Ré à la Hune n° 140 by RHEA MARKETING

Le Réseau immobilier N°1 sur l’île de Ré vous accueille dans ses 10 agences

L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

140 édition du

20 juillet 2016

100 % pur île de Ré !

our beaucoup d’entre nous, l’arrivée tant attendue d’un temps estival a un goût amer, dans un contexte international de violence inouïe, auquel la France paie un lourd tribut… Ré à la Hune s’associe à la douleur de toutes ces familles endeuillées, victimes innocentes d’un fanatisme sans limite dans l’horreur.

Souhaitons que les habitants et vacanciers puissent malgré tout se ressourcer durant l’été et profiter de toutes les festivités et saveurs qu’offre notre territoire. Dans cette édition, nous valorisons nombre d’initiatives intéressantes, qu’elles émanent de collectivités, d’associations, de professionnels ou tout simplement d’individus créatifs et passionnés.

100 % « made in Ré », tous les articles que vous propose Ré à la Hune sont rédigés par une équipe qui habite l’île et la vit toute l’année, au plus proche du terrain et des gens d’ici ! Nous espérons que nous saurons ainsi vous la faire découvrir, apprécier, aimer… autant que nous l’aimons. Nathalie Vauchez

R e t r o u v e z s u r w w w. r e a l a h u n e . f r t o u t e l ’ a c t u a l i t é d e l ’ î l e d e R é , a i n s i q u e l ’ a g e n d a c o m p l e t d e s p e t i t s e t g r a n d s é v è n e m e n t s d e l ’ é t é .

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actualité P o l i t i q u e

Alain Juppé sensibilisé aux problématiques de défense des côtes de Charente-Maritime

Maire et président de la Communauté Urbaine de Bordeaux, Alain Juppé en campagne dans le cadre des primaires Les Républicains, qui départageront les (nombreux) candidats à l’investiture de leur Parti pour la campagne présidentielle, a fait un déplacement en Charente-Maritime, les 12 et 13 juillet.

éunion publique à Pons, rencontre avec les délégués de la CdC de la haute Saintonge à Jonzac, visite du site de défense contre la mer de Port des Barques, réunion de travail sur la Défense du Littoral contre les submersions avec les élus de la Mission Littoral de Charente-Maritime, visite à Rochefort, inauguration officielle des « Francos » suivie du concert d’ouverture figuraient à son programme.

Le Plan Digues en Charente-Maritime, le plus grand chantier de France, avec ses travaux d’urgence (26 millions d’€), puis ses Plans d’Action et de Prévention Inondation qui représenteront 350 millions d’€ de budget correspondant à trois générations de PAPI, ont été largement présentés,

ainsi que les opérations déjà réalisées ou en cours de réalisation, dont celles du Boutillon, de La Flotte, de Saint-Clément et de Loix. Un état d’avancement des études et programmations de chantiers dont le secteur des Portes/Fier d’Ars, Ars/Fier d’Ars, La Couarde/ Fosse de Loix, Saint-Martin/port, SainteMarie/Montamer, Rivedoux/centre ville et Corniche - a été détaillé. Maintenir Départements et Régions dans la Défense des Côtes Le point essentiel pour les élus départementaux concernait toutefois la compétence GEMAPI qui prévoit le transfert de la responsabilité de la défense contre les inondations et contre la mer des Départements aux Communes et aux Intercommunalités. Ce qui © Martin Charpentier

Alain Juppé sur le front de mer, face à la digue départementale de Port des Barques, entouré de Lydie Demene, maire de Port des Barques, Didier Quentin, député-maire de Royan, Dominique Bussereau, président du Conseil départemental de Charente-Maritime et Lionel Quillet, vice-président du Conseil départemental, président de la Mission Littoral.

de défense du Littoral et des PPRL, mais aussi aux enjeux de la Loi GEMAPI, la réunion sur la défense du littoral a permis de passer des messages forts au candidat, selon le président de la Mission Littoral, Lionel Quillet.

la garde rapprochée de l’équipe de campagne d’Alain Juppé, on le sait, et beaucoup des élus départementaux de droite ou centre droite lui ont emboîté le pas dans leur soutien au candidat Juppé. Une opportunité pour les élus locaux ? Qualifiée d’« instrumentalisation » par certains, considérée par d’autres comme une opportunité intéressante de sensibiliser un élu de stature nationale aux problématiques

Le président du Département, Dominique Bussereau, fait partie de

Alain Juppé a salué le remarquable exposé du président de la Mission Littoral, Lionel Quillet, qu’il a qualifié de « puits de science » !

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Jacques Buisson, Jocelyne Chrétien, Véronique Hugerot, Florence Sabourin, Valérie Lambert, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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actualité conscience des enjeux et dangers de LA GEMAPI ; il s’est engagé, s’il est élu, à faire évoluer les choses afin de laisser Départements et régions dans le jeu : j’y travaillerai, a-t-il affirmé. Concernant les travaux de digues, il a été sensible à la nécessité d’alléger les procédures et raccourcir les délais. Enfin, Lionel Quillet l’a sensibilisé au fait que les travaux de défense des côtes réalisés doivent être pris en compte sans délai dans les processus de révision/ élaboration des PPRL.

C o m i t é

d e

La dernière partie de l’intervention de Lionel Quillet concernait les PPRL avec le cas concret de l’île de Ré. Après avoir rappelé le contexte de la révision des PPRL, selon une méthode forfaitaire d’évaluation des risques générant des incohérences, et la non prise en compte dans les cartes d’aléas des digues existantes et des travaux réalisés par l’intercommunalité rétaise, il a démontré comment l’île de Ré illustre parfaitement les incohérences de l’Etat, conduisant aujourd’hui à une situation bloquée (lire à ce sujet nos nombreux articles sur realahune.fr). Il a remis à Alain Juppé un remarquable et magnifique dossier de 64 pages. Cet exposé de 40 minutes, suivi de 20 minutes de questions-réponses a permis à Alain Juppé de prendre

S o u t i e n

A l a i n

Même si cela n’a jamais été évoqué explicitement par les élus de Charente-Maritime, on comprend aisément l’enjeu : que les PPRL ne soient pas achevés avant l’échéance des prochaines élections présidentielles, une alternance politique potentielle leur laissant espérer une reconsidération de la « doctrine de l’Etat » aujourd’hui très rigide, alors que le Préfet Eric Jalon a clairement affiché son objectif que les PPRL de Ré et d’Oléron soient finalisés d’ici mars 2017 ! Nathalie Vauchez © Martin Charpentier

inquiète grandement les élus territoriaux. Non seulement le Département de Charente-Maritime souhaite continuer à jouer un rôle majeur dans la mise en place du Plan Digues Départemental, mais les collectivités pour la plupart ne seront pas en mesure d’ici 2018 d’en assumer la responsabilité financière et juridique. Ainsi le Département souhaite engager une concertation avec les acteurs concernés par les opérations du Plan Digues (CdC, CdA, porteurs de PAPI, Syndicats, etc) dès septembre 2016, et présenter un bilan de ces rencontres lors de la Mission Littoral de novembre 2016, avec à la clé la décision de créer ou non une structure portant la PI (protection inondation) de la GEMAPI.

« Il ne s’agissait pas de faire du lobbying, Alain Juppé est un homme profondément intègre et pas du tout clientéliste, mais de l’informer et le sensibiliser à des problématiques majeures de nos collectivités littorales, en bonne partie rurales ; ces

sujets ne se posent sans doute pas avec autant d’acuité à des collectivités de la taille de la Ville et de la CdA de Bordeaux » a expliqué Lionel Quillet à Ré à la Hune.

Lionel Quillet a remis à Alain Juppé un dossier très complet sur la défense des côtes et la prévention des risques littoraux en Charente-Maritime, centré sur l’exemple de l’île de Ré.

J u pp é

Lionel Quillet s’implique pour la campagne présidentielle

éduit par la personnalité et l’approche politique d’Alain Juppé, qui a « une stature d’homme d’Etat », « un homme qui prend du temps », « dont j’apprécie l’intégrité et partage les valeurs et un positionnement centre droit qui me convient bien. Ma philosophie politique est qu’il y a un moment, celui d’Alain Juppé est arrivé, avec la maturité » explique Lionel Quillet. « Il a une vision d’avenir ». Ainsi,

engagé dans le Comité de soutien d’Alain Juppé depuis six mois au côté de Dominique Bussereau qui fait partie de sa garde très rapprochée, Lionel Quillet a en charge de suivre les maires et élus et les parrainages. Il n’est toutefois pas encarté « les Républicains » et explique que les soutiens à Alain Juppé sont issus d’un large spectre politique : UDI, Modem, centre droit, Les Républicains… ».

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Six maires rétais se sont positionnés en soutien à Alain Juppé Lionel Quillet va aussi lancer le Comité de soutien à Alain Juppé sur l’île de Ré. Six maires rétais se sont déjà positionnés en la faveur de l’élu bordelais : Patrick Rayton, Patrice Raffarin, Gisèle Vergnon, Patrice Déchelette, JeanPierre Gaillard et donc Lionel Quillet, deux seraient « en réflexion » pour les rejoindre, Michel Auclair et Gilles

Duval, tandis que Léon Gendre et JeanLouis Olivier n’ont pas publiquement pris position à ce jour. Impliqué également dans le Comité des Primaires, chargé de vérifier que celles-ci se déroulent bien, il surveillera les 19 bureaux de la 1ère circonscription La Rochelle-Ré. « Ce soutien au niveau national ne m’empêche pas en local de bien travailler avec tout le monde, des élus de droite et de gauche », tient à préciser Lionel Quillet.

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actualité P a t r i m o i n e

L’Adépir souffle ses 20 bougies à Sainte-Marie © NV

L’Association de Défense des Écluses à poissons de l’île de Ré célèbrera dimanche 31 juillet l’histoire d’un patrimoine immémorial que des passionnés préservent, entretiennent et font vivre.

Les écluses à poisson, un patrimoine immémorial.

aillarde, Jalousie, Vieille-salée, Foirouse ! Ce ne sont pas des insultes mais le nom que les anciens donnaient aux écluses, toutes porteuses d’une histoire locale riche d’enseignement sur l’ethnographie de ce territoire. Autrefois vitale pour les paysans qui depuis le Moyen-Âge y trouvaient un vrai garde-manger capable de faire vivre leurs familles plusieurs jours, la pêche à pied par écluse est progressivement tombée en désuétude ; jusqu’à ce qu’un arrêté ministériel du 24 mai 1965 interdise carrément toute création ou renouvellement de ces pêcheries traditionnelles. Au fil des années, faute d’entretien des murets, elles n’ont pas résisté aux injures des marées qui petit à petit ont détruit ces édifices, piliers de notre identité maritime et témoins du mode de vie insulaire d’autrefois. Alors que les Affaires Maritimes ont fini par mettre en place un régime

C o u r s e

de concessions permettant à un nombre limité de codétenteurs de restaurer et d’exploiter les écluses selon des règles strictes ; un vent de mobilisation se lève en 1995 sous la houlette de Lucien Joubert pour sauvegarder la tradition de gestes vieux de plus de mille ans : c’est la naissance de L’Adépir ! Une première écluse fut ainsi reconstruite et remise en pêcherie, d’autres seront par la suite découvertes puis elles aussi réhabilitées. Des équipes de restauration se sont donc créées, rassemblant anciens et plus jeunes, les premiers sensibilisant les seconds à l’observation et à l’entretien des 14 écluses aujourd’hui en action. Le récent sauvetage de Moufette (l’une des plus emblématiques de l’île) située à côté du Phare des Baleineau à Saint-Clément, illustre bien l’implication des quelques 80 actuels copropriétaires d’un morceau de passé qui prend tout son sens face au rouleau compresseur de l’industrie.

Fête du passé, fête du vivant : une ferme d’animaux domestiques en voie de disparition au Parc Montamer Sous toutes les casquettes de Dominique Chevillon, élu président de l’Adépir en mars 2015, reste un naturaliste chevronné et un homme d’engagement profondément ancré sur le territoire (la présence familiale à La Rochelle est détectée en 1590 !). Pour symboliser l’événement, il a initié cette année un partenariat avec le Conservatoire des ressources génétiques du Centre Ouest Atlantique (Cregene). L’organisme, en charge de la préservation de races animales locales d’antan, présentera au public toutes sortes d’animaux oubliés : des lapins biques, des vaches maraîchines, des poules Pictaves, des oies blanches

En 1986 il ne subsistait qu’une trentaine de vaches maraîchines. Quelques beaux spécimens seront présents dans la ferme pédagogique.

du Poitou ou grises des marais, et bien sûr les baudets de Régis Léau ainsi que deux juments mulassières suitées qui sans doute leur feront de l’œil. Toutes ces espèces du Bas-Poitou aujourd’hui menacées faisaient partie du quotidien des Rétais il y a cent-cinquante ans. Avec le concours de nombreuses associations régionales, le conservatoire

expérimente toutes sortes de méthodes modernes de reproduction comme la congélation de semences ou la pratique de l’insémination artificielle, pour que continuent d’exister ces races séculaires. Et la traditionnelle brocante « paysagère » C’est ainsi que l’appelle Agnès Lievens responsable de L’Ancre Maritaise située sur le grand parc de La Noue à deux pas de la plage Montamer. La brocante de l’Adepir est toujours un succès. C’est l’endroit parfait pour une pause rafraîchissante où flâner à l’ombre des arbres. Après une année d’interruption, le rendez-vous incontournable des chineurs revient avec une centaine d’exposants, professionnels et particuliers attendus. Cette journée anniversaire du 31 juillet sera l’occasion de bien d’autres animations : conférences, exposition, jeux et tombolas sur l’histoire et la vie des écluses. Comme chaque fois un repas champêtre (huîtres, moules, sardines grillées) sera proposé, sans oublier la buvette qui tournera à plein régime si le beau temps est de la partie cette année. Une fête à ne pas rater qui promet de bons moments de convivialité autour de la richesse du patrimoine rétais. Marie-Victoire Vergnaud Infos : Il reste encore des places pour la brocante du 31/07 : La réservation des emplacements se fait auprès de l’ANCRE Maritaise, sur place ou par téléphone au tarif de 6€ le mètre linéaire, avec un minimum de 3 mètres. www.ancremaritaise.fr - 05 46 55 41 38

p é d e s t r e

496 coureurs au départ des 15 km de Saint-Martin La 32ème édition des 15 km de Saint-Martin, organisée par l’association Sport Event 17, s’est déroulée sous le soleil éclatant d’un 16 juillet attristé les tragiques évènements de Nice.

ur la ligne de départ, à la demande de Patrice Déchelette, Maire de Saint-Martin, et des organisateurs, coureurs et spectateurs ont respecté une émouvante minute de silence à la mémoire des victimes. C’est à 18 h 00 que le départ fût donné par Patrice Déchelette et Sébastien Lamit, libérant les 496 participants, impatients d’effectuer le parcours sur les pavés de SaintMartin, le chemin côtier jusqu’à la Flotte, accompagnés par des spectateurs sportifs. Dès le départ la course partait sur des bases élevées, malgré la chaleur. Top chrono confirmait cette impression à l’arrivée puisque le vainqueur de l’épreuve, le jeune Pierrik Jocteur,

du Satuc de Toulouse (section athlétisme Toulouse Université Club) couvrait les 15 km en 49 ‘ 33’’. Un très bon temps qui laissait le second Olivier Delbecque à deux minutes, devant Jean-Marie Deguitre 3ème et vainqueur d’une précédente édition. Notons la belle 9ème place de Loïc Turbé, avec seulement 15 jours de préparation suite à une blessure. Chez les dames : l’italienne Francesca Angileri s’impose en 1 h 01’ 33’’ devant Laure Méheut et Claudine Noiraud, vainqueur de la Réthaise 2016.

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Une belle édition, parfaitement organisée par Sport Event 17 Heureux, Sébastien Lamit remercia chaleureusement : le bénévolat sportif du Badminton club, du

Sporting Club Rétais, des Archers de Ré, du Lions club, de Danse Ré jazz, qui anima l’avant course avec l’échauffement sur des rythmes de Zumba, la police municipale, tous les signaleurs, la protection civile, et le corps médical qui assurait la sécurité des participants et du public et enfin les partenaires des 15 km : les communes de SaintMartin et de La Flotte, le Conseil départemental, et les partenaires privés, sans oublier tous les participants qui ont assuré le succès sportif de la plus ancienne course pédestre de l’île de Ré. Michel Lardeux Les vainqueurs de chaque catégorie réunis. Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

actualité E v è n e m e n t

La Roja sur l’île de Ré : quel bilan ?

Portée par Destination Ile de Ré/la Communauté de Communes de l’île de Ré et par l’établissement Atalante – Relais Thalasso, l’organisation du camp de base de la Roja sur l’île, durant trois semaines, pose aujourd’hui la question des retombées économiques et médiatiques pour l’île de Ré.

Un engouement populaire Avec deux entraînements publics, l’Espagne est l’une des seules équipes à avoir ouvert plus d’un entrainement au public, ce qui a permis à 1800 spectateurs – férus de foot - d’y assister, dont 1000 enfants de l’Ile de Ré et 600 billets distribués au grand public et des demandes de billets de tous horizons (France, Espagne, Allemagne, Angleterre, Irlande…). On le voit bien la fréquentation n’a que légèrement été stimulée avec selon Destination île de Ré + 3% de fréquentation en bureaux d’informations touristiques, dont + 6% d’espagnols en juin 2016 versus juin 2015. Un premier bilan économique Professionnels du tourisme, commerçants et partenaires ont joué collectif en pariant sur la qualité de l’accueil de la sélection espagnole et des familles des joueurs, de la

C a f é

c i t o y e n

oin des craintes de certains de sur fréquentation et d’insécurité, cette présence de l’équipe espagnole sur l’île de Ré a constitué « une occasion rêvée d’exposer l’île de Ré aux yeux du monde sur le troisième événement le plus médiatique du monde derrière le Mondial de foot et les Jeux olympiques », selon les coordonnateurs. Pour directeur de Destination île de Ré, Guillaume Barny, celle-ci « a véritablement porté ses fruits. Un vrai succès pour le territoire selon le premier bilan provisoire dressé ».

Les jeunes footballeurs rétais ont pu assister aux entraînements publics.

délégation de l’UEFA, des quelques 300 journalistes et équipes techniques, et des supporters et touristes présents sur l’Ile de Ré pendant le championnat. Destination île de Ré chiffre à près de 4000 les nuitées générées directement par l’Euro 2016 dans l’hôtellerie, soit près de 25% des lits touristiques occupés dans l’hôtellerie correspondant à plus de 640 000 € de volume d’affaires généré, sans oublier les 2500 repas induits soit un chiffre d’affaires estimé à 45 000 € et 40 établissements ayant diffusé les matchs. Côté commerçants on pouvait régulièrement lire sur les réseaux sociaux « mais où sont les Espagnols que l’on nous avait annoncés ? » et - la météo n’aidant pas - juin a été un mois assez mitigé. Un bilan économique approfondi permettra d’infirmer ou confirmer cette impression. L’image de l’île de Ré : une couverture médiatique sans précédent A notre sens, les retombées sont à rechercher essentiellement en

termes d’image et de notoriété pour l’île de Ré. 300 journalistes dont 75% d’Espagnols et plus de 15 nationalités différentes (Royaume Uni, France, Chine, Ukraine, PaysBas, Portugal, Belgique, Maroc, USA, Allemagne…), 15 conférences de presse de la sélection espagnole, des centaines d’articles et de reportages touristiques qui ont découlé des accueils de Presse proposés aux journalistes et une soirée d’accueil organisée le 19 juin pour les journalistes autour des produits du terroir à laquelle 130 journalistes ont répondu présents : cela ne peut que booster l’image de l’île de Ré. Ainsi, partout dans le monde, près de 4400 articles mentionnant l’Ile de Ré de février à juin 2016 et 20 reportages TV, Radio et vidéo (M6, Europe 1, TVE, France 2, France 3, AFP, NRJ, Nos Radio aux Pays Bas, Bein Sports etc.) ont été recensés par l’Agence de veille média Kantar Media mandatée à cet effet. Celle-ci a ainsi évalué l’audience à 670 millions de personnes dans le monde, représentant une contre-valeur publicitaire de 5 millions d’euros. Quelques exemples de médias : Mundo Desportivo, El Pais, Diario AS, ABC, La Gazzeta delo sport, Lespanol, Mediaset, Bein Sport, Diario sport, Colpisa, Agence France Presse, Marca, RTV, Cadena Cope Radio, Reuters, El confidential, Agencia EFE, Antenna 3, SNTV, BFM, la Vanguedia, Onda Radio, Deutch Press, Nos Radio, France 3, France 2, M6, l’Equipe, Ouest France, the Guardian, Algemeen Dagblad, Associated Press…

L‘engouement sur les réseaux sociaux a été spectaculaire avec des millions de fans des joueurs ou des femmes des joueurs qui ont pu suivre les centaines de publications, photos et vidéos de l’Ile de Ré postées par les joueurs eux-mêmes ou leurs femmes… Comme par exemple 2,3 millions de vues pour la vidéo de Sergio Ramos sur les pistes cyclables, 168 000 likes - 2 389 commentaires 2 566 partages… Un pari pour l’avenir L’Ile de Ré pourrait devenir une destination pour les sportifs. Aujourd’hui déjà, plusieurs demandes sont parvenues pour l’organisation de grands évènements sportifs (Rugby, Football, Hand…) à Destination île de Ré et/ou à Atalante-Relais Thalasso île de Ré. L’enjeu de cet évènement était avant tout de pouvoir capitaliser sur la couverture médiatique ainsi offerte à l’île de Ré, et notamment sur le marché espagnol. Des actions de promotion sont ainsi à l’étude : Workshop tours opérateurs en Espagne, ouverture d’une ligne aérienne au départ de l’aéroport LR-Ile de Ré, vers Madrid ou Barcelone… Il se dit que 82% des espagnols ne quittent pas leur pays en juillet/août, cela laisse envisager un beau potentiel de développement d’un tourisme sur le hors saison, l’un des objectifs prioritaires de tous, professionnels du tourisme rétais, acteurs économiques et habitants. Informations recueillies par Nathalie Vauchez

C E S IR

Les rendez-vous sportifs médiatisés en question !

C’est autour de la question : « En quoi selon vous, les rendez-vous sportifs qui se déroulent sur l’île de Ré, et leur médiatisation, contribuent-ils à son image et à sa notoriété ? » que le 12ème café citoyen s’est tenu au Bistrot « Le 20 » à Ars.

hristian Bourgne, Président du Comité départemental Olymique et sportif de Charente-Maritime a rappelé la vie sportive actuelle de l’île de Ré, qui compte 90 clubs sportifs affiliés à une fédération sportive et 3000 licenciés ! Ré la sportive ! Confortée par l’organisation de nombreux évènements sportifs au retentissement national ou international : le mémorial Tesson, qui réunit plus de 1000 jeunes à Marcel Gaillard, le Toyota Open de tennis handispsort à la Couarde, placé parmi les plus grands tournois mondiaux, le tournoi de badminton, le championnat de France Beach Volley, les tournois d’Ultimate, le basket USV en N2... pour ne citer que les évènements qui rassemblent des sportifs venus de toute la France

ou d’Europe. Il y a aussi nos ambassadeurs dans plusieurs disciplines, dont incontestablement Antoine Albeau est le chef de file avec ses 23 titres mondiaux. En dressant la liste des sports pratiqués sur l’ile et en évoquant le palmarès des clubs ou associations sportives, les participants ont pris la dimension de l’impact social et économique de ce secteur qui participe à l’image de bien vivre et de bien-être de l’île de Ré. L’expérience de la résidence de l’équipe espagnole de l’Euro 2016 En arrière-plan de cette résidence exceptionnelle c’est une véritable ouverture sur un enjeu économique et touristique hors saison qui anima le débat. En allant jusqu’au bout de la réflexion sur l’impact de cet évènement, le développement d’une

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activité résidentielle de préparation sportive serait source d’emploi hors saison pour la population permanente. Le premier bilan effectué par Destination Ile de Ré (lire ci-dessus), fait état de chiffres impressionnants, à mettre en regard des dépenses maîtrisées de la collectivité rétaise, en grande partie subventionnés par l’EURO, l’UEFA , le Département... Des orientations et idées pour les prochaines années Conscients de l’image portée par un tel évènement, les participants ont souligné le travail préalable de sensibilisation, de coordination, de fédération et de mise en synergie à mettre en place entre organisateurs, sportifs et hébergeurs. En effet le principal obstacle au développement d’évènements sportifs importants et rassembleurs hors saison est le manque de solutions d’hébergements. Car

beaucoup de structures à tarif accessible pour de jeunes sportifs sont fermées. Tout le monde n’a pas les moyens de la Roja ! La naissance « d’un pôle rétais des sports », chargé de fédérer et de coordonner des moyens pour accompagner l’action des clubs et leurs projets sportifs a été suggérée tout comme l’ouverture d’une section « sports nautiques » au collège est une première reconnaissance du potentiel d’emploi lié à la formation et à la pratique sportive. Une étude approfondie d’un plan de développement de l’économie sportive sur Ré est une autre suggestion. La résidence espagnole aura eu le mérite de mettre un coup de projecteur sur les atouts d’une préparation en terre rétaise. Déjà des clubs prestigieux nationaux et internationaux regardent vers Ré ! Michel Lardeux

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L’île aux livres entre dédicaces, conférences et débats Pour la 10 ème année, l’incontournable salon du livre de l’île de Ré, dont Ré à la Hune est partenaire depuis ses débuts, offrira les 5 , 6 et 7 août prochain de multiples opportunités d’échanges avec les auteurs, lors des dédicaces, débats, tables rondes et conférences. Nous vous présentons l’ensemble de ceux-ci, ainsi que trois auteurs et ouvrages sélectionnés parmi la centaine qui seront présents.

Les débats, tables rondes, conférences Vendredi 5 août 2016 11h00 : Philippe Alexandre – Beatrix de L’Aulnoit (Clémentine Churchill, la femme du lion – Tallandier/Robert Laffont) Animé par Gilles Leclerc 14h30 : Jean-Louis Debré (Ce que je n’ai pas pu dire - Robert Laffont) Animé par Elisabeth Chavelet 16h00 : Jean-Laurent Grissot L’Île de Ré à travers 4 périodes mouvementés – 1789 à 1946 (Nouvelles éditions Bordessoules) et Jacques Boucard Histoire de l’île de Ré (Le Croït Vif) Animé par Nathalie Vauchez 17h00 : Daniel Bernard – François Blanchard (Sur les traces de l’or bleu La Découvrance) Animé par Nathalie Vauchez Samedi 6 août 2016 10h00 : Alain Mabanckou, invité d’honneur (Petit Piment - Le Seuil). Animé par Marie-Madeleine Rigopoulos 11h00 : Françoise Laborde « La place des femmes dans les médias » (Les Mûres ne comptent pas pour des prunes – Michel Lafon) 14h30 : Emmanuel Pierrat (Dieu, les

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religions et les Francs-Maçons - Albin Michel) - François Gibault (Le Barreau de Paris dans la grande guerre – Gallimard) 15h30 : Café littéraire avec Nicolas Robin (Roland est mort – Anne Carrière) – Eric Genetet (Tomber – Héloïse d’Ormesson) – Virginie Carton (La Veillée – Stock). Finalistes du Prix L’Île aux livres/La Petite Cour. Animé par Marie-Madeleine Rigopoulos 16h30 : Yves de Gaulle (Un autre regard sur mon grand-père Charles de Gaulle - Plon). Animé par Elisabeth Chavelet 17h30 : Christian de Boissieu : « Quelles leçons tirer du Brexit ? » Financer l’économie réelle (Eyrolles) Animé par Elisabeth de Chavelet

Dimanche 7 août 2016 10h00 : Café littéraire avec Jacques Pradel (Vous avez dit étrange ? – Télémaque) – Eloïse Lièvre, finaliste du Prix L’Île aux livres/La Petite Cour (Les Gens heureux n’ont pas d’histoire – Lattès) – Emma Daumas (Supernova – Scrineo) – Emmanuelle de Boysson (Balzac amoureux – Rabelais) Animé par Françoise Laborde

11h00 : Lecture de Marie Nimier La Plage (Gallimard) 11h30 : Café littéraire avec Jérôme Attal, lauréat du Prix L’Île aux livres/La Petite Cour (Les Jonquilles de Green Park – Robert Laffont) – Clément Bénech (Lève-toi et charme – Flammarion) – Laurent Binet (La Septième Fonction du langage – Grasset) – Agnès Ledig (On regrettera plus tard – Albin Michel) Animé Inauguration en 2015 de l’île aux Livres, vendredi 7 par Emmmanuelle de Boysson août, en présence des parrains, élus et organisateurs. 14h30 : Claude Halmos (Savoir (Les Derniers Jours de Mandelstam être. Une psychanalyste à l’écoute des Mercure de France) et de Clémentine êtres et de la société - Fayard) Animé par Célarié (On s’aimera - Le Cherche-Midi) Marie-Madeleine Rigopoulos 17h00 : Café littéraire avec Camille 15h00 : « Réflexion sur la reconsidération Laurens (Celle que vous croyez – Gallimard) du monde à l’aune d’un bien-être animal – Jean-Baptiste Del Amo (Règne animal – et humain » avec Thomas Lepeltier (La Gallimard) - Zoé Shepard (Zoé à Bercy – Révolution végétarienne - Editions Sciences Albin Michel) – Madeleine Chapsal (Brume Humaines) – Thierry Poitte (vétérinaire) – légère sur notre amour Fayard) Allain Bougrain-Dubourg (Il faut continuer Animé par Emmanuelle de Boysson de marcher - La Martinière). Animé par Marie-Madeleine Rigopoulos Informations recueillies par 16h00 : Lecture de Vénus Khoury-Ghata Nathalie Vauchez

S h e pa r d

Dans les coulisses de Bercy Zoé Shepard n’a peur de rien !

Aurélie Boullet se pose les vraies questions, Zoé Shepard en rit à Bercy !

près le succès phénoménal de « Absolument débordée » et de « Ta carrière est finie » (deux opus qui lui ont valu d’être placardisée après que plusieurs de ses collègues se soient reconnus), Zoé Shepard récidive et enfonce le clou ! Elle avait dénoncé les dérives d’une collectivité territoriale lambda et d’une mairie de province ; à présent elle s’incruste à Bercy pour fustiger le manque de cohérence des services administratifs français ! Et si l’incompétence et l’improvisation régnaient aussi à Paris et Bercy ? Ce nouveau livre raconte l’immersion de Zoé Shepard au ministère des Finances, où fourmille une armée de costumes gris affairée à grimper dans une hiérarchie aussi illogique qu’obsolète. Sous la plume à l’humour ravageur et

décomplexé de l’auteur (décidément poursuivie par « Coconne »), se dresse le portrait corrosif d’un monde que la stratégie rend inopérationnel. Parmi les personnages récurrents, on retrouve Don, ce politicien phallocrate et vain, d’abord maire, et dans ce dernier livre devenu secrétaire d’État. Le personnage d’Alix, sa nièce incompétente est également omniprésent. L’éducation bobo en prend aussi pour son grade au travers de Marielle, ou d’Elise, figures contradictoires d’un féminisme actuel de bon aloi. Derrière le ton enlevé, on s’interroge sur la valse de la répartition des portefeuilles ministériels, qui font des élus : « des touristes qui tout comme Najat Vallaud-Belkacem - par ailleurs très compétente - passe du ministère des droits des femmes à celui de la ville et des sports, pour atterrir à l’éducation, le tout en trois ans ! ». Aussi drôle qu’effarant, on comprend mieux avec Aurélie Boullet alias Zoé Shepard, pourquoi les fonctionnaires sont démotivés et les promesses des pontes rarement tenues, quand tout repose sur la couleur du parapheur et de l’étage auquel on le porte. Marie-Victoire Vergnaud Zoé à Bercy - Zoé Shepard - Albin Michel 19,50 €.

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actualité A l a i n

Ma b a n c k o u

Petit Piment nous mène loin sur le chemin de la raison © Hermance Triay 1

Né à Pointe Noire (République du Congo) en 1 9 66, Alain Mabanckou se consacre à l’écriture depuis 1 99 8 avec la parution de son premier roman Bleu-Blanc-Rouge qui lui valut le Grand prix littéraire de l’Afrique noire.

l est aujourd’hui professeur de littérature francophone à l’université UCLA de Californie. Écrivain prolifique, Alain Mabankou est l’auteur de plus de vingt-cinq ouvrages, pour la plupart, couronnés de prix, du roman à la poésie, des essais aux livres pour la jeunesse et sans oublier la musique. Dans Petit Piment, paru en 2015, Mabankou revient en son pays natal et passe en revue, sans complaisance, les travers des hommes, qu’ils soient blanc ou noir, à travers le récit naïf, mais non moins philosophique, d’un enfant de treize ans.

Alain Mabanckou.

J e a n - La u r e n t

Placé dans un orphelinat dès sa naissance, Moïse alias Petit Piment

nous emmène, avec des mots ingénus, au cœur de la misère des laissés-pour-compte, ceux qui dorment dans la rue et qui font leur loi à coups de canif. A la faveur d’une anecdote, le jeune narrateur nous rappelle la puissance des croyances ancestrales contrariées par la religion catholique des pères blancs et comment, dans ce Congo des années 70, les couloirs de son orphelinat se transforment en laboratoire de la révolution socialiste d’un gouvernement balbutiant. La multiplicité des langues et des ethnies ne simplifie en rien les relations humaines. L’autorité du

directeur de l’orphelinat ou du président de la République, l’abus sexuel ancestral dont les femmes sont victimes, la violence et la misère des gamins sans famille, l’humanité nous est magistralement dépeinte dans toute son ambiguïté, avec les mots de l’innocence. L’amitié, la confiance et l’amour inconditionnel de la vie sont les seules forces qui permettront au gamin de survivre, en dépit de la folie et de l’incarcération. Une écriture fluide et évidente qui nous mène loin sur le chemin de la raison. Véronique Hugerot

G r i ss o t

« L’histoire est la construction de l’image du passé »

Mémoires d’encre, c’est le titre qu’a donné Jean-Laurent Grissot à la séance de présentation et dédicaces de son ouvrage.

ean-Laurent est né à Saintes en 1957. Il a fait ses études secondaires à La Rochelle. Après avoir passé une carrière professionnelle dans un grand laboratoire pharmaceutique américain, il vient de prendre sa retraite. Il habite Rivedoux depuis près de 25 ans. C’est un Rétais de cœur. Dépositaire depuis des années d’une collection de courriers et de documents anciens sur l’Ile de Ré, l’idée lui est venue d’écrire un livre afin d’en restituer la mémoire « une et indivisible ». Il se sent responsable de la conservation de ses documents. Une passion de la collection qui incite à la recherche et à l’étude Vendredi 8 juillet, au musée Ernest Cognacq à Saint-Martin-de Ré. Jean-Laurent Grissot a présenté son ouvrage, publié aux nouvelles éditions Bordessoules, et préfacé par Julia Dumoulin-Rulié conservatrice

et directrice du musée. L’auteur a privilégié quatre temps forts : tout d’abord la période révolutionnaire (1789-1795) où il présente une foule d’anecdotes (la fin tragique du célèbre flottais Gustave Dechézeaux, l’histoire d’un postier rétais qui faisait régulièrement disparaitre le terme de « saint » pour nommer son village « Martin en Ré », la vie d’une Franc-Maçonnerie discrète mais très active…). La guerre franco-prussienne est ensuite abordée. On apprend l’histoire du naufrage d’un ballon monté, qui, après avoir quitté la capitale assiégée est venu sombrer entre la baie de l’Aiguillon et les côtes rétaises. Avant les chapitres consacrés aux deux guerres mondiales, JeanLaurent a placé en « intermédiaire » une partie de l’histoire du bagne. Tout d’abord, la présentation emblématique du bagnard cul-dejatte Bernard. Il s’est également

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attardé sur la vie de l’anarchiste Vittorio Pini qui eut pour avocat Maître Fernand Labori le défenseur de Dreyfus et Zola. L’auteur aborde les prémisses du premier conflit mondial, puis l’enfer de la Grande Guerre jusqu’à la libération des prisonniers allemands en 1919 et fournit un ensemble de neuf « L’Ile de Ré, fragments d’histoire à travers quatre cartes postales inédites. périodes mouvementées » Le lecteur est plongé, à Nouvelles éditions Bordessoules - 39 €. la fin du texte, dans les travail de deux longues années, années noires de l’occupation : propose un volume de 336 pages, les Allemands occupent l’Ile le 23 offrant 600 illustrations et plus de juin 1940. On apprend que le pre300 documents scannés. Son souci mier acte de résistance a lieu très est de préserver et transmettre cette peu de temps après : le 17 août, fameuse mémoire d’encre aux généla ligne téléphonique reliant Saintrations futures. Il prépare un second Martin-de-Ré au Bois-plage et à La ouvrage qui devrait paraître au début Couarde a été sabotée (sectionnée) de l’année 2017 et sera présent au par des Rétais rebelles à la présence salon rétais « l’île aux Livres ». de l’occupant. Jean-Laurent Grissot, après un Jacques Buisson

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actualité O f f r e

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t r a n sp o r t

e s t i v a l e

« RespiRé avec l’Électromobilité » C’est décidé, cet été, l’île de Ré ce sera sans ma voiture ! Quand on est Rochelaise et qu’on veut quitter le continent pour venir profiter de la douceur de Ré, autant se libérer de son véhicule.

epuis le 6 juillet et jusqu’au 31 août, l’offre estivale du réseau « Les Mouettes » dans l’île de Ré se plie en quatre pour proposer un large panel de transport « propres » en déployant une flottille de 15 véhicules électriques. Le produit de l’Écotaxe Cap’Ré instauré en 2012, en partenariat avec la Communauté des Communes de l’île de Ré et le Département, a été affecté en partie à cette mise en service pour s’engager sur des projets environnementaux. Soit au passage, une réduction de 56 tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère dont se réjouit Patrick Mignucci, président de la société B.E.Green qui accompagne le développement de l’électromobilité en proposant la location de ses véhicules électriques aux collectivités. Les dix communes rétaises se réjouissent de contribuer ainsi à préserver l’environnement de l’île. Une offre de transport estivale complète Un formidable réseau de transport en commun éco-citoyen dont Gisèle Vergnon, conseillère départementale et maire de Sainte-Marie de Ré ne tarie pas d’éloges, « je suis fan » ditelle. Un réseau qui s’adapte à tous les besoins de l’île de Ré et ceux du continent, pour la rejoindre. Que vous soyez à la gare de La Rochelle, sur la place de Verdun ou à l’aéroport, le déploiement de toute une combinaison de trajets et de véhicules (bus et navettes) est prêt à vous transporter de l’autre côté. Pour franchir le pont, vous avez le

choix de le faire à pied, à vélo, mais aussi, pour un euro seulement, de prendre une navette électrique dont la fréquence en moyenne, est toutes les 10 minutes dans un sens comme dans l’autre. La La navette RespiRé peut se faufiler dans les ruelles étroites. voiture restée sur le parking du Belvédère, il suffit incite elle aussi, à « bouger malin ». d’emprunter la navette facilement L’offre proposée nous fait oublier reconnaissable, qui peut même la voiture ! La gamme tarifaire est accueillir votre vélo, certaines sont attractive, des forfaits existent aussi équipées de remorques prévues à à l’année comme pour le Pass’Esprit cet effet. Libre, un pass spécial moins de 26 Quelques minutes plus tard, à ans pour voyager en illimité toute Sablanceaux, l’arrivée se fait devant l’année pour 30 euros… Sans oublier la Maison de la Mobilité, inauguque durant les Francofolies, les fesrée en juin dernier, Patrice Raffarin, tivaliers résidants sur Ré peuvent, maire de Rivedoux déclarait à propos pour 5 euros obtenir un retour vers de la pointe où elle est implantée : l’île jusque tard dans la nuit. « Ce site doit être exemplaire, c’est la première vue en arrivant sur l’île ». Innovant et unique Il est vrai que c’est accueillant, Cette année, une expérimentation c’est là qu’on vous informe sur la unique dans le département, avec la meilleure façon de vous déplacer mise en place d’un système de billetsur l’île et de la parcourir dans sa terie léger à bord des navettes. Pour totalité. Pas moins de 14 navettes optimiser les trajets des voyageurs et le de village gratuites, desservent les travail des chauffeurs, UBI Transports communes, 7 sont 100% électriques a mis au point un logiciel expérimenté et 7 autres thermiques, à l’intérieur, sur le réseau rétais. La navette est géoun emplacement réservé aux perlocalisable, un Smartphone à bord de sonnes handicapées. chaque véhicule devient compagnon « Vélo’Mouettes en Ré », c’est 3 de route du chauffeur : il permet de circuits sur 100 km d’itinéraires suivre en temps réel l’ensemble des cyclables pour un euro. La Diabline navettes, leurs taux de remplissage, du Bois-Plage et de Saint Martin

les éventuels problèmes de circulation, de recueillir des informations et d’en apporter. Une avancée technologique pour améliorer le service, anticiper, être en contact direct avec la régie et pouvoir informer les voyageurs. Des QR Codes apposés aux arrêts et dans les véhicules, permettent de recevoir sur les mobiles, ces mêmes informations. Une nouvelle technologie qui relie et permettra même d’éditer à bord les titres de transport. José Esteves, directeur de La Flotte Kéolis pour le réseau « les Mouettes », se dit être un « heureux transporteur ». Alors oui, laissons-nous transporter, oublions notre voiture pour mieux Respi’Ré. Valérie Lambert

Les nouveautés 2016 5 allers-retours sur l’île au départ de l’aéroport de La Rochelle, une nouvelle navette à Saint-Martin, deux nouveaux types de véhicules en test, un urbain, l’autre hybride, la présence d’un véhicule équipé de wifi (Une connexion qui risque peut-être de « déconnecter » les passagers du paysage…) A savoir : Pour l’été 2015 : 12,2% d’augmentation de fréquentation pour les navettes du pont. Pour les navettes de village l’évolution est de 117,5% et pour celle de Vélo’Mouettes de 208,4%. Consultez l’offre estivale complète, les horaires, les tarifs sur www.realahune.fr, dans notre rubrique Infos pratiques.

A m é n ag e m e n t

L’aéroport La Rochelle-Ile de Ré se tourne vers l’avenir ! La plate-forme poursuit son développement, en ligne avec le succès du département récemment désigné destination touristique préférée des Français.

l aura fallu douze années de travaux et 3,6 millions d’euros HT pour aboutir à l’inauguration du vendredi 8 juillet devant un parterre d’élus et partenaires venus visiter les nouveaux aménagements de l’aéroport. Avec actuellement cinq compagnies aériennes (principalement des low cost : Hop, Easyjet, Ryanair, Flybe et Cityjet) et treize lignes desservies, l’aéroport a vu transiter 216 970 passagers en 2015. Il y a vingt ans ils étaient 40 000… Depuis sa création après guerre, la liaison aérienne vers La Rochelle a connu bien des rebondissements. Tantôt très fréquenté, parfois boudé, le site est à présent dimensionné pour accueillir une clientèle exigeante et majoritairement étrangère (une manne de 32 millions de dépenses enregistrées l’année dernière). Le parking a été agrandi avec création d’un espace loueurs de véhicules (240 places), et les accès facilités. On peut désormais se

restaurer sur place grâce à l’enseigne Trib’s (groupe Lagardère) qui fait aussi office de presse et de boutique. L’ensemble, ossature bois, est élégant et rappelle les codes de la région. Les bureaux ont également été rénovés pour accueillir les services techniques et administratifs. Quant à l’offre de service, les distributeurs de billets ainsi que le concept « last minute » en salle d’embarquement viennent agrémenter le confort des passagers, de plus en plus nombreux au-delà des frontières à plébisciter les saveurs de notre terroir. De nouvelles destinations en perspective Lors du discours d’inauguration, le maire de La Rochelle Jean-François Fountaine rappelait que « l’aéroport n’est pas que celui de La Rochelle et de l’île de Ré. C’est celui d’un territoire beaucoup plus vaste qui comprend le Sud de la Vendée, l’Aunis et le Rochefortais », soit un bassin de 500 à 600 000 habitants

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qui se situe sur un territoire relativement enclavé à l’extrémité nord de la Nouvelle Aquitaine. Si l’Espagne, l’Allemagne, Les Pays-Bas et l’Italie sont d’ores et déjà en ligne de mire des objectifs 2017, c’est aussi le marché français que vise la direction de l’aéroport avec pour mot d’ordre le désenclavement des L’architecte David Rechatin a réalisé ce nouvel zones de la région exclues ensemble en bois. Au premier plan, le restaurant du réseau autoroutier Trib’s fait aussi boutique et presse. ou mal desservies par la trafic étant constituée de touristes SNCF (qui finalement ne nous offrira qui séjournent sur l’île). pas la liaison grande vitesse vers Après deux mandats consacrés notamParis). Pour atteindre les 300 000 ment à accompagner la modernisapassagers espérés l’année protion de l’aéroport pour que rayonne chaine, Robert Butel, Président de la région, Robert Butel annonçait la CCI de La Rochelle, soulignait la probable création d’un syndicat combien à l’aube de cette nouvelle mixte auquel l’île de Ré participeère qui s’ouvre pour l’aéroport, rait pour la future gouvernance de au-delà du Département, l’appui de l’aéroport. la Région et le soutien de l’île de Ré Marie-Victoire Vergnaud est nécessaire (une bonne part du Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

actualité A n i m a t i o n s

Un avant-goût des Festivités d’été à La Flotte

’est début juillet que le coup d’envoi de ces festivités a été donné. Durant un peu plus de deux mois, de nombreux concerts, spectacles, animations… se succèdent sur la scène installée sur le Port de La Flotte et aux alentours. En point d’orgue : le spectacle Pyromusical de la Saint-Laurent le 14 août. Chaque été, La Flotte propose un spectacle pyromusical qui attire des millers de spectateurs. M a r y s e Va n o o s t , et musicale sur le site pittoresque & Lili Popi » (7 août), des clowns, adjointe au Maire et responsable des arcades du marché médiéval. de toutes les animations de la com« Les Barthos » (21 août). En nouveauté pour 2016 : un hommune nous a présenté les nouveaumage à la chanteuse Barbara par tés et moments clés de cette saison. Le thème de « les Gueules de Nuit » (26 juillet), Depuis le 9 juillet et jusqu’au 31 la « Belle Epoque » un concert de chanteurs Basques août, chaque soir dès 21h le Port Dimanche 14 août se déroulera le « David Olaïzola et ses compas’anime. spectacle Pyromusical de la Saintgnons » (2 août), 4 spectacles dédiés Top départ à ce marathon festif, le aux enfants, du cirque organisé par Laurent… Dès 15h, vous atten8 juillet dernier avec l’organisation Ophidie Circus (10 juillet), rire et dra une exposition de voitures du repas du Marché. Il permet aux gaieté avec Romain Fantaisie Show des années 20 sur le Cours Félix producteurs locaux de faire goûet son spectacle de ventriloque (13 Faure. Puis à 20h45, ce sera le ter leurs spécialités aux estivants juillet), le spectacle « Mary Poppins départ du défilé de voitures dont dans une ambiance très conviviale

F e s t i v a l

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Comme chaque été, la commune de La Flotte a mis « les petits plats dans les grands » pour proposer en juillet et en août un programme de festivités très attractif. les occupants seront vêtus en costume d’époque. A 21h, le spectacle « Moulin Rouge » avec la présence d’une troupe de French Cancan et de 23h à 23h45, le feu d’artifice pyromélodique sur le thème « chansons, opérettes et opéras » de la « Belle Epoque ». attireront – comme chaque année - des milliers de curieux et de fans pour cette soirée exceptionnelle. La saison se clôturera doucement avec tout d’abord le repas de fin de saison de l’ensemble des commerçants sur le Port le 3 septembre, puis le rassemblement du Club Porsche avec la présence de 150 voitures de différents modèles, et enfin la revue de danse musicale brésilienne « Batida » en soirée le 10 septembre. Florence Sabourin

Pour en savoir plus : www.iledere.com www.laflotte-iledere.fr et Office du Tourisme de La Flotte, Quai de Sénac

R é

Des auteurs de BD de renom à ciel ouvert ! La 6ème édition du festival de BD se tiendra le 7 août prochain de 10h à 19 h sur le passage de l’îlot de Saint-Martin.

a date reste la même, année après année, précise Olivier Poirier, président de l’association organisatrice Bulles de Ré, afin que les amateurs la mémorisent aisément. Un site idéal C’est le seul festival de BD en plein air ancré directement sur un port, ce qui n’est pas pour déplaire aux dessinateurs et auteurs ainsi qu’aux nombreux visiteurs, proches de dix mille en 2015, qu’il rassemble chaque année. Le port étant

accessible à tous, la fréquentation s’avère multigénérationnelle, elle est composée de fervents amateurs comme de promeneurs. L’association Bulles de Ré, avec le concours de la commune de Saint-Martin qui met le lieu à sa disposition et du Lions Club pour la logistique, réunira cet été une quinzaine d’auteurs ou d’illustrateurs de BD. La renommée n’empêche pas la proximité Les

afficionados

pourront

RETROUVER L’ENVIE Un jour de flemme, un jour de pluie ou de découragement, un jour comme ça, venez retrouver l’Envie ! L’Envie de créer, avec tout et n’importe quoi, du bois, de l’argile, des pochoirs, de la peinture aussi bien que de la laine, du carton ou du tissu. L’Envie de redonner un sens à votre journée à partir d’une réalisation concrète grâce à l’équipe expérimentée d’États d’Esprit. Difficile de définir la fonction économique de ce magasin-atelier avec précision. C’est un lieu où vous pourrez peindre, bricoler, inventer, recycler, réparer ou transformer des objets et surtout retrouver le vivant en vous. Écoute garantie. Embarquement du mardi au samedi, de 15h à 17h, sur rendez-vous.

ÉTATS D’ESPRIT

14 av du Mail - 17670 La Couarde sur Mer -

05 46 41 83 15 - www.etats-desprit.fr

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rencontrer leurs auteurs préférés dont beaucoup sont devenus des habitués de Bulles de Ré. Le festival fera la part belle aux dessinateurs locaux tels Jacques des Portes (La fille et le puma), Frédéric Brémaud dit Brrémaud (Les trésors de l’île de Ré) ou Olivier Jolivet, illustrateur de La brigade du rail. L’incontournable André Chéret, auteur depuis 1969 de la célébrissime BD Rahan, sera, comme l’an dernier présent au festival. Pour la première fois cette année, Maliki nous fera la joie de sa participation. On annonce également : Crisse, le parrain du festival, Barbara Canepa (Sky Doll), Stan Silas (Biguden), Fanny Lesaint (Victorine), Polpino (Alban Dmerlu), Kérascoët, (Donjon, Miss pas Touche), Guillaume Bianco ( Billy Brouillard, Zizi), Luc Turlan (Dandy, l’âne en culotte), Olivier Roman (Les fables de l’Humpur, Harry Dickson) et un invité de dernière minute en la personne de Jean-Yves Mitton, 80 albums à son actif dont Mikros et Quetzacoat. Ce sera un véritable événement, les dessinateurs se plieront tous à une dédicace en direct (plus exactement un dessin original), qu’ils soumettront ensuite aux enchères, en présence du Professeur Jean-Marie Piot, au profit de la Ligue contre le

L’affiche « Bulles de Ré ».

cancer, principalement en faveur des enfants malades. Au festival de la BD de l’île de Ré, votre participation compte aussi pour beaucoup, faîtes du cosplay : venez vêtu du costume de votre héros préféré et vous recevrez un cadeau surprise… Alors « à vos BD moussaillons ! » Véronique Hugerot

Plus d’information sur le site : www.festival-bd.com

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nautisme A pp r e n t i ssag e

Des écoles de voile dynamiques ! Ré à la Hune vous propose un petit tour d’horizon des écoles de voile de l’île de Ré, qui proposent de nombreuses activités, l’été et souvent toute l’année, pour petits et grands, depuis l’apprentissage de la voile jusqu’au kitesurf, en passant par des cours de natation ou de stand up paddle.

Le Centre Nautique Couardais du Goisil années quatrevingt initie un projet de base nautique sur cette zone de marais de La Couarde. Le site, seulement bordé par la piste cyclable est magnifique et l’ambiance très familiale. L’effet bassin sans doute ! Alors que des demi-moussaillons Le bassin permet une navigation en toute sécurité. bataillent vaillamment avec la voile, les parents tels n trente cinq ans le club a des supporters, crient au ras du pondéjà formé plusieurs génératon leurs encouragements ou protions de marins. Perdu dans les marais salants du nord de La diguent les conseils qu’eux-mêmes Couarde l’institution continue de ont reçus petits. sévir et reçoit en saison quelques Dériveurs, catamarans, planches à cent cinquante enfants par jours ! voile valsent à portée de vue, sur C ’est Jean Baudouin, à l’époque une mer forcément bienveillante conseiller municipal, qui dans les puisque contenue. Des critères

de sécurité qui permettent aux enfants d’apprivoiser les sports nautiques dès l’âge de cinq ans. La convivialité avant tout Du coup, entre les familles à terre et les jeunes en mer, le club fourmille en permanence, même à l’année. Parmi les inscrits hors saison, une quarantaine pratique la spécialité du Goisil : la planche à voile ; très en vogue à l ‘époque de Jenna de Rosnay on n’en voit guère plus en mer, pourtant « la fréquentation est stable depuis vingt ans » assure le président Goulven Contal, dont l’équipe de moniteurs est entièrement constituée d’anciens élèves rétais. Au sein des équipes encadrantes sont nommés des « sous-moniteurs », ravis d’accompagner les débutants. Là encore, Il s’agit d’élèves à l’année qui ont atteint

un niveau suffisant pour participer à l’entraînement des nouveaux venus. Les nombreuses compétitions qui se disputent même en hiver permettent d’ailleurs à un certain nombre d’entre eux d’accéder aux championnats de France ! Parmi les atouts du club, une particularité ajoute à la convivialité du lieu : tous les stagiaires peuvent naviguer gratuitement sous surveillance de 13h à 15h30 sur le bassin. Marie-Victoire Vergnaud

www.cncg.fr Route de Goisil, 17670 La Couarde-sur-Mer

05 46 29 82 40 Stage d’une semaine : 130€ (les jeunes de l’île bénéficient d’un tarif très préférentiel)

Le Club Nautique des Portes

tabli en bordure de la plage du Gros Jonc, le CNP profite d’un cadre unique et de locaux fonctionnels, et une antenne s’installe plage de la Loge en juillet et août. Il est ouvert depuis 1966 du 1er mars à la mi-novembre et fête cette année ses 50 ans. Le CNP est affilié à l’EVF et labellisé FF Voile. Depuis 2002, le directeur Youri Mosio veille à son bon fonctionnement, ce qui exige sérieux et rigueur. En pleine saison, ce ne sont pas moins de dix moniteurs qui sont nécessaires pour l’encadrement d’une centaine de stagiaires par jour. Alors, qu’il s’agisse des combinaisons, des harnais de sécurité, des

planches ou des embarcations, rien n’échappe à sa méticuleuse vigilance, le matériel est constamment entretenu ou remplacé, sécurité oblige ! Avec son plan d’eau orienté à l’Est, ce qui est fort rare, le CNP jouit d’une côte bien abritée des vents dominants et de la houle, propice à l’apprentissage de la voile. Les disciplines s’organisent en stages hebdomadaires collectifs, en cours privés et en location de matériel. Pour les stagiaires, deux niveaux au choix : initiation

Une session de perfectionnement.

(pratiquée le matin, le vent étant plus faible) ou perfectionnement. A partir de 6 ans, chacun trouve le plaisir d’aller sur l’eau avec la voile qui lui convient. Optimist pour les

6 à 8 ans (sur un marais sécurisé) ou dériveurs et catamarans : Hobie Cat, Topaz 12, TK Cata (avec spinaker), TopCat (pour adultes), ou encore windsurfs, stand up paddle et kayaks de mer. Et pour la première année : kitesurf. La chasse à l’étrave, traditionnelle régate du CNP organisée chaque été depuis plus de quinze ans, aura lieu cette année le 7 août et rassemblera de 20 à 30 propriétaires de catamarans. Véronique Hugerot

Renseignements sur le site :

www.cnportes.org

Le CNAR, une tradition de la voile bien ancrée un club, il est labellisé EFV (école française de voile) ce qui implique des contrôles rigoureux et réguliers du matériel, des équipements, des moniteurs et de la Cours de voile sur Optimist. pédagogie. Le CNAR offre à e Club Nautique d’Ars en Ré, ses stagiaires le plan d’eau idéal du formé en association, a vu Fier d’Ars, dispose pour ses membres le jour en 1955, un an avant d’un club-house situé sur le port et celui de La Rochelle, il fut le premier assure, en été, une permanence à club de voile du département. la plage de La Conche. Alex Terrier, Ouvert à l’année pour les scochef de base, veille depuis 16 ans laires, c’est à la fois une école et sur le club ainsi que sur ses élèves.

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 0 j u i l l e t 2 0 1 6 | N ° 1 4 0

Une activité diversifiée Entre les leçons de natation (en piscine), les premières prises de contact avec la voile sur Optimist (en marais sécurisé), les sorties sur dériveurs : 420, Cata junior, Hobbie Cat, Topaz 14 ou 16, le paddle (SUP) ou la planche à voile, les propositions couvrent les attentes des plus exigeants. Ces activités sont dispensées sous forme de sessions de trois à cinq jours, de leçons privées ou de location de matériel. Les stages sont encadrés par deux moniteurs diplômés d’état assistés de huit moniteurs fédéraux. En été jusqu’à neuf stages par semaine sont coordonnés, soit une

fréquentation de près de mille personnes par an dont 75 % sont des jeunes entre 5 et 14 ans. Le CNAR organise chaque année plusieurs événements. En avant saison, une régate interclubs, pour les jeunes de 7 à 16 ans avec six rencontres et une finale départementale. En juillet et en août deux Rallies du Fier (pour tous bateaux propulsés à voiles ou à avirons), la Tofinou Atlantic Cup (anciennement la Blue Wind Cup), et enfin le championnat du monde de Cazavant, dériveur emblématique d’Ars-en-Ré. Véronique Huguerot

Renseignement www.cnar.fr

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nautisme

Le Centre Nautique et de Plein Air La Flotte-Rivedoux

e CNPA fête ses 50 ans ! Créé en 1966 par le maire de La Flotte, Guy Margotteau, le Centre présidé par Stéphane Jung, n’a jamais cessé de se développer en cinquante années. Permanent depuis 1997, Hervé Boucher, le chef de base, a accompagné cette évolution et peut compter sur le professionnalisme de son équipe, Jean-Philippe, Jérôme et Jordan (Rivedoux), épaulé par une quinzaine de saisonniers, pour encadrer les nombreuses activités des bases de La Flotte et de Rivedoux qu’il gère. Ouvert de mars à septembre, le CNPA est labellisé école française de voile (FFV-AFNOR) et agréé ministère des sports. Avec un parc de 80 bateaux et les plans d’eau de la Flotte et de Rivedoux, le CNPA offre une navigation en toute sécurité entre Ré et le continent. Voile, catamaran de sport, catamaran de croisière, dériveur, permis côtier, apprentissage de la natation, planche à voile… il propose des prestations diversifiées, cours privés en petits

Pierre Boulbin avec ses stagiaires.

groupes, stages de formation, prestations à la carte, location de matériel… Le programme est accessible sur internet pour faire un choix adapté à ses besoins. Moussaillons, juniors, adultes trouveront facilement l’activité et le calendrier qui conviendra, en fonction de leur souhait et de leur niveau de pratique, débutant, intermédiaire ou expérimenté. Le label « Ecole française de voile » garantit cinq points qualité : encadrement, pédagogie, matériel, sécurité et accueil. Les

La Cible voile, école de voile et kitesurf l’une des spécificités de cette école de voile, est aussi d’être une école de kite surf à part entière qui entraîne à l’année douze jeunes espoirs rétais pour les préparer aux compétitions nationales et internationales. Selon votre niveau, votre âge et vos envies, vous pourrez opter pour des cours collectifs ou particulier, stages, initiation/ découvertes, locations, raids… à partir de 8/9 La Cible Voile comporte une équipe de cinq moniteurs. ans pour les enfants et jusqu’à 77 ans ! itué sur la plage de la Cible à Une équipe de cinq moniteurs Saint-Martin, cette école de encadrant permet d’accueillir 40 à voile affiliée FFV (Fédération 50 personnes en même temps. En Française de Voile) et FFVL fonction des marées, les activités (Fédération Française de Vol ont lieu le matin ou l’après-midi Libre), dirigée par le dynamique et s’adaptent deux heures avant Florent Renard, propose une offre la basse mer et deux heures après. multi-activité unique. On vient juste avec un maillot de Catamaran, planche à voile, bain, tout l’équipement nécessaire wakeboard, ski nautique, bouée à chaque discipline est prêté par tractée, stand up paddle, canoë, le club. foil… ainsi qu’un voilier habitable Florence Sabourin amarré au Port de Saint-Martin avec lequel sont dispensés des cours de navigation comme les manœuvres, la cartographie… en 2h, en Pour tout renseignement, demi-journée ou à la journée. inscription, réservation et tarifs Sans oublier le kite surf. Trois monicontactez le 06 35 90 41 81 teurs dédiés pour cette discipline www.iledere-nautisme.com très en vogue qui attire de plus en A noter aussi le club est bilingue. plus d’adeptes sont présents pour la saison estivale et à l’année. Car

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locaux sont spacieux et comprennent bureau, salle de réunion, voilerie, vestiaire, douche, hangar à bateaux. Et l’équipe entretient la convivialité et facilite la mise en confiance indispensable pour un bon apprentissage ou un perfectionnement. Côté pôle compétition, un titre de Champion d’Europe jeune en F18, de vice-champion de France et 3ème aux championnats du monde SL16 en 2015 s’inscrivent au palmarès du club. Paul Melo, licencié au club, est actuellement engagé

sur le Tour de France à la voile. Le CNPA est aussi impliqué dans la voile scolaire. Fidèle à l’esprit associatif et à sa tradition de convivialité, le CNPA La Flotte-Rivedoux réunira le 30 juillet, un maximum de licenciés et partenaires pour une petite navigation sympathique entre « anciens » et « membres actuels », avant de se retrouver autour de la bonne table du Café de la Plage, à Sablanceaux. Histoire de revivre ensemble cette belle aventure maritime et les temps héroïques dont se souvient aussi Guy Quenton, précurseur de l’école de voile à Rivedoux-Plage... il y a fort longtemps ! Michel Lardeux

CNPA île de Ré Ecole de voile sur La Flotte et Rivedoux Base nautique - B.P.20 17630 La Flotte Tél 05.46.09.50.57 - Site : http://www.iledere-voile.com/

n o u v e a u t é

Nouveauté chez MULOT, ARKAL 630

es ETS MULOT vous proposent une nouvelle gamme d e b a t e a u x « Ty p e OPEN » baptisée ARKAL. Bien sûr en plusieurs dimensions, ces coques rapides sont proposées en version plaisance ou professionnel. De nombreuses options (taud, guindeau, sellerie, etc) complètent l’équipement de série permettant aux clients de configurer et de personnaliser leur propre projet. La fabrication de la coque est en aluminium marin de forte épaisseur, identique aux barges professionnelles construites par le chantier naval MULOT depuis 20 ans qui ont fait toute sa réputation. Un bateau de démonstration est disponible pour réaliser des essais

en mer. N’hésitez pas à les contacter pour réserver votre journée d’essai.

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loix à la hune Avec Loix, Ré à la Hune poursuit sa série d’articles sur la vie économique et l’attractivité commerciale de chaque commune V i e

é c o n o m i q u e

Loix, le petit village qui a tout d’un grand ! Loix aujourd’hui, c’est l’histoire d’un projet « politique » mené entre 1995 et 2015, pour faire revivre une commune alors moribonde. « Autosuffisant » dans le sens où tous les commerces alimentaires y sont représentés et ouverts à l’année, Loix se caractérise aussi par sa vraie vie de village, gaie et colorée. La mairie est refaite en 2003, l’école réaménagée, avec création d’une crèche et d’un accueil de loisirs, ouverts toute l’année, y compris en saison. Côté logements, indispensables pour élever le niveau de population à l’année, trois premiers sont créés au-dessus de La Poste. L’ensemble des travaux sont réalisés avec 80 % de subventions, ce qui fait que les loyers qui reviennent à la mairie couvrent les emprunts. Les loyers des douze commerces, des trois logements et les droits de place du marché représentent des recettes annuelles de 150 K€. L’ensemble des travaux de réaménagement de Loix auront été entièrement payés en 2018.

La halle de marché abrite six commerçants en saison, le banc des fruits et légumes est ouvert toute l’année.

e maire, Lionel Quillet, explique ce projet construit, réfléchi et mené à terme. Quand il est élu en 1995, il reste six commerces sur la commune et cinq artisans, des activités agricoles faibles et une menace de fermeture de l’école et de la Poste. Le camping perd quant à lui un million de francs (150 K€) par an. Avec 550 habitants, Loix est très en dessous du seuil critique permettant le maintien d’une vie à l’année et l’ambiance y est alors tendue. Un projet complet en 4 phases « J’ai tout reconstruit au travers d’un projet que j’ai présenté aux Loidais en 1997, au travers d’une lettre ouverte, alors que j’allais être mis en minorité au Conseil municipal, ce projet m’a permis de

basculer dans la majorité, en obtenant 8 voix contre 7. Les Loidais ont adhéré à mon projet ». Ainsi, le maire obtient un moratoire de deux ans pour l’école, grâce au projet de revitalisation qu’il présente à l’Education Nationale, et lance la première étape ce celui-ci. Le marché est une priorité et il est décidé que tous les commerces doivent appartenir à la mairie, pour garantir une offre alimentaire complète et diversifiée. Douze commerces avec des baux spécialisés sont créés, si les commerçants revendent ils doivent le faire dans la même activité ; s’il n’y a pas de repreneur dans cette activité, le conseil municipal statue. La Poste est de son côté refaite, et un DAB (distributeur automatique de billets) est installé, essentiel pour une vie économique.

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Une offre alimentaire complète toute l’année Ce sont aujourd’hui six commerçants qui officient sous la halle du marché (dont le banc des fruits et légumes présent à l’année), douze magasins ouverts quasiment à l’année, comprenant au plan alimentaire une boucherie, une poissonnerie, une boulangerie, des produits italiens et pizzas, un bar-restaurant, une presse, complétés par 50 camelots, ouverts tous les jours d’avril à septembre. Le marché ouvre aussi l’hiver, les mardi, vendredi et samedi. Le restaurant La Route du Sel, dont les murs appartiennent aussi à la mairie a été rénové. Seuls deux commerces sont indépendants : l’épicerie SPAR et le magasin de décoration & antiquités. S’il n’y a pas de pharmacie sur Loix, celle de La Couarde à 2,5 km, livre les médicaments sur Loix pour les personnes

ne pouvant se déplacer, et l’infirmière de La Couarde assure tous les soins à domicile sur Loix. 40 logements soit 15 % de la population La construction de logements est déterminante dans ce projet d’ensemble : en plus des trois premiers au-dessus de la Poste, la mairie en construit cinq, puis deux programmes sont confiés à Habitat 17 : l’un de sept logements en 2003, l’autre de 21 logements livrés en 2016 et qui viennent tous d’être attribués (lire l’encadré). L’ensemble des quarante logements sociaux représentent ainsi 115 habitants à l’année, dont 45 enfants et permettent de porter la population permanente autour de 800 personnes, au-dessus du seuil des 700 nécessaire pour maintenir une vie à l’année. C’est ainsi 15% de la population qui est stabilisée à Loix. La troisième phase importante de ce projet a concerné le Village Artisanal du corps de Garde, à partir de 2007. Un hectare sur les trois sont occupés par des activités publiques : ateliers techniques et complexe sportif, tandis que 22 activités artisanales et commerciales se sont progressivement installées depuis 2007. Il reste aujourd’hui un seul terrain, qui accueillera deux nouvelles activités. Ce sont ainsi 80 salariés qui travaillent sur le village artisanal (dont la moitié à l’Atelier Quillet), avec quelques « locomotives », comme, outre l’Atelier, Planète Sports & Loisirs ou l’Institut de beauté Carole, sans oublier l’Abeille de Ré, qui drainent des habitants et vacanciers de

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loix à la hune

Village artisanal - Loix en Ré 06 47 90 79 65

Les douze commerces de la place apportent une offre principalement alimentaire complète à l’année.

Des activités du terroir dynamiques

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La quatrième phase a concerné le camping, proche de la faillite en 1993, alors géré par la mairie, et qui a été redynamisé par celle-ci avant de le mettre en gestion auprès d’un privé à partir de 2012, F l o w e r Camping. Constitué de 200 emplacements, d’un bar-restaurant et d’une piscine, il héberge environ 1000 vacanciers, contribuant au dyna22 activités artisanales et commerciales officient au misme écoVillage Artisanal et commercial du corps de Garde. nomique et verse chaque année un joli loyer une bonne partie des terres agride 200 K€ à la Commune, grâce coles où il produit légumes Bio, à une négociation rondement pomme de terre et primeurs, un menée… L’arrivée d’un hôtel était bâtiment agricole a été construit, aussi indispensable, car sans hôtel, et un producteur de plantes aropas de classement ni de droits de matiques, Gilles Perrin (Estancia Bel mutation. C’est ainsi que Fleur Air) s’est récemment installé. Pour de Ré a été accueilli sur la comla vigne, un partenaire Couardais, mune, offrant dix huit chambres travaille sur Loix. Quinze sauniers,

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Côté activités agricoles, seuls 13 % du territoire de Loix d’une superficie totale de 670 hectares sont construits, les terrains agricoles représentent 30 % des 87 % d’espaces naturels. Francis Vion occupe

av o

Une capacité d’hébergement touristique de 3600 personnes

/vacancesalamer17

et portant, avec les trois chambres d’hôtes et les meublés à 3600 la capacité globale d’hébergement de Loix.

Retro

partout. Beaucoup d’artisans d’art sont aussi installés. Il est à noter qu’en plus des quatre artisans du BTP installés là, quatre autres sont dispersés dans le commune.

• Boutique loix & savons et Institut de beauté L&S Rue de Citeaux (à l’angle de la rue de Sully) 17410 ST-MARTIN DE RÉ Tèl. 05 46 09 21 41

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loix à la hune

CARNET D’ADRESSES de loix

rayonnement sur toute l’île de Ré et au-delà. Nathalie Vauchez

13 chemin du Corps de Garde - Village Artisanal 17111 loix 05 46 29 66 71 - www.planete-sports-loisirs.com

Les 21 logements « sociaux » de Loix ont tous été attribués à des Rétais Les 21 logements, pour lesquels plus de 100 demandes ont été reçues, viennent d’être tous attribués juste avant le 14 juillet, les heureux bénéficiaires ont été prévenus par courrier. Tous ont été attribués à des Rétais. « C’est pour cela que nous passons systématiquement par Habitat 17 (NDLR : une émanation du Département), cela nous permet d’avoir la main sur l’attribution des logements, nous a expliqué » Lionel Quillet.

Village Artisanal 17111 loix 06 47 90 79 65 - Facebook : vacancesalamer17 /vacancesalamer17

6 chemin du Corps de Garde - Village Artisanal 17111 loix 05 46 29 43 36 - www.toko.fr Chemin du Corps de Garde - Village Artisanal 17111 loix 05 46 67 74 65 - www.savonneriedere.fr 3 chemin du Corps de Garde - Village Artisanal 17111 loix 06 07 27 18 90 - mail : mheraudeau@aol.com

animations de loix JUILLET Vendredi 22 Marché gourmand et concert à partir de 18h Samedi 23 Musique en Ré - Concert gratuit en plein air à 21h30 Dimanche 24 Tournoi de Pétanque du Cochonnet Loidais à 13h30 Spectacle Amusette Equestre - Allure et Mesure 20h Lundi 25 Spectacle Amusette Equestre Allure et Mesure 20h Mardi 26 Spectacle de contes «L’ourson de mon enfance» 11h Mercredi 27 Spectacle face à la mer «Les Crapauphiles» 17h Jeudi 28 Théâtre de marionnettes «La Reine des Etoiles» 11h 29/07 au 05/08 Exposition de Janine Nelson Vendredi 29 Atelier d’art pour les enfants avec Han Pelloquin 10h30 Pique-Nique et Concert sur la Plage du Grouin 19h

P r o j e t

AOûT Mardi 2 Balade contée «Les Bergers» Port de Loix 19h Mercredi 3 La fête du port : dévasage 11h30 et course dans la vase 12h Jeudi 4 Théâtre de marionnettes «Le paradis des Jouets» 11h 5 au 12/08 Exposition de Pich Vendredi 5 Atelier d’art pour les enfants avec Janine Nelson 10h30 Tournoi de Pétanque du Cochonnet Loidais à 17h Samedi 6 La nuit des étoiles avec Ré Astronomie 21h30 Mardi 9 Spectacle de contes «Andersen» 11h Vendredi 12 Loto décalé et convivial Lundi 15 20ème Journée des Peintres 8h à 19h 19 au 26/08 Exposition d’Helene Dessale Vendredi 19 Théâtre de marionnettes «Le roi carnaval» 11h Mardi 23 Spectacle de contes «Petit poisson...» 11h

p é d ag o g i q u e

A r s

e t

Village artisanal - Loix en Ré 06 47 90 79 65

dix ostréiculteurs (avec cabane) et trois activités équestres : Manu Bigarnet (voltige et spectacles), Les Chevaux de Loix (centre équestre de formation) et centre de compétition Longy, contribuent au dynamisme de la commune. La révision du PPRL n’impacte pas les activités économiques de Loix, selon le Maire, puisque ni le Village Artisanal, ni le centre-bourg ne sont concernés par les cartes d’aléas de l’Etat. Cerise sur le gâteau, Loix, au travers de son désormais bureau de tourisme et de plusieurs associations, propose de multiples animations toute l’année, plusieurs d’entre elles ayant même un

SEPTEMBRE 02 au 09/09 Exposition de Denis Delalle Samedi 17 Journée du patrimoine : Visite du Clocher de Ste Catherine avec les Greeters à 10h Sont proposés aussi très régulièrement :

Légende des couleurs : Animation proposée par l’Office de Tourisme de l’Ile de Ré - Bureau de Loix Animation proposée par la mairie de Loix

Chasse au trésor avec Olivier le Saunier

Animation proposée par Le Cochonnet Loidais

Découverte de l’estran : Les Trésors du bord de mer

Animation proposée par Ré Astronomie

Visite guidée de l’écluse à poissons La Verdonnais Balade aquarelle avec Laurence Jean-Bart Ateliers de création pour les enfants avec les artistes

Animation proposée par les Greeters de Loix Animation proposée par Musique en Ré Animation proposée par Les Amis du Port Animation proposée par ARDEVAC

Dates et horaires au Bureau de tourisme

L o i x

« Je, Tu, Îles… » : de la carte au voyage, des voyages… à la carte Les responsables de l’ALSH d’Ars-en-Ré (Accueil de Loisirs Sans Hébergement), qui porte le nom de « Méli-Mélo », ont fait germer une idée très ambitieuse en posant la question : « serait-il possible d’envisager un séjour en Grande-Bretagne pour un groupe d’une dizaine d’enfants ? ».

ès que les enseignantes du groupe scolaire René Brunet ont reçu l’information, elles ont aussitôt réagi et, avec l’accord et le soutien de « Méli-Mélo », ont fait basculer cette brillante idée du côté de l’école… L’équipe pédagogique a voulu étendre le projet à l’ensemble du RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) Ars-Loix, en l’intitulant : « Je, Tu, Îles… », après en avoir longuement discuté avec les élèves. Plusieurs destinations Pour découvrir une autre île, il faut d’abord connaître la sienne. C’est ainsi que les élèves de maternelle (petite, moyenne et grande sections) et du CP découvriront, au cours de la prochaine année scolaire, l’ensemble des dix villages rétais. Ceux du CE1 et du CE2 (qui ont déjà travaillé sur l’île de Ré), iront visiter l’île d’Aix. Comparer pour mieux connaître, observer et réaliser un travail sur ce qui est commun et sur ce qui est différent. Vauban sera, peut-être, un trait d’union ? Enfin, les CM1 et CM2 franchiront

les frontières (ce qui est une première pour l’ensemble des groupes scolaires rétais), ils se rendront à Londres. L’objectif du séjour sera, bien entendu, la découverte de la capitale britannique, mais surtout l’approche d’un travail linguistique. Le projet est en train de s’élaborer, il est relayé par Les élèves devant leur maîtresse présentent leurs l’intervention des deux productions de cartes. conseillères pédagogiques de la circonscription : Nathalie Lenzi par l’école. Mais, les parents ont va donner des outils pour travailrapidement pris le relais. Une soiler au niveau informatique. Sylvie rée « Foot-TV » a été organisée au Favre s’est lancée dans la recherche restaurant « L’Annexe » du camping d’une école anglaise afin de mettre « Le Cormoran » à Ars, après une au point une correspondance scorencontre sportive entre parents laire et de programmer des séances et élèves, les participants ont pu de visio-conférences tout au long déguster des moules-frites. Le resde l’année. taurant a versé une part de la recette pour soutenir le projet. Le mercredi Le projet franchit 15 juin, sur la place du marché à les murs de l’école Loix, un « Baby-Foot humain » a été organisé par les parents d’élèves. Une telle entreprise exige, éviUne opération « Croissants » et demment, un support financier vente de viennoiseries est prévue, important. Une première action a sur la commune d’Ars, le dimanche eu lieu, au cours du mois de mai 3 juillet entre 8 et 10 heures. avec le marché aux plantes réalisé

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Durant les mois de juillet et d’août, « Méli-Mélo » tiendra un stand sur les marchés d’Ars et de Loix : vente d’objets réalisés par les enfants dans le but de récolter des fonds. Le 11 août, les Loidais sont conviés à un « Bingo sous les étoiles », un loto géant, beaucoup de surprises au niveau des lots, on nous signale déjà que l’humour sera au rendez-vous… Les municipalités des deux communes sont très attentives et apportent, aussi, leur soutien. Enfin, Hélène Gaudin (de la CDC), suit l’opération de très près. Elle propose un travail sur le patrimoine, car il s’agit également d’un projet de territoire. Les élèves ont terminé l’année scolaire en confectionnant des cartes de l’île d’Aix et de la Grande-Bretagne. Ils ont donné un spectacle mardi 28 juin, dans la salle des sports à Ars, sur le thème du voyage : « Le tour du monde en 80 minutes ». Ce goût de l’évasion, de la découverte, qui anime les esprits des petits écoliers est partagé par tous, parents et enseignants. Jacques Buisson

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éco à la hune I n i t i a t i v e s

Des Entrepreneurs made in Ré

Ne dit-on pas qu’en France la création d’entreprise est le parcours du combattant ? Et bien la preuve que pour ces deux jeunes entreprises, Ré tuktuk et Réstream’s bagel, lorsque la motivation et l’ambition sont là, tout est possible. sur devis. Le reste de l’année, du lundi au samedi de 10h à 18h.

Pour réserver un seul numéro 06 65 22 99 80 - Renseignements www .retuktuk.com - page Facebook. Pas de droit à la maraude. Service accessible uniquement sur réservation. Réstream’s bagel… un tout nouveau foodtruck !

Le Tuk Tuk, nouveau mode de transport sur l’île de Ré.

eaucoup de travail a été nécessaire à ces nouveaux chefs d’entreprise pour que leur projet voit le jour mais c’est chose faite ! A l’occasion de la saison estivale, découvrez sans modération ces belles initiatives de jeunes entrepreneurs made in Ré…

chauffants et des plaids et coussins apporteront tout le confort nécessaire. Une solution originale pour se déplacer

Deux chauffeurs habilités, Christophe à l’initiative du projet et Nicolas, originaire d’Ars et qui Ré Tuk Tuk, nouveau et connaît bien le patrimoine rétais, unique sur l’île les adresses incontournables, les Vous pouvez louer ces tricyles avec ruelles et venelles typiques, les prochauffeur, pour l’instant au nombre ducteurs locaux prêts à faire dégusde deux, d’une capacité de six ter leurs produits… sont à votre disposition pour une découverte de l’île autrement et un parcours que vous n’oublierez pas de sitôt. Envie d’un piquenique sushi à l’autre bout de l’île sans moyen de transport ? R é Tu k Tu k vous dépose et vous reprend quelques heures Le Tuk Tuk est soucieux de l’environnement. plus tard… places chacun, totalement ouvert sur l’extérieur et silencieux, idéaux pour une balade à la carte de une, deux ou trois heures, pour des trajets courts ou en location privée pour des mariages, enterrement de vie de jeune fille, séminaires… Ce nouveau mode de transport, mis en service depuis le mois de juin, connaît déjà un très bon accueil de la part des particuliers mais aussi des structures professionnelles (offices de tourisme, restaurateurs, campings, hôtels…). Soucieux et respectueux de l’environnement ces tuk tuk sont électriques d’une autonomie de 120 à 140 km, en parfaite adéquation avec les normes européennes en vigueur sur le plan technique et sécurité (munis de ceinture de sécurité). Avec la volonté de proposer ce service à l’année, les Tuk Tuk seront équipés en mode hivernal avec des bâches anti-pluie, les sièges seront

Des Bagels, des burgers, des hot dog, retrouvez ce petit bout de NYC (New York City) partout sur l’île de Ré ! La tendance est au foodtruck. Elle consiste à transformer un camion en cuisine mobile où l’on peut

Comment utiliser ce service ? Sur un simple coup de fil, réservez votre trajet/navette par exemple de Saint-Martin au Bois Plage, il vous faudra dépenser 5 euros par personne. Pour une balade à la carte, en fonction du lieu où vous êtes situés et du lieu où vous souhaitez vous rendre, il vous sera indiqué la durée et l’itinéraire recommandé, souvent à la carte, à partir de 15 euros par personne pour 1 heure. Comptez 80 euros pour 6 personnes la balade d’une heure. Le départ et le retour se font toujours au même endroit. Des réservations sont proposées dans les offices de tourisme de l’île. Valable tous les jours de 10h jusqu’à 2h du matin en saison. Pensez aussi à vos sorties de restaurant, retour de soirée en toute quiétude ! Des réservations à la journée sont également possible. Tuk tuk en location privative pour vos événements,

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acheter de quoi se régaler sur le pouce ! Voici donc le Réstream’s bagel de Mathilde et Pierre dont le concept est le « fait maison » à base de recettes élaborées par leurs soins. Alors pourquoi Réstream’s bagel ? En référence à la cuisine américaine qu’ils proposent et connaissent bien pour avoir séjourné quelques années aux USA et en un clin d’œil aux produits qu’ils proposent. Ces deux globe-trotters ont posé leur valise sur l’île de Ré depuis 2009 et ont choisi de faire un nouveau voyage itinérant… mais près de vous ! Leurs saisons dans la restauration, leur voyage autour du monde les ont enrichis d’une expérience qu’ils partageront chaque jour dans leur foodtruck. A bord de leur camion ils ont tout l’équipement nécessaire à la préparation, à la conservation et au service. Leur spécificité : le fait maison. Le pain bagel est fabriqué par Pierre, façonné un par un selon une recette élaborée par ses soins et bien gardée…

Les desserts sont concoctés par Mathilde. Et les produits de base nécessaire à leur menu hebdomadaire seront issus des producteurs locaux en fonction du marché et de la saison ! A noter également, les frites… de manioc, sans gluten, inédit et délicieux ! Chaque matin dès l’ouverture à 8h, un « bagel breakfast » sera proposé et les kids ne sont pas oubliés avec la proposition d’un menu enfant. Où les retrouver ? Vous pourrez les retrouver tous les jours sur les marchés du Nord de l’île : La Couarde le mercredi, Loix les jeudi et dimanche, SaintClément des Baleines le samedi, dans les campings le soir : Le Platin à Rivedoux lundi, les Amis de la plage au Bois Plage le mardi, les Maraises à Saint-Martin le mercredi et le Bois Henri IV à la Couarde le jeudi. Sur les marchés des Mathilde et Pierre. Minimes à La Rochelle le lundi et place de Verdun le vendredi après-midi. Fermé le samedi soir et dimanche soir. Très complémentaire, ce duo qui a déjà une solide expérience en restauration, devrait fidéliser et régaler une clientèle jeune et moins jeune, curieuse de déguster une cuisine de qualité à base des meilleurs produits.

Pour connaître le planning détaillé, vous pouvez consulter la page Facebook ou le site internet www.bagel-iledere.fr. Sur réservation, il est possible de privatiser le foodtruck pour un mariage, enterrement de vie de jeune fille et tout événement. Bon appétit et comme on dit aux USA « Hope to see you soon » ! Florence Sabourin

Le foodtruck Réstream’s bagel.

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ars-en-ré à la hune Avec Ars-en-Ré, Ré à la Hune poursuit sa série d’articles sur la vie économique et l’attractivité commerciale de chaque commune rétaise. V i e

é c o n o m i q u e

Ars-en-Ré, son port, son clocher, son marché… La vie économique d’Ars-en-Ré est dense, avec cinq pôles d’attractivité : le charmant centre bourg, le port le plus important de l’île de Ré, le marché dynamique, la zone artisanale et commerciale dense et le site centré autour du U Express.

ongtemps situé sur la place Carnot, autour de l’église, le marché a été transféré d’abord en été, à partir de la fin des années 70, dans et autour de l’ancien hangar à sel, réaménagé en halle de marché sur décision du Conseil municipal. Certes son implantation dans le centre du village apportait une animation sensationnelle, mais la situation n’était plus vivable pour les riverains et en termes de stationnement. Un marché abritant plus de 150 commerçants !

Le marché extérieur d’Ars, et en arrière-plan la halle de marché.

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l’ a n n

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Les Toitures de l’île de Ré

Son installation permanente près du port entre Pâques et la Toussaint a été longue à instaurer, les commerçants de centre bourg craignant un impact négatif sur leur fréquentation. C’est la rénovation du clocher de l’Eglise à partir de 2005 et programmée sur deux ans,

Tel : 05 46 29 46 51 Samuel Rateau Tèl : 06 99 19 64 98 - 05 46 41 63 05 e-mail : lestoituresdeliledere@gmail.com Zone Artisanale - 13 rue de Gâte Grenier - 17590 Ars en Ré

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ars-en-ré à la hune

Le port, un pôle d’attractivité majeur d’Ars, que ce soit par la mer ou par la terre.

qui a entraîné d’office le déplacement et a permis aux commerçants et élus de s’apercevoir que cette localisation présentait de sérieux atouts en libérant des places de stationnement à proximité des magasins et permettant au centre du village de respirer. Ainsi le marché d’Ars est implanté désormais sur la place Carnot le mardi et le vendredi entre la Toussaint et Pâques, il migre tout le reste de l’année sous et autour de la halle. Connue pour ses commerces alimentaires de qualité, la halle d’Ars abrite vingt bancs de fin juin à fin août, entourés de 145 commerces extrêmement diversifiés à l’extérieur, en alimentaire et non alimentaire : on y trouve aussi bien des commerces de haut de gamme que des offres plus populaires, en vêtements, bijoux, vaisselle, déco, etc. Ars, ses marais salants son port de plaisance Historiquement, les activités agricoles et salicoles étaient bien sûr développées à Ars, avec encore plus de 25 exploitants en 1995. Puis, lorsqu’une génération s’est

arrêtée, des jeunes ont repris, avec un matériel nouveau, nécessitant des exploitations plus étendues pour amortir ces investissements. Aujourd’hui la commune compte six agriculteurs en pomme de terre, vigne et primeurs, douze sauniers et quatre ostréiculteurs. Sur les 530 hectares de zones humides, 422 sont constitués de marais salants en activité ou à l’abandon, l’agriculture occupe sur 270 hectares l’ensemble de la surface exploitable, il n’y a pas de friches agricoles. Le port d’Ars n’a jamais été un port de pêche majeur, mais bien d’abord un port marchand par lequel transitaient les exportations de sel, vin et produits de la sardinerie. Les bateaux des pêcheurs étaient plutôt amarrés du côté de la Grange. Deux pêcheurs officient toutefois encore à Ars, avec le Petit Jules et Le Jason. Aujourd’hui ses 550 emplacements de bateau sur les deux bassins de La Prée dit « port village » et La Criée dit « port nature » en font un port de plaisance de premier plan, le premier de l’île

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ars-en-ré à la hune classés ou non classés, 240 meublés, trois chambres d’hôtes, ce qui représente selon le maire, Jean-Louis Olivier, une capacité d’hébergement de près de quatre mille personnes qui contribuent largement, en plus des nombreux résidents secondaires, au dynamisme économique de la « capitale » du nord de l’île de Ré.

du centre et à la réfection de la voirie, débutée en 2004 et qui devrait s’achever en 2017. « Le pavage autour de l’église et sur certains autres secteurs, les plantations, les choix de matériaux ont permis de conserver l’attrait du village, grâce à un bon architecte, les aménagements ont été plutôt bien réussis » estime Jean-Louis Olivier.

64 artisans et 113 activités commerciales

La place Carnot autour de l’église offre des places de stationnement, permettant un accès facile aux commerces du centre bourg.

de Ré, et le troisième de CharenteMaritime, derrière ceux des Minimes et de Royan, devant celui de Rochefort. Si son budget est autonome, les retombées économiques sont considérables. Une capacité d’hébergement de 4000 touristes Acteur économique important, la Coopérative des Sauniers s’est constituée et s’est installée à Ars en 1973, regroupant

nombre de sauniers des différentes communes rétaises concernées par la saliculture. Plusieurs Entreprises locales comptent dans le landernau économique rétais, à l’image de l’hôtel et thalassothérapie Thalacap proposant cent chambres, le célèbre Café du Commerce, Esprit du Sel, Olivier Tradition et Mouilleron, Blondeau Marine… La commune abrite cinq campings, y compris le municipal géré par l’ONF, un village de vacances de 214 lits, 466 lits d’hôtels

La zone artisanale créée en deux tranches, en 1975 et 1977, abrite 53 artisans, auxquels il convient de rajouter 11 autres activités artisanales dispersées. Avec 113 activités commerciales, Ars est une commune résolument attractive, sur laquelle de petits commerces se créent régulièrement. Une étude de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle avait d’ailleurs révélé qu’Ars fait partie des villages les mieux pourvus en commerces alimentaires au regard du nombre d’habitants. Ces commerces sont situés dans le centre du village, sur le port, dans la zone artisanale, et autour du pôle commercial attractif constitué par U Express et la pharmacie, offrant la souplesse d’un stationnement facile. La redynamisation du centre n’est pas étrangère à cette attractivité certaine, grâce au réaménagement

Sous la halle, le banc de fruits et légumes.

Ars est une commune qui vit à l’année et propose de belles animations, en saison et mi-saison notamment. La restructuration des activités de l’office de tourisme, devenu bureau d’accueil avec la prise de compétence touristique de la Communauté de Communes au 1er janvier 2016, fait qu’à partir de 2017 la commune assumera directement l’organisation de ces animations, en s’appuyant sur les associations.

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ars-en-ré à la hune

ANIMATIONS à ARS-EN-Ré date Animation organisateur/ Horaire Lieu

22 juillet 2016

Spectacle illumination du Clocher

Amis de la plage

23 juillet 2016

Djinn’s rassemblement

Fier d’Ars

Jeux en Bois

Place de l’Eglise

24 juillet 2016

Le manège enchanté de Donin en place toute la saison remporte beaucoup de succès auprès des enfants et de leurs parents.

Le PPRL a déjà fortement impacté les activités du BTP Ici, comme partout sur le nord de l’île de Ré, la révision du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) est un gros sujet d’inquiétude et bloque nombre de projets économiques, poussant les artisans à aller chercher de nouveaux marchés sur le sud de l’île et - au-delà - sur le continent. Le maire déplore le net ralentissement des activités du BTP

notamment que le PPRL a généré. Toute la zone artisanale est très touchée, tout comme le secteur du port jusqu’à l’ancienne mairie, ainsi que le tour d’Ars. Seuls le centre - rue Thiers, place de l’église - et le secteur de Grignon ne sont pas impactés. Plutôt bourgeois et chic l’été, le village d’Ars a su garder toute son authenticité et ses valeurs humaines et de solidarité qui s’exerce toute l’année. Son charme

Les Gaillards et la Philarmonie et danses rétaises

22h30 à 23h45

toute la journée 19h30 à 22 h

7 août 2016

Djinn’s Cup rassemblement

Blondeau Marine

toute la journée

8 août 2016

Tournoi d’été Sylvain Rault

Salle des sports

10 h

12 au 15 août

Illumination du Clocher, repas et bal

Comité des fêtes

21 août 2016

Danses Les Gaillards et la Philarmonie

Place de l’Eglise

22 août 2016

Tournoi d’été Sylvain Rault

Salle des sports

30 août 2016

Brocante Naucelles

Sur le port

7 septembre 2016

Rallye du Fier sur le port

Concert chorale RéSonance

toute la journée 18h

toute la journée 20h30

26 octobre 2016

Vélos Rigolos

Place de l’Eglise

toute la journée

28 octobre 2016

Spectacle de Donin

Salle des Fêtes

14h à 19 h

6 novembre 2016

Belote des Jardiniers

29 et 30 Marché festif décembre 2016

Ré Tennis de table

toute la journée

Et n’oubliez pas, toute l’année, des expositions d’artistes Maison Caillaud, salle de gym, La Chapelle

d’antan justifie aisément sa qualification parmi les plus beaux villages de France. Les Rétais et les vacanciers ne s’y trompent pas :

un séjour réussi sur l’île de Ré implique forcément une longue halte à Ars ! Nathalie Vauchez

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coin de paradis. « Nos clients n’y connaissent souvent pas grand chose et ont besoin d’être guidé dans leur choix. Nous les conseillons dans leur approche jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé.Nous sommes d’ailleurs ravis lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation car nous savons que c’est notre meilleure carte de visite pour des prochains clients. » Aujourd’hui, afin de vous offrir un meilleur service, l’entreprise s’est également lancée dans l’étanchéité des toitures terrasses. Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.

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ars-en-ré à la hune H o m m ag e

A r s - e n - R é

La Cale Cazavant enfin baptisée C’est vendredi 8 juillet que la mémoire de Gaston Cazavant a été officialisée à Ars en baptisant, de son nom, la cale de mise à l’eau, que tout le monde appelait déjà la cale Cazavant.

n effet depuis près de sept ans, l’association d’information arsaise (AIA) désirait imprimer le nom du célèbre charpentier marine, devant son ancien chantier à bateaux et c’est désormais chose faite. Le maire d’Ars en Ré, Jean-Louis Olivier, a dévoilé une belle plaque aux reflets bleutés conçue par l’artiste peintre Philippe Deschamps, en présence de Marie-Hélène Chastanet, présidente de l’AIA, des membres de l’association et des résidents du village. L’événement, cela est tout naturel, n’a pas rassemblé la foule des touristes habitués aux manifestations estivales puisqu’il avait un caractère essentiellement communal. Dans l’ancien chantier à bateaux du Casseron, aujourd’hui locaux désaffectés de la DDE, l’AIA avait organisé la rétrospective de toute une vie de labeur.

robuste à bouchains vifs de 5,30 m de long, 1,40 de large et pesant environ 300 kg. Après-guerre, à la demande des premiers estivants qui désiraient « faire de la voile » dans le Fier, il reprit les plans de son, désormais fameux, Cazavant pour en construire, à partir de 1946, près de 250 modèles similaires. Et ce fut au sein de cette véritable flotte que les jeunes gens apprirent à piloter sur les Cazavant, sous les conseils avisés de Tatave, marin et peintre à Ars.

Gaston Cazavant.

Une rétrospective émouvante

Beaucoup de photos avaient été réunies, de lui-même, de ses amis et de ses multiples constructions. Il y avait également ses outils, d’un temps passé, des aquarelles de Tatave, illustrant le travail du maître, des maquettes de Cazavant

Gaston Cazavant, né en 1907, s’était installé dans ce petit atelier pour construire des bateaux de travail à fond plats pour la pêche ou le transport. Dès 1937 il mit au point un monotype, dériveur

R é c o m p e n s e

Un trophée pour “Les Cycles n” à Ars ! © Isabelle Robak

Bruno Tollu a été distingué lors des Trophées de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Charente-Maritime.

et de bien d’autres réalisations tel Grain de sel, un dériveur construit en 1938 qui navigue e n c o r e aujourd’hui dans le Fier. On pouvait lire, affichés aux murs de l’atelier, des textes d’heureux propriétaires qui lui témoignaient, avec beaucoup d’émotion, toutes les joies que le dériveur leur avait procurées et parfois même les peines, avec des récits d’échouage et de tempête. Sur le quai, autour du pot de l’amitié proposé par l’AIA, les Gaillards du Pertuis égayaient de leurs chants marins ce moment historique suivis par le répertoire plus instrumental de la fanfare des musiciens d’Ars. Ce fut la belle occasion, pour Philippe Deschamps, de faire don à la commune d’une toile originale montrant

eci dans la catégorie « reprise d’Entreprise » récompensant son dynamisme et l’aboutissement réussi de son projet. Au centre du village à Ars-en-Ré, Bruno Tollu, qui a pris la suite de Monsieur Neveur, et son équipe sont les spécialistes du vélo électrique et du cycle « customisé ». Bruno présente une gamme de cycles adaptés à l’île de Ré, avec un rapport performance, qualité, prix, très compétitif. Une notoriété que le magasin à la légendaire devanture bleu pastel entretient depuis plus de trente

le port d’Ars, la cale Cazavant et Gaston Cazavant, lui-même, en plein travail. Le maire nous assure en la recevant des mains du peintre, qu’elle sera en bonne place et bien en vue dans une salle de la mairie. Devant la cale Cazavant, sept petits dériveurs colorés, tous pavoisés pour la fête, tiraient sur leurs aussières, prêts à repartir au vent. Véronique Hugerot

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années, Bruno Tollu ayant impulsé VAE Simple curiosité ou désir d’achat ? son dynamisme et ses idées depuis Notre flotte de location de VAE s’agrandit vous permettre d’essayer tous nos pour Route de la Grange modèles proposés à la vente cette année. la reprise. AUX FReRES Suivez les conseils de notre équipe 17590 Ars-en-Ré récemment formée en motorisation Les Cycles n commercialise deux BOSH et SHIMANO. DE LA CoTE 05 46 29 04 54 marques de vélos électriques aux performances remarquables, l’une Route de la Prée - Zone Artisanale française : O2 FEEL, l’autre alle- mande : CUBE. Et a créé La marque 17590 Ars-en-Ré exclusive « Les Cycles n » Côté vélo 05 46 29 46 51 - www.latelierdumarais-iledere.com « traditionnel ». Son propre vélo, Tel : 05 46 29 46 51 mélange parfait entre le VTC et le 11, route de Saint-Clément Route de la prée - Zone Artisanale vélo hollandais, est le compagnon 17590 Ars-en-Ré - atelmar@AOL.com 17590 Ars-en-Ré latelierdumarais-iledere.com idéal pour circuler sur l’île. Et le 05 46 29 68 74 - www.coeurdemarie.re concept va encore plus loin avec la possibilité pour chacun de person 1 chemin des Palissiats naliser son vélo : choix de la cou 17590 Ars-en-Ré leur du cadre, des accessoires etc... 05 46 29 41 35 - www.lesconfituresduclocher.com A partir d’un cadre « col de cygne » en aluminium, léger et résistant, Zone Artisanale - Ars-en-Ré qui sera peint à la couleur de votre choix sur le nuancier proposé, le vélo 17590 Ars-en-Ré 05 46 29 46 39 - www.pepinieres-guilbon.com sera monté et réglé par les mécani- ciens. Un rapport qualité / prix très intéressant pour un vélo au modèle 1 chemin des Gatines unique, entièrement personnalisé 17590 Ars-en-Ré par vous. 05 46 29 64 89 - www.espritdusel.com NV et ML VIVEZ AVEC VOTRE TEMPS, ROULEZ EN

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Le maire d’Ars, Jean-Louis Olivier, le président de la Chambre des métiers, Jean Doignon, et Bruno Tollu, gérant des Cycles N, lors de la remise de son trophée fin juin.

Sept cazavants amarés au port d’Ars.

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saveurs R é - C l é - R é

Pain aux délices de Ré : neuf co-auteurs honorés ! La présentation officielle du livre de recettes gourmandes « Pain aux délices de Ré », s’est faite dans les locaux de Ré-Clé-Ré en présence des co-auteurs : Françoise, Josette, Martine, Virginie, Sylvie, Céline, Abel, Pierre et Grégory. que : c’est dans le cadre du projet de formation sociolinguistique mis en place grâce au financement de « Sillon solidaire », fondation de la LGV (ligne Les co-auteurs du Pain aux délices de Ré. à grande es premiers exemplaires ont vitesse Toursséduit par la qualité des Bordeaux), que les co-auteurs recettes, l’écriture et les remarse sont régulièrement retrouvés à Ré-Clé-Ré, accompagnés égaquables illustrations dessinées. Le lement par Laeticia, pour donner pain d’épices « témoin », réalisé à formes, couleurs et parfums à cette partir d’une des recettes du livre, aventure créative. a été aussi très apprécié autour Elus rétais, représentants des bibliodu café ou d’un jus de fruit. C’est thèques et du Lions club, partenaires, délicieux, avec des saveurs rétaises Patricia Friou, déléguée CAF, particioriginales en bouche, dont vous paient à cette présentation conviaurez le secret en achetant le livre, viale, ainsi que Pierre-Marie Roy à Ré-Clé-Ré, rue de la Blanche au délégué régional à l’orientation et à Bois-Plage, ou au salon du livre et la formation, qui exprima « l’intérêt dans les évènements rétais : fête de la région et la volonté d’encoudes associations, des bibliothèques. rager ces initiatives citoyennes ». Promesse tenue : le Lions club a remis Le fruit d’un travail à l’association un chèque de 5000 pédagogique euros, en exprimant le souhait d’un Cheville ouvrière du projet, Christine tirage en 5000 exemplaires ! Le préLegoupil, rappela au nom du groupe sident Jean-Claude Bonnin, adressa

ses compliments aux co-auteurs, remercia l’équipe pédagogique pour son engagement et tous ceux qui ont soutenu cette belle réussite. Un encouragement pour un nouveau projet Après ce challenge réussi, l’idée de produire directement des saveurs est née, sous la forme d’un atelier « jardin partagé », piloté par Guylène Eybrali. Le terrain trouvé est

en cours d’aménagement, et tous sont déjà impatients d’effectuer les premières récoltes. Un atelier qui dynamisera aussi l’écriture et l’acquisition de nouvelles connaissances ! Deux belles initiatives pédagogiques qui témoignent du travail de formation et de la recherche effectués par Ré-Clé-Ré. Une belle manière d’intégrer chacun à la vie de la cité. Michel Lardeux

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L’Azuré, une gamme de vins rétais issue de la culture biologique Sous la conduite de la cave coopérative Uniré, les Vignerons de l’île de Ré ont lancé au printemps 2016 leur première cuvée issue de vignobles inscrits dans un processus de conversion vers l’agriculture biologique.

ortant le doux et évocateur nom de « L’Azuré », cette nouvelle gamme est cette année proposée en vin rosé, avant d’être développée les saisons prochaines en cépages blanc et rouge. De la vigne à la bouteille, l’Azuré rosé est élaboré dans le respect de l’environnement rétais afin de préserver la biodiversité et le caractère de nos terroirs. Et quel meilleur symbole pour ce vin que l’Azuré du Serpolet, un papillon qui s’épanouit dans les écosystèmes équilibrés, dont la présence sur l’île de Ré témoigne de ce travail en harmonie avec la nature ? L’ensemble du vignoble rétais est déjà traité depuis cinq ans par la méthode dite de « la confusion sexuelle » qui s’impose comme une alternative d’avenir pour une viticulture biologique. Souhaitant aller encore au-delà, avant tout par conviction, plusieurs vignerons de Sainte-Marie, Le Bois-Plage et La Couarde ont engagé leur exploitation dans une conversion bio totale ou partielle. Les 4 hectares ainsi cultivés ayant permis la production de 28 000 bouteilles cette année exclusivement de Merlot rosé devraient monter à 16 hectares d’ici 2017, pour 100 000 bouteilles commercialisées en cépages rosé, blanc et rouge avec trois assemblages : Merlot, Cabarnet Sauvignon et Cabarnet Franc.

Uniré s’est organisée pour que les vendanges bio et traditionnelles aient lieu au même moment, tout comme celles du nord et du sud de l’île de Ré, ce qui suppose de trouver le bon équilibre entre des maturités de raisins différentes. Après le passage en pressoir, l’embouteillage sous azote, permet de limiter l’oxydation. Préserver et valoriser au mieux leurs terres de culture constitue l’une des priorités des vignerons rétais et leur permet aujourd’hui de proposer une gamme de vins au plus près de la nature, en adéquation avec l’image environnementale de l’île de Ré. L’Azuré constitue l’aboutissement de cette démarche et de l’avis de tous ceux qui ont déjà pu le déguster, ce rosé obtenu avec un millésime favorable est une réussite gustative ! Nathalie Vauchez

Dégustation et commercialisation vous sont proposées à la Cave Coopérative, dans, les restaurants, les caves, et sur les marchés rétais. Prix de vente : 6,40 € la bouteille.

L’Azuré, vin rosé Bio, a été salué dès son lancement.

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politique à la hune I n t e r v i e w

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O l i v i e r

Fa l o r n i

Le député Olivier Falorni très investi Ré à la Hune a rencontré le député La Rochelle - île de Ré, comme chaque année à pareille époque, pour faire un point sur son activité parlementaire et son actualité. Cette interview a eu lieu le 11 juillet, donc quelques jours seulement avant le nouveau drame terroriste de Nice. Ré à la Hune : Sur quels projets avez-vous principalement travaillé cette année ? Olivier Falorni : J’ai participé activement à deux commissions d’enquête parlementaire, l’une relative aux moyens mis par l’Etat pour lutter contre le terrorisme et l’autre sur les abattoirs. Souvent on me demande pourquoi m’engager sur un mandat parlementaire, la commission d’enquête est probablement l’un des outils donnant le plus de capacité d’investigation, permettant vraiment de s’intéresser de très près à un sujet, de mener un travail de fond sur la durée et de se donner les moyens d’obtenir les informations souhaitées. Une commission d’enquête permet d’auditionner tous les acteurs, qui sont obligés de se soumettre à une telle audition, et elle permet aussi d’aller sur le terrain. C’est l’une des parties les plus passionnantes d’un mandat parlementaire, et on a le sentiment d’y être utile.

pouvoir évacuer. La BRI fait un travail de sécurisation et permet à un grand nombre de spectateurs de sortir du Bataclan. Durant cette phase de sécurisation, les secours n’ont pas le droit de rentrer dans cette zone d’exclusion non encore sécurisée.

Olivier Falorni, très impliqué dans la Commission qu’il préside, pense annoncer à la rentrée s’il se représentera aux prochaines Législatives.

l’importance de la dimension temps dans de tels instants, une victime plongée dans l’horreur vit chaque minute comme une éternité.

Comment s’est déroulée la commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’Etat pour lutter contre le terrorisme, et quelles ont été vos principales observations ?

Juste après les attentats du 13 novembre, une polémique est née au sujet du délai d’intervention sur place des services de police et de secours, perçu par certains comme trop tardif. Il a notamment été dit et véhiculé sur les réseaux sociaux que les forces d’intervention auraient mis trois heures pour investir le Bataclan.

Cette commission d’enquête créée après les attentats du 13 novembre, présidée par Georges Fenec et dont j’étais le secrétaire, a fait suite à la

Nous avons souhaité comprendre précisément le déroulement de cette soirée, en travaillant sur sa chronologie minute par minute. Une com-

Nous avons souhaité comprendre précisément le déroulement de la soirée du 13 novembre 2015. première commission portant sur les filières djihadistes, à laquelle j’avais aussi participé activement. Elle s’est déroulée de janvier à juin 2016, nous avons remis début juillet notre rapport et en avons fait mardi dernier une présentation formelle à l’Assemblée Nationale en présence du président Claude Bartolone.

mission d’enquête parlementaire n’a toutefois aucune dimension judiciaire… Nous avons reconstitué la chronologie des faits sur la base des témoignages des services d’intervention, de la préfecture de police de Paris, des services de secours, nous avons recoupé tous les éléments d’information.

Pour cela, nous avons mené un très long travail d’audition souvent à huit clos, sur des sujets très sensibles et pour certains relevant du Secret Défense et de la Sécurité Intérieure.

Quelles forces sont intervenues les premières sur place ?

Nous avons souhaité que cette Commission d’enquête soit centrée sur et au service des victimes. Nos premières auditions publiques ont concerné les victimes ou les familles des personnes tuées, afin de comprendre ce qu’elles ont vécu, subi, ressenti et de repérer d’éventuelles défaillances ou des dysfonctionnements. Au-delà de leur gratitude exprimée pour les services de police et de secours, cela nous a révélé

Il faut savoir que la BRI, plus communément appelée l’Antigang, est l’une des trois unités d’élite en France, aux côtés du RAID et du GIGN. Chacune de ces unités intervient sur des secteurs différents : la BRI sur Paris et trois départements de la petite couronne parisienne, le RAID sur la zone police, et le GIGN sur la zone gendarmerie. Ecouter les différents protagonistes et nous rendre au Bataclan avec les acteurs concernés nous a permis de

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comprendre et de casser les idées reçues sur le délai d’intervention. C’était la première fois que les forces du BRI et du RAID revenaient sur place depuis le drame, et l’on a ressenti une très forte charge émotionnelle chez des policiers pourtant aguerris. Notre première conclusion forte concerne l’exceptionnel courage des forces de police qui ont été amenées à intervenir au Bataclan. Un peu moins d’un quart d’heure après le début du massacre, deux policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de Paris arrivent sur place, un commissaire divisionnaire et son chauffeur, et rentrent dans la salle du Bataclan, alors qu’ils entendent les rafales de kalachnikov et ne sont équipés que de leurs armes de patrouille. En entrant, ils voient l’un des Djihadistes et l’abattent à plus de 30 mètres, avec leur simple arme, et mettent ainsi un terme au massacre, alors que les terroristes étaient là pour tuer tous les spectateurs, en tirant balle par balle, et non en rafales, pour économiser leurs balles. Les deux autres Djihadistes se réfugient à l’étage dans les loges et prennent des spectateurs en otages. Ensuite la BRI, appelée par le Préfet de police de Paris, arrive dans les délais normaux qui sont de 20 minutes le temps de rassembler l’équipe, la préparer et d’aller sur place. Elle a été en mesure d’intervenir 40 minutes après le début du

Ensuite, les forces d’intervention arrivent à rentrer en contact avec les deux Djihadistes réfugiés à l’étage avec une vingtaine de personnes, prises en otages. Ils s’aperçoivent très vite qu’aucune négociation n’est possible, les deux seuls questions des terroristes étant : « les chaînes d’information en continu sont-elles arrivées » et « qui êtesvous ? ». En effet, leur objectif est de faire régner la terreur et ils veulent que la confrontation finale n’ait lieu qu’en présence des médias. Si leur doctrine est moyenâgeuse, ils sont à la pointe de la communication et utilisent des outils du XXIè siècle, qui interpellent les jeunes. Quant à la seconde question, elle s’explique par le fait qu’ils veulent mourir les armes à la main face à des unités d’élite. BRI et RAID mènent l’assaut en deux colonnes à minuit 30, soit trois heures après le début du massacre. Avez-vous toutefois relevé des failles dans les interventions des forces de sécurité et de secours ? Ces massacres de masse terroriste, très différents des prises d’otages, modifient la doctrine d’intervention des forces de sécurité. Elles ont été d’une efficience et d’une exemplarité remarquables, et ces hommes sont des héros, telle est l’une des conclusions fortes de notre commission d’enquête. Nous avons toutefois relevé quatre failles : la première concerne le manque d’équipement des unités intermédiaires telles la BAC et son équivalent côté gendarmerie, la PSIG. Aujourd’hui les primo-intervenants, qui ne sont pas les unités d’élite, sont très importants. Notre préconisation a été d’équiper policiers et gendarmes et Bernard Cazeneuve a lancé un plan d’équipement. Désormais toutes les équipes BAC et PSIG de France sont équipées

Les hommes des forces d’intervention se sont comportés en héros. massacre et entre dans le Bataclan avec les policiers de la BAC qui l’accompagnent. Ils ont pour mission de vérifier ce qu’il se passe, qu’il n’y a pas de kamikazes infiltrés parmi les victimes, ce qui oblige à fouiller et déshabiller tout le monde avant de

d’un matériel à hauteur de celui des unités d’intervention d’élite. Il s’agit d’une grande avancée, les unités intermédiaires sont désormais en capacité de réagir très vite avec des armes adaptées face aux kalachnikovs.

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politique à la hune La seconde faille a trait à la concurrence entre unités d’élite. Une polémique est née sur le fait que ce soit la BRI qui soit intervenue en unité commandante. Il faut arrêter cette sectorisation pour aboutir à une unité d’action des trois forces d’intervention, par leur rapprochement, voire pour moi à une fusion. Que chacune ait ses spécificités ne fait pas de doute, cela n’empêche pas une formation et un entraînement communs, il ne faut pas une once d’opposition entre ces trois unités. Cette préconisation a été entendue,

ans que ces casinos perdurent. Le Ministre s’est engagé formellement à ce que les détenus les plus prosélytes soient mis à l’isolement et à ce que le processus de déconstruction de ces préfabriqués et travaux de construction du « gymnase » soient lancés d’ici fin 2016, pour être achevés vers septembre 2017. La question du Renseignement pénitentiaire est pertinente, on part de zéro en France, il faut qu’il soit vraiment un service à part entière.

Nous avons relevé plusieurs failles dans les interventions des forces de sécurité et de secours. même si nous n’en sommes pas encore à la fusion. Les unités travaillent davantage ensemble, et on n’en est plus à la guerre des polices. La troisième faille concerne l’arrivée très tardive des secours d’urgence, il a fallu du temps pour sécuriser la zone. Dans notre rapport, nous nous interrogeons sur la meilleure façon de faire dans des situations de massacre de masse, pour que les unités de secours puissent intervenir au plus vite. Pour cela il faut des professionnels de secours aguerris, en mesure de mettre en place des colonnes d’extraction avec des médecins secouristes formés aux extractions et blessures de guerre et protégés comme les intervenants de type GIGN. Nous avons pointé une quatrième défaillance, celle du Renseignement. Les services de Renseignement ont fait leur travail de collecte d’information, les terroristes du 13 novembre étaient connus et identifiés, mais la collecte ne suffit pas. Ce qui a pêché est l’analyse de la menace et la transmission d’informations, du fait d’une insuffisante coopération entre la France et la Belgique. Je souhaiterais que soit créée une Agence Européenne de Renseignement. Après le démantèlement des RG en 2008, nous voyons aujourd’hui la nécessité de restaurer un Renseignement humain, le Renseignement est aujourd’hui technologique avant tout. Il faut donner un statut au Renseignement territorial, celui des « signaux faibles », le placer dans le premier cercle et lui donner plus de moyens. De même, le Renseignement pénitentiaire est très important. J’ai ainsi interrogé la directrice de l’administration pénitentiaire sur la destruction des casinos de la prison de Saint-Martin, ce qui a donné lieu à une passe d’arme avec le Ministère de la Justice. Cela fait plus de vingt us -vo sletter w nnez e Abo tre N o àn

Qu’est-ce qui vous a amené à souhaiter la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs, que vous présidez ? J’ai été alerté par les vidéos clandestines de l’association L 214 tournées dans des abattoirs, qui dévoilent des actes odieux à l’égard des animaux, et m’ont profondément choqué et ému. J’ai souhaité que des investigations soient menées dans des lieux opaques, sur un sujet tabou en France, pour briser une omerta. Savoir ce qu’il s’y passe, pour empêcher ces actes barbares à l’égard d’animaux. Je respecte la position de L 214, qui est une association Vegan. Il faut faire en sorte qu’en France les animaux tués en abattoirs le soient dans le respect de la dignité animale, sans leur infliger de souffrances. Les abattoirs ne doivent pas être des lieux de maltraitance, je refuse qu’ils se transforment en salles de tortures. La commission d’enquête a été créée en mars 2016 et rendra son rapport en septembre 2016, je suis convaincu que nous pouvons faire progresser les choses. Comment s’est déroulée la phase d’auditions et d’enquêtes sur le terrain ? Nous avons mené une quarantaine d’auditions, auprès de plus de 200 personnes : les associations de protection animale, des représentants de l’Etat, de la filière viande, des universitaires ayant travaillé sur le sujet, des salariés des abattoirs, des représentants des cultes (abattage rituel) et des représentants syndicaux. Nous avons ensuite mené des visites inopinées dans les abattoirs, or en France on ne rentre pas dans les abattoirs, qui sont le plus souvent des structures privées. Ils sont au

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nombre de 263 en boucherie, auxquels il faut rajouter ceux de volaille. Nous avons ciblé quatre typologies : un grand abattoir industriel mono-espèce (bovins), celui de Bigard à Maubeuge où nous avons dû forcer la porte, à l’opposé un petit abattoir de proximité public, financé par une CdC et multi-espèces, celui d’Autun, un abattoir de volaille à Ancenis et un abattoir Hallal à Meaux. Il faut savoir qu’il y a un milliard d’animaux tués chaque année en France… Quels sont vos constats ? Nous avons constaté que si le contrôle est suffisant, avec un inspecteur vétérinaire dans chaque abattoir, les inspecteurs sont plus préoccupés par la dimension sanitaire que par celle de la bientraitance animale. Nous voulons faire en sorte que l’Etat face de la bientraitance animale en abattoir un critère de même valeur que la question sanitaire et il faut qu’un inspecteur vétérinaire soit présent au moment de l’abattage. Comme les inspecteurs ne peuvent être partout, je préconise pour ma part des installations vidéos afin de surveiller à certaines étapes les abattoirs, a minima au poste d’abattage et sur le couloir d’amener des animaux. Il faut s’assurer que les animaux ne sont pas maltraités et que les salariés travaillent « dans les règles de l’art », par ce contrôle à la main de l’inspecteur vétérinaire, mais qui servira aussi d’outil de formation. Un autre de nos constats est la formation très insuffisante des personnels. Il est très difficile de recruter

seuil d’investissement du Plan d’action d’Investissement Agricole (PIA) passe de 1 million d’€ à 500 K€. Je préconise aussi l’expérimentation d’abattoirs mobiles, comme cela existe en Suède par exemple. Il s’agit d’énormes camions qui viennent à la ferme et procèdent à l’abattage sur place. L’animal est tué chez lui, dans un univers qu’il connaît, et n’a pas en plus le stress du transport. J’ai défendu dans le cadre de la Loi Sapin 2, qui était en première lecture pendant la commission d’enquête, un amendement qui fait de la maltraitance sur les animaux en abattoirs et dans les transports un délit pénal, passible de prison. C’est déjà le cas pour les refuges pour animaux et les élevages. Je me suis battu pour cet amendement, qui est passé. L’année précédente, en 2015, je m’étais aussi battu pour que soit changé le statut de l’animal dans le code civil qui reconnaît désormais l’animal comme « un être vivant doué de sensibilité ». Avant il était considéré comme « un bien meuble »… Cela a des conséquences importantes, puisque c’est ce nouveau statut qui a permis l’amendement sur le délit pénal. Les abattoirs mobiles permettent de supprimer les transports, de laisser l’animal dans son univers habituel et de recréer du lien entre éleveurs et abatteurs. Les éleveurs ne peuvent rentrer dans les abattoirs, ils aiment leurs animaux. Il s’agirait là d’une solution tout à la fois éthique et économique. Nous avons aussi abordé la question de l’abattage rituel, kasher ou Halal, qui permet l’abattage sans étourdis-

Nous voulons briser l’omerta qui entoure les abattoirs en France. pour travailler dans les abattoirs et la formation y est quasi inexistante. Ce métier implique d’avoir du savoir-faire mais les dimensions de protection et de respect de l’animal doivent être inculquées. Nous nous sommes aussi aperçus que la maltraitance animale n’est généralement pas engendrée volontairement par les hommes, mais que la maltraitance ordinaire est générée par le fait qu’ils travaillent dans des conditions qui entraînent inévitablement celle-ci. La configuration des couloirs d’amener génère un stress animal multiplié entre autres… Les abattoirs ne sont pas équipés de façon moderne, les abattoirs de proximité sont déficitaires et les collectivités ne veulent renflouer ces déficits. Nous préconiserons que le

sement préalable de l’animal. Les représentants des cultes musulman et juif en France sont plutôt sur une position réticente, or il existe des pays musulmans aujourd’hui qui acceptent l’abattage avec étourdissement réversible, ce qui évite la douleur animale. Enfin, nous nous sommes intéressés à l’abattage clandestin, de la part d’éleveurs qui ne supportent pas de laisser leurs animaux à l’abattoir. Nous avons traité tous les sujets, sans stigmatisation. Nous avons beaucoup écouté les associations de protection animale, je ne suis pas végétarien mais je respecte leur position. Nous remettrons notre rapport en septembre. Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…) R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 0 j u i l l e t 2 0 1 6 | N ° 1 4 0

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géobiologie i n s t i t u t

S a n t é

d e

l’ h a b i t a t

j e a n - J ac q u e s

B r é l u z e a u

ACTUALITÉ

Les technologies électromagnétiques : attention aux Gfaux amis ! L

I Avec le développement des technologies de communication, des antennes relais puissantes, l’intrusion de la domotique dans nos habitations... nous vivons dans un brouillard permanent d’ondes électromagnétiques, reconnues toxiques pour l’organisme humain.

PL l

eurs effets indésirables sur le bien-être des individus et leur responsabilité dans l’apparition de nombreuses maladies d’immunodéficience, ou neuro Propos recueillis dégénératives sont confirmés... par Nathalie Vauchez

s’en inquiète, invoquant le recul nécessaire à l’établissement de la preuve de lien de causes à effets. Des principes et des installations pour se protéger

L’île de Ré n’est pas une zone blanche L’île de Ré n’échappe pas aux pollutions de cet envahissement technologique : des antennes nouvelle génération, toujours plus puissantes, s’élèvent à Rivedoux, à Sainte-Marie, à Saint-Martin… les compteurs communicants frappent à nos portes, et de nouvelles technologies s’invitent dans notre quotidien. Cernés de toutes parts, conditionnés, formatés, nous subissons la loi du progrès, nous devenons « connectés », parfois sans le souhaiter ! Qui est capable aujourd’hui de se dispenser de son téléphone portable, de son ordinateur, de sa tablette. Il faut la 3G, la 4G, le Wifi partout. Tant pis si le corps humain est agressé contre nature

Les antennes fleurissent au printemps !

et en permanence, sachant que l’OMS a classé les champs électromagnétiques potentiellement cancérigènes. Nous nous éloignons du bien-être naturel et personne ne

« Nous vivons dans des cages de Faraday et nous oublions que l’homme est une antenne entre ciel et terre captant tous les rayonnements électromagnétiques de son environnement », clame haut et fort l’expert en géobiologie JeanJacques Bréluzeau qui intervient dans de nombreux établissements y compris médicaux pour réaliser la protection contre les ondes électromagnétiques du réseau électrique. « Je recommande d’éloigner les sources de rayonnement des pièces ou l’on vit le plus souvent, ou l’on dort, en évitant les chargeurs de batterie dans les prises de courant en tête de lit, les box à proximité. Après le diagnostic d’un lieu, je réalise une protection par l’installation d’harmoniseurs Terres Sens 50/60 hertz /220 Volts. Ces moduleurs

bio-fréquentiels vont mettre en biocompatibilité le circuit électrique en annulant le stress-cellulaire et la perte de vitalité que provoquent les agressions électromagnétiques intérieures et extérieures. Ce traitement des champs électromagnétiques basse et haute fréquence, entraîne une sensation de bienêtre, une diminution de la fatigue, des maux de tête, améliore votre sommeil et crée une ambiance plus sereine, plus légère à l’intérieur de l’habitat ». Les témoignages reçus par JeanJacques Bréluzeau, font état de l’efficacité de ses interventions. Michel Lardeux

Institut Santé de l’Habitat Boutique terres sens : 4 rue des Caillotières V.A. La Croix Michaud 17630 LA FLOTTE Tél : 05 46 01 01 01- e mail : contact@santedelhabitat.com

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être mis à la terre. Tous ces champs électromagnétiques sont - Ne dormez pas avec votre téléphone portable allumé dans le lit, ni à agressent nos glandes endoomniprésents et polluent de plus en plus proximité d’un boîtier wifila dans la zone sommeil.: Dans maison endegénéral crines, ce qui a pour consénotre environnement quotidien. Cette pollu- Eliminez les matelas•àLaissez ressorts métalliques (qui captent et amplifient respirer votre organisme. notre tion électromagnétique invisible estquence non seu-d’effondrer les ondes), préférez •des matelas en latex, naturels… Protections wifi – portable – disjoncteur Éteignez le boîtier wifi la nuit, préférez un système lement physique, mais aussi énergétique ; elleimmunitaire. - Tout mobilier métallique - surtout le lit efficace) - doit être misréseau à la terre réseau câblé (plus à un sans(attenfil. Il l’individu est donc indispensable se protéger. Ces dernières années, lesse équipements traduit souvent sur par un stress de tion aux lits réglables avec moteur électrique !). • Vérifiez bien vos prises de terre. cellulaire, générant un état de fatigue insidieux électriques dans l’habitat ont énormément Où sommes-nous le plusDans la maison exposés aux en général : permanent… évolué, se sont multipliés etetintensifiés avec champs électromagnétiques - Laissez organismeseenprotéger éteignantdes le boîtier Comment ondeswifi la nuit ? respirer votre Pose d’un émetteur d’ondes technologies. 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environnement P r é s e r v a t i o n

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l a

f a u n e

Treize tortues de mer retournent à l’Océan Le CESTM de La Rochelle (Centre d’études et de soins des tortues marines) soigne puis relâche des tortues de mer depuis plus de vingt ans. Après une cure de rétablissement, treize tortues marines ont retrouvé leur milieu naturel. ponte, notamment La Floride, elles nagent dans des eaux chaudes et le courant de dérive Nord Atlantique (prolongement du Gulf Stream) précipite les plus jeunes et les plus fragiles sur notre littoral.

Grain de sable retourne à la mer.

l’origine les lâchers se passaient depuis un bateau, mais à partir de 2009 la Conche des Baleines a été choisie de façon stratégique afin que les tortues rejoignent rapidement leurs routes marines. Ce vendredi 8 juillet, à 9h30 sur la plage de La Conche, sous la direction des biologistes du CESTM géré par la famille Coutant, qui finance entièrement le centre par les visites de l’aquarium, et en présence de l’association Ré Nature Environnement, réseau d’observateurs pour l’île de Ré, des plongeurs de la gendarmerie de La Rochelle, des éco-gardes de la Communauté de Communes ainsi que de Lionel Quillet son président, de l’observatoire des animaux marins Pelagis et des nombreux visiteurs venus en curieux, l’opération « Retour à l’Océan » s’est déroulée dans d’excellentes conditions météorologiques. Cette année le record en nombre est battu avec treize spécimens relâchés. Ce sont douze tortues caouannes ou caretta caretta et une tortue verte ou chelonia mydas qui retournent à leur destin après un séjour de quelques mois au CESTM de La Rochelle.

Une journée pédagogique autant que ludique

A quoi ressemble un sac en plastique en mer ?

Toute la journée, des animations se sont tenues sur la plage afin de sensibiliser la population à la protection de l’environnement marin, à la biologie des tortues de mer, à leurs lieux de pontes, leurs routes maritimes ainsi qu’aux menaces qui pèsent sur elles. Il existe sept espèces de tortues marines répertoriées au monde, dont quatre fréquentent le littoral Atlantique, ce sont les tortues Luth, Caouanne, De Kemp et la tortue Verte. De la plage de Dunkerque jusqu’à la côte espagnole, c’est au CESTM de La Rochelle que les tortues retrouvées échouées sont dirigées pour une cure de rétablissement. Les victimes d’échouages sur la côte atlantique sont généralement des tortues juvéniles (moins de dix ans). En effet, depuis leur lieux de

A une méduse et les tortues se nourrissent principalement de méduses. Comme le scande avec véhémence une intervenante de la campagne : la mer n’est pas une

Des dauphins dans les pertuis

Tortue verte.

poubelle, au millier de spectateurs venu sur la plage ce matin : « Chacun d’entre nous doit prendre ses responsabilités pour réduire ses déchets et le premier geste est de refuser les sacs plastiques » ce qui devrait être efficient en vertu de la

Souhaitons leur bonne route. Véronique Hugerot

Pour suivre le parcours des tortues :

www.aquarium-larochelle.com

Deniel David

I n s t a n t a n é

Maçonnerie

Profitez de cette visite magique, sans déranger les animaux, pour leur donner envie de revenir !

07 80 36 88 57

Grégory Ziebazc © Patrick LUCCIONI

estez vigilants lors de votre sortie en mer, un groupe de dauphins (Tursiops truncatus) a été vu par trois fois dans les pertuis d’Antioche et Breton.

Les causes en sont multiples, c’est le plus souvent de froid et d’épuisement que les tortues s’échouent, on les retrouve alors en état de cold stunning, comparable à l’hypothermie chez l’homme, qui les rend léthargiques et les laisse flottantes à la surface, mais les collisions avec des bateaux, les infections multiples, la dénutrition et l’intoxication par les déchets humains (majoritairement les sacs plastiques) en sont également à l’origine.

loi sur la transition énergétique et le décret sur l’interdiction des sacs plastiques à usage unique, applicable depuis le 1er juillet 2016. Après cinq à sept mois au centre de soins, où les biologistes leur ont prodigué des séances d’UV, les tortues étaient de nouveau prêtes à affronter la mer. Amenées sur le sable dans des caisses par les soigneurs, les treize tortues ont été équipées d’une puce d’identification en vue d’une observation ultérieure, elles se nomment Grain de sable, Gommette, Grafitti ou Gargantua selon leur taille. La plus petite, Grimace, a été trouvée le 5 mars à Biscarosse alors qu’elle ne pesait que 588 grammes, elle affiche aujourd’hui 1,7 kg sur la balance. Globe-Hélèna, pour sa part, emporte une balise sur son dos afin de nous tenir informés de son périple dans la grande bleue. On l’aura compris, c’est l’année des G. La plus grosse d’entre elles, Gargantua, 36 kg, retrouvée amputée d’une partie de sa nageoire avant, a eu toutes les peines du monde à couvrir la distance (une trentaine de mètres) qui la séparait de la mer, il a fallu l’aide de deux soigneurs vigoureux pour la rapprocher des premières vagues, où elle a rapidement retrouvé toutes ses capacités. A ce moment, l’émotion était maximale sur la plage et des spectateurs ont eu des larmes de joie. Nos connaissances ne nous permettent pas de connaître avec précision la durée de vie d’une tortue marine, 80 ans ? Plus ? Ce ne sont que des suppositions indexées sur l’exceptionnelle longévité des tortues de terre. On sait toutefois que leur maturité sexuelle n’est pas atteinte avant l’âge de 30 ou 35 ans.

daviddeniel@laposte.net - Les Portes en Ré

Dauphins des Pertuis.

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sports à la hune L e s

f o u l é e s

R é ’ t h a i s e s -

L e

B o i s - P l ag e

Une course pédestre d’été plébiscitée L’association « Les Foulées Ré’thaises » et le Ré Handball Club attendent près de 700 coureurs, toutes distances confondues, pour cette course pédestre qui empruntera les rues du Bois-Plage et les pistes cyclables, dimanche 3 1 juillet.

E q u i t a t i o n

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secondes de Siegfried Proux, vainqueur en 2015, pourrait bien être battu avec une belle météo.

e premier départ aura lieu à 16 heures, au cœur du village. Sur la ligne, les poussins benjamins (2003-2006) seront au coude à coude pour être en tête dès les premières foulées de ce 2 km parcouru sur un rythme élevé. Suivront à 16h45 les cadets et minimes, qui s’élanceront pour boucler les 5 km du parcours. A 18h juniors, seniors et vétérans seront chauds pour parcourir les 10 km. Ludovic Glaziou attend « des pointures » sur cette distance reine, et pour cette nouvelle édition, le temps de 33 minutes 5

belles performances. Mais qui brandira le trophée, sous les ovations du public ? C’est la glorieuse incertitude du sport ! Michel Lardeux

Une ambiance survoltée Soutenus par un public enthousiaste et très nombreux, les coureurs aiment cette ambiance dans les rues du village. D’ailleurs chaque année ils inscrivent très tôt cette course à leur calendrier

S a i n t - C l é m e n t

d e s

Super-méga loto Le RHBC vous donne aussi rendez-vous le 11 août pour son célèbre super-méga loto, avec une voiture à gagner en premier lot ! A vos cartons !

Les foulées rétaises.

et sont rejoints par d’autres. C’est un vrai spectacle sportif, avec de

Ba l e i n e s

Les souscripteurs d’Ile de Ré Galop réunis Un premier rassemblement des souscripteurs d’Ile de Ré Galop a eu lieu sous le signe de la convivialité et du partage d’émotions autour d’un cheval de course et du jeune apprenti jockey, Damien Morin. du Batardeau, à Saint-Clément des Baleines, tout près des chevaux, de l ’ e n t r a î n e u r, Capucine Nicot, et de Damien Morin, le jeune apprenti jockey pour qui tout a commencé. La présence du vice-président de France Galop, JeanPierre Colombu, Véronique Vigouroux, Lionel Quillet, Damien Morin, du président de Lord of Gracie, Capucine Nicot, Olivier Falorni, Jean-Pierre la CdC, Lionel Colombu, Mickael Morin. Quillet, du ne centaine de souscripdéputé Olivier Falorni, témoignait teurs, certains ayant parde leur intérêt pour l’initiative. couru plusieurs centaines de Le parrain de l’écurie de partage, kilomètres, avaient répondu, le 3 Gérard Hernandez, l’acteur de juillet, à l’invitation de Véronique la série TV “Scènes de ménage”, Vigouroux, initiatrice du projet fidèle parmi les fidèles, était aussi d’écurie de partage. Ils ont été présent. reçus dans les paddocks de l’écurie La journée avait commencé, pour

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

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les plus lève-tôt, par une visite à la piste pour voir l’entraînement des chevaux dont Lord of Gracie, le cheval de l’écurie de partage, monté par son jockey, Damien. L’esprit de l’Ile autour d’une casaque Véronique Vigouroux en avait rêvé : « j’avais imaginé ce moment au lancement de l’aventure “Ile de Ré Galop” et le vivre, c’est vraiment un grand moment ! » a-t-elle avoué, émue. En réponse à l’évocation amusée des longues démarches de Véronique auprès de France Galop pour obtenir l’autorisation de la première casaque aux couleurs d’une Communauté de Communes, Jean Pierre Colombu, représentant France Galop, a expliqué « Pour changer le Code des courses, pour faire bouger les choses, c’est très compliqué... sans Véronique, les choses auraient duré 10 ans ! ». Administrateur de France Galop et aussi commissaire des courses sur

les hippodromes parisiens, JeanPierre Colombu a souligné, dans un discours très chaleureux, que les courses étaient bien souvent une affaire de famille, comme ici à l’Ile de Ré, saluant l’initiative d’Ile de Ré Galop. Pour Lionel Quillet, c’est « l’esprit de l’Ile autour d’une casaque » tandis qu’Olivier Falorni parlait d’ « une grande réunion de famille qui donne un aspect novateur à l’engagement ». Le moment de l’apéritif regroupait toute l’assistance autour d’un buffet de produits locaux, huîtres de la Cabane Océane, sushis Kilucru de Jeanne Frigière, Pineau et vins de l’Ile de Ré. Des contacts chaleureux se sont noués pendant cette belle journée et rendez-vous a été pris pour soutenir Damien associé à Lord of Gracie, lors de leur prochaine course annoncée pour la fin juillet, sur l’hippodrome de Royan-La Palmyre. A vos agendas ! Jocelyne Chrétien

JPG Maçonnerie Sainte-Marie de Ré Maçonnerie générale neuf et rénovation

Jean-Pierre Gendre 06 31 16 33 28 jpg.maconnerie@gmail.com Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

enfance A n i m a t i o n s

Rivedemômes : le festival des manèges arrive ! Du mardi 26 juillet au jeudi 28 juillet 2016, le festival de manèges anciens, à pédales, pour petits et grands s’installera sur l’esplanade de Rivedoux-plage. tendresse du « manège d’Emilia ». Vous retrouverez Bab le clown et Manoucka, perchés en haut de leur mât sur « le tandem’manège » : frissons et rires garantis ! Mr Topinambour et Mme Salsifi, vous feront aimer les légumes et les délicieuses araignées qui laissent la langue toute noire sur leur « manège à légumes »! « Le manège à malices » vous fera entrer dans son univers magique et à quelques pas, « Mr Billy et Mme Lil » seront aussi de la fête. Trois jours dédiés aux enfants

Des manèges gais et colorés emmènent les petits vers des horizons enchantés.

haque année Patrick Nanot et tous ses complices, partagent un grand moment de bonheur avec tous les enfants et... les parents qui pédalent parfois pour faire tourner les manèges !

C o u r s

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Des manèges uniques au rendez-vous Vous tournerez au son de l’orgue de barbarie sur « Le bel imaginaire », avant de vous envoler vers le monde poétique, plein de douceur et de

n atat i o n

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Le principe des entrées reste celui des années précédentes : manège à volonté pour un droit d’entrée journalier sur le festival fixé à 6 euros par enfant de 0 jusqu’à 12 ans. L’entrée est gratuite pour les parents et les accompagnateurs. Les gourmands apprécieront les bonnes crêpes et les jus de fruits

servis frais sur place. Le festival Rivedemômes est un grand moment de l’été pour les enfants et les parents. Si vous ne le connaissez pas, il faut le découvrir ! C’est unique, beau et chaleureux, et l’on vient parfois de très loin avec les enfants pour vivre ces instants magiques et prendre des photos inoubliables. La bande à Patrick a plus d’un tour dans son sac... et tellement de cœur. Vous aurez hâte de les retrouver pour vous amuser sans modération ! Michel Lardeux

Infos pratiques Les manèges seront ouverts le mardi 26 juillet de 17 h à 20 h, le mercredi 27 juillet de 11 h à 12 h30 et de 17 h à 20 h, le jeudi 28 juillet de 11 h à 12 h30 et de 17 h à 20 h.

B o i s - P l ag e

Comme des poissons dans l’eau Des générations de petits Boitais, Rétais et vacanciers ont fait leurs premières brasses, apnées et leurs premiers battements de crawl depuis les années 70 aux Gollandières accompagnés par Jean TochonDanguy, que son fils Cédric a rejoint voilà vingt ans.

iscine de plage chauffée à 30°, bassin de 8 mètres de longueur sur 3,50 mètres de largeur, profondeur d’eau d’environ 90 cm, site idéal au pied de la dune des Gollandières, et pédagogie adaptée dispensée par Cédric, tout est ici réuni pour que les enfants à partir de 5 ans (4 ans pour les plus débrouillards) prennent plaisir à évoluer dans l’eau et acquièrent les bonnes techniques de base de la natation. Ainsi Cédric se charge désormais des plus petits auxquels est dispensé l’apprentissage moteur, tandis que Jean poursuit les apprentissages à la piscine de l’hôtel des Gollandières située à deux pas, pour les enfants et adultes capables de se déplacer de façon autonome, sans matériel, et ayant acquis une première base technique. Ils se perfectionnent alors en brasse, dos crawlé, crawl et plongeon. Une pédagogie individualisée et une émulation positive Ne dispensant ni des cours collectifs, ni des cours particuliers, mais des cours de groupe avec une pédagogie individualisée, le père et le fils - tous deux titulaires de leur Brevet d’Etat

d’Educateur sportif en natation et en ski – jouent sur la motivation de l’enfant, la dynamique de groupe et l’émulation. Rien de tel que de voir le petit copain réussir pour s’en sentir tout aussi capable. Ici la pédagogie s’adapte au plus près au niveau de chaque enfant – et disons-le à sa réceptivité et sa vivacité – faisant que chacun évolue à son rythme et est plus ou moins stimulé. Surtout, elle vise à mettre l’enfant en réussite, car « l’enfant n’est pas motivé pour réussir mais parce qu’il a réussi ». Ainsi durant 30 minutes, par groupe de six de différents niveaux, les enfants apprennent-ils à vivre dans l’eau, à s’y déplacer et à acquérir les techniques des différentes nages normatives. Mouvements de brasse, battements de jambes, sur le ventre et le dos, mais aussi mettre la tête sous l’eau, ou encore faire l’étoile ou jouer au « prisonnier » se succèdent de façon soutenue. Nager sous la cascade puis échapper à la pluie en plongeant sous l’eau font partie des petits moments ludiques qui les enchantent. A l’issue des douze cours, pour ceux – les plus nombreux – qui optent

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pour le forfait, une « attestation de réussite » de la Fédération nationale des métiers de la natation et du sport est remise aux enfants ayant acquis les fondamentaux. Les plus petits repartent ainsi avec leur diplôme de « crevette de bronze » et par exemple la mention de la réussite de l’épreuve de saut à plus de 2 mètres sans matériel (le début de l’autonomie), leurs aînés passent des épreuves de 100 mètres ou 200 mètres en telle ou telle nage. Trop de parents « formatent » leurs enfants et leur transmettent bien involontairement leurs craintes, réticences… Familiariser tous les enfants dès leur plus jeune âge au milieu aquatique constitue le meilleur moyen de leur permettre d’accéder aux joies de la natation et des jeux

Cédric assure l’apprentissage de la natation, dans la piscine de plage aux Gollandières.

de piscine ou de mer, simplement et efficacement. Nathalie Vauchez

« Les Mousses à l’eau » Ouvert tous les jours en juillet et août. Cédric – Tél : 06 61 16 80 67 Leçons à l’unité : 17,50 € les 30 mn Forfait de 12 leçons : 162 €

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Les gens d’ici P o r t r a i t

S t é p h a n e

T h o m as

Profession : Sommelier ! Stéphane Thomas, président de l’association des sommeliers de Poitou-Charentes et sommelier du restaurant Le Chat Botté à St-Clément des Baleines est venu à la sommellerie par la restauration car, dit-il, c’est avant tout un métier de service.

l’issue de sa scolarité, il s’engage comme serveur dans un restaurant près de chez lui en Bretagne et c’est là que le maître d’hôtel lui transmet les valeurs de son métier. Il suit alors un apprentissage en hôtellerie, où il étudie tant le service que la cuisine et les vins. Un parcours diversifié Ce métier polyvalent qu’est la restauration le plonge dans l’univers des saveurs et sa curiosité n’aura de cesse de lui faire découvrir les accords les plus propices entre mets et vins. Sa religion est faite, il sera sommelier, ce seront deux années d’études pour la mention complémentaire en sommellerie suivies d’une formation de caviste à Vannes. Après un passage à Valence dans le prestigieux restaurant d’AnneSophie Pic, trois étoiles au Michelin, Stéphane Thomas, au hasard de sa vie, atterrit à l’île de Ré. Onze ans au Richelieu plus tard, deux ans à l’hôtel Thoiras de Saint-Martin après, il rencontre Emilie et Thomas Decock qui relancent le défi du Chat Botté, à la suite du chef Daniel Massé, qu’on ne présente plus. De l’apéritif au café, le sommelier a la charge de l’ensemble des boissons, il doit connaître parfaitement sa cave pour conseiller les dîneurs, rester à l’écoute de leurs goûts et de leurs attentions mais dit Stéphane Thomas : « je suis là pour les surprendre, piquer leur curiosité ». On comprend ce qu’il veut dire lorsqu’il nous décrit « un vieux pineau blanc d’une dizaine d’années servi avec un chèvre bien sec émietté » ou encore « une mouclade typiquement charentaise accompagnée d’un vin blanc du Jura, pour le mariage entre le curry de la mouclade et l’amertume de la noix ou avec un pinot gris d’Alsace ».

Le métier de sommelier a tendance à évoluer, nous livre le maître es vin, la nouvelle génération fait fi des règles établies, elle est partisane de nous faire découvrir les goûts et les valeurs sans a priori, elle réfute les bases du classicisme pour mieux satisfaire nos papilles. Les vins, eux même ont changé, les terroirs sont désormais étudiés à la loupe avant d’y planter tel ou tel cépage, la vinification fait l’objet de tous les soins, la qualité, la tendance vers une culture plus raisonnée ont fait évoluer les vins dans une gamme plus qualitative que productive et l’on redécouvre aujourd’hui les vins de pays autrefois décriés. Rigueur et précision Un sommelier, insiste le sachant, doit rester curieux en tout et pour tout, avoir toujours un livre à la main, se passionner pour l’histoire, être présent auprès du client, intégrer les valeurs d’un cru et savoir les faire apprécier. Pour choisir sa cave, Stéphane Thomas privilégie le contact en direct avec les viticulteurs. Épicurien, il n’hésite pas à parcourir 2500 km en Vallée du Rhône pour redécouvrir un terroir unique, en apprécier sa particularité ou se laisser surprendre par l’originalité d’une cuvée. Une fois sélectionnées, il s’agit de conserver les précieuses bouteilles dans les meilleures conditions, nous

Présentation de vin par Stéphane Thomas.

met en garde le caviste. Une forte humidité (75%) est nécessaire pour que les bouchons ne sèchent pas, la température idéale se situe entre 10 et 16° et doit être constante, été comme hiver (l’amplitude ne doit pas dépasser 4 à 5°), plus la température de conservation est élevée, plus le vin évoluera rapidement nous explique-t-il, et enfin, comme chacun le sait, les vins doivent rester à l’abri de la lumière. Pour les bouchons, Stéphane est catégorique, les capsules à vis sont idéales pour les rosés et les blancs, mais pour le vin rouge, rien ne remplacera le traditionnel bouchon de liège. Un terroir à blancs Au sujet du vignoble réthais, Stéphane Thomas explique que l’île est un gros terroir à blanc, le Royal Ré en est l’emblème : à déguster

simplement avec un plateau de fruits de mer. Que dire du rosé ? L’œnologue nous confirme que : « Le rosé reste un vin d’été, un partage entre copains, mais … certains peuvent très bien vieillir quelques années et deviennent alors surprenants ». Du vin à l’alcoolisme Sans faire de raccourci alarmiste, il ne faut pas négliger le danger d’une consommation abusive. Le maître mot reste la modération et le maître des vins propose toujours à ses convives d’emporter leur bouteille entamée pour une dégustation ultérieure. La sagesse même ! Mais déjà Pline l’ancien ne disait-il pas : in vino veritas. Véronique Hugerot

vec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de Saint-Martin, un « Bistrot » devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement. Le Chef, Yann Crépin, qui officie depuis 11 ans aux fourneaux, ne propose que du « fait maison » : des plats de poisson bien sûr concoctés tout en finesse, la fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement… Côté desserts, les profiteroles de Yann, élaborées avec des choux fabriqués sur place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner ! La terrasse extérieure chauffée et protégée par un store, baignée de soleil toute la journée à la belle saison, offre une vue imprenable sur le port de Saint-Martin ! Le Bistrot du Marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

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Les gens d’ici P o r t r a i t

B é n i s

Bénis : un peintre « sardinier » ! Certains les chantent serrées au fond d’une boîte, d’autres les mangent grillées, à l’huile ou aromatisées… Bénis adore les sardines colorées, drôles et peintes à l’huile, ambassadrices d’un humour généreux, exposées sur des toiles ou des morceaux de bateaux, qui attirent l’œil du public. d’expériences professionnelles, riches de belles rencontres. Tour à tour restaurateur, cafetier, c h i f f o n n i e r, b r o c a n t e u r. . . avec toujours la mer en toile de fond, le patron a navigué avant Bénis présente ses toiles. de poser l’ancre a mer, les tavernes, les sur l’île de Ré depuis 15 années. pêcheurs, les sirènes, les péli« Je voulais vivre simplement, cans... Bénis est immergé dans sans fioritures, avec ma peinla vie maritime. Aujourd’hui, sur le ture, et entre deux toiles aller à pont de son atelier de Rivedoux, la la pêche, boire un coup de blanc pêche est bonne. Il ramène dans ses avec quelques huîtres ! C’est ça le toiles des maquereaux, des thons et des morues, qu’il exposera tout au long de l’été, au gré du vent, des rencontres et des événements.

bonheur, dit avec humour et philosophie le peintre, très rigoureux et exigeant dans son travail créatif. J’aime surprendre, provoquer la réflexion des gens, engager le dialogue avec la toile... » L’œuvre Les toiles de Bénis créent un univers reposant, coloré, plein d’humour, qui invite à l’évasion. Personne ne reste indifférent à cette atmosphère comme en témoignent le livre d’or des expositions et aussi l’avis des clients. Car, on l’oublie souvent, pour vivre, un peintre doit vendre du bonheur. Si les poissons s’accrochent toujours au fil des toiles de l’artiste, toutes sont uniques. Avec

Le patron Après des études d’art floral, Bénis a parcouru le monde pendant 5 ans, de 1984 à 1989. Jamais la mer ne l’a quitté. Les ambiances rudes et festives de port, l’aventure, les rêves d’espaces... c’est son carburant. En fouillant dans son sac de marin, j’ai trouvé seize années

L’expo à Ars-en-Ré, très visitée.

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Michel Lardeux

Depuis toujours, notre détermination est totale pour la sauvegarde des marais salants de l’île de Ré. En 1994, nous fondons la société « Esprit du Sel » au cœur de l’île de Ré.

ette société correspond à notre engagement pour le maintien et la sauvegarde de la valeur patrimoniale des marais salants de l’île de Ré. Il s’agit de revaloriser culturellement et économiquement les produits issus du marais salant traditionnel : le sel gris marin et la fleur de sel de l’île de Ré. Notre engagement quotidien est d’élaborer et commercialiser des produits « marins » rétais, de grande qualité, originaux et variés avec pour thème central le marais salant et la mer ; des produits qui revendiquent le respect d’une

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Producteur Traditionnel île de Ré

humour, les visiteurs conseillent le peintre. « J’espère que tu utilises de la peinture à l’eau pour conserver leur fraîcheur à tes poissons ! » dit l’un, « ou alors à l’huile pour les sardines ! » dit un autre visiteur. Et l’appréciation qui revient souvent : « Belle peinture, pleine d’imagination, de poésie et d’humour. J’ai passé un bon moment devant tes œuvres exposées... et je reviendrai ». Bénis est un peintre populaire, généreux, communicant, qui aime faire partager ses émotions, ses « coups de gueule », mais aussi sa poésie et sa tendresse. Avec sa carrure d’aventurier, il part chaque saison à la découverte de lui-même et se bonifie comme le bon vin. Bénis expose dans les galeries de La Couarde, le Pouliguen, SaintNazaire, toute la saison, puis salle de la petite chapelle à Ars dans la semaine du 15 août. Il partira exposer à Bruxelles en septembre et vous le retrouverez à son atelier de la zone artisanale du Marais à Rivedoux, à l’automne. Mais n’attendez pas que sa cote s’envole pour acheter ses toiles ! Demain il sera trop tard.

tradition, qui se réclament d’une valeur artisanale et répondent à une préoccupation écologique. « Nous nous sommes fixés pour objectif le développement d’une gamme de produits typiques de l’île de Ré, et la promotion de l’image qualitative de l’île par l’intermédiaire de ses produits régionaux en France et à l’étranger ». Venez découvrir et déguster le meilleur de la tradition artisanale rétaise dans l’une de nos quatre boutiques à La Flotte en Ré, Saint-Martin de Ré, Ars-en-Ré et SaintClément des Baleines.

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zap’arts F e s t i v a l

Musique en Ré : la qualité n’est jamais un hasard Le festival lancé le 14 juillet cache un feu d’artifice de talents.

Sarah Nemtanu (sous l’arbre) entourée de quelques solistes la veille du lancement des premiers concerts.

ls sont tous arrivés sur l’île le 9 juillet pour pouvoir répéter avant les premières représentations. Une centaine de musiciens, mélange de grands noms et d’élèves issus des meilleures promotions des conservatoires de France et d’Europe.

A G

« R aises

Chaque jour la s a l l e Va u b a n de la place de la République à Saint-Martin s’anime au rythme des répétitions partielles ou générales. Six heures d’entraînement quotidien qui bien qu’assidu prend des airs de vacances pour ces talents de demain rompus à la rigueur de la

mesure. La pause déjeuner est l’occasion d’un moment de détente bien mérité. Lorsque le temps le permet les tables s’improvisent dans la cour dans un joyeux brouhaha. Autour des petits plats bios mijotés par

venelles

Carole Donny (la cuisinière attitrée du festival) les conversations et fous rires vont bon train entre ces jeunes, habitués à un parcours solitaire et les solistes que des carrières exemplaires amènent à se produire un peu partout dans le monde. Rencontre avec l’une des plus grandes violonistes du moment Parmi eux, Sarah Nemtanu profite de ce moment pour dorloter son bébé de cinq mois qui sans doute a déjà l’oreille musicale. La jeune femme déploie un CV impressionnant depuis qu’elle a été médaillée d’or au conservatoire de Bordeaux à l’âge de quinze ans en 1996. Elle est premier violon (en alternance avec Luc Hery) de l’Orchestre National de France depuis quinze ans, a reçu les victoires de la musique classique en 2007, et notamment joué pour

le film Le Concert dont elle est la « vraie » violoniste et coaché Dany Boon pour Radin ! qui sortira en septembre. Cela fait quatre ans que Sarah Nemtanu est fidèle au festival dont elle dit qu’il est unique en son genre car très complet. « Il me permet d’exercer tous les métiers : mon métier de soliste avec les concerts du soir, la pédagogie et la transmission avec les master-class… Et puis la richesse de la programmation ! » s’enthousiasme t-elle, avant d’ajouter qu’elle constate que le niveau des élèves monte d’année en année, tant la réputation de cette académie éphémère « made in Ré » est devenue grande. Sarah Nemtanu donnera cinq concerts, dont celui de clôture, jeudi 28 juillet, consacré à Beethoven. Marie-Victoire Vergnaud

B ois - P lage »

Protéger le « patrimoine des humbles »

Créée en 2010, l’association rétaise pour la préservation et la valorisation des raises et des venelles du Bois-Plage a tenu sa 6ème assemblée générale vendredi 15 juillet, devant plus de 70 participants, et en présence de Jean-Pierre Gaillard, maire de la commune.

on président, François Hermier, est un résident secondaire qui vient passer ses vacances depuis sa plus tendre enfance, dans ce petit village rétais. Il est animé par le profond désir de protéger le « patrimoine des humbles », selon sa propre expression : les maisons, les chais, les puits, la qualité des toitures, les ferrures, le respect des usages locaux, l’entretien des venelles. Il prend le soin de nous rappeler, avec une certaine précision, la définition des termes : « raise », c’est un sillon, une voie d’homme entre deux vignes, « venelle », c’est une veine, une petite voie rapide. Patrimoine et citoyenneté Tel est le thème des prochaines

E x p o s i t i o n

î l e

Le patrimoine a cinq vertus : créer un lien social, soutenir l’activité économique et maintenir le savoir-faire, s’inscrire dans un paysage, intégrer et permettre la cohésion sociale, enfin survivre par la transmission d’une culture et d’une spiritualité. Des actions très concrètes Repas partagé venelle de la Fileraise.

journées du patrimoine qui se dérouleront les 17 et 18 septembre. L’association a bel et bien l’intention de s’y investir. Dans ce cadre, elle a accueilli, lors de l’AG, Nathalie Aubin, architecte du patrimoine (1) et Aude Roi qui sont intervenues sur un sujet bien précis : « regards croisés sur le patrimoine rétais ».

d e

R é

p h o t o

L’association est intervenue, en mairie auprès du service de l’urbanisme, concernant la venelle de la Cressonnière, pour un suivi rigoureux de la construction adossée au mur de cette venelle de charme. Elle prépare activement les journées européennes du patrimoine (circuits de visites dans les venelles) et surtout, la reconstitution d’une « remise des prix de 1906, place

Gambetta ». Elle a aussi organisé un repas « partagé », samedi 16 juillet, dans la venelle de la Fileraise (à côté de l’église). Une ambiance de convivialité pour le plus grand bonheur de François Hermier. Pour finir, ce dernier nous confie qu’il est en train d’écrire des « histoires de grands-mères » qu’il a la ferme intention de publier prochainement. Jacques Buisson (1) Les architectes du patrimoine sont des architectes diplômés, spécialisés dans la restauration, la réhabilitation et l’aménagement du patrimoine architectural. Une spécialisation dispensée par l’école de Chaillot et sanctionnée par un diplôme d’Etat.

c l u b

Montrer le monde autrement et nous émouvoir

En décrochant les photos des cimaises le 10 juillet au soir, les auteurs commençaient déjà à penser au prochain rendez-vous !

omme le rappelait le député Olivier Falorni, lors de l’inauguration le 2 juillet, à l’adresse de l’invité d’honneur, le prestigieux photographe Yves Manciet, « le photographe, au temps de la pellicule argentique, avait l’incroyable pouvoir de rendre positif un négatif, et souhaitait que cette faculté soit transposable dans notre société ! » Tous les lieux d’exposition, principal et satellites, ont reçu bon nombre de visiteurs. Richard Merlet et son équipe d’Ile de Ré photo club ont rencontré un accueil très encourageant sur l’ensemble de l’île.

Des témoins exceptionnels et talentueux Cette exposition présentait des œuvres très humanistes, avec des portraits, des corps, des personnages magnifiquement photographiés, mais aussi des photos naturalistes sublimant des paysages, des animaux… L’œil du photographe n’était jamais bien loin pour surprendre des situations drôles ou insolites, malheureusement aussi pour nous rappeler des situations dramatiques comme le tremblement de terre du Népal. Incontestablement, d’année en année, cette exposition prend de

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 0 j u i l l e t 2 0 1 6 | N ° 1 4 0

l’ampleur, avec l’ambition justifiée d’exercer notre regard, de nous montrer le monde autrement, de nous faire partager des émotions. Tous les auteurs et photographes ont reçu les félicitations des élus et du public, impressionnés par la créativité artistique et les performances techniques à l’origine de ces œuvres Vue partielle de l’exposition au Bois-Plage. d’art photographe. Une Vivement la prochaine… et en attenexposition qui s’inscrit désormais dans le calendrier des grands évèdant exercez-vous ! nements de la saison artistique ! Michel Lardeux Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

zap’arts F o n d s

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d o t a t i o n

S a i n t - Ma r t i n

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Devenez « passeur d’héritage », participez à la restauration de l’hôtel de Clerjotte ! Le 7 juillet, soit juste huit ans jours pour jour après le classement des remparts de Saint-Martin et du Réseau Vauban au patrimoine mondial de l’Unesco, la mairie et le Musée de Saint-Martin ont lancé le fonds de dotation destiné à soutenir la restauration de l’Hôtel de Clerjotte.

Un fond de dotation, pour sa souplesse de création et de gestion

ncienne demeure seigneuriale du XVè siècle, embellie de deux ailes à la fin du XVIè et au début du XVIIè siècles, l’hôtel de Clerjotte constitue le plus bel exemple d’architecture civile de l’île de Ré. Resté privé jusqu’au XVII è siècle, il sera réquisitionné en 1690 pour être transformé en arsenal militaire, jusqu’à son classement Monument historique en 1929, avant de devenir municipal en 1949. Il sera restauré en 1960. Le maire, Patrice Déchelette a expliqué « lorsque j’étais gamin, il s’agissait d’un lieu de vie important, la première caserne des pompiers a été installée dans l’une des ailes. Malheureusement l’équipe municipale précédent la nôtre a abandonné ce bâtiment au profit de l’aile contemporaine, ce choix est intenable, on commence par restaurer avant d’agrandir… Il nous faut aujourd’hui trouver des fonds pour restaurer l’hôtel, afin d’être en mesure de redéployer les collections du Musée. Un financement traditionnel laisse au moins 30 % à la charge de la Commune, il nous faut alléger cette charge, c’est pourquoi nous lançons un fonds de dotation, pour laisser aux jeunes un bâtiment en marche et laisser une trace de notre passage ».

Un joyau architectural dont la rénovation coûtera 1,8 million d’€ Julia Dumoulin-Rulié, responsable du Musée, a rappelé l’histoire de « ce joyau architectural » avant

Olivier Falorni, Patrice Déchelette, Nanou de Bournonville, Alain Bednarek, Julia Dumoulin et Mr Moy.

de présenter les désordres dont souffre ce monument : un problème d’assainissement lié à un système déficient d’évacuation des eaux pluviales, accentué par l’utilisation de matériaux obsolètes, quelques faiblesses structurelles, ainsi que la nécessaire révision des toitures et planchers. Un projet a été construit avec l’Architecte Mr Villeneuve, le conseil municipal a validé la phase « pro », le phasage sera fait en septembre pour des travaux prévus sur 25 mois, en commençant par la restauration extérieure. Parallèlement l’architecte scénographe a travaillé sur un projet finalisé.

L’ampleur des besoins en financement pour la rénovation évalués à 1,8 million d’€ HT, nécessite de recourir au mécénat, seul moyen structurant de financement pour un tel projet ; les acteurs que sont les Entreprises et les particuliers en y participant s’approprient un patrimoine et deviennent ainsi des « passeurs d’héritage ». leur participation structure l’intervention de tous les acteurs : DRAC, Région, Département, Ville. Ainsi quatre niveaux de mécénat ont été définis, allant des mécènes de cœur (de 1500 € à 5000 €) aux mécènes grands donateurs (à partir de 30 000 € par an durant 5 ans).

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du nouveau dans la galerie

Alain Moy, président de France Mécène, a expliqué que les fonds de dotation, créés par la Loi de Modernisation de l’Economie d’août 2008, offrent la même souplesse de création que celle d’une association, et de gestion que celle d’une fondation. Les mécènes peuvent par leur mécénat réduire leur Impôt sur les sociétés d’une somme équivalente à 60 % de leur don dans la limite de 0,5 % de leur chiffre d’affaires, les personnes physiques réduire leur revenu imposable de 66 % de leur don, dans la limite de 20 % de ce revenu. Les dons dans le cadre du mécénat d’Entreprise ont progressé de + 25 % entre 2013 et 2015, représentant 3,5 milliards d’€ en France, affectés à 80 % à des projets régionaux/locaux, dont 24 % en matière de culture et patrimoine. Le député Olivier Falorni a fait part de son enthousiasme pour ce projet autour de l’hôtel de Clerjotte, qui représente à ses yeux l’âme de l’île de Ré, sa mémoire et son avenir, auquel il affectera - via la ville - 20 000 € de sa réserve parlementaire 2017. Les élus, la responsable du Musée et France Mécène ont ensuite dévoilé le totem présentant ce projet, placé à l’entrée de Clerjotte, sur l’avenue Victor Bouthiller. Nathalie Vauchez

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R é f l e x i o n

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Vous avez des attentes et des idées ? Participez !

Les deux premiers ateliers de réflexions/propositions initiés par l’Association de valorisation de SaintClément des Baleines les 7 et 8 juillet dans le cadre du PLUI avaient pour thèmes « Tourisme, accueil, commerces » et « Patrimoine, environnement, énergies ».

our chaque thème, une quinzaine de personnes se sont retrouvées dans la salle du clos de Saint-Clément des Baleines. Audience un peu décevante, pour les organisateurs, quant au nombre de participants et à la faible représentation d’habitants des autres communes que Saint-Clément, mais il s’agissait là d’une action novatrice de la part d’une association, à savoir, se faire le relais d’expression neutre des habitants auprès d’une institution territoriale, dans le cadre de l’élaboration d’un projet intercommunal. Jean Luc Brillet, le président, après avoir présenté l’AVSCB, rappelait l’objectif de cette action, « être porteuse des attentes du plus grand nombre..., tous les habitants du nord de l’Ile de Ré... dans l’élaboration de ce PLUI ». Il revenait ensuite, brièvement, sur les principales notions, que sont, en matière d’urbanisme, le POS (Plan d’occupation des sols), le PADD (Projet

d’aménagement et de développement durables) et le PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) et les différentes phases d’élaboration du projet à venir.

Les prochains rendez-vous des ateliers

Une synthèse des échanges en septembre La parole étant ensuite donnée à l’assistance par l’animateur, les échanges, riches et parfois divergents car nourris du vécu de chacun, ont porté sur les principales préoccupations des habitants, parmi lesquelles, la sur-fréquentation touristique de l’été, les freins au développement du tourisme sur les ailes de saison, l’« éducation » des touristes au respect de l’environnement, en général et à la protection des dunes, en particulier, la gestion des déchets, tous thèmes qui font aussi l’objet des ateliers à venir. Comme ils s’y sont engagés, les organisateurs feront, en septembre,

une synthèse globale des idées et propositions à retenir, à partir de ce qui aura été entendu lors des différents ateliers, en vue d’un retour aux instances d’élaboration du PLUI ainsi qu’à la presse. Jocelyne Chrétien

A 19h30, salle du Clos de la mairie de Saint-Clément : - Tourisme/accueil/commerce le 21 juillet. - Patrimoine, environnement, énergies le 22 juillet. - Logement, habitat, cadre de vie le 28 juillet et 5 août. - E conomie, artisanat, activités le 29 juillet. - Transports, communication, mobilité le 4 août et 1er septembre. - A griculture, marais, produits locaux les 2 et 16 septembre. - C ulture, sports, éducation les 8 et 23 septembre. Tél : 05 46 29 43 66 avscb.ile2re@gmail.com

E n v i r o n n e m e n t

Sainte-Marie Labellisé Territoire Bio La commune est récompensée pour son engagement en faveur de l’environnement et la qualité de sa restauration scolaire.

ardi 5 juillet dans la salle des cérémonies de la mairie, Philippe LassalleSaint-Jean, Président d’Interbio remettait à Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie le label TBE (Territoire Bio Engagé). Véritable observatoire régional qui travaille en lien avec le Ministère de l’Agriculture, l’association interprofessionnelle bio de la région Aquitaine a créé ce label en 2010. Il vise à distinguer les collectivités qui ont réussi à atteindre les préconisations du Grenelle de l’Environnement (au moins 20% de

produits bio dans les menus et 6% de surface agricole cultivée en bio). L’association qui est la première à avoir initié cette démarche de labellisation en France en faveur d’une alimentation collective saine, locale et de saison, compte déjà près de 90 lauréats signataires de la charte d’engagement Interbio dans la région. Car « de la fourche à la fourchette, si le bio était une niche il y a encore quelques années, c’est devenu un abri de jardin » se félicitait Philippe Lassalle-Saint-Jean. Fervent défenseur de l’écologie (il dirige la Maison Meneau qui produit

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des sirops bio et détient un restaurant bio dans une caserne réhabilitée à Bordeaux), le Président s’est dit particulièrement heureux d’honorer l’engagement d’une commune qui intègre 80% de bio dans les repas de l’école.

Philippe Lassalle-Saint-Jean, Président d’Interbio remet à Gisèle Vergnon la Charte d’appartenance de Sainte-Marie au label bio.

Meilleure élève de la Nouvelle-Aquitaine ! Entrée dans la course grâce au mariage des régions, Sainte-Marie est la première de la classe avec une cantine d’une qualité remarquable. Les menus cuisinés sur place par Yannick Lefevre et son équipe sont pensés en amont avec le concours d’une diététicienne. Les fournisseurs partenaires sont des coopératives de petits producteurs locaux « bio » certifiant qualité, fraîcheur et respect de la saisonnalité des produits. Les efforts de l’équipe municipale, salués par Gisèle Vergnon, prouvent qu’on peut manger bon

et bien en milieu scolaire, et font de Sainte-Marie un exemple pour la région. Madame le maire a également remercié l’implication des associations de parents d’élèves ainsi que les producteurs présents pour l’occasion. Avec une dizaine d’associations locales qui œuvrent pour le respect et la préservation de l’environnement, l’obtention du label « village étoilé » en 2013 et la récente sortie du premier rosé bio de l’île l’Azuré, c’est tout le territoire qui était mis à l’honneur par cette distinction. Marie-Victoire Vergnaud

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aveurs et gourmandises seront au programme le vendredi 22 juillet de 17h à 23h, sur la place du Marché à Loix. De nombreux producteurs, food trucks, dégustation sur place vous y attendent, dans une ambiance musicale assurée par le groupe « Riot of the black Puppets ». Nathalie Vauchez

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