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Cap sur 2022
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En cette fin d’année, toute l’équipe de Ré à la Hune est heureuse de vous proposer cette superbe édition festive de 68 pages, une première ! L’occasion de remercier chaleureusement nos nombreux et fidèles Annonceurs grâce auxquels vous pouvez découvrir toute l’année, gratuitement, nos éditions papier et numériques. Excellentes fêtes de fin d’année à tous !
’île de Ré est en mouvement, le débat s’ouvre, à l’échelle du territoire et dans certaines communes. L’enjeu étant, in fine, de ne pas faire de déçus, puisque la démocratie élective prime. Le tout est d’expliquer... et de convaincre les citoyens, avec de vrais arguments. Le danger est notamment dans la parodie de consultation publique, suivez mon regard... vers le large.
édition du
8 décembre 2021
Nathalie Vauchez
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photos à la hune p h o t o R e p o r t a g e
n a t u r a l i s t e
Gare à l’Amanite Phalloïde !
@ Mathieu Latour
jusqu’en automne. Elle pousse surtout sous des chênes, mais également sous des hêtres, des châtaigniers et des conifères. Comme tous champignons, la partie visible est le carpophore. Il s’agit de la partie reproductrice du champignon, diffusant des spores dans l’air. Pour la reconnaître, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Tout d’abord, les jeunes spécimens ressemblent à un œuf blanc couvert d’un voile. Ils présentent ensuite un chapeau de 5 à 15 cm, rond et hémisphérique au début, puis aplati avec l’âge. La couleur du chapeau peut être vert pâle, vert-jaune ou vert olive. Les lames blanches, situées sous le chapeau, projettent les spores.
Le pied est blanc et long de 8 à 15 cm et épais de 1 à 2 cm, avec à sa base une volve blanche membraneuse en forme de sac. La présence de la volve est une caractéristique principale de ce champignon. Ce champignon toxique ressemble à de nombreuses espèces comestibles, augmentant le risque d’ingestion accidentelle et mortelle. L’ingestion de sa chair entraîne irrémédiablement la destruction du foie. On estime à environ 30 gr (la moitié du chapeau) la dose létale pour un humain. Seule une greffe de foie peut alors vous sauver la vie car la mort frappe six à seize jours après l’empoisonnement. Il est déconseillé de consommer des champignons
comestibles qui sont entrés en contact avec cette amanite dans un panier, car leur chair peut s’imprégner de la toxine. Cette amanite est suspectée d’être la cause de la mort de certaines figures historiques célèbres comme l’empereur romain Claude ou l’empereur du Saint-Empire Romain Germanique Charles VI. Pour être sûr de ne pas vous tromper, mieux vaux vous renseigner auprès d’experts en champignons et ainsi éviter une ingestion fatale.
Mathieu Latour Photographe animalier Administrateur Ré Nature Environnement mathieu.latour98@gmail.com
@ Mathieu Latour
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n ces derniers jours d’automne, il est encore possible de trouver des champignons en forêt. Seulement, ils ne sont pas tous comestibles. Saviez-vous que l’on peut croiser sur l’île de Ré le champignon le plus vénéneux au monde ? Il s’agit de la redoutable Amanite Phalloïde (Amanita Phalloides) . Également appelée Calice de la mort, elle appartient au genre des amanites. Présente dans pratiquement toute l’Europe, l’amanite phalloïde est dotée d’une grande capacité d’adaptation et a été introduite sur tous les continents par bateaux. L’amanite phalloïde apparaît après une période de pluie de la fin de l’été
@ Mathieu Latour
Les cèpes n’ont pas de lamelles mais des petits trous moussus.
@ Mathieu Latour
Jeune pied fin caractéristique.
Les lamelles de l’amanite sont sous le chapeau et projettent les spores.
Amanite phalloïde agée avec la volve bien visible sur le pied.
actualité Pr o j e t
é o l i e n
m a r i n
d ’ O l é r o n
Une nouvelle manipulation de l’Etat qui n’abuse personne Les annonces faites aux pêcheurs le 30 novembre au Lycée Maritime et Aquaculture de La Rochelle et confirmées le 1er décembre à Sainte-Marie par le secrétaire général de la Commission du Débat public n’ont pas surpris le Collectif NEMO. parcs éoliens industriels marins est confirmée en ce moment par l’indifférence et l’absence des citoyens aux ateliers en cours organisés par la Commission du Débat Public : onze citoyens présents à Rivedoux pour une pièce de théâtre (?) sur le projet éolien organisée par une récente association rétaise et huit citoyens au Monopoly sur l’éolien à Sainte-Marie de Ré (dont Dominique Chevillon, venu voir « l’atelier »).
DR
D
’une part, le champ éolien industriel marin d’Oléron et ses extensions envisagé entre 35 et 60 km2 en 2016, porté en début d’année 2021 à 300 km2 est annoncé à 700 km2 ! D’autre part, la zone sera impossible pour la pêche du fait des contraintes. Enfin, le débat public sur le sujet est prolongé d’un mois, jusqu’au 28 février 2022. Le collectif NEMO n’est, hélas, pas étonné. Il l’avait annoncé dans ses Lettres aux élus et citoyens. Ces informations de surfaces pour une première étape, sur une macro zone pour l’éolien posé et/ou flottant de plusieurs milliers de km 2, en face de nos côtes entre le Sudouest d’Oléron et l’ouest des Sables d’Olonne, confirment qu’un gigantesque champ industriel est prévu. On notera que c’est la première fois que l’Etat reconnaît en France que les zones à éoliennes marines seront impossibles pour la pêche du fait des contraintes… comme c’est le cas dans tous les champs éoliens marins industriels d’Europe en activité (Lettre N° 7 de NEMO sur
Le champ éolien industriel marin d’Oléron et ses extensions envisagé entre 35 et 60 km2 en 2016, porté en début d’année 2021 à 300 km2 est annoncé par l’Etat à 700 km2 !
la pêche). L’Etat a du mal à avouer que c’est en fait, une interdiction de la pêche qui attend les pêcheurs. L’Etat tombe le masque sur ce projet gigantesque d’industrialisation de la mer en Charente-Maritime. Les citoyens et socio-professionnels vivant les projets éoliens industriels marins de Saint-Brieuc, le Tréport, Dunkerque et autres avaient dénoncé les comportements très critiquables de l’Etat. On entendait parler de mensonges, de manipulations, d’impréparations coupables, de rupture
totale de confiance à l’égard de l’Etat et du Gouvernement. Des comportements inadmissibles venant de l’Etat a-t-on même lu et entendu. Ce que regrettent d’ailleurs nombre de fonctionnaires qui subissent malgré eux cette situation. Le collectif NEMO dans ses lettres aux élus et citoyens avait annoncé cette situation dégradée et des manipulations que nul n’aurait imaginées mais dont on se doutait malheureusement.
En laissant croire aux citoyens qu’on va mieux les écouter en élargissant la zone d’implantation des éoliennes, l’Etat n’abuse personne. NEMO et les opposants ne veulent pas de parcs industriels marins dans ces zones. Les trois jours de festival de l’éolien prévus par la Commission du Débat Public, en janvier 2022, à La Rochelle avec les industriels et le Grand Port de La Rochelle ont évidemment du plomb dans l’aile ! Une ultime provocation de l’Etat dans l’arnaque économique, écologique, paysagère et démocratique de ce projet destructeur de nos côtes charentaises ?
L’illustration de l’opposition aux
Dominique Chevillon Collectif NEMO
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actualité C o m i t é
C o n s u lt a t i f
C i t o y e n
Un exercice démocratique nouveau
A
près une phase de diagnostic, réalisé par les services de la CdC, des actions déjà réalisées et des projets envisageables en matière de développement durable sur l’île de Ré, les élus communautaires ont validé le 15 novembre 2020 l’élaboration d’un Schéma de développement durable (SDD) et ont acté la création d’un Comité consultatif citoyen (CCC) pour associer les habitants à la conduite de ce proLe travail de Jérôme Dyvrande (au fond à droite), collaborateur de la CdC qui a coordonné et suivi le jet. Celui-ci a été constitravail des six ateliers, a été salué par les participants. Son travail est loin d’être fini... tué en partie (pour sa composante de citoyens) par tirage Ces ateliers ont réuni en moyenne 33 reviendra vers le CCC pour expliquer. Aujourd’hui, il nous faut contextuaau sort et avait pour mission de proparticipants, qui ont émis près de 90 liser ces propositions : sont-elles propositions d’actions. poser des solutions applicables pour légales ou pas, qui a la compétence la collectivité. (Etat, Région, Département, CdC ?), Passer ces idées au crible peut-être sont-elles déjà en route, de la réalité sont-elles viables (aux plans techSix réunions thématiques nique, réglementaire, financier, « Ces ateliers se sont déroulés dans Parmi cent quarante-quatre volonetc.) ? Les services de la CdC vont un climat extrêmement apaisé et taires, vingt-cinq habitants ont en quelque sorte passer ces idées constructif. Dans une ambiance été tirés au sort suivant une parité au crible d’une grille d’évaluation, nationale et locale tendue, qui tourne hommes/femmes et une juste repréles élus ne vont pas répondre oui ou vite à la polémique, on voit que la sentation des communes au prorata non sans analyse préalable de ces vérité est ailleurs, rien n’est ni tout de leur population. Treize associations propositions, puis nous reviendrons noir, ni tout blanc, ni même gris, mais ont été choisies par la CdC suivant vers les commissions de travail pour fait de plus de nuances. On n’a pas leur domaine d’intervention, ainsi présenter le résultat de ces analyses » le temps de travailler sur un projet que deux professionnels du tourisme, a expliqué Lionel Quillet, satisfait de que déjà les réseaux sociaux s’en désignés par Destination île de Ré. l’ambiance constructive de ces ateemparent. Le mandat du CCC - tel liers de travail et de « leur côté très Cet automne 2021*, après une réuque conçu dès le départ. NDLR. - est enrichissant. » nion de présentation du diagnostic, de deux ou trois ans (soit deux CCC les membres du CCC ont été invités à participer à six ateliers thématiques ayant trait au patrimoine et environnement, à l’économie, au social, à l’aménagement du territoire et transition énergétique, à la mobilité et à la gestion des déchets.
Quelle représentativité ? Les ateliers ont réuni en moyenne 33 participants : citoyens tirés au sort parmi 144 volontaires (ce qui est très faible au regard des 17 500 habitants du territoire soit moins de 1 % de personnes ayant postulé !), associations pré-sélectionnées, élus, techniciens de la CdC. Pour les premiers, ils ne sont pas forcément représentatifs de la population rétaise, de par leur nombre faible, leur volontariat qui suppose déjà un certain engagement, mais aussi par leur mode de désignation, ce que l’on peut regretter, d’autant que parmi les citoyens tirés au sort figuraient des élus communaux et des représentants d’associations. Autant de places en moins pour de simples citoyens... Mais pour voir les choses plus positivement, c’est le signe
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différents par mandat), son travail va donc continuer, dans le travail on trouve beaucoup de solutions... Il faut confronter les idées émises à la réalité, pour envisager la concrétisation de certaines. Peut-être qu’on fera ou qu’on ne fera pas, mais on
manifeste que le tirage au sort fut transparent ! Autre bémol, tous les citoyens tirés au sort n’ont pas participé à tous les ateliers, n’allant pas au bout de la démarche, voire pour certains n’ont pas participé du tout. Ceci alors que d’autres citoyens avaient postulé et auraient aimé s’impliquer. Mais c’est un début et le président de la CdC avait annoncé, lors de la constitution de ce CCC, que sa composition serait affinée en année 2. Mardi 23 novembre 2021, il a effectivement redit qu’il serait complété. Et ce CCC, loin d’être l’unique initiative en la matière, doit faire partie d’une palette plus large d’outils de démocratie participative encore à inventer et à mettre en place sur l’île de Ré. NV
Le schéma de développement durable Il a précisé que « tout est aujourd’hui contractualisé, les quatre présidents d’EPCI** travaillent ensemble sur les grands projets dans le cadre du Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR), on doit remettre prochainement notre copie du Contrat de relance et de transition écologique (CRTE) régional. C’est dans ce contrat avec l’Etat que figurent tous les projets d’investissements des communes et intercommunalités. Le Plan pluriannuel d’investissements (PPI) de la CdC est connu. C’est là que je rajouterai des propositions issues du CCC. Il ne faut pas les déconnecter des contrats avec l’Etat, la Région, ni des citoyens et des élus. Le Schéma de développement durable sera soumis à la validation des élus communautaires en juin 2022 ». D’ici-là, entre décembre 2021 et février 2022, un bilan des ateliers sera réalisé en interne de la CdC. Il sera restitué aux élus des communes ayant suivi les débats, ainsi qu’aux membres du CCC en mars. Entre avril et mai 2022, une priorisation des objectifs
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Mardi 2 3 novembre se tenait la dernière des sept réunions du Comité consultatif citoyen, créé par la Communauté de Communes de l’île de Ré, dans le cadre de l’élaboration de son Schéma de Développement Durable. Lionel Quillet a présenté les prolongements de cette démarche participative. sera effectuée au sein de la CdC, un plan d’actions sera rédigé, comprenant des indicateurs de suivi. « J’étais inquiet sur la forme, je suis rassuré car vous avez prouvé que c’est possible et vous avez montré que certains savent travailler sans polémiquer. Je vous propose de reconduire pour un ou deux ans ce premier Comité consultatif citoyen », a conclu Lionel Quillet, avant d’inviter les participants - satisfaits de cette expérience démocratique et de sa prolongation - à prolonger leurs échanges autour d’une collation gourmande. Nathalie Vauchez *Le travail du CCC a démarré avec plusieurs mois de retard du fait de la crise sanitaire. **Etablissement public de coopération intercommunale. La CdC de l’île de Ré, la CdA de La Rochelle, ainsi que les intercommunalités d’Aunis Atlantique et d’Aunis Sud constituent le PETR, qui contractualise avec la Région et l’État.
De la démocratie participative sur l’île de Ré La CdC - et y compris son groupe d’opposition GEM (lire en pages 6 et 7) – érige parfois le CCC en chantre de la consultation citoyenne. Outre les limites énoncées ci-contre, faut-il rappeler que la démarche du Conseil de Développement - dans sa 1ère phase ayant duré presque 3 ans -, constitué au début des années 2000, était une vraie démarche de démocratie citoyenne, indépendante, avec un Conseil de 30 personnes, des commissions de travail thématiques et des réunions publiques ouvertes à tous et rassemblant plusieurs centaines de Rétais ? Le diagnostic, les orientations stratégiques et les propositions concrètes émanant du Conseil de Développement, rassemblés dans un rapport final, témoignent de la richesse de ce travail et bien de ses préconisations restent d’une forte acuité, vingt ans après... étant restées pour certaines lettre morte. Que ce soit hier un Conseil de Développement ou aujourd’hui un Comité Consultatif Citoyen, l’aboutissement d’une telle démarche de démocratie participative réside dans la prise en compte par les élus de certaines idées ou préconisations de la société civile. La démocratie élective prime sur la démocratie participative, c’est le jeu bien normal dans nos sociétés telles qu’elles sont organisées politiquement, mais cela peut aussi être source d’une importante frustration à l’arrivée. Les exemples ne manquent pas au plan national. Tout l’enjeu réside donc dans la prise en compte de cette implication de la société civile et des idées émises. NV
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actualité D é m o cr a t i e
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Sc h é m a
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d é v e l o p p e m e n t
d u r a b l e
Comité Consultatif Citoyen : ma vie de « tirée au sort » Jusqu’alors réduite au silence car il m’était déontologiquement impossible de m’exprimer, je peux aujourd’hui témoigner de cette belle expérience. © PLR
Un seul regret Il en fallait bien un et il est apparu dès la réunion de présentation. Sur l’ensemble des participants prévus, nombreux sont ceux qui manquent (et manqueront) à l’appel. Comme si, à force d’être reporté, le Comité Consultatif avait été victime de la spirale de l’oubli, ne justifiant plus un an après que du temps lui soit consacré.
Un avenir durable pour l’Ile de Ré, une ambition qui rassemble.
S
i l’on m’avait dit le 19 novembre 2020, alors que je remplissais en ligne le formulaire de candidature (in extremis et confinée pour la seconde fois), que ce premier Comité Consultatif Citoyen rétais s’achèverait un an et quelques jours plus tard, cela m’aurait sans doute fait sourire, car se référant à « ce temps long de la politique » qu’il est parfois difficile de comprendre.
élus se sont portés volontaires au sein de leurs conseils municipaux respectifs pour participer aux ateliers, des membres d’associations sélectionnées par la CdC pour leur engagement dans les thématiques concernées également. Quant aux habitants, les plus nombreux, ils sont de tous âges, viennent de tous les villages et de tous les horizons sociaux, professionnels et sans doute même politiques.
fermé à l’expression des autres, mais aussi d’être rigoureux et factuel, l’objectif étant de présenter des actions ne relevant pas d’une quelconque utopie, si intéressante soit-elle.
Mais en l’occurrence, c’est la crise sanitaire et ses multiples contraintes qui ont conduit par deux fois la Communauté de Communes à reporter son déroulement après un tirage au sort effectif dès le 20 novembre 2020.
Pour ces derniers, une question domine à l’ouverture du CCC : leurs propositions seront-elles réellement prises en compte ? Question légitime si on considère qu’au plus haut sommet de l’Etat, la Convention Citoyenne pour le Climat a finalement pris des airs d’éléphant accouchant d’une souris.
Intéressantes restitutions
C’est le 1er jour de l’automne. Celui aussi de la présentation du diagnostic Développement Durable, dont les participants au CCC recevront ensuite une restitution. Il est le socle sur lequel va s’appuyer le travail des ateliers à venir. Dans la salle des Paradis à SainteMarie, tout le monde est attentif et fait connaissance avec Jérôme Dyvrande, Chargé de Mission Développement Durable à la CdC. Après l’introduction de la Directrice du Pôle Environnement & Développement Durable Sylvie Dubois, c’est lui qui présente le diagnostic, lui qui sera aussi notre interlocuteur et l’animateur des ateliers sur la durée du CCC. Après quelque deux heures de réunion, je repars très mobilisée. Cette fois, c’est parti !
Six ateliers intensifs Cela paraît une évidence, le Développement Durable exige d’aborder tous les domaines de la vie d’un territoire. En bref, c’est l’Ile de Ré au plus près d’elle-même, son ADN, sa personnalité, ses richesses et ses fragilités, que nous aborderons au fil des différents ateliers. De l’économie à l’aménagement du territoire, de la mobilité au social et à la culture, de la gestion des déchets aux patrimoines, tout est important et, impossible de ne pas en prendre conscience, inextricablement lié.
Habitants, élus et associations réunis
Au programme de chaque atelier, trois heures de travail, réparties en temps d’échanges et de réflexion conduisant à la rédaction de « Fiches Actions » elles-mêmes structurées en Description - Moyens (techniques, financiers, humains) - Calendrier Objectif de résultat et Indices de Suivi.
Se voulant ouvert, le Comité Consultatif Citoyen est représentatif de ceux qui font le territoire. Des
Et croyez-moi, trois heures cela passe vite à plusieurs autour d’une table ! Il s’agit de rester concentré sans être
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Chaque atelier se conclut de la même manière. Après deux heures de travail et une courte pause agrémentée de jus de pomme et de petits gâteaux, il s’agit de rendre compte devant tous. Rédigées par un « secrétaire », les propositions sont présentées par un « rapporteur », prenant la parole au nom de toute son équipe de table. Ecoutées attentivement, les restitutions mettent très vite en lumière une caractéristique intéressante : à chaque table, une ou plusieurs propositions se recoupent, quand elles ne sont pas identiques, venant parfois s’enrichir les unes les autres. Comme si au fond, une sorte de fil rouge collectif reliait tous les participants, dont la plupart ne se connaissait pas quelques semaines auparavant, mettant en évidence un ressenti commun ou révélant des besoins prégnants du territoire. Sans aucun doute un élément d’analyse nourricier pour la Communauté de Communes.
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Un an plus tard… 21 septembre 2021
Bref, il s’agit de faire le mieux possible en toute humilité, étant entendu que si l’esprit constructif est bien réel, le manque de compétences aussi.
Dommage si l’on considère que ces absents auront finalement pris une place qui aurait pu en réjouir d’autres. Dommage si l’on considère aussi que le reproche est souvent fait aux pouvoirs publics de ne pas donner la parole aux citoyens. Conséquence, des « trous dans la raquette » à chaque atelier et des tables le plus souvent incomplètes. Des absents, et ce dans toutes les catégories représentées, ou encore des choix sélectifs, certains ne réservant leur présence qu’à certains ateliers. Certes le Comité Consultatif Citoyen fut gourmand, six matinées lui devant être dédiées. Mais rappelons qu’y participer relevait du volontariat. Heureusement, les quelque quatrevingt-dix propositions qui, selon les propos du Président de la CdC Lionel Quillet, ont conclu le CCC, montrent que la défaillance de quelques-uns n’aura pas compromis la vitalité d’un collectif ayant de bout en bout cultivé le sens de l’échange et du partage dans un respect mutuel, que les modérateurs de la CdC présents à chaque table n’auront pas eu à rappeler, ceux-ci recadrant plutôt des discussions enthousiastes autour de l’horloge. Dès le troisième atelier, plusieurs membres du CCC se retrouvèrent autour d’un souhait : que leur implication ne s’arrête pas au dernier atelier. Trop frustrant. Une attente qui se matérialisera par une fiche Action collective que j’ai eu le privilège de présenter. Et n’attendra pas des mois pour avoir une réponse, le Président Lionel Quillet y étant luimême favorable. Comment et sous quelle forme ? Nous devrons patienter jusqu’à la restitution des travaux en mars prochain pour le savoir, mais les planètes semblaient alignées à Loix ce 23 novembre. Passionnante et mobilisatrice, l’aventure citoyenne continue… Pauline Leriche Rouard
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actualité V i e
d é m o cr a t i q u e
« Une opposition multiple et constructive » Le groupe d’expression multiple (GEM) qui s’est constitué au sein du Conseil communautaire en début du mandat en cours aspire à plus de démocratie participative et à une meilleure visibilité. Il prépare aussi, en filigrane, l’avenir politique.
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Le GEM a invité les médias à une conférence de presse samedi 27 novembre et le fera régulièrement : estimant que ses interventions sont parfois insuffisamment relayées, il souhaitait les « contextualiser » et en expliquer la finalité. « Nous souhaitons travailler de façon positive et active et être force de propositions et de contestation, nous avons nos propres personnalités, parfois nous n’avons pas les mêmes idées et c’est tant mieux », explique Patrice Raffarin. Que ce soit lors des Conseils communautaires ou municipaux, ils interviennent fréquemment, parfois d’une même voix, d’autres fois de façon divergente. « Le M de GEM est fondamental, précise Didier Guyon, nos approches sont différentes, nous pouvons avoir des désaccords ou trouver un consensus, mais il y a discussion. Nous faisons souvent des réunions, et toujours une avant le Conseil communautaire pour le préparer, nous échangeons aussi de façon continue par mail sur un forum virtuel. » « Nous souhaitons nourrir le débat, apporter des réponses qui conviennent à la population. Le Conseil communautaire est trop souvent une chambre d’enregistrement, nous voulons apporter nos réflexions, analyses, propositions voire des motions, si besoin, nous ne votons pas en bloc au conseil communautaire » poursuit Jean-Pierre Gaillard. Pour cette première rencontre formelle avec la presse, le GEM a souhaité se focaliser sur quatre thèmes : Le logement à l’année, la transition énergétique et écologique, le ramassage des ordures ménagères, la pratique de la démocratie. « Sujets d’actualité qui, sur l’île de Ré, ne manquent pas de susciter des interrogations, des critiques parfois des polémiques. Notre intention n’est autre que d’apporter l’éclairage le plus large possible sur ces problématiques et de participer ainsi, à la mise en œuvre de réponses équilibrées et acceptables par le plus grand nombre de nos concitoyens. »
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© Jocelyne Bargain
omposé de cinq délégués communautaires : Patrice Raffarin, (maire de Rivedoux), Patrick Salez (élu minoritaire de La Flotte), Didier Guyon (élu minoritaire de Sainte-Marie), Jean-Pierre Gaillard (élu minoritaire du Bois-Plage, ancien maire) et de Julie Foulquier (2ème adjointe au maire de Rivedoux) qui en constituent le noyau dur, le GEM est parfois rejoint pour certaines réunions par d’autres délégués communautaires ou invités du territoire.
Jean-Pierre Gaillard, Patrick Salez, Patrice Raffarin et Didier Guyon forment avec Julie Foulquier (absente) le GEM, groupe d’opposition au sein du Conseil communautaire.
La collecte des ordures ménagères « Au sujet du changement de collecte des ordures ménagères à partir du 15 février, nous avons déposé un amendement* au Conseil communautaire du 30 septembre, afin de faire une petite interpellation. Si sur les réseaux sociaux des gens se sont plaints et une pétition a circulé, c’est sans doute parce que le sujet n’a pas été assez débattu, il aurait fallu avant de prendre la décision, et de l’inclure dans le marché public, expliquer aux Rétais les enjeux de la réduction des déchets en matière écologique et économique. Lionel Quillet a organisé trois réunions publiques, annoncées le 30 septembre, en réponse. On les soutient, mais cette concertation a lieu après la décision. Or si elle n’est pas concertée, une telle décision peut avoir des effets négatifs, voire inverses aux effets attendus » estime Didier Guyon. « Si l’objectif est de réduire les déchets, j’adhère totalement, renchérit Patrice Raffarin, mais je ne pense pas que ce soit la seule motivation. » Patrick Salez a, pour sa part, souhaité revenir sur le Conseil communautaire du 25 octobre**. Lors de la délibération visant à autoriser le président à signer l’attribution du marché (le choix du prestataire relevant de la Commission d’Appel d’Offres et non du Conseil), huit délégués communautaires ont préféré s’abstenir, dont les cinq du GEM. « Il y a eu des réactions fortes, de Lionel Quillet, de Lina Besnier et d’autres maires élus de la CAO, estimant que notre abstention traduisait un manque de confiance à leur égard. Si cela avait été le cas, nous aurions voté contre. Notre position est liée au fait qu’il y a eu un signalement envers le vice-président en charge de la gestion des déchets, des procédures judiciaires sont en cours, nous avons entendu deux versions contradictoires. Dans
ce contexte nous n’avons pas assez d’éléments fiables pour nous prononcer », explique l’élu flottais. « Un tel marché n’est pas anodin, au regard du montant du budget et des questions soulevées sur le précédent marché par la Chambre Régionale des Comptes », estime Patrice Raffarin.
Démocratie participative Le Pacte de Gouvernance, cher à Patrick Salez, qui s’est exprimé à plusieurs reprises à ce sujet lors des conseil communautaire et municipal de La Flotte, a été présenté aux délégués communautaires lors d’un séminaire le 18 novembre dernier. « En jeu, se trouve l’organisation du ménage à trois : CdC, communes et citoyens. Les relations entre les communes et les citoyens marchent plutôt pas mal sur l’île de Ré, celles entre la CdC et les communes peuvent être améliorées, les communes pourraient mutualiser certains sujets avec le soutien de la CdC, les relations entre la CdC et les citoyens sont parfois distanciées, avec un risque de décrochage de ces derniers... Je suis frappé par tout ce qui existe déjà, mais les citoyens doivent pouvoir mieux s’approprier les projets publics. Cela passe par la communication et d’autres moyens » explique l’élu flottais. Didier Guyon précise : « Nous avons posé la question du journal communautaire, qui n’est pas paru depuis un an, cela prive le GEM d’un vecteur d’expression, nous avons suggéré la mise en place d’un Conseil intercommunal des jeunes et d’un budget participatif, le président Lionel Quillet ne souhaite plus éditer le journal sous la forme qu’il avait, il a par contre assuré que Conseil des jeunes et budget participatif étaient prévus. Je pense que dans les choses qui peuvent être réfléchies, l’organisation d’un référendum local par
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mandat, sur un sujet majeur, comme par exemple celui de la gestion de l’eau, serait opportun. En ayant avant le référendum travaillé sur le sujet, débattu, organisé des rencontres. Il s’agit d’un bon moyen d’impliquer les gens. Autre sujet plus symbolique, l’organisation de conseils communautaires décentralisés serait extrêmement pertinent. » « Il ressort de l’Analyse des Besoins Sociaux réalisée en fin de précédent mandat que ce serait bien de coordonner les CCAS communaux via un CIAS intercommunal, comme l’avait suggéré Christian Bourgne (Maire des Portes et VP de la CdC de 2008 à 2014), heureusement que Ré-Clé-Ré existe », estime Jean-Pierre Gaillard. « Nous avons aussi demandé que le Comité Consultatif Citoyen soit déconnecté du Schéma de Développement Durable afin qu’il puisse être consulté sur des projets structurants pour Ré, comme par exemple la transition énergétique » propose Patrick Salez. On l’aura compris, le GEM souhaiterait plus de transparence et de démocratie participative, même si les décisions relèvent in fine des délégués communautaires, démocratiquement élus dans leurs communes.
Transition énergétique Sur le projet éolien off-shore, Didier Guyon a une opinion divergente de celle de Patrick Salez, le premier étant très dubitatif sur le bilan carbone d’une telle production énergétique, le second estimant qu’il faut participer au débat afin de faire évoluer le contenu du projet, même s’il laisse poindre en aparté quelques premiers doutes et admet les insuffisances des réunions publiques CNDP. Ils pensent toutefois que le débat a le mérite d’exister et qu’il ne pouvait être dit (Lire la suite page 7)
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actualité que le débat était inutile et faussé avant qu’il ait eu lieu, justifiant ainsi leur vote contre la délibération proposée par Lionel Quillet en juillet dernier consistant à « émettre une très forte réserve quant à ce projet, et à ne pas rentrer dans le débat, faussé puisque sans contenu réel ». En matière de transition énergétique, Jean-Pierre Gaillard regrette qu’ « on ne parle sur Ré que de production, et non pas de maîtrise de la consommation énergétique. On a un patrimoine bâti remarquable vieillissant, mal isolé, on devrait tester une politique plus volontariste, trop peu de particuliers font appel à l’ANAH
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(accompagnement pour des travaux d’aménagement de l’habitat). Par ailleurs, on a ouvert dans le PLUi des possibilités pour les toitures solaires, l’Architecte des Bâtiments de France freine des quatre fers, il est dans son rôle, mais son avis est simple et les Maires peuvent aller à son encontre. Il y a beaucoup de pédagogie à faire auprès des propriétaires pour qu’ils se lancent. » Didier Guyon appelle de ses vœux une meilleure gestion de l’éclairage public, à l’instar de ce que Gisèle Vergnon a mis en place à Sainte-Marie de Ré. « La sobriété énergétique est un vrai sujet. »
Logement A peine effleuré ce jour-là, le sujet du logement pourrait faire l’objet d’un prochain point presse. Il comporte « deux urgences : Ré est à moitié vide l’hiver alors que les Rétais n’arrivent pas à se loger, limiter le logement locatif saisonnier à des fins touristiques comme à Saint-Malo qui impose un pourcentage maximum par quartiers, limiter le nombre de jours annuels de location Airbnb, il faut y réfléchir. Et pour les saisonniers, sans attendre les résultats du diagnostic, on pourrait déjà réserver ne serait-ce qu’un mobil-home par hôtel de plein air pour du logement saisonnier, ce qui ferait autour de cent logements
déjà, avant de trouver des solutions plus pérennes » propose Jean-Pierre Gaillard. « La création de deux groupes de travail a été décidée lors du séminaire des délégués communautaires du 18 novembre, dans le cadre du « projet de mandature » sur ces sujets de la transition énergétique et du logement », conclue Patrick Salez. Propos recueillis par Nathalie Vauchez *Lire notre article : www.realahune.fr/unconseil-communautaire-sportif/ **Lire notre article : www.realahune.fr/ marche-des-ordures-menageres-prudenceou-defiance/
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« On devrait être capable de créer une prison en trois ans » Secrétaire de la Commission d’enquête sur les dysfonctionnements et manquements de la politique pénitentiaire en France, le Député Olivier Falorni s’est rendu le 19 novembre à la maison centrale de Saint-Martin, côté caserne, puis au centre de détention de Bédenac (sud Saintonge).
Avec 370 à 380 détenus au total sur ses deux sites (Caserne et Le Député Olivier Falorni a été accueilli et accompagné par Citadelle) pour une Anne Lavaud, directrice de la maison centrale. capacité de près ccueilli par la directrice Anne de 450 places, la maison centrale de Lavaud et attendu de pied Saint-Martin ne souffre pas de surpoferme par Stéphane Paoli, pulation, contrairement à certaines adjoint au secrétaire national du maisons d’arrêt pouvant accueillir Syndicat pénitentiaire des surveil138 détenus pour 70 à 80 cellules, lants, il a visité les ateliers de travail, dont 60 condamnés qui ne sont pas puis s’est rendu au second étage du transférés faute de place. Parfois les bâtiment B, sur la coursive où s’était détenus y sont trois ou quatre par déroulée trois jours avant une viocellule... A Saint-Martin les détenus lente agression, avant de descendre qui le souhaitent peuvent rapidement au niveau de la cour de promenade avoir accès à un atelier de travail, la et du vaste espace de détente rénové liste d’attente est courte, selon la en 2017, après la destruction des directrice Anne Lavaud. Ainsi plus de « casinos » qu’il avait obtenue en jan60 % d’entre eux travaillent, ce qui vier 2017 au terme d’une bataille forles aide à gérer leur temps, s’agissant tement médiatisée, dans le cadre de sa de longues peines et à améliorer un lutte contre la radicalisation en prison. peu le quotidien. D’ailleurs, outre la TV, les détenus ont accès, moyennant finances, à un téléphone à carte dans Pas de surpopulation leur cellule, qui leur permet d’appeler à Saint-Martin... leurs proches à toute heure. La Commission visite un grand nombre d’établissements carcéraux, majoritai... mais des agressions rement touchés par la surpopulation qui se multiplient carcérale, la multiplication des agres« Je suis venu à Saint-Martin sions et le manque de moyens pour aujourd’hui, car les agressions sur exercer l’autorité, mais aussi par la les surveillants se multiplient, avec radicalisation, ou encore le manque une quinzaine d’agressions phyd’unités adaptées notamment pour les détenus atteints de troubles psysiques depuis début 2021 et plus chologiques, qui devraient pouvoir de soixante agressions verbales. Le être suivis en établissements spédéveloppement des violences entre cialisés ou psycho-médicalisés. La détenus est aussi inquiétant. L’Etat
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a le devoir de protéger ceux qui nous protègent : les policiers, les gendarmes, les pompiers et aussi les agents pénitentiaires, qui subissent une société de plus en plus violente. » a expliqué le Député. « Lors de ma dernière visite en présence de la Ministre Nicole Belloubet en février 2018, j’avais insisté pour que les surveillants pénitentiaires soient mieux protégés, avec un certain nombre d’outils, qui je sais ne font pas consensus parmi les organisations syndicales. Les équipes pénitentiaires qui font les extractions et les transferts, les responsables de coursives, ceux qui travaillent an quartiers disciplinaires et d’isolement devraient être équipés de pistolets à impulsion électrique sécurisés par des dragonnes, couplés à des caméras piétons, dans une optique de prévention, il ne s’agit pas d’en équiper tous les agents mais les gradés. Les aérosols incapacitants sont un autre outil. Une expérimentation est aujourd’hui lancée, avec une cinquantaine de PIE qui vont être testés dans neuf établissements en France. L’Etat a la volonté de développer ce dispositif. C’est une réponse technologique. Mais la présence humaine est nécessaire, il faut développer l’attractivité du métier, les conditions de travail et les salaires. Il faut aussi créer plus de places, rapidement, afin d’accueillir les détenus dans des conditions dignes, il n’est pas normal de mettre dix ans pour créer une prison, même si se pose le problème du foncier, on devrait être capable de le faire en trois ans. On a pris un retard considérable, les annonces faites au début de ce mandat présidentiel n’ont pas été tenues ».
« On a déjà perdu 5 ans » Le Député a été interpellé par Joseph Paoli : « Pourquoi venez-vous maintenant à six mois d’une élection ? Le 23 septembre dernier, les organisations
syndicales ont posé toutes les questions aux membres de la Commission d’enquête. Que fait-on ? On attend encore six mois ? On a déjà perdu cinq ans. Vous devriez vous rendre à la maison d’arrêt de Bayonne, où le taux d’occupation est de 138 %, une prison poubelle. » La surpopulation carcérale fait de nombreux établissements de vraies cocottes-minutes. « J’en informerai la Commission, qui s’y rendra », a promis le Député. « L’objectif de ces déplacements de membres de la Commission à l’intérieur de ces milieux fermés est d’alerter la population sur la nécessité de mieux protéger les agents pénitentiaires et sur les pratiques en prison, cela concerne tous les Français » a explique Olivier Falorni. La Commission rendra ses conclusions et ses préconisations en février 2022. Nathalie Vauchez © Sébastien Arzalier
© Emmanuel Legas
Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté estime à 30 % la part des détenus atteints de troubles psychologiques et psychiatriques en France, qui devraient être suivis dans des établissements spécialisés.
Les conditions de détention se sont améliorées à Saint-Martin de Ré et toutes les cellules sont individuelles, mais leur surface de 6 m2 est inférieure à la norme européenne fixée à 9 m2. Ici la coursive sur laquelle a eu lieu une agression, trois jours avant sa visite.
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actualité Pr é s e r v a t i o n
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l’ e n v i r o n n e m e n t
Le pin de La Maline est-il vraiment condamné ? DR
Héros d’une manifestation le 6 novembre dernier, le pin de la Maline est toujours là. Enfin pour le moment. Alors qu’en est-il exactement ?
Le 6 novembre, la mobilisation autour du pin de La Maline n’était pas prévue.
L
’information avait couru aussi vite que l’éclair et plus de cinquante personnes se retrouvaient le samedi 6 novembre à 15h au pied du majestueux pin situé devant l’entrée de La Maline. Raison de la mobilisation : son abattage programmé deux jours après. Et de fait, cette manifestation a produit son effet puisque près d’un mois plus tard, le pin est toujours là, son abattage ayant été suspendu. Jusqu’à quand et pourquoi devrait-il disparaître ? Le point sur un sujet sensible, dépassant les frontières de La Couarde. Des racines gênantes Au fil du temps, un arbre développe ses racines. Jusque-là, rien de très original, les arbres sont ainsi faits : ils poussent. L’ignorait-on dans les années 1990 époque de construction de la résidence Le Mail à La Couarde ? Il se trouve que le système racinaire du pin de La Maline (un pin parasol) remonte en surface. Là encore, rien d’inédit et sur l’Ile de Ré, les exemples sont nombreux de racines de pin soulevant des morceaux de route ou de chemins, laissant à la Nature quelques victoires. Mais les racines de celui-ci poussent jusqu’à fissurer le béton qui les étouffe, sur des places de stationnement relevant d’une propriété privée. S’ensuit un inconfort à l’usage, sans oublier d’éventuelles pommes de pin s’égarant parfois sur les capots des voitures garées dessous. Voilà qui devient fâcheux et nous ramène à notre sujet. Pas d’autre solution que l’abattage ? « Toutes les pistes possibles ont été explorées », nous assure Jean-Claude Sédillot, Président du Conseil Syndical de la Résidence Le Mail Plage, concernée par ses places de stationnement « affectés avec les appartements », nous précise-t-il. De ces pistes, au nombre de trois, une seule a été finalement retenue. La première, refusée par les particuliers, consistait en la suppression desdits parkings, la seconde à éradiquer les racines superficielles, une proposition qui paraît raisonnable et bien moins
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radicale. Oui mais… M. Sédillot l’affirme, une telle intervention pourrait entraîner « le doublement des racines » (par réaction naturelle sans doute) ou bien « une fragilisation pouvant entraîner un risque d’écroulement ». « Et puis il continuerait à grossir » nous dira un peu plus tard le Président du Conseil Syndical au fil de notre conversation téléphonique. Bref, tout cela justifierait le choix sans appel de la troisième option, M. Sédillot nous assurant que cette décision, votée à 90% en Assemblée Générale des Copropriétaires, a « vraiment été prise à contrecoeur ».
Sur tous ces points la Communauté de Communes aurait répondu favorablement, au titre de « mesures compensatoires ». « C’est parfaitement légal et courant lorsqu’un chantier public impacte professionnels ou particuliers », explique Hung do Cao. Le Directeur du Pôle Aménagement du territoire de la CdC évoque également le plan de végétalisation prévu le long de l’avenue du Peu des Hommes mais aussi à l’arrière du bâtiment avec notamment la plantation d’arbres.
La Communauté de Communes avait donc donné pouvoir au Président du Conseil Syndical Jean-Claude Sédillot, qui a naturellement voté pour l’abattage du pin.
Rien n’est résolu
Alors fin novembre il est toujours là le pin de La Maline devenu symbole d’un ras-le-bol de plus en plus généralisé. Car sur l’Ile de Ré comme ailleurs, les exemples sont nombreux d’arbres, même centenaires, sacrifiés pour des raisons qui ne semblent pas toujours claires.
Sur la question du parvis, Hung do Cao confirme la présentation d’une proposition d’aménagement avec le pin, « techniquement c’était un peu compliqué mais on se serait débrouillé ». Sur son remplacement, il évoque effectivement un chêne de quinze ans d’âge et trois arbres supplémentaires ayant tous un système racinaire différent de celui d’un pin parasol. Une question demeure, celle du vote de la CdC en tant que copropriétaire. La représentant à l’Assemblée Générale, Hung do Cao était bien présent. « Mais je n’avais pas le pouvoir de vote, seul un élu pouvant voter » précise-t-il.
Du rôle de la CdC Placé juste devant l’entrée de La Maline, la position du pin a laissé libre cours à nombre de rumeurs qu’il convient d’éclaircir. L’esplanade appartient bien à la résidence, relevant ainsi du domaine privé et d’une copropriété dans laquelle est entrée la Communauté de Communes rétaise suite au rachat du restaurant. L’esplanade est donc un « espace commun pour laquelle la CdC a été amenée à demander une autorisation de travaux en vue de son aménagement », nous dit M. Sédillot, précisant que sa mission à lui consiste à défendre les intérêts de la copropriété. De son côté, le Maire de La Couarde Patrick Rayton, également 1er VicePrésident de la CdC nous le confirme, « il y a eu deux propositions d’aménagement, une avec le pin et une sans lui ». Preuve s’il en fallait qu’une alternative existe. Une suppression sous conditions Rappelant les préjudices subis par les riverains pendant les deux ans et demi de travaux de La Maline, Jean-Claude Sédillot évoque les « conditions » émises par la copropriété concernant l’aménagement du parvis, soit le remplacement du pin par un autre arbre, « un gros sujet de type chêne liège » auquel il faut ajouter « d’autres arbres plantés en bordure de la résidence ainsi que la réfection des places de parking », précise le Président du Conseil Syndical.
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Hung do Cao nous le confirme : l’opération est actuellement suspendue. « Nous nous sommes faits traiter ‘d’abatteurs d’arbres ‘ », proteste-t-il. Rappelant que la décision d’abattage ressort du domaine privé, il évoque le mécontentement de M. Sédillot, considérant être mis sous pression par « une minorité ».
Aujourd’hui, abattre un arbre ne trouve plus guère de justifications auprès de nombreux citoyens que l’on s’évertue par ailleurs à mobiliser sur l’environnement. C’est ainsi, les temps changent, actant d’une prise de conscience. Doit-on réellement s’en plaindre ? Pauline Leriche Rouard
A s s o c i a t i o n Pr o t e c t r i c e d e s S i t e s d e L a C o u a r d e
Que le pin de La Maline ne soit pas « l’otage de conflits politiques » C’est ce que redoute Eric Revel, Président de l’Association Protectrice des Sites de La Couarde (APSC), en référence à la présence de Véronique Richez-Lerouge le 6 novembre, la conseillère départementale étant opposante à Lionel Quillet. « Tout cela n’est pas notre sujet », martèle Eric Revel, précisant que l’association qu’il préside « ne fait pas de politique ». Sauver ce pin
Demande officielle
Son sujet à lui, c’est la préservation d’un arbre qu’il considère comme un élément du patrimoine naturel couardais, de ce patrimoine immatériel auquel nous le savons attaché. « Ce n’est pas d’hier que le pin pose problème » ajoute Eric Revel, s’interrogeant sur un abattage prévu dans le cadre du réaménagement de l’esplanade, comme si « l’occasion faisait le larron ». Et pour lui, pas de doutes, il y a d’autres solutions, telles le « resurfaçage des places de parking, même s’il faut le faire tous les dix ans », conclut-il.
Revenant au pin, Eric Revel évoque la toute récente réunion du Conseil d’Administration de l’association. « En son nom, je vais écrire un courrier à Lionel Quillet lui demandant de ne pas abattre cet arbre », affirme le Président de l’APSC, rappelant les propos d’ouverture tenu par le Président de la CdC concernant l’aménagement et la végétalisation du parvis de La Maline lors de l’Assemblée Générale de l’association en août dernier.
A l’évocation de son remplacement par un chêne liège, Eric Revel répond avec un brin d’ironie : « à terme, il y aura des problèmes avec les canalisations », nous dit-il, car « si le pin parasol développe ses racines en surface, le chêne le fait en profondeur ». Notons que dans notre conversation ultérieure avec le Directeur du Pôle Aménagement du Territoire, Hung do Cao, celui-ci nous a confirmé qu’aucun réseau ne serait impacté.
Et pour Eric Revel, préserver le pin de La Maline serait justement un élément de preuve. Pour l’APSC, le dossier est donc loin d’être clos. Résolument mobilisée pour la sauvegarde du pin, l’association souhaite également une « transparence totale » sur les compensations accordées à la copropriété de la résidence du Mail suite aux travaux. Pauline Leriche Rouard
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publi-rédactionnel
interview
C.C.P.S. 17 : Un nouvel installateur sur l’île de Ré Climatisation, chauffage, plomberie, sanitaire : l’Entreprise installée depuis 2014 à Aytré propose des solutions adaptées à vos besoins, pour vos projets neufs ou de rénovation. Son dirigeant Clément Posson a ouvert mi-novembre un magasin-show-room à Rivedoux-Plage. Il répond aux questions de Ré à la Hune.
Ré à la Hune : Quelle est l’étendue de vos prestations et pour quel type de clientèle ? Clément Posson : La cinquantaine de collaborateurs de C.C.P.S. assure la réalisation, l’installation, la pose, la maintenance, le dépannage en matière de climatisation, chauffage, plomberie, sanitaire, y compris des salles de bain clé en main et des pompes à chaleur air/eau pour piscines. Notre clientèle est composée à 60 % de particuliers avec 120 nouvelles maisons par an et à 40 % de professionnels : hôtels, campings, restaurants, collectivités. Nous intervenons partout du nord au sud de la Charente-Maritime et jusqu’aux départements limitrophes. Quels sont les principaux atouts de C.C.P.S. 17 ? Réactivité, rapport qualité/prix, installation puis entretien, tels sont les atouts de C.C.P.S. qui met à disposition de ses clients quatre équipes de dépanneurs qui interviennent dans les 24 à 48 heures et est ouvert toute l’année sans exception. C.C.P.S. propose d’avoir un seul interlocuteur pour votre projet de A à Z, qui vous fait une offre globale, depuis le conseil et l’étude, jusqu’à la réalisation et l’installation avec la mise en service, y compris en matière de domotique et pilotage à distance de vos installations.
Avec quelles marques travaillez-vous ? L’entreprise est partenaire de marques mondialement reconnues : Géberit, Grohe, Roca, Sani Access, Ondyna Christina et Jacob Delafon pour les sanitaires, Daikin et Toshiba pour le chauffage, Bosch pour les chaudières. Pouvez-vous nous donner quelques exemples de vos références professionnelles ? Parmi les références professionnelles, citons le restaurant Les 4 Sergents, les hôtels Le Manoir et l’Accostage à La Rochelle, la thalasso Le Richelieu à La Flotte, Le Bastion à Saint-Martin ou encore les hôtels Kyriad d’Aytré, La Rochelle et Saintes et l’entreprise Metal Chrome à Rochefort...
Sous quelle forme serez-vous présent sur l’île de Ré ? A l’image de celui d’Aytré, un très beau showroom ouvrira ses portes sur l’île de Ré, à la mi-novembre 2021, dans la zone artisanale de Rivedoux-Plage. Cinq de nos collaborateurs seront a minima dédiés aux dix communes rétaises, du lundi au samedi, de 9h à 18h. Vous pouvez dès à présent rencontrer un chargé d’affaires de C.C.P.S. qui vous proposera sous 48 heures un devis personnalisé et qualitatif, avec simulation 3D, vous permettant de bien visualiser votre projet. L’entreprise se charge de tout le suivi de chantier, jusqu’à sa livraison et les explications de fonctionnement des équipements installés.
Pourquoi avez-vous décidé de vous installer sur l’île de Ré ? Du fait du potentiel du marché, exponentiel, mais aussi des attentes des professionnels et des particuliers rétais que C.C.P.S. a déjà appris à bien connaître puisque l’entreprise intervient déjà régulièrement sur l’île de Ré. Nous souhaitons être au plus près du quotidien de nos clients, particuliers et professionnels. C’est aussi pourquoi nous nous y installons dès ce dernier trimestre 2021.
Tél : 05 46 31 00 10 - www.ccps17.fr Ile de Ré 51 rue des Gros Peux ZA du Fond du Marais 17940 Rivedoux-Plage
La Rochelle 3 rue Le Verrier ZAC de Belle Aire 17440 Aytré
actualité P o l i t i q u e
Les présidents des îles d’Oléron et de Ré ensemble Les présidents des Communautés de Communes, Michel Parent et Lionel Quillet, partagent une complicité mutuelle, tissée de longue date au travers de leurs importantes responsabilités au sein du Conseil départemental et d’une défense commune des spécificités insulaires. Dans une nouvelle configuration, ils entendent prolonger et amplifier cette alliance.
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© Services de la CdC de l’île d’Oléron
epuis juillet 2021, l’un et l’autre ne sont plus au Conseil départemental, Michel Parent ayant été élu en 2020 à la présidence de la CdC d’Oléron et ayant - dans le cadre d’un accord politique pour les élections départementales de juin 2021 - cédé sa place de vice-président au Département à Christophe Sueur, autre homme fort d’Oléron. Lionel Quillet s’est, de son côté, recentré sur la CdC de Ré, après sa défaite aux élections départementales. « Nous sommes deux présidents qui s’apprécient, avec une vraie entente et complicité, déclinée tout au long d’une grande expérience l’un et l’autre au Département », explique Lionel Quillet. Une complicité de longue date Les îles de Ré et d’Oléron se sont longtemps regardées en « chiens de faïence », l’une souffrant d’une image d’ « île bobo » et parfois « hautaine », l’autre des contradictions entre ses spécificités insulaires et son alliance tumultueuse avec le bassin de Marennes, avec pour point d’orgue le débat sur l’opportunité de l’instauration d’un droit départemental de passage sur son pont. « Je n’acceptais pas le Pays MarennesOléron et le PETR*, aujourd’hui que nous avons retrouvé notre « liberté » nous avons la volonté de partager nos problématiques communes avec d’autres îles, telles l’île d’Aix et l’île de Ré », confirme Michel Parent. Si la nouvelle configuration politique y fait beaucoup, les deux hommes ayant été élu ou réélu à la présidence de la Communauté de Communes, le facteur humain est aussi essentiel pour qu’un tel rapprochement prenne forme. Après une première rencontre « avortée » du fait d’embouteillages estivaux, Michel Parent et six des sept autres Maires de l’île d’Oléron (Christophe Sueur étant ce jour-là mobilisé ailleurs), ainsi que le directeur général des services de la CdC d’Oléron, Joseph Hugues, ont accueilli Lionel Quillet et le DGS de Ré, Hung Do Cao, en ce mois de novembre. Problématiques et spécificités communes
Il s’agissait, dans un premier temps, « de recenser les problématiques communes telles que la gestion des ordures ménagères - Oléron est sur une taxe incitative, nous sur une autre fiscalité - les digues et l’érosion côtière, le logement ou encore la culture. Puis de voir quels sujets nous pouvions mettre en commun avant de demander audience commune aux
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Michel Parent et Lionel Quillet, entourés des maires de l’île d’Oléron (Christophe Sueur absent excusé), posent pour la photo qui scelle leur volonté de travailler ensemble.
services de l’Etat, afin d’obtenir une écoute attentive. Nos deux territoires ont de fortes spécificités insulaires, qu’il faut savoir faire entendre. Le premier sujet commun est celui du logement permanent et saisonnier. Il nous faut avoir des possibilités beaucoup plus adaptées, pouvoir gérer le foncier et construire des logements permanents de façon plus simple et pour le logement saisonnier, besoin éphémère, voir s’ouvrir des solutions aujourd’hui non conformes à la réglementation. Nos deux territoires sont sous forte tension », développe Lionel Quillet. « Autre sujet commun, la mobilité, notamment le réseau de pistes cyclables - la trans-oléronaise et la trans-rétaise - qui doivent servir le déplacement à l’année et ne pas seulement être tournées vers les loisirs et touristes. Toutes nos pistes cyclables passent dans des marais, forêts, sites environnementaux, on doit pouvoir utiliser des revêtements mieux adaptés... Nos financements sont différents, Ré bénéficie de l’écotaxe, Oléron de Cap Oléron 2021 qui va devenir Cap 2025 ou 2026 (financements départementaux, NDLR), les sujets sont les mêmes. Nos deux directeurs généraux vont travailler ensemble. Autre sujet majeur, le projet de parc industriel éolien au large de nos îles. Qui constitue pour Oléron une menace pour la pêche, avec le port de la Côtinière et ses pêcheurs qui naviguent à plus des 50 km des côtes, nos craintes sont complémentaires. Nous prendrons une position ensemble sur ce projet.
Tout ce que mène l’une des deux îles peut servir d’expérience à l’autre, voire de jurisprudence, je pense aussi aux solutions en matière d’érosion côtière et d’architecture résiliente », précise le président de la CdC de l’île de Ré. Une position partagée face à l’Etat Michel Parent confirme cette complicité et apporte sa vision complémentaire : « En tant que conseillers départementaux, nous avons développé une complicité insulaire sur des problématiques comparables, aujourd’hui au titre de nos fonctions de présidents de CdC nous voulons renforcer les relations inter-îles, ave Ré et Aix, mais aussi la Bretagne. Sur la dimension culturelle, nous avons déjà le festival M L’Arts commun à Saint-Martin de Ré et au Château d’Oléron, mais l’un des sujets majeurs de nos territoires insulaires est celui du logement, avec les contraintes financières, techniques, réglementaires, nous allons rédiger un document commun à l’intention des services de l’Etat, mais aussi pour solliciter des financements de la Région, du Département. Ré l’a fait depuis longtemps, Oléron est en train de constituer des réserves foncières et immobilières pour 10 M€, sur le Château, Saint-Georges, SaintPierre et La Brée-les-Bains. J’ai aussi rencontré le président du Syndicat Mixte de l’île d’Aix, qui partage la même problématique que Ré et Oléron sur l’agriculture et la valorisation des produits locaux, l’application brutale de la Loi Littoral a un impact sur l’agriculture. »
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Les deux présidents Quillet et Parent envisagent-ils de formaliser d’une façon ou d’une autre cette alliance ? « Non nous ne voulons pas l’institutionnaliser, c’est une entente informelle, pour partager nos retours d’expérience, pour expérimenter chez les uns puis en faire bénéficier les autres. Oléron est avancée en termes d’érosion et submersion marine avec la démarche Oléron qualité littoral, stratégie locale de gestion côtière, pour laquelle nous avons eu la 1ère réunion avec la Région Nouvelle-Aquitaine. A contrario, Ré a une longueur d’avance en matière de logements... Et nous avons les projets communs, comme les réseaux de piste cyclable. Pour l’installation de photovoltaïque nous rencontrons de gros blocages de la part des services de l’Etat, les friches agricoles sont un autre sujet commun... » Michel Parent devrait, à son tour, venir à la rencontre des maires rétais d’ici trois mois. Au-delà des deux présidents de CdC, qui s’apprécient et partagent cette volonté de se serrer les coudes, il faudra que les maires d’Oléron et de Ré, ainsi que les habitants, apprennent à se connaître, et dépassent les clichés et tabous, qui ont la vie dure. Alors qu’a trop longtemps été jouée la partition de la rivalité, l’heure est à la solidarité entre deux îles à la fois si différentes et si proches, qui doivent faire front commun pour espérer faire entendre leurs particularités. Nathalie Vauchez *Pôle d’équilibre territorial et rural, alliant les deux intercommunalités
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actualité P o r t r a i t
Kapir Blandin, jeune poissonnier en or Il vient tout juste d’avoir dix-neuf ans et prouve que l’excellence n’attend pas le nombre des années. Mais Kapir Blandin a le triomphe modeste. DR
l’aventure familiale continue puisque son frère aîné Léon Paul travaille lui aussi à la poissonnerie Vernet de La Couarde, où après avoir fait des saisons pendant cinq ans, il a finalement été embauché en CDI il y a un an, tout comme Kapir l’est aujourd’hui. Et demain ?
Au-delà des médailles, Kapir Blandin aime tout simplement son métier.
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épartementale, régionale et finalement nationale, ce n’est pas une mais trois médailles d’or que le jeune poissonnier Kapir Blandin a ramenées à l’issue des différentes épreuves du Concours du Meilleur Apprenti de France. Mais en ce matin de fin novembre, sur le marché du Mail à La Couarde où les clients sont rares, le jeune homme a
repris sa vie professionnelle en toute simplicité. Le poisson, une histoire de famille Son père et son grand-père avant lui étaient de la partie. On peut dire que Kapir est tombé dans le poisson dès l’enfance. Et aujourd’hui encore,
Quand on lui pose la question, oui, bien sûr, Kapir est heureux et fier d’avoir gagné ces médailles, récompensant de longs mois de travail et quelques moments de stress. Mais du haut de ses 19 ans, il n’en est pas à tirer des plans sur la comète. Pour le moment, il se sent bien ici, dans son village, sur le marché ou à la poissonnerie.
Dans le cadre du concours et de la catégorie Traiteur, Kapir est passé par les cuisines et un grand classique, la lotte à l’américaine. Cette orientation le tenterait-il ? Sans plus. Car ce que préfère Kapir, c’est « la découpe du poisson », répond-t-il sans hésiter. Au-delà du succès personnel de Kapir Blandin, c’est bien sûr un métier et même un village que ces médailles éclairent. L’année dernière, la Boitaise Carla Tessier remportait l’Or national en Esthétique. Aujourd’hui c’est au tour du Couardais Kapir Blandin. Autant de métiers et de jeunes talents qui témoignent de la vitalité de notre territoire insulaire. Pauline Leriche Rouard
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actualité I n t e r v i e w
A la rencontre de Brice Samson, nouveau directeur du Pôle des Services à la Population de la CdC Le Pôle Services à la population de la Communauté de Communes de l’île de Ré rassemble toutes les compétences ayant trait au social, à la culture et au patrimoine, celles qui impactent le plus directement les Rétais dans leur vie quotidienne. Partie à la retraite après avoir accompagné la création et le développement de ce pôle pendant près de douze ans, Annie Léauté a été remplacée en fin d’été par Brice Samson, jeune trentenaire. Il se présente et évoque les principaux enjeux de ce Pôle.
Brice Samson : J’ai 35 ans et suis originaire de Vendée. J’ai fait mes études à Nantes pour être assistant social, puis j’ai travaillé dix ans en région parisienne comme assistant social, puis responsable et directeur de CCAS (Centre communal d’action sociale). J’ai ensuite passé les concours, j’ai hésité entre l’Education Nationale ou les Services de l’Etat, j’ai choisi la fonction territoriale et suis rentré au Conseil départemental des Deux-Sèvres, à Niort, où j’étais responsable du Bureau des actions sociales pendant quatre ans.
La fonction de Directeur du Pôle des Services à la population pour laquelle vous avez été recruté à la CdC de l’île de Ré depuis le 13 septembre 2021 constitue une belle promotion pour vous ? Oui elle représente une ouverture plus large et est extraordinaire pour moi. Cette configuration de poste avec à la fois la solidarité, le social, la petite enfance et la culture et le patrimoine est très rare. Elle réunit les compétences professionnelles que j’ai développées depuis quinze ans et tout ce que j’aime à titre personnel, je m’intéresse à l’Histoire depuis toujours et j’ai une sensibilité culturelle forte. C’est une belle opportunité professionnelle.
Connaissiez-vous déjà l’île de Ré ? Oui je vis depuis cinq ans à La Rochelle et je connaissais l’île de Ré en tant que touriste. C’est excitant de découvrir ce territoire d’une autre manière.
Comment appréhendez-vous cette fonction ? Déjà au lycée et étudiant, puis comme assistant social, j’avais une appétence pour les relations aux gens et les contacts sur le terrain. Je vais voir sur place, sur le terrain comment cela se passe. J’ai eu trois semaines d’accompagnement à cette prise de fonction avec Annie Léauté, ce qui est assez rare. Cela m’a permis de bien comprendre, d’autant qu’au-delà des compétences sociales le poste
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culturels du territoire trouvent que tout part trop de la collectivité, que leurs initiatives ne sont pas intégrées ?
© Nathalie Vauchez
Ré à la Hune : La CdC de l’île de Ré s’est renouvelée ces derniers mois et a rajeuni ses effectifs. Qui êtes-vous ?
Nouveau Directeur du Pôle Services à la Population de la CdC depuis mi-septembre 2021, Brice Samson a pris ses larges fonctions à bras le corps, en commençant par rencontrer les 50 personnes de son équipe et les partenaires du territoire.
comporte des aspects juridiques et financiers. Le Pôle Services à la population regroupe une cinquantaine de personnes, tous services confondus, dont 50 % composé du personnel en crèche. La Maline représente une dizaine de personnes. Et bientôt (au 1er janvier 2022 - NDLR) nous récupérons la compétence Adolescence de façon opérationnelle, avec sept personnes dédiées à la jeunesse. Le patrimoine occupe trois agents, il y a une assistante dédiée au logement social et un conseiller numérique va prochainement nous rejoindre. J’ai donc souhaité rencontrer individuellement chacun d’entre eux, afin de comprendre leur histoire, leur parcours, leurs compétences et ce qu’ils aiment faire, car pour moi la notion de plaisir dans le travail est essentielle. Et je suis allé à la rencontre des partenaires : les directeurs généraux des services des communes, les associations qui couvrent un champ vaste : socio-éducatif, culturel, sportif... Comme l’automne est traditionnellement la période à laquelle les associations présentent leurs dossiers de demandes de subventions, cela se calait bien. Et il ne faut pas oublier le service public délégué de la piscine, dont le prochain marché public sera lancé en début d’année pour une mise en place du délégataire retenu au 31 août 2022.
Quels ont été vos étonnements, positifs ou négatifs, à l’égard de notre territoire de l’île de Ré ? J’ai été positivement surpris par la
jeunesse de l’institution de la CdC et de son état d’esprit vif et innovant. Je viens d’institutions centenaires, aux cultures très administratives, la collectivité rétaise est beaucoup plus jeune, historiquement, par l’âge des agents et dans son état d’esprit. On nous autorise vraiment à prendre des initiatives, on est libre de proposer des changements, de sortir des sentiers balisés, c’est réellement intéressant. Par rapport au territoire je suis encore en découverte et donc ne peut encore porter d’appréciation, on voit bien que la population ne constitue pas un bloc unique, mais qu’il y a les résidents à l’année, les résidents dits secondaires, les touristes, les attentes sont parfois différentes... Ce qui m’a toutefois surpris est un certain manque de coopération entre les dix communes et entre les communes et la CdC. Celle-ci a certes ses compétences, mais cela n’empêche pas de travailler sur le reste dans une véritable action publique insulaire. Ce sont d’ailleurs les difficultés que l’on retrouve dans le PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal). De l’extérieur du territoire, on imagine une identité rétaise et non de village, dans la réalité l’identité de chaque village reste forte. Et en même temps les demandes sont fortes à l’égard de la CdC, qui est très bien identifiée, pas seulement comme un acteur financier pourvoyeur de subventions, mais comme un coordinateur et un acteur direct du territoire. On entend parfois dire que la CdC est trop centralisatrice, par exemple dans le domaine culturel. Certains acteurs
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La CdC a un rôle d’impulsion. Rien n’empêche les acteurs de la culture de se rencontrer et de porter des projets entre eux, en collectif. Je n’ai pas entendu parler sur l’île de Ré d’une telle démarche, sur d’autres territoires cela se fait, les collectifs viennent apporter quelque chose, la relation est inversée. Je pense que les acteurs rétais sont un peu trop en attente. Je perçois une vraie ressource culturelle, intellectuelle, vivante, un état d’esprit intéressant des habitants et des équipes, il y a une émulation intellectuelle, une vivacité, très motrice. Il y a aussi plusieurs associations qui proposent des activités sociales, très dynamiques. Notre rôle est d’impulser sans chapeauter.
La CdC va exercer au 1er janvier 2022 la compétence Adolescence, acquise par délibération communautaire il y a quelques mois, quels en sont les enjeux ? L’objectif de prise d’une compétence est de la rendre égalitaire sur le territoire. En matière je jeunesse, comme en matière culturelle, il existe une inégalité d’actions entre les communes. Les enjeux sont doubles : proposer des activités pour les adolescents sur tout le territoire, et en plus des centres de La Flotte et du Bois-Plage que nous reprenons en direct nous allons rouvrir un lieu pour les jeunes à Ars-en-Ré. Et développer les activités proposées. La logique est : une structure, des lieux d’accueil et des activités. Je souhaite qu’on initie des actions de prévention dans les domaines de la santé, des relations, de la sexualité, et qu’on permette aux adolescents de parler de ces sujets. Il faut aussi mener des actions de sensibilisation et de formation des professionnels de l’éducation et de l’animation auprès des jeunes, c’est la première étape d’une telle démarche de prévention. L’idée est de décloisonner. Que faire, au-delà du collège. Les jeunes se vivent dans l’intercommunalité. J’aimerais qu’on soit beaucoup plus présents au collège et mieux identifiables. Nous allons mettre en place des compétences transverses, les (Lire la suite page 13)
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actualité directeurs et animateurs des centres, aux profils complémentaires, auront chacun un domaine de compétence thématique, cela va se construire en équipe.
Le président de la CdC, Lionel Quillet, a plusieurs fois évoqué dans le passé la possibilité de concevoir un site qui regrouperait des activités culturelles et artistiques et serait un épicentre pour les jeunes, qu’en est-il ? Ce projet verra-t-il le jour durant l’actuel mandat ? Il est trop tôt pour en parler. Ce projet doit associer les dimensions culturelles, artistiques et sociales pour les jeunes et au-delà pour une population plus large. Un site qui serait à la croisée des chemins, qui rassemblerait plein d’univers artistiques comme ceux de la musique, du cirque, du théâtre. Une sorte de Lieu tiers, de Maison des Associations. Le projet sera élaboré durant ce mandat, sa mise en place prendra plus de temps vraisemblablement.
En matière culturelle, quels sont les enjeux ? J’arrive à un moment charnière. Annie Léauté a été sur toute l’élaboration du projet, l’intégration des agents de l’ARDC (structure associative qui portait La Maline, avant qu’elle ne soit intégrée dans le pôle culture de
la CdC - NDLR) et la façon de penser la vie culturelle dans ce nouvel équipement. On passe d’une version associative, avec une seule salle, à une version intercommunale avec une collectivité et deux salles de 400 places. On va rentrer en 2022 dans la phase opérationnelle. En ce qui concerne la programmation il nous faut arriver à conjuguer le rôle de coordination et valorisation des associations du territoire avec la nécessité d’une ouverture sur le continent, en faisant venir des artistes d’ailleurs. Il faut trouver le bon équilibre. La programmation de l’ensemble de l’année 2022 sera présentée en début d’année. Mais l’équipe culturelle de la CdC ne se limite pas à faire fonctionner La Maline. Le Hors les Murs va continuer, notamment pour les publics des écoles, des accueils de loisirs, les collégiens, les détenus... Les évènements seront reconduits, comme le Festival Les P’tits se réveillent pour les plus jeunes, ou encore la Fête des bibliothèques...
Pour le volet du patrimoine, le Label Pays d’Art et d’Histoire est en cours de renouvellement. Quels sont les sujets à développer ? On arrive en 2022 au terme des dix ans de la première labellisation. L’enjeu va être de faire participer davantage les habitants. On a commencé en 2021 à déployer une signalétique
patrimoniale dans les communes, qui va continuer jusqu’en juin 2022. Le projet patrimonial sera élaboré avec un collectif qui va commencer son travail au premier semestre 2022, il nous faut aussi inciter les communes à travailler plus avec les habitants. La CdC a un rôle à jouer en trouvant comment soutenir les associations qui valorisent le patrimoine. L’un des enjeux intéressants peut être de mettre en lumière comment les gens vivaient autrefois...
Quel sera l’enjeu 2022 pour la compétence petite enfance, qui s’exerce notamment dans les crèches, le RAM, le LAEP* ? Il s’agit d’une des plus anciennes compétences de la CdC, en phase de stabilisation, pour laquelle la réponse apportée correspond bien aux besoins des habitants et aux évolutions démographiques. Pour les multi-accueils (les crèches – NDLR) nous voulons tendre vers un respect accru de l’environnement, améliorer le tri, la consommation, diminuer l’utilisation d’emballages plastiques, etc. La parentalité fait aussi l’objet de toute notre attention, avec le Lieu d’Accueil Enfants Parents (LAEP), les cafés itinérants en partenariat avec le collège, l’Association des parents des Salières, Ré-Clé-Ré, la CAF... Le prochain est prévu le 10 décembre sur le thème des utilisations numériques des adolescents**. Nous voulons aussi
développer les veillées à thème, qui permettent aux jeunes de s’exprimer, entre jeunes. Le mot de la conclusion ? Le logement social est un sujet majeur, avec de nouveaux projets qui se profilent. Nous espérons aussi pouvoir organiser en 2022 la fête des associations, après deux années durant lesquelles nous avons été contraints de l’annuler. L’équipe du Pôle Services à la population est structurée autour de quatre chefs de service : Adeline Bernard à la petite enfance, Clément Wallerand pour la jeunesse, Annabelle Bariteau pour la politique culturelle (avec Jérôme Wagnon, programmateur et Nicolas Rouffineau, régisseur général) et stéphanie Le Lay au patrimoine. Nous avons encore quelques recrutements en cours : un conseiller numérique - nouveau service à la population -, une assistante de direction chargée du lien social, des directeurs et animateurs pour les espaces adolescents. Propos recueillis par Nathalie Vauchez *RAM : Relais d’Assistantes Maternelles. LAEP : lieu d’Accueil Enfants Parents. **Voir affiche en page 20 de cette édition de Ré à la Hune et sur notre page Facebook Ré à la Hune.
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actualité D é m o cr a t i e
Le Bois-Plage : élus et citoyens réunis Mercredi 10 novembre. Dans la salle des Oyats, la municipalité du Bois-Plage a tenu son premier Forum participatif. se retrouver », intervient Gérard Juin, rappelant que cette zone s’appelle « plaine de jeux », et précisant qu’une étude d’impact (bruit) a été faite avant et qu’une autre suivra après les travaux. Peu banal pour une commune quand on pense que sur des projets tels l’éolien, les études d’impact se font après que la messe soit dite. Dans l’assistance, les avis favorables sont unanimes.
© Nathalie Vauchez
C
omme toute première, c’est une découverte et on s’y rend sans a priori. Tout au plus peut-on émettre quelques hypothèses. Le Maire Gérard Juin et sa liste ont été, en 2020, élus pour partie sur cette nouvelle manière d’envisager la gestion d’une commune. Une approche moins verticale, préservant une place à la parole et au ressenti des administrés. Mais la crise sanitaire est passée par là, retardant sa mise en place. Les Boitais seront-ils au rendez-vous ?
« Bien vieillir à domicile sur l’Ile de Ré »
Conversation libre Le Forum participatif boitais est une émanation d’un autre forum, celui du bureau municipal, explique le Maire Gérard Juin en introduction. La petite cinquantaine de personnes présentes se montre attentive face à des élus venus à leur rencontre en toute simplicité. Un début en somme… Gérard Juin l’annonce, ils seront réguliers, « une entre chaque conseil municipal », précise-t-il. L’objectif ? Autour de sujets déterminés et importants pour la vie du village, les Boitais peuvent ainsi interroger les élus et leur faire part de leurs observations, le tout faisant l’objet d’un retour qui pourra éventuellement ouvrir sur un atelier participatif. « Le déroulement s’effectue en trois temps, dix minutes de présentation par thème, dix minutes de questions-réponses, puis à l’issue de la réunion, un contact direct par petits groupes avec les élus en charge », détaille M. le Maire. Pour cette première rencontre, trois thèmes sont à l’ordre du jour.
Les logements Sujet d’importance s’il en est, il ne s’agit pas ici d’évoquer le projet de La Poizière qui sera composé à 100% du locatif à loyers maîtrisés, mais de son « complément par accession à la propriété du côté de l’Ilot Normand », explique le Conseiller délégué Hervé Dupeux.
S p o r t
e t
Les Boitais présents ont été tout à la fois attentifs et participatifs, questions et suggestions ont été nombreuses.
Allant du T3 au T4, une quinzaine de logements sont prévus, avec pour objectif un quartier qui vive à l’année. L’opération sera orchestrée par l’OFS (Organisme de Foncier Solidaire), initié par la loi ALUR en 2014. Son lancement est prévu pour 2022 pour un achèvement fin 2023/début 2024 « en étant optimiste », complète Gérard Juin. Pourquoi l’Ilot Normand, quel temps avant de pouvoir revendre, pourquoi la commune ne serait-elle pas maître d’ouvrage ou encore de quoi sera-t-on réellement propriétaire et quels seront les critères d’attribution ? Sans surprise, les questions sont nombreuses, traduisant les inquiétudes de voir ces logements revendus ou encore rentabilisés par des locations saisonnières « comme cela se voit dans les logements dits sociaux », insiste un participant. Par un dispositif spécifique, l’OFS permet la dissociation entre Foncier et Bâti et concerne systématiquement la résidence principale, avec « pour seule possibilité le bail emphytéotique. Et si la revente est possible, elle doit se faire aux mêmes conditions », précise Gérard Juin, souhaitant rassurer. « A but non lucratif, l’OFS est un organisme d’Etat, agréé par le
Préfet », souligne-t-il. Sur la question des critères, l’élu précise que la commune sera le seul interlocuteur. « Le dossier n’est pas décidé », explique Gérard Juin, ajoutant que « la demande est importante et complémentaire de La Poizière. Et qu’il s’agit de déterminer ce qui est le plus pertinent. Quant au choix de l’Ilot Normand, « le terrain appartient à la commune, nous avons la maîtrise », conclut M. le Maire
La Plaine de Jeux des Gollandières « On parle d’un réaménagement de l’existant », souligne Kévin Vautey, précisant qu’il s’agit de « répondre aux demandes des enfants et adolescents par la modernisation du terrain de basket en city stade ». Sur le petit skate parc qui fait tant parler, le 3ème Adjoint précise qu’il s’agit de « deux modules de la hauteur d’une table, un plateau d’apprentissage pour le moment mis de côté » ajoute-t-il. Simultanément, le cheminement sera retravaillé et vingt-trois arbres ont été plantés, correspondant à l’opération « une naissance, un arbre ». Il s’agit de rester dans un « esprit très naturel ». « Les jeunes ont besoin d’endroits où
Ce sera le nom du Forum Sénior souhaité par l’ensemble de l’équipe municipale et plus particulièrement par la 1ère Adjointe Dominique Perlade, à la barre de cet évènement qui verra le jour le 3 mars 2022 et concerne, bien au-delà du Bois-Plage, tous les Séniors du territoire. Cette initiative soucieuse de nos anciens est en cours de construction avec l’Agirc-Arrco, les services départementaux et réunira, sur un programme d’une journée complète décomposée en ateliers, caisses de retraite, notaires, associations familiales et prestataires divers, avec pour objectif la mobilité des Séniors et tout ce qui a trait à leur vie quotidienne, jusqu’à l’équipement de la maison. Pour les anciens comme pour les jeunes, voilà une proposition bien accueillie. Comme promis, ce premier Forum participatif s’achèvera par des échanges plus individuels, des Boitais s’attardant aussi tout simplement pour discuter entre eux. La municipalité du BoisPlage a semé une graine participative qu’il convient maintenant à chaque Boitais de faire pousser. M. le Maire a d’ores et déjà annoncé le prochain forum pour la fin novembre ou le début décembre avec un premier sujet déterminé : le réaménagement de la place Raymond Dupeux. Soit au cœur battant du village… Pauline Leriche Rouard
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es collaborateurs de la Communauté de Communes de l’île de Ré ont participé au Marathon de La Rochelle, dimanche 28 novembre, avec trois équipes de quatre coureurs.
Pour un total de 141 équipes engagées.
Ils ont obtenu des résultats très honorables : Equipe 1 : 10ème en 3h19 Equipe 2 : 48ème en 3h44 Equipe 3 : 93ème en 4h02
Félicitations à eux, qui ont bien représenté l’île de Ré... et travaillent au quotidien pour le bien-être des Rétais... NV
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Trois équipes de la CdC au Marathon de La Rochelle L’occasion aussi pour eux de passer une matinée conviviale, en se découvrant autrement !
9 des 12 collaborateurs de la CdC engagés dans le Marathon de La Rochelle (manquent sur la photo : Bérangère Exposito et Brice Samson, ainsi que Laurent, extérieur à la CdC)
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actualité A m é n a g e m e n t
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t e rr i t o i r e
Le sous-préfet Pierre Molager en visite au Bois-Plage © Nathalie Vauchez
A l’invitation de Gérard Juin, maire du Bois-Plage, le secrétaire général de la Préfecture de CharenteMaritime, sous-préfet de l’arrondissement de La Rochelle, qui inclut l’île de Ré, est venu faire une visite de la commune, jeudi 2 décembre, et prendre connaissance, sur le terrain des projets boitais.
Le Maire du Bois-Plage, Gérard Juin, et le sous-préfet Pierre Molager, devant la Mairie et le nouveau logo boitais, avant de continuer la visite de terrain.
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e couple Préfet/Maire, qui existe depuis longtemps et dont on a pu mesurer toute la pertinence depuis le début de la crise sanitaire, est extrêmement important. L’Etat a un rôle d’accompagnement, de soutien, financier mais aussi parfois de contrôle » a expliqué Pierre Molager, déjà venu dans plusieurs communes de l’île de Ré (St Martin, La Flotte, St Clément...), depuis son arrivée en Charente-Maritime il y a 18 mois. L’Etat soutiendra l’agrandissement du pôle santé « Pour un sous-préfet, vivre l’environnement, l’histoire, le cheminement d’un projet par une présence sur le terrain est essentiel. Les enjeux du Bois-Plage, comme ceux de l’île de Ré, ne sont pas qu’estivaux, les enjeux sont très forts toute l’année, c’est important que l’Etat soit aux côtés des élus. » « Nous avons d’abord visité Uniré, pôle économique essentiel du BoisPlage, avant d’évoquer les projets de santé que nous voyons d’un œil très favorable. Une présence médicale de proximité est essentielle » a-t-il précisé, avant que le Maire, Gérard Juin n’expose les projets, objets de cette visite. « Le projet consiste en un agrandissement/réaménagement/rénovation d’un pôle de santé sur 800 m2, en gardant l’aspect patrimonial de la petite place et en offrant plus d’options de stationnement, dont certains spécifiques pour les professionnels de santé. Nous avons fait appel à
un architecte, les différentes phases d’agréments sont en cours, nous espérons finaliser le dossier pour juin 2022, pour lancer les travaux en 2023. Non seulement nous voulons augmenter l’offre de médecins généralistes, et anticiper le départ de deux d’entre eux d’ici dix ans, mais nous aimerions aussi faire venir des spécialistes. A côté des cinq kinésithérapeutes (deux nouveaux vont arriver), du podologue-pédicure, des cabinets d’infirmiers et orthophonistes, nous approchons des spécialistes : phlébologue, gynécologue, dermatologue et ce pôle pourrait décharger le pôle traitement de la douleur de l’hôpital de La Rochelle, en proposant aux Rétais des consultations/traitements sur place. Nous avons déjà trois professionnels intéressés et sommes en discussion avec d’autres. » a détaillé Gérard Juin. « Cette réflexion est cohérente avec le nouveau projet de 50 logements sociaux à la Poizière et celui d’Accession sociale à la propriété au centre du village. » En quoi l’Etat est-il concerné par ce projet ? « L’Etat est partie prenante avec l’Agence Régionale de Santé, la démographie médicale est certes libre, mais elle doit être coordonnée afin d’aboutir à une bonne représentation sur le territoire. Nous intervenons aussi en soutien financier du projet, l’Etat a une politique de soutien aux projets des collectivités : 10 M€ au titre de la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR) sur la Charente-Maritime et 16 M€ au titre de la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), soient 26 M€.
Une fois que le projet sera affiné, l’Etat interviendra sur les investissements » a expliqué Pierre Molager.
nombreuses contraintes à respecter, ici comme ailleurs, entre autres celle de non artificialisation des sols. Nous pouvons adapter notre stratégie. »
Logement, skate-park et sécurité
« J’apprécie ce temps d’échange, cette écoute, l’Etat est vigilant, rassurant, il nous accompagne, cette visite visant à une meilleure connaissance du terrain est à saluer et j’espère qu’il y en aura d’autres », conclue le Maire.
Quels autres dossiers ont été passés en revue ? « Il est important d’échanger avec les nouveaux Maires, sur les priorités des uns et des autres, celles de l’Etat sont le logement et l’emploi des jeunes, les collectivités peuvent y participer. Autre chose, l’été est un sujet important, notamment la sécurité et la mobilité aux périodes d’affluence. Il s’agit d’un premier contact avec le Maire pour voir comment améliorer les choses. Le Marché du Bois draine beaucoup de monde, la sécurité est naturellement un sujet de préoccupation de l’Etat et du Maire, à traiter en amont et pas en réaction. » Quid du projet du skate park ? « Le quartier des Gollandières plus globalement, la sécurité sur les plages et le long des avenues des Gollandières et de la Plage, sont un sujet que nous suivons de près. Concernant la Plaine de Jeux des Gollandières, la municipalité souhaite rénover le secteur, il s’agit d’un lieu de loisirs et de sports pour tout le monde. Or dès l’élaboration du projet on est attaqués via un contentieux, alors qu’il s’agit d’un projet d’intérêt général, pour les jeunes, pensé avec eux. 90 % de la population souhaite ces aménagements, dans le centre du village, et nous avons bien étudié le projet » (lire encadré), réagit Gérard Juin. « Lorsque l’on fait quelque chose d’excentré, comme cela fut le cas avec le théâtre de verdure, cela se finit mal. » L’Etat intervient-il en soutien au logement social ? « C’est une priorité de l’Etat. C’est un sujet privé et des collectivités et des bailleurs sociaux, mais l’Etat incite à la création de nouveaux logements. », précise Pierre Molager. « Nous voulons mieux appréhender et tenir compte des spécificités des territoires » dans les différents domaines. Justement, les présidents des Communautés de Communes des îles de Ré et d’Oléron se rapprochent afin d’élaborer un document commun et demander audience aux Services de l’Etat, en vue de trouver des solutions aux contraintes qui pèsent lourd sur les projets de logements (lire notre article en page 10 de cette édition). Qu’en pense le Secrétaire Général de la Préfecture ? « Le sujet du logement est d’une grande complexité, il y a de
Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr. Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Mathieu Delagarde, Pauline Leriche Rouard, Jonathan Odet, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240
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Une petite pause pour la photo de rigueur, devant la Mairie et le tout nouveau logo de la Commune, et Messieurs le sous-préfet et le maire repartent continuer la visite de la commune du Bois-Plage. Nathalie Vauchez
Le skate-park attaqué Alors que les travaux ont commencé, un groupe de riverains a porté en référé un recours suspensif au Tribunal Administratif contre le skate-park. « Nous avons reçu ce jour (3 décembre) un avis à suspension pour dix jours, le temps que le TA statue. Ce projet d’intérêt général est remis en cause par quelques riverains des avenues des Gollandières et de la Plage, alors qu’il est officiellement soutenu dans le cadre de la DETR et par la Région, qui reconnaît son utilité publique. Les travaux ont commencé, le surfaçage a été réalisé, il ne nous reste plus qu’à monter les deux éléments du city stade. La rénovation/restauration des terrains de basket et handball qui dataient des années 2010 a été faite. Nous espérions avoir terminé l’aménagement du City Stade avant les vacances de Noël. Nous avons fait réaliser une étude d’impact sonore, nous avons fait des choix de matériaux justement pour que celui-ci soit moindre, nous sommes sûrs de nous. Pour rassurer, nous nous sommes engagés à réaliser une seconde étude d’impact, une fois les structures installées. Nous avons suspendu les travaux, nous allons avoir des frais de justice et nous devons voir ce que cela va nous coûter », nous explique le Maire, Gérard Juin, dépité qu’un projet d’intérêt général, qui plus est pour les jeunes, soit remis en cause par une poignée de riverains. C’est malheureusement monnaie bien trop courante sur l’île de Ré... NV
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Les Portes-en-Ré : « On va faire nos projets, on ne lâchera rien » La participation, en fin d’automne, de près de 110 habitants à la première réunion publique d’information de ce mandat, témoigne de l’intérêt que portent les citoyens à l’action publique de proximité, celle menée par leur commune. Le Maire Alain Pochon et plusieurs de ses Adjoints ont présenté de façon détaillée les principaux projets menés et à venir, inscrits sur la feuille de route élaborée dès l’automne 2020. d’aménager un parking de longue durée, gratuit, pour les véhicules et les vélos. Sept caméras de surveillance, sur des sites sensibles, et quelques radars pédagogiques, rues des Peupliers et des Salines, seront installés avant l’été.
© Nathalie Vauchez
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ythmées par Thierry Praud, directeur de la communication de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Charente-Maritime, les interventions du Maire et de son Conseil municipal ont été denses. Le logement, une priorité En matière de logement, la municipalité souhaite répondre tant aux demandes de location à l’année qu’à celles d’accession sociale à la propriété. Une maison a été réhabilitée du sol au plafond, rue des Châtaigniers, afin de proposer un logement à la Nouvelle Directrice générale des services. Concernant le projet de onze logements rue des Peupliers, Alain Pochon a expliqué avoir hérité d’un dossier mal engagé par l’ancien directeur d’Habitat 17, qui a lancé les travaux de VRD pour ce lotissement sans avoir prévenu la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) qui a découvert par hasard le chantier et en a informé la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL). Des fouilles sont en cours, qui retardent le démarrage du chantier et pourraient durer six mois. Une seconde consultation des entreprises a été lancée, après une première lancée en septembre pour laquelle la Mairie n’a reçu aucune réponse. La Commission d’appel d’offres se réunit le 15 décembre, le Maire espère une notification aux entreprises en janvier. La situation économique en France, avec des prix qui ont fortement augmenté, fait que les entreprises qui ont signé des marchés il y a quelque temps déjà, pourraient se rétracter. « Au mieux les travaux démarreront en 2022, soit une livraison pas avant mi 2023 » a-t-il précisé. Autre projet, celui de dix logements au Haut des Treilles, pour la faisabilité duquel le Maire a échangé avec le Préfet et le Président de la CdC, une étude d’esquisse a été transmise à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). « La Commune reste attentive aux possibilités de préemption, pour du logement », a conclu le Maire, sur ce sujet. Les bâtiments communaux Une mise aux normes pour l’accès des personnes à mobilité réduite, pour la performance énergétique, mais aussi l’amélioration de certains sites ont commencé et vont se poursuivre en 2022. L’école de voile, la mairie, l’église et le tennis doivent être rendus accessibles « cette année ». Un terrain privé de 480 m2 a été préempté près du parking Françoise, afin d’y créer un centre technique près du centre bourg, pour une équipe de proximité. Patrick Bouraine, premier Adjoint, a présenté le projet de réaménagement de la salle des Marais de la Prée, pour lequel la SEMDAS a été choisie comme Assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO). L’élaboration
« Un site pilote pour des mouillages innovants »
Près de 110 Portingalais se sont déplacés pour cette première réunion d’information du Conseil municipal, quasiment au complet.
du dossier prendra quinze mois, soit un démarrage des travaux début 2023, pour une livraison au premier semestre 2024. Ce projet est déjà inscrit dans le Contrat de relance et de transition écologique de l’île de Ré (CRTE), ce qui signifie qu’il bénéficiera de subventions de l’Etat. « La salle des Marais de la Prée doit devenir le centre de vie des Portes », a conclu le Maire. Alain Pochon a ensuite détaillé le projet de réhabilitation de la mairie, dont l’objectif premier est d’améliorer les conditions de travail des services de la mairie et l’accueil des Portingalais. Démarré en 2017 par l’ancienne municipalité, ce projet est lui aussi inscrit au CRTE. Au-delà du réaménagement complet de l’étage, qui accueillera les services administratifs, et du rez-de-chaussée, qui abritera des salles de réunion, la salle des fêtes va devenir la salle des mariages et du Conseil, tandis que la scène sera démontée, afin que cette partie de la salle, qui sera séparée, puisse accueillir le futur bureau d’accueil touristique. Ces travaux devraient démarrer au troisième trimestre 2022. L’école a bénéficié de travaux de remise en état de la cour, des sanitaires, les peintures ont été refaites, un volet roulant électrique installé. En 2022, une grande baie vitrée sera installée et un élément de jeu rajouté. « Je suis très attentif au bon état de l’école », a précisé Alain Pochon. Patrick Bouraine a évoqué la demande d’extension de la base nautique, trop à l’étroit. Un préau sera créé dans le prolongement de celui qui existe, côté promenade de la mer, avec des bardages en bois pour soigner l’esthétique. Cela permettra d’augmenter la capacité de stockage. Le permis de construire a été déposé en novembre, les travaux devraient démarrer au premier trimestre 2022. Des travaux ont été réalisés au cimetière : création d’une allée goudronnée, aménagement d’un jardin de plantes à floraison de longue durée, où chacun pourra venir cueillir des fleurs pour orner les tombes, création d’un ossuaire et reprise des constructions en 2022. Le Maire a approché le Père Cottereau au sujet d’un bâtiment vétuste situé rue de la Cure qui ne sert que deux mois par an pour les enfants et cérémonies religieuses. « Soit le diocèse nous le vend, soit il nous le prête dix mois par an, et on le remet
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en état et on l’entretient, pour y créer un centre pour les aînés. La décision est entre les mains du Conseil économique du diocèse de l’ensemble pastoral, je ne lâche pas. » La caserne des pompiers a bénéficié d’une nouvelle porte et d’un nouveau véhicule, en 2022 les vestiaires seront mis aux normes, le dossier est prêt. Un projet de gare routière à la Pointe de Chabot, présenté au Préfet lors de sa visite aux Portesen-Ré, va être ouvert, après un premier certificat d’urbanisme négatif au regard de la Loi littoral. Autre CU négatif, celui concernant le projet de couverture du terrain de tennis, que le Plan local d’urbanisme intercommunal n’autorise pas. « C’est la raison pour laquelle je n’ai pas approuvé le PLUi, a déclaré le maire, ils n’ont pas voulu le corriger, il va falloir attendre sa révision. » L’aménagement de l’aire de jeux du Gros Jonc et la sécurisation du site par des clôtures métalliques et végétales sont bientôt prévus, l’actuelle clôture étant obsolète aux yeux de l’APAVE. Un grand portillon et un petit portillon seront installés, qui seront fermés à 21 heures avec gardien à l’intérieur. Un sentier pédestre va être remis en état et balisé par la Fédération française de randonnée, permettant de faire une boucle de deux heures de marche depuis le vieux port, en passant par le bois de Trousse Chemise, les marais.
« On est bien à la manœuvre » Les associations portingalaises ont été subventionnées par la commune à hauteur de 40 K€ en 2021, sans compter toutes les aides matérielles, logistiques, etc. Les 29 km de voirie et 20 000 m2 de parking représentent un budget quinquennal de remise en état d’1,2 M€. La réfection de la piste cyclable le long de la route du Fier va être réalisée par la CdC. L’installation de bornes pour sécuriser le centre du village, mais aussi pour éviter le stationnement abusif, la création de 260 places de parkings à vélos en 2021 - la municipalité réfléchit à les rendre plus esthétiques mais ce serait au détriment de leur nombre - sont autant de sujets de discussions soutenues aux Portes. La commune s’est portée acquéreur d’un terrain de 1600 m2 sur lequel elle prévoit
Concernant les mouillages, le double objectif est de remédier à une situation existante illégale au regard du Domaine public maritime (mouillages sauvages) et de les améliorer aux plans de leur impact environnemental et de la sécurité des personnes. Les besoins ont été estimés à 700 emplacements, 287 personnes ont répondu à l’enquête menée au printemps 2021 et la municipalité se dit ouverte aux propositions des usagers. Les corpsmorts seront en béton bio-sourcé (à base de coquilles d’huîtres), ce qui réduira leur empreinte carbone, des mouillages textiles seront utilisés, plus chers mais à plus longue durée de vie. Le parc Naturel Marin a demandé une étude poussée sur la non-présence d’habitats particulièrement sensibles, qui coûtera 8000 €. « Dans la mesure où nous sommes un site pilote et que ces études serviront à tout le monde, la commune a sollicité un cofinancement de l’Office français de la biodiversité et de la CdC. Dès que nous aurons les résultats de l’étude, nous pourrons présenter le dossier définitif en préfecture. Le dossier de présentation est déjà parti à la DREAL », a expliqué le Maire. En février 2022, des essais seront menés pour observer comment vont vieillir ces mouillages. Enfin, autre vaste sujet du Nord de l’île, la défense du littoral. La convention cadre des études a été signée par le Département et la Région et transmise à l’Etat pour signature. En fonction de son retour, l’étude est projetée en fin d’année. « Le tracé n’est pas arrêté, mais il sera en dehors de la Réserve naturelle de Lilleau des Niges, les études devaient avoir lieu en 2021/2022, ce sera pour 2022/2023 avec des travaux prévus entre 2024 et 2026. » Par ailleurs, deux batardeaux seront installés au pas des Citons et au petit Marchais. « Un parking à bateaux va être mis en place en 2022 sur un terrain communal en friche, route de la grande Jetée, entouré par de la végétation. Il accueillera les bateaux des professionnels et ostréiculteurs. Cela évitera le dépotoir actuel du parking de la Patache » a annoncé le Maire, en fin de réunion. Il a salué les finances très saines laissées par la précédente municipalité, citant l’ancien premier adjoint, Michel Oger. « On va faire nos 39 projets, puis d’autres, on ne lâchera rien », a conclu Alain Pochon, avant d’inviter les Portingalais présents à échanger avec les élus autour d’un verre de l’amitié. Nathalie Vauchez
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Remise en valeur du petit patrimoine Les travaux de la pompe à eau et du puits de la citerne du Phare viennent de s’achever.
Distantes d’un peu plus d’1 km, ces deux constructions sont intimement liées. En effet, lors de l’électrification du Phare en 1882 via l’installation d’une centrale à vapeur, l’eau, nécessaire et absente sur le site, était pompée grâce à cette pompe à eau et distribuée jusqu’à destination par une canalisation de grès de plus d’1Km puis stockée dans la citerne située sous le puits. Ce n’est qu’en 1949 que le phare est raccordé au réseau électrique. Ces installations deviennent alors obsolètes. Elles sont les témoins de cette période d’ingénierie innovante de la fin du XIXe siècle.
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Christophe Penot, adjoint à la mairie, nous en dit un peu plus sur la démarche : « Il s’agit de remettre en valeur du petit patrimoine qui était un peu délaissé. Des travaux passés ainsi que l’érosion et les embruns avaient abîmé la pierre du puits de la citerne. Concernant la pompe, plusieurs pierres étaient fendues, la mécanique complètement rouillée, il fallait faire quelque chose ». L’an prochain sont prévus des travaux avec un budget un peu plus conséquent pour le sol du canot de sauvetage. Dans le programme également la finalisation du recensement en cours des puits de la commune. « Il s’agirait de lancer une campagne de restauration de ces puits et pourquoi pas un petit circuit d’interprétation pour
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© Jonathan Odet
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l s’agit de la première étape d’une campagne de restauration du petit patrimoine bâti de Saint-Clément.
Le Puits de la Citerne avant.
…et après.
mieux en comprendre l’histoire », nous explique Christophe Penot.
vous servir de la pompe, les installations sont maintenant factices !
Attention, pas la peine d’essayer de
Jonathan Odet
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A Loix, les élus gèrent la commune dans un esprit positif DR
La zone de mouillages du Grouin, un regard sur la condition animale, un projet d’aménagement pour le village, sont autant de sujets traités lors du dernier conseil municipal.
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e maire, Lionel Quillet, a ouvert la séance en informant que le tribunal administratif avait accepté la validation du permis demandé pour la construction d’un domaine viticole sur l’espace communal. Patrick Boussaton, premier adjoint, est intervenu pour signaler que les travaux entrepris pour remettre en état la digue située au
Un lieu d’abri pour les chats errants.
niveau de La Pierre Blanche étaient terminés. La réfection d’un premier tronçon a été effectuée l’année dernière. Ces travaux sont financés par la Communauté de Communes qui a en charge la maintenance de ce type d’ouvrage. Il a poursuivi en abordant la question de la zone de mouillages au niveau du Grouin. Il existe 114 mouillages
potentiels. En pleine saison, environ 90 bateaux sont amarrés. Il n’existe plus que deux zones, une troisième avait été supprimée dans un souci de protection environnementale. Celle-ci empiétait sur un espace riche en zostères, des herbes aquatiques qui servent d’abri à de nombreux organismes marins (poissons ou crustacés), et qui nourrissent, l’hiver, les bernaches cravants. Patrick Boussaton a insisté sur la nécessité d’avoir la présence régulière, sur les lieux, d’un agent communal pour contrôler l’empreinte humaine. Rappelons qu’il s’agit d’un site fragile, partie intégrante de Natura 2000. Un regard attentif aux chats errants La commune se préoccupe du problème posé par les chats abandonnés. Un espace a été aménagé pour les accueillir et les nourrir. L’alimentation est distribuée par des bénévoles. L’objectif est de parvenir à piéger ces petits animaux afin de les faire
tatouer, vacciner et castrer avant de les relâcher sur les lieux où ils auront été capturés. Le centre-bourg doit se refaire une beauté Lionel Quillet a lancé l’idée d’une réflexion collective sur l’évolution de la halle et pour « repenser le cœur du village ». En effet, la place du marché, considérée comme étant le centre bourg, date du début du second mandat du maire, c’est-à-dire il y a vingt ans. Même si l’idée, à l’époque, avait été critiquée par quelques-uns des administrés, ce lieu de vie reste un point de rendez-vous auprès des commerçants (pour la plupart présents à l’année) pour les résidents principaux, secondaires et les touristes. L’équipe municipale compte bien lui redonner une deuxième jeunesse. L’idée va faire son chemin, nous suivrons de près l’évolution de la situation et ne manquerons pas d’en rendre compte. Jacques Buisson
Toute l'équipe vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année
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Sainte-Marie : Conseil municipal très rigoureux
Belle unanimité sur tarifs et redevances L’exercice est long et un peu fastidieux mais il faut en passer par lui. Un à un, Isabelle Ronté égrène et soumet au vote les multiples postes concernés par les tarifs et redevances communaux.
Pour rompre avec l’aridité des chiffres, Isabelle Ronté évoque sur la Médiathèque, les 31 000 prêts effectués en 2020 et les 2 400 adhérents, pour la grosse majorité maritais, qui composent son public. Gisèle Vergnon rappelle quant à elle, que seuls les cirques sans animaux sont acceptés sur la commune. L’ensemble des tarifs et redevances sont votés à l’unanimité des vingttrois personnes présentes.
Soutien aux associations Là encore aucun point d’achoppement dans l’équipe municipale, validant à l’unanimité plus de 60 000 € de subventions réparties entre différentes structures. Parmi celles-ci, deux n’avaient rien demandé, l’association des Anciens Combattants et celle des Bleuets de France, auxquelles sont néanmoins attribués respectivement 200 et 150 €. D’autres montants ont été revus à la baisse et deux sont refusés, sur lesquels Mme le Maire apporte des explications.
Autre refus, la subvention demandée par une association de protection animale dont le siège social est aujourd’hui à Sainte-Marie (après avoir déménagé a priori de La Flotte). « Je ne la connais pas », explique Gisèle Vergnon rappelant le partenariat solide existant avec l’association La Côte aux chats pour assurer la stérilisation des chats errants, remboursée sur factures à hauteur de 1 200 € par an. « Pourquoi donnerait-on une subvention ? » reprend Gisèle Vergnon, argumentant pour le respect de la règle de la commune, soit attendre un an d’existence d’une structure avant d’envisager une subvention.
Un chèque Loisirs & Sport pour les jeunes Cédric Valadon rappelle les grands principes de cette initiative concernant les moins de dix-huit ans, résidents permanents de la commune, élèves ou étudiants. Pour l’année 2022, le Conseiller municipal délégué à la Jeunesse et au Sport propose quelques améliorations : « un élargissement à l’ensemble des enfants relevant du groupe scolaire Louis Gaucher, qu’ils soient résidents maritais ou non », et annonce « une simplification des formalités », avec la suppression de l’obligation
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de fournir un certificat de scolarité pour les moins de seize ans, et rappelant par ailleurs que le montant de l’aide accordée est étudié selon le Quotient Familial, et qu’elle profite aux associations maritaises proposant des activités tels football, rugby ou encore danse.
Discussion sur les référents de quartier Après validation des règlements des marchés des places d’Antioche et des Tilleuls ainsi que celui des Halles d’Antioche, place à la démocratie participative et à la mise en place des référents de quartier et de leur charte qu’il s’agit maintenant d’approuver. Qu’est-ce qu’un référent de quartier ? Véritable relais, il a pour mission de recueillir et transmettre des informations sur son quartier dans des domaines aussi divers que dégradations, dépôts sauvages, incivilités, soucis de stationnement ou voiries, ou encore d’alerter sur la situation de personnes isolées en difficulté pour exemple. Bref, c’est un regard neutre faisant lien entre habitants et commune.
Le conseiller municipal se réfère au Comité consultatif initié par la CdC. « Cela n’a rien à voir », résume Gisèle Vergnon. Après quelques échanges, le vote de la Charte afférente se soldera par l’abstention de M. Didier Guyon. D’autres sujets seront également évoqués plus brièvement. Parmi ceux-ci, les conditions sanitaires dictant leurs règles à la vie scolaire et pour le respect desquelles Mme le Maire estime que « la commune se substitue à l’Education nationale », le Noël des anciens, prévoyant le renouvellement de l’opération paniers gourmands « très appréciés l’année dernière » mais aussi un thé dansant le 14 décembre, et enfin le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la CdC rétaise, celui-ci ayant été adressé à l’équipe municipale en amont. « Le débat est-il clos ? », interroge Gisèle Vergon… « parfait merci », répondelle au silence qui s’ensuit. A noter enfin, le rachat validé d’une parcelle située rue de la Ferlandière aux fins de construction de nouveaux logements sociaux. Pauline Leriche Rouard
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Le premier refus concerne les 2 700 € demandés par l’AMAP « pour l’achat de tivolis et de chaises pour les marchés », précise Gisèle Vergnon. « L’AMAP est hébergée par la commune depuis sa création en 2006 et toujours gratuitement », continue Mme le Maire s’avouant « très vexée de l’avoir vu partir exercer son
activité sur Rivedoux pour la seconde année consécutive, alors qu’aucune demande de salle n’avait été faite ». « N’y aurait-il pas possibilité que cette association se développe sur SainteMarie ? », intervient le Conseiller municipal François Léonard, rappelant les enjeux de développement durable. Oui pour Mme le Maire qui confirme son intérêt, mais non pour la subvention. « La demande a été considérée mais c’est un peu dommage car la mutualisation existe », précise Gisèle Vergnon qui a évoqué avec l’association la possibilité de prêt ou encore le recours à La Verdinière.
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Au menu, quelques augmentations, sur le droit de place pour la vente itinérante ou la redevance appliquée aux terrasses non couvertes par exemple, ou encore concernant la location de salles municipales, ces modifications de tarifs ne concernant toutefois pas les associations.
Salle des Paradis, un lieu moderne accessible à tous à la location.
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De la location des équipements sportifs ou de matériel à ceux des salles municipales, du droit de place sur les marchés aux mouillages en passant par expositions, médiathèque, occupation du domaine public, venue de cirques ou manèges, tout est passé au crible avec rigueur.
Sur le sujet, le conseiller municipal opposant et conseiller communautaire Didier Guyon a déposé un amendement. Selon lui, la sélection des référents de quartier devrait se faire par tirage au sort. Mais pour Gisèle Vergnon et sa majorité, nulle place ne doit être laissée au hasard. « Il faut bien faire attention aux personnes choisies, il y a beaucoup de règles et de conditions à respecter », argumente Mme le Maire rappelant que « les référents doivent habiter leurs quartiers et respecter certaines valeurs sans être médiateurs ». « Il faut garantir une intégrité des personnes et une très grande confiance », conclut-elle, questionnant Didier Guyon sur le pourquoi d’un tirage au sort.
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éunie autour de Mme le Maire Gisèle Vergnon, la séance du Conseil municipal du 17 novembre a été animée pour une grande partie par Isabelle Ronté, 1ère Adjointe en charge des Finances. Et pour cause… à l’ordre du jour, beaucoup de chiffres.
© Pauline Leriche Rouard
En perspective de l’année à venir, l’équipe municipale au complet a planché sur des aspects financiers de la vie communale.
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Un investisseur privé va construire trente-trois nouveaux logements sociaux © www.cestenfrance.fr
Mercredi 17 novembre, le conseil municipal de Rivedoux s’est réuni à la Maison des activités associatives où, pour des raisons de commodité, il se réunira dorénavant à chaque fois. culture et au patrimoine au conseil présentation aux riverains qui se fera municipal, qui a donné son accord prochainement. à l’unanimité. L’audit global durera Cependant un point environ trois mois, une idée plus a dores et déjà été claire des travaux à prévoir sera donc mis en évidence : donnée fin mars… “Lors de cette réunion de la commisÀ noter sion voirie, il a été La commission commerce, artisanat émis le souhait, en et marché s’est réunie le 19 octobre concomitance avec dernier afin de se prononcer sur les travaux de la rue les tarifs d’occupation du domaine de la Côte Sauvage, public (terrasses et activités comd’inclure la rue des merciales) pour 2022. Laure Trichard Goélands et la rue explique les propositions de cette des Cormorans, ces commission : “Nous nous sommes rues étant perpenprononcés sur une augmentation diculaires à la rue limitée et maîtrisée sauf pour l’élecde la Côte Sauvage, tricité en prévision des augmentail paraissait donc tions du prix chez les fournisseurs assez évident qu’on d’énergie.” Propositions validées par les intègre aux l’ensemble du conseil municipal, tout travaux”, précise La Redoute va prochainement faire l’objet d’une étude afin de réaliser des travaux de comme celle de louer un local du consolidation de cet édifice historique. Monsieur le Maire, complexe sportif, pendant six mois Patrice Raffarin. non renouvelables au tarif de 120 u programme, l’avancement l’année, de préférence sociaux, elle le L’ajout de ces deux rues est estimé à euros mensuel, à un couple de jeunes des travaux de la rue de la Côte validerait. Le projet a conquis la pluun montant de 150 000 euros HT, ce entrepreneurs de la commune afin de sauvage, l’acquisition des terpart des membres du conseil, même qui porte la totalité des travaux prévus les aider à démarrer leur activité… rains au quartier du Château, la mise si certains se sont demandés pourà un montant de 750 000 euros HT. en place d’une étude de diagnostic à quoi la commune n’avait pas acheté Le conseil municipal a approuvé cette Pour finir, Patrice Raffarin a exprimé, la Redoute ou encore la création de le terrain directement, la réponse est décision à l’unanimité. avec regret, son mécontentement nouveaux logements sociaux... bien sûr financière puisque le terrain envers les opérateurs qui installent La commune rivedousaise avait lancé vaut actuellement 3,5 millions d’eula fibre actuellement sur la commune un appel d’offres concernant les Trente-trois ros, ce qui représente un coût bien car il a constaté des dégradations sur études préliminaires au chantier de la nouveaux logements sociaux trop élevé dans son budget annuel. le domaine public après leur départ. Redoute. La réponse d’une architecte en prévision Patrice Raffarin a cependant ajouté Il invite donc la population à signaler a été retenue. Cette dernière va traque la commune convoite deux autres Marc Chaigne, premier adjoint, a explià la mairie tous travaux de ce genre, vailler sur site pour y faire une étude terrains plus petits, et plus donc plus qué la volonté du village rivedousais une fois terminés, afin que la direchistorique du bâtiment et regrouper abordables, afin d’y construire de noude soutenir, auprès du préfet, l’acquition des services techniques effectue l’ensemble des dossiers qui existent veaux logements sociaux gérés cette sition d’un terrain de plus de 7409 un contrôle et une vérification de la aussi bien au niveau départemental fois-ci par la commune, en plus de m2 par un investisseur privé, Nexalia, bonne remise en état des lieux après que national. L’architecte va égaleceux en construction actuellement… pour un projet de construction de travaux… ment faire un bilan sanitaire de l’enlogements en Usufruit locatif social semble du bâtiment, puis des études Stessy Bourreau appelé “Le Clos des Rives Bleues”, structurelles afin Quartier du Château, 371 rue de la Corniche à Rivedoux. de connaître ses rue de la Côte Sauvage, En temps normal, la commune n’aufailles, puis elle la Redoute : de nombreux CAFÉ rait pas eu son mot à dire, cependant définira le projet travaux en prévision ITINÉRANT le terrain se trouve sur une parcelle de restructuration DES FAMILLES Du côté du quartier du Château, la proche de la mer et cet appui est donc dans sa globalité voirie a bien avancé et sera normalenécessaire. Dans le projet de la société avec un planning ment terminée pour Noël sachant que privée, 30% de ce terrain seraient Echanges sur les pratiques et une étude pour la voie définitive ne sera établie que utilisés pour y construire trente trois estimer les travaux. numériques des adolescents : quand les constructions seront achelogements sociaux, dont neuf T3 et Enfin, elle fera la vées. La commune est dans la deravantages et risques. six T2, qui reprendront les conditions rédaction d’un nière phase d’acquisitions des zones de la charte architecturale rétaise et Par Solène BONNIN, Promeneur du Net de l’île rapport et tiendra de Ré et animatrice de la MJA de La Flotte restantes, comprenant trois parcelles s’intégreront en douceur dans le bâti une réunion avec ainsi que l’aire naturelle des Tamaris, existant. l’ensemble des autrement dit l’ancien camping. Pour élus municipaux Des arbres vieillissants seront abatce faire, un acte notarié d’une valeur pour la remise de tus et remplacés par d’autres faisant de vingt et mille euros est nécessaire. ces documents. “Le partie de la palette végétale rétaise. Le coût total estimé pour la commune VENDREDI tout pour un monSoixante places de stationnement comprenant l’acte notarié et l’achat tant TTC de 16 800 sont prévues, elles seront créées de 10 des terrains est d’environ un million euros, sachant que façon écologique dans une démarche DÉCEMBRE sept cent mille euros. Le conseil a À 18H30 nous vous demande préservation de l’environnement. voté pour ces acquisitions à l’unaLe permis de construire étant en dons l’autorisation nimité sachant qu’il s’agissait d’une Salle polyvalente du collège - Saint-Martin-de-Ré cours d’instruction, le plan n’est pas d’aller chercher décision logique puisque les travaux 1 Avenue Philippsburg encore accessible. Il faut savoir que des subventions GRATUIT et OUVERT À TOUS sont déjà en cours. la commune avait refusé le premier départementales cafeitinerantdesfamilles@gmail.com - 06 27 51 65 91 La commission voirie s’est réunie projet de l’investisseur qui était de conjointement à + d’infos : www.cdciledere.fr récemment pour définir les deuxième construire des résidences de tourisme, cette dépense”, et troisième phases des travaux de et qu’elle lui a expliqué que si le proprécise Isabelle la rue de la Côte Sauvage avant la jet était utilisé pour des logements à Ferré, déléguée à la
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Un nouveau projet d’acquisition foncière pour dynamiser la commune ! Comme d’habitude, le conseil s’est déroulé de manière consensuel sur l’ensemble des sujets traités, de l’école maternelle au port en passant par la salle des jeunes. Développement (APD). Les nouveaux coûts sont passés en revue et approuvés par le Conseil, la part revenant à la Commune étant de 60,9% sur un total de 332.219 €.
© Nicolas Rayneau
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a séance a débuté par une proposition de Mme le Maire d’utiliser le droit de préemption pour acquérir deux parcelles d’une superficie totale de 1163 m² situées venelle du Natureau, pour un montant de 866.000 € et 44.000 € de commission. L’une d’elles, actuellement louée, verra son bail prendre fin sans être renouvelé le 30 octobre 2022.
Renouvellement de la convention de fourrière animale avec l’APAR
Domaine et patrimoine La préemption de ces biens entre dans un projet plus global d’aménagement de ce secteur puisque le terrain est accolé à un lotissement de logements sociaux. Une parcelle voisine, également en vente, fait l’objet d’une demande d’évaluation auprès des Domaines, ceci afin d’aboutir sur une négociation à l’amiable entre la Mairie et les propriétaires. L’équipe municipale se félicite de réussir à mener à bien cette partie de son programme de campagne puisque l’objectif de ces rachats est de créer un ensemble immobilier avec de nouveaux logements pour des résidents principaux en locatif social et en accession à la propriété (sans possibilité de plus-value à la revente). Ce qui pourrait permettre notamment d’accueillir des professionnels utiles à la commune comme un kinésithérapeute. Est également prévu un logement d’urgence (pour les familles qui se séparent, une maison qui brûle, etc.) La spécificité de cet ensemble serait d’accueillir aussi du logement saisonnier. Mme le Maire rappelle que tous les villages de l’île de Ré sont des communes à vocation touristique, ce qui permet d’avoir des critères de population supérieurs mais aussi des rémunérations plus élevées pour les adjoints. En effet, toute commune classée station de tourisme peut être surclassée dans une catégorie démographique supérieure, par référence
« L’heure bleue » du port d’Ars-en-Ré.
à sa population totale calculée par l’addition de sa population permanente et de sa population touristique moyenne. Pour garder ce label de village touristique, il faut assurer un nombre de logements saisonniers suffisants. Il est question par exemple d’une maison avec des chambres privatives mais des pièces de vie communes que pourraient se partager des saisonniers. Enfin ce terrain pourrait avoir son jardin public et devra permettre une liaison douce piétons/cyclistes entre le lotissement des « brises marines » et la venelle du Natureau. Mise à disposition de la salle des jeunes Depuis décembre 2019, la Convention Territoriale Globale vise à renforcer la coordination et la cohérence des actions en direction des habitants, en lien étroit avec la Caisse d’allocations familiales. Dans ce cadre, l’un des enjeux principaux est de définir une politique éducative avec un projet éducatif « animation jeunesse » partagé avec l’ensemble des partenaires concernés et les dix communes de l’île.
Ces réunions ont abouti à la redéfinition de l’intérêt communautaire par l’étude, la construction, l’entretien et la gestion des structures d’adolescents destinées aux jeunes de 11 à 25 ans. Avec l’animation et/ou la coordination des actions menées à destination de ce même public. Et enfin par la construction et la coordination d’un réseau d’information et de communication en direction des jeunes et des familles.
Le Conseil valide ce renouvellement avec l’Association de protection des animaux Rétais. Cette convention a pour but la protection et l’accueil des animaux abandonnés. Elle est renouvelée chaque année. Le système de redevance est calculé à hauteur de 1.12 € par habitant, soit 1.457,12 € pour 2022. Budget annexe du Port Suite à la Commission du Port du mardi 16 novembre, le Conseil valide l’attribution 2022 des places de port (21) suivant la liste d’attente avec alternance entre les prioritaires et les non prioritaires.
C’est dans ce contexte que la Communauté de Communes souhaite maintenir les Accueils adolescents sur La Flotte et le Bois-Plage mais aussi en ouvrir un sur Ars-en-Ré. La commune met donc à disposition son ancienne salle des jeunes à la CdC par le biais d’une convention que le Conseil valide à l’unanimité.
Ensuite, l’estimation du coût pour l’année 2021 des interventions des services communaux auprès du budget annexe du Port est présenté. Ces frais prennent en compte les interventions des agents communaux durant l’année (entretien aire de jeux, arrosage, parterres, dragage…) ou pour la gestion administrative et financière du Port, ainsi que le remboursement des lignes téléphoniques portables et les frais d’affranchissement. La facture s’élève à 12.800 €.
Finances locales : Modification de la demande de subvention pour les travaux à l’école maternelle.
Budget annexe : Camping Municipal ESSI
Mme le Maire informe son Conseil que suite à la demande des services de préfecture en charge de la demande initiale de Dotation de Soutien à l’Investissement local (DSI) pour les travaux de l’école, il convient de délibérer à nouveau sur l’Aide Public au
L’association qui gérait le camping attribuait le versement d’une prime de fin d’année à son personnel titulaire, ce que la Mairie a maintenu en 2020 et reconduit maintenant en 2021. Jonathan Odet
Meieurs voeux C.H.R & COMMERCES ÎLE DE RÉ • LA ROCHELLE
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Petits et grands moments de la vie boitaise
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e Maire Gérard Juin l’annonce d’emblée : « la situation sanitaire est préoccupante et ce retour dans la salle dédiée aux conseils municipaux ne sera peut-être qu’un simple passage ». En attendant, tout le monde semble heureux d’être là, dans cette salle plus chaleureuse et plus adaptée à une communication fluide. A l’ordre du jour, petits et grands moments de la vie boitaise. Affaires juridiques Au chapitre des décisions prises par le Maire dans le cadre de ses délégations, plusieurs signatures dont celles de deux conventions établies avec des avocats, l’une pour un « vieux dossier d’urbanisme lié à l’achat d’une parcelle » et l’autre concernant l’ensemble des dossiers juridiques de la commune, « une assistance qui a déjà servi et servira encore », souligne Gérard Juin. Signatures encore pour la reconduction du marché Illuminations (32 000 € environ) et un appel d’offres pour l’aménagement des espaces publics. Réglages nécessaires Très administrative, cette première partie de Conseil municipal doit revenir sur des sujets déjà votés. En effet, suite aux récents changements dans l’équipe municipale, motivés par le départ de l’adjointe Aude Roi, des ajustements doivent être faits : sur le plan des indemnités allouées aux élus en raison de la réorganisation des missions, mais également relatifs au Comité consultatif du marché ainsi qu’aux Commissions communales Aménagement du territoire et Appel d’offres, dont Aude Roi faisait partie. Respectivement, la 4ème adjointe Sandrine Perchais, le conseiller municipal Vincent Chauvet et la 5ème adjointe Amandine Bouhier la remplacent désormais. Un ensemble de décisions voté à l’unanimité. Lancement des logements de La Poizière Unanimité là aussi et personne n’en doutait. Suite à l’approbation de la CdC le 6 juillet dernier, il s’agit aujourd’hui de valider la signature de la « Convention pour la réalisation d’opérations de logements notamment sociaux en densification sur la commune du Bois-Plage-en-Ré entre la Communauté de Communes, la Commune du Bois-Plage-en-Ré et l’établissement public foncier de Nouvelle-Aquitaine ». Signée pour six ans à hauteur d’un budget de 3 500 000 € maximum, elle entérine ce projet important pour « le maintien et le développement de
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la population permanente », composé de 40 à 50 logements locatifs à loyers maîtrisés et d’un équipement public, sur une superficie de 19 810m² à acquérir. A noter que M. le Maire s’est retiré des débats, quittant la salle pour « aller faire un tour ». De retour, Gérard Juin expliquera que sa mère Symbolique, c’est sur l’emplacement du City Stade que Gérard Juin s’adresse aux parents des enfants de étant propriétaire l’opération “Une Naissance un Arbre 2021”. d’un terrain sur la De leur côté, les conseillères Catherine n’est pas question d’un Tiers-Lieu à zone et lui-même étant fils unique, il aujourd’hui », car estimant qu’une considérait comme inapproprié d’être Beguin et Claudie Buat planchent « période de décision et de test » présent lors de la mise au vote. sur la signalisation dans le cadre est nécessaire. « L’ambition est là. de la démarche intercommunauCes précisions faites, le Conseil On doit faire nos preuves je le sais », taire. Espérant une mise en place au reprend son cours avec la présentaexprimera Aurélien Ravet lorsque M. printemps prochain, elles évoquent tion du travail des commissions par le Maire donnera parole au public. également un changement de la grands thèmes. signalisation de danger de baignade, Une Convention est en cours et sera « une mise aux normes mondiales », soumise au vote lors du prochain Services à la population précisent-elles. Conseil municipal. Souhaitant « être dans les clous », Gérard Juin précise A l’ordre du jour du premier forum A ce chapitre, une annonce imporqu’elle fera l’objet d’une publication participatif boitais, la 1ère adjointe tante. L’équipe municipale (et plus dans un support ad hoc. Dominique Perlade en charge du particulièrement Jean-François CCAS et de la vie citoyenne confirme Beynaud et M. le Maire), travaillent Autre sujet, celui du développement le Forum des Séniors pour le 3 mars sur la possibilité de recruter un Chargé du Pôle médical. « Les commerçants 2022. Un évènement qui lui tient à de Mission Développement durable. sont favorables au maintien, les cœur et pour lequel elle s’investit « Une vraie démarche complémenmédicaux aussi », souligne Gérard pleinement. Toujours concernant les taire du garde-champêtre », précise Juin, évoquant une « très grosse anciens, elle annonce également la rénovation à faire sur 800 m², avec Gérard Juin. Qui est également une distribution des colis de Noël dès le un agrandissement et un réaménavraie décision politique positionnant début décembre, celle-ci étant répargement possible suite au départ de Le Bois-Plage de manière novatrice tie entre les membres de l’équipe l’ophtalmologiste ». Objectif 2022 sur un enjeu majeur. A suivre de municipale. pour un aboutissement en 2024. près… Développement de la vie locale
Aménagement du territoire
Rapidement évoqués, les résultats du marché boitais confirment une « bonne saison et un nouvel agencement apprécié ». L’équipe municipale prévoit une légère augmentation (+1€) du droit de place (soit 555 à 561 € par mètre linéaire) et des chambres froides (180 à 182 €), l’hiver restant une période gratuite. Augmentations en vue également du côté du droit de terrasse par m², ces nouveaux tarifs devant tous être validés au prochain Conseil municipal.
Côté circulation, la municipalité envisage le passage en Zone 30 sur toute la commune. Autre dossier d’actualité, la rénovation du City Stade. Conforté par les appréciations du Forum participatif, Gérard Juin réaffirme la volonté de la commune de « tenir sa position et de ramener la vie et la jeunesse au Bois-Plage », sans oublier de remercier son adjoint Kévin Vautey pour son implication.
Environnement & patrimoine Le Conseiller délégué à l’Environnement Jean-François Beynaud rend compte du travail du garde-champêtre Kévin Mouëllic, mettant en lumière « pas mal de soucis dans les bois », précise le conseiller délégué évoquant les dépôts sauvages de déchets végétaux.
Développement économique Autre sujet attendu, l’installation ici de la structure de coworking proposée par l’association l’AMER. Dans la salle, son vice-président Aurélien Ravet est attentif. « Si la Salle du Conseil municipal est conditionnée aux demandes de location, il est possible de mettre les bureaux à disposition », rappelle Gérard Juin, précisant par ailleurs « qu’il
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Seront également évoquées la nécessité de ramener la Police municipale dans le centre-village pour plus de proximité, ou encore la modernisation prévue de la bibliothèque. Pour conclure, évoquons l’intervention du conseiller municipal Vincent Chauvet sur le Pacte de Gouvernance proposé par la CdC, qu’il remet en cause pour un problème de rédaction mais également des « éléments contestables voire scandaleux », trouvant un écho auprès de Philippe Trennec, jugeant lui aussi le « texte très mauvais et sournois ». « C’est un projet », temporise Gérard Juin. « Il sera probablement revu et réécrit avec demande pour avis au Conseil municipal », conclut le Maire. A noter enfin que le Conseil municipal boitais recevra le 23 novembre les Conseillers départementaux Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge « pour faire le point ». Pauline Leriche Rouard
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Mardi 16 novembre. Pour la première fois depuis la crise Covid, l’équipe municipale tient Conseil dans la salle des Mariages. Jusqu’à quand ?
actualité E n v i r o n n e m e n t
« Une naissance, un arbre » : 25 nouvelles plantations Samedi 20 novembre au matin. Le temps gris et froid n’a pas découragé les familles rassemblées sur l’aire de jeux des Gollandières pour l’édition 2021 de « Une naissance, un arbre ».
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nitiée en 2020 avec l’implication du conseiller municipal Rémi Carré, cinq arbres avaient été plantés à l’entrée du village, du côté du rondpoint du Pas des Bœufs. Cette année, ils sont 25 à avoir trouvé leur place le long de l’avenue des Gollandières, écrans de verdure à venir entre le city-stade et les habitations. Sont concernées les naissances 2021 (12), un retardataire de 2020 mais aussi les naissances 2019, privées d’arbres pour cause de perturbations sanitaires.
Dans les bras de sa maman, Auguste regarde ailleurs…
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Sur le terrain de basket, Gérard Juin évoque brièvement les motivations de cette opération, célébrer les naissances tout en végétalisant. Des arbres de vie comme autant de racines pour les petits Boitais qui
grandiront avec « leurs arbres ». « Des personnes se rassemblent autour des arbres pour éviter qu’on les abatte, je suis heureux d’en rassembler pour en planter », affirme le Maire du Bois-Plage. A chaque enfant son arbre, aux pieds desquels parents et poussettes attendront ensuite le moment d’enlever ensemble le morceau de toile masquant les petites plaques fixées sur des piquets de bois et mentionnant le prénom et la date de naissance de leur progéniture. Familiale et environnementale, la petite cérémonie s’achèvera devant un apéritif agrémenté… de sucettes pour les frères et sœurs plus grands ! Pauline Leriche Rouard
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Un pot de bienvenue pour les nouveaux arrivants Vendredi 1 9 novembre, la municipalité du Bois-Plage a organisé une soirée pour accueillir les nouveaux habitants du village.
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cette occasion, le Maire, Gérard Juin, a tenu un discours afin de présenter les différentes activités et associations boitaises… Une soirée réussie C’est dans la salle du conseil municipal que Monsieur le Maire, une partie de l’équipe municipale du Bois-Plage ainsi que des membres d’associations ont accueilli environ quarante nouveaux arrivants pour leur souhaiter la
bienvenue, mais également pour leur expliquer qu’il est impossible de s’ennuyer dans ce village animé de l’Île de Ré…Club photos, bibliothèque municipale, associations d’entraide, Foyer du Bois-Plage, évènements annuels, tout a été passé en revu par l’édile avant d’offrir aux convives ravis de quoi se rafraîchir et trinquer à leur arrivée. Vingt familles ont été répertoriées comme nouvelles arrivantes depuis
le dernier comptage qui a lieu tous les six mois ou chaque année. “Nous avons tous les âges, des jeunes couples avec enfants qui nous permettent de continuer à dynamiser notre village mais aussi l’école, et des moins jeunes qui viennent la plupart du temps pour passer leur retraite dans un lieu de vie agréable”, nous explique Gérard Juin.
nouveaux retraités rétais : “Nous venons en vacances ici depuis quarante ans puisque les parents d’Hervé y ont une maison. On aime tellement que nous y avons fait construire notre maison secondaire en 2001 qui est devenue notre résidence principale depuis mai. C’est un bonheur de vivre dans ce cadre, on s’y sent bien que ce soit la vie locale, les plages ou l’environnement, tout nous plaît.”
Isabelle et Hervé font partie de ces
Stessy Bourreau
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Sommet ministériel européen de la mer à La Rochelle
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n le sait, à partir du 1er janvier 2022 la France exercera pour six mois la 13è présidence du Conseil de l’Union européenne de son histoire. Dans le cadre de cette présidence, la Ville et l’Agglomération de La Rochelle accueilleront le sommet ministériel de la mer en février 2022. Aux Dires du Maire, Jean-François Fountaine, c’est Annick Girardin, ministre de la Mer, qui a elle-même choisi La Rochelle pour tenir ce grand rendez-vous maritime européen. Celui-ci devrait avoir pour thème central « l’emploi maritime ». « Cet évènement représente une chance pour le territoire qui va rayonner dans toute l’Europe sur une thématique qui fait sens. En tant que ville tournée vers l’océan
et fortement sensibilisée aux enjeux environnementaux, La Rochelle est une place de choix pour accueillir ce sommet », a estimé le Maire et président d’Agglomération. Il en attend d’importantes retombées en termes d’image et économiques : « Tous les hôtels de La Rochelle sont pleins pour cette période, ils ont reçu les réservations dès l’été dernier ». « Acteur majeur du système climatique global, l’océan est au cœur des ambitions environnementales du territoire », précise le Maire. Pas sûr que les (très nombreux) opposants au projet de champs éoliens marins SudAtlantique apprécient... Ce sommet va-t-il être une occasion de conforter ce projet ? Outre le sommet ministériel européen, sont prévus une semaine
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européenne de la jeunesse, avec la création de 120 jeunes ambassadeurs européens du monde maritime, organisée par Surfrider Foundation Europe, ainsi que des évènements pour les Rochelais et visiteurs, avec notamment une exposition immersive « Océan, l’Europe Bleue » pilotée par la Plateforme Océan et Climat, « et bien d’autres évènements organisés pour mettre en valeur les métiers du maritime, la protection de l’océan et le nautisme ».
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Le Maire, Jean-François Fountaine, a annoncé lundi 22 novembre la venue à La Rochelle les 9 et 10 février 2022 des ministres en charge de la compétence maritime des 27 pays membres de l’Union européenne.
« Cet évènement représente une chance pour le territoire qui va rayonner dans toute l’Europe », selon Jean-François Fountaine.
Le Président Emmanuel Macron doit confirmer publiquement début décembre cette annonce rochelaise. Le Maire communiquera
prochainement un calendrier plus précis des évènements. Nathalie Vauchez
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social à la hune S o l i d a r i t é
L’Amicale des personnels de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré se mobilise pour le téléthon L’Amicale est une association créée en 1961 qui permet à trois cents personnes travaillant pour la maison d’arrêt, en échange d’une cotisation, de bénéficier d’activités à tarifs réduits. © Amicale des personnels de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré
a participé pour la première fois à une action solidaire, le téléthon, le 5 décembre dernier. Une association qui valorise son personnel...
L’Amicale des personnels de la maison centrale dépend de la cour d’appel de Poitiers. Elle touche des subventions notamment de la part de l’association sportive du ministère de la justice, qui permet par exemple de mettre une salle de sport à disposition des personnels. La cotisation annuelle des ces derniers, L’Amicale a invité les rétais à participer à sa première action ainsi que la vente de solidaire, le 5 décembre dernier porte de Toiras, pour le Téléthon. boissons, gâteaux et bonbons dans des machines prévues ’association se mobilise pour à cet effet, permet de leur proposer le personnel de la maison d’ardes activités à tarifs réduits. Ainsi rêt, mais pas que, puisqu’elle
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le personnel bénéficie de places de cinéma ou de karting à des prix très avantageux, mais aussi de moments conviviaux tels que des barbecues ou des brocantes organisés par l’amicale. Prochain événement prévu, le Noël des enfants du personnel ou encore le calendrier de l’Avent qui permettra aux employés d’avoir vingt-quatre chances de remporter un très beau cadeau offert par des artisans rétais tels que Bières de Ré ou encore Les Confitures du Clocher. ...et qui fait des actions et des dons pour le téléthon ! Si l’Amicale a organisé en interne un rallye consistant à faire vingt-quatre heures de rameur non-stop afin de reverser des dons au téléthon, elle a également sollicité les Rétais afin
qu’ils se mobilisent en créant un événement à l’extérieur de la maison d’arrêt. Le rendez-vous a été donné le 5 décembre de 8h à 20h à la porte de Toiras pour un parcours à réaliser sur la piste cyclable autour de deux quartiers de la prison, à pied ou en vélo. La gendarmerie, les pompiers et le personnel de la mairie de Saint-Martin ont été conviés, de plus une vente de gâteaux, boissons et écussons au profit du Téléthon a été organisée. Une première action solidaire pour l’Amicale des personnels qui espère en organiser d’autres à l’avenir… Stessy Bourreau
S o l i d a r i t é
Vous avez entre 18 et 35 ans ? Aleandro a besoin de vous !
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leandro a toujours besoin d’une greffe de moelle osseuse. Il avait trouvé une donneuse compatible en Allemagne en juin dernier, mais la greffe a été annulée au dernier moment. Ses parents se mobilisent pour trouver un nouveau donneur.
© Christophe Pereira
Le jeune Rivedousais atteint de la maladie Blackfan-Diamond depuis qu’il a trois mois voit sa santé se dégrader ces derniers temps.
Ses parents lancent un SOS pour le sauver Aleandro est atteint d’une maladie génétique rare qui empêche sa moelle osseuse de produire suffisamment de globules rouges. Malgré une énergie débordante et une bonne humeur à toute Aleandro recherche un donneur de moelle osseuse épreuve, le garçon âgé de compatible, âgé entre 18 et 35 ans, en urgence. sept ans a dû être hospitalisé sang dont il a l’habitude depuis sa en urgence il y a quelques semaines à La Rochelle. Sa maman explique que naissance et est rentré chez lui, il son taux d’hémoglobine était passé doit maintenant se reposer et rester à six et que ses plaquettes avaient tranquille. chuté. Il n’avait plus de défenses Après le choc et la déception de immunitaires et a dû être isolé en l’annulation de la greffe de moelle chambre stérile. Heureusement, il osseuse de leur fils en juin dernier, a reçu une énième transfusion de
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c’est donc un nouveau coup dur pour la famille. Les parents d’Aleandro, Valérie et Christophe Pereira, continuent de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour sauver leur fils. Ils se mobilisent sur les réseaux sociaux et dans les journaux pour faire entendre leur appel et trouver un donneur de moelle osseuse compatible avec celle de leur enfant. Ils bénéficient également de l’aide de l’association Monsieur Nez Rouge de Guy Dumont qui lève des fonds et soutient les enfants atteints de maladies orphelines. Il suffit d’une prise de sang… Le jeune garçon, après avoir été sur la liste d’attente européenne, est maintenant sur la liste d’attente mondiale. Les médecins sont à la recherche d’un donneur qui a entre 18 et 35 ans, en bonne santé. Pour cela, il suffit d’aller voir votre médecin traitant afin qu’il vous prescrive une prise de sang, vous serez alors inscrit dans un registre qui vous permettra peut être de faire un don de moelle osseuse un jour à Aleandro, ou même un autre patient en attente de greffe.
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La greffe de moelle osseuse n’est pas très connue en France et pourtant plus il y aura de donneurs connus, plus il y aura de chances de sauver des vies chaque année. Selon l’Etablissement Français du Sang, la probabilité de trouver deux individus compatibles pour une greffe de moelle osseuse, en dehors de la fratrie, est de une sur un million. Il faut savoir que le don n’est pas douloureux, dans 75 % des cas le prélèvement de la moelle osseuse se fait par prise de sang. Alors n’hésitez plus, foncez chez votre médecin traitant ou renseignez-vous auprès de l’association France Adot ou de l’Agence de Biomédecine, qui sait, vous serez peut-être le donneur qu’une personne attend… Stessy Bourreau
Pour plus d’informations Facebook : Tous avec Aleandro Site Internet Etablissement Français du Sang : https://dondesang.efs.sante.fr/ le-don-de-moelle-osseuse
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pa r o l e s
Sésame, pour libérer la parole des femmes Mégane, Florence, Anne-Catherine ont en commun d’exercer des métiers très tournés vers les autres, particulièrement les femmes. Elles ont décidé de créer ensemble, à La Flotte, un groupe de paroles féminin. Première date, lundi 13 décembre. d’un groupe de femmes apportent quelque chose de plus enveloppant, intéressant.»
© Nathalie Vauchez
« Ces groupes de paroles vont aussi nous apporter beaucoup à nous, une autre vision de nos pratiques professionnelles, ils évolueront en fonction des attentes des participantes et de l’expérience ».
« Poser sa parole, entre femmes »
« Nous exerçons des métiers où l’on parle beaucoup, nous percevons dans nos pratiques professionnelles des besoins forts, accrus par la crise sanitaire du Covid. La parole est profondément résolutoire, tout comme entendre l’autre, sa façon d’aborder les choses de façon différente que nous. Les contacts entre femmes sont très riches, ils donnent de la force, ces groupes s’adressent aussi aux femmes qui n’ont pas forcément dans leur vie personnelle d’écoute » précisent les trois femmes. Un thème pourra être lancé, prétexte à la parole, qui va bouger et peu importe si le groupe s’éloigne du thème. Ce qui est fondamental dans un tel groupe de paroles est qu’il n’y a pas de jugement mais une écoute bienveillante et conviviale.
En pratique Le premier groupe de paroles est proposé lundi 13 décembre, de 14h à 16h, à la petite Florence, Anne-Catherine et Mégane se sont retrouvées salle située face à autour de la même envie d’offrir aux femmes de tous horizons la porte d’entrée un espace de paroles, sur le modèle des Tentes rouges. de la grande salle de la base nautique. Une ambiance Ce jour et cet horaire ont été choi« enveloppante » sis parce qu’en hiver notamment les commerçants sont fermés le lundi Une ambiance chaleureuse, un fond musical, des bougies, des coussins et tapis pour s’asseoir en rond... tout sera pensé pour détendre les corps et les esprits et libérer la parole Mégane, Anne-Catherine et Florence seront là pour donner un cadre, gérer le temps, encourager les prises de paroles, mais pas pour raconter quelque chose. Les unes et les autres pourront se donner des contacts, partager des vécus, elles pourront orienter mais sans intervenir sur le fond.
Voilà une bien belle initiative proposée par des femmes, pour des femmes. Un peu de douceur et d’écoute, en toute confidentialité, dans un monde souvent violent à bien des égards. Pour baisser la garde et repartir un peu plus légère. Nathalie Vauchez
Sésame Groupe de paroles de femmes sesame.acf@gmail.com Tél Florence : 06 83 89 54 93 ou Mégane : 07 77 20 94 42
ENTRE
AIDER OU AIMER CHOISISSEZ LES DEUX !
« Ce qui nous ferait plaisir ? Que les femmes puissent se dire : Je ne pensais pas que j’allais ainsi parler. Et que l’effet miroir avec les autres femmes les allège d’un fardeau parfois trop lourd. La prise de parole doit permettre de déposer quelque chose, la neutralité et l’ambiance chaleureuse
Les Tentes rouges Les tentes rouges sont inspirées d’antiques rassemblements de femmes au Moyen-Orient, en Amérique latine, au Maghreb. Elles ont vu le jour en France en mai 2008. Il s’agit de groupes de parole de femmes qui racontent leurs histoires dans un espace intime d’échange sans contrainte, de transmission, de soutien, de bienveillance, de douceur… Elles font référence à une tradition ancienne de regroupement des femmes en un lieu qui leur est dédié, pour partager, célébrer les petits et grands événements de leur vie, de leur féminité… « Les tentes rouges sont à chaque fois de merveilleux moments « hors du temps », qui apportent chaleur, bien-être, réconfort, énergie… Nous y partageons nos histoires, nos larmes, nos rires, nos silences…Tous les sujets peuvent y être abordés en toute liberté, en toute confidentialité. » expliquent les initiatrices de ce concept. https://tentesrouges.fr R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 8 d é c e m b r e 2 0 2 1 | N ° 2 3 4
EN CHARENTE-MARITIME, LES MÉTIERS DU GRAND ÂGE RECRUTENT.
- Crédit photo : Getty Images I Reproduction interdite
« Nous avons eu l’idée commune de créer un espace de paroles de femmes, pour permettre à chacune d’exister par sa parole. Il ne s’agit pas d’un lieu thérapeutique ou de résolution des problèmes, mais pour poser sa parole entre femmes. Ces temps d’échanges permettent à chacune de parler, sans être coupée ni jugée, les paroles sont toutes librement accueillies, bien sûr en toute confidentialité », explique Florence.
et que les enfants ne sont pas à la maison. Il n’est pas obligatoire mais préférable de prévenir de sa participation, par téléphone ou mail. La participation au groupe est gratuite et il est possible de venir une seule fois, tous les mois ou certains mois, à sa convenance. Le rythme sera mensuel. Toutefois jour, horaire, fréquence du groupe de paroles pourront évoluer, en fonction des attentes des participantes. Un groupe pourra accueillir en moyenne sept ou huit personnes, et au maximum douze personnes, afin que chacune ait la possibilité de s’exprimer.
Être aide à domicile, auxiliaire de vie sociale, c’est autant aider les personnes qu’aimer leur être utile.
UNE CENTAINE D’OFFRES D'EMPLOI SUR LE SITE DU DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-MARITIME
Dept17 - Novembre 2021 I
M
égane Laurent est sagefemme, installée depuis la fin de l’été à La Flotte, Florence Dumas est coach et psychothérapeute au Bois-Plage, AnneCatherine Pasquier est infirmière libérale au Bois-Plage. Elles se sont retrouvées, un peu par hasard, autour de la même envie d’offrir aux femmes de tous horizons un espace de paroles sur le modèle des Tentes rouges (lire l’encadré). Sollicité par Mégane, le Maire de La Flotte a accepté de mettre à leur disposition une petite salle.
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A S S O C I AT I O N S à l a h u n e H i s t o i r e
e t
c u lt u r e
lo c a l e s
Les causeries rétaises renouent avec les veillées d’autrefois © Stessy Bourreau
Tout au long de l’hiver, l’Association d’Information Arsaise donne rendez-vous aux curieux d’histoire et de culture locales, le premier jeudi de chaque mois, à heure fixe dans un lieu fixe, pour ses causeries rétaises…
Rétais et vacanciers sont venus nombreux pour assister à la première causerie rétaise organisée par l’AIA dans la salle des fêtes d’Ars-en-Ré.
C
es rencontres sont des moments d’échanges et de dialogues autour de thèmes aussi divers que variés. Le jeudi 4 novembre, la première causerie a été l’occasion d’en apprendre davantage sur l’univers et ses mystères. Des rendez-vous à ne pas manquer Depuis de nombreuses années, l’AIA participe à la valorisation du patrimoine du village d’Ars-en-Ré et à son animation par la mise en place de manifestations à caractère culturel et elle édite Le Tambour d’Ars. Afin d’animer la vie du village pendant la période hivernale, l’association a voulu proposer une animation aux résidents permanents et temporaires
A s s e m b l é e
de l’île. “Ces rendez-vous ont été créés pour en apprendre plus sur la vie locale de l’île de Ré : son patrimoine, son histoire, ou sur des thèmes tels que l’environnement qui peuvent intéresser tout le monde”, nous explique Pierre Boeuf, à l’origine de cette idée. “Nous souhaitons que ce soit des moments où l’on discute et on débat. Nous aimerions faire venir les habitants des autres villages rétais pour partager ces moments avec eux aussi.”, ajoute-t-il. L’AIA a démarché plusieurs intervenants pour leur proposer de parler de leurs passions, pendant une heure trente environ, avec un temps d’échange prévu afin que le public puisse poser ses questions. Six causeries rétaises sont ainsi prévues tout au long de cette saison d’hiver, de
novembre à avril, et elles auront lieu tous les premiers jeudis de chaque mois à 18h à la salle des fêtes d’Ars-en-Ré. Si vous souhaitez en apprendre plus sur les tortues et les mammifères marins de nos pertuis, sur les moulins à marée de l’île, sur le patois rétais, sur l’histoire des sapeurs-pompiers d’Ars ou encore sur St Michel en l’Herm, le prieuré d’Ars et le Collège Mazarin, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Beau succès pour la première causerie Le premier sujet, “Un si bel univers”, a attiré du monde dans la salle des fêtes d’Ars, jeudi 4 novembre. Près d’une cinquantaine de personnes, dont quelques vacanciers, ont fait le déplacement pour écouter Xavier Plouchart, animateur scientifique et président de l’association Ré-Astronomie. Cette dernière, basée sur Ars, comprend vingt membres et est ouverte à tous dès 16 ans. Elle propose des observations, des cours théoriques mais aussi des manifestations publiques aussi bien lors de la nuit des étoiles que pendant des phénomènes astronomiques tels que des éclipses par exemple. Lors de cette première causerie, Xavier Plouchart a fait découvrir ou
redécouvrir, à de nombreux adultes mais aussi quelques enfants, notre système solaire et les dernières découvertes réalisées par les astronomes professionnels. Pour ceux qui ne le savaient pas déjà, on a ainsi appris que l’étoile du Berger n’est autre que la planète Vénus, que le soleil est né il y a cinq milliards d’années et qu’il ne s’éteindra pas avant autant d’années, ou encore que les aurores boréales proviennent d’éruptions du soleil qui rencontrent le champ magnétique terrestre. Après un temps d’échange avec des participants curieux et intéressés, une séance d’observation de Saturne et Jupiter à l’oculaire leur a été proposée sur la place de l’église d’Ars, émerveillement garanti pour les grands et les petits. Le rendez-vous suivant a été donné le jeudi 2 décembre, sur le thème de l’histoire des sapeurs-pompiers d’Ars-en-Ré… Stessy Bourreau
Les causeries rétaises - 2 décembre : L’histoire des sapeurs pompiers d’Ars-en-Ré - 6 janvier : St Michel en l’herm, le prieuré d’Ars et le Collège Mazarin - 3 février : Le patois rétais - 3 mars : Les tortues et les mammifères marins de nos pertuis - 7 avril : Les moulins à marée de l’île de Ré Rendez-vous à 18h à la salle des fêtes : 11 rue du Havre, 17590 Ars-en-Ré
G é n é r a l e
Un bateau pour Ré : optimisme et solidarité ! Un bateau pour Ré permet à des personnes en situation de handicap de prendre le large. Lundi 28 novembre, salle des Eridolles au Bois-Plage, se tenait l’assemblée générale de l’association créée en 2008 de la volonté de la grande navigatrice Tonia de Turckheim...
A
dhérents, bénévoles et présidents d’associations sont venus nombreux pour assister au bilan annuel de l’association de Paul Reb reconnue de tous pour son utilité publique et pour le message d’espoir qu’elle délivre.
“La vie et la mer nous forgent la volonté de toujours continuer” Des élus de la Communauté de
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Communes, qui apporte son soutien financier à l’association, dont son président Lionel Quillet ou encore le conseiller départemental Patrice Raffarin ont également tenus à être présents pour saluer le travail des bénévoles portés au nombre de quarante-huit. Depuis le début de la crise sanitaire les sorties se sont faites plus rares, mais le président d’Un bateau pour Ré ne perd rien de
son optimisme : « Assurément nous étions dans le creux de la vague et, quand nous avons eu l’impression de repartir vers la cime, une seconde a balayé la houle; tous les associations rencontrent les mêmes difficultés mais, forts de notre cinquantaine d’adhérents, nous sommes optimistes et persuadés qu’il soufflera un vent nouveau dans les voiles », affirme Paul Reb.
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Depuis sa création, l’association affiche huit mille miles de navigation au compteur, soit douze mille huit cents kilomètres. Cette année, quelques sorties ont tout de même permis aux adhérents de reprendre un peu le large et de souffler, notamment quatre sorties à l’île d’Aix avec Hervé ou encore une longue et très intéressante visite au Grand-Pavois (Lire la suite page 27)
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© Stessy Bourreau
A S S O C I AT I O N S à l a h u n e
Malgré la crise sanitaire, l’association a tenu un discours positif et plein d’optimisme.
S o l i d a r i t é
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grâce à la générosité de son président Alain Pochon, également maire des Portes-en-Ré. « Nous ne sommes pas des marins comme les autres, nous devons supporter un handicap que nous n’avons pas choisi mais que nous maîtrisons à force d’aimer la vie et la mer qui nous forgent la volonté de toujours continuer. Quelle que soit l’étape de notre existence, il est impératif de se dépasser. Je lance un appel : vaccinons-nous, quelle que soit la vague. Optons pour le plus efficace, et sans effet secondaire, une bonne injection d’humour ! », a ajouté Paul Reb.
Après l’explication du rapport financier par Dominique Reb, Lionel Quillet a pris la parole à son tour pour féliciter l’association de réussir à vivre à l’année avec seulement 2500 euros et a précisé que si elle a besoin d’une aide exceptionnelle pour un projet quelconque, la Communauté de Communes est prête à augmenter le soutien financier qu’elle apporte déjà. Un verre de l’amitié a conclu cette assemblée générale comme elle a commencé, dans la joie et la bonne humeur… Stessy Bourreau
S é c u r i t é
193 vies sauvées par la SNSM en 2021 C’est autour d’un verre de Beaujolais que Vincent Petit, directeur de l’agence immobilière Sotheby’s La Rochelle-Ile de Ré et son équipe, ont remis un chèque de 10 000 euros à Denis Chatin, président de la station SNSM de l’Ile de Ré. DR
dépenses nécessaires à l’activité de sauvetage en mer. Parmi nos interventions, certaines comme les remorquages ou dépannages de bateaux appelées MAS (Maintenance et Service) sont facturées 450 euros de l’heure mais celles de SAR (Safe And Rescue) concernant la vie humaine ne le sont pas. Or cette année, nous avons fait davantage d’opérations de sauvetages plutôt que de pannes moteur… Donc le budget de recettes a été moindre… Et votre générosité est vraiment la bienvenue pour compenser ces difficultés. » Au côté de Denis Chatin, quelques-uns de ses équipiers parmi les 24 qui composent le staff de la SNSM Ile de Ré.
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incent Petit nous confiait à l’occasion de cette rencontre comment est née l’idée de soutenir l’action des sauveteurs en mer. « En tant qu’acteur économique, j’ai toujours cherché à apporter mon aide au tissu associatif local. Lorsque j’ai développé l’activité Sotheby’s International Realty, j’ai souhaité également continuer à aider des associations. La SNSM s’est imposée à moi car cette association ne fonctionne qu’avec des bénévoles et des dons. Lors de la vente ou de l’acquisition d’un bien sur ce territoire, nous sensibilisons nos clients qui ont fait le choix de vivre sur cette magnifique île en leur expliquant qu’ils peuvent contribuer à sa valorisation et à sa protection maritime. Comment ? Avec un geste amical et bienfaiteur envers ceux qui nous protègent, la SNSM. Ce don étant déductible des impôts sur le revenu. Par ailleurs, nous nous sommes engagés auprès de la SNSM sur une campagne de trois ans. Nous prélevons les sommes nécessaires sur nos propres fonds en complément des dons perçus, pour nous permettre d’atteindre la somme promise de 10 000 euros versés normalement chaque année depuis 2019. Sachant
que 2020, a été une année blanche suite à la pandémie, 2021 représente seulement la deuxième année de ce partenariat. Toujours au profit des sauveteurs en mer, nous développons la vente de carte de vœux pour la première fois cette année dont l’intégralité des recettes leur sera reversée. Ce rendez-vous est donc l’occasion de remettre ce chèque annuel en présence de nos clients et partenaires afin de les sensibiliser encore et toujours à cette cause. » Côté SNSM, l’occasion de dresser un premier bilan de cette année presque écoulée Après la remise du chèque et une salve d’applaudissements, Denis Chatin, président de la SNSM, a pris la parole ne cachant pas sa joie de pouvoir bénéficier de ce don, soutien financier indispensable au fonctionnement de son association. « Cet argent représente 25% de notre investissement annuel pour régler les formations, le carburant, la maintenance du matériel, le renouvellement et/ou l’achat d’équipements coûteux… soit un total environ de 45 000 euros de budget couvrant les
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Avec son équipe composée uniquement de bénévoles dont quatorze sont opérationnels et d’astreinte sept jours sur sept, trois cent soixante-cinq jours par an, il rappelait que les sauveteurs en mer ont besoin de douze minutes pour appareiller et partir en mer quel que soit l’état de la mer suite à un appel de détresse. Des entraînements trois fois par semaine et 45 types d’exercices leur permettent d’être toujours aguerris et professionnels, d’avoir les bons gestes pour être au top lors des interventions que ce soit pour leur sécurité et celles des personnes qu’ils viennent secourir.
A ce jour, l’année 2021 a été plutôt active : 81 sauvetages, de l’hélitreuillage, 9 opérations de prévention, dispersion de cendres, 21 pannes moteur… Denis Chatin, a également profité de cette réunion, pour alerter l’assistance sur le nombre grandissant d’accidents graves, avec des engins de plage du type kite surf, scooter des mers, foil surf qui ne respectent pas la limitation de vitesse fixée à cinq nœuds dans la bande des trois cents mètres. La Préfecture maritime de la Côte Atlantique s’inquiète très sérieusement de cette situation. Pour clôturer son intervention et ce premier bilan, le président de la SNSM de l’Île de Ré a, à plusieurs reprises, rappelé quelques règles essentielles lors d’un départ en mer, même si les gens semblent de plus en plus prudents. L’argent et les moyens sont essentiels mais tout cela n’est rien sans la générosité, la solidarité et l’altruisme de chacun de ses hommes et femmes bénévoles de la SNSM qui prennent la mer. Florence Sabourin
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éco à la hune I n s o l i t e
Escale beauté au pays des mille et une nuits Audrey, responsable de l’Institut « à Fleur de peau » à La Flotte, et son équipe, avaient invité soixantedix fidèles clientes pour une soirée privée. L’occasion de se retrouver en immersion totale au cœur de soins visage et corps sur le thème du Maroc. Dépaysement garanti. Un tirage au sort clôturait la soirée avec la possibilité de gagner un week-end de rêve pour deux au Maroc.
Samantha et Théo, passionnés de voyage et de cosmétique ont voulu mettre en commun leurs deux passions Cette belle initiative entrepreneuriale pour n’en former qu’une : méritait d’être soulignée. Ce type Eskalia. Cette marque allie d’événement permet de conserver modernité, efficacité et le lien social qui fait quelque peu cocooning pour apporter défaut sur l’île à l’approche de l’hil’évasion détente dont chaver. Audrey affiche sa volonté de cun a besoin. Ensemble dans faire vivre l’économie locale à l’anla vie comme au travail, leur complémentarité est leur née. Comme elle nous le confiait, force. La singularité d’Eskala pandémie et les différents confilia : des ingrédients naturels nements ont été de véritables élecmade in France, (vérifiables trochocs au niveau professionnel grâce à l’application Clean l’incitant à se remettre en question Beauty et le scan des proet à faire preuve d’imagination et duits), des soins pour toute d’innovation pour séduire sa clienla famille car les produits tèle tout au long de l’année qu’elle conviennent aux peaux soit de passage ou îlienne. et aux besoins des petits comme à ceux des ados… Au programme de cette soirée : cocooning et voyage du corps et de l’esprit. Florence Sabourin deux escales beauté surprises par an pour en ravant la froideur d’une soirée elle à l’institut, ont pris la parole à finir avec la routine ! automnale, les clientes qui ont différents moments expliquant leurs Saison après saison, franchi le seuil de la porte de la nouveautés en matière de soins ou c’est la découverte salle des fêtes de la Mairie de La Flotte d’esthétique comme le rehaussed’un nouveau pays et ce vendredi 5 novembre, étaient ment de cils. Proposant également de nouvelles gammes sûrement loin d’imaginer ce qui les des offres de Noël et Pass VIP réserde produits dédiés, attendait. Audrey, qui a préparé cet vées aux clientes de cette soirée aux senteurs et actifs événement depuis de longs mois, exceptionnelle. en lien avec l’escale avait mis tout son cœur et son énerpour encore plus de Un somptueux buffet de spécialités gie pour charmer ses invitées grâce à plaisir et de douceur. orientales et le fameux thé à la menune mise en scène digne d’un palais Zanzibar, Norvège, the ont régalé ces Rétaises venues des mille et une nuits. Dans un décor Laponie, Thaïlande… oriental aux tonalités chaudes où le pour la plupart entre amies afin de Pour l’automne-hiver moindre détail avait été pensé pour pouvoir échanger conseils sur leur 2021 c’est le Maroc suggérer le Maroc, des danseuses routine beauté tout en profitant qui est à l’honneur du ventre et leur fameux « youyou » d’une pause détente et envoûtante. et l’escale qu’Audrey accueillaient de manière festive l’enavait choisie de Non seulement Audrey souhaitait semble des participantes. Différents mettre en avant lors remercier ses clientes pour leur ateliers : tatouage au henné, maquilde cette soirée. Le confiance en leur proposant ce lage, découverte de la ligne de plus beau des voyages moment inédit et différent de leur soins Eskalia dédiée à des rituels de aux odeurs de jasmin, quotidien mais aussi mettre un coup beauté associés à une destination… huile d’argan, figue de projecteur sur la jeune marque ont ponctué cette soirée. Audrey de barbarie… pour française de cosmétique Eskalia, ainsi que Lou, Océane et Syane, les se retrouver dans la L’équipe de l’institut A Fleur de peau en tenue esthéticiennes qui travaillent avec créée en 2017 à Agen ! Médina de Marrakech. traditionnelle orientale.
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Il était une fois…
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“Les Assoiffés” : nouveauté et authenticité DR
Vous l’avez peut-être remarqué, le propriétaire de la cave des halles du Bois-Plage a changé depuis l’été dernier.
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uc Denou, ancien cuisinier puis commercial dans le vin, a eu comme une envie de changement après les différents confinements. Originaire d’Angers, il connaît bien La Rochelle et l’île de Ré
pour y avoir déjà travaillé, il s’y est désormais installé. Le caviste a repris l’affaire du marché des halles, “Les Assoiffés” est née ! Vins à 90% bios, bières et spiritueux authentiques, Luc ne propose que des nouveautés, par rapport au propriétaire précédent, et prendra soin de vous conseiller sur ces produits qu’il faut bien sûr consommer avec modération ! Ouvert seulement sur les horaires des halles, et présent en décembre sur le
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marché de Noël, le commerce vous propose également de commander par téléphone pour une livraison ou un retrait en click and collect. Enfin, pour vos évènements pensez à la tireuse à bières en location. Stessy Bourreau
Contact Luc Denou : 07 51 69 51 71 Les assoiffés lesassoiffes17 lesassoiffes@icloud.com
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éco à la hune I n n o v a t i o n
CapDouleur récompensé par les vétérinaires Fondé par Thierry Poitte, vétérinaire bien connu des Rétais, le réseau CAPdouleur a reçu le prix AFVAC* 2021 de l’innovation «vétérinaire augmenté» parmi onze candidatures.
A
près la remise du prix de l’Ordre en 2015 et aujourd’hui en 2021 du prix AFVAC de l’innovation «vétérinaire augmenté», CAPdouleur remercie vivement les institutions vétérinaires de leur soutien: nous poursuivons avec enthousiasme nos efforts d’amélioration - actualisation de notre formation continue en présentiel (EPU Analgésie - Anesthésie Physiothérapie) et distanciel (CAPdouleur Academy) ainsi que la diffusion auprès de notre profession de nos outils digitaux (wiki analgésie, applis CAPdouleur propriétaires et vétérinaires, dataview ...) », a réagi Thierry Poitte dans un communiqué. Le CSOM** CAPdouleur est une application évaluative de l’animal douloureux et de son mal-être associé aux douleurs chroniques : handicap fonctionnel, qualité de la douleur et perturbations émotionnelles. L’originalité du CSOM CAPdouleur repose sur trois éléments fondateurs : Le choix d’une grille d’évaluation en ligne avec une approche individualisée et globale de l’animal douloureux ; L’interconnexion d’une plateforme web vétérinaire et d’une application propriétaire pour une évaluation partagée ; L’intégration facilitée au sein de la pratique quotidienne du vétérinaire pour une adoption rapide.
CAPdouleur Le réseau CAPdouleur est un espace communautaire et collaboratif de partage de connaissances autour de la douleur animale dans le but de créer un patrimoine commun scientifique bâti aussi par les observations individuelles et collectives
La digitalisation du CSOM CAPdouleur permet de relier la médecine narrative qui est un temps d’écoute indispensable et privilégié entre le vétérinaire et un propriétaire partageant le quotidien de son animal et la formalisation et le scoring des items emblématiques de l’animal douloureux, révélateurs de la composante multidimensionnelle des douleurs chroniques. Le couplage médecine narrative - CSOM respecte la dimension subjective de la douleur et apporte un moyen performant pour scorer les douleurs chroniques. Ce couplage inédit permet un premier ancrage relationnel de qualité, affichant l’attitude empathique et les compétences évaluatives du vétérinaire, autorisant une
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dynamique de collaboration et d’adhésion thérapeutique,source particulièrement efficace d’observance. L’interprétation des data issues de ces nouvelles pratiques évaluatives concourt à mieux connaître les mécanismes de la douleur et leur fréquence relative selon les pathologies traumatiques, dégénératives, inflammatoires ou prolifératives et à comparer les résultats des essais cliniques issus de l’Evidence Based Medicine (EBM) avec ceux des observations de terrain sur de plus larges populations et sur une plus longue durée. CP *Association Française des Vétérinaires pour Animaux de Compagnie **CSOM : Client Specific Outcome Measures
Les Prix AFVAC L’objectif de ces prix est de valoriser les entreprises créatrices d’innovations dans le domaine de la santé et du bien-être des animaux de compagnie et de promouvoir ces initiatives innovantes auprès des équipes soignantes. Les Prix de l’Innovation Vétérinaire sont décernés par les vétérinaires eux-mêmes, utilisateurs et prescripteurs de ces innovations. La catégorie « vétérinaire augmenté » inclut les matériels (lasers, analyseurs…), les outils (dont les tests de diagnostic) et les services connectés ou non ouvrant de nouvelles possibilités ou facilitant la pratique vétérinaire, la bonne observance, les relations vétérinaireanimal / vétérinaire-client / animalpropriétaire… Les innovations en lien avec le développement durable entrent dans cette catégorie.
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éco à la hune E n t r e p r i s e
Le Relais Thalasso Atalante poursuit sa dynamique d’embellissement DR
DR
Sylvain Morin, son directeur, continue sur sa lancée la rénovation de l’ensemble du site associée à une démarche de développement durable. Après ceux du restaurant, la première phase des travaux concernant l’hôtel et l’espace Thalasso durera jusqu’au 26 décembre prochain.
Le directeur du Relais Thalasso en maître d’œuvre du chantier en cours.
L
es projets de rénovation initialement prévus en 2020 ont été décalés et repoussés d’un an pour plusieurs raisons : tout d’abord les réponses des sociétés à l’appel d’offres étaient incomplètes au niveau de trois lots, parmi les plus importants, du fait d’un surcroît de travail des entreprises concernées. Une augmentation des coûts des matières premières de 30 à 55 % ainsi qu’une pénurie de matériaux suite à la pandémie ont constitué les autres freins. Secondé par l’architecte Sandrine Raphel-Chesse, qui a réalisé le Bio pôle Léa Nature, Sylvain Morin a finalement pris la décision de faire réaliser une partie de ces travaux dès cette fin d’année pour un investissement de huit cent mille euros. La poursuite de la seconde phase s’effectuera au deuxième semestre 2022 - investissement prévu de deux millions d’euros - afin de ne pas retarder davantage le planning établi. Depuis le 15 novembre les artisans sont à pied d’œuvre pour réussir ce challenge de transformer en un mois et demi : l’entrée extérieure du bâtiment de la Thalasso, les six cabines
esthétiques, l’ensemble du bassin intérieur. Le projet comprend aussi la création d’un hammam avec une douche sensorielle et un roof-top de 200 m², privatisable, au-dessus du restaurant de la Thalasso, le Loufa bar. En complément, un réaménagement des espaces extérieurs est prévu tout comme la révision d’une vingtaine de chambres de l’hôtel et les sols des parties communes. Une fois cette modernisation terminée, la réouverture aura lieu juste après les fêtes de noël soit le 26 décembre. Le second cycle de travaux interviendra ensuite à partir du 14 novembre 2022 jusqu’au 15 février 2023 pour terminer la rénovation complète des installations du Relais Thalasso comme l’accueil, la boutique, les vestiaires et l’espace de soin. Devenir un site labellisé éco-responsable, toujours une priorité Comme nous l’explique Sylvain Morin, cette réhabilitation s’inscrit dans une démarche de développement durable. Ainsi, le site a obtenu en
Le bassin intérieur rendu plus ludique grâce à la création de banquettes allongées, bouillonnantes et système de nage à contre-courant.
juin dernier la validation du dossier « fonds Tourisme Durable », un fonds attribué dans le cadre du plan France Relance mis en place par l’Etat auprès de sociétés qui s’engagent dans une transition écologique marquée. Le Relais Thalasso de Sainte-Mariede-Ré est le premier établissement en Charente Maritime éligible à l’obtention de ce fonds versés par l’ADEME* à hauteur de 56 000 euros. Concrètement cela se traduit par la réalisation d’actions en faveur du développement durable comme des formations en matière de restauration, tri des déchets, et approvisionnement. L’hôtel est également dans l’attente d’un éco-label européen à l’horizon du premier trimestre 2023. Un dossier est en cours d’étude avec la région Nouvelle Aquitaine intitulé « Nature et préservation ». L’objectif étant d’obtenir une aide dans le cadre de l’aménagement des cinq hectares extérieurs du site qui doivent respecter l’éco-système et la biodiversité des espèces végétales de notre territoire. C’est Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, qui accompagne Sylvain Morin et ses
équipes dans la réalisation et la mise en œuvre de cette action. Toute cette démarche de transition écologique est accompagnée par « La Rochelle Zéro Carbone » en tant que partenaire notamment sur la partie Thalasso. Le défi étant de réduire les émissions carbone de 30% d’ici 2030 et de pouvoir afficher un bilan zéro carbone en 2040. Cette vision d’entreprise engagée qui anime la Direction du site du Relais Thalasso constitue également un moteur pour l’ensemble des collaborateurs, donne du sens et crée la différence avec d’autres établissements. Un ambitieux projet qui n’est pas simple à réaliser sur un territoire qui joue d’un côté la carte de la préservation de l’environnement mais qui met parfois quelques freins à l’aménagement. C’est pourquoi la Direction est conseillée par les meilleurs experts dans chaque filière pour se donner tous les moyens d’y parvenir. Florence Sabourin *ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie)
S a v e u r s © Bières de Ré
Bières de Ré fait le plein de médailles Sept bières Spéciales de Bières de Ré présentées au concours Saveurs Nouvelle-Aquitaine 2021 ont été récompensées par une médaille d’or ou d’argent, en faisant la brasserie artisanale la plus primée lors de cette édition.
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rganisé par L’Agence de l’Alimentation Nouvelle Aquitaine et par la région Nouvelle Aquitaine, le concours Saveurs Nouvelle Aquitaine récompense les meilleurs produits de la région reconnus par des jurys d’experts et de consommateurs. « Notre équipe qui a à cœur de proposer à ses clients des bières artisanales de qualité, prend ces médailles comme un encouragement. Elles récompensent également le
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savoir-faire et la passion de Ionut, notre brasseur », explique Mathieu Bertrand, Directeur de Bières de Ré. Depuis sa création en 1996, Bières de Ré innove, elle a été pionnière dans le brassage de bières bio sur l’île, pionnière dans le brassage de Sorgho bio. La brasserie privilégie les circuits courts en sélectionnant uniquement des malts régionaux. La gamme des bières Spéciales médaillées compte des créations audacieuses
comme la bière au miel de Ré, la Triple et ses trois types de houblons, la Déferlante et sa saveur très marquée, l’Indian Pale Ale, la bière Extra aromatisée au Cognac, la Stout au café ou encore la bière aux agrumes. A déguster avec gourmandise… et modération.
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7 bières Spéciales de l’entreprise rétaise ont reçu une médaille d’or ou d’argent
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sports à la hune S p or t s
é q u e s t r e s
Equipassion, du loisir à la compétition Emmanuelle Chaussais a rejoint depuis l’été dernier Alexia Patin et Hélène Renard, ouvrant ainsi le centre équestre aux plus petits et offrant désormais la possibilité aux enfants et adolescents de participer à des stages et compétitions. Objectif : présenter une équipe aux championnats de France poney en juillet 2022. jeu pour grossièreté envers un autre joueur ou un poney. Le but du cross à cheval est de franchir une douzaine d’obstacles fixes selon un parcours précis de plusieurs kilomètres dans la nature, dans une fourchette de temps définie.
© Nathalie Vauchez
R
é à la Hune a déjà eu l’occasion de présenter Equipassion, centre équestre situé chemin des Essarts à La Flotte*, qui occupe les bâtiments qui abritaient il y a plus de 17 ans une ferme pédagogique ouverte par Danielle Clarté, abritant chevaux, poules, lapins, hamsters. Alexia Patin, une écurie de propriétaires Bac Pro équin en poche et une belle expérience aux écuries de l’Abbaye des Châteliers à son actif, Alexia Patin rachète dans les années 2010 le site et des terrains autour pour ouvrir une pension pour chevaux de propriétaires. Composé de vingt-quatre boxes, de beaux paddocks et de plusieurs carrières, à l’orée de la forêt et à proximité des plages, l’endroit séduit. L’ambiance y est familiale et le bien-être des chevaux constitue la priorité d’Alexia, qui accueille une quinzaine de chevaux à l’année, d’autres plus ponctuellement.
Emmanuelle, Alexia et Hélène avec Google au centre équestre Equipassion de La Flotte
Le résultat est sans appel, ses chevaux sont appréciés des élèves pour leur gentillesse et leur comportement doux avec tous, même si chacun a son caractère bien affirmé.
Celle-ci propose plusieurs formules, de la pension simple, en box ou en extérieur, au travail du cheval, qui peut être monté quotidiennement. Son diplôme d’ATE (Accompagnateur de tourisme équestre) lui permet aussi de proposer des balades équestres, tandis que des moniteurs équestres interviennent ponctuellement pour des cours. Ceci jusqu’à sa rencontre avec Hélène, devenue monitrice attitrée d’Equipassion.
Équipassion dispense des cours depuis l’initiation jusqu’au perfectionnement - aux enfants à partir de 8/9 ans, toute l’année le mercredi et le samedi, aux adultes le mardi et le jeudi (des cartes de 10 ou 20 cours sont proposées), encadre des balades à la demande dans la forêt (y compris pour les débutants) ou sur la plage (pour les confirmés) et propose durant toutes les vacances scolaires des stages enfants ou adultes (3 heures par jour, matin ou après-midi).
Hélène Renard, cours, stages, balades et randonnées
Nouveauté depuis cet été, Hélène organise des randonnées d’une journée avec arrêt bivouac à midi (du 1er avril à fin septembre), alternant plage, chemins dans la forêt, les marais et les champs. Elle propose également depuis cet automne des stages d’équitation éthologique, visant à observer et analyser les comportements des chevaux, pour mieux les comprendre et ainsi mieux être compris par eux.
Entraîneur et instructrice diplômée de l’Ecole Nationale d’Equitation de Saumur, Hélène a travaillé entre autres aux Ecuries Nicot sur l’île de Ré, au centre équestre Maine Gaudin de Royan (Saint-Palais), au Pôle équestre vendéen qui organise des compétitions… Revenue sur l’île de Ré, elle exerce pour différents centres équestres avant de rejoindre il y a plus de six ans Alexia, avec laquelle elle partage la même approche du cheval et des sports équestres : « Un bon moniteur pour moi doit savoir mener l’apprentissage de façon ludique, nous privilégions une bonne ambiance, la convivialité au sein d’une petite structure. Ici le nombre de chevaux est limité, nous avons donc plus de temps pour nous occuper de chacun… ». La bienveillance d’Hélène avec ses élèves et ses chevaux, qui n’exclut en rien la rigueur, fait qu’elle est très appréciée des enfants et des adultes.
Elle aussi passionnée de sports équestres, qu’elle pratique depuis l’âge de 10 ans, Emmanuelle participe aux concours dès 12 ans, puis aux championnats de France. Championne de France en complet amateur chez les plus de 40 ans, en 2019, elle a aussi terminé 28è sur 78 partants à Fontainebleau en amateur de plus de 26 ans.
Alexia et Hélène choisissent les chevaux du club ensemble, qu’Hélène travaille, forme, monte, afin d’en faire des chevaux bien dans leur peau et donc adaptés à la pratique équestre.
Si, contrairement à Alexia et Hélène, elle n’en fait pas son métier, elle passe tout son temps libre au centre équestre, où plusieurs de ses chevaux et poneys sont en pension et
Emmanuelle Chaussais, poney club, stages thématiques et compétition
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demi-pension. Au printemps dernier, Alexia et Hélène lui proposent de s’installer avec elles pour développer une activité poney club pour les plus petits. Le Poney Club Equipassion naît ainsi en quelques semaines, puisqu’Emmanuelle propose dès l’été dernier ses premiers cours et balades et acquière plusieurs shetlands. Elle possède aujourd’hui 19 poneys shetlands et double poneys. Le poney club initie les enfants de 2 à 8 ans via des cours en petits groupes, par niveaux, depuis le baby (2/3ans) au cours compétition, propose des balades en forêt et des sorties plage. Des cours particuliers sont aussi proposés. Emmanuelle va plus loin en proposant aux enfants du poney club mais aussi aux plus grands, de s’entraîner et de participer à des compétitions. Alors qu’Hélène privilégie la pratique équestre de loisirs, sans pression, Emmanuelle estime que la compétition est très formatrice, pour le caractère, la sociabilité et le fair play, pour se remettre en question et se dépasser. Deux approches complémentaires pour une offre de pratiques équestres élargie. La compétition démarre dès le Galop 1 pour l’équifun et le poney games puis au Galop 2 pour le Concours de saut d’obstacles (CSO) et le Concours complet d’équitation (CCE : dressage, CSO et cross). Préparation au derby cross (CSO mêlé à du cross) et derby eventing (derby cross + une épreuve de dressage) sont aussi envisagées par Emmanuelle. L’équifun, parcours ludique de maniabilité qui peut comporter quelques petits sauts, se pratique dès le plus jeune âge, en individuel et par équipe. Le poney games demande de l’habilité et de la rapidité à cheval, tout en respectant son cheval et les autres cavaliers. Il s’agit du seul sport équestre où on peut être éliminé du
Les cours, stages et entraînements à ces disciplines et aux compétitions sont ouverts à tous les enfants de 5 à 16 ans, dès le Galop 1 et jusqu’au Galop 5 (seul le poney games ne nécessite pas d’avoir son Galop 1). Pour ses cours, Emmanuelle privilégie les petits groupes de six cavaliers et y intègre toujours un peu d’équifun et poney games. Elle propose des forfaits d’1 heure par semaine ou des forfaits compétition de 3 h par semaine. Des stages spécifiques à chaque discipline sont organisés avant chaque concours, visant à s’entraîner et à bien rappeler les règles. Des stages loisirs sont aussi proposés, comme ce stage de tir à l’arc à poney qui a eu lieu en octobre. Les cavaliers d’Equipassion ont déjà participé ce dernier trimestre 2021 à trois concours : l’un à La Jarne en octobre, le second organisé par le Centre Equipassion à La Flotte, le troisième à Cherveux (Deux-Sèvres) le 5 décembre. Emmanuelle prévoit de nombreuses sorties concours dans les différentes disciplines sur ce premier semestre 2022, dans la région et à Équipassion, et a pour objectif de présenter une équipe aux Championnats de France d’équitation 2022 à Lamotte-Beuvron, du 9 au 16 juillet pour les poneys. Une douzaine d’enfants de 6 à 16 ans sont déjà partants. Equipassion offre ainsi aujourd’hui une large palette d’activités équestres, pour les enfants à partir de 4 ans, les adolescents et les adultes. Nathalie Vauchez *Sur la départementale 735, à hauteur du camping de la Grainetière, en direction de la forêt.
Centre équestre Equipassion, Chemin des Essarts 17630 La Flotte Alexia Patin : 06 83 36 79 83 (écurie de propriétaire) Hélène Renard : 06 70 02 35 28 (cours/balades/randonnées enfants de + 8 ans et adultes) Emmanuelle Chaussais : 06 31 52 44 24 (poney club enfants, stages thématiques tous âges et entraînement et compétition tous Galops et toutes disciplines équestres).
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Notre dossier « Les Essentielles - Fêtes de fin d’année » vous invite comme chaque année à découvrir une belle sélection de saveurs du terroir et d’idées cadeaux bien de chez nous. Dans un contexte encore morose et incertain, les Communes de l’île de Ré ont concocté un programme d’animations et festivités qui réchauffera le cœur des petits et des grands. Elles sont plus que jamais les bienvenues, pour égayer cette fin d’année sur notre île.
Fêtes, saveurs et cadeaux [ Rédactionnels : Fred Pallot-Dubois, Nathalie Vauchez et Annonceurs ]
Les Huîtres Le Corre pour des fêtes de fin d’année tout en saveur !
L Boutique sur le port : 05 46 09 56 89 20 quai de Sénac - 17630 La Flotte en Ré Dégustation « Les Copains Bâbords » : 05 46 01 35 51 - 4 route du Praud 17630 La Flotte en Ré Établissement & bureau : 05 46 09 90 87 3 route du Praud - 17630 La Flotte en Ré contact@famillelecorre.com
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Objets originaux • déco inspirante • idées cadeaux
’ostréiculture chez les Le Corre est une passion et un métier depuis plus de cinquante ans. Tout a commencé en 1966 sur l’île de Ré avec Jean et Solange Le Corre. Leur fils Hubert a ensuite repris le flambeau pour poursuivre avec ardeur le travail entrepris. Aujourd’hui c’est Éric et Charlène qui perpétuent la tradition. Le métier d’ostréiculteur demande beaucoup d’attention, de savoir-faire et de rigueur. Du captage à l’élevage des naissains en passant par la création des parcs, la mise en poche, la collecte,
le nettoyage... les huîtres Le Corre sont élevées avec soin et passion. Pour les fêtes, la famille Le Corre et son équipe vous accueillent chaleureusement dans leur boutique située sur le port de La Flotte en Ré où vous pourrez retrouver leurs délicieuses huîtres des numéros 1 à 4, les plates et les spéciales. Attention ! Cette année, la famille Le Corre a obtenu la certification agriculture biologique. Vous avez la possibilité de commander vos bourriches sur la boutique en ligne. Celles-ci sont livrées partout en France sous 24 heures.
KRAFT Saint-Martin de Ré, faire plaisir, se faire plaisir à prix tout doux !
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udrey et Thomas vous accueillent dans leur boutique de 100m² pour un moment shopping détente dans un cadre réconfortant et chaleureux. KRAFT Saint-Martin de Ré, c’est avant tout une ambiance pour que vous vous sentiez comme à la maison, avec des objets décoratifs et lifestyle imaginés et dessinés en France ou en Europe.
Audrey et Thomas s’efforcent de renouveler leurs collections régulièrement afin de proposer toujours plus de nouveautés et de plaisir ! … Tout en valorisant des créations locales et le « Made in France ». KRAFT : 11 quai Job Foran Cour de l’ancien Cinéma Port de Saint-Martin de Ré saintmartin@kraftdeco.fr 07 50 60 63 39 Ouvert toute l’année 10h30 - 13h00 / 14h30 - 19h (fermé le mardi)
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Les Jardins de Suzanne : à chacun son sapin
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enez visiter notre forêt de sapins et choisir et/ou réserver celui qui vous conviendra : petit, grand, dodu ou élancé... La majorité de nos sapins sont des Nordmanns (qui ne perdent pas leurs aiguilles). Ils sont cultivés dans une région voisine, pour un meilleur bilan carbone et sont d’Agriculture Biologique : pas d’engrais, pas de pesticide et coupés peu de temps avant de nous être livrés. Cette année encore, nous vous proposons des couronnes et guirlandes de Noël en sapin naturel, réalisées sur place par nos soins.
Vous trouverez aussi des idées de cadeaux « nature » : plantes d’intérieur (poinsettia.., alocasia...), des roses de Noël, des pots déco etc.... Enfin, nous aimerions ici, remercier nos fidèles clients qui chaque année nous font confiance pour réserver et choisir leur sapin. Nous leur en sommes très reconnaissants. Bonnes fêtes de fin d’année !!!
Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 - 14h30 à 18h30
YooToo, une aventure familiale et de passion
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ooToo, c’est un état d’esprit (libre) : une aventure familiale et de passion pour les deux roues, initiée par un inventeur champion de France de moto, Franck Savard, reconverti dans la location de vélos zen sur l’île de Ré, identifiables au premier coup d’œil par leurs pois blanc sur fond noir, façon « dalmatiens ». L’équipe YooToo vous accueillera avec professionnalisme et décontraction, afin de vous conseiller un vélo adapté
9 Avenue Victor Bouthillier - 17410 Saint-Martin-de-Ré
05 46 68 08 09 - www.cycles-yootoo.com
à chacun des membres de la famille ou à chacune de vos envies d’évasion. Elle vous proposera des itinéraires riches en beautés naturelles, en calme et sérénité. Marion et Steeve vous invitent à visiter leur site internet, afin de vous guider dans la préparation de votre prochain séjour. Installée à Saint-Martin-De-Ré depuis 2005, l’équipe YooToo sera heureuse de vous recevoir dans un bel espace de 300 m2 exclusivement dédié à votre bien-être à vélo.
Christophe Roquet, votre pâtissier sur l’île de Ré pour vos fêtes de fin d’année
PÂTISSERIE Sublimez votre table de Noël
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our tous vos événements mais aussi pour un simple plaisir au quotidien, Christophe Roquet, pâtissier spécialiste de l’événementiel depuis plus de 15 ans sur La Rochelle et l’île de Ré, vous accueille dans sa nouvelle pâtisserie de Saint-Martin de Ré.
Pâtisseries - Entremets - Evénementiel 6 b Venelle de la Cristallerie - 17410 SAINT-MARTIN DE RE 06.20.87.72.67 - www.christopheroquet.com
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Vous y découvrirez ses desserts d’exception, 100 % faits maison et réalisés devant vous dans son laboratoire boutique. Toutes ses pâtisseries hautde-gamme sont élaborées à partir de matières premières de qualité, sans colorant ni conservateur, et la majorité est sans gluten. Son seul objectif : sublimer le goût ! Pour les fêtes de fin d’année, la pâtisserie vous propose une large gamme d’entremets originaux, et plus particulièrement ses fameuses « Boules de Noël » aux parfums gourmands
et variés (mojito-fraise, framboisier Yuzu, marron-passion, praliné-citron…) avec lesquelles vous composerez vous-même votre bûche signature en choisissant vos parfums préférés. Vous y retrouverez également un bel assortiment de bûches et bûchettes traditionnelles, gâteaux secs (croquants aux amandes, tuile…) et chocolats. N’hésitez pas à venir découvrir et goûter ses merveilles dès à présent pour commander le dessert qui ravira vos invités.
Ouvert pendant les fêtes du mardi au dimanche de 9h à 12h30 et le vendredi et samedi après-midi de 15h à 18h. hristophe Roquet Pâtissier C de l’événementiel Christophe Roquet Pâtissier
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Entre thés et minéraux, votre magasin bien-être
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deux pas du port de La Flotte, Couleurs des Thés propose une soixantaine de références des thés Betjeman & Barton, issus des meilleures plantations du monde. Bérengère concocte également des mélanges de thés bio aux algues de l’île de Ré, gorgés de vitamines, minéraux et oligoéléments. Aux arômes de l’océan, doté d’un goût légèrement fumé, ceux-ci ont de multiples vertus : bien-être, tonus, etc. Un grand choix de tisanes du Comptoir de l’Herboristerie complète cette abondante offre. Autre spécialité de la maison, les minéraux permettent de joindre l’utile à l’agréable. Méthode ancestrale et naturelle de soins
par les minéraux, la lithotérapie permet de soulager en douceur les douleurs, calmer le stress, ou encore harmoniser le mental, l’émotionnel et le physique. Les pierres, aux multiples vertus, agissent par leur rayonnement énergétique. Elles peuvent être portées comme des bijoux, ou disposées dans une pièce de vie. Couleurs des Thés offre aussi des douceurs de l’île de Ré : confitures, chocolats, miel ainsi que les célèbres tablettes de chocolat artisanal Bonnat, fait avec des cacaos d’exception. Mugs, théières, tisanières, boîtes à thé, paniers garnis... constituent également de jolies et savoureuses idées cadeaux.
À Fleur de Peau : un institut qui innove !
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’institut flottais toujours en quête de développement, s’est agrandi avec la venue de deux apprenties : Lou et Syane. Toutes deux se sont spécialisées sur le soin des ongles et le vernis semi-permanent, ainsi que le rehaussement des cils. Grande nouveauté pour les fêtes : l’extension des cils pour leur donner du volume naturel et embellir l’œil ! Passionnée des soins du visage, Audrey, à la tête de l’institut, s’est formée au microneedling. Ce soin non invasif est réalisé avec un petit stylet doté de micro-aiguilles qui micro-perforent l’épiderme. Cette technique entraîne un processus de cicatrisation
et donc un renouvellement cellulaire, favorisant le rajeunissement de la peau et une diminution des tâches pigmentaires. Audrey vous proposera aussi des massages liftant naturel japonais Kobido qui améliorent le confort et l’état de la santé. La douceur du rythme et la régularité des gestes assurent une sensation de relaxation profonde et redonne vie aux visages ternes, fatigués et vieillis. A fleur de Peau vous présente également de belles idées cadeaux : coffrets beauté Decléor et Eskalia, coffrets maquillage Couleur Caramel, une marque bio et naturelle, sans oublier les cartes cadeaux, une valeur sûre !
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es Confitures du Clocher dirigées par Bertrand Heraudeau, à la tête de l’entreprise artisanale, membre de l’ordre des maîtres confituriers de France et de l’ordre culinaire international, fabriquent, depuis plus de 20 ans, confitures, pâtes de fruits, gelée pour infusion Ré O Tea & Herbier, confit sucré et salé... sans produit chimique, ni conservateur. Les Confitures du Clocher, ce sont avant tout des produits qui sortent de l’ordinaire avec des mélanges de fleurs et de fruits. On y trouve aussi des produits conventionnels de haute qualité qui ont été de nombreuses fois primés au concours régional des saveurs ainsi qu’au concours général agricole. Sur cinq participations au concours général agricole Les Confitures du Clocher ont été médaillées à chaque fois. L’abricot 100% fruits médaille d’or en 2013, médaille d’argent sur l’incontournable mara des bois en 2016, médaille d’or sur la délicieuse framboise en 2017, médaille d’or sur la douce confiture d’orange en 2018 : l’Entreprise a été élue meilleur confiturier de France lors du salon du chocolat de Bastia. En 2019, Les
Confitures du Clocher ont obtenu la médaille d’argent pour la cerise noire griotte. Elles ont également participé au championnat du monde
de la confiture à Beaupuy (Lot et Garonne) où elles ont reçu le premier prix insolite en 2018 pour la confiture de fraise hibiscus. Pour cet été courant juillet, Bertrand vous propose des produits originaux et gourmands comme : la confiture banane cannelle vanille, l’ananas noix de coco citron vert, la framboise litchi ou bien même la mangue fruit de la passion. On vous attend pour la découverte de ces nouveaux produits. les confitures du clocher
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Kpizz, c’est K-Ré-ment inKontournable !
ouverture et livraison à l’année
kpizz saint-martin-de-re 05 46 29 24 30 kpizz la flotte-en-re 05 46 34 89 29
K
kpizz.fr
pizz ce sont deux commerces ouverts à l’année situés dans le centre village de SaintMartin de Ré (1 bis, petite rue du Marché) et dans la zone artisanale de La Croix Michaud à La Flotte en Ré (16 rue de la Caillotière).
pizza « double K », un panaché de deux recettes : la St-Jacques (crème fraîche, olives, oignons, champignons, noix de St-Jacques, fromage, persillade) et la Saumon (sauce tomate, saumon, olives, crème fraîche, mozzarella et emmental).
Dans le premier, ce sera pizzas à emporter avec possibilité de commander par téléphone ; dans le second : à emporter ou à déguster sur place. Nous disons bien « déguster », car les pizzas sont vraiment délicieuses et savoureuses à souhait. Elles sont artisanales à base de produits frais sélectionnés avec soin et rigueur. La farine spécifique utilisée pour la fabrication de la pâte a été déposée par la marque. Celle-ci est donc unique ! Kpizz tient spécifiquement à valoriser la qualité à la quantité.
Surprise ! Kpizz sera ouvert pour votre réveillon du 31 décembre et le 1er janvier.
Amélie et Quentin vous proposent plus d’une trentaine de pizzas salées ou sucrées plus originales les unes que les autres. Laissez-vous tenter par la Karnivore (sauce tomate, olives, lardons, viande hachée, fromage, chèvre, gorgonzola), la Végétarienne (sauce tomate, olives, champignons, tomates fraiches, poivrons, cœurs d’artichauts)… Pour les fêtes Kpizz vous propose sa
L’Aile de Ré, votre restaurant entre terre et ciel
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itué entre Le Bois-Plage et SaintMartin, mais excentré des deux villages, au calme, ce restaurant ouvert à l’année depuis maintenant neuf ans, est bien connu des Rétais et de la clientèle touristique. On se sent bien dans cet établissement intimiste à l’accueil chaleureux et convivial situé au pied des vignes du Morinand, mêlant poutres et pierres apparentes, cheminée ancienne, à la décoration marine et locale. Ludivine et Yann vous présentent la grande spécialité de l’île : l’éclade de moules cuites au feu de bois, et une carte de saison variant en fonction de la météo. Ils travaillent, entre autres, avec les huîtres et les moules de la célèbre Maison Le Corre, ostréiculteur rétais.
de producteurs locaux et un grand nombre de vins de vignerons de Charente et de Vendée. A découvrir absolument : le Cognac VSOP (Very Superior Old Pale, soit un cognac dont l’eau de vie la plus jeune a vieilli au moins 5 ans en fût de chêne) et XO (Extra Old, soit un cognac dont l’eau de vie la plus jeune a vieilli au moins 10 ans en fût de chêne). L’Aile de Ré, un incontournable à ne manquer sous aucun prétexte !
La formule « gambas à volonté » tous les vendredis soirs séduira les amateurs, ainsi que la formule midi (hors les dimanches et jours fériés) au prix de 15 € à 20 €. L’Aile de Ré possède également une carte de vins riche d’une centaine de références de petits producteurs chinés avec soin, dont une grande majorité
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les essentielles - fêtes de fin d’année Distributeur
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e de remis le t sur tou in magas
Armor Lux & Mousqueton, passage obligé à St-Martin de Ré ou Ars-en-Ré
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livier Aroldi, distributeur « Armor Lux » et « Mousqueton », marques françaises de mode marine implantées en Bretagne, propose ces vêtements de qualité, résistants, confortables pour vivre et faire le plein d’aventures. Des ateliers de tricotage à Quimper en passant par Plescop dans le golfe du Morbihan, ces deux enseignes donnent vie aux modèles imaginés par les stylistes de ces maisons.
marinières qui s’enrichit chaque saison d’une palette de couleurs vitaminées ou pastel. Joliment inspiré de l’univers des phares et balises du littoral, le ciré se réinvente ou se colore pour les aventures en famille. Il n’y a donc plus à hésiter et, contre une marinière « jetable », optez pour un produit Armor Lux ou Mousqueton conçu pour durer.
La force de ces marques bretonnes qui séduit petits et grands ? Son savoir-faire qualitatif. Une maille de coton bloquée très résistante qui ne se déforme pas, confère à ces modèles une longévité incomparable.
Saint-Martin de Ré : 8 rue de Sully A rs-en-Ré : marché d’Ars-en-Ré, 12 rue de la Mouillebarbe
A propos de la marinière, savez-vous d’où vient le choix des rayures et pourquoi 21 exactement ? La légende veut que le chiffre ait été choisi pour rappeler les victoires de Napoléon, tandis que les rayures permettaient de mieux repérer un marin tombé à l’eau. Des couleurs de rayures originales et intemporelles composent la collection de
Pas d’hiver sans couvre-chef, grace à la chapellerie de Sully by « Comme au marché », Saint-Martin de Ré
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e saviez-vous ? L’hiver, nous pouvons perdre jusqu’à 30% de notre chaleur corporelle par la tête. Au même titre que mains et pieds, celle-ci doit donc faire l’objet de toutes nos attentions. Porter un chapeau, c’est bon pour la santé !
06 81 07 79 92 - 09 83 07 86 86 La chapellerie de sully - 4 rue de Cîteaux 17410 Saint-Martin-de-Ré (ouvert à l’année)
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in France comme Coustillières et Fléchet. Autant de chapeaux à s’offrir ou à offrir, car voilà un cadeau qui a de l’allure. Pour jour de l’an décalé ou très habillés, hauts de forme ou melons seront à la hauteur. Pour ceux qui pourraient partir au soleil, panamas et chapeaux de baroudeurs sont toujours là ! Nouveautés « made in France » pour les fêtes : - L es bracelets Bootleggers, des pièces uniques par leurs pierres reconstituées. A chacun son bijou !
Chaleur et plaisir Le chapeau nous protège mais pas question de renoncer à l’élégance. Affronter le froid oui mais avec style ! Selon le nôtre, on préfèrera les bonnets, les casquettes, les intemporels feutres ou l’originalité des chapkas et bérets, rien ne nous interdisant d’en avoir plusieurs. Le chapeau, un beau cadeau La chapellerie cultive choix et qualité avec des marques de référence : Stetson, Bailey, Borsalino, Marone, Götmann, Tilley, Kangol ou les made
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Fleurs d’Acanthe, pour des cadeaux pleins d’originalité
C
’est dans un cadre ouvert et chaleureux que Christophe et Thérèse vous accueillent avec bienveillance et professionnalisme à Saint-Martin de Ré extra-muros. Fleurs et plantes pour vos envies et confidences pour tout événement : anniversaires, fêtes, mariages, décoration de réception, obsèques…, en partenariat avec le service Interflora pour la France et l’étranger. Flore concept, Fleurs d’Acanthe vous propose pour les fêtes de fin d’année : suspensions, cloches à vent pour un univers ouvert aux sens,
encens parfumés et bols ou coupes en céramique du japon, tabliers pour le plaisir de cuisiner, carnets pour y inscrire vos sentiments, vos souvenirs de voyage… A découvrir absolument pour des idées cadeaux originales : ces fleurs, feuillages et branches en laine bouillie pour réaliser soi-même de merveilleux bouquets intemporels. L’ikebana (art floral japonais) est enseigné au magasin. Il vous permet de découvrir l’équilibre harmonieux, vie et force de la vie, simplicité, senshin ikenobo.
Les fêtes de fin d’année avec Lyn’Jy Shop, la 1ère boutique CBD sur l’île de Ré
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our les fêtes de fin d’année, votre boutique CBD vous propose une gamme de cosmétique Balcann comprenant pommades, baume protecteur (900 mg de CBD, beurre de karité), crème douceur (500 mg de CBD, vitamine C, collagène) et aussi des huiles CBD/CBG (cannabigerol)… Wilfried Michelet vous présente également de délicieux miels au CBD fabriqués en France, dans un rucher du Vexin de façon artisanale, conçus sur une base de miel d’acacia avec des extraits végétaux naturels et de l’isolat de CBD, sans sucre, sans
glucose, sans additif, rien est ajouté à leur recette. Savourez le miel d’acacia et yuzu ou acacia noisettes ; savourez celui d’acacia et framboise, optez pour le tilleul crémeux ou tout simplement le miel nature. 240 mg de CBD et beaucoup de douceur dans ces petits pots de 30 g. Une excellente idée cadeau pour faire découvrir le CBD.
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Esprit du Sel vous accueille dans ses boutiques, de 10h à 19h St-Martin-de-Ré 13 rue Sully - 05 46 09 06 42 nouveau
La Flotte 22 rue du Marché - 05 46 01 80 24 St-Clément-des-Baleines Le Phare des Baleines - 05 46 29 03 83
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Ars-en-Ré 1 rue du Havre - 05 46 07 03 16 Le Bois Plage-en-Ré 16 place de l’Église - 05 46 01 62 88 La Rochelle 26 rue Bletterie - 05 46 55 96 39
xploitant un produit travaillé suivant une méthode traditionnelle, ayant développé une gamme de gros sel et de fleur de sel aromatisée 100 % bio, Christophe et Sophie se sont engagés dans une démarche de labellisation « PME+ qu’ils ont obtenue début 2021.
trois sels aromatisés, ou encore ses assortiments de caramels. Pour vos crustacés et poissons, pensez également aux mayonnaises et moutardes aux algues ou aux salicornes... Cette année, Esprit du Sel a ouvert deux nouvelles boutiques, l’une à
A la mi-avril, Esprit du Sel a aussi lancé une gamme de sels et fleurs de sel spécialement dédiée à la grande distribution, ainsi que de nouveaux produits qui ont été achalandés dans les six boutiques, parmi lesquels la fleur de sel au citron, celle au citron et piment d’Espelette, ou encore le sel marin au citron et thym, qui viennent élargir la déjà large gamme des produits aromatisés 100 % bio.
La Flotte, rue du Marché, l’autre à Ars-en-Ré, sur la place de l’église, qui viennent compléter les magasins de Saint-Martin, Saint-Clément-Phare des Baleines, Le Bois-Plage, ainsi que le magasin de La Rochelle.
Pour les fêtes Esprit du Sel propose ses jolies corbeilles cadeaux, ses boîtes bois Fleur de sel, ses tubes contenant un pot de Fleur de sel et
Retrouvez aussi Esprit du Sel durant tout le mois de décembre dans son chalet de Noël situé au sein de la galerie marchande d’Hyper U Beaulieu.
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les essentielles - fêtes de fin d’année PUBLI-RÉDACTIONNEL
Intermarché Saint-Martin de Ré : la magie des fêtes avec du fait maison ! Toute l’équipe a mis les petits plats dans les grands pour vous concocter, dans le magasin, des produits festifs traditionnels faits maison et des prestations personnalisées. Plongez avec Intermarché Saint-Martin de Ré dans la magie des fêtes !
Pierre Manon, responsable du rayon marée, et son équipe vous proposent cette année leur plateau « Le duo chic ». Composé de 12 huîtres N° 3 de l’île de Ré, 18 langoustines cuites calibre 20/30, 10 bulots cuits, 8 crevettes bio de Madagascar, 6 crevettes Equateur, 1 homard cuit coupé en deux et 2 pinces de crabes, complété par un pot de mayonnaise et une bouteille de vin blanc Château La Castille offerts, ce plateau pour deux personnes vous est proposé au prix de 69,90 €. Evidemment vous pouvez comme d’habitude commander votre plateau de fruits de mer et crustacés personnalisé, du plus simple au plus luxueux. Une cave spécifique vous est proposée par Eric Planchot, le sommelier de la maison, qui vous conseille dans la sélection de vins s’accordant parfaitement avec vos fruits de mer et crustacés, tout comme avec vos plateaux d’huîtres ou de saumon fumé maison. Grâce à son fumoir, l’équipe de l’étal du pêcheur vous propose toutes sortes de poissons fumés à votre goût : maigre, saumon, haddock... Homards, langoustes et langoustines vivants proviennent directement du vivier maison : une cuisson minute est possible, après un passage express en cellule de refroidissement vous pourrez repartir avec. Sandre, lotte, maigre font partie des poissons festifs, commandez les frais ou cuisinés par le traiteur. Jean-Phillipe Rémy et son équipe bouchère ont sélectionné pour vous les meilleures volailles : Chapon de Bresse, pintade Chaponnée, poularde de Bresse, rôti de canard au pain d’épice et viandes : bête de concours, bœuf Waghu de Kagushima, tournedos Rossini et épaule d’agneau beurre maître d’hôtel.
Frédéric Molle, responsable du rayon fromage, charcuterie, traiteur et son équipe, dont Gaëtan Perdriel, cuisinier et Stéphane Nadouce, fromager, ont élaboré pour vous deux menus, festif ou gourmand, entièrement faits maison. Le menu festif (19,95 € par personne) comprend en amuse-bouche deux verrines, en entrée au choix Délice de Norvège ou Grillon charentais au foie gras, en plat Noix de Saint-Jacques au safran et riz basmati ou Fricassée de Chapon aux écrevisses, tagliatelles et fagot d’haricots verts, suivis d’un plateau de fromages et d’un dessert, bûche ou entremet, fait sur place par votre pâtissier. Le menu gourmand (25,95 € par personne) prévoit trois verrines en amuse-bouche, saumon fumée maison et blinis ou foie gras de canard nature ou aux figues fait maison pour l’entrée, suivis d’une Couronne de filet de sole et Saint-Jacques sauce Champagne, crémeux de riz vénéré aux poivrons ou d’un Grenadin de veau Rossini, flan de potimarron aux éclats de châtaignes. Un plateau de fromages sélectionnés et une bûche ou un entremet faits maison par votre pâtissier parachèveront ce menu gourmand ! Les amuses-bouches : verrines, canapés, pains surprises, tartines gourmandes sont préparés maison, tout comme une grande partie des entrées froides : saumon fumé norvégien, délice de Norvège, Aspic crevette au safran, Fiançailles entre terre et mer, foie gras de canard nature ou aux figues... Les entrées chaudes : coquilles Saint-Jacques au sancerre, bouchée langoustine et crevette, boudin blanc nature, truffe ou forestier ou encore excellence bouchée de ris de veau sont aussi faites maison. La carte des plats cuisinés, tous faits maison, comprend 7 plats poisson et 6 plats viande, à l’image des restaurants « fait maison » à la carte courte. Citons pour les poissons la blanquette de lotte sauce Champagne, la Couronne de filet de sole et Saint-Jacques sauce hongroise, le pavé de saumon au Chablis ou le dos de cabillaud au curry. Les plats des menus sont aussi disponibles indépendamment des menus. Côté viandes, le suprême de pintade chocolat et framboise surprendra agréablement les fins palets, tout comme le grenadin de veau au foie gras et truffe ou le civet de sanglier. En accompagnements sont proposés, faits maison, le gratin dauphinois, la purée de butternut et noisettes, le gratin de pommes de terre et truffe d’été ou les marrons confits. Sélection coup de cœur de Frédéric, des glaces artisanales salées L’Angélys, idéales pour des entrées festives et pleines de peps ! Le fromager a élaboré cette année un plateau cocktail de 25 à 30 pièces (11,90 €) et le plateau «Le Corsaire comprenant Saint-Marcellin, chèvre au piment d’Espelette,
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fourme de Montbrison, comté 18 mois et tomme de Savoie (25,95 e le plateau). Le maraîcher, Kévin Favreau, et son équipe vous proposent cette année un plateau de fruits 4 personnes à 16,95 € ou 8 personnes à 24,95 €. Michaël Bulot, Chef pâtissier, et son équipe fabriquent toutes les pâtisseries et pains spéciaux sur place. Parmi les mousses, les bûches 3 chocolats, framboise, Royale (chocolat noir & croustillant feuillantine) et Grand Marnier se déclinent dans toutes les tailles, de la bûchette individuelle aux bûches 12 personnes. L’assortiment de bûches et bûchettes est aussi composé de crèmes au beurre de 5 parfums différents et 1 à 12 personnes.
Xavier Secher, responsable boulangerie et pâtisserie, et sa dynamique équipe, fabriquent tous les jours de nombreux pains aux noix, au seigle, cranberry-noix de pécan... des baguettes apéritives et des petits pains festifs. Pour arroser le tout, faites confiance à Eric Planchot, sommelier maison, qui sélectionne les meilleures bulles, les blancs, rouges et spiritueux et vous conseille sur vos meilleurs accords mets-vins. Il a aussi concocté pour vous le cocktail cordon rouge à découvrir en magasin et faire soi-même ! De l’apéritif au dessert, tout est fait sur place et les idées de cadeaux sont nombreuses pour petits et grands. Passez commande avant le 22 décembre pour Noël et le 29 décembre pour le nouvel an. Directement auprès des rayons concernés, par téléphone : 05 46 09 42 02 ou par mail : commande2021pdv09285@outlook.com
Intermarché Saint-Martin de Ré
4 avenue des Corsaires Horaires d’hiver : Saint-Martin - Du lundi au jeudi : 9h à 19h30 Vendredi et samedi : 9h à 20h. Dimanche : 9h à 12h30 Horaires des fêtes - 24 décembre : 9h à 18h30 31 décembre : 9h à 19h Pensez aussi au drive !
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les essentielles - fêtes de fin d’année
La Biscuiterie de l’Île de Ré
D
Rue des Clémorinands - 17740 Sainte-Marie-de-Ré - Tél : 05 46 43 89 06 - www.biscuiteriedere.fr
Boutique maillot de bain et Lingerie Homme, Femme, Enfant Antigel / DnuD S e a f o l ly / S ow e Simone Pérèle Wacoa l / F r e ya …
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21 rue de l’église Le Bois plage en Ré 05 46 50 51 03 La Cabine lacabine_iledere
epuis vingt ans, La Biscuiterie de Ré est installée rue des Clémorinants à Sainte-Marie de Ré. Daniel Vallégeas et son équipe fabriquent une gamme de biscuits sans additifs, colorants ni conservateurs. Ils utilisent des ingrédients locaux tels que le beurre de région, la fleur de sel de l’île de Ré et des œufs frais. En mariant la fleur de sel à ses recettes, Daniel Vallégeas donne une note originale à ses biscuits, appréciés tant par les enfants que par les parents. Ne manquez pas la brioche rétaise qui fait l’unanimité auprès des consommateurs pour son goût et sa légèreté. La boutique offre un large choix de produits locaux (caramels, confitures,
miel, vins, pastis de l’île de Ré...) Vous trouverez également des objets de décoration ou des paniers gourmands à confectionner vousmême et à offrir.
La Biscuiterie de Ré est un vrai paradis pour les papilles des plus gourmands !
La Cabine, lingerie & maillots de bain, pour votre plus grand plaisir
L
a Cabine située au centre du village du Bois-Plage est une boutique offrant un vaste choix de tailles à tous les prix pour le bonheur du plus grand nombre. Betty vous accueille chaleureusement et vous prodigue ses conseils avec bienveillance et professionnalisme. Pour les fêtes de fin d’année, La Cabine vous propose de la lingerie femme et homme, pyjamas, tenues d’intérieur, pilou pilou, satiné, chaussettes, boxers… La Cabine propose aussi des cartes
cadeaux valables toute l’année sur toute la boutique. Les maillots de bains sont à – 50 % ainsi que sur une sélection de lingerie ! Fermée pour cause de travaux, la Petite Sirène située à La Flotte a confié vos marques préférées (Aubade, le Chat, Lise Charmel…), ainsi que les collants Wolford à La Cabine pour votre plus grand plaisir. Ouvert tous les jours pendant les vacances de Noël. De 10h 12h30 et de 15h30 à 19h. Le dimanche matin de 10h à 12h30. Le 24 et le 31 décembre la boutique fermera à 17h.
Le centre des Corsaires en fêtes ! Tous les magasins et professionnels de services du centre des Corsaires à Saint-Martin de Ré vous attendent pour vos achats et préparatifs de Noël : magasin de sport, vêtements et objets marins, parfumerie et institut de beauté, coiffeur, pharmacie, téléphonie et informatique, location de vélos et trottinettes, et bien sûr grande surface alimentaire vous accueillent dans la bonne humeur !
Saint-martin de ré
05 46 09 42 02 Avenue des Corsaires
Du lundi au jeudi : 9h à 19h30. Vendredi et samedi : 9h à 20h. Dimanche : 9h à 12h30
la flotte
05 46 09 52 56
île de ré
ZA La Croix Michaud
Du lundi au samedi : 9h à 19h30
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les essentielles - fêtes de fin d’année PUBLI-RÉDACTIONNEL
De jolies fêtes fleuries et des cadeaux à profusion Les Pépinières Guilbon - Bricoloisirs constituent une adresse incontournable pour vos fêtes sur l’île de Ré. Vous y trouverez vos sapins, fleurs de Noël et d’intérieur, plantations extérieures, décorations et cadeaux de fêtes.
Des sapins et des fleurs Les sapins Nordmann extra vous attendent dans cette vaste pépinière, aux côtés des fleurs et plantations. Bien sûr vous trouverez ici un très beau choix de Fleurs de Noël et d’intérieur pour embellir votre maison : Azalées, différentes variétés d’orchidées, mais aussi des roses de Noël, également nommées hellébores, des plantes fleuries et à massif : Euphorbes, Cyclamens, Azalées de jardin, Poinsettias, agrumes, Anthuriums. Sans oublier les bulbes de Jacinthes, Narcisses, Tulipes, Camélias à planter dès à présent,
pour une floraison dès la fin de l’hiver.
bougies parfumées et autres bougeoirs pour émerveiller vos convives et passer un agréable repas.
Façonner votre jardin en hiver, à votre image
Pour les frileux qui souhaitent rester au chaud, nous avons un large de choix de bouillottes et de plaids à vous proposer pour vous réchauffer ou pour offrir à vos proches.
Préparez votre jardin pour le printemps, repensez vos espaces et vos plantes. Notre équipe de paysagistes vous accompagne, de la conception à la réalisation de votre jardin, en pouvant assurer son entretien ainsi que les travaux d’abattage et d’élagage. Pour un printemps fleuri dans votre jardin, les Pépinières Guilbon sont prêtes à vous proposer de nombreuses solutions. Décos et cadeaux pour toute la famille Des décorations de noël traditionnelles en bois en passant par les guirlandes lumineuses LED et autres boules en verre, laissez-vous embarquer dans la magie de Noël. Retrouvez également nos chemins de table,
Les cadeaux de noël sont également présents en nombre pour l’ensemble de votre famille : coffret de savon Marius Fabre, appareils à raclette Téfal, lampe lumineuse et musicale Lumisky, coffret pour les amateurs de vins... Et pour la première fois, nous vous proposons également une gamme de terrines et de foies gras de canard médaillés issus de la coopérative agricole RIGUECOOP en plein cœur du Gers, qui régaleront les papilles de vos invités ou de vos proches.
Les Pépinières Guilbon bricoloisirs Entrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Sœurs - Ars-en-Ré 05 46 29 46 39 info@pepinieres-guilbon.com
Île de Ré Chocolats, votre adresse gourmande
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epuis plus de 25 ans, Île de Ré Chocolats confectionne pour votre plus grand plaisir, des chocolats et spécialités régionales sur Saint-Martin de Ré et La Rochelle. Nos recettes sont élaborées à partir de fèves de cacao issues de petites plantations certifiées Chocolatiers Engagés. Île de Ré Chocolats, membre du Club des Chocolatiers Engagés, s’engage ainsi, aux côtés des producteurs de cacao, pour vous proposer un chocolat durable de qualité, au juste prix rémunérateur pour les coopératives.
Durant la période des fêtes de fin d’année, vous pourrez également vous régaler ou offrir de jolis coffrets gourmands, des douceurs chocolatées ou sucrées. N’hésitez pas à venir dans nos deux boutiques, nous serons ravis de vous servir !
Gout du Partage MAGASIN SAINT-MARTIN-DE-RÉ
15, Avenue de Philippsburg / Tél : 05.46.09.22.09 Horaires d’ouverture : Du Mardi au Samedi : 9h30-13h et 14h30-19h OUVERTURES EXCEPTIONNELLES EN DÉCEMBRE : Lundis 6, 13, 20 et 27 : 9h30-13h et 14h30-19h Vendredi 24 : 9h30 à 18h en continu / Vendredi 31 : 9h30 -13h et 14h30-18h Retrouvez-nous sur : www.iledere-chocolats.com
Tél. 05 46 27 15 56 - RCS La Rochelle 531 452 852 - Crédit photos : Getty Images - DR
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Spécialités régionales (Fort Boyard, pilot de sel…) mais aussi bonbons de chocolat ou tablettes, nos chocolats et caramels sont fabriqués de façon artisanale et élaborés à partir de matières premières locales (Sel de l’île de Ré, Beurre AOP Charentes-Poitou…).
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les essentielles - fêtes de fin d’année PUBLI-RÉDACTIONNEL
Intermarché La Flotte : pensez à commander à l’avance ! A travers le choix, la qualité des produits et des petits prix, toute l’équipe Intermarché de La Flotte facilite vos préparatifs de fêtes, qui seront à coup sûr réussies. Des services personnalisés Il vous suffit de demander : les professionnels de tous les rayons d’Intermarché La Flotte vous concoctent des plateaux et prestations correspondant précisément à vos attentes : plateaux de fruits de mer, de fromages artisanaux, de fruits exotiques, plateaux de volaille traditionnelle, bûches de Noël de toutes tailles, pains spéciaux et petits pains... Ici, tout est fait pour vous faciliter la vie ! De vrais cadeaux et des prix... Intermarché A La Flotte, les huîtres c’est quinze à la douzaine. Pour les produits tranchés en charcuterie traditionnelle, pour trois tranches achetées, la quatrième vous est offerte... Et c’est ainsi sur de nombreux produits. Vous trouverez dans tous les rayons une large offre de produits festifs aux meilleurs prix, pour avoir le plaisir du choix en bénéficiant de superbes opportunités... Des produits festifs Parmi les produits sélectionnés pour vous, retrouvez en magasin les mises en bouche avec un large choix de vérines, la cassolette de gambas, mais aussi les bouchées, feuilletés, foies gras et ballotines, ou
encore en entrée froide les coquilles Saint-Jacques. Côté viandes, vous aurez le choix entre les incontournables gibier, sanglier Saint Hubert, poularde, chapon sauce foie gras ou encore un paleron de bœuf braisé au miel, un chevreuil sauce grand veneur ou souris d’agneau aux girolles... et côté poissons la lotte à l’américaine, les navarins de de noix de Saint-Jacques aux agrumes. « Les surgelés en fêtes » depuis les tapas jusqu’aux bûches glacées du maître artisan glacier L’Angélys, les foies gras, saumons et boîtes de caviar, boîtes de chocolats, et bien sûr la sélection spéciale fêtes des champagnes et vins...
baguette flottaise roulée, au levain, très appréciée. A la demande, l’équipe de la boulangerie peut fabriquer des petits pains spéciaux. Il est aussi possible de commander (48h à l’avance) des biscuits d’apéritifs, des navettes (mini-sandwichs) et bien sûr des pains spéciaux aux noix, aux figues, aux raisons, ou encore des pains cranberry-pécan. Pensez aussi à commander vos chalets du Père Noël, bûches et bûchettes. Seul, à deux, à quatre, à six vos repas de fêtes seront réussis !
Intermarché Rue Caillotière - La Flotte en Ré Tél : 05 46 09 52 56 Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com
Les nouveautés de la boulangerie Intégrée au magasin Intermarché, la boulangerie propose des pains spéciaux faits maison, de seigle, complet, de maïs, le carré du Poitou ainsi que la
la flotte
Rétha, des spiritueux aux saveurs maritimes
I
déals pour offrir, les spiritueux artisanaux Rétha s’appuient sur le caractère des matières premières de notre littoral. La marque revisite les classiques à l’image du terroir océanique. Frais, vivifiant et iodé l’Océanic gin vient d’obtenir une médaille d’or au « Bartenders spirits awards » 2021 de San Francisco. Inspiré par la mer, ses aromates sont sélectionnés afin de retransmettre les sensations d’une ballade sur le littoral. Le « fucus », récolté en milieu naturel sur l’ile de Ré, apporte ses saveurs iodées. Pour les amateurs d’alcools ambrés, Rétha Vintage est élaboré avec des pommes de terre primeur de l’ile de Ré et du blé, pour être ensuite élevé en fûts de chêne. Il se caractérise par sa douceur et, des notes fruitées et vanillées. Rétha la blanche est une vodka élaborée avec la pomme de terre primeur Alcmaria. Elle surprend par sa richesse aromatique et sa rondeur en
bouche. C’est une autre manière d’apprécier la vodka. L’ « Ostréicole Gin » révèle le caractère des territoires ostréicole. Distillé en édition limitée, il affirme une identité maritime forte. Des spiritueux à déguster en apéritif et en digestif. Ils sont aussi idéals pour revisiter vos cocktails. Rendez-vous chez les cavistes et les épiceries fines !
L ’ abus d ’ alcool est dangereu x pour la santé , consommez avec modération
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les essentielles - fêtes de fin d’année
e fin d’année avec Le d s e Fle êt f ur s é Jean-Jacques Parant et son épouse Charlotte, Vo à la tête de l’entreprise Atlantic Salaisons depuis plus de dix ans produisent et distribuent la large gamme des produits de leur marque Le Fleuré sur l’ensemble du territoire national, en Belgique, Allemagne, Grande Bretagne. La qualité de leurs créations, est la première préoccupation de ces dirigeants et c’est sur ce principe que la société a bâti sa réputation. Le Fleuré présente une large gamme de produits : sardines en boîte s’accommodant uniquement d’aliments français, de l’île de Ré pour la plupart, sans OGM ou produit ionisé, ses soupes, tapenades et tartinables sans colorants ni conservateurs… Jean-Jacques Parant et sa femme Charlotte proposent, après trois ans de travail, des huiles et des vinaigres artisanaux et bio. ketchup présentés dans les mêmes verrines que les tartinables. Elles transformeront vos repas en moments festifs. Ce sont des cadeaux bienvenus pour un repas chez des amis, un anniversaire et aussi à Noël. Les boîtes comme les verrines se vendent à l’unité, mais aussi en coffrets cadeaux du plus bel effet et à des prix attractifs.
Soupes de poissons Sardines et tartinables Le Fleuré propose un large choix de sardines en boîtes et tartinables, aux recettes variées très appréciées des gourmets. Il y a des sardines pour tous les goûts : à consommer simplement avec un filet de citron ou bien en rillettes, ainsi que du maquereau, également décliné en rillettes et du thon au naturel. Les encornets sont, eux, cuisinés avec de la tomate. Ces sardines, cuites à la vapeur, à la différence de ce qui se pratique habituellement, ont pour avantage d’être d’une grande légèreté et digestes. Les incontournables : les trois premières recettes de sardines à la Fleur de sel, à la salicorne et flambées au cognac ont rapidement été suivies par d’autres aussi originales que savoureuses, toujours dans l’objectif de travailler avec les producteurs locaux (il y a par exemple la sardine au miel de l’île et la tartinable courgettes grillées chèvre et miel avec l’Abeille Réthaise ou encore la sardine à la pomme de terre «La Rebelle» d’Ars en Ré). Il existe désormais tout une gamme de tartinables de la mer, à base de poisson, ou de tartinables de la terre, à base de légumes. Au total c’est une vingtaine de références qui ont été concoctées au fil des ans. Nouvelles de cette année, une tartinable à la truite fumée des Pyrénées et un petit miracle de saveur : une tafinade (1) à la figue violette. Les derniers nés de la marque Le Fleuré, trois « sauces Picnic» à la Fleur de sel de l’île de Ré sont un duo de moutardes, d’une mayonnaise et d’un
couleur rouge, verte ou bleue qui ressort sur le fond ocre de l’élégante étiquette. Les bocaux sont ainsi facilement visibles dans les points de vente. Pour les fêtes, la marque propose des coffrets soupe à la fleur de sel accompagnée de croutons et d’une rouille tartinable de la mer : un cadeau original à offrir à vos amis !
Huiles et vinaigres Première huilerie et première vinaigrerie artisanale de l’île de Ré, les huiles sont produites à partir de graines de colza (dont l’originale huile de colza aux algues de l’île de Ré en collaboration avec Algorythme) ou de tournesol, chanvre, lin et cameline en provenance de la Charente-Maritime. Les vinaigres peuvent être aromatisés à l’échalote ou à la framboise pour accommoder vos salades composées de crustacés ou de crudités, huîtres, marinades… Il est aussi possible de déglacer une viande avec un vinaigre très parfumé (vinaigre de vin vieux). Assaisonnés avec les huiles et vinaigres de chez Le Fleuré, vos plats seront une promesse de multiples surprises gustatives.
Parmi les nouvelles créations, Le Fleuré propose trois délicieuses soupes de poissons élaborées comme celles de nos grand-mères, et dans lesquelles se mêlent tradition et innovation. Réalisées à base de poissons de nos côtes, Le Fleuré est une soupe à la Fleur de sel de l’île de Ré, au goût spécifique et réputé pour sa finesse. Elle se déguste avec une rouille légèrement relevée, conditionnée en petite verrine Le Fleuré. On peut également l’enrichir de coquillages, moules coques ou palourdes. Le suprême de langoustines, élaboré à partir de langoustines entières, exhale tout son parfum et les amateurs pourront y ajouter un filet de crème fraiche. Quant à la dernière, elle est à la salicorne Bio de la Ferme des Baleines du nord de l’île de Ré. Préparées sans additif, ni épaississant et délicatement assaisonnées, ces recettes mettent en valeur le goût du poisson. Le packaging très soigné permet de facilement les identifier, chacune possédant une
Tous les produits de la marque Le Fleuré se trouvent dans les épiceries fines, les poissonneries et cabanes à huîtres où ils sont facilement reconnaissable grâce à leur forte identité visuelle. Retrouvez-les également au marché de Noël de Rivedoux-Plage le week-end du 12 décembre prochain. Dîners de fêtes, entre amis ou en famille ou tout simplement seul pour se faire plaisir, tous ces produits artisanaux plairont par leur authenticité, la qualité de leurs ingrédients et leur facilité d’emploi.
1 – La tafinade est une tapenade sans anchois
Le Fleuré - 45 rue des Varennes ZA de Rivedoux Présent tous les jours sur les marchés d’Ars-en-Ré, Le Bois-Plage-en-Ré et La Flotte
06 95 99 02 01 - atlanticsalaisons@gmail.com R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 8 d é c e m b r e 2 0 2 1 | N ° 2 3 4
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Avec les nombreux produits frais ou préparés par les producteurs fermiers, cuisinez vos repas de fêtes aux couleurs locales !
x ël d’artisans locau Petit marché de No mbre 2021 ce dé 17 i red nd linor» le ve ), «Les trésors d’E devant le magasin sie tai fan x jou (bi » ou Bij du er eli avec «L’at lle fleurs» «Le potager des mi e de Ré). (sacs en simili) et ts sur l’îl fai els tur na es (tisanes et baum
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ça se passe comme ça chez Les Gros en décembre
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Un esprit
Bohème chic
Un concept store
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où trouver
pour vos intérieurs
L
’ouverture d’une boutique à l’année est toujours une bonne nouvelle. Au cœur du village, Jane (et sa maison) a ouvert ses valises en compagnie de son époux. Ces deux décorateurs, bretons d’origine, ont vécu et travaillé à Montpellier « Nous avons vendu nos boutiques avant la Covid », explique Jane, « mon mari prenait sa retraite et moi je voulais reprendre mon métier de décoratrice ». Les voilà sur l’Ile de Ré, où ils ont depuis longtemps une résidence secondaire, devenue principale. Jane voulait une boutique au Bois-Plage « et nulle part ailleurs », précise-t-elle. La Maison de Jane est une caverne d’Ali
Baba où trouver mille et un coups de cœur pour nos intérieurs. Côté marques « beaucoup de celles avec lesquelles je travaillais dans le sud m’ont suivie », explique Jane. Citons (parmi d’autres) Rock the Kasbah, Maisons de Vacances, Madame Stoltz, Best Before et en exclusivité pour l’Ile de Ré, NKUKU. Ajoutons-y une sélection de vêtements « très personnelle », ajoute Jane. Comme le reste de la boutique d’ailleurs, Jane revendiquant l’avoir faite « avec un côté plaisir ». Un esprit Bohème chic qui plaît, la boutique ayant reçu un bel accueil dès son ouverture en février. Une jolie boutique de déco, voilà de quoi réjouir les boitais !
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Animations de Noël nocturne au Village artisanal
mercredi 22 décembre de 17h à 21h.
Le Mercredi 22 décembre vos commerçants seront ouverts jusqu’à 21 h et vous attendent avec des surprises et des animations pour Fêter Noël !
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Marchés et festivités de Noël [ Rédactionnels : Nathalie Vauchez - Communes et Associations ]
Marché de Noël, patinoire et concours au Bois-Plage Après la découverte des vitrines de Noël le 1er décembre, Place de la Liberté, le concert du Duo Agrégat et la décoration du sapin par les enfants, place aux concours puis à la patinoire au centre du marché de Noël. DR
amical toujours nombreux, ce sera à la salle Polyvalente à 16h30 (lire notre article en page 49). Il sera suivi samedi 18 décembre du Gala de Noël de Fa si la Danser, dans cette même salle, à 17 heures. Dimanche 19 décembre la déambulation des Ribouldingues animera les rues du village, avec un départ prévu à 17h du Tabac Le Celte jusqu’à la patinoire.
La patinoire (artificielle) du Bois-Plage, d’accès gratuit et entourée des chalets du marché de Noël, attire un public familial de toute l’île de Ré.
Boîte aux lettres du Père Noël et concours
Animations au marché de Noël
Depuis le 1 er et jusqu’au 22 décembre les petits Boitais peuvent déposer leurs listes de cadeaux, dessins et gentils petits mots dans la boîte aux lettres du Père Noël située à l’angle de l’Avenue de la Plage et de la rue de l’Église. Le Père Noël a promis de répondre à chacune de ces lettres, si bien sûr y figurent les coordonnées complètes des enfants.
Retour aux choses sérieuses du 18 décembre au 2 janvier avec le marché de Noël et la patinoire gratuite, qui seront inaugurés le 18 décembre avec la Chorale des enfants à 16h et un concert de Charlilou à 17h. Parmi les animations spéciales, citons la nocturne le 22 décembre de 19h30 à 21h, avec soirée tartiflette et musique avec DJ Allan, la journée du 24 décembre durant laquelle les enfants se verront proposer un atelier maquillage à 15h, une séance photo avec le Père Noël à 16h, et un concert de Jacky Gorchon, chanson française, avant l’annonce des gagnants des concours Facebook. Jeudi 30 décembre, place à « La Boum de Tanguy », à 17h30 !
Du 3 au 15 décembre, le concours « Du plus beau sapin » invite les Boitais à envoyer la photo de leur sapin décoré jusqu’au mercredi 15 décembre minuit à mairie@leboisplage.fr. Les votes seront ouverts sur la page Facebook de la Mairie du 16 au 23 décembre, le nom du lauréat sera annoncé le 24 décembre, il gagnera le brunch de Noël pour quatre personnes qui lui sera reis le 24 décembre au marché de Noël à 18h. Du 3 au 16 décembre, un autre concours est proposé, intitulé « Mon pull moche de Noël ». Inventif, décalé, hilarant, adressez votre photo à mairie@leboisplage.fr avant le 16 décembre minuit, afin de participer au vote qui se déroulera du 17 au 23 décembre sur la page Facebook de la mairie du Bois-Plage en Ré. A la clé également le brunch de Noël à gagner !
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Les jeudis 23 et 30 décembre, ce sera journée continue au marché (halle et extérieur), avec un passage le 23 à 16 h un passage du Père Noël et une animation avec le Duo Vintage La Rochelle.
Cette année encore, la belle idée des « Boîtes de Noël » pour les plus démunis, initiée l’an passé par le Foyer du Bois, est reconduite : chacun est invité à placer dans une boîte à chaussures : « un truc chaud, un truc bon, un loisir, un produit de beauté, un mot doux... et ce que vous voulez ! », puis à emballer la boîte et à la déposer dans l’une des douze Agences Orpi de l’île de Ré, après avoir bien préciser sur l’emballage du cadeau : M (mixte), H homme), F (femme), E (enfant)... Le Bois-Plage vivra ainsi tout le mois de décembre au rythme des animations festives de fin d’année.
Solidarité, courses et boîtes de Noël Les associations du Bois-Plage sont très actives toute l’année et organisent traditionnellement des moments joyeux et solidaires en ces périodes de fêtes. Ainsi samedi 11 décembre aura lieu le repas solidaire des Diabolix Brothers, salles des Oyats et des Eridolles, à partir de 18h. Vendredi 17 décembre sera le tour du repas solidaire de Ré Unissons, au même endroit. Dimanche 12 décembre le Gala de Ré Danse, atelier du Foyer du Bois, enchantera un public familial et
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Spectacle de Noël du Foyer du Bois-Plage : le cirque dans tous ses états C’est devenu un évènement incontournable de la commune boitaise, le spectacle de Noël proposé par le Foyer du Bois revient pour sa quatorzième année.
Chaque fin d’année, 65 élèves du foyer et des bénévoles venus de toute l’Île de Ré, se mobilisent pour offrir un spectacle de qualité à un public toujours plus nombreux
C
ostumes, mise en scène, chorégraphies, organisation, tout est fait par des bénévoles passionnés et des élèves investis pour créer le plus beau des spectacles. Un succès grandissant L’histoire de ce spectacle est avant tout celle de bénévoles qui ont en commun l’amour de la danse, la volonté de rassembler autour d’un projet et l’envie d’apporter un peu de magie à la veille des fêtes de fin d’année. Investie au sein du foyer depuis de nombreuses années, Bérengère Boury dispense des cours de danse bénévolement aux enfants adhérents. L’idée de créer un spectacle avant Noël est née d’elle il y a quatorze ans : “Au début j’imaginais les thématiques, je créais les costumes et faisais la mise en scène aidée par ma famille
proche, puis d’autres bénévoles de l’île se sont greffés pour nous aider à créer des costumes. Depuis trois ans, Amandine, Muriel et Ingrid, les autres professeures de danse bénévoles du foyer ont amené leurs idées pour les thèmes des spectacles tels que les marchés de Noël ou Hollywood. Cette année c’est Ingrid qui a proposé le thème du cirque”, nous explique Bérengère. Le spectacle, qui a vu son succès grandir d’année en année, est maintenant devenu un événement incontournable proposé par le foyer du Bois. Ce dernier investit deux mille euros pour que la magie opère… De la moyenne section jusqu’au lycée, soixante cinq élèves s’entraînent, de septembre à décembre, pour offrir un spectacle digne de ce nom à plus de quatre cents spectateurs. “Je retrouve mes
Le spectacle a lieu le 12 décembre, à 16h30, à la salle polyvalente du BoisPlage, l’entrée est gratuite et ouverte à tous. Une buvette et une tombola seront mises en place au profit du foyer qui vous attend très nombreux, comme chaque année, pour vous émerveiller !
Stessy Bourreau
copines à la danse et on adore s’entraîner ensemble pour le spectacle”, nous confie Lila, huit ans, qui pratique la danse au foyer depuis déjà quatre ans. Si les cours de danse ont lieu le soir en semaine pour les élèves, pendant cette période les bénévoles passent tous leurs dimanches après-midi à créer les costumes. Du partage et de la solidarité, accompagnés d’un café et de quoi grignoter, pour de vrais moments de convivialité !
© Foyer du Bois-Plage
© Foyer du Bois-Plage
d’autre pour Noël que de le vivre au cirque. Elle s’endort et se réveille dans un univers fantastique où plusieurs tableaux féériques se succèdent autour du jonglage ou encore de l’équilibre. Les petites et grandes danseuses ont ainsi dû apprendre des numéros de cirque, c’est le cas de Yolène, 17 ans, la fille de Bérengère : “Avec une amie à moi on fait du cirque à l’extérieur donc ça aide, le thème nous plaît beaucoup, on va faire un duo inclus dans plusieurs tableaux et faire comme si on était des artistes de cirque”, nous explique-t-elle.
Cette année sera sur le thème du cirque Pour commencer à vous mettre dans l’ambiance du spectacle de cette année, imaginez une petite fille qui ne demande rien
Marché festif à Saint-Clément-des-Baleines Après le marché des arts créatifs du 4 décembre, le marché de fêtes aura lieu lundi 2 7 décembre.
Un marché festif aura lieu, sur la Place de l’Eglise, le lundi 27 décembre, de 8h à 15h. Marché gourmand et de l’artisanat. Venez y retrouver des métiers
de bouche, poissonnier, fruits et légumes, dégustation d’huitres, vin, liqueur, au pays de l’ortie, les confitures de Bérangère, mais aussi de l’artisanat, savons, marque-pages, des bijoux et créations en argent massif 925, des tentures ainsi que des créations de bracelets et colliers en graines de lotus et argent. Sans oublier les excellentes crêpes de Bertrand Belleau. Les vœux de Mme le Maire sont prévus le 8 janvier à 15h, salle du Godinand.
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DR
L
’association du Club Villageois a organisé, samedi 4 décembre, le marché des arts créatifs, dans la salle du Godinand. Le repas des ainés, aura lieu le samedi 18 décembre, à midi, dans cette même salle, l’ambiance sera assurée par un one man show et une animation musicale.
Un marché gourmand et de l’artisanat aura lieu place de l’Église, le 27 décembre.
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les essentielles - fêtes de fin d’année
A La Flotte, la bibliothèque et les commerçants fêtent Noël Après le Concert de Noël joué dans l’Église de La Flotte, organisé par les chorales La clé des chants et Vives voix, le repas traditionnel de la Sainte Barbe par l’Amicale des Pompiers, le Repas des Aînés, place à la rétrospective de la Bibliothèque et au programme d’animations de Noël. mardis de 16h30 à 18h30). Le public est invité à rencontrer les artistes exposant le vendredi 10 décembre après-midi, avec à partir de 18h un cocktail dans la salle des mariages de la mairie. Jeudi 16 décembre 2021, la Bibliothèque organise en partenariat avec le Radeau de la Méduse une lecture « La Terre s’appelle Pablo » avec M. Michel Pilorgé (comédien) et François (à la guitare).
un concert philharmonie île de Ré en partenariat avec Harmony’s Swing (salle de la Base Nautique pour les deux animations).
organisé par l’UCAF (Union des commerçants et artisans de La Flotte) : l’ensemble de ces festivités est présenté ci-contre.
Du 18 au 24 décembre 2021, le programme d’animations « Les Commerçants fêtent Noël » est
Les incontournables vœux du Maire se tiendront dimanche 9 janvier 2022, salle de la Base Nautique.
Les commerçants fêtent Noël
T
rès active, la bibliothèque de La Flotte propose, entre le 1er et le 31 décembre, une rétrospective des expositions organisées à l’été et à l’automne 2021 dans le cadre de l’opération « Un mois, un artiste » dans les locaux de la bibliothèque aux heures d’ouverture (les lundis, mercredis et samedis de 10h à 12h et les
Samedi 12 décembre 2021 à 14h30, ce sera le spectacle de Noël pour les écoliers de La Flotte, et dimanche 19 décembre 2021 à 16h30, sera joué
Concours de soupes à Loix
Marché de Noël à Rivedoux
Samedi 3 0 décembre, le célèbre concours de soupes, organisé depuis 201 4 , se déroulera place du marché, à partir de 11h 3 0.
La mairie de Rivedoux-Plage organise la 17 e édition de son Marché de Noël les 11 et 12 décembre, de 10h à 18h 30.
SAMEDI
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CONCOURS DE INSCRIVEZ-VOUS ET TENTEZ DE DÉCROCHER LA LOUCHE D’OR !
loix
A
près s’être inscrit à la mairie de Loix ou à la boulangerie Place des Délices, chaque participant devra écrire sa recette avec le maximum de détails (quantité, ingrédients…), préparer une soupe d’une quantité de deux litres à maintenir au chaud dans des thermos ou un autocuiseur et penser à apporter une louche. A partir de 11h30, chaque Loidais sera invité à la dégustation, puis, ensuite, à glisser dans une urne, le
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Mairie : www.loix.fr
Place des Délices ou Office de tourisme
nom de la soupe qu’il jugera être la meilleure. Dès 12h30, après le dépouillement, les responsables de l’animation procéderont à la promulgation des résultats, et attribueront la « Louche d’or » au lauréat. Les différentes recettes seront notifiées, puis distribuées sous forme de petits feuillets, par les soins du bureau d’accueil de Loix. Inscrivez-vous et tentez de décrocher la Louche d’Or !
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0 exposants proposeront des produits locaux, de fêtes et artisanaux sur trois sites : le village gourmand sera situé sur l’esplanade de la mer, un marché de l’artisanat prendra place à la salle des fêtes et de nombreux commerçants alimentaires seront présents sur la place du marché. Le marché couvert sera ouvert pour toute la durée de la manifestation qui sera rythmée par de nombreuses animations gratuites : petits et grands profiteront de la visite du Père Noël dans son atelier de jouets à la salle des fêtes et pourront profiter d’une séance photo, ainsi que des chants du duo « Vint’age » et de l’association
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Ré-sonance sur l’esplanade. Des jeux concours seront proposés, avec à la clé nombreux lots à gagner.
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Place en fête et spectacle pour enfants aux Portes-en-Ré De multiples animations sont prévues aux Portes pour cette période de Noël, une ambiance festive et bon enfant pour le plus grand plaisir des habitants. Et comble de bonheur pour les petits, ils pourront déposer leur lettre au Père Noël dans la boîte prévue à cet effet et se faire photographier avec un vrai Père Noël les jeudi 23 et vendredi 24 décembre de 11h à 13h. Un spectacle pour les enfants
Une Place de la Liberté en fête Les décorations de Noël, encore plus nombreuses que l’année dernière, ont été mises en place dès début décembre. Pendant toute la durée des vacances scolaires, la place du village va s’animer avec un grand sapin de Noël, le manège pour les tous petits et le marché présent tous les jours sauf le lundi. De jolies petites tentes de Noël vont être installées avec crêpes et vin chaud pour se réchauffer, et une exposition-vente d’artistes locaux et objets divers pour des cadeaux de dernière minute !
Le vendredi 17 décembre, l’Association des Parents d’Elèves (APE) programme un spectacle, « Sacripouille et les cerfs sauvent Noël ». Inspirée des célèbres personnages des Fables de la Fontaine ainsi que du Roman de Renard, cette pièce jouée par deux comédiens entrainera petits et grands dans une histoire où l’imagination et la rêverie sont de mise à l’aide d’ombres chinoises, de malice et d’un peu de magie. Le spectacle sera donné pour les enfants des deux écoles du RPI (Les Portes et Saint Clément), vers 14h3014h45 à la salle des Marais de la Prée. Il sera suivi d’un goûter et de la venue du Père Noël qui distribuera de nombreux cadeaux aux enfants. Le spectacle est ouvert aux parents d’élèves, bien évidemment pourvus de masque et d’un pass sanitaire.
Noël à SAINTE MARIE DE RÉ Les fêtes de fin d’années arrivent et nous vous avons « concocté » des petits rendez-vous entre amis et en famille :
Boîte aux lettres du Père Noël
Ho Ho Ho ! C’est le Père Noël !
Tu souhaites m’envoyer la lettre que tu as pris le temps de m’écrire ! Tu peux la glisser dans l’une des boîtes aux lettres rouges installées place d’Antioche et des Tilleuls. Mes petits lutins se chargeront de me l’apporter avant le lundi 20 décembre. Surtout, n’oublies pas de me laisser ton nom et ton adresse afin que je te réponde !
Noël des enfants... En élémentaire, spectacle « Un loup dans le potage » le vendredi 10 décembre à 17h, salle des Paradis (Les enfants rejoindront la salle accompagnés par les animateurs). En maternelle, spectacle de Toc Théâtre le jeudi 16 décembre matin. Le Père Noël sera bien sûr présent !
Colis gourmands aux aînés Les élus organisent une distribution de paniers gourmands pour les maritais de 72 ans et plus en mairie, salle des Cérémonies, du lundi 6 au vendredi 10 décembre de 9h à 12h et de 14h à 17h. Les élus livreront des ballotins de chocolats aux résidents de l’EPHAD.
Thé dansant ** Venez danser avec l’orchestre « Génération Musette » à l’occasion d’un Thé Dansant mardi 14 décembre à 14h30, salle des Paradis (Entrée gratuite, goûter offert, Ouvert à tous les Maritais, Inscriptions fortement recommandées, nombre de places limité).
Animations pendant les marchés Jeudi 23 décembre Photo avec le Père Noël* place des Tilleuls de10h à 12h Vendredi 24 décembre Photo avec le Père Noël* place d’Antioche de 10h à 12h Dimanche 26 décembre Petit spectacle de magie* place d’Antioche 10h15 ; 10h45 11h15 ; 11h45 Mardi 28 décembre Contes et légendes égyptiennes de Noël* place des Tilleuls 10h15 ; 10h45 11h15 ; 11h45
Mercredi 29 décembre Inauguration des Halles d’Antioche : Animations, manèges,... dès 10h* Concert de musique, à partir de 11h (fanfare, frère du port, concert de jazz) Inauguration des halles à 12h Jeudi 30 décembre Mickey vient pour Noël* place des Tilleuls de 10h à 12h30 Vendredi 31 Atelier maquillage pour les enfants* place d’Antioche de 10h à 12h30 Pot offert par l’association des commerçants de La Noue place des Tilleuls
* Gratuit
Noël à la médiathèque** La médiathèque vous accueille pendant les vacances scolaires les mardis et mercredis de 10h à 13h et de 15h à 18h30. Venez passer une matinée festive et conviviale jeudi 23 décembre de 10h à 13h : braderie de livres, contes, jeux de société et jeux vidéo,...
Noël à l’École de La Noue** Exposition « Salon d’hiver » du samedi 18 au lundi 20 décembre de 10h à 13h et de 15h à 18h. Vernissage le samedi 18 décembre à 12h avec un concert du groupe Charlilou. Gisèle Vergnon, les élus et les agents de la commune vous souhaitent de belles fêtes de fin d’année et vous assurent de leur écoute et disponibilité. La boîte à lettres du Père Noël a fait son apparition début décembre dans plusieurs villages de l’île, comme ici aux Portes-en-Ré.
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** Pass sanitaire obligatoire ou test PCR Sous réserve de modification dû à la crise sanitaire. Respectons les gestes barrières. Plus d’informations en mairie : info@saintemariedere.fr // 05 46 30 21 24
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Donin en concert-spectacle
Spectacles enfants et marché de Noël à Saint-Martin-de-Ré Donin, la compagnie Djungalo Teatro avec sa roulotte et le traditionnel marché de Noël sont la promesse d’une fin d’année dynamique dans la capitale rétaise.
En décembre, le héros préféré des petits Rétais sera présent à Saint-Martin, Ars-en-Ré et traversera même le pont ! Voici son agenda : • Samedi 11, à 15h salle polyvalente du Fief des Jarries à Lagord
DR
• Dimanche 12, à 15h30 salle des fêtes, rue du Havre à Ars-en-Ré • Dimanche 19, à 17h kiosque place du Pressoir à Clavette • Mardi 21, à 16h Marché de Noël sur le Port à Saint-Martin de Ré • Mercredi 22, à 10h30 Salons du Parc du Bois vert à Fouras • Lundi 27, à 17h salle Vauban place de la République (salle Vauban) à Saint-Martin de Ré • Mercredi 29, à 17h Marché de Noël sur le Port à Saint-Martin de Ré
Facebook Donin île de Ré www.doninspectacle.coù
Sur le port de Saint-Martin, la roulotte de Djungalo Teatro abritera des contes pour enfants.
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ous les jours, du samedi 18 décembre au dimanche 2 janvier, de 11h à 19h, le Marché de Noël égaiera le port, avec ses idées cadeaux, sa gastronomie (sur place ou à emporter) : crêpes, vin chaud, plats savoyards, produits de la mer, spécialités allemandes, vins et champagnes… Et bien sûr l’incontournable manège de la famille Fricot. Contes en roulotte et au Musée Il sera inauguré samedi 18 décembre à 11h30 avec le Trio Jazz Manouche de Bruno Casties «Enerjizz», dans les rues piétonnes et sur le port. Du lundi 20 au vendredi 24 décembre : le père
Noël animera les rues et le port, de 14h à 18h. Du mercredi 22 décembre au vendredi 24 décembre et du lundi 27 décembre au jeudi 30 décembre, la compagnie Djungalo Teatro proposera dans sa roulotte à 15h, 16h et 17h le conte imagé «Le Héron du petit pont». Durée 25 min, 5€, limité aux enfants, à partir de 4 ans. Une exposition de sculptures : «Résilience, la nature du beau», de Marcel Hognon, sera proposée aux mêmes dates, de 11h à 19h. Jeudi 23 décembre et jeudi 30 décembre, à 17h, le conte de Noël «Le murmure de l’eau», conte imagé et marionnettes par Anastasia du Djungalo Teatro sera proposé au Musée Ernest Cognacq. Durée 30 minutes. Gratuit. Tout public à partir de 3 ans. Spectacle et « boum » de Donin Lundi 27 décembre à 17h place au spectacle jeune public de Donin, salle Vauban (45 min, 5 € ), suivi mercredi 29 décembre, à 17h, de la «boum du nouvel an» avec Donin, gratuit, sur le port (Salle Vauban en cas de mauvais temps). A 18h, un feu d’artifice sera tiré sur le port.
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Un marché des arts à Saint-Martin de Ré Le premier marché de Noël dédié à l’art aura lieu du 6 au 22 décembre 2021 à Saint-Martin-de-Ré dans l’atelier-galerie Inkrée.
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our cette première édition, Inkrée a invité sept artistes talentueux à partager leurs regards uniques sur le monde qui nous entoure : Marine le Breton avec ses cartes marines minutieuses et émouvantes, Tom Sauvage avec ses photographies figeant l’instant furtif, Pascaline Mitaranga avec ses
illustrations exquises et délicates, Roupias avec son art brut naïf et singulier, Igreka2n avec ses papercuts subtiles et rocks, Super Bourdi avec son art décalé tout en bonne humeur, Atelier SerreJoint avec ses sérigraphies d’histoires naturelles... Le lieu d’exposition est aussi atypique que l’art qui y est exposé. Dans cet atelier boutique d’artisan d’art, où on y trouve toutes formes d’abat-jour mêlant ancien et moderne. Les lumières douces des abat-jours au cœur des soirées d’hiver vous invitent à la découverte d’un savoir-faire perdu et oublié.
Cette année offrez de l’art pour un Noël original, artistique, local et éthique ! Inkrée : 53, Cours Pasteur, Saint-Martin-de-Ré 06 44 78 05 82 hello@inkree.com Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr
les essentielles - fêtes de fin d’année
Marché festif à Ars-en-Ré Les 29 et 30 décembre, Ré Tennis de Table organise son traditionnel marché festif. place. Venez partager une succulente omelette aux cèpes et des crêpes. Une tombola permettra aux plus chanceux de gagner des lots gourmands. La fanfare assurera l’ambiance qui promet d’être conviviale et festive !
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A
u chaud dans la salle des fêtes, vous trouverez des produits régionaux de qualité : chocolats, foie gras, truffes, vins, cafés, fromages, miel...), avec la présence de producteurs passionnés qui pourront répondre à toutes vos questions. L’occasion de se faire plaisir ! Pendant ces deux jours à l’extérieur vous trouverez aussi votre bonheur allant du bijou à la maroquinerie pour les derniers cadeaux du 31 décembre. Une restauration sera proposée sur
Couronnes couronnées La municipalité propose aux habitants d’Ars de participer à un concours des plus belles couronnes de Noël. Les créateurs les accrocheront sur leur porte le samedi 18 décembre. Les inscriptions au concours se feront auprès de la mairie jusqu’au vendredi 17. Merci aux candidats de donner nom et adresse. Un jury, après déambulation dans les rues du village, nommera trois vainqueurs, lesquels seront récompensés par un cadeau surprise. Les résultats seront annoncés le samedi 18 à 17h devant la mairie. Chocolat chaud et vin chaud à volonté.
La Couarde-sur-Mer fête Noël de mille façons DR
La commune organise un marché de Noël et propose, avec les commerçants, associations et la bibliothèque, de nombreuses animations en ce mois de décembre. À découvrir ci-dessous et en pages suivantes. DÉCEMBRE 2021
enfants de l’école de la couarde proposeront leur chorale de Noël et à 16h le « Tropical mobil show », roadtrip musical et familial, sera conté par Tropical Joe et Petit Pyl. Aussi vifs d’esprit qu’un peu idiots, bagages en vrac dans le sac, en voyage à la recherche d’une île paradisiaque ! Jeudi 23 décembre « Juste un ptit bout de cirque », joli duo de clowns, spectacle familial et poétique, sera conté par Nouche et Bibelot, vagabonds amoureux. Vendredi 24 décembre, de 15h à 18h30, les enfants pourront se faire maquiller aux couleurs de Noël.
Marché de Noël Le village se pare de jolis chalets et vous accueille les 22, 23, 24,29, 30 & 31 décembre pour fêter les traditionnelles fêtes de fin d’année. Une dégustation-vente sera proposée auprès des commerçants des chalets couardais, rétais, locaux : produits gourmands, traiteur festif (foie gras, pain d’épices, confiture, vin chaud) bières artisanales, bijoux et accessoires, maroquinerie, tableaux, objets/ cadeaux maison et décoratifs. Toutes les animations se déroulent dans le centre du village : autour des chalets, sur le parvis, au kiosque ou au carrousel, avec repli à la salle des associations en cas de mauvais temps. Elles sont gratuites, offertes par la commune et par l’association des commerçants de La Couarde.
Mercredi 29 décembre, à 16 h place à Guignol, moqueur, sans un sou en poche et en conflits avec les autorités ! Puis à 18h les chants de marins des Gaillards des Pertuis résonneront dans le village.
qu’il soit tricoté, assemblé, dessiné, sculpté, peint..., l’important est qu’il soit fait de vos petites mains ! Prenez votre sapin ainsi « fait maison » en photo, publiez la sur les réseaux sociaux avec le hashtag #sapinrodolpheblandin : Facebook, Instagram et autres, ou déposez la en mairie, il sera exposé parmi toutes vos belles œuvres ! BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE LA COUARDE
Balades à poneys, manège, contes et clowns Les 23, 29 et 30 décembre de 15h30 à 18h30 et le 24 décembre de 10h à 13h, une petite balade sera proposée aux enfants dans les rues du centre de la couarde à dos des poneys Astérix, Gribouille ou Bandit. Les 23 & 30 décembre, les tours de manège en folie, dans le carrousel 1900, seront gratuits ! Mercredi 22 décembre à 11h30 les
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Commerçants et chèque cadeau Les commerçants du centre, du mail et du marché festif vous accueillent du 18 décembre au 2 janvier.
L'heure du
CONTE co nt es d e noël
Mon beau sapin ! Un grand jeu de Noël : «Mon beau sapin» est organisé en décembre pour les enfants, sous le parrainage de l’artiste Rodolphe Blandin qui a lui-même a réalisé son sapin de bois et acier ! Créez et réalisez votre sapin ! Qu’il soit de papier ou de bois, de métal, de coton ou tout en or, de plumes ou d’épines... qu’il soit ressemblant aux sapins traditionnels ou imaginaires, géant ou minuscule...
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Le CCAS et la Commune de La Couarde s’associent aux commerçants couardais pour offrir aux séniors (à partir de 73 ans) un chèque cadeau de 15 €, et aux enfants (jusqu’à 17 ans) un chèque cadeau de 10 €. Ceux-ci seront valables jusqu’au 2 janvier 2022 auprès des commerçants couardais partenaires liste au dos du chèque.
INFORMATIONS AU 05 46 29 99 72
L’heure du conte La bibliothèque municipale de La Couarde propose mercredi 15 décembre à 11h des contes de Noël en musique, de Stéphanie Guérineau et Olivier Borne. Tél : 05 46 29 99 12. Illumination des vitraux de l’église L’association des amis du clocher de La Couarde illumineront samedi 11 décembre au soir les vitraux de l’église, qui brillera ainsi de mille feux.
Les vœux du Maire de La Couarde se dérouleront le 7 janvier
LE DERNIER BAIN 20 21 pRÊTS pour le défi ?
Le dernier bain de l’année Prêts pour le défi ? Mercredi 29 décembre, à 12h30, plage du Peu Ragot, vous êtes tous invités à venir prendre le dernier bain de l’année 2021. Les plus courageux se verront offrir une petite collation de réconfort !
MERCREDI 29 DECEMBRE PLAGE DU PEU RAGOT • 12H30
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Grands et petits, venez rêver et vous amuser au rythme de nos animations de Noël
PONEY 15h30 ÀUneDOSpetiteDEbalade dans les rues du centre de 18h30 La Couarde, à dos d’Astérix, Gribouille ou bandit… Centre du village autour des chalets
Le 24 : 10h à 13h
toute la journée
LE CARROUSEL 1900
Deux manèges ouverts : le Carrousel 1900 en centre village et le manège du Marché du Mail !
toutes lessont animatiounitses grat mmune
ar votre co offertes p ssociation a et p r l’a e erçants d des comm e La Couard
LA CHORALE DES ENFANTS
Chorale de Noël par les enfants de l’école de La Couarde
15h30 rencontre du père noël 18h30 atelier maquillage
Fais-toi maquiller au couleurs de Noël
Centre du village - Parvis - Salle des associations (repli)
16h00
GUIGNOL
Centre du village - Kiosque salle des associations (repli)
Voici l’histoire de Guignol, moqueur, sans un sou en poche et en conflit avec les autorités !
16h00
Centre du village - Parvis - Salle des associations (repli)
«TROPICAL MOBIL SHOW»
Road-trip musical et familial, conté par Tropical Joe et Petit Pyl. Aussi vifs d’esprit qu’un peu idiots, bagages en vrac dans le sac, en voyage à la recherche d’une île paradisiaque !
Centre du village - Kiosque - Salle des associations (repli)
22, 23, 24 29, 30, 31 décembre
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Joli duo de clowns, spectacle familial et poétique, conté par Nouche et Bibelot, vagabonds amoureux Centre du village - Parvis - Salle des associations (repli)
Tours de manège en folie gratuits toute la journée des 23 et 30 décembre
11h00
16h00 «JUSTE UN PTIT BOUT DE CIRQUE»
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18h00
LES GAILLARDS DES PERTUIS
Chants de marins Centre du village - Kiosque - Salle des associations (repli)
10h 13h 15h30 18h30 nocturne jusqu’à 20H les 23 et 30
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les essentielles - fêtes de fin d’année
Vos commerçants du marché du centre village, du mail et du marché de Noël vous accueillent du 18 décembre au 2 janvier Marché du Mail AU PAIN MARIN Boulangerie, pâtisserie (marché et centre village)
Restaurants 05 46 29 91 52
AUX FRUITS GOURMANDS Fruits légumes 06 20 67 64 77 BLANC DE ROUGE Caviste : vins, spiritueux, bar à vins 06 76 63 84 54 CHEZ EVE - Traîteur de la mer Le Saint XAND’RE - Boucherie, charcuterie, traîteur, plats festifs 07 83 71 17 11 CHEVREAU BARBARIN Huîtres
06 15 76 66 51
FROMAGES & CREMES EN RE Fromagerie 06 32 93 07 04 LE GARDE MANGER Produits festifs (salaisons, panettones, foies gras et produits truffés) 07 81 79 97 25 LE ROTI SHOW Rôtisserie & plats préparés PICKSEL Producteur indépendant de sel de l’Île de Ré - La Couarde
07 69 89 90 44 06 76 79 20 46
POISSONNERIE VERNET Marché et centre village 05 46 29 84 46 07 89 06 88 85 SéDOU Pâtisserie artisanale, 100% fait maison, buches et desserts 06 20 59 02 40 de fêtes www.sedou.fr LA PETITE BOUTIQUE Prêt à porter féminin MAMAN ET MOI Prêt à porter enfants et femmes
Marché du Centre village JULIEN DORIN - Producteur local de légumes
Marché de noël Virginie, Petits Délices de Ré Couturière créatrice Les petites Réthaises Brasserie artisanale L’escale de Lupin - Maître traîteur L’hirond’elle et toi - Créatrice bijoux Couzinou Marie-France Bijoux minéraux, Sofistyle - Sacs et accessoires en matières recyclées Morille sauvage - Produits de la forêt
A LA CARABISTOULE Pizza au feu de bois - 32 Grande Rue 06 01 39 33 39 BILLIG La cREpe Crêperie - 58 Grande Rue
05 46 55 67 66
UN DIMANCHE A LA MER Concept store : décoration, prêt à porter 1 route de St Martin 05 46 29 67 08
MODE / BIJOUX
LA CABINE DE BAIN - Cuisine gastronomique 33 Grande Rue - Fermeture les 24 et 25 décembre Menu de fête pour le réveillon 05 46 29 84 26 du 31 décembre et le 1er janvier
ACCAP ART ou Méta patte Créateur de bijoux 34T Grande Rue 06 38 71 86 23
LES MOUETTES - Restaurant, bar, bureau de tabac - 28 Grande Rue 05 86 58 01 58
LA FEE – Prêt à porter, chaussures, accessoires - 46 Grande Rue 05 46 41 91 98
METHOD Restobar - 21 bis avenue le Mail
06 11 20 92 30
Z’ADORE - Salon de thé - 16 Grande Rue De 9h à 18 - fermé le lundi et mardi 05 46 34 80 09
CARREFOUR CONTACT Supermarché 27 av. Le Mail
05 46 29 83 11
DOMAINE PELLETIER 26 route d’Ars
06 88 06 35 06
LA PART DES ANGES Caviste, bar à vins
05 46 29 83 62
LA PETILLANTE Epicerie fine - 26 Grande Rue
05 46 27 90 88
Rotisserie Desmarées Traiteur et épicerie fine 26 rte d’Ars 06 62 72 66 55 05 46 41 70 84
CULTURE / SERVICES LA MOUETTE QUI LISAIT Librairie, papeterie, objets 29 Grande Rue - Fermeture les 25 décembre et 1er janvier 05 46 41 87 17 L’ACRIE Presse, jouets, papeterie, librairie et services - 1 av. de la plage – sur place et en call & collect presse-lacouarde@orange.fr - 05 46 29 82 96 RE SET INFORMATIQUE 10 route de Goisil - Sur RDV
06 84 75 18 57
ART / DECO / AMEUBLEMENT ANNE G Déco/peinture - 2 rue Pasteur
06 81 07 02 98
ATELIER RéCREA Création d’objets métalliques et décoratifs 20 av. du Moulin des sables 06 80 53 17 16 LO BREILLAT Galerie d’art - Sur rdv
06 84 39 15 66
PRO & CIE Electroménager - 29 av. le Mail
05 46 41 77 93
06 69 50 58 35
LA MAISON EMILE ET IDA Prêt à porter enfant - Angle Grande Rue / Rue des Tuileries 05 46 51 58 46 LA SCARPA - Chausseur - 4 rue Pasteur LES CHOSES DE LA VIE Prêt à porter, accessoires, objets déco - 34 Grande Rue
Epicerie et saveurs
Le Sel d’Isabelle Sels et produits dérivés
CARGO – Family concept store 25 bis Grande Rue
05 46 29 90 07
LES COTONNADES D’IZIA Mode féminine, vêtements, accessoires 24 Grande Rue 05 46 34 40 01 LES PTITS CIRES Accessoires et jouets pour enfants 34 Grande Rue
06 43 44 20 76
SPORT LOISIRS CYCLAND Location de vélos - Ouvert à partir du 27/12 1 rue Aristide Briand 05 46 29 06 09 NEWAY – Surf shop, sports de glisse (vente, location, dépôt vente) Route d’Ars
05 46 29 89 54
RÊVES D’ILES Spécialiste Surf & Skate depuis 1996 Infos et horaires 05 46 29 53 88
PEPINIERE LES JARDINS DE SUZANNE Sapins, décorations, plantes et bouquets Route de St Martin 06 37 77 77 61
ESTHETIQUE / BEAUTE / BIEN ETRE AU BONHEUR DES DAMES Salon d’esthétique et cadeaux 17 av. Le Mail 05 46 27 39 81 BL COIFFURE Femme, homme, enfant 26 av. d’Antioche
05 46 37 50 17
LA SAVONNERIE DE L’ILE DE RE Spécialités, savons et cosmétiques au lait d’ânesse bio - 6 route d’Ars 07 61 63 00 01
La commune de La Couarde-sur-Mer et ses habitants soutiennent tous les commerçants R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 8 d é c e m b r e 2 0 2 1 | N ° 2 3 4
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environnement F e s t i va l
A l i m e n t e rr e
Projections et débat sur le thème de l’agriculture locale et durable
S
ous une pluie fine et par un froid quasi-hivernal, le public est accueilli par Johan Barrer de Ré Jouir et Geoffroy Maincent de la Biocoop, co-organisateurs, qui expliquent leur volonté de faire un travail de fond et d’interroger les problématiques de notre territoire. L’an passé, Johan était dans l’organisation de ce même festival avec Charline Attia sur Nantes.
© Jonathan Odet
Parmi les huit films sélectionnés par le jury national, la Biocoop et Ré Jouir avaient choisi deux documentaires qui ont séduit un public venu nombreux ce soir du 12 novembre.
Le public a répondu présent ! Une cinquantaine de personnes est présente. Parmi elles, des gens de différents horizons. Jules, 20 ans, jeune surfeur rivedousais, étudiant à la fac de la Rochelle en licence de géographie aménagement. Il déplore le fait que le sujet de l’agriculture sur l’île de Ré ne soit pas abordé à la fac et se montre très intéressé par les sujets abordés ce soir concernant son territoire. Joël, de l’association « Action environnement », s’intéresse au devenir des terres de l’île. Les sujets de préoccupation de son association sont notamment l’eau et la difficulté pour les maraîchers de s’installer. « On est là pour défendre l’environnement durable, l’installation d’un maraîchage vivrier diversifié ». Léa, habitante de St Martin, travaille à La Rochelle dans différentes organisations sur des projets d’agriculture pour nourrir la ville. Elle est surprise et enchantée de constater que le festival Alimenterre a aussi lieu sur l’île. Elle déplore le manque de diversité dans l’agriculture rétaise et participe ce soir pour voir comment faire bouger les choses, comment aider les projets qui s’installent et les petits producteurs locaux. « Trouver du foncier avec des qualités agronomiques suffisantes, tout le matériel nécessaire, du logement… C’est un vrai projet de territoire sur lequel les élus doivent se prononcer et investir, il faut profiter de la dynamique locale actuelle ! »
Deux films sélectionnés « Sur le champ » et « Au-delà des clôtures » tentent d’apporter des solutions, en partant à la rencontre d’acteurs de terrain, pour une transition vers des systèmes plus respectueux des hommes, de la nature et des animaux. Un modèle résilient est mis en avant : il replace l’humain au centre et cohabite de façon plus harmonieuse avec l’environnement dont les paysans
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La projection du film a été suivie de débats… nourris.
dépendent pour produire. Tout cela dans l’optique de s’émanciper de l’agriculture industrielle au profit d’une agriculture durable. Des invités impliqués sur le territoire Jean-Baptiste Lacombe, chef d’exploitation et gérant du « Potager roi » au Bois-Plage, souhaite « échanger avec les gens intéressés pour faire avancer les choses sur l’île de Ré concernant la production agricole, notamment maraîchère ». Louis Merlin, producteur de sel impliqué notamment dans « Charente maritime coopération », la coopération décentralisée du département 17, nous explique : « on retrouve dans le sel qui est une monoculture très spécifique beaucoup de sujets que l’on a vu dans les films, notamment la question des marchés, de l’économie d’exploitation, des petits producteurs dans un monde dominé par l’industrie de l’agriculture ». Ivonig Caillaud, maraîcher aux « Jardins de Mouillebarbe », exploitation familiale située à Ars en Ré, travaille avec un mode de production responsable et une commercialisation locale et équitable. Un débat riche et animé axé principalement sur le local Après un beau repas offert et bien cuisiné par Matahari, très vite les échanges dépassent le débat consensuel et théorique. Dans le
public on se demande si l’agriculture locale pourrait suffire à nourrir l’île, mais ne bénéficiant pas d’un arrière-pays cela semble compliqué au niveau des surfaces, des bâtiments agricoles, du climat océanique… On retrouve cette problématique sur toutes les îles. Pour l’instant la plupart des maraîchers se concentrent sur la saison où il y a le plus de monde pour des raisons économiques. Dans le public, une personne explique qu’au milieu du XIXe siècle, la population de l’île était la même mais sans tourisme et vivait quasiment en autarcie. Qu’aujourd’hui l’économie des deux monocultures que sont la pomme de terre et la vigne captent tellement l’attention qu’il est compliqué pour le maraîchage de s’exprimer. Cependant les exploitations restent de taille raisonnables, transmissibles et ne peuvent se développer autant que sur le continent. Certains en appellent à la vigilance car l’appellation « île de Ré » attire des investisseurs qui pourraient changer la donne par opportunisme financier.
Les aides publics Sur la question des aides de l’État posée par un jeune dans la salle, l’aide à la conversion et l’aide au maintien de la PAC (politique agricole commune), en ce qui concerne le bio, représentent des sommes assez modestes et ne sont en aucun cas un moteur. L’analyse du site internet de la PAC qui recense toutes les aides accordées laisse à
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penser à plusieurs personnes de la salle qu’il existe un non-sens entre la volonté et la réalité dans la mesure où la plupart des aides vont à des exploitations qui ne prennent pas réellement en compte la dimension environnementale. Les « petits » du secteur ont du mal à se faire entendre pour changer les choses, y compris au niveau du ministère de l’agriculture qui par le biais du label HVE (haute valeur environnementale) dilue le label bio dans des normes beaucoup moins efficaces au niveau éthique. Pour M. Lacombe, le fait d’arriver à fonctionner sans aide démontre que le modèle est sain et ce sont plutôt les grosses exploitations qui devraient se poser la question de leur modèle. Mr Caillaud temporise sur la question des aides en parlant d’autres programmes financés par la Région et l’Europe, des aides à l’investissement et à l’installation avec des critères de points favorisant le bio, ces aides ne représentent pas grand-chose mais sont un petit coup de pouce.
Le caractère vital de l’eau La question de l’eau sur l’île est également une problématique importante. Par exemple, le potager des 1000 fleurs ainsi que le Verger d’à côté se partagent l’eau qui arrive de la ville à 1.60€ le m3, ce qui rend l’exploitation très difficile. On connaît mal la quantité disponible sous nos pieds (contrairement à d’autres îles qui ont fait l’étude), certains forages s’épuisent au moment de l’été, d’autres donnent de l’eau saumâtre et l’eau propre de la station d’épuration ne permet d’arroser que certains types de plantation et n’est pas accessibles à tous… La question est donc de savoir quelle est notre ressource en eau, comment l’utiliser de manière équitable (avec le problème des piscines et des pelouses notamment pour lesquelles les nappes phréatiques sont souvent utilisées), et surtout comment mieux la réutiliser. La question est renvoyée aux politiques mais aussi aux particuliers qui doivent prendre conscience du caractère vital de l’eau. Certains déplorent l’absence de bâtiments publics vertueux sur l’île de Ré qui pourraient entre autres servir à mieux récupérer l’eau de pluie, contrairement à ce qui se passe majoritairement ailleurs en (Lire la suite page 57)
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environnement France (également avec des incitations pour les privés). Patrick Salez, élu à La Flotte, explique le projet de la mairie de récupération des eaux usées servant déjà à des agriculteurs et maraîchers avec possibilité d’extension sur Ste Marie, ce à quoi certains lui rétorquent que cette irrigation est prévue surtout pour les monocultures et non pour du maraîchage diversifié.
L’arrivée du Projet Alimentaire territorial (PAT) On continue avec le PAT qui vient d’être lancé par quatre Communautés de Communes du département dont l’île de Ré (ce dispositif existe en France depuis longtemps). Les PAT sont élaborés de manière concertée à l’initiative des acteurs d’un territoire. Ils visent à donner un cadre stratégique et opérationnel, à des actions partenariales répondant aux enjeux sociaux, environnementaux, économiques et de santé. L’idée est aussi de sensibiliser la population à une alimentation de transition. A ce sujet, des acteurs locaux expriment leur
A s s o c i at i o n
p o u r
regret car par exemple, sur Oléron ou l’île de Bréhat, ce PAT existe à l’échelle de l’île, ce qui permet de le maîtriser localement. Pourquoi diluer ce PAT avec plusieurs autres Communautés de communes, le risque pourrait être notamment de globaliser et de se satisfaire de maraîchage diversifié sur le continent au détriment de l’île de Ré. Questions aux politiques : Plus généralement, c’est la volonté politique locale qui est donc questionnée. Quid de la diversité agricole ? Pourquoi ne pas être plus ambitieux ? Pourquoi ne pas ajouter dans le règlement d’urbanisme des zones avec des contraintes au niveau agricole (élevage, bio, diversité agricole…) ? Au niveau communal, pourquoi ne pas faire des baux ruraux à clauses environnementales sur les terres publiques, préempter des terres pour faire des régies en y installant des maraîchers ? Travailler à l’incitation pour les terres privées ? Pourquoi ne pas sanctuariser les terres agricoles au travers du PLUi ? Comment régler deux injonctions qui deviennent contradictoires au lieu d’être symbiotiques : l’une
l a
Pr o t e c t i o n
de faire de l‘agriculture agro-environnementale et l’autre de protéger l’environnement et le paysage (implantation de serres, de locaux, de haies…) ? Il est prévu de nommer un représentant pour le dialogue entre la CdC et les agriculteurs, ce qui ravit beaucoup de monde dans la salle qui ne peut s’empêcher de comparer avec l’île d’Oléron. Là-bas, il y a trois représentants, un pour la politique agricole, un pour le foncier et l’équilibre dans l’utilisation des terres et un pour le PAT et les circuits courts.
Des solutions à la portée de tous Pour continuer sur un terrain plus pragmatique, une spectatrice pose la question de ce qu’il est possible de faire à l’échelle du citoyen pour aider ces processus en dehors du terrain politique, ne pas rester avec un sentiment d’impuissance. Parmi les réponses, notons l’engagement associatif, le fait de chercher à comprendre et d’en discuter, considérer que chaque acte d’achat alimentaire est un vote (par exemple, la
d e s
S i t e s
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demande en vin bio n’augmente pas auprès de la coopérative). Léa nous explique le projet de « Fermes urbaines » de La Rochelle avec le programme « remmène ta fraise » ou chaque mois un chantier participatif est mis en place pour aider un petit producteur local. L’idée emballe les maraichers du fait que le chantier soit cadré mais aussi le public, Léa se propose de réfléchir à la mise en place de ce programme sur l’ile. Autre lueur d’espoir avec cette idée qui se pratique dans d’autres iles mais aussi par exemple à Guérande dans les marais salants, c’est la propriété collective foncière qui permet l’acquisition de terres par une multitude de petits porteurs avec par exemple des parts à 100 € chacun pour ensuite les louer ou les revendre à des porteurs de projets agricoles. Une manière de se réapproprier la notion de biens communs. A noter que personne ne sera sorti de la salle avant la fin du débat, les échanges vont bon train après coup et l’enthousiasme fait plaisir à voir ! Jonathan Odet
Lo i x
L’APSL se positionne contre le projet de parcs éoliens off-shore L’APSL s’est interrogée sur les conséquences de l’implantation d’un parc éolien au large de nos côtes. A la suite de la réunion de son conseil d’administration, l’association a adressé un document à la commission particulière du débat public. DR
en considération tous les risques de pollution liés aux différents travaux et transports de matériaux. C’est en fonction de tous ces critères que l’APSL tenait à se positionner face à ce projet.
Concilier la défense de la planète et des écosystèmes locaux Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le Le projet comporte « une grappe » de parcs éoliens qui vont s’étaler tout le long des projet éolien marin peut côtes oléronaises, rétaises et vendéennes jusqu’aux Sables d’Olonne. constituer une alternative plausible aux énergies fossiles, au e texte a été diffusé auprès de Au-delà de toutes ces interrogations tous les adhérents. Dans un d’ordre environnemental, l’APSL même titre que les autres énergies premier temps, l’association a s’inquiète des enjeux paysagers, non carbonées, seulement, l’APSL expliqué pourquoi elle se sentait ainsi que des nuisances causées lors affirme que « ce qui est bon pour la concernée. Elle a rappelé ses objecde la construction, de l’exploitaplanète peut s’avérer néfaste pour tifs, notamment la protection de tion et du recyclage qui pourraient la préservation des écosystèmes l’environnement et de la biodiverbien, directement ou indirectement, locaux ». Il faut donc penser « glosité. Il s’avère que les cartes comimpacter le « bien vivre » à Loix. Les bal et local ». La zone d’implanmuniquées précisent que la zone responsables de l’association n’hétation prévisionnelle recouvre des « Natura 2000 » intègre bien le Fier sitent pas à faire part de leur crainte aires marines protégées, les enjeux d’Ars et la fosse de Loix, autant de concernant les conséquences sur sont, donc, considérables. lieux privilégiés pour la reproducl’estran, les marais, les vasières, sur Selon les responsables de l’association, l’hivernage ou encore l’escale les ressources ostréicoles, ainsi que tion, l’Etat semble bien avoir une d’oiseaux d’eau. sur la pêche. Il s’agit de prendre
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position paradoxale. Il a participé à l’élaboration des Directives Oiseaux & Habitat et a décidé la création de zones à protéger. Or, d’un autre côté, il propose un projet industriel de grande ampleur qui risque d’avoir un certain nombre d’effets sur l’environnement. L’APSL s’inquiète du fait que les études environnementales ne seront exécutées qu’à partir du moment où la décision de mise en place du projet sera entérinée. Au nom de son association, le président conclut : « Les informations transmises dans le dossier du débat public ne répondant pas aux critères fixés par le Code de l’Environnement pour déroger à la protection d’espèces protégées, l’APSL ne peut être qu’opposée à toute implantation d’éoliennes en zone Natura 2000 ou dans le Parc Naturel Marin ». Pierre Boulanger appelle les adhérents et sympathisants à apporter leurs contributions personnelles, argumentées, sur ce délicat sujet. Jacques Buisson
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environnement M o b i l i t é
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Cyclo-soupe : après l’effort, le réconfort Objectif mobilité durable pour l’équipe de la CdC, venant à la rencontre des habitants dans les villages.
Communication de proximité Dans le cadre de la Semaine de la Mobilité, la Communauté de Communes a ainsi initié une série d’animations ayant pour objectif d’informer et de présenter les différentes offres de mobilité proposées sur le territoire. Après avoir écumé les marchés de Rivedoux, Ars, Saint-Clément, Loix et Sainte-Marie-La Noue, puis « spontanément fait la sortie des écoles », l’équipe CdC Mobilité s’est posée au marché de La Couarde le 3 novembre.
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Ludique et gourmande
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aste sujet touchant à la vie quotidienne, la Mobilité s’inscrit aujourd’hui comme l’un des thèmes majeurs du développement durable. Favoriser les circulations douces, encourager l’utilisation des transports en commun, initier de nouvelles pratiques sont à l’ordre du jour. Mais pour cela encore faut-il que les insulaires aient connaissance de l’ensemble des services existants.
Pour les amateurs, il s’agit donc de pédaler, et même Mme Lina Besnier, Maire de SaintClément et VicePrésidente de la CdC en charge de la Mobilité, s’y est mise. Après une petite séance sportive toujours de bon aloi vient le temps de la récompense : un bol de soupe prêt à déguster car… chauffé par nos soins. Au passage, l’occasion est belle et le prétexte tout trouvé pour parler entre autres de cette nouvelle alternative nommée Rézo Pouce, ou encore de découvrir les atouts de la Navette Respi’Ré à
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En charge de la Mobilité, Lina Besnier donne l’exemple.
la demande. E n b r e f, b o u g e r e t c i r c u l e r durable, c’est de toute façon bon pour la santé ! Avec en prime le
sourire d’Emeline Chiorozas et Lucille Saulnier de la Communauté de Communes. Pauline Leriche Rouard
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Des rosiers pour polliniser le village rivedousais Samedi 20 novembre, élus rivedousais et membres du Rotary Club Île de Ré se sont donné rendez-vous à l’extérieur du complexe sportif pour planter des rosiers offerts par l’association au village. © Stessy Bourreau
vital pour l’avenir de notre planète. “Il faut donner un message d’optimisme envers l’avenir, et cette action est résolument orientée vers les jeunes générations à venir”, indique Patrice Raffarin, maire de Rivedoux. C a t h e r i n e B o u y e r, présidente du Rotary Club, a souhaité dire quelques mots à ce sujet : “Cette opération organisée par le Rotary International est un vrai succès, tant en Charente-Maritime que Vingt-quatre rosiers florifères ont été offerts par le Rotary Club Île de Ré à Rivedoux pour contribuer dans les autres régions à la pollinisation du village. françaises, mais aussi en Belgique et dans le grand duché ans le cadre de l’opération plantation de vingt-quatre rosiers nationale, le club rétais avait du Luxembourg. En effet, cinquante florifères, attractifs pour les abeilles organisé une vente de rosiers milles rosiers plantés ce jour vont peret les papillons, offerts par le Rotary jusqu’au 1er octobre. L’objectif était mettre d’installer deux milles ruches Club Île de Ré pour remercier le vildouble, favoriser la pollinisation par et d’installer des hôtels à insectes. lage rivédousais d’y accueillir son leur plantation et offrir un rucher à Cette action aura lieu le 20 mai 2022, siège. Cette action, dans la contiune apicultrice de l’Île de Ré… journée internationale de l’abeille. nuité de l’opération “Une rose, une N’oublions pas que les rosiers comme ruche, une vie” lancée par le Rotary Un village pollinisé... les ruches favorisent la pollinisation International, a rassemblé des élus et de nos villes et de nos campagnes des membres du club tous convainSamedi 20 novembre, à l’extérieur essentielles à la vie…”. du complexe sportif, a eu lieu la cus par son intérêt écologique et
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…et une apicultrice comblée L’installation de ces ruches ne pourra se faire sans l’œil avisé d’un professionnel. C’est pourquoi Le Rotary Club Ile de Ré, avec la vente de ses quatre mille rosiers, s’est naturellement tourné vers l’apicultrice rivedousaise Aude Chupin à qui il a décidé d’offrir vingt essaims, soit un rucher complet. “Aude est une apiculture respectueuse de l’environnement, soucieuse de la préservation de la biodiversité et une professionnelle reconnue sur le territoire rétais”, précise Catherine Bouyer. Élue à la mairie de Rivedoux, Aude Chapin, présente ce jour-là, a tenu à remercier l’association pour ce don généreux et a expliqué ce qu’elle comptait faire des ruches : “Je suis très reconnaissante envers le Rotary Club d’avoir pensé à moi pour ce beau cadeau. Sachant que l’année 2021 n’a pas été particulièrement bonne en production pour l’apiculture, c’est un très beau projet en termes de pollinisation. Nous avons commandé des essaims hivernés français qui seront placés à Sainte-Marie-de-Ré. Je lance d’ailleurs un appel aux courageux qui voudraient venir nous aider à les récupérer à Angers, un matin très tôt, vers fin mars 2022...” Stessy Bourreau
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environnement C o n f é r e n c e
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« La Réserve avant la Réserve », récit de Jacques Boucard DR
Une dernière conférence qui valait le voyage… jusqu’à la Maison du Fier mais aussi dans le temps ! Le Basset
Le Basset
Le Petit Soulier
Le Petit Soulier
Marais de La Pourrie Bas-Richard
Marais de La Pourrie Bas-Richard
Le Vieux Lilleau
Le Vieux Lilleau
Lilleau des Niges
Lilleau des Niges Prise de L’Ileau neuf
Prise du Gros Sable
Prise du Coursoir
Les Salines de leur apogée en 1835,
…à aujourd’hui.
© Hervé Roques
spéculations selon que les années sont bonnes ou mauvaises, fait la fortune de certains et du territoire, s’exportant loin de nos côtes jusqu’à la Baltique, l’Angleterre ou encore Terre-Neuve. Impressionnant, le calendrier des Vimers que Jacques Boucard présente sous forme d’un graphique, remet Xynthia à sa place sur la courbe du temps : un épisode parmi d’autres. Il fut un temps où l’Ile de Ré produisait jusqu’à 60 000 tonnes de sel par an, contre 3 000 aujourd’hui. Si certains marais ont disparu, engloutis par les flots, d’autres, abandonnés et asséchés, devinrent terres agricoles. Sur ceux préservés de ce côté-ci du territoire est née en 1980 la Réserve naturelle de Lilleau des Niges, sanctuaire naturel où viennent se reposer, se nourrir ou se reproduire chaque année des milliers d’oiseaux.
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Les marais du Vieux Lilleau.
n 2020, notre magnifique et remarquable Réserve de Lilleau des Niges fêtait ses quarante ans (et la Maison du Fier ses vingt ans). Deux anniversaires emblématiques dont la célébration aura été bien sûr perturbée par les aléas de la crise sanitaire.
explique l’historien rétais. Trois îlots Ars, Les Portes, Loix, et une île plus grande, Ré, au sud, composaient un paysage semblable à celui du Golfe du Morbihan, les trois premiers étant quasiment inhabités. Entre eux, un territoire océanique ouvert et agité de courants violents.
En ce 19 novembre, il fait froid dans la Maison du Fier, aussi la tasse de thé offerte aux participants est-elle la bienvenue. Ils sont une bonne quarantaine, épris d’oiseaux, de nature, de patrimoine et d’histoire, à avoir bravé la nuit noire pour assister à une dernière conférence du cycle anniversaire, remontant d’ailleurs bien au-delà des quarante ans de la Réserve. Avec Jacques Boucard pour orateur, le voyage s’annonce passionnant.
Les marais salants n’existaient pas. « A l’époque préhistorique », raconte Jacques Boucard, « le sel était fabriqué par chauffage dans des fours à bois, produisant de petits pains de sel après une journée, en trop faible quantité pour envisager un quelconque commerce ».
Il était une fois… quatre îles La conférence porte bien son nom. D’emblée, Jacques Boucard nous emmène très loin dans un temps où le concept même de réserve naturelle n’existait pas. Au fil de ses mots, les contours de l’Ile de Ré que nous connaissons s’effacent, remplacés par ceux, très flous, d’îlots en prise directe avec un océan partout présent. « Au début, il y a environ dixhuit mille ans, étaient quatre îles »,
Un comblement en plusieurs siècles Comment le territoire s’est-il construit ? Par l’apport de sédiments se déposant au fil d’un temps incroyablement long de « 2 à 3 millimètres par an », explique Jacques Boucard soit environ 20 à 25 cm maximum sur un siècle. « Le processus s’est peut-être étalé sur mille ans, jusqu’au 10ème siècle », précise Jacques Boucard notant au passage qu’en 2010, Xynthia a ramené le territoire à ses origines, les « zones recouvertes n’ayant finalement été que reprises par la mer ».
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Pauline Leriche Rouard
La fermeture du territoire occasionnera des conflits aussi entre les abbayes, propriétaires par donations des îlots du Nord et le Seigneur de Ré, au sud, posant la question des frontières. Quant aux marais salants, ils apparaissent à l’époque médiévale. Et avec eux le commerce du sel à grande échelle. Victoires et défaites sur la mer Le sel rétais, c’est l’histoire d’une conquête. Marquée de belles et fructueuses victoires atteignant leur apogée vers 1835, ponctuées aussi de défaites irrévocables. D’hier à aujourd’hui, trois prises ont été, du côté de Lilleau des Niges, conquises puis finalement rendues à l’océan impitoyable. Elles s’appelaient Prise de Lilleau Neuf, du Coursoir et du Gros Sable. Les submersions en ont eu raison. La première notamment, successivement gagnée, perdue, reconquise et reperdue, illustre l’inlassable combat entre l’homme et l’océan. Une prise (nom symbolique) est en effet un « ouvrage compliqué », rappelle Jacques Boucard, nous expliquant comment naît un marais salant. Mais sans aucun doute, le jeu vaut la chandelle. L’Or blanc, objet de
La belle histoire de la Réserve naturelle de Lilleau des Niges en 184 pages.
Beau cadeau pour Noël nature On le doit à Hervé Roques et à la LPO. Préfacé par le Président de la Ligue de Protection des Oiseaux Allain Bougrain-Dubourg, « 40 ans d’actions pour la Nature » nous raconte la fabuleuse histoire de la Réserve de Lilleau des Niges et de la Maison du Fier. Un livre fourmillant d’anecdotes, de photos, de victoires et d’épreuves, célébrant une aventure collective au service de la nature et de l’Ile de Ré. « 1980 – 2020, 40 ans d’actions pour la nature » Prix : 14,90 € Où le trouver ? A la Maison du Fier (05 46 29 50 74) Route du Vieux Port aux Portes ou sur www.boutique.lpo.fr
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environnement I n i t i at i v e
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E n t r e p r i s e
Un label touristique environnemental © Label référence
Que vous soyez hôteliers, restaurateurs, gîtes, commerces, campings ou lieux touristiques, le label référence garantit vos engagements pour l’Île de Ré et vous permet de mettre en avant vos actions en faveur de l’environnement.
Chaque structure labellisée a un autocollant apposé à l’entrée, différent selon sa catégorie, qui représente une mouette, une aigrette ou un goéland.
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réé par une entreprise rétaise dans l’objectif de référencer les établissements et lieux accueillant du public sur l’île, le label ne souhaite pas mettre en concurrence les structures rétaises, mais simplement valoriser le travail mis en place par celles qui font tout pour protéger leur environnement. Un label 100% rétais Photographe, membre de Ré Nature environnement et fondateur d’une société de conseil en gestion environnementale à destination des collectivités et des entreprises, Arthur Parret est le créateur du label référence. Il nous explique pourquoi il a souhaité le créer : « Nous nous sommes rendus compte qu’aux périodes de fortes d’affluences sur l’île, il n’y avait pas forcément d’actions mises en place
pour sensibiliser les touristes à la fragilité de notre territoire et sur le fait qu”il faille le préserver. Alors que sur le reste de l’année, on essaie de réparer ce qui a été endommagé pendant ces périodes surchargées de monde. On s’est donc dit qu’il ne fallait pas tant mobiliser les personnes habitant à l’année ici, mais les structures qui accueillent les touristes pendant les vacances, que ce soit des gîtes, des commerces, des hôtels ou tout autre structure accueillant du public. Sachant que l’environnement naturel sur l’île est intimement lié à l’environnement social, on voudrait privilégier les circuits courts et les liens avec les entrepreneurs rétais. On s’est donc dit que le meilleur moyen pour y parvenir était de créer une labellisation, une certification qui mettrait en avant le travail des entreprises qui mettent en place des solutions pour protéger le patrimoine naturel et l’environnement social dans lequel ils se trouvent... ».
utilisés pour réduire son empreinte carbone, ou encore mesures prises pour protéger son environnement local. L’entretien se termine par la remise d’un dossier avec des recommandations (comment recycler ses déchets, emprunter les circuits courts…) afin que la structure soit sûre de répondre à tous les critères de certification. 75% des engagements notifiés sur ce document doivent être pris afin que l’entreprise soit certifiée lors de la deuxième visite. Si ce n’est pas le cas, le prestataire peut s’engager à effectuer ces changements dans les mois qui suivent et sera alors certifié temporairement. « Cela permet de mettre en place une certaine dynamique afin que les gens restent motivés pour obtenir le label, nous sommes là dans une démarche d’accompagnement et non pour sanctionner », nous confie Arthur. Si la visite est positive, la certification coûtera à l’entreprise entre 150 et 180 euros à l’année selon sa taille.
Devenir labellisé Le processus de labellisation dure entre trois semaines et un mois. Le prestataire souhaitant être labellisé doit se rendre sur le site Internet du Label référence afin de répondre à un questionnaire rapide pour savoir s’il est certifiable ou pas. Dans le cas où le résultat est positif, des employés du Label font une première visite gratuite afin de faire un état des lieux des engagements déjà mis en place par la structure pour être éligible : justificatif des dépenses énergétiques, moyens
Un site Internet et une application mobile multilangues Si cela peut donner des idées à certains, des entreprises rétaises s’attachent déjà à protéger leur environnement depuis plusieurs années. C’est le cas notamment de centres de thalassothérapie qui font extrêmement attention au rejet de leurs eaux usés, mais aussi de gîtes qui lavent leur literie et leurs draps de bain de façon responsable, ou encore
de campings qui sensibilisent leurs clients en leur expliquant par exemple qu’il ne faut pas faire de feux de forêt. Les entreprises labellisées peuvent apposer un autocollant sur leur devanture afin de le prouver et intègrent la liste des établissements certifiés sur les supports digitaux du label. Ce dernier veut donc mettre en avant ceux qui font des efforts afin qu’un client voulant privilégier ce type de structures puisse le faire facilement. Grâce au site Internet et à l’application mobile, le Label Référence sera l’intermédiaire qui fera le lien entre le public et les structures ayant en commun des valeurs de protection environnementale. Ces supports digitaux seront accessibles en plusieurs langues afin de permettre au plus grand nombre de les utiliser. Le label sera bientôt présenté à la Communauté de Communes de l’île de Ré en espérant qu’elle l’intègre en tant que référence dans le domaine du tourisme, mais si ce n’est pas le cas cela ne l’empêchera pas de continuer son petit bonhomme de chemin. Actuellement, trente établissements rétais sont dores et déjà certifiés par le Label Référence, une aventure qui s’annonce donc prometteuse ! Stessy Bourreau
Label Référence Site Internet : www.label-reference.com label_reference labelreference
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Un Poisson Lune découvert à Sainte-Marie de Ré DR
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a découverte sur une plage d’un Poisson Lune (Mola mola) a été faite ce samedi 27 novembre au niveau du Pas de L’Anse à Jumeau par Madame Sylvie Lefebvre, habitante de la Noue- Sainte-Marie de Ré. Cette espèce (présente l’été dans les pertuis charentais) avait une blessure au niveau de la tête ! Capture accidentelle dans un filet de pêche, coup d’hélice, difficile de déterminer l’origine de sa mort. C’est l’un des poissons les plus gros au monde avec des individus pouvant atteindre deux tonnes. Le poisson lune se nourrit essentiellement de méduses à l’instar des tortues luths. Sa capacité à pondre des œufs est phénoménale, puisqu’une femelle adulte peut pondre 300 millions d’œufs par an*. Jean Roch Meslin et Grégory Ziebacz L’équipe mammifères marins (membre de Ré Nature Environnement). *Lire dans l’œillet des Dunes 2017 l’article de Pierre Le Gall.
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Ce Poisson Lune découvert mort sur une plage de l’île de Ré avait une blessure au niveau de la tête...
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environnement
ENVIRONNEMENT
APRÈS LES LETTRES OUVERTES DU COLLECTIF NEMO : N° 1, INFORMANT NOS LECTEURS DU PROJET D’UNE « GRAPPE » DE PARCS ÉOLIENS OFFSHORE QUI S’ÉTALERAIENT LE LONG DE CÔTES OLÉRONAISES, RÉTAISES ET VENDÉENNES, JUSQU’AUX SABLES D’OLONNE ; N° 2, EXPLIQUANT EN QUOI CONSISTE UN PARC ÉOLIEN ; N° 3 PRÉSENTANT LES PHASES DE CONSTRUCTION, D’EXPLOITATION, PUIS DE DÉMANTÈLEMENT DES ÉOLIENNES ; N° 4 METTANT EN ÉVIDENCE « LES MANIPULATIONS DE L’ETAT » TOUT AU LONG DE L’ÉVOLUTION DE CE PROJET, PUIS L’INTERVIEW DU PROFESSEUR LAURENT BORDEREAUX SUR LES ENJEUX JURIDIQUES DU PARC ÉOLIEN OFF-SHORE, SUIVIES DE LA LETTRE NEMO N° 5 : « VERS LA DESTRUCTION D’UNE ZONE CÔTIÈRE ET MARINE RECONNUE UNIQUE EN EUROPE » PUIS DE LA LETTRE N° 6 : « PARCS ÉOLIENS : QUELLE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ ? », LA LETTRE N° 7 : « LA PÊCHE MENACÉE DE DISPARITION PAR L’ÉOLIEN INDUSTRIEL MARIN D’OLÉRON », LA LETTRE N°8 : « LAFRANCE ET L’ÉOLIEN : DROITS ET DÉMOCRATIE BAFOUÉS ? », ET LA LETTRE N° 9 : «RÉUNIONS «GRAND PUBLIC» DU DÉBAT PUBLIC : UN ÉCHEC TOTAL MALGRÉ LES RECOMMANDATIONS DE LA CNDP...», NOUS PUBLIONS CETTE LETTRE N° 10. LE COLLECTIF NEMO PRÉCISE QU’IL N’EST PAS OPPOSÉ PAR PRINCIPE AUX ÉNERGIES ÉOLIENNES, MAIS À CONDITION QUE LES PROJETS NE SOIENT PAS SITUÉS EN ZONE NATURA 2000 ET AIRES MARINES PROTÉGÉES.
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L’INDUSTRIALISATION ÉOLIENNE DE LA MER ET DES PAYSAGES MARINS : une atteinte grave aux valeurs paysagères patrimoniales, artistiques, mémorielles, touristiques, culturelles de la Charente-Maritime
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Information sur un projet dévastateur de plusieurs parcs éoliens industriels dans le Parc Naturel Marin, au cœur d’une zone Natura 2000, du sud d’Oléron aux Sables d’Olonne. position de résistance sur de nombreux fronts. Les paysages déjà compromis par l’agriculture intensive et l’urbanisation, tendent malheureusement à devenir des zones industrielles d’énergies renouvelables. Comment agir face à cette déferlante et cette incurie ? Il faut médiatiser inlassablement les effets de notre politique énergétique sur les patrimoines. Le vandalisme qui en découle doit apparaitre au grand jour ». • Sa contribution au débat public d’Oléron :
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a pétition contre les projets éoliens sur les côtes charentaises ( www.change.org/ NonAuProjetEolienAuLargeD_Oleron) atteste du refus des citoyens d’accepter les conséquences environnementales et socio-économiques de ces projets. Elle confirme aussi leur profond attachement aux paysages marins encore vierges de toutes pollutions et nuisances visuelles. Une culture qui doit beaucoup à la beauté sauvage des lieux, côté mer, aux protections du Littoral, aux classements des paysages, sites et monuments à Ré, Oléron, Aix, La Rochelle, Royan, etc. A la promotion d’un tourisme Nature, riche de Réserves Naturelles, de 14 sites « les Échappées Nature » à découvrir en famille. Promus par les acteurs du territoire, élus, socio-professionnels ou simples résidents…Un patrimoine naturel aux paysages admirés de tous, atout original et originel de notre département. NEMO soulignant d’ailleurs que quelques dizaines d’emplois éoliens présumés pour le Grand Port rochelais ne compenseront jamais la perte de 10 % des 9 600 emplois de la filière pêche ou seulement 1 % des 14 à 15 000 emplois du tourisme ! 1. L’AVIS SUR L’ÉOLIEN MARIN DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE DES SITES, PERSPECTIVES, PAYSAGES (CSSPP)1 Morceaux choisis :
« Les paysages littoraux se caractérisent par un rapport unique entre un trait de côte fini et un horizon marin infini, une harmonie du mariage entre la terre et la mer. En s’imposant entre les deux, les éoliennes modifient radicalement la nature et la valeur de ces paysages maritimes, jusqu’alors non
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industrialisés. Visibles depuis la côte, nos eaux territoriales participent pleinement à la qualité de nos paysages terrestres côtiers. Les paysages marins et leur littoral, peints par les plus grands artistes tels Monet, Maufra, Moret, Gauguin, Turner, ont une valeur artistique, touristique, et mémorielle inestimable. » « Le développement de l’éolien en mer a un impact important sur le paysage, en raison de la taille des éoliennes, de leur mouvement et de l’absence d’écrans végétaux ou de reliefs contrairement aux paysages terrestres qui les rendent visibles jusqu’à 70 km. Le clignotement des éoliennes, les effets de reflets sur l’eau entrainent une pollution visuelle et lumineuse notamment nocturne. » En conclusion :
« La Commission estime que la transition énergétique ne doit pas conduire à porter gravement atteinte au littoral français dont la valeur paysagère, artistiques, mémorielle et touristique est au premier plan en Europe, sous peine de remettre en cause plus d’un siècle d’efforts constants de protection du littoral par l’Etat. » 2. LA SOCIÉTÉ POUR LA PROTECTION DES PAYSAGES ET DE L’ESTHÉTIQUE DE LA FRANCE (SPPEF) DANS SA REVUE SITES ET MONUMENTS2 SUR L’ÉOLIEN • Son sentiment : Fondée en 1901 et d’utilité publique, la SPPEF a un objet social, dit son Président Julien Lacaze, « qui nous place, que nous le voulions ou non, dans une
Pour la SPPEF, défenseur du patrimoine paysager, ce choix de localisation côtière n’est pas adapté. La vision de machines tournantes le jour et de lumières rouges clignotantes la nuit, détruit les paysages d’horizons marins constitutifs de notre patrimoine métropolitain, cet horizon appelé « le lieu du grand large et des espaces ouverts ». Cette identité à la fois réelle et qui nourrit notre imaginaire est mise à mal. Paradoxe de la loi Littoral qui encadre l’aménagement de la côte pour la protéger des excès de la spéculation immobilière… qui laisse se construire des rangées d’éoliennes en visibilité de la côte. L’association Site et Monument émet un avis négatif sur ce projet. 3. L’ÉCLAIRAGE TECHNIQUE DE NEMO SUR LES IMPACTS VISUELS DES PARCS ÉOLIENS INDUSTRIELS D’OLÉRON… Quasiment aucun point du littoral n’évitera la vue des éoliennes. Les photomontages proposés par l’État (site eolien-en-mer-sud-atlantique. geophom.info) ne donnent pas l’impact visuel réel des parcs. Nous avons plusieurs critiques : 3.1. Sur la trop faible définition des images proposées sur le site ci-dessus : avec seulement 7390 pixels pour couvrir un angle de vue de 180° (soit 41 pixels par degré), l’espace concerné par les éoliennes est représenté par très peu de pixels. De ce fait, les éoliennes ajoutées aux photomontages sont intrinsèquement floues. 3.2. Sur l’introduction d’une visibilité atmosphérique limitée pour beaucoup de ces montages. Elle n’a pas grand sens pour l’observateur qui verra parfaitement les éoliennes par temps clair, et moins dans le brouillard.
É Di tI Ti o I OnN dDuU 82 dDéÉcCeEmMbBrReE 22002 21 1 | |NN° °2 23 3 R Ré Éà Àl aL Ah H uU nNe E| |é d 44
C’est l’impact visuel par beau temps qui sera retenu par le citoyen. 3.3. Sur la perception de la visibilité des éoliennes sur écran : les préconisations de l’Etat pour regarder ces photomontages peuvent paraitre complexes à mettre en oeuvre pour les citoyens. On constate sur des exemples que les mâts ne sont représentés au mieux que par un flou de 2 à 3 pixels ce qui réduit leur perception. Dans la réalité, l’œil humain et son processeur, le cerveau, agrandit virtuellement l’objet qu’il fixe pour en augmenter la perception. Ce « zoom » utilise en fait les images captées par la fovéa, petite zone à forte résolution de l’œil dont l’angle de vue n’est que de 3 à 5 degrés. 3.4. Sur notre acuité visuelle : un œil parfait à 10/10es est capable de distinguer 2 objets bien contrastés séparés par un angle d’une seconde d’arc. Cet œil est capable de distinguer un mât d’une dizaine mètres de diamètre à plus de 30 km. De plus la perception des parcs éoliens est amplifiée par l’accumulation d’éoliennes (70 ou 140 sur quelques dizaines de degrés), leur mouvement permanent et, la nuit, par leur guirlande de feux clignotants. NEMO a demandé semaine 47 à l’Etat de fournir les photomontages originaux dont la définition est 4 à 5 fois meilleure que celle mise à disposition aujourd’hui afin de mieux étayer notre évaluation de l’impact visuel des parcs éoliens en projet. 4. CE QUE VOUS VERREZ DE LA CÔTE : QUELQUES SIMULATIONS SUR LES 2 PREMIERS PARCS À PARTIR DE L’EMPLACEMENT DES PARCS SUR LA CARTE DE L’ÉTAT Les visuels en page suivante sont ceux proposés sur le site référencé par l’Etat après application des remarques formulées dans le paragraphe 3. Noter que les éoliennes sont tellement hautes qu’elles surplombent le relief de l’île d’Oléron, vues depuis SainteMarie-de-Ré et de la tour SaintNicolas de La Rochelle. Le Collectif NEMO Séance du 16 juin 2021 - Cet avis est intégré au rapport traitant des impacts du développement de l’énergie offshore en France sur la biodiversité, le patrimoine naturel et les paysages de juillet 2021 du Conseil National de Protection de la Nature( CNPN p 51 et 52) 2 N° 227 année 2020 1
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environnement
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ENVIRONNEMENT
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COLLECTIF NEMO : COLLECTIF NEMO Collectif NEMO : : Non à l’Eolien Marin à son Non Marin à Oléron Oléron et à extension son extension extension Nonààl’Eolien l’Eolien Marin à Oléron et à et sonà A l’origineduduCollectif Collectifen en 2016, 2016, des associations dededéfense dede l’environA A l’origine l’origine dutout Collectif en favorables 2016, des des àassociations associations de défense défense de l’envil’envinement qui en étant un déploiement réfléchi des énergies ronnement qui tout en étant favorables à un déploiement réfléchi ronnement qui tout en étant favorables envisagée à un déploiement des renouvelables, contestent la localisation pour cetteréfléchi centraledes énergies renouvelables, contestent la envisagée pour cette éolienne, au centre d’une Zone de Protection Spéciale pour les oiseaux énergies renouvelables, contestent la localisation localisation envisagée pour cetteet centrale éolienne, centre d’une de Spéciale les au cœur du Parc au Naturel Marin de Zone l’Estuaire de la Gironde et despour Pertuis centrale éolienne, au centre d’une Zone de Protection Protection Spéciale pour les Charentais. oiseaux et au au cœur cœur du du Parc Parc Naturel Naturel Marin Marin de de l’Estuaire l’Estuaire de de la la Gironde Gironde et et oiseaux et des Pertuis desDepuis PertuislaCharentais. Charentais. réactualisation du projet fin 2020, notre collectif, apolitique,
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une autre, qu’elle soit environnementale ou économique, que l’installation
d’éoliennes en merouvert dans le Parc Naturel Marincollectivité, de l’Estuaire de la Gironde Le Le collectif collectif NEMO NEMO est est ouvert à à toute toute association, association, collectivité, organisation organisation et et et de personne la Mer d es Pertuis Charentais n’a pas lieu d’être. à toute qui est convaincue pour une raison ou une à toute personne qui est convaincue pour une raison ou une autre, autre, qu’elle qu’elle soit soit environnementale environnementale ou ou économique, économique, que que l’installation l’installation d’éoliennes d’éoliennes en en mer dans dans le le Parc Parc Naturel Naturel Marin Marin de de l’Estuaire l’Estuaire de de la la Gironde Gironde et et de de la la Mer Mer mer Rdes é àPertuis l a hCharentais u n e | n’a é d pas itio n d u 8 d é c e m b r e 2 0 2 1 | N° 234 des Pertuis Charentais n’a pas lieu lieu d’être. d’être.
S S II G G N N A A TT A A II R R E E S S Jacques Jacques BOULMER BOULMER Ex Ex Chercheur Chercheur CNRS CNRS Responsable associatif associatif Responsable Membre Membre de de NEMO NEMO
Monique Monique HYVERNAUD HYVERNAUD Ex Ex Cadre Cadre d’entreprise d’entreprise Responsable associatif associatif Responsable Membre Membre de de NEMO NEMO
Pierrick Pierrick MARION MARION Ex Directeur Directeur par Ex par intérim intérim de de la la DIREN DIREN Poitou-Charentes Poitou-Charentes -- Ex Ex Chef Chef du du service service patrimoine de de la la DREAL DREAL PC PC -- Responsable patrimoine Responsable associatif associatif -- Membre Membre de de NEMO NEMO
Bruno Bruno TOISON TOISON Ingénieur agronome Ingénieur agronome -- Ex Ex Délégué Délégué Régional Régional du Conservatoire Conservatoire du du Littoral du Littoral Responsable Responsable associatif associatif Membre de de NEMO NEMO Membre
Philippe Philippe FAVREAU FAVREAU Ex Ex Dirigeant Dirigeant d’entreprise d’entreprise Responsable Responsable associatif associatif Membre Membre de de NEMO NEMO
Dominique Dominique CHEVILLON CHEVILLON Dirigeant Dirigeant d’entreprise d’entreprise -- Ex Ex Président Président du du CESER Nouvelle Nouvelle Aquitaine Aquitaine -- Responsable Responsable CESER associatif associatif -- Membre Membre de de NEMO NEMO
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les gens d’ici P o r t r a i t
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M é t i e r
Nathalie, une épicière passionnée au service des Villageois
Le petit commerce dans le sang
© Tom Sauvage
« Amour, mon épicerie de campagne. Dans l’épicerie du village qui sent le savon, le sucre et la toile cirée propre, l’épicière écrit à son amoureux. Elle appuie son papier à lettre sur le plateau de la balance automatique et plus ses sentiments ont de chaleur, plus ils prennent du poids (…) » extrait d’un poème de Robert Mallet. Avec « Cosak », elle avait le droit à sa blague journalière comme celle de ce jour d’automne sous forme de dialogue qui la fit « mourir de rire » : « Mais quel temps il fait ? ...car il pleuvait à Torrent » ; Sourire en coin de Cosak, … « Il faut faire comme à Marans », « et qu’est-ce qu’ils font à Marans ? »… « Et bien ils laissent pleuvoir ! »
DR
Famille rétaise depuis au moins le XVIIIe siècle, c’est à La Couarde où elle fait ses premiers pas que dès l’âge de 6 ans, notre petite Nathalie jouait à la marchande avec ses poupées. Elle avait la caisse bien sûr et toujours des fausses pièces sous la Un système viable main, un panier où elle Blague à part, certains se demandepouvait mettre ses fruits et ront comment on peut vivre d’une légumes en plastique mais épicerie dans un village de 700 habiaussi des boîtes miniatures tants perdu au nord de l’île avec un de produits alimentaires… supermarché de chaque côté sur les Cela pourrait ressembler à communes voisines. beaucoup d’histoires de Nathalie répond avec un grand soupetite fille mais celle-ci ne rire que c’est aussi grâce aux résis’arrête jamais et devient Voilà 32 ans que Nathalie réinvente son rôle d’épicière... et rend des services à ses clients. dents secondaires et aux vacanciers réalité… « Être dans un de la saison haute qu’elle peut se à déposer les courses chez les gens le village, ses amis, avaient préparé magasin a toujours été pour moi une permettre d’offrir ce service à l’anvocation » nous confie-t-elle entre gratuitement, à prendre des comà boire et à manger. A Saint-Clément née. Et que même si pour beaucoup deux clients. mandes spécifiques. Proche et à on en parle encore comme d’un vrai elle n’est qu’une épicerie de dépanl’écoute, souvent avec un petit air de moment de convivialité et de chaleur A 14 ans, en 1978, elle rentre en nage, « ils viennent et c’est déjà musette sur son poste de musique, humaine. préapprentissage au BRAVO du Bois bien. Il y a des hauts et des bas, des elle voit se succéder les générations. 30 ans plus tard, elle se rapPlage, plus connu aujourd’hui sous le hivers de solitude mais dans les mauLes enfants qui deviennent parents pelle de ses fidèles Villageois qui, nom de Carrefour contact, puis elle vais moments, j’ai toujours eu cette aujourd’hui nous ont quittés. Elle et disent à leurs enfants « Tiens tu passe son CAP de vente. Le BRAVO volonté de me battre pour que St vois quand Maman était petite, elle pense à « Crispy », à Georgette qui c’est son nouveau terrain de jeu verClément puisse garder son épicerie ». venait chercher ses bonbons chez avait fêté ses 100 ans ou à Lucien sion adultes, alors elle essaie un peu Nathalie ». Mais aussi les résidents Massé avec du trémolo dans la voix : Pour le futur, son rêve serait juste tout : la vente de fromage à la coupe, secondaires qui s’installent, les gens « On l’appelait « Cosak », Tous les que cette épicerie continue de la charcuterie, le poisson, la mise en qui viennent se confier à elle… Elle matins, il venait au magasin et me vivre quand elle sera à la retraite, rayon de produits frais… Jusqu’à ce voit s’opérer un changement dans disait que même si parfois il allait qu’elle puisse passer le flambeau à que Bernard Marsollet rachète en la population du village : « Avant, faire ses courses ailleurs, le village quelqu’un qui aurait le même état 1987 le supermarché du Bois-Plage l’hiver, on était plus sur une popumourrait sans mon épicerie… ». d’esprit, que cela ne devienne surtout et lui propose de venir travailler dans lation de Rétais d’oripas un commerce opporcelui des Portes en Ré au poste de gine, aujourd’hui c’est tuniste et élitiste dans le responsable crèmerie. davantage des résicliché du prestige rétais. dents secondaires qui Arrivée en terre villageoise sont venus s’installer et A cette époque, les beaux-parents de qui ont pris le relais des L’authenticité Mr Marsollet tiennent la supérette locaux qui sont décése révèle de Saint-Clément des Baleines, rue dés ». Elle voit aussi dans la constance ? de la Boulangerie, sous l’enseigne plus de jeunes que Par ce jour glacé de CALI. Lorsqu’ils partent en vacances dans les années 90 et novembre, les rues c’est Nathalie qui assure le remle confinement a persont désertes, la porte placement et c’est ainsi qu’elle fait mis de faire redécouvrir s’ouvre et se ferme au ses débuts chez les Villageois. En l’esprit épicerie à des son du clocher, il y a 1992, son patron lui propose de la gens qui avait le réflexe ce petit quelque chose reprendre à son compte. En 1993, supermarché, les prix qui semble appartenir elle s’occupe aussi d’une seconde ne sont pas aussi chers à une autre époque, épicerie, certains s’en souviennent, qu’ils pouvaient le comme un petit cocon avant d’être une brocante puis le penser. rassurant… On pourbar/restaurant du Palace, il y a eu rait presque penser à une épicerie au Gillieux mais cette Nostalgie la citation de Mme de histoire ne durera qu’une année pour Staël « L’homme se sent Son meilleur souvenir, des raisons économiques. tellement passager qu’il c’est la fête qu’elle a a toujours de l’émotion organisée pour les 30 Un rôle d’épicière “sur mesure” en présence de ce qui est ans de l’épicerie. Elle immuable ». Voilà donc 32 ans que Nathalie avait invité l’orchestre Son meilleur souvenir, c’est la fête qu’elle a organisée pour les 30 réinvente son rôle d’épicière, elle Latino de son amouJonathan Odet ans de l’épicerie. n’hésite pas à rendre des services, reux péruvien et tout
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M é t i e r
Morgan Cerceau et la grande aventure de la morille Installé sur l’île depuis trois ans avec sa compagne Neva, il a fondé la compagnie Morille sauvage en 201 5 . Fasciné par ce petit champignon, il nous raconte son métier passion. sauvages dans de grands espaces inhabités, au contact direct de la faune et de la flore. Cette relation avec l’inconnu et la pureté du Grand Nord, il la partage avec sa compagne d’origine américaine, qui aime tout autant que lui ce contact avec la nature ainsi que la vie au grand air. Cette envie ancrée en lui l’appelle chaque année depuis plus de huit ans maintenant. La saison de la cueillette dure trois mois, comme une chasse au trésor
Morgan et Neva atteints par la fièvre « morillesque » !
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organ a grandi en France près de Lyon. Il a toujours été attiré par la nature et a étudié la biologie et la géologie pour finalement enseigner quelques années en tant que professeur de Sciences et Vie de la Terre. Mais son envie de grands espaces et sa curiosité l’ont poussé à voyager pendant une dizaine d’années à travers le monde avec un coup de cœur pour l’Amérique du Nord. Là, après la cueillette de fruits, il découvre la récolte de champignons
De mi-mai à fin juillet, les passionnés de morilles se retrouvent en Colombie-Britannique, au fin fond du grand nord canadien, un coin perdu et sauvage sur les terres ravagées par des feux de forêt et appelées Crown Land. C’est là, sur ces terrains fertiles pour les morilles, qu’elles sont les premiers organismes à repousser. La cueillette attire de nombreux amateurs chaque année. Morgan et Neva nous le confient, la récolte est difficile sur le plan physique : la suie, les heures de marche, les caisses à transporter sur le dos, le temps passé courbé en avant à la recherche du précieux champignon… mais cela n’entame pas leur enthousiasme. « Il n’y a rien de mieux que d’être
à l’extérieur. La beauté de la cueillette se trouve dans la découverte de paysages uniques, les moments de solitude dans les bois et l’imprévisibilité de chaque jour même après des années d’expérience », affirment-ils. Ils vivent dans des campements, sous la tente, en pleine forêt et souvent assez éloignés du lieu où se déroulent les cueillettes. Les endroits restent jalousement gardés… Ils retrouvent chaque année d’autres « morilleurs » avec qui ils partagent une récolte quotidienne, située entre 40 et 50 livres de morilles. Sur l’ensemble de la saison, c’est une tonne de morilles fraîches qui est récoltée. Après arrachage du pied, tri et nettoyage, c’est la phase du séchage dans des clayettes à l’air libre, naturellement sans machinerie. A l’issue de cette étape, il restera 100 kilos de morilles. La France est le premier consommateur au monde de morilles. Mais, ces dernières années, Morgan constate que le taux d’achat du kilo connaît une baisse depuis que la Chine a commencé à en cultiver ce qui bouleverse l’industrie. Même si rien ne remplacera jamais la qualité du petit champignon né des cendres et cueilli à la sueur du front des vaillants travailleurs. Il faut donc cueillir davantage depuis cinq ans pour gagner correctement sa vie.
Un met de fête Sa forme et son goût très caractéristiques en font un met de choix, idéal pour accompagner viande et poisson au moment des fêtes. C’est durant cette période, au mois de décembre, que Morgan sillonne les marchés de Noël. Auparavant, il a sélectionné ses points de vente, environ un par village sur l’île et ailleurs. Il vient de décrocher le graal avec l’établissement Grégory Coutanceau, restaurant et traiteur séduit par la qualité du produit issu de la forêt boréale canadienne et spécimen séché naturellement à l’abri du soleil et de la pluie. Vous pouvez retrouver Morgan et sa production sur les marchés d’été au retour de son séjour canadien, à La Flotte, Ars et Aux Portes. Ces morilles de feu sont devenues un incontournable de la vie de Morgan et Neva qui repartiront à nouveau en 2022 accompagnés, peut-être, de leurs deux petits enfants dans cette belle aventure ! Florence Sabourin
Morgan Cerceau 06 95 64 98 74 cueilleur-sécheur-vendeur morillesauvage@gmail.com www.morillessauvage.com
PUBLI-RÉDACTIONNEL
La Clinique du mobile investit Saint-Martin
Après Périgny, Beaulieu, La Rochelle centre ville, prochainement Les Minimes, Sébastien Guillet a ouvert un nouveau magasin dans les locaux commerciaux d’Intermarché. Vente de téléphones reconditionnés et neuf avec la vente de forfait Coriolis, réparation, accessoires de téléphonie et numériques, maintenance informatique... les prestations sont de qualité
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orte d’une expertise reconnue, très axée sur le service, l’enseigne s’offre ainsi un vaste espace de 90 m2 au 1er étage des nouvelles boutiques du centre des Corsaires. La Clinique du mobile répare les téléphones de toutes marques, les tablettes, change vos batteries, écrans, se charge de vos transferts de données. Elle commercialise des téléphones reconditionnés et neufs, ainsi que des accessoires neufs. Un très grand éventail de coques, écouteurs et autres produits est présenté. Le magasin récupère aussi ou rachète votre ancien téléphone, qu’elle détruit après avoir effacé toutes les données. La Clinique du mobile représente l’opérateur de téléphonie Coriolis, qui s’appuie sur les réseaux Orange et SFR, et propose des forfaits illimités à des prix très attractifs. Côté informatique, grâce à un partenariat avec E-nitiatives Groupe, déjà présent à Aytré et aux Minimes, la boutique
e-media vous propose - outre la vente d’ordinateurs PC portables et fixes (Mac sur commande) - la maintenance et la réparation informatiques à domicile dans un périmètre de 50km autour de La Rochelle jusqu’a Rochefort Surgères et marans inclus et sur place, assurées par les spécialistes de cette enseigne. Vous trouverez aussi dans le magasin martinais un large choix d’accessoires informatiques, claviers, souris, casques de gamer, clés USB, câble, disques durs... bref tous les accessoires autour des ordinateurs et des jeux vidéos. Autre activité à Saint-Martin, la location de trottinettes électriques « Yeep Me » ayant 40 km d’autonomie. A la journée, à la semaine, au mois, formules groupes, les tarifs sont attractifs. Ouverte actuellement du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h, La Clinique du mobile le sera cet été (à partir de fin juin) tous les jours, en continu.
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Centre des Corsaires à Saint-Martin de Ré lcdm.saintmartin@sgba.pro 06 67 78 49 09
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zap’arts L i v r e
« Ma Ré haute, Ma Ré basse », une belle déclaration d’amour à l’Île de Ré A quoi tient la beauté particulière de cette île ? C’est cette question que s’est posée Eric Bertrand, auteur du livre « Ma Ré haute Ma Ré basse ». Il vient dans cette île depuis son enfance et nous raconte cette envie de coucher sur le papier ses souvenirs… DR
un atelier théâtre et dans ce cadre, il écrit des pièces dont les thèmes liés à l’actualité touchent particulièrement les adolescents. A côté de tout cela il y a ces souvenirs de vacances sur l’Île de Ré et cet amour inconditionnel pour ce territoire dont est originaire une partie de sa famille.
Ainsi, le lecteur est emmené au gré des dix villages découvrant un personnage différent au cœur de chaque histoire. Un voyage dans le temps et dans l’espace clos d’une terre rythmée par les marées… Florence Sabourin
Écrit en neuf mois, « Ma Ré haute Ma Ré basse » évoque l’île à travers vingt-trois nouvelles pour montrer au lecteur l’ensemble de ses facettes. Des récits, pour quelques-uns autobiographiques comme ceux de la course à pied ou encore, au moment des vacances, ses premiers allers/ retours en voiture avec ses parents au son des chansons de Julien Clerc dont certaines paroles étaient écrites par Jean-Loup Dabadie, personnage lui aussi très attaché à cette île. L’auteur aura d’ailleurs l’occasion de le croiser quelques années plus tard.
En écrivant ce livre, Eric Bertrand rend hommage à Ré la Blanche
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riginaire de Metz, Eric Bertrand est aujourd’hui, à l’issue de ses études de Lettres et l’obtention d’un Doctorat en Lettres et Civilisations, professeur de français au lycée Vieljeux de La Rochelle. En
parallèle, il s’adonne à son travail d’écriture. Il a déjà publié plusieurs ouvrages sur des thématiques qu’il affectionne comme la photo, les voyages. Passionné de théâtre, il anime depuis de nombreuses années
Les autres formats courts sont purement fictifs et nourris de certains motifs emblématiques de l’île comme les puits, les moulins… D’autres nouvelles comme « Une bouteille de trop » relatent l’île d’aujourd’hui, avec ces bouteilles à la mer découvertes régulièrement au large, ou des moments plus sombres comme l’épisode Xynthia et ses dégâts par exemple.
M u s i q u e
E x p o s i t i o n
La Gitane, un concert juste avant Noël
«Salon d’Hiver» à l’école de la Noue
© Sigrid Gloanec
et Camel Arioui, une fresque flamboyante, où les mots et la mélodie s’entrelacent, pour créer un véritable arc-en-ciel musical, rarement entendu. C’est un voyage multicolore à la (re) découverte des musiques du monde tzigane, Flamenco, ainsi que des chansons en français, aux effluves arabo andalouses, La Gitane, c’est un vent de liberté et une invitation au voyage... CP
Stéphanie Saada et Camel Arioui vous entraînent dans leur voyage musical.
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’AG de l’association le Radeau de la Méduse du samedi 18 décembre 2021 à 15h sera suivie à 18h du Concert La Gitane. La Gitane, avec Stéphanie Saada
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« Ma Ré haute Ma Ré basse » par Eric Bertrand - Morvenn Editions - 15 euros. Points de vente : FNAC La Rochelle, librairie le Grand Largue à Saint-Martin de Ré
Salle municipale, rue du Couvent à Loix Participation au chapeau pour le concert Réservation indispensable au 06 16 79 04 17 ou leradeaudelameduse1@gmail.com Respect des règles sanitaires en vigueur
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d ’ a r t i s t e s
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a médiathèque a proposé aux artistes ayant exposé à Sainte-Marie pendant la saison d’exposer ensemble lors d’un salon d’hiver. Six d’entre eux ont répondu présent à cette invitation, avec Martine Blanc, Nathalie Soulet, Laurence Doré, Mathieu Latour, Gabrielle Hollensett et Caroline Higgs. Le salon se tiendra du samedi 18 au lundi 20 décembre 2021. Le vernissage est prévu samedi 18 à 12h accompagné d’un concert du groupe Charlilou. CP
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ils bougent ! Ar t
m a r t i a l
Les enfants du Viet Vo Dao Île de Ré ont une nouvelle fois montré leur talent
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Samedi 13 novembre, a eu lieu la troisième édition de la coupe interdépartementale enfants Thang Long-Vovinam, technique et combat, au dojo de La Flotte.
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ors de cette compétition, quinze très jeunes techniciens et combattants de l’île de Ré ont pu utiliser l’enseignement acquis au fil des entraînements et rendre fiers leurs enseignants. Une première compétition annuelle réussie Pour rappel, le Viet Vo Dao est un art martial vietnamien. Ce n’est pas seulement un art de combat, mais aussi un art de vivre qui enseigne la connaissance du corps, le travail de la santé, le renforcement du mental et du physique, ainsi que le contrôle des émotions et le respect. Grâce à ses techniques ancestrales, on apprend également à mieux bouger et à utiliser sa respiration. L’enseignement des enfants est centré sur les déplacements et la maîtrise de l’équilibre, mais également la coordination et la perception du corps dans l’espace qui contribuent au développement psychomoteur. Ils acquièrent aussi un savoir vivre fondé sur la politesse et le respect de soi et des autres, éléments essentiels à la pratique des arts martiaux vietnamiens. Ce samedi 13 novembre, des enfants âgés de 5 à 13 ans ont pu se servir de ces apprentissages pour la première
compétition de la saison qui s’adressait aux clubs de la Charente et de la Charente-Maritime. Un public d’une centaine de personnes est venu les encourager ainsi que des représentants de communes dont Patrice Raffarin, maire de Rivedoux et conseiller départemental de l’île de Ré ; Jean-Paul Heraudeau, maire de La Flotte ou encore Jean-Louis Ruault, adjoint chargé des sports à la mairie de Saint-Martin. À noter également la présence de Jean-Michel Couturier, président de la ZID Poitou-Charentes de Karaté et disciplines associées, ainsi que de Martine Lestrille, secrétaire générale et responsable de la commission du CDK 17. Jean-François Douay, responsable technique des clubs de l’île de Ré, était particulièrement heureux de voir présents en nombre les enfants qui ont pu grandement faire honneur à leurs clubs respectifs et à leurs enseignants en remportant de nombreuses médailles. Pour information, le Viet Vo Dao Île de Ré propose la gratuité des cours afin de favoriser la reprise des activités sportives, ce qui a d’ailleurs provoqué un engouement pour la découverte de cette discipline qui existe depuis plus de vingt-cinq ans sur l’Île de Ré. Stessy Bourreau
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