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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

239 édition du

6 AVRIL 2022

L’île en effervescence !

Tout comme la Nature explose et se pare de ses jolies couleurs de printemps, l’île de Ré se montre sous son meilleur jour pour le Mois de l’Environnement. Qu’ils soient agricoles, culturels, associatifs, institutionnels, les acteurs rétais sont rassemblés autour de ce bel évènement qui nous donne à (re)découvrir la quintessence de l’île.

Tandis que nos poumons se gonflent de ce pur air environnemental, notre cerveau s’imprègne des nouvelles percussions culturelles impulsées par La Maline, et notre cœur bat la chamade au rythme de toutes ces nouvelles émotions printanières.

Il manque un chouïa d’harmonie politique, et ce sera parfait !

Nathalie Vauchez

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N A T U R A L I S T E

Grandir dans une Ruche d’Abeille

L

es Abeilles Mellifères ( Apis Mellifera ), font partie des insectes les plus connus et les plus importants pour notre planète. Mais comment se déroule le cycle de vie d’une abeille ? Pour y répondre, nous sommes allés rendre visite à Philippe Pieraggi, apiculteur du Bois-Plage en Ré. En ouvrant délicatement ses ruches, nous découvrant toutes les étapes de la croissance de ces insectes. À l’approche du printemps, il est grand temps pour les abeilles de sortir de leur hivernage. Et attention, on ne parle pas d’hibernation. Car en effet, les abeilles restent actives au cours de l’hiver. Afin que la température soit assez haute pour leur survie, elles se regroupent près des réserves de miel

et ne cessent de battre des ailes dans le but de dégager de la chaleur.

La ruche artificielle est constituée de plusieurs rangées de cadres en cire. Les ouvrières y façonnent des alvéoles, en forme d’hexagone, et dans chacune d’elles, la reine (qui peut vivre 5 ans) y dépose un œuf. Ceux-ci ont l’apparence d’un petit grain de riz. Les œufs fécondés deviendront des ouvrières et ceux non-fécondés deviendront des faux-bourdons (abeilles mâles).

Trois jours suffisent pour faire éclore les œufs et voir apparaître les larves nourries à la gelée royale (substance produite pour nourrir la reine et les larves). Certains œufs sont mis dans des cellules royales pour en faire des reines.

Émergence d’une abeille adulte

Au 9e jour, un bouchon de cire se forme sur l’alvéole ; la larve se retrouve dans un cocon pour continuer sa croissance.

Cela s’appelle « l’operculation ». Elle devient alors une petite abeille toute blanche appelée « pupe ». La larve « ouvrière » sort de son opercule au bout de 21 jours pour prendre son envol. Celle d’une future reine mettra quelques jours de plus.

Les larves de faux-bourdons se métamorphoseront au bout de 24 jours.

Leur tête est plus grosse que celle des ouvrières. Leur seule raison de vivre est de s’accoupler avec d’autres reines.

Après quoi, ils meurent rapidement.

Fait amusant : les abeilles sont très propres. Afin d’éviter le développement de maladies dans la ruche, elles

vont faire leurs besoins à l’extérieur. À l’approche de l’hiver, la reine donnera naissance à des abeilles d’hiver, qui n’occuperont pas les mêmes fonctions que les abeilles d’été. Si ces dernières sont destinées à butiner les fleurs, les abeilles d’hiver resteront dans la ruche pour assurer la survie du groupe. Beaucoup risquent de mourir de faim. C’est pourquoi il est essentiel que l’apiculteur laisse assez de miel pour qu’elles se nourrissent et ainsi perpétuer le cycle.

Mathieu Latour Photographe animalier Administrateur Ré Nature Environnement mathieu.latour98@gmail.com

L’œuf et la larve

Cadre réservé au miel

Jeune abeille ou pupe

Deux ouvrières communiquant

Un essaim sur une pousse

’ ALRI T A CZTAUP A T SÉ M A R Q U E

E T

C I R C U I T

C O U R T

« Plus de 17 dans nos assiettes » : rendre visible la production locale © Nathalie Daury-Pain

La marque initiée par le Département en partenariat avec la Chambre d’Agriculture a été officialisée lors de la Journée des producteurs à Gémozac. Elle concerne plus de 1 614 produits issus de 91 entreprises charentaisesmaritimes.

« Environ 20 producteurs étaient présents à la Journée des producteurs de Gémozac autour des élus du Département et des représentants de la Chambre d’Agriculture.

Soutenir les producteurs », « rassurer les consommateurs » et « mettre en valeur les produits de la Charente-Maritime », telles sont les grandes idées qui ont été mises en avant par les élus du Département et de la Chambre d’Agriculture, en préambule de la Journée des producteurs qui s’est déroulée ce mercredi 30 mars à Gémozac.

L’idée d’une marque qui identifie immédiatement les produits 100 % charentais-maritimes est née il y a trois ans comme l’a rappelé Françoise de Roffignac, vice-présidente du Département en charge de la politique

É V È N E M E N T

de l’eau et de l’environnement. « Il s’agit d’un outil pour les consommateurs mais également pour les acheteurs des collectivités que sont les collèges, lycées, EHPAD… afin de proposer plus de produits locaux. » Pour ces acteurs clés que sont les acheteurs, le Département a adhéré en 2019 au réseau national Agrilocal. Ainsi la plateforme numérique agrilocal17.fr permet de les mettre en relation avec les producteurs sans intermédiaire et de façon simplissime. A terme, les menus des cantines pourraient donc être composés en grande majorité par des produits locaux. C’est en tout cas le but vers lequel tend la collaboration entre le Département et le réseau.

Un cahier des charges strict Pour ce qui concerne l’agrément en lui-même, il répond à un cahier des charges strict et s’applique aux « produits issus de parcelles ou d’un cheptel exclusivement charentais-maritime. Les produits transformés doivent contenir au moins 75 % d’ingrédients originaires du département. » Aujourd’hui, 1 614 produits arborent la marque « + de 17 dans nos assiettes ».

Cela va des légumes de l’île d’Aix aux champignons d’Aunis en passant par les farines de Courçon, la viande bovine de Puyravault, les kiwis de Sablonceaux, les sels, les miels, etc. « La Charente-Maritime est incroyablement riche de produits variés », lance Gilles Gay, vice-président du Département en charge de l’agriculture. « Mais le monde agricole c’est aussi une économie qu’il faut soutenir, on veut qu’elle se porte bien et cela passe aussi par la préservation de nos paysages et d’une politique de l’eau favorisée. » L’occasion pour la présidente Sylvie Marcilly de rappeler l’aide de 5 000 euros apportée aux agriculteurs candidats à la commercialisation en circuits courts.

« Une garantie pour nos clients » Environ vingt producteurs adhérents à la marque étaient présents à Gémozac

pour la Journée des producteurs.

Des représentants de la Chambre d ’ A g r i c u l t u r e l e u r o n t r a ppelé la visibilité que le label leur apporte avec une fiche personnalisée sur le site manger17 . fr et un kit de communication leur a été remis pour faire valoir leur appartenance locale.

Pascale Croc, de la ferme de l’Orée à Thézac fabrique de l’huile vierge, des légumes secs et du jus de raisin, tout cela en bio. Elle a choisi de présenter son dossier au label qui a été accepté. « Nous voulons valoriser le fait que nous transformons nos produits uniquement en Charente-Maritime », explique l’agricultrice. « Cette visibilité est une garantie pour nos clients. » De son côté, le viticulteur Thierry Courpron qui produit 100 000 bouteilles par an de vin de pays pense lui aussi qu’il faut « valoriser le fait que nous ne vendons pas au delà de 80 kms du lieu de production, à Saint-André-de-Lidon. » Du côté des consommateurs, grâce au site manger17.fr, ils peuvent effectuer leur recherche par produit ou par géolocalisation pour connaître les producteurs les plus près de chez eux. Une façon de consommer local et de saison.

Nathalie Daury-Pain

N A U T I Q U E

2e édition du tour de la Charente-Maritime à la Voile Les inscriptions sont ouvertes depuis le 1er avril, pour soixante bateaux habitables. Si vous voulez être de l’aventure, ne tardez pas !

Cinq ports, cinq territoires pour aborder la Charente-Maritime autrement ... depuis la mer !

Cette année le périple s’élancera le lundi 4 juillet depuis Rochefort pour se rendre à Saint-Martin-de-Ré puis faire étape

à La Rochelle et Saint-Denis d’Oléron pour arriver le 8 ou le 9 juillet à Royan.

© Comité de Voile 17

L

ancé en 2021, cet évènement nautique est organisé par le Comité Départemental de Voile 17 avec le soutien du Département de la Charente-Maritime. Il s’agit d’une épreuve inédite qui propose de naviguer en course, mais aussi en rallye, à travers les plans d’eau formidables que sont les pertuis Breton, d’Antioche et l’entrée de l’estuaire de la Gironde.

Les inscriptions sont ouvertes pour 60 bateaux habitables (semi-hauturier ou hauturier) : • 40 équipages de régatiers (régates grade 5A, jauge OSIRIS, IRC ou JCH) sont attendus, • 20 équipages de plaisanciers qui pourront participer à l’événement à leur rythme sans classement sur le Rallye.

L’année dernière, les inscriptions ont été rapidement closes ... Si vous voulez être de l’aventure, ne tardez pas !

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Vous voulez participer à cet évènement nautique ?

Course ou Rallye... Rendez-vous en ligne pour vous inscrire sur : www.tourdelacharentemaritimealavoile.fr/inscriptions.htm#inscriptioncourse

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 6 AV R I L 2 0 2 2 | N ° 2 3 9

60 bateaux habitables s’élanceront le 4 juillet depuis Rochefort, direction Saint-Martin de Ré, puis La Rochelle, Saint-Denis d’Oléron, avant l’arrivée à Royan prévue le 8 ou 9 juillet.

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ACTUALITÉ C O L L È G E

D E S

S A L I È R E S

La sixième classe de 5e sera maintenue C’est officiel, la DASEN Annick Baillou, a confirmé ce 25 mars au Principal du Collège des Salières Pierre Dardillac, le maintien de la classe de 5e qui devait fermer.

L

Ce résultat est le fruit du travail de tous, le Principal du Collège des Salières en premier lieu, qui s’est battu pour aller chercher quelques inscriptions supplémentaires, la mobilisation des parents et profs, ainsi que celle des élus.

Le Conseiller départemental, Patrice Raffarin, avait rencontré il y a trois

© Nathalie Vauchez

es profs, Didier Guyon en tête, et l’APS, Association des Parents d’élèves du collège les Salières, avaient manifesté leur désapprobation et leur forte inquiétude (lire notre article paru dans Ré à la Hune N° 237 : « Le potentiel du nouvel internat ignoré de l’Académie » sur realahune.fr).

jours avant que sa décision ne tombe : il a notamment argumenté sur l’incohérence existant entre la demande d’une forte implication du territoire de l’île de Ré pour la construction d’un internat et la fermeture, dans le même temps, d’une classe de 5e.

Ainsi la dotation globale horaire sera revue à la hausse pour permettre le maintien de cette classe de 5e.

Avec six classes de 5e maintenues, profs et élèves pourront travailler dans de bonnes conditions. La fermeture d’une classe de 6e est, elle, inévitable.

semaines la DASEN. Le Député Olivier Falorni avait saisi la DASEN puis la Rectrice d’Académie. Le Président de

la Communauté de Communes de l’île de Ré, Lionel Quillet, a de son côté rencontré Annick Baillou quelques

Ce sera là l’une des dernières décisions - voire la dernière - d’Annick Baillou, qui quitte ses fonctions. Quand les acteurs du territoire se battent pour une même cause, les choses avancent !

Nathalie Vauchez

S O L I D A R I T É

L’Embellie fait le printemps A l’abri des regards sur les hauteurs de Saint-Martin, l’association L’Embellie nous prépare un évènement printanier sous le signe de la générosité. ailleurs, il est l’heure de sortir de la torpeur hivernale. Rencontre matinale autour d’un café avec Christine Poirier-Coutansais.

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Une tombola et des lots choisis Avec la complicité de la Trésorière Yvette Cia, Christine souhaitait cette année apporter une dynamique supplémentaire à l’association.

Un jour, alors qu’elle fait quelques courses chez Biocoop, elle y rencontre le peintre Patrick Plattier qui lui demande comment il pourrait aider L’Embellie. Au fil de leur discussion, une idée émerge : pourquoi ne pas organiser une tombola ? L’artiste se propose de réaliser une peinture spécialement pour l’occasion. Accueillant cette initiative avec joie, Christine poste ensuite un message sur Facebook. L’appel fait écho. Coralie de Shoodrik entre dans la danse, offrant à l’association deux lampes originales. Puis vient s’ajouter Angelina Jocaille (Pura Vida), qui propose un massage pour le visage et encore Jennifer Martin, créatrice sur bois flottés de La Roulotte de Jenny. Un cercle de générosité qui se bouclera avec la Librairie Grand Largue et trois jeux pour enfants.

Voilà Christine riche de huit lots pour lancer la tombola dont les tickets sont à la vente depuis le lundi 28 mars.

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R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 6 AV R I L 2 0 2 2 | N ° 2 3 9

Pour une journée spéciale A noter sur les agendas, le jeudi 5 mai. Quelques jours

après le traditionnel brin de muguet, L’Embellie accueillera le public pour un évènement trois en un : journée Portes Ouvertes pour découvrir l’association et sa mission, vide-grenier pour chiner et se faire plaisir (Christine a reçu nombre de dons et elle s’en réjouit) et enfin tirage de cette première tombola.

Trois bonnes raisons de rejoindre la jolie maison de la rue Etienne d’Hastrel, écrin de bienveillance, pour un moment de partage et de générosité.

Pauline Leriche Rouard DR

S

i l’accueil des familles venant visiter un proche à la prison de Saint-Martin ne s’interrompt pas pendant la basse saison, ici comme

Derrière les murs de cette maison peu ordinaire, des surprises se préparent.

L’Embellie - Maison d’accueil des Familles de détenus : 2, rue Etienne d’Hastrel à Saint-Martin Où acheter un ticket pour la tombola ?

A L’Embellie les samedis matins de 10h à 12h et de 14h à 16h ou en appelant le 05 46 09 27 21

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’ ALRI T A CZTAUP A T SÉ A G R A N D I S S E M E N T

Nouvel aérogare, nouvelles destinations

Une salle compartimentée et modulable en trois pour assurer trois vols de deux cents places simultanément.

Une salle pour les passagers qui voyagent en France et en Europe, une seconde pour l’espace Schengen et une troisième pour les pays tiers, dont le Royaume-Uni fait partie, et qui représente 47 % de la clientèle de l’aéroport.

de Ré : « En Europe le seuil de rentabilité pour un aéroport doit être supérieur à 1 million de passagers par an. »

Si l’aéroport n’atteint pas son seuil de rentabilité, il faut noter qu’il permet de désenclaver le territoire et reste un enjeu éconoCette nouvelle salle d’embarquement modulable mique important. de 1277 m2, qui a coûté près de 2 millions d’euros, permettra de mieux accueillir une clientèle internationale. « L’aéroport c’est la première image qu’on voit en arrivant Des travaux réalisés pour l’amélioet la dernière qu’on garde en reparration de l’accueil des passagers tant. » argumentait Catherine Desprez mais aussi pour l’amélioration des « Les retombées économiques liées à la conditions de travail des personnels clientèle étrangère qui vient séjourner en et celle des processus opérationCharente-Maritime sont évaluées entre nels. Il était important de dévelop30 et 35 millions d’euros de dépenses per la zone spécifique aux contrôles de séjour chaque année. » de sûreté assurés par les douaniers.

Coût de l’opération 1 989 387 euros HT « C’est un équipement public au service du public, les travaux étaient essentiels pour le maintien de l’activité de l’aéroport. » soulignait Thomas Juin, directeur de l’aéroport La Rochelle-île

En 2019, 233 001 passagers ont transité par l’aéroport rochelais.

Ce dernier est positionné sur le segment « France/ Europe » , son

marché est celui spécifiquement du « motif personnel » et du « loisirs ». Entre 150 000 et 180 000 passagers sont espérés pour 2022 grâce aux douze lignes aériennes garanties par les compagnies Chalair, Easyjet, Jet2 et Ryanair pour rallier Lyon, Bristol, Genève, Porto, Manchester, Londres-Stansted, Bruxelles-Charleroi…

Nouveautés 2022 À partir du 2 mai et jusqu’au 28 octobre, une nouvelle ligne assurée par Ryanair proposera des vols entre La Rochelle-île de Ré et Marseille. EasyJet, quant à elle, augmentera le nombre de ses vols vers Nice les lundi, jeudi, vendredi et dimanche. La compagnie étend sa ligne Londres-Gatwick de mars à octobre et ouvrira une nouvelle ligne vers Manchester tous les mercredis et les dimanches de juillet à septembre.

Valérie Lambert

Participations des collectivités au sein du syndicat mixte des aéroports de La Rochelle - île de Ré • Département de la Charente-Maritime : 32,5 % • Communauté d’Agglomération de la Rochelle : 32,5 % • Région Nouvelle-Aquitaine : 25 % • Communauté de Communes de l’île de Ré : 5 % • CCI de Charente-Maritime : 5 %

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*du lundi au samedi de 6h30 à 19h30 et le dimanche de 14h à 20h.

Cette inauguration permet d’ouvrir la saison dans des conditions idéales » déclarait Catherine Desprez, présidente du Syndicat Mixte des aéroports de La Rochelle-île de Ré et Rochefort. C’est en pleine crise liée au Covid19 au printemps 2020 que les élus du Syndicat Mixte avaient dû faire le choix d’un investissement pour améliorer l’accueil des voyageurs internationaux pour répondre à l’obligation de la mise en conformité des aérogares dans le cadre du Brexit. Face à la bonne reprise des vols déjà constatée depuis septembre dernier, +34 % du nombre de passagers par rapport à l’année 2020 avec les vols Londres-Stanted, ils ne regrettent pas leur choix : Un agrandissement de 503 m2 supplémentaires pour la salle d’embarquement qui affiche maintenant 1277 m2.

© Valérie Lambert

L’inauguration de l’extension de la salle d’embarquement de l’aéroport La Rochelle-île de Ré et le lancement de la programmation des vols ouvrent la saison estivale 2022 avec optimisme.

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ACTUALITÉ S O L I D A R I T É

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S A N T É

Des tulipes pour vaincre le cancer © Stessy Bourreau

Comme chaque année depuis vingt-trois ans, le Lions Club de Saint-Martin de Ré a lancé mi-mars son opération « Tulipes contre le cancer », à l’Abbaye des Châteliers de La Flotte.

L

Élus locaux et départementaux étaient présents pour le lancement de cette 23e campagne des tulipes contre le cancer.

’occasion de profiter d’un beau bouquet de vingt tulipes en reversant dix euros à la Ligue contre le cancer. Les élus locaux et départementaux ainsi que les associations partenaires étaient présents pour lancer cette vingt-troisième campagne…

E S P L A N A D E

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L A

Tous unis et solidaires Chaque année, le Lions Club Île de Ré crée des bouquets de tulipes vendus au profit de la Ligue contre le cancer. « Plus de un million quatre cent mille bulbes ont été plantés au pied

M E R

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de l’Abbaye des Châteliers depuis vingt-trois ans permettant ainsi de reverser près de 300 000 euros pour soutenir la recherche contre le cancer. Cette campagne des tulipes est le reflet de notre engagement au service des causes de dimension nationale et internationale, mais nous ne souhaitons pas pour autant oublier les actions locales dans lesquelles notre mobilisation reste entière », a précisé Françoise Henri, présidente du Lions Club Île de Ré, devant les élus venus nombreux ce vendredi 18 mars pour montrer leur soutien au club et à leur action solidaire.

La vente a débuté mi-mars pour plusieurs semaines avec les bénévoles du Lions Club qui récoltent les tulipes pour en faire des bouquets de vingt fleurs avec ou sans bulbes qu’ils revendent au tarif de dix euros. Ils sont présents tous les jours de 9h à 18h à l’Abbaye des Châteliers, route de Rivedoux à La Flotte, ainsi que dans plusieurs points de vente* et

donnent ainsi toutes les chances à cette opération d’être un vrai succès.

Hugo, chercheur à l’Université de La Rochelle travaillant avec le professeur Piot, président de la Ligue contre le cancer en Charente-Maritime, a remercié le Lions Club pour toutes ces années d’aide précieuse : « Nous nous rendons compte du travail immense que cela représente pour le Lions Club et nous vous en sommes très reconnaissants. Tout ceci contribue à nos efforts de recherches contre le cancer.

La Ligue contre le cancer, c’est aussi des actions de proximité auprès des malades qui sont très importantes dans le suivi par exemple dans les besoins actuels et urgents tels que la détection de la mammographie pour laquelle les temps d’attente sont trop longs... » Stessy Bourreau * Points de vente : grande distribution et magasins.

R I V E D O U X - P L A G E

Marché aux fleurs : conseils, ateliers et balades botaniques Samedi 16 et dimanche 17 avril prochains, l’Esplanade de la Mer de Rivedoux-Plage se transformera en une vaste pépinière dédiée aux fleurs et plantes de printemps.

C

e marché aux fleurs proposera à la vente les produits d’une douzaine de professionnels. Ce sera l’occasion de profiter d’une multitude d’espèces de plantes : bulbes, fruitiers, arbustes, cactées, aromatiques, plants, fleurs vivaces ou annuelles et plantes médicinales.

Deux plants de vivaces seront offerts aux habitants de Rivedoux pour participer à l’embellissement de l’environnement communal. Les Rivedousais peuvent

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dès maintenant retirer un coupon de retrait auprès de l’accueil de la mairie munis d’un justificatif de domicile.

L’association des Jardiniers de l’Ile de Ré apportera ses conseils utiles en jardinage, et notamment sur le compostage et la permaculture. Les enfants pourront participer à des ateliers pédagogiques sur la biodiversité de l’estran et à la fabrication de bombes à graines au stand de l’association « Les petits débrouillards ». Pour les amoureux de la nature, Dominique

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 6 AV R I L 2 0 2 2 | N ° 2 3 9

Chevillon, de Ré Nature Environnement, proposera des balades botaniques sur la plage Nord, au départ de l’Esplanade de la Mer à 10h30.

CP Entrée libre, ateliers gratuits Renseignements : animation@rivedoux17.fr

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’ ALRI T A CZTAUP A T SÉ M O B I L I S A T I O N

É C O - C I T O Y E N N E

Le Bois-Plage mobilise sur l’environnement Ce n’est plus une nouvelle, la municipalité boitaise est soucieuse de qualité environnementale. Et n’hésite pas à solliciter pour cela ses administrés.

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© Mairie Le Bois-Plage

près le recrutement d’un garde-champêtre et plus récemment d’un chargé de mission dédié au développement durable, le projet « Mobilisation éco-citoyenne » est une petite pierre de plus posée par une commune sur un édifice se voulant résolument vertueux, au bénéfice de l’environnement et du bien-vivre en son village.

Opération déchets Samedi 26 mars dernier, premier rendez-vous fixé par la municipalité. Direction ? Les espaces naturels boisés (ils sont nombreux) du BoisPlage, a fortiori ceux à proximité des lieux de promenade. Objectif ? Traquer les déchets en tous genres, semés par

La pêche aux déchets a été (hélas) fructueuse.

des personnes (disons-le tout net) mal élevées, considérant la nature comme une poubelle en accès libre. Avec qui ?

Tous les Boitais bénévoles et un partenaire, ARC Environnement.

Tous mobilisés Le plus jeune des participants avait trois ans alors c’est dire !

Il n’y pas d’âge pour participer à ces actions collectives rassemblant jeunes, moins jeunes et… élus, le Maire, Gérard Juin, et le Conseiller délégué à l’Environnement, Jean-François Beynaud, donnant l’exemple, outre la présence du chargé de mission environnement et développement durable, Quentin Heida, et du chargé de mission développement culturel et sportif, David Guibert.

La vingtaine de personnes ainsi rassemblées ont pu éradiquer du paysage boitais divers déchets allant de cannettes métalliques à des emballages alimentaires en plastique sans oublier ferrailles et polystyrène (entre autres), qui ont trouvé une place bien plus appropriée dans le camion benne d’Arc Environnement.

Cette première journée sera suivie d’autres avec le même objectif. Pour une autre façon d’envisager nos balades de la nature en joignant l’agréable à… l’écologiquement utile !

Pauline Leriche Rouard

Pour participer aux prochaines journées de mobilisation écocitoyenne, s’inscrire sur mairie@leboisplage.fr ou au 06 31 40 03 72.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

La pomme de terre AOP de l’île de Ré ouvre la saison ! sa culture est nettement moins intensive qu’ailleurs (par exemple 30 tonnes/ha à Noirmoutier).

Deux AOP en France Pour être AOP la pomme de terre ne doit pas excéder 15,5 % d’humidité sur matière sèche. Christelle Couty, responsable Qualité d’Uniré et Jérôme Poulard, responsable technique & cultures, chargé des contrôles, des dégustations et de la gestion de l’appellation AOP, veillent au grain. Un protocole strict doit être respecté et toute nouvelle variété - qui ne peut obtenir son appellation qu’au terme de deux années de suivi - doit répondre à des critères techniques et de goût très précis.

P

rès de 90 hectares d’Alcmaria ont été plantés au mois de mars, ainsi que 23 hectares de Charlotte.

L’Alcmaria, la plus précoce, suivie de La Charlotte

Les premières récoltes, qui ne sont pas en AOP car issues de cultures sous serres, devraient être disponibles dans les magasins en ce début avril. La pomme de terre AOP devrait faire son apparition pour Pâques avec Alcmaria, la plus précoce, une variété développée uniquement pour l’île de Ré. Suivra La Charlotte un peu plus tard dans le printemps. Pouvant être commercialisée jusqu’à fin juillet, la pomme de terre AOP n’est généralement disponible que jusqu’à fin juin.

Monnaies Médailles 17

Autre spécificité de la pomme de terre de l’île de Ré, avec une production d’environ 13 tonnes par hectare,

Conçue exclusivement pour l’île de Ré, AOP depuis 1998, l’Alcmaria est commercialisée dans toute la France.

Vendues sur l’île de Ré au cellier de la coopérative (route de Sainte-Marie au Bois-Plage en Ré), sur les marchés et dans les grandes surfaces locales, les pommes de terre de l’île de Ré (Alcmaria et Charlotte) constituent avec la Béa du Roussillon, les seules pommes de terre AOP de France, celle de Noirmoutier étant en IGP. Une pomme de terre aux saveurs printanières Fine et fondante avec son petit goût de noisette, l’Alcmaria développe des saveurs de légumes printaniers (asperge, artichaut, petit pois) suivant les conditions météorologiques. Légèrement sucrée, parfois un peu salée, elle est très équilibrée en bouche. De forme oblongue allongée, à la peau plutôt jaune et la chair jaune clair, elle est facilement reconnaissable. Après l’avoir passée sous l’eau, elle se mange rissolée à la poêle ou à la vapeur.

A partir de fin mai, la Charlotte prend le relais d’Alcmaria.

Plus tardive, à la forme plus allongée et à la chair ferme, elle se déguste de la même façon.

Pour leur lancement, vous trouverez les pommes de terre en barquettes d’un et cinq kilos. Pour les premières AOP, retrouvez les cagettes collector d’un kg, signées Malulo, qui seront disponibles courant avril.

« Les Petits Bonheurs » trois cuvées dédiées Côté Vignerons de l’île de Ré, parmi les nouveautés de cette année, figure le lancement d’une gamme de trois cuvées exclusivement développées pour les restaurateurs. Les trois étiquettes différentes, dessinées par Malulo, illustreront le Chardonnay blanc, le Rosé d’assemblage, ainsi que le Rouge élevé en fût.

© Yoshi - Outdoo

© Yoshi - Outdoo

Les maraîchers de l’île de Ré (coopérative Uniré), proposeront leur pomme de terre primeur fétiche Alcmaria dès la mi-avril. Les Vignerons lancent de leur côté trois cuvées sous la marque « les Petits Bonheurs », destinée exclusivement aux restaurateurs.

Cette sélection répond ainsi à la demande des professionnels de la restauration, soucieux de proposer à leur clientèle une offre spécifique.

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ACTUALITÉ L E S

P O R T E S - E N - R É

La Cabane de la Patache change de propriétaire

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La petite histoire Cette « cabane » voit le jour en 1958 et prend la forme qu’on lui connaît en 1968. En 2006 c’est la famille Péan qui s’y installe et fera vivre le lieu. Patrick Péan nous explique : « Je connais bien la famille d’Elodie, je ne l’aurais pas laissée à des gens qui ne connaissent pas le métier, ça va rester dans un esprit familial et sympa ».

Gregory a eu plusieurs restaurants sur La Rochelle dans le passé, Elodie travaille aussi dans le milieu, elle vient des Portes-en-Ré « Mon arrière-grandpère avait le bateau qui s’occupait du

a r i o v t n e m e (positionn alie) h t a n t e d Fre

transport du sel du port des Portes à La Rochelle. C’est la famille Renaud des Portes. C’est une belle histoire car nos familles se connaissent avec Patrick de génération en génération. Nos enfants feront les mêmes balades à vélos que celles que nous faisions quand nous avions leur âge ».

ou cinq propositions à l’ardoise pour faire selon les arrivages et les produits de saison. Gregory conclut « On ne veut pas faire de tralala, ça va être joliment présenté mais on veut garder un esprit cabane dans la bonne humeur ». Rendezvous le 9 avril au soir pour l’ouverture.

Jonathan Odet

« Un service détendu » Le lieu sera ouvert d‘avril à la Toussaint, glaces et crêpes l’après-midi, carte de cocktails pour l’apéro. Côté restaurant, le couple va se concentrer sur une carte à base de produits frais et si possible locaux, par exemple avec les algues d’Algorythme. Principalement axés sur

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P É T I T I O N

© Jonathan Odet

C’est le côté sentimental de l’opportunité qui a tout de suite attiré ces jeunes mariés à se lancer dans l’aventure.

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La Cabane de La Patache Patrick Péan assure une passation dans la bonne humeur à Gregory et Elodie Mongrolle.

le poisson, ils nous accueilleront avec de bons produits, simplement et avec quatre

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Une décision qui fait réagir !

Pour une gestion du Phare des Baleines n’excluant pas l’île Pour que les acteurs locaux en tout genre de Ré ! », voici le titre d’une soient impliqués, pour les Rétais ne 06 14 46 01que19 pétition mise en ligne à la mi-mars sur soient pas victimes de « querelles polijulie@agencerateau.com change.org. tiques », pour que la gestion ne soit pas Nous n’avons pas réussi à en trouver privatisée et donc libérée des préoccul’auteur qui parle « de l’association d’une pations de rentabilité. Pour finir, est mise Agent commercial créée inscrit et audu RSAC de Rochelle N°837 692gestion 797. enLa avant l’idée d’une au service entreprise privée nouvellement Titulaire de la carte n° CPI 1702 2018 000 035 238 Conseil Départemental sans aucun acteur de la culture, du tourisme durable et de la préservation de l’environnement dans Rétais ». Pour en résumer le contenu, il est un esprit de service public. demandé que l’île de Ré soit associée à la

La pétition réunissait au 5 avril 339 signataires. Parmi les commentaires visibles sur le site, Marinette s’exprime : « Je souhaite du fond du cœur que ce joli village de Saint-Clément des Baleines garde toute sa vie ce beau patrimoine qui leur appartient et qui continuera à être chouchouté » mais aussi Delphine : « Le phare a accompagné toute ma vie. Je trouve hallucinant que les acteurs locaux soient exclus de sa gestion... », ou Catherine :

« Une totale aberration qu’un site majeur d’une commune soit exclu du périmètre de gestion de la commune », et enfin Elisabeth : « La CdC et la commune doivent avoir un droit de regard sur la gestion et les profits doivent servir à l’entretien. On se dirige vers une invasion touristique irrespectueuse de l’environnement (…) On n’est pas à Disneyland! » Jonathan Odet

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’ ALRI T A CZTAUP A T SÉ F A U N E

M A R I N E

Le Rotary club île de Ré soutient Ré Nature Environnement Le Rotary club île de Ré se veut très généreux en ce moment avec les associations de protection de l’environnement, et pour cause, la fondation a fait de cet enjeu son septième axe stratégique depuis 2019.

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© Stessy Bourreau

’est donc cette fois à Ré Nature Environnement que le Rotary a souhaité apporter son aide via un don de mille euros. En échange, l’association a présenté une conférence pour remercier les membres du club pour ce geste généreux.

Une conférence éducative et passionnante Mardi 15 mars, c’est à la maison des activités associatives de Rivedoux que l’événement a eu lieu. Grégory Ziebacz, membre de Ré Nature Environnement mais aussi du Réseau national d’échouages de cétacés coordonné par l’observatoire Pelagis, a tenu une conférence sur le thème des tortues et des mammifères marins autour de l’île de Ré. L’occasion de rappeler les bons gestes à avoir en cas d’échouage sur une plage et notamment le premier réflexe qui est de les signaler aux bons interlocuteurs (voir encadré) et sans intervenir.

Des tortues marines, comme la tortue luth, aux baleines, en passant par les phoques gris ou encore les dauphins,

Catherine Bouyer, présidente du Rotary Club Île de Ré, a remis un chèque de mille euros aux membres de Ré Nature Environnement, s’inscrivant ainsi dans le nouvel axe stratégique de la fondation visant à aider les actions environnementales.

de nombreuses espèces côtoient nos côtes rétaises chaque année. Elles y vivent paisiblement mais, parfois, les activités humaines telles que la pêche industrielle, les filets dérivants ou les déchets marins ont un impact négatif sur leur environnement et leur propre vie… Ré Nature Environnement, par ses conférences et ses actions de sensibilisation auprès des plus jeunes, a donc un rôle majeur dans l’éducation pour la préservation de ces espèces.

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Favoriser « la pérennité écologique » Catherine Bouyer, présidente du Rotary Club Île de Ré, a dit quelques mots avant de remettre un chèque de mille euros à l’association : « Nous sommes tous sensibles à la défense et à la protection de notre environnement sur lequel pèsent différentes menaces… Sentiment encore plus prégnant lorsque l’on vit sur l’île de

Ré qui possède un patrimoine naturel d’une grande richesse et unique entre ces identités terrestres et maritimes.

Nous comprenons l’importance de sensibiliser le grand public et de participer à la protection des mammifères marins qui vivent sur nos côtes. Le Rotary club Île de Ré s’engage pleinement en ce sens grâce à son nouvel axe stratégique qui favorise la pérennité écologique. Avec ce chèque, nous tenons à vous remercier pour vos multiples interventions pour sauver des espèces marines et vous aider à favoriser votre exploration du milieu maritime. » Stessy Bourreau SI vous êtes témoin d’un échouage sur une plage, merci de le signaler sans intervenir : • Au centre Pelagis pour un mammifère marin : 05 46 44 99 10 • À l’Aquarium de La Rochelle pour une tortue marine ou un poisson lune : 05 46 34 00 00

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ACTUALITÉ I N A U G U R A T I O N

La nouvelle vie de La Maline La nouvelle Maline avec ses deux salles de spectacle et de cinéma, ultra modernes et équipées à la pointe, a été inaugurée le 24 mars après-midi, dans une ambiance joyeuse, sous un soleil printanier.

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© Nathalie Vauchez

ionel Quillet, Président de La CdC et Paul Neveur, ancien Maire de La Couarde, qui fut lui aussi président de la CdC et le grand initiateur de la 1re Maline, n’ont pas boudé leur plaisir, tout comme Patrick Rayton, actuel Maire de La Couarde, commune d’implantation historique de l’équipement culturel et presque tous les Maires actuels de l’île de Ré, ainsi que d’anciens Maires.

La présidente du Département, Sylvie Marcilly et les deux conseillers départementaux de l’île de Ré, Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge, le Député, Olivier Falorni, le représentant du Président de Région, Jean-François Plez, ont répondu présents.

pu supporter le coût de son agrandissement et modernisation ; Le Président Lionel Quillet n’a pas choisi la facilité, en prenant en direct la gestion de La Maline, la CdC a accepté une grande responsabilité et il a tenu parole, a toujours été à l’écoute malgré les difficultés du chantier. »

© Nathalie Vauchez

Lionel Quillet a estimé de son côté qu’il s’agissait « du dossier le plus compliqué » qu’il avait eu à gérer « en 27 ans de vie politique, on a pensé abandonner ». Il est revenu sur les fondements de La Maline, devenue le premier symbole de l’intercommunalité : « Paul Neveur a été le fondateur de l’intercommunalité et de l’esprit intercommunal au 20e siècle. Qu’est-ce qu’il a pris alors (On se souvient de la polémique créée autour de La Maline puis de Pierre Soler - NDLR) ! C’est devenu le lot quotidien des élus que de devoir gérer les oppositions, mais pour l’époque cela était très violent. Ainsi nous avons baptisé la salle du nom de Paul Neveur, sans lui en parler, sinon il n’aurait pas accepté. » Le Président de la CdC a aussi remercié de façon appuyée Patrick Rayton, Maire de La Couarde et 1er Vice-président de la CdC : « Merci Patrick, sans toi il n’y aurait pas eu de succession et pas de succession pour La Maline, merci aussi de ta fidélité. Durant trois mandats les élus communautaires ont voté les uns après les autres, pour aboutir à la prise de compétence communautaire. La gestion de cet équipement par la CdC s’imposait, elle était devenue trop lourde pour une association (L’ARDC a longtemps géré La Maline NDLR), avec aujourd’hui 1,5 million d’euros de budget Deux présidents de CdC, deux farouches défenseurs de l’intercommunalité… et deux amis de trente ans. de fonctionnement. »

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Le cœur de la vie culturelle de l’île de Ré Lionel Quillet a dit devant Sylvie Marcilly, l’actuelle Présidente, tout le

La Présidente du Département s’est dite « jalouse » de cet équipement, « véritable outil pour fédérer l’ensemble des habitants de l’île de Ré. Dans ce lieu, bat le cœur de la Commune et le cœur de l’île ; Au-delà de l’offre culturelle existante, vous allez chercher un autre public. Je réaffirme le soutien du Département aux projets de l’île de Ré, il n’y aura Sylvie Marcilly, Patrick Rayton et Paul Neveur, jamais de défailtout sourire, écoutent Lionel Quillet. lance pour travailler dans l’intérêt général », elle a associé bien qu’il pensait du Département, les deux Conseillers départementaux « le meilleur partenaire », qui a financé de l’île de Ré à son engagement. près de 24 % de l’investissement, et « Vous avez drôlement bien fait, vous a adressé aussi ses remerciements à pouvez être fiers. » a-t-elle conclu.

Jean-Philippe Plez, élu régional (mais aussi de la CdA de La Rochelle) : « La (Lire la suite page 11) Région est toujours là pour nous ». « Il n’y a pas de concurrence entre les salles, que des synergies, comme par exemple avec la Coursive ». Enfin il a remercié ses services, Hung Do Cao, Gilda Brothé, Brice Samson (Annie Léauté avant lui) et Annabelle Bariteau, ainsi que Denis Fradin, responsable des grands travaux à la CdC, qui a suivi de très près tout le chantier, sans oublier l’architecte. « Il a fallu gérer au mieux un espace très contraint de 1000 m2 pour y intégrer deux salles et sans monter la hauteur, il n’existe pas un coin qui ne serve pas à quelque chose ». « Trois critères ont été pris en compte : sa localisation à La Couarde, sur l’ancien canton Nord de l’île, ce n’était pas négociable, la nécessité de créer deux salles, enfin Paul Neveur pose pour Ré à la Hune la viabilité financière du projet. devant la salle baptisée de son nom. © Nathalie Vauchez

Patrick Rayton a rappelé qu’avant d’être intercommunale, La Maline avait été communale et représentait un symbole fort de l’intercommunalité, ne manquant pas de souligner qu’elle émanait de la vision de son prédécesseur, Paul Neveur, qui s’était battu pour l’implanter à La Couarde. « Le bébé a bien grandi, la CdC a prêté une oreille attentive aux difficultés de la Commune pour assumer seule cet espace. Une vision partagée par l’ensemble des délégués communautaires qui ont voté à l’unanimité pour la gestion directe de La Maline par la CdC. Pierre Soler a joué un rôle clé, avec une programmation qui a fait de la salle un lieu culturel reconnu au-delà du Pont. Après 30 ans de fonctionnement, il était nécessaire de la moderniser et d’en adapter les conditions techniques. La Commune n’aurait pas

Un grand moment pour les élus de l’île de Ré, entourés de la Présidente du Département, du Député et du représentant de la Région.

Enfin, le président a conclu sur toutes les difficultés rencontrées, qui expliquent la durée interminable du chantier : « En 2010, Xynthia avec un mètre d’eau sur les cartes d’aléas de l’Etat, il a fallu trouver une solution négociée avec le Préfet, pour construire La Maline là où on n’avait plus le droit de construire, j’en remercie les Services de l’Etat, cela a pris deux ans. Puis il y a eu la rupture des câbles du Pont et la grue qui n’a pas pu franchir celui-ci pendant un an. Est venue s’ajouter la crise sanitaire avec son impact sur les Entreprises, qui nous a encore fait perdre un an et demi et enfin, pour finir, la pénurie de transformateur dont nous a fait part Enédis. Bref aujourd’hui c’est très compliqué de réaliser un projet, on se met rapidement beaucoup de monde à dos. »

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© Nathalie Vauchez

La Maline, fondement et symbole de l’intercommunalité

La Culture n’a pas de prix, elle a un coût ! ». « Il s’agit d’un outil de la vie permanente, La Maline sera ouverte à toutes les associations. ».

© Nathalie Vauchez

’ ALRI T A CZTAUP A T SÉ le Moyen-Age la période des plus forts coefficients de marée, je vous souhaite que La Maline connaisse une très grande marée, humaine, de spectateurs, de culture et de bonheur. »

Après avoir visité les lieux, les convives ont partagé un pot sur le parvis de La Maline, les conversations allant bon train.

Nathalie Vauchez

La Maline en fauteuil roulant

Rencontre inattendue avec le Député Olivier Falorni et le Maire de La Couarde Patrick Rayton, en pleine conversation, dans les coursives surplombant la grande salle de La Maline.

Représentant le Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, Jean-Philippe Plez, a confirmé que la collectivité « soutient et soutiendra ces projets qui viennent des territoires, qui nécessitent beaucoup de persévérance pour être menés à bien. » Le Député Olivier Falorni a rappelé « l’Odyssée de La Maline, cœur de

beaucoup de tempêtes », rendant hommage au travail de Paul Neveur et de Lionel Quillet. « Le premier film que j’ai vu à La Maline était “Little Bouddha“, je ne sais pas si vous avez la zénitude ni la taille du Bouddha, mais à n’en pas douter la détermination et l’inventivité de Highlander... » a-t-il interpellé Lionel Quillet avec humour. « Le terme de La Maline évoque depuis

Dès le début j’étais séduit par le projet et les plans de l'’architecte.

J’ai pu vérifier personnellement la conformité au plus près grâce à l’accompagnement de M. Denis Fradin, responsable des Grands Travaux à la CdC et qui a assuré l’énorme charge de la surveillance des artisans et autres intervenants pendant trois ans.

Il laisse un superbe outil à Annabelle Bariteau, chargée à présent de la direction et tout aussi dynamique. »

© Paul Reb

En tant que « fanatique » de l’accessibilité des ERP aux handicapés et personnes à mobilité réduites sur l’île de Ré, j’exprime ma grande satisfaction à l’architecte de La Maline pour le respect des normes des accessibilités du centre culturel.

Denis Fradin et Anabelle Bariteau, deux collaborateurs de la CdC très investis autour de La Maline.

Paul Reb

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ACTUALITÉ C O N S E I L

C O M M U N A U T A I R E

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M A R S

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Les déchets vampirisent les débats budgétaires de la Communauté de Communes Le Conseil communautaire du 31 mars dernier était consacré essentiellement au vote du Budget 2022, composé du budget principal et de quatre budgets annexes : Déchets, écotaxe, cinéma-spectacle et Zone d’activité économique (ZAE). Ainsi que le vote des taux d’imposition 2022, du produit GEMAPI et de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères).

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© Nathalie Vauchez

a population de référence pour la comptabilité publique est de 17 655 habitants et 13 612 résidences secondaires.

Le résultat 2021 du budget principal a été affecté en réserve d’investissement pour 2,3 M€ et en report de fonctionnement pour 88 890 €.

Fiscalité constante et Taxe GEMAPI Lionel Quillet a rappelé que les impôts du budget principal n’ont jamais été augmentés depuis quatorze ans : « On garde un vrai dynamisme, avec un bon niveau de recettes, et l’on est une des seules collectivités à ne pas augmenter la fiscalité. La taxe de séjour au forfait a eu l’avantage de faire sortir du bois certains loueurs, le passage au réel a généré une augmentation importante des recettes » a expliqué le Président.

De fait la taxe de séjour est passée de 2,2 M€ au précédent budget à 2,7 M€ au budget primitif 2022.

Il est aussi revenu sur les investissements considérables de 80 M€ réalisés depuis 2008 et le plan Digues à 100 M€ dont 20M€ pour l’île de Ré. Si la taxe GEMAPI est dédiée à la protection des côtes et milieux aquatiques, elle ne couvre pas toutes les dépenses en la matière.

La Capacité d’autofinancement (CAF) de 2,5M€ et l’endettement faible (5,5 ans pour rembourser la dette, pas de nouvel emprunt depuis 2017) « témoignent d’une bonne gestion et permettent d’envisager une dynamique forte pour 2022. » Le président a proposé que pour la 14e année consécutive le taux de la taxe foncière ne soit pas modifié, ce qui a été voté à l’unanimité, sans abstention.

Taxe affectée et plafonnée à 40 € par habitant (pour le calcul de son montant global, ce n’est pas ce que paie chaque habitant, la taxe étant calculée sur des bases foncières), la taxe GEMAPI représente un montant total maximal autorisé de 1 258 400 € (40 € x 31 460 habitants en 2021), selon la population prise en compte pour le calcul de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF). Le produit de cette imposition est exclusivement affecté au financement des charges de fonctionnement et d’investissement pour la défense des côtes.

Or les prévisions budgétaires concernant l’exercice de cette compétence s’élèvent à 1 941 750 €. Le produit de la taxe GEMAPI a ainsi été voté à l’unanimité au montant maximal, il ne couvre pas l’intégralité des dépenses GEMAPI.

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Lionel Quillet a dénoncé l’instrumentalisation politique du sujet des déchets.

Le budget principal primitif 2022 a été approuvé avec 18 voix pour et 9 contre, tout comme la TEOM et le budget déchets.

Budget des déchets : pas d’illégalité, un choix politique Les choses se sont corsées quand il s’est agi de voter la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères). Le président a rappelé en préambule la démarche inadmissible à ses yeux de l’ACNIR (Association des contribuables du Nord de l’île de Ré) qui a envoyé le 15 mars une lettre recommandée à tous les délégués communautaires, les invitant à s’abstenir ou à voter contre le budget primitif 2022 du budget annexe « Déchets » et du budget général, lettre à laquelle était jointe copie d’un courrier de Maître Pielberg, avocat de l’ACNIR, adressée au président de la CdC. « Quand une association intime l’ordre à des élus, par écrit, de s’abstenir ou de voter contre, alors elle est politisée. Cela ne s’était jamais vu de la part d’une association Loi 1901.

Celle-ci donne un ordre, profère des menaces, envoie un courrier recommandé en y joignant une lettre de son avocat à tous les délégués communautaires, ce sont des manœuvres d’intimidation. Cette association est montée au créneau quelques mois avant les élections départementales, regardez ses membres, vous comprendrez. Une réponse lui a été apportée par nos services de la CdC, par un avocat, par la Chambre Régionale des Comptes, qui a opéré un contrôle sur les comptes de 2015 à 2019 et à laquelle les réponses ont été apportées par les vice-présidents Patrick Rayton et Jean-Paul Héraudeau et par moi-même. Dans son rapport de septembre 2021, la CRC fait des recommandations, notamment sur la création d’un budget annexe pour la gestion des déchets, ce qui a déjà été fait au printemps 2021 par la CdC. Elle ne relève pas d’illégalité,

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 6 AV R I L 2 0 2 2 | N ° 2 3 9

contrairement à ce qui a été martelé pendant la campagne des élections départementales par l’ACNIR, puis par les candidats Patrice Raffarin et Véronique Richez-Lerouge. »

« Il y a une action politique derrière tout cela » La Chambre Régionale des Comptes a redit sa position dans un courrier daté du 1er décembre 2021 et adressé à l’ACNIR, en réponse à des mail et courrier de celle-ci en octobre et novembre 2021. La CRC écrit noir sur blanc : « Le Code général des collectivités territoriales n’impose... aucune obligation d’inscrire... les excédents générés par la gestion antérieure du service dans le cadre d’un budget principal ». Il précise aussi que rien non plus ne l’interdit. La Chambre précise qu’ « elle a pris acte de la décision de la CdC de créer un budget annexe de déchets, qui améliore la visibilité de la politique afférente aux déchets... ».

« Il n’y a aucune obligation de reporter les excédents. Cela n’est donc pas illégal et relève d’un choix politique » a ainsi expliqué Lionel Quillet. Qui s’offusque que - au-delà de la méthode d’intimidation employée - dans son courrier à la CdC, diffusé avec la lettre de l’ACNIR à tous les délégués communautaires, l’avocat de l’ACNIR, Maître Hervé Pielberg, évoque encore une illégalité. « Certains délégués communautaires ont pu être déstabilisés par ce courrier, on va regarder avec nos avocats ce que l’on va faire, il est clair qu’il y a une action politique derrière tout cela et que des membres de l’ACNIR sont des extrêmes politiquement. Que cette association aille au bout de sa logique et saisisse le juge, elle ne le fait pas parce qu’elle sait bien que la position de celui-ci ne lui sera

pas favorable.» « Votez contre si vous le souhaitez, mais pas sur l’argument de l’ACNIR. Les Députés se sont eux aussi opposés à ce type de démarche, essayez de garder ce cap. » Patrick Salez, élu minoritaire de La Flotte, est intervenu pour dire que « cette lettre m’incite/m’invite à voter contre, elle ne me donne pas d’ordre. » Il estime que la TEOM est surdimensionnée et que sa baisse est insuffisante. Didier Guyon, élu minoritaire de Sainte-Marie, a tenu à préciser que sa position était indépendante de ce courrier, que la CRC avait bien écrit qu’il n’y avait pas d’obligation à reporter les excédents, mais qu’il n’est pas impossible de le faire.

Anne Pawlak, élue de Sainte-Marie, a de son côté rappelé la signification précise du mot « inciter » : « Pousser vivement quelqu’un à quelque chose » (Larousse).

Baisse à 4 reprises de la TEOM « Depuis mon premier mandat nous avons baissé à quatre reprises la TEOM, passée de 16,68 % en 2011 à 16 % en 2012, 15,5 % en 2013, 14,3 % en 2021 et aujourd’hui je vous propose de la baisser à 13,9 % pour 2022 », a rappelé Lionel Quillet, « on essaie de cadrer les dépenses réelles, on a de gros investissements à venir, si on la baisse trop il faudra la remonter, dans ce cas-là j’espère que ceux qui demandent aujourd’hui une baisse plus importante seront à mes côtés dans un an s’il faut remonter la taxe, je préfère éviter le yoyo ». « Oui je serai à vos côtés dans un tel cas » a affirmé Didier Guyon, estimant cette baisse de 0,4 point insuffisante au regard de la précédente baisse de 1,2 point. « Il faut aller plus loin, symboliquement, on demande un effort à la population pour réduire le volume de ses déchets, il faut l’encourager. » Patrick Salez estime aussi que « ce taux est manifestement disproportionné, on n’a pas transféré les excédents, on doit continuer de baisser progressivement cette taxe, on reste au-dessus de Noirmoutier. » Lionel Quillet a argumenté sur le fait que « si l’on veut baisser davantage la taxe tout en ayant un service plus efficace, cela passe obligatoirement par le fait d’imposer au citoyen de consommer moins et trier davantage. Peut-être que le service est trop important aussi, que l’on a trop de déchetteries ».

(Lire la suite page 13)

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’ ALRI T A CZTAUP A T SÉ Taux de TEOM à 13,9 % : 18 pour, 9 contre Jean-Paul Héraudeau, Maire de La Flotte, a confirmé qu’il n’y avait pas d’obligation ni d’illégalité, qu’il s’agissait bien d’un choix politique. « Ce qui me dérange est une volonté de financer par une taxe quelque chose qui n’est pas financé par un impôt, il y a une procédure en cours, cela peut conduire le juge qui traitera celle-ci à conclure à une illégalité, mais aujourd’hui on n’est pas là pour en discuter. » Il a aussi tenu à rappeler tout le travail qu’il a fait, sous la présidence de Léon Gendre, en tant que vice-président à la gestion des déchets, justifiant ainsi le taux d’alors plus élevé que celui d’aujourd’hui. « Je ne suis pas impressionné par une lettre d’association et cela ne change rien à mon vote, on ne m’a jamais forcé la main, je trouve qu’il y a un peu trop de taxe d’enlèvement des ordures ménagères. »

volontaire, avec une très bonne CAF (capacité d’autofinancement). Ce budget intègre un budget participatif de 50 K€, qui pourra concerner un projet proposé par le Comité Consultatif Citoyen » a précisé le président.

Didier Guyon a estimé que la subvention d’équilibre du budget principal au budget annexe cinéma-spectacle d’un montant de 1 M€ était insuffisante. « L’inauguration de La Maline a été de qualité, on passe de 900 K€ en 2021 à 1 M€ cette année, il faudrait soutenir davantage ce redémarrage. » a-t-il estimé, rejoint en cela par Jean-Paul Héraudeau. « En 3 ou 4 ans nous venons de doubler notre budget culturel, 25 spectacles sont programmés en 2022, la culture n’a pas de prix certes, elle a un coût et il y a un risque considérable à gérer ainsi en direct une salle, je l’ai pris, on n’est pas à l’abri de mauvaises nouvelles et déjà certains trouvent ce budget trop important. » a rétorqué Lionel Quillet.

Le vote visant à approuver ou non ce nouveau taux de la TEOM s’est fait à bulletin secret, à la demande de Didier Guyon. 18 délégués ont approuvé cette délibération, 9 s’y sont opposés.

Le taux de la TEOM a ainsi été fixé à 13,9 %, soit une recette attendue de 6,515 M€.

Sans surprise et conforme à celui du taux de la TEOM, le vote du budget général primitif a abouti à l’adoption de celui-ci avec 18 voix favorables et 9 contre*, tout comme le vote du budget annexe des déchets, d’un montant de 7,940 M€ de fonctionnement, et 2,374 M€ en investissement.

Budget général primitif 2022 approuvé

Élargir les usages possibles de l’écotaxe

Le budget général primitif 2022 de fonctionnement s’élève à 28,281 M€, celui d’investissement à 11,164 M€. « Tout est lancé, on ne pourra faire tous ces projets en 2022, mais on en fera l’essentiel. Nous sommes dans une bonne dynamique, extrêmement

Le budget annexe écotaxe primitif 2022 a été approuvé à l’unanimité.

Lionel Quillet a rappelé qu’il s’agit d’une taxe exceptionnelle, unique en France, toutes les autres taxes « environnementales » ayant été supprimées, que l’on n’arrive pas à utiliser dans son

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intégralité, son usage étant très réservé. « J’ai écrit au Préfet et à la Présidente du Département, afin de voir comment élargir son utilisation, trop restrictive.

J’attends les élections législatives, et je solliciterai le Député avec une proposition d’amendement de la Loi, car il s’agit d’un vote de l’Assemblée Nationale. L’écotaxe pourrait servir en partie à financer des revêtements écologiques de pistes cyclables, ainsi que d’autres utilisations (aujourd’hui elle est exclusivement dédiée à la préemption et gestion des espaces naturels et au transport en énergie propre – NDLR), le développement durable s’est modernisé, l’écotaxe doit accompagner cette évolution. »

sujet des barrières, elles empêchent de forcer le passage, ce que l’on n’aurait pas en free flow. Le sujet des tarifs du Pont est extrêmement compliqué. » a, pour sa part, estimé Lionel Quillet.

« Je vais totalement dans votre sens, on a le même souci pour la part communale de l’écotaxe, il faut essayer de déverrouiller cet usage » a approuvé Patrick Salez.

Le budget annexe primitif 2022 de l’écotaxe, d’un « montant très confortable » de 6,317 M€ en fonctionnement et 2,116 M€ en investissement, a été voté à l’unanimité. Celui du cinéma-spectacle, qui s’élève à 1,555 M€ en fonctionnement et 2,331 M€ en investissement a été approuvé, avec une abstention, celle de Didier Guyon. Enfin le budget annexe primitif de la Zone d’activité économique (prévue à Sainte-Marie) a été voté à 1,950 M€ en investissement. « Il s’agit du montant d’aménagement des terrains, qui devra être compensé par la vente de ces terrains à prix coûtant, sauf si l’on décide de mettre un terrain de côté pour créer par exemple un incubateur » a expliqué le président. Ce dernier budget a été voté à l’unanimité, avec l’abstention de Didier Guyon.

Interpellé par Lina Besnier quant à son souhait de Conseiller départemental exprimé par courrier auprès des Maires de revoir la saisonnalité des tarifs du Pont, Patrice Raffarin a confirmé qu’« il ne s’agit pas de baisser le tarif du péage mais de travailler sur la saisonnalité. La volonté de la Présidente du Département est d’y réfléchir au travers de groupes de travail, à recettes constantes. »

Un référendum sur la saisonnalité des tarifs du Pont « J’ai demandé que s’il y a modification des tarifs, cela se fasse avec tous les Rétais, mais aussi après une étude très approfondie sur l’impact sur les flux et un vrai plan mobilité. Et attention au

« Oui c’est la volonté de la Présidente de n’exclure personne, cela pourrait passer par un référendum. L’idée est de travailler d’abord sur la saisonnalité et dans un second temps sur la mobilité » a répondu Patrice Raffarin. « Il faudra bien expliquer les choses avant le référendum, cela induira une période plus courte à tarif réduit, il faudra être clair et précis » a estimé Gérard Juin.

Nathalie Vauchez * Les 3 élus de Rivedoux (Patrice Raffarin, Marc Chaigne, Julie Foulquier), les 4 élus de La Flotte (Jean-Paul Héraudeau, Roger Zélie, Annie Bergeron, Patrick Salez), ainsi que Didier Guyon (élu minoritaire Sainte-Marie) et Jean-Pierre Gaillard (élu minoritaire Le Bois).

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Loix : la 1re zone de mouillage interdite Nous sommes des précurseurs, nous sommes les premiers, en Charente-Maritime, à lancer une telle initiative », a déclaré Lionel Quillet lors de la dernière séance du conseil municipal, mardi 29 mars.

Il existe des mouillages sauvages, partout autour de l’île, l’endroit du Grouin offre une zone organisée, et la particularité de ce site est qu’il abrite la plus grosse présence d’herbiers de zostères du nord de l’île.

Patrick Boussaton, premier adjoint, a présenté un projet qu’il rumine depuis plus d’un an. Celui-ci a, d’ores et déjà, reçu le soutien de la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer), de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement, et du Logement), ainsi que l’approbation du Parc naturel marin.

Un projet à vocation éminemment écologique

La zone de mouillage du Grouin, mise en place depuis près de vingt ans, compte aujourd’hui, jusqu’à 110 corps-morts, elle accueille, environ, 90 bateaux, en juillet et en août. C’est une zone particulièrement sensible, où cohabitent, en période estivale, des baigneurs, des pêcheurs, des plaisanciers, sans oublier les ostréiculteurs, dont les parcs sont situés juste à côté.

Les zostères sont des herbes marines, et non des algues. Les herbiers repérés sur cette partie de l’estran loidais sont particulièrement denses. On y recense la présence de près de cinq cents espèces animales ou végétales (micro-algues ou anémones...). Parmi les espèces animales, on repère des petits poissons, des crustacés. C’est une zone de refuge pour les alevins qui viennent s’y nourrir et se protéger.

Ils sont à l’abri des prédateurs, des vagues, des courants. C’est, également, un endroit de reproduction, les seiches viennent pondre... C’est aussi et surtout, un lieu d’alimentation. Les bernaches-cravants se

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A Loix, l’emplacement du Grouin va connaître la première zone interdite de mouillage, sur l’île de Ré et sur l’ensemble de la Charente-Maritime.

Les élus loidais s’engagent à créer une zone exempte de mouillage, pour préserver l’écosystème marin.

nourrissent de ces herbes durant la période hivernale.

C’est avant tout pour préserver cet écosystème, que les élus loidais s’engagent à créer une zone d’interdiction de mouillage, écartant ainsi tout risque de dégradation sanitaire.

L’espace concerné par le projet s’étend de l’actuelle zone de mouillage qui, bien sûr, ne bouge pas, jusqu’au niveau de la pelle de la ferme aquacole, soit une moyenne de 300 mètres de largeur sur une longueur d’environ 600 mètres.

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Vote du budget et exploitation du local de la Grenouillère Le 15 mars 2022, une bonne partie du conseil a été consacrée à la lecture et au vote des budgets, ce qui n’empêche pas de penser aux loisirs, au sport et aux animations socio-culturelles.

En matière de « Défense des côtes, maritime et mouillages », Hervé Rocheteau aexpliqué qu’en l’absence de budgets 2022/2027 de la Communauté de Communes et au vu de l’état des levées et de l’envasement des chenaux des trois amis, du vieux port, du roc et du pas Thomas, un dossier a été remis à celle-ci.

Un projet d’établissement de la zone de mouillage et d’équipements légers (ZMEL) a été déposé à la Direction régionale de l’aménagement et du logement (DREAL), comportant 580 mouillages. Et enfin des batardeaux seront installés à la plage des Cytons et du Petit Marchais, ce système est jugé beaucoup plus efficace que des handbags.

Exploitation du local de la Grenouillère L’association diocésaine de La Rochelle et Saintes est en train de consentir un bail de 9 ans à la commune pour un loyer symbolique de 1 € par an.

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En échange de quoi la mairie réalisera à ses frais des travaux de rénovation sur ce bâti d’à peu près 75 m². Le projet est de mettre ce local à disposition des habitants de la commune pour des actions sociales, des services de proximité et des activités socio-culturelles (hors juillet/août).

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esponsable de la commission ayant en charge l’attribution des emplacements du marché, Marion Pean a expliqué quel remaniement « casse-tête » des emplacements non-saisonniers a été nécessaire pour tenter de satisfaire tout le monde et d’intégrer le manège pendant les vacances de Pâques et d’été.

Plages et loisirs Le conseil a accepté les termes de la convention proposée par l’Association Sportive de Sécurité Aquatique (ASSA17) pour la mise en place d’un poste de surveillance des plages au Petit bec du 1er juillet au 31 août 2022, de 11h à 19h.

Prochainement un terrain de Beach Volley sur la plaine de Gros Jonc.

volontaires » a annoncé un élu sur le ton de la plaisanterie.

Présentation budgétaire

La fourniture et pose d’un terrain de Beach volley sur le site de la plaine du Gros Jonc nécessite un complément de matériaux pour la mise aux normes de la Fédération qui ajoute 6 666 € au budget initial, soit un total de 20 245 €. Une demande de subvention sera donc déposée à la Communauté de Communes pour couvrir 30 % du montant total. Cela permettra des manifestations intercommunales et pourquoi pas un championnat ; ce qui implique la création d’une équipe de « jeunes » sur Les Portes : « Pas d’inquiétude à ce sujet, les membres du Conseil se portent d’ores et déjà

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Le budget primitif s’élève à 5,72 millions d’euros, 2,51 millions en fonctionnement et le reste en investissement. Les dépenses prévues concernent notamment les travaux de la mairie, la salle polyvalente et la voirie.

Concernant les recettes dont la fiscalité représente une majeure partie, elles s’élèvent à 2,3 millions auxquelles s’ajoutent les 208 196 € d’excédent de fonctionnement reporté. Le total des dépenses de fonctionnement s’élève à 2,5 millions dont 540 000 € d’Opérations d’ordre, 812 000 € de charges

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à caractère général et 756 000 € de charges de personnel. Le montant total des subventions proposées par le maire s’élève à 43 282 € pour 2022.

Budget écotaxe Le résultat de l’exercice 2021 en matière d’écotaxe est donc de 181 260 € à raison de 130 253 € pour le fonctionnement et 51 007 € pour l’investissement. La proposition pour 2022 est de partir sur une dotation de 76 000 €, de reporter l’excédent de fonctionnement de 130 253 € et d’avoir un total de recettes et de dépenses de fonctionnement de 206 253 €.

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Un geste de solidarité de la part des élus casserons Après avoir débattu du budget et des projets en cours, les conseillers municipaux ont fait part de leur soutien au peuple ukrainien.

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sportif, au sein desquelles évoluent des jeunes du village (judo, SCR), ou à caractère caritatif ( Les Restaus du cœur, la Ligue contre le cancer ...).

D’importants projets sont en train de se terminer On note, au chapitre des travaux engagés, le dragage du port, la remise en © Jacques Buisson

es comptes de l’année passée ont été validés par le conseil municipal : le budget de la commune, ainsi que les trois budgets annexes (écotaxe, camping et port). Le budget primitif concernant 2022, a, également, été voté à l’unanimité. Des subventions ont été attribuées aux associations arsaises qui en avaient fait la demande, ainsi qu’à des associations extérieures à caractère

Le drapeau ukrainien flotte sur le fronton de la mairie d’Ars.

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état de l’école de voile. La réfection de la route de La Prée, ainsi que de la piste cyclable qui la longe (1), sont en bonne voie. Notons, aussi, la création d’un chemin piétonnier pour se rendre du port jusque sur la zone artisanale. Le conseil municipal annonce la réfection des sanitaires de l’école, la construction d’un préau, et signale, également, la transformation du local « La Quichenotte » en studio communal loué à l’année.

D’autre part, la municipalité vient d’investir dans l’achat de l’ancienne quincaillerie qui deviendra une maison commune d’hébergement des saisonniers, pouvant être opérationnelle aussi bien l’hiver que l’été. Le terrain situé juste derrière a, aussi, été acheté dans l’objectif de construire des logements destinés à la location ou à l’accession à la propriété. Le bâti pourra être revendu, mais le terrain restera la propriété de la collectivité, dans le but de lutter contre la spéculation immobilière.

2 000 euros pour l’Ukraine Les Casserons sont très sensibles et attentifs aux problèmes que rencontre le peuple ukrainien. Un des élus est intervenu en signalant que les pouvoirs publics demandent aux municipalités d’offrir des logements individuels, mais ce dernier précise bien que la question de l’hébergement semble difficilement réalisable au sein de la commune. De plus, la distance qui sépare le village du chef-lieu du département pose un réel problème pour les démarches administratives.

L’Association des Maires de France demande de cesser les dons en nature, le conseil municipal a décidé de signer un chèque d’un montant de 2000 euros qui sera adressé au fonds d’action extérieure des collectivités territoriales, organisme dépendant du ministère des Affaires Étrangères.

Jacques Buisson 1. Pour cette dernière, il faut noter la participation financière de la CdC.

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Saint-Martin : entre vie courante et patrimoine DR

Au menu du Conseil Municipal du lundi 2 mars les comptes 2021 et budgets 2022, assortis de demandes de subventions. de 9 500 €, la commune demande une aide financière du département sans qu’un montant soit formulé.

du Patrimoine et de l’Architecture de Nouvelle-Aquitaine relative à la demande d’inscription au titre des Monuments Historiques de l’autel-retable érigé en hommage aux prêtres réfractaires dans l’église de Saint-Martin. Cette protection avait été demandée à la DRAC par la Conservatrice déléguée des antiquités et objets d’art de Charente-Maritime.

En mai, travaux dans les remparts

Les différents budgets annexes bénéficient également de l’affectation des résultats au titre de budgets supplémentaires.

Au chapitre Subventions Pour réaliser certains travaux, la municipalité martinaise entend avoir recours aux financements auxquels elle peut prétendre.

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S’ensuit ensuite une longue liste relative aux immobilisations corporelles des budgets annexes Camping et Marché et Commerces, pour lesquelles le Conseil Municipal vote les durées d’amortissement, aux fins « d’améliorer la connaissance de son patrimoine et de permettre son renouvellement ».

Pour conclure cette réunion municipale, notons également la réponse favorable donnée par la Commission régionale

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Sur le budget principal de la commune, un excédent de 3 396 032,28 € est affecté en budget supplémentaire au budget primitif de 4 309 500 €.

Il en résulte un budget total de 7 705 532,28 € pour la section Fonctionnement. Concernant l’Investissement, le budget est validé à hauteur de 4 786 769,33 €, avec un budget supplémentaire de 1 844 868,18 € (prenant en compte le déficit d’investissement 2021 reporté) et un budget primitif de 2 941 901,15 €.

Concernant les taux de fiscalité locale pour 2022, la commune de SaintMartin choisit de les conserver en l’état soit 35,32 % pour la Taxe Foncière sur les propriétés bâties et 43,71 € sur les propriétés non bâties.

Du côté de La Poudrière, les travaux de réfection du bâtiment prévus en septembre sont repoussés d’un an. La raison? « Un manque de budget pour la DRAC cette année », explique le Maire Patrice Déchelette, ajoutant que d’importants travaux sont également en prévision pour la Mairie. « Charpente, toiture… il y a beaucoup de travail », affirme l’élu ajoutant qu’un échafaudage devant être posé, ce sera l’occasion de nettoyer la façade du bâtiment au sable. « Autant en profiter pour tout faire », souligne Patrice Déchelette annonçant ces travaux en deux phases.

Ainsi pour la réfection de la piste d’athlétisme du complexe sportif nécessitant une dépense de 33 974,80 € HT, elle sollicité le soutien du fonds de concours de la CdC à hauteur de 30 % (soit 10 192,20 €), ainsi qu’une subvention du département pour 50 % (soit 16 987 €), le solde étant à financer sur ses propres deniers, soit 6 794,80 € HT. Sur le Tour de Charente-Maritime à la Voile qui fera étape à Saint-Martin les 4 et 5 juillet prochains pour un coût estimé

es Pâqu e

Budgets supplémentaires 2022

Autres questions financières

Question travaux

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e déroulé des comptes de gestion 2021 fait état des résultats suivants : au budget principal de la commune un solde de 4 468 437,82 € (comprenant un excédent reporté de 3 407 550,14 €) pour la section Fonctionnement et - 1 072 405,54 € pour la section Investissement. Les budgets annexes camping, marché et commerces et éco-taxe) bénéficient de soldes excédentaires, soit respectivement 973 331,26 €, 629 048,80 € et 23 713,58 € en résultats cumulés et considérant des excédents reportés.

Pauline Leriche Rouard

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En mai, travaux en vue sur les remparts côté Vert Clos, attaqués et creusés sans relâche par la mer.

Dernier sujet requérant une subvention du département mais aussi de la DRAC, des travaux d’urgence à conduire sur les fortifications Vauban du côté du Vert Clos, dossier important déjà plusieurs fois évoqué en Conseil municipal.

Rappelons à cet effet que suite au diagnostic de Stéphane Gardre, ingénieur des Bâtiments de France, décision a été prise de réaliser des travaux définitifs (rejointoyer les murs de parements de pierre et conforter les maçonneries) et non de simple urgence équivalent à couler du béton. En conséquence de quoi, « cette opération de restauration est évaluée à un montant de 137 354,25 € HT ».

Pour la financer, la municipalité sollicite de la DRAC un financement à hauteur de 40 % (54 941,70 €), et du département pour 20 % (21 470,85 €), laissant le solde à sa charge, soit 40 %. Les travaux débuteront en mai.

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La Couarde : gestion saine et projets dynamiques A l’ordre du jour du Conseil municipal du lundi 28 mars, finances et… finances, égayées du travail des commissions.

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i l’exercice est un peu long et fastidieux, nourri de nombreuses colonnes de chiffres, les élus couardais y sont à l’aise, à fortiori le Maire Patrick Rayton, dont la réputation de précision rigoureuse n’est plus à faire. Des résultats 2021 aux prévisions 2022 en passant par la fiscalité locale et l’attribution des subventions, aucune fausse note ne vient perturber un Conseil municipal riche d’une belle unanimité.

Côté camping, il s‘agit d’un budget supplémentaire, soit 819 866,88 € en Fonctionnement et 134 549,47 € en Investissement, Patrick Rayton rappelant que seule une partie de l’année pouvait être considérée.

Du côté des commissions

Sur les résultats 2021 Outre le budget principal de la commune obtenant un résultat de 987 969,49 € pour la section Fonctionnement et - 74 870,74 € pour la section Investissement, il faut y ajouter plusieurs budgets annexes, l’éco-taxe bien sûr mais aussi zones de mouillages, bâtiments agricoles et camping.

Sur celui de la zone de mouillages (le Goisil), Patrick Rayton confirme « la faiblesse d’un budget ne laissant pas de marge de manœuvre » pour une année se clôturant à 2 693,63 € en fonctionnement et 3 841,49 € en investissement. « Le recours à l’emprunt est la seule solution à tout projet, si une augmentation des recettes est en perspective », précise l’élu prudent. Même bémol concernant les bâtiments agricoles (4 417,16 € en fonctionnement et 86,41 € en investissement).

La bonne surprise est venue du camping, qui clôture 2021 de manière largement positive (74 644,66 € en fonctionnement et 18 951,01 € en investissement, « grâce à une importante maîtrise des coûts ». « Une belle année » se réjouit Jean-Yves Dutertre. « La localisation France a joué en notre faveur et une très belle arrière-saison

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prévu à - 65 226,87 € pour la section Investissement.

Après une année 2021 réussie, le Camping municipal accueille Frédéric Bard, son nouveau responsable.

a permis un remplissage à hauteur de 50 % pour la Toussaint, tandis que le week-end tout juste achevé a cumulé 100 emplacements sur la nuit du samedi 26 », poursuit le Conseiller délégué, précisant néanmoins que « 2022 va être plus difficile à gérer ».

L’ensemble des comptes de gestion et administratifs 2021 sont validés à l’unanimité.

Affectation des résultats Au budget principal, le résultat de fonctionnement reporté se monte à 2 334 108,55 € , après déduction du résultat global de la section Investissement (- 260 498,96 €). Aux différents budgets annexes, les résultats de fonctionnement reportés sont respectivement les suivants : 39 734,24 € pour l’écotaxe, 6 865,86 € pour les zones de mouillages, 12 105,01 € sur les bâtiments agricoles et 149 366, 88 € pour le camping.

« Il y a une belle marge de manœuvre », commente Patrick Rayton, « mais il ne faut pas oublier que sont inclus les 350 000 € d’emprunt contracté en 2021 », précise-t-il, ajoutant qu’aucun

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investissement n’est prévu au titre de l’éco-taxe.

Aux budgets primitifs 2022, des incertitudes Elles concernent, et pour cause, les coûts de l’énergie. Prévoyant, M. le Maire explique avoir considéré 20 à 35 % d’augmentation dans les prévisions budgétaires. A signaler également des charges de personnels concernant des postes non pourvus actuellement mais néanmoins intégrés, de gros travaux sur le réseau pluvial, soit le bassin destiné aux eaux de pluie, projet lancé il y a près de 10 ans et qui devrait voir enfin le jour entre 2022 et 2023, ou encore l’investissement concernant la réfection du club-house du tennis, un « gros morceau dont le montant devra peut-être être revu en fonction des coûts de la construction », précise M. le Maire.

A noter également la première tranche de travaux au cimetière pour un achèvement sur l’exercice 2023.

Il en résulte un budget primitif principal à hauteur de 5 221 708,55 € pour la section Fonctionnement et un résultat

Elles sont au travail. Sur la vie économique, Jean-Yves Dutertre évoque la relance de l’association de commerçants et les Marchés du Terroir déplacés le samedi (au lieu du jeudi), avec toujours comme ambition la valorisation des produits locaux et du circuit court.

En réflexion, un projet autour du secteur primaire réunissant sauniers, maraîchers, ostréiculteurs et viticulteurs couardais, mais aussi le Marché de Noël 2022.

Sur la vie quotidienne, la 3e Adjointe Peggy Luton, par ailleurs animatrice d’une commission Logement pour la CdC à la demande de Lionel Quillet, suggère une réunion de tout le Conseil sur ce thème, tandis que La Conseillère déléguée Virginie Besson travaille à l’accès libre au terrain de foot hors utilisation par l’ASR de Saint-Martin, et que la 1re adjointe Béatrice Turbé entend bien emmener sa commission visiter différentes parcelles de la commune, l’une étant orientée jardins familiaux tandis que d’autres, très petites, pourraient accueillir des plantations d’arbres fruitiers.

Résultats et budgets validés, l’équipe municipale couardaise est en ordre de marche pour accueillir la saison 2022 qui ne tardera plus à débuter.

Pauline Leriche Rouard

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Sainte-Marie, le budget du renouveau voté à l’unanimité Conseil municipal studieux ce jeudi 17 mars consacré au budget 2022 et finalement voté à l’unanimité.

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sabelle Ronte, 1re adjointe en charge des Finances, Logement et Affaires sociales, rompue à l’exercice de la présentation du budget, a décliné les différents postes du budget 2022 et les réalisations 2021. Elle a souligné les points forts du compte administratif 2021 : des dépenses maîtrisées : +4,88 % pour des recettes qui elles ont augmenté de +16,73 % (réalisé 2020 : 4 389 967,18 € et 5 124 566,53 € en 2021). Peu de choses avaient pu se faire en 2020 en raison de la crise sanitaire, il n’est donc pas étonnant que tous les indicateurs soient désormais à la hausse, indiquant que la commune a su rebondir et que sa gestion est saine. Toujours parmi les points forts : un autofinancement net de 1 497 938 € et un montant d’emprunt qui reste à un niveau faible de 2 657 897 €, ce

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qui donne la possibilité de prévoir des investissements à l’avenir. Quant à la fiscalité locale, elle n’a pas augmenté depuis 2016 et aucune augmentation n’est prévue en 2022 ; les taux resteront de 10,96 % pour la taxe d’habitation (la taxe d’habitation sur les résidences principales étant supprimée depuis 2021), de 35,04 % pour le foncier bâti et de 40,44 % pour le foncier non bâti. Les différents ratios financiers sont bons pour la plupart et le gros des recettes provient des taxes et impôts (réalisé en 2021 : 3 605 904 €), donc des recettes propres, rendant la commune indépendante des donations de l’État.

Entre 2008 et 2018, certaines catégories socio professionnelles ont baissé comme les agriculteurs et les ouvriers par exemple. Les artisans et commerçants durant cette même période sont passés de 149 à 254, mais la catégorie la plus importante est celle des retraités qui ne cesse d’augmenter et représente 41,3 % de la population, restant néanmoins en-dessous de certaines autres communes de l’île. Les résidences principales, quant à elles, sont au nombre de 1 528 en 2018, soit 45,1 %, et les secondaires et occasionnelles 1742, chiffre à la hausse depuis 2008, soit 51,4 % de l’ensemble des habitations.

Le cadre de l’élaboration du budget 2022

La population de la commune étant en-dessous de 3 500 habitants, la tenue d’un débat d’orientation budgétaire dans les deux mois précédant le vote du budget n’est pas obligatoire. Didier

En 2020, la population de Sainte-Marie était constituée de 3 473 habitants.

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Guyon a demandé s’il était possible que la population de Sainte-Marie atteigne les 3 500 l’année prochaine car, dans l’affirmative, il apprécierait que l’on procède à un débat budgétaire préalable. Isabelle Roné lui a répondu qu’elle ne pensait pas que ce chiffre soit atteint en 2023 et Gisèle Vergnon l’a informé qu’elle enregistrait son souhait d’une réunion préalable à partir du moment où la population aurait dépassé le chiffre de 3 500.

Préserver le patrimoine et préparer l’avenir Le budget primitif 2022 s’élève à 10 764 562 € dont 6 564 346 € en fonctionnement et 4 170 416 € en investissement. Les priorités du budget en (Lire la suite page 17)

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© C. Bréjat

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Le clocher de l’église de Sainte-Marie attendant sa rénovation.

matière de dépenses d’investissement consistent à préserver le patrimoine et préparer l’avenir. En premier lieu, la rénovation du clocher de l’église (497 000 €), la réserve foncière des Fougerou (470 000 €), puis la couverture de l’Ancre maritaise (40 000 €) et le ravalement de la façade de la

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chapelle Port Notre-Dame (21 000 €) et certains travaux à la mairie (22 000 €).

Trois points tracassaient l’opposition.

L’augmentation de 8,3 % des charges de personnel. Isabelle Ronté expliqua qu’il s’agissait d’une augmentation des indices sur laquelle elle n’avait aucune possibilité d’agir. L’entretien de la voierie dont le poste lui avait échappé. La 1re adjointe indiqua que la celle-ci figurait dans le chapitre « Investir dans l’aménagement et le développement durable » pour un montant de 600 000 €. Didier Guyon ayant déclaré que des habitants de la commune lui avaient signalé des rues en mauvais état, Gisèle Vergnon en a profité pour expliquer que la conception de l’équipe municipale dans le travail de la voierie est de réaliser les travaux dans le bon ordre pour ne pas avoir redéfaire ce qui vient d’être achevé et précisa que les habitants de la commune peuvent venir se renseigner à la mairie.

Ainsi le sous-sol est travaillé en priorité et les réseaux déficients (eau, électricité, …) sont refaits avant la chaussée qui les recouvre pour ne pas avoir dans les mois qui suivent à défaire ce qui vient d’être refait.

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Le dernier point concernait le budget participatif pour les jeunes d’un montant de 15 000 € avec un appel à projets pour lequel Didier Guyon souhaiterait un élargissement aux moins jeunes.

Après la suspension de séance demandée par l’opposition pour se consulter sur ces trois points, celle-ci a décidé, ayant obtenu des réponses satisfaisantes à ses questions et demandes d’éclaircissement, de voter en faveur du budget.

Isabelle Ronté indiqua que dans le cadre du soutien à l’attractivité touristique, il avait été décidé d’accorder une gratuité d’un an au couple de forains à condition que leur manège fonctionne en juillet et août. Gisèle Vergnon rappela à ce sujet que l’on avait oublié les forains pendant le Covid alors que l’on avait aidé les commerçants ambulants.

Le bail du commerce de la place d’Antioche en question Si les budgets écotaxe et activités économiques furent votés sans difficulté dans la foulée, le bail du commerce de la place d’Antioche posa problème.

Daniel Vallegeas rappela qu’un appel à candidatures devant être lancé pour

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qu’un commerçant s’installe dès cette saison, il convenait d’établir un bail et que la commission des marchés, commerce et agriculture proposa, dans un premier temps, un bail précaire de moins de deux ans et, dans un deuxième temps, de signer un bail commercial avec un droit au bail de 50 000 € le loyer étant de 500 €, augmenté par rapport au précédent. Ce bail ayant été racheté 5 500 €, Didier Guyon est intervenu pour exprimer son étonnement à propos du décalage de 500 €. François Léonard, qui avait acquiescé à cette proposition en réunion de commission, a maintenu sa position à ce sujet et la proposition a été adoptée sans la voix de Didier Guyon.

A la clôture du Conseil municipal, Gisèle Vergnon et Jean-Philippe Guillemeau, 4e adjoint, ont tenu à faire une déclaration à propos des insultes dont les élus faisaient l’objet sur Facebook. Ils ont déploré les fake news et autres commentaires outranciers proférés à propos des affaires de la commune et d’une manière plus générale à l’égard des élus rétais.

Catherine Bréjat

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Les subventions aux associations en débat Le 22 mars, le conseil municipal a discuté des chantiers en cours, des demandes de subventions mais aussi du budget primitif et de l’augmentation de la taxe foncière.

Le conseil approuve les termes de la convention de prestation de services pour la mise à disposition de bennes et de gestion des déchets entre la commune et la société Arc environnement, rendant ainsi la location de bennes gratuites avec une facturation portant sur le tonnage.

Solidarité Le conseil décide de procéder au versement d’une subvention exceptionnelle de 1000 € au profit de la fédération nationale de protection civile afin de participer à l’élan de solidarité en soutien aux populations Ukrainiennes.

L’association des maires de France qui supervise le dispositif indique que les besoins des Ukrainiens « se portent désormais prioritairement sur du matériel spécifique, tel que des médicaments et dispositifs de secours ou des groupes électrogènes ».

Subvention aux associations Mme le maire présente les demandes de subvention reçues. Les demandes

de la bibliothèque « La Baleine », « les Marcambelles », « Saint-Clément Basket 17 » et « Récréation » sont acceptées.

Un débat avec quelques désaccords a lieu concernant certaines autres demandes. Celle de l’association « Label Oyat » qui paraît pourtant dérisoire à certains mais pas assez précise pour d’autres, plusieurs projets étant évoqués dans la demande tel que le jeu de piste culturel commencé l’an passé mais aussi le lien entre le village et la programmation culturelle de la Java des Baleines. La mairie ne souhaitant pas participer au financement de la programmation, la demande est rejetée pour cette année. Quant à « Jazz au Phare », certains considèrent que cela ne présente pas un impact assez significatif sur la vie du village quand d’autres aimeraient que la commune s’implique davantage. L’aide se fera plutôt en services et/ou matériel en fonction des besoins.

Finances Le conseil décide d’appliquer pour l’année 2022 les taux suivants aux impôts directs locaux. Soit 41,5 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, 37,16 % pour les propriétés non bâties.

Ce qui représente une hausse de 1 %.

Les points portant sur l’approbation du compte de gestion et des comptes administratifs ainsi que sur l’affectation des résultats sont ajournés mais le budget primitif 2022 est voté à l’unanimité. Une marge de manœuvre de 282 348 € est constituée en trésorerie. Un ensemble d’opérations d’investissement sont prévues pour un

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a dissimulation des réseaux électriques et téléphoniques rue des Roussières, rue du Peux, rue du Moulin et rue des Landes est programmée pour l’exercice 2024 sous réserve de crédits budgétaires suffisants et de l’obtention des financements. La société Orange est sollicitée pour une aide technique et financière concernant les réseaux téléphoniques et la commune confie au SDEER la relation et la coordination avec ladite société ainsi que la maîtrise d’ouvrage du génie civil du réseau téléphonique.

Une partie pavée, un commerce et un logement sont en projet.

montant de 1,3 million, les travaux de réaménagement de la rue du Centre, la part communale de l’allée du Phare, l’aménagement de l’ancienne crèche en logements, le parking du Moulin Rouge, l’aménagement d’un local commercial et de logements, la reprise du chemin côtier à la Pyramide, la réfection des sanitaires de l’école, des acquisitions foncières et encore d’autres projets. Le budget de fonctionnement s’équilibre en dépenses et recettes à 2,09 millions d’euros et la partie investissement à 1,67 million d’euros.

Informations du maire et des élus Mme le maire nous informe que l’achat du terrain aux Ouches a été finalisé pour une parcelle de 4600 m² à vocation agricole avec un forage. Concernant la gestion du Phare, un recours en référé contre l’Etat concernant le mode d’attribution est en cours.

La commission d’aménagement paysager du Moulin Rouge qui réunit des

élus et des Villageois travaille en ce moment sur une première étude du lieu. La discussion sera élargie quand le projet sera plus avancé. Le parking du Moulin Rouge près de la route du centre sera probablement aménagé avant l’été, plutôt naturel avec du terre/ pierre et une partie arborée incluant des parkings à vélos.

L’ancienne crèche transformée en maison des saisonniers et l’ancien bar à huîtres qui devient un commerce et un logement devraient être finis début mai au plus tard.

Concernant l’école primaire, l’an prochain, les classes seront réparties différemment avec une classe à St Clément des Baleines de CM1/CM2 et non plus CE2/CM1/CM2 comme les années précédentes.

Enfin à noter que le 20 avril aura lieu un marché de producteurs toute la journée.

Jonathan Odet

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E H I S T O I R E

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P A T R I M O I N E

L’AAMEC ouvre un nouveau chapitre DR

Assemblée Générale ordinaire qui n’en était pas tout à fait une pour l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq.

Le Député Olivier Falorni aux côtés de trois présidents : Nanou de Bournonville (exPrésidente), Catherine Pichot (ex-Présidente par intérim) et le nouvel élu : Hugues Riedinger.

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eu de temps passé entre la dernière AG, celle de 2020, tenue en septembre dernier pour cause de crise sanitaire. Mais nous voilà déjà fin mars, date annoncée d’une Assemblée Générale 2021 qui, comme à son habitude, remplit la salle Vauban et regrettera l’absence pour raisons familiales du Maire Patrice Déchelette. Excusée également Christelle Rivalland, hélas souffrante du Covid, sans gravité toutefois, tandis que le député Olivier Falorni a rejoint l’assistance et ne manquera pas de rendre hommage à une association soutenue par la municipalité martinaise depuis 1995.

Ordre du jour léger Du moins concernant le chapitre activités et sorties, considérant que la crise sanitaire aura encore sévèrement réduit l’agenda en 2021.

Evoquant la réunion de septembre et son assistance nombreuse qui « a donné beaucoup d’énergie » à l’équipe, Catherine Pichot déroule un rapport informel rappelant quelques temps forts, dont le relooking de la lettre de Clerjotte parue fin 2021 « qui a marqué le renouvellement du Conseil d’Administration », se réjouit la Présidente par intérim soulignant

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que « le COREPOR a repris aussi des couleurs en ce début d’année ».

Après deux ans de crise sanitaire, les efforts de l’association pour préserver les liens avec ses adhérents ont porté leurs fruits et vu l’arrivée de nouveaux membres, près de 50 entre 2020 et 2021.

Reprise des activités et projets Côté Mécénat, Catherine Pichot évoque des encadrements dédiés à de nouveaux dons de Zao Woo Ki ou encore l’organisation d’expositions à venir et une réflexion en cours sur le traditionnel dîner d’été, annonçant également une étude relative à la mise en ligne des conférences sur un site web en reconstruction, et la préparation des futures Lettres de Clerjotte (deux cette année).

Prenant la parole, Florence Chatin évoque « le bonheur » qui a suivi la reprise des activités en octobre avec plusieurs conférences et deux sorties, l’une menant les participants à Saint-Clément et l’autre jusqu’à Royan pour une découverte architecturale et une visite du musée.

Corée du Sud, la Baronne de Tencin et le peintre Bonnard à son programme.

La visite d’une écluse à poissons en compagnie de Jacques Boucard est prévue en juin et une pièce de théâtre annoncée pour octobre. Autant de signes illustrant le champ de compétences des adhérents, souvent animateurs des conférences.

Quant à Michel Fruchard, il annonce avec humour une réunion le 5 avril en vue d’une Veillée des Conteurs 2022, « relancée suite à un élan juvénile ».

Présente même absente, Christelle Rivalland propose, par powerpoint interposé, un résumé des expositions 2021 et des objets trouvés sur l’épave des Baleineaux dont les frais de restauration (7 000 e environ) sont pris en charge par l’AAMEC.

Un nouveau Président et un bureau enrichi Il fallait un évènement marquant à cette AG et le voilà. Rappelant qu’elle est toujours en activité professionnelle et que sa présidence ne pouvait être qu’un intérim, Catherine Pichot annonce une candidature pour assumer la fonction. Il s’agit d’Hugues Riedinger, qui sera élu sans surprise et en quelques minutes après un passage dans les coulisses des membres du bureau.

Laissons le mot de la fin à Olivier Falorni, « L’AAMEC est une très belle association témoignant de l’alchimie entre patrimoine, culture et passion », souligne le député rappelant que trois éléments sont ainsi liés - « l’Hôtel de Clerjotte, le Musée et l’AAMEC » , avant de nous gratifier de l’un de ces traits d’humour dont il est friand : « Quand on aime l’histoire rétaise, on se tourne nécessairement vers l’AAMEC ». Tout n’est-il pas dit ?

Commencé le 23 février avec Vauban, le cycle de conférences 2022 a mis la

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Pauline Leriche Rouard

Portrait en quelques lignes Élu le 22 mars à l’Assemblée Générale, qui est Hugues Riedinger, nouveau Président de l’AAMEC ?

S’il n’est définitivement installé sur l’Ile de Ré que depuis deux ans, Hugues Riedinger y a des racines depuis l’enfance. Et c’est ici qu’il a choisi de vivre sa retraite avec son épouse Brigitte, après une carrière l’ayant mené les trois dernières années jusqu’à Tahiti.

Membre du Bureau de l’association 2021,il se porte rapidement candidat à sa présidence « si la Présidente ne se représentait pas », précise-t-il. « Je venais d’arriver dans le Bureau, j’étais (et suis encore) dans une phase d’apprentissage et de réflexion », poursuit Hugues, mais « il me semblait disposer de quelques compétences pouvant être utiles à l’ensemble ».

Impressionné par l’historique de l’association, la diversité et la variété des actions, le panel de sujets abordés et les compétences qui s’y expriment, Hugues Riedinger entend continuer à enrichir le catalogue et pourquoi pas à l’élargir avec d’autres thèmes, cinéma, art et culture. Pour lui, il s’agit « d’aller chercher la quintessence parmi les adhérents ». Pour cela, il a débuté un travail de recensement des adhérents les plus participatifs, dont il n’hésitera pas à solliciter les commentaires et suggestions. « En marketing, on appelle ça aujourd’hui l’expérience client », sourit-il avant d’évoquer par ailleurs le renouvellement de l’équipe intervenante, l’arrivée de son frère Bertrand, de Florence Chatin ou encore la dernière élue au Bureau Sabine Roy, tous comme lui-même, « engagés à fond » pour l’AAMEC. Souhaitons-leur bonne route et le plein de beaux projets ! PLR

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AIA : une vraie dynamique associative !

Après 42 ans d’activité pour l’AIA, 46 ans pour le bulletin du « Tambour d’Ars », il y avait du monde, de l’entrain et des projets lors de cette réunion à la salle des fêtes d’Ars-en-Ré.

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ifférents adhérents et administrateurs se sont succédé pour animer ce moment partagé sous la coordination du président, François Barbotin.

Tambour d’Ars et Causeries rétaises Cette année 2021, une quinzaine de conseils d’administration, les deux parutions du « Tambour d’Ars », un changement de président et de trésorier mais surtout un remaniement conséquent

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du magazine suite à la décision de la mairie de se retirer de l’association et de publier son bulletin à part.

Les « OFNI » (objets flottants non identifiés) devaient se déconfiner le 25 juillet mais le variant Delta en a décidé autrement en entraînant l’annulation de la manifestation. Par contre, d’autres projets ont bien fonctionné. Suivis par plus de 800 personnes, à l’occasion des journées du patrimoine, ont été organisés des évènements tels qu’un

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diaporama musical, une exposition de maquettes de train, de cartes postales, de costumes et de coiffes. Mais aussi des déambulations de danseurs, des conférences et des chansons en patois.

Les causeries rétaises, une fois par mois la moitié de l’année, ont attiré en moyenne 70 personnes à chaque fois et une conférence sur l’histoire de l’église d’Ars a été organisée en novembre.

La comptabilité se porte très bien et fait apparaître un résultat positif qui est

affecté au fond de réserve, l’assemblée remercie Nadine Pinon et René-Claude Brunet pour leur gestion. Le rapport moral du président, positif et encourageant, vient clore cette partie de l’assemblé générale.

Les projets 2022/2023 L’AIA reprend ses projets habituels tels que la parade des OFNI, qui aura lieu le (Lire la suite page 19)

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E d’un évènement pour le printemps des poètes en 2023 et enfin la mise en place d’un parcours « Terra Aventura » sur la commune.

Participation aux projets des collectivités

Parmi les 226 adherents, 50 % habitent à Ars en permanence.

24 Juillet, la participation aux journées du patrimoine les 17 et 18 septembre, les causeries rétaises le premier jeudi de chaque mois entre novembre et avril et les animations à l’occasion des sorties du « Tambour d’Ars », la prochaine étant le 8 juillet.

De nouveaux projets sont à l’ordre du jour et présentés par ses acteurs. D’abord deux recueils de paroles verront le jour, l’un sur

les appelés d’Algérie à l’occasion des 60 ans de la fin de la guerre et l’autre sur les souvenirs des anciens du cours complémentaire et du CEG de St Martin entre 1945 et 1970. Un inventaire des rues et lieux d’Ars pour connaître l’histoire et l’origine de leurs noms sera effectué. Ensuite, Une exposition sera préparée sur la vie à Ars entre 1880 et 1960 sous forme de panneaux avec photos montrant l’évolution du village, ainsi que La création

A la demande de la municipalité, l’association participera à l’organisation de l’exposition commémorant les 100 ans de Tatave qui se déroulera durant la deuxième quinzaine d’avril (lire ci-dessous).

Suite à la sollicitation de la Communauté de Communes, l’association participera au projet sur le protestantisme qui se déroulera jusqu’en 2028 pour commémorer les 400 ans de la bataille d’Ars, du siège de Saint-Martin et du grand siège de La Rochelle. Jacques Boucard, docteur en histoire contemporaine et membre actif de l’AIA ajoute : « L’histoire c’est souvent l’histoire du vainqueur, ici

avec beaucoup d’informations issus de la Royauté Française (…) C’est un moment extrêmement fort sur l’histoire de l’île mais qui est quasiment oublié.

Ce serait intéressant de travailler sur cette période en y intégrant des études qui n’ont encore jamais été utilisées et qui donnent une image des évènements un peu différente. »

Le mot de la mairie Mr Dumoulin, élu à la culture, exprime sa reconnaissance à la famille de Tatave et à l’AIA pour le travail effectué ensemble. Il met l’accent sur la régularité et l’intensité des relations entre la municipalité et l’AIA mais également sur le côté « naturel » du partenariat. Il rajoute que certains lecteurs regrettent l’ancienne forme couplée du bulletin d’information du Tambour d’Ars mais tout le monde s’accorde sur la richesse de la dizaine de pages gagnées.

Jonathan Odet

S O C I A L

Ré-Clé-Ré, retour à la convivialité

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e Président Bernard Bordier n’a d’ailleurs pas caché son plaisir d’ouvrir sans restrictions sanitaires cette 28e Assemblée Générale en compagnie de l’équipe Ré-Clé-Ré, de membres et présidents d’associations amies et d’élus tels le député Olivier Falorni, le Maire de Rivedoux et Conseiller départemental Patrice Raffarin mais aussi Les représentants des Maires du Bois-Plage et de La Flotte.

Une année normale Si en 2021, nombre d’associations ont encore été soumises à des réductions de leurs activités, Ré-Clé-Ré a vécu « une année normale, si ce n’est plus, avec le travail à mener pour l’obtention de la certification Qualiopi », souligne Bernard Bordier dans son rapport moral. « Nous sommes très fiers du résultat », reconnaît le Président de Ré-Clé-Ré. Il faut dire que sans elle « il ne nous était plus possible d’accueillir nos stagiaires », poursuit Bernard Bordier, rappelant qu’ils représentent 50 % du chiffre d’affaires de l’association. Nous ne reviendrons pas sur les détails de ce dossier, déjà largement évoqué dans nos colonnes (voir Ré à la Hune N°235 et sur realahune.fr).

Remerciant « tous les partenaires pour la confiance accordée » Bernard Bordier donne les résultats d’une enquête menée auprès de ceux-ci et des stagiaires et dont les résultats de 89,29 % de satisfaction pour les premiers et 91,6 % pour les seconds, clôturant en beauté son rapport moral.

Un résultat financier « correct » « Compte tenu du contexte et d’une seconde année durant laquelle toutes les actions n’ont pu être menées »,

ajoute Jean-Claude Bonin. Si le Trésorier de Ré-Clé-Ré souligne « un gonflement sensible de la masse salariale mais aussi des dépenses gérées et maîtrisés », il met également l‘accent sur l’existence de beaux marchés de longue date avec « quatre gros financeurs » , la Région NouvelleAquitaine, la CAF, le Département, et la Communauté de Communes rétaise, l’association étant par ailleurs dotée de subventions de fonctionnement.

Seul bémol, « des délais de paiement trop longs concernant la Région », souligne Jean-Claude Bonin. A noter également, la création d’un groupe de travail pour enrichir l’offre de services notamment auprès des Mairies ou une démarche en cours pour permettre les dons défiscalisés.

Au prévisionnel 2022, le Trésorier a inscrit un nouveau poste de recettes concernant l’APTIC, ayant pour objet l’aide à l’inclusion numérique et évoque le partenariat établi avec la CdC sur la Mobilité et une subvention de 4 000 e.

« Une année très riche » C’est ainsi que la Directrice de Ré-Clé-Ré, Aude-Juin Le Run, définit 2021 en introduction de son rapport d’activités. « Même masqués, on a retrouvé les valeurs du lien social qui portent Ré-Clé-Ré », sourit-elle, soulignant par ailleurs l’importance de l’outil informatique et numérique et le nouveau service APTIC, concrétisé par un chéquier numérique type tickets restaurant et destiné aux habitants afin de favoriser l’inclusion numérique.

La Directrice détaille ensuite l’activité 2021 de l’association à travers ses quatre grands pôles. A la Formation, 113 personnes accueillies pour 4 000 heures stagiaires. Sur

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Cette Assemblée Générale 2021 a remis la simplicité des échanges à l’honneur.

La belle équipe de Ré-Clé-Ré, joyeuse et solidaire, en compagnie d’Olivier Falorni, Patrice Raffarin, et Françoise Henri.

l’accompagnement 34 personnes et 500 heures d’intervention tandis que côté Jeunesse, 85 jeunes ont profité de l’aide aux leçons. Enfin sur la Participation à la Vie Locale via l’EVS, si le Café Itinérant des Familles et Ré-Unissons ont encore connu des soucis, ils reprendront leur cours en 2022.

Et n’oublions pas les Rendez-vous du Livre, la mission d’Ecrivain public ou encore l’Atelier mieux-être « Séniors & Mouvement », initiée par la Formatrice référente Christine Legoupil qui a suivi pour cela une formation dédiée.

Pour conclure, la Directrice de Ré-Clé-Ré évoque avec reconnaissance et enthousiasme les bénévoles qui ont sur une année donné deux mille cent seize heures de leur temps à l’association et à son public.

A noter encore trois nouveaux membres élus au Bureau, Marie Henrich, Brigitte Riedinger et Jean-Paul Richon, mais aussi un chèque de 1 000 e remis à Bernard Bordier par la Présidente du Lions Club Ile de Ré Françoise Henri.

Parole enfin sera donnée aux élus, Patrice Raffarin exprimant « l’honneur et la joie d’être là » et Olivier Falorni affirmant que Ré-Clé-Ré « fait la fierté de notre territoire, une fierté renforcée par la certification Qualiopi », avant de remercier pour le travail accompli salariés et bénévoles.

Pauline Leriche Rouard Message de Bernard Bordier, Président de Ré-Clé-Ré

« L’absence de la Conseillère départementale Véronique Richez-Lerouge à l’AG de Ré-Clé-Ré est due au fait qu’elle n’y a pas été convoquée suite à un problème de communication qui nous est imputable. Elle tient à préciser qu’elle était disponible et souhaitait y participer, car son intérêt pour notre association et les problèmes du territoire rétais sont pour elle une priorité. Toutes nos excuses pour ce dysfonctionnement. »

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E A R T S

C I R C A S S I E N S

Ophidie Circus en pleine effervescence ! © Yohann Labaye

L’école de cirque à l’année, les stages des vacances de Pâques, le cabaret tous les samedis à la Java des baleines et le spectacle scolaire de fin d’année à Ars-en-Ré, un planning bien chargé pour cette compagnie « Made in Ré » !

Exercice d’équilibre pour les enfants de l’école d’Ars.

Formation et spectacle pour les enfants de l’école d’Ars Le 7 mars avait lieu la première session de 15 jours encadrée par trois intervenants d’Ophidie Circus, chaque classe en bénéficie deux fois par semaine soit 12 heures d’atelier. Depuis, c’est un travail avec les enseignants puis à partir du 12 juin, un chapiteau sera monté vers la base nautique et ce sera de nouveau 15 jours d’interventions pour Ophidie. Le tout pour aboutir au spectacle de fin d’année le 24 juin.

Fabienne Donzel, directrice de l’école, nous explique : « De mars à juin, à partir de ce que l’on a appris au cours des ateliers d’Ophidie et avec leur matériel, on continue à entraîner nos élèves une fois par semaine sur un créneau de 3 heures. On fait tous les agrès, l’échauffement, l’entrée en scène, les acrobaties, l’équilibre sur boule, tonneau, fil et rouleau américain, jonglerie… Les parents viennent nous aider, ce qui permet de créer du lien et de les inclure dans les projets de l’école ».

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Les origines du projet

dans le projet déposé par la directrice de l’école d’Ars et Ophidie auprès de l’Education Nationale pour recevoir l’agrément 2021/2022.

Malgré la participation, notamment financière de l’Association des parents d’élèves (APE) et de la mairie qui ont tout de suite accepté d’accompagner le projet, il manque encore à ce jour une partie du financement. Mais la motivation est au rendez-vous et des solutions émergent « On est en train de faire des semis pour les vendre le 14 avril sur la place de l’église à Arsen-Ré, lors d’un marché aux plants, nous organiserons un loto avec l’APE… tout est mis en œuvre pour finaliser le financement de l’opération » nous confie Fabienne.

Un mois de juin bien chargé

De 2010 à 2013, Ophidie Circus proposait sur l’île de Ré, dans toutes les communes, un dispositif d’école de cirque pour les scolaires, qui avait réuni plus de 800 enfants sur la dernière année.

L’été passé, Fabienne Donzelle et Marie Journel, directrice de l’école de cirque Ophidie Circus se rencontrent à la Java des baleines et leur vient l’idée de relancer ce dispositif. Fabienne se dit alors « ce serait chouette que l’on fasse une initiation aux arts du cirque.

Après cette phase Covid, cela fait cinq ans qu’il n’y a pas eu de spectacles de fin d’année ». Toute l’équipe de l’école se montre motivée et c’est parti pour le montage du dossier.

Le 12 juin, une fois le chapiteau monté, les trois intervenants d’Ophidie reprendront les stages. Marie nous explique : « Les instituteurs arrivent avec leurs projets, leurs musiques et leurs idées et à nous d’imaginer et de composer la chorégraphie générale de 1h15 en calant la mise en scène, les costumes, les thèmes et les textes. ». Les 88 enfants des 4 classes se retrouveront alors tous ensemble quelques jours avant pour tout préparer dans une ambiance de fin d’année et d’émulation artistique.

Confiance en soi et en l’autre, valorisation de ses acquis, respect des règles de sécurité, épanouissement personnel, développement des capacités motrices, acceptation de la critique, appréhension du public…

Marie nous cite des exemples parmi les objectifs pédagogiques qui figurent

Avis aux associations de parents d’élèves, aux professeurs et directeurs.

Ophidie Circus peut remettre en place cette forme de projet l’an prochain. « J’adore travailler dans les écoles, j’aimerais beaucoup faire profiter à tous les enfants de l’Île de ce type de dispositif » nous confie Marie.

Appel du pied

Des nouvelles de l’école de cirque à l’année Après la pause de décembre à mars, l’école a ouvert avec encore plus d’inscriptions. Les enfants le mercredi aprèsmidi, les adultes le samedi matin et les adolescents le samedi après-midi avec spécialisation en Aérien. Un spectacle aura lieu en juin. A noter, il reste encore quelques places pour les trois cours.

Les stages de Pâques Démarrage le 11 avril avec la même formule que ces dernières années. Pendant les quatre semaines de vacances, avec de nouveaux horaires, le matin de 10h à 13h et l’après-midi de 15h à 18h. Le principe du stage est de choisir matin ou après-midi pour cinq demi-journées. Les inscriptions sont ouvertes et on retrouve les mêmes professeurs accompagnés cette saison d’une assistante, Lisenn, 17 ans, qui a commencé avec Ophidie à 4 ans et qui fait maintenant partie de l’école de cirque de Châtellerault.

Les cabarets Pour finir, nous retrouverons, dès l’ouverture de la Java des baleines, tous les samedis soirs à 21h, le fameux « Cabaret cirque » où se mêlent les professeurs d’Ophidie Circus, certains élèves et des invités pour une formule originale qui a beaucoup séduit les publics l’an passé. La création est en cours, soutenue notamment par la Communauté de Communes, et certaines parties sont déjà testées sur d’autres communes.

Jonathan Odet Inscriptions aux stages : www.ophidie.com - 06 76 80 17 98

J E U N E S S E

Un nouveau local jeunes pour le nord de l’île Le 15 mars avait lieu la réunion d’information sur le fonctionnement de la « structure Ré Jeunesse » qui a ouvert cette même semaine à Ars-en-Ré.

É

taient présentes une trentaine de personnes bien curieuses d’en apprendre davantage sur ce nouveau dispositif.

Un dispositif global Voilà un an que le projet se préparait avec les élus, les professionnels et les partenaires éducatifs pour aboutir sur la prise de compétence « Adolescence » par la Communauté de Communes à partir du 1er janvier 2022.

Jusqu’alors il y avait deux structures

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pour adolescents, une sous forme associative à La Flotte et l’autre gérée par la municipalité au Bois-Plage.

Dorénavant il n’y a plus qu’un seul service. Celui-ci réunit sept personnes dont trois directeurs de structures et deux animateurs. Un vrai service dédié à la jeunesse qui utilisera donc les trois structures existantes avec parfois des échanges d’animateurs, de matériel ou autres mutualisations. L’Objectif du service est de mener des actions sur toutes les communes, le collège et des missions transversales pour faire du lien entre tous les jeunes de l’île.

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Un lieu ouvert à l’année Le local accueille des jeunes de 11 ans jusqu’à la majorité, une adhésion pour les trois clubs avec la possibilité de fréquenter les clubs de leur choix. Il sera ouvert le mercredi de 14h à 18h, le jeudi et vendredi de 16h à 19h avec des soirées occasionnelles jusqu’à 22h ou 23h selon les âges et un samedi sur deux selon les projets de 14h à 18h. En période de vacances scolaires, ce sera tous les jours (hors week-end) de 14h à 18h sauf le mercredi de 10h à 18h et quelques veillées le vendredi soir.

Un projet qui se construit avec les jeunes Le projet a notamment été mis en place suite au questionnaire proposé au collège en 2021. Pour le nord de l’île, il est ressorti que moins de 22 % des adolescents ne font pas d’activités alors que plus de 15 % font plus de deux activités différentes par semaine.

Les jeunes de 14 à 17 ans vont avant tout sur le lieu pour être entre copains, les 11 à 14 ans en fonction de l’activité, (Lire la suite page 21)

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il y aura donc parfois des temps dédiés par classe d’âge.

projet prédéfini » nous précise Mallory Le Floch, animateur du local d’Ars.

L’objectif de la structure « Ré jeunesse » est d’apporter aux jeunes de l’autonomie, de l’épanouissement, de favoriser la socialisation et l’engagement citoyen et de travailler des partenariats avec les acteurs locaux et éducatifs dans toutes les activités proposées. « On s’appuie sur le réseau des acteurs locaux pour proposer des actions selon l’actualité du territoire » ajoute Clément Wallerand, coordinateur du projet éducatif local.

De nombreuses questions de parents sur les contenus incitent Clément et Malaurie à nous donner quelques exemples d’activités. Pendant le mois de l’environnement des ateliers sont prévus pour réaliser une sculpture géante avec un artiste, des sorties sont programmées pour assister à des spectacles de la Maline mais aussi pour aller à La Rochelle, un partenariat avec la bibliothèque permettra d’avoir des livres sur place, il sera proposé de l’aide aux devoirs en semaine…

Le planning d’activités, les différents projets type séjours ou sorties ainsi que l’aménagement du local seront co-construits avec les jeunes qui doivent être moteurs de leur temps libre et s’approprier le lieu. « Il y aura des temps informels où ils s’occuperont d’eux mêmes avec ce qu’ils ont à disposition et je serai là pour accompagner puis des temps d’activités avec un

© Jonathan Odet

A S S O C I AT I O N S À L A H U N E

Des tarifs accessibles Clément et Mallory devant le nouveau local jeune.

Côté pratique, les tarifs très accessibles ont été votés par les élus suivant le quotient familial et la question du déplacement est en cours de réflexion en fonction des besoins qui seront repérés sur place (minibus possible, co-voiturage…).

La réunion se finit par un pot d’accueil et le jeu des post-it où jeunes et parents peuvent venir apporter des propositions pour… « Ré jeunesse Ars »… « et après on va attendre que

les jeunes proposent des noms pour baptiser ce lieu » conclut Clément.

Jonathan Odet

ÉCO À LA HUNE

F O R M A T I O N

Première pierre du pôle mécanique du CFA

Sylvie Marcilly, Sylvie Martin, Patrick Toulmet, Alain Rousset et Jean-François Fountaine ont posé la première pierre du Pôle automobile du CFA de Lagord.

E

n septembre 2018, le Centre de Formation d’Apprentis (CFA) de Charente-Maritime alors installé au Prieuré à La Rochelle s’implantait sur les 17 000 m2 du parc bas carbone Atlantech à Lagord pour y recevoir les pôles d’apprentissages destinés aux métiers du bâtiment, du service, de la vente et celui de la Bouche. Manquait plus que le pôle destiné à l’automobile. Construit à l’initiative de la Région Nouvelle-Aquitaine, le pôle mécanique CFA va pouvoir intégrer le grand centre de formation.

Ce mercredi 16 mars 2022, avant le geste symbolique du scellement du premier parpaing, le président de la Région Nouvelle Aquitaine Alain Rousset, Jean-François Fountaine président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, Gérard Gomez président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de Nouvelle-Aquitaine, Sylvie Marcilly présidente du Conseil départemental et Sylvie Martin présidente de

la CMA Charente-Maritime ont chacun à leur tour pris la parole pour détailler et souligner comment le domaine qu’ils président a su apporter leur pierre à l’édifice.

Le beau geste de la main et de l’intelligence La Région Nouvelle Aquitaine finance la construction du bâtiment qui comprendra cinq ateliers (maintenance automobile, carrosserie, peinture, motos et cycles), des salles de cours, des locaux techniques, des salles liées aux formations pôle automobile, des espaces pour les enseignants, une zone de dépollution, des pistes de lavage et des parkings. La Région a engagé 8,1 millions d’euros dans cette maîtrise d’ouvrage, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle a cédé pour un euro symbolique une parcelle de 2 227 m2 pour y construire ce nouveau pôle. La CMA 17 gestionnaire du CFA, finance à 100 % la totalité des

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équipements, un coût qui s’élève à un million d’euros. Le montant global des travaux s’élève à 5 122 637 euros HT, ils ont été répartis en 17 lots techniques, les entreprises attributaires sont à 100 % issues de la Nouvelle Aquitaine dont 65 % de la Charente-Maritime.

Au-delà de l’importance des chiffres, cette première pierre posée fut l’occasion pour Alain Rousset de rappeler l’importance de l’apprentissage : « L’apprentissage est une formation d’excellence , le rôle du tuteur qui guide l’apprenti est essentiel, avec le partage du savoir et des connaissances, c’est le beau geste de la main et celui de l’intelligence. Un chef d’entreprise sur deux a été apprenti. »

Un jeune entrepreneur rétais à l’honneur Sylvie Martin présidente de la CMA Charente-Maritime a tenu à mettre à l’honneur un apprenti devenu entrepreneur pour souligner son parcours au CFA et sa réussite : « Nos formations ont le vent en poupe et sont une voie d’excellence, Cédric Zélie en est la belle preuve après avoir suivi huit années de formation au CFA du Prieuré, il a créé depuis juin 2021 sa petite entreprise d’entretien et de réparation de véhicules à Rivedoux sur l’île de Ré. » Le jeune entrepreneur de 24 ans s’est installé dans les anciens locaux de son grand-père menuisier, il souhaite se développer et pouvoir lui aussi prendre un apprenti. Il déclarait enthousiaste à l’assemblée ce 16 mars : « Ça faisait longtemps qu’on en parlait de ce nouveau pôle mécanique sur Atlantech, le voilà enfin ! Comme je veux me former aux technologies des véhicules hybrides et électriques

pour obtenir l’habilitation pour mon garage, je vais le découvrir. » Le centre de formation est tourné vers la technologie du futur en intégrant des formations mécaniques liées aux véhicules de demain et s’inscrit dans une démarche de développement durable. La construction des bâtiments est à énergie positive selon les normes BEPOS. Des édifices qui produiront plus d’énergie qu’ils n’en ont besoin pour leur fonctionnement.

Avec 12 700 apprenants, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Nouvelle-Aquitaine est le premier opérateur d’apprentissage de la région, gageons que ce nouveau pôle en attire d’avantage.

Valérie Lambert © Valérie Lambert

© Valérie Lambert

Mercredi 16 mars dernier, en présence de Patrick Toulmet, délégué interministériel à l’apprentissage, et d’Alain Rousset, président du Conseil Régional, la première pierre du pôle automobile du CFA de Lagord a été officiellement posée.

L’ancien apprenti, Cédric Zélie, devenu entrepreneur à Rivedoux.

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Ars-en-Ré

Il pleut, il pleut bergère…

Nouvelle boutique pour Aurélie : le choix de l’élégance

Après Saint-Martinde-Ré, La Couardes u r- M e r, M a r i o n Godet ouvre une boutique « Les Petits cirés » au cœur du village de La Flotte. Pour le plus grand bonheur des mamans qui peuvent shopper prêt à porter esprit marin, jouets et accessoires enfant. Les chaussons Bibalou, les peluches et doudous ou idées de cadeaux de naissance Moulin Roty, vêtements de pluie « Les Petits Cirés » : l’univers de l’enfant sur le thème marin. comme la cape de pluie pour bébé trop LES PETITS CIRÉS mignonne mais aussi shorts, teeshirts ou maillots de bain dès 1 mois 06 43 44 20 76 jusqu’à 12 ans… Tout pour rendre Rue du Général de Gaulle 17630 La Flotte fashion vos chères petites têtes www.lespetitscirés.fr blondes !

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La Flotte DR

Dodo Club : retrouvez des nuits sereines avec vos enfants !

Pour consulter c’est simple, il vous faudra remplir au préalable un questionnaire regroupant toutes les informations importantes sur votre enfant, son environnement de sommeil, son rythme en journée et la nuit, les routines déjà mises en place et les objectifs que vous souhaitez atteindre. Une consultation dure environ une heure.

Si le trouble du sommeil est facile à soigner, une consultation unique suffira. S’il y a besoin d’un suivi plus poussé, Marine préconise deux à trois consultations supplémentaires.

Boutique aurelie

les petits cirés Ile de ré

La Couarde-sur-Mer Coach en sommeil, Marine Lemasson, vient de s’installer à La Couarde. Elle accompagne des parents qui rencontrent des troubles du sommeil avec leurs bébés et enfants de 0 à 5 ans. Elle coache également de futurs parents qui souhaitent être outillés avant l’arrivée de bébé. Son approche est progressive, bienveillante et en douceur… Marine s’est formée auprès de Brigitte Langevin, auteure canadienne, conférencière et formatrice agréée, spécialisée dans le domaine du sommeil. Elle a ensuite complété sa certification avec la formation professionnelle de Kelly Champinot, coach en sommeil bébé.

Et de trois… Aurélie Favreau, déjà connue et reconnue pour sa boutique avenue Bouthillier à Saint-Martin-de-Ré et sa boutique dédiée à la marque Geox à La Rochelle, se duplique à Ars-en-Ré. Cette boutique de prêt à porter et accessoires pour homme/ femme et enfant propose des marques intemporelles comme Barbour, Loxwood, Fabiana Filippi, Rosso, Scotch & Soda, Bellerose et Hartford pour enfant. Une sélection Aurélie et Fernando sont là pour vous aider à repérer qualitative et attrayante, la pièce indispensable tendance de l’été. un conseil pointu prodigué par Fernando, le responsable de la BOUTIQUE AURÉLIE boutique, vous donneront l’envie 05 46 66 55 36 de vous faire plaisir. Coup de cœur 20 rue Thiers 17590 Ars-en-Ré assuré !

Marine Lemasson vient de créer son activité de coach en sommeil « Dodo Club »

Elle reçoit directement les parents chez elle à La Couarde ou en visio conférence.

Stessy Bourreau

MARINE LEMASSON 06 71 75 78 94 www.dodoclub.fr @dodoclub_ @dodoclubconsulting

Marée Haute à Ré, après Oléron Clara Maréchal et Baptiste Bourgoin ouvrent ce 8 avril un second magasin de vins naturels à La Flotte, après avoir inauguré, avec succès, leur première cave à vins à Dolus d’Oléron, il y a an.

Férus de produits du terroir ils sillonnent régulièrement la France à la recherche de producteurs de vins naturels.

Produits avec un raisin issu Arthur vous accueille dès le 8 avril au nouveau de l’agriculture biologique magasin Marée Haute, qui sera ouvert à l’année. ou biodynamique, sans intrant Des dégustations sur place et évènechimique et avec le moins possible ments seront régulièrement organisés d’intrants exogènes, les vins propopar Arthur, qui vous accueillera toute sés à la vente sont ainsi sans sulfites, l’année au magasin. Jeune diplômé en proches des paysans authentiques et œnologie, qui avait envie de passer issus de toutes les régions. de l’autre côté du comptoir, après « Il s’agit d’un vrai choix de consomquelques expériences de vinification mation, car cela coûte un peu plus dans le Roussillon, en Argentine et du cher qu’un vin classique, mais les côté de Fronsac… clients - de tous âges - y viennent par

conviction, puis par goût », explique Baptiste. Parmi la belle diversité de vins, figurent deux cuvées élaborées en exclusivité, par deux vignerons partenaires, à base de cépages charentais.

Autre partenariat fructueux, celui avec la Maison de Cognac Bourgoin, pour une cuvée dédiée à Marée Haute, qui propose aussi quelques spiritueux.

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux - 17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr. Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Nathalie Louvet / Rédaction, photos : Stessy Bourreau, Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Nathalie Daury Pain, Pauline Leriche Rouard, Jonathan Odet, Valérie Lambert, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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DR

Florence Sabourin

© Florence Sabourin

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HISTOIRE A R C H É O L O G I E

Retour de fouilles au Musée Ernest Cognacq DR

DR

Au large de nos côtes, l’épave du site des Baleineaux livre peu à peu ses secrets. L’occasion d’une petite cérémonie informelle au Musée de Saint-Martin.

Sous une vitrine au Musée, de précieux témoignages de l’épave des Baleineaux.

C

Réunion au Musée avec au premier plan un sifflet en os et les fragments d’une poignée d’épée.

e n’est pas le premier rendez-vous mais il offre toujours son lot de surprises. La Directrice du Musée Ernest Cognacq, Christelle Rivalland, a réuni la presse, des membres de l’AAMEC, le Maire, Patrice Déchelette, le responsable de l’opération, membre de l’ARREPMAREF, Félix Gomez et Eric Le Gall, « inventeur de la découverte », autour des objets retrouvés sur les fouilles 2021. Que savons-nous de plus aujourd’hui ?

2021, la première « vraie » campagne de fouilles Pour Félix Gomez et Eric Le Gall, 2021 aura été à la fois l’année de la continuité et du commencement. En effet, après trois années de « prospection et de sondages très encadrées », précise Félix Gomez, cette quatrième exploration de l’épave est la première d’une campagne de fouilles proprement dite, donnant autorisation par la DRASM de « creuser plus ».

« Nous avons commencé par la partie sud de l’épave, supposée être la partie arrière du navire, là où il y a le plus de mobilier et où se situait vraisemblablement les logements notamment des officiers », explique Félix Gomez, rappelant à quel point « ce bateau est étonnant car recelant peu de choses mais de l’exceptionnel », tels ces grains de café trouvés antérieurement.

Toujours pas d’identité ni de date « Nous avançons pas à pas », souligne encore Félix Gomez. Si l’épave des Baleineaux n’a toujours pas été identifiée, chaque élément trouvé est la pièce d’un puzzle complexe, permettant d’avancer des hypothèses. « Un petit bateau très armé », sourit Félix Gomez, évoquant une taille de 25 à 30 mètres. « Il pourrait s’agir d’un bateau de guerre donné à des corsaires (ou à des personnes en ayant fait la demande) par le Roi, ayant à la fois pour mission le transport de marchandises et la protection des convois marchands », raconte-t-il.

Ce qui expliquerait à la fois le grand nombre de canons et les grains de café ou encore ces morceaux de verre bleu, « utilisés pour des flacons de parfum ou en médecine ».

Sur la date, les contours restent flous.

Mais un pointet de fusil (élément de métal protégeant la détente) donne quelques pistes : « cette forme allongée a ses origines à partir de 1740 », nous apprend Félix Gomez.

De retour sur terre Où le travail continue. Devant nos yeux sont étalées, soigneusement rangées dans des sachets de plastique et numérotées, les dernières pièces trouvées.

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Parmi celles-ci, un objet remarquable, un sifflet en os (dont un modèle semblable avait été trouvé sur l’épave du navire corsaire « La Dauphine - 1704 », retrouvée au large de Saint-Malo). A noter également, une chape de boucle de ceinture à encre ainsi qu’une boucle, un bouton double, un compas, la poignée d’une épée en trois morceaux et un amalgame de pièces de monnaie.

« Une fois récupérés nous n’intervenons plus sur les objets hormis sur le désalage et le séchage s’ils ne sont pas organiques », explique Eric le Gall.

Après des bains d’eau douce successifs, ils sont remis au musée en charge des procédures suivantes. « C’est la frontière entre conservation préventive et conservation curative », précise Christelle Rivalland, évoquant les critères de mise en restauration : structurel, comme pour cet amalgame de pièces de monnaie et scientifique (élément prometteur et intéressant à restituer au public). Les objets que nous avons sous les yeux partiront donc au laboratoire Arc’antique de Nantes pour un traitement de restauration.

Rappelons que nombre de savoirs se mobilisent sur un tel projet, ceux d’universitaires spécialistes, à ClermontFerrand ou à Nantes ainsi que le SRA (Service Régional de l’Archéologie de Bretagne), venant tous apporter leur expertise pour lever les voiles sur l’épave des Baleineaux.

Félix Gomez et Eric Le Gall ont désormais les yeux fixés sur l’été 2022 et une seconde campagne de fouilles. « Nous

Sifflet en os, fragments de poignée d’épée et compas font partie des découvertes 2021.

attendons les autorisations, venant après passage devant une commission scientifique nationale », précise Félix Gomez sans inquiétude. Celles-ci sont données par la DRASM après étude des éléments trouvés et évaluation du travail mené.

Des tâches administratives sur lesquelles Félix Gomez travaille sans relâche. Pour la petite histoire, il a, depuis le début de cette aventure, envoyé quelque 2,7 kilos de papier aux services concernés.

Pauline Leriche Rouard Une aventure à découvrir au Musée Ernest Cognacq 13 avenue Victor Bouthillier à Saint-Martin

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SPORTS À LA HUNE P O R T R A I T

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C L U B

S P O R T I F

Pas de fête pour les 20 ans de RFO Le Club des « Ré Flying Oysters » soit les « huîtres volantes de Ré », créé en 2002 à La Flotte, est un club d’ultimate Frisbee en progression permanente mais sans domicile fixe au grand désespoir de son président Sébastien Gabrieau et de son vice-président Raphaël Mathé.

D’un terrain à un autre En 2017, Raphaël a laissé sa place de président à Sebastien Gabrieau , il est désormais vice-président, coach et travaille à la FFFD (Fédération Française de Flying Disc). Avec ses 60 adhérents, le club s’est étoffé de 19 titres de Champion de France.

Un sport mixte, des hommes et des femmes, des jeunes et des grands masters (les plus de 40 et 50 ans), des loisirs et des licenciés. Tout ce petit monde de l’Ultimate rétais s’entraîne ensemble, tous niveaux mélangés.

Certains devenus sportifs de haut-niveau participent à de multiples championnats de France, d’Europe et du Monde et rapportent de nombreux titres (lire sur realahune.fr).

Les « Ré Flying Oysters » ce n’est pas juste un nom, c’est un club qui pratique un sport très physique, il faut beaucoup courir et être résistant. Un sport de précision et d’habileté qui demande du fair-play, la base de l’ultimate. Une discipline jouée sans arbitre quel que soit le niveau de compétition, les joueurs appliquent eux-mêmes les

© Valérie Lambert

L

’Ultimate Frisbee (appelé Ultimate) est un sport collectif et mixte, né dans les années 60 aux États-Unis quand des étudiants s’amusaient à se lancer des moules à tartes après les avoir mangées. Le fabricant de ces tartes, la pâtisserie Frisbie Pie Company, a donné son nom à ces disques volants conçus par la suite en plastique. Le sport s’est développé jusqu’à venir en France dans les années 80. Un sport pratiqué en salle, sur l’herbe et sur le sable. Le Club RFO est né à La Flotte en avril 2002.

Raphaël Mathé passait à l’époque le concours d’éducateur territorial et avait présenté comme sujet sans l’avoir pratiqué : « La création d’un tournoi d’Ultimate Frisbee sur la plage ». Ses sports de prédilection étaient le football et le rugby mais à cette époque, avec une bande de copain,s ils avaient l’habitude de se lancer un Frisbee d’un quai à un autre sur le port de La Flotte.

Lors d’une soirée, l’un de ses copains, Damien Delebecque (joueur à l’époque d’ultimate Frisbee à Nantes), le met au défi de créer un club. Dès le lendemain, le 3 avril 2002, Raphaël déposait les statuts du club à la préfecture et créait une association loi 1901.

Des joueurs du club RFO après un entraînement sur le terrain de foot de Bois-Plage avec leur mascotte, la chienne Simba.

règles dans le respect de tous. L’autoarbitrage peut aussi rapporter un trophée. Ce fut le cas il y a quelques mois avec l’équipe junior des moins de 20 ans qui a remporté le titre de champion de France et le Trophée Spirit. Un Trophée qui prouve le bon état d’esprit des joueurs, le respect envers l’équipe adverse et leur fair-play.

Incompréhension Le RFO affiche vingt ans d’existence, c’est un club toujours en pleine ascension.

Mais depuis deux ans il n’a plus de lieu fixe pour s’entraîner. Il y a eu le gymnase de Saint-Martin qui est devenu centre de vaccination Covid et surtout il n’a plus de terrain pour la pratique en extérieur.

Avant, leurs entraînements se déroulaient sur le terrain municipal de la Flotte, mais celui-ci est désormais voué au rugby. Raphaël Mathé insiste bien sur le qualificatif « terrain municipal » et ajoute : « À notre grand désespoir et incompréhension on n’a plus de terrain attribué. Pas de lieu fixe, c’est compliqué. Les petites guerres de clochers ont des conséquences importantes sur le terrain. Les sports traditionnels sont avantagés malgré nos vingt ans d’existence. » Mais le président et le vice-président du RFO tiennent à remercier chaleureusement le club de football de Bois-Plage, un terrain privé à 90 % qui leur permet de venir s’entraîner le mardi de 20h à 22h. Le jeudi soir le club prend la direction de La Rochelle où il peut s’entraîner de 19h30 à 21h à la Plaine des

jeux du Petit Marseille. Pour célébrer leur vingtième bougie, ils comptaient sur leur tournoi annuel qu’ils avaient l’habitude d’organiser à La Flotte, avant qu’on leur supprime l’accès au terrain. Ils ont malgré tout fait une demande auprès de la mairie mais n’ont eu aucun retour. À leur grand regret, cette année, il n’y aura pas de tournoi festif.

Optimiste et enthousiaste Sebastien Gabrieau, président du club RFO, souligne qu’ils aimeraient être pris en considération, « On aimerait être mieux reconnus, on cherche désespérément à se fixer dans un lieu qui nous rassemble, un lieu qui identifierait visuellement le club RFO pour pouvoir mieux communiquer. Si nos lieux d’entraînement changent tous les six mois, il est difficile de publier sur les réseaux sociaux. On a alerté les mairies, les élus de la Communauté de Communes de l’Île de Ré pour qu’ils répondent à nos sollicitations. » Optimiste, il ajoute souriant : « On garde espoir ». De leur côté, les Maires de La Flotte, du Bois-Plage et de Sainte-Marie ont expliqué, lors d’un Conseil communautaire en 2021, qu’ils s’étaient penchés sur les besoins du RFO, s’étaient concertés et avaient essayé de proposer des solutions

au RFO, mais qu’aucune ne convenait au club.

L’espoir des dirigeants et l’enthousiasme de tout un club passionné les projettent sur leur future participation à la phase 1 du Championnat de France Mixte National 3 du 30 avril et 1er mai prochain à Aytré sur le terrain synthétique de Bongraine. C’est le plus haut niveau de l’Ultimate, l’équipe première du RFO va évoluer pour la première fois et espère bien se maintenir. Le Club RFO qui est champion de France de Beach sera en octobre au Portugal pour la coupe d’Europe.

Tous pensent aussi à 2028 aux JO de Los Angeles et espèrent bien y être.

Un club qui n’a pas fini de glaner des titres, d’enthousiasmer ses pratiquants et de susciter de l’intérêt pour le Flying Disc. Les Huîtres Volantes de Ré ne demandent qu’à être connues et reconnues.

Valérie Lambert Contact RFO : reflyingoysters@gmail.com : https://www.facebook.com/ ReFlyingOysters

Le Journal d’information GRATUIT de l’île de Ré

realahune@rheamarketing.fr - 05 46 00 09 19

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LES GENS D’ICI P O R T R A I T

Le tourisme oui, mais pas n’importe quel tourisme

© Sarah Del Ben

La principale caractéristique de Marie-Noëlle Rimaud est le mouvement. Elle est dans l’impossibilité physique de rester en place. Elle court sans cesse… vers l’eau, la mer en particulier, ou les neiges du Grand Nord qu’elle affectionne. Son esprit suit sans peine cette cadence infernale qu’elle lui inflige également. Portrait d’une aventurière qui ne risque pas de se scléroser.

Le projet Atka

vers l’arbitrage international. Elle avait fait une spécialisation en droit maritime, mais était encore trop en avance par rapport à la société de l’époque.

Elle apprécie ce pays, malheureusement, le séjour canadien est brutalement interrompu en raison de l’état de santé de son papa. Revenue dans notre région, Marie-Noëlle devient directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin alors Président du Conseil Régional de Poitou-Charentes. Son parcours atypique, sa vivacité d’esprit et son dynamisme plaisent à Jean-Pierre Raffarin.

Elle restera deux ans à ses côtés. Mais, à Poitiers, elle est loin de la mer.

Marie-Noëlle croit à l’enseignement par l’action et a créé, à l’ESC, une structure « Centre de cas », l’étude de cas étant un outil de l’enseignement supérieur à développer notamment dans le champ du tourisme durable et dans les milieux littoraux sensibles comme l’île de Ré où, participant au projet scientifique Interped porté par la Fondation de France et l’Université de Rennes 2, elle a opéré une recherche centrée sur les impacts territoriaux des loisirs pédestres sur le littoral. Il en ressort que les politiques locales doivent adapter leurs actions selon les pratiques et les risques encourus sur le plan environnemental et sécuritaire.

Le besoin impératif de la mer au quotidien

E

nfant, Marie-Noëlle déménageait tous les deux ans, au gré des affectations de son papa. La famille possédait cependant un point d’attache à Saint-Antoine, dans le Haut-Doubs. Le lac de Saint-Point, 3e plan d’eau naturel en France n’est pas loin, et Marie-Noëlle ne tardera pas à obtenir son monitorat de voile. Puis, celui de ski, cela va sans dire. Régatière, elle adorait venir à La Rochelle avec son frère, participer chaque année à la « Semaine de la voile », organisée par la Société des Régates Rochelaises.

C’est ainsi qu’elle rencontrera Guy Marchesseau, Président du Cercle nautique de l’île d’Aix, qui la recruta pour donner un second souffle à son école de voile.

A l’origine était le droit

Marie-Noëlle Rimaud au milieu des icebergs dans son kayak.

Dans ce cadre, elle a également travaillé sur la mise en tourisme des pôles.

A la suite de la rencontre de François Bernard dit « Ben », un aventurier parcourant le monde depuis plus de trente ans et spécialiste de la logistique dans les milieux de plein air, elle s’est rendue au Groenland. A deux reprises, elle a participé en fin d’hivernage, à des expéditions sur le voilier Atka qui la conduiront dans la baie de Disko, à côté de la base de Paul-Émile Victor.

Ces nombreuses activités ne l’empêchent pas de s’investir auprès du musée Maritime et de s’intéresser au Festival International du Film d’Aventure (FIFAV), qui véhicule des valeurs qui la touchent et où elle s’occupe des « Rendez-vous de l’aventure » où cinéastes, écrivains, aventuriers se retrouvent pour partager leurs films, leurs livres et leurs expériences.

La nécessité d’un développement contrôlé du tourisme © Sarah Del Ben

Marie-Noëlle séjournera ensuite longuement au Canada où elle fera son barreau et préparera en même temps un doctorat en droit à l’Université Laval, à Québec. Elle commencera une première carrière d’avocate tournée

La question va se poser, lors de la création de l’Aquarium de La Rochelle, de l’engagement de la Région dans cette aventure. Au final, un Espace de Culture Océane du Littoral et de l’Environnement (E.C.O.L.E) sera réalisé, mini centre de culture scientifique au sein de l’Aquarium, destiné à tisser du lien entre un établissement d’enseignement supérieur et l’Aquarium. Marie-Noëlle en prend la direction avec Isabelle Autissier pour présidente.

Parallèlement, depuis 2015, MarieNoëlle enseigne à l’ESC de La Rochelle, d’abord du droit, puis très vite, elle glisse vers le management du tourisme.

Au moment où elle intègre l’école, elle dirige un master marketing tourisme où elle abordait déjà le tourisme durable, une préoccupation essentielle devenue désormais son axe majeur de recherche.

Marie-Noëlle Rimaud, sur le Viola, dans la baie de La Rochelle.

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Possédant un sous-sol riche en ressources minières, les Groenlandais ont cependant décidé de ne pas l’exploiter et d’opter pour le tourisme, mais pas n’importe quel tourisme. Les terres au nord du cercle arctique, lieux d’observation des icebergs, sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO et elles doivent être respectées autant que leur population. Au Groenland, le schéma est le même que dans toutes les zones touristiques : il y a ceux qui sont pour le tourisme parce qu’il leur fait gagner

© Sarah Del Ben

Marie-Noëlle et son kayak à Ilulissat, ville côtière connue pour son fjord classé à l’UNESCO et lieu touristique majeur.

développement durable (l’économie, le social et l’environnement) pour être acceptable. C’est ce qu’elle s’efforce de faire comprendre à ses étudiants.

Petit par la population (56 500 habitants), immense par la surface, ce pays est une destination désormais en vogue où le tourisme se développe et Marie-Noëlle y étudie l’impact des pratiques touristiques sur un territoire écologiquement sensible. L’étude de ce cas offre une approche originale grâce aux expéditions de Marie-Noëlle, à ses observations complétées par des photos prises in situ ainsi qu’à la création, par Aurélie Calmet, d’une bande dessinée.

De plus en plus de bateaux fréquentent ces régions car les aléas climatiques les rendent plus accessibles. Selon MarieNoëlle, les professionnels du tourisme doivent être sensibilisés à la protection ce des territoires et le tourisme doit absolument intégrer les trois piliers du

de l’argent et ceux qui sont contre et observent les dégâts qu’il amène dans son sillage. Le salut peut venir pour un territoire du tourisme, mais pas de n’importe quelle forme de tourisme. Un débat intéressant a eu lieu dans lors des Journées de la Mer à Brest à propos du tourisme durable : ce qu’il peut rapporter à un territoire et combien il lui coûte en réalité. Une question que devraient se poser toutes les zones touristiques afin que les choses puissent évoluer demain dans la bonne direction.

Enfin l’approche humaine est décisive. Où que nous allions, il serait bon d’adopter une attitude moins méprisante quant aux autochtones. Et, dans le Grand Nord par exemple, se souvenir que ce sont les populations locales qui ont inventé le kayak avant de leur expliquer comment on les fabrique et comment ils fonctionnent. Ces dégâts-là ne se mesurent pas.

Marie-Noëlle a animé de nombreux « cas » axés sur l’impact des pratiques touristiques et la nécessité d’un comportement responsable de la part des touristes. Toutes les conclusions qu’elle en a tirées l’ont confirmée dans sa démarche de militer pour un tourisme respectueux et durable.

Catherine Bréjat

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LES GENS D’ICI P O R T R A I T

Véronique Veber, l’humain au cœur du reportage

En décembre 2010, avec des habitants de la vallée de Kapisa contrôlée par les Talibans.

Par mesure de sécurité, elle travaille en burka.

Une vie professionnelle de combattante à victime Elle commence ses études par Hypokhâgne, Khâgne, puis par une maîtrise en Sciences politiques et poursuit par l’Ecole de journalisme de Strasbourg dont elle sort diplômée. Elle intègre alors la rédaction du journal de TF1 et fait ses premiers pas dans le monde de l’audiovisuel. Propulsée très vite au cœur de l’actualité avec le crash du Concorde, c’est l’un des premiers sujets qu’elle suivra. Elle quitte ensuite Paris pour la Bretagne et devient correspondante à la demande de TF1 et France 3 pendant cinq ans. Mais les formats courts d’actualité d’une minute trente qu’elle doit livrer pour les Journaux télévisés, ne lui donnent pas satisfaction. « J’étais frustrée car je n’arrivais pas à raconter mes histoires sur la longueur, il fallait condenser et ce n’est pas toujours simple. Je me suis alors positionnée sur le magazine d’enquête et d’investigation ». Pourquoi ce choix ? « Comme dans de nombreux domaines, le sexisme existe, c’était le moyen pour moi de crédibiliser mon travail sans être jugée sur des critères d’apparence, jeune, jolie et blonde…

En couvrant des conflits, en menant des enquêtes fouillées, j’avais besoin de couper court à tout jugement et valoriser mon travail. » La chaîne France 3 lui a alors beaucoup apporté en lui faisant confiance et en lui permettant de faire des magazines d’investigation.

Très rapidement, elle s’est tournée vers des thématiques autour de la mer.

L’une de ses enquêtes sur l’affaire du « Bugaled Breizh » est repérée par le magazine national « Pièces à conviction » dirigé par la journaliste Elise

Lucet. Elle intègre alors définitivement l’équipe rédactionnelle de l’émission et remonte à Paris en 2009.

« Psychologiquement, l’investigation n’est pas facile à supporter.

Continuellement, il s’agit, avec un œil formé à aller chercher ce qui ne va pas, d’enquêter pour dévoiler des errances, un monde qui n’est pas très positif. » nous confie Véronique.

Alors âgée d’à peine trente ans, elle part « la fleur au fusil », en terrain de guerre en Afghanistan avec trois autres confrères, un journaliste et deux caméramans. L’objectif : réaliser une heure d’émission sur dix ans de présence de l’armée française dans ce pays, pour quel bilan ? Elle est chargée de travailler avec les ONG françaises à Kaboul et son collègue Hervé Ghesquière, lui est davantage en relation avec l’armée française. Un mois et demi de tournage est prévu. Et là, la vie bascule et bouleverse à jamais la carrière de Véronique puisque Hervé Ghesquière et son caméraman Stéphane Taponier sont enlevés. Deux jours après, restée à Kaboul pour les besoins de l’enquête, elle échappe d’une part à un attentat suicide et d’autre part à un assaut de tirs des Talibans… Elle voit ainsi sa vie défiler en quelques minutes et prend conscience que l’adrénaline que lui procure ce métier ne vaut pas de perdre la vie.

totalement confiance et Georges, le capitaine du navire, reste à jamais un homme qui a marqué son existence. Son premier sujet sera à l’image de ce qu’elle souhaite désormais faire, à savoir mettre l’humain au cœur du reportage. Ce sera une épopée avec une famille composée des parents et de cinq enfants partis faire le tour de l’Amérique Latine en bateau et qui auront un sixième enfant en cours de route ! Il y aura aussi des sujets tournés sur l’île de Ré, comme les blockhaus habités, la tempête Xynthia… Actuellement les reportages qu’elle effectue sont tournés plutôt en France, en région à l’image de la chaîne France 3 qui diffuse Thalassa. L’actualité ne manque pas : éoliennes en mer, DOM-TOM, la pêche, jeunes qui s’investissent sur la protection des océans et des mers… sur le deuxième territoire maritime au monde que représente notre pays.

Malgré l’intérêt de son travail « elle a explosé en plein vol » comme elle le raconte et à la suite d’un syndrome du stress post traumatique, la reconstruction est longue.

Sa bouée de sauvetage : l’île de Ré Pendant toute cette période de malêtre, ses parents lui proposent de venir les rejoindre sur l’île de Ré où ils se sont installés définitivement. Sans réfléchir bien longtemps elle accepte de retourner aux sources, ce sera salvateur, elle se reconstruit, les blessures se referment. Un vrai questionnement s’opère sur sa vie et le sens qu’elle veut lui donner. Paradoxalement, pour celle qui a voyagé à travers le monde, elle rencontre son conjoint qui vit sur l’île et fonde une famille dans la foulée avec la naissance de ses deux enfants.

Elle s’ancre ainsi définitivement sur ce territoire tant aimé.

Côté métier, Patrick de Carolis, le Président-Directeur-Général de France Télévision de l’époque, lui laisse le champ libre pour donner une nouvelle orientation à sa carrière de journaliste.

Elle décide alors d’arrêter l’investigation et de se consacrer à de belles histoires humaines. Elle rejoint l’émission « Thalassa » sous la houlette de Georges Pernoud son célèbre présentateur. Elle est accueillie dans cette famille de cœur à bras ouverts et par un « bienvenue à bord ». Elle vit les grandes années de cette émission culte au côté d’une équipe bienveillante. Malgré son jeune âge - elle était la « cadette » - on lui fait

En reportage au Phare de Tévennec au large de la Pointe du Raz prochainement diffusé dans l’émission Thalassa sur France 3 le dimanche à 15h15.

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L’île de Ré fait partie de notre patrimoine familial du côté de ma maman depuis huit générations. Ma grand-mère était institutrice à l’école de Saint-Martin-de-Ré, mon grand-père, apiculteur. Vivant à Paris avec mes parents, je passais toutes mes vacances ici. C’est mon refuge depuis l’enfance. Tous mes souvenirs heureux se sont construits sur cette île qui garde ainsi pour moi un parfum si particulier » nous raconte Véronique.

Elle reste encore sur place pendant deux mois et demi, espérant à chaque instant que ses collègues seront libérés.

Elle y retourne régulièrement durant l’année et demie de leur captivité sur place, suspendue à leur libération. La vie d’après est difficile pour elle. « Je me sentais désemparée, inutile et atteinte du syndrome du survivant me posant maintes fois cette question : pourquoi eux et pas moi ? ».

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Après une carrière de journaliste d’investigation qui l’a amenée à parcourir le monde, l’île de Ré est devenue depuis quelques années son point d’ancrage. Elle se confie sur son parcours singulier.

Elle vient de terminer un reportage de quarante minutes sur la maison Phare de Tévennec située sur un îlot rocheux au large de la Pointe du Raz. « J’y suis allée avec une équipe de tournage en pleine tempête, accompagnée d’un musicien qui est un pêcheur de sons de l’extrême, pendant cinq jours afin de capter le bruit, le vent… brassés sur cet îlot. Sachant qu’il y a toute une histoire mystique qui entoure ce lieu, on raconte en effet, que tous les gardiens de ce phare devenaient fous et nous avons donc essayé de jouer les détectives et de comprendre le pourquoi.

Se faire hélitreuiller en pleine tempête par 80 kilomètres/heure de vent… cela reste incroyable et une expérience inoubliable. » nous relate Véronique Veber.

Aujourd’hui à 45 ans, elle a trouvé son rythme de vie à La Flotte et concilie à la fois sa vie de famille et sa vie professionnelle. « Cela peut paraître un peu cliché comme je le dis parfois : je vis sur une île, avec un mari skipper et je bosse pour l’émission Thalassa spécialisée sur le monde maritime » dit-elle en souriant. « Mais je m’en sors ! »

A bord d’un catamaran : un projet en réflexion que de repartir en famille plusieurs mois à bord d’un voilier.

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Florence Sabourin

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ZAP’ARTS E X P O S I T I O N

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Tatave, le peintre, le marin, l’ami Une exposition sera consacrée à ce personnage qui a marqué l’histoire d’Ars-en-Ré, du 16 au 30 avril, dans son village.

A

l’occasion du centenaire de sa naissance, Ars-en-Ré rend hommage à celui qui, par sa gentillesse et sa droiture, ses dons artistiques exceptionnels, son rôle clé dans la création et le développement de l’école de voile et son attachement passionné à son village, a marqué des générations de Casserons, Arsais de famille ou d’adoption, laissant au cœur de tous de grands souvenirs et aux murs de leurs maisons des centaines d’aquarelles d’un charme unique où vibre à jamais la lumière de Ré.

En coopération étroite avec la famille d’Octave Patureau, dit Tatave, et avec

l’Association d’Information Arsaise, la Municipalité a réuni dans la Salle du Havre non seulement des œuvres majeures du peintre, mais aussi des photographies, des documents et enfin des témoignages personnels livrés à cette occasion par ses proches et par ceux des habitants d’Ars qui l’ont bien connu.

M É D I A T H È Q U E

L A

moniteur de voile, le sauveteur en mer, l’ami fidèle et généreux, bref le « grand bonhomme » qu’il fut et qui a marqué la mémoire et l’histoire d’Ars-en-Ré.

Vous découvrirez à cette occasion une toute nouvelle et très vaste salle d’exposition, mise aux normes des meilleures galeries des métropoles.

Huit années se sont écoulées depuis l’exposition consacrée à la peinture de Tatave par le musée Ernest Cognacq de Saint-Martin. L’heure était venue pour sa commune de célébrer le peintre, mais aussi le marin, le pêcheur, le

D E

CP Exposition à Ars-en-Ré : Salle du Havre, 12 bis rue du Havre

TATAVE, LE PEINTRE, LE MARIN, L’AMI EXPOSITION DU 16 AU 30 AVRIL 2022, 12BIS RUE DU HAVRE, DE 10H À 13H ET DE 16H À 19H, ORGANISÉE PAR LA MAIRIE D’ARS-EN-RÉ EN PARTENARIAT AVEC LA FAMILLE DE TATAVE ET L’A.I.A.

P L É I A D E

Nouvelle saison d’expositions à Sainte-Marie © Médiathèque La Pléiade

© Médiathèque La Pléiade

D’avril à octobre, la médiathèque a programmé une saison culturelle riche entre ces trois lieux d’exposition, comme tous les ans à l’Ancre Maritaise et à la Petite École de la Noue, mais aussi à la salle des Tilleuls, pour cause d’élections.

L

a médiathèque de la Pléiade a privilégié la découverte de nouveaux artistes, mis à part quelques-uns qui reviendront dans un lieu différent de celui où ils ont exposé les années précédentes, ce qui donnera lieu à des expositions multiples…

Un événement qui séduit artistes comme visiteurs Les expositions maritaises commencent à connaître un vrai succès auprès des artistes qui ont rempli les cases de la programmation de cette nouvelle saison très rapidement : « Nous avons ouvert les inscriptions aux artistes en septembre dernier et en une semaine

le planning était complet à 80 %, ce qui est une vrai réussite pour nous », nous confie Julie Baudran, responsable de la médiathèque.

Même si la structure a préféré prendre tout d’abord les artistes n’ayant jamais exposé depuis les deux saisons précédentes, certains seront de retour dans un lieu différent. C’est le cas de Gabrielle Hollensett, peintre ayant déjà exposé à l’Ancre Maritaise l’année dernière, et qui sera présente à la Petite École cette année. Elle fera d’ailleurs une double exposition avec Maryvonne Lorgeré, sculptrice.

En effet, la demande de la part des artistes a été tellement forte que la

Le Journal d’information GRATUIT de l’île de Ré

médiathèque a choisi d’organiser des expositions multiples, double ou triple, mélangeant peinture, photographie et sculpture…

passage pour les vacances. De quoi faire le bonheur des petits comme des grands amateurs d’art…

Stessy Bourreau

Dès à présent et jusqu’au 17 avril, retrouvez à l’Ancre Maritaise l’exposition « La pomme de terre dans tous ses états » dans le cadre du Mois de l’Environnement organisé par la Communauté de Communes de l’île de Ré. La saison artistique se poursuivra ainsi jusqu’en octobre, la programmation est à demander auprès de la médiathèque. En raison des élections présidentielles et législatives, certaines expositions n’auront pas lieu à la Petite École mais à la salle des Tilleuls.

Les entrées sont gratuites pour les visiteurs qu’ils soient résidents ou de

Lieux d’exposition • L’Ancre Maritaise : 63 Cour des Jarrières à Sainte-Marie-de-Ré.

Ouvert 5 jours/7 hors saison et 7 jours/7 Juillet-Août-Septembre • La Petite École : 43 Cours des Écoles à Sainte-Marie-de-Ré.

Ouvert 7 jours /7 • Salle des Tilleuls : Place des Tilleuls à Sainte-Marie-de-Ré.

Seulement pendant les périodes d’élections présidentielles et législatives

Médiathèque de la Pléiade 2 rue de la République à Sainte-Marie-de-Ré. Tél. 05 46 43 91 80 www.mediatheque-saintemariedere.fr – exposition@saintemariedere.fr

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©Aline Nédélec

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ZAP’ARTS L A N D

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É P O U V A N T A I L S

Ouvrez l’œil !

Dans le cadre du Mois de l’Environnement* organisé par la Communauté de Communes de l’île de Ré tout le mois d’avril, cinq œuvres de land art monumental sont à découvrir, ainsi que des épouvantails.

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© Nathalie Vauchez

vec des éléments naturels comme le bois flotté, la canne de Provence et le bambou, Matthew Burton a réalisé cinq œuvres de grande envergure.

Land art monumental Afin de faire le lien entre la faune, la flore et les pratiques agricoles de l’Île de Ré, Matthew Burton a décidé de représenter des espèces phare du territoire. Vous pourrez notamment retrouver la rosalie des alpes, l’Azuré du Serpolet ou la fleur de pomme de terre.

Découvrez sur ces photos le magnifique ponton aux papillons qui se trouve sur le site du Défend, à Rivedoux-Plage.Papillons aux ailes bleues, comme l’Azuré du Serpolet.

Vous pouvez aussi aller admirer Les

M O I S

D E

fleurs de pomme de terre à Sainte-Marie-de-Ré, La rosalie des Alpes à La Couarde-sur-Mer, Le lombric à Loix, Osmie et moi à Saint-Clément-des-Baleines.

À la recherche des épouvantails !

Les accueils de loisirs (ALSH) se sont également pris au jeu du Mois de l’Environnement. Avec les conseils des écogardes, ils ont conçu des épouvantails afin de promouvoir la biodiversité.

L’ A R C H I T E C T U R E

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D U

Ils sont installés du 1er avril au 1er mai sur différentes parcelles de l’île de Ré.

Parviendrez-vous à tous les retrouver ?

* Lire notre article paru dans Ré à la Hune 238 et sur notre site : https://www.realahune.fr/ en-avril-sur-lile-cest-champ-libre-pour-la-nature

NV

C A D R E

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V I E

Visites « flash » et conférence sur la vigne Le « Mois de l’Architecture et du cadre de vie en Charente-Maritime » revient en ce mois d’avril plus riche que jamais, après deux ans d’une absence due à la crise sanitaire. Retrouvant sa dynamique, le département s’est mobilisé pour proposer 80 événements au grand public, et l’île de Ré n’est pas en reste.

Des lieux emblématiques rétais Dans l’île de Ré, le service PatrimoinePays d’art et d’histoire de la Communauté de Communes a mis sur pied un programme ambitieux, qui, semestriel, va bien au-delà du mois d’avril pour faire découvrir le patrimoine

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C

oordonné par le CAUE 17*, un programme varié proposera dans toute la Charente-Maritime des conférences, visites guidées, expositions, spectacles et ateliers pédagogiques sur des thèmes aussi différents que l’architecture contemporaine, l’histoire de l’habitat individuel ou la rénovation du patrimoine. Le CAUE s’inscrira en particulier dans les événements suivants. L’exposition de photos « Ma ruralité heureuse » qui aura lieu dans les locaux du CAUE à La Rochelle.

Cette exposition présentera 22 photos sélectionnées lors du concours 2020 organisé sur ce thème. Le 6 avril, le CAUE participera au débat : habiter une maison en Charente-Maritime (1945-2015) organisé par la ville de Rochefort dans le cadre de l’exposition proposée par le musée Hèbre sur le thème « Une maison pour chacun, une ville pour tous. »

Visite au Moulin à marée du Port de Loix.

rétais. Nous nous limiterons dans l’immédiat à ce qui aura lieu en avril et reviendrons ultérieurement sur les animations de la période estivale. Tout d’abord des visites flash des lieux emblématiques de l’histoire de l’île. Celles-ci n’excèdent pas trente minutes pour permettre à tous, même ceux qui travaillent de s’y rendre, chaque mercredi d’avril en fin d’après-midi à 18 h 30.

Le 6 avril, ce sera la découverte de la très belle apothicairerie de l’ancien hôpital Saint-Honoré, datant

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du 18e siècle à Saint-Martin. Le 13 avril, la Redoute de Sablanceaux, à Rivedoux-Plage, construite en 1675 par Vauban afin de protéger la pointe de Sablanceaux ouvrira ses portes et permettra au grand public, outre la découverte des lieux, celle du personnage de Vauban Le 20 avril, la digue du Boutillon, construite à la suite du passage de la tempête Xynthia et protégeant la partie la plus étroite de l’île

et enfin le 27, le Moulin à marée du Port de Loix, l’un des rares qui existent encore.

La vigne, ce patrimoine vivant qui structure les paysages de l’île et représente le cadre de vie des rétais depuis des siècles, fait l’objet, le 14 avril à 18 h 30, d’une conférence ayant pour thème : « Du raisin et des hommes » (réservations : 05 17 83 20 57), organisée par la coopérative Uniré dans son nouveau chai. Présente depuis l’Antiquité, la vigne s’est progressivement étendue en particulier à partir du Moyen Age grâce aux moines cisterciens, jusqu’à devenir une quasi monoculture qui perdurera jusqu’au 19e siècle. Aujourd’hui avec 500 ha de vignoble et des vins dont la qualité s’est beaucoup améliorée ces dernières années, la viticulture joue un rôle économique, environnemental et paysager de première importance.

Catherine Bréjat * Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de la Charente-Maritime

Programme complet sur : openagenda.com/mois-de-larchitecture-17

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ZAP’ARTS L A

M A L I N E

Le cœur culturel de l’île bat à nouveau Avec ce nouvel écrin, la Communauté de Communes souhaite offrir aux habitants de l’île de joyeux moments de partage. Pour cela, les équipes de .Ré Domaine Culturel ont concocté un programme de saison varié : théâtre, musique, humour... Le rideau se lève.

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© Nathalie Vauchez

près La Maline « hors les murs », soit quatre années d’itinérance de spectacle et de cinéma dans les dix villages de l’île pour aller à la rencontre de la population, voici le temps de relever un nouveau défi : La Maline « entre les murs ». Il s’agit d’investir ces nouveaux équipements en spectacle et cinéma, de pouvoir faire fonctionner les deux indifféremment ou en simultané.

Du cinéma toute l’année Dans son nouveau costume, La Maline dispose de deux salles. L’une, de 294 places, est dédiée aux spectacles et au cinéma. L’autre, uniquement réservée au 7e art, peut accueillir 107 spectateurs. Ces deux salles sont classées en cinéma Art et Essai avec une programmation cinématographique exigeante.

« ce sont environ 200 films et 2 200 séances qui seront diffusés tout au long de l’année. Notre objectif ? Offrir à tous un cinéma toujours plus qualitatif et diversifié en accédant progressivement aux labellisations « jeune public », « recherche et découverte » et « patrimoine et répertoire ». Ainsi c’est une grande variété de films qui sera proposée, mêlant sorties nationales des derniers blockbusters, mais également des œuvres plus intimistes ou documentaires. »

Du spectacle vivant sous toutes ses formes et pour tous Annabelle Bariteau, directrice de .Ré Domaine culturel, ravie de relever ce nouveau défi de La Maline “Entre les murs”.

Annabelle Bariteau, directrice de .Ré Domaine Culturel nous le rappelait

Théâtre, danse, musique, cirque, arts de la rue, cinéma… chacun pourra y découvrir de nouveaux genres artistiques. Le fil conducteur : les rencontres et le partage. Ce sont des artistes régionaux et nationaux repérés

dans les festivals et sur les scènes de l’hexagone qui seront sous le feu des projecteurs. Les villages de l’île de Ré seront aussi sur le devant de la scène lors de nombreuses représentations.

Les écoles et de multiples partenaires comme les Restos du Cœur, la Maison Centrale ou encore les Cinéph’îles de Ré ne sont pas oubliés afin de permettre à chacun de s’inscrire dans la vie culturelle du territoire.

Un lieu de création et de transmission La Maline joue aussi un rôle de centre artistique, sorte d’un incubateur de talents en accueillant des artistes en résidence et en leur offrant toutes les conditions requises à la création d’un spectacle.

Florence Sabourin

P R O G R A M M A T I O N

Coup de projecteur sur avril à La Maline Après le week-end d’inauguration qui a frappé les trois coups de cette nouvelle saison, la programmation se poursuit. Coup de projecteur sur le mois d’avril avec « Le voyage musical de Charles Darwin » et « une soirée à Buenos-Aires » du Quatuor Cantiga.

Révélés aux Victoires de la Musique classique en 2017, « Les chanteurs d’oiseaux », incarnés par Jean Boucault et Johnny Rasse, sont deux amis d’enfance nés en Baie de Somme, amoureux de la nature, passionnés par les oiseaux et leur poésie. Imiter leur chant est très vite devenu un réflexe, un jeu, une passion. Ils ont ensuite cherché à rendre leur don plus musical pour en faire un art et devenir de véritables chanteurs d’oiseaux. Repérés par le pianiste Jean-François Zygel qui les a réunis sur scène en 2006 lors du Festival des Forêts de Compiègne, leur carrière était lancée. Dans le spectacle qu’ils vont jouer à La Maline le 13 avril, ils sont concepteurs et acteurs du spectacle et partagent la scène avec la pianiste Lidija Bizjak et Pierre Hamon.

Avez-vous déjà entendu des chanteurs d’oiseaux ? Des flûtes préhistoriques en os de vautour ? Des vases siffleurs ? Découvrez ces sons magiques dans « Le voyage musical de Charles Darwin », un conte musical directement inspiré de son célèbre ouvrage : « Le Voyage de Beagle ». Bienvenue à

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© Festival d’Obernai

bord à la découverte des espèces par de talentueux imitateurs d’oiseaux !

C’est une autre parenthèse musicale qui vous attend avec le Quatuor Cantiga et son invitation à voyager aux origines du tango. « Une soirée à Buenos Aires » La Maline - Vendredi 29 avril à 20h30 (tout public) Philippe Villa, le guitariste du Quatuor, nous a accordé un peu de temps pour nous raconter ce spectacle et nous donner l’envie d’y assister.

Ré à La Hune : ce spectacle a-t-il été créé récemment ?

Les chanteurs d’oiseaux et comédiens Jean Boucault et Johnny Rasse : « Bluffants tant ils sont proches de l’animal », « On s’envole avec eux… », témoignent des spectateurs.

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Envolez-vous avec « Les chanteurs d’oiseaux », lors d’un incroyable concert, à l’occasion du mois de l’environnement. « Le voyage musical de Charles Darwin » La Maline - Mercredi 13 avril à 18h30 (à partir de 7 ans)

Philippe Villa : Figurez-vous que ce spectacle est un joli clin d’œil puisqu’il avait été joué il y a quelques années de cela à La Maline. Nous sommes heureux de venir l’interpréter à nouveau.

Tout en sachant qu’il a été réarrangé et qu’il a pas mal évolué. Nous présenterons une version illustrée et dansée et pas seulement instrumentale. L’idée est de partir de tango ancien des années 30, 40, de Carlos Gardel en essayant d’aller jusqu’au tango d’aujourd’hui avec des passages obligés comme Piazzolla. Les deux danseurs doivent eux aussi varier les danses en s’adaptant au style de tango joué.

(Lire la suite page 31)

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Le Quatuor Cantiga : Anastasia Maximkina et Philippe Villa/ guitares, Lysandre Donoso/ bandonéon, Laurent Le Flécher/violon.

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ZAP’ARTS Pourquoi le tango ?

argentine. La combinaison sonore que nous proposons est notre identité.

Nous avons choisi de jouer une couleur de tango intimiste et acoustique sans piano ni contrebasse pour donner un son à l’ancienne comme résonnait le tango du début du siècle.

Ce sont des histoires de rencontres, de parcours. Nous sommes un ensemble de musiciens qui avons la particularité de jouer différents styles mais tous passionnés par le tango, parce que nous adorons cette musique. On joue aussi des musiques de Cuba, du Brésil… Et dès lors que nous avons intégré le bandonéon dans notre ensemble musical, il était impossible de ne pas jouer de tango. Le bandonéon étant le ciment de la culture

M U S É E

E R N E S T

Que diriez-vous au public pour lui donner envie de venir vous écouter et voir de la danse ?

C’est un très beau voyage au cœur des émotions du tango. Ce spectacle peut

plaire au plus grand nombre avec beaucoup d’énergie, de nostalgie mais aussi de modernité. Une diversité de styles qui mêle danse et musique et qui promet un moment universel. Le couple de brillants danseurs, Cécile Rouanne et Rémi Esterle illustrera avec grâce et passion cette soirée dédiée au tango.

Florence Sabourin

La Maline côté pratique Borne automatique pour le cinéma installée dans le hall d’entrée, billetterie en ligne…

La Maline propose tous les équipements modernes d’un lieu culturel qui reçoit du public. A disposition également, un bar garantissant d’agréables moments de convivialité en journée et après les spectacles.

Un spectacle vous plaît ?

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C O G N A C Q

Peauèmes, une exposition pour admirer la forme et comprendre le fond © Natacha Henon

Du 7 avril au 22 mai, le Musée Ernest Cognacq présentera Peauèmes, exposition s’intéressant à six détenus de la Maison Centrale de Saint-Martin qui ont accepté de se pencher sur leurs parcours de vie en partant de leurs tatouages.

L’un des superbes tatouages que vous découvrirez en visitant l’exposition « Peauèmes » au Musée Ernest Cognacq à Saint-Martin.

P

eauèmes est issu de l’association du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP), de la Maison Centrale de Saint-Martin de Ré, des Escales Documentaires qui ont porté la réalisation du film et du Musée Ernest Cognacq. Natacha Henon, représentant le SPIP a obtenu l’accord d’Arlequin, Setino, Francky, Mo’orea, Corsica et Mehetia pour photographier leurs tatouages, les obligeant par là-même à revenir sur la signification

de ceux-ci et le plus souvent à l’approfondir. Parler de ce que l’on a sur la peau pour extérioriser ce que l’on a dans la peau : une forme d’évasion et d’exutoire. Parmi les six détenus, trois sont originaires de Polynésie française et les trois autres de France métropolitaine. D’une grande richesse, le tatouage polynésien n’est pas seulement très esthétique, il raconte avant tout l’histoire de l’individu. Pratique ancestrale remontant à l’origine de la civilisation polynésienne et d’ailleurs le mot tatouage est dérivé d’un mot tahitien : TaAtua (Ta : dessin inscrit dans la peau et Atua : esprit). Si les techniques ont évolué, la signification est restée et il représente toujours l’identité de l’individu qui le porte. Les autres détenus ont un lien différent avec le tatouage.

Pour beaucoup, c’est une forme de rédemption, un processus de pardon et de reconstruction.

sur la signification qu’ils donnaient à leurs tatouages. Il a obtenu de ceux qui maîtrisaient bien le français des textes extrêmement forts traitant de l’enfermement, de la culpabilité, de la notion de faute, des racines et de la famille.

Des textes sincères, car lorsqu’on se lance dans l’écriture pour parler de l’intime, que l’on recherche le mot juste, celui qui rend le mieux le ressenti, on ne ment pas. Jean-Louis a procédé différemment avec les autres, recueillant leur parole et leur proposant un texte

à valider à l’atelier suivant. Puis, il les a filmés, survolant leur peau comme on le ferait d’un paysage : dévoilement du derme entrainant celui de l’âme.

Ce film sera projeté tout au long de l’exposition consacrée aux photos de Natacha Henon et aux textes issus de la douzaine d’ateliers animés par Jean-Louis Dubois-Chabert. Un livre a été réalisé qui peut s’obtenir sur commande auprès de ce dernier.

Catherine Bréjat

« Le monde vu par les femmes » Du 16 au 24 avril 2022

Jean-Louis Dubois-Chabert, membre des Escales Documentaires, journaliste-auteur-réalisateur, cherchait de son côté à mener un travail dans la durée avec des détenus sur le thème du tatouage. La peau, représentant à la fois le dessus et le dessous, la forme et le fond, l’intéresse depuis longtemps.

Il a proposé aux détenus de la Maison Centrale de Saint-Martin ayant déjà travaillé avec Natacha de monter un atelier où ils pourraient s’exprimer

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Au printemps, profitez de votre maison, de votre jardin... et de la vie !

Nous vous présentons dans ces « Essentielles Maison - Vivre au Jardin - Services de proximité » des professionnels connus et reconnus sur l’île de Ré, qui constituent une référence dans leur secteur.

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C’est l’printemps aux Jardins de Suzanne

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ans notre pépinière les Jardins de Suzanne, notre équipe est heureuse de vous accueillir et de vous conseiller au mieux de vos envies, mais également selon votre terrain : exposition, nature du sol, vent.... En effet, tous ces éléments seront déterminants dans l‘acclimatation de vos plantes et donc, la réussite de votre jardin. Fort de seize ans d’expérience au service d’une fidèle clientèle, nous savons à quel point votre jardin compte pour vous.

Ainsi, nous avons sélectionné, une fois de plus ce printemps, une grande variété de plantes

fleuries, arbustives, vivaces, annuelles...

Mais nous avons également élargi notre choix de sujets de grandes tailles et d’exceptions : oliviers, palmiers....

Venez également découvrir notre nouvelle gamme de graines de fleurs et potagères certifiées agriculture biologique.

Entre parfum et couleur, venez nous retrouver.

Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 - 14h30 à 18h30

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’entreprise loidaise, très attachée à la collaboration locale, vous propose un partenariat depuis la conception de votre projet, avec à partir du 1er avril, l’intégration dans son équipe d’une dessinatrice-projeteuse, formée sur le logiciel Archicad 3D. Héraudeau Construction vous accompagne pour créer, dessiner, déposer en mairie votre projet, et mutualiser vos travaux dans le respect de l’authenticité de l’île de Ré.

est le résultat d’une puissante motivation, d’un effort sincère, d’une direction intelligente et d’une exécution soignée. Elle représente le choix le plus sage parmi de multiples possibilités. » Camille Autreux, Architecture intérieure & design www.camilleautreux.com Crédit Photos : © David Duchon-Doris.

Elle collabore avec des architectes d’intérieur/décorateurs, par exemple Camille Autreux basée à Sainte-Marie-de-Ré, pour - suivant vos besoins - vous proposer une démarche clé en main au plus près de vos attentes.

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que le «Pura Vida +» (massage à l’huile de CBD pour un effet plus relaxant).

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ILS BOUGENT !

S O R T I E S

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A N I M A T I O N S

La LPO s’implique dans le cadre du mois de l’environnement © LPO France

C’est tout naturellement que la LPO a souhaité s’impliquer au côté de la CdC et de tous les acteurs participants au mois de l’environnement, leur mission principale étant la sensibilisation à la protection de la biodiversité.

Le Chardonneret élégant, une des espèces en déclin.

G

râce aux bénévoles de l’association et aux bibliothèques qui ont souhaité s’impliquer, la LPO propose cette année une offre variée qui complète celle habituellement proposée par la Maison du Fier. Un focus particulier sur les oiseaux des milieux agricoles qui font aujourd’hui

partie des espèces d’oiseaux en très fort déclin. « Il est de notre ressort de faire connaître ces espèces et les causes de leur déclin », nous explique Amandine Delory avec conviction.

Informations recueillies par Jonathan Odet

CHAUFFAGE, FROID ET CLIMATISATION

Renseignement/Inscription : accueil de la Maison du Fier : 05 46 29 50 74

DELTA THETA 11 ZAC des Clémorinants 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ delta.theta@orange.fr 05 46 43 91 14

AGENDA Découvrez la « mission hérisson », bibliothèque de La Couarde

9 AVRIL

Venez découvrir comment accueillir et compter les hérissons qui fréquentent votre jardin. Atelier tout public animé par les bénévoles de l’association LPO. Informations et inscriptions auprès de la bibliothèque de La Couarde-sur-Mer.

16 AVRIL

Venez apprendre à connaître les martinets, ces voltigeurs du ciel. Construisez des nichoirs à martinet pour favoriser l’accueil de cette espèce en déclin !

Atelier animé par des bénévoles de la LPO France.

Inscription et information auprès de la bibliothèque d’Ars.

INFORMATIQUE CONSEIL VENTE MAINTENANCE

Construction de nichoirs à martinets, bibliothèque d’Ars-en-Ré

INTERFACE IP ZA la Croix Michaud 17630 LA FLOTTE interfaceip@gmail.com www.interfaceip.fr 05 46 66 05 29

Oiseaux et nature des milieux ouverts agricoles, Sortie Nature 21 AVRIL

Dans le cadre du mois de l’environnement, les animateurs de la LPO vous convient à une sortie exceptionnelle à la découverte des oiseaux qui fréquentent le milieu agricole sur l’île de Ré.

Mes services

Mes artisans

ELEVEUR-BOUCHER-CHARCUTIER COCHONS BIO • Éleveur de porcs bio en plein air • Transformateurs de viande de porc bio • Vendeurs de viande de porc

ÉTAT D’ESPRIT L’atelier-magasin 14 avenue du Mail 17670 LA COUARDE-SUR-MER atelier@etats-desprit.fr www.etats-desprit.fr 05 46 41 83 15

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