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244 T

Jongler avec les mots émoins privilégiés de la vie rétaise, nous jonglons sans cesse avec les mots, pour vous livrer une vision la plus fidèle possible de ce que nous observons.

Parfois, certains mots s’imposent comme une évidence, tandis que d’autres profitent d’un moment d’égarement pour nous échapper.

Un mot mal placé, et tout devient insensé !

Vous l’aurez compris, notre amour des mots et la diversité de nos plumes font la quintessence de Ré à la Hune.

ÉDITION DU

22 JUIN 2022

Nathalie Vauchez

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N A T U R A L I S T E

La Biologie de l’Huître

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endant l’été, vous serez sûrement tenté de déguster les célèbres huîtres rétaises. Mais au-delà de l’aspect gustatif, il est important de rappeler que l’huître est un animal bien vivant dont la biologie est très intéressante. L’ostréiculteur de la Couarde-sur-Mer, Tony Brin, nous en a dévoilé tous les secrets.

L’huître est un coquillage et, plus précisément, un mollusque bivalve de la famille des ostreidae (d’où vient le mot « ostréiculteur »). Comme tout mollusque bivalve, l’huître est constituée d’un corps mou, emprisonné dans une coquille constituée de deux parties appelées « valves ».

La coquille croît tout au long de la

vie d’une huître, et peut atteindre 40 cm pour un individu d’une trentaine d’années. Celle-ci est constituée d’un assemblage de matière organique et de carbonate de calcium. Sa couleur dépend de l’habitat dans lequel elle se situe. C’est le fameux « muscle adducteur » qui assure l’ouverture/fermeture. Lorsque l’animal est en surface, la coquille se ferme pour emprisonner de l’eau nécessaire à sa survie. Très dure, elle constitue un bon moyen de défense contre les prédateurs. Mais elle est inefficace contre le bigorneau perceur, véritable fléau des parcs à huîtres. Le sang est incolore et n’est donc pas visible. La partie pouvant devenir verte constitue les branchies.

L’huître est un coquillage filtreur. Elle entrouvre sa coquille puis filtre l’eau et capte le plancton constituant son alimentation. C’est une micro-algue (la navicule bleue) qui lui donne sa couleur vert pâle.

Pour ce qui est de la reproduction, l’huître est hermaphrodite. Elle change de sexe tous les ans. Lors de la première année de reproduction, elle est généralement mâle. En été, sont libérés les cellules sexuelles qui se rencontrent et finissent par concevoir l’œuf. Au bout de 24 à 48 heures, la larve commence à concevoir sa coquille. Au bout d’une vingtaine de jours, la larve se fixe à un support et y

reste toute sa vie. Elle devient un naissain (bébé huître) et devra attendre deux ans avant d’être une adulte.

Les huîtres sont des espèces-ingénieurs ayant la capacité, en s’installant sur le fond, de créer un habitat favorable à de nombreux autres organismes vivants. Elles forment alors des mini-récifs qui sont de véritables oasis de biodiversité. Les préserver, c’est préserver la biodiversité marine.

Mathieu Latour Photographe animalier Administrateur Ré Nature Environnement mathieu.latour98@gmail.com

Une huître ouverte et filtrant le plancton.

Les branchies vertes de l’huître.

Anatomie d’une huître.

Groupe d’huîtres.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Le bigorneau perceur et une coque percée.

Les naissains ou bébés huîtres.

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’ ALRI TT SÉ A CZTAUP A C E N T R E

A Q U A T I Q U E

AquaRé aborde sereinement l’été Un an après sa réouverture, le centre aquatique géré par Vert Marine témoigne d’un beau dynamisme et est en passe de renouer avec les chiffres de fréquentation de 2019 , avant Covid. Prolongée de quelques mois, la DSP* sera renouvelée pour cinq ans à partir du 1 er janvier 2023. Trois entreprises ont candidaté, le dépouillement des offres est en cours. © Nathalie Vauchez

de Communes. « C’est bénéfique pour l’apprentissage des élèves.

Avec le collège, nous travaillons aussi toute l’année, sur six périodes, en concertation avec la coordinatrice EPS, tous les jours des collégiens viennent pratiquer. Cela représente environ 210 heures qui leur sont réservées », a-t-il expliqué.

Pierre Dardillac, Patrice Déchelette, Lionel Quillet, Arnaud Lorieul, Boris Lodin et Pascal Courcier devant le bassin extérieur, qui vient d’ouvrir pour l’été.

M

ercredi 15 juin, le président Lionel Quillet, accompagné des équipes de la CdC, le maire de Saint-Martin de Ré, Patrice Déchelette, et le principal du collège voisin, Pierre Dardillac, sont venus à la rencontre du directeur régional de Vert Marine, Boris Lodin, et du directeur d’AquaRé, Arnaud Lorieul. Était aussi présente l’Association Réthaise de Sauvetage et de Secourisme Aquatique (ARSSA), avec son président, Pascal Courcier.

Une réouverture sous de bons augures, en juin 2021 Inauguré en 2008, le centre aquatique a connu de très importants travaux de réhabilitation entre septembre 2019 et mai 2021, de nombreuses malfaçons ayant été découvertes au fil des années. Sa réouverture le 9 juin 2021 était très attendue, ces travaux ayant privé Rétais petits et grands et vacanciers de piscine pendant presque deux années.

Alors qu’en 2019 les relations étaient tendues, entre Vert Marine et la CdC et entre Vert Marine et ses salariés, la météo est désormais au beau fixe, avec deux nouveaux directeurs, local et régional, arrivés pour la réouverture, pratiquant « une gestion humaine du personnel. Le turn-over est ainsi devenu très limité et outre les 4,5 MNS** en équivalent temps plein

(ETP) recrutés à l’année, des salariés saisonniers équivalents à trois ETP ont été recrutés sans grande difficulté. » a expliqué Arnaud Lorieul. « Mon ressenti est très positif. La délégation se termine en décembre, j’aurai grand plaisir à renouveler si c’est le cas, nous avons un nouveau fonctionnement, du nouveau matériel, la piscine est aussi un outil très structurant pour le collège. Nous avons repoussé le renouvellement de la DSP de six mois pour avoir le temps d’intégrer la nouvelle donne, le marché va évoluer en fonction des énergies, on ne sait pas où on va », a expliqué Lionel Quillet.

L’apprentissage de la natation, priorité sur une île Arnaud Lorieul, directeur d’AquaRé, a pris ses fonctions il y a un an et impulsé avec les équipes une nouvelle dynamique. Un partenariat a été conclu avec l’ARSSA, qui forme aux gestes de premiers secours, et avec plusieurs associations qui viennent s’entraîner à AquaRé. En 2021/2022, vingt-huit classes des écoles élémentaires de l’île de Ré ont bénéficié du nouveau programme de l’Education Nationale, avec désormais dix séances de piscine à raison de deux par semaine, étalées sur cinq semaines. Le transport des élèves est pris en charge par la Communauté

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr.

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Mathieu Delagarde, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Jonathan Odet, Florence Sabourin, Tom Sauvage, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Une nouvelle matinée - celle du jeudi - va permettre au grand public de venir nager, en plus de celles du lundi et dimanche. Durant les vacances, et notamment celles de l’été à venir, de nombreux stages de natation sont proposés aux enfants - cinq hebdomadaires, soit 50 enfants concernés chaque semaine. Ils sont organisés entre le 11 juillet et le 28 août 2022. A mi-juin, déjà 50 % d’entre eux sont réservés. L’apprentissage de la natation est une priorité au sein du seul équipement aquatique de l’île de Ré.

Les futurs pensionnaires de l’internat, situé dans l’enceinte du collège, pourront bénéficier de créneaux adaptés, c’est à l’étude pour le mercredi.

Compte tenu du nombre très limité d’équipements aquatiques sur l’agglomération rochelaise, une ouverture d’AquaRé vers le continent est envisagée.

Le Principal du collège des Salières tout proche, Pierre Dardillac, a dit combien les élèves de l’île de Ré sont chanceux, ce qui n’est pas toujours le cas en France et en Charente-Maritime, et combien il est sensible à la politique volontariste de la CdC, impliquée dans l’éducation des collégiens.

L’ARSSA s’est dite contente de travailler en partenariat intelligent avec Vert Marine, elle connaît une bonne évolution de ses activités à travers le secourisme, le sauvetage sportif en étant, lui, au stade du balbutiement

sur l’île de Ré. Lors de sa première année d’exercice, l’association a dispensé, entre autres, quatre-vingtdix formations en secourisme, trois formations au brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), quatre au brevet de surveillant de baignade (BNSB). « AquaRé revêt une grande importance pour le territoire, la politique volontariste de la CdC a eu un coût en investissement très important : nous sommes extrêmement vigilants aujourd’hui sur son fonctionnement et nous allons l’être aussi sur le nouveau marché.», a conclu le président de la CdC. Nathalie Vauchez *Délégation de service public de la part de la Communauté de Communes de l’île de Ré, propriétaire de l’équipement. **MNS : Maître Nageur Sauveteur.

Les dates clés - A partir du 20 juin, réinscriptions et inscriptions aux activités à l’année pour 2022/2023 - Mercredi 22 juin, à partir de 14h : journée du sauvetage - Vendredi 24 juin à partir de 20h : Gala de natation synchronisée - Jeudi 30 juin à partir de 18h30 : soirée aquagym - Mercredi 6 juillet à partir de 14h : Fête de l’école de natation Horaires d’ouverture des grandes vacances (à partir du 7 juillet) - Lundi : 10h-13h30 / 14h30-19h30 - Mardi : 10h-13h30 / 14h30-21h00 - Mercredi : 10h-13h30 / 14h30-19h30 - Jeudi : 10h-13h30 / 14h30-19h30 - Vendredi : 10h-13h30 / 14h30-21h00 - Samedi : 10h-13h30 / 14h30-19h30 - Dimanche : 9h-13h30 / 14h30-19h30 Les stages de natation débuteront à partir du 11 juillet jusqu’au 26 août.

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Z AR AA C PT’ U A TL SI T É I N T E R V I E W

Olivier Falorni : « La 1ère circonscription ne fait pas comme les autres »

© Nathalie Vauchez

Elu au second tour des élections législatives avec plus de 66 % des voix - près de 59 % sur La Rochelle et 81 % sur l’île de Ré - Olivier Falorni a le triomphe modeste et déterminé. Son choix assumé de rester indépendant aura été à nouveau gagnant, alors que presque partout en France ont prévalu les étiquettes et/ou les regroupements. A l’aube de son 3ème mandat, nous lui avons posé quelques questions.

Olivier Falorni et Sabine Gervais dans les marais de l’île de Ré, symbole fort de l’alliage parfait entre le patrimoine naturel et les activités humaines.

Ré à la Hune : Quelle est votre première réaction, ce lundi matin, lendemain du second tour des élections législatives ?

Olivier Falorni : Je suis très touché et ému par l’ampleur du soutien des électeurs de la circonscription, et singulièrement par celui des citoyens de l’île de Ré, que je remercie très chaleureusement. Ces résultats

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sont assez exceptionnels, j’ai été en tête des vingt communes de la circonscription, avec un très bon résultat sur La Rochelle et des scores particulièrement élevés sur toutes les communes de l’île de Ré. C’est une formidable reconnaissance du travail accompli, une démonstration supplémentaire que la 1ère circonscription de Charente-Maritime ne

C I R C O N S C R I P T I O N

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fait pas comme les autres. Les habitants ont fait le choix d’un député et non pas d’une étiquette, dans le contexte national c’est très très rare. Cette élection a pour moi une saveur particulière.

Ma première élection s’est faite face à un mastodonte de la politique, Ségolène Royal, la seconde dans un contexte politique totalement renouvelé, pour cette troisième élection nous étions confrontés à des rassemblements et des étiquettes, ce n’était pas gagné de se présenter en indépendant.

Vos très bons résultats vous donnent-ils des ailes pour les prochaines échéances électorales ?

Je n’ai pas d’ailes, mais deux pieds bien ancrés au sol. Je suis très heureux d’être député, cela me passionne, je ne cours pas après les élections et les mandats.

Cela ne va-t-il pas être compliqué d’être indépendant dans la configuration de l’Assemblée Nationale telle qu’elle se profile ?

C’est difficile à dire comment elle va se profiler, mais je pense qu’au contraire si nos institutions fonctionnent bien cette situation de majorité relative va obliger le Gouvernement à une co-construction avec l’Assemblée, qui ne sera plus seulement une chambre d’enregistrement. Il n’y aura plus un seul lieu de décision, le Conseil des Ministres, qui vote les projets de loi ensuite entérinés par l’Assemblée Nationale. J’espère que les parlementaires se prononceront - comme je l’ai évoqué pendant la campagne - en fonction du texte présenté et non de son auteur. Si les institutions fonctionnent bien l’Assemblée Nationale retrouvera son rôle.

La majorité est certes relative, mais il y a une majorité claire. Ce n’est pas la première fois qu’on est dans ce cas de figure. Ce qui est inédit est la présence de deux extrêmes très forts : le Rassemblement National avec 89 députés, et l’extrême gauche avec les Insoumis, très forte.

(Lire la suite page 5)

C H A R E N T E - M A R I T I M E

Résultats des élections législatives du 19 juin 2022 Retrouvez ci-dessous les résultats des communes de l’île de Ré, de La Rochelle et de la 1ère circonscription.

Pour rappel, outre La Rochelle et l’île de Ré, la 1ère circonscription comprend 9 communes de l’agglomération rochelaise.

Communes

LOIX SAINT-CLEMENT DES BALEINES SAINT-MARTIN DE RE ARS-EN-RE LA COUARDE-SUR-MER SAINTE-MARIE DE RE RIVEDOUX-PLAGE LA FLOTTE LE BOIS-PLAGE EN RE LES PORTES-EN-RE TOTAL ILE DE RE LA ROCHELLE 1ère circonscription de Charente-Maritime

4

Inscrits

Exprimés

%

Olivier Falorni

%

Jean-Marc Soubeste

%

673 618 1 553 1 180 1 304

400 375 754 625 739

59,44 % 60,68 % 48,55 % 52,97 % 56,67 %

329 317 602 518 641

82,25 % 84,53 % 79,84 % 82,88 % 86,74 %

71 58 152 107 98

17,25 % 15,47 % 20,16 % 17,12 % 13,26 %

3 276 2 293 2 852 2 324 735 16 608 55 330

1 655 1 134 1 411 1 219 407 8 719 24 985

50,52 % 49,45 % 49,47 % 52,45 % 55,37 % 51,87 % 47,11 %

1 258 910 1 108 1 016 356 7 055 14 646

76,01 % 80,25 % 78,53 % 83,35 % 87,50 % 80,92 % 58,62 %

397 224 303 203 51 1 664 10 339

23,99 % 19,75 % 21,47 % 16,65 % 12,50 % 19,08 % 41,38 %

110 471

52 297

47,34 %

34 756

66,11 %

17 721

33,89 %

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

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’ ALRI TT SÉ A CZTAUP A Vous nous aviez dit lors de la campagne ne pas être favorable au scrutin proportionnel, ces résultats des Législatives 2022 vous confortent-ils dans cette position ?

Oui ces résultats démontrent que tous ceux qui pensaient que seule la proportionnelle permet de représenter toutes les formations politiques avaient tort. Dans cette nouvelle assemblée elles sont bien représentées, on ne peut pas dire que l’Assemblée Nationale d’aujourd’hui ne représente pas la diversité de l’électorat. La force de cette situation est le rôle plus important que l’Assemblée Nationale va pouvoir jouer dans le débat politique. Sa faiblesse est que le pays est fracturé en trois, l’Assemblée Nationale représente cette fracture.

L’abstention forte ne relativise-telle pas votre analyse politique ?

Oui elle est forte, bien que moindre que celle annoncée.

Tant qu’on continuera à coller les élections législatives à l’élection présidentielle le taux de participation

aux législatives en pâtira. Nombre d’électeurs ont le sentiment que les jeux sont faits avec la présidentielle.

Ces résultats des législatives ne traduisent-il pas au fond une certaine sagesse populaire ?

C’est tout à fait cela. Les citoyens ont fait passer plein de messages.

Le premier étant de ne pas donner de majorité absolue à Emmanuel Macron. Ensuite les électeurs ont aussi voulu dire que la défaite de Marine Le Pen à la présidentielle ne signifiait pas la disparition du Rassemblement National. Jean-Luc Mélenchon enfin a les moyens de jouer la première force d’opposition à l’Assemblée Nationale. Ces élections, avec le trio Macron/Le Pen/Mélenchon, ont un réel sens politique. Emmanuel Macron a été réélu président de la République et doté d’une majorité à l’Assemblée Nationale, il n’a pas été désavoué, toute une partie des électeurs a confirmé son choix, mais le président ne bénéficie pas d’un état de grâce.

Il y a vraiment trois France, avec une opposition très forte et une Assemblée clivée.

Le risque de blocage des institutions n’est-il pas réel ?

Cela relève de la responsabilité du Gouvernement. Comptablement les deux groupes extrêmes ne peuvent pas bloquer. Il peut y avoir des majorités composées avec la gauche modérée. Si le Gouvernement est à son écoute, il peut ne pas y avoir de blocage... Et la Nupes étant faite de bric et de broc ne va pas tenir longtemps, c’est le mariage de la carpe et du lapin, la carpe va rapidement rejoindre son étang et le lapin son terrier ! Le rassemblement de la Nupes est une semi-réussite, une dynamique a été créée par cette pseudo-union, qui est en fait une fusion absorption de la gauche par l’extrême gauche. Contrairement au Front Populaire, dont le point d’équilibre était les radicaux du centre gauche, et à l’Union de la gauche, dont le point d’équilibre était le centre gauche avec le MRG, là l’union autour de Jean-Luc Mélenchon est centrée sur la gauche la plus radicale, elle est totalement bancale et traduit la volonté de Mélenchon de cannibaliser le PS qui est dans un piteux état.

Je souhaite que le pays ne soit pas bloqué, c’est de la responsabilité du Gouvernement de faire évoluer un régime totalement présidentiel vers une démocratie parlementaire, avec un régime semi-présidentiel.

Avez-vous été félicité dimanche soir par les présidents des intercommunalités rétaise et rochelaise ?

J’ai reçu les félicitations de tous les maires de la 1 ère circonscription, enfin tous sauf un, celui de La Rochelle, qui n’a pas honoré cette tradition de courtoisie républicaine.

Au regard des résultats et de mon bonheur aujourd’hui, cela m’importe bien peu...

Votre mot de la fin... d’interview ?

La 1ère circonscription de CharenteMaritime est belle et rebelle, elle l’a encore confirmé, je suis fier de la représenter à l’Assemblée Nationale.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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Jean-Marc Soubeste : « Nous allons prolonger la dynamique créée tous ensemble » Le candidat de la NUPES était arrivé en tête à La Rochelle au 1er tour de ces élections législatives.

Mais le peu de réserves de voix dont il disposait ne lui laissait que peu d’espoir pour ce second tour.

Evidemment déçu mais résolument déterminé à agir pour les causes qu’il porte, Jean-Marc Soubeste a répondu à quelques questions de Ré à la Hune.

Jean-Marc Soubeste : Bien sûr je suis déçu, mais les résultats étaient prévisibles du fait des reports de voix faibles à l’issue du 1er tour et des appels à voter pour notre concurrent ou contre nous. Il y a eu un front anti-Nupes.

Qu’est-ce qui vous a marqué durant la campagne que vous avez menée ?

Le dynamisme de notre rassemblement. Si, au final, on a échoué, cela a été une expérience très positive sur notre capacité à travailler ensemble et tout ce que cela a généré en termes d’espoirs, d’attentes. Il ne faut pas oublier non plus qu’au 1er tour nous étions en tête sur La Rochelle et sur certaines autres communes. Nous avons vécu plein de moments forts, fait beaucoup de rencontres, que je vais prolonger d’une manière ou d’une autre, notamment au travers d’actions politiques sur mes sujets de prédilection, dans mes mandats de conseiller départemental et

communautaire à la CdA de La Rochelle.

© Nathalie Vauchez

Ré à la Hune : Dans quel état d’esprit êtes-vous en ce lendemain du second tour des Législatives ?

A double titre, personnel et politique, il faut que nous voyions comment on structure ce rassemblement et comment on l’élargit. On va se revoir rapidement pour réfléchir à comment travailler ensemble, quelles options nous allons choisir pour cela. Ce mouvement est nécessaire et seul il nous permettra un jour de peser davantage, avec plus d’élus à l’Agglomération et au Département.

Quelles sont vos prochaines ambitions électorales ?

Il est beaucoup trop tôt pour envisager de nouvelles échéances, j’exerce déjà plusieurs mandats.

Vous avez suscité un engouement certain, avec des comités de soutien très actifs...

Oui les comités de soutien ont été précieux tant sur La Rochelle que sur l’île de Ré. Nous avons beaucoup fédéré, avons eu des ralliements de gens pas du tout engagés en politique, qui veulent changer les choses. Nous sommes devenus une force incontournable.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Jean-Marc Soubeste entend prolonger au travers de ses actions politiques la dynamique créée lors de la campagne des législatives.

Justement quels commentaires la nouvelle configuration de l’Assemblée Nationale suscitet-elle de votre part ?

Je suis très heureux de voir que les Ecologistes peuvent constituer un groupe de 23 élus, très paritaire, avec 12 élues femmes et 11 élus hommes. La Nupes va peser de tout son poids. Tout le monde doit se sentir concerné par l’urgence

climatique, notre intergroupe entend jouer un rôle de premier plan, à la fois dans l’opposition mais aussi comme force de proposition, notamment en matière de transition énergétique. Notre responsabilité est là, bien réelle.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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« De plus en plus de familles installées de longue date doivent quitter leur logement » Terrain couvert de beach-volley, logements et mobilité de proximité ont occupé une bonne partie du conseil communautaire du 9 juin dernier.

L

e territoire de l’Ile de Ré présente de nombreux atouts pour les activités sportives de plein air, notamment les sports de plage et l’activité de beach volley s’est considérablement développée en France ces dernières années.La Fédération Française de Volley a accordé à l’association rétaise « Ré Beach Club », le 7 mars 2022, la labellisation fédérale et l’intégration au Projet de Performance Fédéral (PPF) en tant que Pôle Espoir Beach Volley.

Cette prolongation implique que le délégataire actuel soit indemnisé sur la période s’étalant du 1 er septembre 2022 au 31 décembre 2022. Le montant de la compensation correspondant à cette période de fonctionnement de l’établissement a été évalué à 159 500 €. Les modalités de régularisation du montant des fluides pendant la période de prolongation du contrat sont aussi précisées dans cet avenant au contrat de DSP.

Un terrain couvert de sports de sable Or la Fédération française de Volley fixe dans son cahier des charges la nécessité de disposer d’un terrain de beach volley couvert afin de permettre le maintien de l’activité tout au long de l’année.

Le collège des Salières dispose d’une section « beach volley » et un tel équipement permettra de faire bénéficier des élèves de l’ensemble du territoire rétais d’activités de sport de sable tout au long de l’année ; Il est également de nature à favoriser le développement des activités associatives. L’intérêt manifeste, pour l’ensemble du territoire rétais, d’un équipement permettant la pratique du beach volley et de sports de sable de manière permanente a conduit les délégués communautaires à approuver à l’unanimité la modification de l’intérêt communautaire en y ajoutant « un terrain de sports de sable à Saint Martin de Ré. » « Il s’agit d’un choix stratégique que d’élargir aux sports de sable, le Ré Beach Club est de niveau international et envisage d’engager une équipe féminine aux jeux olympiques et plus largement l’engouement des enfants et adolescents pour les sports de sable est important, a fortiori sur l’île de Ré. Ce projet est aussi de nature à attirer d’autres inscriptions à l’internat, qui doit ouvrir ses portes en septembre 2022. Le collège est ancré dans l’action sportive » a expliqué le président de la CdC. Gérard Juin, vice-président de la CdC en charge de la jeunesse, de l’enfance et des sports a renchéri : « On est un territoire de bord de mer et de sable, des structures de sable couvertes ne courent pas les rues et c’est important de pouvoir en disposer d’une afin d’accueillir les équipes nationales, des stages et faire fonctionner au mieux l’internat du collège. La limite liée à la taille de l’équipement fait qu’il ne pourra accueillir du beach rugby, il faudrait un terrain beaucoup

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plus grand. Les enseignants sont en attente de ce terrain couvert, qui permet de diversifier les activités sportives et proposer un accueil supplémentaire, d’autant qu’est prévue par l’Education Nationale une heure supplémentaire de sport par semaine. »

Prise en charge inversée entre CdC et Département Lionel Quillet en a profité pour rappeler que la facture pour la CdC de l’île de Ré d’un terrain couvert de sports de sable s’élevait à 800 K€, du fait d’une participation plus importante que prévue de celle-ci, l’engagement du Département de 400 K€ étant finalement moindre que ce qui avait été prévu lorsqu’il était 1er vice-président du Département.

En effet, la nouvelle équipe du Département a souhaité que ce soit finalement la CdC de Ré qui soit maître d’œuvre, ce qui conduit à l’inversion des financements.

Patrice Raffarin, conseiller départemental, a précisé : « 400 K€ au minimum par le Département, je plaide pour ce celui-ci prenne à sa charge 50 % du montant total de cet investissement qui servira à 50 % au collège et à 50 % à la vie associative. » « Ce n’était pas ma position en tant que 1er vice-président du Département, je pense que c’est à plus de 80 % le collège qui en bénéficiera, or le collège est de compétence départementale et la CdC de l’île de Ré va financer à 80 % ! ».

Fonds de concours sportifs L’aménagement d’un terrain de Beach-Volley au lieu-dit « Les Cytons » aux Portes-en-Ré représente un investissement de 20 245 €, la

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CdC attribue au projet un fonds de concours sportif d’un montant de près de 6074 €. Toujours aux Portes, la construction d’un préau et d’une aire de rinçage à la base nautique représente un budget d’investissement de 99 433 €, la CdC apportera un fonds de concours à hauteur de près de 29 830 €.

Dans le même chapitre, la commune de Sainte Marie de Ré ayant la volonté de maintenir une offre sportive destinée au plus grand nombre, elle souhaite compléter les installations déjà existantes avec un espace fitness et multiplier les activités possibles sur son aire multisports ; sur 18 830 € d’investissement, la CdC apportera ainsi un fonds de concours de 5649 € sur ce projet.

Prolongation de la DSP d’AquaRé La procédure de délégation de service public pour le renouvellement de l’exploitation du centre aquatique AquaRé a été transmise à la publication le 7 mars 2022. Trois entreprises ont répondu. Au vu des questions techniques posées par les candidats et des éléments complémentaires apportés par la collectivité, il a été décidé, afin que les candidats puissent remettre leur meilleure offre, de reporter au 13 juin 2022 la date limite de remise des offres initialement fixée au 29 avril.

I l y a d o n c l i e u d e prolonger la durée du contrat actuel jusqu’au 31 décembre 2022, alors qu’il devait se terminer le 31 août 2022, afin de permettre de finaliser la procédure de renouvellement dans les meilleures conditions, et laisser un temps suffisant au futur délégataire pour préparer de manière optimale l’exécution du nouveau contrat.

« Cette nouvelle piscine est un outil intéressant, le coût de l’énergie et des fluides représente cependant 40 à 50 K€ de plus sur une année même pas terminée, cela change les données d’ensemble. On a bien fait de réinvestir dans un outil moderne mais cela va nous coûter un peu plus cher dans le contexte inflationniste et de hausse des prix des énergies. » a précisé Lionel Quillet.

L’AEMA fléchée pour l’entretien des marais Parmi les autres sujets à l’ordre du jour présentés par le 1 er vicep r é s i d e n t Pa t r i c k R a y t o n e t approuvés à l’unanimité, figure une subvention complémentaire à l’AEMA (association d’entretien des marais d’Ars) de 109 920 €. Dans le cadre de la volonté de la Communauté de Communes d’élaborer un second contrat territorial milieux aquatiques (CTMA2), une étude préalable fait état de la gestion actuelle des marais de l’île de Ré et de la nécessité de réaliser des travaux d’entretien et de réhabilitation des marais consistant en un programme de gestion du Baccharis et de l’Herbe de la Pampa, ainsi que du ragondin et de l’écrevisse de Louisiane. Au vu de ses compétences, l’AEMA est toute désignée pour en assurer la maîtrise d’ouvrage.

Une seconde subvention de 134 320 € a été votée en faveur de l’AEMA, afin de mettre en œuvre le programme de travaux pluriannuels sur les chenaux et constituer un budget annuel pour la réalisation de travaux d’urgence.

Le coût prévisionnel de la réhabilitation du site du « Quai de la Criée », qui s’inscrit dans un projet de mise en valeur économique, culturelle et touristique du port d’Ars en Ré, est estimé à 2,55 M€ TTC, dont 1,7 M€ pour les travaux. Le Conseil communautaire a autorisé le président à signer le marché de maîtrise d’œuvre.

(Lire la suite page 7)

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’ ALRI TT SÉ A CZTAUP A

Aide pour l’acquisition d’un VAE Sur présentation de la vice-présidente à la mobilité, Lina Besnier, le Conseil communautaire a approuvé le principe de l’attribution d’une aide de 100 € pour l’acquisition d’un Vélo à Assistance Electrique, à titre expérimental, à compter du 1er septembre 2022, dans la limite des crédits budgétaires de l’année en cours réservés à cette opération, fixés à 10 000 €, et considération faite de l’ordre d’arrivée des demandes et approuvé les critères d’attribution mentionnés dans la convention*. Une convention sera signée avec chaque bénéficiaire de l’aide. L’élue a expliqué qu’il s’agit de promouvoir la pratique du vélo au quotidien, notamment pour les trajets domicile-travail.

Patrick Salez a souligné qu’il s’agit d’une excellente initiative dans son principe mais qu’il aurait fallu conditionner cette aide aux ressources des foyers, comme par exemple à La Rochelle où elle bénéficie seulement aux personnes sont le quotient familial est inférieur à 750€ et où la part touchée est progressive en fonction de ce quotient. Le maire de La Flotte, Jean-Paul Héraudeau, étant du même avis que Patrick Salez, a aussi voté contre.

Lina Besnier a précisé qu’il s’agit d’une première approche et que le Conseil communautaire pourra revenir sur ce montant et les modalités d’attribution. Elle souhaite aussi demander aux professionnels s’ils seraient prêts à faire une remise supplémentaire.

Rééquilibrer le marché des locations de logements Le président de la CdC a souhaité, à l’occasion des questions diverses, aborder le sujet du logement saisonnier versus le logement permanent. « Nous avons fait le choix d’une gestion communautaire du tourisme, nous permettant le surclassement et une approche qualitative.

Aujourd’hui, les locations saisonnières se multiplient à une vitesse phénoménale, le législateur étant très clairement d’une grande permissivité, en termes de fiscalité, d’autorisation et même de contrôle. Tout le monde ou presque est concerné, cela apporte des compléments de revenus, voire la totalité des revenus.

Nous avons des discussions avec les

élus et présidents des collectivités littorales, les premiers retours des initiatives comme celles du Pays Basque, de Saint-Malo sont malheureusement très clairs. La Loi n’est pas favorable, le respect de la propriété est un principe intangible, il ne faut donc pas se précipiter. Sans une action forte des départements et du gouvernement on va droit dans le mur. La position de la CdC de l’île de Ré est aujourd’hui de dire qu’il ne sert à rien de faire du bruit tant qu’on n’a pas d’éléments forts, tout ce qu’on tenterait n’aurait pas grande efficacité ; mais dès les élections législatives passées, je prendrai d’assaut le Député pour faire en sorte que la Loi évolue, il faut une réforme claire de la fiscalité.

Autre sujet, l’île de Ré n’est pas considérée comme un « territoire tendu », contrairement par exemple à La Rochelle, c’est une aberration dont j’ai fait part à l’Etat. J’ai reçu une fin de non-recevoir. La commission Logement de la CdC de Peggy Luton ne pourra pas plus avancer sans évolution législative, or je n’ai pas senti de réforme majeure à venir sur ce sujet, réforme foncière, de logement, social...

Un débat avec les Rétais Il y a 3800 meublés au moins sur l’île de Ré, je souhaite engager ce débat à la rentrée avec les Rétais, il ne faudra pas d’hypocrisie. D’ailleurs, je suis très contrarié par l’attitude des banques qui ont totalement assimilé les Airbnb et autres modes de location saisonnières dans les dossiers d’achat... Nous allons être débordés, on voit dans les communes de plus en plus de locataires de longue date, de familles installées, mis à la porte par des propriétaires qui préfèrent louer à la semaine, avec l’appât du gain. Il faut de tout, mais il faut savoir ce que les Rétais veulent et ce sera l’objet du débat de la rentrée. » a longuement annoncé Lionel Quillet.

le conseiller départemental. Si cette navette est très peu utilisée dans la journée, elle est empruntée par 13 à 18 enfants au quotidien à la sortie de l’école, service très apprécié depuis 9 ans et qui disparaît donc au 1er septembre 2022. « Cela fragilise la mobilité dans le village, et si je peux comprendre le fond, je déplore la forme, un conseiller départemental donne l’information lui-même au maire. » lui a-t-elle reproché. « J’ai participé en tant que 1er viceprésident de la CdC à la mise en place de ces navettes électriques intramuros, à titre expérimental. Mais sur 324 courses on a compté 219 usagers, c’est la réalité des chiffres. Et ni la CdC, ni le Département n’ont la compétence de transport scolaire. Les navettes vont être redéployées sur le transport à la demande, appelé ainsi à se développer », a rétorqué Patrice Raffarin. Tandis que Gisèle Vergnon a réexpliqué que sa réaction portait avant tout sur la forme, le Maire de La Flotte, Jean-Paul Héraudeau, dont la navette est également supprimée, s’est dit « moins susceptible, bien qu’informé de la même manière et ayant à gérer le transport des collégiens. J’ai écouté ce que l’on m’a dit et j’ai demandé à ce qu’une solution soit trouvée avec la Région, qui a la compétence du transport scolaire... » Lionel Quillet a conclu ce débat en annonçant « des assises de la mobilité sur l’île de Ré, en invitant la Région et le Département pour trois raisons : les citoyens rétais sont persuadés

réouve

– je l’ai vu avec la Comité consultatif citoyen – que le service des navettes va se développer. Il faut leur dire que ces navettes n’étant pas remplies, le transport à la demande va prendre le relais. Seconde raison, la CdC se fait engueuler par exemple parce que le week-end le transport ne fonctionne pas, alors que c’est une compétence de la Région. Enfin, les navettes faisaient gagner 20 à 25 mn sur les transports à tous les Rétais qui prennent le bus, permettant par exemple une durée limitée à 1h15 pour le trajet La Rochelle-Les Portesen-Ré. Il va falloir les informer que les navettes de La Flotte, Loix, SainteMarie sont supprimées et c’est au Département de leur annoncer. » Le Directeur général des services de la CdC, Hung Do Cao, quittant l’île de Ré pour des raisons familiales, un pot de départ a été l’occasion de saluer ses compétences et le remercier chaleureusement. Un recrutement est lancé, pour une arrivée espérée à la rentrée d’un(e) nouveau DGS. Nathalie Vauchez *Le demandeur est une personne physique majeure résidant sur le territoire de l’ïle de Ré (résidence principale), une seule subvention est accordée par foyer pendant 3 ans, le V.A.E doit être achevé chez un vendeur réparateur de cycles professionnel implanté dans l’île de Ré, il doit être neuf ou d’occasion sous garantie, équipe de batteries sans plomb et conforme à la réglementation. Le bénéficiaire s’engage à ne pas revendre le matériel ayant fait l’objet de l’aide dans un délai de 3 ans.

La demande d’aide doit être formulée dans les trois mois suivant la facturation du cycle et avant le 1er décembre 2022.

er j u i l l e t 1 e rture l

Patrick Salez est intervenu pour commenter le cas du Pays Basque, estimant qu’il faut respecter un peu plus de proportionnalité et souhaitant que la CdC de l’île de Ré apporte son soutien aux initiatives menées par les Maires cités plus haut. « C’est en multipliant les tentatives des collectivités territoriales que l’on fera bouger les choses. » « En septembre, pas au-delà, le débat sera lancé », a répété Lionel Quillet.

Suppression de trois navettes de villages Gisèle Vergnon a interpellé en fin de Conseil Patrice Raffarin, au sujet de la suppression de sa navette de village à Sainte-Marie, qu’elle a appris par les services du Département et non par

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172 rue de Saint-Martin 17580 Le Bois-Plage-en-Ré

05 46 09 23 07

Fermé le mercredi www.re-hotel-ocean.com Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

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Z AR AA C PT’ U A TL SI T É I N T E R V I E W

Lionel Quillet : « Une belle dynamique, des défis majeurs à relever » En ce début d’été, Ré à la Hune fait le point avec le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, sur la politique menée et les enjeux des années à venir pour l’île de Ré.

Lionel Quillet : Une réalisation forte achevée sous ce début de mandat concerne La Maline, qui aura pris douze ans. Et au-delà de l’infrastructure, c’est toute l’action culturelle ambitieuse qui va avec, en lien avec l’ensemble des acteurs culturels. Nous avons aussi d’’autres projets avec eux.

Le logement nous occupe constamment depuis 2008, il y a eu trois phases. Jusqu’en 2008 le logement social était de compétence communale et Saint-Martin et La Flotte concentraient à elles seules 400 des 500 logements sociaux de l’île de Ré. Dès mon arrivée à la présidence de la CdC, au printemps 2008, nous avons tous fait le choix stratégique de porter en compétence intercommunale les projets de plus de 10 logements, seuil ensuite remonté à 20 logements. Cette orientation politique majeure a permis de construire 450 logements, portant ainsi à ce jour le parc rétais à 950 logements à loyers maîtrisés, qui concernent environ 11 % de la population rétaise. Alors que ces deux phases se terminent, grâce au PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal) nous avons pu positionner les projets à venir dans les deux à quatre ans, représentant au total 300 nouveaux logements. Nous avons encore 400 à 450 demandes de logements sociaux en attente.

Nous rencontrons toutefois de plus en plus de difficultés : les oppositions sont énormes, les coûts financiers explosent, les partenaires sont plus difficiles à mobiliser. Là-dessus est arrivée la déferlante Airbnb, sur laquelle nous n’avons aucune maîtrise, vu le manque d’éléments législatifs qui nous permettrait de les contraindre. Ce développement est exponentiel, dans toutes les communes on voit des familles logées depuis des années qui sont mises dehors par des propriétaires souhaitant bénéficier de la manne des locations saisonnières.

La CdC n’arrive plus à faire face.

Nous avons mis 23 M€ en achat de foncier depuis 2008 et on était parti sur encore 5 M€ pour les nouveaux projets au Bois-Plage, à Ars-en-Ré, Saint-Clément des Baleines et SaintMartin. On rencontre de multiples problèmes, les projets du Bois-Plage et de Saint-Clément sont attaqués par des promoteurs, le voisinage... On continue malgré tout, 36 logements sociaux sont prévus à Rivedoux-Plage au quartier du Château, 30 logements

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cinquantaine de propositions, il a pu prendre la mesure des difficultés mais également découvrir que beaucoup de sujets sont déjà faits par la CdC et que parfois les réalisations ne peuvent se faire du fait de difficultés techniques, juridiques, sociales, par exemple. Toutes les réponses ont été apportées au CCC, une nouvelle phase s’ouvrira en octobre, pour voir quelles actions on peut mettre en place. Le budget participatif de la CdC permettra de financer l’un de ces projets émanant du CCC.

© Nathalie Vauchez

Ré à la Hune : Quel premier bilan tirez-vous des actions menées avec les nouveaux élus, sous ce mandat débuté en 2020 ?

Conscient des défis à relever pour la vie permanente de l’île de Ré, le Président de la CdC est toujours aussi déterminé.

à Saint-Martin sur le site de l’ancienne gendarmerie, avec Habitat 17, 20 logements aux Hirondelles à SainteMarie, 20 logements au Grignon à Ars-en-Ré. Le gros projet concerne La Poisière au Bois-Plage, avec 50 logements. Aux Ouches, à SaintClément, nous avons une grosse discussion, et enfin à La Couarde sont prévus 25 logements au Petit Noue.

Le PPRL (Plan de prévention des risques littoraux) de 2012 a marqué un coup d’arrêt sur les communes du Nord, notamment Les Portes, Saint-Clément et La Couarde. On comptait sur les communes du Sud. Sainte-Marie, Le Bois-Plage, SaintMartin continuent les projets et assument leur part, La Flotte en a déjà beaucoup fait et mise aussi sur les logements communaux, qu’elle peut mieux maîtriser, la grande déception vient de Rivedoux qui n’a construit que 15 logements sociaux en 20 ans et qui au lieu d’en prévoir d’autres a revendu les terrains à 725 € le m2. Si certaines communes n’y vont pas, la CdC ne pourra pas y aller. Le PPRL ayant fait suite à Xynthia et le phénomène Airbnb nous freinent considérablement. Mais le logement reste toujours la priorité de la CdC de l’île de Ré, il fut le projet fondateur de l’intercommunalité en 2008. Ont suivi les digues à partir de 2010, puis les nouvelles compétences prises tout au long de nos mandats, que les communes ne peuvent pas assumer : crèches, adolescence, La Maline, le tourisme, etc.

Aujourd’hui (vendredi 17 juin - NDLR) se déroulent à la CdC les premières rencontres des acteurs sociaux sur la problématique du logement d’urgence (lire notre article en page 12). Et nous allons organiser des Assises du logement à la rentrée, la commission de Peggy Luton rendra

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son rapport en septembre, qui recensera toutes les possibilités, nous travaillons aussi avec l’Association « les Volets ouverts » qui va nous aider, je suis en négociation avec les Services de l’Etat, l’île de Ré n’est pas classée en « zone tendue » et ne bénéficie pas du système des droits d’enregistrement afférent à ces zones, qui offre la possibilité d’une sorte de contrôle. Actuellement, à l’île de Ré, les loueurs de meublés n’ont aucune obligation de déclarer leur activité. Il nous faut obtenir ce statut et le droit d’enregistrement, ce qui nous permettra ensuite de recenser les logements concernés par la location saisonnière, puis travailler sur le changement d’affectation, il faut que le Législateur nous donne des moyens juridiques et surtout fiscaux.

Actuellement, dans les affaires des communes qui ont pris des initiatives visant à contraindre les locations saisonnières au prorata des locations à l’année, le Juge renvoie tout le monde dans ses buts. J’ai bien sûr prévu de saisir très vite notre Député qui est bien conscient de l’enjeu pour notre territoire, tout comme pour celui de La Rochelle d’ailleurs.

Ces Assises du logement prévues à la rentrée nous permettront de consulter les Rétais, entendre ce qu’ils veulent, quel équilibre on souhaite entre logements à l’année et locations saisonnières...

Quels sont les autres sujets qui vos mobilisent aujourd’hui ?

Le Schéma de Développement Durable et le Comité Consultatif Citoyen qui a fait un travail énorme depuis un an, la création de ce dernier a été une très bonne initiative, pour tout le monde, permettant de faire aussi beaucoup de pédagogie. Le Comité a fait une

Le Schéma Directeur des Pistes Cyclables fait aussi aujourd’hui partie de nos priorités. L’île de Ré est dotée de 138 km de pistes cyclables, qui ne sont pas toujours de vraies pistes cyclables. La demande de mobilité douce pour les trajets domicile/ travail va s’imposer de plus en plus, on doit pouvoir rejoindre à vélo La Rochelle depuis le Sud de l’île de Ré en 45 minutes et non pas 1h30.

Nous ferons l’automne prochain des Assises autour de ce Schéma. Il nous faut recadrer certains tracés de pistes, gérer la discontinuité, s’ouvrir certains passages, mais aussi revoir les problèmes de revêtement des pistes cyclables en intégrant des matériaux plus écologiques que le calcaire. Je souhaite aussi que l’écotaxe puisse financer ces pistes cyclables, cela passera par le Législateur, il s’agit là de mon autre demande au Député, pour obtenir l’élargissement des affectations de l’écotaxe.

La mobilité est un fort enjeu, qui ne m’appartient plus. J’ai créé avec l’appui de Dominique Bussereau une opportunité de grand projet de mobilité en tant que président de la CdC et 1er vice-président du Département, projet validé et lancé en 2008, qui a été abandonné par les nouveaux élus du Département, exceptée la passerelle et le réaménagement du site du Belvédère, 1ère partie du projet, qui ne sert à rien sans les deux autres parties de ce projet. Mettre un transport de bus en voie prioritaire dès le Pont et en aval de celui-ci le long de la voie Sud de Rivedoux reste la solution, il y a une demande énorme de la part non pas que des « visiteurs à la journée », mais aussi des vacanciers en weekend, en semaine, ou sur une période plus longue. Ils arrivent par le train et voudraient pouvoir ensuite arriver par voie de bus à leur hébergement. C’est un problème que j’ai soulevé depuis des années, seul le Département et la Région peuvent le résoudre.

Le Département prend l’option de développer le transport à la demande (Lire la suite page 9)

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’ ALRI TT SÉ A CZTAUP A et a décidé d’abandonner les navettes de village de La Flotte, Sainte-Marie et Loix qui, en prenant le relais vers le centre des villages, permettaient au bus de la ligne principale de ne pas perdre de temps. La Mairie de Rivedoux n’a pas voulu du transport en voie propre. Il n’est pas facile de comprendre ce qu’il se passe. Mais le problème d’accès aux transports va créer une asphyxie incontrôlable, y compris pour nos salariés qui ne pourront plus accéder à leur lieu de travail dans des délais raisonnables.

Abandonner le projet Mobilité que nous avions lancé avec Dominique Bussereau est une perte stratégique hallucinante, on fait l’inverse de ce que toutes les villes de France font, on ne laisse pas passer les bus, qui se retrouvent dans les bouchons.

Les Assises de la Mobilité prévues à la rentrée, auxquelles je convierai la Région et le Département, puisque la CdC de l’île de Ré n’a pas la main en la matière, permettront de réexpliquer l’ensemble de la problématique et qui fait quoi. Beaucoup de choses en découlent, notamment l’emploi, le logement, l’accès à Ré.

La protection de nos côtes insulaires a été un sujet majeur pour vous à la CdC et au Département, qui s’est traduit très concrètement par les deux PAPI (Plan d’action de prévention des inondations) lancés sur l’île de Ré. Où en est la protection du

Fier d’Ars intégrée dans le dernier PAPI que vous avez réussi à faire valider in extremis par la CMI (Commission mixte inondation) ?

Avec le projet à 100 M€, dont 65 M€ déjà réalisés, la protection complète de l’île de Ré à hauteur Xynthia + 20 sera assurée, il s’est agi du premier chantier de Charente-Maritime. Cela a demandé une énergie extraordinaire. Nous avons réussi à obtenir le financement du second PAPI qui représente 35 M€ et concerne principalement la protection du Fier d’Ars (20 à 25 M€), ainsi que le littoral des communes des Portes, Ars et Saint-Clément. Nous avons pu obtenir la validation par la CMI, Dominique Bussereau et moi-même, grâce à l’appui d’Elisabeth Borne, alors Ministre de la transition écologique, et l’accord du Préfet, ils ont sauvé l’île de Ré. Le principe est acté pour tout le Fier d’Ars. Mais entre le principe et les actes, pour entrer en phase de réalisation, il faut suivre de près les études en cours, qui sont longues, relancer sans cesse, ne pas laisser filer au gré du temps. Il m’a fallu une énergie folle, je ne suis pas certain qu’aujourd’hui la même énergie soit déployée par mon successeur au Département, j’espère que je me trompe...

Où en est le grand projet de site multi-activités qui serait localisé à l’entrée sud du Bois-Plage, sur le terrain acquis par la CdC ?

Nous avons effectivement choisi ce

grand terrain d’un hectare, grand mais pas tant que cela au regard des nombreuses demandes que nous avons reçues. Nous voulons en faire un vrai lieu de vie pour les Rétais.

La fédération des acteurs rétais (La Manuf’) qui souhaite créer un tiers lieu culturel, la volonté de la CdC d’avoir une proposition structurelle pour les Ados, le besoin d’extension de l’Ecole de Musique, les activités d’école de cirque à l’année d’Ophidie Circus, l’accompagnement de nombre d’associations... il faut réussir à faire coexister tout cela de manière cohérente et faire des choix. Nous travaillons aussi sur un projet de bâtiments adaptés et présenterons l’ensemble du projet à la rentrée aux élus, puis nous reviendrons vers tous les acteurs, mais il est clair que nous avons trop de demandes pour ce terrain-là.

Quels sont les autres projets en cours de ce mandat ?

Pour le bâtiment du Quai de La Criée sur le port d’Ars, là aussi vrai projet de lieu de vie permanente, nous avons choisi l’Architecte, préparons le permis de construire et espérons démarrer les travaux en 2023. Ce site abritera un espace médical agrandi, un espace culturel, des commerces et activités de services.

La Plan Alimentaire Territorial (PAT) avance bien, en commun avec les collectivités Aunis Sud, Aunis Atlantique, CdA La Rochelle et donc

l’île de Ré. Les enjeux de ce PAT pour l’île de Ré sont notamment de permettre à des maraîchers de s’installer, de sortir de la quasi monoculture, et de maintenir aussi une diversité des paysages.

Enfin, comment s’est passée la nouvelle Enquête publique autour du PLUi (Plan local d’urbanisme intercommunal) ?

Elle n’a pas mobilisé grand monde, hormis les riverains du Fond des Airs à La Couarde, cela va donc suivre son cours. Le PLUi est une réussite importante, qui induit beaucoup de contraintes. Nous avons mis, mes prédécesseurs et moi, plus de 20 ans pour arrêter la constructibilité. Les 20 % de constructibilité et le PLUi déterminent l’avenir de l’île de Ré et sa préservation environnementale.

Votre mot de la fin ?

Je suis un président de la CdC heureux, les équipes et les élus sont dans une belle dynamique, Sylvain (le nouveau collaborateur de cabinet du président - NDLR) m’apporte aussi un vent de renouveau et il reste encore beaucoup à faire comme nous l’avons évoqué. Je continue et continuerai de me battre pour la vie permanente sur notre île et le bien-être des Rétais...

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Héraudeau Construction, dans le respect de l’âme rétaise

Valérie, dessinatrice projeteuse.

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vec une équipe de douze professionnels compétents et permanents, Héraudeau Construction, implantée dans le secteur du bâtiment depuis plus de trente ans, construit, rénove et aménage maisons et villas dans l’île de Ré, dans le plus grand respect de leur architecture initiale.

Valérie, dessinatrice-projeteuse formée sur le logiciel Archicad 3D, professionnelle dans les aménagements intérieurs et extérieurs, a rejoint l’équipe depuis avril

Jessie, assistante de direction.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

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dernier. Sous la direction de Lionel Douyère en maître d’œuvre, elle dessine et scénarise toutes vos idées. Connaissant bien le territoire rétais, elle vous écoute, vous accompagne tout au long de votre projet, en alliant matériaux nouveaux et anciens sans ôter à ces derniers leur valeur sentimentale et leur authenticité architecturale.

Les matériaux utilisés correspondent à la charte de construction de l’île. Lionel Douyère a basé sa politique de progression sur l’intégration de nouveaux corps d’état dans sa société, mais aussi sur le respect de sa clientèle, du travail bien fait et des délais honorés. C’est en penseur de faisabilité que l’entreprise Héraudeau Construction devient réalisateur de qualité.

Jessie, assistante de direction, vous accueillera chaleureusement à Loix dans des locaux permettant une proximité en accord avec une réelle volonté de service.

Fred Pallot-Dubois

3 chemin du Corps de Garde - Village artisanal 17111 LOIX contact@mheraudeau.fr Lionel Douyère 05 46 29 07 19 @

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Z AR AA C PT’ U A TL SI T É É V È N E M E N T

Ile de Ré Photo, le Festival grand angle Après celui de L’Île aux Livres, célébrons aussi le retour de L’Île des photographes. Ré se sent décidément une âme d’artiste !

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isparu du paysage boitais en 2020 pour cause sanitaire, réinventé en 2021 mais exclusivement sous forme virtuelle toujours pour les mêmes raisons, le Festival Ile de Ré Photo revient en chair et en images dans la salle polyvalente du Bois-Plage. L’occasion pour nous d’un café en compagnie de Richard Merlet, Président de l’association Ile de Ré Photo Club, fondatrice de l’évènement qui ouvre l’été.

Rien ne vaut la réalité

En quelques mots, Richard Merlet revient sur l’initiative 2021 d’un festival virtuel. « Nous avons eu peu de vraies visites, autour de trois mille seulement », reconnaît-il, « mais deux cent cinquante mille contacts » ajoute-t-il aussitôt. Un chiffre important qui montre tout l’intérêt

Invité d’honneur prestigieux

Du côté de l’invité d’honneur, évidemment important, « ce n’était pas gagné », souligne Richard Merlet qui a naturellement pensé au photographe prévu pour 2020, (puis 2021), Patrick Chauvel. « Impossible à joindre, il est en vadrouille ». Rien d’étonnant pour le photographe correspondant de guerre, sans aucun doute mobilisé par le conflit entre Russie et Ukraine.

Richard Merlet songe ensuite à Eric Bouvet. Même résultat non surprenant si l’on considère que le photojournaliste couvre depuis des décennies crises et conflits d’un bout à l’autre de la planète.

Alors Richard se tourne vers l’invité d’honneur virtuel 2021, les Studios Harcourt, qui répondent favorablement. Seule contrainte, faire avec le stock d’images existants, des grands formats (et autant de

Des habitués et quelques nouveaux Parmi la cinquantaine de photographes qui participera cette année au festival, Richard évoque quelques habitués tels Christian Latreille, les Rétais Mathieu Latour, Olivier Tourillon ou encore Xavier Plouchart, parmi d’autres, les deux derniers venant exposer avec des super grands formats et d’autres avec des créations inédites, mais également de nouveaux artistes, « quatre à cinq » nous dit Richard Merlet qui ménage le suspense. Ce qui est sûr, c’est que perdure ce qui fait l’âme du festival : un regard ouvert et un intérêt assumé pour toutes les écritures photographiques.

Ré Astronomie Xavier Plouchart, photo et surf avec Olivier Tourillon, et une conférence plus technique. « Face à des appareils de plus en plus sophistiqués, cela m’a paru une bonne idée d’aborder l’aspect technique et pratique des prises de vues », explique Richard Merlet.

Alors voilà. Si, à moins de deux semaines de l’ouverture du festival, Richard Merlet se dit très en retard sur la préparation du programme, nous ne sommes guère inquiets.

Tout sera prêt pour une immersion dans le 3 ème Art, au fil de travaux photographiques témoignant de la multiplicité des écritures, fil rouge d’un festival assumant l’éclectisme.

Parce que l’image, c’est tout simplement la vie !

Pauline Leriche Rouard

FESTIVAL

Et des rencontres…

A ne pas oublier car elles sont toujours des temps forts appréciés.

Et oui, le Festival Ile de Ré Photo n’est pas seulement un plaisir pour les yeux, il est aussi l’occasion d’échanger pour les passionnés et d’apprendre pour les plus néophytes.

Alors côté rencontres, citons-en quelques-unes. Bien sûr celle donnée par Francis Dagnan, Président Directeur Général et propriétaire des Studios Harcourt, mais aussi un atelier nocturne autour des planètes avec prises de vues des participants, sous l’égide du Vice-Président de

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du

au

juil let

Exposition au Bois Plage de 10h à 13h et 16h à 19h

Entrée libre Renseignements : www.ilederephoto.com www.facebook.com/ilederephoto

Harcourt invité d’honneur 2022, l’art du portrait mis à l’honneur.

portraits mythiques) et des plus petits, pour lesquels l’association devra assumer le tirage. Mais le résultat sera bientôt là, sous nos yeux, évidemment sublime et porteur de sens pour tous les passionnés et amateurs de photographies.

Harcourt, le symbole du glamour, l’art du portrait et du noir et blanc magnifié, le grain absolu.

© Harcourt

porté au festival et au médium photographique. « Il semble que beaucoup de gens aient eu du mal à s’approprier l’outil », poursuit l’organisateur du festival avec un sourire philosophe.

A noter que l’exposition virtuelle sera aussi en ligne cette année, « elle existe et nous la maintenons », souligne Richard M e r l e t . M a i s revenons à l’édition 2022 en vrai !

Festival Ile de Ré Photo Du samedi 2 au mardi 12 juillet de 10h à 13h et de à 16h à 19h - Entrée Libre Grande salle polyvalente du Bois-Plage Informations sur www.ilederephoto.com et facebook/ilederephoto Exposition virtuelle : www.iledere.artgence.co

M A N I F E S T A T I O N

Fête de la mer et du port à Rivedoux DR

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imanche 10 juillet, de l’apéro

au coucher du soleil, il vous est proposé de passer votre journée sur le Port de RivedouxPlage. Pour l’apéro huîtres locales et concert de Charlilou, suivi d’un repas servi par les Cols Bleus accompagnés des Frères du Port, le tout dans une ambiance festive d’expositions diverses sur le thème de la mer ainsi que des démonstrations de la SNSM et de Ailes de Ré.

Après l’AG de l’APPRP le 9 juillet, place aux festivités du port le 10 juillet.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

L’après-midi l’Association des Usagers du Port vous proposera une course « d’annexes à savon » sur la plage du port, avant de finir sur le spectacle

des Tartigrades « Mémé Ré, Ouais et l’Océan ».

Une belle journée en famille ou entre amis. Entrée libre NN

L’Assemblée Générale de l’APPRP se tiendra le samedi 9 juillet 2022 dans la grande salle de la maison des associations de Rivedoux Plage, à partir de 10h. Le Maire et son adjoint en charge du port sont invités et pourront indiquer l’état d’avancement du projet d’aménagement du port. Un moment de convivialité est prévu à l’issue de la réunion.

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’ ALRI TT SÉ A CZTAUP A E D U C A T I O N

La classe maternelle de La Flotte sauvée !

Alors que la fermeture d’une classe de maternelle de l’école de La Flotte à la rentrée 2022/2023 était actée, chose rare l’Académie est revenue sur sa décision. © Nathalie Vauchez

En effet, après quelques signes encourageants, Jean-Paul Héraudeau a eu confirmation juste après la tenue du Comité Technique Spécial Départemental qui s’est tenu lundi 20 juin au matin, que l’Académie avait pris la décision de rouvrir la classe. « La réouverture de la classe maternelle m’a été officiellement annoncée ce midi », nous a informé le Maire. « L’enseignante mutée pour la rentrée prochaine au Bois-Plage pourra soit revenir à La Flotte sur son poste, soit aller au Bois-Plage. Nous avons démontré que nous avons au moins soixante enfants pour la rentrée, or une classe de grande section ne pouvant dépasser 24 élèves, selon une directive ministérielle, nous aurions eu une classe de 36 élèves, ce qui est inimaginable. A moins que l’Académie n’envisageait de regrouper une partie des élèves de grande section avec des élèves de CP, ce à quoi j’étais totalement opposé pour différentes raisons. Derrière cela, se profilait aussi, sans doute, une seule direction commune aux écoles maternelle et élémentaire, un groupe scolaire. Et nous n’aurions pas pu accueillir de Très petite section. A partir du moment où

Au moins 60 enfants, sans compter les TPS, devraient rejoindre l’école maternelle à la rentrée 2022/2023.

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ous consacrions dans notre édition précédente un long article à la fermeture d’une classe de maternelle à La Flotte, qui paraissait très injustifiée au maire. Il contestait la méthode autant que le fond. Ses actions, parmi lesquelles la communication à l’Académie d’informations complètes étayant ses dires, l’envoi d’un courrier au Ministre de l’Education Nationale, sa demande de soutien aux sénateurs et députés, ainsi que la médiatisation de l’affaire par un long article* paru le 8 juin dans les colonnes de Ré à la Hune auront permis de débloquer une situation inextricable.

trois classes sont maintenues, il sera possible d’accueillir quelques enfants entre 2 et 3 ans. » explique le Maire de La Flotte. « J’ai eu le nouveau Directeur Académique Mahdi Tamene au téléphone, il a reconnu que le dossier avait peut-être été mal géré et que la décision de fermeture n’était pas justifiée, je sais bien de mon côté que les directions académiques ont des consignes... Je dois le rencontrer prochainement, il a la volonté de travailler en transparence et m’a semblé une personnalité ouverte et à l’écoute. Je le remercie, alors qu’il vient d’arriver à l’Académie il y a deux mois, de s’être aussi promptement penché sur le cas de notre école maternelle. Il a aussi été sensible à l’argument avancé que si l’école de

la République laisse partir les enfants vers l’école privée, c’est incohérent.

Il y a d’autres sujets à régler, je n’entends pas pratiquer la politique de l’Autruche à l’égard des écoles. » Le Maire est d’autant plus déterminé que la natalité de la commune fait que dès les rentrées 2023/2024 et 2024/2025 les effectifs de l’école maternelle vont encore progresser : « Cette fermeture aurait été juste pour une année, il aurait fallu rouvrir de toutes façons la classe à la rentrée suivante », conclue-t-il, très satisfait que tous ses efforts ne soient pas restés vains.

Nathalie Vauchez *Lire dans Ré à la Hune N° 243 ou sur realahune.fr notre article : « La Flotte fortement mobilisée contre la fermeture d’une classe maternelle ».

VOTRE CONSEILLÈRE EN IMMOBILIER ÎLE DE RÉ iad France Sonia EUDINE sonia.eudine@iadfrance.fr 06 89 43 44 05 EI, Sonia Eudine, mandataire indépendant en immobilier. Agent commercial indépendant de la SAS iad France immatriculé au RSAC de la rochelle sous le n°879394807 (sans détention de fonds) titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société iad France SAS

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Les Vignerons Uniré : un œnotourisme durable

A l’abordage de la cave A l’abri de ses vastes baies lumineuses ou sur sa terrasse en forme de pont de bateau, venez à la rencontre des vignerons. La cave vous ouvre ses portes pour une visite suivie d’une dégustation d’un Pineau des Charentes (3 €, mardi et jeudi à 15h30 jusqu’en juin, du lundi au vendredi à 10h30 et 15h30 en juillet/août) Le moment dégustation Faites une visite de la distillerie et des chais, suivie d’une dégustation d’un vin, d’un Pineau et d’un Cognac accompagnés de produits locaux. Un rendez-vous convivial, placé sous le signe du plaisir et du partage ! (Sur réservation, 9 €).

Les vignes à vélo...

D’avril à la Toussaint, le jeudi - si la météo est clémente - de 9h30 à 13h,

© Yoshi - Outdoo - Uniré

faites une balade à vélo guidée dans les vignes de l’île de Ré. Vous découvrirez tout des pratiques culturales des Vignerons, ferez une pause chez un ostréiculteur pour déguster des huîtres accompagnées d’un Cognac glacé, avant un retour à la coopérative pour une visite des chais et de la distillerie. Pour clore en saveurs cette escapade, les Vignerons vous inviteront à une dégustation accompagnée de produits locaux. ... ou à cheval Cette belle balade à cheval d’1h30 dans les vignes vous emmènera à la découverte des parcelles de vignes des Vignerons de l’île de Ré.

Elle se terminera par une dégustation des produits d’Uniré au sein du centre équestre des Ecuries du Moulin Moreau. Réservation directe au 05 46 09 32 34.

Ces activités oenotouristiques imaginées par les Vignerons de l’île de Ré traduisent leur souhait de transmettre leur passion de la vigne et leur attachement à la terre. Ludiques et bucoliques, elles valorisent le vrai savoir-faire viticole rétais, tout en rendant accessible à tous l’univers du vin

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

© Yoshi - Outdoo - Uniré

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es activités œnotouristiques proposées au sein du cellier ou à travers les vignes valorisent le travail continu des vignerons pour élaborer des vins et spiritueux de qualité, toujours plus respectueux de l’environnement rétais. Uniré a obtenu le label Qualité Tourisme fin 2021, récompensant le professionnalisme de ses équipes.

© Yoshi - Outdoo - Uniré

Acteurs œnotouristiques majeurs de l’île de Ré, Les Vignerons de l’île de Ré proposent de belles activités pour partir à la découverte du terroir rétais.

et des spiritueux (Cognac, Pineau), pour que chaque dégustation rime avec plaisir, partage et convivialité.

Des médailles pour les vins d’Uniré La qualité des vins charentais continue de progresser d’année en année. La preuve en est avec ces récompenses aux différents concours viticoles français qui médaillent tous les ans nos bouteilles. Cette année, plusieurs médailles ont été attribuées dans des concours de renom (concours agricole de Paris, de Lyon, Féminalise 2022) aux vins d’Uniré.

Les vignerons de l’île de Ré - SCA UNIRÉ Réservations : 05 46 09 23 09 Route de Sainte-Marie 17580 Le Bois-Plage-en-Ré vigneronsiledere www.vigneronsiledere.com

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Z AR AA C PT’ U A TL SI T É C I R C U L A T I O N

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R I V E D O U X- P L A G E

Expérimentation de feux au giratoire de La Redoute Du lundi 4 juillet au vendredi 30 septembre 2022, le Département lance une expérimentation « gestion à feux du giratoire de La Redoute à Rivedoux-Plage », carrefour stratégique des itinéraires Nord et Sud de sortie de l’Île de Ré.

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Quand la remontée de file deviendra importante sur la RD 735 côté Rivedoux, la temporisation du feu sera adaptée pour favoriser l’évacuation du bouchon.

en place à titre expérimental un dispositif basé sur un ensemble de capteurs de temps de parcours et des feux tricolores commandés par un contrôleur. Il s’agit de suivre et qualifier la formation des bouchons, d’optimiser la capacité d’écoulement du giratoire et diminuer l’intensité des encombrements.

Le feu tricolore sera installé sur la RD 735 en amont du giratoire.

Grâce à un réseau de cinq capteurs Bluetooth connectés à un contrôleur, la temporisation de ce feu sera adaptée en temps réel aux conditions du trafic.

ssue de l’étude lancée par la Commune, cette expérimentation, s’inscrit dans le cadre du projet « Cap Mobilité 2024 » qui vise à faciliter les accès au pont de l’Île de Ré. Elle comprend également des aménagements comme la création d’une voie en site propre réservée «bus» tout le long de la plage sud de Rivedoux-Plage.

Objectifs L’expérimentation est une phase préalable essentielle qui permettra d’adapter les dimensions de ce site propre. Il est prévu de mettre

H É B E R G E M E N T

L’installation des équipements débutera lundi 27 juin pour une activation de l’expérimentation le lundi 4 juillet jusqu’au vendredi 30 septembre 2022. En condition normale de circulation, les feux seront éteints. Trois capteurs seront installés en amont du rond-point (entrée et sortie de l’île) en plus des capteurs déjà existants. Afin de favoriser l’écoulement sur la RD 201, les deux feux tricolores seront activés. Les temps de « rouge » seront adaptés à l’importance du trafic.

Quand la remontée de file deviendra importante sur la RD 735 côté Rivedoux, la temporisation du feu sera adaptée pour favoriser l’évacuation du bouchon.

cette gestion par feux du giratoire s’avère concluante, des équipements définitifs seront installés avec le souci d’une belle intégration paysagère. À l’issue des trois mois de l’expérimentation, les indicateurs suivants seront évalués : nombre d’épisodes de congestion, durée de ces épisodes et vitesse moyenne d’écoulement.

Ces éléments seront comparés aux données du dispositif « Ré info trafic » qui enregistrent les données de vitesse et de temps de parcours.

Cette étude comparative permettra d’évaluer l’intérêt d’une installation définitive.

Informations communiquées par le Département de Charente-Maritime © Département Charente-Maritime

© Département Charente-Maritime

Mise en œuvre du dispositif expérimental

Et après ?

Cette expérimentation ne pourra pas supprimer l’ensemble des bouchons mais devrait toutefois permettre de les réduire dans leur durée et leur longueur, facilitant ainsi les accès au pont. Ainsi, si

Deux feux tricolores provisoires seront activés à partir du 4 juillet et rapidement retirés après le 30 septembre.

D ’ U R G E N C E

« Rencontres » entre acteurs sociaux, pour favoriser les échanges Vendredi 17 juin, élus et services des mairies, institutions publiques, associations et entreprises étaient conviés par La Communauté de Communes pour une première journée de « Rencontres des acteurs du social », sur le thème « l’hébergement d’urgence : compétences, cadre légal et solutions pour l’île de Ré ».

Lionel Quillet a souhaité en introduction mettre l’accent sur la

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était toutefois bien de dissiper le brouillard juridique et administratif qui prévaut autour de l’hébergement d’urgence. Car si de nombreux acteurs proposent des solutions d’hébergement, tous ne disposent pas des connaissances juridiques et administratives pour permettre un accompagnement efficace des personnes concernées.

© Nathalie Vauchez

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ntroduite par Lionel Quillet, président de la CdC, puis menée par Brice Samson, directeur du pôle « Services à la population », cette journée avait pour objectif de développer les échanges entre les acteurs de l’action sociale, afin d’harmoniser les services apportés aux Rétais. C’était, en effet, l’un des objectifs identifiés par l’Analyse des Besoins Sociaux de l’île de Ré, réalisée en fin de précédent mandat (2019), sous l’égide de Jean-Pierre Gaillard, alors vice-président délégué au social. L’actuelle adjointe de La Couarde et déléguée communautaire Peggy Luton, responsable à la CdC de la commission logement, a proposé de porter cette réflexion au niveau intercommunale.

Outre les élus et associations rétaises, étaient présents la Gendarmerie nationale, un représentant du comité départemental des CCAS, les associations départementales gérant les dispositifs d’urgence...

problématique que pose l’ampleur des locations saisonnières, phénomène qui amplifie fortement la pénurie de logements à l’année et a annoncé des

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

« Assises à la rentrée » sur ce sujet afin de trouver des solutions, faute de législation adaptée.

Le sujet de ces rencontres sociales

Ainsi, en Charente-Maritime, les associations l’Escale et AltéaCabestan gèrent les dispositifs d’urgence, d’insertion et services de suite. Cette dernière est intervenue ce 17 juin à la CdC pour apporter son expertise et évoquer la plateforme numérique SO-SIAO, permettant d’orienter les personnes en recherche d’une solution d’hébergement.

Nathalie Vauchez

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’ ALRI TT SÉ A CZTAUP A S P O R T

N A U T I Q U E

Tour de La Charente-Maritime à la Voile pour tous Pour cette seconde édition qui partira de Rochefort le 3 juillet prochain, 60 bateaux prendront le départ contre 40 l’an passé. Suivront les étapes escales à Saint-Martin-de-Ré (lundi 4 & mardi 5 juillet), à La Rochelle, à Saint-Denis d’Oléron et le final à Royan le 9 juillet. compétition, l’objectif est de faire découvrir les ports des autres et les paysages de notre département. On doit s’adresser à tout le monde. » souligne Stephane Villain, viceprésident du Département de la Charente-Maritime en charge du sport, du tourisme, de la communication et de l’évènementiel.

« À chacun son rythme »

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Le Tour de La CharenteMaritime à la voile propose une course pour les régatiers confirmés et une version « rallye » pour les moins chevronnés afin de participer à un type de navigation tout en découvrant de nouveaux horizons. e Tour à la voile doit être une vitrine pour le département, dynamiser les loisirs et la

Des territoires chargés de qualités paysagères et culturelles attendent les concurrents une fois « pieds à terre »

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

et tous ceux qui les suivront. Sur chaque village étape, des animations nautiques gratuites seront proposées à tous les publics par le Comité Départemental de Voile et les clubs locaux : dériveur, Planche à voile, Stand Up Paddle, Wingsurf et même de la Voile Radio Commandée. « L’objectif de cette seconde édition Tour à La Voile est d’en faire un évènement majeur incontournable au fur et à mesure des années » ajoute Jean-Luc Staub, Président du Comité de Voile de Charente-Maritime, organisateur technique du Tour.

Un Tour à la voile qui accueillera 60 bateaux habitables, avec 20 équipages de plaisanciers et 40 équipages de régatiers (régates grade 5A, jauge Osiris, IRC ou JCH) qui seront suivis par un bateau « grand-frère » présent pour veiller sur eux et au bon déroulement de la course.

porteurs de handicap d’aller sur l’eau et de découvrir une nouvelle activité.

Un territoire littoral de 470 km de côtes Jean-Luc Staub et Stéphane Villain se réjouissent des partenariats institutionnels, techniques, associatifs et touristiques et celui signé cette année avec l’Éducation Nationale et les Centres de Loisirs locaux qui permettra d’accueillir des scolaires du département et plus particulièrement ceux des zones rurales qui ne connaissent pas encore la navigation afin de pouvoir la leur faire découvrir.

L’objectif de ce Tour à la Voile est de faire partager la pratique de la voile, mais aussi de dynamiser l’activité habitable pour les clubs, les régatiers confirmés et les plaisanciers, de valoriser l’offre nautique en Charente-Maritime, et de renforcer son image.

Valérie Lambert Des animations spécifiques Handisport (valides et non valides) seront une nouveauté sur cette seconde tourdelacharentemaritimealavoile.fr édition en proposant à tous les

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Z AR AA C PT’ U A TL SI T É L O I S I R S

D E S

A D O L E S C E N T S

Ré Jeunesse : un début prometteur le Puy du Fou, la patinoire, ou encore des soirées et activités sur l’île pour permettre à chacun de se rencontrer. Ils se sont aussi impliqués dans différents projets du territoire telle que l’installation d’œuvre de land art dans le cadre du Mois de l’environnement et le projet « cultures urbaines » Un groupe d’adolescents et leurs animateurs lors d’un de la commune de séjour dans les Landes de Gascogne l’été dernier. la Couarde-sur-Mer vec ce nouveau fonctionne(ateliers slam, skate…). Ré Jeunesse ment, les 11-17 ans bénéficient souhaite ouvrir les jeunes vers l’extéd’une offre d’accueil et de loirieur. C’est le cas, par exemple, avec sirs élargie. Quatre-vingt-quatre jeunes la participation à Festiprev (visionnage ont intégré Ré Jeunesse et des places de courts-métrages réalisés par et pour sont encore disponibles. En mars, un les jeunes à La Rochelle). “Avant la nouveau local a ouvert à Ars-en-Ré. prise de compétence par la CdC, 90% Le premier bilan s’avère largement des jeunes allaient dans la structure positif… de leur village, aujourd’hui 50% des jeunes du Bois et de la Flotte viennent Un premier bilan positif dans leurs structures, ce qui signifie que 50% des autres viennent d’autres Réunis sous une même entité, les trois communes. Les garçons sont de plus centres de La Flotte, Le Bois-Plage et Ars-en-Ré ont participé à des activien plus nombreux à rejoindre les structés et sorties communes telles que tures, avant il y avait une majorité

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de filles et là ça s’équilibre. Un des prochains objectifs va être de rallier la tranche des 15-17 ans qui se veut plus timide. L’autre gros avantage est la mutualisation des moyens matériels et humains, ce qui est très intéressant pour la dynamique d’équipe, chacun a ses compétences et se complète”, explique Clément Wallerand, coordinateur du projet éducatif local à la CdC. Présent le 7 juin dernier au local de La Flotte pour féliciter quelques-uns des acteurs de ce beau projet, Lionel Quillet, président de la CdC, a dit ces quelques mots : “Cette compétence adolescence intercommunale est la suite logique du travail effectué depuis des années par les communes de La Flotte et du Bois et nous remercions d’ailleurs vivement leurs maires qui y

Un été plein d’activités et des projets à venir Comme tous les ans un séjour est proposé par la CdC, il s’agit cet été de partir dans les Pyrénées pour y faire de belles randonnées. En outre, trois séjours sont proposés par chacune des trois structures ados : celle du Bois-Plage va partir dans les Landes pour des visites entre forêts et lacs, celle d’Ars-en-Ré ira au centre de plein air de Lathus-Saint-Rémy dans la Vienne, pour y faire notamment de l’escalade et de la spéléologie, et celle de La Flotte ira à proximité du lac de Saint-Pardoux, en Haute-Vienne, pour un séjour entre visites culturelles et découverte de la nature environnante.

D’autres activités sont également au programme en extérieur et dans les structures ados qui seront ouvertes © Stessy Bourreau

© Ré-Jeunesse

Depuis le 1er janvier 2022, la nouvelle entité Ré Jeunesse regroupe les structures ados de l’île de Ré.

Composée de sept professionnels, elle est issue de la prise de compétence adolescence par la Communauté de Communes de l’île de Ré.

Élus locaux et membres de Ré Jeunesse se sont réunis dans le local de la Flotte pour faire le bilan de ces six derniers mois d’activités…

ont largement contribué. En ajoutant un local à Ars-en-Ré, nous permettons aux jeunes du Nord de l’île de rejoindre ce dynamisme. La CdC a conscience que les acteurs qui travaillent pour la compétence adolescence font du travail de qualité, les moyens sont donnés et de nombreux projets sont à venir, nous en sommes ravis”.

Puis Gérard Juin, vice-président de la CdC en charge de l’enfance, de la jeunesse et des sports, s’est exprimé à son tour : “Notre volonté fondamentale d’harmonie sur le territoire fait qu’il devenait urgent de proposer un local sur le Nord afin que chaque jeune de l’île puisse profiter d’activités sur son temps libre. Il faut maintenant développer et faire vivre ce système intercommunal car le but de ces structures est de pouvoir rallier des jeunes d’autres communes où elles n’existent pas. L’objectif réel aujourd’hui, que les services d’été vont peut-être pouvoir améliorer, c’est que l’on ait des jeunes de chacun des dix villages dans chacune des trois structures. Il va falloir trouver ce dont ont besoin les adolescents pour les attirer et les motiver à intégrer Ré Jeunesse.” Un projet est en développement au Bois pour dynamiser l’espace ados, affaire à suivre...

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jusqu’au 12 août, avant fermeture jusqu’à la rentrée scolaire. “Ces séjours ont été organisés par les jeunes de A à Z en passant par les réservations ou les demandes de devis, ce qui a été très enrichissant pour eux et leur a permis de devenir plus autonomes et organisés“, précise Yohann Bonnet, directeur du centre ado de la Flotte.

Si les débuts sont encourageants, il reste encore du chemin à parcourir.

L’île de Ré compte 1917 jeunes âgés de 6 à 17 ans, dont 618 sont scolarisés au collège. Le service jeunesse de la CdC travaille au développement de partenariats avec les bibliothèques et médiathèques. Autre marge de progression, se faire connaître auprès des non-inscrits (présence hebdomadaire au collège et lors de ses journées portes ouvertes…). L’un de ses objectifs est d’attirer les jeunes des Portesen-Ré, de Saint-Clément-des-Baleines et de Loix, encore trop peu nombreux à fréquenter le local d’Ars-en-Ré. Pour y parvenir, des solutions de mobilité devront être trouvées pour permettre aux ados de rejoindre les lieux d’accueil après le collège…

Stessy Bourreau

Contact : Ré Jeunesse 05 46 66 56 67 rejeunesse@cc-iledere.fr

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’ ALRI TT SÉ A CZTAUP A É V È N E M E N T

Tout le monde de la partie pour la Fête de la Sardine © Tom Sauvage

© Tom Sauvage

Après trois ans d’absence, et malgré une canicule qui a fait courir un risque d’annulation de dernière minute, la Fête de la Sardine s’est bien tenue pour le bonheur de tout le monde.

Un public nombreux est venu assister aux concerts du samedi soir.

La volonté de rassembler

des solutions », nous dit-elle tout en saluant des touristes allemands venus de Rivedoux.

Deux soirées, deux dîners hyper conviviaux Pascal Godin, propriétaire et ancien chef cuisinier du Grenier à Sel, a su régaler les convives aussi bien vendredi que samedi soir. Notamment avec sa recette surprise de dernière minute. « J’étais la semaine dernière à Palerme, et j’ai pu goûter là-bas des boulettes de sardine. J’ai tout suite eu envie de recréer la recette pour la Fête de la Sardine. On en a préparé 500 pour ce samedi soir, et à 21h15, tout était parti ». Pareil pour le curry

de crevettes qui malgré les 300 parts prévues était rayé des ardoises vers 21h. Car si on passait par l’entrée où se tenait la billetterie, les gens se pressaient encore vers 22h, sûrement attirés par l’odeur de sardine grillée qui chatouillait les papilles.

Le plein de bonne humeur Pour le public, cette fête était l’occasion de tous se retrouver autour d’un bon plat, pour profiter des concerts ou des stands associatifs et de commerçants.

A l’image d’Amandine et ses amis qui étaient venus dès vendredi soir vers 22h pour profiter du DJ set et sont même revenus le samedi soir malgré les acouphènes. Ou encore d’Yvonne

et Gérard qui étaient là pour « admirer l’entrée des vieux gréements dans le port et écouter les chants des Gaillards du Pertuis » mais ont été conquis par le concert de l’australienne Nadéah.

Surtout, le public a pu apprécier la générosité des commerçants et artistes locaux lors de la grande tombola. Camille nous annonce « qu’après les trois ans d’absence, beaucoup de commerçants ont tenu à faire un geste. On a eu 25 lots pour la tombola. Il y avait presque trop de cadeaux, ça a pris un temps monstre pour les annoncer ». La pièce maîtresse de la tombola étant une magnifique affiche d’origine de Suire Verley.

© Tom Sauvage

© Tom Sauvage

Jessica Bertaud nous l’avoue d’un air soulagé : « Ca fait un an qu’on se prépare. Le rythme s’est accéléré ces derniers mois en termes d’organisation, mais avec la canicule cette semaine il y a eu de grosses incertitudes. On a donc démarré les soirées à 20h et le public a répondu présent dès vendredi avec une grosse première soirée ». Marine de Missolz nous confirme avec un grand sourire : « Malgré ces restrictions, les gens sont venus en masse et avec leur bonne humeur ». Et Jessica d’ajouter : « D’abord le Covid, puis maintenant les grosses chaleurs. A force tout le monde est un peu devenu hyper flexible. On s’adapte et on trouve

Grandes tablées et convivialité, les ingrédients d’une soirée réussie .

Jessica nous montre l’affiche d’origine de Suire Verley, grand prix de la tombola.

Le public est venu se relaxer en attendant les vieux gréements qui vont rentrer dans le port.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Au final, l’équipe de l’association des P’tits vers du Fier, organisatrice de la Fête de la Sardine et épaulée par la mairie ainsi que de plus d’une centaine de bénévoles, savoure pleinement cette édition que même le Covid, la canicule et les risques d’orage n’auront pas su gâcher.

Tom Sauvage

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Z AR AA C PT’ U A TL SI T É D É M O C R A T I E

La Flotte : plus de proximité avec les comités de quartier Annoncées lors de la campagne électorale de 2020, ces instances consultatives, composées d’élus et de résidents de chaque quartier, sont désormais opérationnelles.

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Contacts Quartier 1 : Le Moulin de Cocraud : quartier1.laflotte@gmail.com Référents : Marie Gros et Véronique Bichon (élues) et Audrey Dufour et Guillaume Sellier (représentants) Quartier 2 : Les Pelletantes : lespelletantes2@gmail.com Référents : Lionel Le Corre (élu) et Laurent Girault (représentant) Quartier 3 : Le Moulin Rouge : lemoulinrouge3@gmail.com Référents : Mickaël Mercier (élu) et Jean-Pierre Chevalereau (représentant) Quartier 4 : Le Bourg Ouest : lebourgouest@gmail.com Référents : Valérie Sureau et Daniel Pinaud (élus) et Sabine Wahl, Gilbert Laipsker et Hubert Bonin (représentants)

C O N S E I L

S’ils représentent une aide précieuse pour les élus, au plus près du terrain, ces comités sont purement consultatifs et n’ont aucun pouvoir décisionnel.

Ils contribuent toutefois à fluidifier les échanges et à renforcer le lien social et permettent de relayer les attentes des habitants, notamment en matière de cadre et de qualité de vie.

Aménagements urbains, espaces verts, circulation et stationnement font partie des thèmes souvent échangés de façon informelle Quartier 5 : Les Courans et la zone entre voisins.

Artisanale : menanteau.joel17@gmail.com Ces comités Référents : Béatrice Constancin et Joël Menanteau (élus) et Michelle Lobjois et Yves vont permettre Monnée (représentants) de formaliser Quartier 6 : Le Bourg Est : lebourgouest@gmail.com les réflexions et Référents : Marie France Dupeux et Alexandre s’assurer que Racaud (élus) et Patrick ou Colette Ancel et Brigitte Moreau (représentants) la municipalité Quartier 7 : Bellevue : reçoit les bellevuelaflotte@protonmail.com Référents : Véronique Perrain et Hervé informations Boucher (élus) et Myriam Loubet, Maryse qui en émanent Vanoost et Claude Rieg (représentants) et apporte une Quartier 8 : La Pointe des Barres : quartierlapree@gmail.com réponse, qu’elle Référents : Céline Failleres-Lacayrouse (élue) soit favorable ou et Alain Bourgeois et Gérard Chiquot (représentants) non.

Carte Valérie Le Louer

e s e s p aces consultatifs constituent un outil de démocratie participative et de proximité intéressant, tant pour les Flottais que pour la municipalité. Leur objectif est tout à la fois d’informer, consulter, dialoguer. Les habitants de chaque quartier peuvent proposer des actions d’intérêt collectif, faire part de problématiques spécifiques, mais aussi donner leur avis sur certaines démarches municipales.

La Flotte a été divisée en 8 quartiers, constitués par Annie Bergeron et Roger Zélie suivant notamment le découpage des quartiers CCAS et la densité de la population.

Ils peuvent aussi proposer des moments conviviaux de quartier (repas, apéritif...). Si la charte des comités de quartier stipule que chacun « se réunit au moins deux fois par an et élabore un compte-rendu, communiqué à la mairie », l’essentiel est dans la fluidité des échanges entre élus et habitants.

Une initiative intéressante, à suivre de près, tant son succès dépendra

de l’efficacité et du dynamisme des référents élus et représentants, le plus souvent au nombre de quatre par quartier. Annie Bergeron, 2 ème adjointe déléguée au social et à l’éducation, entend bien aussi se reposer sur cette organisation pour lancer le dispositif de « L’Heure civique » en septembre prochain.

Nathalie Vauchez

M U N I C I PA L

Sainte-Marie : prise de participation dans Terra Noé Le Conseil municipal du 16 juin fut calme et rapide.

G

isèle Vergnon, absente pour cause de Covid, avait donné ses pouvoirs à Isabelle Ronté qui aborda en premier point le recensement général de la population avec une enquête prévue du 19 janvier au 18 février 2023. Ce recensement nécessitera de designer un coordinateur obligatoirement communal et des agents recenseurs.

Les conditions de rémunération seront déterminées lors d’un prochain conseil municipal.

La prise de participation au capital de l’organisme de foncier solidaire Terra Noé, déjà étudiée lors du Conseil municipal du mois de mai, est actée et permettra à la commune un soutien au développement de la politique

N O U V E A U

publique du logement. La commune sera associée à la gouvernance et aux choix stratégiques de Terra Noé.

La prise de participation au capital social pour un apport de 10 000€ a été votée avec une abstention, celle de Didier Guyon.

Le Conseil municipal avait entériné les termes de la convention passée entre Sainte-Marie et l’association « SainteMarie Tennis ». La présidente de cette association ayant informé la commune de la création d’une nouvelle entité dénommée « Atlantique Tennis Club 17 », regroupant plusieurs clubs et au sein de laquelle elle siègerait, la convention actuelle avec « SainteMarie Tennis » a été résiliée et une nouvelle convention doit être mise

en place avec A.T.C.17 qui prendra effet au 1er juillet avec une redevance inchangée de 1 000€ par an.

Concernant l’accueil des enfants en centre de loisirs sans hébergement, il est important de signaler une nouvelle mesure émanant du Service départemental à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (SDJES) : le départ des enfants du centre de loisirs pourra se faire seul à condition que l’enfant soit âgé de 7 ans ou plus et sur présentation d’une autorisation signée par les représentants légaux.

Le règlement intérieur de l’A.L.S.H. de la commune sera modifié en fonction.

Isabelle Ronté expliqua ensuite tout l’intérêt des contrats d’apprentissage

tant du point de vue de l’apprenti que de celui de l’employeur. Dans la fonction publique l’État prend en charge les cotisations sociales et familiales dues par l’employeur et les apprentis perçoivent le même salaire que ceux du secteur privé. Il a donc été proposé au Conseil municipal de recourir dès la rentrée scolaire de cette année à un contrat d’apprentissage préparant au BTS Aménagements paysagers pour le cout de 7 238€ par année d’apprentissage soit 14 476€ pour les deux années de BTS. Catherine Bréjat

Prochain conseil municipal : 7 juillet à 19h30

C O M M E R C E

© PLR

Bicoque Dorée : pour l’amour des matériaux… chinés, retravaillés selon les règles d’un savoir-faire artisanal pour devenir des pièces uniques, ou encore écoresponsables car issus de ressources durables pour les plus récents.

Une philosophie qui est la signature même de Sélectionner et marier les matériaux, tout un art pour l’architecte son agence dont le nom d’intérieur Elodie Stéphan. veut tout dire. Dans sa « Bicoque dorée », où l’on remarque dès rchitecte d’intérieur et décoratrice, Elodie Stéphan a une passion et l’entrée un sublime plan de travail en un credo : les matériaux. Bruts, bois massif, Elodie accueille les clients

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

ayant un projet allant de sa définition à sa réalisation en passant par le suivi de chantier. « J’aime particulièrement les projets de maisons de vacances ou de famille », avoue Elodie dans un sourire. Mais elle prête la même attention à ceux, plus indépendants, souhaitant « venir voir et de se fournir en matériaux », souligne-t-elle. Installée tout récemment sur l’Ile de Ré, où son conjoint a des racines familiales, Elodie nous vient de la région angevine et se réjouit d’avoir trouvé ce local, à l’origine éphémère et qui sera désormais ouvert à l’année.

On aime : Le sourire d’Elodie Stéphan et cette accueillante « Bicoque dorée » à l’ambiance lumineuse et feutrée.

Le + : Elodie Stéphan nous prépare un corner déco avec vente de petit mobilier et objets.

Pauline Leriche Rouard

BICOQUE DORÉE Galerie de l’Ilôt du Port – 10, quai de Bernonville à Saint-Martin Du lundi au Samedi à l’agence et sur rendez-vous. 07 56 91 36 56 www.bicoquedoree.com -

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LES GENS D’ICI P O R T R A I T

Aurélie Courcier, céramiste saunière entre sel et terre Installée à Ars-en-Ré depuis plus de 20 ans, cette céramiste passionnée puise dans son métier de saunière une riche inspiration créative. Et depuis quelques mois, elle invite le public à venir découvrir ses créations dans sa maison-atelier-boutique.

Aurélie dans son atelier où la pierre rencontre la lumière.

Une île pour une nouvelle vie C’est en 2001 que l’installation se fait. Aurélie a alors la possibilité de reprendre le marais qui appartenait à son grand-père, alors qu’elle n’a à l’époque aucune expérience en tant que saunière. Mais ce marais est pour elle un lieu chargé de souvenirs d’enfance, alors elle tente l’aventure. Elle quitte donc tout pour venir s’installer à Ars et y poser son tour de céramiste.

Commence alors la restauration de ce marais familial situé vers la digue du fier d’Ars. Trois bonnes années seront nécessaires pour le remettre en état car il n’avait pas été entretenu depuis dix ans, En parallèle, Aurélie la céramiste continue de se former et progresser à la pratique du grès, profitant de l’hiver lorsque le marais est fermé pour affiner son art. Car si Aurélie est une céramiste principalement autodidacte, une envie l’anime : marier démarche artistique et savoir-faire artisanal.

Des créations vibrantes comme la matière

© Tom Sauvage

Installée sur son tabouret près de son tour, elle nous raconte que chaque création est le fruit d’une relation intime à la matière. Passionnée et

artistique d’un artisan. Pour elle, c’est le côté monobloc, la densité du grès qui lui parle. Car avec chaque tour, c’est un puissant équilibre entre force et fragilité qu’elle doit trouver.

Délicatesse de l’argile qu’il convient d’écouter et de travailler avec respect.

Force de la céramique lorsque celle-ci a été cuite à 1260 degrés, lui conférant une résistance et une densité incomparables.

Le soir, nous la retrouvons dans son marais alors que le soleil s’apprête à se coucher. Elle nous guide à travers les carreaux, expliquant son métier de saunière avec la même énergie que son métier de céramiste. Mais elle se révèle également atypique par son enthousiasme et son élégance, aux antipodes de l’image un peu carte postale du saunier torse nu dans son marais sous un soleil de plomb. Dans cet environnement qu’elle connaît par cœur, elle nous fait penser à Georgia O’Keeffe, artiste moderne américaine qui a révolutionné la peinture avec sa vision singulière et son style artistique et vestimentaire affirmés.

« Toulouse, Bretagne, on voit passer des gens venant de plein de villes et régions différentes. Ce n’est pas que Paris ». En plus de pouvoir leur expliquer son processus créatif, elle les invite à s’imprégner de l’ambiance chaleureuse de son atelier. Un lieu très apprécié nous dit-elle car il est « tout sauf aseptisé. Il est vrai ». La terre l’habite, la nature l’entoure, et la lumière qui traverse les vitres le sublime.

Quand on lui demande quand sa boutique est ouverte, Aurélie nous répond avec un clin d’œil « de 10h à 13h environ, et un peu tous les jours, en fonction de l’activité du marais ».

Car comme toute saunière qui se respecte, c’est son marais qui dicte en grande partie son agenda.

Plus qu’une boutique, son atelier rue de Chanzy est un havre d’inspiration à son image. Un lieu entre sel et terre pour une céramiste qui se veut humble trait d’union entre deux univers. © Tom Sauvage

© Tom Sauvage

écriture, les traces de pas des oiseaux qui constellent la terre. On retrouve subtilement cette empreinte du territoire dans ses créations, à l’image de ses tasses enrichies d’incrustations de sable fin provenant directement de la plage d’Ars. Car sa sensibilité à la nature lui permet en retour d’imprégner le grès de la même sensibilité.

Elle nous dit à ce sujet : « Je progresse le plus quand je suis dans la douceur avec la terre ; à son écoute. Il y a une vraie ambivalence donc il faut respecter la matière quand on tourne ». Et cela se voit quand on admire les créations qu’elle a modelées durant l’hiver : peu ou pas d’arêtes ou d’angles, et beaucoup de douceur. Une douceur que l’on ressent jusque dans le son de ses créations, avec des bols qui sonnent d’un bruit cristallin presque envoûtant.

Ce qui nous impressionne en l’écoutant parler, ce sont les quantités de terre nécessaires à la création d’un objet : 350g de terre pour une salière médiévale (sa spécialité) et plus de 1,5kg pour un saladier. La preuve que le métier de céramiste est à l’image du métier de saunier : physique.

Le marais, source d’inspiration inépuisable Car ce qui rend les céramiques d’Aurélie si originales, c’est cet ancrage dans son marais. Tout d’abord parce qu’elle y passe une grande partie de Carafes et tasses aux couleurs allant de beige à indigo. ces journées qui se structurent autour de l’exploitation du sel. Ensuite parce passionnante, elle insiste sur le fait qu’elle « cherche dans ce véritable petit que le choix du matériau - terre monde les touches d’inspiration » : cuite, faïence, porcelaine ou grès la mousse sur la surface telle une est le premier signe de la sensibilité

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Dans son marais où elle travaille chaque jour et puise son inspiration.

Un atelier authentique au cœur d’Ars-en-Ré

Univers qui dialoguent joliment dans chacune de ses créations.

Pour cette artiste, qui comme beaucoup d’autres pratique la céramique en solitaire, l’ouverture de son atelier-boutique s’est avérée être une étape importante lui offrant « l’occasion d’inviter le public à venir à ma rencontre, dans mon univers ».

Et un moyen pour elle de découvrir la diversité du public touristique :

Tom Sauvage

Contact L’atelier boutique d’Aurélie Courcier est ouvert de 10h à 13h tous les jours au 29 rue de Chanzy à Ars-en-Ré.

Vous pouvez la suivre et la contacter sur Instagram @entre_sel_et_terre

VOTRE CONSEILLÈRE EN IMMOBILIER ÎLE DE RÉ

Yannic Vernaz-FranchY yannic.vernaz-franchy @iadfrance.fr

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EIRL Yannic Vernaz-Franchy mandataire indépendant en immobilier (sans détention de fonds), agent commercial indépendant de la SAS iad France immatriculé au RSAC de La Rochelle sous le n° 435364336.Titulaire de la carte de démarchage immobilier pour le compte de la société I@D France SAS

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LES GENS D’ICI P O R T R A I T

D E

F A M I L L E

Less is more, documentaire inspirant au-delà de Ré…

Le 2 9 juin à 20h 30 sera projeté « Less is more » à la Java des Baleines en partenariat avec le FIFAV. Une histoire de surf, de résilience, de rencontres et de grands espaces pour cette famille rétaise que vous apercevrez certainement sur les spots de surf quand la houle se lève ! @ pinho.bia

gérer l’attroupement quand on arrive quelque part puis de chercher où dormir, mais c’est presque toujours la première personne à qui l’on parle qui nous accueille à dormir tous les quatre, souvent dans une pièce vide mais avec tellement d’hospitalité. »

« Celui qui veut voyager heureux doit voyager léger » ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, ÉCRIVAIN, POÈTE ET AVIATEUR FRANÇAIS. Le projet de documentaire

C

harlotte passe son enfance sur l’île de Ré, entre ses grands-parents aux Portes et sa maison à Sainte-Marie. La rencontre avec Benjamin se fait alors qu’il est saisonnier sur l’île.

« L’homme ne peut découvrir de nouveaux océans sans avoir le courage de perdre de vue le rivage » ANDRÉ GIDE, ÉCRIVAIN FRANÇAIS. Un couple en phase avec les éléments Très vite, ils s’installent à La Rochelle sur un bateau. Remplis d’envies de voyage, ils parcourent le monde avec une attirance spéciale pour l’Indonésie où les vagues ne manquent pas. Ils font une demie transat avec leur premier bateau de 8 mètres.

Charlotte rentre dans les détails : « On ne se rendait pas compte mais on n’avait aucune radio, pas d’électronique. Quand nos parents nous ont vu partir la première fois, j’avais 19 ans et Ben 21 ans, ils n’ont pas eu de nouvelles pendant 15 jours à l’aller, idem au retour. On a tout appris en pratiquant, c’était incroyable de vivre avec le grand bleu, les dauphins et les baleines…On n’avait pas d’essence donc on attendait qu’il y ait du vent pour avancer. On faisait essentiellement des mouillages pour éviter de payer les marinas, c’était vraiment magique mais c’était parfois éprouvant aussi ».

« Tu ne peux pas voyager sur un chemin sans être toi-même le chemin » CITATION BOUDDHISTE L’île de Ré pour prendre racine A la naissance des enfants, la vie à bord et les navigations sont un peu moins simples. Ben et Charlotte obtiennent chacun un poste sur l’île

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de Ré dans l’Education nationale et achètent un terrain où ils campent le temps que Benjamin construise la maison qu’ils ont dessinée. C’est la location de la maison l’été qui leur permet de financer l’opération et de voyager.

Charlotte raconte le premier voyage avec Jules alors âgé de 3 mois « On allait vers les Açores, on s’est arrêté aux Portugal, car c’était trop compliqué avec le bébé avec qui je devais rester beaucoup en bas à l’intérieur et Ben à la barre non stop quand la mer était agitée, et le régulateur qui avait cassé. »

« En route, le mieux c’est de se perdre. Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement, que le voyage commence » NICOLAS BOUVIER, ÉCRIVAIN, PHOTOGRAPHE ET VOYAGEUR SUISSE

A la recherche du reef parfait Dès que les enfants ont été assez grands pour voyager, ils ont commencé par des voyages de deux mois, puis quatre à six mois, grâce à des mi-temps annualisés pendant trois ans.

Benjamin est passionné de Google earth, dans son temps libre, il explore les côtes de la planète devant son ordinateur à la recherche de Reefs un peu isolés susceptibles de former de belles vagues.

Le reste du voyage se fait en improvisation au fil des rencontres. « Sac à dos très léger, planche de surf aux bras, le processus c’est de

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« On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va » CHRISTOPHE COLOMB, NAVIGATEUR GÉNOIS Changement de programme La famille part avant l’équipe de tournage faire des repérages et vous découvrirez dans le documentaire que rien ne se passe comme prévu. La première partie du film en Indonésie sera donc finalement montée à

« Voyager vous laisse d’abord sans voix, avant de vous transformer en conteur » IBN BATTUTA, EXPLORATEUR ET VOYAGEUR MAROCAIN

Les enfants, le voyage et le surf Charlotte nous en dit plus sur le rapport des enfants au voyage : « Les enfants sont lucides sur la chance qu’ils ont eue de voir autant de manières différentes de vivre. Ils ont été surpris par la capacité au bonheur des gens qui n’avaient rien, et ont pris conscience de la consommation et du besoin matériel en France, je pense que ça a développé chez eux la capacité à se contenter de ce qu’ils ont. » Les deux garçons font maintenant de la compétition de surf, une histoire d’apprentissage sur soi, de gestion des émotions, appréhendée comme un jeu où l’on ne se prend pas trop au sérieux. « On ne les a jamais réellement poussés à surfer, j’imagine que notre plaisir a été communicatif, mais c’est venu d’eux et du partage en famille ». Charlotte a surfé jusqu’à quinze jours avant la naissance des enfants, du surf in utero pour eux !

Dès un an, ils faisaient du longboard avec leur papa et en redemandaient.

Puis ils se sont passionnés petit à petit.

Jules est parti de la maison à 14 ans pour intégrer le pôle espoir surf dans (Lire la suite page 19) @ Charlotte

La famille au complet.

« Le projet « Less is more », ce n’était pas notre idée, et au début on n’en avait pas très envie. Notre manière de voyager à l’improviste ne nous semblait pas compatible avec un documentaire et nous n’avions pas le désir de nous mettre en avant. » Mais Mathias Joubert, le co-réalisateur, avait suivi une famille de snowboarders en camion qui pratiquait le free ride en montagne et voulait faire une version « océan » de ce concept documentaire. Charlotte nous raconte ce qui les a décidés à franchir le pas : « Lors d’un WE à l’île de Ré chez nous, il nous a convaincus car sa caméra était toute petite. On s’est très bien entendus avec lui et Pierre Frechou qui s’occupe de la vidéo aquatique et du drone. Ils avaient la même philosophie du voyage et cela nous a rassurés. »

partir d’images tournées par les quatre membres de la famille. Des images qui n’étaient pas censées être diffusées.

Et le reste du film se passe donc en Irlande, en « road trip » camion avec l’équipe du tournage. Celle-ci se fond dans la vie de la famille jusqu’à se faire oublier en laissant la caméra tourner « rien ne devait être joué, tout dans la spontanéité. »

Charlotte sur une vague Indonésienne .

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LES GENS D’ICI qu’il était il y a peu 6e au classement Français dans sa catégorie. Valentin a 13

ans et pratique aussi le surf de façon intensive : en option au collège de Saint-Martin, pour le plaisir, et en compétition.

@ kryptmat

un lycée de Bretagne, il fait maintenant des compétitions internationales alors

« S’éloigner de tout rapproche un peu de l’essentiel » LOÏCK PEYRON, NAVIGATEUR FRANÇAIS La vie d’ici

« Le plus beau voyage, c’est celui qu’on n’a pas encore fait » LOÏCK PEYRON, NAVIGATEUR FRANÇAIS Jonathan Odet @ kryptmat

Charlotte conclut « On est vraiment attachés à notre vie sur l’île, on veut rester ici. Ce qu’on aimerait, c’est transposer notre état d’esprit de voyage sur cette île, et trouver des projets inspirants. Le rapport à l’océan et au temps est primordial

pour nous. Quant aux garçons, ils sont très attachés à leur île et à leurs racines eux aussi, ils apprécient tout autant les vagues locales moins parfaites, mais rêvent d’horizons lointains et de voyages ! » Le prochain voyage justement ? Pas trop d’avion, donc pas trop loin, sur un archipel à l’ouest de l’Europe. « Les enfants veulent avant tout dormir dehors, pêcher pour manger, ne pas savoir où ils vont »… à suivre...

Le bonheur d’une session Surf en famille.

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ET DU LIVRE D’AVENTURE DE LA ROCHELLE

…Et une belle aventure au FIFAV En 2020 le film Less is More est sélectionné en dernière minute au FIFAV et positionné en ouverture.

Un fourre-tout alors ? Non. Plutôt l’aubaine d’un éclectisme qui a fait ses preuves au regard de l’engouement du public pour le festival ces dernières années. Trois mots qui se nourrissent mutuellement, qui se fondent, se confondent pour tenter de porter un autre regard sur le monde. Stéphane Frémond, le Rétais qui préside ce festival, nous explique « L’Aventure ? Un prétexte, un moyen.

La Nature ? un socle, devenu enjeu, une fin. La Culture ? un univers de création sans limite, une aventure en somme. Le tout ? Un écosystème, un environnement en mouvement qui permet au FIFAV, de partager des histoires à travers des œuvres allant d’une esthétique à l’autre : film, livre, photographie, etc. Le dénominateur commun ? L’humain, peutêtre. Partager, découvrir, sensibiliser, transmettre. Le FIFAV est un bateau dont les hublots ouvrent sur bien des horizons… »

film qui vante les vertus de la sobriété et de la résilience sur fond de surf-trip en famille et de partage des cultures, sonnait clairement juste ! Pour autant, Less is More n’a jamais été projeté en salle au FIFAV. Quel plaisir alors de partager cette séance à la Java des Baleines, sur l’île… ».

PUBLI-RÉDACTIONNEL

La vente en viager y avez-vous pensé ?

DR

L

e Festival International du Film et du livre d’Aventure de La Rochelle fait rimer Culture, Nature et Aventure comme un socle « éditorial ».

Les enfants ont eu la chance de découvrir de nombreuses façons de vivre différentes.

Le FIFAV 2022 La 19 è édition du FIFAV aura lieu du 14 au 20 novembre 2022 à La Rochelle. Voyage, aventure, exploration et découverte, autant d’histoires partagées par celles et ceux qui vivent l’aventure et nous la racontent à travers films, livres, expositions.

Jonathan Odet

Projection « Less is More » le 29 juin à la Java des Baleines à 20h30.

Suivi d’une discussion avec Ben, Charlotte et leurs garçons animée par Stéphane du FIFAV.

Un partenariat mouvementé Le FIFAV finalement contraint à l’annulation de son édition 2020 en présence pour cause sanitaire ouvrira l’édition en ligne un 11 novembre à 9h30 sur le film de la Surf Island Family. Stéphane nous précise « La séance en direct remporte un succès considérable avec près de 4 500 connexions, soit environ 15 000 personnes ! Le ton était donné pour cette édition si particulière. Le

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Programmation, infos et réservations prochainement sur : www.festival-film-aventure.com

A

ujourd’hui bien vieillir chez soi est possible, en optant pour un viager adapté à ses besoins et à ses souhaits

immédiat que vous pourrez verser à vos enfants tout en vous conformant aux exigences fiscales de la donation et un complément en rente pour vous.

Vous êtes propriétaire sur l’île de Ré, vous aimez cet environnement et vous souhaitez y demeurer le plus longtemps possible sans vous soucier des contraintes financières que suscitent le coût des travaux lourds de votre maison et plus tard les soins à domicile dont vous aurez besoin. La vente en viager répond à cette équation.

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LES GENS D’ICI C U LT U R E

William Barbotin, parcours d’un « anar’tiste » surdoué

Bouguereau, père spirituel S’il vit à Paris, William Bouguereau passe toutes ses vacances d’été à La Rochelle et fait quelques escapades sur l’île de Ré, qu’il connait bien puisque son père fut autrefois marchand de vin sur le port de SaintMartin. « On dit qu’il venait sur l’île pour chercher des modèles », explique Didier Jung. A l’été 1879, il profite de son passage sur l’île pour aller voir les fameux dessins muraux d’Ars. « Immédiatement, il perçoit le talent du gamin. Il demande à le rencontrer et décide de le prendre sous son aile », explique l’auteur. Il l’inscrit à l’école de dessin de La Rochelle, où le talent inné de William Barbotin explose aux yeux de ses professeurs, surtout en dessin à la plume. Quant à la gravure au burin, il se dit que le petit génie d’Ars-en-Ré en maitrisait la technique en deux mois à peine ! On est sûrement pas loin de la réalité, puisque Bouguereau l’estime « prêt » à passer le concours de Rome dès 1882. Le maître a vu juste : William Barbotin, à 21 ans, obtient le 2ème Grand prix de Rome en gravure. Entre temps,

© Coll. mairie d’Ars-en-Ré

’est rue de la Mission, au cœur du village d’Ars-en-Ré, que William Barbotin voit le jour le 25 août 1861 dans une famille extrêmement pauvre. Son père Joseph, marin-pêcheur au corps usé, se retrouve bientôt dans l’incapacité de nourrir sa famille. « Le père ne peut plus travailler, c’est la misère. A tel point que les trois enfants sont régulièrement à la recherche de nourriture », explique Didier Jung, auteur d’une biographie du célèbre artiste(1).

William Barbotin est un élève qui préfère l’école buissonnière aux bancs de l’école, jusqu’à ses 15 ans, où se produit un déclic : l’adolescent se prend en main et devient un élève brillant.

Son instituteur le convainc même de passer le concours de l’Ecole normale qu’il obtient à la seconde tentative. Le jeune William a d’autres ressources, à commencer par le dessin. Depuis tout petit, il passe ses journées à dessiner.

Comme il n’a pas les moyens de s’offrir ni crayons ni feuilles, William Barbotin se rend chez le boulanger d’Ars pour récupérer dans le four à pain du charbon de bois, et utilise les murs blancs des maisons d’Ars comme support ! « Il va même jusqu’à dessiner sur

Une de ses peintures les plus célèbres, « La moisson à l’île de Ré », a été léguée à la mairie d’Ars-en-Ré avec deux autres œuvres évoquant le travail de la terre.

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Ermance Trigant-Beaumont, et se trouve propulsé (malgré lui ?) au cœur des milieux anarchistes de cette fin du 19ème siècle. Cela ne l’empêche pas de s’installer à Paris avec Sophie et d’y mener une vie de grand bourgeois : William Bouguereau le fait régulièrement travailler, et les commandes affluent. « Les affaires marchent pour lui et il en vit très bien », confirme Didier Jung. Il fréquente des ministres influents tout en collaborant de temps en temps à des revues anarchistes comme La Révolte, pour laquelle il réalise notamment des William Barbotin réalise de portraits de Proudhon, nombreuses collaborations grand théoricien révopour la presse libertaire de la ème ème fin du XX siècle, à l’image lutionnaire du 19 siècle, de Bakounine, de ce portrait d’Elisée Reclus, l’un des penseurs influents de P i e r r e L e r o u x o u l’anarchisme en France. Auguste Comte.

Bouguereau décide de le faire venir à Paris, où le jeune Rétais poursuit sa progression aux Beaux-Arts et à l’académie Julian. « Il vivait misérablement dans une chambre de bonne, sous un toit. Pour l’aider à se nourrir, sa mère lui avait donné un sac avec 4000 escargots, si bien que les escargots se baladaient un peu partout dans la chambre », ironise Didier Jung.

Les « anars » d’Ars

En 1884, il repasse le concours de Rome, où il se distingue à nouveau avec un 1er Grand Prix(2), qui l’autorise à passer deux ans au sein de la prestigieuse villa Médicis. Il y fréquente quelques grands artistes de son temps, à commencer par Claude Debussy, lauréat du 1er Grand Prix en composition musicale.

Si le travail est intense, les élèves profitent de l’été pour partir à la découverte de l’Italie. Pris dans les délices de Capri(3), William Barbotin tombe amoureux d’une princesse italienne et ne veut plus rentrer à Rome. « C’était un séducteur. Il a fallu que le direc-

Dans ces années, Sophie donne naissance à trois enfants, dont deux filles et un petit garçon qui meurt à un an.

L’été, William Barbotin vient régulièrement à Ars-en-Ré, où il a acheté en 1890 une magnifique demeure rue du Havre, connue sous le nom de villa des Tilleuls. « C’est en fait Ermance Trigant, la mère de Sophie, qui l’a payée et l’a mise à son nom », © Le Tambour d’Ars

C

Cet autoportrait de Barbotin montre tout le talent et la finesse du trait de l’artiste.

les murs de la mairie et sur le plafond de la maison de ses parents », confie Didier Jung.

Ce street-art avant l’heure ne passe pas inaperçu, la perfection des dessins suscitant l’admiration des casserons.

Lors d’une visite du Préfet de Charente-Inférieure sur l’île de Ré en 1878, le représentant de l’Etat remarque ces dessins sur les murs de la mairie. « Il faudrait montrer ça à Bouguereau », dit-il d’un ton admiratif. William Bouguereau n’est autre que le grand peintre rochelais de la fin du 19ème siècle, dont les œuvres atteignent des prix vertigineux, notamment aux Etats-Unis.

© Meisterdrucke

© Wikipedia

Le célèbre artiste casseron, qui a grandi dans la misère la plus totale, est devenu l’un des plus grands graveurs de son temps. Proche des cercles anarchistes de la fin du 19ème siècle, il n’a pourtant jamais refusé les honneurs de la République. L’auteur Didier Jung lui consacre une biographie.

Barbotin reste toute sa vie attaché à son île natale, où il achète en 1890 la villa des Tilleuls à Ars. Il y retrouve régulièrement des amis (notamment son cercle anarchiste), autour de bons repas et de quelques bouteilles de vin blanc…

teur de la villa Médicis le rappelle à l’ordre », rigole Didier Jung. En décembre 1886, après deux ans à Rome, il est temps de rentrer à Paris pour faire carrière. Sur la route du retour, il s’arrête à Genève, où vit son ami d’enfance Jules Perrier, un autre Rétais célèbre. « C’est un anarchiste qui fut particulièrement actif pendant la Commune de Paris (1871), et qui avait trouvé refuge à Genève après avoir pillé l’église de la Madeleine à Paris », confie Didier Jung. Ce « pur et dur » du mouvement révolutionnaire anime dans la ville helvète un cercle des communards en exil, dont le géographe Elisée Reclus, une autre figure de l’anarchisme. William Barbotin tombe amoureux de Sophie Guériteau, fille adoptive d’Elisée Reclus et de sa compagne

précise Didier Jung. C’est ici qu’il réunit régulièrement son cercle anarchiste, à commencer par Jules Perrier et Elisée Reclus, qui invite lui-même Kropotkine, célèbre révolutionnaire russe. La bande se rend régulièrement au café du Commerce, où on refait le monde dans une ambiance éthylique. Ça n’empêche pas William Barbotin de peindre quelques tableaux majeurs, dont les trois immenses toiles qu’on retrouve aujourd’hui dans la salle des mariages de la mairie d’Ars. L’artiste reste, tout au long de sa vie, extrêmement attaché à son île et à son village natal, s’informant régulièrement des nouvelles locales (voir encadré). A Paris, il fait même partie de La Cagouille, association qui regroupe les Charentais de Paris !

(Lire la suite page 21)

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Le portrait officiel du président de la République Armand Fallières, en 1906, représente la dernière œuvre majeure de Barbotin et le symbole de l’institutionnalisation de l’ancien anarchiste.

Portrait officiel du Président En 1891, il quitte son appartement du 14ème arrondissement de Paris pour s’installer à Sèvres, chez Elisée Reclus, où il passera deux ans en famille. Le retour à Paris se solde par des beuveries fréquentes dans les bistrots de Montparnasse. Il reproche à Sophie d’être dépensière, elle lui reproche d’être alcoolique. Le ménage bat de l’aile. Pourtant, Sophie et William se marient en 1901, ce qui n’est pas vraiment dans la culture « anar ».

William Barbotin continue à être un artiste en vogue, recevant des commandes de la Ville de Paris, de l’Etat ou de célèbres magazines. « La gravure, c’est la photographie de l’époque. Quand on voulait reprendre un tableau ou un portrait, on le gravait », rappelle Didier Jung. En 1903, il reçoit même le titre de chevalier de la Légion d’honneur, considéré comme le « hochet du déshonneur » par les

anarchistes. Les mauvaises langues diraient « qu’il a été rattrapé par le système », même si on peut douter qu’il en soit réellement sorti. « Malgré ses fréquentations, sa contribution au mouvement anarchiste est ridicule, à part quelques portraits dans la presse libertaire. Il n’a par exemple jamais écrit un article. On ne peut pas le considérer comme un théoricien de l’anarchisme », résume Didier Jung.

Cette institutionnalisation de William Barbotin connait son paroxysme en 1906 : le natif d’Ars-en-Ré réalise le portrait officiel du nouveau président de la République, Armand Fallières.

Comme le chef de l’Etat ne veut pas « poser », William Barbotin va le suivre pendant près de six mois avant de trouver la bonne prise. C’est sa dernière réalisation majeure. Un autre média a déjà commencé à supplanter la gravure : la photographie. Il est alors nommé fonctionnaire (inspecteur de l’Education nationale), ce qui, pour un anarchiste, ne manque pas de sel. « Avec la Première Guerre mondiale, William Barbotin disparaît totalement des écrans », souligne Didier Jung. Son divorce avec Sophie est l’objet de longues années de batailles juridiques, notamment pour savoir à qui revient la maison d’Ars-en-Ré, propriété de William Barbotin, mais payée par sa belle-mère… Lorsque le divorce est officialisé en 1909, William Barbotin récupère finalement la maison, et Sophie des terrains et des marais sur l’île de Ré.

port d’Ars-en-Ré. « A ce qu’on dit, il y avait beaucoup de spectateurs sur les quais », rigole Didier Jung. L’artiste sombre de plus en plus dans l’alcoolisme et meurt à Paris le 12 novembre 1931, à l’âge de 70 ans. Il laisse deux filles, Carmen et Denise, qui finiront leur vie dans la misère. A Ars-en-Ré, il faudra attendre très longtemps pour assumer l’héritage de celui qui fut, avec Sulpis et Patricot, le plus grand graveur de la Belle Epoque.

Certes, la commune avait accepté les trois tableaux, représentant les travaux agricoles sur l’île, que William Barbotin lui légua en 1920. Mais il faudra atteindre 90 ans pour qu’une salle municipale porte son nom (la salle des mariages, baptisée en 2021), et pour qu’une biographie, celle de Didier Jung, lui soit consacrée. Alors © Le Tambour d’Ars

© D. Jung

LES GENS D’ICI

L’éphémère musée Barbotin, créé en 1903 au pied du phare de Saint-Clément, ferme ses portes seulement quatre ans après son ouverture.

Sirènes dans le port William Barbotin se fera alors plus remarquer pour ses frasques que pour son œuvre artistique : un jour, il amène avec lui des danseuses parisiennes, et leur apprend à nager, en maillots de bain moulants, dans le

L’éphémère musée Barbotin de Saint-Clément Lié à l’île de Ré tout au long de sa vie, William Barbotin décide au tout

qu’on s’approche du centenaire de sa mort, aucune rue de son village natal ne porte son nom…Un comble pour celui qui aimait tant les honneurs. « Barbotin, ça sent toujours un peu le souffre », avance Didier Jung. Comme quoi, le mot « anar » n’a pas fini de coller aux charentaises de l’artiste.

Mathieu Delagarde (1) William Barbotin, Un artiste rétais hors du commun, de Didier Jung. Editions Douin-LACF. 25 euros.

(2) Deux 1ers Grands Prix ont été attribués cette année-là, dont le second à Barbotin.

(3) En référence aux « délices de Capoue », épisode des guerres puniques (215 avJC) durant lequel l’armée d’Hannibal fut finalement défaite par les Romains après une longue période de repos dans cette ville, connue pour sa douceur de vie et ses multiples plaisirs.

début du XX ème siècle de créer un musée au phare des Baleines « afin d’éduquer les Rétais à l’art ». Sa belle-mère, Ermance Trigant-Beaumont, va acheter un terrain au pied du phare, et le musée ouvre ses portes en 1903. On y trouve bien sûr de nombreuses œuvres de Barbotin, ainsi qu’un patchwork d’objets plus au moins folkloriques. Didier Jung, son biographe, confie que Barbotin « avait la volonté de faire venir des milliers de touristes sur l’île de Ré » grâce à ce musée, ce qui préfigurait les débuts du tourisme. Peut-être trop en avance sur son temps, William Barbotin est contraint de fermer le musée en 1907, qui est remplacé par une guinguette proposant des bals populaires…

HISTOIRE

O U V R A G E

Portrait de notre région sous Louis XIV Le Centre Vendéen de Recherches Historiques (CVRH) vient de publier « Du Marais poitevin à l’Aunis, La Rochelle et l’île de Ré au temps de Louis XIV », un superbe ouvrage, abondamment illustré de cartes anciennes, pour mieux connaître le passé de notre région.

DU MARAIS POITEVIN À L’AUNIS, LA ROCHELLE ET L’ÎLE DE RÉ VERS 1700

YANNIS SUIRE

scientifique. Son directeur, Yannis Suire, major de sa promotion à l’École des Chartes, titulaire de deux doctorats est l’auteur « Du Marais poitevin à l’Aunis, La Rochelle et l’île de Ré au temps de Louis XIV ». Conservateur à l’inventaire du patrimoine de la région Poitou-Charentes puis au Département de la Vendée depuis 2017, il est chargé depuis cette dernière date d’une mission d’inventaire général du patrimoine culturel au Département de la Vendée.

DU MARAIS POITEVIN À L’AUNIS, LA ROCHELLE ET L’ÎLE DE RÉ VERS 1700 Cartes, plans et mémoires de Claude Masse, ingénieur du roi ÉDITION CRITIQUE PRÉSENTÉE PAR YANNIS SUIRE

Éditions du CVRH

L

e CVRH est à la fois une d’édition, un laboratoire et un lieu d’échanges La-Roche-sur-Yon, et dont dorsale est un très sérieux

maison d’idées basé à l’épine conseil

Yannis Suire avait soutenu, en 2004, une thèse sur le Marais poitevin qui l’avait amené à s’intéresser à la cartographie ancienne de cette zone et plus particulièrement à celle établie sur les côtes atlantiques, vers 1700, par l’ingénieur de Louis XIV, Claude Masse, Le livre qui vient de paraître est le quatrième d’une série qui n’est pas terminée, puisque le prochain concernera la Saintonge.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

De 1688 à 1724, Claude Masse, qui devient cartographe pour le bon plaisir du roi, arpente les côtes atlantiques entre la baie de l’Aiguillon, l’île de Ré et La Rochelle, dans le but de dresser des cartes, les plus précises possibles, afin d’en organiser la défense. Ses cartes sont aujourd’hui encore de véritables œuvres d’art dont la précision est étonnante bien qu’elles aient été réalisées sans l’aide d’un satellite. Claude Masse utilisait des techniques mathématiques et astronomiques pour reporter ensuite sur papier ce qu’il voyait sur le terrain.

Yannis Suire précise qu’« il s’agit d’une mission militaire par crainte d’un débarquement ennemi. Connaître les côtes pour les défendre, mais aussi où loger et comment nourrir les soldats ». Claude Masse ne s’est pas limité à relever le tracé des côtes, ce qui rend la démarche d’autant plus intéressante. Vivant le plus souvent chez l’habitant, il a également décrit la vie quotidienne, les mœurs et

l’histoire des populations qu’il fréquentait et sur lesquelles il posait un regard bienveillant. Il deviendra aussi expert en environnement dont il constate la singularité et la fragilité.

Ces cartes somptueuses et ces mémoires inédits nous proposent une véritable radiographie du Marais poitevin, de l’Aunis et de l’île de Ré à la fin du règne de Louis XIV permettant de connaître le passé pour mieux anticiper l’avenir.

La Communauté de Communes de l’île de Ré s’est intéressée à cet ouvrage exceptionnel et dans le cadre du label Pays d’art et d’histoire, figure parmi les partenaires financiers qui ont participé à l’édition de cet ouvrage.

Catherine Bréjat

Du Marais poitevin à l’Aunis, La Rochelle et l’île de Ré au temps de Louis XIV Pages : 572 - Prix de vente public : 42€

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HISTOIRE O U V R A G E

Un siècle de publicité dans l’île de Ré DR

des ouvrages rappelant le passé de l’île.

Son dernier livre « Un siècle de réclames et de publicités dans l’île de Ré 1880-1980 » propose un thème inhabituel pour lequel aucune recherche n’avait jamais été entreprise à ce jour. Cette passionnante histoire de la publicité rétaise durant un siècle révèle la diversité et la quantité de commerces dans chaque commune : artisans, entreprises, Le bâtiment de la coopérative vinicole en 1950 et une sociétés, mais aussi les publicité de 1965. Il n’y a pas que la publicité qui a beaucoup évolué ! changements de propriétaires ou de destié à Saint-Martin, Rétais dans nation commerciale. L’émergence, l’âme, André Diedrich est pasen 1830, de la publicité moderne est sionné de cartes postales et resituée dans son contexte historique. photos anciennes qu’il collectionne Apparaissant après une période où le depuis l’adolescence. Il possède envisystème des corporations n’autorisait ron 12 000 cartes postales et pratipas la concurrence et rendait toute quement autant de photos qu’il classe forme de publicité inutile, elle prend et trie par thème. André s’adonne à son essor et ce qui est frappant dans ce travail minutieux depuis qu’il est l’île c’est de voir à quel point les petits revenu, à l’âge de la retraite, en 2004, commerces en sont friands à la fin du vivre dans l’île et publie régulièrement XIXe et au début du XXe. L’évolution

L’importance des villages, la concurrence, ont joué un rôle non négligeable quant à la qualité des messages publicitaires. Les annonces sont classées par village, accompagnées d’un commentaire d’André Diedrich et d’un visuel lorsqu’il en existe un de la société concernée. Elles ont fortement contribué au développement de l’activité commerciale des villages

Livres d’André Diedrich Se souvenir de Saint-Martin (2006) Les passages d’eau (2010) L’île de Ré d’un siècle à l’autre (en collaboration avec François Blanchard) (2012) Les transports insulaires (2013) DR

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de l’appellation réclame en publicité, censée être plus rigoureuse, mais en réalité sans aucune différence de signification entre les deux termes, est abordée. Les difficultés de la composition L’hôtel et Café du Commerce d’Ars en 1930. des annonces qui se faisait avec des caractères et feront ressurgir bien des souvenirs mobiles grâce aux typographes, puis chez les amoureux de cette île. La prél’intégration des dessins ou de photos sentation sera suivie d’une séance de à partir des années 50, l’agressivité dédicace et du verre de l’amitié. des couleurs primant sur le contenu, Catherine Bréjat la rareté des imprimeries dans l’île sont également traitées.

L’île de Ré, la grande guerre (en collaboration avec François Blanchard) (2014) L’île de Ré – ses plages – ses colonies de vacances – ses centres marins (2017)

Une jolie publicité de l’hôtel restaurant Les Colonnes, une affaire familiale qui a fêté son centenaire et la devanture du bar en 1930.

Musée Ernest Cognacq 13 av Victor Bouthillier Saint-Martin-de-Ré

C O N F É R E N C E

Le Dr Kemmerer au musée Ernest Cognacq © F. Merrien

Dans le cadre du cycle de conférences du Musée Ernest Cognacq à SaintMartin, Didier Jung interviendra le 3 0 juin à 18h et présentera en 1h30 le portrait de l’une des figures rétaises : le Dr Eugène Kemmerer.

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« Le docteur Kemmerer dans son jardin » Collection Musée Ernest Cognacq.

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ugène Kemmerer est sans aucun doute un personnage important de l’histoire de l’île, mais il est difficile à classer dans une catégorie bien déterminée. Homme politique puisqu’il fut maire de Saint-Martin de 1871 à 1874, il fut également et simultanément médecin, historien, poète et biologiste. C’est surtout en tant qu’historien qu’il est encore connu. Il a en effet publié, après trente années de recherche et de rédaction, une « Histoire de l’île de Ré, L’insula Rhea » qui est restée une référence indiscutable pendant plus

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

d’un siècle. Ce n’est plus le cas de nos jours, les nombreuses inexactitudes qu’elle comporte et le mépris total de Kemmerer pour la chronologie ayant quelque peu terni son image.

Didier Jung, auteur et conférencier, est bien connu des Rétais puisqu’il partage son temps entre la région parisienne et l’île depuis une vingtaine d’années. Il a rédigé de nombreux ouvrages de fiction ayant l’île pour décor, des romans policiers et des biographies de personnalités rétaises pour lesquelles il a obtenu en 2013 le prix du Salon du livre de

l’île de Ré et en 2020 le prix « île de Ré » de l’Académie de Saintonge.

Cette conférence serait-elle le signe avant-coureur d’une nouvelle biographie ? Nous ne tarderons pas à le savoir.

Catherine Bréjat

Réservation indispensable : 05 46 09 21 22 Port du masque conseillé Auditorium du musée Ernest Cognacq

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André Diedrich, auteur rétais, présentera son 7 e ouvrage « Un siècle de réclames et de publicités dans l’île de Ré 1880-1980 », lundi 4 juillet à 18h, au musée Ernest Cognacq à Saint-Martin.

SOCIAL À LA HUNE S O L I D A R I T É

Don du Lion’s Club à la Ligue contre le cancer Dans le cadre de l’opération “Tulipes contre le cancer” s’étant déroulée à l’Abbaye des Châteliers du 9 mars au 13 avril, le Lion’s club a remis un chèque de 16 K€ au professeur Piot, président de la Ligue contre le cancer de Charente-Maritime.

Falorni qui a précisé que l’État et notamment les parlementaires font leur part pour soutenir ces financements d’aide à la recherche, permettant aujourd’hui de sauver de plus en plus de vies.

© Stessy Bourreau

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n vingt-trois ans le Lion’s club, avec l’aide de Jean-Louis Neveu et l’association La Verdinière, a planté un million quatre cents mille bulbes, permettant de récolter près d’un millions de tulipes et de faire don de trois cents mille euros à la Ligue contre le cancer.

Une aide précieuse pour la recherche C’est à la Mairie de la Flotte, le mardi 7 juin, que le Lion’s club a donné rendez-vous aux élus locaux, aux partenaires de l’opération et aux scientifiques de la Ligue contre le cancer pour remettre ce chèque.

“Cher professeur Piot, nous sommes heureux de vous remettre ce chèque de seize mille euros pour contribuer tant au financement de la recherche contre le cancer, qu’à l’aide aux malades, aux actions de sensibilisation, à l’accompagnement social, à la prévention et au dépistage. Cette campagne des tulipes s’inscrit parmi les actions phares de notre club, elle est le reflet de notre engagement au service des causes de dimension

H I S T O I R E

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Élus locaux, membres et partenaires du Lion’s, chercheurs étaient tous présents pour remercier le club rétais, qui a versé 300 K€ à la Ligue contre le cancer depuis vingt-trois ans.

nationale et internationale, mais ne nous fait pas oublier les actions en locale pour lesquelles notre mobilisation reste entière”, a expliqué Françoise Henri, présidente du Lion’s club Île de Ré.

Lionel Quillet a également dit quelques mots : “Rappelons que le cancer est la première cause de mortalité en France mais qu’aujourd’hui,

grâce à la recherche, on a beaucoup plus de chances d’en guérir, c’est pourquoi il faut continuer à soutenir des actions comme celle du Lion’s, qui permettent de la financer. Même si le pouvoir d’achat diminue, on remarque que les dons augmentent, ce qui signifie que les gens même dans la difficulté restent généreux”.

Des paroles soutenues par Olivier

Le professeur Piot, président de la Ligue contre le cancer de CharenteMaritime, a conclu en s’adressant au Lions club : “Nous vous remercions sincèrement, l’île de Ré n’est pas qu’un site touristique, c’est aussi un cœur qui bat toute l’année. Votre club en est la preuve, c’est le bénévolat dans toute sa splendeur, grâce à vous nous pouvons avancer dans la recherche et c’est un grand cadeau que vous faites aux malades. Merci pour votre engagement sincère et dévoué.” Ce moment de solidarité s’est conclu par une conférence du professeur Thierry Maugard, enseignant de biochimie à l’université de la Rochelle et dirigeant du laboratoire de la Ligue contre le cancer CharenteMaritime, qui a expliqué les causes du cancer et les traitements existants pour le guérir actuellement.

Stessy Bourreau

PATRIMOINE

A N I M A T I O N S

Sainte-Catherine d’Alexandrie ouvre ses portes remonte à 1402, en pleine guerre de Cent ans, a énormément souffert, comme de nombreux monuments de la région, des guerres de religion de 1560 à 1595. La paix religieuse revenue, l’église fut restaurée par les Flottais qui demandèrent qu’elle soit constituée en paroisse indépendante et c’est ainsi qu’en juillet 1598, Monseigneur le Cornu, évêque de Saintes, érigera l’église de la Flotte en paroisse. Au début du XVII e siècle de nouvelles destructions eurent lieu.

Puis l’église fut agrandie à plusieurs reprises et son clocher rehaussé de 6 mètres L’entrée de l’église Sainte-Catherine d’Alexandrie sur en 1765. La Révolution et en sa petite place. particulier la Terreur amèneront leur lot de problèmes et de n apparence, une église de taille dégâts. Le bâtiment prendra le nom moyenne sur une charmante de « Temple de la Vérité » et ne sera petite place, loin du bruit de la réouverte au culte qu’en 1795. saison touristique. A l’intérieur un remarquable ensemble d’origine fort De nombreux aménagements ancienne qui a réussi malgré les diffurent réalisés de 1795 à nos jours. férentes reconstructions à conserver Aujourd’hui, après une rénovaune élégante cohésion architecturale. tion complète en 1993, et depuis

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L’église Sainte-Catherine d’Alexandrie, dont la première mention

une dizaine d’années, les paroissiens organisent des visites guidées

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

permettant de découvrir l’architecture de leur église, les beautés de son mobilier, ses tableaux, la grande cloche « Armand Jean » offerte par Richelieu en 1632, descendue en 1955 pour des raisons de sécurité et remplacée par trois cloches neuves : Catherine, Jeanne et Thérèse fondues par la maison Paccard à Annecy. Dans la nef d’émouvantes maquettes de bateaux sont suspendues. Ce sont des offrandes d’ex-voto de marins ; nombreuses entre le XVIIIe et le XXe siècles, ces dons sont de nos jours, devenus épisodiques. Dans le chœur on peut admirer, entre autres, un tabernacle à ailes du XVIIIe siècle, classé monument historique et un retable architecturé à colonnes datant de 1764. L’église possède un ensemble exceptionnel de 17 vitraux réalisés dans les années 1875-1878 par Jean Besseyrias artiste peintre-verrier de Périgueux et classé monument historique en 1988.

Durant l’été, de juin à la mi-septembre, des visites guidées gratuites sont proposées deux fois par semaine, le mardi et le jeudi à 10h30. Des animations sont également prévues : « La Nuit des Églises » avec, le 25 juin à partir de 11h30, une exposition sur tout le Patrimoine religieux

de l’île de Ré, le mardi 28 juin une visite nocturne à 21h30 et le 30 juin, la projection d’un film : « Il était une Foi », à 21h. Une vidéo-conférence ayant pour sujet les vitraux aura lieu les jeudi 21 juillet à 21h et 28 août à 21h.

Un programme suffisamment dense pour rendre visite à Sainte Catherine d’Alexandrie cet été et profiter de la douce fraîcheur de ses murs !

Catherine Bréjat DR

DR

Les paroissiens de l’église Sainte-Catherine d’Alexandrie proposent cet été des visites guidées gratuites de leur belle église ainsi que des vidéo-conférences et des animations.

Une chaire en plein milieu de la nef pour être au milieu des fidèles.

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E P É T A N Q U E

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A N I M A T I O N S

« Le Cochonnet loidais », un club très actif Comptant plus d’une centaine de membres, l’association est au cœur de la vie du village.

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bureau d’accueil. Une buvette sera installée sur les lieux avec possibilité de déguster des huîtres, de la charcuterie et de la volaille à la plancha.

L’animation musicale sera assurée par le groupe « Chez Sterfil ».

Des participations dans diverses activités

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sont investis dans le traditionnel « Jeu de Loix ».

L’association ne se contente pas d’organiser des concours de pétanque, il y en aura deux cet été. Le premier se tiendra dimanche 17 juillet, sur la place de l’église à partir de 14h30. Le second, toujours au même endroit, aura lieu vendredi 5 août, en semi-nocturne dès 17h30.

Le lancement de la période estivale se fera vendredi 24 juin, sur la plage du Grouin, à l’occasion des Feux de la Saint-Jean, avec la complicité du

Un repas de village, « Rock and moules » (apéro-moules frites-dessert), avec la participation de deux groupes amateurs, « Bustops » et « Problem

Des boulistes bien dynamiques et impliqués dans le vie loidaise.

oël Faret, le président, nous précise que pour l’association de boulistes, la saison a commencé le 1er mai avec l’organisation d’un vide-grenier ayant attiré un public nombreux.

Le dimanche 5 juin, les adhérents se

A S S E M B L É E

Childs », est programmé pour vendredi 8 juillet, à 20 heures sur la place du marché. « Le Cochonnet loidais » s’associe, également, à l’organisation de la fête du 14 juillet (lire notre article dans le numéro 243 et sur realahune.fr).

D’autre part, deux pique-niques sont prévus sur la plage du Grouin dans la soirée, les vendredi 22 juillet et jeudi 11 août, avec animation karaoké. Les responsables nous rappellent qu’ils seront aux côtés des « Amis du port » lors du déroulement de l’incontournable fête du port, vendredi 12 août. « Le Cochonnet loidais » se félicite du partenariat qui est en train de se mettre en place avec la jeune et dynamique association « Les Copains Réthais ». Ils remercient l’ensemble des commerçants du village pour leur soutien permanent.

Jacques Buisson

G É N É R A L E

Beaucoup d’animations au sein de la bibliothèque de Loix Les adhérents de l’association culturelle loidaise ont tenu leur assemblée générale, vendredi 10 juin.

En 2021, 147 adhésions (dont un tiers d’adhérents nouveaux) ont été enregistrées. Elles représentent 265 adultes et 441 enfants et adolescents.

570 livres nouveaux sont venus grossir un catalogue, déjà copieux, constitué de 7000 titres.

Alain Dubesset a, ensuite, apporté des informations et des précisions sur la mise en ligne du catalogue, à partir du 15 juin, ce qui facilite la consultation et la réservation des ouvrages.

Un espace culturel qui dépasse le monde de la lecture La bibliothèque a passé un accord de

C U LT E

coopération avec l’association « Le Radeau de la méduse ».

Quatre « moments lecture » ont été organisés. On note également la participation à la tenue de deux concerts dans l’église Sainte-Catherine de Loix. Deux expositions ont été proposées au public, par deux adhérents, l’une à l’initiative de Bertrand Guérineau qui a présenté ses maquettes de bateaux, l’autre avec les œuvres d’Hélène Dessalle (peintures, dessins et sculptures).

D’autre part, Michel Girard et Philippe Huet (également adhérents) sont intervenus, lors de l’assemblée générale, pour proposer la mise en place d’un « atelier peinture », invitant les amateurs d’huile, d’aquarelle, de dessin, à se retrouver, sur un rythme hebdomadaire (1).

Les adhérents vont s’investir dans l’organisation de la fête du 14 juillet (lire notre article paru dans Ré à la Hune 243 ou sur realahune.fr).

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A

lain Dubesset, le président et Danièle Deshays, vice-présidente et trésorière, ont respectivement présenté les rapports moral et financier, validés à l’unanimité.

Enfin, du dimanche 21 au mardi 23 août, dans la salle du conseil de la mairie, les responsables de la bibliothèque organiseront une exposition sur le thème « Loix 1945/1990 ». La veille de cette exposition, le comédien et acteur Michel Pilorgé proposera une lecture inaugurale (« L’épave » conte de Guy de Maupassant) suivie d’un pot de l’amitié.

Jacques Buisson

Alain Dubesset et Danièle Deshays.

(1) Pour tout contact : 06 80 28 60 30.

La bibliothèque est ouverte le samedi de 10h30 à 12h30. Durant la période estivale, elle le sera le lundi, le mercredi et le samedi de 10h30 à 12h30.

P R O T E S T A N T

ACEPIR , une communauté protestante bien vivante Voilà déjà deux ans qu’elle est présidente de l’ Association Cultuelle de l’Eglise Protestante de l’Ile de Ré (ACEPIR), rappelle Liliane Soubeyrand à l’assistance.

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n ce dimanche 19 juin, le culte dominical conduit au Temple de Saint-Martin par le Pasteur Geoffroy Perrin-Willm se poursuit par l’Assemblée générale ordinaire de l’association cultuelle. Retour sur une année 2021 en demi-teinte.

Une année entre hauts et bas « Il y a eu des moments difficiles ou de doutes », résume Liliane Soubeyrand,

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évoquant pour son rapport moral les soubresauts d’une année 2021 encore marquée par la crise sanitaire, « mais aussi des moments très souriants et des aides solides qui m’ont vivifiée », poursuit la présidente, prenant soin de remercier une « équipe fidèle » et des paroissiens qui ne le sont pas moins, qu’ils soient d’un jour ou de toujours, sans oublier le Pasteur Geoffroy Perrin-Willm.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Des défis et leurs réponses Trois auront marqué 2021 : trouver des pasteurs ou des prédicateurs pour célébrer le culte (le Pasteur Geoffroy Perrin Wilm ne venant qu’une fois par mois), faire face aux travaux urgents à mener sur la toiture de l’ancien Temple de La Flotte laissant entrer l’eau de pluie et par conséquence trouver pour cela des fonds et les gérer.

A chacune de ces difficultés des réponses : des bonnes volontés de passage pour la célébration des cultes, un couvreur montant le (gros) dossier administratif pour les travaux de réfection, et des dons enfin, affluant rapidement et avec une grande générosité.

Un « immense merci » sera la conclusion du rapport moral de Liliane Soubeyrand.

(Lire la suite page 25)

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E © PLR

sur le trottoir, jauge sanitaire pour des cultes privés de leur « verre de l’amitié » sauf une fois… malgré cela, de beaux moments seront préservés et la musique de nombreux concerts retentira sous les voûtes du Temple, tandis que les Journées du Patrimoine de septembre inviteront le public à découvrir l’exposition permanente évoquant l’histoire des Protestants de l’Ile de Ré mais aussi une autre, éphémère, ayant pour thème « les repas dans la Bible ».

Fraternité, solidarité et fidélité unissent la communauté protestante de l’Île de Ré.

« Merci pour votre aide généreuse, qu’elle soit financière ou morale, et vos encouragements. Merci aux membres du Conseil Presbytérien mais aussi à toutes ses petites mains qui travaillent et font que cette paroisse est bien vivante ».

S E R V I C E S

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L A

Entre annulations et projets Liliane Soubeyrand a choisi l’abécédaire pour raconter les activités 2021, aux prises avec les perturbations sanitaires : soirée œcuménique de janvier annulée, fête de la Réformation reportée, fête du CDAIR se déroulant

matinée d’échanges et de partage, le verre de l’amitié aura bien lieu comme le veut l’usage, dans le jardin du Temple et sous un ciel enfin rafraîchi.

Pauline Leriche Rouard

La Bible des Confinés Elle était présentée lors des dernières Journées du Patrimoine et le sera aux prochaines. En 2020, pendant le premier confinement, 444 copistes répartis à travers le monde et d’horizons parfois très différents, y compris sur le plan religieux, ont retranscrit Psaumes et Nouveau Testament. « Une œuvre superbe », souligne Liliane Soubeyrand avec enthousiasme, évoquant la diversité des écritures mais aussi dessins et enluminures l’illustrant.

Elle a pour nom « La Bible Manuscrite » ou « Bible des Confinés » et témoigne de l’universalité de textes éternels.

Peu d’annonces pour 2022. Il s’agit « avant tout de conserver les portes du Temple ouvertes à des rencontres et des évènements », résume Liliane Soubeyrand évoquant pour exemple la participation aux prochaines journées du patrimoine mais aussi la fin des travaux de l’ancien Temple de La Flotte qui devra passer également par la réfection du portail.

Cette année, pour conclure une

P E R S O N N E

ADMR Île de Ré : une forte demande mais le personnel manque

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pécialisé dans quatre domaines que sont l’autonomie, le service de confort à domicile, la famille et la santé, l’ADMR a une forte demande sur le territoire rétais mais, selon son co-président Didier Poussin, elle manque clairement de personnel…

Ré à la Hune : Didier Poussin, quelle est l’identité de l’ADMR sur l’île de Ré ?

Didier Poussin : L’ADMR Île de Ré est une association autonome fédérée appartenant à la fédération de l’ADMR de Charente-Maritime, qui elle-même est reliée au réseau national. Le réseau ADMR est un peu atypique car les bénévoles y ont une grande présence en matière de gestion, il n’y a pas que des salariés. Il y a une volonté que ce soit des personnes du territoire qui s’occupent des demandes et des besoins. C’est pour cela qu’il existe tant d’entités différentes, vingtcinq juste pour le département de la Charente-Maritime.

Quel est le fonctionnement de l’association rétaise ?

Nous sommes une association certifiée NF Services gérée par deux co-présidents sur le territoire, Geneviève Teruin et moi-même, ce qui n’est pas de trop au vu des demandes. Pour vous donner quelques chiffres, nous comptons 19 salariés et 6 bénévoles qui ont effectué, l’année dernière, 17 472 heures de service pour aider 184 personnes.

Nous intervenons principalement sur La Flotte, Sainte-Marie, Le Bois-Plage et Saint-Martin. Après une enquête faite auprès de nos clients, nous pouvons dire que 98% d’entre eux sont satisfaits, ce qui est très gratifiant car les clients mécontents savent le dire en général.

Quels sont vos pôles d’activités principaux ?

Nous intervenons essentiellement sur deux pôles, l’autonomie et le confort.

L’autonomie est financée par le Département qui évalue les degrés de dépendance, et qui propose par la suite un plan d’aide à la famille.

L’ADMR est donc là pour exécuter ce plan d’aide si la famille a fait le choix de faire appel à elle. L’association, en Remise d’une médaille par David Boussat, directeur de la cas de besoin de rééFédération ADMR Charente Maritime et Geneviève Teruin, valuation des besoins, co-présidente de l’association ADMR Ile de Ré, à Valérie peut alerter la famille Guérin, salariée de l’ADMR Ile de Ré depuis plus de vingt ans. pour qu’elle fasse une problématique est la localisation de l’île nouvelle demande auprès du départede Ré car nous avons très peu d’aides à ment. L’ADMR est le seul service à domidomicile qui y vivent à cause des loyers cile sur le département à s’occuper de trop élevés comparativement à leurs l’APA, Aide Personnalisé à l’Autonomie salaires. Les personnes qui postulent pour les personnes dépendantes. Notre préfèrent donc travailler pour l’agence seconde activité principale est donc du ADMR de La Rochelle afin d’éviter de confort, tout le monde peut y avoir faire trop de kilomètres. C’est pourquoi recours, il s’agît notamment de services nous travaillons prioritairement sur les de ménages, Une troisième activité qui communes du Sud de l’île plutôt que se développe est celle du portage de dans le Nord, par exemple, l’année derrepas, sept jours sur sept, ainsi qu’un nière, nous avons fait 4681 heures de service d’assistance pour les personnes services à La Flotte contre 63 heures qui font sonner un bracelet en cas de aux Portes. L’aide à domicile est un secbesoin tel qu’une chute ou autre. teur peu valorisé en termes d’image et Quelles sont vos principales de rémunération. difficultés ?

Que mettez-vous en place pour Notre principale problématique est le favoriser le recrutement ? recrutement pour deux raisons difféNous mettons à disposition douze rentes. La première est que le secteur de véhicules de service, changés chaque l’aide à domicile est en grande difficulté année, pour nos salariés qui travaillent depuis des années, notamment pour au moins 110 heures par mois, alors recruter des personnes formées et quaque jusqu’en 2021 il fallait faire 120 lifiées, nous trouvons assez facilement heures pour en bénéficier, nous avons des personnes pour faire le ménage, donc baissé le temps de travail pour attimais pas forcément pour s’occuper de rer plus de personnel. De plus, depuis personnes dépendantes. La seconde

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

© Frédéric Pelé

Fondé en 1945, le premier réseau associatif français de services à la personne, l’ADMR, va fêter cette année ses 77 ans. octobre 2021, nous avons appliqué la réforme de la convention collective de l’aide à domicile avec l’avenant 43 qui prévoit une revalorisation des rémunérations et une refonte du système de classifications des salariés. Cela a généré une grande différence pour les salariés avec de l’ancienneté avec des augmentations de 400 à 500 € pour une personne avec vingt-ans de métier, ce qui fidélise les anciens car c’est une vraie reconnaissance de leur travail mais cela n’a pas beaucoup fait changer les choses sur les salaires entrants, ça ne résout donc pas complètement notre problématique de recrutement. De plus, nous avons organisé le 18 mai dernier, à la salle Robert Vergnaud de Rivedoux, une assemblée générale pour mettre en avant nos salariés, dont une avec vingtans d’ancienneté à qui nous avons remis une médaille et un bouquet de fleurs pour la remercier de son investissement dans la société et une autre qui partait à la retraite. L’occasion également de remercier l’ensemble du personnel et des bénévoles en leur offrant le verre de l’amitié et de quoi se restaurer.

Avez-vous des projets ?

Lors de notre assemblée générale, Patrice Raffarin était présent et nous a parlé d’un projet de cantine centrale pour les écoles porté par la Communauté de Communes de l’île de Ré. Nous avons donc immédiatement expliqué que nous serions intéressés pour faire partie de cette collectivité de repas puisque actuellement nous allons les chercher auprès d’une association d’insertion à Aytré, alors qu’il serait préférable pour nous de travailler en local.

Affaire à suivre…

Stessy Bourreau

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ÉCO À LA HUNE A Q U A C U LT U R E

Le concombre de mer, une aubaine économique et écologique pour l’ostréiculture ?

L’idée de faire cohabiter holothuries et huîtres dans les claires, voire en mer, pourrait offrir un nouveau débouché aux conchyliculteurs tout en améliorant la qualité de l’eau. Une première expérimentation, lancée au Château-d’Oléron, vient d’aboutir à des résultats prometteurs. Explications. © CAPENA

raffinement en Chine, le concombre de mer se négocie entre 150 et 400 dollars le kilo. « C’est un peu comme le foie gras chez nous. Pour les ostréiculteurs, cela pourrait constituer un nouveau débouché et leur éviter de mettre tous les œufs dans le même panier », confie Pierrick Barbier.

L’élevage aquacole des concombres aurait d’autant plus de sens que les Chinois ratissent depuis des années le fond des océans à la recherche du précieux bivalve, et que l’espèce est en voie d’extinction dans le milieu naturel. « Ils ont tellement été surpêchés en zone tropicale que les Chinois vont aujourd’hui en Arctique pour exploiter d’autres espèces d’holothuries ».

ourquoi ne pas faire cohabiter différentes espèces dans les claires ostréicoles ? Depuis quelques années, certains ostréiculteurs se sont par exemple lancés dans l’élevage de crevettes impériales, d’autres dans les algues comestibles ou la salicorne. Cette aquaculture multitrophique intégrée (AMTI), qui consiste à réunir plusieurs espèces se rendant des « services » mutuels, est une sorte d’équivalent de la permaculture(1) appliquée à l’aquaculture. « L’idée est d’associer différentes espèces utiles chacune pour les autres et bénéfiques pour l’ensemble du système, tout en réduisant l’impact environnemental », explique Pierrick Barbier, référent scientifique au Centre pour l’aquaculture, la pêche et l’environnement de Nouvelle-Aquitaine (CAPENA).

Sur terre ou en mer, les problématiques de la culture intensive, que l’on parle de culture de maïs ou d’huîtres, sont à peu près les mêmes : une forte concentration d’individus dans un espace limité qui entraîne pollutions de toutes sortes et atteintes au milieu. « Un des grands problèmes dans les champs de monoculture comme les parcs à huîtres, c’est l’énorme quantité de matière organique qu’elle génère », explique Pierrick Barbier.

Outre les conséquences sur la qualité de l’eau, les déjections des huîtres peuvent être à l’origine de graves épizooties, les virus

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trouvant refuge dans ces matières en suspension. Bivalve filtreur vivant sur les fonds marins, les concombres de mer (holothuries) ont justement la particularité de se nourrir de matière organique. « S’ils se nourrissent des fèces d’huîtres ou de moules, cela limitera la quantité de vase et améliorera la turbidité de l’eau », pressent le chercheur.

Plat de luxe en Chine Le cercle vertueux ne s’arrête pas là : le concombre de mer étant une espèce très consommée en Asie, et particulièrement en Chine, leur élevage en Charente-Maritime offrirait un nouveau débouché économique pour les conchyliculteurs. Considéré comme un plat de fête et symbole de © CAPENA

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Pierrick Barbier, référent scientifique pour l’aquaculture au CAPENA du Château-d’Oléron, a mené cette expérience qui pourrait déboucher sur une nouvelle filière d’ici quelques années.

En Europe, le concombre est présent partout sur nos côtes mais n’est pas traditionnellement consommé, à part en Galice, voire à la table de quelques grands chefs étoilés, comme Mauro Colagreco qui le propose à la carte de son célèbre restaurant Mirazur à Menton. Il pourrait donc dans un premier temps intéresser les communautés asiatiques vivant en Europe, et pourquoi pas s’exporter dans l’Empire du Milieu, où on lui prête des vertus aphrodisiaques. Par ailleurs, la recherche médicale s’intéresse de plus en plus à ce petit bivalve, qui possèderait des propriétés à la fois anti-tumorales et capables de réduire les effets secondaires des chimiothérapies. « Ce sont de très vieilles espèces apparues il y a très longtemps et qui ont développé des molécules assez uniques », confirme Pierrick Barbier. L’industrie cosmétique suit également de prêt les recherches autour du concombre de mer : tout comme l’oursin, il aurait la capacité à produire du collagène, une protéine favorisant l’élasticité et la régénération des tissus. D’où l’intérêt de réfléchir à la mise en place d’une filière aquacole pour répondre à d’éventuels nouveaux besoins.

Conditions « extrêmes »

Appelés également bêches de mer, les concombres de mer sont des échinodermes au corps mou et oblong, possédant un cercle de tentacules autour de la bouche.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

En 2018, le CAPENA s’est intéressé à deux projets hexagonaux, à Concarneau et Palavas-les-Flots, visant à maîtriser la production de naissain d’holothuries en écloserie, étape indispensable avant d’envisager un élevage aquacole. « De mon côté, j’ai voulu compléter leurs recherches en essayant de montrer s’il était possible ou non de les élever chez nous, dans nos claires ostréicoles », confie Pierrick Barbier. L’expérimentation, financée sur un reliquat de fonds européen pour la pêche et l’aquaculture(2), est lancée le 21 mai 2021 dans deux bassins du CAPENA, au

Château-d’Oléron. Les ingénieurs introduisent dans deux claires distinctes l’holothurie noire, une espèce présente sur nos côtes atlantiques, et l’holothurie tubuleuse, présente en Méditerranée, puis placent dans les bassins des casiers d’huîtres. Tout ce petit monde va cohabiter jusqu’au 30 septembre, date à laquelle les scientifiques mettent fin à l’expérience. Pour l’holothurie noire, ils constatent un taux de survie de 25%, contre 86% pour la tubuleuse.

Des résultats spectaculaires. « Même pour l’holothurie noire, c’est un bon ratio car cette expérience a été menée sans adaptation zootechnique. On sait par exemple que le concombre de mer a besoin d’abris pour se cacher du soleil. Nous étions donc dans les pires conditions possibles, et on a déjà un taux de survie encourageant », se félicite l’écologue. Pour expliquer cette différence d’adaptation entre les deux espèces, Pierrick Barbier avance l’idée que la « tubuleuse », habituée aux eaux plus chaudes de la Méditerranée, s’acclimate plus facilement aux fortes variations de températures dans les claires. « Les conditions y étaient extrêmes puisque la température peut varier de 20 à 32° entre l’hiver et l’été. C’est un animal qui vit habituellement au fond de l’eau et qui est habitué à des conditions beaucoup plus stables ». Par ailleurs, les individus « atlantique » avaient maigri au bout d’un an, tandis que les congénères méditerranéens avaient pris 10% de poids.

Sensibiliser la profession Des résultats qui devront toutefois être confortés par de nouvelles recherches (voir encadré), dans la mesure où on savait très peu de choses des individus témoins, prélevés directement dans le milieu naturel pour les besoins de l’expérience. « C’est un peu le point négatif, car il est difficile d’évaluer des taux de croissance et de survie pour des individus qui n’avaient pas le même âge au départ. Il faudrait donc poursuivre l’expérience avec des juvéniles pour avoir des données plus précises », confie Pierrick Barbier. La restitution de ces résultats préliminaires d’ici la fin du mois auprès du Comité Régional de la Conchyliculture devrait permettre aux chercheurs de sensibiliser la profession à ce débouché potentiel. « Il s’agit de mettre tout le monde autour d’une table et de faire connaître le concombre de mer dont beaucoup ignorent les marchés (Lire la suite page 27)

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ÉCO À LA HUNE © CAPENA

potentiels », confie Pierrick Barbier.

Si l’expérimentation se déroule du côté d’Oléron, le chercheur compte s’appuyer à l’avenir sur des conchyliculteurs de l’ensemble du bassin ostréicole. « Aussi bien sur Marennes que sur Oléron ou l’île de Ré, il y a toujours des ostréiculteurs pionniers qui sont prêts à tester de nouvelles choses… » Mathieu Delagarde (1) Système de culture intégrée et évolutif s’inspirant des écosystèmes naturels.

(2) Financé à 80% par l’Europe (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) et 20% par le Comité Régional de la Conchyliculture, ce programme de recherche comprend une étude sur les vers marin (fortement prisés comme appâts pour la pêche de loisir), et une autre, qui nous intéresse ici, sur les concombres de mer.

R É S E A U

Les holothuries sont considérées comme un plat de luxe en Asie, où elles peuvent atteindre 150 à 400 dollars le kilo.

D ’ É C H A N G E S

« Ouvrir le champ des possibles » grâce à de nouvelles recherches Pour le Centre pour l’aquaculture, la pêche et l’environnement de NouvelleAquitaine (CAPENA), de nouvelles recherches pourraient permettre de répondre à des questions encore en suspens. A commencer par des mesures physiques de la qualité de l’eau : est-elle réellement améliorée grâce cette cohabitation entre concombres et huîtres ?

Le cycle des nutriments pourrait également être mesuré grâce à des analyses chimiques de l’eau. Concernant l’acclimatation des concombres, les chercheurs envisagent un « parcours » d’élevage : les holothuries seraient placées en en claires durant la saison froide, puis en pleine mer, au milieu des parcs à huîtres, pendant l’été, afin de réduire les écarts thermiques. Enfin, une adaptation zoonotique des claires, par l’installation d’abris artificiels, pourraient être testée pour garantir aux concombres des conditions plus propices à leur survie. Si les expériences étaient concluantes, il faudra ensuite changer certains aspects réglementaires pour pouvoir cultiver le concombre de mer au milieu des huitres. « Il y aura des verrous à faire sauter car il faudra enregistrer ces nouvelles espèces dans le cadastre conchylicole » , explique Pierrick Barbier, référent scientifique pour l’aquaculture au CAPENA.

P R O F E S S I O N N E L S

Apéro Time Entrepreneur Ile de Ré, le goût du partage Lancé en novembre dernier, Apéro Time Entrepreneur Ile de Ré n’a cessé depuis de faire des émules.

Rencontre avec sa fondatrice Jennifer Barrault.

N O U V E A U

DR

vraie vie que cela se passe avec un « Apéro Time » chaque mois, toujours dans un lieu différent.

L’oiseau fait son nid…

Partie de rien, la page Facebook du réseau insulaire rassemble aujourd’hui près de 450 abonnés, et Jennifer Barrault s’avoue heureusement surprise. « Un noyau d’une trentaine de personnes est fidèle à chaque soirée, tandis que d’autres vont et viennent et toutes les professions sont représentées », précise-t-elle. « Les rendez-vous mensuels favorisent les relations de travail mais je vois aussi des amitiés naissantes », ajoute la jeune femme avec plaisir. Ajoutons qu’à chaque fin de ces conviviales soirées, un tirage au sort désigne quatre personnes qui seront ensuite présentées sur la page Facebook sous un format portrait, diffusé chaque mercredi dès 7h et à raison de un par semaine… jusqu’au prochain Apéro Time.

Tout le monde étant actuellement débordé (saison oblige), Jennifer a choisi de faire une pause et le 23 juin, le dernier Apéro Time du premier semestre 2022 aura pour cadre la Java des Baleines, lieu idéal pour ce genre d’événement.

Mais au fait Jennifer, ce n’est pas difficile de trouver chaque mois un nouveau lieu ? « Pas du tout et nous sommes toujours très bien accueillis ! », répond-elle d’emblée, reconnaissant toutefois que cette belle aventure lui donne du travail. Car de l’organisation des soirées à la tenue et au suivi de la page Facebook via laquelle tout se prépare, elle est seule et nous annonce d’ailleurs avoir mis en place un ticket d’entrée aux soirées à 5 €. « Pour couvrir les frais et un peu du temps passé », explique-t-elle.

Des nouveautés à la rentrée ? « Après une première année de mise en place, je réfléchis à l’idée de rythmer les soirées avec des thèmes. Mais en même temps, les gens aiment ce format libre et spontané alors… ». Alors nous verrons bien… reste que l’Apéro Time Entrepreneur Ile de Ré a trouvé son public et ne demande qu’à s’enrichir !

Pauline Leriche Rouard

Apéro Time Entrepreneur Ile de Ré Contact : Jennifer Barrault au 06 52 80 40 34 -

C O M M E R C E © PLR

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pas chose facile. A nfirmière de métier, cause du Covid bien Jennifer Barrault est aujourd’hui hypnothésûr, qui contraint au rapeute sur Rivedoux et repli, mais pas que.

Sainte-Marie. Plus largeCar finalement si ment passionnée par une sur notre petit terriapproche naturelle de la toire, tout le monde santé, elle pratique aussi connaît tout le le yoga du rire, la méditamonde ou presque, tion et le massage. Rien c’est souvent comme ça, vite fait, chane la prédisposait donc a priori - à se lancer dans cun vaquant à ses Jennifer Barrault, le goût des occupations. l’aventure de l’Apéro autres et du partage.

Time Entrepreneur Ile de Ré, si ce n’est une personnalité portée Provoquer les occasions vers les autres. Et c’est justement ça Sur La Rochelle, Jennifer a déjà vécu l’essentiel. l’expérience de réseaux d’échanges professionnels comme Entreprendre Rétaise depuis 2020 au Féminin par exemple. Alors l’idée Rochelaise, Jennifer Barrault s’inslui vient de lancer une initiative de ce talle sur l’Île de Ré à la rentrée 2020, type sur l’Île de Ré. C’est ainsi que marquée par la crise sanitaire et un naît l’Apéro Time Ile de Ré, « pour nouveau confinement en novembre. rencontrer du monde, fédérer et parBref, la période n’est pas idéale côté tager, chacun apportant ses compérelations sociales. Étant infirmière, elle tences », raconte Jennifer. L’accueil peut pratiquer les tests PCR, ce qu’elle est positif, nombre de gens en ayant fait pendant un an. « J’ai rencontré « marre des réseaux sociaux et des plein de gens différents », se réjouit relations virtuelles », souligne-tla jeune femme qui se rend rapideelle. Car si Facebook est le premier ment compte que pour nombre de point de contact avec Apéro Time personnes, les rencontres ne sont Entrepreneur, c’est ensuite dans la

L’Ilot CBD, l’autre voie du bien-être

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endance douteuse que ces boutiques diront certains. Gardant l’esprit curieux, nous voilà face à Christelle, binôme de Maxime Cottin, fondateur de L’Ilot CBD et déjà propriétaire d’autres boutiques de même type sur Orléans. « Le chanvre est une culture historique sur notre région », rappelle Christelle, évoquant la Corderie royale de Rochefort, où une partie des feuilles de chanvre servait la fabrication des cordages de bateaux, tandis que l’autre allait déjà à des usages médicinaux au Potager du Roi. Sur la vitrine, L’Ilot CBD est référencé en tant que parapharmacie. « C’est important », souligne

Christelle qui aimerait « faire bouger les mentalités sur le CBD ». Substitut naturel à la chimie, rappelons que l’usage de cette molécule est légal, les produits disponibles à la vente ne pouvant contenir plus de 0,2% de THC. De quoi « venir en soutien à certaines pathologies telles anxiété, stress, perte du sommeil mais aussi douleurs de dos et problèmes articulaires », poursuit Christelle. On trouve ici fleurs, résines, huiles, mais aussi une gamme de produits d’hygiène, des cosmétiques naturels et même une sélection en épicerie.

On aime : l’approche très professionnelle qui conduit à être en lien éventuel

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

avec le médecin pour élaborer un vrai protocole de médecine douce.

Le + : l’accueil pédagogique de Christelle, elle-même sophrologue et naturopathe (entre autres), et une ouverture à l’année.

Pauline Leriche Rouard

L’ILOT CBD Galerie de l’Ilot du Port – 10, quai de Bernonville à Saint-Martin Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 sans interruption Contact : 06 12 19 92 48

Derrière la vitrine de l’Ilot CBD, une décoration soigneuse et lumineuse inspirant la sérénité.

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SPORTS À LA HUNE B I L A N

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S A I S O N

Le basket est l’un des premiers sports à avoir été pratiqués chez les Rétais Tout d’abord présente sur le nord de l’île, en 1937 à Ars, aux lendemains de la Libération à Saint-Clément des Baleines, cette discipline commence à se développer à Saint-Martin et à Sainte-Marie.

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ans aux séniors.

Pour ce qui concerne le SaintClément basket 17 (qui succède depuis 2017 à l’Union sportive villageoise - USV), son équipe « séniors » qui évolue en Régionale 2, termine 2ème de sa poule. Une défaite, lors du dernier match lors des prolongations, la prive de la montée en Régionale 1.

De son côté, l’équipe première de l’Union sportive arsaise (USA), termine 6ème de sa poule, en première division départementale, quant à la réserve qui évolue en seconde division départementale, se place en 5ème position.

Saint-Clément basket 17.

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es responsables se sont mis d’accord, depuis 2014, pour adopter le principe de la coopération territoriale des clubs (CTC). Il s’agit d’une « passerelle » entre les équipes. Ainsi, si le club

B I L A N

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de Saint-Clément rencontre un problème d’effectifs, il peut, très bien, faire appel au club d’Ars, et inversement. La pratique de la CTC concerne l’ensemble des équipes rétaises, des moins de 7

Chez les jeunes, le réseau de l’entente territoriale est tout à fait au point Les moins de 17 ans jouent à Sainte-Marie, les moins de 15 ans à Ars, les moins de 13 ans à Ars et Sainte-Marie, les moins de 11 ans à Sainte-Marie et à Saint-Martin,

les moins de 9 ans à Saint-Martin, et les moins de 7 ans se retrouvent à Saint-Clément pour participer à des ateliers-jeux. Une fête du « mini-basket » est organisée à la fin de chaque saison.

Signalons que jusqu’à l’âge de 13 ans, les équipes sont mixtes. De leur côté, les filles participent à des entraînements « de loisir », à Ars et à Saint-Clément. Benoît Pinaud, le président du Saint-Clément basket 17, nous confie que l’idée de création d’une équipe féminine, inscrite en championnat, mûrit sérieusement dans les esprits...

Jacques Buisson Un camp de basket sera organisé pour les joueurs de 11 à 15 ans, en partenariat avec le Stade Rochelais basket, durant les deux premières semaines de juillet. Les jeunes seront hébergés au camping de l’Océan à Saint-Clément.

S A I S O N

Le Ré Handball Club a tenu jusqu’au bout

L

a Régionale est la vitrine pour attirer et motiver les joueurs » nous confie Damien Bouchet, président depuis l’année dernière. Celui-ci se félicite, également, de la prestation de l’équipe réserve qui a terminé le championnat en milieu de tableau. Chez les hommes, l’entraîneur Sébastien Perrot reste en place.

niveau supérieur reste fixé.Les handballeuses vont é v o l u e r, l ’ a n n é e prochaine, sous la responsabilité d’un nouvel entraîneur, Frédéric Aubry, il sera appuyé par Mickaël Charles.

Les filles, de leur côté, n’ont pas réussi la montée en « Régionale ».

Après un bon début de saison, le groupe a souffert de nombreuses blessures. Malgré ces désagréments, l’objectif d’accéder au

Une pouponnière bien prometteuse Chez les jeunes, le RHBC compte trois équipes. Les moins

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Les handballeurs rétais se maintiennent en « Régionale ». Les joueurs du Ré Handball Club ont remporté leur dernier match en championnat, une rencontre décisive qui leur a permis d’éviter la descente. de 15 ans évoluent en championnat. Les moins de 11, et moins de 9 ans jouent en « plateaux » et participent à des « mini tournois ». On recense 25 jeunes parmi les 80 licenciés que compte le club. Les responsables se félicitent de leur assiduité aux entraînements.

Les dirigeants apprécient la présence d’un public enthousiaste. De 60 à 80 spectateurs viennent, régulièrement, encourager leur équipe.

Les handballeuses vont évoluer, l’année prochaine, sous la responsabilité d’un nouvel entraîneur.

Jacques Buisson

F O O T B A L L

Une saison réussie pour l’ASR Le club de football de Saint-Martin de Ré affiche beaucoup d’optimisme en cette fin de saison.

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ous sommes fiers et contents » affirment Michel Desfontaines et Jordan Riché, respectivement

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président et secrétaire du club. Le nombre de licenciés (181) connaît une hausse supérieure à 50% par rapport à 2021.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Chez les séniors, une troisième équipe a vu le jour, en octobre dernier. Elle a terminé 5ème (sur 10) de sa poule en 4ème division de

district. La première qui évolue en « Régionale 2 », dans une poule très difficile, finit la saison en milieu de (Lire la suite page 29)

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SPORTS À LA HUNE © ASR

R U G B Y

SCR : la relève assurée Les rugbymen rétais ont tiré leur épingle du jeu dans une poule bien compliquée.

La relève de l’ASR, les moins de 13 ans.

tableau (6 sur 12). La réserve, quant à elle, occupe la 4ème place du classement (sur 12), à la fin du championnat, en 3ème division départementale. ème

Une relève très énergique et pleine d’ambitions

terminé la saison en 6ème position (sur 10). Les 13-15 ans, groupe créé cette année, qui est passé de 0 à 22 licenciés, s’est très bien comporté en division de district. Il en a été de même pour les 11-13 ans et les 9-11 ans.

Les dirigeants de l’Association Sportive Réthaise jettent un regard tout à fait positif sur le comportement des jeunes, tous très assidus aux entraînements. Ils remercient les douze éducateurs qui apportent « un supplément d’âme dans cette relance » comme le fait remarquer Michel Desfontaines.

Chez les plus jeunes, il existe trois équipes (moins de 9, de 7 et de 6 ans) qui évoluent en « plateaux », c’est à dire des tournois locaux.

L’équipe des juniors (16-18 ans) a

Jacques Buisson

Signalons que l’école de football qui compte 70 enfants de moins de 6 à 15 ans, confirme l’excellent état de santé du club.

les moins de 14, moins de 16, et moins de 18 ans sont inscrites en championnat, en entente avec les jeunes joueurs de Puilboreau. Elles ont, chacune, réalisé une excellente saison.

Ce sont, en tout, 90 licenciés qui sont prêts à assurer la relève...

Jacques Buisson DR

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romus, cette année, les joueurs du Sporting Club Rétais ont évolué en promotion d’honneur, dans un groupe où le niveau était particulièrement élevé (on comptait cinq équipes de Gironde, de très grande classe). Les insulaires terminent leur saison en quatrième position, sur dix, pour la plus grande satisfaction de Manu Aouach, le président, de Xavier Castin, co-président, et des entraîneurs, Jérémy Georges et Ludovic Pujos, et pour la plus grande joie des fidèles et nombreux supporters (on en compte, environ 400 par match). Toujours chez les séniors, catégorie dans laquelle on recense 62 licenciés, l’équipe réserve, créée cette année, finit le championnat en milieu de tableau.

De jeunes amateurs du ballon ovale, très motivés Tout d’abord, il existe le « Babyrugby » pour les 4-6 ans. Ensuite, trois équipes, les moins de 8, moins de 10, et moins de 12 ans, évoluent en « plateaux », des rencontres entre plusieurs clubs du département. Enfin, trois équipes,

Un joueur qui exprime la détermination de son club.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Des nouveautés à la pelle pour votre jardin !

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Afin de profiter au maximum de vos barbecues, pensez à les agrémenter d’accessoires, tels que la pierre à pizza, le wok, la rôtissoire de chez Weber. En été, on cuisine à l’extérieur avec la cuisine aménagée avec évier Emu, et plancha intégrée.

Toute l’équipe des Pépinières Guilbon-Bricoloisirs se tient à votre disposition pour toutes vos demandes.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

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SPORTS À LA HUNE R É

B E A C H

F R A N C E ,

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È M E

É D I T I O N

Mission accomplie pour les joueurs du Ré beach club L’élite française du beach volley avait rendez-vous sur la plage de la Cible, à Saint-Martin de Ré, du 10 au 12 juin.

Le vendredi 10 juin, six équipes chez les hommes, six chez les femmes, ont été qualifiées pour intégrer, le lendemain, les tableaux principaux sur lesquels figuraient, déjà, dix paires masculines et dix paires féminines qualifiées d’office en fonction de leur classement national. Nous signalons deux absences de marque, le duo hommes : Krou-Gauthier-Rat, le duo filles Richard-Placette qui participaient, aux mêmes dates, aux championnats du monde de la discipline, qui se déroulaient à Rome.

Les joueurs locaux ont été impressionnants Le Ré beach club, un club plein de vie,

T O Y O T A

O P E N

qui compte plus de 120 licenciés, avait affiché, dès le début de la compétition, ses ambitions. Yann de Kergret, son énergique président, et par la même occasion directeur du tournoi, nous avait confié ses objectifs : un podium chez les hommes et Chez les filles, la paire rétaise composée d’Elsa Descamps et de Marine Kinna, s’est emparée du titre. le titre chez les filles. Ce fut mission accomplie…

Klasnic-Timothée Platre, en deux sets.

© Jacques Buisson

1

04 joueurs (26 paires masculines, autant chez les filles) se sont retrouvés sur le sable rétais, pour participer à une compétition d’un très haut niveau.

La paire Philippe Daniel-Sacha Klein remporte le match pour la troisième place. Lors de la finale, Titouan Hallé (du Ré beach club) était associé à Julien Legrand (du Touquet), ils ont dominé la paire Djordje

I N T E R N A T I O N A L

D E

Chez les filles, la paire rétaise composée d’Elsa Descamps et de Marine Kinna, s’est emparée du titre face à une redoutable équipe quimpéroise (Mickaëlla Formankova et Katarina Tychnova), en trois sets.

L’ Î L E

D E

Nous ne manquerons pas de mentionner la présence sur le terrain de deux jeunes Rétais, deux espoirs du beach volley, au niveau national : Kéran (15 ans) et Saopé (16 ans) Duval, le frère et la sœur qui sont les petits enfants de Yann de Kergret.

Kéran a terminé troisième de sa poule de qualification et a remporté son tour en coupe de France, avec les moins de 15 ans du club rétais.

Saopé a été éliminée en quarts de finale face à la joueuse qui a terminé seconde.

Le tournoi a accueilli, sur les trois jours, près d’un millier de spectateurs. Le soleil était au rendez-vous.

Chacun a pu apprécier cette ambiance conviviale à l’image du sourire gracieux de Cécile et d’Emma qui ont géré la buvette de « mains de maîtresse ».

Jacques Buisson

R É

La canicule s’est invitée à la 18ème édition du tournoi handi-tennis

Pauline Déroulède, classée 2ème joueuse française, battue en finale simple et vainqueure de la finale en double, ne cache pas ses ambitions pour les Jeux Paralympiques de 2024.

L

e gratin de l’Handi-tennis a répondu au rendez-vous, soixantedix joueurs et joueuses. Comme nous l’avions indiqué dans notre précédent numéro, des joueurs sont venus des cinq continents. Le tournoi a commencé mercredi 15 juin, dès 10 heures. Le mercure annonçait, déjà, ses intentions de franchir largement la barre de trente. Au cours des journées du 17 et du 18 juin, les organisateurs ont été contraints de faire respecter l’arrêté préfectoral interdisant la présence sur les courts de 14 à 20 heures, le vendredi et de 10 à

30

20 heures le samedi. Certains matchs se sont déroulés sur les courts de Rivedoux, en nocturne.

poignant. Plusieurs élèves ont échangé des balles, assis sur un fauteuil roulant, une raquette à la main.

Les concurrents étaient hébergés à l’hôtel Atalante à SainteMarie de Ré. Une navette de cars a assuré la liaison jusqu’à La Couarde. Comme pour les années passées, une cinquantaine de bénévoles étaient sur les lieux pour gérer l’organisation de l’événement : des membres de différents clubs de tennis de l’île, des membres du Lions (partenaire assidu), des anonymes.

Une ambiance très conviviale chez les joueurs

Un effort pédagogique pour sensibiliser les jeunes aux problèmes du handicap

Près de mille jeunes de l’ensemble des écoles rétaises ainsi que du collège de Saint-Martin étaient attendus (soit le triple par rapport à 2021). Nombre d’entre eux n’ont pu se déplacer, en fonction des conditions caniculaires. La coordination « Sécurité routière », placée sous la responsabilité de la Préfecture de la Charente-Maritime, est intervenue auprès de six classes du collège des Salières, afin de procéder à une prise de conscience des dangers que l’on peut rencontrer sur la route. Une des participantes au tournoi est intervenue pour apporter un témoignage

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Nous avons rencontré Pauline Déroulède dont c’était la deuxième participation au tournoi. Elle est classée deuxième joueuse française et dix-neuvième au mondial. Elle nous a confié l’intérêt qu’elle portait à cette rencontre. Victime d’un grave accident au cours duquel elle a perdu sa jambe gauche, Pauline fait preuve de beaucoup de courage et d’optimisme. Battue en finale en simple et gagnante de la finale en double, elle ne nous a pas caché ses ambitions, ayant la ferme intention de participer aux jeux paralympiques de Paris, en 2024, et de viser une place sur le podium.

A la fin du tournoi, Yann Maître, créateur et directeur de l’évènement, nous a fait part de sa satisfaction et surtout de son soulagement. « Depuis que l’on organise le tournoi, on a connu la pluie, on a subi l’épreuve du Covid, là nous sommes tombés sur une canicule à la limite du supportable, mais nous nous en sommes, tout de même sortis... », a-t-il déclaré.

Les résultats Chez les hommes, c’est Nicolas Peiffer (France) qui a remporté la finale face à l’Espagnol Martin De La Puente. La finale, chez les dames, a vu la Chinoise Zhenzhen Zhu s’imposer face à la Française Pauline Déroulède. Toujours concernant les finales, le double messieurs Nicolas Peiffer (Fr) et Martin De La Puente (Esp) ont triomphé devant le tandem Tom Egberink (Ned) et Maikel Scheffers (Ned). Chez les filles, Pauline Déroulède (Fr) et Katharina Kruger (Ger) sont venues à bout du duo Maria Florencia Moreno (Arg) et Zhenzhen Zhu (Chin).

La finale, simple, en quad, a été remportée par David Wagner (EU) face à Ymanitu Silva (Bra).

En double quad, David Wagner (EU) et Weinberg (Isr) ont triomphé du duo Ymanitu Silva (Bra) et Pena (Bra).

Jacques Buisson © Jacques Buisson

© Jacques Buisson

Perturbant l’organisation du tournoi, elle n’a pas empêché l’élite mondiale de se retrouver sur les courts de tennis couardais.

Des élèves très attentifs.

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SPORTS À LA HUNE I N T E R V I E W

Julien et Camille Bouyer, des frères dans le vent !

Multi-médaillés en wingfoil, windsurf ou encore en stand up paddle, les frères couardais ont une place bien méritée dans le classement mondial de ces sports nautiques. © Camille et Julien Bouyer

BJEPS voile pour pouvoir donner des cours, Julien l’a rejoint dans cette aventure.

Quand avez-vous décidé de devenir professionnel dans vos disciplines ?

Malgré notre petite différence d’âge, nous nous sommes retrouvés au même moment, il y a deux ans, à devoir choisir si nous souhaitions travailler dans le domaine des études que nous avons fait ou si nous voulions devenir professionnel et nous consacrer à notre passion. Nous avons choisi cette dernière option et depuis nous faisons tout ensemble.

De quoi est fait votre emploi du temps actuellement ?

En 2021, Camille a remporté le titre de vice-champion du monde en wingfoil et Julien la 5ème place.

À

27 et 23 ans, Julien et Camille sont des sportifs rétais de haut niveau. Entre les compétitions, leur chaîne YouTube et leur école de wingfoil, les frères Bouyer nous parlent de leur belle aventure…

Ré à la hune : Camille et Julien, parlez-nous de vos débuts dans l’eau…

Julien et Camille : Dans la famille nous sommes Rétais depuis plusieurs générations, nous avons donc toujours évolué dans ce milieu aquatique. Nos parents tiennent un surfshop à La Couarde, et depuis tout petit nous avons été attirés par les sports nau-tiques, à commencer par le surf. Puis, en parallèle de l’école, on a rapidement débuté les compétitions en stand up paddle, surf et planche à voile…

Quelle orientation avez-vous choisie pour vos études ?

Nous nous sommes dirigés vers le lycée Dautet qui propose un parcours en sport-études dans nos disciplines respectives. Nos entraînements avaient lieu au pôle des Minimes.

Nous avons continué les compétitions. Julien a décroché un titre de champion du monde de windsurf en 2011-2012 ainsi que la la troisième place en finale de coupe du monde de Stand Up Paddle ; et Camille le titre de vice-champion du monde de windsurf en série olympique jeune.

Tout en continuant les compétitions, Julien s’est ensuite dirigé vers des études en faculté de mathématiques où il est allé jusqu’au master et Camille a fait un BJEPS activités de la forme au stade rochelais de rugby à La Rochelle sur deux ans, puis un

Depuis que nous avons pris la décision de nous consacrer à notre sport, nous avons lancé notre chaîne YouTube et cela nous a tout de suite permis d’en vivre grâce aux sponsors qui nous ont suivi dans l’aventure.

Nous faisons une vidéo par semaine, où nous partageons nos voyages et nos passions et où l’on donne des conseils aux gens pour qu’ils puissent progresser dans les sports nautiques que l’on pratique. L’essentiel de notre temps est donc consacré aux réseaux sociaux et aux compétitions. De plus, grâce à notre brevet d’État Voile nous avons monté notre école de wingfoil, la JujuCams school, à la plage de la Pergola de La Couarde où nous donnons des cours particuliers dans plusieurs disciplines.

Quels sont vos prochains objectifs ?

Continuer à faire ce que l’on fait actuellement, prendre du plaisir, partager notre passion avec le maximum de gens autour de nous pour leur donner envie de s’y mettre. On compte bien rester sur l’île de Ré, même si on adore partir en voyage

pour les compétitions, c’est ici qu’on aime être, l’avantage d’une île c’est qu’il y a toujours un endroit favorable pour exercer nos sports quand on sait où aller selon l’orientation du vent.

Propos recueillis par Stessy Bourreau

Jujucams Scool Plage de la Pergola 17 670 La Couarde-sur-Mer 06 09 50 82 57 ou 06 09 74 08 62 Internet : www.jujucams.com Mail : juju.cams@outlook.com Réseaux sociaux JujuCams life JujuCams jujucams_

TITRES DES DEUX FRÈRES Julien - 5 ème mondial Wingfoil 2021 - 2 ème Coupe du Monde Wingfoil Maroc 2021 - 3 ème finale Coupe du Monde SUP surf 2018 - Vice-champion d’Europe SUP surf 2013-2016 - Champion d’Europe de windsurf 2013 - Champion du Monde de Windsurf 2011-2012 Camille - Vice-champion du Monde Wingfoil 2021 - Vice champion du Monde Windsurf Olympique Jeune 2016 - Champion de France RSX 8.5 2016 - Vice-champion d’Europe de SUP surf 2014-2016 - Champion du Monde Windsurf U13 2010

T O U R N O I

Les tennismen grisonnants sur l’île de Ré DR

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Les joueurs de tennis de plus de 60 ans vont se retrouver sur l’île de Ré du 24 au 26 juin.

es courts de tennis de La Couarde s’apprêtent à accueillir le tournoi « Multichance ».

Pour la huitième reprise, un tournoi de tennis, organisé par le Loix Tennis La Couarde (LTC) va se dérouler les 24, 25 et 26 juin. Les organisateurs attendent huit équipes en double, des joueurs, en simple, tous âgés de plus de soixante ans, venus de tout le département...

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

SOLDES D'ÉTÉ DÈS MAINTENANT JUSQU'AU 15 JUILLET Sur une grande selection de végétaux

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LA FLOTTE À LA HUNE

CARNET DE VOYAGE(S)…

CHACUN DES DIX VILLAGES DE L’ÎLE DE RÉ REVÊT DE MULTIPLES FACETTES, QUI SE DÉVOILENT À QUI VEUT BIEN LES DÉCOUVRIR.

La Flotte, un village où il fait bon vivre à l’année comme en vacances Au Sud de l’Île, La Flotte abrite de multiples trésors qui rendent ce village idyllique tout en offrant un cadre de vie naturel, doux et préservé.

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séduire à coup sûr… suivez le guide pour passer une journée à la mode flottaise !

Les promeneurs, les gourmands, les curieux… tout le monde y trouve son compte !

Le phare du Port de La Flotte.

S

eulement à quelques kilomètres de la sortie du pont, vous ne pouvez pas visiter l’Île de Ré sans vous arrêter à La Flotte. Résolument attractif, ce village est tout simplement devenu un incontournable. Son petit port de plaisance, son marché d’inspiration médiéval, ses venelles fleuries, son sentier côtier, sa vie culturelle, ses soirées animées, son patrimoine architectural vont vous

Son port niché au cœur du village

Pour bien commencer la journée, rien de tel que de prendre un petit café face au port, assis à l’une des terrasses ensoleillées des bistrots et restaurants qui l’entourent. C’est l’occasion de voir le ballet incessant des bateaux de plaisance qui larguent les amarres pour partir au large. L’une des particularités du Port de La Flotte, ce sont les vieux gréements, une dizaine,

L’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É , C O N S O M M E Z A V E C M O D É R AT I O N

TOUS 17 eH B a r à LES B i è r eSOIRS s e t g rDÈS i g n otag

Le marché médiéval, une halte gourmande.

qui y séjournent. Ces bateaux anciens qui rappellent les voiliers de pêche du début du XXe siècle, classés pour certains au titre des Monuments Historiques, font l’admiration des passants.

du terroir. Toujours prêts à vous faire déguster leurs produits, ils ne manquent pas d’ambiancer ce typique marché !

Son marché unique

Après cette halte gourmande, place à la balade pour vous dégourdir les jambes. Au choix : flâner dans les nombreuses venelles où la

Son architecture authentique

ES

05 4 6

66 58

© Yann Werdefroy

IÈR ÀB

08

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Ensuite direction le marché, l’un des plus pittoresques de l’Île de Ré.

Datant de 1804, son charme contri(Lire la suite page 33) bue à la renommée du village. Sa cour pavée bordée Pub des d’étals couverts d’appentis de bois et ses tuiles tiges de bottes en font un lieu unique.

Les commerçants Venez découvrir La Flotte - Rue de la Garde présents, de nomnos 37 bières belges et régionales.

A l’arrière de la Fiancée du Pirate breux producteurs locaux, créent une Ouvert en juin du jeudi au dimanche ambiance chaleujuillet-août du lundi au dimanche LOU LEBRUN I GRAPHISTE I ÉTUDE 4 reuse et sont de 8 rue de la garde La Flotte dignes ambassaL’Abbaye des Châteliers, la lumière matinale ou au coucher 05 46 66 58 08 deurs des saveurs de soleil y est incroyable.

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P r ê t- à - P o r t e r e t a c c e s s o i r e s

BON À TIRER À PARAÎTRE DANS : TIRER PARAÎTRE : RÉ À LA BON HUNEÀN° 110,Àparution le DANS 8 octobre 2014 er RÉ À LA HUNE N° 110, parution le 8 octobre 2014 RÉ À LA HUNE N°158, parution 1 août 2017

à retourner par Fax 05 46 00 09 55 ou par E-mail : rhea@rheamarketing.fr à retourner 46 00 ou par après E-mailréception, : rhea@rheamarketing.fr Merci de validerpar ce Fax BAT,05dans les09 4855 HEURES par retour de mail.

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1) Tout BAT non doit retourné être contrôlé (en particulier lessera numéros de téléphone et de fax) et corrigé très lisiblement 3) toute responsabilié aux«erreurs ou omissions découlant du non-respect des paragraphes 1 & 2 2) L’éditeur Tout BAT décline non retourné dans les délaisquant mentionnés ci-dessus sera considéré accepté.

LES GANIVELLES »comme 4) couleurs et latoute netteté varient en fonction deerreurs l’impression et du support papier.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

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© Les vols de Max

LA FLOTTE À LA HUNE

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MARIANNE ROUGERON V.A. La Croix Michaud 11 place du Bois de l’Ardilliers LA FLOTTE EN RÉ

05 46 09 49 06 Le Fort La Prée en forme d’étoile vu du ciel.

quiétude du village ne manquera pas de vous charmer ou bien partir à la découverte de son architecture harmonieuse.

L’Eglise Sainte-Catherine offre un témoignage des grandes époques de l’Histoire de France ainsi que des ex-votos, dont certains sont classés au titre des Monuments Historiques. Le Cours Félix Faure, une large avenue en partie piétonne, bordée d’arbres, décorés de guirlandes qui s’illuminent à la tombée de la nuit, peut vous faire penser à certains centres-bourgs du Sud de la France. Les ruines de l’Abbaye des Châteliers, sur la route menant au pont, à la sortie du village, dominent La Flotte

latelierdejulien@orange.fr

et s’imposent entre terre et mer.

Cette ancienne abbaye cistercienne est l’un des plus anciens édifices religieux de l’Île. Au coucher du soleil, la lumière y est exceptionnelle !

Autre lieu chargé d’histoire et endroit stratégique de défense, le Fort la Prée. En forme d’étoile à quatre branches, il est l’un des plus anciens ouvrages militaires conservé sur l’Île de Ré. On l’aperçoit déjà quelques kilomètres avant l’entrée du village. Il se dresse, en pleine nature, comme un guerrier vieux de plus de 350 ans. En s’y promenant, c’est une invitation à voyager dans le temps.

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(Lire la suite page 34)

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

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LA FLOTTE À LA HUNE

15 RUE DES CAILLOTIERES 15 RUE DES CAILLOTIERES

VILLAGE ARTISANAL LA CROIX MICHAUD

VILLAGE ARTISANALE LA CROIX MICHAUD

17630 LA FLOTTE EN RE 17630 LA FLOTTE

TEL : 05 46 09 36 66

TEL : 05 46 09 36 66

des Châteliers pour rejoindre SaintMartin-de-Ré.

Quant aux fans de baignade, ils apprécient la plage de l’Arnérault, située à quelques pas du port. Cette petite plage « de ville » Surveillée en juillet et août, la plage de l’Arnérault est est idéale pour accessible aux personnes en situation de handicap. les familles avec enfants puisque la baignade est surveillée par des maîtres-nageurs Son site ostréicole sauveteurs. C’est aussi la promesse L’heure du déjeuner a sonné. Une d’un agréable moment de détente idée pour un moment convivial en et d’une sieste sous les arbres tout solo, à deux comme entre amis ? A proches. pied ou à vélo, rendez-vous dans En fin de journée, c’est à nouveau la zone du Praud pour y déguster un passage obligé par le port pour des huîtres directement venues de la dégustation d’une bonne glace l’océan, situé à quelques mètres. ou prendre l’apéritif sur l’une des A côté des exploitations, avec une vue à couper le souffle, laissez-vous terrasses au soleil couchant. tenter par la découverte de saveurs iodées proposées par les nombreux ostréiculteurs présents à cet endroit.

Partager des

moments d’émotion

Prendre un bol d’air et se baigner Après cette pause gourmande, place à la balade ou à la baignade.

Pour ceux qui préfèrent prendre un grand bol d’air, ils peuvent emprunter le sentier côtier réservé aux piétons et longer les 8 kilomètres de bord de mer au départ du Fort la Prée, en passant par l’Abbaye

OUVERT DU Lundi LUNDI au AUSamedi SAMEDI Ouvert du DE 9H00 A 13H00 DE 14h 14H00 A 19H00 de 9h à 13h ET et de à 19h

Le village de La Flotte est également réputé pour la qualité de ses animations et festivités estivales (Lire article sur les festivités de l’été 2022 en pages 36 et 37). Chaque soir, ou presque, en juillet et en août, le village s’anime en soirée grâce à une programmation éclectique de concerts, fanfares… sur (Lire la suite page 36)

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

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LA FLOTTE À LA HUNE PUBLI-RÉDACTIONNEL

Intermarché La Flotte fortement ancré sur la commune Toujours plus proche, plus à l’écoute et plus responsable, telle est la devise du magasin Intermarché situé dans la zone commerciale de La Croix Michaud, à La Flotte.

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Toujours plus proche

Ouvert hors été du lundi au samedi de 9h à 19h30 et le dimanche matin, le magasin Intermarché de la Flotte adopte ses horaires estivaux à partir du 4 juillet, en étant ouvert de 8h à 20h, 7 jours sur 7, y compris les jours fériés. Bénéficiant d’une entrée indépendante, la boulangerie ouvre pour sa part de 7h à 19h30 et jusqu’à 20 h cet été.

Le Drive Intermarché La Flotte permet de faire ses courses en tout confort, depuis son domicile et la livraison à domicile concerne toute l’île de Ré.

Le magasin de La Flotte constitue un site Mondial Relay de dépôt et retrait des colis, dispose d’un point d’impression des photos. Le magasin assure ainsi une large prestation de services, renforçant ses liens avec la clientèle.

Côté écologie, le magasin Intermarché de La Flotte dispose de containers de récupération des piles, cartouches d’encre et ampoules usagées.

Toujours plus responsable

A Intermarché La Flotte la lutte contre le gaspillage passe par un coin antigaspi situé dans le magasin. Celui-ci rassemble tous les produits de l’ensemble des rayons arrivant à date (1 à 2 jours de DLUO), proposés à des prix bradés. Une façon maligne de baisser son panier moyen et de

L’enseigne flottaise a pour parti pris fort de fonctionner d’abord en local, en favorisant les achats de produits locaux, faisant le moins de trajet possible, ainsi que le régional et le Made in France.

Elle privilégie la proximité, les circuits les plus courts possible, ainsi que l’origine des produits. Ici, par exemple, les poulets proviennent exclusivement d’élevages en plein air.

Proximité, écoute, responsabilité se retrouvent dans la politique de recrutement du magasin. Ses effectifs sont largement composés de Flottais et Rétais, vivant à proximité, ce qui leur permet de DR

La station mitoyenne au magasin fonctionne, pour sa part, 24h/24 : il est ainsi possible d’y faire son plein d’essence à tout moment, tout comme le lavage automatique de son véhicule. Des bouteilles de gaz sont également proposées, en journée, à la station.

paniers forfaitaires, déclinés en deux ou trois prix, composés de produits propres à la consommation mais ne pouvant plus être proposés en rayons.

Toujours plus à l’écoute

Toutes les équipes du magasin, dans tous les rayons, se mobilisent pour satisfaire vos envies du moment et éventuels projets. Tous les besoins des clients, au quotidien, peuvent être couverts.

Intermarché La Flotte est livré quotidiennement en produits frais, ainsi que pour ses rayons en libre-service.

Le service traiteur propose des plats chauds à emporter tous les midis, tandis que la boulangerie peut faire votre sandwich au dernier moment et avec le pain souhaité. contribuer à la protection de l’environnement.

Une collecte hebdomadaire est proposée aux associations partenaires, telles Les Restaus du Cœur, la Banque Alimentaire ou encore l’association rochelaise Ventre plein, poubelle vide.

Bientôt seront proposés via un site Internet des

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Que ce soit pour vos grandes occasions (à anticiper) ou pour votre quotidien, le traiteur prépare vos commandes sur place. Plateaux de fruits de mer, de charcuterie, ou encore de fromages sont élaborés à la demande et peuvent être personnalisés. Des glaçons pour l’apéritif sont disponibles dans le magasin, été comme hiver.

gagner en qualité de vie, d’économiser les prix des trajets et de contribuer par la même occasion à la préservation de la planète.

Les responsables des rayons recrutent en saison mais aussi tout au long de l’année, ils privilégient les candidats du coin, leur permettant ainsi de rester vivre sur l’île de Ré.

Les partenariats associatifs traduisent également cet ancrage local, se traduisant de différentes façons. Les organismes collecteurs - Restaus du Cœur, Banque Alimentaire, associations de défense des animaux, etc. – sont reçus régulièrement dans le magasin de La Flotte, qui participe à différentes campagnes de solidarité, à l’image des Tulipes contre le Cancer, initiée par le Lions Club île de Ré.

INTERMARCHÉ LA FLOTTE La Croix Michaud - Rue Caillotière Tél : 05 46 09 52 56 Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

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LA FLOTTE À LA HUNE © Florence Sabourin

© Bernard Collin

de feux d’artifices tirés depuis la mer et visible sur toute la côte flottaise, contribuent à la réputation de ce village d’exception. Un marché nocturne ravit les amateurs de shopping et met en valeur l’artisanat.

Des soirées inoubliables.

la scène installée près du port. Il y en a pour tous les goûts musicaux, pour les petits et les grands.

Il n’est pas rare de voir le public se déhancher au rythme de la musique. Des spectacles féériques, les 14 juillet et 15 août, sous forme

Classé « Plus beaux villages de France », La Flotte le mérite amplement. L’atmosphère qui y règne est paisible et vivante à la fois. L’accueil y est chaleureux et 24 heures ne seront pas suffisantes pour en faire le tour.

Florence Sabourin

Le sentier côtier qui s’étend sur 8 kilomètres, face au Pertuis breton.

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LOISIRS À LA HUNE P R O G R A M M A T I O N

Coup d’envoi des festivités estivales flottaises Pour ne pas faillir à sa réputation, « La Flotte by night » s’animera dès le 11 juillet à 21 heures. Loïc Sondag, adjoint au maire en charge des festivités, nous dévoile un programme artistique riche et prometteur à destination des estivants et habitants. Lever de rideau !

RENDRE LES GENS HEUREUX C’est « Alkabaya », un groupe de musique français très dynamique, mélange de chansons de world music et d’électronique qui ouvrira

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aux fanfares festives. Sans oublier L’Harmonie Municipale de La Flotte et Harmony Swing à l’affiche les 4 et 11 août.

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Parmi les animations qui déambuleront hors de la scène, ne manquez pas : « La Guinguette de Peggy », le 16 juillet. A bord d’une chaloupe, mobile et autonome, résonne de la musique du vieux Paris. Montmartre, Passage Lepic… la Guinguette s’accélère au son de l’accordéon, du saxophone, de la batterie, le tout en chanson. C’est la promesse d’un

En ouverture de saison, Alkabaya un groupe stéphanois de 4 musiciens qui trouve sa force dans le live.

la saison le lundi 11 juillet. Ces quatre musiciens ont un vrai plaisir à jouer ensemble et c’est communicatif ! Cette année, le lundi sera effectivement consacré au pop rock pour monter le son : « Ilde Fingers », « Jive Me », « Le Biscuit », « The SoulPhoenixs » … ambianceront l’atmosphère. Tandis que le mercredi sera dédié aux musiques du monde, le vendredi sera plus intimiste grâce au jazz et le samedi, laissera la place

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ur la scène installée à côté de l’Office de Tourisme sur le Port, différents spectacles, majoritairement des concerts, séduiront tous les publics par la variété de la programmation. Comme prévu lors de l’été 2021, mais à la suite d’une annulation en tout début de saison due aux mesures sanitaires gouvernementales, le dispositif des animations se déroulera un soir sur deux en semaine soit le lundi, mercredi et vendredi. Et le samedi soir pendant les week-ends. Des univers très variés allant des concerts de musique du monde, au jazz, à de la samba brésilienne en passant par de la pop funk ou encore des sons afro-caribéens, résonneront.

La Guinguette de Peggy et sa chaloupe qui déambule.

voyage à la fois visuel et musical grâce à trois artistes au peps communicatif.

Autre spectacle de rue, le 23 juillet : « la Locomobile, Samba Swing N’ Roll »… Une invention machinesque, musicale et vivante pensée pour la déambulation. Elle s’inspire de Gaston Lagaffe, Retour vers le futur ou encore Tex Avery et fonctionne uniquement à l’énergie musicale.

Les musiciens inviteront le public à prendre part à l’aventure. Ambiance assurée !

Vous ne résisterez pas à « Agua Sonora », les nénuphars musiciens déjà présents en 2019 et qui avait connu un gros succès. Tels des nénuphars au milieu de l’eau, cet orchestre vous embarquera dans son délire « aqua’zic ». Voguant, se déplaçant au fil de l’eau dans le Port, ils diffuseront leur musique jusqu’aux berges. Écoute, observation et (Lire la suite page 37)

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LOISIRS À LA HUNE

danse, le public sera conquis par ces musiciens alliant l’esthétisme et la musique. A ne pas manquer le 20 juillet.

Autre temps fort le 27 juillet avec un « chant signé » : il s’agit d’un spectacle de musique avec un chanteur doublé d’une personne qui l’interprète avec la langue des signes.

Les enfants auront aussi leur soirée dédiée : le samedi 30 juillet avec « Kazi classik ». La Compagnie Ernesto Barytoni délivrera une version très personnelle de quelquesunes des œuvres les plus célèbres du répertoire classique à destination des enfants.

La dizaine de vieux gréements amarrés au Port sera largement valorisée tout au long « des rendez-vous de l’Ile de Ré », qui se déroule sur une journée entière. Exposés à flot, ces bateaux permettent à la Maison du Platin, le musée de l’Association « Flottille en Pertuis » situé à La Flotte, à deux pas du Port, de faire découvrir les différences de caractéristiques, de formes et de tailles de ces bateaux classés pour la plupart. Cela permet de sensibiliser les visiteurs, touristes de passage ainsi que la jeune génération, aux pratiques maritimes locales, leur histoire et leurs évolutions technologiques. Et face à l’engouement de l’Ile de Ré, c’est aussi un moyen de transmettre les valeurs en termes de respect de l’environnement insulaire par l’exemple et la pédagogie. Sur le plan dynamique, voir ces voiliers traditionnels évolués dans la baie de La Flotte est un spectacle magnifique et captivant.

A noter également le 8 août : « Golden Parachute ». Décoiffant !

Dans un style Ragga Folk Pirate sur-vitaminé et humoristique, ce spectacle raconte les aventures de l’équipage d’un navire pirate partant en mer aussi déterminé qu’ivre mort, en quête d’une vie meilleure. Un spectacle grotesque et touchant à la fois, ponctué par des flows ragga sur de la musique folk et cuivrée. Un vrai show ! Prêt pour l’embarquement ?

Danseur ou pas, de 7 à 97 ans, vous serez immédiatement emporté par l’atmosphère chaleureuse et insolite de ce bal. « Le baluche de Mr Larsène et ses complices » vous distillera, avec talent, un cocktail musical de premier choix, inspiré des styles de danse les plus marquants des années 1930 à 1970 : chacha, valse, java, tango, madison, swing, sirtaki, polka traditionnels juifs, occitan, mambo, twist, rock… Les pieds battent le pavé, les robes tournoient, les visages s’éclairent, la nuit sera belle… le 18 juillet.

Alors tous en scène pour de jolies découvertes artistiques et se laisser combler par un programme joyeux et éclectique.

POINT D’ORGUE DE CET ÉTÉ : LES FEUX D’ARTIFICE DU 14 JUILLET ET 14 AOÛT Les spectacles pyrotechniques de ces deux soirées exceptionnelles seront tirés comme l’an passé depuis des barges situées en pleine mer. Les spectateurs pourront les admirer tout le long de la côte flottaise, entre La Maladrerie et La Pointe des Barres sur 800 mètres de façade !

Pour les plus sportifs, un rallye pédestre : tous les mardis à 15h, « Curiosités flottaises et mauvais sort ». Une ânesse un peu trop curieuse s’est retrouvée transformée en une masse nuageuse après avoir avalé une drôle de potion. Aidez-la à se défaire de ce mauvais sort. Tout en découvrant l’histoire du village, partez à la recherche des ingrédients pour son antidote !

Une visite guidée de La Flotte en nocturne, les mardis soir « Coucher de soleil à La Flotte ». Avant la tombée de la nuit, faufilez-vous dans les ruelles flottaises, découvrez l’histoire maritime, religieuse et patrimoniale de cette petite bourgade rétaise.

Rassemblement des vieux gréements, bateaux traditionnels des Pertuis.

A NOTER AUSSI D’AUTRES ÉVÉNEMENTS QUI VONT PONCTUER L’ÉTÉ FLOTTAIS Le Musée du Platin propose pour les deux mois d’été, quelques nouveautés élaborées pour un public familial curieux de découvrir la destination choisie pour passer quelques jours de vacances.

Tout d’abord un Escape-Game : tous les lundis et vendredis aprèsmidi. « Intrigues à la distillerie Margotteau » : « Nous sommes le 03 mars 1956, à La Flotte, le village est bouleversé par de terribles nouvelles concernant la distillerie familiale Margotteau… Plongez au cœur de ce lieux rempli de mystères et résolvez les énigmes.

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Et toujours les classiques du Musée : découverte de la pêche à pied, chasse au trésor, visite de l’Abbaye des Châteliers et établissements ostréicoles. Pour le jeune public, de nouveaux ateliers ont été créés sur des thématiques en phase avec notre environnement comme les oiseaux, l’Abbaye, le village, les bateaux…

TOUT AU LONG DE LA SAISON, LE FORT LA PRÉE ORGANISE DIFFÉRENTS ÉVÉNEMENTS POUR LE PLAISIR DE TOUS Théâtre, concerts, reconstitutions historiques… les soirées du Fort, tout comme les journées, s’animent. Tout d’abord du 25 au 28 juillet, venez à la découverte, pour la première fois, d’un camp militaire américain de 1945, reconstitué avec véhicules, soldats, maquettes… d’époque. Un retour dans le passé pendant la seconde guerre mondiale.

Du 21 au 24 août, dans le cadre de Sites en Scène, la Compagnie du Théâtre Amazone à La Rochelle propose à 20h30 une pièce, d’après William Shakespeare, adaptée par Laurence Andreini Allione et Gabrielle Ordas Piwnik : « Songe d’une nuit d’été ». Ce spectacle, répété auparavant en public dans trois communes de l’île dans des espaces différents, s’est ainsi construit comme un partage et de manière participative.

Les représentations qui auront lieu au Fort La Prée mettront en scène une joyeuse bande de six acteurs pour jouer vingt-trois personnages. Réservation conseillée car jauge limitée au 05 46 09 73 33 ou 06 87 21 90 29.

Un Escape room, des chasses au trésor, des visites pédagogiques… complètent cette actualité. Pour connaître l’ensemble du programme de l’été, consultez www.fort-la-pree.com

FLÂNERIE NOCTURNE SUR LE COURS FÉLIX FAURE Dès le vendredi 1er juillet et jusqu’au 31 août, de 19h à minuit, une quarantaine d’exposants prendront place pour le marché nocturne. Une offre diversifiée et quelques nouveautés vous attendent pour satisfaire les envies des adultes comme des enfants : vêtements, bijoux, déco, tatoueurs, cosmétiques, bonbons, graveur sur Lego, pierres et minéraux, nœuds marins, studio photo, peintre à la bombe…

Alors tous en scène pour de jolies découvertes artistiques et se laisser combler par un programme joyeux et éclectique.

Florence Sabourin Pour la quatrième année, retrouvez un bivouac Napoléonien incarné par le 1 6 ème r é g i m e n t d’infanterie légère du 9 au 12 août.

Démonstrations de tirs, relève de garde, charge en douze temps… Les amoureux d’histoire pourront échanger avec les bénévoles présents, assister à des présentations de la vie militaire Marché nocturne : vous aurez l’embarras du choix ! sous l’empire…

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Agua Sonora, des nénuphars au milieu de l’eau dans un répertoire latino-américain.

Pour rappel : Les vins et eaux de vie de la maison Margotteau sont à consommer avec modération! »

© Loïc Sondag/Patrick Deludin/Jean-Christophe Vidé

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LE PATRIMOINE NAUTIQUE À L’HONNEUR LE 31 JUILLET

A noter dès à présent dans les agendas - A partir du 29 juin, les exposants non alimentaires du marché quotidien se déplacent le mercredi et samedi sur le Cours Félix Faure pour un shopping plus aisé.

- Pour les accros de bonnes affaires, ne pas oublier les deux braderies commerciales qui auront lieu le jeudi 21 juillet et jeudi 18 août dans les rues commerçantes du village.

- La 3 ème édition du marché paysan se déroulera le 17 septembre.

- Pour tout savoir sur l’ensemble du programme des festivités et animations de La Flotte, rendez-vous sur le site www.laflotte.fr, l’application La Flotte et pour les concerts sur la scène, le programme sera consultable également sur la bâche située en pied de scène.

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ZAP’ARTS P R O G R A M M A T I O N

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J A V A

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B A L E I N E S

« Quand je serai grande », entre rire et émotion

Confettis au sol, verres vides, langue de belle-mère... Ce soir Margaux a 30 ans ! Elle découvre son premier cheveu blanc et la solitude existentielle. de tordre le cou à la réalité, son humour particulier entre provocation et insolence, sa manière de traiter des différentes facettes féminines m’ont ravie », explique Sophie Troise, metteuse en scène de la pièce.

A R T S

C’est à voir absolument samedi 25 juin à 18h à La Java des Baleines (10 €) !

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

C I R C A S S I E N S

Ophidie fait son cirque !

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e spectacle « seul en scène » sera suivi par l’extraordinaire cabaret de cirque d’Ophidie Circus (au chapeau), où chaque samedi soir à 20h30 professionnels et jeunes artistes circassiens en devenir nous éblouissent entre numéros d’aériens (tissu, trapèze, cercle), d’équilibriste, de contor-

sionniste, de jongleur et de feu.

Vous ne connaissez pas Ophidie Circus ? Direction la Java des Baleines, où vous pourrez boire un verre, vous restaurer, et assurément passer une excellente soirée, chaque samedi de cet été !

Nathalie Vauchez © Nathalie Vauchez

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30 ans un bilan s’impose ! Il faut quitter l’enfance où on avait encore un pied pour se lancer complètement dans le monde adulte !

Il faut faire le point entre ce qu’on imaginait et la réalité... Mais il ne faut pas pour autant oublier ses rêves ! Il faut les réaliser et passer au-dessus des désillusions... La vie, la vraie, le travail, la maternité avec toutes ses surprises et sa poésie, la famille, les vieux dans les bus... un monde s’ouvre à nous avec sensibilité et humour... « D’abord j’avais écrit une pièce de théâtre « Lilly » puis un livre « Mi-cuite » publié en 2016… Ces deux œuvres ont été écrites avec toutes mes tripes et j’y ai inscrit une vision de la vie… Je voulais réécrire quelque chose de plus léger mais en gardant cet humour noir

et froid qui fait partie de moi… J’ai pris mon temps, j’ai fait un enfant et à l’aube de mes 30 ans j’ai recommencé à noircir un cahier sans m’arrêter jusqu’à ce que ce soit terminé… Je parle de ces expériences nouvelles, j’ouvre les yeux et décris la maternité comme elle est vraiment. Je parle des jugements auxquels on fait face en général, pour tout, souvent.

Je reviens sur ce que j’imaginais étant enfant sur ma vie d’adulte et je découvre des loupés ou alors des points que je n’avais pas considérés. Je parle de la société qui nous grignote…

Encore une fois je parle avec mes tripes mais sur un ton beaucoup plus léger et avec beaucoup d’humour. J’espère que ça vous parlera à vous. » confie la comédienne et autrice, Margaux Cipriani. « Quand je serai grande » parle d’un passage, d’une mutation et transformation intime, d’une résilience.

On assiste à la naissance d’une jeune femme adulte. Mais qu’est-ce qu’un adulte ? À en croire les chercheurs en neuro sciences on est véritablement adulte à l’âge de trente ans : à cet âge-là, le développement des neurones est arrivé à son terme. La pièce dépeint un portrait de femme à différentes enveloppes : l’amoureuse, la mère en devenir, la maman qu’elle est, la comédienne... Touchée par ce portrait rempli de tendresse et d’autodérision j’ai accepté avec joie de mettre en scène ce spectacle que je désire coloré rythmé et poétique ! L’originalité de la pièce, sa folie, sa manière étonnante

Découvrez la fabuleuse troupe d’Ophidie Circus, chaque samedi soir à la Java !

I N A U G U R A T I O N

Une salle de la médiathèque dédiée à l’auteur rétais Robert Béné © Catherine Bréjat

Samedi 11 juin, Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, inaugurait le nouvel « Espace Robert Béné », en présence de la famille de l’écrivain, à la Médiathèque de la commune. d’autres horizons, il y resta six années avant de rencontrer Eliane, une jeune femme dont la famille était également rétaise depuis fort longtemps, et l’épousa.

Pour rester à ses côtés, il abandonna la Marine marchande et tout en occupant divers emplois se mit à écrire. Le personnage est atypique. Il n’a pas fait d’études La salle de la médiathèque consacrée à Robert Béné avec poussées, mais il est son nom figurant sur une poutre. intelligent, chaleureux, malicieux et il adore son île, ses uteur à succès, Robert Béné paysages et ses habitants qui hantent décédé le 27 septembre 2021, les pages de tous ses livres. était né le 4 avril 1935, d’une Sa série de polars « Ré la Blanche », famille rétaise installée dans l’île depuis dont le premier est paru dans les douze générations. Il passa toute sa jeuannées 90 deviendra célèbre et sa nesse dans l’île de Ré. S’étant engagé passion pour la mer lui inspirera des dans la Marine marchande qui lui ouvrit

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romans historiques entraînant ses lecteurs, à bord de grands trois-mâts, vers des terres exotiques. On lui doit également la rédaction de biographies de personnalités rétaises. Tous ces ingrédients : la mer, l’île, ses femmes et ses hommes, les récits de voyages vont séduire un très large public. Au total, Robert Béné a écrit plus de 45 livres qui ont tous fait le bonheur des Rétais comme celui des vacanciers.

La commune de Sainte-Marie a décidé d’honorer cet écrivain prolifique, à l’origine d’un courant littéraire typiquement rétais, et de lui dédier une salle au premier étage de la Médiathèque, pôle culturel désormais incontournable dans l’île de Ré. Gisèle Vergnon rappela à quel point Robert Béné était un écrivain important qui avait sa place à la Médiathèque.

Elle rappela également, devant une famille Béné très émue, qu’il était un homme atypique qui, en dehors de l’écriture faisait régulièrement du

sport - on le voyait courir le long des côtes de l’île - s’entrainant pour les marathons auxquels il participa à New York, à quatre reprises et environ une vingtaine de fois en France jusqu’à ce qu’un problème à un pied l’oblige à arrêter.

Le discours de Gisèle Vergnon fut suivi de la lecture de certains extraits de ses ouvrages par sa fille Pascale et son fils Adrien ainsi que par des amis proches dont Luce Clavel-Davignon. L’un des extraits raconta comment, grâce à une rencontre avec Lélia Pissaro lors d’une dédicace, Robert Béné aura l’idée d’écrire une biographie de Camille Pissaro, père de l’impressionnisme et artiste qu’il admirait énormément.

Parmi ces lectures deux se référèrent au livre magnifique « île de Ré » parue en 2007. Des rafraichissements servis dans la petite cour de la Médiathèque clôturèrent cette matinée forte en émotion.

Catherine Bréjat

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G U I T A R E

Un début d’été au rythme de guitares sans frontières Sous la direction artistique de Philippe Villa, guitariste jouant en Europe, aux USA et en Asie, cette 25 e éditions du Festival international de guitare se déroulera du 3 au 9 juillet.

Six concerts du monde Début des festivités dimanche 3 juillet en l’église d’Arsen-Ré avec « Guitare sans frontières » du DIMANCHE 3 JUILLET LUNDI 4 JUILLET guitariste italien Antonio Guitare Flamenco sans frontières con Fuego Molfetta. Lundi 4 juillet, « Flamenco con Fuego » Duo MARDI 5 JUILLET MERCREDI 6 JUILLET associera le guitariste Couleurs Ciao Italia Carlos Piñana au espagnoles percusionniste Miguel Quatuor Angel Orengo Vicente SAMEDI 9 JUILLET VENDREDI 8 JUILLET et à la danseuse Anna Musique française Cross - over romantique Sinelshchikova, à la salle des fêtes de SainteERTJOSURÀNÉE 21H C Marie de Ré.

N O C 6 CONCERTS EN +2 Mardi 5 juillet, « Ciao Italia » : le duo Equinox fera résonner l’église de Loix aux sons de clarinette de Giovanni Lanzini et de guitare 06 07 04 93 37 / 07 82 48 90 78 de Fabio Montomoli.

Le 6 juillet, La Flotte se lle proposera six concerts en mettra aux « Couleurs espagnoles » soirée dans six villages, ainsi grâce au duo de guitaristes Cantiga, que deux concerts-animations composé d’Anastasia Maximkina et en journée. de Philippe Villa et à la danseuse 2 GUITARES

GUITARE / DANSE / PERCUSSION

+ Avant-concert jeune talent Église – Ars en Ré

+ Avant-concert jeune talent

Salle des Paradis – Sainte-Marie de Ré

CLARINETTE / GUITARE

2 GUITARES / DANSE

+ Avant-concert jeune talent Église – Loix

Salle des fêtes/Mairie La Flotte en Ré

+ Avant-concert jeune talent Église – La Couarde sur Mer

Conception et réalisation : Patrissia Design © 2022- Ne pas jeter sur la voie publique

2 GUITARES / VIOLON / VIOLONCELLE

2 GUITARES

Temple protestant Saint-Martin de Ré

Duo GUITARES

JEUDI 7 JUILLET / 15H

Musique au musée Ernest Cognacq

40 MINUTES AVANT CHAQUE CONCERT RÉSERVATION CONSEILLÉE PAR SMS

Saint-Martin de Ré

VENDREDI 8 JUILLET / 18H

Promenade musicale La Couarde sur Mer

RÉSERVATION CONSEILLÉE (SMS) & INFORMATIONS

BILLETTERIE SUR PLACE 40 min. avant chaque concert

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S P E C T A C L E

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Anna Sinelshchikova.

L’église de La Couarde-sur-Mer accueillera vendredi 8 juillet « Cross-over » donné par Simone Onnis et Andrea Vettoretti. Le festival se clôturera au Temple de Saint-Martin, avec « Musique française romantique » interprété par l’ensemble Cantiga-Quatuor composé d’Anastasia Maximkina et de Philippe Villa aux guitares, Laurent Le Flécher au violon et Claire Martin-Cocher au violoncelle.

Toutes ces soirées de concerts sont programmées à 21h et intègrent des avant-concerts jeunes talents.

Animations musicales Venez découvrir le Musée Ernest Cognacq en musique et faire une promenade musicale en plein air au cœur de La Couarde.

Jeudi 7 juillet, « Musée en musique », à Saint-Martin, débutera à 15h30 par le duo de guitares des italiens Francesco et Alessio Taranto, suivi à 16h30 par un concert jeunes talents composé de Carolina Ramirez (Mexique), Aliocha Laval (France),

Sergio Arroyave Jiménez (Colombie) et Adrien Bourdeau (France).

La mairie et la médiathèque de La Couarde proposent vendredi 8 juillet à 18h un concert au cœur du village, avec ensemble de guitares et duo violon-violoncelle.

Nathalie Vauchez

Infos Réservation conseillée (par SMS) 06 07 04 93 37 ou 07 82 48 90 78 Guitare.festival.re@gmail.com Billetterie sur place 40 mn avant chaque concert Plein tarif 15 € / tarif réduit* 8 € / - 12 ans gratuit *Lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi

Animations Musée Entrée musée plein tarif 4 €/ tarif réduit 2,50 € / gratuit pour – 18 ans, demandeurs d’emploi, PSH – Nombre de places limité Plus d’infos sur www.reguitarfestival.com

J U I L L E T

« Mister Tambourine Man », mi-théâtre, mi-cirque à La Maline

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vec cette nouvelle création, comme avec les précédentes, Karelle Prugnaud cherche à décloisonner le théâtre, pour le faire découvrir à des personnes qui en sont éloignées. En créant pour la première fois une forme itinérante, elle souhaite aller encore plus loin dans cette démarche qui est la sienne depuis ses débuts dans les arts de la rue. « Nous avons pour cela imaginé un bar ambulant, conçu pour sillonner le territoire et pouvant s’installer dans tous types de lieux, en extérieur comme en salle des fêtes… », explique la metteuse en scène.

Elle a choisi d’ancrer cette fiction au cœur d’un bar, car dans les villages le café est souvent l’unique endroit où les personnes se rencontrent, quelles que soient leur profession ou leur culture. « Au départ nous voulions jouer dans de vrais bars, mais l’un des deux interprètes est jongleur, il lui faut de la place. Donc nous avons décidé de construire notre propre bar, avec tireuse à bière et tout ce qu’il faut ! Pour créer un réel espace de fête et de liberté. » L’acteur Denis Lavant et le circassien

Nikolaus Holz incarnent un hommeorchestre et un patron de café clownesque.

Ce tandem d’artistes ne vient pas sur scène pour chanter le célèbre titre de Bob Dylan « Mister Tambourine Man » mais bien pour interpréter un spectacle mi-théâtre, mi-cirque, assez loufoque.

© Michel Cavalca

Ce spectacle d’Eugène Durif, mis en scène par Karelle Prugnaud, est proposé par la Compagnie L’envers du décor et se joue en itinérance. Comme un clin d’œil à ce qui ne fait que passer mais qui peut tout changer. Il a été notamment sélectionné lors du 75ème Festival d’Avignon.

A la manière du « Joueur de flûte de Hamelin », ce conte des Frères Grimm dont Eugène Durif et Karelle Prugnaud se sont inspirés, Dan trouve alors, dans ce bar, un brin miteux, un précieux refuge où il pourra répandre le désordre, comme vibrant levier de transformation du monde.

La promesse d’un jeu Le pitch comme on d’acteurs aussi physique dit : Aussi grand et que dramatique, profond flegmatique que Dan et curieux mais aussi est petit et nerveux, A ne pas manquer à La Maline le dernier spectacle avant la rentrée culturelle. moqueur et malicieux.

Un spectacle hors norme Niko est le dernier et mené tambour battant, véritable survivant d’un bistrot au bord trop occupé à faire la chasse aux hymne à la fraternité et la liberté. de l’apoplexie. Serveur un brin rongeurs de tout poil, a bien peu psychorigide, il tient l’établissement d’égard. C’est alors que surgit Denis Florence Sabourin dont il a la charge à bout de bras Lavant, alias Mister Tambourine Man. alors que tout y est en déséquilibre.

Fourrure de grand seigneur sur le « Mister Tambourine Man » Le piano tangue, les chaises sont plus dos, grosse caisse entre les mains, par la Compagnie L’envers du entassées qu’empilées, les tables à guirlande de clochettes à sa suite, il décor – samedi 2 juillet à 20h30 la renverse… Ne reste que ces deux déboule toute sirène hurlante. Sauf La Maline – Durée 1h20 – A partir couples d’habitués, soit quatre que derrière ce masque de fanfaron, se de 12 ans, tarif A de 7 à 17 euros – spectateurs dûment sélectionnés et cache une blessure intime : l’homme réservation www.lamaline.net installés sur scène, pour qui l’employé, est las de son métier de bateleur.

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Ovation et émotion pour Contempo’Ré danse Ils étaient 13 0 danseurs ce mercredi 15 juin sur scène à être applaudis par une salle quasi remplie (520 entrées). Un véritable succès pour Contempo’Ré danse et son spectacle de fin d’année avec les élèves des cours de danse de l’île de Ré.

Témoignage des chorégraphes et professeurs de danse

Le spectacle de Contempo’Ré danse a été un vrai succès.

la compagnie et chorégraphe : « Cette année l’association a embauché deux professeurs de danse toute l’année pour les cours hebdomadaires. Camille Lélu à Ars, grâce à Marine de Missolz de l’association « La Mer écrite », qui a eu l’idée de lancer des cours de pratique artistique dans le nord de l’île.

Eglantine Lucas dans le sud de l’île.

Nous avons choisi « La Coursive » car c’est important pour moi de faire danser les élèves sur une vraie scène, de les mettre en condition quasi professionnelle. Cela me tient à cœur et met en avant leur travail, les pousse vers le haut et permet de vivre une expérience unique dont ils se souviendront longtemps avec un vrai dispositif, des éclairages, des gradins, des techniciens, des

coulisses… Dans le spectacle d’aujourd’hui il y avait aussi le résultat d’un stage d’une semaine pendant les vacances de Pâques, un projet sur le thème du lien avec des musiciens live : Priscilla Bousciquet et Melaise Lemaitre. Nous avons présenté ce soir un ballet transgénérationnel musique et danse avec 26 amateurs. Le thème du lien a été choisi par rapport à la pénurie de relations que nous avons vécue pendant ces années Covid et le besoin de renouer des contacts, de se questionner sur le manque, l’importance de l’unité…

Les deux autres professeures, Eglantine Lucas et Camille Lélu sont des professionnelles exigeantes et pédagogues et c’était un plaisir de partager avec elles cette énergie. Les

© Jonathan Odet

Anne-Laure Nivet, directrice de

© Jonathan Odet

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utant être franc, on s’attendait à un spectacle de fin d’année d’école de danse amateur. Quelle surprise alors dès le premier tableau de se voir emporter par la magie du spectacle et n’en plus décrocher pendant deux heures.

Des créations de danse contemporaine laissant transparaître un travail de recherche et d’écriture, avec un véritable souci de mise en scène.

N’oublions pas l’émotion qui semble partagée lorsque l’on tend l’oreille dans le public à la fin du spectacle.

Une partie de la recette réside a priori dans cette impressionnante mixité de danseurs, de 7 à 97 ans, parfois par groupes d’âges, parfois mélangés, comme dans cette partie du spectacle sur le lien de 25 minutes qui a vu verser quelques larmes dans le public. Nous en sommes sortis enchantés dans un mouvement partagé de gratitude envers notre compagnie de danse locale, sans oublier d’être fiers, nous les îliens, d’avoir fait briller le plancher scénique de la fameuse salle de la « Coursive » à La Rochelle.

Des créations de danse contemporaine, laissant transparaître un travail de recherche et d’écriture.

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danseurs se sont vraiment donnés, c’était touchant, ce n’était pas du geste mécanique, ils étaient habités par ce qu’ils dansaient. Les retours sont très bons et ça fait chaud au cœur. » Camille Lélu, danseuse professionnelle et chorégraphe : « J’ai donné toute l’année des cours de danse à Ars-en-Ré avec des enfants de 4 à 7 ans, de 8 à 11 ans et un groupe adolescents/adultes. Avec les plus petites, de vraies coquines, j’ai travaillé sur l’espièglerie, quelque chose d’assez dynamique qui mélangeait de l’improvisation et de la technique. Le deuxième groupe c’était mes vestales, déesses protectrices de la cité grecque avec des yeux dans les mains, une idée de puissance, de connexion et de fierté, des jeunes guerrières. La création du dernier groupe « Dans son sillage » abordait les questions de sororité, de féminité et la question de l’eau, des éléments dans leur puissance et leur fluidité, les vibrations qui traversent les choses. C’était un accueil puissant, l’île est très inspirante. Un spectacle haut en couleur pour lequel j’étais assez fière de participer. » Témoignages recueillis par Jonathan Odet

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Des cartes marines et des maquettes de bateaux

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arine Le Breton a été formée à l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon, elle est sortie major de sa promotion en design graphique. « Amoureuse des traits, des lignes et des points, je crée, à la pointe fine, des cartes marines comme des broderies », nous confie l’artiste pour qui l’espace de la création se place dans le code graphique.

De son côté, Bertrand Guérineau, que nous avons déjà présenté dans nos colonnes, est passionné par la création de maquettes de bateaux. Il

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s’est initié à cette pratique dès l’âge de dix ans, alors qu’il était interne dans un lycée en Vendée. Bertrand nous précise : « Je construis tout en conservant un espace de liberté, indispensable pour satisfaire ma créativité et la rendre unique... ».

au sein du Village artisanal de Loix. Ils ont décidé d’organiser, ensemble, une exposition-vente qui se tiendra à Ars, salle du Havre, du 27 juin au 3 juillet 2022, de 10 à 19 heures.

Un thème synergique

Composée d’une quarantaine de toiles et de quarante-deux maquettes de bateaux, l’inauguration aura lieu mardi 28 juin, à 18 heures.

Les cartes sont faites pour la navigation. Les bateaux ne peuvent se déplacer sans cartes... les deux pratiques artistiques se complètent. Les deux exposants se sont rencontrés au cœur de la galerie « Chevalier Gambette »

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Jacques Buisson

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Une exposition-vente originale est proposée par deux créateurs qui se retrouvent autour d’un même thème.

Marine Le Breton et Bertrand Guérineau deux artistes qui se complètent.

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ZAP’ARTS S O I R É E

M U S I C A L E

Cadre unique pour la Chanson française Ce n’est pas une première mais un plaisir renouvelé. Quand Vauban rencontre la chanson française, le moment est simplement… magique !

Décor incomparable Inutile de chercher plus beau cadre que ces fameuses fortifications qui font la fierté de Saint-Martin et plus largement de l’Ile de Ré, car en étant l’un des éléments patrimoniaux les plus remarquables.

C’est donc in situ, dans la fosse du côté de la Porte des Campani, que sont disposés les sièges accueillant les visiteurs, vacanciers bien sûr, mais aussi insulaires et Martinais amoureux de leur propre décor. Celui-ci est planté et déjà la lumière magnifique du soleil couchant donne le ton.

MUSIQUE

E N RÉ

ÉDITION 2022

Pour la grande chanson française

© PLR

C

’est désormais un rendez-vous.

Chaque début juillet et avec la complicité de l’association Vivre l’Art à Saint-Martin, la municipalité martinaise nous concocte une soirée musicale d’exception. Le prétexte ? La célébration d’un anniversaire mémorable, celui du classement des fortifications de l’ingénieur Sébastien Le Prestre de Vauban au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Quatorze ans cette année.

Soit dit entre nous, elle a les faveurs du Maire de Saint-Martin Patrice Déchelette, également passionné de jazz. Elle, c’est cette chanson française dont nous portons tous en nous quelque chose, un refrain, une mélodie, un texte, un artiste, inscrits dans notre mémoire collective ou individuelle et aussi précieux que les fortifications de Vauban.

Rendez-vous est donc pris avec Jacques Brel, Charles Trénet, Gilbert Bécaud, Yves Montand, Serge Reggiani et sans oublier bien sûr Charles Aznavour et Claude Nougaro, la liste n’étant pas exhaustive. Pour les servir, des musiciens de talent s’étant depuis longtemps appropriés ce patrimoine éternel, Pascal, Sébastien, Fred, Doriane, respectivement au piano, à la batterie, au saxophone et à la contrebasse pour accompagner la voix de Gérard Cousin.

Initié en 2018 pour les dix ans de l’inscription à l’Unesco, le succès

Des jeux de lumières pour mettre en valeur le dessin des voûtes et la Porte des Campani.

de ce concert en plein air et gratuit ne s’est pas démenti, sauf en 2020 mais c’était le Covid qui occupait la scène ! Parions que cette année encore, le public sera au rendez-vous pour savourer cette rencontre de deux patrimoines. Et surtout n’oublions pas le final grandiose, un feu d’artifice embrasant les remparts

35 FESTIVAL e

et la Porte des Campani sur un ciel devenu noir.

Pauline Leriche Rouard

« La Porte des Campani s’ouvre à la Chanson française » Jeudi 7 juillet à 20h30 Porte des Campani à Saint-Martin Entrée libre

DU 21 JUILLET AU 04 AOÛT 2022

Orchestre Symphonique de Musique en Ré Jeudi 21 juillet / 21h (concert gratuit en plein air) Ars - Place de l’église ( Église en cas de mauvais temps ) SOIRÉE FLAMENCO Vendredi 22 juillet / 21h Le Bois-Plage en Ré - Église SOIRÉE MUSIQUE FRANÇAISE Alexandre Gattet, Marc Trénel, Laurent Wagschal, Elsa Benabdallah, Houcheng Kian, Lise Berthaud, Victor Julien-Laferrière Samedi 23 juillet / 21h (concert gratuit en plein air) Les Portes - Place de la Liberté (Salle des Marais de La Prée en cas de mauvais temps ) SOIRÉE MOZART Elsa Benabdallah, Houcheng Kian, Nicolas Bône, Kioumarz Kian, Guillemette Tual, Fanny Morel, Alexandre Gattet, Lise Guillot, Marc Trénel, Misha Cliquennois, Laurent Wagschal Dimanche 24 juillet / 21h La Flotte - Église ( Église en cas de mauvais temps ) W. A. MOZART / J. HAYDN Orchestre de chambre de Musique en Ré, Victor Julien-Laferrière Lundi 25 juillet / 21h (concert gratuit en plein air) Saint Martin - Place de la République ( Église en cas de mauvais temps ) ALEXIS CARDENAS QUARTET Mardi 26 juillet / 21h Loix - Église J. S. BACH / F. MENDELSSOHN / P. I. TCHAIKOVSKI Orchestre à cordes de Musique en Ré Mercredi 27 juillet 18h (concert Jeune public gratuit en plein air) Saint Martin - Place de La République ( Église en cas de mauvais temps ) ZORBALOV ET L’ORGUE MAGIQUE Yanowski, Emmanuel Christien, Sarah Nemtanu, Antoine Rozenbaum

Mercredi 27 juillet / 21h Saint Martin - Église W. A. MOZART / F. MENDELSSOHN Déborah Nemtanu, Houcheng Kian, Nicolas Bône, Jacques Pérez, Grégoire Korniluk Jeudi 28 juillet / 21h (opéra gratuit en plein air) Saint Martin - Place de la République ( Église en cas de mauvais temps ) JACQUES OFFENBACH : LA BELLE HÉLÈNE Marie Lenormand, Kaëlig Boché, Raphaël Brémard, Théo Imart, Antoine Foulon, Sima Ouahman Orchestre de Musique en Ré Daniel Blanchard, Adrien Ledoux, Alexandra Courquet, Pierre Dumoussaud Vendredi 29 juillet / 21h Ars - Église L. VAN BEETHOVEN / L. SPOHR Sarah Nemtanu, Sarah Khavand, Nicolas Bône, Salomé Kirklar, Kioumarz Kian, Arthur Huel, Daniel Rocheman, Alexandre Gattet, Marc Trenel, Fanny Morel, Florent Pujuila, Misha Cliquennois Samedi 30 juillet / 21h (concert gratuit en plein air) Loix - Place de l'église ( Église en cas de mauvais temps ) FIONA MONBET / PIERRE CUSSAC Dimanche 31 juillet / 21h La Flotte - Église SOIRÉE BAROQUE AVEC TREVOR PINNOCK A. VIVALDI / J. S. BACH Déborah Nemtanu, Sarah Nemtanu, Anne Gastinel, Kioumarz Kian, Jean Bollinger, Clément De Martino Orchestre chambre de Musique en Ré, Trevor Pinnock

Lundi 1er août / 21h (concert gratuit en plein air) Le Bois-Plage - Place de l'église ( Salle polyvalente en cas de mauvais temps ) CARTE BLANCHE À VINCENT PEIRANI Vincent Peirani, Emile Parisien, François Salque Mardi 2 août / 21h Saint Martin - Église D. CHOSTAKOVITCH / F. MENDELSSOHN Orchestre symphonique de Musique en Ré Anne Gastinel, Pierre Dumoussaud Mercredi 3 août / 21h (concert gratuit en plein air) Sainte Marie - Place de l'église ( Église en cas de mauvais temps ) BIRÉLI LAGRÈNE & LOCO CELLO TRIO Biréli Lagrène, Samuel Strouk, François Salque, Jérémie Arranger Jeudi 4 août / 21h Saint Martin - Église Concert de clôture J. BRAHMS / G. Bizet Orchestre symphonique de Musique en Ré Sarah Nemtanu, Jean-Claude Casadesus Gratuité du Pont de Ré par l’achat de billets à l’Office de Tourisme de La Rochelle (05 46 41 14 68) Contacts Musique en Ré : 05 46 09 06 30 06 800 77 420 – 06 82 03 95 21 www.musique-en-re.com

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

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ZAP’ARTS Vous aimez lire ? Nous aussi ! Alors pendant que le Salon l’Ile aux Livres se prépare en coulisses au Bois-Plage, partons donc à la rencontre des auteurs que vous pourrez rencontrer les 5, 6 et 7 août prochains, dans cette édition de Ré à la Hune et les suivantes.

R E C U E I L

Ré, une île bien plus loin que le vent

L

’auteur du Saunier de SaintClément, des Magayantes, du Saxo d’Octave (un hommage vibrant rendu à son grand-père), nous confie : « Vivre à Ré, c’est apprendre le goût des choses simples, bien sûr il y a l’océan mais l’idée que je me fais de cette île est inséparable du soleil et du vent… » « J’ai voulu faire quelque chose de profond, je ne veux surtout pas employer le terme « nostalgie » », poursuit-il.

Des vers, de la prose qui envoûtent le lecteur, accompagnent les clichés

pris par Bernard Cornu, photographe de profession. Ce Breton est, lui aussi, amoureux de l’île qu’il vient visiter depuis trente-cinq ans. Une centaine de photos argentiques en noir et blanc font vivre les aspects immémoriaux de l’île : les cultures, les paysans, les marais salants, le littoral…

artiste passionné et passionnant.

Du rêve à la réalité, de la réalité au rêve, un ouvrage à découvrir sur le bord de la grève ou le soir au coin du feu. On ne peut résister à la profondeur, à la puissance du message que nous transmet cet auteur, cet

Ré, une île bien plus loin que le vent.

Editions Sud Ouest.

92 pages. 22 €.

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Daniel Bernard, cet « inlassable ambassadeur de l’île de Ré », nous propose un recueil de textes et de photographies.

Daniel Bernard sera présent au salon « L’île aux livres ».

Jacques Buisson

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R O M A N

Sarah Biasini, l’âme de fond

I

l a fallu à Sarah Biasini du temps, de l’inspiration et le sentiment de légitimité pour coucher sur papier ce magnifique texte qui parle de maternité, du rapport mère-fille, des femmes en général et - sous un voile de pudeur - de sa mère Romy Schneider en particulier.

Un dimanche matin, en 2017, un coup de fil de la gendarmerie de Mantesla-Jolie lui apprend la profanation de la tombe de sa mère. Stupeur, choc,

H I S T O I R E S

incompréhension. Sarah Biasini se rend sur place, évidemment. Les questions, alors, se bousculent. Elles nourriront ce livre, cette belle déclaration d’une mère à sa fille - ou serait-ce d’une fille à sa mère ? -, où l’auteure, d’une plume élégante et maîtrisée, déroule sa propre vie bousculée par le manque, sublimée et bouleversée par le magnifique et douloureux héritage d’une mère, star planétaire malgré elle, partie vers les étoiles alors que l’auteure n’avait que quatre ans.

Un texte émouvant et sincère dans lequel Sarah Biasini évoque avec sensibilité et humilité les deux femmes de sa vie.

Joschi Guitton

Sarah Biasini est l’invitée d’honneur de la 14 e édition de L’Île aux livres – Le Salon du livre de l’île de Ré

Sarah Biasini - La beauté du ciel Stock. 252 pages., 19 €

V R A I E S

Quand la réalité dépasse la fiction C’est l’impression qui demeure à la lecture du dernier opus de Jacques Pradel.

D

ans « Mes archives criminelles », l’écrivain et homme de télévision et de radio bien connu, raconte… vingt-six histoires qui pourraient être autant de synopsis de romans policiers, dont Jacques Pradel est d’ailleurs friand. Mais non, il s’agit bien d’histoires vraies, de ces « faits divers » que le Larousse définit comme « des évènements sans portée générale relatives à la vie quotidienne ».

Si certaines, aux conséquences finalement peu graves, comme ce « hold-up en plein ciel » américain le 24 novembre 1971, vont jusqu’à nous tirer un sourire indulgent, d’autres nous laissent glacés devant l’horreur

d’un crime sordide tandis que d’autres encore résonnent en écho aux évolutions du monde.

Récentes ou anciennes, elles sont célèbres, passées comme on dit dans « les annales du crime », comme l’affaire Violette Nozière dans les années 30, l’assassinat de John Lennon en 1980 ou l’attentat contre le Pape JeanPaul II en 1981, ou toujours ensevelies sous un mystère épais, affaires non résolues laissant le goût amer de l’impunité comme « la femme sans tête de Miomo ».

Sans jugement moral ni même analyse, Jacques Pradel, en bon journaliste,

soumet à la réflexion du lecteur la question qui le taraude lui-même, celle de ce point de rupture qui pousse un individu, souvent parfaitement ordinaire - du moins en apparence - à passer à l’acte.

Une question qui semble ne trouver d’autre réponse que dans une part terriblement sombre de l’être humain.

Pauline Leriche Rouard

Jacques Pradel - Mes Archives criminelles (Editions du Rocher) 230 pages - Prix public : 18,90 €

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ReALaHune 42

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

realahune@rheamarketing.fr 05 46 00 09 19 ReALaHune Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

ZAP’ARTS E X P O S I T I O N

Une rigueur de la forme contrebalancée par une palette chaleureuse DR

Gabrielle Hollensett exposera ses toiles à la Petite Ecole de La Noue du 21 au 2 7 juin ainsi qu’à la Galerie Sénac, à La Flotte, du 25 juin au 8 juillet. Deux expositions à ne pas rater pour découvrir ou revoir cette artiste trop discrète. d’Allemand, elle a consacré sa vie active à l’Éducation nationale.

Elle a cependant acheté ses premiers tubes de peinture quand elle a commencé à travailler en 1973, puis elle a appris les premiers rudiments et s’est formée auprès de peintres reconnus. Prenant une retraite antici« Docks soleil couchant » pée, elle s’est empressée de se consacrer à son art. a peinture a toujours fait partie de l’univers de Gabrielle Hollensett, Sa peinture se situe à mi-chemin mais les difficultés de la vie l’ont d’une figuration libre et de l’abstracpoussée à faire des études alimentaires tion qu’elle développe en écoutant pour élever ses quatre enfants. Agrégée de la musique, sa seconde passion.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 22 JUIN 2022 | N° 244

Originaire du nord de la France, elle est rétaise depuis 35 ans, mais ses toiles reflètent encore souvent les paysages industriels de sa prime jeunesse, les métropoles inhumaines et les zones portuaires où elle joue avec le reflet de la lumière dans l’eau.

Extrêmement sensible, ses émotions personnelles transparaissent dans sa peinture autant que les événements mondiaux et la période Covid a enveloppé ses créations d’un voile de tristesse. Elle s’est remise à peindre des toiles plus gaies et qui bénéficiant d’une démarche un peu moins rigide apporte un souffle nouveau à ses œuvres. Ce sont ces toiles récentes, percutantes et colorées, ayant trait à des thèmes rétais qu’elle exposera à la Galerie Sénac du 25 juin au 8 juillet, ainsi que quelques tableaux plus anciens évoquant des paysages

industriels ou des zones portuaires et quatre dessins inédits inspirés par Covid.

A la « Petite École », à la Noue, elle présentera également un mixte de zones portuaires, de paysages et de nouveautés. Sa fille, Dorothée Daniel, appartenant au couple Lady Do et Monsieur Papa, offrira un petit concert lors du vernissage le 23 juin.

En dehors de ces périodes d’exposition, il est possible de rencontrer Gabrielle dans son atelier sur rendez-vous et dans le respect des règles sanitaires.

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