Ré à la Hune n° 121

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Une île vivante, aux équilibres fragiles

andis que l’île de Ré s’apprête à accueillir et « transporter » les estivants, Ré à la Hune met encore et toujours en valeur la vie permanente du territoire, qu’elle soit sociale, écoédition du nomique, environnementale ou tout simplement festive. Concilier les diffé23 juin 2015 rents usages du territoire, en mer et sur terre, s’avère compliqué comme nous le rappellent les difficultés rencontrées par le comité de gestion des espaces naturels et agricoles de La Flotte. La Communauté de Communes de l’île de Ré - au regard de son rôle fondamental d’aménageur du territoire - ne s’y trompe pas, en mettant en place dès cette fin juin un comité « CIGALE », visant à anticiper à l’échelle de l’île de Ré les conflits d’usages des espaces. Tandis que les Sauniers prennent à bras le corps leur destin en main, après une année 2014 difficile à bien des égards, et prient pour que le ciel leur soit favorable en 2015, nous continuons notre série « des saveurs et des hommes » avec les métiers de la vigne, tant les activités primaires sont constitutives de l’identité historique mais aussi touristique de l’île de Ré. La création d’un vrai centre-bourg à Rivedoux-Plage et la revitalisation

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons fumés, assiettes de fromages

sous-jacente de l’activité commerciale sont l’aboutissement d’une réflexion et d’un travail de longue haleine, après bien des difficultés à surmonter. Le marché de Saint-Martin, quant à lui, bénéficie et souffre tout à la fois de son emplacement sur le port, qui contraint son développement et place son point d’équilibre financier à un niveau élevé, créant de fortes tensions entre les commerçants et la municipalité. Notre rôle est aussi de faire mieux connaître des actions parfois méconnues du plus grand nombre : l’équipe dirigeante et soignante du Centre départemental d’accueil de l’île de Ré accomplit un remarquable travail au quotidien auprès de personnes fragilisées par la vie. Dans un autre registre, deux jeunes témoignent de la formidable « école de la vie » que représente leur engagement associatif via le service civique. Retrouvez aussi à tout moment sur www.realahune.fr toute l’actualité, l’agenda des manifestations et les infos pratiques de l’île de Ré ! Nathalie Vauchez


actualité C o n s e i l

d é pa r t e m e n ta l

Un syndicat mixte pour l’aéroport Plusieurs sujets ont été abordés par le Président du Conseil Départemental Dominique Bussereau le 15 juin, lors de la présentation de la session d’été. Il a beaucoup été question de l’aéroport. Il a par ailleurs déploré un « incident diplomatique » lors de l’arrivée de l’Hermione aux Etats-Unis : la Ministre de l’Ecologie, Ségolène

Royal, aurait refusé à la délégation de Charente-Maritime l’accès au bateau et à la tribune. « C’est l’écume des vagues ». « L’important,

c’est que les vagues de l’océan portent bien l’Hermione », a-t-il ajouté. Laurent Kaczmarek

de Communiqué de Presse LeCommuniqué Coin de la Communauté de Communes Communiqué de Presse Communiqué dePresse Presse Un syndicat mixte va gérer l’aéroport.

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ace aux prélèvements de l’Etat dans le budget de l’institution, le Président de la CCI de La Rochelle, Robert Butel, brandissait une menace de fermeture de l’infrastructure au 1er janvier 2016. Un répit semble désormais trouvé. La gestion, actuellement assurée par la CCI propriétaire, sera transférée à un syndicat mixte. Celui-ci devra être mis en place avant la fin de l’année. Il regroupera la Communauté d’agglomération de La Rochelle, la CCI de La Rochelle et « sans doute », selon Dominique Bussereau, la Communauté de communes de l’île de Ré et l’Agglomération de Rochefort Océan. Et peut-être d’autres collectivités. Par ailleurs, Dominique Bussereau a réaffirmé sa position : un seul aéroport départemental à Rochefort à l’horizon 2020 (« ou au-delà »). Toujours en matière de transports, il envisage des actions afin de rappeler au Premier Ministre la nécessité de prolonger très rapidement la déclaration d’utilité publique de l’autoroute A831. Il a aussi demandé aux services de l’Etat l’autorisation d’abaisser la limitation de vitesse à 70 km/h sur le Pont du Martrou. La mesure prise pour faciliter la cohabitation avec les cyclistes ne concernera pas l’île de Ré. Le Président du Conseil Départemental a également annoncé l’augmentation de l’aide aux petites communes et l’accélération du déploiement généralisé du très haut débit (sur 10 ans au lieu de 15).

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___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ La Communauté de Communes de l’Ile de Ré vous informe qu’à compter du lundi

29 juin et jusqu’au dimanchede 30 de août 2015, bacs d’ordures ménagères et les La Communauté de de Communes l’Ile l’Ile de Rélesvous informe qu’à compter dubacs lundi La Communauté Communes de Ré vous informe qu’à compter du lundi doivent êtreCommunes sortis30 AVANT 19h suivant le tableau récapitulatif ci-dessous : bacs La Communauté de de l’Ile de Ré vous informe qu’à compter du lundi 29 juin etjaunes jusqu’au dimanche août 2015, les bacs d’ordures ménagères et les 29 juin et jusqu’au dimanche 30 août 2015, les bacs d’ordures ménagères et les bacs 29 juin et jusqu’au dimanche 30 août 2015, les d’ordures ménagères et jaunes doivent êtreêtre sortis AVANT 19h suivant le tableau récapitulatif ci-dessous : les: bacs jaunes doivent sortis AVANT 19h suivant le bacs tableau récapitulatif ci-dessous jaunes doivent être sortis AVANT 19h suivant le tableau récapitulatif ci-dessous :

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C  /  Mise en page  : Valérie Le Louer / Rédaction, photos  : Catherine Bréjat, Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Patrice Pozzi, Marie Aguettant, Laurent Kaczmarek, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud  /  Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29  47  21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 – rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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actualité A m é n a g e m e n t

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F l o t t e

La gestion des espaces naturels et agricoles de La Flotte en mode pause Un conflit idéologique sur le mode de gestion des espaces naturels et agricoles de La Flotte, vient d’apparaître au comité de gestion, freinant temporairement l’action volontariste du maire Léon Gendre et de l’équipe municipale flottaise qui se sont engagés dans un programme visant à contenir le boisement du territoire communal et à reconquérir des espaces abandonnés par l’agriculture.

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tendue sur un vaste territoire de 1232 ha, La Flotte compte 1000 ha de zones naturelles et agricoles, autrefois plantées de vignes et aujourd’hui pour partie en friches boisées.

Zones d’irrigation. Aires délimitées de l’A.R.C. « Pomme de Terre de l’île de Ré ». Espaces agricoles à protéger dans le cadre du SCOT. Aires de golf. Canalisation d’irrgation enterrée.

Un projet ambitieux Le Conseil départemental et le Conservatoire du Littoral ont confié à la commune de La Flotte la gestion de 300 ha (225 ha au Conseil départemental et 70 ha au Conservatoire du littoral) dont ils sont propriétaires à La Flotte, en concertation avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), les associations de protection de l’environnement (Nature environnement 17 et Ré Nature environnement), l’Office National des Forêts (ONF) et l’ACCA de la Flotte. Ce programme engagé en 2011 pour maintenir les équilibres écologiques et relancer l’agriculture sur la commune, a fait l’objet d’une concertation partenariale avec les naturalistes et les agriculteurs. A la suite des différents inventaires des intérêts écologiques, de la faune, de la flore etc... réalisés et validés, une cartographie des différentes zones identifiées avec leur affectation devait permettre la cohabitation des activités et répondre aux intérêts de chacun. Un plan de gestion, financé par le produit de l’écotaxe communale et une participation départementale, était mis en place. Patrick Salez recevait délégation du Maire pour la gestion des espaces naturels et agricoles. Tout se mettait en place progressivement, avec bonne volonté, et tout le monde tirait la charrue dans le sens de la réussite d’un projet exemplaire.

un projet global de gestion des espaces naturels. La relance agricole voulue par la mairie de La Flotte est lancée avec l’installation effective de jeunes agriculteurs, la création d’une association d’irrigants, le recrutement de Maïlys Rumeau, garde des espaces naturels et agricoles, dont le poste est financé par l’écotaxe. Elle aura pour mission la surveillance des espaces, le suivi de leurs divers usages et, bientôt assermentée, elle contrôlera les dépôts sauvages qui ont tendance à reprendre.

Gestion des espaces de La Flotte.

Un conflit idéologique Lors de la réunion du comité de gestion des espaces naturels de La Flotte, le 1er avril, le mode de gestion des espaces ne faisait plus l’unanimité. Les associations environnementales : LPO, Ré Nature Environnement et Environnement 17, ainsi que le Conservatoire du Littoral, reprochaient à la municipalité de sacrifier la biodiversité au profit d’une extension illimitée de la production de pommes de terre AOP. Cette contestation était réaffirmée par deux lettres envoyées par les associations environnementales au Maire de La Flotte. Patrick Salez cherche une voix de médiation entre deux écoles de pensées radicales en défendant l’idée de gestion patrimoniale et sociale, conciliant la protection des espaces naturels et le maintien ou la relance d’activités humaines respectueuses de cette protection. « Entre une approche « préservationniste » qui tendrait à mettre sous cloche les milieux naturels et une approche

« utilitariste » de la nature comme support d’une activité, nous devons assurer un équilibre entre les différents usages locaux de ces espaces. Il y a des outils de gestion réglementaires qui garantissent cet équilibre sans privilégier systématiquement la dimension naturelle ou les destinataires extérieurs. » Patrick Salez souhaite la reprise d’une véritable concertation entre tous les partenaires pour sortir de cette situation de blocage, et proposera des solutions : cartographie des usages, stabilisation du périmètre de cultures irriguées, charte agro-environnementale, mesures de préservation des milieux…

La commune de la Flotte dispose d’une convention de gestion signée avec le Conseil départemental jusqu’en 2018 pour gérer ces espaces naturels et agricoles, dans l’intérêt de toutes les parties. Un exercice d’équilibriste auquel la Communauté de Communes va se confronter dès la création fin juin d’un Comité de gestion de l’agriculture et de l’environnement (CIGALE), avec la volonté d’anticiper et de résoudre les conflits d’intérêts... inévitables sur l’île de Ré. Michel Lardeux

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Un territoire convoité Avec l’abondance et l’attrait de la pomme de terre AOP, la relance de l’agriculture irriguée est un enjeu économique au cœur du projet. La délimitation des périmètres agricoles est complexe, car elle doit réunir de nombreuses conditions foncières et techniques, tout en s’inscrivant dans

Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

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actualité EN V IRONNEMENT

« Le homard, un formidable vecteur de sensibilisation auprès des enfants » La réintroduction du homard dans nos bassins constitue tout à la fois une opération scientifique et un joli coup de communication, qui viennent appuyer la politique environnementale de la Communauté de Communes (CdC) de l’île de Ré.

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Une mission expérimentale qui permettra de mieux comprendre comment fonctionne l’écosystème de notre littoral Initiée par Anaïs Barbarin, responsable des éco-gardes, l’opération, réalisée pour la troisième fois, a nécessité une organisation logistique rigoureuse. En provenance d’une écloserie anglaise, les 3 000 larves

logie marine à Nantes. Plongeurs, pêcheurs à pied et plaisanciers sont également mis à contribution via le programme participatif mis en place l’année dernière par la CdC. « Ce suivi scientifique permettra d’observer et de comptabiliser les homards, mais aussi de dresser un inventaire de la biodiversité de nos fonds marins, de mesurer l’acidité de la mer et d’obtenir des informations

sur le réchauffement climatique au regard de notre exception insulaire » indiquait Lionel Quillet venu saluer l’événement au départ du bateau. Le « lâcher de homards » est l’occasion d’une manifestation qui rencontre son public

autres partenaires de l’opération (l’Aquarium de La Rochelle, le Lycée aquacole, les plongeurs du Nautilus) rappeler l’importance de cette mission environnementale. Peu après midi, « Explo’ Ré » le tout nouveau bateau handisport de l’association, a quitté le port, sous les encouragements des enfants, chargé des précieux crustacés. Point clé de la réussite de cette opération ayant fait l’objet d’une vaste campagne de communication : la possibilité pour tous d’adopter « symboliquement » un homard, de choisir son sexe et de lui donner un prénom. Chaque parrain a reçu son carnet de santé et sa carte d’identité et sera, grâce à un système de géolocalisation, informé personnellement de son emplacement exact et de son évolution. Le succès est tel que 2500 enfants ont déjà baptisé leur crustacé !

Depuis la structuration de leur équipe en 2009, les huit éco-gardes de l’île multiplient les missions dont l’objectif est de protéger l’environnement. « Or le homard se révèle un formidable vecteur auprès des enfants, qui, grâce à la pédagogie mise en place, sont sensibles à nos actions et à l’importance de préserver la richesse de nos sites naturels » souligne Anaïs Barbarin qui a piloté l’opération. Ainsi, les écoliers des classes de CP et CE1 de Rivedoux, Sainte-Marie et Saint-Martin (les villages changent chaque année) Marie-Victoire Vergnaud étaient conviés jeudi matin à participer à de nombreux ateliers (création de marionnettes « homards », de crustacés en origami, bas reliefs en terre glaise, etc.) ou à pénétrer le monde imaginaire de la conteuse Justine Devin. Les deux-cents enfants, masque de homard au front, se sont rassemblés en Les plongeurs de l’association Nautilus s’apprêtent à aller déposer les « bébés homards » dans les fonds marins. fin de matinée quai Georges Clémenceau à Saint-Martin. Formulaire d’adoption sur le site : Intrigués par la foule bruyante, les www.homard-cdciledere.fr promeneurs se sont joints à la masse Attention il ne reste que 500 pour entendre Lionel Quillet, en préorphelins ! sence de Patrice Déchelette et des

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de homards ont été confiées jeudi 11 juin, sur le port de Saint-Martin, aux plongeurs de l’Aquarium de La Rochelle et de l’association rétaise Nautilus, qui participent avec plaisir à l’événement depuis le début. Logés un par un, dans des casiers blancs ressemblant Le Maire de Saint-Martin montre les larves de homards aux enfants. à des camemberts, les « bébés » qui près-guerre on venait spécian’ont que trois mois et mesurent à lement sur l’île de Ré pour la peine quelques centimètres ont pris pêche au homard, qui se praplace dans le bateau de l’Association tiquait de mai à septembre et répupour regagner leur milieu naturel. Ils tée miraculeuse. À cette époque, le ont été répartis en début d’aprèshomard abondait, il était partout midi dans un espace protégé, au même dans les écluses. Aujourd’hui large du Phare des Baleineaux, à la pêche côtière rétaise ne joue plus une dizaine de mètres de profonqu’un rôle très secondaire dans deur, dans une zone préalablement l’économie locale et il ne reste qu’un repérée. Celle-ci, d’environ 2 000 seul pêcheur de cette espèce autrehectares, est idéale pour la sécurité, fois emblématique. C’est pourquoi, l’alimentation et le développement la CdC et son équipe d’éco-gardes des petits homards. se sont investis depuis 2013 dans Le homard atteignant sa taille un projet de repeuplement, visant adulte aux alentours de cinq ans, à réintroduire 3 000 petits homards c’est seulement en 2017 que l’on par an, pendant cinq ans, dans une pourra évaluer l’impact des prezone protégée au large de Saintmiers ensemencements. Les données Clément-des-Baleines. L’écotaxe, collectées par les éco-gardes, en destinée à financer des projets envipartenariat avec l’Aquarium seront ronnementaux, permet de réaliser alors transmises au Cabinet d’étucette opération. des Bio Littoral, spécialisé en bio-

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actualité AG

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C o o p é r at i v e

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« Regarder l’avenir plutôt que s’appesantir sur le passé » L’année 2014 n’a pas été un long fleuve tranquille pour les responsables de la Coopérative des Sauniers, présidée par Guy Leprince, qui ont fait face avec aplomb et réactivité à toute une série de déconvenues ayant fortement impacté les résultats, tout en continuant de parier sur l’avenir en optimisant la productivité et le développement marketing & commercial, et en motivant l’équipe salariée.

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a « crise de croissance » des 10 ans de la Coopérative des Sauniers, telle que l’a qualifiée Lionel Quillet « pour éviter les débordements médiatiques », tout Chef d’Entreprise l’a connue ou la connaîtra. Etre en passe - sous réserve d’une bonne récolte 2015 - de la surmonter, dans le contexte organisationnel d’une Coopérative relève d’un investissement humain des administrateurs et d’une solidarité des adhérents sans faille.

stock physique de sel et le stock des comptes adhérents ; un écart qui montre une perte de sel de 1300 tonnes de gros sel et de près de 94 tonnes de fleur de sel. Après étude, il s’avère que cette perte correspond au cumul des pertes non prises en compte entre 2003 et 2012. Le manque de trésorerie nous a contraint à retirer ces pertes sur les seuls comptes adhérents…Une décision difficile et douloureuse pour tous, mais vitale pour l’avenir de la coopérative ». La solidarité, pierre angulaire d’une organisation coopérative

Ces pertes s’expliqueraient par « des mauvais bâchages, des mauvais lieux de stockage, un stock vieillissant, des pertes de reprise et de transformation pour le gros sel, et certainement par une mauvaise estimation du stock La gamme « Les Sauniers de l’île de Ré » a été totalement pendant le transfert renouvelée (contenants et chartes graphiques). du hangar aux silos ». Mais « il est malheureusement impossible de savoir exacUne année noire tement où tout ce sel s’est perdu » Comme pour mieux asseoir le fait et même si les responsables de la que le conseil d’administration coopérative vont mener un travail assume parfaitement la situation de fourmi pour essayer d’identifier et que les coopérateurs lui mainet quantifier toutes les sources de tiennent une entière confiance, Guy pertes à toutes les étapes depuis le Leprince a d’emblée annoncé la cousilo, ils préfèrent désormais davanleur. Ou du moins enfoncé le clou, tage s’attacher à « comment régler puisque les adhérents étaient déjà le problème » plutôt qu’au « pourtous au parfum. quoi ? », afin de « regarder l’avenir « En 2013, le résultat comptable plutôt que le passé ». était déficitaire et la récole insufCertains adhérents ont quelque peu fisante. Nous avions pour objectifs tiqué à l’idée d’imputer ces pertes en 2014 de remonter la pente et sur leurs comptes, mais une telle de reconstituer les stocks de sel. « solidarité » est le principe même Cette année ne fut pas à la hauteur d’une coopérative ont rappelé les de nos espérances et le volume de administrateurs et il en va de la gros sel récolté (400 tonnes) a été pérennité de la structure. Les bonnes le plus faible de ces dix dernières années des profits substantiels ont années ». Des départs et des arrêts été redistribués, comme en 2012. maladie longue durée ont compliL’examen des comptes 2014 révèle qué la situation. un chiffre d’affaires stable à 3,448 « Par ailleurs, le mauvais résultat millions d’€, une légère progression comptable à mi-parcours (- 205 K€ du taux de marge de production à au 31/07/2014) nous a forcé à pren48,30 %, malgré une variation d’endre des mesures économiques : cours de production de près de – 84 suppression de deux postes (licenK€ impactant directement la prociement économique du directeur duction de l’exercice et un taux de et du chauffeur poids lourd) et marge commerciale en progression abandon du Site de stockage de La sensible à 20,19 % des ventes (14,24 Rochelle ». % en 2013). Le fort déficit d’exploitaMais aussi a sonné comme un coup tion qui se monte à près de – 345 K€ de tonnerre la découverte de per(- 65 K€ en 2013, + 244 K€ en 2012) tes importantes de gros sel et fleur résulte aussi des coûts complets de de sel : « En voyant la baisse de 130 K€ des deux licenciements écovolume de sel dans les silos nous nomiques. Le résultat financier de – avons découvert un écart entre le 18,6 K€ creuse encore un peu plus le R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 3 j u i n 2 0 1 5  | N °  1 2 1

déficit net de l’exercice de 2014 qui s’élève à – 362 856 K€, alors qu’un résultat exceptionnel de + 45 K€ en 2013 avait permis de limiter la perte nette à – 17 811 €. L’intéressement des salariés, qui s’était élevé tout de même à près de 78 K€ lors de la faste année 2012, qui avait connu un résultat d’exploitation de + 244 K€ et un résultat net de +193,5 K€, est bien sûr à zéro depuis deux ans… et n’a pas été évoqué lors de cette AG, ni d’ailleurs les redistributions importantes aux adhérents cette année-là. Malgré une capacité d’autofinancement (résultat après amortissements et provisions) de – 166 K€ en 2014 (+ 114 K€ en 2013, + 322 K€ en 2012), les fonds propres restent positifs tout comme la trésorerie qui s’élève à 300 000 €, les coûts des licenciements ayant été provisionnés dans les comptes mais pas encore décaissés. Un outil de production performant, une activité commerciale encourageante

22 % en GMS (sous la marque des Sauniers de l’île de Ré) et 9 % en « trade », les MDD représentent 48 % en valeur, la GMS marque Sauniers 39 % et le trade 13 %. L’export représente seulement 5,5 % du chiffre d’affaires contre 15 % en 2012, cette baisse étant liée à l’arrêt volontaire de certains contrats avec « Lidl » en fleur de sel. La gamme « Les Sauniers » a été totalement renouvelée tant au niveau des contenants que des chartes graphiques, tandis que des réorientations stratégiques des gammes MDD ont aussi été prises, avec un exercice de style compliqué pour garder du tonnage afin de développer la marque des Sauniers, tout en satisfaisant les demandes MDD. Ces mesures commencent à porter leurs fruits, avec un développement « presque à deux chiffres » de la gamme « Les Sauniers » et un prévisionnel commercial 2015 plutôt bon pour le moment. Afin de mieux suivre l’activité opérationnelle et éviter de nouvelles mauvaises surprises, des tableaux de bord composés des indicateurs clés sont élaborés et les méthodes de management des équipes intègrent des échanges réguliers et fournis entre les salariés et les administrateurs.

Après la phase de travaux et d’industrialisation réalisée en 2013, et le délai nécessaire en 2014 pour appréhender les nouvelles technologies installées dans l’atelier, un gros travail d’amélioration de la productivité a été entrepris à l’arrivée du Ainsi la reprise de la direction et la nouveau responsable de production réorganisation de l’Entreprise par le fin juillet 2014, qui se poursuit. Côté réglementaire, l’association française des producteurs de sel marin de l’Atlantique récolté manuellement a traité trois dossiers d’importance. La reconnaissance européenne du sel marin comme produit bio serait en bonne voie, de source ministéGuy Leprince (chemise blanche) et Emmanuel Mercier rielle, tandis que (tee-shirt bleu) ont repris les rênes des opérations et du celle du terme « fleur management des salariés. de sel » et de sa « Spécificité traditionnelle garantie » conseil d’administration, la recherche (STG) est dans les mains de l’INAO. de marchés plus adaptés et valoriPar contre la non reconnaissance du sés, des mesures d’économies prises sel comme produit agricole pourrait (abandon du site de La Rochelle et remettre en cause l’aide d’installation licenciements économiques) jointes à versée aux jeunes agriculteurs (DJA). l’amélioration de la productivité doivent permettre de remettre le navire L’activité commerciale de la à flots en 2015. La reconstitution des Coopérative a été stable. La réparstocks de sel reste toutefois l’objectif tition en volume des ventes se fait à principal cette année et tous croi85 % en gros sel et 6 % en fleur de sel, sent des doigts pour que 2015 soit mais en chiffre d’affaires le gros sel un bon crû de récolte, si les condine représente que 39 % contre 43 % tions météorologiques sont enfin au pour la fleur de sel... De même, si les rendez-vous. marques distributeurs MDD représenNathalie Vauchez tent 69 % des ventes totales, contre Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

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actualité M a r c h é

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S a i n t - M a r t i n

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Des commerçants très remontés Loin de s’apaiser, les relations entre les commerçants du marché de Saint-Martin et les élus communaux se sont durcies à tel point que plus aucun dialogue aujourd’hui n’existe, si ce n’est par avocats interposés puisque le Syndicat Indépendant des commerçants non sédentaires de Charente-Maritime, présidé par Stéphane Guitet et représenté dans ce dossier par Laure Trichard, qui en est la vice-présidente, a décidé de se tourner vers le tribunal administratif, sur un vice de procédure faute de pouvoir attaquer sur le fond.

Les commerçants du marché Saint-Martin sont inquiets.

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e fond, quel est-il ? Un budget du marché - annexe au budget général - qui se doit d’être équilibré, qui plus est dans un contexte financier communal tendu, a amené les élus martinais à décider pour 2015 d’augmenter de + 30 % les loyers des bancs tandis que dans le même temps, pour une plus grande transparence économique, chacun paiera à l’avenir ce qu’il consomme en eau et en électricité grâce à des compteurs divisionnaires. Ces charges étaient auparavant intégrées dans les loyers. Des comptes manquant de lisibilité, interprétés différemment

Si les commerçants approuvent ce dernier point, ils sont vent debout contre l’augmentation brutale de + 30% qu’ils souhaitent voir lisser sur plusieurs années. Et ils déplorent le manque de lisibilité des comptes et, plus encore, leur interprétation par les élus. Le budget annexe du marché a enregistré un déficit de 39 000 € à la fin 2014, tandis qu’il était excédentaire jusqu’en 2010, est devenu déficitaire à partir de 2011 (déficit de 9300 €) et s’est ensuite progressivement dégradé. Plusieurs lignes de ce budget sont contestées par les commerçants, Laure Trichard en tête, qui a pu examiner l’intégralité des comptes. « Depuis 2011, le budget est devenu us er -vo lett z e nn ews Abo tre N o àn

totalement incohérent. Il y a près de 39 000 € d’impayés des commerçants du marché de 2008, qui ne sont plus là et que l’on veut faire supporter aux commerçants d’aujourd’hui, ce qui est profondément injuste. De plus le budget du marché intègre celui de la supérette Vival et du logement, qui ne sont pourtant pas soumis à la même augmentation que les commerçants de la halle. Ainsi les travaux de 321 700 € pour créer l’accès à la supérette sont imputés à l’ensemble des commerçants. Enfin, les amortissements sont traités par les élus comme des dépenses, alors qu’il s’agit d’une écriture comptable qui ne donne pas lieu à sortie de trésorerie… C’est ainsi qu’ils sont intégrés à hauteur de 61 065 € dans le budget 2015. Sans compter que les investissements de départ ont été subventionnés très largement par le Département, à hauteur de 70 % semble-t-il ». Des investissements, mais aussi des abus passés, à amortir La municipalité de son côté n’a pas la même lecture évidemment. Le Maire explique : « Cela ne me plaît pas de devoir procéder à une augmentation de 30 % et nous avons hérité d’une situation non gérée dans le passé. Tous les contrats sont revenus signés, personne n’a abandonné son banc, et je ne force personne à rester. Il y a eu des abus

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dans le passé, notamment sur les containers d’ordures, et désormais nous allons éviter les gabegies… ». L’Administration de la Mairie précise : « On cumule les déficits depuis 4 ans, par manque de recettes, et le prix des bancs n’a pas été augmenté dans le même temps. Il était ainsi nécessaire de rattraper les choses. De plus, la Commune a fait énormément d’investissements et de travaux, qui génèrent des amortissements importants de 61 000 €, qui sont bien des dépenses de fonctionnement que l’on paye face à des recettes d’investissement… Nous devions augmenter les loyers pour retrouver un budget excédentaire sur 2015, qui permettra de financer les travaux, c’est indispensable pour pérenniser ce marché. Certes le prix actuel de 727 € au mètre linéaire est plus élevé que ceux d’autres marchés rétais, mais nous sommes aussi le seul marché contraint en matière urbanistique. Nous ne pouvons installer des bancs à l’extérieur de la halle, ce qui

Une issue de conflit incertaine « Nous avons été acculés à renvoyer les nouveaux contrats signés, puisque le Maire a début juin dénoncé par lettre recommandée tous nos baux précaires (1 an, là où ceux du Bois-Plage sont de 3 ans) et que nous aurions sinon été expulsés en pleine saison… Nous allons devoir répercuter une partie de ces augmentations sur nos tarifs, ce qui est regrettable, la survie du commerce alimentaire de proximité dans SaintMartin, la sauvegarde des emplois et des salaires sont en jeu » concluent les commerçants. Une pétition circule ainsi depuis début juin sur le marché et les commerçants ont revêtu un tee-shirt estampillé : « Hausse abusive des loyers, mort du marché ». L’issue de ce conflit paraît incertaine aujourd’hui, tant chacun campe sur ses positions, avec en toile de fond des équilibres économiques difficiles à trouver tant pour les commerçants que pour la commune en

Les commerçants du marché Saint-Martin ont fait circuler une pétition et portent leurs tee-shirts estampillés « Hausse abusive des loyers, mort du marché ».

limite considérablement les recettes. Par contre, nous sommes sans doute le seul marché de l’île qui peut ouvrir dans l’après-midi, compte tenu de la fréquentation du port en fin de journée, ce qui représente un chiffre d’affaires potentiel supplémentaire intéressant pour les commerçants qui optent pour l’ouverture entre 17h et 20h en juillet et août ».

cette période de crise, mais aussi un relationnel qui a toujours été historiquement très tendu entre les élus martinais et les commerçants. Un médiateur reconnu par les deux parties pourrait sans doute faire en sorte que le dialogue puisse reprendre et que des solutions soient trouvées, dans l’intérêt de tous. Nathalie Vauchez

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

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actualité I n a u g u r a t i o n

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R i v e d o u x - P l a g e

Un centre-bourg est né, lieu de vie et d’échanges L’inauguration samedi 20 juin du marché couvert et des locaux commerciaux de la place de la République mais aussi de l’esplanade du nouveau centre bourg de Rivedoux-Plage a été savourée par les élus rivedousais, Patrice Raffarin en tête qui, accompagné de la délégation d’élus et invités, a visité longuement tous les commerçants de la halle du marché et du parvis environnant, ceci après avoir procédé au traditionnel coupage de ruban.

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n effet ce projet a duré 7 ans, depuis qu’en 2008 le conseil municipal a envisagé de recentrer le village autour de pôles de vie, de regrouper des lieux de services, tout en contraignant la circulation automobile et en s’ouvrant sur la mer.

Département à hauteur de 300 K€ et salué la réussite de ce nouveau centre bourg. Alain Bucherie, représentant la Région PoitouCharentes qui a apporté 100 K€, a souligné que « désormais on a envie de s’arrêter à Rivedoux, alors qu’avant on ne faisait que la traverser » et en a profité pour louer l’engagement environnemental de cette petite commune ayant deux fleurs « Terre Saine ».

Un projet de longue haleine, aux forts enjeux Conseil départemental et Commune ont ainsi lancé un appel d’offres national, auquel 30 postulants ont répondu. Sur les cinq dossiers présélectionnés en juin 2008, c’est finalement « Impact Urbanisme », dirigé par Alain Gry, qui a été retenu en avril 2009, après étude des cinq projets rendus en décembre 2008. Des objectifs clairs avaient été définis au préalable : définir et qualifier le centre bourg, revitaliser l’activité commerciale, ouvrir le village sur la mer, tout en pacifiant la circulation automobile. L’enveloppe financière de cette opération s’élevait à 3,5 millions d’€, dont plus d’un million d’€ pour le marché couvert et les locaux commerciaux. Lors d’une grande réunion publique qui a mobilisé près de 300 Rivedousais, Alain Gry, urbaniste et Mr Galinet, paysagiste, ont présenté l’avant-projet de réaménagement, et ses forts enjeux pour la commune. Recentrer les services administratifs et commerciaux entre la boulangerie « Fred » et la place Jules Ferry constituait le premier d’entre eux. Ainsi la mairie a été repensée, avec des services regroupés et accessibles, les locaux commerciaux et le marché couvert installés place de la République, tandis que le caractère commercial de la rue Jules Ferry a été affirmé par l’élargissement des trottoirs. Pacifier la circulation automobile Contraindre et pacifier la circulation représentait un enjeu essentiel au regard de la densité du flux automobile sur la RD 735. Ainsi, la voie est devenue à sens unique entrant, à partir du restaurant « Le Platin », avec un rétrécissement de la chaussée jusqu’à la supérette, avec une priorité aux piétons. Le flux routier sortant est lui dévié à droite de la mairie, avenue de la plage, jusqu’au parking situé après la boulangerie, devenue une voie à sens unique, les deux flux se regroupant ensuite jusqu’à Sablanceaux. Le dernier enjeu, s’ouvrir sur la mer, s’est traduit par une promenade littorale piétonne partant de l’avenue de la Corniche jusqu’au cœur de la

Daniel Laurent, Sénateur, qui a accompagné Patrice Raffarin y compris dans ses Les élus ont procédé au traditionnel coupage de ruban, sous un soleil estival... doutes, tout au long du projet a évoqué Un financement à court terme place de la République, le long de la le Pont qui avait été un vrai traupiste cyclable, débouchant sur une « Ce projet est remarquable en ce matisme pour les Rivedousais et le esplanade mitoyenne entre mer et sens où nous avons réussi le pari de chemin parcouru depuis, avec un village. financer à court terme la réalisation environnement « transformé tous du marché et des locaux commerciaux L’adhésion du plus grand nombre ensemble ». grâce aux retours sur investissements d’habitants à un tel projet d’enverLa conclusion est revenue à Olivier que nous allons générer et notamgure étant souhaitable, la commuFalorni, qui a pu, a-t-il dit, admiment les loyers… Les commerces de nication s’est poursuivie avec un rer cette réalisation depuis le ciel, proximité sont avant tout des lieux de parcours de sculptures monumenla veille, lors de son saut en paravie et d’échanges indispensables dans tales réalisées par Casimir Ferrer. chute à 3200 mètres au-dessus de nos sociétés de plus en plus refermées Le financement du projet a été assuré par l’Etat au titre du FISAC et de la DETR, la Région via le FRIL et le Département avec son Fonds de revitalisation. Ces financements n’étant pas suffisants, ils ont été complétés par la cession immobilière des anciennes poste et gendarmerie ainsi que du foncier accueillant actuellement les terrains de tennis. Permis déposé le 4 novembre 2011, obtenu le 14 février 2012, début du chantier le 7 janvier 2013 avec une première tranche de travaux pour les bâtiments commerciaux livrés au début de l’été 2013 et composés de cinq commerces dont la superficie varie entre 70 et 120 m3, Didier Bouyer, Adjoint au Maire, a rappelé que ce fut un travail et des chantiers de longue haleine, avec quelques difficultés tels le déplacement nécessaire de la route départementale avant le début des travaux du marché couvert, l’emprise d’une partie du marché étant sur la RD, ou encore le dénivelé insoupçonnable de 1,70 mètre entre l’office de tourisme et Chez Fred, à gérer et à intégrer notamment pour l’accessibilité des lieux à tous. Le marché a été livré en mai 2014, après 9 mois de travaux et donc la troisième tranche de travaux concernant l’esplanade en cette fin de printemps 2015.

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Daniel Laurent, Patrick Rayton, Lionel Quillet, Patrice Raffarin, Didier Bouyer, Alain Bucherie, Gisèle Vergnon et Olivier Falorni entre terre, ciel et mer.

sur elles-mêmes » a conclu Patrice Raffarin, avant de donner la parole aux personnalités présentes. Lionel Quillet, président de la CdC et vice-président du Conseil départemental a rappelé combien créer un centre bourg qui n’existait pas est une tâche difficile parfaitement menée à bien par l’équipe municipale rivedousaise, et que son job à lui serait de construire en 2016/2017 une digue de protection, tandis que Gisèle Vergnon, conseillère départementale et Maire de la commune voisine a évoqué le financement du

Rivedoux-Plage et qui a qualifié ce nouveau centre-bourg de « joyau » et de « centre-ville qui respire la vie » ! Nathalie Vauchez

Lire aussi notre article « A RivedouxPlage, le nouveau visage du centre-bourg apparaît, la vie commerçante est en ébullition » dans Ré à la Hune N° 120 et sur www.realahune.fr, avec une présentation des commerces.

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actualité G e s t i o n

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La Coved, dresse un premier bilan à l’issue de 4 mois d’exercice Malgré une mise en route dans un contexte délicat, le nouveau prestataire pour la gestion des déchets de l’île aborde la saison avec sérénité.

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cteur d’envergure sur le marché des déchets, la Coved, filiale propreté du groupe Saur, développe ses savoir faire dans le respect d’une approche environnementale (démarche zéro déchet), en ligne avec la politique de l’Etat qui impose une réduction des volumes et incite à une modification des comportements. C’est aussi la volonté affichée par La Communauté de Communes au lancement du nouvel appel d’offres en 2014 : confronter la problématique du niveau de prestations aux réels besoins des usagers, à qui il est demandé de sortir de la logique du « tout service » et d’adopter une attitude responsable en la matière. Christophe Pinardaud, Délégué grandouest et Michel Chancelier en charge du territoire rétais, ont souhaité à l’occasion d’un point presse mardi 9 juin, dans les locaux du Centre de Transfert, revenir sur le travail accompli depuis l’obtention du marché.

Préserver le capital humain, intégrer une équipe qui bénéficie d’une expérience terrain, était, selon Christophe Pinardaud, une étape indispensable pour que le nouveau dispositif se mette en place dans de bonnes conditions.

Cette préoccupation a fait l’objet de nombreuses réunions en amont, au cours desquelles les raisons et objectifs de ce nouveau contrat avec la CdC ont été exposés, ainsi que les conséquences dans le travail au quotidien de chacun. Quitter une entreprise locale pour rejoindre un groupe national nécessite un temps d’adaptation qui n’a pas été négligé. Chaque collaborateur a été reçu individuellement afin de faire le point sur sa situation personnelle au sein de l’Entreprise, d’être rassuré sur ses conditions de travail (collectes de nuit) et, le cas échéant, exprimer des inquiétudes légitimes. Ainsi, vingt-sept employés (sur la trentaine que comptait l’équipe Chevalier) ont été repris par la Coved, initiés à la culture du groupe, formés aux nouvelles règles de sécurité (les passages bilatéraux sont désormais proscrits) et aux équipements. Après plus de quatre mois de collectes, l’intégration est positive et les salariés abordent favorablement le fait d’être soutenus par une plus grosse structure. La maîtrise des aspects techniques du marché est un autre enjeu qui incombe plus particulièrement à Michel Chancelier (vingt-cinq ans de carrière au sein du groupe) appuyé en cela par Benjamin Bretault, Responsable d’Exploitation. Parmi les critères ayant amené la CdC à désigner la Coved, le caractère innovant de la prestation

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Un double défi pour la Coved : réussir l’intégration du personnel et maîtriser les aspects techniques et logistiques du marché

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proposée a été déterminant. En premier lieu, chaque camion est équipé d’un système de géolocalisation permettant une réponse immédiate pour les usagers, mais également une traçabilité vecteur de transparence, notamment dans le cadre des remontées d’informations qui font l’objet d’un point hebdomadaire avec la CdC. Ces véhicules (commandés spécialement pour le site) sont les plus étroits de la flotte du groupe et les plus récents. Les 126 conteneurs à verre de l’île sont désormais munis de sondes, de sorte qu’ils sont vidés à 85% alors qu’ils l’étaient à moitié de remplissage. Pour proposer des solutions alternatives, vingt points d’apport supplémentaires ont été installés dans toutes les communes, depuis avril on trouve en accès libre dans les déchetteries des « big bag » destinés aux coquilles d’huîtres, et bientôt des filières éco-mobilier. Ces apports techniques contribuent à diminuer les coûts et la pollution tout en optimisant le service, indique Michel Chancelier, qui souligne qu’il revient à chacun de devenir « Consomme-acteur ». Favoriser la communication pour une meilleure pédagogie « La majeure partie de la population ignore comment sont traités ses déchets, qu’ils peuvent être valorisés, et considère les poubelles

Michel Chancelier Chargé d’Affaires et Christophe Pinardaud Délégué Grand Ouest.

comme un sujet tabou. Pourtant la tendance est à la prise de conscience. On constate en effet depuis deux ou trois ans une baisse régulière des tonnages, et les consignes de tri promettent d’évoluer considérablement dans les cinq prochaines années » annonce Christophe Pinardaud. C’est la raison pour laquelle, toujours avec l’appui de la CdC, plusieurs opérations de sensibilisation sont programmées. Cet été, la manifestation « Ré-cyclage » consistera en des animations pédagogiques sur les plages, à base de jeux. À raison de deux jours par commune, les professionnels iront à la rencontre des estivants pour leur apprendre les bons gestes et les raisons qui les motivent. Le Centre de Transfert, érigé en 2012, ouvrira ses portes au public, à l’occasion des journées de l’environnement. Et pourquoi ne pas envisager, comme le fait le groupe depuis plusieurs années dans d’autres villes de la région, un partenariat avec, par exemple, la Fédération Française de Tennis, pour qui la Coved récolte les balles dont on fait des tapis de sport ? Marie-Victoire Vergnaud

L’île de Ré doit soigner ses « troubles circulatoires »… C’est grave docteur ? Incontestablement, le diagnostic n’est pas des plus rassurants. L’état de santé de la circulation automobile s’aggrave et l’île souffre de thrombose à répétition à l’approche du pont.

Traditionnel bouchon de week-end de mai.

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ivedoux est congestionné par les bouchons qui se forment à la sortie de l’île et la grogne, pour ne pas dire l’exaspération, monte auprès des habitants des derniers kilomètres rivedousais, qui ne peuvent ni entrer, ni sortir de chez eux, des Rétais et des visiteurs en transit immobilisés, sans parler des naufragés de la route, qui prisonniers des cars encalminés dans le flot de circulation ne prendront jamais leur train à l’heure prévue sur le billet. Des galères de 4 heures d’attente Rétais et visiteurs se retrouvent dans la même galère. Aux grands week-ends ou aux dates de vacances, il faut attendre parfois 4 heures pour sortir de l’île de Ré. La réflexion proposée par le CESIR lors du café citoyen du 27 mai au café

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de la plage à Sablanceaux, suivie par 30 personnes, fût très riche et mobilisatrice. Chacun a pu s’exprimer, écouter l’autre, pour réfléchir à des solutions réalistes, argumentées, qui mériteraient d’être entendues et prise en considération par l’autorité en charge du pont. Après l’exposé de Michel Martin qui avait pour objectif de cadrer le débat sur les problématiques de circulation et les bouchons automobiles au pont de Ré, de nombreux intervenants ont pris la parole pour dire combien la fréquence et l’importance des bouchons devenaient insupportables pour beaucoup de Rétais et les visiteurs. Pour ceux qui en douteraient, il suffit de lire les témoignages et les regrets exprimés sur divers forums de la toile. « Les bouchons sont contre-productifs pour le tourisme et la sécurité des rétais », s’exclamait un participant. « Il faut rapidement trouver des solutions pour assurer un flux régulier de sortie… ou limiter les entrées ». Nombreux sont ceux qui craignent à terme des dommages collatéraux sur la qualité de vie et des risques sur la sécurité sanitaire d’une population vieillissante, que seul l’hélicoptère peut évacuer faute de voie de secours en site propre. « Un retour au temps des bacs, on n’a

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pas progressé » constatait un autre participant. L’urgence semble faire l’unanimité. Des témoignages et des propositions qui convergent La circulation automobile, c’est de la mécanique des fluides : « Plus le tuyau est étroit, et plus l’écoulement est ralenti ! » Certains aménagements routiers et les ronds-points de « la Redoute » et de « Sablanceaux » sont contestés et désignés comme des facteurs aggravants, qu’il faut traiter d’urgence pour faciliter l’intégration des trafics qui convergent à ces nœuds routiers. La proposition de troisième voie de circulation sur le pont est souvent revenue, assortie de propositions de circulation alternative et d’aménagements pour piétons et cyclistes en encorbellement. De nombreuses solutions de ce type existent dans l’hexagone, comme sur le pont d’Aquitaine. Une proposition de nature à sécuriser les évacuations sanitaires et à améliorer la ponctualité des bus qui desservent la gare de La Rochelle, et surtout qui permettrait la gestion des flux circulatoires en sortie, dans les limites d’absorption de la rocade rochelaise, toutefois. Des propositions plus audacieuses de gestion

du trafic routier remontant beaucoup plus en amont, au niveau du rond-point d’orientation de la Flotte vers SainteMarie, ont été écoutées attentivement, parmi de très nombreuses et intéressantes propositions complémentaires. Une situation à prendre au sérieux Ce débat animé par Didier Guyon permettait à tous de s’exprimer et de participer à une réflexion collective et citoyenne sur une problématique annoncée, qui va devenir très vite une préoccupation majeure des élus rétais et départementaux. Car on peut craindre le pire en haute saison ! Et déjà les réseaux sociaux préviennent les audacieux qui se risqueraient sur Ré des bouchons qui les attendent. Les Rétais aussi souffrent de cette situation, portant bien prévisible depuis la construction du pont, qui n’est pas pour autant remis en cause. Il faudra du courage politique, rechercher des solutions plus radicales et concertées, pour soigner ce qui ne relève pas de la « bobologie », mais bien d’une addiction grave à l’automobile sur un territoire fragile à la capacité de circulation limitée. Michel Lardeux

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actualité Off r e

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t r a n s p o r t s

e s t i v a l e

RESPIR é

Un dispositif de transports estival performant Dans le cadre de « Cap’Ré », le Département de la Charente-Maritime et la Communauté de Communes de l’île de Ré consacrent une partie des recettes de l’écotaxe du Pont de l’île de Ré à la mise en place de transports sur mesure, notamment en période estival.

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éolis a ainsi pu mettre en place, en concertation avec les élus, un dispositif performant. L’été passé près de 300 000 personnes ont bénéficié des offres de transport estival, dont 192 000 ont emprunté la ligne 3 et Ré Express, 40 000 les différentes navettes intra et inter-villages, tandis que 52 000 voyages ont été effectués avec la navette du Pont de l’île de Ré et le Bus vélo. Ce sont ainsi 110 000 voyages de plus qui ont été enregistrés durant l’été 2014 par rapport à l’été 2011 (+ 60 %). Côté écologique, 103 510 km sans aucune émission de CO2 ont été parcourus par 12 véhicules électriques, soit une économie de rejet de CO2 de 55 585 kg et près de 24 821 voyages ont été 100 % électriques. Une offre renforcée Pour l’été 2015, le Département et la CdC poursuivent ce développement : toutes les navettes circulant à l’intérieur de l’île de Ré, thermiques ou électriques, sont gratuites ; la navette circulaire Saint-Martin de Ré/La Flotte/Sainte-Marie de Ré/ Le Bois-Plage/Saint-Martin de Ré est renforcée par un 3 è véhicule électrique pour une fréquence

- Les navettes intra et inter communes en correspondance avec la ligne 3, qui permettent de desservir les cœurs de villages ; - Les navettes des villages desservant les marchés, les plages, les parkings ;

L’offre de transport estivale fait l’objet d’une large communication.

mieux cadencée ; trois circuits « VéloMouettes en Ré » simplifiés et connectés avec les quatre Points infos cyclistes sont mis en place. 13 véhicules électriques sillonnent ainsi les routes de l’île de Ré depuis le 4 juillet et jusqu’au 30 août 2015, en complément des transports thermiques. Vacanciers et Rétais (ces derniers représentent à eux seuls 50 % des passages du Pont en moyenne annuelle) peuvent ainsi utiliser tout l’été : - Ré Express qui garantit une connexion directe entre la gare de La Rochelle et l’île de Ré, en correspondance SNCF ; - La navette du Pont de Ré à pied ou en vélo, à 1 € ; - La ligne 3, dédoublée depuis l’an passé, ce qui a permis de raccourcir sensiblement les temps de trajets avec un circuit « Nord » et un circuit « Sud » ;

- VéloMouettes en Ré qui dessert trois circuits Rivedoux <> Le Bois-Plage, Le Bois-Plage <> Ars en Ré (1 véhicule supplémentaire en 2015) et Arsen-Ré<> Les Portes, pour visiter l’île de Ré à vélo et rejoindre les quatre points info cyclistes au fil des 100 km d’itinéraires cyclables de l’île de Ré. Le Département et la Communauté de Communes de l’île de Ré relèvent ainsi depuis 4 ans le défi de rendre l’île de Ré accessible à tous, à faible coût, dans une logique écologique. Reste à résoudre les problèmes de bouchons d’été et des grands weekends. Lionel Quillet a indiqué que la possibilité d’une 3è voie sur le Pont pour les urgences et les transports en commun était à l’étude, bien qu’elle soulève des problèmes techniques et n’ait pas les faveurs du Département, mais aussi qu’une voie en site propre permettant de relier Rivedoux à Sainte-Marie serait débattue à la rentrée, sous réserve de sa faisabilité technique et financière. Webcam et centralisation des

infos trafic pourraient aussi permettre de fluidifier un tant soit peu le trafic. Pour l’heure, les bus Kéolis ont été équipés d’un système de radiocommunication, avec centrale d’appels, pour échanger en temps réel sur les points d’engorgement, cet été. Nathalie Vauchez

Retrouvez l’offre de transports estivale sur www.realahune.fr Renseignements au : 08 11 36 17 17 et à la Maison de la mobilité, à Sablanceaux.

Un financement complémentaire issu des budgets Ecotaxe Sur un budget transport annuel de la Communauté de Communes de l’île de Ré de 1,3 million d’€, dont 740 000 € financés par l’Ecotaxe, la CdC consacre près d’1 million d’€ à l’offre estivale, le Conseil départemental finançant de son côté sur son budget Ecotaxe le dispositif RespiRé à hauteur de 1,4 million d’€, dédié au transport électrique, ceci en plus du financement du transport thermique.

O u v r a g e

De savoureuses chroniques du Café du Commerce « Les cyclistes arrivent tôt dans l’île. Quand ils passent devant chez moi, il est midi. Ils ont faim. Ensuite, ils vont à la plage. Avant, au retour, toujours devant chez moi, d’être victimes d’une petite soif. Du coup, [il] jubile quand il contemple l’enchevêtrement de guidons devant sa terrasse : C’est presque Tiananmen.»

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et extrait est tiré patronyme sonnait d’un article paru dans comme celui d’un L’Express ; ce sont les oiseau des îles. mots du patron du Café du Cela convenait, car Commerce à Ars, en juin, il chantait à l’impromais nous sommes en 1993 viste, au naturel, et c’est Olivier Gouzou qui avec cette voix tout parle. à la fois chaude et légère de la basse En 1969, Alfred Adam, acteur qu’il avait été [...] et auteur de pièces de théâ». C’est ce qu’écrit tre, est propriétaire de l’hôJérôme Dumoulin tel-café-restaurant rebaptisé dans l’avant« Hôtel du Fier » lors du propos du livre rachat en 1962. L’acteur En couverture du livre, nouveau propriétaire cherche un tableau d’Aline et publié par Olivier Cyril Vassiliev, 1970. Gouzou : Café du un gérant pour son établisCommerce d’Ars en sement dont la renommée Ré, Chroniques 1969-1973, ce sont remonte à la fin du XIXe siècle et à Tatave, ange-gardien et aquarelliste, la figure tutélaire du « Père Forgue Lolo Ramigeard, Pépé Gazin et Pépé ». Nicole et Olivier Gouzou prennent Goumard dit Totor, ou encore le la gérance de l’établissement. Grand Ménuteau et le Grand Gaby ; «[...] le Commerce fit un retour ces chroniques font revivre les clients fracassant dans nos étés et dans du Café du Commerce à l’époque où nos vies. Le nouveau « patron » du la famille Gouzou s’installait sur l’île plus grand café de l’île aurait pu non encore reliée au continent. débarquer des Malouines ou de Bora Chapitre 5, autre personnage : « Il Bora, il n’eût pas été plus « exotique ne semblait pas s’ennuyer du tout » que notre cher Gouzou, dont le

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dans la vie, faisant peu, ou le minimum. Personne ne le méprisait, car il ne provoquait jamais, préférant se livrer au jeu très discret de jeter parfois un œil sur les seins des jeunes filles, libres sous des chemisiers vaporeux... ». Au fil de ses chroniques, Olivier Gouzou évoque ceux qui ont travaillé au Café du Commerce, la fin de la saison quand on fait les comptes, l’école pour ses enfants, les jeunes résidants secondaires et les jeunes touristes de passage qui consommaient majoritairement des cafés à l’italienne : « Nous ne pouvions plus offrir le café « à la chaussette » comme jadis le « Père Forgue »... ». Arrive la fin de la deuxième saison, un troisième enfant ; l’établissement est un grand café glacier limonadier. Viendra Michou, bonimenteur, pris de vénération pour Hélène Margaritis, puis viendra le départ. Dans une conversation fictive sur les raisons de ce départ, Olivier Gouzou

Olivier et Nicole Gouzou.

s’interroge: « Pourquoi donc avezvous quitté l’Île de Ré ? Si je pouvais vous le dire, j’en serais bien aise », commence-t-il. Pour un petit voyage dans le temps, « Café du Commerce d’Ars en Ré, chroniques 1969-1973 » est publié aux éditions Nicole à Plaisance du Gers et sera disponible a priori fin juillet, début août à la librairie d’Ars. Marie Aguettant

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soc i a l à l a h u n e C a b i n e t

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R a d i o l o g i e

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Une prestation médicale qui sécurise la population Son implantation doit beaucoup au hasard et au coup de foudre d’un grand navigateur, amoureux de la mer et de l’île de Ré. C’est ce qui conduisit le docteur Delvaux à créer son cabinet de radiologie à Saint-Martin en 1982, repris par le Docteur François Brunetti, entouré d’un personnel fidèle depuis 30 années.

Le cabinet de radiologie, clair et accueillant.

L

e cabinet apporte un service de proximité et de qualité à de nombreux Rétais et estivants. Les rumeurs récurrentes sur le départ à la retraite du docteur Brunetti et l’avenir du cabinet de radiologie circulent et inquiètent la population attachée à ce service médical. Un intérêt social et médical incontestable Offrant la possibilité d’un examen rapide, à proximité, avec un plateau technique actualisé et performant, le cabinet de radiologie est inscrit dans le paysage du suivi médical des rétais. Son existence n’est pas neutre dans le choix du lieu de résidence ou de villégiature de certains résidents

souffrants. Avec le vieillissement de la population insulaire, l’isolement familial, les difficultés de déplacements en haute saison, Rétais et touristes apprécient de pouvoir faire sur place les examens que nécessite leur état de santé. La tendance facile du « Tout à La Rochelle » n’est pas accessible à tous !

Quand on considère cependant le faible nombre de radiologues qui sortent de formation en France, les cabinets qui ferment dans les petites villes rurales, faute de pouvoir équilibrer les coûts de fonctionnement ou de ne pas pouvoir actualiser le matériel, on se dit qu’il existe bien une exception rétaise ! Car aujourd’hui les exigences technologiques et financières imposent le regroupement de praticiens dans de grands centres spécialisés. Pour combien de temps encore aurons-nous notre cabinet rétais ? En 2012-2013 le Conseil de déve-

loppement, aujourd’hui réformé par avant tout la pérennité du cabinet. la loi, s’est préoccupé de l’avenir du Il multiplie les contacts auprès de ses cabinet. L’étude complète produite confrères afin que les Rétais bénépar Bernard Bordier, les enquêtes de ficient à l’année et quel que soit le satisfaction majoritaire auprès des flux de population, d’une médecine médecins et de la population, ont d’utilité publique. « L’exercice réglefait l’objet d’un rapport remis aux menté, sous contrôle de l’Etat et de élus, démontrant l’impact, les serla profession, est à l’origine d’une vices rendus par le cabinet pénurie croissante de spéde radiologie, et préconisant cialistes dans notre pays », des pistes pour la continuité explique-t-il. « En attendant du service, dont un rapprode trouver un successeur, chement avec le service mon départ à la retraite public hospitalier. Les pron’est pas d’actualité et toute jections financières établies l’équipe médicale qui m’enrestèrent sans suite, nécestoure travaille sereinement. sitant un engagement fort Pour ce qui me concerne, des élus communautaires et médecin d’expérience, je suis le soutien financier des col- Le Docteur Brunetti heureux d’exercer la radiololectivités pour limiter le rissouhaite avant gie dans l’île de Ré avec la tout la pérennité proximité et la confiance de que d’exploitation du groupe du cabinet de hospitalier, alors dans une mes patients. Je suis toujours radiologie de l’île situation d’endettement. de Ré. passionné de médecine et je continuerai à exercer mon « En attendant un successeur, métier et à représenter ma profession mon départ à la retraite au niveau national ». Patients rétais n’est pas d’actualité ! » et visiteurs peuvent être tranquilles, la volonté du docteur Brunetti et le Seul un rachat privé du cabinet charme de l’île de Ré finiront bien peut donc être envisagé, et le par séduire un spécialiste libéral qui docteur Brunetti, qui n’en fait pas prendra la relève. une exigence financière, souhaite Michel Lardeux

S o c i a l

Le Lions Club île de Ré sur tous les fronts

La soirée de gala du jeudi 18 juin a été l’occasion de revenir sur les récentes actions menées par le Lions Club présidé cette année par Joël Doeuff, tandis que le nouveau président, Christian Bourgne, lui succèdera dès le 1er juillet prochain. Jeunesse, environnement et santé font partie des nombreuses actions menées par le Club de l’île de Ré. troisième prix à Colombe Berthon et Charlotte Fiot. Plusieurs cadeaux ont été distribués par le président du Lions club Joël Doeuff, par Serge Dubreuil et par Christian Bourgne, en présence du principal-adjoint du Collège, monsieur Sanchez et de madame Wech, professeur d’arts plastiques, qui se charge de guider les élèves dans leurs recherches et dans l’exécution de leurs travaux. Opération dépistage du diabète au magasin Leclerc Le Lions Club a élu le 18 juin au soir son nouveau Bureau et son nouveau Président, Christian Bourgne (3è en partant de la gauche).

Prix de l’environnement du Lions Club, au Collège de Saint-Martin Tous les ans, les élèves des classes de 4ème participent à deux actions culturelles subventionnées par le Lions Club : un spectacle à La Maline et un concours sur l’environnement. Ainsi dans le cadre de ses activités culturelles tournées vers la jeunesse, depuis 16 ans, chaque année, le Lions Club de l’île de Ré organise,

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en relation avec les instances nationales, un concours d’affiches sur un thème environnemental. Cette année le thème du concours d’affiches portait sur les abeilles et les problèmes de pollinisation. Le premier prix pour l’année 2014-2015 a été décerné à Inès Vera, Candide Girard et Leila Chapeau. Le deuxième prix est revenu à Cassandra Coval, Yona Dreyfus et Amandine Barret et le

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Lors de la journée de dépistage du diabète organisée à l’instigation de Jean-claude Artus par le Lions Club le

12 juin au magasin Leclerc de SaintMartin ont participé trois professionnelles du Réseau Atlantique Diabète, motivées et souriantes (mesdames Taupin, Jauffrais et Barré) et quatorze Lions ou épouses de Lions. Dès 10 heures, sous l’œil vigilant des hôtes Michel et Mireille Desfontaines, patrons du Leclerc et membres du Lions, tout était bien en place pour le démarrage des opérations et des annonces répétées étaient faites par haut-parleur. Les échanges avec la clientèle furent nombreux et chaleureux. A 16h30, fin programmée des opérations, 248 dépistages étaient dénombrés (contre 187 en 2014), avec à la clé 6 contrôles positifs et 16 confirmés. « Il s’agit d’une journée réussie au double plan du dépistage du diabète et des informations médicales données au public, ainsi que des précisions concernant le Lionisme et notre Club faites à la clientèle » pour Jean-Claude Artus.

Des jeunes de 4ème ont participé aux actions culturelles du Lions Club île de Ré.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

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Activités valorisantes et « bientraitance » pour une meilleure insertion Depuis plus de 25 ans, les professionnels du CDAIR (Centre départemental d’accueil de l’île de Ré) s’engagent en faveur des adultes handicapés pour améliorer leurs conditions de vie. Ils favorisent les interactions entre les personnes déficientes et le monde extérieur pour lever les appréhensions qui existent de part et d’autre.

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Création début 90 utrefois baptisé « le Feu Sandrine Mardon des ateliers est spécialisée en Vert » et rattaché à l’Hôpital occupationnels art-thérapie et guide de Saint-Martin, le foyer pour et de leur créativité avec les malades et les handicapés menl’Association des résultats époustaux de l’île de Ré est depuis 1992 la Vague Bleue touflants, certaines un établissement public autonome œuvres ayant même géré par un conseil d’administraProjet éducatif et théété exposées. Grâce tion. C’est à cette époque, sous rapeutique initié par à la vente des objets la Direction de Catherine Deglane Catherine Deglane réalisés au sein des que le centre fait l’acquisition de qui assurait les foncateliers et gérée par nouveaux locaux dans la zone d’actions de Cadre sociotivité de Saint-Martin, permettant éducatif à l’époque, Laurent, ici avec son amie Colette, « La Vague Bleue » actuellement à soixante-six malales ateliers visent à est entré au foyer en 1976, c’est (trait d’union indisdes d’y résider à l’année (dont onze le plus ancien pensionnaire ! p e n s a b l e e n t r e améliorer la prise en les malades et le occupent la Maison de Retraite charge des résidents au travers de monde extérieur), les résidents Spécialisée), et à six autres d’y être la pratique d’activités valorisantes : décident ensemble de leurs loisirs. accueillis la journée. Ces adultes qui couture, menuiserie, ateliers décoraVoyages, spectacles, ils organisent souffrent tous de déficience intellectifs, artistiques et lingerie. Ce dernier même une soirée en boîte de nuit au tuelle, ne sont pas aptes à exercer atelier permet aux pensionnaires « Vegas » à Saintes tous les ans ! une activité professionnelle, mais d’être complètement autonomes Toutes ces activités quotidiennes disposent d’une autonomie suffipour la gestion du linge. À tour de contribuent à valoriser chacun de sante pour pratiquer des activités rôle ils se rendent à la blanchisserie ces « handicapés » certes, mais qui contribuent à leur indispensable pour déposer dans les casiers de chapersonnes à part entière, et dont insertion dans la société. cun les vêtements propres et repasles ressources, grâce aux soins proC’est ce à quoi s’emploient quotisés. Tous ont été invités dimanche 7 digués, s’avèrent considérables. diennement les quajuin au Festival de musique rante professionnels « Notes en Vert » à Perigny Un projet d’extension pluridisciplinaires du dont Léa Nature est parteque le Directeur du CDAIR foyer, qui menés par naire. L’entreprise a fournit voudrait voir se concrétiser la bienveillance de des palettes au CDAIR pour Gérald Lothelais, leur que les apprentis menuiGérald Lothelais est éducateur de Directeur, s’attachent siers du centre fabriquent formation, a passé sa vie à s’implidans la douceur et le mobilier qui faisait défaut quer pour la protection de l’enfance avec le sourire, à pour accueillir cet événeen tant que Directeur d’un foyer à conduire ces personment. Dans l’élan et dans Saintes et a pris les reines du CDAIR nes vulnérables vers la mobilisation générale ils en 2012. Tous le connaissent ici et la dignité. Ces homen ont profité pour créer un réclament une poignée de main à son mes et femmes dont espace de détente avec faupassage. Il n’est pas un prénom qui un grand nombre lui échappe et l’histoire de sa vie s’est Un hôtel à insectes teuils et tables basses dans résident au Centre réalisé au centre. le jardin voisin. construite autour du respect qu’il a depuis plus de cinq Sylvie Doray est monipour les êtres en situation de fragilité. ans découvrent, dans ce foyer qui trice éducatrice au centre depuis Les demandes d’intégration s’empiles sécurise, le respect de soi et accèvingt-six et une figure familiale lent, les réorientations délivrées par la dent à la « bientraitance » pierre pour tous. Avec elle, les résidents MDPH (Maison départementale des angulaire du travail des équipes confectionnent toutes sortes d’obPersonnes Handicapées) sont longues de Gérald Lothelais et de Danièle jets décoratifs, jolis, astucieux et soiet laborieuses, or, l’établissement ne Gilbert son bras droit. Chacun fait gneusement faits. Ils ont d’ailleurs possède (en dehors de la maison de l’objet d’un projet personnel, discuté remporté beaucoup de succès à la retraite construite en 2002 et parfaien concertation avec les membres kermesse samedi 14 juin, organisée tement adaptée) que 37 chambres, de l’équipe, les familles et selon le par « La Vague Bleue » dans les jarobligeant 38 pensionnaires à cohabisouhait de chaque malade. dins du centre. ter. Elles sont agréables, certaines ont

une terrasse ou un bout de jardin, toutes une salle de bains, mais « Vous imaginez vivre dans cette seule pièce d’intimité pour des années, a fortiori à deux ? » interroge Gérald Lothelais. Il ajoute en plaisantant que les trois couples officiels du centre viennent alléger l’amertume de ce constat (c’est le premier foyer occupationnel du département à avoir accueilli des couples). Non content de la qualité du travail accompli, la retraite se profile à la prochaine décennie, et

L’équipe des apprentis menuisiers

le Directeur souhaite voir l’établissement s’agrandir avant son départ. Une extension sur le terrain mitoyen, propriété du Conseil départemental, est envisagée. Actuellement à la disposition de Kéolis pour entreposer ses bus, le prestataire de transport prévoit, étant trop à l’étroit sur cet espace, de déménager vers le BoisPlage. Appuyé dans sa démarche par Gisèle Vergnon (devenue en mars dernier, en qualité de conseillère départementale, Présidente du CDAIR), Gérald Lothelais s’investit pour ce qui pourrait être le dernier combat de sa carrière d’altruiste : faire en sorte que chacun de ses pensionnaires dispose d’une chambre individuelle. Marie-Victoire Vergnaud

Contact : CDAIR 40 av. du Général de Gaulle, à Saint-Martin. 05 46 09 19 90

Dépannage - Entretien Suivi - Ramonage Plomberie - Sanitaire Chauffage - Zinguerie

cousinbenoit@neuf.fr

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soc i a l à l a h u n e J e u n e s s e

Le service civique, une école de la vie pour les jeunes ! La vision des jeunes Justine Sanson et Adrien Tonon en sont les témoins sur l’île de Ré. Justine vivant une belle expérience au sein de Ré-Clé-Ré au Bois-plage et Adrien dans l’association environnementale, l’association pêche nautisme rivedousaise (APNR). Tous les deux ont pour point commun d’avoir fait une partie de leurs études supérieures à La Rochelle. Mais le lien s’arrête là car leurs choix de cursus sont vraiment fort éloignés. Justine, après avoir choisi la fac de lettres, se dirigera avec succès vers un CAP d’ébénisterie. Quand à Adrien, de la Normandie à La Rochelle, motivé par l’étude scientifique à la suite de sa première année de master, il prendra une année sabbatique afin de vivre cette expérience de service civique. Voici quelques réflexions de leur expérience au cours d’un entretien très riche. Ré à la Hune : Comment avezvous découvert le service civique ? Justine : Ayant déjà connu une expérience au sein du Service Volontaire Européen, axé sur des missions de volontariat international, en Allemagne, en rentrant en France j’ai découvert l’information sur le site de l’Etat et certains de mes amis m’ont encouragé à poser ma candidature. Adrien : En échangeant à l’université avec d’autres étudiants, et certains enseignants se sont montrés très persuasifs sur les bienfaits d’une telle expérience. Pourquoi ce choix d’association ? Justine : Tout d’abord l’annonce de Ré-Clé-Ré était très ciblée et riche en contenus. Connaissant La Rochelle suite à mes études et voisine originaire des Deux-Sèvres l’expérience sur l’île m’a tentée. La démarche, le suivi et l’accueil de l’association m’ont complétement séduite, et j’ai eu la joie d’être retenue. Adrien : J’ai cherché dans le milieu de l’environnement en lien avec mes études, étant déjà très impliqué chez moi en Normandie. Après avoir postulé à la LPO, puis à l’APNR, cette dernière en la personne de sa présidente Annick Daunis m’a proposé un projet très intéressant, riche et varié en phase avec mes recherches. Elle a validé ma candidature. Quelles sont vos missions au sein de votre association ? Justine : Un engagement auprès des professionnels et des bénévoles, en ayant un accompagnement actif auprès des classes des 6ème aux 4ème, une participation au sein des TAPE,

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un suivi des leçons, des cours d’anglais et dernièrement une aide à l’option cuisine. Pour moi c’est une très grande richesse de vivre une telle expérience car la variété des échanges, des contenus et surtout la rencontre des plus jeunes jusqu’aux adultes m’apporte une grande stabilité morale. A d r i e n : M a m i s s i o n consiste à faire de la découverte et sensibilisation de l’environnement sur l’estran et la protection du littoral. Tout cela en accompagnant les écoles dans le cadre des TAPE, des sorties scolaires, et des groupes d’adultes plus axés sur la protection de la pêche à pied. Depuis plus récemment, je collabore à un projet scientifique dans lequel notre association s’est portée volontaire et qui concerne l’évolution de la palourde européenne face à la palourde japonaise, qui m’apporte encore énormément en connaissances. Quels sont vos projets à la suite de cette expérience ? Justine : Pour moi c’est une révélation, je veux continuer dans l’éducatif, mais dans le milieu social, même si j’ai un projet de vie axé vers l’étranger je veux garder ce cap. Adrien : Je vais finir mon master 2, puis je suis en contact avec un bureau d’étude environnemental qui m’a assuré de m’employer à ma sortie d’études toujours en CharenteMaritime. Que diriez-vous de ce dispositif et de votre vécu ? Justine : Cela m’a permis de découvrir un domaine dans lequel on ne vit pas forcément, d’acquérir des compétences de la vraie vie, car à l’intérieur de l’Education Nationale nous sommes trop loin de la réalité. Cette expérience m’a vraiment faite grandir. Adrien : Ce n’est que du bonheur, l’échange avec tous les publics, la rencontre de personnes très intéressantes vous enrichit, ce que l’on n’apprend pas à l’université. Pour moi, c’est réellement une école de la vie et un moyen pour être un meilleur citoyen. Justine et Adrien sont enthousiastes dans leur message auprès des autres jeunes, il faut vivre cette expérience, profiter de ce statut, et ils en seront des ambassadeurs si l’occasion se présente.

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Annick Daunis, tutrice d’Adrien et Aude Juin-Le Rheun, tutrice de Justine.

La vision des tuteurs Tout jeune en situation de service civique doit obligatoirement avoir un tuteur au sein de la structure qui l’accueille. En ce qui concerne Justine et Adrien nous avons échangé avec leurs référentes, Aude Juin-Le Rheun coordonnatrice et responsable pédagogique de Ré-Clé-Ré et Annick Daunis présidente de l’APNR. Toutes les deux sont enchantées de cette expérience et de ce choix, pour Annick c’est la deuxième fois qu’elle postule pour avoir un agrément de l’Etat afin d’accueillir un jeune en service civique et toujours avec bonheur. Il est vrai comme cela a été dit par les jeunes que la réussite dépend de la structure qui rentre dans ce dispositif, l’essentiel étant de faire un projet commun qui puisse répondre à la recherche de la structure et également à la démarche du jeune qui découvre un monde nouveau. D’où pouvoir transmettre, encadrer mais en laissant le jeune s’épanouir en développant son projet au sein de l’association. Ces deux tutrices sont d’accord sur leur rôle à jouer afin de faire la différence entre les bénévoles, les professionnels et la place du service civique qui a un statut différent. Elles ont beaucoup d’enthousiasme pour ce projet, ont entretenu beaucoup d’échanges avec les jeunes afin de transmettre et les aider à développer leurs savoirs, mais toujours en laissant de l’autonomie pour la découverte. Toutes les deux pensent reconduire ces expériences si le comité directeur valide cette demande, elles constatent également que l’enrichissement n’est pas que pour les jeunes mais pour tous les membres de la structure car parfois un œil nouveau et plus

jeune peut faire évoluer au sein de celle-ci et permettre de s’ouvrir plus facilement au monde extérieur. Annick et Aude conseillent fortement au monde associatif de faire l’expérience et elles sont disponibles pour toutes informations. Christian Bourgne

Le service civique concerne des volontaires âgés de 16 à 25 ans, sans conditions de diplôme. L’Etat verse une indemnité au volontaire de 456.75 € par mois pour le compte de l’Agence du Service Civique. Le volontaire signe un contrat d’une durée de 6 à 12 mois pour une mission d’au moins 24 h par semaine. Il ne doit pas se substituer à un salarié : les tâches confiées doivent être différentes et complémentaires de celles confiées aux salariés de la structure qui vous accueille. Le Service Civique ne doit pas être confondu avec un stage ou un emploi rémunéré. Exemple : ce n’est pas un éducateur sportif...

Contacts : Pour plus d’informations sur le fonctionnement du Service Civique : www.service-civique.gouv.fr Le Comité Départemental Olympique et Sportif de la Charente-Maritime s’engage dans l’intermédiation, avec pour objectif de faciliter les demandes administratives pour 30 volontaires afin de mener des missions d’intérêts publics dans des associations sportives du département. Cette demande est complémentaire de l’agrément direct auprès de la DRJSCS. cdos.17@franceolympique.com

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t err o i r C o s m é t i q u e s

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b e a u t é

Objectif vacances avec les gammes « île de Ré » de Léa Nature ! Avec l’arrivée des beaux jours et alors qu’un air de vacances souffle sur l’île de Ré, la gamme « Spa Marin » de Léa Nature, lancée au printemps 2014, s’enrichit d’un nouveau produit, la « Mousse de douche Bleue Océan ».

Trois gammes de soins à base de plantes, d’algues et de fleur de sel produits dans l’île de Ré Conscients de l’ensoleillement et de la protection exceptionnels dont bénéficie l’île, les chercheurs du Laboratoire Léa Nature se sont en effet intéressés à la flore de l’île de Ré. C’est ainsi qu’ils ont découvert les propriétés cosmétiques de l’emblématique rose trémière, de l’immortelle des dunes, de la criste marine et de la fleur de sel, quatre ingrédients phares entrant dans la composition des trois gammes de soins cosmétiques naturels haut de gamme : Fleur de Beauté, Fleur de Jeunesse et Spa Marin. Le Laboratoire Léa Nature travaille en synergie avec des producteurs

locaux. Didier Dorin, producteur bio de plantes aromatiques et médicinales à Sainte-Soulle cultive des roses trémières à Ars et des immortelles à La Flotte. Quant à la fleur de sel, elle provient des marais salants de Cédric Fortunier à La Couarde. Les ingrédients cultivés sur l’île sont transformés et valorisés à quelques kilomètres, à Périgny, dans les locaux de Léa Nature. Les produits

Île d’Aix

Ars-en-Ré

St-Sauvant

La Flotte

sont sans paraben, sans silicone et contiennent jusqu’à 98 % d’ingrédients d’origine naturelle. En tant que membre du Club « 1 % pour la planète », le Laboratoire Léa Nature s’engage à verser 1% du chiffre d’affaires de la gamme à des associations environnementales de l’île de Ré. Nathalie Vauchez

Brouage

Bienvenue dans les Villages de pierres et d’eau. 13 communes se rassemblent autour d’un patrimoine commun qui conjugue harmonieusement la pierre, avec des bâtis remarquables, et l’eau, qu’elle soit océan, estuaire, rivière ou marais. Au fil de vos promenades, laissez-vous charmer par leur authenticité...

Port d’Envaux

St-Savinien-sur-Charente Crazannes

Retrouvez les et charente-maritime.fr

Clion-sur-Seugne

Mortagne-sur-Gironde

St-Trojan-les-Bains Talmont-sur-Gironde

Mornac-sur-Seudre

sur en-charente-maritime.com

| Photos : Mélanie Chaigneau - Photos Mornac-sur-Seudre & Saint-Savinien-sur-Charente : © CMT 17 / E.Coeffe - Photo Port d’Envaux : © J-J. Vrillaud

A découvrir aussi, la gamme désaltérante « Fleur de Beauté », dont l’ingrédient principal est la rose trémière aux vertus hydratantes et revitalisantes inédites, et qui propose notamment une crème hydratante,

un lait corps et une eau micellaire mais aussi un gommage crème douceur et un masque crème hydratant, tous sources de fraîcheur et de douceur pour les peaux qui souffrent des chocs thermiques à répétition.

DEPT17 Juin 2015 | Maquette originale :

C

ette mousse de douche est un petit bonheur à elle toute seule. Sa texture fouettée est onctueuse et bleutée à souhait. Grâce à sa base lavante 100 % naturelle et sa formule douce sans sulfate, elle nettoie délicatement les peaux, même les plus fragiles. Ses actifs clés sont le fucus et la fleur de sel. Cerise sur le gâteau, son parfum aux notes marines et l’alliance de la fleur de sel et du fucus garantissent une envolée des sens. On se ressource comme si on était en vacances… sur les plages de l’île de Ré. Cette mousse de douche unique vient compléter la gamme composée d’un shampooing crème, d’un gommage corps, d’une écume de douche, d’un shampoing douche et de délicieux sels de bain, dont une poignée suffit à transformer la baignoire familiale en un espace de douceur et de détente.

charente-maritime.fr R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 3 j u i n 2 0 1 5  | N °  1 2 1

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sports à la hune C l u b

s u b a q u a t i q u e

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Le Nautilus récompensé pour son action sociale

« Plongée pour tous », une action sociale récompensée Guy Fettig, président de la caisse du Crédit Agricole de l’île de Ré et Bruno Aujard délégué de La Fondation Orange, ont cru en ce projet et l’accompagnent. Comme les délégués de l’ADPS qui lui ont attribué le grand prix de l’action sociale, que Robert Barget, président d’ADPS et Serge Mathieu, secrétaire général, remettaient, en partenariat avec

C o u r s e

Léa baptise Explo’Ré.

Allianz, à Marc Lachaumette sous la forme d’un généreux chèque de 25 000 euros, sous les applaudissements nourris de l’assistance. Un nouveau bateau baptisé Explo’Ré Julie Foulquier, ajdointe au maire de Rivedoux, Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin, Lionel Quillet président de la CdC de l’île de Ré, Maryline Simoné, vice-présidente du Conseil Régional et Olivier Falorni député de la circonscription, dirent chacun l’importance de ce prix pour réaliser

ce projet « La plongée pour tous ». Lionel Quillet rappela les actions engagées sur l’île de Ré pour faciliter l’accès des activités sportives, de loisirs et de tourisme aux personnes en situation de handicap. Il revint alors à Léa, la marraine du bateau, membre du Nautilus et plongeuse niveau PESH6, (plongeuse en situation de handicap encadré à 6 mètres), d’arroser copieusement au champagne le bateau... et la foule avec un peu de malice, pour qu’Explo’Ré connaisse une navigation heureuse.

plongeur en fauteuil, intéressa vivement l’assistance et les élus. La potence spéciale a démontré la bonne conception d’un bateau parfaitement opérationnel et bien

Construit aux chantiers Gosselin, spécialiste de la coque aluminium, ce bateau est conçu pour accueillir dans des conditions optimales de sécurité et de confort des personnes valides ou en situation de handicap. 15 plongeurs peuvent y embarquer. Brillamment commentée par Jeff Morel, la démonstration de mise à l’eau dans le port d’un

Mise à l’eau réussie d’un plongeur en situation de handicap.

© Patrick Lachaumette

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près avoir rappelé la belle aventure du club Nautilus île de Ré fondé en 1968 par un groupe de passionnés, qui compte désormais plus d’une centaine d’adhérents et dispose de moniteurs de plongée qualifiés pour l’instruction des niveaux et l’accompagnement des plongeurs, Marc Lachaumette, président du club, présentait le projet « Plongée pour tous » et ses objectifs.

© Patrick Lachaumette

Réunies devant la capitainerie du port de Saint-Martin, près de deux cents personnes, invités, personnalités et membres du club, ont assisté samedi 6 juin à deux grands moments qui marqueront l’histoire, le développement et la pratique sportive du club subaquatique « Le Nautilus île de Ré ».

équipé, grâce à la participation des équipementiers du nautisme. C’est autour d’un cocktail convivial que tous se retrouvèrent pour parler de leurs prochaines aventures sousmarines. Michel Lardeux

p é d e s t r e

Un record de participation pour le Trail des Vignes La 6 ème édition du Trail des Vignes de l’île de Ré a battu, dimanche 7 juin, son record de participation avec près de 7 00 coureurs engagés sur les différentes courses pédestres proposées par l’Union Athlétique Rétaise (UAR). Cette épreuve attire depuis 2009 de plus en plus de participants. Des parcours attractifs et sur mesure Stéphane Poully et son équipe avaient tracé des parcours pour proposer plusieurs distances : 2, 4, 7, 19 et 33 km, à partir du stade municipal de Sainte-Marie. Un tracé sélectif qui alternait les séquences sur bitume, chemins sablonneux, sous-bois, plage, dunes et à travers les vignes. Entre Sainte-Marie et RivedouxPlage, de nombreux bénévoles et commissaires assuraient la sécurité

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des coureurs et la régularité de la course dans chaque catégorie.

et son équipe pour la bonne organisation et la qualité de l’accueil. En attendant la 7ème édition, le Trail des Vignes mérite bien son slogan : l’aventure en nature !

Des performances et un beau palmarès Malgré le vent, mais sous le soleil, les coureurs ont réalisé des performances remarquables et plusieurs records de l’épreuve sont tombés. Gisèle Vergnon, maire de SainteMarie et Serge Kindel, adjoint au maire de Rivedoux, remettaient les trophées et les nombreuses

C h a l l e n g e

Michel Lardeux Le podium féminin et masculin du 19 km.

récompenses aux lauréats, grâce à la générosité des sponsors. Les coureurs remerciaient Stéphane Poully

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Retrouvez tous les podiums par course sur www.realahune.fr

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Un challenge très disputé !

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’est sous un chaud soleil que les 188 participants des 47 équipes engagées, s’élançaient jeudi 4 juin à Chatelaillon-Plage pour le très convoité Challenge inter-entreprises, organisé par le Comité Départemental Olympique et Sportif de Charente-Maritime, présidé par le Rétais, Christian Bourgne, avec le concours des fédérations sportives, des partenaires du challenge et l’appui de nombreux bénévoles qui assuraient le bon déroulement des épreuves. Lors du traditionnel briefing de départ, on remarquait cette année une forte augmentation de la participation féminine, avec 8 équipes féminines engagées, 27 équipes mixtes, pour 12 équipes masculines.

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Une progression qui réjouissait les organisateurs, d’autant que ces dames se sont brillamment comportées dans les épreuves relais. Pour monter sur le podium et succéder à l’équipe Carrefour, lauréate du classement général en 2014, les 4 coéquipiers se partageaient les disciplines et se passaient le relais entre l’épreuve de kayak, de run and bike, la course d’orientation, pour finir solidairement par l’épreuve de course à pied. Chaque relais est validé par une balise électronique pour le chronométrage très performant. Les organismes étaient bien éprouvés à l’arrivée et les secouristes de FFSS veillaient sur les participants légèrement incommodés par la chaleur.

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Le palmarès 2015 de la Thalasso La Rochelle Sud qui a effectué touce très beau challenge retiendra : pour le clastes les épreuves en tenue sement général toutes de Miss, chapeautée par catégories confondues, Mme de Fontenay (photo l’équipe mixte de la RESE ci-jointe). (2), devant SENOBLE (1) C’est tard dans la soirée, et LA RESE (3) les Fous L’équipe de la Thalasso que partenaires et élus du stade. Pour les équiSud, prix du fair-play. Ne remettaient les trophées pes mixtes, la RESE mixte vous fiez pas à l’habit : dans le cadre convivial remontait sur le podium ces dames ont brillé dans de l’Hippodrome, autour devant LEA Nature et la toutes les épreuves. d’un pot convivial. Une Dream team du Crédit organisation parfaite, des bénévoles Mutuel Océan du Val de Boutonne. impliqués, cette 11ème édition traduit Au classement féminin, l’équipe la montée en puissance et la populade la Mairie de Châtelaillon triomrité de ce challenge. Tous les participhait sur ses terres, devant la CAF pants se retrouveront en septembre et l’Association Santé au Travail. pour l’édition de Saintes. Le prix du fair-play, très applaudi, Michel Lardeux récompensait l’équipe féminine de Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr


de s s a v e u r s & de s h o m m e s P r o d u i t s

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Ré à la Hune vous propose tout l’été une série d’articles sur les produits, les métiers et les hommes « du terroir » de l’île de Ré. Issus des marais, de la terre ou de la mer, traditionnels ou innovants, ces produits sont travaillés avec la passion et la générosité des « gens d’ici ». Après la richesse des marais salants (Ré à la Hune n°120 et sur www.realahune.fr), nous abordons les vignes de l’île de Ré.

Une mer de vignes « Son territoire, qui est petit, consiste en deux espèces de terre, l’une forte et l’autre sablonneuse, qui se trouvent à présent toutes plantées en vignes… ». reste le cœur de métier et représente 50% de la production, l’autre moitié donnant chaque année deux millions de bouteilles vendues, principalement en rosé ». Le modèle économique de la coopérative (que dirige aujourd’hui Christophe Barthère sous la présidence de Jean-Jacques Enet) est performant, d’autant que le gros des ventes est réalisé sur place permettant d’éviter des frais d’expédition. « La coopérative s’inscrit parfaitement dans le prolongement de nos exploitations » atteste Carole Pardell viticultrice à Sainte-Marie, qui soutient la politique affichée de limitation de la rentabilité au profit de la qualité.

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insi débute l’Inventaire des Titres et Papiers de l’île de Ré de 1728. Il n’y avait donc dans l’île à cette époque, que deux sortes de revenus possibles : le vin et le sel. Michel Pelletier, issu de l’une des plus anciennes familles de viticulteurs de l’île et Président durant vingt-cinq ans de la coopérative le confirme : « La vigne a marqué les paysages, l’économie et la sociologie de l’île ». Ce féru d’histoire pense même que les premières traces de travail de la vigne remonteraient probablement au IIIe siècle. Quoiqu’il en soit on retrouve bien, comme l’atteste un autre expert incontournable dès lors qu’il s’agit de la vigne, Monsieur Léon Gendre, preuves de la présence d’un receveur Royal des vins au VIe siècle. À leur arrivée à La Flotte en 1152, les moines cisterciens, Isaac de l’Étoile et Jean de Trizay développeront et amélioreront la culture de la vigne, au point qu’Éléonore d’Aquitaine vante volontiers la qualité des vins blancs du pays d’Aunis. La terrible gelée de 1709 décime tous les cépages, c’est la course à la rentabilité au dépend de la qualité, il faut replanter à tous prix. « Le vin d’ailleurs est d’une si petite qualité qu’il n’y a que ceux qui habitent l’île qui puissent en boire : ils sont obligés de le convertir en eau de vie »*. À l’initiative des Hollandais, (grands importateurs des vins de la région) qui trouvaient plus avantageux de transporter un produit distillé occupant moins de volume, s’intensifie la pratique de la distillation. L’alambic de Sainte-Marie est officiellement du XVIIIe, mais Michel Pelletier n’exclut pas qu’il soit antérieur au XVIIe siècle. « Le travail de la vigne connaît son apogée en 1890, raconte Léon Gendre, avec plus de cinq-mille hectares cultivés. D’autant que l’île a bien résisté à l’épidémie de phylloxéra qui s’implante mal dans le sable. Tandis que la France a perdu les deux tiers de son vignoble, les

Carole Pardell et Anthony Cordon.

petits paysans rétais font fortune. À cette époque, on compte deux à trois distilleries par village ». Les vignerons font alors appel à des négociants privés et procèderont ainsi jusqu’à ce qu’ils décident de s’unir pour enrayer la crise d’après-guerre en 1950. La création de la coopérative, sous l’impulsion d’André Chaigne, est un évènement déterminant Il a fallu se battre pour que la coopérative soit ce qu’elle est aujourd’hui : le relais de presque quatre-vingt viticulteurs qui sont associés pour mettre en commun leurs forces et mutualiser leurs moyens. Vinification, stockage, vente et conditionnement tout est désormais pris en charge par la coopérative, proposant au fil des années une qualité de production plus qu’honorable, qui permet à ce territoire particulièrement propice, de mettre en valeur ses eaux de vie et vins, devenus maintenant pleins de saveurs et de caractère. Les huit cépages différents (ugni-blanc, colombard, chardonnay, sauvignon pour les blancs et merlot, cabernet franc, sauvignon et tannât pour les rouges) exploités sur six-cent hectares de vignes défendent dignement l’identité et l’âme de l’île, participent au maintien du paysage et du terroir. Grâce à la pugnacité de ses représentants (dont Michel Pelletier) et à l’implication de François Guilbaud, œnologue et Maître de Chai, l’organisation a fait ses preuves. Ce dernier est intransigeant sur la sélection des cépages, corrige, le cas échéant les défauts en amont suite aux prélèvements étudiés au laboratoire de la coopérative, contrôle la maturité du raisin et orchestre les vendanges au métronome. Avec son équipe, il a largement contribué à améliorer la qualité des vins de l’île, fruit d’un travail qui commence dès le traitement et la culture de la vigne. Comme l’explique François Guilbaud, « la distillerie

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Viticulteur : un métier qui évolue Ils sont de plus en plus nombreux à oser se lancer dans un métier agricole. Bien qu’ayant un père viticulteur et ostréiculteur, Anthony Cordon étudie l’informatique et exerce chez PSA pendant des années jusqu’à ce que le mal de l’île le gagne et qu’il

nécessitant six années de travail avant d’être rentable. Le métier est dur, physique (charges lourdes et posture de travail courbée), assujetti aux conditions climatiques et aux caprices de la nature, mais tous deux s’accordent à dire que cela vaut la peine, ne serait-ce que parce que chaque journée réserve son lot de surprises et de réflexions à engager. La coopérative leur permet de porter des projets qu’ils ne pourraient pas soutenir individuellement, comme la reconversion bio avec entre autres la mise en place de la « confusion sexuelle » (méthode qui consiste à déposer au printemps des capsules de phéromones au pied des ceps pour leurrer les papillons dévastateurs et empêcher ainsi leur reproduction) grâce à laquelle depuis cinq ans la presque totalité des vignes est traitée sans insecticides. Une cuvée spéciale du même nom pourrait d’ailleurs voir le jour en hommage au procédé. Avec Grégory Talon et Louis Merlin ils ont créé le GDAD (Groupement de Développement pour une Agriculture Durable). Ces nouveaux venus insuf-

La superbe salle des alambics.

décide alors de reprendre ses études pour exploiter les vignes de son père dont la retraite a pris effet en 2009. Il exploite douze hectares de vignes de Rivedoux jusqu’à Sainte-Marie. À l’instar de Michel Pelletier, la plupart des propriétaires jouent le jeu et passent le relais à la jeune génération qui, portée par un esprit entrepreneurial et un niveau d’études qui fait d’eux de véritables techniciens, poursuivent la quête de valeur ajoutée. C’est le cas de Carole Pardell qui a eu l’opportunité en 2007 de reprendre les parcelles de Daniel Henry. Celui-ci lui a transmis une exploitation « clés en mains » matériel neuf et vignes entièrement renouvelées. Ce parrainage a été déterminant dans sa décision, une vigne à replanter

flent un dynamisme à la profession qu’appuie la Communauté de Communes, en créant notamment le Comité de Gestion des Espaces Agricoles et Naturels à l’échelle de l’île de Ré, dont le premier conseil aura lieu le 30 juin en présence de tous les acteurs de la protection du territoire. Marie-Victoire Vergnaud *Inventaire des Titres et Papiers de l’île de Ré.

Coopérative de l’Ile de Ré SCA UNIRE Route de Sainte Marie 17580 Le Bois-Plage en Ré Tél : 05 46 09 23 09

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ils bougent ! GEOBIOLOGIE

Prendre conscience de l’influence de la maison sur la santé ! Ré à la Hune est allé à la rencontre de Jean-Jacques Breluzeau, fondateur et directeur de l’Institut Santé de l’habitat, à la boutique Terres Sens, installée dans le village commercial de la Croix Michaud à La Flotte. Jean-Jacques Breluzeau, dont le travail d’expertise géobiologique est reconnu en France et en Europe depuis plus de 20 ans, nous a reçu entre deux déplacements professionnels à Londres et à Barcelone. Ré à la Hune : La géobiologie est la version moderne de l’ancestral Feng Shui. Constatezvous depuis 23 ans l’évolution de l’intérêt que porte la culture occidentale à l’énergie des lieux ? JJ Breluzeau : L’ancestral Feng-Shui prescrivait déjà des règles pour faire circuler les énergies dans les lieux de vie. Les romains faisaient paître des moutons sur un site choisi et analysaient l’état de leurs organes avant de construire. Harmonisation bioénergétique d’une boutique à La Flotte. La géobiologie est une science moderne, en prolongement par les effets des rayonnements ioninaturel et scientifique des pratiques sants des champs électromagnétitraditionnelles et culturelles de nos ques, qui contribuent à dégrader ancêtres qui avaient du bons sens et notre santé physique et psychique. ne construisaient pas n’importe où, Je participe en collaboration avec afin de préserver leur santé. le corps médical et de grands laboratoires à des tests scientifiques et Pourquoi êtes-vous autant médicaux sur les mesures des taux sollicité aujourd’hui pour de neurotransmetteurs (adrénaline, rendre les lieux de vie ou de sérotonine…) avant et après mes travail bio-compatibles ? travaux d’harmonisation bioénerLes gens commencent à prendre gétique des lieux. conscience de l’action et de l’inComment s’aperçoit-on des fluence du lieu de vie ou de travail effets nocifs, invisibles, sur la santé. La presse se fait l’écho d’un lieu de vie ou de travail ? des avertissements lancés par les sommités médicales. Notre corps physique est aujourd’hui agressé par des pollutions naturelles amplifiées

Il faut savoir que les ondes agressives émises par les cours d’eau souterrains, les nappes phréatiques, les

failles géologiques sous une maison, vont être amplifiées par cette dernière, et perturber les propres champs magnétiques cellulaires des habitants. Si tel est le cas, les occupants vont ressentir un malêtre comme des maux de tête, des troubles thyroïdiens, du stress, de l’anxiété, de la fatigue pouvant aussi conduire à la dépression (et bien d’autres pathologies !). L’homme est en résonance avec son environnement, et depuis le développement de l’électrification, des technologies micro-ondes (Wifi, portables etc…), les perturbations neurologiques sont amplifiées. Comment intervenez-vous pour rendre biocompatible le lieu de vie ou de travail, afin que les occupants retrouvent leur bien-être et leur joie de vivre ? Pour combattre les effets nocifs de la pollution électromagnétique, cosmo-tellurique, et du wifi des objets connectés, les demandes d’harmonisation bioénergétique de l’habitat et de l’environnement me parviennent aussi bien de particuliers que d’industriels ou de commerçants. Je mesure la vitalité du lieu, j’effectue son diagnostic par détection. Je trace ensuite en couleurs les différentes pollutions géobiologiques sur le plan. Ayant créé cette véritable carte d’identité énergétique, propre et unique pour chaque maison, mon travail consiste alors à remettre en cohérence les niveaux d’énergie,

grâce à mon concept de moduleurs harmoniseurs de fréquences naturelles Terres Sens. L’harmonisation bioénergétique finalisée permet de remonter la vibration du lieu, dynamisant ainsi les occupants de la maison ou du lieu de travail. Votre travail est reconnu par de nombreux témoignages de particuliers, de professionnels et aussi par le corps médical. Que cela vous inspire-t-il ? Mes résultats sont ma meilleure publicité. Le suivi de mes interventions montre des résultats incontestables et je continue en permanence mes recherches, accompagné de professionnels de la santé (médecins, neurologues, naturopathes…). Je suis actuellement en phase expérimentale d’harmonisation d’une clinique en France. Propos recueillis par Michel Lardeux

La boutique au 4 rue des Caillotières à La Croix Michaud vous accueille du lundi au samedi de 10 h 00 à 18 h 30. Tél. : 05 46 01 01 01 Retrouvez Jean-Jacques Bréluzeau sur Youtube HYPERLINK Boutique internet : terres-sens.com

I n a u g u r a t i o n

Un tout nouveau snack pour le camping municipal de Sainte-Marie Oups ! Je devrais dire pour le camping « Nature » de la Côte Sauvage de Sainte-Marie !

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n effet, après le départ des précédents gérants la municipalité de Sainte-Marie de Ré a souhaité privatiser la gestion du camping municipal. Le groupe Huttopia déjà acquéreur du camping « des Chardons bleus » s’est porté candidat à la reprise de la gestion libre du camping municipal qui devient le camping « Nature » de la Côte Sauvage. Le groupe gère quelques 35 campings au Canada, en France et récemment en Chine avec à chaque fois le mot d’ordre « renouer avec la nature ». La destinée des campings de SainteMarie est confiée à Stella Nicolleau, c’est donc elle secondée par son adjoint Loïc Anciaux qui a reçu au côté de Mr Belissens, directeur de l’exploitation du groupe, les convives, dont les membres du conseil municipal, à l’inauguration du

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nouveau snack du camping. Gisèle Vergnon, conseillère générale et maire de Sainte Marie, lors d’un discours de bienvenu à l’adresse de ce nouvel acteur économique a bien insisté sur l’attachement de la municipalité à ce camping traditionnel et familial. Didier Belissens en réponse, explique que la vocation est de faire des campings pour camper, ce qui veut dire aussi « Nature, Convivialité et Famille ». C’est un retour au camping traditionnel, c’est pourquoi en ce qui concerne le camping « Nature » de Sainte-Marie, ce sera « No Mobil home ». Ce n’est pas un rejet complet du mobil home, mais le groupe préfère l’éviter dans les campings traditionnels comme celui de Sainte-Marie. Pour revenir au snack complétement repensé, il va profiter d’une belle terrasse ensoleillée.

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Il proposera une carte de pizzas, grillades-frites, salades, hot-dog, crêpes etc… de fabrication maison. Il devrait être le centre de soirée à thèmes ; peut-être des contes, des soirées découvertes comme par exemple le ciel la nuit, de L’inauguration sur la terrasse, Mr Bellisens, au centre, répond à petits concerts, Mme Vergnon en présence à l’extrême gauche ou des soirées de Loïc Anciaux, Stella Nicolleau, et à droite de Didier Vallegeas. jeux. prendre un rafraîchissement en reL’ouverture effective sera fin juin et montant de la plage toute proche. le snack, au-delà des clients du camping, accueillera tous les Maritais Patrice Pozzi qui désireront s’y restaurer ou juste Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr


ils bougent ! O u v e r t u r e

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S a i n t - M a r t i n

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« Odette », une confiserie à l’ancienne à Saint-Martin Tony Fricot fait désormais partager le savoir-faire de six générations de confiserie foraine dans son nouveau magasin, où l’on retrouve les bonbons de notre enfance.

Tony Fricot avec Brigitte, la vendeuse de la confiserie.

L

e Palais de la Gourmandise au parc de la Barbette est une institution que tous les enfants d’ici ou de passage connaissent, ne serait-ce que pour la bonne humeur communicative de Tony qui les ravit. Mais avant d’être un parc où l’on emmène les enfants faire un tour de manège ou manger une barbapapa, c’est l’âme d’une famille et la richesse de son histoire qui planent sur ce lieu. Après la guerre qui l’a contraint à se cacher à Poitiers, Jean Fricot, le grand-père de Tony sillonne les fêtes de villages et kermesses de la région avec sa caravane et son cheval. Il tire le sucre pour le plus grand plaisir des petits et régale les plus grands de son fameux nougat rouge dont il tient la recette de sa grand-mère. Les petites mamies se souviennent encore de la belle allure de ce jeune homme au tablier immaculé et impeccablement repassé. Figure emblématique que Tony évoque avec émotion, Jean est un meneur, qui, ayant perdu son père tout jeune travaillait à huit ans et gérait à quatorze, une équipe de vingt ferrailleurs pour le patron qui

c l i n

l’employait. En 1946, il crée le Palais de la Gourmandise et pose sa caravane pour la saison d’été sur le port de La Flotte près du banc des accusés. Son épouse est toujours à ses côtés, coupe le nougat qu’il a lissé sur les marbres, vend les pralinettes et les caramels faits dans le respect de la tradition familiale. Dans les années soixante, la confiserie prend ses quartiers d’été sur le port de Saint-Martin du côté des casemates. Les affaires marchent bien, la gentillesse de Jean est légendaire et les pâtisseries de son fils Alain réputées. La famille fait l’acquisition d’un manège des années trente, avec des répliques de voitures d’époque (devenu totalement « vintage » il sévit aujourd’hui encore). Les travaux engagés par la commune en 1982 pour la création du parking du port imposent un nouveau déménagement à la tribu qui migre définitivement vers le parc de la Barbette. Tony a neuf ans et à l’instar de son grand-père est en quête de responsabilités. Il demande à ce dernier la faveur de tenir le manège pour

l’été et vit une expérience dont il dit qu’elle a contribué à forger sa personnalité tout autant qu’à l’enrichir : « j’ai beaucoup appris de ces nombreux échanges, on apprend de tout et tout le monde, et grandi de la confiance qui m’était faite ». Jean prend sa retraite alors que Tony fête sa majorité, la semaine même, il emprunte et rachète le manège à son grand-père, tandis qu’Alain prend la gestion de la confiserie devenue un snack. IIs continuent l’hiver, de balader la boutique à bonheur dans les contrées voisines, jusqu’à ce que Tony décide de poser les valises il y a vingt ans. Aujourd’hui, Élodie sa femme tient les 27 mètres de façade du palais, Preston, le bac en poche remplace son père au lancé de la queue de Mickey sur la pelouse du parc. Avec l’ouverture de cette nouvelle boutique, Tony Fricot ancre l’histoire de sa famille et rend hommage à sa grand-mère Odette… L e s o u v e n i r olfactif comme moteur, Tony est bien décidé à faire vivre le sucre de son enfance, et le savoir-faire de six générations. N’ayant jamais dérogé aux règles d’exigence perpétuées par Jean, les produits méritent aujourd’hui un label de qualité qu’il entend partager. Alors que l’Intermarché de Saint-Martin vient d’intégrer les friandises familiales en bonne place dans les linéaires de son espace « Te r r o i r » , comme un signe, l’élégante boutique de décoration « Odette », située presque en face de La Barbette cherche depuis début mai un repreneur. Son propriétaire et ami Jean-Pierre Weinberger lui

en parle. Chez les Fricot, on va vite, et l’endroit est d’ores et déjà un écrin de douceur, à l’image des liens qui cimentent la famille. Berlingots, violettes et coquelicots, roudoudou, zan, capsules pétillantes, pâtes de fruit, tout est voyage en insouciance. Ce qui n’est pas exclusivement fait maison est sélectionné avec le plus grand soin. Tony a repensé le marketing, les produits maison sont dorénavant étiquetés « By Le Palais de la Gourmandise », sucettes, caramels au beurre salé, nougats… Les autres : réglisses mous saupoudrés de sel, fudges irlandais ou guimauves à l’ancienne sont estampillés « selected by Le Palais de la Gourmandise ». B i e n t ô t To n y, p r o p o s e r a d e s démonstrations : à vous la recette des pommes d’amour, le secret du lissage du nougat, ou du fil cristallin nacre et rubis des sucettes ! Odette peut, à 88 ans, se targuer d’avoir inspiré la relève puisque son arrière petit fils Noham, sept ans, fait déjà flancher les copines de l’école en avouant que son prénom signifie « douceur sucrée ». Marie-Victoire Vergnaud

Un label de qualité.

« Odette » : 27 avenue Victor Bouthillier à Saint-Martin.

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Un député parachuté sur l’île de Ré !

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arachutage réussi le 19 juin sur la circonscription de La Rochelle-île de Ré pour le Député Olivier Falorni, sur invitation et accompagné par le Résistant Jean Billaud et l’équipe d’« Altitudes parachutisme » installée sur l’aéroport de Laleu. Lors de l’inauguration du marché et centre bourg de Rivedoux-Plage, samedi 20 juin, il a précisé apprécier autant la commune sur terre que vue du ciel, puisqu’il l’a survolée à 3 200 mètres d’altitude et y a atterri…

Olivier Falorni avant le saut…

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…et pendant le saut au dessus de l’île de Ré !

Nathalie Vauchez

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zap’arts J o u r n é e s

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P h o t o

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C o u a r d e

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« Différents regards sur la photo » Le 6 juin a eu lieu le lancement des « Journées de la photo à La Couarde » qui elles-mêmes s’inscrivent cette année dans le cadre plus large du festival photo de l’île de Ré se déroulant tout l’été.

A

insi dans le centre du village de La Couarde s’est tenue une exposition éphémère de quatre photographes rétais : Alexis Borodine, Gaël Contal, Jérôme Vila et David Badens tandis que Nicolas Bellon organisait toute la journée un

shooting photo en direct du Kiosque, afin que tous les visiteurs qui le souhaitaient puissent venir observer le déroulement d’une séance de prise de vue et participent… en tant que modèles. Puis à 16 h sur le parvis de l’église les badauds étaient invités à participer à la reconstitution humaine du logo du festival à partir d’un dessin au sol, qui fut ensuite pris en photo. Très attendue, ce fut à 18 h la remise des prix aux lau-

réats 2015 du concours photo sur le thème « Les métiers de la mer » en présence des élus, organisateurs, partenaires et photographes. « Cette journée a connu un grand succès avec une très belle affluence » s’est ravi Alain Clément, élu couardais et organisateur de ces journées avec les services de la Mairie et l’office de tourisme.

D. Pastre - Sauveteurs en mer.

Nathalie vauchez

C. Guillory - Pêcheur de lumière.

C o n f é r e n c e

F r a n ç o i s

B l a n c h a r d

R. Donnadieu - Retour de chalut.

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M a l i n e

« Une bonne photo raconte une histoire » François Blanchard était invité de La Maline, le 9 juin dernier, pour une conférence dans le cadre de la semaine de la photo de La Couarde, qui s’inscrivait elle-même dans le cadre du festival photo de l’île de Ré.

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près une 1ère année très couardaise, le festival photos est devenu rétais » a ainsi expliqué cet ancien grand reporter, féru de photos et présent sur le festival depuis le début de l’aventure. Cette année, ses photos sont exposées dans le hall de La Maline qui l’a également convié à cet « échange avec le public », au cours duquel il a projeté un montage filmé (avec ses appareils photo) d’une dizaine de minutes intitulé « Île de Ré - Île de plumes! »... en précisant bien que « de la caméra il en avait suffisamment fait avec FR3, et qu’aujourd’hui son outil était ses appareils photo avec pour finalité la réalisation de livres sur les oiseaux ». Insistant sur le bienfait de l’existence de RAMSAR lui permettant de voir

Év é n e m e n t

autant d’oiseaux, il a précisé que toutes ses photos ont été prises dans l’île de Ré et pour 80% d’entre elles sur le territoire de La Couarde, petit clin d’œil aux élus qui ont mis en place ce festival, dont Alain Clément présent dans la salle. Il a rappelé qu’il était « un chasseur d’images et non un ornithologue avéré » et que la pho- Alain Clément, Catherine Wojcik, François Blanchard, Mathieu Latour et Paul Neveur, lors de la conférence à La Maline. tographie animalière, notamment celle des oiseaux, était complexe et difficile dissimulé le mieux possible, sans car cela nécessite des heures de bouger, sans parler. Et qu’il faut tenir pause le matin très tôt ou le soir, compte de nombreux paramètres :

l’éclairage, le fond, le bruit, et le vent, qui est l’ennemi n°1... sans oublier la marée quand on s’attache aux oiseaux de mer. « Une bonne photo d’oiseau, c’est celle qui tient compte de l’environnement de l’animal et qui raconte une histoire » a-t-il conclu avant de présenter quelques personnes qui travaillent avec lui : Mathieu Latour, un jeune, passionné d’oiseaux (lire son portrait sur www.realahune.fr), André Héraud, avec qui il a découvert l’Harfang des Neiges, un photographe dont la finalité est le dessin ornithologique, et Marie-Marie, pour ses peintures dans des photos, lesquelles illustrent une histoire chargée de faire vivre le tableau. Informations recueillies par NV

a r t i s t i q u e

Un vernissage post lancement Le vernissage samedi 13 juin du Festival de la Photo de l’île de Ré en cours depuis le 1 er juin a réuni beaucoup de monde venu de tous les horizons.

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a splendide salle de la distillerie de la cave coopérative du Bois Plage, partenaire, de la manifestation a reçu à l’occasion de ce vernissage tardif du Festival de la Photo beaucoup de beau monde. En premier lieu les élus : Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes, Patrick Rayton, JeanPierre Gaillard et Patrice Déchelette respectivement maires de La Couarde, du Bois Plage et de SaintMartin, Olivier Falorni, député de La Rochelle - île de Ré. Richard Merlet et les responsables de l’île de Ré Photo

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Club (IRPC) ainsi que Didier Coupeau représentant de la Fédération Photographique de France. Tous se sont félicités que ce nouvel événement artistique de l’île se déroule sous de bons auspices. Richard Merlet a rappelé que cette manifestation qui durera toute la saison estivale présente 600 photographies, réalisées par 47 photographes, dans les dix communes de l’île. Les expositions ayant débuté ont déjà reçu au samedi 13 : 1 700 visiteurs, ce qui inaugure plutôt bien du résultat final. Le club créé il

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y a quatre ans participe désormais à la vie sociale et festive de l’île en assurant la couverture d’événements et de fêtes, également en prêtant les œuvres réalisées par ses adhérents afin de décorer certains lieux publics comme la mairie de la Couarde par exemple. Lionel Quillet de son côté rappela l’intérêt pour cet art de la municipalité de la Couarde qui lança l’année dernière « Les Journées de la Photo », une manifestation qui s’intègre cette année dans le festival. Olivier Falorni, quant à lui, concluait que la

force associative rétaise faisait qu’il se passait toujours quelque chose dans l’île. Le livre Florilège édité par la Fédération Photographique de France qui regroupe les meilleures images de l’année et qui contient une photo de Stéphane Ojeda appartenant au Club du Bois Plage fut offert à Lionel Quillet avant que tous ne se dirigent vers le verre de l’amitié offert par la coopérative Uniré. Catherine Bréjat

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zap’arts T o u r n a g e

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Une journée de tournage

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Annoncé comme un blockbuster, le tournage du premier film de Jérôme Commandeur, a débuté le mois dernier sur la plage du Grouin. Deux figurantes nous racontent leur expérience.

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Marie-Laure et Érika les heureuses figurantes.

out le monde a lu le « pitch » ici ou là du futur « Ma famille va adorer », beaucoup de Rétais ou Rochelais ont participé au casting au Bois-Plage, début mai, pour faire partie des huit-cents figurants censés recréer l’atmosphère de l’île lors d’un week-end de pont ensoleillé. Bref nous avons tous compris que la prochaine comédie produite par Dany Boon sera inévitable en 2016. Érika et Marie-Laure faisaient partie de la trentaine de figurants convoqués mardi 27 mai à Loix, pour le premier jour de tournage. La consigne téléphonée était la suivante :

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rendez-vous à huit heures sur la plage trente fois et les filles de se avec trop de détails au du Grouin en tenue de plage type souvenir de la réplique de goût des parents, tandis « versaillaise ». On devine d’ores et Marie-Anne Chazel : « J’ai qu’Éric Berger (que l’on déjà que le film a subtilement choisi fait à la bonne franconnaît mieux dans le de ne pas lésiner sur les ressorts de quette : ce sera foie gras rôle de Tanguy), en prise la caricature des propriétaires rétais. et homards, on mangera avec une pin-up, refuse de Qu’importe ! Les copines sont motimieux ce soir ! ». En milieu rejoindre le groupe familial vées, le soleil qui brille déjà, annonce de matinée, Dany Boon malgré les injonctions de une chaude journée, quoi de mieux Sabine Azema : « Lambert, est venu dire un petit Dany boon, venu venez voyons, plus on est que d’être payées pour bronzer à bonjour, en jogging… la plage tout en participant à une (son titre de producteur le dire un petit bonjour. de fous… ». Les figurants aventure inédite ? Les équipes comdispense de la réglementaire tenue ont pu profiter d’une pause baignade tant la chaleur était étoufmencent à créer des familles fictives de versaillais). À la pause-déjeuner ou des groupes d’amis qui sont alors tous ont partagé le repas, servi à fante entre les deux scènes. Pour les « disposés » autour des acteurs de l’assiette sous la tente. Au menu : dernières prises, Erika et Marie-Laure la scène qui (elles viennent de le mousse de légumes, veau et taglia(toujours sur le ventre), ont une noucomprendre), doit mimer telles de poivron, mousse velle amie, dans le film et peut-être le décor d’un pique-nique au chocolat maison. dans la vie, puisque Virginie habite familial. On demande à Rivedoux tout comme elles, et bien Deux scènes que ne s’étant jamais rencontrées chacun de faire silence l’après-midi complet, semblant de parjusqu’alors, le feeling est passé. ler, à Marie-Laure et Erika Enfin « dans le film », il faut garIl fait très chaud quand à qui sont proches, de ne der mesure, elles rient toutes deux quatorze heures chacun puisqu’au final, elles n’ont jamais pas regarder les acteurs, reprend sa place exacte, de feuilleter un magazine été dans le champ ! Elles garderont serviettes disposées à Sabine Azema et l’identique. Cette fois, et… de rester sur le ventre. de toute façon un bon souvenir de Flûte ! La scène se rejoue Marie-Anne Chazel les enfants sculptent une cette journée. sur la plage du toute la matinée au moins Marie-Victoire Vergnaud Grouin. femme nue dans le sable

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Un Festival entérinant la qualité de la manifestation Le 4e Festival des Arts Actuels s’est déroulé du 5 au 7 juin en différents lieux emblématiques de SaintMartin, sous le sceau de la qualité.

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l y a peut-être eu un peu moins de monde que l’an passé à en croire les exposants, mais les visiteurs qui ont fréquenté la manifestation étaient des professionnels et un public averti connaissant le festival et qui, séduits, revenaient voir pour certains quels artistes pourraient intéresser leur clientèle. Ce qui est déjà un gage de qualité. De riches rencontres public/artistes eurent lieu et les artistes entre partagèrent des moments passionnants. Les artistes rétais présents faisaient honneur à l’île qu’il s’agisse de Lucy Schlum qui exposait ses grands collages dans la salle des colonnes de l’ancien hôpital, de Chantal Gousseau à la facture

si reconnaissable, des sculptures de Frank Michel ou de Catherine Métais, l’intellectuelle du groupe que l’on ne présente plus. Notre coup de cœur va à un jeune homme dont nous avions remarqué les créations précédemment lors d’expositions dans l’île : Arno Raposo. Ce jeune sculpteur sur bois, diplômé de l’école Boulle et peintre sur Azulejos a tout d’un futur grand avec en plus un look à la Giacometti… en plus charmeur ! Parmi les artistes qui nous venaient du continent, les installations d’Anne Clavel, furent très remarquées. Bon sang ne saurait mentir ! Beau succès pour les créations de Catherine Nevin, sculpteur plasticiennes venue

de Limoges qui après une activité de designer architecte d’intérieur se livre à sa passion. Ses « créatures de porcelaine », au-delà de la performance technique qu’elles représentent, s’envolent telles de délicates et élégantes chimères. Jean-Georges Boilevin dont le thème principal d’inspiration est l’abstraction sur l’univers exposait des toiles fascinantes à la limite de l’art optique et Any Roulet, dans la même salle proposait des toiles en mouvement, aux harmonies de couleur figuratives ou proches de l’abstraction. Remarquable aussi le livre d’Anselme Kieffer dont la présence était due au pouvoir de conviction de Catherine

LES AUTHENTIQUES RéTAISES

Métais. À découvrir également la production de Catherine Danou avec un motif, qui semble se répéter à l’infini à travers les toiles présentées, toujours semblable et toujours différent. Au-delà de ces expositions éphémères, la production de l’invité d’honneur du festival Jean-Charles Dotigny restera en place dans la salle haute du musée jusqu’à la fin du mois de juin. Les créations de Jean-Pierre Corset seront exposées tout l’été jusqu’à ce qu’une décision soit (peut-être) prise pour lui consacrer un lieu à longueur d’année. Catherine Bréjat

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« Sunny Side of the Doc » bat son plein

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Yves Jeanneau, commissaire général des marchés Sunny Side, est un homme passionné, d’une rare compétence, reconnue et suivie par les producteurs et réalisateurs de films documentaires. Un genre cinématographique majeur, dont les horizons et le potentiel de développement s’ouvrent aux nouvelles technologies et à tous les écrans. Un succès international Depuis 26 ans, à Marseille d’abord, puis à La Rochelle depuis 10 ans, ce marché international dédié aux films documentaires linéaires et non-linéaires (interactifs), connait un développement à la hauteur du travail de fond qu’il accomplit. 2000 professionnels, 130 pays et l’espace des 90 stands entièrement réservé... des chiffres qui traduisent la progression régulière de ce marché. Mais Sunny Side of the doc, c’est avant tout un état d’esprit, une volonté d’œuvrer pour le développement qualitatif du film documentaire à l’échelle mondiale. Le succès du dernier « Asian Side of the doc » en Chine, à Xiamen, est dû au développement d’accords de co-production, de distribution et de travail éditorial effectué en commun depuis 5 ans. Des initiatives plébiscitées « Sunny Side existe pour que les producteurs de tous les pays s’unissent, se connaissent se choisissent pour travailler ensemble. Surtout pour que les films documentaires

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montrent le réel, le vrai, l’humain et soient au bout du compte les antidotes aux folies idéologiques, aux théories destructrices, aux haines meurtrières », explique Yves Jeanneau. Vie sauvage (animalier et nature), sciences et techniques, histoire, environnement, investigation sont cinq genres qui se coproduisent dans le monde et qui animent le marché des ventes. Sunny side est un lieu de rencontre, d’échanges de la profession qui trouve là un pôle fédérateur et de nouvelles initiatives. Entre autres, le Sunnny Lab, participe depuis 5 ans à l’adaptation des contenus documentaires à tous les écrans et prépare l’avenir. Le Centre images du Réel (CIDR) créé cette année à La Rochelle se veut une plateforme de ressources techniques et de conseils pour le développement de projets documentaires au niveau de la future grande région. Docunexion est un programme d’échange mis en place par Sunny side of the doc et le rencontres internationales du documentaire de Montréal. Le Transmédia et les

nouveaux médias interactifs sont au cœur des réflexions et des échanges. Les Chinois, qui adorent La Rochelle, seront parmi les professionnels les plus actifs, car la demande documentaire explose en Chine, après des années de propagande, même si la censure veille encore ! Le public peut vivre l’évènement avec les projections « Grand écran » L’entrée est libre du 22 au 25 juin pour voir de fabuleux documentaires sur le thème Wild life en avant-première. Les projections ont lieu à la médiathèque Michel Crépeau à 14 h et à 16 h, et au CGR Dragon pour les projections de 18 h et 20 h. Lundi 22 juin : 14 hTaïga - 16 h The bat man of Mexico - 18 h Freedom, l’envol d’un aigle - 20 h La nuit des éléphants. Mardi 23 juin : 14 h Your inner Fish - 16 h Hébrides - 18 h Félins - 20 h Filme ton quartier. Mercredi 24 juin : 14 h Planet Sparrow - 16 h On a river in Ireland

Yves Jeanneau, un passionné.

- 18 h Chimpanzee - 20 h les aventuriers de l’art moderne. Jeudi 25 juin : 14 h Sur les terres du Panda - 16 h Broken tail - 18 h Grizzly -20 h Green. Les Rétais seront les bienvenus, en attendant, pourquoi pas ? des séances de projection délocalisées l’année prochaine sur l’île de Ré… Michel Lardeux

C h a r e n t e - M a r i t i m e

« Sites en Scène », c’est maintenant ! Mercredi 10 juin dernier, à La Rochelle, Sylvie Marcilly, vice-présidente du conseil départemental de Charente-Maritime avait réuni, à la maison du Département, les représentants, partenaires et organisateurs des spectacles du festival «Sites en Scène» pour présenter la programmation 2015 .

Les représentants, partenaires et organisateurs des spectacles du festival « Sites en Scène ».

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réé en 1994 pour mettre en valeur et faire connaître le patrimoine du département, si le festival « Sites en Scène » fut en premier lieu organisé avec quatre principaux lieux emblématiques, Fort Boyard, la Citadelle de Brouage, l’Abbaye de Saint-Jean-d’Angely et les Arènes de Saintes, vingt et un an ans après ce sont désormais 19 sites que le département a toujours autant plaisir à accompagner financièrement pour mettre en place ce festival, devenu « Grand rendez-vous culturel et festif de la saison estivale en Charente-Maritime ». Avant de laisser la parole aux

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protagonistes, Sylvie Marcilly a souhaité la bienvenue à trois nouveaux spectacles labellisés « Sites en Scène », celui de Saint-Palais-Sur-Mer avec « Parade » qui se déroulera du 17 au 22 juillet, « À pas de géant » à la Grève-sur-Mignon avec ses deux personnages de 8 mètres de hauteur et les 11 et 12 juillet, avec la très ambitieuse reconstitution qui célébrera le bicentenaire du passage de l’Empereur Napoléon 1er à Fouras et sur l’île d’Aix. Cet épisode de l’histoire sera porté par 250 reconstituants français et européens qui se réuniront sur un bivouac géant, tous en uniforme du Premier Empire salué

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par Napoléon lui-même, a confirmé avec jubilation, la vice-présidente. Alors que le 14 juin dernier, la ville de Saintes depuis l’Abbaye aux Dames donnait le coup d’envoi de cette 21ème édition, vont s’enchaîner des concerts et des spectacles dans des lieux divers et inattendus comme celui de Royan avec « Un Violon sur le sable » qui offrira à ciel ouvert sur la plage, des concerts à plus de 150 000 spectateurs mélomanes avertis ou amateurs, ou, plus proche de nous, le « Festival Musique en Ré » du 15 au 30 juillet, qui proposera cette année, 17 concerts de musique classique dont 6 gratuits ainsi que celui de la Flotte, où estivants et habitants seront invités à envahir les quais du village pour son spectacle pyromusical « De La Terre aux Etoiles » le 16 août prochain. 60 spectacles tout l’été « Sites en Scène » ce sont plus de 60 spectacles sur 19 sites différents, du 14 juin au 23 août, selon une programmation très éclectique avec des artistes confirmés, reconnus ou amateurs qui proposeront du théâtre, des arts de la rue, de la danse, de la pyrotechnie, du chant, de la

musique actuelle ou classique dans des décors historiques, naturels ou insolites. Un évènement incontournable en Charente-Maritime, dont la campagne d’affichage est visible sur les 56 cars du réseau « Les Mouettes » et sur un bus Kéolis de la ligne La Rochelle/Rochefort. Le programme imprimé à plus de 100 000 exemplaires dans un format « pocket » est disponible dans tous les offices de tourisme et tous les lieux touristiques du département, chaque site est localisé sur une carte géographique. Une voiture couverte « Sites en Scène » traversera tout le département pour distribuer flyers et programmes. Il est également possible de télécharger la programmation sur l’application mobile Google play ou Apple store et de retrouver toutes les informations sur le site officiel de Charente-Maritime*. Vos soirées d’été vont être bien occupées, vous n’avez plus qu’à réserver ! Valérie Erard-Lambert http://charente-maritime.fr/CG17/ jcms/cg17_804128/toutes-les-dates *charente-maritime.fr

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