Ile de Ré magazine 2012

Art de vivre Balade : la piste du sel Déco : un chai revisité Portraits : les gens d’ici

Histoire et Patrimoine Ré, décor de cinéma Les redoutes de l’île Les visites présidentielles par Robert Béné

À déguster Bonnes tables Recettes

Pratique Les meilleurs spas L’île aux enfants Visiter les incontournables Agenda de l’été

* VIVRE POUR LA GRANDEUR

CHAQUE ROLEX EST SYMBOLE D’EXCELLENCE. L’EXPLORER II ACCOMPAGNE LES PLUS GR ANDES E XPLOR ATIONS DEPUIS 1971. SON AIGUILLE ET SA LUNETTE GRADUÉE OFFRENT L’AFFICHAGE 24 HEURES INDISPENSABLE AUX SPÉLÉOLOGUES ET AUX EXPLORATEURS POLAIRES POUR LEUR PERMETTRE DE DISTINGUER LE JOUR DE LA NUIT. DANS SON BOÎTIER ÉLARGI DE 42 MM, LA NOUVELLE EXPLORER II DEMEURE L’INSTRUMENT IDÉAL POUR ALLER TOUJOURS PLUS LOIN, LÀ OÙ PERSONNE NE S’EST JAMAIS ENCORE AVENTURÉ.

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©Agnès Naveaux

(Ré) jouissances L’ON SILLONNE RÉ EN TOUTE LIBERTÉ.

A

près plusieurs mois passés entre parenthèses, la vague des aficionados déferle sur Ré, avec les premiers week-ends ensoleillés, les vacances pascales, jusqu’à la grande vague estivale.

Après le calme de l’hiver, les ruelles et les plages reprennent des couleurs, les sonnettes résonnent à nouveau avec les cris des enfants et les éclats de rires volent en terrasses. L’air iodé redonne des couleurs aux visages pâles venus se ressourcer.

Le temps des réjouissances et du partage est venu : de Trousse Chemise à la Patache, des Frères de la Côte au Café du Commerce, du port de La Flotte à la place de la Liberté, du Phare des Baleines à Lilleau des Niges…

L’on sillonne Ré au gré du vent, à vélo ou à pied, en toute liberté, avec ou sans nuage, on se régale de paysages sauvages et préservés. Que l’on vienne ici s’échouer, dans l’un des ports d’attache découverts au hasard d’un été, ou en fidèle et inconditionnel de Ré, l’on savoure l’île à toute heure. De balades en bonnes tables, de rencontres en rendez-vous…

Voici l’île de Ré version pleine page tout en images.

Marie-Zélie Moser

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sommaire PORTFOLIO

© « Spa by Clarins » - Clos Saint Martin.

24/ Terre Ré Mer

ART DE VIVRE

25/ Sur la piste du sel…

32/ Les coups de cœur de Sophie Le Mée 35/ Bien-être en Ré 36/ Les desseins d’Étienne 39/ Le chai revisité 53/ Buller en liberté GENS D’ICI

© Yann Werdefroy

55/ Embarquement immédiat avec Jicé 56/ Michaël Morin, ou le rêve d’Icare 59/ D’une île à l’autre 62/ Michèle Faliu et les couleurs du temps 65/ Ousmane Fall, ou la Terre vue du sel 66/ L’univers éclatant de Valérie Brand 69/ Pernelle Michon, une fille dans le vent HISTOIRE & PATRIMOINE

71/ Ex-voto marins 73/ Ré-inscrite au générique 81/ Les redoutes de l’île de Ré 88/ Ré, passage obligé À DÉGUSTER

DR

93/ Le Chat Botté, les saveurs de l’île de Ré 96/ Chai nous comme Chai vous 101/ Suwanna ou l’Asie en Ré 102/ La Baleine Bleue, au cœur du port 104/ Recettes RÉ PRATIQUE

©Le Creuset

111/ Sites touristiques : les incontournables 117/ En roues libres !

118/ L’île aux enfants 121/ Gravé dans les cœurs 123/ La Maline la joue fine 126/ Les rendez-vous de l’été 138/ Rétrospective 2011 143/ À lire

En couverture : peinture de Michèle Faliu, photo de Yann Werdefroy

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© Jean Pasquet

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© Yann Werdefroy

© Yann Werdefroy

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PORTFOLIO

Terre Ré Mer

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Ré se savoure en pleine mer le temps d’une régate, sur une plage blonde, dans la forêt à l’ombre des pins ou sur l’une des nombreuses terrasses qui s’égrainent le long des ports et des villages.

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Le port de Saint-Martin-de-Ré.

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© Yann Werdefroy

PORTFOLIO/5

©Agnès Naveaux

6/PORTFOLIO

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PORTFOLIO/7

RETOUR DE PÊCHE EN PLEINE MER : UN BALLET DE MOUETTES ACCOMPAGNE LE CHALUT QUI REJOINT LA CRIÉE DE LA ROCHELLE.

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8/PORTFOLIO

© Yann Werdefroy

TOUT JUSTE PÊCHÉ, LE POISSON EST DÉBARQUÉ SUR LES QUAIS : UNE FRAÎCHEUR INCOMPARABLE !

Un pêcheur débarque le produit de sa pêche sur les quais du port de Saint-Martin.

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PORTFOLIO/9

© Yann Werdefroy

Les écluses à poissons sont comme de vastes filets de pierre, qui piègent le poisson à marée basse. Il en reste une douzaine sur les côtes rétaises.

Que ce soit à pied sur la côte, ou en bateau, tous les types de pêche se pratiquent encore sur l’île.

© Yann Werdefroy

Départ au lever du jour lors de la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques dans le pertuis breton.

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© Yann Werdefroy

10/PORTFOLIO

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PORTFOLIO/11

RÉ LA BLANCHE SAIT AUSSI SE PARER DE BLEU, QUAND LE CIEL FOND DANS LA MER.

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© Yann Werdefroy

12/PORTFOLIO

Une aigrette garzette survole le littoral à Sainte-Marie-de-Ré.

Au loin, le phare de Chauveau.

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Le peuple ailé fait partie intégrante du paysage rétais. Selon les saisons et les migrations, l’ambiance sonore change : le départ des bernaches cravants – oies venues de Sibérie – annonce la fin de l’hiver. Puis vient le temps de la nidification des avocettes élégantes, sternes pierregarin ou des échasses blanches.

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© Yann Werdefroy

PORTFOLIO/13 Le port de Saint-Martinde-Ré accueille quelques rares bateaux de pêche.

14/PORTFOLIO

LES SURFEURS ATTENDENT LES VAGUES DE FIN DE JOURNÉE, AU LOIN LE PHARE DE LA BALEINE DOMINE L’HORIZON.

©Agnès Naveaux

La plage du Petit Bec/ Les Portes-en-Ré.

PORTFOLIO/15

©Agnès Naveaux

FRAGILES DUNES QUI PROTÈGENT L’ÎLE DES ASSAUTS DE L’OCÉAN.

PORTFOLIO/17

©Agnès Naveaux

FORÊT DOMANIALE ENTRETENUE TOUT AU LONG DE L’ANNÉE PAR L’OFFICE NATIONAL DES FORÊTS.

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©Agnès Naveaux

DRÔLE DE POISSON SUR LE PORT D’ARS-EN-RÉ.

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PORTFOLIO/19

Un Dragon sort du port de La Flotte.

Le Cazavant est un voilier typique de l’île de Ré.

Celui-ci est en train de remonter le chenal jusqu’au port d’Ars-en-Ré.

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© Yann Werdefroy

© Yann Werdefroy

La navigation à la voile fait partie de l’histoire locale. C’est ainsi que le vin et le sel de l’île de Ré étaient exportés.

Les silhouettes traditionnelles des Cazavants ou Tofinous font toujours partie du paysage maritime.

20/PORTFOLIO

SPORT DE GLISSE MARITIME ET AÉRIEN, LE KITESURF REMPORTE UN VIF SUCCÈS.

© Yann Werdefroy

Les ailes rouges se détachent dans le ciel, au-dessus de la dune.

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PORTFOLIO/21

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© Yann Werdefroy

22/PORTFOLIO

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PORTFOLIO/23

Le port de Saint-Martin au couchant.

EN FIN DE JOURNÉE, L’ÉTÉ, LE PORT DE SAINT-MARTIN ET SES TERRASSES ACCUEILLENT LES PROMENEURS. Ile de Ré magazine

24/DÉCOUVERTE la mytiloïde sauvage

Ile d’Oléron magazine

ART DE VIVRE /25 Balade rétaise La Galerie LBL Spas et thalassos L’atelier d’Étienne Le chai revisité Détente au jardin

Sur la piste du sel…

TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

Une nouvelle piste cyclable relie désormais Loix à La Couarde. Ce nouveau tronçon serpente le long des marais et permet d’éviter la route : un plus pour la sécurité.

Suivez-nous sur la piste du sel, de La Couarde-sur-Mer jusqu’à Arsen-Ré, en passant par Loix. Une douzaine de kilomètres au grand air, entre mer et marais…

Départ du Goisil, près du centre de La Couarde-sur-Mer, petit port naturel bordé de pontons en bois.

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ART DE VIVRE Balade rétaise/27

Sur le chemin, n’hésitez pas à visiter l’écomusée pour tout savoir sur les marais salants.

La piste cyclable menant au village de Loix serpente entre les marais.

Sur le port de Loix se trouve le dernier moulin à marée de l’île.

C

’est un endroit méconnu de l’île de Ré : le Goisil, à quelques centaines de mètres du centre de La Couarde-surMer, pas vraiment un port mais plutôt un bassin d’échouage et abri naturel sur la côte nord de l’île.

Depuis le site du Goisil, prenez la piste cyclable en direction du port de Loix.

Entre marais et exploitations ostréicoles, n’hésitez pas à vous arrêter pour observer les oiseaux.

Tournez ensuite à droite en direction du port de Loix et suivez la piste qui serpente avant de rejoindre la digue.

Un parcours étonnant entre les marais et l’Océan, qui vous mènera vers une curiosité : le moulin à marée de Loix.

En arrivant près du port, mettez pied à terre pour franchir la passerelle de bois qui passe à l’arrière du moulin.

De la passerelle, une vue imprenable sur les bateaux et sur la Fosse de Loix s’offre à vous.

Halte gourmande conseillée !

Après le ponton de bois, tournez à droite, puis encore à droite pour une halte sur le port. Sur votre droite, un bâtiment surplombe une arche : c’est le moulin à marée, qui fonctionnait

UNE VUE IMPRENABLE SUR LA FOSSE DE LOIX. grâce à l’action de la mer, et permettait de moudre du blé, ou de laver le sel. Ce moulin est le dernier de l’île de Ré. Continuez vers le village de Loix en empruntant la rue de la Genève.

Sur la gauche, vous longerez une belle demeure fortifiée, les Tourettes. Un peu plus loin, au rond-point, traversez la rue du Pertuis et continuez tout droit, jusqu’à la rue de la Violette.

Vous êtes dans le village de Loix, typique et charmant. Tournez à droite dans la rue de la Violette, puis à gauche dans la rue du Couvent. Dans cette rue, sur votre gauche, vous longerez l’asile Sainte-Agnès, et l’ancien couvent. Près de l’église, n’hésitez pas à faire une Ile de Ré magazine

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L’âme des objets anciens Installée en plein cœur du vieux bourg de La Couarde, Figuline est un lieu magique, à mi-chemin entre la brocante de luxe et l’antiquaire. bougeoirs baroques. Elle expose une majorité de petits meubles, secrétaires, commodes, tables d’appoint, fauteuils mais aussi des miroirs, quelques belles bibliothèques et meubles d’artisan, avec une préférence pour le XVIIIe et le début du XIXe siècle.

C

aroline Martin sillonne régulièrement la région à la recherche de meubles et d’objets authentiques. De son œil averti, chineuse invétérée rien ne lui échappe. Le résultat : un magasin plein de belles trouvailles authentiques qui débordent joyeusement dans la rue en été.

De véritables surprises et des découvertes sont à faire tout au long de la saison, car la marchandise est régulièrement renouvelée. Caroline a rassemblé de nombreux objets de collections et elle possède l’art de créer des ambiances et des petits univers de charme, mélangeant bibelots, coquillages, boîtes et

Dans une précieuse vitrine, une collection de petits bijoux anciens, de bagues aux pierres fines et de broches art déco pour lesquels Caroline a eu des coups de cœur. Et aussi, beaucoup de faïence, de porcelaine et des tableaux de peintres rétais. Du linge ancien, avec de délicieuses liquettes vendues en été au prix exceptionnel de 10 à 15 €, complète l’offre de cette boutique.

Une adresse à visiter et à retenir !

Nous contacter : Figuline 46 grande rue La Couarde sur Mer Tél . 05 46 28 04 92 06 68 30 71 11

ART DE VIVRE Balade rétaise/29

halte au restaurant La Route du Sel, ou au café La Presqu’île. La place située devant l’église est souvent le théâtre de parties de pétanque animées.

Pour quitter le village de Loix, laissez l’église sur votre droite en vous engageant dans la rue de la Place. Laissez la supérette sur votre gauche et continuez par la rue de l’Oiselière, qui vous mène à la lisière du village. Quand vous apercevrez des champs, prenez le premier chemin de sable sur la droite. Il mène à la digue qui borde le village de Loix.

Une fois sur la digue, au lieu-dit le Pas des Gaudins, vous apercevrez peut-être le banc du Bûcheron, vaste étendue de sable qui se découvre à marée basse. Sur la gauche, vous verrez le bout de la commune des Portes-en-Ré : l’entrée du Fier d’Ars, la Patache et le bois de TrousseChemise. Face à vous, au loin, la côte de Vendée et La Tranche-sur-Mer.

La nouvelle piste enjambe les marais et chenaux.

Un œil sur les sauniers, l’autre… sur la route !

Après ce passage sur la digue, reprenez le chemin, tournez à droite sur la route, puis quelques mètres après, prenez la première à gauche. Au carrefour, traversez la départementale, puis engagez-vous sur la nouvelle piste cyclable. À quelques centaines de mètres, se trouve l’écomusée du marais salant :

La piste est bordée de marais.

CETTE BALADE PERMET DE CONSTATER QUE L’ÎLE DE RÉ EST UNE TERRE À FLEUR D’EAU, ENTRE MER ET MARAIS.

Au Martray, une vue imprenable sur la baie intérieure du Fier d’Ars.

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ART DE VIVRE xxxxxxxxxxx/31

Arrivée sur le port d’Ars-en-Ré.

Arrivée sur le port d’Ars-en-Ré.

pratique l’endroit est tout indiqué pour mieux comprendre la récolte traditionnelle du sel et le fonctionnement des marais salants. Le long de cet itinéraire, vous verrez sans doute des sauniers au travail, en train de récolter le gros sel ou de cueillir la délicate fleur de sel.

La piste du sel comprend plusieurs passerelles en bois sur lesquelles il est souhaitable de mettre pied à terre.

Arrivés au lieu-dit Le Feneau, suivez les panneaux indiquant la direction d’Arsen-Ré. Traversez prudemment la route, puis poursuivez sur la piste cyclable au milieu des marais. Vous passerez notamment par le Martray, l’endroit le plus étroit de l’île. Sur votre droite, le Fier d’Ars borde la piste. Sur votre gauche, la route… puis la mer.

Continuez en direction d’Ars-en-Ré, dont vous apercevrez le célèbre clocher noir et blanc au loin. Celui-ci servait d’amer, autrement dit de repère pour la navigation. Le contraste des peintures

Une application gratuite baptisée « Île de Ré Tour » est disponible pour plusieurs types de smartphones (iPhone, Android, etc.). L’application inclut un plan des pistes cyclables.

Plus d’informations sur http://www.ile-de-re.mobi.

noire et blanche permet de le faire ressortir sur l’horizon. En arrivant dans le village d’Ars, la piste traverse la zone artisanale, puis longe la coopérative des sauniers. Un peu plus loin, vous arriverez sur le port d’Ars, où plusieurs terrasses pourront vous accueillir. La commune fait partie des plus beaux villages de France, et son marché mérite un détour. Enfin, si le cœur vous en dit, vous pourrez pousser jusqu’au célèbre phare des Baleines, à une dizaine de kilomètres de là.

VOUS ARRIVEREZ SUR LE PORT D’ARS, OÙ PLUSIEURS TERRASSES POURRONT VOUS ACCUEILLIR… Ile de Ré magazine

32/ART DE VIVRE La Galerie LBL

Les coups de cœur de Sophie Le Mée TEXTE & PHOTOS JEAN PASQUET.

À quelques pas du port de La Flotte, la Galerie LBL présente une sélection de peintures, sculptures et objets choisis avec passion.

Two Cars, peinture d’Ayline Olukman (60 x 60 cm).

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es parents antiquaire et artiste peintre, une grand-mère férue de peinture, un passé de brocanteuse et de galeriste à Saint-Émilion : Sophie Le Mée navigue avec bonheur dans l’univers de la création et des belles choses. Depuis 2010, elle présente ses coups de cœur artistiques dans la Galerie LBL, à La Flotte. « Les univers artistiques que je présente sont éclectiques, ce sont des choix personnels, explique Sophie Le Mée. L’hiver, je me déplace à la rencontre d’artistes dans leur atelier. Ce sont les rencontres qui guident mes choix. Que les œuvres soient d’une facture classique ou plus contemporaine, ce qui compte pour moi c’est Ile de Ré magazine

la qualité du travail, l’émotion et le questionnement qui s’en dégagent. Si je le pouvais, je présenterais une centaine d’artistes dans la galerie ! »

Dans L(e) BL(eu) des yeux La première exposition collective de la saison 2012 aura lieu du 7 avril au 6 mai (vernissage le 7 avril) et réunira trois peintres : Marion Tivital, qui met en valeur la beauté des ensembles industriels, Ayline Olukman, qui dépeint des lieux oubliés du temps, et Jacques Ibert, qui crée des fresques numériques.

Les sculptures empreintes de tendresse et d’innocence de Céline Ranger seront également exposées.

ART DE VIVRE La Galerie LBL/33

Parmi les artistes permanents, une exposition personnelle sera consacrée à Stéphane Dauthuille du 20 juillet au 5 août (vernissage le 21 juillet). Puis les œuvres des peintres Anne Commet et Christine Trouillet seront présentées à partir du mois d’août.

Retable Le Lien, sculpture de Céline Ranger.

Galerie LBL Bracelet en nacre « Tour du monde », création Titli.

Point de départ, peinture de Marion Tivital (60 x 92 cm).

16, rue Charles Biret 17630 La Flotte-en-Ré 05 46 09 95 58 www.galerielbl.com

Artistes permanents : - peinture : Stéphane Dauthuille, Catherine Séher, Michèle Faliu, Guy Bujo, Elisabeth Zanesi, - sculpture : Dominique Allain, Julien Allègre.

CE SONT LES RENCONTRES QUI GUIDENT MES CHOIX.

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L’élégance du sur mesure Issus du compagnonnage, formés chez les plus grands tapissiers d’ameublement et après des expériences en bureau d’études, Emmanuelle et Youri, se sont installés à La Rochelle où ils mettent leurs compétences techniques et leur talent au service d’une vision contemporaine de leur métier.

Métier ancien, hérité du Moyen-Âge et qui ne consiste plus seulement à confectionner des rideaux ou habiller des sièges.

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Pouf en création avec Valérie Brand

Ensemble dans la vie comme à l’atelier, la collaboration d’Emmanuelle et de Youri décuple leur créativité et leurs compétences complémentaires leur permettent de répondre rapidement à toute demande de leurs clients même s’il s’agit d’un chantier important. Youri, véritable architecte mural excelle dans la conception et

l’installation de plafonds extraordinaires en 3 dimensions et de murs lumineux ou gainés de matières improbables.

C’est pourquoi Intemporel est poseur agréé Barrisol !

Emmanuelle et Youri ont su rassembler autour d’eux un réseau de professionnels dynamiques avec qui ils travaillent en confiance. Leurs réalisations plaisent et le bouche à oreille aidant, on les demande un peu partout en France et même à l’étranger !

Nous contacter : Intemporel By van Dooselaere Tapissier d’ameublement Unité G1 – rue Augustin Fresnel 17180 Périgny Tél . 07 60 13 22 23 05 46 34 12 95 Création Intemporel - Canapé “Binome” - Modèle déposé

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Crédit photos : isabelle druon - Texte : Catherine Bréjat

e nos jours, le tapissier d’ameublement réalise aussi bien des tentures murales qu’il installe des moquettes, gaine de cuir des petits meubles ou des panneaux muraux. Il est ainsi amené à intervenir dans l’aménagement de l’espace et à réfléchir d’une manière globale aux propositions qu’il fera à son client. Par ailleurs, la profession a été révolutionnée par l’apparition de matériaux de plus en plus innovants dont la pose nécessite une expertise sans cesse renouvelée et un large éventail de savoir-faire.

ART DE VIVRE Spas et thalassos/35

Bien-être en Ré TEXTE ADÈLE GALLANT.

© « Spa by Clarins » - Clos Saint Martin.

Trois centres de thalassothérapie sont installés sur la seule île de Ré, dont l’atmosphère paisible et ensoleillée est propice à la détente… Si leurs bienfaits ne suffisent pas à vous apaiser, tournez-vous vers les Spa : l’offre est importante et variée ! À essayer, aussi…

Relais Thalasso île de Ré à Sainte-Marie-de-Ré Situé entre les vignes et la mer, le Relais Thalasso propose – entre autres – des soins à la carte ou des journées de soins. Le restaurant Atalante, qui vient d’obtenir une deuxième fourchette dans le Guide Michelin, permet de manger face à la mer. Parmi les soins à la carte, l’Aquaostéo, réalisée dans le bassin d’eau de mer chauffé à 32°, cible notamment les articulations (75 €).

Autre nouveauté pour 2012, le shiatsu lumière visage, dont le but est d’éliminer les toxines et d’apaiser les tensions musculaires (105 €).

RELAIS THALASSO ÎLE DE RÉ Port Notre-Dame 17740 Sainte-Marie-de-Ré Tél. : 05 46 30 22 44 www.thalasso-iledere.com

Spa by Clarins à l’Hôtel Le Clos Saint-Martin À quelques mètres du port de SaintMartin-de-Ré, l’hôtel Le Clos SaintMartin (4*) dispose d’un Spa portant le label Clarins. Une spécialité ? Le « Che-

min des dunes », un soin d’une heure alliant le miel et les pierres chaudes (1 h, 120 €). Un tout nouveau massage sportif allie tonus et détente pour dissiper les contractures (1 h, 120 €). De nombreuses nouveautés concernent les hommes, avec le soin anti-rides défatiguant ou le soin abdo-fermeté.

HÔTEL LE CLOS SAINT-MARTIN 87, cours Pasteur 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 01 10 62 http://www.le-clos-saint-martin.com/

Le Richelieu, au cœur de la baie de La Flotte L’hôtel-restaurant Le Richelieu (Relais & Châteaux, 4* Luxe), à La Flotte, dispose d’un centre de thalassothérapie et d’un Spa. Cette saison, un nouveau soin (2 h, 160 €) venu des îles lointaines fait son apparition : Esprit de Polynésie (bain hydromassant, gommage polynésien aux fragrances de coco, tiaré, monoï et vanille et son sable blanc de Polynésie, massage à l’huile de Mahana et huile sacrée de Polynésie). À noter, aussi : une nouvelle cure Detox

Le Domaine de la Baronnie (Saint-Martin-de-Ré, 05 46 09 21 29) propose des séances d’ostéopathie avec Grégoire Pallardy. La piscine intercommunale Aquaré (Saint-Martin-de-Ré, 05 46 66 10 95) dispose, elle, d’un espace balnéo (sauna, hammam, jacuzzi) et de séances d’aquagym.

Marine spéciale homme, composée de 24 soins individuels et de 6 soins collectifs répartis sur six jours (690 €, hors hébergement), alliant sport et thalasso.

Thalacap, à Ars-en-Ré Cette thalassothérapie propose une demi-journée Atlantique (gommage aux sels de l’Atlantique, modelage puis bain bouillonnant aux huiles parfumées aux essences de pin) qui permet l’accès à l’espace Forme marin (sauna, hammam, piscine d’eau de mer chauffée, etc.) pour un total de 111 €. Il existe aussi des soins spécifiques, comme la réflexologie plantaire ou le massage Gestalt.

THALACAP Avenue d’Antioche 17590 Ars-en-Ré Tél. : 05 46 29 10 00 www.thalacap.fr Ile de Ré magazine

36/ART DE VIVRE xxxxxx

Les œuvres du sculpteur Étienne prennent forme sur l’île de Ré, dans son nouvel atelier. Un lieu où se mêlent les idées, la création et les gestes…

Les desseins d’Étienne TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

Le sculpteur Étienne dans son atelier.

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ART DE VIVRE Le sculpteur Étienne/37

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n vaste espace lumineux, un énorme bloc de polystyrène qui deviendra le modèle d’une sculpture à venir, des maquettes en résine alignées sur de hautes étagères. Tout cela forme un échantillon représentatif du nouvel atelier d’Étienne, à Rivedoux-Plage, un lieu particulier où l’imaginaire du sculpteur rencontre le monde réel. « Mon atelier, c’est ma première maison, c’est l’endroit où je vis et je travaille, résume l’artiste. Il faut le faire à sa main, y être bien. Il faut y trouver la paix inspiratrice. Je suis en quête, continuellement, et l’atelier est un endroit qui me permet de voir les idées avancer. C’est le lieu de la mise en œuvre, où les rêves prennent forme. » Cet atelier, inauguré durant l’été 2011, est le berceau de plusieurs œuvres en cours. Étienne travaille actuellement sur une grande sculpture qui sera installée à Parthenay (79), après l’été 2012. « Elle représente un pèlerin sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Il avance et regarde devant et derrière lui, il mesure le chemin à parcourir et le chemin parcouru. » En compagnie de ses assistants, Fabien Nourrisson – bientôt 20 ans de travail commun – et Kader Ammoury, le sculpteur réalise également deux pièces

monumentales qui seront installées en Asie, entre 2012 et 2014. « Je suis très bien entouré par mes deux compères, dont le savoir-faire n’est pas à démontrer. Ensemble, nous partageons le plaisir de la création, nous travaillons en équipe. Notre collaboration nous rapproche, ce sont devenus des amis. J’ai moi-même été assistant d’autres artistes, comme le peintre Georges Mathieu, durant des années. » L’homme occupe une large place dans l’œuvre d’Étienne, dans ce qu’il a de généreux, poétique, tendre et libre. « Pour moi, une musique, un objet ou un regard peuvent être poétiques. La poésie rapproche les gens, elle rend l’humain plus beau. J’essaie d’arrêter des moments de vie, de conter des histoires avec une symbolique. Mais l’esthétique ne m’intéresse pas si elle n’est pas soustendue par des valeurs. » Ses sculptures sont ainsi caractérisées par une polychromie mêlant le métal poli et doré aux patines. Existe aussi,

chez lui, un subtil équilibre entre le plein et le vide. « Chacun doit pouvoir remplir le vide à sa manière, cela laisse la possibilité d’imaginer la matière qui le comble… Le geste, le mouvement et l’attitude priment sur la masse. Il faut que les vides soient harmonieux. C’est un énorme travail d’équilibre… » Un équilibre que l’artiste explore depuis bientôt quarante ans, avec toujours la même envie : « C’est un métier très difficile : j’ai mangé de la vache enragée pendant longtemps. Avant de prouver ce que l’on sait faire, il faut du travail et du temps. On peut toujours être meilleur, on n’est jamais arrivé. Il faut toujours chercher à mieux faire, sinon on devient un mort-vivant. D’ailleurs, je ne suis pas un artiste contemporain : je suis un artiste vivant ! »

infos Site Internet : www.etiennesculpteur.net Une exposition personnelle d’Étienne se tiendra fin 2012 à la Galerie d’Art Élysées, à Paris.

J’AI MANGÉ DE LA VACHE ENRAGÉE PENDANT PLUS DE 40 ANS. Le sculpteur travaille sur la réalisation d’une œuvre avec son assistant Fabien Nourrisson.

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38/ART DE VIVRE xxxxxx

SIMPLICITÉ DES LIGNES ET NOBLESSE DES MATÉRIAUX. Au-delà de la terrasse et du Spa, un second bâtiment abrite des chambres d’amis pour plus d’intimité.

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DE VIVRE Déco/39 ART DEART VIVRE xxxxxxxxxxx

Le chai revisité ART DE VIVRE

TEXTE & PHOTOS JEAN PASQUET.

Au cœur du village de Sainte-Marie-de-Ré, où le passé rural est encore présent dans les murs de pierre, ce chai entièrement rénové marie avec bonheur les matériaux nobles et les objets modernes.

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n portail discret, une cour dont les pavés ont vu passer les siècles : l’ancien chai niché dans le village authentique de SainteMarie-de-Ré connaît une nouvelle vie. De son passé agricole – logique dans un village de tradition rurale –, il conserve ses murs en pierre et ses volumes.

Colorée et moderne, la décoration de cette demeure rythme les espaces, sans les envahir : tableaux d’artistes rétais comme Anne G. ou Patrick Plattier, objets industriels, escalier en métal patiné… Le mobilier joue quant à lui la carte de la discrétion, avec des lignes pures et

des couleurs claires : le buffet blanc semble se fondre dans le mur, des rangements sont astucieusement intégrés dans les chambres, des niches et alcôves permettent de déplacer les objets décoratifs en fonction de l’humeur du moment. À l’extérieur, plusieurs espaces correspondent aux différents moments de la journée : le préau longeant la cuisine est le cadre des moments conviviaux avec sa table en bois massif, le Spa rond permet de se délasser, tandis que la terrasse en bois exotique invite à la détente au soleil.

Ile de Ré magazine

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ART DE VIVRE Le chai revisité/41

Le bassin rond cerclé de bois exotique permet de se délasser au soleil.

S’organisant en « L », le bâtiment principal autorise une circulation entre la terrasse, la cuisine et le séjour. Les vastes ouvertures laissent entrer la lumière si appréciée de l’île de Ré. Dans chaque pièce, les boiseries ont été réalisées avec des matériaux de premier choix et sont mises en valeur par des teintes naturelles. Ce chai rénové mêle le charme des matériaux nobles et des choix décoratifs modernes et colorés, et cet ensemble confère une ambiance lumineuse et paisible, à l’abri des murs centenaires.

Merci à ORPI-Agence du Port (La Flotte) et à l’entreprise Jorge Marmé pour la mise en relation avec le propriétaire de ce bien.

Pierre et bois habilement mariés.

CHAQUE ESPACE CORRESPOND À UN MOMENT DE LA JOURNÉE. Ile de Ré magazine

42/ART DE VIVRE Le chai revisité

Dans le séjour, une pièce vitrée peut servir de bureau ou de boudoir pour lire, tout en conservant le lien avec le reste de la maisonnée, à travers la baie.

LA DÉCORATION ASSOCIE LES MEUBLES DISCRETS ET DES ACCESSOIRES COLORÉS.

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ART DE VIVRE Le chai revisité/43

L’escalier de fer, patiné comme celui d’un cargo.

Les lampes noires apportent une touche industrielle, et soulignent le métal de l’escalier.

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ART DE VIVRE Le chai revisité/45

La cuisine, lumineuse et vaste, est séparée du préau convivial par une baie d’atelier en bois noir mat.

Les chambres principales sont séparées de leurs salles de bains par des portes à galandage.

Les boiseries ont bénéficié d’un traitement soigné.

LES VASTES BAIES CRÉENT UN LIEN ENTRE LES ESPACES.

Contrastant avec les notes douces du bois, l’escalier permet un accès au premier étage, tout en mobilisant un minimum d’espace. La patine du métal rappelle l’univers maritime.

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46/ART DE VIVRE Le chai revisité

UN SECOND BÂTIMENT HÉBERGE LES AMIS. La décoration joue sur les contrastes entre des tissus colorés et des bardages aux couleurs douces. Au mur, les toiles de Patrick Plattier apportent une touche d’humour et de vigueur.

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ART DE VIVRE Le chai revisité/47

LES COULEURS DÉTONANTES DES ŒUVRES DE PATRICK PLATTIER.

Ile de Ré magazine

À l’extérieur, deux accueillantes banquettes en rotin encadrent une solide table en bois noir, aux lignes épurées.

LE PRÉAU, CADRE IDÉAL DES DISCUSSIONS ENTRE AMIS.

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50/ART DE VIVRE xxxxxx

Une scène de pêche à pied de l’artiste Anne G. (La Couarde-sur-Mer) orne la cheminée du salon. La vaste ouverture vers l’ouest fait pénétrer les rayons dorés du soleil dès le milieu de l’après-midi.

BERCÉ DE SOLEIL, LE SALON EST D’UNE LUMINOSITÉ ÉCLATANTE… Ile de Ré magazine

ART DE VIVRE xxxxxxxxxxx/51

Ile de Ré magazine

Une maison sur l’île de Ré...

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Pour transformer son jardin en une véritable pièce à vivre, voici quelques idées dans l’air du temps…

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54/DÉCOUVERTE la mytiloïde sauvage

L’ILLUSION EST PARFAITE.

Ile d’Oléron magazine

GENS D’ICI /55

Embarquement immédiat avec Jicé TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

Jérôme Chauvin, alias Jicé, s’attache à recréer des coques de cargo ou des carlingues d’avion avec un réalisme étonnant et des couleurs éclatantes.

Des créations graphiques et contemporaines où la peinture et la sculpture se mêlent dans les effets de relief.

Jicé - Jérôme Chauvin

D

u métal usé, des craquelures causées par le temps, des tôles rivetées : les créations de Jicé évoquent les carlingues qui ont marqué l’histoire de l’aviation. Mais les pièces d’avions présentes sur les murs n’ont pas été découpées sur de véritables appareils. Non, elles sont recréées jusqu’au plus petit rivet par Jérôme Chauvin, alias Jicé.

Joaillier et créateur de bijoux durant 25 ans à La Rochelle, l’artiste a décidé de se consacrer à la peinture et à la sculpture depuis 2004. « C’est une véritable remise en question, j’invente des carlingues, des coques de navires, des portes de containers. Ce qui me plaît, c’est de découvrir des motifs graphiques et de m’en inspirer, mais en recréant aussi le relief », souligne-t-il.

dés de couleurs ». Après une série de pièces inspirées de l’univers maritime, il présente désormais ses nouvelles créations issues du monde de l’aéronautique. « Les carlingues d’avion que je réalise sont imaginaires, mais elles rappellent certains appareils. Pour me rapprocher encore plus de la forme des fuselages, mes tableaux sont courbés ou cintrés, et j’y installe ensuite toutes les pièces que je crée. On me demande souvent s’il s’agit de vrai métal, mais j’utilise en réalité divers matériaux, comme des résines, ainsi que des peintures et des patines en trompe l’œil. »

Atelier-galerie : 7 bis, rue Gustave Dechézeaux à La Flotte Site Internet : www.artquid.com/jerome.chauvin

Jicé joue sur la matière, les aspérités, le vécu. Sa première exposition à Paris en 2010 (Art Symbol Gallery, place des Vosges) a connu un certain succès, et l’artiste est toujours prêt à embarquer vers de nouvelles créations entre ciel et mer.

Jicé expose lors du salon Arts Île de Ré organisé par la galerie Promenarts, du 28 avril au 1er mai 2012, au Bois-Plage.

Illusionniste à sa manière Le résultat est saisissant de réalisme et oscille entre le style industriel et le graphisme contemporain. « En tant que joaillier, je faisais des dessins des bijoux et montres que je créais, ainsi que des gouaches. Désormais, je peux associer la peinture et la réalisation en 3D, qui me ramène d’une certaine manière à ma profession initiale », résume Jicé.

Un ami peintre l’a initié au travail de la peinture au couteau, « ce qui me permet de donner du relief, de créer des dégraIle de Ré magazine

56/GENS D’ICI Michaël Morin

Comment conjuguer le travail et la passion ? Michaël Morin a réussi : il vend et loue du matériel sportif, propose d’apprendre à piloter des modèles réduits. Et surtout, il peut vous emmener en vol au-dessus de l’île de Ré dans un appareil unique au monde : un paramoteur électrique biplace.

Michaël Morin, ou le rêve d’Icare TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

S

portif accompli, pompier volontaire à Ars-en-Ré, pionnier du kitesurf dans l’île de Ré et loueur de cycles aux Portes puis maintenant à Loix : Michaël Morin a un emploi du temps bien rempli. Mais il a trouvé le temps d’accomplir un vieux rêve : voler ! « J’ai commencé par le modélisme quand j’avais une dizaine d’années. Mon premier avion était en balsa, mais je n’avais pas les moyens de monter dedans ! Plus tard, j’avais fabriqué un planeur que mon frère tractait depuis son vélo, quand j’étais adolescent aux Portes. »

Dans les airs abandonné Pour voler encore plus haut, Michaël rêvait d’apprendre le parapente. Il a finalement passé son brevet de pilote d’hélicoptère en premier, avant de devenir pilote de paramoteur. « Mon beau-père, Christian Neaud, avec qui j’étais associé, est décédé trois mois avant sa retraite. Il disait toujours qu’il prendrait du temps durant sa retraite pour assouvir ses passions. Cela a été un déclic : je me suis dit que je n’allais pas attendre pour apprendre à voler. »

IL A ACCOMPLI L’UN DES PLUS VIEUX RÊVES DE L’HOMME : VOLER. Ile de Ré magazine

Désormais, il propose de découvrir l’île de Ré d’en haut, à bord d’un paramoteur biplace électrique. Une première mondiale, car s’il existait déjà des paramoteurs électriques, aucun ne permettait de voler à deux. Entre la conception de l’appareil et les très nombreuses autorisations à obtenir, il se lance alors dans un parcours du combattant, durant près de deux ans.

Les diverses administrations acceptent son projet. Le terrain duquel il décolle est homologué exclusivement pour les ULM électriques, et Michaël Morin est le seul pilote autorisé à l’utiliser. « Je voulais voler sur l’île de Ré, mais sans gêner, sans faire de bruit, en respectant le site. La première fois que j’ai décollé de Loix, j’ai été bluffé. C’est magnifique, et les voisins apprécient le silence ! »

Planète Sports & Loisirs au 05 46 29 66 71 ou www.planete-sports-loisirs.com

GENS D’ICI xxxxxxxxxxx/57

Michaël Morin a toujours rêvé de voler.

Aujourd’hui, il est pilote d’hélicoptère, enseigne le pilotage des appareils radiocommandés et propose des baptêmes en paramoteur électrique au-dessus de l’île.

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58/GENS D’ICI xxxx

PAMELA HENDRICKSFAUQUENOT DEVANT L’ENTRÉE DU RESTAURANT LE CHASSE-MARÉE, AUX PORTES-EN-RÉ.

Ile de Ré magazine

GENS D’ICI Pamela Hendricks-Fauquenot/59

D’une île à l’autre TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

Originaire de New York, Pamela HendricksFauquenot réside aux Portes-en-Ré, avec son mari

A

près des études de journalisme et de cinéma dans l’univers urbain de New York, Pamela HendricksFauquenot a découvert l’univers de la restauration. « En découvrant la cuisine et l’œnologie, j’ai eu envie de rester dans le métier. J’ai rencontré mon mari Daniel, chef cuisinier, à New York. J’ai appris le français quand j’avais sept ans, dans mon école primaire de Brooklyn, et j’ai toujours eu envie de vivre en France.

Ce n’est sans doute pas un hasard si j’ai épousé un Français… C’était mon destin. » Ensemble, le jeune couple achète un voilier et navigue de New York vers Nantucket, une île située sur la côte est des États-Unis, près de Boston. « Nous nous y sommes rendus en 1991 pour y travailler. Nous habitions sur notre voilier… Comme Ré, c’est une île sauvage, avec un style assez proche. La vie y est simple, les gens font beaucoup de vélo, c’est un lieu très prisé et privilégié. J’ai lu dans un journal américain que Ré était la Nantucket française. Mais l’hiver passe vite ici, alors qu’il est plus long làbas. » Durant l’hiver, le couple partait travailler sur une autre île, à Saint-Barthélemy, aux Antilles. Il a ensuite œuvré à bord de voiliers dans les Caraïbes et dans le Pacifique. Entre-temps, Pamela et Daniel se sont mariés sur l’île d’Anguilla : « Si je compare l’île de Ré

Daniel, chef de cuisine. Ensemble, ils tiennent le restaurant Le Chasse-Marée. Après avoir travaillé sur la très chic île de Nantucket, puis dans les Antilles, Pamela apprécie la vie sur l’île de Ré.

et Saint-Barth’, je dois dire que là-bas je m’ennuyais car c’est très touristique, et tout tourne autour des plages. Il n’y a pas de cinéma, alors qu’ici, je peux aller à La Maline pour voir des films. À Ré, il y a plus de choses à faire. » Il y a une douzaine d’années, Pamela et Daniel ont voulu poser leurs valises et ont choisi La Rochelle : « Nous avions toujours voulu tenir notre propre affaire et nous avons décidé de reprendre Le Chasse-Marée aux Portes-en-Ré. J’aime la vie au bout de l’île de Ré. Après l’été, nous profitons du calme et de la beauté de ce lieu, nous passons du temps avec notre fille. Pour un enfant, vivre sur l’île de Ré est un rêve, je suis très contente qu’Amélie grandisse ici. »

L’hiver est l’occasion, pour Pamela, de retourner à New York. « J’aime aussi aller à Paris, mais je ne sais pas si je pourrais y vivre. J’ai besoin de respirer, mais en même temps, j’aime reprendre contact avec l’univers urbain, visiter des musées. Toute la saison, dans le restaurant, j’ai des affiches annonçant des concerts ou des expositions auxquels je ne vais jamais. Alors l’hiver, je me rattrape ! »

POUR LES AMÉRICAINS, RÉ EST UN SORTE DE « NANTUCKET » À LA FRANÇAISE.

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346967_Elaudio_ok.xp_Mise en page 1 03/04/12 10:22 Page1

publi-rĂŠdactionnel

séparant la régie et la salle de projection et termine sa course sur l’écran en une immense image de couleur vive et d’une extrême netteté.

Le son prend de l’ampleur pour envahir la salle et vous transportez dans l’animation du film. Une armoire technique trône au mileur de la

régie où est rassemblé tout le matériel audio et vidéo, ainsi que les différentes commandes et interfaces de gestion.

Mais comme dans la pièce à vivre une tablette tactile permet de commander très simplement par une touche tout l’équipement.

Crédit photos : isabelle druon - Texte : Catherine Bréjat

Une pièce est dédiée à la salle de cinéma, avec son grand écran blanc au fond de la salle d’environ 80 mètres carrés on se trouve dès l’entrée dans l’ambiance. Les larges fauteuils spécifiques n’attendent que votre présence pour démarrer une séance. Le faisceau du vidéoprojecteur passe par un trou pratiqué dans le mur du fond

62/GENS D’ICI Michèle Faliu

Michèle Faliu fait parler les couleurs du temps TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

Au fil du parcours de Michèle Faliu, la mer n’a jamais été loin. D’Antibes à l’île de Ré, en passant par l’île de Batz, l’artiste peintre a vécu au contact des embruns et s’inspire des traces laissées par le temps sur les coques en bois.

U

n air de jazz flotte dans l’air, le soleil baigne la pièce à travers la baie vitrée. L’atelier de Michèle Faliu fait oublier le temps qui passe… et pourtant ce sont bien les marques du temps qu’elle aime peindre, ou plutôt les « couleurs du temps », comme elle le dit ellemême. Bretonne par sa mère et catalane par son père, elle a vogué à travers la France avant de se fixer sur l’île de Ré. « J’ai commencé à peindre en 1999, après avoir pris quelques cours. Je faisais des silhouettes, de petits tableaux. Puis petit à petit, le thème des coques de bateaux m’est apparu. Je me rends souvent en Bretagne pour m’inspirer, à Camaret ou à Douarnenez », explique l’artiste. Ces flottilles de pêche en voie de disparition sont sa matière première. Comme une archiviste des coques en bois, elle photograIle de Ré magazine

phie des détails, les traces du temps, les matières usées. Puis les retranscrit sur ses toiles en zoomant sur les matières. Le bois et la rouille forment ainsi des motifs abstraits.

Son travail est caractérisé par une certaine maîtrise de la couleur, un respect réaliste des patines naturelles. « J’aime les écailles de peinture, les griffures, l’usure. D’ailleurs, puisque j’ai mal au cœur en bateau, je préfère les voir à sec, échoués, plutôt que de monter dessus », souligne-t-elle.

Mouettes et Chaos Retour sur son parcours : elle expose pour la première fois en 2003 à La Flotte, au Bigorneau Langoureux, caverne d’AliBaba qu’elle tient avec son mari antiquaire. Puis décroche un deuxième prix ex æquo lors du Prix des Mouettes

LES FLOTTILLES DE PÊCHE EN VOIE DE DISPARITION SONT SA MATIÈRE PREMIÈRE.

GENS D’ICI Michèle Faliu/63

L’artiste peintre Michèle Faliu travaillant dans son atelier.

2005 (organisé par le Conseil Général de Charente-Maritime). Désormais, ses toiles sont exposées – entre autres – à la Galerie LBL, rue Charles Biret à La Flotte. La galeriste Sophie Le Mée, qui n’est autre que la fille de Michèle Faliu, propose également d’y découvrir le travail de plusieurs peintres, sculpteurs ou photographes.

Le parcours de Michèle Faliu s’enrichit actuellement de plusieurs nouveautés.

Tout d’abord, les Chaos, dans lesquels

elle peint des bois entremêlés et entrechoqués, « comme les morceaux de bois peint que l’on découvre sur la côte ». Puis les Curieux, des personnages semblant tout droit sortis de pièces de bois flotté.

Enfin, pour se « délasser », elle dessine des silhouettes et des animaux sur son ordinateur, avant de les imprimer en petit format. « Je dessine avec la souris, et le résultat est une sorte de récréation surréaliste », sourit-elle. Des travaux à découvrir lors de ses prochaines expositions.

Michèle Faliu Tél. : 06 20 97 78 13 e-mail : michele.faliu@wanadoo.fr Site Internet : www.michelefaliu.fr

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64/GENS D’ICI xxxxxx

Mamiwata (déesse des Eaux en Afrique de l’Ouest).

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GENS D’ICI Ousmane Fall/65

Originaire du Sénégal, Ousmane Fall a vécu à Paris avant de se tourner vers la quiétude des marais salants. Là, il associe le métier de saunier à la création artistique, et photographie la poésie colorée des marais.

Ousmane Fall, ou la Terre vue du sel TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

O

bservateur attentif des marais salants, Ousmane Fall est saunier et photographie les marais en privilégiant les détails et les couleurs. « Mon but est de montrer les richesses du marais. La plupart des gens l’appréhendent de manière globale, ils voient les perspectives, les silhouettes des sauniers.

Je souhaite faire découvrir autre chose.

Je joue sur les contrastes pour faire ressortir les couleurs et les formes que la lumière voile. » Après une première exposition à l’écomusée du marais salant de Loix en 2005, il présentera ensuite son travail à La Maline, puis à l’Imagerie, avant d’être exposé à la galerie François Giraudeau en 2010. « C’était la première fois qu’un galeriste acceptait d’exposer mon travail, c’est une reconnaissance importante. »

L’enfance de l’art Né au Sénégal, Ousmane Fall est âgé d’une vingtaine d’années quand il rejoint Paris. Puis il quitte la capitale pour la région nantaise, et travaille dans le monde ostréicole, dans le golfe du Morbihan. C’est en 2003 qu’il entame une formation de saunier à Guérande avant de rejoindre l’île de Ré et d’exploiter un marais salant à Ars-en-Ré. « Sur l’île de Ré, c’est la première fois que

je me pose vraiment. Dans le marais, je me sens en sécurité. Je retrouve la force des éléments que j’avais connue en Afrique. Au Sénégal, j’ai grandi au bord de la mer, pour moi c’est la source, l’origine. Le marais représente tout cela et c’est aussi un lieu de réflexion. » À force d’observation, il y observe des tableaux colorés, créés par les éléments naturels. « Tous ces détails colorés ont une signification. Par exemple, quand on regarde l’être humain dans sa globalité, on ne retient parfois que les périodes sombres. Mais en regardant dans le détail, on découvre des individus, des êtres humains magnifiques.

J’accompagne mes photos de textes, car les images ont un sens. Elles font aussi appel à l’imaginaire, comme quand un enfant regarde les nuages. Le marais me permet d’être adulte tout en gardant l’imagination de l’enfant. »

Ses photos seront exposées à la galerie Promenarts, à La Couarde-sur-Mer, durant la saison 2012.

Ousmane Fall devant ses créations photographiques.

DES IMAGES QUI FONT APPEL À L’IMAGINAIRE.

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66/GENS D’ICI Valérie Brand

L’univers éclatant de Valérie Brand TEXTE & PHOTOS JEAN PASQUET.

Artiste au caractère discret, peintre et designer, Valérie Brand réalise des pièces exubérantes et colorées où la géométrie et l’univers floral se marient avec bonheur.

V

alérie Brand, originaire d’Évian, a travaillé dans la restauration en Suisse, à Paris, aux Antilles puis à La Rochelle. « La peinture m’a accompagnée dans tous les lieux où j’ai vécu. J’ai commencé quand j’avais 18 ans, j’avais un besoin fort de m’exprimer. Je travaillais alors sur des grands draps avec des bombes de peinture. Puis j’ai expérimenté le crayon gras, le fusain, l’huile et le pastel. » Elle n’imaginait pas alors devenir artiste peintre et designer. « J’ai donné beaucoup de toiles, j’en ai laissé à chaque déménagement. Je n’avais jamais pensé à les vendre. » Puis il y a 6 ans, elle tente l’aventure en vendant ses créations sur le marché d’Ars-en-Ré. « Depuis, j’ai pris le pari de vivre de ma peinture, et je me suis installée sur l’île. »

Évadée en liberté

en savoir plus Valérie Brand, artiste peintre et designer, est éditée par les Émaux de Longwy et International Graphics.

Ses œuvres sont visibles à la galerie François Giraudeau aux Portes-en-Ré et à la galerie Carte Blanche à Royan.

Tél. : 06 72 57 34 42 Site Internet : www.valeriebrand.com

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Son travail en volume sur des vases et des jarres a débuté presque par hasard quand les Émaux de ­Longwy ont découvert ses créations. « J’avais mis une série de tableaux intitulés Zoom sur un site Internet.

Ils m’ont alors proposé de travailler sur leurs vases en biscuit, pour leur collection. » C’était en 2006 et depuis elle continue de créer des pièces uniques sur ce support, ou des créations éditées par les Émaux de Longwy.

« Les heureux hasards ont continué, car mon premier vase a été vendu par un galeriste, François Giraudeau, alors que je l’avais apporté pour lui montrer. La galerie était fermée, mais des passants l’ont vu à travers la vitrine. » Valérie Brand crée aussi des « Plexigraphs » peints sur des toiles de chanvre enserrées dans deux plaques de plexiglas. « C’est un travail plus spontané, lié aux émotions. Les créations en volume me demandent beaucoup de discipline et de précision. Il faut plusieurs jours de travail pour réaliser une pièce, cela demande de la patience. Les Plexigraphs me permettent de m’évader. » L’artiste expérimente aussi d’autres supports, comme de grandes tables basses, ou des consoles, sur lesquelles elle appose son univers. « Parmi mes projets, je souhaite découvrir de nouveaux supports et j’aimerais collaborer avec une belle maison d’édition de tissus, ou réaliser des accessoires de mode. »

JARRES, VASES, TABLES, CONSOLES : VALÉRIE BRAND MULTIPLIE LES SUPPORTS.

GENS D’ICI xxxxxxxxxxx/67

Valérie Brand pose derrière une grande jarre en terre cuite peinte.

DES CRÉATIONS COLORÉES ET GRAPHIQUES.

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68/GENS D’ICI xxxxxx

IL FAUT UN BON MENTAL POUR S’ENTRAÎNER EN PLEIN HIVER !

Pernelle Michon habite au Bois-Plage et aime scruter l’horizon près de la plage de Gros-Jonc.

GENS D’ICI Pernelle Michon/69

Âgée de 18 ans, Pernelle Michon navigue depuis 10 ans déjà. L’année 2011 a marqué un tournant dans sa carrière sportive. Avec un titre de championne de France junior en Laser Radial, la jeune Rétaise entre désormais dans la catégorie senior. Et vise les JO de Rio en 2016 tout en pensant à ses études.

Pernelle Michon, une fille dans le vent TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

S

es débuts à la barre, elle les a effectués au club nautique d’Ars-en-Ré (CNAR) à 8 ans, à bord d’un Optimist.

Puis a rapidement remporté un titre de vice-championne de France, avant de passer au Laser à 14 ans. Quatre ans plus tard, son palmarès s’est enrichi : le bac, le permis… et un titre de championne de France junior en Laser Radial (lire en encadré).

La jeune Rétaise Pernelle Michon entre cette année dans la catégorie senior, où les courses sont âprement disputées, surtout à l’approche des Jeux olympiques. La voile, c’est une histoire de famille chez les Michon : « Mon père est arbitre international en voile et jaugeur lors des JO. Il s’assure que les bateaux sont conformes. Le Laser est d’ailleurs le bateau qu’il a le plus pratiqué, et mon petit frère, âgé de 14 ans, s’y met aussi. »

Déterminée et lucide La jeune Rétaise reste consciente que le sport ne doit pas être son seul objectif. « Il faut avoir les pieds sur terre. Je sépare la compétition sportive et l’avenir professionnel. Après ma licence de droit et gestion, j’aimerais passer un master de management de l’environnement. » Pernelle étudie et s’entraîne à La Rochelle.

« La voile me prend beaucoup de temps, avec quatre entraînements sur l’eau chaque semaine. Plus le niveau monte, plus le sport vous prend du temps. » Dès qu’elle le peut, elle profite de la douceur de l’île de Ré. « J’aime la plage du Gros-Jonc au Bois-Plage, mais aussi le port de Saint-Martin. J’aime me promener près de la mer, c’est un besoin.

Sur l’île de Ré, j’appuie sur le bouton “pause” ! J’adore lire, mais après les entraînements, je m’endors sur les romans. Et c’est pire l’hiver car le froid rend la navigation plus difficile. À vrai dire, il faut avoir un bon mental pour savoir pourquoi on va sur l’eau pendant trois heures en plein hiver ! Mais je sais pourquoi j’y vais : j’ai des objectifs à atteindre. » En janvier, Pernelle a participé à sa dernière régate junior, avant d’attaquer la catégorie senior avec la Rolex World Cup à Miami. Avant de se lancer, aussi, dans une série de compétitions : championnats du monde senior (avril 2012), championnat d’Europe senior (juin-juillet) et championnat de France senior (fin août), sans compter l’Europa Cup Open.

INFOS PRATIQUES Le Laser est un dériveur monotype qui se pratique en solitaire. Ce bateau est un des dériveurs les plus répandus dans le monde. Sa simplicité et sa robustesse l’ont rendu très populaire.

Selon l’âge et le poids, les barreurs pratiquent le Laser 4.7 (voile de 4,70 m2), le Laser Radial (5,70 m2) ou le Laser « Standard » (voile de 7 m2).

Le Laser est devenu série olympique depuis 1996 pour les hommes et 2008 pour les femmes. « En Laser, il y a beaucoup de tactique, nous avons toutes le même bateau.

Donc les vitesses maximales sont proches. Les courses se jouent alors sur la tactique, les virements de bord, les options choisies, la capacité à profiter des risées », explique Pernelle Michon.

« 2012 sera une année difficile, car le niveau monte. Tout le monde vise les JO de 2016 à Rio. Donc ce sera ardu, mais j’aime les challenges ! » Et les Jeux olympiques, justement ? « Je ne sais pas où je serai dans quatre ans, mais j’y pense », sourit Pernelle.

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70/DÉCOUVERTE la mytiloïde sauvage

UN PATRIMOINE MARITIME FLOTTANT DANS LES AIRS. Le Saint-Yves, trois-mâts rouge et blanc suspendu à la voûte de l’église Notre-Dame-de-Tous-les-Saints au Bois-Plage (similaire au Saint-Laurent visible dans l’église de La Flotte).

L’église Sainte-Catherined’Alexandrie à Loix présente un exemple d’ex-voto assez récent.

La maquette du Tikocco porte l’inscription « Fastnet 1979 Reconnaissance ». La Fastnet est la célèbre course à la voile passant par le phare de Fastnet Rock. L’édition 1979 avait été marquée par une tempête très violente, et par le décès de 15 concurrents.

Détail du Jean-Baptiste, dans l’église de La Couarde.

Parmi les trois ex-voto de l’église Sainte-Catherined’Alexandrie, à La Flotte, vous pourrez observer cette maquette de troismâts datant du XIXe siècle et baptisée Jeanne-d’Arc.

HISTOIRE&PATRIMOINE /71 Les ex-voto Ré, décor de cinéma Les redoutes Les visites présidentielles

Ex-voto marins :

un patrimoine à découvrir TEXTE & PHOTOS JEAN PASQUET.

Dans la plupart des églises de l’île de Ré, de superbes maquettes de bateaux rappellent la tradition maritime rétaise. Ces ex-voto sont l’expression du remerciement de marins ayant survécu à des tempêtes ou des naufrages.

R

eine des anges, Le Don de Dieu, Jeanne-d’Arc… Pour découvrir ces bateaux aux noms évocateurs, ne cherchez pas dans les ports de l’île de Ré.

Mais plutôt dans les églises. Comme il est de tradition sur le littoral, les édifices religieux renferment des maquettes de bateaux ou ex-voto. Il existe également des tableaux votifs installés dans les chapelles des marins.

Les ex-voto marins – tableaux ou maquettes – ont deux significations : faire appel à la protection divine, ou remercier quand on a survécu à un naufrage. Dans l’Antiquité, déjà, les rescapés déposaient des signes de reconnaissance dans les sanctuaires des dieux.

Une tradition qui a continué avec le christianisme.

Remercier après un naufrage Le père Michel Cottereau, curé de l’ensemble pastoral de l’île de Ré, a longtemps été prêtre sur l’île d’Oléron et connaît bien l’univers maritime. « La mer a pendant très longtemps véhiculé quelque chose de sombre. Dans les temps bibliques, c’était le lieu des démons, le monde inconnu. Les marins des XVIIe et XVIIIe siècles avaient peur de périr en mer sans le secours de la religion, sans sépulture chrétienne.

Le père Michel Cottereau feuillette le catalogue d’une exposition de 1994 consacrée aux ex-voto.

L’exposition avait eu lieu dans la citadelle de Brouage.

LEURS RACINES REMONTENT TRÈS LOIN, DANS LA CULTURE CHRÉTIENNE.

Les ex-voto sont une tradition issue de tout cela. Ils ont souvent été faits en remerciement, par les survivants d’un naufrage.

Les racines de l’ex-voto remontent très loin, avant la culture chrétienne. C’était de la foi populaire, un échange. L’ex-voto se pratique encore, sous forme de petites plaques de marbre portant l’inscription “merci” . J’ai également été sollicité il y a peu pour installer une demi-coque de navire dans la chapelle de la Redoute aux Portes-en-Ré. » La tradition perdure donc. Il y a quelques années, un tableau avait été donné et installé dans l’église d’Ars-enRé, en remerciement après un accident maritime. Comme pour l’ex-voto installé dans la chapelle des Portes, la personne ayant choisi de manifester ses remerciements ainsi a souhaité rester discrète.

Enfin, ce patrimoine composé de frêles constructions de bois est fragile. Depuis quelques décennies, certains ex-voto ont été classés monuments historiques et d’autres ont fait l’objet de restaurations. Sur l’île de Ré, une quinzaine de maquettes de bateaux sont visibles dans les églises des différents villages.

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HISTOIRE&PATRIMOINE Ré, décor de cinéma/73

Ré-inscrite au générique TEXTE SÉBASTIEN DROUET.

© Alice Morelli

L’équipe du Barathon en plein travail, sous la direction de la réalisatrice Julie Lipinski.

Climat doux et ensoleillé, décors naturels en nombre, lumière favorable : il n’en fallait pas davantage pour que l’île attire les équipes de cinéma et de télévision.

Qu’il s’agisse de tournages légendaires ou de films plus intimistes, quelles sont les œuvres qui ont imprimé Ré sur la pellicule ?

S

erait-ce devenu une habitude ? Pour les Rétais, croiser une équipe de tournage au cœur d’un village ou sur une plage n’a plus rien d’exceptionnel, comme cela l’était encore au XXe siècle. Certes, les anciens se souviennent du Jour le plus long (lire encadré), ou encore des Choses de la vie (Claude Sautet, 1970), dont les deux personnages principaux, joués par Michel Piccoli et Romy Schneider, possèdent une maison ici. Plus récemment, les Rétais avaient entendu Claude Lelouch crier « Moteur ! » à l’occasion de Tout ça pour ça, au début des années 1990, quelque temps après Pascal Thomas (lire plus loin). Mais ces grandes réalisations, bien que mémorables, n’en demeuraient pas moins relativement rares. Or, depuis l’entrée dans le troisième millénaire, les films, téléfilms et séries ayant pour décor, Ile de Ré magazine

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©Shalimar Preuss

HISTOIRE&PATRIMOINE Ré, décor de cinéma/75

Un médianoche, premier longmétrage de Shalimar Preuss, en plein tournage sur les plages rétaises. Sortie imminente sur grand écran !

Julie Lipinski à la manœuvre durant le tournage de son court-métrage.

LA RÉGION DISPOSE D’UNE FILIÈRE PROFESSIONNELLE DONT PROFITENT LES RÉALISATEURS.

parfois unique, l’île de Ré, se sont multipliés ; citons, parmi les plus récents, Mourir d’aimer en 2009 (téléfilm de José Dayan, avec Muriel Robin), ou Bouquet final, en 2010 (de José Dayan toujours, mais avec Jeanne Moreau et Claude Rich). « Pour quelles raisons ?

Parce que ces dernières années, nous avons mis en place une politique active avec un fonds d’aides », explique, entre deux rendez-vous, Pascal Pérennès, homme pressé et directeur de la structure Poitou-Charentes Cinéma, qui distribue au total quelque quatre millions d’euros par an aux productions.

Le parfum de Shalimar La région, de plus, dispose d’une filière professionnelle dont elle fait profiter les réalisateurs. L’un des films

tournés ici entre le 16 août et le 2 septembre 2011, Un médianoche (mot de vieux français signifiant « réveillon »), a ainsi bénéficié du savoir-faire des techniciens régionaux : assistants réalisateurs, régisseur général, équipe régie, équipe électricité, équipe décoration, etc. Prochainement, donc (à l’heure où nous écrivons ces lignes, le film est encore en cours de montage), les cinéphiles pourront reconnaître, sur grand écran, des vues de SaintMartin-de-Ré, de la maison centrale, des plages de Trousse-Chemise, de la Cible, de l’Estran, de la Marielle. « Le film suit une jeune fille de 17 ans, qui correspond avec un détenu, explique Shalimar Preuss, qui réalise là son premier long-métrage. L’histoire est axée sur ses cousins et sur elle. » Shalimar, auteure du scénario original, ne

pouvait trouver meilleur cadre que l’île pour passer à la réalisation de son projet. « Ici sont rassemblés le lieu de vacances familial, où les enfants sont libres, et le centre pénitentiaire. » Un film 100 % rétais – hormis les intérieurs –, à la grande joie de la réalisatrice. « Je ne connaissais pas cet endroit. J’étais ravie quand je l’ai découvert, on trouve beaucoup de décors différents. »

L’autre jour le plus long Des espaces naturels à foison, un climat idéal, une lumière favorable, même en plein hiver : l’île possède de nombreux atouts. C’est justement en plein hiver que Julie Lipinski, résidente depuis août dernier à Loix, a réalisé, en même temps qu’un court-métrage, un véritable exploit : tourner cinquante plans en une seule journée, le 18 décembre 2011 en l’occurrence. « Ce jour-là a eu lieu un petit miracle, sourit Julie, car c’était peu après une forte tempête. J’avais déplacé toute une équipe, et heureusement la météo a été bonne. » Investissant le Café du Port Ile de Ré magazine

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Crédit photos : isabelle druon - Texte : Catherine Bréjat

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HISTOIRE&PATRIMOINE Ré, décor de cinéma/77

d’Ars, le village de Loix et les pistes cyclables des alentours, l’équipe technique, renforcée par un drone pour prendre des vues en hauteur, a filmé les trois acteurs principaux dans une œuvre de 7 minutes 30 au final, au terme de 20 heures de travail d’affilée. Une contrainte imposée par le concours auquel Julie Lipinski a participé. « Talents Cannes Adami présente six courts-métrages commandés par l’Administration des droits des artistes et musiciens interprètes (ADAMI), pour mettre en valeur les comédiens de moins de trente ans. Six réalisateurs sont sélectionnés chaque année, chacun devant créer un court-métrage en une seule journée, mettant en scène ces jeunes acteurs sur un thème donné. » Le sujet 2012 était « le sport », les acteurs de Julie se livrant à une épreuve un peu particulière : le Barathon (c’est le titre du film). « C’est la course des bars à vélo ! Des copains qui l’ont fait m’avaient raconté, et j’avais très envie de filmer cette île que j’adore, et que je connais depuis plus de dix ans. » Précisons que la mère de la cinéaste n’est autre que l’artiste peintre Agnès Boulloche, résidente loidaise elle aussi, depuis quelques années déjà.

Clap de fin Le Barathon sera projeté à Cannes, dans le cadre du concours, parallèlement au célèbre festival. D’autre part, 5 000 DVD seront distribués aux

producteurs en balade sur la Croisette.

Vous le verrez sans doute aussi à la télévision, Julie en espérant la plus large diffusion possible, avant de passer à sa prochaine réalisation, un nouveau longmétrage après le succès du premier, Le Plus Beau Jour de ma vie (2005) « Ce sera une comédie romantique sur le monde du X, qui a priori se tournera à Paris. Mais j’espère bien développer de nouveaux projets sur l’île de Ré ! » Une île qui, décidément, excite l’imagination des auteurs. Tourné aux beaux jours, plus tôt dans la saison que Le Barathon de la courageuse Julie, Amitiés sincères contera une histoire d’amitié virile entre Gérard Lanvin, Jean-Hugues Anglade et Wladimir Yordanoff. Ce long-métrage, dont on devrait beaucoup entendre parler dans les médias, a été mis en boîte à La Rochelle, sur la plage de Montamer, à Sainte-Marie-de-Ré, et dans une maison de La Flotte.

Pour terminer sur une note triste, nous devons malheureusement annoncer à nos lecteurs adolescents que la série Cœur Océan, programmée dans l’émission KD2A, sur France 2, s’est arrêtée après cinq saisons. Les héros du feuilleton ont déserté les maisons de La Couarde ou de La Flotte, et la plage des Prises, à Saint-Martin-de-Ré. Mais peutêtre de nouveaux personnages, imaginés par de nouveaux auteurs, les remplaceront-ils ?

L’ÎLE, DÉCIDÉMENT, EXCITE L’IMAGINATION DES AUTEURS.

© Mathieu Lacote

Les jeunes acteurs de Cœur Océan prennent la pose. Mais ils ne reviendront plus sur l’île : la série vient de s’arrêter.

Pour les figurants, ce fut vraiment le jour le plus long !

Il y a cinquante ans tout juste, sortait sur les écrans français Le Jour le plus long, l’un des plus grands « blockbusters » de l’histoire du cinéma, réunissant sur la pellicule John Wayne, Robert Mitchum, Henry Fonda, Bourvil ou encore Arletty. Évoquant par le menu le débarquement du 6 juin 1944, le film a été tourné dans différents décors, se rapprochant au mieux, selon les producteurs, des plages normandes.

Si la Corse a été choisie pour représenter Omaha Beach, l’île de Ré a elle aussi été retenue par le grand manitou hollywoodien Darryl F. Zanuck. Ainsi, des blockhaus en polystyrène ont été construits sur la plage de la Conche des Baleines. D’autres endroits ont été sélectionnés en fonction des prises de vues. Jean-Claude Galloyer, ancien figurant, se souvient de la journée du 20 novembre 1961. Il avait 17 ans. « Ce jour-là, nous avons tourné la scène du débarquement symbolisant Utah Beach, sur la plage des Sablanceaux, à Rivedoux.

J’étais à l’école des Apprentis Mécaniciens de Saintes à l’époque, et nous avions tous été retenus pour jouer les figurants. Nous étions 1 500, auxquels se sont ajoutés des éléments de l’école de Rochefort, ou encore de la base aérienne de Bordeaux… » Soit 6 000 personnes au total ! Placés sous les ordres du cascadeur Gil Delamare, les faux GI ou les faux soldats anglais munis de fusils en contreplaqué ont dû faire six prises dans la journée. « Moi, j’étais un GI, poursuit M. Galloyer. Avec un treillis de 1960, des fermetures Éclair et un casque français ! » Partis de Saintes avec des rations militaires, ayant eu droit, tout de même, à un thé au citron, les figurants n’ont pas aperçu l’ombre des stars décrites plus haut, dont certaines ont pourtant posé le pied sur l’île.

Aujourd’hui, lorsqu’il regarde « sa » scène, l’ancien figurant ne se reconnaît pas dans la foule impressionnante. Mais il devine l’endroit où il doit à peu près se trouver. « Il y avait une dune que nous escaladions, au sommet de laquelle se tenait une maison. Je la vois dans le film. » Président de l’Association des anciens élèves de l’école des apprentis mécaniciens de l’armée de l’air, promotion 1961, Jean-Claude Galloyer et ses compagnons ont été reçus, en 2011, par la municipalité de Rivedoux, à l’occasion d’un long week-end de juin commémorant le fameux tournage. Cette année, les 5 et 6 juin, c’est à SainteMère-Église, en Normandie – la scène du soldat sur le clocher ! –, qu’un événement semblable se déroulera, pour le cinquantenaire de la sortie en salles du Jour le plus long.

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HISTOIRE&PATRIMOINE Ré, décor de cinéma/79

Les Maris, les femmes, les amants : chronique d’une époque révolue

DR

« Chips chips, dadidoudidou tchi boum, tchi boum boum. » La ritournelle signée Paolo Conte, pianotée durant le film, colle parfaitement à l’ambiance vacancière haut de gamme de l’œuvre de Pascal Thomas, Les Maris, les femmes, les amants, entièrement tournée à l’île de Ré, hormis bien sûr les quelques scènes parisiennes. À sa sortie, en janvier 1989 – en pleine « Contemania », à laquelle il a peut-être contribué –, Pascal Thomas, qui « déteste, en général, ce que fait Bouygues », et qui a utilisé son ancienne résidence, la Maison douce, à Saint-Martin-de-Ré, comme cadre de cette comédie familiale et sucrée, disait : « Le film a été fait sur l’île avant la construction du pont.

Comme beaucoup de constructions, celleci a brisé un charme, un petit charme, quelque chose de ténu, presque rien. Je crois qu’il fallait fixer ça sur l’écran. » Pascal Thomas, résident célèbre, a pris un plaisir évident à photographier le phare des Baleines, les villages, les plages, le bac, les délicieuses randos à vélo… Dans cette œuvre d’amour dédiée aux femmes, à la vie, à l’île de Ré surtout, celle-ci apparaît sous son plus beau jour.

Marivaudage classique, le couple se composant du mari, de la femme et de

l’amant, le film, que l’on peut qualifier de choral par excellence (19 rôles principaux, tenus notamment par Guy Marchand, Daniel Ceccaldi, JeanFrançois Stévenin, Hélène Vincent, Catherine Jacob, Ludivine Sagnier…), a été réalisé avec les amis de Pascal Thomas, et ses enfants. Il retourne un thème de comédie classique, celui qu’avait choisi Billy Wilder pour Sept Ans de réflexion ; cette fois, ce sont les pères qui sont envoyés en vacances avec les enfants, tandis que les mères restent en ville pour travailler, essayant de mener une vie de « femmes libérées ». Les années 1970 sont passées par là, l’époque a changé : les femmes sont actives, les maris partagent les tâches ménagères…

Comme l’a dit un critique, Thomas réussit ici à parler de choses légères de manière grave, et de choses graves de manière légère, ce qui assure un certain charme à ce film qui a connu un joli succès, et qui continue de séduire les amoureux de ce genre de chronique lors de ses (trop rares) passages à la télévision.

Une œuvre qui diffuse aussi quelques critiques, tendance écolo, l’auteur n’hésitant pas à mettre dans la bouche de ses personnages des reparties acides ciblant le fameux pont, « l’une des plus grandes conneries du XXe siècle ».

Dixit l’un des protagonistes…

DR

La Maison douce, à Saint-Martin-de-Ré, a servi de décor au film. L’ancienne résidence du réalisateur, Pascal Thomas, est devenue un élégant petit hôtel (www.lamaisondouce.com).

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HISTOIRE&PATRIMOINE Les redoutes/81

Que ce soit au temps lointain de la guerre en dentelle et des grands chapeaux à plumes, ou bien à l’époque, beaucoup plus récente, des uniformes vert-degris et des grosses bottes de cuir martelant les pavés des ruelles étroites de ses villages, l’île de Ré a toujours intéressé les stratèges seigneurs de guerre.

Les redoutes de l’île de Ré

de Vauban à Rommel, de la guerre à la paix TEXTE ROBERT BÉNÉ. PHOTOS YANN WERDEFROY.

P

our les uns, Ré apparaissait comme un tremplin d’où les troupes conquérantes pourraient partir à la conquête de l’Aunis située à moins d’une lieue des plages blondes de l’île. Pour les autres, l’île restait l’ultime bastion protecteur de la paix à l’intérieur du pays.

Alors rien d’étonnant si, de nos jours encore, se côtoient, tout le long du rivage, des fortifications de pierre conçues par Vauban et des blockhaus de béton élaborés par Rommel. L’ensemble de ces construc-

tions totalise plus d’une quarantaine de bâtiments, dont des redoutes à l’histoire singulière.

Les définitions varient quelque peu, mais on peut dire qu’il s’agit d’infrastructures militaires fortifiées, d’une cinquantaine de mètres de côté, ne possédant qu’une seule ouverture et ne présentant pas d’angles rentrants.

Vauban en fit construire trois sur l’île de Ré. Une aux Portes dont il ne reste plus que l‘ancienne poudrière transformée en cha-

La batterie de Sablanceaux complète la redoute de Rivedoux.

Ces deux édifices « verrouillaient » la pointe de l’île.

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82/HISTOIRE&PATRIMOINE xxxxxx

DES INFRASTRUCTURES MILITAIRES FORTIFIÉES DE 50 M DE CÔTÉ La redoute située à Rivedoux est encadrée par deux épaulements qui allaient jusqu’à la mer.

HISTOIRE&PATRIMOINE Les redoutes/83

pelle (au lieu-dit « La Redoute »), une deuxième au Martray, et la troisième à Sablanceaux.

Des redouttes aux redoutes Avec ses vases molles et ses courants marins qui, au gré des marées, parfois réunissaient entre elles les îles d’Ars, de Loix et de Ré, mais qui souvent aussi les séparaient, le Martray était, au XVIe siècle, un carrefour particulièrement vital pour ceux qui avaient l’intention de vouloir vivre en paix sur l’île.

L’histoire témoigne en effet de nombreux débarquements hostiles dans le nord de l’île et Louis XIII, dès 1625, émit le vœu que des « forts redouttes soient construicts en toutte diligence sous l’autorité du Sir de Toiras ».

C’est ainsi qu’en 1627, au point charnière qu’est le Martray, on commença la construction d’un fort. Mais près de cinquante ans plus tard, en 1674, il fut démoli. Enfin, à cette même époque, en février 1674, lors de sa première visite à l’île de Ré, Vauban décida, sous les injonctions du roi, de la construction des trois redoutes évoquées plus haut.

Pour ce faire, il commença par faire raser les différentes constructions attenantes au vieux fort du Martray afin d’y faire bâtir la redoute souhaitée.

Comme toutes ses semblables, la redoute du Martray comprenait une enceinte, un fossé et deux petits fronts bastionnés. Mais très rapidement, le problème de l’étroitesse de ce bâtiment fut invoqué par l’ingénieur militaire. À ses yeux, elle présentait un inconvénient majeur à tout agrandissement de fortifications dans ce point stratégique.

Aussi, dès 1683, Vauban ordonna-t-il la destruction des enceintes et bastions extérieurs.

Destination bunker Mais très vite, devant les progrès fulgurants de l’artillerie – plus longue portée des tirs, plus grande puissance de pénétration des projectiles –, la redoute, comme toutes les fortifications, devint un point de défense obsolète. Malgré tout, la redoute du Martray resta jusqu’en 1960 « domaine militaire, place de guerre et poste militaire clas-

La redoute du sé », selon un texte de 1850. autre canon menaçait tout Martray se situe Néanmoins, après la guerre ennemi qui s’aventurerait à l’endroit le plus de 1914-1918, la redoute du sur la plage. Enfin, à chaque étroit de l’île.

Martray fut louée à l’ingéangle, ils érigèrent des postes nieur chargé de la construcde mitrailleuse. Ainsi dispotion du fameux petit train sé, l’ensemble menaçait tout qui pendant une cinquanle pertuis d’Antioche. taine d’années allait parcourir l’île du nord au sud. Ce locataire privilégié disDéclassée ! posait, au milieu de la cour intérieure La guerre finie, la redoute du Martray de la redoute, d’une très confortable resta à l’abandon jusqu’à ce que, dans maison, construite bien après Vauban. les années 1950, le docteur Préaut, Hélas, lors de la dernière guerre, l’arprésident de la Fédération Internatiomée allemande ne fut pas sans remarnale de Communauté d’enfants, à la quer l’emplacement stratégique de ce recherche d’un lieu de vacances pour fortin face à l’Océan d’où pouvaient adolescents difficiles, loua ce site avant toujours surgir les forces alliées. Ils de l’acheter en 1960. C’est à cette date commencèrent donc par démolir la que le ministère de l’Armée déclassa maison afin de pouvoir mieux circuler définitivement cette ancienne place à l’intérieur. De même, ils firent raser forte. Là, pendant une dizaine d’anles quelques demeures d’ostréiculteurs nées, des jeunes défavorisés vinrent qui se trouvaient dans les alentours. apprécier l’air vivifiant de l’île tout en Puis, conscients du côté vétuste des bâtise familiarisant aussi bien aux travaux ments, ils n’hésitèrent pas à mettre à pratiques nécessaires à la remise en terre tout le pan de pierre vieux de trois état des locaux qu’au matelotage que siècles, donnant à l’ouest, et d’y intéleur proposait gracieusement Tatave, grer un bunker fait de béton et d’acier le pêcheur aquarelliste, bien connu à abritant un puissant canon. À l’est, un l’époque sur le port d’Ars.

L’ARMÉE ALLEMANDE REMARQUA L’EMPLACEMENT STRATÉGIQUE DE CE FORTIN FACE À L’OCÉAN…

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HISTOIRE&PATRIMOINE Les redoutes/85

Mise en vente par la Sécu…

Dans son immense tâche au service des enfants en marge de la société, le Dr Robert Préaut fut pendant de longues années épaulé par la dévouée et compétente responsable du service psychologique des différents établissements créés par l’infatigable médecin, Mme Monique Bauer. C’est en qualité d’inspectrice que celle-ci découvrit le Martray et l’île de Ré.

Mais, au fil du temps, la Sécurité sociale considéra que les bâtiments n’étaient plus aux normes et décida, en 1969, de vendre la redoute. Le Dr Préaut quitta alors la direction de cet établissement, mais attaché à cette fortification où il avait beaucoup œuvré, il décida de l’acheter afin d’y venir en vacances avec sa famille. Il n’y demeurera cependant que deux ans. C’est ainsi que Monique Bauer, qui avait eu le coup de foudre

Des lapins et des Anglais pour l’île de Ré lors de ses visites d’inspection, décida à son tour d’acheter la redoute. On était alors en 1971.

Depuis, cette Alsacienne de souche vient régulièrement au Martray avec les siens. Grâce à elle, cette fortification construite par Vauban, revue et corrigée par Rommel, a su garder intact tout son aspect historique. Mais, toujours grâce à elle aussi, il existe maintenant à l’intérieur de ces épais murs, conçus pour la guerre, des petits havres de paix, chauds et douillets, où il fait bon vivre.

Aujourd’hui, le Martray, avec ses apparences de redoute, est donc devenu un lieu privilégié, où le temps ne semble pouvoir franchir la vieille porte de fer que dissimule en partie une épaisse végétation.

À l’heure où les ports de La Flotte, de Saint-Martin et d’Ars grouillaient d’une activité commerciale intense à l’extrémité sud de l’île, la pointe de Sablanceaux n’était qu’une étroite langue de sable, une vulgaire garenne où pullulaient les lapins et où seuls quelques manants du sieur Bruneau de Rivedoux venaient cultiver les vignes de leur maître.

C’est pourtant cet endroit que, le 21 juillet 1627, le duc de Buckingham choisit pour débarquer avec ses troupes. Près de dix mille hommes entassés depuis des semaines dans une soixantaine de bateaux venus de Plymouth débarquèrent sur la plage pour faire face aux quatre mille hommes de Toiras.

LA REDOUTE DU MARTRAY, ÉDIFIÉE PAR VAUBAN, A ÉTÉ MODIFIÉE PAR L’ARMÉE ALLEMANDE.

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HISTOIRE&PATRIMOINE Les redoutes/87

L’entrée de la redoute de Rivedoux.

Ces derniers, malgré leur vaillance, ne purent contenir le flot anglais protégé par le feu de leurs canons.

C’était alors le premier acte du fameux siège de Saint-Martin qui, depuis, fit couler beaucoup d’encre.

Devant ce déferlement des troupes ennemies sur l’île, Louis XIII et son ministre Colbert considérèrent qu’il était urgent de faire de Ré un bastion protecteur, non seulement du port de La Rochelle, mais également du nouveau port militaire de Rochefort. C’est pour cela qu’ils firent appel à Vauban, commissaire général des fortifications du royaume. Celui-ci écrivait, en parlant de Sablanceaux, après avoir inspecté les lieux : « Ce poste… non seulement le plus exposé de toute l’isle mais de tout le royaume… d’autant plus que du jour que l’ennemi aura mis pied à terre on peut compter l’isle à demy perdue… » (Extrait d’À la rencontre de notre histoire de Guillaume Cudennec, historien).

Malgré des problèmes de budget, la redoute de Sablanceaux fut finalement construite. Avec son profond fossé, ses

LA REDOUTE N’AVAIT PLUS DE RAISON D’ÊTRE REDOUTABLE… batardeaux nord et sud qui rejoignaient la mer de chaque côté, la redoute coupait en deux la pointe extrême de l’île.

Et, malgré les revêtements extérieurs constitués de moellons extraits du sol rétais, la redoute pouvait faire réfléchir à deux fois les prétendants à l’invasion. Pour le « bien-être » de ses défenseurs, à l’intérieur on a creusé un puits et aménagé deux petits magasins à poudre, des latrines et trois pièces avec une cheminée pour les soldats chargés de la surveillance.

Terrain de jeu Mais avec les années, les pierres calcaires extraites du sous-sol de l’île se sont délitées. Il est évident que ces

fortifications n’auraient été d’aucune efficacité face à la puissance nouvelle des canons. Ce n’est pourtant qu’en 1852 que ces parements qui se désagrégeaient furent remplacés par de la pierre de taille qui donna à la redoute son aspect actuel.

Peut-être parce que son aspect fut suffisamment dissuasif, l’histoire ne retint pas d’escarmouches autour de Sablanceaux (à l’exception de la fameuse bataille de 1627). Au cours des décennies qui suivirent, le génie militaire n’abandonna pas la redoute de Sablanceaux. Grâce à sa position stratégique, elle devint un poste d’observation et d’orientation pour les batteries implantées tout autour. Elle fut même renforcée par une couche de béton de deux mètres d’épaisseur recouverte de terre.

Enfin, à l’aube du XXe siècle, la menace anglaise qui planait depuis des siècles sur la France, et tout particulièrement sur l’île de Ré, disparut avec la signature en 1904 de l’Entente cordiale. La redoute n’avait plus de raison d’avoir l’air redoutable.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande l’occupa comme tout le reste de l’île. Mais conscients de l’inefficacité de ses vieux murs sous les bombes alliées, les Allemands préférèrent bâtir tout autour des abris qui dissimulaient leur « flack » dont le claquement sinistre résonne encore aux oreilles de certains quand ils se souviennent des bombardements du port de La Pallice.

La paix revenue, la redoute de Sablanceaux, comme celle du Martray, resta à l’abandon et devint alors un terrain de jeux idéal pour les enfants.

Repos…

Heureusement, depuis quelques années, grâce à la municipalité de Rivedoux, la redoute de Sablanceaux s’est métamorphosée en un lieu de culture. Dans sa cour sertie de murs épais, entourée d’un décor insolite où se côtoient les siècles, qu’il est doux, en fermant les yeux, de ne plus penser au bruit des armes et d’écouter monter un air de guitare.

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88/HISTOIRE&PATRIMOINE Les visites présidentielles

Ré, passage obligé TEXTE ROBERT BÉNÉ.

Sadi Carnot. «

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L

’île de Ré a reçu, en moins de neuf ans, la visite du général Boulanger et de deux présidents de la République. Pour peu que cela continue, elle deviendra un lieu de pèlerinage pour les rois de la République… Il n’y a pas un pays en France qui a vu tant de têtes quasi couronnées. » Cet article paru dans L’Écho rochelais du 14 avril 1897 était prémonitoire.

Si dans la dernière décennie du XIXe siècle, le sol de l’île de Ré fut foulé successivement par Sadi Carnot et Félix Faure, la gazette locale ne manqua pas, au cours du siècle suivant, de signaler les séjours plus ou moins longs sur Ré du prince Norodom Sihanouk du Cam-

© Erica Guilane-Nachez - Fotolia.com

Quand on est président de la République, pas besoin d’être en campagne pour asseoir son pouvoir et soigner sa popularité. À la fin du XIXe siècle, et à quelques années d’intervalle, Sadi Carnot et Félix Faure débarquèrent ainsi sur l’île pour deux visites au pas de course ! Des promenades bourrées d’anecdotes et de bons mots…

bodge, de la reine Juliana de Hollande, de la princesse Stéphanie de Monaco, ou encore du président Mitterrand. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors qu’il n’était qu’un débutant en politique, celui-ci vint aussitôt à La Couarde en vacances avec son épouse. Il y retourna même plus tard en compagnie d’Helmut Kohl.

Parmi tous ces visiteurs illustres qui laissèrent leur empreinte sur le sable de l’île, le précurseur fut sans aucun doute le bon roi Henri IV. Le monarque aimait en effet venir musarder dans un petit bois qui, aujourd’hui encore, porte son nom…

HISTOIRE&PATRIMOINE Les visites présidentielles/89

Mais de tous ces célèbres personnages venus le plus souvent pour profiter du charme de notre pays, deux marquèrent particulièrement l’histoire de l’île, bien que leur visite fût des plus courtes.

Sadi Carnot, priez pour lui !

Arrivé à La Rochelle, le 10 août 1890, pour l’inauguration du port de La Pallice, Sadi Carnot voulait profiter de son séjour dans cette région pour affirmer, par sa personne, la présence républicaine dans un département où le factieux général Boulanger avait été élu député quelques années plus tôt. C’est ainsi que, le 20 août 1890, dès 7 heures

MONSIEUR LE PRÉSIDENT, VOTRE AVANCE EST LA CAUSE DE MON RETARD.

du matin, l’aviso L’Élan appareillait de La Rochelle à destination de Saint-Martin avec, à son bord, le président de la République et un grand nombre de ses ministres.

Une heure plus tard, malgré une mer houleuse, mais sous un soleil radieux, le président Sadi Carnot mettait pied à terre sur le quai de Saint-Martin. L’accueil de la population ne fut pas – paraîtil – des plus chaleureux, bien que la ville fût décorée des instruments et produits vinicoles du terroirs… Les quelques mots de l’aumônier de la prison ne furent pas non plus pour réchauffer l’atmosphère, lorsqu’il déclara entre autres : « Vous pouvez être assuré de nos prières, car les autorités quelles qu’elles soient en ont toujours besoin… » Le cortège ne s’attarda donc pas dans la capitale du canton sud de l’île et se dirigea vers La Couarde, où le maire de la commune ne l’attendait pas de sitôt.

Ce qui fit dire à ce dernier, selon des sources verbales que l’on se répétait de chai en chai, il n’y a pas longtemps encore : « Excusez-moi, Monsieur le Président, mais votre avance est la cause de mon retard. » Ce à quoi le président aurait répondu : « Que voulez-vous, je suis emporté par mon élan… »

© Gregory CEDENOT - Fotolia.com

Coup de rouge et coup de chapeau Après un accueil nettement plus chaleureux à La Couarde qu’à Saint-Martin, le cortège présidentiel prit rapidement la route du Martray pour contempler « la mer sauvage » et attendre le ministre de la Marine, dont l’attelage avait, à deux reprises, cassé ses traits. Mais déjà les cloches de l’église d’Ars sonnaient à toute volée pour inviter la population à se rendre sur le passage présidentiel. Il était 10 heures quand Sadi Carnot descendit de sa calèche, garée à l’entrée du village, pour marcher, acclamé par la foule, jusque sur la place. Les discours d’usage terminés, et après une rapide visite de l’église, les notables rejoignirent vite leur véhicule, afin d’être à 11 heures au phare des Baleines. Bien que le menu n’égalât pas le festin de la veille à La Rochelle, il fut difficile, pour les officiels, de bouder les huîtres de Loix, les palourdes, les pétoncles, les crabes et les loubines… Le tout arrosé d’un petit vin blanc de Sainte-Marie et d’un vin rouge de La Flotte…

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90/HISTOIRE&PATRIMOINE xxxxxx

O FAIT RIN, M’SIU CONCARNAU, VOT’ CHAPIAT L’EST POUETTE EN PLOMB !

En 1897, La Flotte vit passer un cortège resté célèbre : le président Félix Faure en personne y passa… en quatrième vitesse.

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Aussi n’est-il pas surprenant qu’après un tel repas, le président eût préféré effectuer une petite promenade digestive sur le bord de mer plutôt que d’entreprendre l’ascension du phare…

Cependant, la visite présidentielle tirait déjà à sa fin. À quelques encablures au large, L’Élan attendait le chef de l’État.

Avant d’embarquer sur le canot qui allait le conduire à l’aviso, Sadi Carnot, d’un geste large, salua une fois encore la foule venue l’accompagner jusque sur la grève. Par mégarde, son haut-deforme heurta une Rétaise, curieuse de

voir de près « son » président. Bien vite, celui-ci la pria de l’excuser, mais celleci répondit aussitôt : « O fait rin, M’siu Concarnau, vot’ chapiat l’est pouette en plomb. » Quatre ans plus tard, Sadi Carnot était poignardé par l’anarchiste Caserio.

Une collecte fut faite dans la commune d’Ars qui permit, selon une lettre du maire de l’époque, Paul Petit-Hervé, de déposer sur la tombe du défunt une couronne d’1,50 mètre de diamètre.

Par la suite, le conseil municipal proposa l’érection d’un buste du président.

HISTOIRE&PATRIMOINE Les visites présidentielles/91

Différentes fêtes et souscriptions permirent d’obtenir l’achat d’une statue en bronze pour le prix de 600 francs, livrée en gare de La Rochelle. Elle fut inaugurée le 11 août 1895. Elle restera sur la place jusqu’en 1943, date à laquelle l’armée allemande accapara le buste du président de la IIIe République au titre de métaux non ferreux. On ne l’a jamais retrouvée.

Les armes à la main Pendant des siècles et des siècles, on ne pénétra pas dans l’île de Ré comme un âne dans un moulin, ou comme on passa en voiture sur un pont. Même les plus grands du royaume durent se plier aux exigences de la marée avant de poser leur illustre pied sur le sable de ce petit morceau de France. Le 26 avril 1897, le président Félix Faure ne put échapper à cette règle imposée par la nature, mais l’accueil chaleureux que lui avaient réservé les Rétais valait bien cet effort…

C’est après un déjeuner pantagruélique pris au Casino du Mail de La Rochelle que le cortège présidentiel embarqua à bord de L’Élan, celui qui avait déjà transporté Sadi Carnot du continent à l’île. Selon le quotidien L’Écho rochelais, « le voyage en mer de La Rochelle à l’île de Ré s’est effectué par un temps superbe, avec une mer magnifique. En route, nous avons passé devant quatre navires de la 2e escadre du Nord, qui ont rendu les honneurs… Les matelots ont poussé sept fois le cri de “Vive la République”, tandis que tonnait le canon. » À 13 h 10, le son du canon tiré du haut des remparts de Saint-Martin et le carillon des cloches de la vieille église annonçaient à la population que l’aviso L’Élan entrait dans le port avec son illustre passager. Aussitôt, la foule

Félix Faure.

DR

TOUS LES RÉTAIS GARDÈRENT UN SOUVENIR IMPÉRISSABLE DE LA VISITE DE FÉLIX FAURE…

massée sur la Barbette cria en chœur : « Vive la France ! Vive la République ! » Au pas de charge – car son parcours était minuté –, escorté par une douzaine de dragons à cheval, le président Félix Faure monta la rue de Sully, où un arc de triomphe avait été dressé en son honneur. Tout le long de la rue, impeccablement aligné, le 123e régiment de ligne lui présenta les armes jusqu’à son arrivée à la grande salle du théâtre, car l’hôtel de ville était bien trop petit pour recevoir tous les invités…

De la suite dans les idées Après de nombreux discours et quelques distributions de médailles, le président s’installa dans son landau et le cortège prit la direction de La Flotte, où il arriva à 14 h 30, avec déjà beaucoup de retard sur l’horaire prévu. Là, les discours ne dépassèrent pas cinq minutes, et la distribution des médailles fut faite encore plus rapidement qu’à Saint-Martin, car le président devait encore accrocher une croix de chevalier du Mérite agricole sur la poitrine du maire de Sainte-Marie. À peine le temps de boire un dernier petit pineau et le cortège repartit au grand trot vers Rivedoux où, selon le journaliste de l’époque, un spectacle rutilant l’attendait : « À toutes les maisons blanchies à la chaux (…) flottent des quantités de drapeaux (…). Ce n’est pas simplement dans Saint-Martin mais dans toutes les communes traversées (…) que nous avons trouvé ce luxe de décoration et cet empressement de la population. » Mais le temps pressait, la mer descendait, et le cortège avait pris plus d’une heure de retard. Quand Félix Faure, à 17 h 30, monta dans le canot au son de La Marseillaise et de l’hymne russe, il était grand temps : la barque était sur le point de s’échouer sur le sable…

Il faut l’admettre, la visite de Félix Faure dans l’île fut brève. Mais tous les Rétais venus pour applaudir leur président gardèrent un souvenir impérissable de ce jour mémorable. L’intéressé luimême, satisfait du chaleureux accueil qui lui avait été réservé, fit don, dès son retour à l’Élysée, d’une somme de 100 francs au bureau de bienfaisance de Saint-Martin. Il confia aussi une épingle avec un brillant au sieur de La Couarde qui avait conduit d’une main de maître le landau de six chevaux qui l’avait transporté sur les chemins étroits et cahoteux de Ré la Blanche…

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92/DÉCOUVERTE la mytiloïde sauvage Daniel Massé, chef du Chat Botté, a su mettre en valeur la gastronomie rétaise dans l’établissement créé par ses grands-parents, puis tenu par ses parents.

À DÉGUSTER /93 Le Chat Botté Chai nous Suwanna La Baleine Bleue Carnet de recettes

Le Chat Botté, les saveurs de l’île de Ré TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

Situé à Saint-Clément-des-Baleines, dans le village, Le Chat Botté est un établissement réputé qui a fêté ses 90 ans l’an dernier. Daniel Massé officie aux fourneaux du restaurant créé par ses grands-parents.

C

réé en août 1921 par Florent et Olga Massé, Le Chat Botté est une table incontournable de l’île de Ré.

Daniel Massé, petit-fils des fondateurs, a repris le restaurant avec son épouse en 1984 quand ses parents Léon et Suzanne ont passé le flambeau. Le Chat Botté réunit donc l’histoire de trois générations de la famille Massé, dont les racines sont à Saint-Clément-desBaleines.

la seiche, puis viennent les rougets, les céteaux et les soles en mai et juin. L’arrivée de l’été s’accompagne de langoustines ou de moules de Charron, puis juillet et août sont la meilleure période pour les homards et les turbots. En septembre, il faut privilégier le maigre, le rouget barbarin ou le Saint-Pierre. Et les mois d’octobre et novembre sont tout indiqués pour consommer des Saint-Jacques ou des daurades royales. »

« L’âme du restaurant, c’est le produit local, explique le chef Daniel Massé.

Mes grands-parents et mes parents achetaient la pêche aux professionnels de l’île. Toute la cuisine est fondée sur le vrai produit. » Le homard et le bar en croûte font partie des exemples de cuisine locale qui ont fait la renommée de l’établissement.

Au Chat Botté, le chef met un point d’honneur à ne servir que des poissons sauvages, lui qui est par ailleurs un grand connaisseur de la pêche au sabre (pêche à pied traditionnelle pratiquée sur l’île de Ré). La passion et le respect du produit ont toujours animé les Massé. « Notre souhait, c’est que Le Chat Botté reste familial, convivial. Nous recevons des personnalités, mais rien n’est jamais acquis, il faut rester humble et défendre le terroir. »

« Il est également primordial de respecter la saisonnalité des poissons, souligne Daniel Massé. Avril, c’est le temps de

Restaurant Le Chat Botté 20, rue de la Mairie 17590 Saint-Clément-des-Baleines Tél. : 05 46 29 42 09

L’ÂME DU RESTAURANT, C’EST LE PRODUIT LOCAL. Ile de Ré magazine

publi-rédactionnel

Les Vignerons de l’île de Ré

Des saveurs à découvrir ou redécouvrir…

Depuis toujours, le vin est une histoire d’eau et de soleil. Le vignoble rétais n’a pas dérogé à la règle et le doux climat atlantique a facilité son implantation ainsi que son évolution.

Ses vins, rouge, blanc, rosé, son pineau et son cognac sont une invitation à la convivialité et accompagnent fort bien les produits de notre terroir.

Un peu d’histoire…

60 ans, l’anniversaire de la maturité

La vigne est déjà présente dans l’île à l’époque des Romains. Cependant, elle ne prend son plein essor qu’au XIIe s, lorsque les moines Cisterciens s’installent à l’abbaye des Châteliers. Ces derniers réalisent rapidement que la qualité des différents sols, la proximité du Gulf Stream et la durée de l’ensoleillement annuel sont favorables à l’implantation massive de la vigne. Les luttes incessantes entre Français et Anglais, puis les guerres de Religion retarderont le développement économique de l’île, mais au début du XVIIe s, une partie des vins blancs est distillée et ses eaux-de-vie partent, depuis le port de Saint-Martin, vers l’Europe du Nord.

En 1951, les viticulteurs se regroupent au sein d’une coopérative qui leur facilitera les achats, prendra en charge le conditionnement des produits et leur permettra de mieux vendre leur production. Uniré a fêté son soixantième anniversaire en décembre 2011. Depuis une dizaine d’année, la coopérative s’est attachée à l’amélioration de la qualité de ses vins afin d’élargir et de pérenniser le marché pour ses adhérents, si bien que ses pineau et cognac sont en AOC (appellation d’origine contrôlée) et ses vins en IGP (indication géographique protégée).

De nos jours, la vigne couvre 600ha, essentiellement dans le sud de l’île. La particularité de ce vignoble planté pour moitié en cépages noirs et blancs-merlot, cabernet franc, cabernet sauvignon, négrette, chardonnay, sauvignon c’est que l’autre moitié est plantée en ugni blanc, cépage destiné à la production du cognac.

Le produit phare est le pineau Ilrhéa, de l’ancien nom de l’île, qui se déguste en blanc ou rosé, toujours bien frais. L’autre grande vedette : le Rosé des Dunes accompagne à merveille poissons et grillades.

Crédit photos : isabelle druon - Texte : Catherine Bréjat

Toute la richesse et la diversité d’un vignoble

Cognac isle de Ré - XO

Les nouveautés Cette quête qualitative a produit l’an passé un excellent vieux pineau blanc « Heure d’Été » à la robe dorée qui a reçu la Médaille d’or « Concours des Féminalises de Beaune » 2011 ainsi qu’un cognac XO Isle de Ré de dix ans d’âge à déguster plutôt en digestif, mais également en apéritif.

Soif d’évasion : Merlot, Rosé, Sauvignon, Chardonnay.

Royal, Rosé des dunes, Le Petit Sergent : des plaisirs inégalables

Pineau rosé, Pineau blanc

Nous contacter : Les Vignerons de l’île de Ré SCA Uniré Route de Sainte-Marie 17580 Le Bois Plage en Ré Tél . 05 46 09 71 61

96/À DÉGUSTER Chai nous comme Chai vous

Chai nous comme Chai vous : du nouveau en 2012 !

TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY .

Chai nous comme Chai vous : un établissement original, où le chef propose désormais un menu à la carte, dans un ancien chai transformé en restaurant convivial.

D

ans une petite rue, près du port de La Flotte, se niche une table atypique. Florence et Laurent Favier ont ouvert Chai nous comme Chai vous en 2007. « Coup de chance, l’inspecteur du Michelin est passé un mois après l’ouverture, et nous étions dans le guide en 2008 », se souvient le chef. Cinq ans après, les guides et le bouche-à-oreille ont une conséquence : en saison il faut – vraiment – songer à réserver ! D’autant que la salle ne peut accueillir que 25 couverts.

Des vins par centaines Nouveauté en 2012, Chai nous comme Chai vous propose désormais un choix à la carte (entrée-plat-dessert : 45 € ; entrée-plat : 37 € ; plat seul : 25 €).

Car jusqu’ici, Laurent Favier proposait un menu unique de dégustation. « Cela faisait de moi le restaurateur le plus totalitaire de l’île de Ré, s’amuse le chef. Avec cette nouvelle formule à la

LAURENT FAVIER VOUS ACCUEILLE PRÈS DU PORT DE LA FLOTTE.

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carte, mon produit fétiche reste bien sûr le produit de saison. Et pour l’ambiance, c’est comme à la maison. » Sur la nouvelle carte, parmi les entrées, le carpaccio de noix de Saint-Jacques et son spaghetti de choux rave croise les asperges blanches des Landes accompagnées d’œufs bio mollets et d’un sabayon noisette. Du côté des plats, le filet de canette laqué au soja et au miel vous fera hésiter avec la lotte à la plancha.

Enfin, Chai nous comme Chai vous se distingue également par sa carte des vins comptant 225 références.

Chai nous comme Chai vous 1, rue de la Garde 17630 La Flotte Tél. : 05 46 09 49 85 Service traiteur sur demande

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POUR L’AMBIANCE, C’EST COMME À LA MAISON.

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La gastronomie du siam à Saint-Martin

Des saveurs raffinées pour les palais les plus fins À l’entrée de Saint-Martin, face au parking Vauban, ce restaurant thaïlandais, le premier dans l’île, est installé depuis l’an passé dans un merveilleux jardin tropical cerné de bambous et planté de palmiers. Impossible d’échapper au charme et à la sérénité de ce lieu exceptionnel.

Ce restaurant offre une authentique cuisine thaïlandaise. Les saveurs des herbes aromatiques de cette grande cuisine du sud-est asiatique séduisent les gourmets. Cependant c’est aussi une gastronomie très relevée et Manorom Siackhasone, le chef du Suwanna et son épouse Suwanna Tusanapinij ont trouvé la solution pour satisfaire aussi bien les connaisseurs qui apprécient l’explosion en bouche des piments parfumés que les clients moins avertis : il suffit de préciser à la commande si l’on veut son plat avec ou sans piment.

La carte, reflet de cette gastronomie thaïlandaise qui évolue des plats traditionnels des royaumes du Siam au nord à une cuisine des îles, plus épicée vers le sud, propose une dizaine d’entrées et un peu plus de plats, régulièrement renouvelés selon les trouvailles du marché. Et toujours présentes, les spécialités que sont les nems thaïlandais, le pad thaï ou le canard laqué sauce aigre-douce au tamarin.

Quant aux desserts, ils sont à la fois typiquement asiatiques comme ces perles de coco aux graines de sésame caramélisées auxquelles on ne résiste pas, ou bien français mais avec une pointe d’exotisme quand même comme ces crèmes brûlées… au lait de coco.

La carte des vins propose de belles références charpentées pour accompagner cette cuisine épicée.

L’endroit est beau, la cuisine excellente, l’accueil agréable et le service attentionné. Les prix restent abordables et des formules permettent le midi de déjeuner pour 18 ou 24€. Le soir à la carte il faut compter une moyenne de 30€ par personne. À essayer absolument le dimanche à partir de 11 heures, un brunch asiatique sous forme d’un buffet convivial et composé de spécialités thaï et japonaises.

Les dames adorent ! Autre atout du restaurant à ne pas négliger, possibilité de vente à emporter !

Nous contacter : Suwanna 20 Cours Vauban (face parking Vauban) 17410 Saint-Martin de Ré Tél . 05 46 07 04 04 Réservation conseillée

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Do Siackhasone et Suwanna Tusanapinij posent à côté de l’authentique tuk-tuk thaïlandais des années 1970 qui trône à l’entrée du restaurant.

À DÉGUSTER Suwanna /101

Un vaste jardin à l’écart du port de Saint-Martin, une cuisine raffinée : le restaurant Suwanna propose de la cuisine thaï, une nouveauté sur l’île.

Suwanna ou l’Asie en Ré TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY .

S

itué juste avant le port de SaintMartin, face au parking Vauban, le restaurant Suwanna a ouvert en décembre 2010. Les murs abritaient précédemment Le Bô. Suwanna Tusanapinij et Do Siackhasone ont découvert cet endroit presque par hasard, et ont décidé d’y créer un restaurant asiatique (le seul de l’île). « Nous tentons l’aventure en province, et c’est notre premier établissement saisonnier, explique Do Siackhasone. Nous avons déjà deux restaurants à Paris, mais trouver un cadre comme celui-ci dans la capitale est impossible. J’ai craqué en découvrant le cadre et le très beau jardin, qui apporte un côté très zen et asiatique. »

Brunchs au menu DÉPAYSEMENT À QUELQUES PAS DU PORT DE SAINT-MARTIN.

Le restaurant Suwanna a une carte composée à 80 % de plats thaïlandais.

Ils sont élaborés en suivant les recettes traditionnelles à la lettre. « Nous essayons de mettre à la carte les standards de la cuisine thaï. Celle-ci requiert beaucoup d’épices et d’herbes, comme le

basilic thaï, la citronnelle ou le galanga.

Ce sont des produits rares, raffinés, et nous sommes parfois obligés de nous approvisionner sur Paris. Beaucoup de Rétais connaissent la Thaïlande et viennent chez nous pour déguster certains plats qu’ils connaissent et apprécient. » La carte du Suwanna vient d’être renouvelée pour la saison 2012, avec plus de choix. Vous pourrez goûter le canard laqué désossé au basilic, sauce tamarin, ou le pat thaï, plat national de Thaïlande. L’établissement propose également des brunchs à partager en famille ou entre amis, les samedi et dimanche en saison (et le dimanche seulement hors saison), de 11 h à 15 h.

Suwanna 20, cours Vauban 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 07 04 04

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102/À DÉGUSTER La Baleine Bleue

Il y a plus de 20 ans, Philippe Bodart créait

La Baleine Bleue sur l’îlot du port de Saint-Martinde-Ré. Aujourd’hui, le restaurant est une institution de l’île de Ré.

La Baleine Bleue, au cœur du port TEXTE & PHOTOS YANN WERDEFROY.

P

hilippe Bodart, issu d’une famille rétaise, a créé son premier restaurant à Saint-Martin-de-Ré en 1979. Le Grand Guillou était un des endroits les plus courus de l’île, où quelques acteurs pas encore célèbres ont animé les soirées… et l’ont suivi à La Baleine Bleue quelques années plus tard.

Sea, sel & sun Entretemps, Philippe Bodart a travaillé aux Antilles et à New York. « J’ai toujours aimé naviguer, j’ai travaillé à SaintBarthélemy. C’est là-bas, et aux ÉtatsUnis, que j’ai découvert une autre façon de travailler et de servir. J’avais une idée Ile de Ré magazine

précise du style que je voulais apporter, en sortant des standards de la restauration classique. Un style élégant, tout en conservant une certaine bonne humeur.

Le travail du restaurateur, c’est aussi de sortir les clients de leur quotidien. Ici, on a les pieds dans l’eau, les bateaux tout autour. De quoi dépayser nos hôtes et leur donner le sourire ! » L’alchimie de l’endroit vient aussi de sa position stratégique en matière d’ensoleillement : le soleil baigne la terrasse du lever au coucher, toute l’année. « Pourtant, quand j’ai acheté en 1989, personne n’en voulait, l’îlot avait mauvaise réputation. »

CUISINE « BISTRONOMIQUE » ET TERRASSE ENSOLEILLÉE.

À DÉGUSTER xxxxxxxxxxx/103

VFBVFDBG LUPTUR MODI NAM SAE. ITAE PELLAM, VOLORAT.

Avec le temps, l’îlot du port de Saint-Martin a changé, il est devenu plus accueillant.

La Baleine Bleue, elle, est devenue une institution. « Pour cela il faut être persévérant, pugnace. Notre cuisine est de la “bistronomie”, on ne recherche pas l’étoile.

Un endroit devient une institution en étant constant dans la qualité. »

La Baleine Bleue

sur l’îlot du port 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 09 03 30

Philippe Bodart, créateur de La Baleine Bleue, devant l’établissement.

Le chef Christophe Rouillé – ancien de chez Guy Savoy et Boyer-Les Crayères – propose une cuisine inventive, créée à partir de produits frais et sauvages. L’esprit maison n’a pas changé en 20 ans : un lieu de fête et de plaisir culinaire.

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104/À DÉGUSTER Carnet de recettes

Les plaisirs de la table ne se goûtent pas uniquement dans les nombreux (bons) restaurants qui garnissent le territoire de l’île. Voici donc quelques idées iodées pour profiter des innombrables saveurs de la mer…

PRÉPARATION : 45 min INGRÉDIENTS, POUR 4 PERSONNES :

1 oignon rouge, 1 poireau, 1/2 courgette 300 g de pommes de terre, 3 c. à s. d’huile d’olive 50 ml de vin blanc sec, 150 ml de bouillon de poisson 400 g de cabillaud, quelques brins d’aneth 100 ml de lait, poivre du moulin, sel 2 oignons nouveaux, 1/2 orange

Pot-au-feu léger au cabillaud

L

Rôti de la mer

PRÉPARATION : 25 min INGRÉDIENTS

F

©Le Creuset

aire préparer par votre poissonnier un morceau de loup de 1 kg. Préchauffer le four th. 7 / 210 °C. Recouvrir votre plan de travail de film alimentaire, puis badigeonner votre poisson avec l’huile d’olive et le saupoudrer de Kari Gosse. Envelopper complètement avec le film alimentaire. Laisser reposer au réfrigérateur pendant 20 min.

Pendant ce temps, cuire les légumes dans la cocotte ronde Le Creuset avec le bouillon cube et les 3 verres de vin blanc. Retirer le film alimentaire, déposer votre poisson dans la cocotte au milieu des légumes, et remettre au four 20 min. Éteindre votre four et laisser reposer votre préparation 5 bonnes minutes : la chair va se détendre et être plus moelleuse.

Les légumes doivent être juste croquants.

Au moment de servir, ajouter la crème pour adoucir le fond de sauce au vin blanc.

Je vous conseille un Pinot noir d’Alsace pour continuer dans le contraste.

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©Le Creuset

avez tous les légumes. Coupez l’oignon et le poireau en rondelles, et les courgettes et les pommes de terre en tranches. Faites chauffer 3 c. à s. d’huile d’olive dans une grande cocotte et faites-y revenir l’oignon et les pommes de terre pendant 5 minutes.

Ajoutez les poireaux et mélangez bien.

Arrosez avec le vin et portez à ébullition. Laissez réduire le vin de moitié avant d’ajouter le bouillon. Laissez mijoter 20 minutes jusqu’à ce que les pommes de terre soient cuites. Ajoutez le cabillaud, les courgettes et l’aneth, et laissez mijoter encore 15 minutes jusqu’à ce que le cabillaud soit cuit et que la chair se détache facilement des arêtes.

Ajoutez le lait, donnez quelques tours de moulin à poivre et salez. Répartissez le pot-au-feu dans plusieurs bols et terminez en ajoutant les oignons nouveaux, le jus et le zeste d’orange.

1 morceau de loup de 1 kg 1 grosse aubergine 4 navets 2 oignons rouges 3 endives rouges 300 g de petits pois frais 1 c. à c. de Kari Gosse (ou de curry) 3 c. à c. d’huile d’olive 1 bouillon cube aux herbes 3 verres de vin blanc 2 c. à s. de crème fraîche liquide

CrĂŠdit photo : Cerise De Carvalho

106/À DÉGUSTER Carnet de recettes

©Le Creuset

Pot-au-feu sud-africain

PRÉPARATION : 50 min INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES

MARINADE PIRI-PIRI 2 à 4 petits piments frais épépinés et finement hachés, le jus de 2 citrons 1 CS de coriandre fraîche, finement hachée, 1 CS d’huile, 2 gousses d’ail pressées POT-AU-FEU 500 g de filets de poisson (au choix : dorade, perche du Nil…) 3 pommes de terre moyennes, 2 tomates, 2 oignons rouges 1 CS de beurre, 400 ml de bouillon de poisson 1 CC de gingembre, 8 abricots secs 100 g de scampis, 100 g de moules cuites, coriandre fraîche

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P

our la marinade, mélangez tous les ingrédients au robot ménager.

Badigeonnez le poisson de marinade. Versez le reste dans un plat et déposez le poisson dessus. Laissez reposer 30 minutes au frais. Lavez les pommes de terre et les tomates, et coupez-les en morceaux. Épluchez l’oignon et coupez-le en quatre. Mettez l’oignon et les pommes de terre dans une cocotte. Faites-les revenir dans un peu de beurre. Ajoutez le bouillon, le gingembre, les tomates et les abricots. Laissez mijoter 15 minutes.

Au besoin, ajoutez un peu de bouillon. Laissez mijoter encore 10 à 15 minutes.

Servez avec de la coriandre fraîche.

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OCEAN & BOIS

L’aménagement de vos rêves Proche du pont de l’Ile de Ré, OCEAN & BOIS est une entreprise de second œuvre en bâtiment.

Pour tous vos travaux d’agencement intérieur (menuiserie, cloisons, plafonds, parquets, peinture) et d’aménagement extérieur (terrasses, bardages, clôtures, portails, serrurerie, peinture extérieure), OCEAN & BOIS vous accompagnera dans votre projet, de l’élaboration à la réalisation.

L’entreprise est dotée d’un bureau d’études qui propose des solutions techniques adaptées aux envies de ses clients et à leur budget. Simple ou complexe tous les projets bénéficient de conseils personnalisés et d’un suivi par un interlocuteur unique.

OCEAN & BOIS dispose de deux ateliers de fabrication, bois et métal, afin de proposer des réalisations sur-mesure et originales, notamment en alliant ces deux matériaux (le bois et le métal).

Forte de son expérience et de son personnel qualifié, OCEAN & BOIS effectue des prestations de qualité sur l’Ile de Ré, La Rochelle et ses alentours.

Nous contacter :

OCEAN & BOIS

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À DÉGUSTER Carnet de recettes/109

Tarte aux figues

PRÉPARATION :

20 min

D

ans une terrine, mélanger le beurre coupé en petits morceaux, la farine et le sel. Ajouter 1/2 verre d’eau pour obtenir une pâte souple mais non collante ; travailler assez rapidement du bout des doigts.

Mettre la pâte en boule. Laisser reposer 1 h. Préchauffer le four. Pendant ce temps, essuyer soigneusement les figues, puis les équeuter, et fendre légèrement en croix la partie pointue.

Mélanger le sucre et les amandes. Étaler la pâte au rouleau et garnir le moule à tarte Le Creuset beurré.

Saupoudrer le fond de tarte avec les 2/3 du mélange sucre-amandes.

Déposer les figues dessus avec soin.

Saupoudrer avec le reste du mélange sucre-amandes. Cuire au four 35/40 min à th. 7-8 / 220 °C. Sortir du four sur une grille. Servir tiède ou froid.

INGRÉDIENTS,

Pour la pâte brisée 200 g de farine, 100 g de beurre 1 pincée de sel

©Le Creuset

900 g de figues (plutôt bien mûres) 75 g d’amandes en poudre 75 g de sucre en poudre

Gratin de myrtilles et poire PRÉPARATION : 15 min INGRÉDIENTS

1 poire, 200 g de myrtilles congelées, 1 œuf 20 g de sucre en poudre, 1 c. à s. de farine 20 cl de lait, cannelle, muscade 20 g de beurre, sel

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©Le Creuset

réchauffer le four th. 6 /180 °C. Éplucher la poire et la couper en 2 dans le sens de la longueur puis enlever le cœur et les pépins. Couper la poire en 2 dans la largeur et disposer 1/2 poire dans chaque mini-cocotte Le Creuset avec les myrtilles.

Battre l’œuf avec le sucre et 1 pincée de sel, ajouter le beurre ramolli et la farine. Bien mélanger.

Ajouter doucement le lait, en fouettant.

Verser ensuite le mélange sur les fruits et saupoudrer de cannelle et de muscade.

Enfourner pendant 35 minutes. Servir tiède ou froid.

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110/DÉCOUVERTE la mytiloïde sauvage

CLASSÉES DEPUIS 2008 AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO.

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

© Office de tourisme de Saint-Martin-de-Ré

La place forte

La citadelle et les fortifications, faisant partie du Réseau des sites majeurs de Vauban, sont, à ce titre, classées depuis juillet 2008 au Patrimoine mondial de l’UNESCO. La place forte, composée d’une enceinte urbaine (en accès libre) s’appuyant sur une citadelle (qui ne se visite pas), est même considérée comme un réduit militaire exemplaire. Des visites guidées organisées par l’office de tourisme dévoilent les secrets de cette construction majeure, révélatrice du génie architectural et militaire français au temps du Roi-Soleil. infos Visite guidée des fortifications : tous les mardis à 10 h 30 en saison.

05 46 09 74 51 contact@saint-martin-de-re.net Ile d’Oléron magazine www.saint-martin-de-re.net

RÉ PRATIQUE /111 Les sites incontournables Ré en vélo Sorties enfants Expo : Raphaël Drouart La Maline fait du bruit Rendez-vous de l’été Ré-trospective 2011 À lire

SITES TOURISTIQUES :

les visites incontournables de l’île TEXTE SÉBASTIEN DROUET.

Hauts lieux du patrimoine local, sites naturels d’exception ou petits trésors à découvrir au gré d’une simple balade, l’île de Ré regorge d’endroits à visiter, ou simplement à regarder. Nous avons recensé, d’est en ouest, village par village, ces curiosités qui donnent du sel à un séjour rétais.

RIVEDOUX-PLAGE

SAINTE-MARIE-DE-RÉ

La redoute

Le clocher

« La redoute de Rivedoux, étant non seulement le site le plus exposé de toute l’île mais aussi de tout le royaume, mérite d’être considérée comme l’un des plus importants. » Tel était l’avis de Vauban sur cet édifice qui, s’il n’a plus grand-chose de redoutable, n’en demeure pas moins un vestige du réseau défensif organisé sur l’île par l’ingénieur militaire, dans le cadre de la défense plus générale de la rade de Rochefort. Signalons aux passionnés qu’à Ars, à l’endroit le plus étroit de l’île, demeurent quelques vestiges du fort du Martray, bâti sur le même modèle que la redoute de Rivedoux. infos 05 46 09 80 62

Comme ceux de Saint-Martin ou d’Ars, le clocher de l’église Notre-Dame-del’Assomption de Sainte-Marie fait partie des petits joyaux de pierre de l’île de Ré.

Et comme l’église Saint-Martin, celle-ci aussi a connu une histoire troublée. Née au XIIe siècle et fortifiée au fil du temps, pratiquement détruite lors des guerres de Religion, restaurée, reconstruite, elle ne recèle plus guère d’éléments d’origine. Son clocher date tout de même du XIVe siècle. La vue, de là-haut, est superbe, mais il faut impérativement réserver auprès de l’office de tourisme. infos 05 46 30 22 92

Ile de Ré magazine

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RÉ PRATIQUE Les sites incontournables/113

Les écluses

Depuis le Moyen Âge, les écluses, ou pêcheries, témoignent d’un art de construire et de pêcher unique. Ces constructions de pierres sèches, en forme de fer à cheval, qui se découvrent à marée basse, étaient (la pratique est désormais interdite) de véritables pièges à poissons : bars, seiches, mulets… Mais c’est un patrimoine fragile : il n’en reste guère que 14 – contre 140 dans les années 1870 –, essentiellement situées sur la côte sauvage.

L’Association de défense des écluses à poissons de l’île de Ré (ADEPIR) essaie de les entretenir au mieux. infos Visite guidée des écluses : 05 46 37 47 50

LA FLOTTE

Le fort de la Prée

Ouvert au public depuis 2005 seulement, cet ouvrage contemporain de Louis XIII est antérieur à la place forte située à Saint-Martin. C’est ainsi que La Prée, élément capital dans la débâcle

des Anglais à l’automne 1627, se présente comme le plus ancien bâtiment militaire de toute l’île. Restauré et géré par une association, le fort sert de cadre à différentes animations, comme des spectacles, des visites nocturnes… et des mariages. infos 01 45 88 17 00 contact@fort-la-pree.com www.fort-la-pree.com

L’ABBAYE RESTE UN BUT DE PROMENADE APPRÉCIÉ DES AMOUREUX D’HISTOIRE ET DE PAYSAGES. LA FLOTTE

L’abbaye des Châteliers

La Maison du Platin

Connue aussi sous le nom de NotreDame-de-Ré, cette abbaye cistercienne fondée au XIIe siècle n’est plus que ruines. Mais quelles ruines ! Pillée, incendiée au fil des siècles, surtout au moment des guerres de Religion, puis revendue comme bien national, l’abbaye dite « des Châteliers », contemporaine des Plantagenêts tout-puissants et de la reine Aliénor, reste un but de promenade apprécié des amoureux d’histoire et de paysages.

Pour s’imprégner des coutumes locales, rien ne vaut une visite dans cette ancienne librairie, où les membres de l’association « Flottille en Pertuis » ont pu déposer toute leur collection d’objets en rapport avec la vie maritime et rétaise. Les curieux restés sur leur faim devant l’abbaye des Châteliers retrouveront ici des éléments mis au jour lors de fouilles archéologiques. infos 05 46 09 61 39 maison.du.platin@wanadoo.fr www.maisonduplatin.fr

DR

LA MARINE RÉTAISE A TOUJOURS LE VENT EN POUPE…

Ile de Ré magazine

114/RÉ PRATIQUE Les sites incontournables

Le musée Ernest Cognacq

L’ÎLE DE RÉ COMPTE 400 HECTARES DE MARAIS SALANTS.

Occupant une partie de l’hôtel de Clerjotte, datant de la fin du XVe siècle et embelli de deux ailes aux XVIe et XVIIe, le musée Cognacq conserve d’importantes collections liées notamment aux arts et traditions populaires. Jusqu’au 12 mars 2013, il présente une exposition intitulée « Ré, les facettes d’une île ». Toutes les facettes, donc, sont dévoilées, du néolithique au XXe siècle, à travers objets, céramiques précieuses, cartes, dessins, peintures… infos 05 46 09 21 22 http://saint-martin-de-re.fr

LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

© Coopérative des sauniers de l’île de Ré

La cave coopérative

Le saunier doit régler le niveau d’eau et tirer le sel avec un simoussi.

LOIX

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

L’écomusée du Marais salant

Le clocher de l’église Saint-Martin

Activité traditionnelle qui aurait pu mal tourner dans les années 1990, la production de sel sur l’île de Ré remonte au XVe siècle. Aujourd’hui, ils sont une centaine de sauniers à perpétuer le métier, sur une surface totale de 400 hectares, produisant, au mieux, 4 500 tonnes d’or blanc dans une année. Le processus du sel, le savoir-faire des sauniers, les secrets du métier, le passé, le présent et l’avenir de la production sont évoqués par le menu dans cet écomusée où l’on vend, en outre, des produits salins made in Ré ! infos 05 46 29 06 77 ecomusee@marais-salant.com www.marais-salant.com Ile de Ré magazine

La vue du haut de cet édifice, qui a connu une histoire pour le moins tourmentée – édifié une première fois au XIVe siècle, il a été détruit, reconstruit, puis s’est effondré avant d’être rebâti –, est vantée dans tous les guides touristiques. La richesse architecturale de la ville principale se révèle alors dans toute sa splendeur. À noter : un tour d’horizon complet, à 360°, est possible sur le site Internet de l’office de tourisme. Mais rien ne vaut la sensation du réel ! infos 05 46 09 58 25 contact@saint-martin-de-re.net www.saint-martin-de-re.net

C’est dans un office de tourisme centenaire (!) que vous trouverez tous les documents nécessaires à une belle balade forestière au Bois-Plage. Mais, comme un séjour sur l’île de Ré ne saurait se concevoir sans une dégustation de cognac, de pineau ou de vins du cru, nous vous invitons à vous rendre aussi dans cette cave coopérative qui ne reçoit que les raisins des 70 vignerons de l’île et réalise les opérations de pressage, de vinification et de mise en bouteilles sous la signature des « Vignerons de l’île de Ré ». infos 05 46 09 23 09 www.vigneronsiledere.com

LA COUARDE-SUR-MER

Les cadrans solaires Dans la série « petits trésors », voici quelques-unes des curiosités de ce village.

Au hasard d’une balade, amusez-vous donc à scruter les murs des maisons…

Il y a par exemple le cadran de l’aprèsmidi du 15, rue Pasteur, celui gravé sur pierre, au style « aile de requin », du 2 de la rue du Ventoux, et son voisin du n° 8, dit « méridional orienté », ou encore les deux cadrans de la cour des Poilus, le cadran déclinant du matin du 6, Grande Rue… Un vrai jeu de piste ! infos 05 46 29 82 93

RÉ PRATIQUE Les sites incontournables/115

LOIX

L’atelier Quillet

Loix, déjà réputée pour ses marais salants et son fromage, se taille une belle réputation auprès des amateurs de vieux livres, grâce à cet atelier spécialisé dans la restauration des ouvrages et des documents anciens : estampes, parchemins, gravures, manuscrits, aquarelles, plans… Parmi ces joyaux, le manuscrit original de l’appel gaullien du 18 Juin. Une librairie attenante à l’atelier attend les curieux ! infos 05 46 29 04 25 atelier@quillet.fr www. quillet.fr

ARS-EN-RÉ

L’Huîtrière de Ré

Située à l’endroit le plus étroit de l’île, cette ferme bien particulière offre un parcours-découverte de l’univers ostréicole, entre outils anciens et écrans numériques. Tous les aspects de cette activité sont expliqués en détail, de manière ludique ; toute son histoire aussi, Tony Berthelot, ostréiculteur de son état, se doublant d’un historiographe hors pair. La projection d’un film de 1907, véritable pépite, plonge le visiteur dans l’ambiance de l’époque.

Et bien sûr, les huîtres ne sont pas loin, qui attendent les gourmets à la sortie de l’exposition… infos 05 46 29 44 24 www.huitrieredere.com

LES PORTES

Le phare des Baleines

La Maison de la Dune

Récemment repeint, ce vieux monsieur achevé en 1854 culmine à 57 mètres. Les courageux atteignent son sommet au bout de 257 marches, goûtant là-haut une vue unique sur la côte charentaise, Aix, Oléron, fort Boyard, avant de s’offrir la visite du musée, aménagé dans l’ancienne école des gardiens de phare, puis d’aller saluer, comme il se doit, la vieille tour toute proche. Construite en 1682, elle est l’un des trois plus anciens phares français. infos 05 46 29 18 23 pharedesbaleines@wanadoo.fr www.lepharedesbaleines.fr

À l’origine, rien ne prédisposait cette construction à devenir un lieu touristique : elle n’a été, pendant un siècle et demi, qu’un abri pour le Service des eaux et forêts ! C’est aujourd’hui un petit lieu muséographique où tout ce qui concerne le milieu dunaire est expliqué. Saviez-vous qu’il existe différents types de dunes, et que celles-ci accueillent des végétaux bien particuliers ? Pour les connaître, venez donc faire un tour à la maison… infos 05 46 29 52 71

LES PORTES

Lilleau des Niges

© LPO-RN Lilleau des Niges

Le clocher de l’église SaintÉtienne

Ars et son clocher du XVe siècle ! S’il sert aujourd’hui de point de repère aux cyclistes qui essaient de rallier le village comptant parmi les plus beaux de la région (et de France), le clocher blanc à pointe noire est aussi un amer pour les navigateurs. Il sera la vedette, le 29 août prochain, d’un son et lumière organisé à partir de 22 h 30, et retraçant l’histoire du village et de ses habitants. infos 05 46 29 46 09 ot-arsenre@wanadoo.fr

SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES

Créée il y a 32 ans – c’est le premier espace consacré à la protection des oiseaux sauvages dans le département –, cette réserve naturelle de 236 hectares est le refuge des oiseaux migrateurs. Mais l’accès est en grande partie interdit aux promeneurs. Ces derniers peuvent cependant observer les espèces animales depuis les pistes cyclables et un chemin pédestre aménagé. Pour entrer plus intensément dans cet univers, il suffit de se renseigner auprès de la Maison du Fier, qui organise des visites commentées toute l’année. infos 05 46 29 50 74 lilleau.niges@espaces-naturels.fr www.lilleau.niges.reservesnaturelles.org Ile de Ré magazine

Vert Marine Piscines

Georges & Guillaume OTT

1, Place du Bois de l’Ardillier • 17630 La Flotte-en-Ré • Tél./Fax : 05 46 09 20 60 • Mobile : 06 09 40 63 59

georgesott@orange.fr

RÉ PRATIQUE Ré en vélo/117

Afin de protéger la nature, l’île favorise plus que jamais les deux-roues.

Les balades à vélo, c’est tellement plus pittoresque…

En roues libres !

TEXTE ELSA LE MANH HO.

Le royaume de la (Petite) Reine Avec sa centaine de kilomètres de piste cyclable aménagée, l’île de Ré est un véritable paradis du vélo. Alors, avec un peu d’« huile de genou », visitez les trésors de l’île en toute tranquillité. En cas de coup de pompe, un réseau de bus sillonne l’île et vous ramène (avec votre vélo) à bon port. Une bonne occasion de découvrir, par exemple, la réserve naturelle de Lilleau des Niges…

L

es nombreux loueurs de deux-roues ont un point commun : ils sont ouverts 7j/7, qu’ils proposent des VTT, des VTC, des remorques pour bébés, des accessoires (les casques ne sont pas obligatoires mais fortement conseillés), des tricycles (pour ceux qui manqueraient d’équilibre), des modèles enfants, etc. N’hésitez pas à utiliser les services de réservations en ligne : non seulement ils vous évitent les déconvenues de dernière minute, mais ils permettent parfois de bénéficier de réductions.

Par ici la sonnerie Certains loueurs offrent des services en plus. La Maison des vélocipèdes propose, entre autres, des vélos pour les personnes handicapées : handi bike sport, vélo poussé, handi bike. www.maisondesvelocipedes.fr

Marre du traditionnel deux-roues ? ­Yootoo propose une gamme de vélos « exotiques ». Au choix, vous pouvez opter pour le modèle Grand Bi, le vélo des pionniers des années 1870 (avec au préalable une petite leçon de conduite), ou le Monster, un vélo de 36 pouces, histoire de ne pas rouler incognito sur les pistes de l’île ! La palme de l’originalité revient à 1+ Cycles, qui propose de créer votre monture sur mesure !

Yootoo : www.cycles-yootoo.com - 1+ Cycles www.1pluscreation.com

© MZ

S’il vous est impossible de laisser seul votre compagnon à quatre pattes, l’entreprise Neaud Morin a la solution : le porte-chien. Adaptable à tous les vélos, il vous permet d’emmener Médor visiter l’île, à condition qu’il pèse moins de 14 kg ! Après avoir passé des heures dans les embouteillages, il est bien légitime qu’il profite lui aussi de l’air du large. www.neaud-morin.com

Sé-cu-ri-té !

Parce qu’un cycliste averti en vaut deux, voici quelques conseils indispensables à respecter sur la route : • Roulez en file indienne, pas de front.

• Respectez les panneaux de signalisation et descendez de vélo dans les zones piétonnes.

• Conservez toujours sur vous votre pièce d’identité et si possible l’adresse de votre lieu de résidence.

Sur les pistes, vous remarquerez un code alphanumérique qui est présent tous les 200 mètres. Ces indications, très précieuses, permettent aux services de secours de localiser le lieu d’un accident très rapidement. Les deux premières lettres se réfèrent au nom de la commune, les quatre chiffres suivants indiquent l’itinéraire et la distance depuis le point de départ.

Ile de Ré magazine

118/RÉ PRATIQUE Sorties enfants

L’île aux enfants TEXTE ELSA LE MANH HO.

S

i les vacances signifient repos, farniente et soleil pour bon nombre d’entre nous, c’est souvent loin d’être le cas des enfants. Heureusement, sur l’île, on sait s’y prendre pour les divertir…

Pleine mer L’île est indissociable des sports nautiques et des activités en extérieur. Dès l’âge de 5 ans et jusqu’à l’âge adulte, il est possible de s’initier ou de se perfectionner à différents sports : voile, planche à voile, bateau à moteur, surf, kayak, etc. Plusieurs écoles sont présentes sur l’ensemble de l’île. Le Centre Nautique Couardais de Goisil propose, par exemple, des stages selon l’âge de votre enfant avec des objectifs particuliers à chaque étape. Ainsi, le petit « Moussaillon » (5/6 ans) a trois jours pour découvrir la planche, le surf, le kayak, l’Optimist et le catamaran. Le « Mousse » (dès 6 ans) doit lui apprendre à manœuvrer l’Optimist avec, à la clé, la traversée du bassin. Le « Matelot » (dès 7 ans) a le choix entre la planche, le catamaran (à deux) et l’open pic (navigation en solitaire), mais toujours en bassin. Les activités en mer sont proposées à partir de 10 ans. www.asso.ffv.fr/cncg/accueil.html www.iledere-voile.com

Pour les flibustiers Les apprentis pirates (entre 5 et 12 ans) ont fort à faire pour trouver le trésor de Vauban, caché depuis plus de Ile de Ré magazine

L’aquarium de La Rochelle.

trois siècles. Tout en pourchassant les indices, ils découvrent les fortifications de Vauban à Saint-Martin-de-Ré. Cette activité, qui permet de se dépenser tout en s’amusant, a lieu tous les mercredis en saison. À La Couarde-sur-Mer, c’est toute la famille qui est conviée à la chasse au trésor : le mystère de la couronne d’Henri IV. L’investigation n’est qu’un prétexte à découvrir le village et ses lieux insolites. Enfin, si la chasse vous ennuie mais que vous aimez découvrir le patrimoine autrement, il vous reste toujours la possibilité de visiter le fort de La Prée à la tombée de la nuit. Insolite, cette visite contée à la lueur des chandelles narre l’histoire de Guillaume Gatien, soldat de Louis XVIII en poste au fort de La Prée. Tous les mardis et jeudis, entre le 13 juillet et le 15 septembre, à La Flotte-en-Ré.

Pensez à réserver auprès de l’office de tourisme

En balade L’été est aussi la saison des découvertes. Alors pourquoi pas une balade en poney. C’est l’occasion de découvrir l’île et de goûter à l’équitation (www. ilederecheval.com). À Saint-Martin-deRé, on vous propose une balade à dos

d’âne en culottes ! Déguisements qui ne manqueront pas d’amuser les petits et les grands. On vous laisse découvrir la signification de ce drôle d’accoutrement…

Les grands classiques Plusieurs cirques officient durant l’été à Saint-Martin-de-Ré : du 6 au 8 juillet, du 15 au 21 juillet et du 6 au 8 août. À Ars-en-Ré, sur le marché, tous les jours de 10 h à 13 h, retrouvez le manège « en chanteur ». Enfin, à moins d’une heure de route, se trouve bien sûr l’aquarium de La Rochelle, qui fait toujours impression chez les petits et les plus grands, en particulier les jours de mauvais temps. Tout au long de la visite, des fiches signalétiques dédiées aux enfants sont disposées à leur hauteur. Dès 4 ans, l’audioguide, « Suivez Antioche la petite tortue », permet de suivre la jeune tortue afin de découvrir les écosystèmes marins (l’aquarium est ouvert 7j/7).

Pour les tout-petits À La Couarde-sur-Mer, cette année encore, il est possible d’apprécier Donin et son spectacle « les Rendezfous de l’été ». Un festival pour le jeune

© Aquarium La Rochelle SAS

Durant l’été, l’île fourmille d’activités à destination de nos chères têtes blondes.

De quoi largement les occuper pendant deux mois enchantés !

public (dès 2 ans) qui se déroule place de l’Église les jeudis 19 et 26 juillet et 2, 9, 16 et 23 août. Les enfants et le public sont invités à porter des vêtements et des accessoires de la couleur du jour pour un « Grand Festibal des Couleurs ».

C’est gratuit et en plein air, alors pourquoi s’en priver ? La médiathèque de Sainte-Marie-de-Ré propose elle les « Heures du conte », de 3 à 5 ans, avec les Contes du baobab ou Le Chacal et la Grenouille… À partir de 5 ans, Le Chant des baleines, Le chat qui va tout seul…

C’est gratuit, mais les places étant limitées, nous vous conseillons fortement de réserver.

Médiathèque de La Couarde : Tél. 05 46 43 91 80

Donin, manège en chanteur.

Les artistes en herbe

© Musee Ernest Cognacq 2012

Le cirque Fratellini.

© Cirque Fratellini

Les fêtes

Artistes en herbe.

Les festivités et les traditionnelles retraites aux flambeaux sont toujours un amusement pour les petits. Elles ont lieu notamment à La Couarde-sur-Mer le 17 juillet ou le 14 août aux Portes-enRé. Pour les amoureux des ambiances rétro, Le Bois-Plage-en-Ré organise cette année encore les jeux oubliés. Les 18 juillet et 22 août en semi-nocturne et le 1er août dans l’après-midi. Vous avez le choix entre des jeux géants, des jeux de table, le tir à la corde et même une course à ski !

Avec tout ça, si vos petits osent dire qu’ils s’ennuient…

Toutes les informations et les coordonnées sont disponibles sur les sites des offices de tourisme accessibles depuis www.iledere.com ou par tél. au 05 46 09 00 55.

© OT Bois Plage

La Couarde, les rendez-vous fous.

© by Rollei dr5 User

Pour développer le sens créatif de vos chères têtes blondes, une adresse : le musée Ernest Cognacq. Il propose pléthore d’animations pour que les petits apprennent en s’amusant (de 4 à 12 ans) à Saint-Martin-de-Ré. À La Flotte-en-Ré, la Maison du Platin propose une découverte ludique du musée (dès 3 ans) grâce à des jeux de piste.

L’office de tourisme de La Flotte organise des ateliers créatifs les mercredis et vendredis de juillet et août, de 10 h 30 à 12 h, pour les enfants de 3 à 6 ans (réservations conseillées). L’office de tourisme du Bois-Plage-en-Ré propose des stages de cirque pour les 4 à 16 ans. Pietro enseigne le fil, l’acrobatie, la boule, le monocycle, le jonglage, etc. Les adolescents quant à eux apprécieront le festival de la BD : des expositions, des dédicaces ou encore l’élection du cocker ressemblant le plus à Bill. C’est à Saint-Martin-de-Ré les 27, 28 et 29 juillet.

© Donin

RÉ PRATIQUE Sorties enfants/119

Jeux de plage.

Ile de Ré magazine

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Et une passion est née Pour Ana-Victoria Barrera, tout a commencé il y a 10 ans…

Après quelques années passées dans l’hôtellerie, elle éprouve l’envie « d’épicer » sa vie, comme elle le dit joliment.

Ana-Victoria s’intéresse alors à la restauration des tableaux et meubles anciens, puis à la peinture décorative. Découverte qu’elle complète par des cours spécialisés en nouvelles tendances.

Entre Milan, Arles et Barcelone elle part à la découverte d’endroits insolites et d’espaces captivants, mais aussi de personnes talentueuses et créatives, qui lui communiquent leur passion pour les jolies choses.

Ana-Victoria met dès lors son savoir-faire au service du relooking et de la transformation de meubles, pour des hôtels de charme, des boutiques de décoration à Saint Remy de Provence et Barcelone, puis – aspirée par son élan de créativité - elle exploite ses talents pour son propre compte…

… le succès est très vite au rendez vous.

La clé de son succès ?

Donner une seconde vie aux meubles et décorer ou réaménager des espaces avec des objets lumineux, étonnants et créatifs.

Les moyens ? Une sélection de patines à l’ancienne, l’application de nouvelles techniques, la sélection d’effets inédits, et… un sens inné des tendances.

Son espace «show room» de La Rochelle vous accueille sur rendez-vous au

06 89 57 06 03

A Barcelona : Boutique show room Opera d’Arte Passatge de Lluís Pellicer, 5-7 (Barcelona).

Tel : 34 93 321 61 80

RÉ PRATIQUE Expo : Raphaël Drouart/121

Gravé dans les cœurs TEXTE BENJAMIN VASSET. PHOTOS MUSÉE ERNEST COGNACQ.

Jusqu’au 31 décembre, le musée Ernest Cognacq, à Saint-Martin-de-Ré, consacre une exposition pleine de couleurs et de vie au graveur Raphaël Drouart (1884-1972). Un homme aux talents multiples, qui aura notamment immortalisé la vie quotidienne des Rétais. Sa vie en pointillés…

O

n ne saurait dire si le fait de se prénommer (ou se nommer) Raphaël fait obligatoirement de vous un homme béni des dieux lorsque le destin vous met un pinceau dans les doigts. N’est pourtant pas génie qui veut : chez Raphaël Drouart, l’enfance de l’art a suivi un long processus, débuté sous l’enseignement de Fernand Cormon, dont il a suivi les cours à l’école des Beaux-Arts de Paris.

Paris, une destination logique pour un garçon né en 1884 à Choisy-leRoi dans le Val-de-Marne. En ce qui concerne la route qui mène Raphaël Drouart jusqu’à Saint-Martin et à l’exposition qui lui est consacrée, elle s’avère moins facile à retracer.

Bain de soleil.

Suivez l’artiste Pêche de nuit.

Comment la connexion entre le titi et la tit’île s’est-elle faite ? Si tous les chemins mènent à Rome, on ne peut pas en dire autant, au début du XXe siècle, de ceux qui peuvent conduire jusqu’à Ré. Comme souvent, ce sont les rencontres et les chemins qui se croisent qui forment un destin…

Au retour d’un voyage à travers l’Europe, Raphaël Drouart fréquente en effet l’Académie Ranson, un des hauts lieux de la peinture à Paris. Y enseignent ici plusieurs des nabis, l’un des plus importants mouvements postimpressionnistes de l’époque. À l’Académie, Raphaël Drouart ne peaufine pas seulement ses talents artistiques… Il fait en

Femme allongée.

L’art de la gravure est aussi exceptionnel à regarder qu’il est compliqué à expliquer dans un article… Ainsi, pour permettre – notamment – aux plus jeunes de découvrir cette pratique ancestrale, des visites et des animations seront proposées au musée Ernest Cognacq tous les lundis du 9 juillet au 10 août, et seront menées par l’artiste graveur Alain Cazalis.

Ile de Ré magazine

122/RÉ PRATIQUE Expo : Raphaël Drouart

Infos pratiques Exposition Raphaël Drouart, graveur de couleurs Musée Ernest Cognacq 13, avenue Victor Bouthillier 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 09 21 22 Ouv. du 1er avril au 30 juin de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h (semaine), de 14 h à 18 h les samedis, dimanches et jours fériés.

Ouv. du 1er juillet au 31 août de 10 h à 19 h.

Fermeture hebdomadaire le mardi.

Tarifs : 4 € / 2,50 € (-18 ans, étudiants -25 ans, visiteurs handicapés)

Cahout.

UNE FINESSE INCOMPARABLE. effet la connaissance d’Alice Rousseau, la nièce de Paul et France Ranson. En plus d’être particulièrement bien née, cette jeune artiste présente l’avantage de connaître l’île comme sa poche, puisque ses parents ont fait construire, en 1910, une maison aux Portes.

Amour, mariage, voyage… : le Francilien découvre en compagnie de son épouse les charmes de la Blanche avant que ne débute le premier conflit mondial. Cette mise en bouche, Raphaël Drouart mettra plus de quatre années à l’agrémenter d’un hors-d’œuvre et d’un chef-d’œuvre… Fait prisonnier pendant la guerre, il ne sera libéré qu’après l’armistice du 11 novembre.

Ré autrement C’est donc après la fin de la Grande Guerre que Raphaël Drouart va réaliser la plus grande partie d’un travail complet, composé d’environ 500 estampes et d’une trentaine d’œuvres littéraires.

Principalement connu pour ses talents de graveur, l’homme était aussi un peintre doué, allant jusqu’à faire de l’île l’un de ses sujets de prédilection.

Grand admirateur de Botticelli, de ses fresques et de ses natures idéales, Raphaël Drouart ne calqua pourtant pas ses pas sur ceux de son modèle italien. Selon le musée Ernest Cognacq, Ile de Ré magazine

Raphaël Drouart révolutionna tout bonnement, à Ré, l’art et la manière de (se) représenter l’île : « Il s’est d’abord attaché à immortaliser les gestes des hommes, et les scènes qu’il a choisies sont aujourd’hui de précieux témoignages ethnographiques. Battage des blés, pêche de nuit, pêche à l’écluse, ramassage et chargement du sel, scènes de port… Toutes ont été saisies par la palette colorée et tendre de Raphaël Drouart. » À l’instar de sa Pêche de nuit, une huile sur toile peinte en 1940, le plus marquant, dans l’œuvre de ce Rétais d’adoption, reste sans doute le fabuleux travail qu’il effectua autour de la lumière. Rien, chez lui, ne devait être criard, rustre et violent, mais nuancé et mitigé, dans le sens le plus noble du terme. Sans connaître la véritable profondeur de l’homme, on ébauchera l’idée qu’en tout cas, l’artiste faisait lui preuve d’une finesse incommensurable. Sans rage ni lyrisme, Raphaël Drouart semblait savoir où il allait : sans doute le privilège des grands techniciens. Ainsi, ce graveur hors pair, utilisant le bois ou le métal, se promenait incessamment avec sa presse, preuve de la place qu’occupait son art dans sa vie, et de la passion dévorante qui l’habitait toute l’année, sans distinction de temps et de saisons…

Il éprouvait aussi à l’égard d’Aline Rousseau, son épouse, plus connue dans le milieu sous le surnom de « Cahout », une passion tout aussi vive et brûlante. Selon les témoignages, ce couple d’artistes parlait le même langage, celui des observateurs attentifs, des traqueurs du détail : « Tous deux, aux tempéraments parfois dissemblables, se complètent, s’harmonisent et forment ainsi un couple parfait », dit ainsi d’eux, en 1925, le journaliste Henry-Jacques, suite à une exposition chez Jacques Rodriguez-Henriques. Logiquement, il n’y avait donc rien d’anormal à ce que le musée Ernest Cognacq associât un peu de l’œuvre de sa femme à la consécration du formidable travail de Raphaël Drouart. Après tout, depuis le début de l’année, ce dernier, qui est en ce moment même exposé au musée des Années trente, à Paris, a déjà connu son petit lot de gloire posthume. Il pouvait bien en partager un peu avec celle qui lui ouvrit, un jour de Belle Époque, les Portes de l’île…

RÉ PRATIQUE La Maline fait du bruit/123

La Maline la joue fine TEXTE BENJAMIN VASSET.

Jazz : « Kicca & Intrigo » Ce petit bout de femme semble écrasé par son micro. Mais si le talent se mesurait au nombre des centimètres, les basketteurs seraient tous des rockstars… Celui de Kicca est, disons-le, complètement envoûtant, pour ne pas dire aimantant. Pas besoin d’aller bien loin pour s’en rendre compte : tapez son nom sur YouTube ; vous pourrez ensuite donner un sens au mot « frisson »…

De très loin et par temps de brouillard, dirons-nous, cette chanteuse-là ressemblerait presque, physiquement s’entend, à Amy Winehouse. On souhaite bien sûr à cette Italienne un destin autrement plus réjouissant que celui qui a fini par consumer la diva britannique, dont la voix fut rapprochée, à l’instar de Kicca maintenant, à celles d’Aretha Franklin ou de Diana Ross.

Dans la musique, et cela agace toujours un peu les chanteurs, commencer par se faire un nom passe malheureuse-

ment par ce jeu obligé des comparaisons. On appelle ça mettre des étiquettes, alors parlons plutôt de Kicca comme d’un véritable talent qui a pris sa source dans le chœur d’une église de la Botte… Dingue de jazz, de soul et de blues, cette passionnée d’architecture, de mode et d’art a tellement de cordes à son arc qu’elle évite de nous mettre sur la corde raide… Accompagnée du groupe Intrigo (Oscar Marchioni, Hervé Samb et Salah Khaili), elle va marier à La Maline soul, jazz et boogaloo. Chez elle, petite, elle dit que la musique permettait d’instaurer des « moments de paix » entre deux parents qui se disputaient à longueur de temps. Quelques années plus tard, la sienne continue sans peine d’adoucir les mœurs.

Le 8 juin, à 21 h. 1 h 30.

Tarifs : de 10 à 20 e

La salle la plus célèbre de l’île s’apprête à croquer dans la haute saison avec un appétit dévorant. À La Couarde, les surprises ne sont pas près de manquer au cours d’un été qui s’annonce pour le moins entraînant… Demandez le programme !

au début du mois d’août. L’affiche du spectacle (ci-dessous) vous met sans doute déjà dans le bain, et la suite est du même tonneau : Airnadette s’avère être un spectacle proprement déjanté, sans aucune volonté de plaire au plus grand nombre, et surtout pas aux midinettes et aux « midinets ». Car le scénario, qui raconte l’ascension internationale (purement imaginée) du groupe Airnadette, est notamment bâti à partir de répliques cultes tirées de quelques pépites cinématographiques, des plus célèbres (Le Père Noël est une ordure) aux plus décalées (Dikkenek).

Spectacle : « Airnadette, La Comédie Musiculte » Le terme même de « comédie musicale » vous hérisse le poil ? Vous l’associez à ces shows pharaoniques, sans sel ni saveur, dont les têtes d’affiche se résument à un bellâtre chevelu et une post-ado en robe de princesse braillant dans le micro des mélopées pleines de clichés sirupeux ?

Si pour vous, la comédie musicale, c’est cela, vous devriez donc être surpris par celle qui sera présentée à La Maline

TELLEMENT DE CORDES À LEUR ARC… Ile de Ré magazine

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La tradition noble et créative

ART ET FORMES Ebénisterie & Menuiserie

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RÉ PRATIQUE La Maline fait du bruit/125

Les références aux sitcoms des années 1990 et à quelques tubes fameux (des Rolling Stones à Lara Fabian, voyez le grand écart…) sont aussi légion, et permettent donc à ce spectacle, plus « comédie » que « musicale », de décoller vers des sphères que l’on qualifiera, dans un euphémisme, de gentiment farfelues. Gage d’humour grinçant, c’est le comédien Pef, un ancien des Robins des bois, qui assure la mise en scène du show. Venise a ses gondoles, La Couarde aura ses gondolés !

Le 3 août, à 21 h. Tarifs : de 15 à 20 e

La date est dans l’air, mais n’a pas encore été tout à fait confirmée par La Maline. Alors croisons les doigts ! Car écouter chanter Carmen Maria Vega est un vrai régal pour les oreilles (et pour les yeux, si vous faites partie de la frange masculine de notre lectorat). Durant trois ans, cette jeune chanteuse, dans la lignée de Jeanne Cherhal et d’Anaïs, a tourné à travers la France entière pour dire sans honte qu’elle était une sacrée Menteuse, titre de son tube multidiffusé il y a un peu plus d’un an sur toute les (bonnes) radios musicales généralistes de France et de Navarre.

Très à l’aise avec le texte (« Et moi je mens passionnément / À mes amis, pour mes amants… »), Carmen Maria Vega n’est pas non plus fâchée avec la musique, qui gravite, dans ses partitions, entre swing, pop et variété. Sur scène, c’est encore autre chose, où elle impulse et expulse une énergie euphorisante, que d’autres appelleront « grain de folie » (communicatif). Sa nouvelle tournée, qui devrait donc s’arrêter à La Couarde, fait suite à un « opus résolument plus rock », ce qui promet donc à l’avance quelques « pétages » de plomb tout à fait inoffensifs mais néanmoins salutaires. D’où l’importance de croiser les doigts dès à présent…

Le 9 août (sous réserve).

La Maline Avenue du Mail 17000 La Couarde-sur-Mer Infos et réservations : 05 46 29 93 53 www.lamaline.net

© SYLVAIN GRIPOIX

Chanson : « Carmen Maria Vega »

DÉCOLLER VERS DES SPHÈRES GENTIMENT FARFELUES… Et aussi Ce n’est pas à ses habitués qu’on va l’apprendre, La Maline a plus d’un tour dans sa poche. Entre le festival de guitare, programmé le 6 juilllet à 21 h, la venue de deux musiciens exceptionnels (Duel, le 17 juillet) et le spectacle musical Cinq de cœur Métronome, mis en scène par Pascal Légitimus (présenté le 27 juillet), l’été sera riche à La Couarde. Et pour couronner le tout, le Baptiste Herbin Quintet ouvrira le festival Jazz au Phare le 13 août à 20 h 30. Il accompagnera la projection de Bird, le film hommage de Clint Eastwood au saxophoniste Charlie Parker, réalisé en 1988.

Ile de Ré magazine

126/RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ

Culture Du 4 au 11 mai

©Yann Werdefroy

LA COUARDE-SUR-MER SALLE D’EXPOSITION DE L’OFFICE DE TOURISME

Exposition

L’Ancre Maritaise

Denise Guillot est une artiste plutôt atypique : elle utilise des cageots pour donner corps à ses différentes créations. Ses œuvres déroutantes, meubles ou tableaux, seront à découvrir pendant une semaine complète ! +Tél. + 05 46 29 82 93

rendez-vous

de l’été

SAINTE-MARIE-DE-RÉ L’ANCRE MARITAISE

DR

Jusqu’au 8 mai

Exposition de figurines

Les célèbres figurines maritaises, modelées par les membres de l’association Île, Arts et Culture, seront présentées à l’Ancre Maritaise jusqu’au début du mois de mai. +Tél. + 05 46 55 41 38

Du 11 au 13 mai LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ SALLE DES OYATS

DR

DR

L’île de Ré recèle de nombreux talents… La preuve en images avec cette exposition où les membres du club photo local présentent à la critique du public leurs travaux réalisés avec passion tout au long de l’année.

Saint-Martinde-Ré

© MasterLu - Fotolia.com

Exposition de photos

Du 18 au 25 mai LOIX

Ile de Ré magazine

Daniel Dauteuil n’a rien à voir Daniel Auteuil, un presque homonyme. Sa fibre artistique n’a pourtant rien à envier à l’interprète d’Ugolin… De ses balades en pleine nature, cet artiste rétais ramène des inspirations naturelles – feuilles, brindilles et coquillages – qu’il met ensuite en forme sur des toiles de papier mâché tendues. À voir. +Tél. + 05 46 29 28 40

©Yann Werdefroy

© Immo Schiller - Fotolia.com

Exposition

rendez-vous

/127

de l’été

Du 26 juillet au 4 août

Du 2 au 4 juin

SAINT-MARTIN-DE-RÉ SALON DES MÉTIERS D’ART

Expo artisanat d’art

Ce salon présentera, à la vue des locaux et des premiers estivants, quelques créations d’artisanat d’art dans plusieurs domaines, le textile, le jardin, la décoration ou le mobilier…

Un événement de haute tenue pour bien lancer la belle saison à la salle des fêtes Vauban ! +Tél. + 05 46 09 20 06

Du 16 au 28 juin LA COUARDE-SUR-MER SALLE D’EXPOSITION DE L’OFFICE DE TOURISME

Exposition d’artisanat d’art

À partir de matières récupérées, des personnes exceptionnelles ont réalisé de nombreuses créations, toutes plus imaginatives les unes que les autres.

Accessoires de mode et de décoration seront, entre autres, appelés à être découverts à La Couarde-sur-Mer du 16 au 28 juin, de 10 h à 18 h. +Tél. + 05 46 29 82 93

Du 29 juin au 6 juillet

LA COUARDE-SUR-MER SALLE D’EXPOSITION DE L’OFFICE DE TOURISME

Abbaye de La Flotte

Exposition de peintures

Rétaise depuis l’enfance, l’aquarelliste Evydem présente durant une semaine ses œuvres à l’office de tourisme de La Couarde. Elle dit s’inspirer des « couleurs, des ambiances toutes particulières, à la recherche de compositions sereines comme une invitation au voyage ». Entrée libre. +Tél. + 05 46 29 82 93

LES PORTES-EN-RÉ SALLE DES MARAIS DE LA PRÉE

Exposition de peintures Du 1er au 15 juillet SAINTE-MARIE-DE-RÉ OFFICE DE TOURISME

Exposition de peintures

Blancheur de Ré propose, dans la salle d’exposition de l’office de tourisme, une première exposition de peintures réalisées par des artistes locaux, où les couleurs typiques de l’île seront sans aucun doute magnifiées ! +Tél. + 05 46 30 22 92

Du 6 au 13 juillet RIVEDOUX-PLAGE BIBLIOTHÈQUE

Exposition : « Jean Moulin »

La vie et l’œuvre libératrice de Jean Moulin, connu durant l’Occupation sous le pseudonyme de Max, sont exposées pendant une semaine à la bibliothèque de Rivedoux-Plage. Un retour en arrière utile pour les jeunes générations, qui rafraîchira également la mémoire de leurs parents et grandsparents. +Tél. + 05 46 09 43 91

Du 18 au 28 juillet RIVEDOUX-PLAGE SALLE DES ASSOCIATIONS

Exposition de peintures

Rivedoux-Plage accueille l’exposition PICH de peintures marines et photos sur toile. Entrée libre tous les jours de 10 h à 12 h et de 16 h à 19 h 30. +Tél. + 05 46 09 80 62

Les peintres amateurs de la cité exposent fièrement le produit de leur inspiration annuelle. Ils sont tous soit résidents permanents à La Porte, soit résidents secondaires : leur sensibilité devrait parfaitement s’exprimer à l’occasion de cette manifestation attendue. +Tél. + 05 46 29 52 71

30 juillet

LA FLOTTE-EN-RÉ

Les Nuits romanes

Entrez dans la légende de l’abbaye de La Flotte à travers cette animation spéciale montée par la Maison du Platin. Au programme, un rallye dans les ruines de l’édifice, suivi de la découverte du marché des producteurs et d’un spectacle à partir de 21 h. Une soirée propice à rassasier les cœurs et les estomacs ! +Tél. + 05 46 09 61 39

Du 11 au 17 août RIVEDOUX-PLAGE BIBLIOTHÈQUE

Exposition de photos

Un autre regard sur un pays encore méconnu, mais qui est devenu un géant économique et démographique de notre planète : l’Inde. La bibliothèque de Rivedoux-Plage et le photographe Alain Guillaud nous donnent l’occasion de voyager jusqu’au bord du Gange. +Tél. + 05 46 09 43 91

Ile de Ré magazine

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rendez-vous

Les Régalades © Mumpitz - Fotolia.com

de l’été

/129

27 mai

LA FLOTTE-EN-RÉ

Spectacle son et lumière

Du 14 au 16 août SAINT-CLÉMENT-DESBALEINES

Jazz au phare

Sous l’ombre du phare des Baleines, venez écouter les notes swing et manouches de quelques-uns des plus grands noms du jazz. Programmation prestigieuse et public chaleureux donnent à ces deux jours de spectacle une image qui n’est pas près de se ternir. À découvrir si vous n’y avez encore jamais mis les pieds… et les oreilles !

DR

Brocantes, videgreniers ARS-EN-RÉ

13 mai, 24 juin, 26 août LA FLOTTE-EN-RÉ ©OT de Rivedoux

3 juin, 9 septembre LES PORTES-EN-RÉ

8 juillet, 12 août RIVEDOUX-PLAGE

Ars-en-Ré

6 mai, 23 juin, 19 mai, 11 juillet (nocturne), 18 juillet, 25 juillet, 1er août, 8 août, 29 septembre SAINTE-MARIE-DE-RÉ

©Yann Werdefroy

27 mai, 26 juillet, 29 juillet, 12 août LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

15 juillet, 11 août SAINT-CLÉMENT-DESBALEINES

18 mai

© Dušan Zidar - Fotolia.com

Salon du vin

Événements Du 10 au 13 mai ÎLE DE RÉ LA REDOUTE

Fête de la Nature

L’albatros, oiseau si cher à un certain Baudelaire, sera cette année au centre des préoccupations de la traditionnelle Fête de la Nature, célébrée sur tout le territoire de l’île de Ré. +Tél. + 05 46 09 80 62

Les 11 et 12 mai ÎLE DE RÉ

Les Régalades

Fêtez l’arrivée de la pomme de terre AOC à travers animations et découvertes insolites ! Au programme, balades à vélo, créations culinaires et apprentissage du savoir-faire des professionnels de la terre, ateliers, dégustations et jeux concours ! La finale du concours de la meilleure recette à base de pomme de terre de l’île de Ré est prévue le 12 mai. +Tél. + 05 46 09 00 55

Du 17 au 19 mai LES PORTES-EN-RÉ

Salon du vin Fleur de vigne en Ré

Sur le port de La Flotte, à partir de 22 h 30, un superbe ballet de bateaux traditionnels donne une allure immensément féerique à l’endroit. Ce spectacle, intitulé « Ombres de nuit », sera un vrai ravissement pour les petits comme pour les grands ! +Tél. + 05 46 09 60 38

2 juin

ARS-EN-RÉ

Fête du port et de la sardine

Sur le port de la Criée, une foule d’associations rétaises se mettent en quatre pour faire de cet après-midi un vrai moment de partage. Au programme : animations en mer, défilé de bateaux, démonstration de godille, promenade en mer, exposition d’artistes locaux, buvette, etc. +Tél. + 05 46 29 40 21

Du 14 au 17 juin LES PORTES-EN-RÉ

Festival Passe-Portes

Pour sa quatrième édition, ce festival propose une succession de spectacles vivants montés ou joués par de jeunes talents. Un beau moment d’art, de rire et de réflexion, qui est aussi prétexte à se retrouver ensemble : pendant toute la durée du festival, comédiens, techniciens et membres du jury sont en effet logés chez l’habitant. +Tél. + 06 80 02 41 21

Si vous êtes un professionnel vinicole de passage sur l’île, venez jeter un coup d’œil à la Salle des Marais de La Prée pour la troisième édition de ce salon pétillant… +Tél. + 05 46 29 52 71

Ile de Ré magazine

Jeux oubliés

© Office de tourisme Le Bois Plage

en Ré

130/RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ

Du 15 au 17 juin

rendez-vous

LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

Festival Salsa en la Playa

de l’été

« Caliente » au village océanique !

Durant trois soirées pour le moins hétéroclites, des programmations toutes plus dingues les unes que les autres vous sont proposées par les organisateurs du festival. Voici les thèmes choisis : « Les super héros font leurs cirques », « Soirée blanche » et « Cool night ». On doute que vous puissiez ignorer l’appel de la fête… +Tél. 06 17 80 61 40

30 juin ÎLE DE RÉ

Feux de la Saint-Jean

Dans la plupart des villages de l’île, la fête de la Saint-Jean sera dignement et chaudement célébrée… © pixarno - Fotolia.com

14 juillet

14 juillet

SUR TOUTE L’ÎLE DE RÉ DR

Fête nationale

Loix, le port

17 juillet

LA COUARDE-SUR-MER

© Claude Coquilleau - Fotolia.com

Grande Braderie Commerciale

Ile de Ré magazine

Toute la journée, dans le centre du village, venez renifler la bonne affaire !

Avec un peu de flair, vous pourriez même repartir les mains pleines, et, rêvons un peu, les poches pas trop vides…

DR

D’Ars à La Couarde, en passant par Rivedoux, l’île de Ré festoie, comme tout le pays. Feux d’artifice et bals à prévoir dans la plupart des communes rétaises.

rendez-vous

/131

de l’été 18 juillet

LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

Jeux oubliés

Feux de la Saint-Jean

© Chocorange - Fotolia.com

Les années se suivent et se ressemblent au Bois-Plage : les jeux oubliés font recette. Tir à la corde, tir au pigeon, course à ski… Toutes ces activités ayant bercé l’enfance de la grosse majorité d’entre nous sont à retrouver sur la place de Lazatte. Un beau moment (intergénérationnel) de franche rigolade en perspective…

Du 27 au 29 juillet SAINT-MARTIN-DE-RÉ

Festival Bulles de Ré

Les Cazavants

© Claus Aagaard - Fotolia.com

Ce festival de BD est l’un des événements les plus attendus de l’été sur l’île, et pour cause : dans le cadre toujours agréable du port de SaintMartin, ce sont quelques-uns des auteurs les plus courus de ce noble art qui viendront présenter leurs dernières créations. Sont ainsi attendus Crisse, Rodrigue, Achdé, Erroc, Turk et De Groot, Le Fab et Grenson : de quoi buller en paix !

3 août LOIX

Fête du Port

Comme tous les ans, les habitants de Loix sont invités à célébrer et à dévaser le port. À ne pas manquer sur les coups de midi : la traditionnelle course dans la vase, suivie d’un apéritif du meilleur effet pour revigorer les corps fourbus !

©Yann Werdefroy

Fête du Coquillage

18 août 6 août

ARS-EN-RÉ

ment religieuse, la fête de la Noue a désormais élargi son public. À partir de 19 h 30, la place des Tilleuls se pare ainsi de ses habits les plus lumineux, sonores et odorants. En dehors du buffet attendu… comme le Messie, fanfare, danses folkloriques et chants marins accompagneront le défilé de départ de la Vierge. Arrivée prévue à 20 h à la Noue.

Ce championnat du monde des cazavants et des vieux gréements est organisé par le club nautique d’Ars-en-Ré.

Rendez-vous quai de la Chabossière, le 18 août, pour un spectacle qui sera, n’en doutons pas, un véritable régal pour les yeux.

Championnat Fête de la Noue du monde Alors qu’elle était à l’origine exclusive- des cazavants SAINTE-MARIE-DE-RÉ

15 août

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

Fête de la mer

Sur le port de Saint-Martin, la fête va battre son plein le jour de l’Assomption.

Entre les jeux d’eau et les initiations à la plongée, les restaurations et les animations nautiques dans le bassin d’échouage, il n’y aura en effet pas de quoi s’ennuyer ! Bal et feu d’artifice, à partir de 23 h, clôtureront la partie… +Tél. + 05 46 09 20 06

16 août LOIX e

16 journée des peintres

Attention, ils arrivent ! 150 artistes peintres débarquent dans les rues, ruelles et venelles de Loix, armés de leurs pinceaux et crayons. Ils peindront pendant une journée sous forme de gouaches, d’huiles ou d’aquarelles.

Au bout de leurs efforts, un jury de professionnels devrait choisir qui d’entre eux a le profil d’un Picasso potentiel… Une journée pleine de découvertes et de surprises en perspective. +Tél. + 05 46 29 07 91

23 août ARS-EN-RÉ

Feu d’artifice

Un feu d’artifice sera tiré sur le chenal du port. Musique à suivre après le bouquet final… +Tél. + 05 46 29 46 09

22 septembre

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

Fête du Coquillage

La 4e édition de la Fête du Coquillage se tiendra au passage de l’îlot du port, de 17 h à 23 h. Dans une ambiance conviviale et champêtre agrémentée d’un grand barbecue, vous pourrez fêter, si l’on peut dire, la fin de la saison touristique en compagnie des professionnels rétais de la mer. Des écrans géants seront même installés pour présenter au public des photos ou des petits films inhérents à l’activité de la pêche professionnelle.

Ile de Ré magazine

132/RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ

Musique

L’oursin de Ré

Du 17 au 20 mai

© Vavvity - Fotolia.com

SAINT-MARTIN-DE-RÉ, ARS-EN-RÉ, LA FLOTTE-ENRÉ, LOIX ET LA COUARDESUR-MER

rendez-vous

Durant trois jours, ce festival de toute première importance a pour ambition de mettre en valeur quelques-uns des plus beaux sites de l’île au son de la musique classique. Dans les églises de La Flotte et de Loix, à La Maline ou dans la salle Vauban de Saint-Martin, des notes parfumées seront distillées aux oreilles d’un très large public. Ce festival porté par le chef d’orchestre Marc Minkowski est devenu l’un des moments forts de l’année culturelle rétaise. +Plus d’informations sur la programmation à La Maline (05 46 29 93 53) et à La Coursive (05 46 51 54 02)

de l’été

Faune au crépuscule

8 juillet

©Yann Werdefroy

Festival Ré Majeure

Musique en Ré

LA COUARDE-SUR-MER

©LPO Ré

Cette joyeuse bande donnera un concert gratuit à 21 h 30 sous le kiosque à musique. Ils livreront, au cours de l’été, d’autres représentations pour montrer l’étendue de leur talent : le 22 juillet, le 4, le 19 et le 16 août.

Du 16 au 27 juillet

Pêche à pied

ARS-EN-RÉ

Le festival phare de l’île de Ré fêtera déjà cette année sa 25e édition. Pour marquer le coup, 20 des plus grands noms ayant fait la renommée de cette manifestation viendront de nouveau marquer cet événement de leur empreinte, parmi lesquels Olivier Charlier et Pierre Gorlier. 12 concerts sont d’ores et déjà à noter dans vos agendas. +www.musique-en-re.com

©LPO Ré

Festival Musique en Ré

©APNR

Ile de Ré magazine

©Laurent Garcia

Concert de l’harmonie municipale

rendez-vous

/133

de l’été

27 mai

27 juillet

LES PORTES-EN-RÉ

LOIX

Pique-nique

Sur la plage du Grouin, un pique-nique tout en sourires et en bonne humeur est organisé à partir de 19 h. Amenez vous-mêmes votre casse-croûte et faites connaissance avec le gastronome qui sera assis à vos côtés !

Ce rassemblement improvisé sera agrémenté d’un concert de rock qui devrait, on le souhaite, faire bouger les positions… +Tél. + 05 46 29 28 40

Festival Ré Majeure

3 août

SAINTE-MARIE-DE-RÉ

Concert

La New Gospel Family vous rappellera sans doute le film Sister Act, quand elle entonnera ses mélodies chaudes et rythmées dans la nef de l’église de Sainte-Marie… +Tél. + 05 46 30 21 24

16 août

LA COUARDE-SUR-MER

©Régis Pasquier

Musique en Ré

Concert pop rock

Musique et feu d’artifice se marieront à merveille sur la plage du Peu Ragot, à partir de 20 h 30 (feu d’artifice à 22 h 45). L’occasion de profiter du son des guitares tout en ayant les yeux rivés au ciel…

Sorties nature et découverte À partir du 2 mai LA FLOTTE-EN-RÉ

Découverte de l’Oursine de Ré

À partir du 2 mai, et pendant toute la saison, le métier d’échiniculteur est à découvrir tous les mercredis à partir de 10 h. Une dégustation est bien évidemment au programme ! Une sortie plutôt piquante, organisée par l’office de tourisme de La Flotte. +Tél. + 05 46 09 60 38

À partir du 8 mai LA FLOTTE-EN-RÉ

Depuis 100 ans exactement, la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) œuvre en faveur de nos amis volatiles.

Des bénévoles de l’association vous conduisent ici à la découverte de la fabuleuse réserve de Lileau des Liges.

RDV à la Maison du Fier. +Tél. + 05 46 29 50 74

20 juin

LES PORTES-EN-RÉ

Sortie « La faune au crépuscule »

À la fin de la journée, la nature semble retrouver son calme. Certains animaux, actifs de jour, se font plus discrets. D’autres, au contraire, s’activent… Prévoir une lampe de poche et des vêtements chauds. +Tél. + 05 46 29 50 74

La Flotte à travers la carte postale ancienne 5 juillet Tous les mercredis en mai, juin, juillet et août, la Maison du Platin organise une découverte du village sous l’angle des cartes postales anciennes. Passé et présent se répondent avec un air de « revenez-y »… +Tél. + 05 46 09 61 39

22 mai

RIVEDOUX-PLAGE

Pêche à pied

Découverte nature

Découverte de Lileau des Liges

Loisir pratiqué par tous, la pêche à pied réclame un sens aigu de la responsabilité afin de ne pas dégrader l’estran. L’APNR organise donc une formation et délivre quelques notions de base pour que chacun puisse jouir de ce loisir sans dégrader l’écosystème environnant. Tarif : 3 €/personne à partir de 10 ans. +Tél. + 05 46 09 26 02

SAINTE-MARIE-DE-RÉ

Découverte Nature

Un animateur de la LPO vous emmène à travers le littoral, la campagne et les dunes de Sainte-Marie pour vous faire découvrir cette douce et délicate faune à plume. En partenariat avec l’ANCRE maritaise. De 9 h 30 à 11 h 30. +Tél. + 05 46 29 50 74

Ile de Ré magazine

134/RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ

6 juillet

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

Découverte en calèche

Saint-Martinde-Ré

© legabatch - Fotolia.com

Même au début du XXIe siècle, qui a dit que les calèches étaient démodées ? La preuve que non, avec ces sorties découvertes organisées à ­Saint-Martin ! Vous vous promènerez à travers le port, longerez les remparts et traverserez le haut de la ville. Départ de la visite à 10 h 30 depuis le parking Vauban. Inscription au préalable auprès de l’office de tourisme. +Tél. + 05 46 09 74 54

10 juillet

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

de l’été

11 juillet

© PascalR - Fotolia.com

rendez-vous

Amateurs de patrimoine et d’histoire (militaires), venez cultiver vos jambes et votre cerveau en participant à la visite guidée des fortifications de Saint-Martin-de-Ré, édifiées par Vauban, et classées au Patrimoine mondial de l’humanité. +Tél. + 05 46 09 20 06

DR

Visite guidée

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

Chasse au trésor

Tennis à Loix

Cette chasse au trésor se déroulera en famille à partir de 10 h 30. Des jeux ludiques et sportifs seront organisés pour découvrir les fortifications du cristal de Vauban. +Tél. + 05 46 09 74 52

Découverte en calèche

12 juillet

SAINTE-MARIE-DE-RÉ

Ile de Ré magazine

Un guide conférencier vous emmène à travers les rues de la ville pour vous faire découvrir ses trésors cachés ou admirables. Les venelles et les vieux puits n’auront, après cette visite, plus aucun secret pour vous… Cette sortie se déroulera tous les jeudis de la saison à partir de 10 h 30. Inscriptions auprès de l’office de tourisme. +Tél. + 05 46 09 20 06

© Fulcanelli - Fotolia.com

© Valerie Potapova - Fotolia.com

Visite de la ville

rendez-vous

/135

de l’été Sport

Du 13 au 19 septembre

Du 13 au 24 juin

LA COUARDE-SUR-MER

Visites guidées

15 km de Saint-Martin

Envie de tâter de la petite balle jaune même pendant les vacances ? L’île regorge en effet de tournois officiels affiliés à la FFF. Les licenciés pourront commencer leur tournée rétaise à Loix, où la compétition est ouverte de NC à 15/1. Catégories : seniors (H/F), +45, double amical. +Tél. + 06 45 00 59 12

1er juillet

RIVEDOUX-PLAGE

© PictureArt - Fotolia.com

Concours de pétanque

Tu tires ou tu pointes ? Retrouvez la convivialité des parties de pétanque au boulodrome de Rivedoux-Plage.

Le concours du 1er juillet est bien évidemment ouvert à tous. Une seule condition d’inscription : votre bonne humeur ! Début du concours à 15 h, fin des inscriptions à 14 h 45. +Tél. + 05 46 09 80 92

Du 7 au 18 juillet LES PORTES-EN-RÉ

Tournoi de tennis

Pétanque à Rivedoux

Les licenciés de la Fédération pourront tenter leur chance lors de ce tournoi homologué, accessible aux NC jusqu’aux joueurs classés 0. Tournois simple messieurs, simple dames, simple jeunes. Inscription : 12 € (-18 ans) et 15 € (adultes) +Tél. + 05 46 29 60 38

19 juillet

RIVEDOUX-PLAGE

Rallye Vélo Été

Rien ne vaut un bon VTT pour découvrir les mystères de l’île… et pour suer un bon coup. Idéal avant d’aller, ensuite, se tremper dans l’Océan. L’office de tourisme de Rivedoux-Plage organise ainsi son rallye vélo annuel, qui permet de se balader dans le sud de l’île tout en essayant de découvrir tout un tas d’énigmes. Tarif : 3 € / personne (+10 ans). +Tél. + 05 46 09 80 62

Tournoi de tennis handisport

Créé en 2005, ce tournoi de tennis réservé aux personnes handicapées est devenu une véritable institution sur l’île, car il véhicule, en plus des performances sportives réalisées, un vrai message de courage, de dépassement de soi et de force mentale.

Cet Open international attire tous les ans les meilleures joueuses et joueurs du monde sur l’île. Le tournoi est organisé par l’association Ré Handi Tennis. +Tél. + 05 46 43 33 15

21 juillet

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

15 km de SaintMartin

Pour vous, vacances ne veut pas dire repos ? Pour vous, l’activité physique est un besoin quotidien ? Avec cette course qui se déroulera entre SaintMartin et La Flotte, vous devriez trouver chaussure à votre pied. Allez donc transpirer pendant 15 km et revenez à la maison en paix (surtout si vous avez gagné) ! Le départ se fait en face du musée Ernest Cognacq. +Tél. + 06 78 13 97 81

DR

Tournoi de tennis

©OT Rivedoux

LOIX

Ile de Ré magazine

Carnet d’adresses Blue Cherry Peintures anglaises soucieuses de l'environnement, existent en : • 132 couleurs • Mat, demi-satin, satinée et brillant • Intérieur et extérieur

45 av Porte Royale - 17000 LA ROCHELLE Tél : 05.46.30.18.69 - Fax : 05.46.30.18.69 - www.bluecherry.fr Ouvert du lundi au samedi midi

Le Bar André S

itué sur le vieux port de La Rochelle, au pied des tours, le Bar André vous accueille dans une ambiance maritime tout au long de l’année. Depuis 1947, le Bar André est un restaurant incontournable où se pressent clientèle d’habitués autant que gastronomes de passage. Les salles spacieuses aux décors variés et la terrasse, avec vue sur le port, font du lieu un espace unique. Le chef de cuisine et sa brigade élaborent sur place des spécialités de la mer à base de poissons frais, de coquillages et de crustacés.

5, rue Saint-Jean du Pérot - 17 000 La Rochelle Tél. : 05 46 41 28 24 348824

ICI ET LÀ - Bar - Tapas - Restaurant E

n venant à « ICI ET LA », ouvrez la porte du rêve et de l’imaginaire…

Dans une atmosphère calme et chaleureuse, venez déguster les tapas, tajines, crêpes et bruschetta que vous concocte le chef.

Sous le charme discret de cet endroit, vous apprendrez tout ce que vous ne savez pas encore sur la NOUE et ses passions.

Ouvert tous les jours midi et soir

3 cours des écoles – LA NOUE 05 46 29 86 01 – 06 83 21 00 05

Le Triolet - un club Le triolet club est la boite de nuit emblématique et incontournable des nuits Rochelaises.

8, rue des Carmes - 17000 La Rochelle Tél. : 05 46 41 03 58 - 05 46 41 11 88 www.letriolet-club.com

K ré d’Ars S

itué sur le port d’ARS en Ré, avec sa terrasse à l’abri du vent, dans une ambiance très cosy, découvrez le K Ré d’ARS. Notre restaurant privilégie avant tout la qualité, c’est pourquoi vous apprécierez avant tout notre cuisine faite à base de produits frais, tant pour les amateurs de poissons que de viandes, le tout à des prix très raisonnables.

Sous un accueil chaleureux assuré, un soir d’été ou encore un jour d’hiver, n’hésitez pas à venir déguster nos plats car sans aucun doute vous ne serez pas déçu.

Avis aux amateurs de bonne cuisine !!

9, quai Criée - 17590 Ars-en-Ré Tél. : 05 46 29 94 94

Le Bistrot du Marin V

ue imprenable sur le port de ST MARTIN de Ré, venez déguster nos plats traditionnels à base de produits frais.

Chaque jour au choix : 2 entrées, 1 plat de poisson , 1 plat de viande, 2 desserts.

Nos menus changent tous les jours ! Parce que nous sommes toujours à l’écoute de nos clients, découvrez nos nouveautés : Un succulent tartare de bœuf coupé au couteau. Poisson entier pour 2 personnes. Nouvelle salle pour vous accueillir dans un cadre encore plus chaleureux. Service de 12H00 à 15H30 et 19H30 à 23H30

10, quai Nicolas Baudin - 17410 Saint Martin de Ré Tél. : 05 46 68 74 66

Cuisines Sainte-Marie V

ous avez le projet de remplacer ou de créer une nouvelle cuisine ou une salle de bains, Cuisines Sainte Marie est à votre disposition. Christophe Patat sera votre unique interlocuteur de la concetption à l'installation.

Christophe se déplace chez vous ou vous reçois chez lui, pour mieux cerner vos envies, vos attentes, vos besoins.

Quels types de matériaux, quel style de cuisine, quel budget ? Chacune de vos questions aura une réponse.

Pas de vitrine ni de show-room mais des outils informatiques performants pour concevoir, dessiner et réaliser votre cuisine. Cette façon de travailler permet de réduire les coûts. Si votre projet nécessite l’intervention d’autres artisans, Christophe fera le lien avec des entreprises qu’il connaît bien, avec lesquelles il travaille depuis longtemps.

Cuisines Sainte-Marie - Christophe PATAT - 45 rue du

14 juillet- 17740 Sainte-Marie de Ré

Tél : 06 82 31 61 13 - www.cuisinessaintemarie.com

Croisières Inter-îles C

roisières Inter-îles propose différentes croisières : Escale Ile d’Aix avec approche commentée de Fort Boyard - Escale île d’Aix (le matin) et escale la Rochelle (l’après midi) - Promenade en mer Fort Boyard et Escale La Rochelle - Promenade en mer Fort Boyard - Escale la Rochelle. Toutes nos croisières sont commentées. Au départ de St Martin de Ré d’Avril à Septembre. Billetterie : A l’angle de l’avenue Bouthillier et de la rue Atgier (face au musée Cognacq) Embarcadère : Quai Clémenceau.

0 825 135 500* (*0.15€ TTC la min) contact@inter-iles.com www.inter-iles.com 347429

138/

trospective 2011 é R 1.

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3.

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1. Didier Van Cauwelaert lors du 5e salon du livre de l’île de Ré les 5 et 6 août 2011.

2. Course de solex à Rivedoux-Plage le 21 mai 2011.

3. Samuel Numan (batterie) et Lee Roy King (guitare) sur la scène du festival Ré Connexions en mai à Rivedoux-Plage 4. Bato Loko sur la scène du festival Ré Connexions en mai à Rivedoux-Plage.

5. Les ostréiculteurs à l’action lors de la Fête de l’Huître le 30 juillet à Rivedoux-Plage.

6. Jeu de tir à la corde le 15 août lors de la Fête de la Mer dans le port de Saint-Martin-de-Ré.

Ile de Ré magazine

/139

5.

7.

8.

10.

6.

9.

7. Chants de marins lors de la Fête du Nautisme les 14 et 15 mai sur le port de La Flotte.

8. Soul Gospel sur la grande scène de Jazz au Phare le 16 août 2011, devant la Vieille Tour des Baleines.

9. L’auteur Jean-Luc Romero lors du 5e salon du livre de l’île de Ré les 5 et 6 août 2011.

10. P réparatifs pour la commémoration du tournage du Jour le plus long à la pointe de Sablanceaux, au pied du pont, le 4 juin 2011. Le film a été en partie tourné sur l’île de Ré en 1961.

Ile de Ré magazine

140/RÉTROSPECTIVE lv cv

11.

Ré

12.

trospective 2011

13.

11. Récital d’Alexandre Tharaud dans les jardins du musée Ernest Cognacq lors de la première édition du festival Ré Majeure.

12. Le Quatuor Diotima lors du festival Ré Majeure, dans l’église de La Flotte.

13. Vues de la première édition du salon Arts Île de Ré au Bois-Plage, début septembre 2011.

Ile de Ré magazine

14.

15.

14. Compétitions de surf lors du Surf & Skate Contest aux Grenettes début juin 2011.

15. Départ des régatiers au petit matin dans le chenal du port d’Ars-en-Ré, lors de la Tofinou Atlantic Cup (ex-Blue Wind Cup), le 30 juillet 2011.

Ile de Ré magazine

Un lieu incontournable de fêtes et de gastronomie depuis plus de 20 ans Côté terrasse,

Sud, Ouest et Nord 3 terrasses avec une vue imprenable sur le port de Saint-Martin et ses bateaux de plaisance.

Côté cuisine, Le chef, Christophe Rouillé, propose une cuisine de la mer avec une sélection de poissons locaux et uniquement sauvages.

Côté salle,

Premier étage propice pour un repas d’affaires ou familial.

Salle du bar pour plus de convivialité.

LA BALEINE BLEUE Ilot du Port 17410 SAINT-MARTIN-DE-RE

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À LIRE /143

à

lire

Par temps calme ou agité, c’est pendant les vacances que les lectures sont les plus fructueuses. Profitez de votre séjour sur l’île pour vous mettre à la page en matière de littérature rétaise… Évelyne Boyard

L’Île de Ré

C’est une île hors du temps et du continent que l’on découvre à travers un livre de photographies d’Évelyne Boyard. Une île où, quelle que soit la saison, flotte toujours un parfum d’été. Un lieu touristique qui a su se préserver et protéger ses sites naturels. Fine connaisseuse de l’île, l’auteure vous invite à un voyage envoûtant, aérien, intimiste. Un voyage peuplé de toits ocre, de ruelles discrètes où fleurissent les roses trémières. Au détour des allées et des vues aériennes, on découvre « Ré la belle » autrement.

82 p., 29,50 €. Mineur Éditeur, collection Bell’opera.

Francis Giraudon et Florence Henneresse-Renaud

La Rochelle – Île de Ré

Deux terres, l’une sur le continent, l’autre en pleine mer, reliées par le pont. La ville est protégée par ses tours, l’île par l’océan Atlantique. Leur histoire nous apprend qu’elles ont toutes deux traversé de grands périples (invasions, sièges, catastrophes naturelles, etc.) mais qu’elles ont toujours su se relever. À chaque recoin se cache une anecdote, une histoire que les auteurs nous confient avec délectation. La gastronomie n’est pas en reste : bien qu’il ne s’agisse pas d’un livre de recettes, on trouve à partir d’un panorama des produits régionaux (fleur de sel, pomme de terre de l’île de Ré…) quelques spécialités, comme l’éclade ou la mouclade. À avoir à portée de mains durant ses visites de La Rochelle et de l’île de Ré.

124 p., 18,90 €. Déclics éditions. Collection Beaux Livres.

Ann Dewinter

Île de Ré de mémoire et d’impertinences…

Ce recueil est composé de 28 « historiettes ». Il s’agit ici d’une œuvre totalement fictive, bien que largement inspirée de la vie d’autrefois, bien avant l’arrivée du pont quand l’île était coupée du reste du monde.

Ces histoires nous plongent dans le quotidien des Rétais au XIXe et au XXe siècle, le temps d’un voyage littéraire dans le temps et l’espace. Les sujets varient d’une époque à l’autre, flirtant parfois avec le fantastique, mais ils ont tous en commun de mettre en avant les Rétaises et les Rétais, des êtres modestes, simples, mais irrémédiablement généreux et forts face à des conditions de vie souvent rudes. Chaque nouvelle est aussi l’occasion d’évoquer les coutumes et les traditions d’autrefois.

188 p., 18 €. Éditions La Découvrance.

Ile de Ré magazine

144/ À LIRE

Yann Werdefroy

Île de Ré, île authentique

Cet ouvrage, bilingue anglais-français (premier du genre), laisse la parole aux Rétaises et aux Rétais : les vrais ! Chacun livre « son » île et l’amour qu’il lui voue. On retrouve des témoignages d’artistes, d’ostréiculteurs, d’écrivains, de journalistes, de restaurateurs, etc., des inconnus ou des personnalités (Robert Béné, Allain Bougrain-Dubourg…), tous habitants de l’île. Un livre ancré dans le présent mais qui s’interroge sur l’avenir de Ré. Des souvenirs, des images, des odeurs, mais aussi des espoirs et surtout de l’humilité face à cette nature si caractéristique et fascinante.

128 p., 30 €. Éditions PC.

Thomas Brosset

L’Île de Ré d’antan à travers la carte postale ancienne

Voyagez jusqu’à la Belle Époque grâce à ce livre qui rassemble des centaines de cartes postales du début du XXe siècle. Une île avant l’ère touristique. Les villages, les rues, le pénitencier qui était le point de départ pour le bagne et où passèrent de nombreux forçats dont certains sont restés tristement célèbres (Alfred Dreyfus, Guillaume Seznec, etc.). Des instantanés de la vie quotidienne sont rassemblés : les métiers, les bateaux, les costumes, les coutumes, les fêtes, le traditionnel âne culotté et le « Tortillard » (le train de l’île inauguré en 1898).

96 p., 18,50 €. HC éditions.

Robert Béné

Clémence, une vie ailleurs

Deux jeunes Rétais tombent amoureux. L’île de Ré est le témoin privilégié de cet amour naissant. Mais la fin du XIXe siècle est loin d’être facile pour Clémence, féministe avant l’heure, qui se voue à l’enseignement, et Julien, qui est condamné à plusieurs années d’emprisonnement sur un ponton. Au détour des pages, on croise Louise Michel ou encore Arthur Rimbaud dans une ambiance de roman historique. Puis la fiction reprend ses droits et, ensemble, les deux amoureux découvrent l’Afrique et l’océan Indien avec son lot d’aventures et de péripéties, sans jamais oublier leur île natale.

480 p., 22 €. Éditions De Borée.

ÎLE DE RÉ MAGAZINE 2012 / Éditeur : Scoop Communication RC B 338 520 018 / Directeur de la publication : Marc Moser / Rédactrice en chef : Marie-Zélie Moser / Ont participé à la rédaction : Robert Béné, Sébastien Drouet, Adèle Gallant, Elsa Le Manh Ho, Benjamin Vasset, Yann Werdefroy, Jean Pasquet / Photographes : Jacques Boulay, Agnès Naveaux, Yann Werdefroy, Sébastien Drouet, Musée Cognacq / Conception, graphisme, mise en pages, rédaction et impression : Scoop Communication, + 33 (0)2 38 63 90 00 / Direction artistique : Alexandre Pelletier / Régie publicitaire et conception des encarts publicitaires : Rhéa Marketing, 19, avenue de Philippsburg, 17410 St-Martin-de-Ré, 05 46 00 09 19 / Distribution : Réseau presse / Dépôt légal : 1er trimestre 2012 / Imprimé en France sur papier PEFC / ISSN 10-31-1240

Ile de Ré magazine

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