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Journal Journal des Profe ssion nelsnel des Profe ssion LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE
ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE
ACTUALITÉS
N° 107
p. 16
La CROISSANCE VERTE
doit s'imposer !
Actualités Poitou-Charentes, Vendée, Limousin ÉNERGIES ET p. 26 NOUVELLES TECHNOLOGIES
Le nouvel ordre énergétique mondial ENTREPRISES
p. 20
Les entreprises qui bougent ! Numéro 107 | Décembre 2011 - Janvier 2012
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L’ADAPTATION PERMANENTE : UN ÉTERNEL DÉFI Les sociétés humaines, les cités, les entreprises doivent s’adapter en permanence. C’est une loi maintes fois vérifiée.
par Dominique Chevillon
On parle aussi d’évolution permanente. A défaut, ces organisations disparaissent. Il en est ainsi de l’entreprise qui s’est éloignée des besoins nouveaux de ses clients, ou qui s’est mise hors jeu par une politique de prix irréfléchie ou mal maîtrisée. Le formidable développement des activités humaines dans le monde entier, et notamment l’accélération brutale du développement de grands pays comme l’Inde et la Chine, pose des données nouvelles dont nous commençons à mesurer les conséquences. Ces pays poussés par leurs populations gigantesques (2 milliards pour ces deux seuls pays…) consomment d’énormes masses de biens et services.
SOMMAIRE
Ainsi, nous avons récemment pris réellement conscience des enjeux de ce développement avec ses deux conséquences majeures : l’épuisement inéluctable des matières premières nécessaires (pétroles, minerais, métaux, etc..)
REVUES DE PRESSE
ACTUALITÉS
En France, une stratégie nationale et territoriale de développement durable a commencé à être déployée (économie plus sobre en ressources naturelles, moins génératrice de carbone…).
C’est aujourd’hui admis par le plus grand nombre d’acteurs au-delà des intérêts nationaux, catégoriels ou individuels.
L’adaptation marche…
Cette prise de conscience est une étape nécessaire et non suffisante. En cela le rapport STERN largement commenté dans le dossier développement durable du Journal des Professionnels participe à notre connaissance des multiples conséquences du réchauffement économique qui commencent… tout juste à être chiffrées (car elles auront évidemment un coût pour nos sociétés). Les solutions en réponse à ces événements inquiétants commencent aussi à émerger, la géoingénierie au service du climat y participe. Le dossier énergies et nouvelles technologies illustre aussi les alternatives que nous tissons lentement mais sûrement pour une croissance « plus verte ».
DOSSIERS -------n Développement durable
--------n des professionnels
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--------n Poitou-Charentes
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--------n de l'entreprise
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--------n Limousin
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--------n internationale
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--------n Vendée
17
--------n européenne
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--------n Les Entreprises qui bougent
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Les multiples conséquences du réchauffement climatique Les conséquences sur la migration des populations La géoingénierie au service du climat Stratégie nationale et territoriale de développement durable 2010-2013 Eco-construction
nécessaire
est
donc
en
Dans notre quotidien, enfin, les chiffres commencent à parler : en 2011 avec un parc automobile identique pour la première fois la consommation en hydrocarbone diminue grâce aux nouveaux véhicules plus économes. En France toujours, les campagnes d’isolation de nos constructions anciennes, les nouvelles normes des constructions nouvelles, commencent aussi à influer sur les notes de chauffage. 55 % des bouteilles en verre sont recyclées…! Alors oui, on peut raisonnablement espérer qu’en nous adaptant, « le propre de l’homme », le développement des activités humaines sera compatible avec une qualité d’environnement… et de vie à laquelle aspirent la plupart d’entre nous. Dominique Chevillon Dirigeant d’entreprise
-------n Energies & Nouvelles technologies 26 Quel nouvel ordre énergétique mondial ? La transition verte
-------n Communication
30
L’aspect incontournable des réseaux sociaux
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© Patrick Bonneau - 2011
ÉDITO
et les nuisances insupportables pour la santé publique des populations (pollution des airs et des eaux, empoisonnement par les pesticides, etc ...).
REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS n TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION DES EFFETS AMBIVALENTS
La diffusion à grande échelle des TIC a réussi à modifier profondément la manière de travailler des Français en créant une ambivalence permanente. Cette dernière repose, à la fois, sur une facilitation des tâches mais aussi sur le retour pervers de certains principes actifs du taylorisme, voire d’un stakhanovisme new age. Les études menées sur l’impact des Technologies de l’information et de la communication sur le travail au quotidien indiquent une omniprésence de plus en plus envahissante malgré les avantages apportés. Aspect positifs • Facilitation des tâches de nature à accélérer l’accès, le traitement et le partage de l’information • Apporte une vision plus globale des dossiers et des actions menées • Information permanente et précise • Offre d’opportunités d’apprentissage • Possibilité d’être joignable à tout moment Aspects négatifs • Intensification du travail avec retour d’un taylorisme accru dans les activités de service • Alourdissement de la charge de travail des salariés • Accentuation du contrôle exercé • Quantification (et non qualification) des tâches accomplies (performance, écarts, ratios…) • Frontière devenue plus floue entre la vie privée et la vie professionnelle notamment pour les cadres.
n PSYCHOLOGIE APPORTER AU SALARIÉ UN SENTIMENT DE SATISFACTION Pour créer un environnement de travail non hostile qui soit facteur d’efficacité, d’épanouissement et de productivité durable, il est nécessaire d’agir en entreprise sur 4 leviers : • Favoriser une prise de fonction motivante Selon Jean-Claude Delgenes, fondateur du cabinet Technologia, «Une grande part du bien-être du salarié se joue dès sa prise de fonction». Il est donc recommandé de faire de l’accompagnement et du «tuilage», afin que la nouvelle recrue se sente à l’aise dans ses nouvelles responsabilités. Une autre solution consiste à lui trouver un «parrain» ou de proposer un travail en binôme. Il s’agit également de se renseigner régulièrement auprès de la personne afin d’apporter des solutions à ses problèmes. • Autoriser la flânerie Pour Norbert Alter, codirecteur du master management travail et développement social à l’université Paris-Dauphine : «Il devient urgent de redonner aux salariés le temps de flâner, car c’est justement durant les pauses et les causeries qu’ils échangent contacts, idées et solutions. Et cette coopération est au cœur de l’efficacité». • Anticiper la charge de travail «Au lieu de se contenter de répartir la charge de travail, il faut l’anticiper» estime JC Delgenes. Pour lui, «En étudiant les trois dernières années, il est possible de planifier les six mois à venir et de caler les moyens». En cas de surcroît ponctuel de travail, il faut également annoncer l’échéance le plus tôt possible car l’incertitude et le manque de visibilité se révèlent toujours être une source majeure de mal-être. • Accepter les transgressions Dans les organisations devenues de plus en plus technocratiques «Il faut retrouver l’identité
collective et l’esprit de métier, celui du compagnonnage, en s’intéressant à la façon de travailler plus qu’au respect de règles dogmatiques». Aussi, lorsqu’un salarié contourne une procédure bureaucratique pour être plus efficace «Le manager doit soutenir l’initiative du collaborateur et traverser «l’édredon hiérarchique» pour faire remonter les observations de terrain jusqu’à l’état-major, afin de rendre la procédure plus intelligente» se plaît à souligner Norbert Alter.
ZAPPER EN PERMANENCE
n MANAGEMENT EN FINIR AVEC LE MULTITASKING Le multitasking est une expression barbare qui signifie «art de faire plusieurs choses à la fois, accomplir plusieurs tâches en même temps». Selon Laurence Einfalt, coauteure de S’organiser tout simplement (ed. Eyrolles), «Le multitasking est en réalité un des grands mythes de l’efficacité. Ça brille comme de l’efficacité mais ça n’en est pas. Croire qu’on est plus efficace en faisant plusieurs choses à la fois est une erreur». Une affirmation que les scientifiques confirment en insistant sur le fait que notre cerveau ne sait faire qu’une seule chose à la fois. Le psychologue clinicien Didier Pleux va encore plus loin, soulignant que «Multitâche veut dire absence de concentration. Avec les nouvelles technologies, il y a une hyperstimulation de l’enfant à l’école ou de l’adulte au travail. Il répond à tous ces stimuli au lieu de se concentrer sur la tâche prioritaire». Aussi, croire que converser avec un collègue tout en surfant sur le web, répondre au téléphone tout un écrivant un mail ou encore conduire en téléphonant est gage d’efficacité, est un leurre. Malgré la démonstration d’une certaine agilité à passer d’un contexte à l’autre, le plus souvent le «multitasker» réagit plutôt qu’il n’agit, apportant des réponses stéréotypées ou réalisant des choses non complètement traitées. Il s’aperçoit alors qu’il n’a pas intégré une donnée ou en a survolé une autre. Résultat : il doit multiplier les retours pour récupérer les informations manquées, survolées ou perçues mais non comprises.
Avec l’arrivée des nouveaux moyens de communication (tablettes, smartphones, fenêtres multiécrans de l’ordinateur…) le «bruit de fond» s’est aggravé avec une masse importante d’infos visuelles et auditives à gérer, alors que le cerveau humain n’a qu’un seul canal d’attention. Pour Laurence Einfalt «Plus vous multitaskez, plus vous exigez une information courte, sans aucune ambiguïté et si possible visuelle. Autrement dit, vous captez mieux les infos sur PowerPoint mais vous ne savez plus lire un mail qui comporte au moins deux paragraphes. Vous préférez zapper et lire le suivant même s’il comporte des infos clés». Le multitasking entraîne également de la procrastination (art de reporter au lendemain ce que l’on peut faire maintenant) en mettant de côté les tâches longues ou difficiles. Il est également source de contresens, d’erreurs, de perte de temps, en faisant baisser le niveau de qualité du travail. Ses détracteurs y voient même une cause de surmenage, de baisse du quotient intellectuel et même d’impolitesse, tant le multitasker est scotché à son écran, n’est plus disponible et ne regarde même plus les gens qui lui parlent ! Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Express L’Expansion
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REVUE DE PRESSE DE L'ENTREPRISE n ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE 20% EN MOYENNE En entreprise, la rÊmunÊration est la clÊ de voÝte de l’ÊgalitÊ professionnelle entre les hommes et les femmes. Pourtant ce n’est toujours pas le cas avec des salaires fÊminins qui subissent un Êcart notable selon l’âge, notamment dans les premières annÊes professionnelles (-24%). Le dÊficit de promotion interne est Êgalement un sujet prÊoccupant pour HÊlène Joron, chargÊe de la politique sociale à ArfÊo, rappelant qu’Une femme en bÊnÊficie moins qu’un homme et que c’est là -dessus qu’il reste beaucoup de travail à accomplir. Elle considère, à juste titre, que lorsque l’on n’est moins promu on est forcÊment moins augmentÊ ! • Ecart de salaire annuel entre les hommes et les femmes par tranches d’âge (base 2010) : 24% Entre 25 et 30 ans 18% Entre 31 et 40 ans 20% Entre 41 et 55 ans Source : Cnav
n CONDITIONS DE TRAVAIL RETOURNEMENT DE L’EMPLOI DES CADRES Un retournement s’opère actuellement sur le marchÊ des cadres à cause des incertitudes Êconomiques. Les abandons d’intentions de recrutement ont augmentÊ de 13% (contre 1% en 2008 et 2009) affectant d’abord les jeunes diplômÊs et les seniors pour 3 principales raisons : redÊfinition du poste (28%), ne correspond plus à un besoin (22%), raisons budgÊtaires ou Êconomiques (20%).
MERCI POUR CE QUE VOUS FAITES Une enquête rÊalisÊe par BNP Paribas-Ifop indique que 63% des cadres privilÊgient la gratification financière comme rÊcompense de leur engagement au travail. Ils sont Êgalement 73% à se dire sensibles à des remerciements directs, de vive voix et en face à face, de la part de leur hiÊrarchie.
ORTHOGRAPHE ET RECRUTEMENT Selon une Êtude du cabinet Robert Half, 5% des recruteurs Êcarteraient une candidature dès la première faute d’orthographe et 35% à partir de 2 ou 3 fautes.
ENCORE BEAUCOUP DE SMICARDS Selon une enquête du ministère du travail, 24% des salariÊs dans les TPE sont payÊs au Smic contre seulement 4% dans les entreprises de plus de 500 salariÊs. Le taux de smicards sur l’ensemble des entreprises françaises (hors apprentis et intÊrimaires) est de 10,6%, dont 5% d’emplois dans la restauration et 8% dans la construction.
n DIRIGEANT
DES HEURES SUPPLÉMENTAIRES PAS TOP A part le gouvernement, les syndicats et une large majoritÊ de chefs d’entreprise ne croient pas à l’effet positif des heures supplÊmentaires qui coÝtent 4,5 milliards d’euros par an et sont jugÊes peu efficientes par l’inspection gÊnÊrale des Finances. Seulement 6% des patrons parlent d’embaucher avec les dernières modifications du dispositif actuel prÊvoyant un allÊgement de charges pour les employeurs sans toucher aux exonÊrations pour les salariÊs. 62% des employeurs pensent que cela n’aura aucun impact direct, 17% envisagent même une baisse du nombre d’heures supplÊmentaires et 11% prÊvoient de rÊduire les augmentations de salaires l’an prochain. 21% DES EMPLOIS INTERDITS AUX ÉTRANGERS L’Observatoire des inÊgalitÊs estime à 5,3 millions le nombre d’emplois interdits en France aux Êtrangers (hors UE). Cela concerne 21% des emplois dont 4,5 millions de postes dans la fonction publique mais aussi les emplois privÊs dans les professions mÊdicales et juridiques oÚ seuls les diplômes français sont reconnus.
UNE CONFIANCE ATTEINTE L’Observatoire de la performance des PME-ETI indique un net dÊcrochement de la confiance des dirigeants pour 2012 face à la baisse des prÊvisions de croissance, la crise qui secoue la zone euro, la baisse de la consommation (48% d’avis dÊfavorables), la hausse des cours des matières premières (37%) ou encore le risque de faillites bancaires ou d’entreprises (24%). Pour les 6 prochains mois, 69% des patrons se disent toutefois confiants pour leur entreprise (51% pour une hausse du CA) mais le taux chute à 22% pour l’Êconomie française et à 27% pour l’Êconomie mondiale. 47% des chefs d’entreprise pensent que la crise durera jusqu’en 2013 affectant ainsi leurs perspectives sur l’emploi salariÊ. Seulement 25% des entrepreneurs envisagent d’accroÎtre le nombre de leurs salariÊs dans les 6 prochains mois avec un chiffre qui tombe à 16% pour les effectifs cadres.
tableaux de bord, reporting et autres indicateurs de rentabilitÊ financière. Il ressort ainsi de plusieurs Êtudes que le comportement au travail est souvent marquÊ par le mensonge gÊnÊralisÊ, le trafic de chiffres, le contournement de règles, voire de fautes volontaires pour rÊaliser des objectifs hors d’atteinte. A cela, s’ajoutent l’individualisme et la faible aptitude des Français à coopÊrer facilement dans le travail. Selon la Dares, la dÊtÊrioration des conditions de travail est notamment due à la multiplication des restructurations qui, outre le traumatisme causÊ pour ceux qui perdent leur emploi, dÊgrade Êgalement les conditions de ceux qui restent et qui doivent tenir les objectifs alors que les effectifs s’amenuisent. D’après ses analyses, le processus d’externalisation a Êgalement amplifiÊ la pression qui pèse sur les salariÊs des sous-traitants. Ce sont eux qui subissent les conditions de travail les plus difficiles avec le travail de nuit, les contraintes de rythme plus fortes et surtout un travail moins autonome, plus prescrit et contrôlÊ. • Proportion de salariÊs rÊgulièrement exposÊs à diffÊrents types de pÊnibilitÊs avec comparaison, entre parenthèses, avec l’annÊe 1995 (base 2010) : 44,2% 39,6% 33%
n PÉNIBILITÉ
27,3%
UN PROCESSUS QUI S’AGGRAVE Durant la dÊcennie 2000, un Êcart croissant s’est creusÊ entre le travail prescrit et le travail rÊel contraignant un grand nombre de salariÊs et de cadres à arbitrer sans cesse entre les injonctions paradoxales qui peuplent leur quotidien, les mÊthodes de gestion favorisant la dictature de l’Êvaluation individuelle des performances, les
23,5% 18,8%
Mouvements rĂŠpĂŠtitifs de la main ou du bras (40,9%) DĂŠplacer des charges lourdes (38,7%) Niveau sonore ĂŠlevĂŠ (28,7%) Positions douloureuses ou fatigantes (24,6%) Vibrations (22,2%) Contact avec des produits ou des substances chimiques (14,6%)
Source : Dares - Enquête sur les conditions de travail Principales sources utilisÊes : Alternatives Economiques - Challenges L’Entreprise - L’Expansion - Le Point.
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REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE n MARCHÉS FINANCIERS POURQUOI DEVIENT-ON UNE CIBLE ? Il semble que tout le système économique ait été conçu «Pour faire la fortune de la sphère financière au détriment des Etats et des épargnants» estime Christine Kerdellant, éditorialiste à l’Express. Selon elle, les marchés financiers et «Les spéculateurs ne s’intéressent pas seulement à la dette en valeur absolue ni même, référence habituelle, au rapport entre la dette du pays et son PIB, c’est-à-dire entre la somme qu’il doit rembourser et la richesse qu’il produit annuellement. Ils jugent aussi son taux de croissance, sa volonté politique d’équilibre budgétaire (garante de non-endettement futur) et surtout la nature de ses créanciers». Il semble donc que ce soit la nature même des créanciers, ceux qui détiennent la dette : nationaux ou investisseurs étrangers, qui fait que les marchés financiers s’acharnent plus sur tel ou tel pays en souffrance de santé financière. Ainsi, on observe que plus l’épargne des pays endettés et/ou à faible croissance est détenue par leurs propres citoyens nationaux, moins les Etats sont exposés à la dureté des marchés et des spéculateurs. C’est le cas, par exemple, du Japon dont la dette publique est la plus importante des pays industrialisés (199,6% du PIB en 2010) mais avec des épargnants nationaux qui en détiennent 94,4%. A l’inverse, lorsque la dette est majoritairement détenue par des investisseurs étrangers, alors là le couperet tombe comme c’est le cas pour la Grèce, l’Italie ou le Portugal. La France est à la limite avec seulement 33% d’épargnants nationaux.
Niveau d’endettement avec, entre parenthèses, la part de la dette publique détenue par des investisseurs étrangers (base 2010) : Japon Grèce Italie Etats-Unis91,5% Portugal Allemagne France Royaume-Uni
199,6% 142,8% 119% 91,5% 93% 83,2% 81,7% 80%
(5,8%) (71%) (45%) (53%) (85%) (69%) (67%) (28%)
Sources : Feri, Natixi, OCDE
n CRISE ÉCONOMIQUE 6 BOMBES À RETARDEMENT Depuis l’été 2011, les marchés financiers manifestent une forte défiance vis-à-vis des grands Etats criblés de dette (Grèce, Italie…). Après la crise des subprimes durant l’été 2007, la faillite de Lehman Brothers courant l’été 2008 et un été 2010 marqué par un premier écroulement des valeurs bancaires «Plus personne ne sait où il habite comme en octobre 2008» résume Waldfemar BrunThermin, gérant à Turgot Asset Management. Dans un monde chauffé à blanc par une surabondance de liquidités, il existe actuellement 6 bombes à retardement dont le risque d’éclatement et de contagion peut engendrer une onde de choc planétaire dans les mois et années à venir : • Le risque souverain : Incapacité de certains Etats à rembourser et à refinancer leurs dettes à partir d’un taux d’intérêt «infernal» estimé à 7% par les marchés. L’Italie est déjà à 6,2% contre à peine 2,45% pour l’Allemagne et 3,37% pour la France. Les principaux pays concernés sont l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande.
• Menace bancaire : Celle-ci partirait des établissements espagnols devenus non solvables du fait des importants crédits immobiliers alloués et de l’incapacité d’une partie des ménages à rembourser, créant ainsi un nouveau marché européen de créances douteuses entre banques impliquées.
• Eclatement de la bulle Internet 2.0 : Cette perspective est liée à l’engouement des investisseurs pour les réseaux sociaux qui ont atteint des valorisations boursières hors normes. Ces conditions ressemblent étrangement à celles qui ont présidé à l’éclatement de la bulle Internet en 2000.
• Vietnam, péril émergent : A cause de sa monnaie extrêmement fragile, d’une inflation à 17% et d’un endettement irraisonné des ménages («recordman mondial de la distribution de crédits» selon la banque Suisse UBS), les prêts aux particuliers totalisent 120% du PIB vietnamien contre 40% en 2001.
• Chute possible des cours alimentaires : Le risque provient du fait de la rareté du maïs et du blé organisée semble-t-il à l’échelle planétaire par les marchés financiers (selon les Etats et les ONG). L’objectif est de faire monter artificiellement les prix (respectivement +83% et +55% sur 1 an) sachant que les allers-retours des traders expliquent au moins 1/3 de la hausse des prix durant cette période.
• Crise possible des subprimes brésiliens : Le niveau du prix de la pierre à Rio de Janeiro a doublé en 3 ans, dépassant ceux de Londres et de New York. A l’origine de cette flambée, la croissance économique mais aussi le crédit dispensé sans compter, à des taux d’intérêts élevés, aux ménages et aux entreprises (+95% en 3 ans).
n ÉLECTRICITÉ LA CONSOMMATION DE LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION Selon une étude menée par Jonathan Koomey de l’Université de Stanford (Californie), les 30 millions de serveurs actifs sur l’ensemble de la planète consomment 1% de l’électricité mondiale. A ce rythme, il a été calculé que les serveurs consommeront, en 2030, autant d’électricité que l’humanité d’aujourd’hui, tous besoins confondus. Le cabinet Gartner estime que la consommation actuelle en KWh des nouvelles technologies (incluant un fonctionnement permanent, la climatisation nécessaire, le doublement ou triplement des systèmes pour raisons de sécurité…) est équivalente, convertie en tonnes de CO2, à ce que rejette annuellement le trafic aérien mondial ! Pour Olivier Sidlet, de la société Enertech, le constat est encore plus amer en soulignant que «Dix ans d’effort sur la réduction des consommations des appareils électroménagers (réfrigérateurs, machines à laver…) ont été anéantis par la poussée de l’audiovisuel et de l’informatique». Exemples d’équivalents/consommation : • Une recherche sur Google consomme une dizaine de watts par requête soit autant qu’une ampoule basse consommation. • Un avatar dans Second Life consomme autant d’électricité qu’un Brésilien. • Equipement audiovisuel (TV, démodulateur, magnétoscope…) : 550 KWh/an • Informatique domestiques (Unité centrale, écran, imprimante, modem…) : 400 KWh/an Principales sources utilisées : L’Expansion - L’Express
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REVUE DE PRESSE EUROPEENNE LES ENTREPRISES FRANÇAISES PLUTÔT BIEN PLACÉES EN EUROPE
n DISCRIMINATIONS ET GESTION SOCIALEMENT RESPONSABLE : Selon l’étude publiée en septembre 2011 par l’agence de notation sociale Vigeo, portant sur 539 grandes entreprises européennes sur la période 2008/2009, les entreprises françaises obtiennent la meilleure note moyenne avec 49,6 sur 100 en matière de lutte contre les discriminations : sexe, appartenance ethnique, âge, orientation sexuelle, religion, état de santé.. Les Pays-Bas sont en deuxième position avec 47,4/100 devant l’Allemagne, l’Italie et la Norvège. La Grèce est dernière avec une moyenne de 29,2. Lors de la précédente étude qui portait sur la période 2006/2007, la France était en seconde position derrière la Norvège. QUATRE GROUPES FRANÇAIS DANS LE TOP 10 Parmi les dix entreprises européennes les plus performantes en matière de lutte contre les discriminations, figurent quatre groupes français: PSA (2e), Rhodia (3e), EDF (6e) et TF1 (10e ex-aequo). Le N°1 allemand de l’énergie EON est premier de ce palmarès auquel figurent également un autre groupe allemand : Bayer, trois Britanniques: Aviva, Royal Dutch Shell et Serco GRP, un Danois: Novo Nordisk et un Espagnol: Repsol. Selon Vigeo, le bon résultat de la France s’explique par les effets d’une loi de 2001 qui oblige les grandes entreprises à publier chaque année leurs données sociales, ce qui, par le jeu de la transparence, induirait une amélioration de leur performance en matière de discrimination. Pour réaliser cette enquête, Vigeo a recueilli des données telles que le pourcentage de femmes, notamment aux postes de direction, le taux de salariés handicapés ou encore les controverses ou condamnations dont les entreprises ont pu faire l’objet. PSA se distingue ainsi par son pourcentage de femmes cadres et Rhodia par l’intégration de salariés handicapés.
Les entreprises françaises seraient les plus performantes en matière de «gestion responsable des restructurations». Vigéo a réalisé une seconde étude portant sur la «gestion responsable des restructurations » et exploité les données de 363 entreprises européennes concernées, entre janvier 2009 et fin juin 2010. Plusieurs critères ont été pris en compte pour noter ces entreprises, tels que leur capacité à informer et consulter les représentants des salariés, mettre en oeuvre des mesures pour éviter les licenciements ou pour le retour à l’emploi…. Selon ces critères, la France est à nouveau le pays le plus performant avec un score moyen de 41,9 sur 100 devant la Belgique (39,8), et les Pays-Bas (34) alors que l’Irlande est lanterne rouge (12). Dans le classement des entreprises les plus socialement responsables, Danone arrive 1er devant le hollandais TNT, le Belge Dexia et le Français PSA.
n FRANCE : PLUS DE MILLIONNAIRES QUE DANS N’IMPORTE QUEL PAYS EUROPÉEN Selon la dernière étude annuelle du Crédit Suisse sur l’état de la richesse dans le monde, la France compte 2,6 millions de millionnaires (en dollars), contre 1,6 million au Royaume-Uni et 622.000 en Suisse, soit respectivement 4%, 2,7% et 8% de leur population respective. En revanche, l’Allemagne et le Royaume-Uni comptent le plus de (gros) millionnaires possédant des avoirs supérieurs à 100 millions de dollars (72,3 millions d’euros). Etendue au niveau international, l’étude montre que la Chine deviendra le deuxième pays le plus riche du monde dès 2016, à la place du Japon et derrière les Etats-Unis. Sans surprise, les pays les plus riches aujourd’hui, avec une fortune moyenne supérieure
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à 100.000 dollars par adulte, sont situés en Amérique du Nord, en Europe occidentale, en Asie-Pacifique et au Moyen Orient. Toutefois, tous ces pays sont largement coiffés par la Suisse qui est le seul pays au monde dont la fortune dépasse le seuil de 500.000 dollars par adulte, loin devant l’Australie et la Norvège dont les seuils de fortunes moyens sont évalués à 300.000 dollars.
n LE NOMBRE D’EXPLOITATIONS AGRICOLES A DIMINUÉ DE 20% DANS L’UE27 ENTRE 2003 ET 2010 En 2010, l’UE27 comptait un peu plus de 12 millions d’exploitations agricoles pour une superficie utilisée de 170 millions d’hectares. Soit, par rapport à 2003, une diminution de 20% du nombre d’exploitations mais seulement de 2% de la superficie agricole utilisée, indiquant une tendance à de plus grandes exploitations : 14 hectares en moyenne en 2010 contre 12 hectares en 2003. La France affiche la plus grande surface agricole de l’UE Sept pays totalisent près de 75% de la superficie agricole utilisée de l’UE27. La France, avec 27,1 millions d’hectares soit 15,9% de la SAU totale de l’UE27, dispose de la plus grande superficie, suivie de l’Espagne (14%), de l’Allemagne (9,8%), du Royaume-Uni, de la Pologne, de la Roumanie et de l’Italie. Les plus grandes exploitations se trouvent en République tchèque (152 hectares par exploitation, en moyenne), au Royaume-Uni (79 h.), au Danemark (65 h.), au Luxembourg), en Allemagne et en France (53 hectares). A l’opposé, les petites exploitations sont très présentes à Malte (1 hectare en moyenne), à Chypre et en Roumanie (3 hectares chacun), ainsi qu’en Grèce et en Slovénie (6 hectares chacun).
n 1.100 CRIMES ÉLUCIDÉS DANS L’UE GRÂCE AUX FICHIERS ADN Suite au traité de Prüm (Allemagne) signé il y a un peu plus d’un an, les polices de France, d’Allemagne, de Belgique, de Hollande, du Luxembourg, d’Autriche et d’Espagne peuvent échanger des milliers de données génétiques pour leur permettre d’élucider des affaires criminelles en cours ou plus anciennes. Depuis l’entrée en vigueur de ce traité, les croisements d’informations ADN auraient déjà permis d’élucider plus de 1.100 affaires criminelles dont 384 commises en France, certaines datant de plus de 20 ans. Pour exemple, une affaire de meurtre remontant à mai 2002 en Espagne a récemment été élucidée : le corps d’un homme avait été retrouvé dans un hôtel de la région de Barcelone. La piste d’un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue n’avait jamais abouti et la PJ ibérique ne détenait qu’un indice: un mégot relevé sur la scène de crime et donc une trace ADN. Une comparaison automatique entre l’échantillon ADN et le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) a permis d’identifier un ressortissant roumain incarcéré depuis plusieurs années à la prison de Saint-Martin-de-Ré pour d’autres crimes et délits. Aujourd’hui, la base de données française rassemble quelque 16.800 traces ADN relevées sur des scènes de crime et de délit et qui restent non identifiées. «Pour d’évidentes raisons de confidentialité, les informations génétiques sont transmises sous forme de codes barres et nous ne livrons les identités correspondantes que si un lien est établi», précise le Jean-Jacques Colombi, de la Direction du Renseignement Intérieur. Cette nouvelle bourse européenne aux informations de police intègre également les empreintes digitales et les plaques d’immatriculation de véhicules aperçus sur des scènes de crime. Auparavant, toutes ces demandes d’informations ne pouvaient se faire qu’au cas par cas et de manière ciblée. Grâce au traité de Prüm, ces données automatisées pour les sept pays concernés rendent les décisions opérationnelles d’Interpol et d’Europol plus rapides et plus efficaces. Sources : EurActiv.fr Le Nouvel Observateur, AFP, Eurostat,
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DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE LES MULTIPLES CONSÉQUENCES DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE P. 8 LES CONSÉQUENCES SUR LA MIGRATION DES POPULATIONS P. 12 LA GÉOINGÉNIERIE AU SERVICE DU CLIMAT P. 13 STRATÉGIE NATIONALE ET TERRITORIALE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2013 P. 14
ECO-CONSTRUCTION P. 15
n LES MULTIPLES CONSÉQUENCES DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE LA CROISSANCE VERTE DOIT S’IMPOSER Le rapport Stern livré au gouvernement britannique en 2006 a chiffré l’impact économique du réchauffement climatique considérant qu’un investissement de 1% du PIB mondial par an dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre permettrait d’éviter, chaque année, une perte économique comprise entre 5% et 20% du PIB mondial. Selon l’auteur du rapport, l’économiste britannique Nicholas Stern, il est inéluctable que la croissance verte s’impose car «Les gens commencent à comprendre enfin que la croissance verte ou à faible émission de carbone peut être incroyablement plus dynamique que les domaines de l’électricité, du train, des technologies de l’information…». QUAND LES RICHES POLLUENT LES PAUVRES Ce sont toujours les pauvres et les plus modestes qui subissent de plein fouet les crises économiques, environnementales, climatologiques. Si le phénomène est bien connu dans le rapport Nord (pays riches) / Sud (pays pauvres), il est également démontré à l’échelle d’une population comme celle de la France, que ce sont les plus riches qui polluent le plus en matière d’émissions de CO2. • Emissions de CO2 par quintile de niveaux de vie en France, allant de 1 (niveau le plus modeste) à 5 (le plus riche) en 2010, en tonnes par personne : Moyenne
6,4
Quintile 1
3,6
Quintile 2
5,0
La croissance verte
Quintile 3
6,3
Quintile 4
7,4
doit s’imposer
Quintile 5
9,7 Sources : SOeS, Insee
Il poursuit, en indiquant que «Cette transition ouvrira une ère de créativité et de décroissance plus sûre, plus propre et qui, de plus, réduira les risques du changement climatique». Sous un angle plus critique, cet expert affirme que «La responsabilité des pays riches qui ont produit beaucoup de CO2 par le passé, suppose une obligation à soutenir les pays en développement même s’il observe que ces pays ont une volonté de faire par eux-mêmes car c’est leur avenir qui est en jeu». LES 2 ERREURS ACTUELLES Selon ce chercheur, «La science ne peut dire quelles seront les conséquences du réchauffement climatique mais peut analyser quels sont les risques encourus. Et elle indique qu’ils sont importants». Pour lui, il est possible de commettre 2 types d’erreurs en fonction des rapports et des
études réalisés par les différents intervenants et climatologues : • «La première est d’approuver à tort, car nous allons alors engager potentiellement des actions inutilement coûteuses mais nous aurons aussi probablement inventé de nouvelles technologies très utiles, des infrastructures plus propres et plus sûres et nous aurons sauvé les forêts». C’est la position in fine du GIEC. • «La deuxième est de rejeter à tort, car les concentrations auront alors atteint des niveaux très dangereux et il sera extrêmement difficile de faire marche arrière car le CO2 a une très longue durée de vie». C’est la position de certains climato-sceptiques pour qui il n’y pas urgence. En résumé, il conclut que «Le sens commun le plus élémentaire recommande, dans ce contexte, d’agir fermement. Les bénéfices d’une action forte et précoce sur le changement climatique sont supérieurs aux coûts qu’ils engendreront».
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UNE SOUS-ESTIMATION DES RISQUES Selon Stern, il ne faut pas opposer la pauvreté et la pénurie d’eau qui s’accroissent régulièrement dans les pays du Sud avec la nécessité environnementale car tout est lié. Pour cet économiste, «Le changement climatique opère à travers l’eau : inondations, sécheresses, désertification, tempêtes, montée du niveau de la mer, sortie des rivières de leur lit… Mettre ces questions en opposition est inepte car l’eau a un tel impact sur nos vies. Ainsi le défi de l’irrigation et de la conservation de l’eau est une partie vitale de la stratégie d’adaptation en Afrique. L’économiser, c’est aussi réduire les émissions et l’énergie. Nous devons travailler en combinant adaptation, mitigation (réduction des émissions) et développement». Il poursuit en indiquant que «Nous avons sous-estimé les risques. Les émissions croissent plus vite que nous le pensions, la capacité d’absorption des océans et des puits carbone est moindre et des effets se font déjà sentir avec la fonte de la calotte de glace terrestre. Par ailleurs, dans mon rapport, nous avons omis la fonte du permafrost qui va dégager d’énormes quantités de méthane…». BIENTÔT LE SEUIL DE +1°C C’est au-dessus de +2°C, en moyenne mondiale, que le risque d’emballement devient réel au niveau du réchauffement planétaire. Les experts ont estimé que l’humanité rentre dans une zone critique à partir de +1°C. Actuellement nous en sommes à +0.8% par rapport à 1850 avec de grandes différences selon les régions : +1°C en France, + 2 à 4°C dans les régions polaires. Si les prévisionnistes en climatologie prévoit une fourchette comprise entre +1.8°C et +4°C d’ici à 2100, beaucoup penchent dorénavant sur l’atteinte des prévisions les plus pessimistes. En effet, la température a monté de +0,6°C en 30 ans seulement et la prévision est de +0,2°C par décennie. Autant dire que la décennie 2020 va former un tournant significatif dans les conséquences climatologiques, humaines et économiques, liées au réchauffement climatique.
QUI SONT LES 6 PRINCIPAUX JOUEURS ? A la table des négociations lors des derniers sommets et forums s’affrontent plusieurs types d’intérêts, souvent divergents en matière d’action et de responsabilité environnementale. Poussés par de très nombreuses ONG, les 192 pays de la Convention cadre de l’ONU sur le changement climatique (Cnucc) se sont mobilisés pour envisager des avancées mais à des rythmes et intensité très variables.
LE MAÎTRE DU JEU
Les Etats-Unis ont un lobbying puissant en matière de production d’électricité par le charbon (50% de la production totale). Ils sont le 2e émetteur au monde de CO2 avec 5 902 Mt soit 19,78 t/hab. Leur objectif est de réduire de 20% les émissions d’ici à 2020 et de 83% d’ici 2050. Pour y arriver, le pays compte sur des achats de crédits-carbone internationaux tout en modulant ses engagements en fonction des compromis de son concurrent chinois. Avec la National Recovery Act (150 Milliards de dollars prévus sur 10 ans pour développer les énergies alternatives), la consommation de pétrole doit baisser de 20% d’ici 2020 tout en produisant 10 % d’électricité renouvelable.
LES VOLONTAIRES
L’Union Européenne est la seule à avoir pris des engagements chiffrés se contraignant à réduire de -20% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Il est vrai que l’UE est dans une dynamique de réduction depuis 1992 (Rio de Janeiro - Agenda 21) avec une accélération depuis 2008 via le «paquet climat-énergie» fixant un objectif de -5% en 2012, plus contraignant que celui de Kyoto. Son principal problème est qu’elle reste divisée avec «la taxe carbone aux frontières» frappant ses produits selon l’énergie consommée pour leur fabrication. Les autres pays volontaires sont la Norvège, le Japon et la Corée du Sud.
LE CHALLENGER
LES RÉFRACTAIRES
La Chine est le 1 émetteur au monde de CO2 avec 6 017 Mt soit 4,58 t/hab. Elle est fortement dépendante du charbon qui lui fournit 70% de son énergie. Bien qu’elle soit le premier pays émergent à lancer un grand programme de lutte contre le réchauffement en multipliant les brevets dans l’éolien et le solaire, elle refuse toutefois toute contrainte chiffrée. Bien que promettant de baisser sa consommation énergétique de -50% d’ici à 2020, elle exige des pays riches que ceux-ci fournissent un effort de -25 à -40% en 2020 dans le cadre d’une comptabilité carbone sur le lieu de consommation plutôt que sur le lieu de production. Elle réclame également un transfert de 62 technologies clés dans le nucléaire, les agrocarburants, la capture du carbone, les éoliennes et les réseaux intelligents…
Ils sont plusieurs pays producteurs à tenter d’obtenir un statut dérogatoire pour des engagements non contraignants considérant qu’ils dépendent entièrement de la production d’énergies fossiles (gaz et/ou pétrole). C’est notamment le cas de :
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LES GIROUETTES Plusieurs grands pays n’ont pas vraiment pris de décisions fermes en matière d’obligations : • L’Australie (417 Mt, 20,58 t/hab.) s’est engagée sur une réduction comprise entre -5 et -25% en 2020. Si son option publique fait pression pour des mesures plus radicales, en redoutant que la sécheresse actuelle ne s’installe à jamais, son Sénat a rejeté le premier projet de loi instaurant un marché des quotas d’émissions pour 2011. • Le Canada (614 Mt, 18,81 t/hab.) est loin de respecter les objectifs inscrits dans le protocole de Kyoto en exploitant de plus en plus ses sables bitumeux. • L’inde (1293 Mt, 1,16 t/hab.) ne veut prendre aucun engagement tant que les pays industrialisés ne valident pas 25 à 40% de réduction en 2020. Elle réclame, par ailleurs, un transfert de technologies et la réforme des droits et des brevets. • Le Brésil (377 Mt, 2,01 t/hab.) a pour objectif principal de monnayer la préservation de sa forêt tropicale tout en poursuivant sa déforestation pour l’élevage et les agrocarburants.
• L a Russie (1704 Mt, 12t/hab.) qui est le principal producteur mondial de gaz et qui produit 15% des émissions de GES à cause des pertes subies sur le réseau de distribution et de chauffage. Elle envisage de doubler sa production de charbon pour 2020. • L ’Arabie Saoudite (405 Mt, 15,70 t/hab.) qui est l’un des principaux membres de l’Opep et qui se limite à une promesse de dons pour le développement des techniques de capture et de stockage de CO2. • L e Soudan (12 Mt, 0,32 t/hab.) qui a pris la tête du G77 (coalition de 130 pays en voie de développement) dont le but est de freiner tout engagement chiffré. • L a République tchèque (116,3 Mt, 11,37 t/hab.) qui joue les trouble-fête dans le consensus européen avec une présidence très climato-sceptique.
LES PLUS FAIBLES Il s’agit d’abord de l’Aosis qui regroupe 42 petites nations (189,6 Mt, 8,58 t/hab.) dont l’objectif est de maintenir l’élévation de la température à 1,5°C pour assurer leur survie économique. La plupart de ces petits états insulaires, qui ne pèsent rien sur la scène internationale, jouent principalement sur leur poids moral afin de négocier un statut de réfugiés climatiques. L’Afrique (1056 Mt, 8,58 t/ hab.) joue également sur son poids politique et ses réserves de matières premières même si c’est le continent le plus vulnérable au monde. C’est pour cela d’ailleurs qu’elle exige un soutien financier de dizaines de milliards d’euros par an, une refonte du droit des brevets, ainsi qu’un système de compensation pour ceux qui conserveront leurs forêts. Le Bangladesh constamment menacé d’inondations et la Bolivie exposée à la sécheresse ne pèsent quasiment rien dans le débat.
La SEP en 2010 a fêté ses 50 années d’existence consacrées à l’aménagement, le développement économique et urbain et la construction d’équipements publics ou de bureaux, usines et locaux d’entreprises. Elle développe depuis sa création des quartiers bien intégrés dans le tissu urbain en mixant logements, équipements publics en activités économiques.
SEP AMÉNAGEUR u souplesse, choix et réponse personnalisée
SEP CONSTRUCTEUR u certifications pour des prestations allant de l’assistance au clef en main
Elle apporte à ses clients publics ou privés une réponse globale à la fois d’aménageur et de maître d’ouvrage pour la réalisation de tout type de bâtiments. Elle a aménagé de très grandes ZAC (SaintEloi, Gibauderie, Saint-Nicolas, parc tertiaire de Pré-Médard…) et a permis l’implantation de centaines d’entreprises. Aujourd’hui, elle est l’opérateur de grandes opérations à forte valeur ajoutée environnementale, comme l’éco-quartier des Montgorges à Poitiers, l’aménagement du Parc d’Activités de la Vallée Mouton à Saint-Benoît, les Parcs Monory à Antran et Châtellerault ou la ZAE des Terres Rouges à Ingrandes-sur-Vienne
La SEP a acquis aussi, une grande expérience en construisant de nombreux équipements publics aux normes HQE® et BBC. Elle a mis au point pour chacun de ses clients, un carnet de bord sécurisé et balisé, leur permettant de suivre chaque étape de la réalisation de leurs projets depuis les études, les choix des maîtres d’œuvres et entreprises, puis le suivi du chantier. Cette méthodologie, la diversité des problématiques rencontrées et des programmes réalisés lui ont permis d’être certifiée par l’OPQIBI pour 5 domaines de compétences.
Eco-quartiEr dEs MontgorgEs à PoitiErs .
Parc d’activités rEné Monory à antran
En tant qu’aménageur, elle propose un choix important de terrains viabilisés dans différents secteurs de la Vienne, pour permettre aux entreprises d’installer leurs locaux ou leurs sièges sociaux. Sa connaissance du marché local et sa souplesse, lui permettent d’apporter une réponse personnalisée et d’adapter son offre au plus près de la demande de chacun de ses clients. Ainsi, elle a pu récemment implanter aux Montgorges le Groupe Vinci, mais aussi des entreprises locales (Tourteaux Jahan, AIP…), et sur les 24 hectares de la ZAE des Terres Rouges, Délipapier. Elle offre sur les nouveaux parcs d’activités non seulement des aménagements de qualité mais aussi des services avec des bâtiments regroupant plusieurs fonctions : accueil, information, ateliers ou pépinières permettant ainsi aux entreprises d’être immédiatement opérationnelles.
3, rue du Chanoine Duret - Acropole Rivaud - BP 40456 - 86 011 Poitiers 1, grand rue de Châteauneuf - 86100 Châtellerault Tél 05.49.30.17.19 - N° Vert 0800 801 089 - www.sep86.fr
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A côté de la réalisation d’équipements publics parfois prestigieux (Lycée Kyoto) presque toujours complexes (piscine de Neuville de Poitou, salle omnisports de Buxerolles, crèches, EHPAD…) elle a apporté récemment son expérience de maître d’ouvrage pour la réalisation du pôle multimodal de la Gare de Poitiers, de la Direction Départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, des nouveaux locaux de la CCIV, ou de l’hôtel d’entreprises de Biotechnologie…). ddtEFP à saint-BEnoît
quartiEr dE la garE à PoitiErs, PôlE MultiModal
Ces bâtiments tous très différents ont été conçus avec un réel souci d’intégration aux sites, de qualité architecturale et bien sûr d’économie d’énergie. Ce souci de qualité va de pair aujourd’hui avec l’image de l’entreprise ou de l’organisme et la SEP met tout en œuvre pour la respecter et la valoriser. La SEP, maître d’ouvrage reconnu, accompagne chacun de ses clients dans la concrétisation de leur projet de construction en ne dérogeant jamais à son slogan qu’elle a érigé en principe : un programme, un coût, un délai.
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DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE En attendant cette échéance, «A partir de 2010, chaque année de retard dans la mise en place d’une politique énergétique permettant de contenir le réchauffement de la planète nécessitera 500 milliards de dollars d’investissements supplémentaires» selon Nobuo Tanaka, directeur exécutif de l’AIE (Agence internationale de l’énergie). LES 10 SIGNAUX D’ALERTE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE En 2009, le magazine Sciences et Avenir a recensé les études internationales les plus marquantes concernant le réchauffement climatique et impliquant des milliers de scientifiques. Il ressort une convergence sur une dizaine de «grands» signaux d’alerte démontrant la réalité physique du phénomène. Parmi eux, 2 signaux sont jugés les plus inquiétants : la sécheresse des forêts tropicales et la libération du méthane à partir du sous-sol marin. Pour les scientifiques, ces deux phénomènes associés au ralentissement du Gulf Stream (ce qui n’est pas encore le cas) font partie des 3 points de bascule qui peuvent amplifier le réchauffement. 1. Fonte de la banquise Si la fonte de la banquise arctique fait peser une grave menace sur des espèces animales comme l’ours polaire, le plus inquiétant est un rétrécissement des glaces de mer offrant ainsi une surface plus vaste d’océan aux rayons solaires ce qui favorise, en retour, un cycle de fonte des glaces. Dans l’Arctique, pour la première fois en 2008, le passage du Nord-Ouest (le long de l’Amérique) et le passage du Nord-est (le long de la Russie) ont été libres de glaces pendant quelques semaines durant l’été. L’accélération de la dislocation des calottes glaciaires (glaces terrestres) principalement au Groenland et sur le continent antarctique font que celles-ci s’écoulent vers les côtes et font peu à peu monter le niveau de la mer. La diminution de la calotte antarctique, limitée jusqu’à présent à la partie occidentale de ce continent, atteint désormais les régions côtières de sa partie orientale. L’Antarctique s’adoucit avec une augmentation de
0,5°C depuis 1957. Dans l’absolu, il est prévu que la fonte complète des glaciers groenlandais élèvera le niveau des mers de 7 mètres et celle de la calotte antarctique de plus de 70 mètres. 2. Fonte des glaciers d’altitude La fonte des glaciers d’altitude menace l’approvisionnement en eau de nombreuses régions (Inde du nord, Chine). Ces dernières années, les glaciers de l’Himalaya ont perdu 0,85m d’épaisseur en moyenne chaque année. Sur le plateau tibétain, le taux de recul de certains glaciers est désormais le même que pour le glacier Quelccaya au Pérou, le plus grand en zone tropicale. Ainsi les glaciers dans les Andes tropicales ont perdu entre 30 % et 100 % de leur surface en 30 ans. 85 % de la calotte glaciaire qui recouvrait le Kilimandjaro en 1912 avait déjà disparu en 2007. Idem pour les glaciers des Pyrénées qui pourraient avoir tous disparu en 2050. Une quarantaine de lacs glaciaires sont également menacés de rupture au Népal et au Bhoutan. 3. Elévation du niveau de la mer L’élévation du niveau des mers s’accélère en raison de la fonte des calottes polaires et pourrait dépasser un mètre selon les climatologues. Entre 1993 et 2007, le niveau moyen global de la mer s’est élevé d’environ 3 mm/an alors que sur l’ensemble du XXe siècle cette hausse n’avait pas dépassé 1,8 mm/an. S’il s’agit là de moyenne, on observe toutefois des dérives régionales dans l’océan Pacifique et en Méditerranée avec un niveau qui monte jusqu’à 20 millimètres par an et provoque de plus en plus de «coup de mer». Des régions côtières très densément peuplées comme le Bangladesh, le Vietnam ou les PaysBas, ainsi que de nombreuses mégapoles sont ainsi menacées à terme. Des Etats insulaires comme les Maldives sont voués à être progressivement engloutis. 4. Acidification des océans L’acidification de l’océan s’intensifie au large des côtes californiennes avec une eau assez
acide pour dissoudre les coquilles de palourdes et les squelettes de coraux. En se dissolvant le CO2 fait baisser le pH de l’eau et réduit ainsi la disponibilité des ions de carbonate. On observe, depuis, une disparition de 30% des moules dans le Pacifique ainsi que des défauts de fixation du calcium par le corail dans les Caraïbes et en Australie. Rappelons que les coraux abritent un tiers des espèces marines de la planète et font vivre un demi milliard de personnes, tout en protégeant les côtes des raz-de-marée. 5. Assèchement de la forêt tropicale L’assèchement de la forêt tropicale d’Amazonie associé à un déboisement intensif a fait basculer ce puit naturel de carbone, qui absorbe jusqu’à 1 milliard de tonnes de carbone par an, en un émetteur net de CO2. Ce phénomène a accéléré la mortalité des arbres qui libèrent ainsi des gaz à effet de serre en se décomposant. Un autre phénomène a été constaté sur les arbres eurasiens montrant que plus l’atmosphère est riche en CO2, moins les arbres transpirent et moins ils déclenchent de pluie. Selon l’ONG Wetlands International, l’assèchement des tourbières et des zones humides notamment en Indonésie, Russie et Chine, a déjà provoqué une augmentation de 20 % de leurs rejets de CO2 dans l’atmosphère. 6. Phénomènes météorologiques extrêmes Les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus nombreux. Dans les prochaines décennies, il est prévu une augmentation des canicules, des sécheresses dans les zones arides de plus en plus graves et longues, ainsi que des inondations dans les zones pluvieuses. Il est vrai que ces 15 dernières années ont été les plus chaudes constatées dans le monde depuis 1880 avec un niveau de CO2 dans l’atmosphère évalué à 386 parties par millions de CO2 contre 270 ppm avant l’ère industrielle.
7. Aggravation sécheresse La sécheresse s’aggrave, la mousson se raréfie et les précipitations diminuent dans les zones équatoriales. La désertification s’intensifie au Sahel mais aussi plus au sud en gagnant l’Afrique de l’Ouest jusqu’à la forêt tropicale qui borde le golfe de Guinée. C’est également le cas dans le nord de la Chine, alors que le lac Tchad a déjà perdu 90 % de sa superficie en 40 ans en passant de 25.000 km2 à 2.500 km2. 8. Salinité des mers La salinité des eaux profondes a changé autour de l’Antarctique notamment dans la mer de Ross et dans l’océan Indien jusqu’en Terre Adélie. Pour les scientifiques, c’est un indice de modification des courants marins lié à une variation naturelle mais surtout à une réponse chimique découlant de la fonte accrue des glaces antarctiques qui apportent leur lot d’eau douce. 9. Concentration de méthane Des concentrations de méthane 100 à 200 fois supérieures à la valeur attendue ont été relevées le long de la côte Russe avec l’observation de bouillonnements dans les mers de Laptev et de Sibérie orientale sous l’effet de bulles de gaz. Le largage de méthane contenu dans les sols autrefois gelés en permanence (permafrosts, pergélisols) du Grand Nord et dans les fonds marins (hydrates de méthane) a commencé. Le pergélisol, qui agit d’ordinaire comme un couvercle sur le gaz, fond et fait que les cours d’eaux sibériens rejettent de plus en plus d’eau «chaude» dans l’Arctique. La déstabilisation des hydrates de méthane sur le plancher océanique, un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2, peut ainsi libérer 1 000 milliards de tonnes de carbone pour la seule zone arctique anéantissant ainsi une grande partie des efforts humains de lutte contre l’effet de serre. 10. Avancée des saisons L’avancée des saisons bouleverse les migrations. C’est le cas notamment avec le printemps en Europe qui débute 6 à 8 jours plus tôt qu’il y a 30 ans. L’observation a porté sur 550 espèces de plantes sauvages et cultivées dans 17 pays européens, ainsi que sur 122 espèces d’oiseaux. Pour ces derniers, 75% ont des effectifs en déclin et voient se réduire leurs aires potentielles d’habitat.
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Beaucoup d’espèces s’installent plus au nord ou migrent en altitude. De la même manière, les huîtres sauvages migrent peu à peu vers le nord.
6 POINTS DE CRISPATION SUR LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE Il existe un véritable scepticisme sur les rapports produits par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat créé en 1988, IPCC en anglais) et la lourde mécanique de ses groupes d’experts constitués de scientifiques, diplomates et techniciens. D’après Judith Curry, directrice de l’école des sciences de la terre et de l’atmosphère à l’Institut de technologie de Géorgie (Etats-Unis) : «La crédibilité des climatologues est atteinte car certains d’entre eux répugnent à communiquer leurs données et ont des réflexes tribaux. Ils adoptent une tactique digne du Far West, dite du cercle de chariots, et mettent systématiquement en joue leurs contradicteurs. Cette attitude résulte de la politisation des sciences du climat et des violentes attaques et campagnes de désinformation menées par des lobbys comme Exxon Mobil ou par les républicains américains». Les climato-sceptiques reprochent une dramatisation forcée ainsi qu’une analyse insuffisante sur 6 points décisifs en matière de réchauffement climatique : • La modélisation du climat est impossible : Les modèles actuels ne collent pas aux observations et donnent les mêmes résultats puisque tout le monde utilise les mêmes hypothèses erronées. En fait, représenter le climat par des équations et des simulations numériques est peine perdue car le système est par essence imprévisible et chaotique. • Le Soleil explique le réchauffement du XXe siècle : Certains chercheurs proposent des hypothèses impliquant le Soleil pour expliquer le réchauffement actuel prenant en compte des corrélations entre activité solaire et température. Pour eux, le rôle du Soleil est sous-estimé par rapport au CO2. • La terre aurait cessé de se réchauffer depuis plus de 10 ans : Les différentes mesures de températures sur la décennie 1998-2008 ont montré nettement un arrêt de l’élévation des températures. • Il faisait plus chaud qu’aujourd’hui en l’an mil : La période dite de l’optimum médiéval (entre 950 et 1250) était plus chaude que celle d’aujourd’hui, alors que l’homme n’émettait pas massivement de CO2. A l’époque, le Groenland était «vert» donc chaud et sans glace. Il n’y a donc pas de raisons d’imputer au gaz carbonique le réchauffement actuel. • C’est la température qui augmente, puis le CO2 et non l’inverse : L’analyse des calottes glaciaires remontant à 800 000 ans montre une alternance des périodes glaciaires au cours desquelles l’augmentation des températures précède celle du CO2. On se trompe donc en faisant de ce gaz l’ennemi absolu du réchauffement. • La minimisation du rôle de la vapeur d’eau : La vapeur d’eau est également un gaz à effet de serre bien plus abondant que le CO2 mais également plus efficace pour réchauffer l’atmosphère alors que les modèles climatiques retenus par le GIEC négligent son rôle.
n LES CONSÉQUENCES SUR LA MIGRATION DES POPULATIONS BEAUCOUP DE FANTASME Pour le géographe Nurit Kliot, auteur d’un ouvrage sur le sujet, «Le problème des réfugiés de l’environnement promet de conduire à l’une des plus graves crises de notre temps pour l’huma-
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SIMULATION POUR 2100 Selon la capacité de l’humanité toute entière à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), l’ampleur du changement climatique ne sera pas du tout la même en terme de fonte des glaces, remontée des eaux, canicules, inondations, incendies, cyclones… A partir d’une hausse de la température de 3°C (et plus), les modèles prévisionnistes s’accordent pour envisager de manière concomitante les phénomènes suivants selon les pays : • Augmentation des disponibilités en eau : Canada, Russie TRLES • Stress hydrique accru avec risque de canicule et de sécheresse : OP Etats-Unis, Amérique latine, Espagne, Maghreb, Proche-Orient, Afrique du Sud, Asie, Australie DE H LA PEAndes, • Fonte des glaciers : Canada, Groenland, Cordillère des Alpes,EHimalaya, Kenya E R GL FO S de chaleur, risques sanitaires) : Etats• Fréquence accrue d’événements climatiques extrêmes (inondations, vagues OBRMA Unis, Caraïbes, Philippines, Japon • Hausse du niveau de la mer : +53 cm en 2075 ; +80 cm en 2100 ALNCE • Risques accrus d’inondations côtières : Etats-Unis, Panama, France, EBelgique, Pays-Bas, Ghana, Togo, Nigéria, Cameroun, Indonésie, tous les deltas d’Asie, Japon, Australie, Nlle-Zélande • Risques accrus d’inondations fluviales : presque tous les pays ayant un gros réseau hydraulique • Rendements agricoles réduits : Maghreb, Proche-Orient, Chine TRLES(paludisme) ; Inde et • Apparition/extension de maladies : Brésil (paludisme, dengue, choléra) ; Afrique centrale OP Birmanie (choléra, Diarrhées) DE HChine, • Ecosystèmes et/ou forêts menacés : Etats-Unis, Alaska, Amazonie, Afrique centrale, Sibérie, P LA EE Indonésie, Australie GLERFO S • Modification de la distribution des poissons et/ou production marine réduite : Chili, Océan Japon OBRIndien, M A • Risques d’incendies majeurs : Californie, Amazonie, Espagne/Portugal, Australie ALNCE • Récifs coralliens menacés : Philippines, Australie E Sources : GIEC, Mission climat/Met Office
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nité». Que l’on évoque les notions de «réfugiés climatiques» ou de «mouvements de personnes induits par l’environnement», il n’en demeure pas moins que plusieurs centaines de millions d’individus sont directement concernés par les conséquences du réchauffement climatique. L’évocation même de cette hypothèse véhicule un grand nombre de fantasmes par sa connotation d’urgence et de fatalité, mais aussi en entrevoyant des vagues migratoires incontrôlables alimentant les réflexes nationalistes et xénophobes. Pourtant, les liens entre climat et migrations humaines ne sont pas nouvelles avec, par exemple, les sécheresses des années 30 dans les grandes plaines américaines (Dust Bowl) qui ont poussé des centaines de milliers de migrants vers la Californie ou encore celles qui ont frappé le Sahel entre 1969 et 1974 et fait
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Le programme Poitou-Charentes Innovation Valley est financé par l’Union Européenne et le Fonds Social Européen, la Région Poitou-Charentes, et les conseils généraux de la Vienne et de la Charente-Maritime. L’Union Européenne et le Fonds Social Européen investissent dans votre avenir.
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Retour sur les trophées de la performance globale 2011 Le CJD préfère à la notion
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d’avance dans le domaine du développement durable
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et de la responsabilité sociale et environnementale de
ou elle ne cloisonne pas la recherche d’une performance économique d’un côté et la préoccupation du social et de l’environnement d’un autre.
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est
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l’entreprise (RSE). C’est un gage de compétitivité, de valorisation et de pérennité pour les entreprises.
Elle vise l’équilibre entre l’économique, le social, l’environ-
Expérimenté depuis 5 ans dans 700 entreprises JD,
nemental. C’est en cela qu’elle est « globale ».
le concept n’est pas exclusif des entreprises adhérentes au mouvement.
Président du Service Civique et parrain de la manifestation ainsi que Michel MEUNIER, Président National du Centre des Jeunes Dirigeants. »
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présence de Martin HIRSCH,
Biomotik à Eraville (16) : pose de panneaux photovoltaïques, domotique, construction de maisons passives
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remis le 23 Juin 2011 en
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Catégorie -20 salariés SCEA Brard Blanchard à Boutiers Saint Trojan (16) : viticulteur, producteur de pineau des Charentes, cognac, vins de pays charentais en culture biologique depuis 1972.
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Les Lauréats
Coups de coeur SCEA Baie des Champs à Sèvres Anxaumont (86) : polyculture, élevage porcin, compost, huilerie, vente directe. Association L’Arche en Charente à Cognac, Lignières et Courbillac (16) : association médico sociale spécialisée dans l’accompagnement par le travail, l’hébergement et la vie sociale de personnes en situation de handicap mental,
Le CJD remercie particulièrement les partenaires qui ont soutenu l’évènement.
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DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE déplacer des millions de paysans et de nomades vers les villes. Il est toutefois observable que la plupart des migrations liées à l’environnement sont fréquemment internes et touchent des Pays du Sud et beaucoup moins les migrations internationales ou Sud-Nord. 5 GROUPES DE FACTEURS Les experts s’accordent toutefois pour considérer que les facteurs environnementaux n’agissent jamais seuls et que la situation économique, sociale et politique des zones menacées peut freiner ou accroître l’émigration. De nombreuses études confirment également que les dégradations environnementales poussant à l’exode résultent le plus souvent de cercles vicieux dont les causes relèvent aussi de l’économie, de la démographie et de la politique. Ainsi, dans certains cas, les déplacements de population vont induire des conflits locaux risquant eux-mêmes d’aggraver les dégradations environnementales. En fait, l’éventail des causes de migration liées à l’environnement repose sur 5 grands groupes de facteurs : • Catastrophes naturelles soudaines (ouragans, glissements de terrain…) • Evolutions progressives de l’environnement (dégradation des sols, assèchement, élévation du niveau des mers…) • Projets de développement qui engendrent des changements durables de l’habitat (barrages, déforestations, grosses infrastructures…) • Accidents industriels • Conséquences environnementales de conflits armés LES GRANDS TYPES DE CATASTROPHES NATURELLES INDUISANT LA MIGRATION Les grands événements migratoires envisagés avant la fin du XXIe siècle du fait du réchauffement climatique concernent, en dehors des effets sur la santé et la non viabilité des activités économiques, les 3 types de catastrophes naturelles suivants ; • L’accroissement de la violence des ouragans
tropicaux, la fréquence des pluies abondantes et les inondations qui sont dues à l’augmentation de l’évaporation de surface corrélativement à la croissance des températures ; • La multiplication des sécheresses liée à une forte évaporation diminuant l’humidité des sols ; • L’élévation du niveau des mers résultant, à la fois, de la dilatation de l’eau et de la fonte des glaces. OURAGANS, INONDATIONS, PLUIES VIOLENTES Chaque année à l’échelle mondiale, le nombre de personnes frappées par les ouragans et les inondations se situe entre 38 et 106 millions. Même si aucun modèle climatique n’est capable de prévoir où, quand et comment vont se manifester les catastrophes, on sait que les effets de tels événements en matière de migration durable restent limités. Il s’agit généralement de populations peu mobiles vivant majoritairement dans des pays pauvres, et dont la motivation principale est de rentrer rapidement chez eux pour reconstruire sur les lieux mêmes du drame. Aussi, les spécialistes de la question s’accordent pour considérer que le potentiel de migration durable, et à longue distance, lié à ces phénomènes reste limité en dehors du cas du Bangladesh. PÉNURIES D’EAU ET SÉCHERESSES Dans le passé, le nombre annuel de personnes touchées par les sécheresses était du même ordre de grandeur que celui des victimes des ouragans et inondations. Selon le dernier rapport du GIEC, il semble toutefois destiné à s’accroître du fait de graves pénuries d’eau touchant l’Afrique avec 74 à 250 millions de personnes exposées d’ici 2020. Il est envisagé que «L’accès à l’eau potable en Asie centrale, du Sud, de l’Est et du Sud-Est, en particulier dans les bassins des grands fleuves, sera plus difficile en raison du changement de climat combiné à la croissance démographique et à une hausse des niveaux de vie. Ce problème pourrait toucher sévèrement plus d’un milliard de personnes en 2050». Même si cette perspective
semble probable, elle ne signifie pas pour autant que les victimes migreront ailleurs. Le cas est différent en ce qui concerne le Sahel où, par exemple en 1985, plus d’un million de déplacés ont été enregistrés au Niger. Selon Thomas Hammer, coauteur de Desertification and Migration : «Il semble très vraisemblable que des centaines de milliers de personnes sont déplacées chaque année des régions rurales du Sahel en raison des changements environnementaux et de la désertification». Entre 1960 et 1980, il en a été de même au nord-est du Brésil d’après Michelle Leighton, coauteure du même ouvrage, pour laquelle «Les sècheresses périodiques et la désertification ont contribué à déplacer 3,4 millions de personnes.» ELÉVATION DU NIVEAU DES MERS Alors que les 2 précédents aléas climatiques ne laissent pas augurer de déplacements massifs et durables de populations, les effets migratoires liés à l’élévation du niveau des mers sont plus considérables et prévisibles. C’est donc la plus grande menace du réchauffement climatique. Contrairement aux inondations, ouragans et sécheresses, la montée des eaux ne laisse aucun espoir de reconstruction entraînant de facto l’exode des populations. De plus, la localisation du phénomène s’avère bien plus aisée car la configuration des côtes, leur altitude et leurs populations, sont bien connues facilitant ainsi des simulations et des prévisions. A l’échelle de la planète, les zones côtières potentiellement affectées par l’élévation du niveau moyen, et la plus longue portée des vagues et des marées, sont toutes celles dont l’altitude est inférieure à 10 mètres par rapport au niveau de la mer. Si ces zones ne représentent que 2,2% des terres émergées, elles concentrent actuellement presque 10% de l’humanité, soit plus de 600 millions de personnes dont 438 millions en Asie et 246 millions dans les pays les plus pauvres du globe. La bonne nouvelle, selon le GIEC, est que l’horizon temporel de telles migrations est relativement éloigné car cela suppose une élévation de 7 mètres du niveau des mers et la fonte des glaces du Groenland. Néanmoins, seules les populations résidant à une altitude inférieure à 1 mètre du niveau de la mer sont directement vulnérables à l’horizon de la fin de ce siècle. Il s’agit de 146 millions de personnes situées dans les deltas des grands fleuves et les estuaires. Les principales zones inondables, regroupant 75% des personnes menacées, sont situées en Asie du Sud (Indus et Gange-Brahmapoutre) et de l’Est (Mékong, Yangtze, Rivière des Perles).
Aujourd’hui, le développement durable est à la une de toutes les préoccupations ! Tout le monde l’admet et chacun de vos clients est prêt à s’engager afin de préserver notre planète et ses ressources. Il faut donc agir ! Toute action que vous entreprendrez dans un but écologique, renforcera le capital de sympathie de votre clientèle et valorisera votre commerce. Pour vous accompagner, la CCI de La Rochelle vous propose d’adhérer à la Charte Commerce éco-citoyen 2011/2012 qui validera vos propres initiatives dans ce domaine. L’objectif de cette Charte est de valoriser le commerce de proximité qui s’engage dans une démarche concrète de respect de l’environnement, de développement économique local et de l’équité sociale comme par exemple : • fournir à ses clients des sacs biodégradables ou réutilisables, • trier, maîtriser et réduire ses déchets, • limiter ses consommations d’énergie, • communiquer «écologique», • participer à la vie locale, • être à l’écoute de ses salariés et clients.
A court terme, ce sont d’abord les quelques dizaines de milliers d’habitants de certaines îles du Pacifique (Tuvalu, Kiribati) et de l’îlot Kilinailau/Carteret au large de la Nouvelle-Guinée qui sont les plus menacés et/ou font déjà l’objet de mesures d’évacuation. En raison de la lenteur du processus, la montée des eaux peut être combattue durant des décennies par la mise en place de digues ou de remblaiement.
PAROLES D'EXPERT
LE STOCKAGE DE L’EAU : ÉLÉMENT INDISPENSABLE POUR NOURRIR LES HOMMES ET PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT Particulièrement concernés par des secteurs à étiages sévères en année sèche, les irrigants du département de la Vienne (ADIV) se sont fortement impliqués dans la détermination des ressources mobilisables pour satisfaire à la fois aux besoins de l’irrigation et à l’équilibre des milieux aquatiques. Une démarche volontaire de la part des irrigants visait à gérer l’eau de manière préventive et patrimoniale, abandonnant ainsi radicalement, la logique de gestion de crise source de conflits d’usages, de déboires stratégiques et économiques pour les irrigants. Depuis plus de quinze ans, un travail de recherche et d’application, largement soutenu par les agences de l’eau et contrôlés par l’administration a permis d’aboutir, sous réserve de développer la ressource en eau des secteurs les plus sensibles aux trois objectifs s’inscrivant dans une logique de Développement Durable, à savoir : un objectif écologique (respect d’un débit en rivière 8 années sur 10), un objectif économique, et un objectif social (maintien d’une agriculture durable dans des régions où sans eau, il est impossible de produire). Les résultats de ce travail sont probants mais il reste encore du chemin à parcourir pour l’atteinte du dit « Bon Etat Ecologique ». Cela passera par la création de ressource en eau via le principe du Stockage de l’eau qui permet de stocker l’eau l’hiver en période de crue pour l’utiliser l’été en période d’étiage. A en croire les scientifiques sur les prévisions météorologiques en lien avec le réchauffement climatique, l’irrigation va devenir une condition sine qua non voire vitale pour certaines exploitations agricoles pour la réalisation d’un produit de qualité. Les hivers seront plus doux et plus pluvieux, les étés seront plus chauds et plus secs. Dès lors, les projets de stockage de l’eau comme ceux déjà mis en place dans la Vienne deviennent indispensables pour maintenir en place une agriculture durable et raisonnée dans notre environnement. Nous devrons continuer de nourrir les hommes tout en gérant l’eau. Pour en savoir plus, www.irrigants-vienne.com Laurent FOMBEUR, Animateur ADIV
Une première édition ateliers de sensibilisation a été programmée entre octobre et décembre 2011. A ce jour ce sont 218 commerçants chartés qui ont répondu favorablement et ont reçu une vitrophanie qu’ils peuvent apposer sur leur vitrine. Parmi les participants, citons : Casino Barrière, Bricomarché de Nieul, Le Groupe BuroPro, l’Auberge de jeunesse de La Rochelle, et aussi un fleuriste : La Vie en Fleurs à Aytré, une coiffeuse : Bio Athmosp’hair.
Et demain ?
n sédentaires pour 2012…
x no L’ouverture de cette charte au
Contacts : Mickael Briand / Odile Lafon • CCI de La Rochelle Tél : 05 46 00 73 36 • m.briand@larochelle.cci.fr • www.larochelle.cci.fr
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n LA GÉOINGÉNIERIE AU SERVICE DU CLIMAT 6 GRANDES VOIES En dehors des manipulations épisodiques de la météo pour créer de la pluie, il est clair qu’aucune technologie ne peut suffire à elle seule pour réduire la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Dans les 40 prochaines années, la véritable solution passera par la combinaison de toutes les options disponibles dont le coût de généralisation technique et économique reste réaliste et raisonnable. Si la priorité est majoritairement donnée aux gains d’efficacité énergétiques, il existe en tout 6 grandes voies capables de diviser par 2 les émissions de CO2 nécessitant des investissements lourds. • Importance prévisionnelle de contribution des technologies utilisées en % en 2050 : Efficacité dans les usages finaux de 38% l’énergie 19% Capture et séquestration du carbone 17% Energies renouvelables Changement de combustibles dans les 15% usages finaux (transport, chauffage...) 6% Nucléaire Efficacité dans la production d’électri5% cité et substitution de combustibles Sources : Blue Map, AIE, ETP LES GRANDS PROJETS D’AVENIR La manipulation du climat est un sujet tabou bien qu’un rapport réalisé fin 2009 par la Royal Sociéty, l’Académie des sciences britannique, propose un certain nombre de pistes possibles. Ce rapport examine l’ensemble de solutions destinées à stabiliser la température de l’atmosphère à partir de 4 paramètres : faisabilité, coût, efficacité théorique, échéance à laquelle les différentes méthodes peuvent aboutir à des résultats tangibles. La seule interrogation qui n’est pas évoquée concerne la question cruciale des effets secondaires ou collatéraux.
AUGMENTER LE FER DANS LES OCÉANS Il faut savoir que l’océan est la principale pompe à CO2 de la planète «digérant» entre 1/3 et 1/2 du gaz carbonique présent dans l’atmosphère. Si 10% du CO2 est absorbé par le brassage des eaux de surface qui l’entraîne vers les profondeurs, 70% est directement assimilé par les phytoplanctons, ces minuscules organismes marins qui se nourrissent des nutriments présents dans l’eau comme le fer, tout en produisant leur matière organique à partir du carbone absorbé par l’océan. A la fin de leur cycle de vie, ces micro-organismes se déposent sur le plancher océanique et y transportent le carbone qu’ils ont fixé. D’autres organismes à coquille interviennent également dans le processus à hauteur de 20% en consommant les phytoplanctons et en construisant leurs coquilles à partir du carbone de l’eau que ceux-ci ont ingéré. A leur mort, leur enveloppe de carbonates rejoint également le plancher océanique. Or, depuis quelques décennies, on observe une diminution du plancton dans l’océan austral ce qui a donné l’idée à l’océanologue John Martin en 1988 d’ensemencer l’océan en limaille de fer avec une déclaration restée célèbre : «Donnez-moi un demitanker de fer et je vous donnerai un âge de glace». FAVORISER LA REFORESTATION La seconde pompe naturelle du carbone est la forêt. Ainsi dans sa phase de croissance, l’arbre piège le CO2 sous forme de cellulose avec ensuite ses feuilles qui prennent le relais grâce à la photosynthèse. En utilisant l’eau, le gaz carbonique et la lumière du soleil, la plante fabrique des sucres complexes et rejette de l’oxygène. Cette activité photosynthétique des espèces à chlorophylle contribue ainsi à l’enrichissement en oxygène de l’atmosphère. Toutefois au XXe siècle, l’agriculture intensive et la production à outrance ont favorisé la déforestation laquelle, en brûlant les parcelles de forêt, libère le carbone piégé sous forme de bois et compromet l’activité photosynthétique.
Le reboisement est donc une véritable filière «douce» en matière d’ingénierie du climat sachant, en plus, que c’est au cours de leur croissance que les arbres jouent le mieux leur rôle de puits de carbone. PLANTER DES ARBRES ARTIFICIELS Ce procédé apparaît très séduisant même s’il n’a jamais encore été expérimenté. Dans le rapport de la Royal Society, il s’agit de gigantesques filtres au travers desquels passe l’air brassé, piégeant ainsi les molécules de CO2. Ce piégeage d’ordre chimique s’effectuerait sous la forme d’une réaction de surface durant laquelle les molécules de gaz ou de liquide se fixent sur des surfaces solides. Pour que cela soit efficace, il est nécessaire de capturer le gaz carbonique directement dans l’atmosphère nécessitant une circulation d’air elle-même très vorace en énergie. RÉFLÉCHIR LA LUMIÈRE DU SOLEIL Les couleurs claires ont un albédo plus élevé, ce qui signifie qu’elles réfléchissent davantage la lumière que les couleurs sombres qui, elles, emmagasinent la chaleur. On le sait parfaitement en climatologie puisque lorsqu’une surface enneigée laisse place à de la terre nue, le réchauffement s’accélère. Ce processus est d’autant plus puissant qu’il forme une boucle de rétroaction positive dans laquelle l’effet vient renforcer la cause. La première solution envisagée pour réfléchir les rayons solaires est donc de repeindre en blanc le toit des constructions, mettre des plastiques blancs flottant sur les océans ou encore des films étirables de couleur claire dans le désert. Une autre solution beaucoup plus coûteuse consiste à placer en orbite une flottille de miroirs renvoyant une partie de la lumière solaire ou encore, d’utiliser des aérosols sous forme de particules solides en suspension afin de jouer le rôle de miroirs microscopiques. Il a été observé, en effet, que les particules de soufre rejetées par les volcans (notamment celles du Pinatubo aux Philippines en 1991) ont fait baisser la moyenne globale de la température terrestre.
C’est précisément ce principe que le Prix Nobel de Chimie, Paul Crutzen, a proposé en 2006 en vue de refroidir la terre en injectant dans la haute atmosphère une très grande quantité de soufre pendant 1 an ou 2. Le problème subséquent est dans le risque de pluies acides retombant sur les forêts sous forme de composés azotés et soufrés. NUAGES ARTIFICIELS L’objectif est de créer un «effet parasol» grâce à de gigantesques turbines aspirant l’eau des océans pour la pulvériser ensuite dans l’atmosphère en vue de créer des nuages artificiels. L’objectif est que ces nuages bloquent une partie du rayonnement solaire en direction de la Terre préservant ainsi les basses couches de l’atmosphère du réchauffement. Le problème, c’est que le rôle des nuages n’est pas encore parfaitement compris sachant que 2 processus entrent en compétition soufflant le chaud ou le froid sur le climat. Si les nuages bas peuvent faire écran au rayonnement solaire et refroidir les basses couches de l’atmosphère sous forme d’«effet parasol», ils peuvent aussi empêcher en haute altitude l’évacuation du rayonnement thermique qu’émet naturellement la Terre en entretenant le fameux «effet de serre».
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DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE
LES LIMITES DE L’INGÉNIERIE CLIMATIQUE Le recours à la géoingénierie n’est pas une fin en soi même si elle représente une filière d’innovation industrielle. Selon Suren Erkman, Directeur du laboratoire d’Ecologie industrielle de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, il existe 2 filières permettant de classer les procédés évoqués dans le rapport «Les filières qui agissent sur le rayonnement solaire et celles qui piègent le carbone au fond des océans notamment pour le stocker en profondeur». Selon lui, un aspect important est passé sous silence. Il s’agit de la valorisation du carbone piégé nécessaire qui peut justement rendre cohérente la géoingénierie. Ainsi selon lui, «Le carbone pourrait servir à fabriquer des matériaux de construction, fibre de carbone par exemple, diamants synthétiques. Nous pouvons voir le carbone atmosphérique comme une richesse potentielle si nous parvenons à maîtriser les processus d’exploitation. Après tout, en exploitant l’énergie fossile à outrance, l’humanité a créé une sorte de mine de carbone aérienne éparpillée dans l’atmosphère !» Ce scientifique souligne toutefois que «Les économies d’énergie ne sont pas synonymes d’une diminution de nos émissions et cela, à cause de «l’effet rebond». C’est ainsi qu’on appelle en économie, l’augmentation de consommation qui suit l’invention d’une filière plus économe en énergie. Par exemple, depuis la généralisation des ampoules basse énergie, les consommateurs ont tendance à multiplier le nombre d’ampoules. Résultat : la consommation globale a augmenté !» En conclusion, il préconise que «Pour être totalement opérationnel, le développement industriel des filières d’économie d’énergie doit être accompagné de mesures politiques fixant les normes de consommation. Il nous faut miser sur ces deux points pour ne pas être un jour obligés d’avoir recours à la géoingénierie : une législation forte qui impose des normes restrictives à tous, en plus de l’innovation industrielle».
LA SNDD 2010-2013 En France, conformément aux principes du développement durable et à l’esprit du Grenelle Environnement, une large concertation a été organisée pour élaborer la stratégie 2010-2013. La stratégie nationale de développement durable (SNDD) 2010-2013 vise à développer une économie sobre en ressources naturelles et décarbonée, afin de faire de la France un des acteurs majeurs de l’économie verte dans un cadre de justice et d’équité sociale. Selon l’article 1 de la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, dite loi Grenelle 1 du 3 août 2009, la SNDD a été élaborée par l’État, en cohérence avec la stratégie européenne de développement durable (SEDD) et en concertation avec les représentants des élus nationaux et locaux, les employeurs, les salariés et la société civile, notamment les associations et fondations. La SNDD s’articule autour de 9 défis dits stratégiques ou «vœux pieux» pour certains : 1. Une consommation et une production durables grâce à des consommateurs et des producteurs responsables qui agissent en prenant en compte tout le cycle de vie des produits et des services. 2. La société de la connaissance par le développement de l’information, de la formation, de l’éducation tout au long de la vie et de l’accès à la culture, ainsi que par un soutien accru à la recherche et à l’innovation. 3. La gouvernance qui doit faciliter l’adaptation au changement et aider la société française à évoluer en associant toutes les parties prenantes. 4. Le changement climatique et l’énergie qui exigent une rigueur et une sobriété plus grandes dans nos consommations mais aussi le développement des énergies renouvelables et l’adaptation des territoires, en veillant à la situation des personnes et des activités vulnérables. 5. Les transports et la mobilité durables en favorisant le report modal, la complémentarité et des transports moins polluants. Il s’agit également de réduire les déplacements contraints et de développer des systèmes innovants ré-
6. La conservation et la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles en s’appuyant sur une meilleure connaissance et valorisation de leur contribution aux besoins les plus essentiels, ainsi que sur une économie, une urbanisation, des organisations plus sobres et plus éco-innovantes. 7. La santé publique, la prévention et la gestion des risques, en prêtant une attention toute particulière à la qualité des milieux et aux inégalités sociales potentielles. 8. La démographie, l’immigration et l’inclusion sociale dont l’impact est déterminant sur l’économie et l’équilibre des systèmes de protection sociale. Le projet prévoit notamment de s’attacher à lutter contre toutes les exclusions dues à l’âge, à la pauvreté, à l’insuffisance d’éducation et de formation en s’appuyant sur la dimension pluriculturelle de la société française. 9. Les défis internationaux en matière de développement durable et de lutte contre la pauvreté dans le monde, en soutenant le renforcement de la gouvernance internationale comme en contribuant à la sécurité alimentaire et énergétique des pays les plus défavorisés.
d’eau, épuration et assainissement, traitement et la valorisation des déchets). Ils sont responsables de la politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles. • La Région qui, outre sa participation à l’élaboration de documents contractuels de planification (contrat de plan Etat Région…), dispose de compétences recouvrant la sauvegarde du patrimoine (parcs naturels régionaux), le soutien aux technologies innovantes et aux économies d’énergies. • La part de la contribution des administrations publiques locales aux dépenses de protection de l’environnement - c’est-à-dire l’effort financier pour prévenir, réduire ou supprimer des dégradations à l’environnement - n’a cessé d’augmenter depuis l’an 2000. Elle profite, en premier lieu, aux communes et leurs groupements (68%), aux agences de l’eau (13%), aux départements (11%) et aux régions (8%). L’ensemble des financements publics (administrations centrales et administrations publiques locales) est principalement affecté aux domaines des eaux usées et des déchets. LES DÉMARCHES AGENDAS 21
LES COMPÉTENCES TERRITORIALES Dotées de compétences propres en matière d’environnement, les collectivités territoriales assurent une part croissante des dépenses liées à la protection de l’environnement. Pour accompagner leurs initiatives en matière de développement durable, elles disposent aujourd’hui d’outils et d’exemples de bonnes pratiques, fruits de l’Agenda 21 adopté lors du Sommet de la Terre organisé à Rio de Janeiro en 1992 et de la Stratégie nationale de développement durable définie en 2003. L’action des collectivités territoriales en matière environnementale se répartit selon 4 niveaux : • Les communes et structures intercommunales qui possèdent des compétences majeures en matière d’environnement. En complément des pouvoirs traditionnels du maire en matière de salubrité publique, elles sont chargées de l’approvisionnement en eau potable, de l’assainissement des eaux usées, de la collecte et du traitement des déchets, de la lutte contre la pollution de l’air (Plan de déplacements urbains) et de la mise en valeur du littoral. Elles peuvent également s’impliquer dans la protection de la biodiversité et des paysages. • Les départements qui interviennent essentiellement en appui des communes (adduction
Parallèlement à ces actions en faveur de la protection de l’environnement, certaines collectivités territoriales se sont inscrites dans une logique de développement durable avec la mise en place d’un programme d’actions locales (Agenda 21 local) et/ou d’une démarche éco-responsable. Les agendas 21 locaux constituent la traduction territorialisée de l’Agenda 21 (programme d’actions pour le 21ème siècle adopté par les 173 états présents lors du Sommet de la Terre organisé à Rio de Janeiro en 1992). Orienté vers le développement durable, il a pour principaux objectifs la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la production de biens et de services durables et la protection de l’environnement. Toute démarche Agenda 21 se traduit par l’élaboration d’un programme d’actions visant à améliorer la qualité de vie des habitants, à économiser les ressources naturelles et à renforcer l’attractivité du territoire en conciliant l’environnement, le social et l’économique, ainsi que le court et le long terme. Il s’agit là d’une démarche participative et citoyenne faisant l’objet d’un vaste débat public ouvert à la population ainsi qu’aux différents acteurs (administrations, entreprises, milieu associatif, etc.).
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Selon Qualibat, 32.200 entreprises seraient déjà éligibles au label «Reconnu Grenelle»
PAROLES D'EXPERT
La mention s’obtient après qualification par l’un des trois organismes Qualibat, QualitEnR ou Qualifelec, eux-mêmes agréés par le Comité français d’accréditation (Cofrac). Les quelque 2.400 entreprises/artisans qui ont déjà obtenu la marque ECO Artisan créée par la confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) peuvent bénéficier d’office de la mention «Reconnu Grenelle Environnement». De même, les entreprises ayant obtenu la marque «Pros de la performance énergétique», créée par la Fédération française du bâtiment (FFB), obtiennent d’office la nouvelle mention Grenelle.
L’APPROCHE TRANSVERSALE POUR RÉGULER LES INTERACTIONS Le développement d’un pays dû en partie à l’industrie et au progrès technique, bien qu’il soit accompagné d’impacts ne peut pas être réduit à une menace pour l’environnement. L’interdépendance des activités humaines et des cycles de fonctionnement des écosystèmes est permanente. Tout développement est réalisé dans un contexte local, territorial voire planétaire et la dégradation de l’environnement est un frein au développement économique et social comme l’illustrent les exemples de la déforestation et de l’épuisement des ressources de pêche qui ont dégradé les conditions de vie des populations. La notion de développement est ainsi une notion globale « développement au sein de l’écosystème». Cette approche implique que les analyses de l’environnement doivent intégrer les sciences physicochimiques, biologiques, sociaux et économiques dans une approche interdisciplinaire. Ce qui représente une difficulté de taille dans l’état actuel des connaissances, cloisonnées, manquant de passerelles de dialogue entre spécialistes des différentes disciplines. Ce dialogue est un des enjeux du développement durable et de la compatibilité entre les objectifs écologiques et économiques. Le développement économique et écologique, appelé également « éco développement » ou développement durable sont des termes utilisés pour définir un modèle qui permettra de maîtriser ou réguler les interactions entre les activités humaines et l’écosystème tout en préservant l’équilibre de l’environnement. La question étant alors de définir les objectifs, les seuils de référence d’une part et les modalités d’une gestion de la compatibilité économie écologie d’autre part. Ainsi, toute démarche de développement durable doit définir au préalable les critères d’action, les objectifs à atteindre et les niveaux des risques acceptables. Par exemple, la formation de l’ozone dans l’air est un risque acceptable à l’échelle globale dans la couche qui nous protège du soleil mais c’est un risque inacceptable pour l’air que nous respirons localement. De même, l’utilisation des fertilisants est recherchée pour les rendements des sols les besoins humains mais déconseillée pour la qualité des eaux où elle cause un défaut d’oxygène néfaste pour les organismes aquatiques.
A terme, ce label sera une éco-conditionnalité aux aides publiques
Il peut également s’agir d’adopter une politique d’achats favorisant le respect de l’environnement sachant que depuis janvier 2004, le code des marchés publics autorise la prise en compte des exigences environnementales dans la définition des critères régissant l’achat public.
n ECO-CONSTRUCTION ECONOMIES D’ÉNERGIE : LANCEMENT DU LABEL «RECONNU GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT» POUR LES ENTREPRISES DU BATIMENT Comment discerner les vrais Professionnels, spécialistes de la performance énergétique ?
Depuis quelques années, les particuliers voient apparaître de plus en plus d’appellations, labels, marques, qualifications ou certifications attestant du savoir-faire des professionnels ou des performances des produits et des bâtiments. Un choix complexe pour les propriétaires qui sont ainsi face à une offre nombreuse et hétérogène. C’est pourquoi Benoîst Apparu, secrétaire d’Etat au Logement, les deux fédérations d’entreprises et artisans du bâtiment (FFB et CAPEB) et trois organismes de qualification du bâtiment et des énergies renouvelables (Qualibat, Qualit’EnR, Qualifelec) ont signé le 9 novembre 2011 une charte d’engagement listant les exigences à respecter pour obtenir la nouvelle mention «Reconnu Grenelle de l’Environnement». Cette charte concerne les entreprises prestataires de travaux soit d’efficacité énergétique, soit d’installation d’équipements de production d’énergie renouvelable.
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CHANGER DE PARADIGME La notion de compatibilité sous entend une notion de finalité d’un système ou sous système en interaction avec son environnement. On passe ainsi d’une analyse des structures à une analyse des flux et des échanges entre les différents composants : systèmes naturels – sociaux – économiques – politiques – culturels Il est nécessaire de mener des recherches et des investigations sur des faits réels observés, d’analyser les interactions de toute activité à l’échelle locale et de mieux comprendre les évolutions dynamiques d’une manière globale et transversale. L’approche transversale est une démarche qui permet de concilier les points de vue des défenseurs de l’environnement et ceux des lobbies du monde économique. L’expert qui doit donner un avis scientifique ou technique sans jugement de valeur, utilise les évolutions des connaissances dans tous les domaines. Il est amené aujourd’hui à intégrer le paradigme de l’incertitude et de l’analyse des risques. Les scientifiques, sociologues et économistes sont tous aujourd’hui convaincus que la certitude déterministe est réductrice, l’ampleur des effets n’est plus en proportion avec l’intensité des causes. Un effet (impact –danger – accident) n’a pas forcément une cause simple né-
Tous les logements neufs devront être « basse consommation » a partir de 2013
De plus en plus de logements BBC sont mis en chantier : 200.000 logements à basse consommation d’énergie sont annoncés en 2011 contre 95.000 en 2010. Rappelons que tous les logements neufs dont les permis de construire seront déposés à partir du 1er janvier 2013 devront être «basse consommation», soit pas plus de 50 kwhm2/an en moyenne selon les régions, incluant le chauffage, la climatisation, la production d’eau chaude, l’éclairage et la consommation des auxiliaires (ventilateurs, pompes de circulation), hors électroménager.
Les économie d’énergie, le chantier prioritaire du Grenelle de l’environnement
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Les Allemands champions des économies d’énergie
Selon une récente enquête réalisée par l’institut Harris Interactive et l’entreprise Rexel dans 4 pays, les Allemands arrivent en tête pour les petits gestes du quotidien, suivis des Français tandis que les Américains et Britanniques investissent dans des équipements sophistiqués pour piloter et réduire la consommation de leur logement. 71% des allemands disent éteindre four et plaques quelques minutes avant la fin de la cuisson et 80% couvrent l’eau pour accélérer l’ébullition. Ils sont également 79% à remplir au maximum leur machine à laver avant de lancer le programme. Les français arrivent en seconde position pour ces petits gestes du quotidien. Les pays anglo-saxons, avec un taux très élevé de propriétaires (70% pour les USA et le Royaume-Uni, contre 60% pour la France) se montrent plus enclins à réaliser des investissements dans leur logement, à la différence des Allemands, dont le taux de propriétaires est inférieur à 50%. engagez-vous pour la performance énergétique Seuls 40% des Français et 51% des Allemands disent avoir déjà installé, ou être prêts à le faire, un système de mesure et de pilotage des appareils de la maison, contre 72% des Britanniques et 60% des Américains. Ce manque d’intérêt pour la domotique ne signifie pas que les Français et les Allemands n’investissent pas pour réduire leur consommation, mais que leurs efforts se limitent au double vitrage, aux appareils électroménagers de meilleure classe énergétique ou aux ampoules basse consommation.
LA MAÎTRISE DES RISQUES PAR LA PRÉVENTION Cette compatibilité entre le développement et l’environnement n’est pas une utopie. Aujourd’hui, Le progrès technique, les recherches sur les nouveaux produits et procédés ont créé une dynamique qui a contribué à la généralisation des biens, à l’accès facile à l’énergie et à l’eau et à l’amélioration du niveau de vie moyen planétaire. Néanmoins cette amélioration continue et généralisée devient alarmante et nécessite une analyse et une maîtrise des risques. Conscients des problèmes que peuvent engendrer les impacts sur l’environnement, un certain nombre d’industriels investissent pour minimiser les impacts des sites. Des procédés propres à l’économie des fonctionnalités, chaque secteur industriel essaie de réconcilier son développement et les équilibres environnementaux. Les premières actions ont consisté à dépolluer les flux, démarche corrective dite « end-of-pipe ». Depuis quelques années, une autre approche s’est imposée, la démarche de prévention, agir à l’amont et réduire les impacts à la source. On peut citer comme exemples : l’éco produit (conçu avec le minimum d’impact possible) – les MTD (meilleures technologies disponibles) ou l’écologie industrielle, démarche qui permettrait une nouvelle organisation des activités (en boucle fermée pour les déchets). Elle s’inspire de l’écosystème et son fonctionnement : les rejets sont très limités quand l’organisation fait que les déchets des uns sont les matières premières des autres. Soutenus par les pouvoirs publics et par des organismes mondiaux, les projets des éco –parcs se multiplient dans le monde. Les progrès constants des acteurs (économiques, politiques et sociaux) pour un développement humain et écologique laissent augurer d’une meilleure situation à l’avenir : un développement maîtrisé et une meilleure qualité de vie collective.
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Ainsi, l’adoption d’une démarche éco-responsable vise habituellement à : • Limiter les impacts de l’activité des administrations sur l’environnement • Réduire les gaspillages • Contribuer à l’amélioration des conditions de travail • Réaliser des économies budgétaires • Réduire les consommations en eau, en énergie, en papier • Améliorer la gestion du patrimoine bâti ou non bâti de la collectivité • Prévoir un plan de déplacement des personnels.
cessaire et suffisante mais une multitude de causes probables qui résultent de plusieurs situations particulières, qu’on définit comme des « facteurs de risques ». La notion de « risque » conduit à une nouvelle conception probabiliste du lien causal et soulève la difficulté de l’incertitude et de l’utilisation des probabilités dans un processus de décision. L’analyse des risques implique nécessairement une négociation entre plusieurs partenaires et avec l’opinion publique, pour définir les critères et les conditions de l’acceptabilité d’un commun accord. Le problème sort ainsi du champ scientifique. Cette dimension politique, culturelle et sociale est déterminante pour les décisions et les mesures qui seront prises pour assurer la compatibilité entre le développement et l’environnement. L’exemple du principe de précaution est révélateur. Les termes de la loi de 1995 en application de la déclaration de Rio (1992) précisent bien « l’absence de certitude,…, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable ». Dans la plupart des cas, on réclame l’application de ce principe en omettant les termes « graves et irréversibles» et «coût acceptable ». Ce qui revient à envisager le risque zéro qui pourrait remettre en question toute innovation ou progrès technique.
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La mention est attribuée pour une période de deux ans reconductible après une visite de chantier s’assurant de l’application des critères. Une défaillance concernant la prestation d’un entrepreneur porteur de la mention et de la charte d’engagement qu’il a signé, peut mener celui-ci à son exclusion. Ainsi, selon le ministère, cette nouvelle certification permettra aux particuliers de repérer plus facilement les entreprises apportant la confiance nécessaire pour réaliser des travaux d’économies d’énergie. L’objectif sous-jacent est d’arriver début 2014 à un nombre suffisant d’entreprises pour pouvoir mettre en place l’écoconditionnalité des aides publiques, comme les crédits d’impôts et l’éco-prêt à taux zéro. Ainsi, seuls les particuliers ayant fait appel à une entreprise reconnue compétente pourront bénéficier de ces aides.
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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES 16
CHARENTE
LES DEPENSES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, EN CHARENTE Selon une enquête réalisée par l’Institut ThomasMore et Public Evaluation System consacrée aux dépenses des collectivités territoriales en France, la Charente consacre des budgets parmi les plus faibles de France pour ses dépenses de voierie (95ème sur 96) et celles consacrées aux collégiens (89ème). Sélection de l’enquête rendue publique en octobre 2011 par Le Figaro (plus le rang est éloigné de 1, plus le budget consacré est faible): Dépenses de fonctionnement de la voirie par km Charente Moyenne nationale Rang 1.291€ 7.969€ 95 Frais de communication pour 10.000 habitants Charente Moyenne nationale Rang 23.703€ 37.013€ 74 Frais de mission par élu Charente Moyenne nationale 1.786€ 1.742€
Rang 39
Nbre de fonctionnaires pour 10.000 habitants Charente Moyenne nationale Rang 53 42 34 Dépenses sociales par habitant Charente Moyenne nationale Rang 251€ 288€ NP Dépenses par collégien Charente Moyenne nationale 422€ 875€
Rang 89
5.OOO ACTIFS EN MOINS EN CHARENTE D’ICI À 2030 Avec une baisse de 0,16% par an, la Charente serait le seul département de la région à voir sa population active diminuer d’ici à 2030. En effet, selon l’Insee, l’évolution positive du nombre d’actifs de la zone d’emploi de Jonzac - Barbezieux ne compenserait pas les baisses attendues dans
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les zones de Cognac et d’Angoulême (-0,2% par an jusqu’en 2030). Cette déperdition globale de 3,1% d’ici à 2030 est surtout due au vieillissement de la population qui ne sera pas suffisamment compensée par l’arrivée de nouveaux actifs.
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CHARENTE-MARITIME
9,5% D’ACTIFS EN PLUS, EN CHARENTE-MARITIME A L’HORIZON 2030 Selon l’Insee, dans les vingt prochaines années, la Charente-Maritime devraient enregistrer une hausse de sa population active de +0,5% par an. Soit le taux le plus important de la région avec la Vienne mais inférieur à ceux de la Vendée, de la Loire-Atlantique et de la Gironde (+0,7%). Le département gagnerait ainsi 25.000 actifs en 20 ans, approchant ainsi la barre des 300.000 actifs en 2030. Cette augmentation serait homogène et bien répartie sur l’ensemble du département puisqu’elle concernerait aussi bien les zones d’emploi de la façade maritime (Royan, La Rochelle, Rochefort) que celles de Saintes et Saint-Jean-d’Angely. Le taux d’activité des jeunes de 20-24 ans restera plus importante que dans l’ensemble de la région, en lien avec la présence d’opportunités d’emploi dans le commerce et l’hôtellerie-restauration. RENTREE 2011 : 7.000 ETUDIANTS À L’UNIVERSITE DE LA ROCHELLE Avec 6.993 étudiants inscrits début octobre, l’Université de La Rochelle affiche une progression de son effectif de 2,4% par rapport à 2010. L’augmentation est significative en Licence (+4%) avec des hausses très marquées en 1ère année: +26% en Histoire-Géographie, +17% en Gestion et +13% en Langues Étrangères Appliquées (LEA). En Master, la progression des effectifs en 1ère année, toutes filières confondues, est encore plus conséquente : +17%. Elle s’explique no-
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tamment par des hausses d’inscription en Droit & Gestion ainsi qu’en Sciences pour l’Environnement. De plus, il faut rappeler la création du master Enseignement & Formation effectif depuis la rentrée 2010 pour les étudiants préparant les concours de professeur des écoles et de professeur de collèges et de lycées. En revanche, les inscriptions en Doctorat affichent une forte diminution (-19%).
sager de mettre un ATR 72-500 (+30% de sièges) sur 70% des vols de cette rotation en alternance avec un ATR 42-500, ce qui à terme fera baisser les prix des billets. Côté prix, le tarif moyen est de 130€ pour un aller simple avec un prix d’appel de 69€ accessible trois à quatre mois avant le départ.
L’Université de La Rochelle dans le top 5 des meilleures universités en insertion professionnelle
Pour la deuxième année consécutive, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a mené une enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés d’université. A partir des données remontées par chaque université concernent l’insertion professionnelle des diplômés de 2008, soit trente mois après l’obtention de leur diplôme, le magazine Le Point a établi un classement qui tient compte du taux d’insertion et du statut du jeune diplômé. Selon l’enquête, l’Université de La Rochelle se classe 4e dans le domaine «Droit, Économie & Gestion» avec un taux d’insertion professionnelle de 98% et 5e dans le domaine «Sciences, Technologies, Santé» avec un taux de 92%, derrière Chambéry, Lille 1, Marne La Vallée et Toulouse 1. AIRLINAIR RENOUVELLE LA LIGNE LA ROCHELLE-LYON La Compagnie Airlinair a été reconduit pour exploiter la ligne La Rochelle – Lyon, via Poitiers avec un stop-over de deux heures, lancée le 14 octobre 2004. Les chiffres prouvent la rentabilité de la ligne : 36.700 passagers transportés du 1er novembre 2010 au 30 octobre 2011, soit une croissance de 29% par rapport à l’année précédente et un coefficient de remplissage de 77%. Plus de la moitié des passagers transportés (55%) le sont pour un « motif affaire », 15% l’utilisent pour prendre une correspondance vers une autre direction et 30% pour des raisons personnelles ou familiales. Ils sont aussi nombreux dans un sens que dans l’autre. Ces résultats très satisfaisants permettent à la compagnie d’envi-
Airlinair sera soutenu dans l’exploitation de cette ligne à raison d’1,6 million d’€ par an : pour 53% par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et pour 47% par la CCI et la Cté d’agglomération de La Rochelle ainsi que par les Conseils généraux de la Charente-Maritime et de la Vienne. Bilan 2011 sur la nouvelle rotation La Rochelle-Paris La ligne La Rochelle-Orly Sud lancée le 8 avril dernier par Ailinair a transporté 5.450 passagers sur 540 vols. La rotation, qui s’effectue avec un Beechcraft 1900D disposant de 18 places, affiche un taux de remplissage de 50%. Rappelons que la durée du vol dure cinquante minutes et que les horaires actuels permettent d’arriver à Orly à 7h30 le matin, d’avoir une véritable journée de travail et de rentrer le soir à La Rochelle. La Rochelle-Poitiers-Ajaccio en 2012 Airlinair lance une nouvelle ligne vers la Corse qui fonctionnera du 21 avril au 15 septembre 2012, soit 22 rotations, sur la base de d’un tarif moyen (aller/retour) de 299€. Les départs seront hebdomadaires, du samedi au samedi. Les billets sont disponibles à la vente au numéro unique Airlinair 0825 808 228 (0.15 € la mn) et sur airlinair.com.
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LES DEPENSES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES EN CHARENTE-MARITIME Selon une enquête consacrée aux dépenses des Collectivités territoriales en France, la Charente-Maritime consacre un budget parmi les plus faibles de France pour ses dépenses de voierie (81ème sur 96) mais ne lésine pas sur ses frais de communication (21ème). Sélection de l’enquête rendue publique en octobre 2011 par Le Figaro (plus le rang est éloigné de 1, plus le budget consacré est faible): Dépenses de fonctionnement de la voirie par km Chte Maritime Moyenne nat. Rang 3.874€ 7.969€ 81 Frais de communication pour 10.000 habitants Chte Maritime Moyenne nat. Rang 47.551€ 37.013€ 21 Frais de mission par élu Chte Maritime Moyenne nat. Rang 1.537€ 1.742€ 51 Nbre de fonctionnaires pour 10.000 habitants Chte Maritime Moyenne nat. Rang 34 42 71 Dépenses sociales par habitant Chte Maritime Moyenne nat. Rang 290€ 288€ NP Dépenses par collégien Chte Maritime Moyenne nat. Rang 956€ 875€ 32
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DEUX-SÈVRES
POPULATION ACTIVE EN PROGRESSION DE 5% EN DEUXSÈVRES, D’ICI À 2030 Selon l’Insee, le département des Deux-Sèvres devrait enregistrer une progression de 5% de sa
population active, soit 10.000 personnes de plus à l’horizon 2030. Cette augmentation ne serait pas uniforme sur l’ensemble du département : Niort, portée par les activités financières et informatiques, sera la plus dynamique avec une hausse annuelle de 0,4%, celle de Bressuire serait légèrement positif de 0,1% alors que toutes les autres zones afficheraient une croissance négative de leur population active (-0,2%). LE CENTRE RÉGIONAL DES ÉNERGIES RENOUVELABLES (CRER) S’INSTALLE À LA CRÈCHE Créé en juillet 2001 à Villiers-en-Plaine, le Centre Régional des Energies renouvelables va bientôt déménager. La construction du nouveau bâtiment à énergie positive situé sur le pôle économique d’Atlansèvre, à La Crèche, vient en effet de commencer. Il devrait être opérationnel dès le mois de mai 2012. Le nouveau CRER sera à la fois un lieu de formations professionnelles pour les élus, les techniciens des Collectivités et les éco-artisans, un lieu d’information proposant des expositions, des visites du bâtiment ou des réunions d’information à thèmes (énergie solaire, énergie bois, les économies d’énergie à la maison…) et un lieu de ressources et de documentations avec une bibliothèque accessible à tous: professionnels du bâtiment, particuliers, enseignants, bureaux d’études… Porté par l’Ademe et la région Poitou-Charentes, le CRER accompagne aussi bien les collectivités que les entreprises en menant par exemple des études préalables à l’installation de dispositifs économes en énergie (200 dossiers par an en Poitou-Charentes, dont la moitié dans les Deux-Sèvres) que les particuliers pour des questions techniques relatives à un remplacement de chaudière, aux nouvelle règles d’isolation ou aux aides financières et crédit d’impôts. L’OPCA-TRANSPORTS VEUT BOOSTER L’EMPLOI DANS LA FILIÈRE DU TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS La filière du transport routier de voyageurs ne séduit plus assez de candidats en Poitou-Charentes. Elle peine à fidéliser et à recruter : c’est
la conclusion du diagnostic de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) mené dans les Deux-Sèvres par différents partenaires du secteur. Or, la pyramide des âges dans les entreprises du secteur est vieillissante, et, selon les estimations, la filière aura besoin de recruter plus de 300 conducteurs dans les quatre prochaines années dans la région. Cette difficulté à recruter s’expliquerait par la surreprésentation du temps partiel dans les emplois proposés et l’importante formation exigée. Pour rétablir la situation, l’OPCA-Transports et ses partenaires dont Pôle Emploi, le Conseil Général des Deux-Sèvres, la DIRECCTE Poitou-Charentes et le Comité de Bassin d’Emploi du Bocage Bressuirais, vont lancer jusqu’à la fin 2013 une campagne d’information et de recrutement. Ils engageront aussi la mise en œuvre d’une nouvelle politique de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences et étudieront notamment la possibilité de mettre en place des groupements d’employeurs pour mutualiser des postes entre filières, afin de permettre aux salariés d’accéder à un emploi à temps plein. LES DEPENSES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES EN DEUX-SEVRES Selon une enquête consacrée aux dépenses des Collectivités territoriales, le département des Deux-Sèvres est très mesuré dans ses dépenses de voierie (86ème) mais les frais de mission par élu sont plutôt confortables (17ème). Sélection de l’enquête rendue publique en octobre 2011 par Le Figaro (plus le rang est éloigné de 1, plus le budget consacré est faible): Dépenses de fonctionnement de la voirie par km Deux-Sèvres Moyenne nat. Rang 3.518€ 7.969€ 86 Frais de com. pour 10.000 habitants Deux-Sèvres Moyenne nat. Rang 24.767€ 37.013€ 73 Frais de mission par élu Deux-Sèvres Moyenne nat. 2.643€ 1.742€
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Nombre de fonctionnaires pour 10.000 h. Deux-Sèvres Moyenne nat. Rang 44 42 44 Dépenses sociales par habitant Deux-Sèvres Moyenne nat. 268€ 288€
Rang NP
Dépenses par collégien Deux-Sèvres Moyenne nat. 941€ 875€
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VIENNE
LES DEPENSES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES DANS LA VIENNE Selon une enquête consacrée aux dépenses des Collectivités territoriales en France, le département de la Vienne est plutôt généreux dans ses dépenses de communication (18ème) et ses frais de mission par élu (13ème) mais moins prodigue pour ses dépenses en faveur des collégiens 65ème). Sélection de l’enquête rendue publique en octobre 2011 par Le Figaro (plus le rang est éloigné de 1, plus le budget consacré est faible): Dépenses de fonctionnement de la voirie par km Vienne Moyenne nat. Rang 3.667€ 7.969€ 85 Frais de com. pour 10.000 habitants Vienne Moyenne nat. Rang 52.052€ 37.013€ 18 Frais de mission par élu Vienne Moyenne nat. 2.870€ 1.742€
Rang 13
Nbre de fonctionnaires pour 10.000 h. Vienne Moyenne nat. Rang 29 42 89 Dépenses sociales par habitant Vienne Moyenne nat. Rang 262€ 288€ NP Dépenses par collégien Vienne Moyenne nat. Rang 801€ 875€ 65
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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES POITIERS : 1ERE AU PALMARES DES VILLES MOYENNES OÙ IL FAIT BON TRAVAILLER…. Dix indicateurs ont été utilisés pour élaborer un palmarès des villes en France où il fait bon travailler: des villes qui offrent un gisement d’emploi, dont le chômage n’atteint pas des sommets, où l’immobilier de bureau n’est pas trop cher, où on peut facilement rallier l’Europe en avion et Paris en train, qui disposent de pôles de compétitivité, où la création d’entreprise se porte bien et qui ont enregistré une croissance des emplois durant la dernière décennie. Selon cette étude réalisée par L’Express, Nantes, Tours et Poitiers composent le trio de tête des villes où il fait bon travailler : Nantes pour les métropoles de plus de 500.000 habitants, Tours dans la catégorie des grandes villes et Poitiers pour les villes moyennes (de 150.000 à 250.000 habitants) devant Besançon, Nîmes et Saint-Nazaire. Pour Poitiers et Besançon, le fait que ces deux villes soient des préfectures de région, avec tous les bienfaits que cette situation apporte, notamment la garantie d’emplois publics divers et variés, n’est pas neutre dans le résultat. A l’opposé, le rouge s’affiche pour Angoulême, Reims, Mulhouse, Valence, des villes moyennes qui symbolisent bien les difficultés, notamment industrielles, de la France…..ou La Rochelle, Annecy, Aix dont les sommets atteints par les prix de l’immobilier, à l’achat comme à la location les rendent moins attractives pour des entreprises soucieuses de pouvoir loger leurs employés sans avoir à leur verser des salaires en conséquence. Et première encore au palmarès des villes moyennes où il fait bon vivre
Au palmarès des villes où il fait bon vivre, Montpellier pointe en pôle position dans la catégorie des métropoles, Clermont-Ferrand dans celle des grandes villes et Poitiers remporte le trophée des villes moyennes. Seize indicateurs, dotés chacun d’une valeur variable, ont été retenus dont le cadre de vie, la météo, les offres culturelle, éducative ou de soins, les prix de l’immobilier ou encore la sécurité. Pour l’Express, Poitiers est riche en équipe-
ments dignes d’une grande capitale régionale (CHU, scènes culturelles, réseau de transports, nombreux médecins spécialistes, étudiants...) tout en gardant un profil de petite ville pour la sécurité ou les prix de l’immobilier et bénéficiant d’une météo clémente. UNE POPULATION ACTIVE EN HAUSSE DE 10,20% EN VIENNE, À L’HORIZON 2030 Selon l’Insee, dans les vingt prochaines années, la Vienne devrait, avec la Charente-Maritime, connaître la plus forte hausse d’actifs de la région : +0,5% par an, soit un taux supérieur aux départements voisins de la Haute-Vienne ou de l’Indre-etLoire (+0,3%) mais inférieur à ceux de la Vendée, de la Loire-Atlantique et de la Gironde (+0,7%). La Vienne, portée essentiellement par l’axe dynamique Poitiers-Châtellerault atteindrait près de 220.000 actifs en 2030, soit une hausse de 10,2% sur la période. Malgré un déficit migratoire d’actifs de 20-29 ans, le département resterait le plus jeune de la région. En effet, la part des plus de 50 ans passerait de 25% à 28% entre 2010 et 2030, montrant que la Vienne serait moins touchée par le vieillissement de la population que les autres départements de la région. AIRLINAIR RENOUVELLE LA LIGNE POITIERS - LYON La Compagnie Airlinair poursuivra l’exploitation de la ligne Poitiers – Lyon, lancée il y a maintenant six ans. Les chiffres prouvent la rentabilité de la ligne : 36.700 passagers transportés du 1er novembre 2010 au 30 octobre 2011, soit une croissance de 29% par rapport à l’année précédente et un coefficient de remplissage de 77%. Depuis fin octobre, c’est un ATR 72-500 qui assure 70% des vols, de quoi proposer 30% de sièges en plus et d’atteindre l’objectif de 50.000 passagers par an à terme. 60% des utilisateurs de la ligne Poitiers-Lyon sont des passagers «affaires», les autres s’en servent pour prendre une correspondance vers une autre direction ou pour des raisons personnelles et familiales. Ils sont aussi nombreux dans un sens que dans l’autre.
Poitiers-Ajaccio en 2012
Airlinair lance une nouvelle ligne vers la Corse qui fonctionnera du 21 avril au 15 septembre 2012, soit 22 rotations, sur la base de d’un tarif moyen (aller/ retour) de 299€. Les départs seront hebdomadaires, du samedi au samedi. Les billets sont disponibles à la vente au numéro unique Airlinair 0825 808 228 (0.15 € la mn) et sur airlinair.com
POITOU-CHARENTES 2011 : UNE ANNÉE TOURISTIQUE PLUTÔT SATISFAISANTE. Après une année touristique 2010 moyenne à l’image du contexte économique, et malgré l’absence de ponts au mois de mai et d’une météo capricieuse cet été, la saison touristique 2011 s’avère plutôt satisfaisante pour la région avec une hôtellerie et une hôtellerie de plein air en hausse respective de 3,6% et 7.9%. Les sites, les lieux de visite et le tourisme de santé ont également affiché des résultats en progression. Le bilan 2011 en chiffres • Le Poitou-Charentes reste au 9è rang des régions les plus visitées par les Français: 51 millions de nuitées dont 64% en hébergement non marchand (famille, amis…). • Le 1er bassin émetteur de clientèle française est l’Ile-de-France avec 32.4% des nuitées, suivi de Poitou-Charentes (11.1%), du Centre (6.7%), d’Aquitaine (5.8%) et des Pays de la Loire (5.7%). • La région est au 15è rang des régions les plus visitées par les Etrangers (7 millions de nuitées, soit 15% des nuitées régionales). • Les Britanniques consolident leur 1ère place (36%), devant les Pays-Bas (22%), l’Allemagne (12%) en hausse notable, la Belgique (11%) et l’Espagne (6%). • La Charente-Maritime, 2e département touristique français (derrière le Var et devant l’Hérault), concentre près de 74% de la fréquentation touristique de la région. • Le chiffre d’affaires annuel est évalué à 1,83 milliards d’€.
• Le tourisme représente 24.000 emplois salariés, soit 4.6% des emplois salariés de la région, et 36.000 emplois au plus fort de la saison. Evolution pour l’hôtellerie, par département
• Charente : +10.2%, • Charente-Maritime : +5.9% (le département concentre près de 48% de la fréquentation hôtelière), • Deux-Sèvres : -1.5%, • Vienne : +0.3% (le département concentre 35% des nuitées régionales). Les 5 premiers sites de la région accueillent au total près de 4 millions de visiteurs :
• Le Futuroscope (1.825.000), • L’Aquarium de La Rochelle (800/850.000), • Le Zoo de La Palmyre (683.340), • Les Antilles à Jonzac (358.700), • Le chantier de l’Hermione à Rochefort (221.022). POITOU-CHARENTES DANS LE TOP 10 DU «BEST IN TRAVEL 2012» DE LONELY PLANET Le guide de voyage Lonely Planet vient de publier son nouveau palmarès des destinations préférées par le guide mais aussi par les blogueurs et les voyageurs eux-mêmes : Poitou-Charentes arrive en 10ème position et est la seule région française mentionnée dans ce « Best in travel 2012 ». Les atouts reconnus par les professionnels du guide et les voyageurs rejoignent les priorités fixées par le Comité régional du Tourisme, à savoir une stratégie axée autour des 5 destinations phares : La Rochelle, le littoral et ses îles, Cognac, le Marais Poitevin et le Futuroscope. Si Lonely Planet souligne en effet les attraits de ces « spots », les blogueurs plébiscitent également la région Poitou-Charentes comme une destination nature, décontractée, familiale, discrète et sûre, en opposition avec les destinations de la côte Méditerranéenne. « Des atouts qui sont repris dans l’image que le CRT diffuse de la région par la valorisation de thématiques comme l’éco- tourisme, l’art de vivre ou les vacances en familles » précise Christian Lucas, son Directeur.
Vilogia Entreprises, partenaire des entreprises du Grand Ouest pour le déploiement de leur politique Logement Vilogia Entreprises ancré localement : • une présence historique sur le Poitou-Charentes et Limousin, à Angoulême, Cognac, Limoges et Poitiers • des représentants des partenaires sociaux et des entreprises locales pilotent le Comité de Bassin Grand Ouest qui oriente les actions en fonction des besoins des territoires
Groupe immobilier privé national à vocation sociale, Vilogia accompagne les salariés et leur propose : • une offre locative, sociale ou privée, sur le territoire national • des biens immobiliers neufs et anciens à acheter • des conseils et des plans de financement pour tout projet immobilier • des prêts Action Logement* (1% logement) pour acheter ou faire des travaux • une assistance logement en cas de difficulté temporaire • un accompagnement de la mobilité professionnelle
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ACTUALITÉS LIMOUSIN LE CENTRE EUROPÉEN DE LA CÉRAMIQUE : DEJA 1 AN ! Le Centre Européen de la Céramique (CEC), qui réunit 450 chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels techniques ainsi que 300 étudiants, a été inauguré officiellement le 17 octobre 2011, soit un an après son ouverture, en septembre 2010. Situé sur la Technopole ESTER, ce centre de 14.700 m2 se positionne comme le centre névralgique européen dans le domaine des applications technologiques de la céramique notamment dans les secteurs de l’habitat, de l’énergie, de l’électronique et de la santé. Le CEC comprend l’ENSCI (Ecole Nationale Supérieure de Céramique Industrielle) et deux laboratoires associés à l’université de Limoges: le SPCTS (Science des Procédés Céramiques et Traitements de Surface) et le GEMH (Groupe d’Etude des Matériaux Hétérogènes). Soit un ensemble majeur au service du Pôle de compétitivité céramique labellisé en 2005 dont la performance a été récemment confirmée puisqu’il figure parmi les Pôles reconduits en France.
dans ce domaine: une dizaine d’entreprises de pointe, le Centre de Transfert de Technologies Céramiques (CTTC), le Centre d’Ingénierie en Revêtements et Traitements de Surfaces Avancés (CITRA) et le Centre technique dédié aux matériaux naturels de construction (le CTMNC). Le CEC apporte à ce réseau déjà dynamique un outil fédérateur, collaboratif et donc stratégique pour l’avenir de la filière. Il devrait être également être un atout décisif pour l’implantation de nouvelles entreprises et la visibilité internationale du Pôle européen de la céramique.
Un investissement de 50 millions d’euros La construction du CEC a coûté 37,3 millions d’€ financés à hauteur de 47% par l’Etat, 22% par la région Limousin, 19% par l’Europe et 12% par la ville de Limoges. Les équipements, aménagements définitifs et l’installation ont représenté un coût complémentaire de 11,06 millions d’€ financés à peu près dans les mêmes proportions : l’Etat (41%), la Région (25%), le fonds européen de développement régional (22%), l’université (6%), l’ENSCI (3%), la ville de Limoges (3%) et le CNRS.
• l’électronique, l’optique et la photonique pour les isolants, condensateurs, fibres optiques, amplification laser..
Un moteur de croissance au plus près de l’univers industriel L’installation du CEC sur la Technopole Ester s’inscrit dans un tissu déjà riche en compétences
Les céramiques au service de l’innovation Grâce à leurs propriétés physiques, thermiques et mécaniques, les céramiques sont aujourd’hui à l’origine d’une multitude d’applications pour l’énergie, la santé, les transports, les télécommunications, l’environnement ou encore l’habitat: • la chirurgie avec les biocéramiques employées pour les prothèses et les reconstructions osseuses...
• l’aéronautique et le spatial où leur résistance aux conditions extrêmes de température et de friction est irremplaçable.
• la protection de l’environnement: détection de gaz, filtres antipollution... • l’habitat avec les produits sanitaires, les carreaux de sol et de mur, la vaisselle, et les matériaux de construction. Mais aussi des domaines plus surprenants comme l’agriculture (buses de pulvérisation) ou l’industrie textile (guide fil). Focus sur le SPCTS et ses relations fertiles avec le monde industriel. Le laboratoire de Science des Procédés Céramiques et Traitements de Surface (SPCTS) est constitué de 83 permanents, enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs et techniciens. Il compte en moyenne soixante doctorants et forme une vingtaine de docteurs chaque année. Unité de recherche regroupant des personnels de l’Université de Limoges, de l’ENSCI et du CNRS, SPCTS développe une thématique unique dans le paysage de recherche français et même mondial qui s’inscrit au carrefour de plusieurs disciplines: sciences et génie des matériaux, physico-chimie du solide, génie des procédés, thermique. Il développe des relations productives avec de grands organismes comme le CEA, l’ADEME, DGA... et le monde industriel, notamment via un laboratoire commun avec la société Air Liquide sur le thème de la production de gaz de synthèse et d’hydrogène.
• l’industrie pour la génération et la conservation d’énergie: synthèse d’hydrogène, piles à combustible, éléments de turbines ou de centrales nucléaires. • la construction automobile pour les revêtements anti-usure. • les réfractaires pour les unités de production en verrerie et sidérurgie...
Ester et sa Ceramic Valley
80% DE LA POPULATION LIMOUSINE VIT SOUS L’INFLUENCE DES PÔLES URBAINS Région particulièrement rurale, le Limousin connaît néanmoins une influence croissante des villes sur son territoire. En effet, le phénomène de périurbanisation, porté par le regain démographique amorcé au début des années 2000, se diffuse de plus en plus loin autour des villes. Mis à jour lors du dernier recensement, le zonage en aires urbaines permet d’identifier des pôles où se concentrent les emplois et leur zone d’influence déterminée par les déplacements domicile-travail. C’est ainsi qu’en Limousin, 80% de la population vit sous l’influence des pôles urbains, contre 94% dans le reste de la France hors aire urbaine de Paris. Les 4 grands pôles de la région ont absorbé dix nouvelles communes depuis 1999 Composés de 27 communes, les quatre grands pôles urbains (Limoges, Brive, Guéret et Tulle) rassemblent à eux seuls 40% de la population et 55% de l’emploi de la région. Leur territoire s’est étendu à 10 nouvelles communes depuis 1999. Sur les 165.000 emplois qu’ils affichent au total, 65% sont occupés par leurs résidents, les 60.000 emplois restants sont pourvus par des actifs qui habitent dans des communes rurales situées à la périphérie de ces pôles. C’est ainsi qu’au total, une centaine de communes isolées en 1999 sont désormais passées sous l’influence des villes. Limoges, 35e aire urbaine française Limoges et sa couronne concentrent à elles seules 38% de la population limousine sur 14% du territoire régional. Par sa population, elle se situe en 35e position des grandes aires urbaines françaises. Limoges concentre 100.000 emplois et sa couronne 18.000. Source : Insee Limousin
ACTUALITÉS VENDÉE SCINTEO À LA ROCHE-SUR-YON : UN CENTRE D’AFFAIRES BBC Situé en plein centre-ville, ce nouveau centre d’affaires s’inscrit dans le cadre d’un projet d’aménagement et de dynamisation du pôle de la gare TGV. Un programme ambitieux de requalification qui poursuit 4 objectifs, comme le souligne le Maire, Pierre Regnault: «Nous souhaitons renforcer l’attractivité du centre-ville par l’accueil de nouvelles activités économiques, optimiser les mobilités autour de la Gare, conforter un pôle tertiaire de centre-ville et renforcer le rayonnement de La-Roche-Sur-Yon en positionnant la Gare comme un lieu d’accueil d’activités économiques métropolitaines».
BBC (Bâtiment Basse Consommation). Compte tenu des apports internes inhérents aux immeubles de bureaux, et de par sa conception, l’immeuble n’aura quasiment pas besoin de chauffage. Les pignons vitrés limitent le recours à l’éclairage artificiel et, l’été, ces parties vitrées exposées sont protégées par des brise-soleils extérieurs qui bloquent le rayonnement calorique, évitant ainsi un système lourd de climatisation. L’éclairage, première source de dépense énergétique en immobilier de bureaux, est assuré par des blocs à détection de présence et gradation, pour optimiser leur utilisation, et éviter des négligences d’utilisation, énergivores. Les toitures terrasses sont végétalisées pour contribuer à la rétention naturelle de l’eau pluviale, à son évaporation tout en contribuant à l’inertie thermique et au bio-climatisme général. A ce jour, 70% des surfaces sont déjà vendues et un peu plus de 2.000 m2 de bureaux divisibles à partir de 114 m2 restent disponibles, à vendre ou à louer.
Une architecture clairement contemporaine Baptisé «Scintéo», en référence à ses façades scintillantes, cet ensemble de bureaux a été conçu par l’architecte Yonnais Jean-Claude Pondevie. Edifié en R+2 (rez-de-chaussée + 2 étages avec deux niveaux inférieurs de parkings), il s’organise en 4 corps de bâtiments pour 8.000m2 de SHON et 229 places de parkings. Les façades habillées d’une vêture métallique claire reflètent les couleurs du ciel et sont rehaussées de touches de couleur rouge, rappelant la passerelle piétonne au-dessus des voies ferroviaires. Un projet immobilier durable Le programme Scintéo respecte les critères de qualité environnementale et répond aux normes
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ADAPEI DE VENDÉE : 50 BOUGIES SUR UN AIR DE VICTOIRES Pour ses 50 ans, l’Adapei de Vendée a mis sous les projecteurs plus de 100 initiatives qui démontrent que «handicap mental» peut aussi rimer avec «capacité». Ils étaient plus de 2.300 le 1er octobre dernier au Puy du Fou. Pour assister au célèbre spectacle qui fait la réputation de ce site vendéen? Non. Tous étaient là pour assister à une création originale autour de témoignages de personnes handicapées mentales. Ce sont ainsi plus de 100 histoires qui ont été mises à l’honneur : familles, enfants ou adultes porteurs d’un handicap, professionnels et partenaires, tous se sont mobilisés pour raconter leur histoire, leur ressenti, décrire
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leur démarches et les obstacles qu’ils ont réussi à dépasser. Il a été question de victoires sur soimême, de victoires sur le handicap. On y parlait de loisirs et de sports, d’école, de travail, d’accompagnement en établissement, d’autonomie, de vie sociale, de bénévolat… Pour l’Adapéi de Vendée, ces histoires visaient un objectif: démontrer que l’on peut être porteur d’un handicap mental et participer à la vie collective en apportant des savoirs faires. Ces 100 exemples ont montré que les personnes présentant une déficience intellectuelle peuvent avoir une vraie place dans la société si elles sont valorisées. SODEBO : GUIDAGE AUTOMATIQUE DES FLUX ENTRE LES LIGNES DE PRODUCTION ET LES QUAIS D’EXPÉDITION. Sodebo est leader français du marché traiteur, spécialisé depuis 1973 dans la fabrication et la commercialisation de produits frais (charcuterie pâtissière, croque-monsieur, roulés au fromage...), tartes salées (pizzas, quiches...), traiteur exotique (nems...), sandwiches et pâtes. L’entreprise dispose d’un unique site de production, à Saint-Georges-de-Montaigu pour un effectif de près de 2.000 personnes. Début 2011, Sodebo a investi dans un système de manutention composée de chariots à guidage automatique qui récupère les palettes de produits finis en sortie de palettiseur, les dirige vers la banderoleuse puis vers un stock tampon avant d’arriver au quai des expéditions. Le chargement des camions est alors effectué également en automatique. Ces chariots électriques, fournis par BA Systèmes, spécialiste des systèmes logistiques par chariot sans conducteur (AGV) installé à Rennes, sont guidés par laser. Opérationnelle depuis cet été, cette application logistique permet d’optimiser très notablement l’efficacité et la sécurité des employés.
PRB S’ENGAGE DANS L’ÉCO-FRET FERROVIAIRE AVEC EURO CARGO RAIL Depuis septembre 2011, Euro Cargo Rail (ECR), filiale du groupe allemand DB Schenker, est le nouveau partenaire choisi par PRB, le fabricant de mortiers industriels basé à la MotheAchard, pour assurer un service régulier de fret ferroviaire entre la Vendée et son site de Rognac, dans les Bouches-du-Rhône. C’est ainsi un convoi complet de 18 wagons qui part chaque semaine, pour un volume total d’environ 1.000 tonnes… soit 1600 camions de moins sur la route. L’objectif pour 2012 est d’affréter 40.000 tonnes/an par la voie ferroviaire, représentant une économie estimée à 1.230 tonnes de CO2 par an. Pour déployer cette solution, PRB a investi 1 million d’€ à La Mothe-Achard et à Rognac pour de nouvelles infrastructures d’aiguillage et de quais. Des investissements qui devraient se poursuivre car PRB veut accueillir d’ici 2013 des trains d’une capacité de 30 wagons et lancer d’autres trafics ferroviaires vers de nouvelles régions de France. Parmi les autres investissements programmés par le Groupe vendéen, citons la construction d’un nouveau bâtiment de stockage de 4.000 m² à Rognac, 3 millions d’€ dans une nouvelle unité de peinture à l’eau à La Mothe-Achard……. après avoir consacré 4 millions d’€ en 2010 à une unité de colles. PRB emploie 250 employés sur son site historique et 115 au niveau national pour assurer la commercialisation et la distribution. Sources : Vendée Expansion, CCI Vendée, Oryon, Usine Nouvelle
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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE n 16 A RUFFEC, LA SCACHAP S’AGRANDIT
La Scachap est la centrale d’achat de 37 hypers et supermarchés Leclerc situés en PoitouCharentes, Limousin, Indre et Vendée. Installée depuis 1976 à Ruffec, la Scachap dispose aujourd’hui de 60.000m2 d’entrepôts et entame la construction d’une nouvelle plateforme de stockage de 28.000m2 qui sera opérationnelle fin 2012. Un investissement de 22 millions d’€ auquel participeront les hypers et supermarchés concernés. Ce nouveau bâtiment sera dédié au «sec», c’est-à-dire à l’alimentaire non frais, le sucré, le salé, les conserves, les liquides, la droguerie, la parfumerie, l’hygiène et le bazar.
La Scachap, qui emploie de 250 à 300 personnes selon les saisons, pratique trois métiers distincts mais complémentaires : la négociation avec les fournisseurs, la logistique (réception des produits, stockage et expédition des commandes) et la gestion des flux financiers, de l’ordre de 750.000 millions d’€, entre les clients et les fournisseurs. 5 ÉTOILES: LA DISTINCTION SUPRÊME POUR LE CHÂTEAU DE MIRAMBEAU
Situé entre terre et mer, à la croisée des vignobles de Bordeaux et de Cognac, le Château de Mirambeau devient le deuxième cinq étoiles de Charente-Maritime, après l’Hôtel de Toiras à Saint-Martin-de-Ré. La demeure de style Renaissance, qui trône au cœur d’un parc de 8 hectares, comprend 22 chambres et suites, deux
hôtels de charme et restaurants gastronomiques présents dans plus de 55 pays. ……Et quatre étoiles pour l’Hôtel de la Monnaie à La Rochelle. Félicitations aussi à l’Hôtel de la Monnaie, à La Rochelle, qui vient de gravir une nouvelle marche en obtenant sa quatrième étoile.
piscines (intérieure et extérieure) et deux courts de tennis. Une des pièces les plus fascinantes du Château reste la Cognathèque, une pièce vouée au vin et au cognac, parfaite pour des cours de dégustation ou pour se relaxer le soir venu. L’hôtel saintongeais appartient depuis cette année à l’investisseur italien Valter Mainetti. Dirigé par Frédéric Boisvent, il fait partie de la chaîne des Relais et Châteaux, une collection de 475
OSEO APPORTE AUX ENTREPRENEURS LES MOYENS FINANCIERS DE LEUR DÉVELOPPEMENT
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LES RISQUES PRIS AUJOURD’HUI CRÉENT LA CROISSANCE DE DEMAIN
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n 17 2.500 ETUDIANTS AU GROUPE SUP DE CO LA ROCHELLE
Pour cette rentrée 2011, 1.019 nouveaux étudiants ont rejoint le Groupe Sup de Co La Rochelle, soit 17,6% de progression par rapport à la rentrée 2010. Une performance notable dans le contexte économique actuel et dans un marché des « études supérieures » en stagnation, voire en régression. Avec 103 professeurs permanents, 160 enseignants vacataires issus du monde professionnel et 50 conventions de partenariat avec de grandes entreprises proposant des stages et des offres d’emploi, Sup de Co La Rochelle confirme sa position de «géant» de l’enseignement supérieur en Poitou-Charentes. Cette évolution est à mettre au compte de plusieurs facteurs : la diversité des formations (ESC, Bachelor international, Bachelor et Master Business, Bachelor et MBA Tourisme), leur tranversalité avec des passerelles entre les filières, la pertinence des formations par rapport aux opportunités d’emploi et aux secteurs d’avenir, les nombreux stages proposés en entreprise, l’ouverture internationale et la dimension sociétale de l’Ecole qui invite tous ses étudiants à s’investir dans une association ou une mission à caractère social, humanitaire ou citoyenne en France ou à l’étranger….sans oublier l’attrait de La Rochelle. Par ailleurs, les 96 accords internationaux passés dans 35 pays différents, la présence de 210 étudiants étrangers de 26 nationalités distinctes, le fait que 50% des professeurs permanents soient des enseignants étrangers et l‘existence d’un cursus 100% anglophone confirment la visée internationale de l’Ecole. Sup de Co La Rochelle est la première grande école française à obtenir l’accréditation pour deux programmes. En 2009, ce fut l’obtention de l’accréditation TedQual pour les formations en tourisme, délivrée par l’Organisation Mondiale du Tourisme (Sup de Co est le seul établissement d’enseignement supérieur français accrédité). En 2011, ce fut l’obtention de l’accréditation EPAS (EFMD Programme Accreditation System) pour les programmes ESC et Bachelor International Sup de Co, c’est aussi la formation continue Depuis quelques années déjà, l’Ecole propose des cycles courts certifiants qui sont des modules opérationnels construits selon les besoins des entreprises sur des thèmes comme l’efficacité commerciale, le Management, RH … C’est aussi des Cycles longs diplômants ou certifiants : ESC Manager, filières Bilan d’Aptitude Délivré par les Grandes Ecoles. Des entreprises comme Crédit Mutuel Océan, Inter Mutuelles Assistance ou Leroy Merlin Russie ont récemment bénéficié de ces formations. En 2010/2011, cette activité a concerné 373 stagiaires pour 112.000 heures. 4 Chaires d’entreprise Une chaire est un contrat qui définit les relations entre une entreprise et une grande école dans le cadre d’un projet de recherche qui intéresse les deux parties.
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Trois chaires ont été initiées en 2010 avec Alstom et Fleury Michon sur le thème de l’Ingénierie de la Responsabilité Sociale et de l’Innovation et avec Inter Mutuelle Assistance (Iso 26.000). Une quatrième chaire vient d’être signée avec « Voies Navigables de France » (VNF) sur le thème de l’Optimisation des flux logistiques et transport multimodal qui se déroulera jusqu’en juillet 2014. TANGUAGE POUR DUFOUR YACHTS QUI RAPATRIE SA PRODUCTION À PÉRIGNY
Depuis cet été, le chantier nautique Dufour Yachts déserte son site secondaire d’Andilly pour rapatrier l’intégralité de la production sur son Siège de Périgny. Rationalisation ? Carnet de commande en berne ? Peut-être les deux. Les informations sont rares. Sud-Ouest nous apprend que « Dufour Yachts n’a pas déposé ses comptes depuis plusieurs années, que le PDG refuse de communiquer sur le sujet et que le dernier exercice connu, en 2007, fait état d’un résultat net négatif de 600.000 € ». Un salarié interrogé par notre confrère confirme, « De départs volontaires en ruptures conventionnelles, de licenciements en non-remplacements des retraités, nous ne sommes plus que 476 aujourd’hui, contre plus de 600 il y a peu. La production se maintient, certes, mais à flux tendu, sans garantie sur le court terme. Les salons nautiques de La Rochelle et Cannes n’ont pas été terribles, on espère que celui de Paris sera mieux». Le rachat de Dufour Yachts, il y a juste un an, par l’allemand Bavaria, pourtant leader mondial, n’est sans doute pas étranger à ces manœuvres. SITEL AGRANDIT SON SITE DE LA ROCHELLE ET RECRUTE 60 COLLABORATEURS
Sitel, un des leaders mondiaux de l’externalisation de la relation client, a fêté les 10 ans de son site de La Rochelle au printemps 2011 et a passé cette année le cap de 1.000 employés. La société est ainsi le 2ème employeur du département et figure parmi le top 10 des prestataires de services de relation client en France. « Nous visons le top cinq de notre métier dans les deux prochaines années », annonce son directeur géné-
LE COMPLEXE SAINTES VEGAS : UN CONCEPT RECEPTIF GLOBAL
ral Dean Groman. « Avec une croissance de notre CA de 20% cette année, l’objectif est réaliste. » Pour accompagner son développement, Sitel annonce l’expansion de son site de Périgny (La Rochelle) et recrute dès à présent 60 collaborateurs supplémentaires sur 3 types de postes : conseiller clientèle « consommation », conseiller clientèle « vente » et superviseurs d’équipes (contact : virginie.doucet@sitel.com). Contrairement à certaines idées reçues sur ce secteur d’activités, « Sitel met l’accent sur ses programmes d’accompagnement des employés, faisant de la relation client un métier de plus en plus professionnel qui offre de vraies perspectives d’évolution » précise Olivier Hérault, Directeur Général Adjoint. « Près de 99% de nos chefs d’équipe et responsables des opérations et 100% des formateurs sont issus de la promotion interne, preuve de l’efficacité de ces programmes. » Cela se traduit également par une formation initiale des conseillers de trois à quatre semaines et une formation continue qui peut aller jusqu’à 20% du temps selon les produits. A propos de Sitel
Sitel est une société à capitaux privés majoritairement détenue par le conglomérat Canadien, Onex Corporation. Elle emploie 52.000 collaborateurs sur 135 centres répartis sur 26 pays situés en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Afrique et Asie Pacifique. LA STIMULATION COMMERCIALE … OU L’ART D’ANIMER LES VENTES AVEC DYNAMIZ
Dans une période de ralentissement économique, il est plus que judicieux pour les entreprises de mettre en place des animations commerciales motivantes pour leurs clients et leurs commerciaux. Dynamiz propose diverses solutions d’incentives commerciales comme, par exemple, des opérations «cadeaux» totalement autofinancées en mesure de développer intelligemment le chiffre d’affaire. Sous forme de stimulation, de fidélisation, de parrainage ou de jeux concours, ces opérations sont totalement accompagnées par Dynamiz qui en assure le bon déroulement et en optimise les résultats. Contact : 05 46 82 05 26 ou www.dynamiz.fr
Situé dès la sortie 35 de l’autoroute A10, le complexe Saintes Vegas est une structure de 5.500 m2 qui réunit divers salons panoramiques parfaitement équipés pouvant accueillir des réunions allant de 15 à 250 personnes ainsi qu’un amphithéâtre de 2.800m2 en capacité de recevoir jusqu’à 1.800 invités (ou 1.000 couverts). C’est aussi deux restaurants dont un gastronomique, un espace de loisir/discothèque et un parking de plus de 800 places. De quoi constituer un concept réceptif global permettant de répondre à tous types de manifestations. Dans le cadre professionnel, c’est par exemple la gestion complète de réunions de travail, commerciales, journées de formation, congrès, séminaires, repas d’affaires, cocktails dinatoires, assemblées générales, arbres de Noël. Dans le cadre privé, c’est aussi l’organisation complète de tout type de réception : repas de famille, anniversaires, mariages. Contact : Sylvie Dehas 05.46.97.00.00
n 79 VESTAS A OUVERT SON 7E CENTRE DE MAINTENANCE ÉOLIENNE À BESSINES
Le danois Vestas, leader mondial de la fabrication d’éoliennes, a créé en 2002 à Montpellier une filiale française avec pour mission d’installer des éoliennes dans l’hexagone et d’y créer des centres de maintenance pour en assurer l’entretien. Aujourd’hui, Vestas France a installé 630 éoliennes, recruté plus de 230 salariés et développé 7 centres de maintenances. Le dernier en date vient d’être implanté à Bessines, près de Niort. Il se compose d’une dizaine de personnes qui ont en charge la maintenance de sept parcs éoliens, soit 46 machines implantées en Poitou-Charentes et Pays de la Loire.
COGIVEA ….OU L’INNOVATION AU CŒUR DE LA STRATÉGIE
Le spécialiste niortais du logiciel de gestion commerciale continue d’étendre sa gamme à destination des professionnels. La société était déjà connue pour son interface dédiée à la gestion des comptes et contacts clients qui est devenue une référence dans le domaine des solutions CRM open source. Son logiciel EGG a également fait ses preuves en matière de gestion commerciale en permettant d’établir des devis, commandes, factures et même de gérer des stocks à partir d’un seul outil centralisé. L’entreprise ne se repose pas pour autant sur ses lauriers : elle innove aujourd’hui en lançant trois nouveaux packs aux applications très concrètes. Le Pack Suivi de Chantiers permet aux professionnels du bâtiment de suivre l’évolution de leurs chantiers en cours et de prévoir les ressources nécessaires au bon déroulement de ces derniers pour une rentabilité assuré. Le Pack Suivi d’Affaires comporte les mêmes caractéristiques fondamentales mais est davantage adapté aux attentes des professionnels des secteurs tertiaire et secondaire. Enfin, une dernière offre vient compléter la liste des nouveaux produits : le Pack E-commerce. L’entreprise marque aussi une avancée significative sur le marché en proposant de relier à l’interface EGGcrm un site e-commerce réalisé sous Prestashop. Ainsi, toutes les opérations commerciales réalisées sous un site e-commerce sont automatiquement transférées et traitées sous le logiciel de gestion EGG. Contact : 05 49 09 62 53 www. cogivea.com YAKAMIZER, L’ACHAT SOLIDAIRE GAGNANT
Créée en mars 2011 à Niort, la société Yakamizer a développé un nouveau concept en exclusivité sur internet : elle met en vente des biens et services de valeur et de qualité (voitures, piscines, spa, hifi, informatique, téléphonie, mobilier, instruments de musique…) sur son site www.yakamizer.com.
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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT La vente de ces objets ne repose pas sur le modèle d’achat au prix réel de l’objet mais est proposée à un prix attractif par l’intermédiaire de mises. Le prix est indiqué en «Yakas». La valeur de la mise est fixe. Principe du jeu : « Je mise et je peux gagner cet objet à la valeur de ma mise et non à sa valeur réelle ». Les Yakanautes peuvent miser au maximum trois fois sur un même article. Un tirage au sort désigne le gagnant. MARTIN & CO INNOVE POUR LE HANDICAP
Accueillir ou maintenir en emploi une personne ou un collaborateur en situation de fragilité de santé ou de handicap peut poser des difficultés d’adaptation de postes, de communication ou de réorganisation interne. Des Relais Santé Handicap Bien-être, créés et animés par Martin et Co, Cabinet Coopératif de Coaching et de Conseil installé à Niort, seront présents à partir de 2012 sur plusieurs territoires du Poitou-Charentes pour proposer un modèle d’accompagnement innovant. Basé sur le partage d’expériences entre pairs, les Relais se positionnent en centre de ressources apportant information, soutien et services (prévention des risques socioprofessionnels, formation, coaching et conseil), tant auprès des personnes en fragilité de santé ou de handicap que de leur famille ou de leur employeur. POUJOULAT OUVRE UNE NOUVELLE USINE DANS L’INDRE ET BIENTÔT DANS LA LOIRE
Outre son activité principale de fabricant de conduits de cheminées, l’entreprise Poujoulat, installée à Saint-Symphorien, se diversifie depuis trois ans dans le combustible bois, une activité qui génère des marges généreuses. L’usine Bois Factory 36 que vient d’inaugurer le Groupe niortais à Bezançais dans l’Indre sera la plus grande unité de bois de chauffage au monde avec 18.000 mètres carrés de bâtiments couverts, 150.000 stères de bûches «haute per-
formance» produites par an et 11 millions d’€ d’investissement. Cette nouvelle filiale, qui a engendré une cinquantaine d’embauches, est spécialisée dans la fabrication des bûches composées de granulés et bûches de bois comprimé qui «produisent 50% d’énergie de plus que le bois traditionnel». Poujoulat a également annoncé le rachat du pôle bois du Haut-Forez dans le département de la Loire, déjà baptisé Bois Factory 42. La mise en production débutera fin 2012 avec un objectif de production annuelle de 100.000 stères.
Un CA en progression de 20,7% au premier semestre
Le chiffre d’affaires du groupe Poujoulat à la fin du premier semestre 2011 s’affiche à 75,4 millions d’€ contre 62,5 millions en juin 2010, en hausse de 20,7%. Le résultat opérationnel est en progression de 32,5% et représente 5,2% du chiffre d’affaires. Quant aux investissements qui ont atteint au total 28 millions d’€, ils ont été autofinancés pour moitié. D’excellents résultats qui font quand même grincer les dents des syndicats à qui l’on propose une prime sur dividendes de 75€, au prorata du temps de présence. INVESTISSEMENT ET CREATION D’EMPLOIS POUR CEE-SCHISLER
Installée à Thouars, la Compagnie européenne d’Emballage (CEE-Schisler) est spécialisée dans la production d’emballages papier et carton pour
Réunions, congrès, séminaires, cocktails
et tout type de repas jusqu’à 1500 personnes.
«Le spécialiste de la journée formation» Saintes, au cœur du département
la restauration rapide et hors foyer (sacs, gobelets, serviettes…) et de sacs en papier pour le commerce traditionnel. Pour accompagner son fort développement, CEE investira 16 millions d’€ d’ici à fin 2012 : d’une part pour construire un nouvel atelier de 3.500 m2 dédié à la fabrication de gobelets (notamment pour McDonald’s) et de sacs en papier, d’autre part pour moderniser son parc de machines.
Selon notre confrère d’Usine Nouvelle, il s’agit d’un engagement financier qui dépasse largement l’enveloppe annuelle de l’entreprise. «D’habitude, nous investissons autour de 3 millions par an», précise le chef d’entreprise David Schisler. Parallèlement, l’entreprise devrait procéder à la création d’une vingtaine d’emplois pour atteindre prochainement les 380 salariés. CALCIA PROPOSE DES SACS BIODÉGRADABLES (79)
Ciments Calcia vient de mettre sur le marché son nouveau sac de ciment biodégradable et compostable. Il est le seul cimentier en France à utiliser ce type d’emballage éco-compatible. Les BioSac by Calcia se démarquent par leur composition conçue à base de Biolice, matière 100 % naturelle. Entièrement biodégradable et compostable, cet emballage nouvelle génération garantit ainsi une décomposition à plus de 96 % de sa matière. L’enjeu est de taille puisque 166 millions de
L’outil permet aussi de contrôler l’état d’un réseau et, en cas de panne, d’établir un diagnostic. L’entreprise, qui emploie aujourd’hui 12 personnes a réalisé en 2010 un CA de 7,5 millions € de CA.
05 46 97 00 00
15%
le Offre spécia te er découv
(
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L’entreprise vient d’ailleurs d’être primée dans la catégorie «Procédé Innovant Croissance Verte» au Salon de la Croissance Verte et des Eco-Industries 2011 pour son concept «XL SOL» : un boitier de régulation qui permet de contrôler sur site ou à distance, le fonctionnement et les performances d’un système solaire thermique.
saintes-vegas.com Les Salons du Toît de Saintes Complexe Saintes-Vegas La Champagne Saint-Georges 17100 SAINTES
SANTÉ ET PRÉVOYANCE
■ Une collaboration avec le Service des Relations Humaines pour : • Rechercher un équilibre entre les exigences personnelles des salariés et celles de la collectivité de production • Participer à la prévention des risques psychosociaux dans le cadre de la politique santé au travail • Apporter un rôle de médiation et de régulation sociale en partenariat avec les instances de l’entreprise ■ Un accompagnement social et professionnel individualisé des salariés : • Ecouter, analyser et aider à trouver des solutions concrètes et adaptées aux situations difficiles • Informer, conseiller et intervenir auprès des organismes concernés • Orienter et soutenir les salariés dans la résolution de leur problématique sociale
... qui justifient l’intervention d’Assistantes Sociales diplômées, professionnelles qualifiées à votre service Contact : Isabelle PATAROZZI, Directrice-Assistante Sociale • 06 83 25 66 88 • i.patarozzi@wanadoo.fr
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EKLOR, entreprise niortaise créée en 2006, a su s’imposer sur le marché du solaire thermique et photovoltaïque en ayant dessiné, conçu et en installant des panneaux solaires et des ballons d’eau chaude qu’elle fait fabriquer en Allemagne (panneaux solaires thermiques) en Italie (ballon d’eau chaude) et en Norvège (panneaux photovoltaïques).
Contrats collectifs
Un atout supplémentaire pour votre entreprise…
treprises n ’e d t Autan salariěs de Autant situations de Autant
EKLOR INNOVE DANS LE DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES(79)
Contact : Sylvie Dehas
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17 rue du Travail 16100 COGNAC Tél. 05 45 35 36 01 Fax 05 45 35 30 75
sacs (35.000 tonnes de déchets) sont utilisés par le BTP en France. Le cimentier italien a aussi standardisé des palettes certifiées «CTB Palettes cimentières», plus respectueuses de l’environnement avec une utilisation de matières premières réduite de 15%, et une résistance accrue de 30%.
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www.mfbco.fr Siège social : 25, rue Le Corbusier Zac Belle Aire Nord 17442 Aytré Cedex Tél. : 05 46 41 60 40 - Fax : 05 46 50 58 64 Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la mutualité - n° Siren : 781 343 249
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«LA NOËLLE ENVIRONNEMENT» ÉLARGIT SON OFFRE PHOTOVOLTAÏQUE AUX PROFESSIONNELS ET COLLECTIVITÉS
n 86 VIESSMANN : UN LEADER INTERNATIONAL POUR DES REFERENCES REGIONALES
Leader international sur le marché des solutions de chauffage, utilisant notamment les énergies nouvelles et renouvelables, le Groupe allemand Viessmann compte 15 usines et 9.400 salariés dans le monde pour un CA de l’ordre de 1,7 Md € dont près de 200 Mio en France. L’ensemble de la gamme (chaudières condensation ou basse température au gaz, au fioul ou au bois, capteurs solaires, pompes à chaleur, installations biomasse de grande capacité) permet de couvrir aussi bien les besoins des logements individuels que des bâtiments collectifs, industriels ou tertiaires. Viessmann occupe aujourd’hui la 1ère place sur le marché français du solaire thermique. Il s’appuie notamment sur un outil industriel de pointe, l’usine de Faulquemont en Moselle, qui, bénéficiant d’un plan d’investissements conséquents, lui a permis de devenir le premier fabricant français de capteurs solaires plans. Viessmann France compte dix agences commerciales (et de formation continue) dont une à Poitiers. Installée à Jaunay-Clan, elle compte une trentaine de collaborateurs et couvre les régions Poitou-Charentes, Limousin, Centre ainsi que départements de la Vendée, de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Ses références sont nombreuses et éloquentes: Hôtel Altéora du Futuroscope (production ECS solaire), 506 logements SIPEA dans le quartier St Cyprien à Poitiers (1000 m² de capteurs solaires), réhabilitation du quartier La Fenêtre de Saintes (178 chaudières murales à condensation) et du quartier Les Boiffiers (166 chaudières murales à condensation), Chaufferie de la MAAF (chaudières à condensation de grosse puissance), Chaufferie centrale du CHU de Poitiers ou encore la Chaufferie bois de l’usine Poujoulat à Niort.
«La Noëlle Environnement», filiale de la coopérative agricole Terrena propose des prestations de service dans le domaine de l’environnement et des énergies. Depuis 2006, son activité Energies Renouvelables a connu une forte croissance. Avec 73 installations photovoltaïques en production pour 4,6 MWc, soit 40.000 m2 de toitures agricoles et résidentielles recouvertes, « La Noëlle Environnement» se place parmi les acteurs majeurs du marché photovoltaïque du Grand Ouest. Aujourd’hui, l’entreprise élargit sa gamme et propose des solutions globales aux collectivités et aux artisans, avec la réalisation de bâtiments «clé en main» autofinancés par la toiture photovoltaïque. Ces bâtiments sont conçus pour répondre à des besoins divers tels que le stockage de matériel et d’engins, l’exploitation d’une activité artisanale ou encore les loisirs comme, par exemple, la réalisation d’un boulodrome communal. Trois modèles-types sont ainsi proposés : bipente classique, bipente asymétrique et monopente, chacun étant disponible en deux tailles (280 ou 800 m2). «La Noëlle Environnement» accompagne l’intégralité du dossier et reste l’interlocuteur unique durant toute la durée des travaux : de la conception du projet à la livraison du bâtiment
VOS SÉMINAIRES À LA ROCHELLE Sur le Vieux Port au pied des Tours et en plein cœur de la ville historique
en passant par les démarches administratives. Rappelons que le Groupe Terrena, dont le siège social se situe à Ancenis (44), regroupe près de 25.000 adhérents-exploitants du Grand Ouest de la France (Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Bretagne), première zone agricole d’Europe. Terrena collecte la production de ses adhérents à hauteur de 2,3 milliards d’€, soit 10% de la production agricole du Grand Ouest puis transforme et commercialise cette production auprès de la grande distribution et du grand public. Première coopérative de France, Terrena emploie plus de 10.000 salariés dont 1.100 pour la seule coopérative et le reste sur ses propres sites industriels. 05.49.49.00.21 ou www.lanoelleenvironnement.fr
n 87 DE BELLES PERSPECTIVES ET DE SOLIDES REFERENCES POUR STARPLAST
Spécialiste du thermoformage depuis plus de 50 ans, Starplast réalise des pièces thermoformées, transparentes ou opaques, du prototype à la petite et moyenne série, notamment pour les secteurs aéronautique, automobile, et remontées mécaniques de ski. Installée depuis 2009, dans une nouvelle usine de 8.000 m2 sur la Technopole Ester de Limoges, l’entreprise emploie aujourd’hui 48 salariés Un fournisseur reconnu dans l’aéronautique
SAFT ENGRANGE UN CONTRAT MAJEUR POUR DES BATTERIES DESTINÉES AUX SATELLITES
Starplast réalise des habillages thermoformés pour les cockpits et cabines d’appareils civils et militaires. Son process de fabrication lui vaut d’être le fournisseur des plus grands constructeurs européens : Dassault Aviation, Eurocopte, Thalès, Eads Sogerma, Alpi Aviation ou Sabena technics. L’entreprise limousine est également homologuée comme sous-traitant de second rang par Airbus.
L’usine Saft de Poitiers ( 650 salariés) a récemment décroché un contrat de plusieurs millions d’euros auprès de Thales Alenia Space pour la fourniture de 81 batteries Li-ion (Lithium-ion) destinées à la constellation de satellites Iridium Next. Ces satellites, dont les premiers lancements sont prévus en 2015, serviront notamment pour les télécommunications mobiles, le GPS ou l’internet. L’ensemble du process sera réalisé sur le site Poitiers puisque les batteries y seront conçues, fabriquées, assemblées, intégrées et testées. Le plan de livraison commencera en décembre 2012 et s’échelonnera ensuite sur quatre ans. Les batteries fonctionnent grâce à un panneau solaire situé sur le satellite pour assurer l’alimentation électrique de l’électronique embarquée. Dès que le satellite est éclipsé par la Terre, privé d’ensoleillement direct, les batteries prennent le relais. Cette commande conforte Saft dans sa position de premier fournisseur mondial de batteries de technologie de pointe pour les applications spatiales.
Un sous-traitant majeur dans le secteur de l’automobile
Genève, Détroit, Los Angeles ou Francfort, l’entreprise est de tous les rendez-vous mondiaux de l’automobile. Sa maîtrise du thermoformage lui permet de réaliser des vitrages, parebrises, lunettes et pièces plastiques destinés à la fabrication de prototypes ou de grandes séries pour PSA Peugeot Citroën, Automobiles Chatenet, Ital Desin, Pininfarina, Renault, Heuliez, Valeo ou Cooper. Pour l’anecdote, Starplast a, cette année, réalisé en transparent le toit arrière du véhicule officiel du mariage du Prince Albert de Monaco.
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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT Un leader mondial dans la réalisation de bulles de télésièges.
DEUX «PROJETS ORIGINAUX» SOUTENUS PAR ETINCEL, L’INCUBATEUR D’ENTREPRISES DU POITOU-CHARENTES
Le plus grand modèle fabriqué permet d’accueillir 8 personnes. L’utilisation de polycarbonate de 1er choix, alliée à une parfaite maîtrise de sa mise en œuvre, fruit de l’expérience aéronautique, a permis à Starplast d’assurer un tel succès.
d’échelle, en capitalisant sur le procédé électronique », poursuit le jeune chef d’entreprise qui espère commercialiser ses produits sous les marques de grands distributeurs. Soutenu par l’incubateur du Conseil Général 17, Oséo, le RDT Convergence, la CDA de La Rochelle et la Région Poitou-Charentes, idDOO a réalisé une première levée de fonds avec les business-angels de Synergence .
IDOO : LE RETROUVE-DOUDOU ! (17)
EMBARCARÊVE : HABITAT FLOTTANT INSOLITE (79)
IdDOO (prononcer « Aïe-di-dou »), c’est d’abord l’histoire d’un père à la recherche d’une solution pour débusquer le doudou que sa fille égare quotidiennement. Le principe qu’il met en place est simple : une petite tête de nounours est accrochée sur le doudou, une autre sur le porte-clés de maman par exemple. «Pour retrouver le doudou, il suffit d’appuyer sur la frimousse. Une petite mélodie retentit pour indiquer sa position dans la maison» explique Arnaud Trépos. En cas de perte dans la rue, la personne qui met la main sur le doudou peut même entrer en contact avec son propriétaire via un site internet sécurisé, grâce à un numéro d’identification personnel. Après 2 années de mise au point, idDOO est distribué dans les magasins de puériculture et sur des sites de vente en ligne depuis 2009. Fort de cette idée ingénieuse et d’un procédé électronique astucieux, idDOO entend désormais développer une gamme de produits complète. Un retrouve-clé est en cours d’élaboration. « Il s’agit désormais de mener une stratégie d’économie
Aujourd’hui, Starplast travaille pour d’autres secteurs comme la PLV, le mobilier urbain, le médical, l’équipement de loisirs ou le nautisme. La diversification des activités reste l’une des clés de développement de l’entreprise qui lorgne maintenant vers le secteur ferroviaire pour la réalisation d’habillages intérieurs et vers la création d’une nouvelle borne lumineuse plus intuitive à installer sur le toit des taxis (55.000 taxis en France). Une nouvelle activité qui représente déjà 10% du chiffre d’affaires. INGENOMIX A MIS AU POINT DES TESTS GENOMIQUES DESTINÉS A LA SELECTION DE LA RACE BOVINE LIMOUSINE
Installée sur le parc technologique d’Ester, la société de biotechnologie IngenomiX propose depuis septembre 2011 une gamme d’outils génomiques qui permet aux éleveurs de Limousine d’évaluer le profil génétique d’un animal.
Deux de ces tests viennent d’être distingués par un jury de professionnels dans le cadre du concours Innov’Space 2011 qui récompense les innovations marquantes du Space 2011, le salon international de l’élevage. Créée il y a tout juste un an, IngenomiX valorise ainsi les résultats des recherches menées depuis 2008 au Pôle de Lanaud. Son objectif est maintenant de développer son savoir-faire vers d’autres races et d’autres espèces, en France comme à l’étranger, mais aussi d’élargir son champ de compétences en particulier en matière de résistance aux maladies.
Quand un enfant perd son doudou, c’est souvent la catastrophe. Pour aider les parents, Arnaud Trépos a mis au point une solution de localisation de doudou, qu’il soit égaré à la maison ou dans la rue.
Des diversifications en perspectives
Par simple prélèvement de poils, les tests ADN permettent par exemple d’évaluer le potentiel de croissance de l’animal, son développement squelettique ou ses aptitudes au vêlage et à l’allaitement. Ce qui permettra de connaître précisément les reproducteurs de l’animal, de raisonner les accouplements futurs et d’accélérer la sélection des troupeaux.
UN CONTRAT DE 20 ME POUR LIMOUGEAUD TEXELIS
Certains rêvent de dormir en haut des arbres ou dans des yourtes, Denis Herpin a fait le choix de développer des habitations flottantes. L’objectif d’EmBarcarêve est de proposer des barques habitables dans une démarche environnementale : «Au-delà de l’aspect insolite nous avons souhaité mettre en avant l’aspect environnemental du projet. Nous privilégions par exemple des essences de bois locaux, comme le peuplier, pour la fabrication des barques» Longues de 8 m, larges de 2,5 m, les barques n’excéderont pas 1.200 kilos afin de faciliter sa mise en exploitation et son usage. Elles seront équipées de 4 couchages, 1 coin cuisine, des toilettes sèches, 2 voûtes fixes et 1 voûte coulissante. «Des embarcations existent aujourd’hui comme les péniches, les pénichettes mais pas de cette taille là».
Spécialisée dans la conception et la réalisation de ponts et de chaînes cinématiques dans les domaines ferroviaires (tramways, métro,bus) et des véhicules spéciaux (blindés, camions de pompiers et engins de chantiers), Texelis a signé un important marché destiné à moderniser le métro canadien. L’entreprise a, en effet, été retenu par Alstom Transport pour fabriquer, entre 2012 et 2017, 1.800 ponts destinés à équiper 52 rames du métro de Montréal pour un chiffre d’affaires attendu de 20 millions d’€. Ce contrat se rajoute à un carnet de commandes déjà bien rempli et permet à l’entreprise de voir l’avenir avec sérénité. D’ailleurs, un programme d’investissements de 42 millions d’€, soit 17 millions est prévu pour l’entreprise de Palais-sur-Vienne, près de Limoges, qui a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 63,5 millions d’€ avec un effectif de 300 salariés.
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n RÉGION LA BANQUE POPULAIRE CENTREATLANTIQUE ET SON HOMOLOGUE DU SUD-OUEST FUSIONNENT POUR CRÉER LA BANQUE POPULAIRE AQUITAINE CENTRE ATLANTIQUE (16, 17, 19, 23, 79, 86, 87)
Réunis les 7 et 8 novembre 2011, les Assemblées générales de la Banque Populaire Centre-Atlantique et de la Banque Populaire du Sud-Ouest ont approuvé la fusion des deux établissements pour donner naissance à la Banque Populaire Aquitaine-Centre-Atlantique. Cette Banque régionale coopérative regroupe donc désormais 209 agences réparties sur 11 départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Haute-Vienne et Vienne). Elle emploie près de 2.000 collaborateurs pour plus de 530.000 clients. Le siège se situera à Bordeaux mais les directions décentralisées de Limoges, Dax et Niort garderont leur pouvoir décisionnel. Tout en continuant à cibler PME, professionnels et particuliers, la BPACA créera à Bordeaux un centre pour les grandes entreprises et musclera son activité de gestion de patrimoine. Chaque département abritera également un centre d’affaires dédié à l’agriculture. Sur le plan social, le maintien de l’emploi serait garanti même si, à l’horizon 2014, 400 départs à la retraite sont programmés pour 300 recrutements prévus. Dans un premier temps, une trentaine de mobilités géographiques et près de 300 mobilités fonctionnelles devront être réalisées. PREVENTICA BORDEAUX 2012 : LE CONGRES/SALON NATIONAL POUR LA MAITRISE DES RISQUES PROFESSIONNELS
Le salon Préventica, qui se tiendra à Bordeaux du 31 janvier au 2 février prochain, constitue un rendez-vous national de référence dans le domaine de la prévention des risques. DRH, médecin du travail, responsable hygiène & sécurité, responsable production, responsable achat et de nombreuses autres fonctions de l’entreprise ou des services publics, tous secteurs confondus, sont concernées. Ce sera l’occasion de faire le point sur la prévention des maladies professionnelles : risques psychosociaux, troubles des articulations, cancers professionnels, addictologie…, mais aussi sur la prévention des risques au quotidien: travaux en hauteur, risque routier, risque électrique... Un 2ème volet s’adressera à tous les acteurs de la construction : maîtres d’ouvrage, maîtres
d’œuvre, entreprises du bâtiment, bureaux d’études, assureurs, installateurs, fabricants de matériels anti-intrusion et contre l’incendie. D’autres thèmes seront également présents: l’aménagement des espaces de travail tertiaire, l’hygiène/propreté, la décontamination, les équipements de production, manutention & logistique, les équipements de protection, le conseil et la formation …
Préventica Bordeaux 2012, organisé en collaboration avec les CARSAT Aquitaine, Midi-Pyrénée, Centre-Ouest (Limousin-Poitou-Charentes) et l’INRS, réunira près de 10.000 visiteurs autour de 380 exposants, 110 conférences et de nombreux ateliers et démonstrations. www.preventica.com
n 85 GILLAIZEAU LANCE LE PREMIER BETON D’ARGILE PRET A L’EMPLOI
Fondée en 1850 et spécialisée dans la fabrication de produits en terre cuite et d’éco-matériaux tels que les briques en terre crue ou les enduits en terre, la société Gillaizeau met sur le marché le premier béton d’argile prêt à l’emploi. Comparé à un béton de ciment, le béton d’argile apporte un meilleur confort thermique, acoustique et olfactif. C’est un matériau chaud au contact contrairement au béton de ciment qui lui reste froid. Utilisé pour la réalisation de dalle en 10cm d’épaisseur maximum, ce béton d’argile peut également être employé pour réparer certains murs de pierre. En revanche, il n’est pas adapté pour la réalisation d’un ouvrage de structure car il ne peut pas supporter la réalisation de mur porteur. Destinés aux particuliers et surtout aux professionnels, Argilus est distribué dans plus de 140 points de vente spécialisés dans la vente d’Eco-matériaux, en France et en Belgique.
L’Ordre des Experts-Comptables de la région Poitou-Charentes-Vendée communique... LA PRIME DE PARTAGE DES PROFITS Le 28 juillet 2011 a été promulguée la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2011 instituant une prime de partage des profits qui concerne principalement les entreprises d’au moins 50 salariés. Les modalités d’application de ce texte ont été précisées par une circulaire questions-réponses du 29 juillet 2011. La prime est due pour la première fois sur les dividendes versés en 2011 au titre de l’exercice 2010, l’accord devant être conclu dans les 3 mois suivant l’attribution des dividendes, des modalités spécifiques étant toutefois prévues au titre de l’exercice 2011.
• Entreprises concernées
Ce dispositif, obligatoire pour les sociétés commerciales de 50 salariés et plus et celles appartenant à un groupe de plus de 50 salariés tenu de constituer un comité de groupe, est applicable lorsque la société a attribué à ses associés ou actionnaires des dividendes dont le montant par part sociale ou par action est en augmentation par rapport aux deux années précédentes. Afin de caractériser un groupe, trois conditions cumulatives doivent être remplies : aux termes de l’article L.2331-1 du Code du travail, un groupe est constitué d’une entreprise dominante, dont le siège social est situé sur le territoire français. L’entreprise dominante doit contrôler les entreprises selon des conditions définies par la loi. Les critères d’assujettissement à la prime sont appréciés au niveau de l’entreprise dominante.
La loi est également applicable lorsque plus de la moitié du capital d’une société commerciale est détenue directement ou indirectement par l’Etat ou par ses établissements publics, et si elle ne bénéficie pas de subventions d’exploitation, n’est pas en situation de monopole et n’est pas soumise à des prix réglementés. Quant aux sociétés commerciales dont l’effectif est inférieur à 50 salariés, elles ont la faculté de la mettre en place à titre volontaire. Le bénéfice du régime social de faveur n’est toutefois réservé qu’aux entreprises distribuant un dividende en hausse. Enfin, le versement de la prime n’est pas obligatoire pour les sociétés ayant attribué à l’ensemble des salariés, au titre de l’année en cours et par accord d’entreprise conclu après le 25 mai 2011, un avantage pécuniaire non obligatoire, alloué en contrepartie de l’augmentation des dividendes ; il peut s’agir d’un dispositif tel qu’un supplément d’intéressement ou de participation.
• Modalités de mise en œuvre
La prime est instituée selon des modalités identiques à celles prévues pour les accords de participation, soit : - un accord collectif ; - un accord conclu au sein du comité d’entreprise ; - à la suite de la ratification, à la majorité des deux tiers du personnel, d’un projet de contrat proposé par l’employeur. Si aucun accord n’a pu être conclu, un procèsverbal de désaccord est établi et l’employeur s’engage à attribuer unilatéralement la prime, après avis du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel s’ils existent.
L’accord ou la décision unilatérale de l’employeur doivent être déposés auprès de la DIRECCTE, accompagnés du formulaire spécifique joint à la circulaire du 29 juillet 2011.
• Salariés concernés
Tous les salariés, liés par un contrat de travail de droit français, inscrits dans l’effectif de l’entreprise au cours de l’exercice au titre duquel les dividendes sont attribués, sont bénéficiaires, quelle que soit la nature du contrat de travail. Seule une condition d’ancienneté de 3 mois au plus peut être prévue. Une note d’information est remise à chaque salarié concerné, précisant notamment les modalités de calcul de la prime ainsi que son montant et la date de son versement.
• Versement de la prime
L’accord collectif ou la décision unilatérale doivent prévoir les modalités de répartition de la prime selon les règles prévues pour la réserve spéciale de participation (répartition uniforme, proportionnelle à la durée de présence dans l’entreprise, aux salaires). L’accord indiquera également à quelle date la prime est versée, ainsi que les modalités de versement. La prime est exonérée de charges sociales dans la limite de 1 200 € par salarié et par an mais elle est soumise à la CSG et à la CRDS ainsi qu’au forfait social et est soumis à l’impôt sur le revenu. L’employeur doit déclarer le montant des primes versées à l’URSSAF dont il relève, ainsi que sur le DADS. Au titre de l’année 2011, il convient donc d’examiner l’assujettissement éventuel à cette prime et de respecter le formalisme obligatoire pour bénéficier des exonérations sociales.
Ordre des Experts-Comptables – Région Poitou-Charentes-Vendée 33, Avenue de Paris – B.P. 8733 - 79027 NIORT Cedex Tél : 05 49 28 34 02 – Fax : 05 49 28 36 91- E-mail : croecpcv@experts-comptables.org www.experts-comptables-poitou-charentes-vendee.fr
Installée à Chaillé-sous-les-Ormeaux et reprise en 2005 par Julien Blanchard, la briqueterie Gillaizeau a multiplié son chiffre d’affaires par 5 en 5 ans grâce notamment au développement entrepris dans l’économie verte. C’EST PARTI POUR K.LINE ET SON SITE DE 10.000 M2 AUX HERBIERS
Le Groupe Liébot, spécialisé dans la menuiserie industrielle, a investi 7,3 millions d’€ dans la
construction d’une usine de 10.000 m2 sur la zone de la Rebouchonnière, aux Herbiers. Opérationnelle depuis octobre 2011, cette nouvelle unité est dédiée à la fabrication de portes d'entrée monobloc en aluminium. Elle emploie déjà 75 personnes, un effectif qui devrait doubler à terme pour viser une capacité de production de 1.000 portes par semaine. Ce nouveau produit est commercialisé par K-Line, CAIB à Cholet et MC France à Clisson, toutes filiales du Groupe Liebot. Avec un chiffre d’affaires de 317 M€ en 2010 et un effectif de 1.545 salariés (ou 2.000, intérimaires inclus) regroupés autour de 9 filiales, le Groupe Liébot est le 2ème groupe de fenêtres & façades en France. Sources : Nouvelle République, Usine Nouvelle, Sud Ouest, Vendée Expansion, CCI Vendée, Oryon
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DOSSIER ENERGIES & NOUVELLES TECHNOLOGIES QUEL NOUVEL ORDRE n QUEL NOUVEL ORDRE ÉNERGÉTIQUE ÉNERGÉTIQUE MONDIAL ? MONDIAL ? P. 26 UN MONDE D’INCERTITUDES
LA TRANSITION VERTE P. 28
Avec la crise économique et financière actuelle, les questions énergétiques et climatiques ont été supplantées dans l’opinion publique. Pourtant la maîtrise des ressources énergétiques et des investissements représente le domaine stratégique par excellence dont la responsabilité échoit directement aux gouvernements et aux grandes entreprises exploitantes. Face à l’arrivée probable d’une nouvelle crise énergétique, l’option prioritaire consiste à augmenter les capacités énergétiques mondiales à partir des 2 principales sources d’énergie alimentant le monde, à savoir le pétrole et le gaz (gaz naturel et de schiste). Cet objectif doit permettre, pour les 25 prochaines années, de préparer la transition avec le développement concomitant de nouvelles technologies respectueuses du climat et de l’écologie.
Avec la crise
Actuellement, la production énergétique mondiale provient pour plus de 80% de la combustion d’énergies fossiles et se voit confrontée, conjointement, à la forte demande de nouveaux grands consommateurs d’énergie (Chine et Inde) ainsi qu’à des problématiques diverses liées à la sécurité de l’approvisionnement du fait que les ressources s’épuisent, mais aussi parce que les investisseurs hésitent à dépenser des sommes énormes pour trouver de nouvelles réserves.
économique et financière actuelle, les questions énergétiques et climatiques ont été
De grandes incertitudes ont donc figé ces dernières années la situation sur le plan international du fait des risques politiques (projets d’acheminement transfrontaliers de l’énergie) et des risques économiques avec la décroissance organisée dans les pays occidentaux depuis la prise en compte du changement climatique.
supplantées dans l’opinion publique.
2 GRANDES TENDANCES La gestion actuelle du système énergétique mondial est placée sous la menace constante d’une crise tant que l’on ne peut surmonter 2 tendances de fond : • Rupture dans les sources de consommation avec, à la fois, une demande en baisse dans les pays industrialisés et une demande en forte hausse dans les pays émergents. • Prise en compte de l’impact croissant de la consommation d’énergie sur l’environnement avec la crainte d’un réchauffement climatique trop fort et trop rapide.
• Un niveau d’efficacité énergétique supposant des modifications concomitantes de comportement, volontaires et non imposées, au sein des populations concernées. • Une réduction massive des émissions de CO² qui agissent sur le réchauffement climatique sachant que 5° en plus dans les décennies à venir, c’est s’exposer à un véritable changement d’ère climatique bouleversant les équilibres de la nature pendant plusieurs siècles. Il ne faut pas oublier que 5° d’augmentation de la température planétaire, c’est le taux ayant favorisé le dernier passage de l’ère glaciaire au climat actuel. UNE RELATION ÉTROITE ENTRE ÉNERGIE ET ÉCONOMIE
UNE ÉQUATION DIFFICILE Même si les progrès technologiques vont favoriser l’arrivée progressive de nouvelles filières énergétiques stables telles que le nucléaire (avec les nouvelles générations de réacteurs de fission et fusion nucléaire), l’hydrogène (combustible pile) ou les énergies renouvelables (solaire, éolien, courants marins…), il n’en demeure pas moins que l’économie moderne est totalement dépendante de la bonne régulation du système énergétique mondial. L’équation d’avenir du développement de l’humanité doit concilier plusieurs paramètres antinomiques portant notamment sur : • Une demande en énergie croissante liée à l’augmentation démographique et de niveau de vie dans les pays du Sud, supposant une plus grande activité industrielle et de transport. • Une sécurité d’approvisionnement et la consommation d’énergie nécessitant des accords internationaux de régulation. • Le maintien du pouvoir d’achat des populations et des moteurs de croissance économique faisant que toute forme de décroissance non compensée en matière d’énergie est de nature à affecter directement le niveau d’emploi et des richesses partagées, donc l’émergence de crises à venir.
Selon Jean-Marc Jancovici, ingénieur de l’école polytechnique, consultant, enseignant et écologiste atypique, il existerait une relation directe entre la diminution de l’énergie disponible par personne et les crises économiques à répétition. Alors que le maximum de consommation de pétrole par personne dans le monde a été atteint en 1980 depuis, cela décroît régulièrement avec pour conséquence, une croissance du PIB mondial qui était de l’ordre de 5% par an tombé aujourd’hui à 2% en moyenne. Pour lui, il est clair que «La véritable cause de la hausse de notre pouvoir d’achat, c’est l’énergie à profusion. Depuis cinquante ans, la variation du PIB mondial suit très exactement celle de la quantité d’énergie que nous consommons et le pouvoir d’achat augmente quand le prix de l’énergie baisse». Aussi, poursuit-il, «Le plafonnement de la consommation d’énergie par personne marque le début d’une nouvelle période de l’histoire économique. Alors que de 1850 à 1970 il y avait une crise importante tous les cinquante ans, depuis 1974 on a une crise régionale majeure, avec implication mondiale, tous les cinq ans. Et, depuis 1974, chaque choc pétrolier annonce une crise. Le prix actuel du pétrole suggère donc que la prochaine devrait avoir lieu d’ici à 2014». L’explosion du climatoscepticisme ces dernières années mettant les énergies fossiles au coeur des grands maux écologiques de la planète est, selon ce
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scientifique, une conséquence inconsciente de la crise économique avec, aussi, pas mal de mauvaise foi et d’informations erronées. Du coup, il affirme que sans grands projets de société impliquant directement le citoyen, de manière volontaire et non contrainte, «Nous allons connaître des crises de plus en plus violentes. La zone rouge approche, et, s’il est encore possible de corriger le tir pour partie, nous n’avons que trop tardé». NOC ET SUPERMAJOR A la base de la problématique, il en va du marché mondial de l’énergie comme du système bancaire. Pour bien fonctionner celui-ci doit être structuré et placé sous gouvernance internationale. Pourtant, ce n’est pas vraiment aujourd’hui le cas avec, d’un côté, l’Opep qui sert surtout les intérêts des pays producteurs de pétrole, de l’autre l’AIE (Agence internationale de l’énergie) dont les 28 membres représentant la plupart des pays de l’OCDE accusent des besoins en énergie faibles et/ ou décroissants avec, au milieu, de nouveaux mega-consommateurs jouant solo comme la Chine et l’Inde. La dissonance d’intérêts est identique sur le plan des entreprises exploitantes. Alors qu’hier les supermajors formés par de grandes entreprises pétrolières privées du Nord régnaient en conquérants sur le marché de l’énergie et pesaient sur les économies nationales, un rééquilibrage des forces de production s’est imposé depuis 2000 avec les pays du Sud. Ainsi, dans de nombreux pays émergents, l’interventionnisme d’Etat ou «nouveau nationalisme énergétique» a supplanté les politiques libérales initiales en mettant en place les NOC (compagnies pétrolières nationales). Cellesci représentent actuellement 80% des réserves pétrolières mondiales, alors que les 3/4 de cellesci sont la propriété directe des Etats. Autant dire que le rapport de force s’est inversé, même si les supermajors continuent de posséder la technologie de pointe et maîtrisent la technologie du offshore. En réalité, les NOC ont définitivement changé le visage du secteur mondial du pétrole en onshore faisant que les moyens (ou manque de moyens) destinés au financement sont devenus une variable clé dans le monde dominant des énergies fossiles.
POUR UN DÉVELOPPEMENT SOUTENABLE Malgré un lent développement des énergies renouvelables et de nombreux atermoiements concernant le parc nucléaire, la situation de production/consommation d’énergies fossiles devrait rester quasi similaire jusqu’en 2035 selon l’AIE, même si la part globale du pétrole doit reculer face au gaz naturel et au charbon. A terme, la consommation du charbon devrait même rejoindre, voire dépasser, celle du pétrole. Un paradoxe environnemental, puisque l’utilisation excessive des énergies fossiles pose un double problème d’ordre sécuritaire du fait de possibles ruptures d’approvisionnement et d’augmentations tarifaires, mais aussi climatique avec une croissance prolongée des émissions de gaz à effets de serre. Aussi, face à l’inertie générale qui prédomine actuellement au niveau des enjeux mondiaux, il
n’est plus question de parler de développement durable mais de «développement soutenable» fondé sur les constats suivants : • Existence de fortes rigidités et pesanteurs héritées de l’histoire avec la place monumentale qu’occupent les énergies fossiles (Gaz et charbon) dans le transport et la production d’électricité pour de nombreux pays. • Un volume de ressources géologiques terrestres et de stocks miniers exploitables (charbon et hydrocarbures) dépendant directement des innovations technologiques, des prix du marché et d’investissements énormes. • La forte croissance démographique et urbaine attendue partout dans le monde. • Les habitudes bien ancrées des consommateurs (particuliers, entreprises, gouvernements) qui résistent, chacun à sa manière, en n’acceptant pas un changement radical ou trop brusque de leurs modes de vie.
• La forte volatilité du prix du pétrole qui se répercute également sur celui du gaz naturel • La fragilité de la structure financière en période de crise malgré la nécessité d’investissements à long terme (endettement) destinés à couvrir les besoins en infrastructures liés à la production, la transformation et le transport de ces énergies. 4 GRANDS DÉFIS SUR LE PLAN GÉOPOLITIQUE Cette situation laisse à penser que les changements significatifs en matière de politique énergétique seront très lents et ce, d’autant plus, que les énergies renouvelables sont encore trop chères et/ou font l’objet de fortes subventions gouvernementales. Aussi, au plan géopolitique, les défis à relever sont quadruples considérant que : • Les grandes zones de consommation d’énergie ne correspondent pas aux grandes aires de production.
Solutions de chauffage pour l’habitat collectif : faites confiance à un leader ! Pour bénéficier d’un confort optimal et réaliser un investissement durable, locataires et propriétaires ont besoin de systèmes de production de chaleur performants et écologiques, répondant aux exigences BBC de la RT 2012. Les solutions de chauffage Viessmann remplissent tous ces critères ! Elles sont conformes aux réglementations, faciles à installer, utiliser, entretenir, elles sont fiables et adaptées à la rénovation comme à la construction. Et elles conviennent aussi bien en intégration dans un appartement que pour équiper des installations collectives, pour de petits comme pour de grands ensembles. Chaudières à condensation : une gamme complète Plus particulièrement destinée à l’habitat collectif, la Vitodens 100-W, entrée de gamme des chaudières murales gaz à condensation Viessmann, bénéficie d’atouts majeurs pour un investissement initial réduit : surfaces d’échange InoX-Radial en acier inoxydable autonettoyantes, brûleur MatriX pour une combustion propre, facilité d’entretien et de maintenance, compacité et faibles bruits de fonctionnement pour une
intégration discrète dans tout type d’habitation. Les Vitodens 200-W peuvent être montées jusqu’à 8 en cascade, dans une chaufferie collective. La gamme Vitodens comprend aussi des combinés compacts intégrant la chaudière à condensation et un ballon d’eau chaude, mono ou bi-énergie (solaire). Solutions thermiques solaires : économiques et modulables L’offre Viessmann en capteurs thermiques plans et à tubes sous vide présente des rendements élevés pour de conséquentes économies d’énergie, en matière de production d’eau chaude sanitaire (ECS) notamment. Ils peuvent d’ailleurs s’associer avec des ballons tampons et d’ECS Viessmann adaptés, jusqu’à 2 000 litres de capacité unitaire et raccordables en batterie. Ces produits s’implantent rapidement et en toute sécurité, en neuf comme en réhabilitation. En entrée de gamme, si le Vitosol 100-F se destine plus particulièrement à l’habitat collectif de par son excellent rapport qualité/prix, il conserve, technologie Viessmann oblige, les exigences de confort d’une maison individuelle.
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DOSSIER ENERGIES & NOUVELLES TECHNOLOGIES • Les réserves d’énergies fossiles sont concentrées dans un petit nombre de pays dont la stabilité politique reste fragile pour certains. • Les consommateurs et les producteurs ont des intérêts divergents, voire opposés. Tandis que la sécurité des approvisionnements constitue une question majeure pour les premiers, l’appropriation de la rente est au centre des préoccupations des seconds arguant du fait qu’ils doivent résoudre leurs problèmes budgétaires et «booster» leur développement industriel. • La question climatique est au centre des grands enjeux du XXIe siècle. Alors que la plupart des pays d’Europe occidentale ont pris la tête dans la lutte contre le réchauffement climatique, les pays du Sud sont franchement réticents en réclamant leur juste droit au développement alors que les pays de l’OCDE sont justement responsables de près de 60% des émissions de GES. PÉTROLE, DE L’EXTRACTION À LA RENTABILISATION Années écoulées entre le moment de la découverte du pétrole et son utilisation en fonction du type de source :
4 à 12 ans
Offshore en mer profonde
3 à 9 ans
Offshore en mer peu profonde
3 à 8 ans
Pétrole sableux
2 à 8 ans
Champs terrestres onshore
Source : The McKinsey Global Institute
UN PROBLÈME DE GOUVERNANCE Il n’existe pas de véritable gouvernance en matière de système énergétique mondial. Malgré les efforts de création d’institutions internationales, depuis ces 30 dernières années, les résultats obtenus ne sont guère satisfaisants. Si, par exemple, l’AIE est chargée de gouverner le secteur de l’énergie dans le cadre de l’OCDE, ses règles restent très imparfaites en n’intégrant pas les nouveaux gros consommateurs d’énergie que sont la Chine et l’Inde. De même, d’importants acteurs disposant de stocks pétroliers gigantesques et pouvant apporter une aide précieuse pour réguler la demande mondiale n’ont pas le droit au chapitre. À QUAND LE PEAK OIL ? Par Peak Oil, il faut entendre le moment à partir duquel les limites des réserves de production des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sont atteintes. A priori, ce n’est pas encore pour demain car depuis juillet 2009, la capacité de réserve en barils/jour est passée à 6 millions, alors qu’elle était tombée en dessous de 3 millions de barils/jour au cours de la première moitié de la décennie 2000. Ce qui complique actuellement la donne énergétique, ce n’est plus l’arrivée du Peak Oil mais la sécurité de l’approvisionnement. Cette situation agit directement sur les pressions régulières en matière de hausse du prix du pétrole faisant que d’après le ministère américain de l’Energie, il existe 4 principales raisons à cela : 1. Des quotas stricts imposés par l’OPEP interdisant de puiser dans les réserves. 2. Une consommation de pétrole qui a doublé dans les pays du Sud en dépassant la barre des 1 500 dollars de PIB par tête, ligne au-delà de laquelle la consommation de pétrole s’accélère et commence à influencer très sensiblement le marché. 3. Un nombre de gisements pétroliers matures qui s’épuisent rapidement et des modes d’extraction en mer profonde et dans les sables de plus en plus complexes et coûteux. 4. Un encouragement à consommer moins qui prend beaucoup de temps à se mettre en place avec des effets qui se font attendre.
Alors que le seul moyen de résoudre ce problème consisterait à modifier les règles régissant la composition de l’AIE, il semble pourtant que cette idée n’ait pas beaucoup de chance d’aboutir. Elle se traduirait d’abord par une augmentation du nombre d’adhérents de l’AIE alors même que ses membres actuels redoutent de voir leur pouvoir se diluer, à l’instar du G8 qui en a fait l’amère expérience avec l’instauration du G20. Il faudrait également que la coopération entre pays producteurs et pays consommateurs d’énergie présente un intérêt pour le plus large éventail d’acteurs et pas seulement pour les principaux d’entre eux.
Pays Mélusin
En réalité, le système actuel n’est pas encore mûr pour accepter l’évidence que l’efficacité en matière de marchés de l’énergie n’est possible que si l’on associe les pays qui comptent aujourd’hui le plus à savoir : les mega-consommateurs (Chine et Inde) ainsi que les grands pays producteurs (Russie, Venezuela, Nigéria, Libye…). Il est également clair que ce déficit de gouvernance ne relève pas d’un manque d’institutions mais d’un vide contractuel, d’un défaut de stratégie pragmatique, permettant d’élaborer des normes communes, connues et équitables.
LE RÔLE MAJEUR DE LA CHINE ET DE L’INDE C’est en Chine que la consommation énergétique s’accroît le plus rapidement avec une politique commerciale d’approvisionnement agressive qui continue d’attirer les foudres de l’Occident. Alors que l’empire du Milieu devra importer en 2030 au moins les 2/3 de son pétrole (et l’Inde encore davantage), ce pays a choisi de miser principalement sur les accords bilatéraux destinés à verrouiller l’approvisionnement. Il refuse de faire reposer sa sécurité énergétique sur les mécanismes habituels du marché et sur le jeu normal des intérêts commerciaux, comme c’est le cas avec tous les gros consommateurs industriels d’énergie durant ces 20 dernières années. En favorisant ainsi un grand nombre d’accords bilatéraux avec des producteurs situés en Afrique, en Asie centrale, en Amérique latine et au Moyen-Orient, la Chine a réussi à capter l’essentiel des ressources nécessaires à sa sécurité d’approvisionnement énergétique mettant ainsi conjointement en péril la sécurité énergétique des autres pays. La méthode utilisée est simple : signer directement des accords avec les Etats, proposer des subventions et des prêts spéciaux, apporter clé en main le financement de projets locaux de développement d’infrastructures, dans le cadre de garanties obtenues pour une période prédéfinie. En proposant ainsi des accords particuliers plus ou moins opaques, la Chine est volontairement sortie d’un système favorisant des marchés transparents et plus performants à l’échelle internationale. Pourtant, depuis la fin des années 1990, la ruée de la Chine sur les ressources énergétiques et les matières premières n’a pas été sans retour de bâton. C’est notamment le cas avec le Soudan qui est devenu pour elle un véritable bourbier politique alors qu’elle pensait trouver là un fournisseur fiable à long terme. Un autre effet collatéral de ces méthodes est que cela complique fortement les efforts de responsabilisation des fournisseurs d’énergie en matière de protection des droits de l’homme, de respect de l’Etat de droit ainsi que de promotion de la démocratie.
RÉSERVES DE BRUT Réserves de brut confirmées en milliards de barils (base 2010) :
Total
1 353
Opep
951
Reste du monde
446
Source : Reuters Production mondiale de brut en millions de barils par jour (base 2009) : Total
72,31
Reste du monde
43,32
Opep
30,64
Source : Reuters
n LA TRANSITION VERTE 5 GRANDES DIRECTIONS Malgré l’importance des réserves encore disponibles, la suprématie des énergies fossiles s’inversera inéluctablement d’ici 30 ou 40 ans. Actuellement, il est clair que les solutions énergétiques alternatives ont du mal à s’imposer dans un monde structuré autour du «tout-fossile». Pourtant d’après Jean-Michel Parrouffe de la direction Energie-Climat de l’Ademe «Le monde dispose des ressources nécessaires pour assurer la transition verte. C’est avant tout une question de choix politique et d’engagement des grands groupes». Ainsi, vers 2050, à condition d’avoir développé les économies d’énergie nous ne devrions consommer plus que 416 TWh annuels d’électricité contre les 910 TWH annoncés si nous ne changeons pas nos habitudes. En dehors de l’efficacité énergétique attendue, il existe 5 grandes directions pour fournir en France une partie des 1 200 kWh/habitant de consommation électrique moyenne (hors chauffage) : l’eau, le vent, le soleil, le nucléaire, la biomasse : L’EAU
Les centrales hydrauliques représentent en France 11,6% de la production électrique d’origine renouvelable. Fortement dépendante des conditions locales (hydrographie, relief, pluviométrie) l’hydroélectricité reste très localisée même si pour JeanMichel Parouffe : «De nouveaux projets sont techniquement possibles mais ils feront augmenter
et développement durable
Le Pays Mélusin est un vaste territoire de 30 469 ha dont 3 418 ha de bois. Il est traversé d’ouest en est par la rivière Vonne et compte 11 300 habitants. La Communauté de Communes du Pays Mélusin (CCPM) regroupe neuf communes, composant le canton de Lusignan : celles de l’Evescault, Cloué, Coulombiers, Curzay sur Vonne, Jazeneuil, Lusignan, Rouillé, Saint Sauvant et Sanxay.
LE PAYS MÉLUSIN OÙ L’ENVIRONNEMENT EST UNE RESSOURCE Il n'y a de développement durable qu'avec une gestion durable du territoire : dans ses aspects économiques, sociaux et environnementaux.
DECHETS ET ENERGIE Valoriser les déchets et maîtriser le coût de l’énergie La valorisation de la biomasse du territoire passe par la promotion de deux filières locales : le bois énergie : 5 communes sur les 9 du canton, sont équipées de chaufferies bois pour les bâtiments et développent des réseaux de chaleur.
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La méthanisation : le pays Mélusin compte plus de 200 exploitations agricoles et travaille avec elles à la valorisation des déchets issus de l'agriculture par méthanisation. La chaleur issue de ces installations permettrait d'alimenter de gros consommateurs (hôpital, gymnase, foyer logement) à moindre coût. De plus, les résidus de ce process peuvent être réintroduits comme amendements dans les exploitations et réduire le coût des engrais ordinaires. Ce soutien à l’économie "verte" et ses emplois, via une meilleure efficacité énergétique, font l'objet d'un programme d’actions labellisé par l'Etat en Pôle d’Excellence Rural. La définition d’une zone de développement éolien permettra de définir les conditions du développement
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éolien dans le Pays Mélusin. Le développement du photovoltaïque sur le bâti et au sol est quant à lui tributaire des gains de productivité des installations, dans un contexte réglementaire et de prix de rachats très évolutifs. La mise en œuvre du procédé Oxalor valorisera les matières fermentescibles contenues dans les ordures ménagères par un usage agronomique ou énergétique. L’augmentation attendue des coûts liés à l’énergie va peser sur les finances locales dans les années à venir. La valorisation des déchets comme source d’énergie ainsi que le développement des énergies renouvelables doivent permettre à la collectivité de contenir cette hausse et de se doter de ressources financières supplémentaires.
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ECONOMIE ET INSERTION Accueillir les acteurs économiques et accompagner les publics vers l’emploi L’accompagnement des acteurs économiques notamment dans le domaine de la création et de la transmission d’entreprises permettra de continuer à mobiliser des dispositifs et à faciliter les implantations et les reprises d’entreprises pour consolider l'emploi existant et le développer. Face à une grande précarisation d’une partie de la population, un engagement dans l’accompagnement des personnes et l’insertion par l’économie ainsi que sur l’orientation peuvent être des facteurs d’intégration pour des publics fragilisés. Cela
passe notamment par une animation spécifique du réseau des acteurs locaux de l’insertion et de l’accompagnement vers l’emploi (entreprises, associations, Mission locale, APP, CCAS…). Cela passe aussi par la promotion d’initiatives favorisant la prise de responsabilité et l’autonomie des personnes (jardin partagé, ateliers, chantier d’insertion…) ainsi que l’expression de solidarités de proximité. Parmi ses 11 compétences, le Pays Mélusin traite du Développement économique, des voies communales hors bourgs, de l'élimination et la valorisation des déchets des ménages et assimilés. Le développement et la diversification de l’offre de logements, notamment en location, est essentiel pour
l’accueil de nouvelles populations et le renouvellement des générations. C’est un enjeu majeur pour le territoire dans la période à venir, et qui demande à renforcer l’offre de transport et améliorer les circulations. Le soutien à l'action sociale de la banque alimentaire, de l’ADMR, du réseau gérontologique, de la Mission locale rurale Centre et Sud Vienne, de l’Atelier de Pédagogie Personnalisée est également un axe fort de la Communauté de communes.
Communauté de Communes du PAYS MELUSIN Direction du Développement Territorial eco@cc-paysmelusin.fr
Tél. 05 49 89 32 54
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la production au maximum de 10%. Et encore, il faut qu’ils soient socialement acceptables. On ne construit pas un barrage comme ça : La principale voie de progression sera sans doute la réhabilitation de l’équipement existant qui permettra d’en améliorer le rendement». Pourtant dans les 20 à 50 prochaines années, les technologies marines seront arrivées à maturité et apporteront des rendements intéressants avec les techniques suivantes : • Hydrolien : Turbine sous-marine qui utilise l’énergie cinétique des courants marins. A terme cela peut produire en France de 3 et 5 GW, soit l’équivalent d’une centrale nucléaire. • Energie thermique des mers : L’idée est d’exploiter la différence de température entre les eaux chaudes de surface et celles plus froides en profondeur à l’aide d’une machine thermique fonctionnant sur le même principe que les réfrigérateurs. • Algues : Il s’agit d’exploiter les algues riches en huile (triacylglycerols) afin de produire du biodiesel. LE VENT
Actuellement, les aérogénérateurs (éoliens) peuvent atteindre une puissance de 2,5 à 3 MW, contre à peine 1MW il y a seulement 10 ans. Beaucoup plus grandes et disposant d’une rotation plus lente adaptée aux vents modérés, les éoliennes de nouvelle génération permettent une production électrique plus efficace. Il faut tout de même savoir que l’augmentation de la puissance n’est pas infinie et que l’on va bientôt toucher aux limites techniques. C’est l’irrégularité de la production liée aux variations des vents qui est l’un des problèmes majeurs de l’éolien. Une problématique qui n’existe pas, ou de manière moindre, avec les courants aériens en haute altitude. Par exemple, là où le vent souffle à 4,6m/s à 80 mètres de hauteur pour l’éolien, la vitesse du vent passe à 7,2ms/ à 800m de hauteur. Sachant, d’autre part, que l’énergie produite par une éolienne dépend de la vitesse JdP JdP du vent élevée au cube, il devient alors possible avec un dispositif d’altitude de multiplier par 4 ce rendement. Le projet de technologie uti-
lisable est celle du cerf-volant qui monte tant que le vent s’engouffre dedans. Ce dernier est relié à un treuil qui actionne un générateur au fur et à mesure que le câble se déroule durant l’ascension. Arrivé à hauteur maximale, le treuil redescend le cerf-volant et ainsi de suite.
pays comme l’Espagne et l’Australie. Il s’agit de réaliser un collecteur sous forme d’une vaste serre circulaire fermée contenant de l’air chauffé par le soleil et d’une cheminée centrale dans laquelle l’air chaud monte par convection tout en actionnant des turbines placées à sa base.
LE SOLEIL
BIOMASSE, BIOGAZ, GÉOTHERMIE
Le photovoltaïque connaît actuellement une véritable explosion dans les bâtiments professionnels, (agriculteurs, industriels, stockage) car il s’agit d’une technologie mature bénéficiant de nombreuses années d’expérimentation. Dans tous les pays bénéficiant d’un ensoleillement modéré à fort (bassin méditerranéen, Californie…) de gigantesques unités de production d’électricité solaire apparaissent et des avancées notables pour les particuliers sont en cours de développement avec, notamment, une nouvelle technologie dite à «film mince» basée sur un alliage CGIS de matériaux semi-conducteurs (cuivre, gallium, indium, sélénium). D’autres pistes sont également étudiées : • Espace : Il s’agit d’installer des centrales photovoltaïques dans l’espace en vue de les faire fonctionner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. L’électricité produite est alors transformée en micro-ondes très énergétiques qui sont renvoyées sur terre grâce à des antennes de grande taille. • Tour solaire : Ce principe a déjà séduit des
Le bois-énergie constitue actuellement la première source d’énergie renouvelable en France et en Europe. Le CO² dégagé lors de la combustion correspond sensiblement à la quantité de gaz fixée par photosynthèse lors de la croissance végétale. Le biogaz issu des déchets forme également une source d’énergie non négligeable par la méthanisation, c’est-à-dire la digestion anaérobique (sans oxygène) de matières organiques. Côté géothermie, celle-ci consiste à exploiter l’énergie thermique contenue dans le sous-sol dans lequel la température augmente de 1 degré tous les 33 mètres de profondeur.
JdP
«Le nucléaire est beaucoup moins dangereux que le charbon. Il crée moins de risques qu’il n’en évite : moins on recourra au nucléaire civil, plus on sera menacé par des chaos économiques et sociaux, des guerres, des dictatures et même… une guerre nucléaire ! En cela, le nucléaire civil peut concourir au maintien de la paix dans le monde». Selon lui, face à la raréfaction des ressources énergétiques, si le monde doit décroître il doit aussi miser sur l’atome pour éviter le réchauffement climatique et favoriser le fonctionnement des moteurs économiques. Une position qui résume l’essentiel de la problématique nucléaire, même si subsistent des contraintes objectives comme le traitement des déchets nucléaires et les risques possibles de contamination lors d’accidents dans les centrales.
L’INVESTISSEMENT DANS L’ÉCONOMIE VERTE La prise en compte de l’environnement nécessite d’importantes mesures de soutien aux énergies vertes. D’après les estimations, il s’agit au niveau des pays industrialisés de près de 15% du total des dépenses de relance budgétaire (2 500 milliards de dollars). L’objectif des mesures vertes est de contribuer à la relance économique mondiale en enclenchant une révolution «verte» destinée à favoriser l’essor d’énergies moins polluantes et plus sûres, tout en utilisant le secteur de l’énergie comme l’un des plus importants viviers de technologies futures. Un pari loin d’être gagné, car pour limiter durablement le réchauffement climatique il faut, au minimum, diminuer de moitié les émissions de CO² et les gaz à effet de serre (GES) dans les prochaines décennies. De plus, les nationalismes économiques freinent la promesse d’une nouvelle industrie mondiale des technologies propres, même si tout le monde s’accorde à reconnaître que les technologies de l’énergie les plus performantes et les plus compétitives ont toutes été améliorées sous l’effet de la concurrence internationale.
LE NUCLÉAIRE CIVIL
Le Parc nucléaire français est garant pour plusieurs décennies encore (jusqu’en 2050) de l’indépendance énergétique de la France avec près de 80% de l’électricité nationale produite. Même si le nucléaire a ses détracteurs, il a également des partisans au sein des écologistes comme c’est le cas avec Jean-Marc Jancovici pour qui :
Principales sources utilisées : L’Express - L’Expansion - Sciences Et Avenir - Problèmes Economiques - www.ceri-sciencespo.com
ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE
ACTUALITÉS
La
CROISSANCE VERTE
doit s'imposer !
N° 107
p. 16
Actualités Poitou-Charentes, Vendée, Limousin
Journal des Professionnels
ÉNERGIE ET p. 26 NOUVELLES TECHNOLOGIES
Le nouvel ordre énergétique mondial ENTREPRISES
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p. 20
Contacts JDP : Nathalie Vauchez / Karen Legot
06 71 42 87 88 - 05 46 34 59 76
Les entreprises qui bougent ! Numéro 107 | Décembre 2011 - Janvier 2012
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INFORMATIONS JdP JDP Sarl 19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-Ré N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367 RCS La Rochelle 397 764 358 Tél. 05 46 34 59 76 - Fax. 05 46 00 09 55 e-mail : journaldespros@wanadoo.fr
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DOSSIER COMMUNICATION L’ASPECT INCONTOURNABLE DES RÉSEAUX SOCIAUX
C’est vraiment depuis le début de l’année 2010 que les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Viadeo, LinkedIn, Youtube, Copains d’avant, Xing…) sont devenus des «médias sociaux».
n L’ASPECT INCONTOURNABLE DES RÉSEAUX SOCIAUX MOINS ON DEMANDE, PLUS C’EST UTILE
Après une longue période d’attentisme, d’observation, voire de crainte et de méconnaissance des réseaux sociaux depuis leur apparition en mars 2003 aux Etats-Unis, la plupart des entreprises ont dorénavant intégré l’avantage incontestable qu’offrent ces nouveaux moyens de communication. C’est vraiment depuis le début de l’année 2010 que les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Viadeo, LinkedIn, Youtube, Copain d’avant, Xing…) sont devenus des «médias sociaux».
Des réseaux qui fonctionnent d’autant mieux que l’on n’a pas besoin d’eux, que l’on est «cool» et que l’on ne sollicite rien. Derrière ce théorème de base se cache, en fait, une véritable philosophie d’échange qui fait que plus les connexions sont faciles, plus l’imprévu est fréquent et que plus on met de gratuité, meilleures sont les surprises ! Côté business, il faut aussi constater que ceux-ci offrent, dans le cadre d’un usage modéré, une publicité facile et gratuite, le moyen de mieux connaître ses interlocuteurs ainsi qu’une capacité d’informer et d’influencer des publics ciblés. L’usage en veille des réseaux donne également la possibilité de savoir qui influence qui et, de quelle manière circule la moindre information personnelle ou professionnelle. UNE NOUVELLE STRATÉGIE RELATIONNELLE
L’INTÉRÊT DU RÉSEAU SOCIAL
Pour de nombreuses entreprises (46%), les réseaux sociaux ont nécessité la mise en place de nouvelles stratégies de travail permettant de travailler en interne et en externe avec une plus grande proximité, disponibilité, transparence et qualité d’échange, avec ses «amis».
Si son principal intérêt est d’entrer en relation avec des personnes que l’on n’aurait sans doute jamais connues ni rencontrées, il offre également les avantages suivants : . Accès à un large réseau avec rapidité de diffusion des infos . Connaître les opinions de la toile sur la société ou ses dirigeants . Se rendre compte du buzz actuel . Se faire un nom et se faire connaître . Faciliter un premier contact . Attirer l’œil de recruteurs . Faire valoir son expertise, sortir du lot . Défendre une idée forte . Rester en contact permanent avec ses connaissances . Mettre en avant des prises de position favorables à une société que l’on veut soutenir . Renforcer sa présence et diversifier ses cibles . S’informer sur les nouveaux clients, leurs vocabulaires, leurs attentes . Se renseigner sur les attentes, le profil d’un candidat au recrutement . Servir de source de prospects . Mener des actions marketing tests
Une étude de la School of Business de l’Université du Maryland aux USA indique même que 57,5% des internautes américains ont fréquenté au moins 1 fois par mois un réseau social en 2010. Ils devraient être 2/3 en 2014, alors que déjà près d’une PME sur 5 a intégré les réseaux sociaux dans sa stratégie marketing (75% des grandes entreprises internationales). En dehors du «lien social», l’usage des coupons de réduction est le principal outil des PME (après les pubs classiques et les nouveaux produits) pour attirer les utilisateurs des réseaux sociaux. JUSQU’À 30 CLIENTS PERDUS POUR UN COMMENTAIRE NÉGATIF
D’après une autre étude de marché menée par Chadwick Martin Bailey, 57% des acheteurs en ligne se fient d’abord aux moteurs de recherche pour acquérir un produit, 20% font confiance au site de la marque pour obtenir une information complète et fiable, alors que seulement 3% déclarent prendre conseil auprès de leur réseau avant d’acheter un produit. Il est vrai que le réseau social est d’abord perçu comme une communauté d’échanges personnels avant toute considération commerciale. Les utilisateurs recherchent globalement d’abord les «conseils» de leurs amis même s’ils ne sont pas encore prêts à les suivre. Rappelons qu’une étude menée en 2009 en Angleterre par le cabinet Convergys souligne le fait qu’un commentaire négatif sur Twitter, Facebook ou Youtube, peut entraîner pour une entreprise la perte de 30 clients !
• Rédiger un profil dynamique • Valoriser sa fiche au moyen d’une photo neutre • Mettre en exergue ses qualités et compétences • Publier les avis des professionnels qui vous recommandent • Indiquer précisément son domaine d’activité • Mentionner des références clients • Répondre systématiquement à chaque sollicitation en motivant sa réponse (pas de phrase stéréotypée) • Définir des mots-clés (tag) permettant de guider les moteurs de recherche. LES BOURDES À NE PAS FAIRE . Prendre le réseau pour un «kleenex» . F aire du réseau «perso» sans valoriser les autres membres . Solliciter son coeur de réseau pour un job .O ublier de donner un feed-back à celui qui vous donne une info ou rend un service . S ous-estimer la valeur de l’information que l’on peut transmettre aux autres .U tiliser le réseau comme une simple vitrine pour son CV . S e focaliser sur la production de contenus sans faire l’effort de les valoriser .M iser uniquement sur la promotion de son image sans y mettre de contenu . F aire la course au chiffre du plus grand nombre d’amis .O ublier de développer son réseau à l’intérieur de l’entreprise . C réer une communauté professionnelle sans vraiment savoir à quoi elle sert .N e plus répondre aux sollicitations devenues trop nombreuses sans les renvoyer à son site, blog ou forum . L aisser grossir son réseau sans élaguer les relations stériles .D énigrer quelqu’un sachant que la moindre critique prend alors une résonance démesurée . Négliger la surveillance de son e-réputation
RÉSEAUX UTILES EN FRANCE ÊTRE OMNIPRÉSENT
Même s’il est difficile, en pratique, de participer activement à plus de 2 réseaux sociaux, il faut y être omniprésent pour se faire connaître à titre individuel ou en tant qu’entreprise. D’après Paul Boulangé, directeur associé de l’agence Fullsix, «Un nombre d’amis qui augmente régulièrement permet de rattraper et de rejoindre des cercles très éloignés (les relations des relations). En cela, l’utilisation de réseaux sociaux pour une entreprise ou un professionnel représente un véritable enrichissement».
E-MAILING, BLOG, TWITTER, FACEBOOK
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Plusieurs conditions sont nécessaires pour étendre le nombre de ses relations et qualifier ses échanges : Accorder à ses réseaux un minimum de 30 à 60 minutes par jour ; proposer une sorte de CV à titre individuel ou une fiche de présentation pour l’entreprise ; s’obliger à respecter les règles suivantes : • Bien choisir le réseau (et les hubs) sur lequel on veut s’inscrire • Sélectionner ses contacts
Numéro 107
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Décembre 2011 - Janvier 2012
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Page 30
Facebook Réseau social à la fois personnel et professionnel
LinkedIn N°1 des réseaux professionnels à l’international
Viadeo Réseau professionnel le plus étendu dans l’Hexagone
Twitter Réseau basé sur l’échange de courts messages (140 mots maxi)
Xing Réseau professionnel leader en Allemagne
www.mediasociaux.com Actualités des médias sociaux et plates-formes communautaires
www.conseilsmarketing.fr pour bien démarrer sur Twitter
fr.mashable.com blog d’information sur les réseaux sociaux
123people ou WebMii moteurs de recherche pour contrôler régulièrement son image Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - Courrier Cadres - Entrepro.sfr - L’Expansion - Médias et démocratie : Roland Cayrol
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03.10.2011
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