct sur les marchés du Bois et de La Flotte.

Jeune startup basée à Ars-en-Ré depuis trois ans déjà, Les algues de l’île de Ré by Algorytme est spécialisée dans la récolte et l’exploitation d’algues à usage alimentaire, en cosmétologie et recherche médicale. Hélène Jouannet et Tanguy Gauvin ont décidé de se lancer dans «l’algo-culture» et de commercialiser, eux-même, leurs produits transformés. La qualité des algues dépend directement de la qualité de leur milieu d’existence, qualité irréprochable sur le canton nord de l’ile de Ré où se situe leurs exploitations. Ils ont à cœur de s’inscrire dans une démarche éco-responsable : « C’est rassurant de trouver un écho avec des partenaires, les commerces ont besoin de producteurs propres et nous on a besoin de circuits de distribution propres », affirment-ils.

Qui ne connaît Julien Roche, fondateur de Les Petites Réthaises, qui s’est engagé voilà deux ans sur un projet résolument bio : malt, houblon, sucre, levure, tout est bio et sans OGM comme l’explique Julien : « Nos bières de fermentation haute, non filtrées,

© DR

otre monde pose le défi d’un profond changement de modèle, que seule la bio est en mesure de relever. Œuvrer pour une consommation plus responsable et citoyenne, à travers le développement d’une agriculture bio de proximité et l’animation d’une communauté d’acteurs, du producteur au consommateur, tous engagés ensemble pour faire émerger des alternatives sociales, écologiques, équitables et durables, telle est la mission qu’ils se fixent.

travaillent dans le respect de l’agriculture biologique, en accord avec leurs valeurs et l’environnement : « Pour tirer le meilleur de nos différents terroirs, nous consacrons beaucoup d’efforts au vignoble pour produire des raisins parfaitement sains et équilibrés. », expliquent-ils en chœur.

Gilles et Murielle, du Potager des Mille Fleurs, se sont installés cette année à Rivedoux et au Bois-Plage, pour produire légumes, plantes aromatiques, fleurs et petits fruits en bio et à l’ancienne. Ici aucun produit qui ne soit pas 100 % naturel. « On se lève tôt et on se couche tard, mais on sait pourquoi » disent-ils.

Ils cherchent entre 0,5 et 1,5 ha de terres irrigables entre Rivedoux et Sainte-Marie pour pérenniser leur projet.

Avec Gilles et Murielle du Potager des Mille Fleurs, aucun produit qui ne soit 100 % naturel. Ils sont très reconnaissants de la solidarité entre producteurs sur l’île de Ré

non pasteurisées, sans OGM et bio, conservent tous les arômes du malt et du houblon...Toutes nos bières sont brassées et embouteillés dans l’île de Ré, en petites quantités et dans un véritable esprit de bière artisanale ».

En conversion bio depuis un an, JeanBaptiste Lacombe, Le Potager du Roi, situé au Bois-Plage, est accompagné et encouragé dans sa démarche par l’équipe de la Biocoop l’Île au Bio. Le saunier couardais Romain Pedurant de Picksel est lui labellisé Nature et Progrès, ancêtre du bio.

Avec une conviction agronomique : l’alliance des terres de groies et du climat rétais est favorable à la mise en culture de Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales (PPAM), Albane Perrin à la tête d’Estancia Bel Air propose sauces, aromates, sirops, tisanes ou encore huiles essentielles et eaux florales.

A Sainte-Marie de Ré, sensible aux enjeux écologiques, l’équipe de Bières de Ré est pionnière dans le brassage de bières bio sur l’île.

Précurseur incontestable dans le monde ostréicole, premier en France, Frédéric Voisin, de La Cabane du Grouin, s’est installé et engagé voilà dix ans dans la

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production d’huîtres et de crevettes impériales bio. « Le certificat d’écologie humaine que j’ai passé à la fin de mes études m’a éclairé sur la place du bio dans la société, j’y repense chaque jour. Sensibilisé très jeune à une telle démarche, je suis très impliqué dans mon activité mais aussi au niveau du Comité National de la Conchyliculture au sein duquel je suis élu référent national bio. Les consommateurs sont devenus nombreux à comprendre que la meilleure qualité intrinsèque des aliments se trouve dans les produits bio. Une fois acquis, ils ne prennent plus que du bio.

Des bio sceptiques, j’en rencontre de moins en moins. » explique le Loidais.

A Loix, Benoît sélectionne ses cafés afin que Windara soit prochainement labellisé commerce équitable. Les préparations Marlette des deux sœurs loidaises sont entièrement bio.

Le Pastis de l’île de Ré de Didier Dorin, agriculteur de plantes aromatiques biologiques à Rivedoux, est aussi entré dans le cercle très privé des Spiritueux certifiés biologiques ; Une philosophie initiée dès la production de plantes aromatiques, et déployée sur l’ensemble des étapes de la fabrication.

Grâce à tous ces jeunes producteurs, l’île de Ré s’engage dans un processus qui va inéluctablement gagner du terrain. On parle ici vraiment de « La » bio, un état d’esprit et un mode de vie, qui vont bien au-delà d’un simple label bio.

Nathalie Vauchez

Sur l’île de Ré d’autres ostréiculteurs se sont depuis vu décerner le label bio tels Les Huîtres Le Corre à La Flotte et La Ferme des Baleines à Saint-Clément.

Les Vignerons de l’île de Ré (coopérative Uniré) ont été les premiers à se voir décerner le label bio pour l’Azuré Rosé, il y a trois ans, suivi de l’Azuré rouge et depuis ce printemps, l’Azuré Blanc. Plusieurs jeunes agriculteurs se sont convertis totalement ou partiellement au bio.

Au Domaine Arica, Marine et Simon

17 avenue du Général de Gaulle 17410 Saint-Martin de Ré 05 46 56 19 47 contact@biocoop-iledere.fr Facebook : bicoopiledere Instagram : bioccop_lileaubio_iledere

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environnement P l a n

d e

g e s t i o n

e n v i r o n n e m e n t a l

A La Flotte, le site pollué de l’ancienne déposante Chevalier va être réhabilité

Une visite de l’ancienne déposante Chevalier, commentée par Dominique Chevillon, est édifiante. Le site est composé de 7 ou 8 bassins de décantation…

L

e 26 mars dernier le Département de la Charente-Maritime approuvait la nouvelle délimitation de la zone de préemption au titre des Espaces Naturels Sensibles de La Flotte.

Un projet de convention avec Ré Nature Environnement

La Commune s’est mise d’accord avec le Département pour que tous les sites en espaces naturels et zone de préemption situés à l’intérieur du village soient acquis par La Flotte qui maintiendra ces espaces en bon état. « Le rôle de la commune est de bien entretenir les espaces verts intra-muros, qui sont des poumons verts, des lieux de promenade. Nous avons commencé à acheter des espaces naturels dans le village en bas de la zone artisanale, ils constituent un tampon naturel et limitent les bruits des activités commerciales par rapport aux habitations. », explique le Maire.

Une convention est en cours d’élaboration entre la commune et Ré Nature Environnement afin de faire un recensement et maintenir la biodiversité de la faune et de la flore, en confiant ces missions aux bénévoles de l’association ayant la connaissance de terrain et la disponibilité quotidienne. « La commune peut intervenir sur le nettoyage de dépôts sauvages, par exemple, mais nous ne pouvons assurer une présence continue sur les 850 hectares d’espaces naturels de notre commune (sur 1232 ha au total), qui occupe

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la plus grande surface des dix communes et dont la zone naturelle est la plus étendue ». « Le projet de convention prévoit de mettre à disposition de Ré Nature Environnement une place dans le port de La Flotte pour La Janthine (bateau naturaliste de l’association), à charge pour notre association de surveiller les milieux marins à proximité de La Flotte », précise Dominique Chevillon, président de « Ré Nat ».

L’ancienne déposante Chevalier, une hérésie environnementale Ce site jouxte la piste cyclable La Flotte - Rivedoux coté La Flotte, au lieu-dit Les Chaignes, après le practice de golf. La déposante Chevalier, du nom de l’ancien prestataire de gestion des déchets sur l’île de Ré, était une installation classée au titre des risques industriels, par la DRIRE, organisme d’État chargé de surveiller et contrôler les activités industrielles à risque pour l’environnement. L’entreprise Chevalier étant en liquidation, le Maire de La Flotte, Jean-Paul Héraudeau, s’est rapproché du mandataire-liquidateur afin de racheter le site de 6 hectares, pour un montant négocié à la baisse de 10 000 € (au lieu des plus de 60 000 € au prix de 1,07 €), au vu des coûts de dépollution et remise en état à prévoir.

Pour cela la commune a du envoyer une mise en demeure au liquidateur, en lui laissant entrevoir le danger de

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laisser ce site à vau-l’eau et la perspective de transfert de responsabilité en cas d’accident.

L’acte notarial est en cours de préparation. La commune a aussi commencé à sécuriser le site, ouvert aux quatre vents.

Le projet du Maire englobe les eaux de la station d’épuration La FlotteSaint-Martin, située à La Flotte.

Celle-ci voit transiter 650 000 m3, dont 10 à 15 000 m3 sont utilisés par l’irrigation des pommes de terre et produits maraîchers de La Flotte, tandis que 50 000 m3 seront à terme utilisés dans le cadre du projet d’irrigation de Sainte-Marie (les tuyaux passeront sous le tracé de la piste cyclable), en bonne voie.

Les 600 000 autres m3 partent vers les douves de Saint-Martin puis vers la mer. Si ces eaux sont épurées, elles n’en contiennent pas moins des pollutions diverses : hormones, produits médicamenteux, pesticides, métaux lourds... qui sont de de fait déversées en pleine zone conchylicole du Pertuis Breton, voire de baignade. Le cycle de renouvellement du milieu marin du pertuis est de 90 à 100 jours.

Des enjeux complémentaires Les enjeux du projet que Jean-Paul Héraudeau souhaite mettre en place, déjà évoqués lors de sa campagne électorale, sont pluriels et complémentaires : utiliser l’eau de la station d’épuration et supprimer les rejets d’eau douce en milieu marin ; créer une réserve d’eau alimentée par les eaux de la station, utile en cas

d’incendie de cet important massif forestier - le SDIS est évidemment intéressé – comme le préconise d’ailleurs le PPRI (Plan de prévention du risque incendie) ; dépolluer et réhabiliter ce site faisant partie des dernières zones polluées de l’île de Ré ; promouvoir une forêt départementale autour du site, qui comporte de nombreux terrains acquis par le Département au titre des Espaces naturels sensibles ; créer une mare ou un étang, un point d’eau douce, susceptible de favoriser la biodiversité (amphibiens, tritons, rainettes...), comme cela a été le cas récemment (la banche calcaire du sous-sol avait été percée, rendant accessible la nappe phréatique), le site hébergeait plusieurs espèces d’oiseaux ; et enfin, recharger la nappe phréatique. Plus de 300 espèces végétales y sont recensées.

Le Maire et Ré Nature Environnement aimeraient pouvoir à terme créer un observatoire de la biodiversité, et du patrimoine, accessible depuis la piste cyclable.

Tous les acteurs autour de la table Le Maire souhaite que planchent tous les acteurs concernés autour de ce projet : DDTM, DREAL et OFB (services de l’Etat), Agence de l’Eau de Loire-Bretagne, la Région, Le Département, la CdC, les associations naturalistes telles la LPO, Ré Nature Environnement et Nature Environnement 17, des naturalistes (Lire la suite page 13) © Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

« Il faut affronter les problèmes plutôt que les ignorer, ce site constitue la plus grosse verrue de La Flotte et même de l’île de Ré en termes d’atteinte à l’environnement » explique le Maire Jean-Paul Héraudeau, bien décidé à dépolluer et rendre à la nature l’ancienne déposante Chevalier, tout en y implantant une importante réserve d’eau. Explications

...d’un bassin encore en eau…

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connaissant bien le site. Mais aussi des hydrologues, géologues, les pompiers, les ostréiculteurs...

L’objectif de Jean-Paul Héraudeau est de leur présenter le site et ce qu’il envisage de faire, d’en étudier la faisabilité et d’amander le projet.

Ce projet de réhabilitation d’un site pollué de friche industrielle devra tenir compte de l’historique du site, des statuts réglementaires du foncier des 6 hectares et de l’environnement direct.

Le projet final sera le fruit des réflexions et études de toutes ces parties prenantes, des contraintes réglementaires, sans oublier la faisabilité financière. « Des aides de toutes les collectivités et y compris de l’Europe seront absolument

nécessaires, le choix de dépollution pris par la mairie se chiffre déjà en millions d’euros » estime le Maire. « La Flotte traite là un dossier historique qui dure depuis bien trop longtemps, afin de rendre ce site riche en biodiversité à la nature. Le projet émane de Jean-Paul Héraudeau, ses réflexions étant complétées par celles des spécialistes de Ré Nature Environnement », explique Dominique Chevillon, président de l’association naturaliste.

Il s’agit d’un projet à forts enjeux, que le Maire de La Flotte a pris à bras le corps, dès son arrivée en juin dernier, et qu’il entend bien mener à son terme, en s’entourant de tous.

Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

environnement

... de buttes de boues issues de la station d’épuration, des matières diverses entreposées ici car polluées, dont une partie s’est dispersée dans les terres... tout ceci à quelques mètres d’une piste cyclable très empruntée

F a u n e

Des amphibiens « marqueurs de biodiversité » © Aurélie Cornec

Débutée le 24 février dernier, l’opération de sauvegarde du Pélobate cultripède, plus connu sous le nom de « crapaud à couteau », se prolonge jusqu’au 17 mai. Les conditions météorologiques et la sécheresse de ces derniers mois n’ont en effet pas permis la finalisation de la mission

Lionel Quillet, président de la CdC, rappelle que la présence de certains amphibiens comme le Pélobates cultipèdes sur l’île de Ré est « synonyme d’un territoire exceptionnel »

M

enée à Saint-Clémentdes-Baleines aux abords de la Forêt du Lizay, cette opération de sauvetage mobilise les écogardes de la Communauté de Communes de l’île de Ré, ainsi que près de 70 bénévoles. À la fin de l’hiver, l’heure est venue pour le Pélobate cultripède de quitter son lieu d’hivernage pour rejoindre les zones humides de reproduction.

Mais, entre les zones sableuses de la forêt du Lizay et les mares d’eau douces côté marais, cette petite bête doit affronter un obstacle de taille : la Départementale 101. Pour l’aider dans cette dangereuse traversée, les écogardes de l’île de Ré ont mis en place une barrière à amphibiens.

Chaque matin entre 4 heures et 6 heures, deux équipes constituées d’un écogarde et d’un bénévole se chargent d’inspecter les lieux afin d’identifier, sexer et comptabiliser les amphibiens qui se trouvent dans les seaux de capture, avant de les transporter de l’autre côté de la route, au plus proche des marais. L’opération permet de sécuriser la traversée des amphibiens mais aussi de mieux connaître les zones de passage pendant la migration.

Au chevet de la biodiversité « Il faut avant tout remercier l’équipe des écogardes et les nombreux bénévoles pour leur implication, ce qui permet de mener une véritable action de protection sur un territoire soumis à une grosse pression », résume Lionel Quillet, président de la CdC. « Au beau milieu de l’un des endroits les plus touristiques de France, nous avons des Pélobates qui ne sortent qu’à plus de dix degrés et qui ont besoin d’eau douce, d’humidité dans l’air et de zone forestière dunaire.

Sur la plupart des territoires, ce type de projet aurait été abandonné, mais pas sur l’île de Ré, où nous arrivons à un résultat parmi les meilleurs de

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l’Atlantique », poursuit-il. Grâce au travail des écogardes et des bénévoles, l’île de Ré compte en effet la plus grande population de Pélobates cultripèdes de la façade atlantique, avec plus de 500 individus recensés.

sûrs que les Pélobates ne vont pas pouvoir se reproduire cette année, suite à la sécheresse que nous avons connu ce printemps ». Parmi les 44 têtards recensés à ce jour, aucun n’est de l’espèce du crapaud à couteau.

Aurélie Cornec

Un projet « écotaxe » Le président de la CdC tient par ailleurs à souligner le « succès de cette opération, rendue possible grâce à une bonne gestion de l’écotaxe ». « La CdC réalise de nombreux inventaires (oiseaux, insectes, flore…), véritables marqueurs de la biodiversité et synonymes d’un territoire exceptionnel. Sans l’écotaxe, cela ne pourrait pas être possible », souligne-t-il.

Au-delà du sauvetage et du comptage, l’équipe des écogardes a réalisé des travaux d’ouverture de cheminement favorisant l’accès aux mares de reproduction pour les amphibiens.

Ces derniers se déplacent en effet plus facilement sur des secteurs comportant de la végétation rase et du sable nu. D’autres travaux de réhabilitation de mares, côté forêt du Lizay, sont prévus en partenariat avec l’ONF (Office national des forêts) afin de créer des sites de reproduction.

L’objectif consiste à limiter les risques de collision lors de leur traversée de la route départementale.

L’opération de sauvetage et de recensement, qui sera renouvelée l’année prochaine afin de recueillir davantage de données, permet également le recensement de la population de têtards dans les mares d’eau douce du même secteur, grâce à la pose d’amphicapts. Mais pour Fabienne Le Gall, la chef d’équipe des écogardes de la CdC, « nous sommes presque

L’opération en quelques chiffres - 8 00 mètres de barrière entre Saint-Clément-des-Baleines et Les Portes-en-Ré, - 1 60 seaux de capture, - u n inventaire réalisé 7 jours / 7, entre 4 et 6 heures du matin, - a u total, plus de 1 000 amphibiens recensés dont : 13 Pélobates cultripèdes, 787 Pélodytes ponctués, 78 Crapauds calamites, 46 Rainettes méridionales et 67 Grenouilles vertes, - 6 9 bénévoles mobilisés, venus de l’île de Ré et du continent, une première sur le territoire, - 3 mois d’inventaire quotidien.

ERRATUM Dans l’article consacré à Aymone Vigière d’Anval, en page 27 du numéro 222 de Ré à la Hune, j’ai indiqué Jacques Beaufort producteur de champagne bio, à la place de Jacques Neauport, vinificateur qui a joué un rôle important auprès de la journaliste dans sa découverte du vin. Que l’un et l’autre veuillent bien m’en excuser et me le pardonner !

Catherine Bréjat

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environnement Après les lettres ouvertes du collectif NEMO : N° 1, informant nos lecteurs du projet d’une « grappe » de parcs éoliens offshore qui s’étaleraient le long de côtes oléronaises, rétaises et vendéennes, jusqu’aux Sables d’Olonne ; N° 2, expliquant en quoi consiste un parc éolien ; N° 3 présentant les phases de construction, d’exploitation, puis de démantèlement des éoliennes ; voici la lettre N° 4 mettant en évidence « les manipulations de l’Etat » tout au long de l’évolution de ce projet. Le collectif NEMO précise qu’il n’est pas opposé par principe aux énergies éoliennes, mais à condition que les projets ne soient pas situés en pleines zone Natura 2000 et aires marines protégées.

L E TTR E

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DU

COLL E CTIF

N E MO

Projet de parcs éoliens : les manipulations de l’Etat © DR

Nous publions la lettre ouverte N° 4 du Collectif NEMO au sujet du projet de plusieurs parcs éoliens industriels dans le Parc Naturel Marin au cœur d’une zone Natura 2000, du sud d’Oléron aux Sables d’Olonne

Les manipulations de l’État pour installer des parcs éoliens industriels en zone Natura 2000, en plein Parc Naturel Marin

L

es premiers parcs éoliens terrestres en Poitou-Charentes sont apparus à partir de 2004.

La Direction Régionale de l’Environnement Poitou-Charentes a encadré son développement avec des chartes départementales de l’éolien. Les secteurs Natura 2000 en ont été exclus afin de protéger les écosystèmes et d’éviter des contentieux européens tel que celui concernant le Marais poitevin(1) en 1999. De même, une bande littorale terrestre de 20 km était préservée au titre des flux migratoires d’oiseaux.

Respecter Natura 2000

© DR

Natura 2000 résulte de deux Directives européennes : la Directive Oiseaux de 1979 relative aux oiseaux et aux zones humides à protéger en Europe, qui a été complétée en 1992 par la Directive Habitats Faune Flore pour les autres espèces et habitats naturels. La première vise à désigner des ZPS (Zones de Protection Spéciales) et la seconde des ZSC (Zones Spéciales

de Conservation). Les Directives sont adoptées à l’unanimité par les Etats membres, qui ont deux ans pour les transposer dans leur réglementation interne, faute de quoi les Directives s’appliquent directement en cas de contentieux. Les Etats membres ont l’obligation de désigner les zones sur des critères scientifiques en nombre et en superficie suffisants sous le contrôle du Muséum National pour la France, et au final par la Commission Européenne. En Poitou-Charentes le secteur des pertuis-charentais a été désigné en 2009 avec une ZPS qui concerte tout le littoral jusqu’à 110 km en mer, et par une ZSC qui s’étend jusqu’à une profondeur de moins 50 mètres. En désignant cette zone, l’Etat s’est engagé à maintenir son bon état de conservation, voire à l’améliorer, en aucun cas à le détériorer. Il s’agit d’un principe de résultat qui doit être atteint sous peine de contentieux européen, de pénalités financières calculées en référence au budget global de l’Etat coupable.

Développer les parcs éoliens en mer

3èmeappel d’offres : Avis défavorables de l’AAMP

Pour atteindre l’objectif fixé par l’Union européenne en 2007, visant à porter à 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation finale, l’État français a décidé de compléter son bouquet renouvelable, principalement composé d’hydraulique, d’éolien terrestre et de photovoltaïque, par l’implantation d’éoliennes en mer pour une puissance totale de 6 GW. En 2018 sept zones de développement sont définies dans le cadre de trois appels d’offres pour une puissance de près de 3,5 GW.

Dans le cadre du 3° appel d’offres, l’Agence des Aires Marines Protégées (AAMP) établissait en 2015 plusieurs avis retenant 3 types d’impacts susceptibles d’affecter le patrimoine naturel dans le cadre d’un projet au large d’Oléron :

Le secteur d’Oléron a été écarté des premiers appels d’offres compte tenu de la présence d’une vaste zone Natura 2000, tout comme tous les autres secteurs situés en ZPS en France jusqu’en 2015, par cohérence administrative respectant le principe Eviter Réduire Compenser(2). Ce principe découlant des directives Natura 2000 oblige en premier lieu à éviter les implantations d’activités en Natura 2000 et expose l’administration à un contentieux européen en cas de non-respect. Ainsi, en 2010, le préfet Aquitaine, en compétence depuis 2009 pour les propositions de parcs éoliens en mer pour l’Aquitaine et le Poitou-Charentes, publiait un communiqué de presse concluant la phase de consultation du public retenant : « une hypothèse de définition d’une zone propice limitée à 100 km2 au large, devant le littoral du Médoc », A L’EXCLUSION de tout autre secteur compte tenu « des usages de la pêche professionnelle à intégrer, de la prise en compte des vols migratoires, des contraintes de navigation, lieux de raccordement à terre, faune ».

2èmeappel d’offres : respect des ZPS

Figure 1 - En vert Zones Natura 2000 façade Atlantique

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Ultérieurement, la préfète de la région Poitou-Charentes (à la demande du préfet de la région Aquitaine) saisissait la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement le 18 octobre 2011 dans le cadre de la préparation du second appel d’offres, pour lui rappeler l’impossibilité de proposer un secteur éolien compte tenu des vastes ZPS d’une part, et des engagements pris en 2009 auprès de la Commission européenne à l’occasion de l’extension du grand port de La Rochelle de ne plus porter atteinte à cette ZPS à l’avenir.

« 1. perte ou modification d’habitats pour les espèces vivant sur le fond et dans la colonne d’eau, 2. dérangement des populations de mammifères marins, 3. perte d’habitats fonctionnels, collisions et évitement pour les oiseaux marins ».

L’Agence concluait alors : « Dès lors, bien que toutes les zones de protection spéciale de la façade atlantique aient été identifiées en enjeu fort dans le cadre de l’exercice de planification pour le 3° appel d’offres éolien en mer, la zone de protection spéciale des PertuisCharentais-Rochebonne revêt une importance particulière au regard de la métropole (enjeu national dû à la présence du puffin des Baléares et au nombre d’espèces d’oiseaux marins hivernants). Nous confirmons par ce complément d’analyse que l’inscription en tant que telle, d’une zone propice au développement de l’éolien offshore dans la zone « sud Oléron », serait de nature à compromettre les engagements pris par la France au titre de la Directive Oiseaux et de la Directive Habitat ».

Ségolène Royal arrive !

Malgré les avis de l’AAMP, cette position cohérente pour respecter les engagements européens a disparu début 2016 avec le ministère de Ségolène Royal, qui a identifié des zones propices à l’éolien en mer en ZPS sans aucune analyse permettant de respecter le principe ERC. Sous ses ordres, la préfète 17 et le préfet Maritime organisaient ainsi une réunion dite de concertation le 16 février 2016, dont le compte rendu mentionne que : « France Nature Environnement a souhaité connaître les raisons du changement de position sur le site (Lire la suite page 15)

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environnement Natura 2000 qui avait été considéré comme incompatible avec l’éolien en 2009/2010 lors de la précédente concertation, et qui aujourd’hui ressort seulement en très contraint ». La préfète 17 a répondu que la Ministre, dans son courrier du 7 juillet 2014, avait indiqué qu’une zone N2000 présentait des contraintes mais n’interdisait pas l’implantation d’un parc éolien, tandis que le préfet Maritime rajoutait qu’il y aurait un choix à faire entre parc éolien et Parc Naturel Marin.

4èmeappel d’offres : Une fausse consultation Alors que les 2 premiers appels d’offres éoliens excluaient les zones Natura 2000, en avril 2016, un 3ème appel d’offres concernera Dunkerque, en pleine Zone de Protection Spéciale Natura 2000 !

Malgré la contre-indication de l’Agence des Aires Marines Protégées, la préfète de la Charente-Maritime adressera à la Ministre, en novembre 2015, une zone « propice à l’éolien » de 120 km2 au large d’Oléron. Le 23 novembre 2016, la Ministre Ségolène Royal débloque le projet éolien au large de l’Ile d’Oléron (4° appel d’offres) après avoir lancé le 3° appel d’offres pour l’éolien en mer au large de Dunkerque le 4 avril 2016.

Evacuant totalement l’avis du préfet Maritime posant l’impossibilité de créer le Parc Naturel Marin de l’Estuaire de la Gironde et des pertuis charentais (en 2015) tout en localisant un parc éolien dans ce secteur protégé.

Et agit en toute illégalité Une « consultation du public » pour le parc éolien d’Oléron est lancée dans la précipitation en février 2017, sans répondre au cadre de la concertation préalable définie par les articles L121-1 et suivants du Code de l’Environnement. Aucun compte rendu de cette consultation n’a été diffusé. Dans ce contexte, une réunion publique s’est tenue le lundi 27 février 2017 présidée par le préfet 17 et le préfet Maritime, faisant suite à une réunion avec les élus le 17 février, pour leur présenter le projet de 80 éoliennes de 250 mètres, dont 30 à 35 mètres sous l’eau, dans un périmètre compris entre 80 et 120 km2, le tout pour une puissance d’au moins 500 mégawatts.

L’association Nature Environnement 17 avait alors souligné l’oubli total des contraintes environnementales, le secteur se situant en secteur Natura 2000 et en plein Parc Naturel Marin, avec des impacts sur la faune, notamment des espèces internationalement protégées.

Naissance d’une nouvelle procédure en mer Rompant avec l’obligation de précéder tout projet d’activités en zone Natura 2000 par une étude d’incidence environnementale, l’Etat français invente une nouvelle procédure

permettant de s’affranchir de ses obligations. Les zones propices à l’éolien sont définies par l’Etat qui se charge directement « de la levée des risques environnementaux », et qui délègue à Réseau de transport d’Electricité (RTE) la charge de relier les parcs marins à terre.

Les documents accessibles sur le site de la DREAL NA pour cette consultation de 2017 précisent que la nouvelle procédure de dialogue concurrentiel pour ce 4° appel d’offres prévoit le lancement par l’État d’études de levée des risques pendant 1 an sur trois sujets : le vent (qui semblait insuffisant) confié à Météo France, les mesures de bathymétrie et de sédimentologie au SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine), et les études de levée des risques environnementaux, avec synthèse des données existantes et acquisition des données complémentaires sur site, confiées à l’Agence Française de Biodiversité.

Les 2 premiers thèmes furent commandés à Météo France et au SHOM, mais le 3 ème n’était toujours pas confié à l’AFB fin 2017, le ministère craignant que l’agence reprenne le même avis défavorable qu’avait émis l’AAMP en 2015. Ces retards dans la commande des études de levée de risques environnementaux n’arrêtent pas le calendrier initial qui persiste à annoncer la décision, considérée comme favorable, pour 2018. (En 2021 ces études ne sont toujours pas réalisées).

L’éolien prime quelle que soit la zone !

Le rapport d’octobre 2017 du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) intitulé « Mise en œuvre de la séquence « éviter-réduire-compenser » en mer stigmatise cette approche, et note « que le choix des sites pour le développement des parcs éoliens et hydroliens est l’objet de nombreux recours dont une partie s’explique par l’insuffisance de la prise en compte en amont des enjeux environnementaux ». Le rapport souligne que « les choix au sein des différentes options de projet sont plus souvent basés sur des considérations socio-économiques que des arguments écologiques ».

Et l’État oublie les Documents d’Objectifs (DOCOB) marins !

Les sites Natura 2000 marins désignés en Poitou-Charentes depuis 2009, les plus vastes de France car situés dans un secteur majeur de biodiversité, ne sont toujours pas dotés de leur DOCOB qui constituent leur plan de gestion concret, huit ans plus tard ! à part le site ponctuel du plateau de Rochebonne !

Ces DOCOB confiés à l’Agence des Aires Marines Protégées ne sont pas engagés faute d’obtenir les crédits suffisants du Ministère. Puis la création du Parc Naturel Marin a

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renvoyé cette élaboration à ce parc.

C’est finalement en 2018 que le plan de gestion du PNM a été adopté, affichant sa compatibilité avec des Energies Nouvelles Renouvelables sans démonstration scientifique et en contradiction totale avec les avis émis par l’AAMP en 2015.

Mais crée Les Documents Stratégiques de Façade... qui autorisent tout !

La biodiversité marine s’avérant très menacée, de nouvelles directives européennes sont adoptées en complément de Natura 2000 : définir le bon état écologique de la mer et adopter des plans de gestion appropriés appelés Documents Stratégiques de Façade (DSF).

France Nature Environnement fait part en 2019 de ses inquiétudes : « L’approche française de la planification des espaces maritimes, fondée essentiellement sur des considérations socioéconomiques, ne permettra pas d’assurer le respect de l’article 5 de la directive 2014/89/UE relative à la planification des espaces maritimes et donc, à la sécurité juridique des documents stratégiques de façade... Enfin, le DSF n’intègre pas plus les dispositions maritimes de la loi pour la reconquête de la biodiversité et des paysages, ainsi que les mesures du plan biodiversité de juillet 2018... » L’administration a ainsi abandonné totalement les objectifs de protection de ses espaces marins pour satisfaire l’implantation généralisée de parcs éoliens industriels en mer y compris en secteur protégé.

Suit la PPE 2020 (programmation pluriannuelle de l’énergie) sans respect des obligations européennes de l’État sur la biodiversité...

Toujours sans respecter les directives européennes, l’Etat français a modifié sa PPE 2020 pour permettre un projet de parc d’Oléron, passant d’une zone prévue dans le DSF de 120 km2 à 3000 km2 pour y prévoir une grappe de parcs éoliens en pleine Zone de Protection Spéciale, et en lançant une consultation du public à l’été 2021 via la Commission Nationale du Débat Public, en l’absence totale d’étude environnementale obligatoire.

L’Etat français n’a donc pris aucune mesure pour respecter ses engagements communautaires depuis 2009.

Le pire est à venir... malgré la Constitution française Ce constat affligeant de non prise en compte de la biodiversité marine et de violation des lois françaises et européennes qui la protègent devrait encore s’aggraver dans le cadre du futur programme de développement de l’éolien marin affiché par l’Union Européenne : il prévoit une multiplication par 5 d’ici 2030 et par 25 d’ici 2050 !

La mer est donc devenue un champ sans limite au développement éolien industriel en violation totale des Directives européennes relatives à la protection des écosystèmes et biodiversité associée.

L’affirmation constante d’une préoccupation sur la biodiversité est donc une véritable tromperie de nos gouvernants, alors qu’est constatée une régression encore jamais vue de sa réelle prise en compte. Les modifications successives des textes et des procédures sont en contradiction totale avec la CONSTITUTION FRANCAISE qui interdit pourtant toute régression environnementale.

C’est pour cela, chères et chers élus, que nous nous élevons de plus en plus nombreux contre ce gigantesque projet industriel éolien. Si nous ne le faisons pas, qui le fera ?

Surement pas l’État qui veut transformer des zones protégées internationalement au titre de leurs richesses naturelles remarquables en zones industrielles polluantes et destructrices...

Le Collectif Nemo 1 - L e contentieux Marais poitevin a conduit la Commission européenne à bloquer les fonds européens du Poitou- Charentes tant que les ZPS des marais littoraux ne seraient pas désignées. Les préfets se sont mobilisés pour y parvenir rapidement, sous la pression du ministère de l’Environnement. Un protocole des marais charentais a été signé entre les différences parties interdisant désormais la mise en culture du marais. Dès lors, les préfets ont compris ce que méconnaître les directives européennes pouvait coûter, et les ont ensuite respectées scrupuleusement.

2 - S auf en partie pour le parc de Fécamp, dont le projet a débuté avant la notification de la ZPS.

Collectif NEMO : Non à l’Eolien Marin à Oléron et à son extension S i g n a t a i res Pierrick MARION Ex Directeur par intérim de la DIREN Poitou- Charentes - Ex Chef du service patrimoine de la DREAL PC - Responsable associatif - Membre de NEMO

Bruno TOISON Ingénieur agronome - Ex Délégué Régional du Conservatoire du Littoral Responsable associatif Membre de NEMO

Dominique CHEVILLON Dirigeant d’entreprise - Ex Président du CESER Nouvelle Aquitaine - Responsable associatif - Membre de NEMO

Bernard DURAND Ingénieur - Ex Directeur de l’Ecole nationale supérieure de géologie Ex Président du Comité scientifique de l’European Association of Geoscientists and Engineers Membre de NEMO

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environnement PUBLI-RÉDACTIONNEL

« Le zéro déchet », un engagement fort d’Intermarché Saint-Martin

masques pour cheveux, savons saponifiés à froid, nettoyant visage, dentifrice, déodorant et accessoires réutilisables tels les oriculis (batônnets pour nettoyer le conduit auditif), disques démaquillants, porte-solides... Tous les cartons d’emballage de ces produits sont en carton recyclé.

The Green Emporium s’engage avec Surfrider Foundation Europe à qui la marque reverse 10 cts sur chaque produit vendu Autre marque nouvellement référencée par Intermarché Saint-Martin, French Tendance avec sa gamme Feel Natural, de produits responsables et économiques : accessoires visage tels les carrés démaquillants lavables et réutilisables, des gants démaquillants, les brosses à dents en bambou recyclable, les pinceaux de maquillage en bambou, les éponges Konjac corps et visage 100% naturelles, serviettes hygiéniques, culottes menstruelles (du XS au XL) et protège-slips, cures oreilles écologiques en bambou, hygiène bucco-dentaire et auriculaire, protections hygiéniques lavables... Intermarché vous propose aussi la boîte en bambou naturel pour disques démaquillants, le socle de brosse à dent en bambou, l’étui à brosse à dent, les brossettes

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gérées durablement.

La « classique » composée d’une base, de trois ingrédients, d’un condiment et d’un assaisonnement au choix est actuellement proposée au prix remisé de 4,95 € (contre 6,95 € prix normal). La « gourmande » qui comprend cinq ingrédients est à 6,95 € (au lieu de 8,95 € prix normal). Le nombre d’ingrédients va être progressivement et fortement étendu.

A l’extérieur du magasin, à côté du Drive sous le préau, un distributeur d’huîtres Neveu, ostréiculteur voisin, permet de se fournir 24h/24 et 7j/7 en huîtres de différents calibrages, plusieurs tailles de bourriches étant proposées Deux bornes électriques pour voitures et vélos sont disponibles à côté de l’entrée du parking souterrain, en direction du Drive (sur la droite du magasin).

Côté alimentaire, un engagement écolo et des nouveautés Disponible en vrac, un large choix de fruits secs, graines, céréales tous de marque française et bio est proposé, avec son propre contenant ou un contenant du magasin. Les balances permettent de peser le poids avant/après, afin évidemment de ne pas payer celui du contenant.

Dans tous les rayons traditionnels vous pouvez venir avec vos contenants. Il est même possible d’apporter sa tasse pour le thé ou le café servis à la boulangerie.

Nouveauté dont Intermarché a l’exclusivité sur l’île de Ré, Cyfruileg propose des jus de fruits, soupes, gaspachos, compotes, confitures, préparés par une entreprise artisanale avec les fruits et légumes du rayon retirés de la vente car légèrement abîmés. Une offre qui s’inscrit pleinement dans une démarche zéro déchet.

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Des produits de toilette de nouvelle génération, engagés Ainsi le magasin propose-t-il désormais à ses clients une gamme complète des produits « The Green Emporium » dont l’objectif est d’offrir les meilleures alternatives aux produits du quotidien tout en réduisant le plus possible l’impact écologique sur la planète et les animaux. Intermarché SaintMartin en a l’exclusivité pour l’île de Ré.

100 % Vegan, fabriqués en France, sans cruauté, engagés, les produits - tous solides - de la marque se déclinent en shampoings, après-shampoings,

Accessoires réutilisables et vrac dans tout le magasin Toujours dans cette démarche zéro déchet, Intermarché propose partout dans le magasin des produits réutilisables et en vrac.

Pailles en bambou avec goupillon de nettoyage, pailles en acier inoxydable, sacs kraft ou en tissu pour le vrac, bocaux en verre.

Les meubles de vrac sont bien en évidence. On peut se servir la juste dose souhaitée, dans son propre contenant (il est possible d’acheter la 1ère fois le contenant sur place) de shampoing-gel douche, savon de Marseille, lessive liquide, savon noir, liquide vaisselle...

Nouveautés : Bar à salades et distributeur d’huîtres Un bar à salades, proposant pour l’instant trois bases, une vingtaine d’ingrédients préparés chaque jour sur place, quatre condiments et cinq sauces faites maison, permet désormais de composer petites ou grandes salades personnalisées, à emporter, dans des contenants en carton recyclés et avec des couverts en bois issus de forêts

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ntermarché Saint-Martin de Ré s’engage de plus en plus dans une démarche zéro déchet, correspondant pleinement à sa volonté d’encourager de nouveaux modes de consommation.

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interdentaires toujours en bambou. Son but est de proposer une salle de bain zéro déchet pour toute la famille !

Intermarché Saint-Martin de Ré Avenue des Corsaires Tél : 05 46 09 42 02 Ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 19h, le dimanche de 8h30 à 12h30 Et n’oubliez pas le Drive Intermarché

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environnement F a u n e

e t

f l o r e

Le refuge LPO de Montamer inauguré Les élus et la LPO ont profité du marché aux fleurs et aux plantes de Sainte-Marie, qui a attiré nombre de visiteurs, pour inaugurer le label collectivité Refuge LPO du Parc de Montamer

En présence des présidents de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, et de Ré Nature Environnement, Dominique Chevillon, ainsi que du président de la CdC, Lionel Quillet et de plusieurs autres élus rétais, Grégory Poussard a rappelé que le projet de refuge LPO a été lancé il y a plus d’un an. « Être refuge LPO ne s’arrête pas à obtenir un label supplémentaire, ni à fixer un panneau sur un mur pour se donner bonne conscience », a-t-il commencé, poursuivant ainsi : « C’est affirmer notre attachement à l’environnement de notre village, la volonté des élus de Sainte-Marie pour protéger le vivant : les oiseaux, mais aussi les chauves-souris, les insectes, les hérissons, les plantes et les arbres.

Leur offrir un environnement paisible.

Nous avons installé des nichoirs pour protéger les mésanges, huppes fasciées, moineaux et hiboux et favoriser leur reproduction, une haie d’arbustes aux vertus nourricières a été plantée, un hôtel à insectes permet des les accueillir, ainsi que quelques abeilles.

Être refuge LPO c’est aussi pratiquer un fauchage tardif pour préserver la biodiversité, ne plus utiliser de produits phytosanitaires, assurer une gestion différenciée des espaces publics, déjà mise en place par le Directeur des services techniques de la commune.

Ce label nous engage, c’est un pacte que nous signons avec les habitants de ce parc de Montamer », a-t-il conclu, après avoir remercié Franck Mussillier et Franck Flutre, agents de la commune qui ont œuvré pour que ce refuge LPO prenne vie, tout comme les bénévoles de la LPO, parmi lesquels Christine Malbosc et Dominique Chevillon, très actifs.

Environ 45 Refuges LPO sur l’île de Ré Allain Bougrain-Dubourg a de son côté rappelé que cette année marque le centenaire des refuges de la LPO (lire notre article paru dans Ré à la Hune 221 et sur realahune.fr), mis en place afin de préserver la biodiversité, les oiseaux et favoriser une résilience du vivant. 40 000 refuges LPO existent en France, sur environ 50 000 hectares. Dominique Chevillon a insisté sur l’intérêt du site de Montamer, avec son petit cordon dunaire, très

La Rochelle Île de Ré

Un lieu de rencontre

© Nathalie Vauchez

P

ériode électorale oblige, l’honneur du discours électoral est revenu à Grégory Poussard, Adjoint à l’Environnement auprès de la Maire, Gisèle Vergnon.

Le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, est venu en voisin pour inaugurer le Refuge LPO du parc de Montamer aux côtés des élus de Sainte-Marie et de l’île, sous les 5 gîtes à chauves-souris

intéressant pour la flore et pour les batraciens et ses tamaris. Le directeur du VVF voisin, qui vient également de devenir Refuge LPO, était présent, son site d’un ha étant déjà très organisé, et sa vocation pédagogique et de sensibilisation du public très affirmée.

Lydie Gourraud, chargée de Nature de proximité à la LPO, nous a confirmé l’existence sur le Refuge de Montamer de trois hôtels à insectes,

de onze nichoirs et de cinq gîtes à chauves-souris, ces derniers étant exposés Sud et Est, afin de les faire bénéficier de la chaleur du soleil.

Sur l’île de Ré, il existe 8 ou 9 refuges dans des établissements, 2 refuges collectivités (Sainte-Marie et Rivedoux) et 35 dans des jardins, soit environ 45 refuges LPO. Nathalie Vauchez

Découvrez les biens d’exceptions vendus récemment par l’agence rhétaise

En haut de la rue de Sully à St Martin de Ré, notre agence est un véritable lieu de rencontre ou se tissent des liens uniques et privilégiés avec les propriétaires d’aujourd’hui et de demain.

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d o s s i e r h a b i tat

Energie : le DPE nouveau arrive bientôt Inscrit à la législation depuis 2006, le Diagnostic de Performance Energétique n’avait jusqu’à présent qu’une valeur informative. Plus pour longtemps

C

omposé de deux étiquettes, l’une notant la consommation énergétique d’un logement par des notes allant de A à G appelées « classes énergétiques » et l’autre (violette) le niveau de gaz à effet de serre mentionné en CO² par m², le DPE est intégré au Dossier de Diagnostics Techniques (DDT), luimême obligatoire lors d’une transaction immobilière.

Pourquoi modifier la loi ?

Depuis quinze ans, on pourrait le croire entré dans les mœurs mais selon la Ministre du Logement Emmanuelle Wargon, 20% des annonces immobilières ne le renseignent pas. Pourtant, qu’il s’agisse de vente ou de location, il est généralement présent, arrivant en conclusion des textes de

présentations des biens immobiliers mais souvent sans rien stipuler, se contentant d’un simple « En cours », insuffisant à délivrer une information pertinente au consommateur.

Il faut dire que depuis sa création, la valeur du Diagnostic de Performance Energétique n’était qu’informative et n’entraînait aucune obligation de travaux.

Insuffisant pour les pouvoirs publics qui entendent, entre autres, lutter contre les fameuses « passoires thermiques ».

Obligatoire A partir du 1er juillet prochain, le DPE devient obligatoire. Donc non seulement présent mais dûment renseigné.

Dans un premier temps, cette nouvelle obligation concernera les seuls

Qu’en pensent les acquéreurs français ?

Jugée accessoire il y a encore quelques années, la performance énergétique d’un logement concerne de plus en plus d’acquéreurs, d’après une étude réalisée par SeLoger. 87% des acquéreurs ayant un projet d’achat déclarent aujourd’hui être mobilisé sur la question et souhaitent avoir cette information avant de visiter un bien. Mieux encore, 23% d’entre eux se déclarent prêts à remettre en cause une acquisition si le bien convoité est mal noté. particuliers, mais les professionnels de l’immobilier devront s’aligner stricto sensu dans la foulée et avant le 1er janvier 2022.

A partir de cette date, le DPE sera incontournable sur l’ensemble des annonces immobilières, qu’elles soient en ligne ou en vitrine.

Et opposable

Sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr Diagnostics immobilier professionnels et particuliers

Il aura alors valeur juridique. C’està-dire ? En cas de manquement ou si des doutes existent sur le résultat présenté par un vendeur ou un propriétaire bailleur, il sera opposable.

L’acquéreur (ou le locataire) pourra alors refaire un diagnostic par euxmêmes et si celui-ci fait apparaître

de réelles différences, obtenir compensation.

Comment ? En se retournant contre vendeur ou bailleur, ces derniers pouvant par ailleurs avoir la même démarche envers le diagnostiqueur ayant réalisé le DPE. Nouveau mode de calcul Jusqu’à présent, la méthode de calcul reposait sur les factures d’énergie.

Autrement dit, elle considérait des facteurs par nature variables car dépendant de la consommation des occupants. Une référence peu objective, les habitudes étant relativement (Lire la suite page 19)

M. Heraudeau/ASP contact@mheraudeau.fr - www.mheraudeau.fr

3 chemin du Corps de Garde Village artisanal - 17111 LOIX Lionel Douyère 05 46 29 07 19

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Retrouveznous sur les réseaux sociaux

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d o s s i e r h a b i tat personnelles.

Dorénavant, le calcul de la note énergétique d’un logement devra prendre en compte des éléments plus objectifs, telles les caractéristiques des éléments du bâti (isolation, type de fenêtres mais aussi système de chauffage ou existence d’une climatisation), sans oublier l’éclairage qui n’était jusqu’alors pas pris en compte.

Plus de lisibilité Une amélioration prévue par la Ministre du Logement et appréciable pour le consommateur.

Principalement dans la ligne de mire, la petite étiquette violette concernant les émissions de gaz à effet de serre, souvent omise même dans les DPE existants, mais aussi l’étiquette énergétique qui sera enrichie de la facture

Plus d’infos sur : www.ecologie.gouv.fr/diagnostic-performance-energetique-dpe

de consommation en électricité ou en gaz, renseignée sous forme d’une fourchette de prix.

Et durée de validité réduite A dater du 1er juillet 2021 et selon les nouveaux critères de calcul, le Diagnostic de Performance Énergétique restera valable dix ans, ce qui était jusqu’à présent la règle.

Mais concernant certains diagnostics réalisés antérieurement, la durée de

validité sera réduite.

Jusqu’au 31 décembre 2022 - soit entre cinq et dix ans - pour ceux réalisés entre le 1er janvier2013 et le 31 décembre 2017, et jusqu’au 31 décembre 2024 - soit entre trois ans et demi à sept ans - pour les diagnostics effectués entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021. L’objectif ? Une mise à niveau progressive du DPE dans sa nouvelle version.

Pauline Leriche Rouard

Haro sur les passoires thermiques Cela fait quelque temps qu’elles sont dans le viseur. La disparition des logements trop énergivores dits passoires thermiques est désormais planifiée

S

elon les pouvoirs publics, elles sont aujourd’hui 4,8 millions en France. Les passoires thermiques sont les logements classés F ou G sur le Diagnostic de Performance Energétique, ce qui correspond à une consommation établie entre 331 et 450 kwh par m² et par an pour la note F et 450 kwh/m²/an et plus pour la note G. Parmi elles, plus de 2 000 000 sont des logements mis en location dont environ 1,7 millions dans le parc privé.

Conséquences de la réforme du DPE Si 60% des logements conserveront

la même note énergétique, 600 000 d’entre eux, qu’ils soient privés ou sociaux, vont basculer dans cette catégorie peu enviable car chauffés au fioul ou au gaz tandis que 200 000 en sortiront car chauffés au bois ou à l’électricité, plus vertueux.

Au final, le nombre global de passoires thermiques restera le même et contre elles la lutte est engagée.

Interdites à la location à partir de 2023 Cette proposition comptait parmi les 150 émises par la Convention Citoyenne du Climat avec une interdiction à dater de 2028. Préconisation

l’agence immobilière de loix

reprise par le gouvernement avec des Répartition des classes énergétiques* étapes.

Etabli selon les 29 millions de résidences principales au 1 er La première est janvier 2018, il en ressort les chiffres suivants : marquée par un - E nviron 1,9 millions de logements sont classés A et B donc décret paru au JO peu énergivores (6,6% du parc total) le 13 janvier dernier, - E nviron 4,8 millions sont très énergivores avec des notes fixant le seul maxiallant de F à G (17% du parc) mal de consomma- I ntermédiaires, les logements classés D ou E, sont les plus tion énergétique nombreux (34% pour le D et 24% pour le E) à 450 Kwh/m²/an *Source : www.gouvernement.fr pour qu’un logement puisse être qualifié d’énergétiquement décent.

Ces mesures entrent dans le cadre Ainsi, les logements les plus énerde la loi Climat & Résilience. Enjeu givores, soit dépassant ce seuil, majeur dans la lutte contre le chanseront interdits de mise en location gement climatique et la réduction dès 2023, ce qui représente environ des émissions de gaz à effet de 90 000 logements dont 70 000 dans serre, la rénovation énergétique le parc privé. des logements sera aussi une source Seront concernés ensuite l’ensemble d’économie non négligeable pour des logements classés G (à partir de les locataires, principaux concernées 2025), F (à partir de 2028) Le même par les logements énergivores. sort sera réservé aux logements classés E (consommation comprise entre Pauline Leriche Rouard 231 et 330 KwHm²/an) en 2034.

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les gens d’ici M é t i e r

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P o r t r a i t

Florian Lombard, shaper de planches de surf à La Flotte Depuis près d’un an, ce Flottais d’adoption raide dingue de surf a installé son atelier de shaper (fabricant de surf) dans la zone artisanale de la Croix Michaud à La Flotte. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur son métier passion

Une formation qui se transmet un peu à la manière des Compagnons…

Celui qui sait transmet à celui qui apprend en l’aidant à reproduire les bons gestes, la bonne technique. Afin de parfaire ses connaissances techniques, Florian s’adresse aux shapers

© DR

C

e trentenaire, tongs aux pieds été comme hiver, a longtemps roulé sa bosse en tant que saisonnier dans des pays lointains jusqu’au jour où il rencontre sa compagne Eugénie Guellec, rétaise d’origine.

Ensemble, ils s’offrent un retour aux sources et déménagent sur les terres natales de la famille Guellec. Florian travaille dans la restauration puis aux côtés de Médéric Hurtaud dans son exploitation agricole, sans jamais lâcher son surf. Il s’échappe d’ailleurs dès qu’il le peut pour des séjours longue durée au Maroc ou ailleurs afin de choper la vague. « Chacune est unique, éphémère, faite d’un subtil mélange d’éléments. Quand les conditions sont réunies, favorables, ces vagues sont des terrains de jeu, c’est ça le surf. Ni plus ni moins qu’un jeu, rien de sérieux. On profite juste de ces cadeaux de la nature.

On glisse sur les vagues. On utilise des jouets, des planches ou son corps seul. Les shapeurs sont des fabricants de jouets, tout simplement ! » s’enthousiasme Florian. Ce Parisien n’a aucune attache maritime et pourtant, la mer fait partie de son ADN. Lors de ces virées, il côtoie cette communauté de surfeurs addicts et commence à réparer ses planches puis celles des autres et, de fil en aiguille, il fabrique son premier « jouet ».

le gabarit et le niveau du pratiquant.

Une infinité de possibilités ! Comme en musique, tous les styles existent.

Florian s’en inspire et mélange. Il crée un objet dynamique qui va être l’instrument, le médiateur entre l’intention du surfeur et l’énergie de la vague. « On passe des heures à la bichonner, à y mettre son amour et sa passion. Une planche qui part de l’atelier c’est un bout de nous qui s’en va ! La paye est médiocre mais le plaisir unique et intense. Et la joie du surfeur satisfait de sa planche, qui s’amuse avec et qui prend son pied à jouer dans l’eau… vaut de l’or ! » nous avoue Florian.

Un atelier partagé

Florian Lombard, alias Fonky Shapes, déjà 70 planches à son actif… et toujours l’esprit funky !

aguerris de la côte ouest, ceux du Pays Basque. Cet autodidacte a aussi beaucoup partagé avec les shapers locaux : Zacharie Palito, alias Z Board de la Couarde et Cachalot Surfboards des Portes en Ré. Cette communauté de « shapers » est composée d’artisans à part entière, de vrais passionnés. En professionnels confirmés, ils forment et dispensent des initiations.

Florian a suivi plusieurs de ces formations et, en avril 2020, s’est lancé à son compte. Depuis, les demandes et commandes, nombreuses, augurent d’un bel avenir… Aujourd’hui très fréquenté par les initiés, son atelier ne désemplit pas. A l’image de tout métier d’art, le shaper requiert de l’artisan une grande passion pour la discipline et celle qui anime ce Flottais lors de notre entretien ne laisse pas de place au doute. Dans son atelier appelé « Shaperoom », il est intarissable sur les techniques et les étapes de fabrication : réalisation d’un prototype en 3D, utilisation du

pain de mousse en polyuréthane et mise en forme après découpe, l’étape du « shape » à proprement parler.

Sans oublier le glaçage qui consiste à poser de la résine puis le ponçage qui permet de lisser la planche et la finition, sa touche personnelle. En fonction des besoins de son client et de leur échange, Florian laisse libre cours à son imagination. Outre l’aspect manuel du métier, le shaper doit également avoir des connaissances poussées en informatique et dans la manipulation de produits chimiques.

Ainsi qu’une maîtrise quasi parfaite de l’anglais, la langue privilégiée dans l’univers du surf.

Sens de l’esthétique et créativité Graffeur dans une autre vie parisienne, il met à profit cette prédisposition artistique pour livrer des surfs avec une signature stylée : « FONKY SHAPES ». Chaque modèle est unique et sur-mesure selon l’envie, l’humeur,

Au moment de la rencontre avec son client, Florian entame une relation qui se transforme vite en amitié. Comme beaucoup de shapers, son objectif est d’impliquer le pratiquant dans la conception de son surf. Il partage alors son atelier et conseille sur les techniques employées, la maîtrise du geste parfait et laisse faire le surfeur tout en étant à côté… c’est un peu comme du « Do It Yourself ». Pouvoir dire « c’est un peu moi qui l’ai fait » est une satisfaction. Dans ce sens, il a pour projet de structurer son atelier dans les mois à venir en trois sections. D’une part, la fabrication et réparation de surfs, d’autre part un espace proposé à la location à destination des surfeurs pour apprendre les rudiments du parfait shaper tout en les coachant. Et, enfin, une section location de surfs pour permettre à de futurs clients d’essayer ses « jouets », de manière à tester avant de commander.

Florence Sabourin

Atelier Fonky Shapes 4 chemin de l’Ardilliers 17630 La Flotte - 07 77 88 11 81

S o l i d a r i t é

Le Secours Populaire - Île de Ré recherche un local et des bénévoles

N

otre antenne collecte, réalise et distribue des colis alimentaires, chaque mardi, sur l’Île de Ré aux personnes démunies.

Nous recherchons activement un local (salle, hangar, garage, …) avec électricité sur le secteur sud de l’île de Ré), ainsi que de nouveaux bénévoles

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disponibles essentiellement les mardis pour renforcer notre équipe !

Si vous êtes une personne en difficulté ayant besoin d’un colis alimentaire ou encore un partenaire qui souhaite contribuer à la solidarité, n’hésitez pas à contacter la référente de l’antenne : Madame Dorothée

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Boutet par téléphone au 06.95.52.26.37, par mail à ile.de.re@spf17. org ou sur la page Facebook « secours populaire français antenne ile de Ré ».

CP

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les gens d’ici M é t i e r

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P o r t r a i t

Fanny Bodin Moreau, psychologue passionnée © Fanny Bodin Moreau

Depuis le lycée, Fanny savait quelle voie elle allait emprunter pour ses études supérieures. Issue d’une famille porteuse de valeurs altruistes, la psychologie a toujours été une évidence pour elle santé-psychopathologie-thérapies cognitivo comportementales” et est diplômée du titre de psychologue de la santé en 2012. Pour parfaire ses connaissances, elle réalise de nombreuses formations, notamment dans les domaines du handicap ou des neurosciences.

La jeune psychologue choisit de se spécialiser dans la prise en charge des personnes en situation de troubles envahissants du développement et se tourne vers les patients atteints d’autisme. Elle contiLa psychologue a décidé de poser ses valises sur l’île de Ré, où elle vient en vacances depuis toute nue son cursus en participant petite, pour y pratiquer son métier en libéral au DU de neuropsychologie de la Pitié Salpêtrière à Paris a jeune femme, originaire du dans le but d’étendre ses connaissances en pathologies neurologiques Berry, connaît l’île de Ré depuis telles que les AVC ou encore le synsa plus tendre enfance où elle y drome Gille de la Tourette… passait ses vacances avec ses parents.

Après plusieurs expériences en France, elle a décidé de s’y installer avec son Sa nouvelle méthode mari pour y voir grandir leur fille et thérapeutique : l’EMDR donner un nouvel élan à sa carrière Forte de plusieurs expériences profesde psychologue. sionnelles en institution, et notamment auprès des personnes atteintes Un parcours varié et réfléchi de cancer, elle pratique l’écoute bienAvant de se spécialiser dans tel veillante, les méthodes de relaxation ou tel domaine, Fanny souhaite ou encore l’animation d’ateliers se concentrer sur l’individu dans autour de la sensorialité (détente, sa globalité, elle choisit donc de bien-être, Snoezelen). Dans le cadre faire un master à l’université de de son activité de psychologue cliniToulouse appelé “Psychologie de la cienne, qu’elle pratique encore à La

L

Rochelle à temps partiel, elle fait une formation à la thérapie de L’EMDR (en anglais eye movement desensitization and reprocessing qui signifie désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires).

Une véritable révélation pour la jeune femme qui met rapidement en application les bienfaits de cette thérapie proche de l’hypnose et qui permet de prendre en charge toutes les pathologies en lien avec les traumatismes et le stress post-traumatique. Cette pratique utilise une stimulation sensorielle par le biais de mouvements auditifs, sensoriels ou bien oculaires, par exemple le suivi des mouvements du thérapeute qui passent de droite à gauche devant les yeux du patient. Depuis plus de trente ans, cette thérapie permet de traiter des traumatismes non digérés à l’origine de divers symptômes, parfois très invalidants, a prouvé son efficacité à travers de très nombreuses études scientifiques.

Le choix du libéral C’est de par son papa que Fanny tient ses valeurs de partage et d’écoute. La jeune maman dynamique aime la vie et elle transmet son enthousiasme à ses patients à travers la pratique de son métier. “En tant que psychologues nous sommes aussi des humains, et même si je suis adepte de la psychologie positive, il est important

de faire comprendre au patient qu’il a le droit de ne pas aller bien, certaines séances demandent donc plus d’écoute et de compréhension avant de passer aux méthodes de guérison de l’esprit”.

Depuis septembre 2020, Fanny exerce aussi son activité en tant que psychologue libérale au domicile de ses patients. “Je mets l’intégralité de mes compétences au service d’accompagnements bienveillants basés sur l’échange, la sensibilité et l’écoute, afin de permettre de dépasser les moments délicats de la vie.

J’accompagne donc des adultes mais aussi des enfants et des adolescents dans leur démarche personnelle.”

Les consultations se font en individuel au domicile des personnes sur l’île de Ré ou La Rochelle, elles durent environ quarante-cinq minutes voire plus si nécessaire et sont toujours sur rendez-vous. Elle a le projet d’installer son cabinet sur l’île dès qu’elle trouvera un local pour y accueillir ses patients mais, elle l’assure, elle continuera d’écumer les routes de l’île pour faire des visites au domicile des patients qui ne peuvent pas se déplacer.

Stessy Bourreau

Contact Fanny : 07 66 70 93 42 ou fannybodin17@outlook.fr

C u lt u r e

Le salon L’île aux Livres à nouveau reporté... en 2022

M

alheureusement nous sommes une seconde fois obligés de reporter la 14 e édition de notre salon du livre. En effet, malgré les annonces gouvernementales, il subsiste une trop grande part d’incertitudes par rapport à la crise sanitaire qui ne nous permet pas d’assurer l’organisation et la tenue de notre salon dans de bonnes

conditions notamment de sécurité.

Nous avons préparé ce salon jusqu’à aujourd’hui, pensant qu’il y avait une chance qu’il allait avoir lieu.

Malheureusement, tous nos efforts sont encore vains cette année.

Nous avons tourné le problème dans tous les sens et, comme une très grande majorité de nos confrères, nous avons, la mort dans l’âme, été

obligés de prendre cette décision. Les annonces gouvernementales - que ce soit au niveau des vaccinations, de l’arrivée de nouveaux variants, des jauges encore floues, des contrôles de pass santé obligatoires, d’éventuels re-confinements non exclus… - ne nous permettent pas d’envisager avec sérénité la tenue de notre salon et nous en sommes les premiers dépités.

Nous espérons que vous nous comprendrez et nous vous donnons rendez-vous en 2022 pour une (encore plus) grande et magnifique 14e édition. Mais avant, nous l’espérons, autour d’un verre dès que les terrasses seront à nouveau ouvertes !

Les organisateurs Joschi Guitton et Stéphane Guillot

CUISINES PROFESSIONNELLES

Le savoir faire

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les essentielles - bien-être / beauté

Un bel été sur l’île de Ré avec la Chapellerie de Sully et Comme au Marché

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oleil, chapeaux, plages et coquillages…, la Chapellerie Comme au Marché est le spécialiste du chapeau. Alors venez comme vous êtes, comme vous voulez, elle se charge de tout pour vous.

Elle vous trouvera votre chapeau du S au XXL pour le vélo, le bateau, la plage…, avec jugulaire ou bout de mousse pour rétrécir votre chapeau. Pour le bateau, Comme au Marché vous proposera des chapeaux qui ne craignent ni l’eau, ni le soleil, comme les marques Tilley, Soway, Winnipeg.

chic et décontracté, éternellement d’actualité. Autant de chapeaux à s’offrir ou à offrir, car voilà un cadeau qui a de l’allure.

Comme tous les ans votre chapellerie vous présente des nouveautés : les confortables baskettes snikers CL11, les magnifiques bracelets Bootleggers, de superbes foulards homme/femme via Lorenzo et des sacs de plage en raphia tissé main…

Votre chapellerie cultive toujours et encore le choix et la qualité avec des marques de références Françaises comme le Chapoté, Fléchet, ou prestigieuses comme Borsalino, Stetson, City Sport, Bailey, Panniza, Akubra.

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les essentielles - bien-être / beauté

Cosméto’Ré, la gamme de cosmétiques s’agrandit

O

n connaît la qualité des produits de Loix & Savons et la créati­ vité de ses dirigeants. Après la création d’une gamme de cosmétique il y a deux ans, trois petits nouveaux sont arrivés l’année dernière : le shampoing solide pour cheveux nor­maux, le shampoing solide pour che­veux sec et le nettoyant visage solide.

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BRASSERIE ARTISANALE BIÈRES DE RÉ

Entre tradition, authenticité et modernité… ancrée dans son environnement

I

nstallée au cœur de l’Île de Ré depuis 1996, la brasserie artisanale Bières de Ré propose des bières de qualité aux arômes authentiques et délicats.

BIÈRES DE RÉ Une histoire de passion depuis 1996 !

www.bieresdere.fr

Au fil du temps, la gamme s’est élargie et la brasserie propose désormais trois bières traditionnelles (blanche, blonde et ambrée), ainsi qu’une déclinaison brassée à partir de malts et de houblons BIO. À cela s’ajoutent des créations audacieuses comme la bière au miel de Ré, la Triple et ses trois types de houblons, la Déferlante et sa saveur très marquée, ou encore les bières aromatisées au Cognac ou aux agrumes. Des bières artisanales d’exception médaillées lors de prestigieux concours.

Parmi les nouveautés de cette année une IPA (India Pale Ale) : une bière fortement maltée qui vous séduira par son amertume délicatement marquée et au parfum fruité.

Les brasseurs ont à cœur de produire des bières locales, authentiques, de qualité, tout en gardant l’esprit artisanal de la brasserie. Privilégiant l’approvisionnement des ingrédients en circuit court, le malt utilisé est par exemple cultivé et malté dans la région.

Si la modernisation de l’outil de brassage et de fermentation est importante, en revanche les recettes qui ont fait le succès de la brasserie comme la « Blanche de Ré » perdurent.

Engagée en faveur du développement durable, sensible aux enjeux écologiques, la brasserie Bières de Ré n’a de cesse de minorer son impact environnemental en réduisant notamment sa consommation d’énergie et d’eau.

Rien d’étonnant quand on est autant attaché à la splendeur et à la préservation des paysages de l’île de Ré.

Découvrez également la gamme de spiritueux artisanaux « Le Pertuis » élaborés par Mathieu Bertrand, maître distillateur. Deux whiskies savoureux avec une finition en futs de Pineau des Charentes pour le Single Cask et une finition en futs de Bourbon, Cognac et Pineau des Charentes pour le Pure Malt. Une Vodka artisanale pure et élégante. Un Gin aux arômes délicats de genièvres, sublimés par une note citronnée. Un Pastis traditionnel et un Pastis bleu aux notes originales de poivre et de menthe sauvage.

La Brasserie élabore également une gamme de sodas Bio « Orea » aux arômes naturels qui comprend une limonade, un cola et un tonic.

Visitez la boutique / brasserie située à Sainte-Marie-de-Ré et admirez le travail des brasseurs en action. Une agréable façon de découvrir le savoirfaire traditionnel de ces artisans passionnés et d’accompagner votre été avec des produits locaux de qualité.

L ’ abus d ’ alcool est dangereux pour la sant é , consomme z avec mod é ration

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zap’arts P r o g r a m m a t i o n

• R é

D o m a i n e

C u l t u r e l

Cinéma et spectacles reprennent sur l’île .

A la suite des annonces gouvernementales, Ré Domaine Culturel a fait le choix de reprendre le cinéma et le spectacle, toujours hors les murs, puisque les nouvelles salles de La Maline ne seront livrées qu’en fin d’année

Cinéma en salle et de plein air A partir du 31 mai, la jauge sera à 35% de la jauge habituelle cinéma de la salle soient 35 places, avec trois séances programmées à 14h30, 16h30 et 19h, du fait du couvre-feu à 21h. A partir du 9 juin, la jauge passera à 65% soient 50 places, avec quatre séances programmées, la dernière à 21h (couvre-feu à 23h).

La Maline hors les murs proposera la reprise de films sortis en octobre (Drunk, Adieu les cons), ainsi que de nouveaux films, nombreux à être en attente (Envole moi, Sous les étoiles de Paris, Miss). Des films tout public et jeune public, un film du patrimoine par mois (Cinéph’Ile), en fonction des possibilités négociées avec Sud-Ciné (entente de programmation cinéma).

Cet été, cinq communes du territoire :

La Flotte (15/07), Ars (29/07), Le BoisPlage (10/08), La Couarde (19/08) et Rivedoux (28/08) proposeront une soirée de cinéma de plein air avec des films et des animations autour d’une thématique, un point restauration et une buvette.

Spectacles et rendez-vous du livre Les réservations ont été mises en place depuis le 17 mai sur le site www.lamaline.net.

A partir du 29 mai à la CdC (SaintMartin) et avec le même protocole que le cinéma (jauge à 35% = 50 places assises), il sera possible d’as sister au spectacle « Le Tour du Théâtre en 80 minutes » de la Cie Thomas Visonneau, proposant toutes les étapes de l’histoire en 80 minutes, de manière ludique et drôle.

Puis les 11 et 12 juin au Village Océanique du Bois-Plage seront

jouées « Les Chroniques Martiennes » de la Cie le Théâtre dans la forêt invitant à une immersion sur la planète Mars à l’aide de casque audio (Jauge à 65% = 42 places assises).

Du 7 au 11 juin, l’éco-tournée Lady Do et Mr Papa passera dans six cours d’écoles pour le plus grand plaisir de 22 classes, soient 480

enfants. Pour tout savoir sur ce spectacle coproduit par •Ré Domaine Culturel, nous vous invitons à lire notre article paru dans Ré à la Hune 221 et sur realahune.fr Le 3 juillet à La Couarde (square) entrera en scène « Le cimetière itinérant des canapés » de la Cie Baleine Cargo, un spectacle de rue, organisé en collaboration avec le service patrimoine de la CdC (jauge 100 %).

Les Rendez-vous du Livre seront cette année déclinés autour de quatre auteurs, auprès de 19 classes de l’Ile de Ré (386 enfants), un accueil de loisirs et une bibliothèque, du 25 au 28 mai.

Tout ceci est rendu possible par le travail soutenu de l’équipe culturelle de la CdC, par les communes et le Village Océanique qui mettent leurs salles à disposition et par les financeurs. © Dessin : Jordan Gentes

L

e cinéma redémarre le 31 mai à Ars-en-Ré (salle des fêtes), puis le 4 juin à Sainte- Marie et enfin à Loix. Les salles des fêtes sont d’autant plus difficiles à gérer avec les élections régionales et départementales des 20 et 27 juin. Le spectacle reprendra lui le 29 mai à Saint-Martin dans la salle du rez-de chaussée de la Communauté de Communes.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez En route pour un tour de chant en plein air !

Olivier Tradition, votre couvreur sur l’île de Ré

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Moulin de Saint-Clément des Baleines - 1998

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Moulin d’Ars en Ré - 1988

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e vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoirfaire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente et la zinguerie.

Yannick, chef d’entreprise depuis 19 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (17 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise.

Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ».

Rassurez-vous, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur

Moulin de Loix - 2019

choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.

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zap’arts C o p r o d u c t i o n

e t

r é s i d e n c e s

d ’ a r t i s t e s

Que le spectacle (re)commence •Ré Domaine Culturel La Maline coproduit actuellement deux spectacles sur l’Île qui sont également en résidence d’artiste* à La Flotte : la Compagnie La Baleine cargo avec le spectacle Ma montagne et la nouvelle épopée éco acoustique en vélo de Lady Do et Monsieur Papa**

Une résidence d’artiste en dehors des murs Le projet artistique Ma Montagne, la dernière création pour laquelle la Compagnie La Baleine cargo finalise les répétitions, s’est joué devant les cent cinquante élèves de 6ème et 5ème du Collège les Salières et au CDAIR en présence des soixante-dix résidents. Ce spectacle qui interroge sur l’accessibilité dans l’espace public, Annabelle Bariteau Directrice du service culture propose une installation pour la CdC et Françoise Guillaumond, écrivaine et sonorisée de vingt fauresponsable artistique de la compagnie La Baleine teuils roulants comme des cargo créé en 2007 et installée à La Rochelle personnages et une déambulation dans la ville. La représenn tant que coproducteur, Annabelle Bariteau directrice tation s’achève par une grande de •Ré Domaine Culturel, nous chorégraphie festive et participative le rappelait à l’occasion d’un récent qui associe un groupe d’amateurs, point presse : « Notre engagement choisis parmi le public, aux artistes. financier pour soutenir des compaPour cela, la compagnie organise gnies locales a toujours été une prioen amont de chaque représentation rité et encore plus en cette période de un stage de danse théâtre inclusif crise sanitaire où nous nous devons auprès d’un groupe d’une vingtaine de soutenir nos artistes présents sur de volontaires avec ou sans handicap, le territoire. Nous avons choisi le en institution ou ouvert à tous. « Les projet de ces deux compagnies car stagiaires » rencontrent l’équipe et ces résidences d’artistes ne sont pas participent ainsi au filage avec les que des lieux de travail mis à leur artistes pour être en phase lors des disposition mais aussi et surtout elles représentations. L’écriture et la mise se font en lien avec les habitants : en scène du spectacle sont assurées soit des groupes constitués comme par Françoise Guillaumond, responle CDAIR (Centre Départemental sable de la compagnie, avec qui nous d’Accueil de l’Ile de Ré), le Collège avons pu échanger pour connaître sa les Salières ou avec les habitants dans motivation et cet engagement artisles communes. C’est en parfaite adétique autour du handicap. quation avec notre projet culturel et nous y attachons beaucoup d’imporRé à la Hune : Chacune de vos tance. Par ailleurs, les sujets abordés créations défend l’idée d’une par ces spectacles nous interpellent écriture spécifique pour la rue et

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interroge sur l’appropriation de l’espace public. Dans ce dernier spectacle, il s’agit du handicap, pourquoi cet engagement ?

Françoise Guillaumond : Mon travail d’écriture sur Ma Montagne a démarré en 2019, j’ai interviewé un très grand nombre de personnes que ce soit des enfants, des ados ou des adultes qui étaient en situation de handicap mental ou physique, ainsi que leurs familles, leurs amis, leurs soignants. Cela m’a procuré de la matière pour l’écriture des textes dont je me suis nourrie. Ma Montagne raconte l’histoire d’un couple qui va avoir un enfant. Selon lui, c’est un peu comme un voyage et ces parents décident d’aller à la plage. Cette déambulation emmène le public avec eux, vivre cette grossesse heureuse et à l’arrivée ils sont obligés d’aller à la montagne et pas à la plage…

A ce fil conducteur, se rajoute des témoignages collectés qui permettent d’aller au-delà de cette histoire... Le théâtre est, pour moi, un moyen de prendre sa place de citoyen et

chacun de nos spectacles est assez orienté dans la lutte contre les discriminations. J’ai dans mon histoire familiale été confrontée à un grave accident et la venue du handicap qui surgit d’un coup où la vie bascule m’a beaucoup touchée, j’ai une vraie sensibilité à cette cause. Sortir des ghettos et accepter l’autre tel qu’il est en changeant le regard des gens pourrait être le message que nous tentons de délivrer avec l’ensemble des artistes, la chorégraphe et toute l’équipe réunie. » Florence Sabourin * Résidence d’artiste : une résidence est un lieu qui accueille un ou plusieurs artistes pour que celui-ci ou ceux-ci effectuent un travail de recherche ou de création, sans qu’il n’y ait d’obligation de résultat. La compagnie La Baleine cargo a été accueillie à la Base Nautique de La Flotte et Lady Do et Monsieur Papa à la salle des fêtes de la Mairie de La Flotte ** En tournée du 7 au 11 juin, voir notre article intitulé “Lady Do et Monsieur Papa : prêts à s’élancer pour une éco-tournée acoustique à vélo” dans Ré à la Hune N° 221 et sur www.realahune.fr © DR

© DR

et nous guident dans nos choix : celui du handicap mis en avant par La Baleine cargo ou le développement durable par Lady Do et Monsieur Papa. »

Les comédiens du spectacle Ma Montagne en représentation au CDAIR pour tester grandeur nature leur création

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zap’arts C r é a t i o n

e t

e x p o s i t i o n

L’art en résidence à l’atelier Chevalier Gambette

Mettre en commun plusieurs expériences et octroyer de manière temporaire leur espace afin de favoriser la création et l’exposition d’œuvres d’art tel est le souhait de l’atelier-galerie associatif co-créé par Laëtitia Prin et Julie Rey © DR

ateliers d’initiation au dessin et à l’aquarelle pour enfants et adultes, des stages de linogravure proposés également aux enfants dès 12 ans et aux adultes. Ces stages artistiques très complets sur chaque technique permettent aux participants de repartir avec un produit fini et l’apprentissage d’une technique qu’ils pourront renouveler et parfaire.

Mettre à disposition leur galerie à d’autres artistes

Laëtitia Prin et Julie Rey maîtres des lieux et à l’initiative des résidences d’artistes

C

es deux jeunes artistes installées dans la zone artisanale de Loix déploient leur talent, l’une en tant que peintre et aquarelliste (Laëtitia), l’autre en tant que créatrice de bijoux à la fleur de sel et sculpteur (Julie). Elles évoluent au sein d’un bel espace de deux étages, lumineux et ouvert à l’année baptisé du nom d’un oiseau des marais « Chevalier Gambette ». Depuis un an qu’elles occupent les lieux avec l’exposition entre autres de leurs propres créations, Laëtitia a développé à l’étage, des

C’est assez naturellement que l’idée de proposer à des artistes de venir s’installer en résidence au rez-de-chaussée a germé dans leur esprit. Le projet a pour seule contrainte d’être présent au minimum (voire plus si affinités) une semaine pour partager leur travail ou mettre en commun des expériences, le tout en totale liberté et selon l’envie

Résidences d’artistes Les artistes permanents : - J ulie Rey (Sculpture + Bijoux artisanaux Marey) - L aetitia Prin / Atelier laetitia (Aquarelle/linogravure)

de chacun. Les artistes sont accueillis pour qu’ils puissent travailler, dans les meilleures conditions, en live sous les yeux du public tout en exposant leurs créations. Ce sont eux qui présentent ainsi leur travail sans intermédiaire, en direct avec les visiteurs. Ces rencontres autour des œuvres enrichiront l’atelier-galerie, comme une bulle vertueuse sans aucune obligation de restituer un travail mais simplement de l’échange et de la réflexion autour de l’art.

Dès la réouverture de l’atelier-galerie, c’est un calendrier fait de propositions très diverses qui est ainsi dévoilé : Bertrand Guérineau un modéliste nautique hors pair lancera la saison puis suivront une plasticienne, une illustratrice, un sculpteur métal ou encore des graffeurs… (voir planning dans l’encadré.) Devenant un lieu d’expérimentation pour les artistes venus d’ailleurs, cet

Les artistes résidents - Mai/juin 2021 : - B ertrand Guerineau (Modélisme nautique) : 19 au 31 mai - Sun Eyes (Peintre - pochoiriste) : 19 au 31 mai - Helene Dessalle (Plasticienne) : 1er au 7 juin - Pascaline Mitaranga (Illustratrice) : 15 au 28 juin

Contact pour inscription ateliers et stages : 06 66 85 21 20 Le programme des cours Stage de Linogravure : les mardi et mercredi 15h - 19h (adultes et enfants à partir de 12 ans – Tous niveaux) Stage d’Aquarelle : les jeudi et samedi 15h - 18h (adultes et enfants à partir de 12 ans – Tous nivaux) Stage Enfants - Arts Plastiques : samedi 10h - 12h (enfants à partir de 9 ans) Tarifs et infos sur résidences d’artistes : 07 49 38 14 37 chevaliergambette17@gmail.com Atelier Chevalier Gambette 18 Chemin du Corps de Garde 17111 Loix espace offre la possibilité aux créateurs de s’extraire de leur quotidien et de leur contexte pour livrer selon un rythme différent de la matière exceptionnelle.

Quelques créneaux restent à pourvoir alors tentez votre chance ! Quant au public, il est attendu en nombre pour venir découvrir et saluer cette belle initiative.

Florence Sabourin

T h é â t r e

Le retour des Ré-acteurs © DR

La troupe de théâtre du Nord de l’île trépigne à l’idée de remonter enfin sur les planches. Deux spectacles sont au programme : « Ré-acteurs, le retour » puis « Tous mes rêves partent de Gare d’Austerlitz », une pièce aux dialogues « coup de poing » et qui se déroule en prison cette période de crise sanitaire, nous n’avons jamais lâché et continué à travailler chez les uns et les autres.

Nous sommes très impatients de remonter sur les planches, en espérant donner La troupe de théâtre du Nord de l’île en pleine répétition 1h30 de plaisir aux masquée de la pièce « Tous mes rêves partent de Gare personnes qui pourd’Austrerlitz », à Saint-Clément-des-Baleines ront venir nous voir », s’enthousiasme la metteur en scène. près de longs mois passés sans pouvoir jouer, la troupe des Entre confinement Ré-acteurs n’a pour autant jamais et enfermement cessé de répéter ses deux prochaines pièces. Elle proposera au public un specÉcrite par Mohamed Kacimi, cette pièce tacle intitulé « Ré-acteurs, le retour », tragi-comique raconte le quotidien le 29 mai prochain à la Salle des fêtes d’une maison d’arrêt au féminin. Elle d’Ars-en-Ré. « Cette pièce un peu déjanse déroule au sein d’une bibiothèque tée réunit toute la troupe, pour un floride prison un soir de Noël, autour de six lège de scènes que l’on pourrait qualifier personnages : une coiffeuse, une sagede “courtelinesque” », explique Marion femme, une nourrice, une esthéticienne, Silhol, metteur en scène et animatrice une serveuse, une professeur et une voix des Ré-Acteurs. Inspiré du répertoire de off. « J’ai reçu cette pièce au tout début Georges Courteline (romancier et dramadu deuxième confinement, cela a été un turge français, décédé en 1929, NDLR), coup de foudre immédiat, je me suis sence spectacle enjoué s’articule autour de tie comme possédée par cette œuvre », sept scènes de la vie quotidienne, jouée confie Marion. à deux ou trois personnages, ainsi que La metteur en scène est elle-même de quelques monologues. intervenue pendant un an à la prison Autre actualité pour la troupe de des femmes de Versailles, il y a quelques Marion : plusieurs représentations de la années, en animant des séances de pièce « Tous mes rêves partent de Gare sophrologie dans la bibliothèque, d’Austerlitz ». « Nous sommes tous très pour six prisonnières. « Confinement, excités par ce retour sur scène. Durant enfermement, des femmes au destin

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bouleversant… Je suis captivée et ne quitte plus cette pièce pendant plusieurs jours. Je repense à ces femmes que j’ai côtoyées, jeunes et moins jeunes, coupées de l’extérieur, qui purgent parfois une longue peine et voient leur condamnation aggravée car elles ne reçoivent que rarement des visites ». Les théâtres étant fermés, tout comme les salles de répétition, Marion décide d’en faire une lecture et non une pièce jouée. Dans le contexte actuel, elle estime à juste titre qu’une lecture se prête davantage à la situation : facilité pour répéter par « visio », en petit groupe, avec seulement quelques rencontres ponctuelles et facilité pour jouer (une salle dotée d’une table peut suffire).

Une représentation à la prison « La lecture se prête, à mon avis, à une intensité énorme de jeu permettant à l’auditeur-spectateur d’imaginer la bibliothèque de la prison, de s’approprier chaque personnage, d’entendre le texte de Mohamed Kacimi et celui de Musset.

Ces dialogues coup de poing laissent place à l’imaginaire du spectateur-auditeur », analyse la metteur en scène.

L’absence de décor et de mouvement des personnages permettent en effet aux spectateurs d’être attentifs et concentrés sur les textes et les voix. « Les comédiennes sont autour de la table mais la pièce est très animée ! Ce n’est en aucun cas rébarbatif. Cela parle des femmes

avec une liberté incroyable, la troupe est très excitée à l’idée de commencer à la jouer. Nous la répétons depuis octobre dernier, cela a d’ailleurs bien agrémenté notre confinement ! », assure Marion.

Une représentation à la prison « Depuis début novembre, la Comédie Française nous offre de magnifiques lectures à table de pièces que les acteurs répètent pendant quelques jours. Leur travail m’a convaincue que nous avons le bon choix avec la lecture. Je pense que ce mode de représentation va se pérenniser, au-delà du contexte sanitaire actuel ».

La première de cette pièce atypique sera jouée le 4 juin prochain à 18h30 à la bibliothèque d’Ars-en-Ré. Elle sera ensuite jouée au musée Ernest Cognacq le 29 juillet puis au sein de la prison de Saint-Martin-de-Ré à la fin du mois de septembre. D’autres dates restent à programmer pour les prochains mois. « La période Covid n’est à ce jour toujours pas terminée mais le théâtre reste possible et nous pourrons lire le fruit de notre travail devant un public restreint, dans n’importe quel lieu », conclut la metteur en scène.

Aurélie Cornec

La pièce « Tous mes rêves partent de Gare d’Austerlitz » est conseillée à un public « averti », de plus de 15 ans.

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zap’arts G a l e r i e

G l i n e u r

Des univers plus extraordinaires les uns que les autres !

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ominique Barreau fait son grand retour à la galerie avec une étonnante série de grands formats travaillés tout en subtilité.

Des tons très doux, des gris sombres ou lumineux, des bleus et des verts assourdis. Pour certaines toiles, une ambiance hivernale. Un univers proche de la nature et des éléments qui diffère de celui des mégapoles d’une certaine époque, mais toujours imprégné d’une séduisante élégance.

Née en Lituanie, Ruta Jusionyte, dessinatrice, peintre et sculptrice est issue d’une lignée d’artistes reconnus. La galerie présente ici, pour la première fois, des sculptures très représentatives de son art. Ruta Jusionyte puise le matériau de son œuvre dans l’imaginaire des contes des pays baltes et sculpte avec puissance des êtres de terre ou de bronze. Les personnages, d’une taille inférieure aux humains pour les plus grands, chevauchent des pégases ou des pangolins, possèdent deux têtes ou se transforment en centaure, en minotaure ou en elephant-man. A côté de ces créatures hybrides, Ruta Jusionyte donne naissance à de petites créatures fragiles aux corps nus, ressemblant à des elfes.

Le geste est dans le mouvement, tout ce petit peuple attachant est plein de vie, mais le regard inquiet regarde un lointain douloureux. On ressent de

Exposition

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l’angoisse probablement liée au vécu de l’artiste dans son pays d’origine.

Mais on rencontre aussi des couples enlacés, de grands lapins dont l’un étreint une femme. La relation à l’autre n’est pas que douleur, elle peut être douceur et plaisir, comme l’exprime ici le lapin.

On découvre dans la galerie, un autre univers extraordinaire avec les tableaux de Francisco Sepulveda et en particulier un nouveau grand format « Amènes-moi là où tu voudras », qui à lui seul représente bien le monde unique et fantasmagorique de l’artiste chilien. A chaque tableau, Francisco Sepulveda s’affranchit du réel ; ses personnages se promènent dans un monde où tout est possible, constitué à la fois d’espaces sobres, parfois sombres, se heurtant à d’éclatants ocres chauds. Il y règne une atmosphère étrange qui rappelle à la fois les racines sud-américaines de l’artiste et une influence africaine.

Et toujours les piliers de la galerie Parmi ceux que l’on suit régulièrement à la galerie, le lumineux Gordon Hopkins propose des toiles inédites. Lui aussi, apporte un air nouveau, presque malgré lui. La technique de Gordon Hopkins se décline en superpositions

Musée

Ernest

de couches de couleurs à l’huile sèche en bâton donnant de la profondeur à son travail. Il a dû changer de fournisseur pour ses bâtons d’huile sèche qui sont légèrement différents des précédents. Sa palette en est légèrement modifiée, en particulier dans les bleus et les verts ainsi qu’un rouge profond qu’on ne lui connaissait pas précédemment. Fort heureusement le superbe jaune de ses citrons est toujours là, envahissant les toiles de ce printemps et la force de ses couleurs vitaminées reste intacte.

La grande Béatrice Terra est présente avec une série de nouveaux portraits issus de sa sensibilité et de son humour, car elle travaille sans modèle. L’homme reste son sujet de prédilection.

Un regard, une expression suffisent pour donner vie aux sujets qu’elle peint et exprimer toute la tendresse qu’elle éprouve pour eux.

Elle s’est particulièrement attachée au mouvement dans cette nouvelle série.

Les assemblages poétiques et insolites de Yannis Lagresle, le puissant et sensuel bestiaire de Pouchain, les sculptures sur tiges de Monica Mariniello, les petits formats intimistes et plein

© DR

Le printemps est signe de renouveau à la Galerie Glineur, qui présente, à Saint-Martin, les dernières réalisations de ses peintres fétiches ainsi qu’une talentueuse nouvelle venue

Dominique Barreau paysage N°2

de douceur de Marine Ho et la poésie de Marine de Soos sont absolument à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas. Des artistes ayant des choses à dire et à communiquer, cela reste un plaisir que l’on ne peut nous enlever !

Catherine Bréjat

Cognacq

Un certain regard sur l’aventure

© François Bernard

Du 19 mai au 4 juillet 2021, les détenus de la Maison Centrale de Saint-Martin-de-Ré exposent au musée Ernest Cognacq

Ici...là-bas, tout le monde rêve d’aventure Au commencement était une rencontre. Celle, il y a trois ans, de François Bernard, capitaine du bateau d’expédition ATKA avec les personnes

détenues de la Maison Centrale de Saint-Martin-de-Ré à l’occasion de la projection du film « Capitaine de l’utopie » primé au Festival International du Film d’Aventure de La Rochelle en 2017.

Florence Brin, enseignante à la maison Centrale a alors l’idée d’un projet pédagogique autour du thème de l’aventure. Au terme d’une semaine de médiation artistique menée par Camille Duband, vidéaste et François Bernard, guide de haute montagne et photographe, le regard de neuf personnes détenues sur la notion d’aventure s’exprime à travers des productions photographiques, des écrits et un film tourné en détention par les participants eux-mêmes.

Cette exposition nous questionne sur la notion universelle de perception et nous offre à regarder par-delà les murs, elle établit un lien entre ici et là-bas « car tout le monde rêve d’aventure ».

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zap’arts P o r t r a i t

d ’ a r t i s t e

L’artiste au parcours atypique, Tristan Vyskoc, à découvrir chez Visus Gallery A l’occasion de la réouverture de sa galerie d’art situé sur le Port de Saint-Martin-De-Ré, Antoine Gaussin, propriétaire de Visus Gallery, présente un artiste parisien peu commun : Tristan Vyskoc. Peintre à ses heures perdues, son style et sa peinture ont radicalement évolué depuis 201 5 pour raconter une histoire qui a tout changé dans sa vie

Un acouphène a bouleversé sa vie En 2011, suite à un rendez-vous chez le dentiste, il est victime d’un acouphène violent. Sans jamais savoir ce qui c’était réellement passé, il est alors incapable de se concentrer et de mener une existence normale avec ce bruit persistant dans l’oreille qui ne lui laisse aucun répit : sa vie bascule. « Personne ne peut comprendre ce que nous ressentons, c’est inimaginable » nous avoue Tristan Vyskoc.

En France, 10% des adultes souffrent d’acouphène de manière récurrente, ce qui est extrêmement handicapant.

Il doit alors cesser de travailler et apprendre à vivre avec ce son strident.

Certaines personnes se tournent alors vers l’ostéopathie ou la sophrologie, lui va se plonger à corps perdu dans la course. « En faisant mes joggings, je m’aperçois qu’au bout de cinq kilomètres le bruit s’arrête et là je me dis run Forest ! J’ai alors enchaîné pas mal de courses comme la Diagonale

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P o r t e s

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des Fous à la Réunion jusqu’au moment de l’Ultra Trail de trop…

Après une course dans le Mont Blanc, j’ai vécu une expérience de mort imminente. Hospitalisé, sous dialyse, on me prédisait une greffe de reins. Puis à trois heures du matin j’ai vu mon corps se soulever, une lumière blanche au loin… » Et là, une fois encore, sa vie prend un nouveau tournant.

Sa santé s’améliore et son acouphène devient légèrement plus supportable. Pour expurger tout ce qu’il vient de vivre, il se L’artiste Tristan Vyskoc, devant l’un des seize tableaux de met à dessiner sur des 2m x 2m de la série INSPIRE carnets. Il noircit des pages et des pages puis, ce format exprimer et faire sortir tout ce que le restreignant, il se met à peindre je ressens. Je peins vite. Le monde sur des toiles format XXL. va vite. Tout doit surgir, d’un trait d’une violence absolue. Je combats la Une dimension toile, je vais à l’essentiel. » Son travail méditative et apaisante nous transporte et relève, d’une certaine manière, du chamanisme. « J’ai Il y a dans son œuvre monochrome une gestuelle inexplicable comme si monumentale une tension et une j’étais en transe lorsque je me mets urgence à projeter les bleus sur la à peindre. Ma peinture je la prends toile comme une forme d’apaisement. « La toile est là. Je me bats. comme un moyen d’évacuer et un J’ai peu de temps devant moi pour cheminement méditatif. »

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T

ristan a dirigé le département gestion de fortune d’un leader européen de la gestion d’actifs financiers, co-créé sa propre structure... Mais cette carrière de chef d’entreprise dans la finance pendant vingt ans a fait place à une carrière artistique. Pourquoi ? C’est toute la singularité de son histoire.

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Les toiles exposées à la galerie seront celles que Tristan Vyskoc a peintes après son dernier Ultra Trail du Mont Blanc. Singulières dans leur approche artistique, elles ont déjà fait l’objet de nombreuses expositions et ont été saluées sur la scène artistique contemporaine, avec une reconnaissance tant des institutions que des collectionneurs privés. Son histoire personnelle et son attachement au milieu montagnard qui ont inspiré cette série de tableaux permettent également de sensibiliser le public aux enjeux du réchauffement climatique, à la biodiversité et à la préservation de ce milieu. « Je ne regrette rien aujourd’hui. Mon acouphène m’a amené sur le bon chemin. J’en ai fait un ami et là quand je vous parle je l’entends, il est présent et m’a mené sur la bonne voie. » Florence Sabourin

A découvrir chez Visus Gallery dès le 21 mai, 13 Quai Georges Clémenceau Saint-Martin-de-Ré www.visusgallery.com et www.vyskoc.com

C u l t u r e

Expo de photos amateurs ’association « Les Portes en Fête » organise la quatrième exposition des photographes amateurs, du mercredi 9 au mardi 15 juin, à la Salle des Marais de la Prée. « L’association est ravie de pouvoir enfin reprendre ses activités et ainsi retrouver une dynamique sociale trop longtemps mise en sommeil », résume Marilyne Hernandez, responsable de l’association et coordinatrice des événements de la vie locale.

Organisée par « Les Portes en Fête » et destinéecôté exposants aux résidents permanents ou secondaires des Portes ainsi qu’aux résidents permanents du Nord de l’Île de Ré, l’exposition accueillera le public (de tous horizons) de 10h à 13h et de 15h à 18h30. « Vous photographiez ? Vous avez du talent, sûrement, alors osez, rejoignez-nous et lancez-vous dans l’aventure de cette exposition des photographes amateurs », assure Marilyne. L’exposition sera un peu écourtée cette année en raison des élections à venir, puisque la Salle

Un parcours mental de sa course

des Marais de la Prée accueillera le bureau de vote portingalais.

Aurélie Cornec

Concours d’écriture : «Mon animal totem»

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rganisé pour la 5ème année par l’ANCRE Maritaise, Ré Nature Environnement et la médiathèque de Sainte-Marie de Ré, le concours d’écriture a pour thème cette année : « Dans la peau de votre Animal Totem, racontez-nous qui vous êtes ! »

Contact

Les Portes en Fête, 09 67 44 67 73 lesportesenfete@gmail.com

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Un animal totem se caractérise par un lien très personnel avec l’individu auquel il est associé. On peut avoir un ou plusieurs animaux totem tout au long de sa vie, durant une phase spécifique de sa vie, ou lors d’occasions particulières. Un totem tend à symboliser un groupe ou l’identité d’une personne. En tant que tel, un animal totem est l’équivalent d’un guide ou animal protecteur.

Participations ouvertes jusqu’au 11 juillet 2021 CP

Infos :

concoursecriture17740@ gmail.com

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zap’arts A r t s

a c t u e l s

Un Festival heureux de voir le jour !

Une soixantaine d’artistes contemporains participeront au 10e anniversaire du Festival d’arts actuels, organisé par le collectif M’LART et qui se déroulera du 7 au 16 juin dans l’île de Ré et d’Oléron © DR

d’inspiration africaine, à « En Chine » de Bénédicte Champetier de Ribes, une toile où l’on découvre la multiplicité de l’humain, à la délicate fluidité de Cyrille Brunner ou à la flamboyance de Véronique Wisdorff et l’ardeur des « Terres Rouges » de Lucy Schlum.

Parmi les sites où admirer les artistes, la nouveauté de cette année est l’exposition des œuvres dans le superbe bâtiment du cellier d’Uniré où salle de conférence et salle des alambics ont été mises à disposition ainsi d’ailleurs, pour rester au Bois-Plage, que l’ancienne mairie.

Les Berce-Eaux, une installation de Chris Ropert

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e Festival d’arts actuels qui s’est installé progressivement avant de s’élargir et de s’implanter dans les deux plus grandes îles de Charente-Maritime, Oléron et Ré, attire de plus en plus de monde.

Cette année, l’association M’LART a reçu deux cent cinquante candidatures dont seulement une soixantaine ont été retenues. Le problème n’étant pas la qualité des œuvres, comme l’explique Jean-Jacques Régaudie, président de l’association, mais le manque de murs pour les exposer.

Ce dixième anniversaire aura un goût de renouveau et devrait être particulièrement festif. Le thème retenu, qui change chaque année, « Terre ! » est synonyme de vie. Il ancre les œuvres présentées aussi bien dans la réalité quotidienne que dans l’imaginaire du voyage maritime, des terres à découvrir ou d’un horizon prometteur.

Interprété en même temps comme une forme d’urgence, une réponse aux défis du monde, qu’ils soient d’ordre philosophique, écologique, humaniste ou esthétique.

De nouveaux lieux d’exposition Le thème a suscité l’inspiration des artistes, des habitués comme des nouveaux venus, et plus de deux cents œuvres seront proposées aux visiteurs, réparties sur six sites dans l’île de Ré, comprenant plus de peintures que de sculptures, des photographies, des installations, des vidéos et des céramiques. La curiosité des amateurs les mènera des « Cicatrices » d’Isao, un étonnant assemblage aux lignes graphiques, à Jean-Michel Ribeyrolles qui, associant le bois et le métal avec des effets lumière, crée des sculptures

Klaus Pinter : invité d’honneur Cofondateur du collectif Haus-Rucker-co à Vienne et Dusseldorf et d’Haus-Rucker.

Inc à New York, Klaus Pinter, artiste de renommée internationale est l’invité d’honneur de ce 10e Festival des arts actuels. Artiste indépendant depuis 1977, Klaus Pinter est un pionnier de l’installation dans le monde artistique. Il présentera une installation monumentale dans la cour d’honneur de l’hôtel de Clerjotte à Saint-Martin

de Ré. A l’étage, la grande salle regroupera une trentaine d’œuvres graphiques montrant l’importance du dessin dans le travail du peintre et la petite salle accueillera une exposition « Klaus Pinter d’une île à l’autre », l’une étant Oléron où il vit depuis une quarantaine d’années, l’autre l’île de Ré où le musée Ernest Cognacq lui rend hommage ! Cette exposition sera visible jusqu’au 3 octobre.

Les artistes sont enfin de retour et nous avons la possibilité d’aller admirer leurs œuvres, alors ne boudons pas notre plaisir et rendons visite à cette « cuvée » particulièrement réussie.

Catherine Bréjat

Les sites où découvrir les artistes dans l’île de Ré Saint-Martin de Ré : la Poudrière, la salle des Colonnes de l’ancien hôpital, le musée Ernest Cognacq et ses jardins Le Bois-Plage : l’ancienne Mairie, la Cave Coopérative Uniré La Noue : l’Ancre maritaise

Les artistes exposant dans l’île de Ré 3M, An. So Aumérégie Gilles, Bee Agbee et Jacques Imagin’, Brunner Cyrille, BSK, Campo Antoine, CDAIR, Champetier de Ribes Bénédicte, Deguillaume Aline, Fierdehaiche Laurent, Fleury Hervé, Gautier Katrine, Isao, J mi R, JJR, Klur Michelle, Labache Patricia, Lam Cathy, LN Le Cheviller, Nadler Pierre, Pantonnier Michèle, Pazat Arto, Poyer Claire, Ribeyrolles Jean-Michel, Ricir Mailhan Karin, Robin Héloïse, Robin Stéphane, Ropert Chris, Roudot Jean-Christophe, Schlum Lucy, Taklanti Marie, Toucas Terzian, V’Dovina Lada, Wisdorff Véronique, Zabou M.

Fe s t i v a l

Jazz au phare : édito 2021 C’est une affiche exceptionnelle que nous vous proposons cette année, du 3 1 juillet au 4 août

N

ous avions en effet à cœur de célébrer le retour des concerts et de la musique live en France et ce malgré le contexte sanitaire qui nous amène, cette année, à jouer en assis et donc avec une jauge réduite.

Les têtes d’affiches (Ibrahim Maalouf, Véronique Sanson, Natalie Dessay, Thomas Dutronc) sont celles que vous nous réclamiez depuis quelques temps déjà et que nous sommes fiers de vous présenter enfin.

L’ambiance de convivialité et d’échange qui règne sur le site magique du Phare des Baleines, la diversité et la richesse de programmation d’un grand festival font de Jazz au Phare un festival unique à l’image de l’Île de Ré.

Jazz au Phare c’est : 6 scènes, 33 concerts, 131 musiciens en 5 jours Autour de la grande scène installée au pied du Phare, nous vous donnons rendez-vous, dès 10h du matin au Théâtre de Verdure pour retrouver l’atelier enfant puis le spectacle enfants à 11h et la scène révélation des jeunes talents régionaux à 13h.

La grande Scène ouvrira ses portes dès 19h30 pour un début des concerts à 21h00.

Nous retrouverons comme à la grande époque, nos restaurants Café du Phare et Au gré du vent, pour des concerts chaleureux et spectaculaires à partir de 20h.

Enfin, dans les marchés des communes de l’île de Ré, vous entendrez chaque jour, à midi, Les Allumés du

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Phare, notre parade qui vous accueille aussi le soir au pied de la grande scène.

Et pour ouvrir les festivités, rendez-vous pour notre soirée d’ouverture à La Java des Baleines avec les Sweet Mama le samedi 31 juillet à 20h30… Vous allez adorer.

Que la fête commence !

Communiqué de Jazz au Phare

Infos & réservations : jazzauphare.com

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pat r i m o i n e Pa y s

A r t

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H i s t o i r e

La signalétique patrimoniale inaugurée à La Flotte

La table de lecture du Port de La Flotte s’inscrit parfaitement bien dans le paysage

L

’île de Ré a été labellisée Pays d’art et d’histoire par le Ministère de la Culture en 2012.

Gestionnaire du label, la CdC mène une politique active de valorisation de son patrimoine, élément transversal de développement du territoire. Celui-ci s’est ainsi doté d’outils de médiations qualitatifs : édition d’ouvrages, plaquettes, expositions, visites, conférences… Afin de compléter cette offre, la CdC a souhaité proposer aux dix communes la mise en place d’une signalétique d’interprétation du patrimoine. Les contenus sont réalisés en étroit partenariat avec celles-ci et ls associations d’histoire locale.

Parcours de valorisation historique L’objectif de cette signalétique est de pouvoir offrir à tous, population locale et touristes, des informations in situ sur les éléments remarquables du patrimoine rétais. Ce projet permet également d’accompagner les communes du territoire dans la mise en œuvre de leur parcours de valorisation historique et de proposer une identité visuelle unique et respectueuse de son environnement paysager.

Sur un fond beige pour s’intégrer parfaitement aux tons des sites patrimoniaux de l’île de Ré, la signalétique

se décline sous quatre couleurs, Ars-en-Ré (6 panneaux), La Flotte (7) en fonction de la thématique : et Loix (4) et sont en cours d’installaPatrimoine religieux, militaire, civil tion à Saint-Clément des Baleines (5) et maritime. et à La Couarde-sur-Mer (8). Ils sont Réalisés en lave émaillée, les panen cours d’élaboration pour Sainteneaux de signalétique se présentent Marie de Ré (9), Saint-Martin de Ré sous forme de plaques informatives (14) et Rivedoux-Plage (7). Les sites à fixées aux murs ou de lectures de équiper au Bois-Plage et aux Portespaysages positionnées sur pupitres. en-Ré sont à l’étude.

Le mobilier est constitué en acier thermolaqué. Cette gamme épurée Informations recueillies par et aérienne s’inscrit fort bien en Nathalie Vauchez milieux classés et/ou sensibles. Elle a été développée conformément à la charte Tourisme & Handicap, pour une parfaite accessibilité.

Le projet de mise en œuvre de cette signalétique patrimoniale d’interprétation est prévu sur deux exercices budgétaires. Pour les années 2020 - 2021, une somme globale de 220 000 € HT a été inscrite au budget d’investissement de la Communauté de communes visant la création de l’identité graphique de la signalétique, celle d’un mobilier type, la réalisation des premiers panneaux. L’installation sur site reste à la charge des communes. Elle est subventionnée à hauteur Danièle Petiniaud-Gros, vice-présidente de la CdC de 20 % par la DRAC. déléguée à la culture et au patrimoine et Jean-Paul A ce jour, ces panHéraudeau, Maire de La Flotte devant la plaque neaux ont été installés à informative du Musée du Platin

E v è n e m e n t s

La Commémoration des Guerres de Religion (16252025) en projet « Secoue ton patrimoine » se déroulera en juin. La CdC prévoit, par ailleurs, de créer un comité historique pour préparer la commémoration des guerres de religion

L

’édition 2021 de « Secoue ton patrimoine », évènement ludique et original, destiné à attirer un public jeune et familial, se tiendra les 26 & 27 juin 2021, à Sainte-Marie de Ré, autour de la thématique « Boire et manger : du champ à l’assiette – patrimoine agricole et artisanal rétais. » Au programme, sont prévus un escape-game à l’alambic sur le thème de la vigne, des visites-spectacles avec la Cie Pic la poule (danse et chant lyrique), le lancement de l’exposition hors-les-murs d’objets du quotidien proposée dans les vitrines

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des commerces de chaque commune.

La thématique 2021-2022 retenue par le service Patrimoine de la CdC pour ses prochaines animations est celle de l’archéologie.

Valoriser une période phare de l’histoire L’île de Ré possède un patrimoine militaire exceptionnel d’une extrême richesse, véritable conservatoire couvrant plusieurs époques (du XVe siècle à la Seconde Guerre Mondiale).

Ce projet de commémoration permettrait de valoriser une période

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phare de l’histoire de l’île de Ré, de Charente-Maritime et de France, celle des Guerres de Religion.

Plusieurs communes de l’île seraient concernées par ce projet : Loix, Arsen-Ré, Saint-Martin de Ré, La Flotte, La Couarde-sur-Mer et Les Portesen-Ré. Entre 2025 et 2027 seront aussi commémorés les 400 ans des combats Catholiques et Protestants sur l’île de Ré lors des dernières Guerres de Religion.

La CdC souhaite ainsi créer un comité historique, animé par son service Patrimoine, dans lequel seront invités à participer les musées et sites

historiques, les associations d’histoire locale, des historiens et passionnés locaux et des partenaires extérieurs tels l’Université et la Ville de La Rochelle, le Musée du Protestantisme ou encore celui de l’Armée.

Un circuit découverte papier et numérique permettrait de faire dialoguer « in situ » les œuvres historiques, permettant par exemple aux visiteurs de déclencher les séquences du conflit sur de grands tableaux interactifs.

Projet à suivre.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

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© Nathalie Vauchez

© Nathalie Vauchez

Ce lundi 18 mai, une signalétique commune pour tous les sites patrimoniaux de l’île de Ré a été inaugurée à La Flotte. La CdC procède actuellement à l’installation de 80 panneaux informatifs

ils bougent !

C o m m e r c e

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À Fleur de peau fête ses 12 ans… et pas une ride !

Audrey, esthéticienne pétillante et dynamique, propriétaire de l’institut À Fleur de Peau à La Flotte, a débuté suite à la pandémie et au caractère inédit de celle-ci, une véritable remise en question de son activité pour renouveler son modèle et ne pas subir de plein fouet les aléas de cette crise

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Au moment où l’institut était fermé, elle a augmenté sa présence sur les réseaux sociaux pour prodiguer des conseils à ses clientes et en attirer de nouvelles, grâce à des « Live » qu’elle propose régulièrement. Sa dernière idée en date : les papotes

Institut A Fleur de peau 1 rue du Général de Gaulle 17630 La Flotte – 05 46 00 13 50 Fermé le lundi après-midi et mercredi toute la journée.

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Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, A u r é l i e C o r n e c , Va l é r i e L a m b e r t , P a u l i n e L e r i c h e R o u a r d , F l o r e n c e S a b o u r i n , Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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