Ré à la Hune n° 142 by RHEA MARKETING

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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

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Savourez l’été rétais !

près l’île aux Livres qui a pour ses dix ans comblé les lecteurs ravis de rencontrer leurs auteurs préférés, le festival de BD, et le spectacle ÉDITION DU flottais la Belle Epoque qui a enchanté des milliers de specta17 AOÛT 2016 teurs, place aux très qualitatifs festivals Jazz au Phare puis Jazz en Ré qui chaque année attirent un nombre croissant d’amateurs de très bonne musique, dans une ambiance festive et dans des cadres prestigieux, ceux du Phare des Baleines et du Port de Saint-Martin. Tandis que les activités battent leur plein en été, les associations nautiques organisent leur AG, avec des questions qui engagent l’avenir du nautisme sur l’île de Ré. Bien que l’EURO 2016 soit désormais loin, Didier Gireau, Directeur de l’Atalante, nous raconte en exclusivité

le séjour de la Roja dans son établissement ! Avec Saint-Clément et les Portes, Ré à la Hune continue sa série sur la vie économique de chaque commune rétaise. Nous présentons aussi la relance de l’activité agricole à La Flotte, historiquement majeure dans la prospérité de la commune. Enfin, la légende du windsurf, le Rétais Antoine Albeau, nous a chaleureusement reçus dans son club de voile couardais. Savourez l’été au fil des pages de cette édition et sur www.realahune.fr ! Nathalie Vauchez

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

ACTUALITÉ M É D I A T H È Q U E

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P L É I A D E

S A I N T E - M A R I E

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La Médiathèque, lieu de culture devenu incontournable La Médiathèque célèbrera ses dix ans d’existence le 2 4 septembre et accueille une nouvelle directrice. Elle enregistre un nombre d’adhérents croissant qui reflète la qualité du service.

onçue pour être un matin permettant aux lieu d’accueil, de assistantes maternelles détente et de plaid’échanger tout en sirs accessible à tous, la distrayant les plus médiathèque a su fidépetits, est un temps de liser un large public. Au rencontre très apprédelà du service de prêt cié. Le club de lecture de livres, magazines, CD, adultes compte une DVD (13 600 ouvrages), quinzaine de membres les nombreuses animaqui, en partenariat tions culturelles orgaavec le point presse nisées tout au long de de la place d’Antioche, l’année attirent de noudécouvre les nouveauveaux lecteurs dont une tés pour affiner la part importante vient des sélection et étayer les Julie Baudran n’est pas si villages voisins. Même les triste d’avoir quitté l’Oise conseils de Jocelyne vacanciers y prennent pour l’île de Ré. et Sylvie présentes leur quartier d’été d’une à temps plein. Dans année sur l’autre, grâce à l’adhésion l’espace Multimédia, Lydie propose d’été de deux semaines ou d’un entre autres des séances de formation en informatique qui font se croiser mois. D’autres profitent des murs épais pour travailler au frais grâce jeunes et plus âgés. Quant à l’accueil au relai Wi-Fi. scolaire, Hélène Tratz (partie rejoindre son mari à la suite d’une mutation Parmi les rendez-vous récurrents, les en mars) avait initié une rencontre « cafés médiathèque » du mercredi

mensuelle avec les différentes classes d’élémentaire. « Une chance rare » souligne Julie Baudran habituée aux rythmes de la région parisienne.

à prendre ses marques au sein de la nouvelle entité. Pour la journée anniversaire du samedi 24 septembre, elle a concocté un programme de fête. « L’île de Ré Photo Club » exposera les clichés réalisés pour l’occasion des habitués de la médiathèque, avec leur livre préféré. À l’étage, La Compagnie Pyramid venue de Rochefort donnera deux représentations (l’une le matin, l’autre l’après-midi) de son spectacle « Index », une partition chorégraphique pour cinq danseurs autour du livre. En fin d’après-midi c’est le groupe rétais Sand Castle (Olivier Borne et Antoine Malard) qui donnera un concert guitares et voix. Marie-Victoire Vergnaud

Julie Baudran fourmille d’idées pour animer l’espace Lorsqu’elle postule à la Médiathèque en début d’année, Julie Baudran confie avoir eu le sentiment de jeter une bouteille à la mer. Persuadée que les candidatures allaient pleuvoir pour vivre dans ce coin de paradis, elle n’en revient pas lorsqu’elle et sa famille passent le pont pour la première fois en avril ! L’entretien est concluant, et la voici projetée en plein cœur de la saison début juillet aux commandes du pôle culturel incontournable de Sainte-Marie. La jeune femme a construit son parcours autour de la passion du livre et après avoir officié de nombreuses années dans la grande médiathèque de Crépy en Valois, elle n’a pas tardé

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Jacques Buisson, Jocelyne Chrétien, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 17 AOÛT 2016 | N° 142

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ACTUALITÉ F E S T I V I T É S

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F L O T T E

« La Belle Epoque » : la très grande foule sur le Port de La Flotte ! Une fois de plus, le Comité de la Saint-Laurent, la commune de La Flotte et Sites en scène ont écrit ensemble une belle page des festivités estivales flottaises. Cette soirée du 1 4 août 2016 a fait briller les yeux de plus d’une dizaine de milliers de spectateurs enthousiastes. son adjointe Maryse, et un cadeau de remerciements. Les « Girls » survoltées et splendides !

L’élégance de la voiture et des passagères.

Les voitures d’époque admirées La présentation des voitures d’époque fût un vrai succès tout au long de l’après-midi. Et dès 21 heures, la foule très dense sur les quais, s’écartait pour laisser le passage au défilé des voitures et à leurs équipages de belles Baladines maritaises, de Miss et de Girls, en toilettes d’époque. Une présentation élégante et commentée de véhicules venus de toute la

Le spectacle Moulin Rouge transportait le public dans un cabaret Montmartrois. Plumes, Strass, paillettes... plus de 150 costumes scintillant sous les projecteurs, des chorégraphies réalisées spécialement pour la circonstance et le chant en direct... le spectacle était professionnel, rythmé. Le public comblé reprenait en chœur les airs populaires de la Gaité parisienne. Chapeau les Girls et les Boys !

légendaires de la Gaité parisienne, que le public fredonnait ! Avec la chaleur, l’ordinateur a eu quelques ratés dont les artificiers se seraient bien passés, interrompant à plusieurs reprises la continuité du spectacle. Le public compréhensif restait cependant émerveillé par les tableaux et le bouquet final. Un French-Cancan endiablé ! Cette élégante soirée nous réservait encore bien des surprises. Les « cancanneuses » du French Cancan firent un triomphe en revenant sur scène après le spectacle pyromélodique ! Tard dans la nuit, chacun

France qui constituent un patrimoine automobile unique et rare, apprécié par le public. Le vote du public désignait les trois voitures lauréates du concours d’élégance : 1er prix : la voiture Delaugère et Clayette 1907 de Mr Paul Harry, 2ème prix : la voiture Buick 1915 de Mr Alain Guérinet, 3ème prix : la voiture Georges Richard 1910 de Mr Christian Prébost. Tous les propriétaires et participants ont reçu les compliments du Maire, de

Le port de la flotte affichait complet.

Le spectacle pyromélodique

Des décors bien intégrés !

Plus la soirée avançait, plus la foule était immense autour du port par cette belle et chaude nuit. A 23 heures précises, le maître artificier, Jacques Couturier, ce magicien de la poudre et du feu, véritable peintre sur fond de ciel étoilé, fit éclater les couleurs. Les tableaux d’artifices, tous plus beaux les uns que les autres, s’enchaînaient au rythme des chansons et opéras

repartait avec le fabuleux souvenir d’une soirée réussie, grâce à l’application des artistes, des agents municipaux, des nombreux bénévoles en charge des décors, de la sécurité, de l’accueil, de la restauration… qui se sont investis en coulisses, pour offrir à tous ce grand moment de bonheur, à l’image des années 1900 créatives et pleines de talents ! Michel Lardeux

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ACTUALITÉ A G

A S S O C I A T I O N

M A R T I N A I S E

D ’ I N F O R M A T I O N

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S A U V E G A R D E

Les A.M.I.S. de Saint-Martin ne lâcheront rien ! Ce sont là les propos assumés d’Annick Goujon, Présidente des A.M.I.S. - Association Martinaise d’Information et de Sauvegarde - qui tenait son Assemblée Générale samedi 1 3 août, sur le port de Saint-Martin à l’Hôtel des Colonnes. désordre les problèmes (récurrents) de collecte des déchets mais aussi ceux liés à la carence en poubelles publiques, les nuisances sonores parfois incontrôlées (et incontrôlables) pendant la saison touristique, le projet de grande roue, le Jean-Pierre Goumard, Annich Goujon et Jean-Pierre Domenjoz lors de l’AG. manque de rack à vélos et de respect des règles de circulation par les cyclistes, la Place ’assistance est martinaise et de la République transformée régufière de l’être. C’est d’ailleurs lièrement en parking sur une moitié cet amour pour Saint-Martin, son pour accueillir les véhicules des boupatrimoine et son cadre de vie qui a listes qui ne veulent plus, semble-t-il, présidé à la création de l’association il y a déjà six ans, avec au passage aller au boulodrome, le grignotage de un changement de nom plus approplus en plus flagrant de l’espace public prié. Information et sauvegarde, tout par les commerçants et terrasses de n’est-il pas dit dans ces deux mots ? certains restaurants, alors même que Ainsi, en début de séance, la présides voies ont été refaites pour faciliter dente rappelle les principes fondala circulation des personnes à mobilité teurs des A.M.I.S, se revendiquant réduite, le stationnement de la rue du comme seule association martinaise Général Lapasset, actuellement entre mobilisée sur la qualité de vie des deux phases de travaux, ou encore, habitants autant que sur le patriextra-muros, l’épineux problème du moine historique d’un site classé terrain agricole jouxtant le parking UNESCO. Ses domaines d’implicadu Leclerc. Dysfonctionnements, tion sont nombreux et variés, allant incivilité, fonctionnalité, propreté des règles d’urbanisme à celles du et respect des lois font le quotidien bien-vivre de la commune. de l’association. Pour évoquer les priorités, l’A.M.I.S. Que s’est-t-il passé a souhaité rencontrer le Maire dès la depuis un an ? rentrée 2015. Une sollicitation restée lettre morte jusqu’à une seconde Beaucoup de choses évidemment ! demande, plus formelle celle-ci. Et Quand on a pour règle d’or la vigic’est après une longue attente que lance, les sujets ne manquent jamais. la rencontre a eu lieu le 6 août derLes interrogations et les petits sounier. Si le Conseil d’Administration cis non plus. Alors citons dans le

se félicite de l’amélioration des échanges avec le Maire et qualifie l’entretien de constructif, sa détermination reste sans faille : demandant à être consultée de manière plus probante, l’A.M.I.S se veut aujourd’hui force de proposition concrète. Telle une sentinelle

convaincue de la légitimité de son action, puisqu’il semble selon elle que l’époque soit à la mise à distance du citoyen par des élus qui n’ont certes pas réponse à tout. La démocratie participative, ce n’est pas tout à fait pour demain ? Pauline Leriche Rouard

Les réactions du Maire, Patrice Déchelette Interrogé par Ré à la Hune à la suite de son entrevue avec le bureau de l’A.M.I.S. le 6 août, le Maire de Saint-Martin reste très mitigé. Comment s’est passé votre entretien avec l’A.M.I.S. ? Il s’est déroulé dans une entente courtoise. Je suis toutefois très étonné de découvrir au travers d’un article de presse paru a posteriori que les membres du Bureau de l’association revendiquent les solutions de stationnement mises en place par la municipalité, alors qu’ils ont à l’origine publiquement combattu notre projet de stationnement à côté du cimetière entre autres… J’ai personnellement créé le parking pour les salariés. J’aime bien que l’on soit intellectuellement honnête ! Quels sont les sujets abordés par l’A.M.I.S. lors de cette entrevue ? Le parking extérieur de Leclerc sur le terrain naturel, les travaux de la rue Lapasset, les terrasses des restaurants du port qui débordent au-delà des autorisations… Ils voudraient qu’on les associe à tout, qu’il n’y ait pas un projet qui ne passe par eux. Nous avons été élus de façon démocratique pour gérer la commune, nous travaillons avec les bureaux d’étude dans le sens de l’intérêt général (et non pas d’intérêts particuliers…), nous pouvons entendre certaines choses, mais je trouve étonnant que quelqu’un qui a été premier adjoint de la commune pendant tout un mandat et qui connaît le fonctionnement d’une collectivité, les difficultés auxquelles les élus sont confrontés, puisse organiser une telle contestation et verser dans le « Y a qu’à… ». La concertation, quand elle est systématiquement confrontée à la contestation, n’est guère possible… Propos recueillis par Nathalie Vauchez

A N N I V E R S A I R E

Le Corps de Garde, l’âme d’une maison d’hôtes historique L’hôtel de charme fêtait ses 15 ans d’existence le 11 août mais la demeure martinaise a en réalité 324 ans !

onvoitée par les Anglais mais aussi par les Hollandais du fait de sa position militaire stratégique, le passé de l’île de Ré est tumultueux ! Au point qu’après que le Maréchal de Thoiras ait bravement résisté à l’assaut du Duc de Buckingham, Louis XIV décide d’envoyer Vauban fortifier Saint-Martin de Ré en 1681 pour protéger La Rochelle et Rochefort des invasions anglaises. Jusqu’en 1692 douze corps de garde sont édifiés à Saint-Martin pour abriter les soldats chargés de la protection de l’arsenal maritime. Au fil du temps la plupart des ces bâtiments historiques, conçus par ce génie de l’architecture militaire, ont soit disparu, soit été réhabilités. Du temps de Vauban et jusqu’à l’occupation allemande trois cents ans après, aucun débarquement n’a eu lieu sur l’île, les fortifications étant suffisamment dissuasives. L’ancien corps de Garde dit « du Havre » est aujourd’hui justement,

un havre de paix… Niché sur un coin de paradis entre le parc de La Barbette et l’entrée du port ; où que se porte le regard, la mer est partout et le calme des chambres luxueuses une ode au charme spécifique de l’île. Raffinement et élégance du savoir vivre rhétais En 1998 Elisabeth Rouland et son mari ont le coup de cœur pour cette demeure du XVIIème siècle à la mine fatiguée mais l’allure fière et noble. Après une carrière comme scripte pour la télé et le cinéma, la parisienne revient malgré les conseils de son père à ses premières amours : l’hôtellerie. Enfant de la balle (à l’époque on parle des frères Rouland : son père Bernard, connu sous le nom de Roland Bernard, est notamment réalisateur du feuilleton Nans le Berger, tandis qu’oncle Jacques est inoubliable grâce à « La Caméra Cachée » Elisabeth décide de quitter

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 17 AOÛT 2016 | N° 142

Le charme des vieilles demeures rétaises.

le tumulte médiatique pour retrouver la douceur de son parfum d’enfance à Ré. Le 11 août 2001 est inaugurée l’adresse aujourd’hui emblématique des amateurs d’élégance discrète : le Corps de Garde et ses cinq suites de charme. Les qualités d’hôtesses de la

maîtresse des lieux et de sa fille Julia font qu’ici tout est pensé pour se sentir au repos, tout en bénéficiant d’une atmosphère familiale avec un service « sur-mesure ». La gentillesse d’Elisabeth et Julia, La décoration délicate, le linge de maison raffiné, les jolis bouquets de fleurs, confèrent au Corps de Garde un petit supplément d’âme qui rend l’endroit unique ! Ancrée sur le port et à la fois au large, loin de l’effervescence touristique, cette maison d’hôtes d’exception donne l’impression d’être embarqué sur un navire de luxe. Un lieu de rêve pour larguer les amarres… Marie-Victoire Vergnaud

1, quai Georges Clemenceau Saint-Martin de Ré Tel : 05 46 09 10 50 www.lecorpsdegarde.com

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ACTUALITÉ J O U R N É E S

C O M M E R C I A L E S

18 et 19 août à Saint-Martin : le grand déballage !

On pourrait croire qu’une fois éteintes les lumières du feu d’artifice du 1 5 août, Saint-Martin va faire une pause. Mais ce serait mal connaître le dynamisme de ses commerçants. Quelques jours à peine après la Fête de la Mer, voici le temps des « Journées Commerciales ».

lles ont la saveur joyeuse du cœur de l’été mais déjà le parfum d’une saison finissante. Bientôt, les vacanciers reprendront la route vers les villes et la rentrée. Car le 15 août passé, septembre n’est plus très loin. Mais pour l’heure, personne ne veut y penser. Comme chaque année, les journées commerciales de Saint-Martin vont provoquer un véritable embouteillage piéton.

La rue de Sully sera envahie lors des journées commerciales.

C H A N T S ,

D A N S E

Ça commence très tôt. Alors que les oiseaux ont pris comme chaque matin leurs aises dans les rues désertées, voilà qu’un grand remue-ménage vient déranger

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T H É Â T R E

leur promenade. Les commerçants, tous sans exception, investissent l’espace. Certains ont pris la précaution de garder des cartons, d’autres sortent de grands paniers, d’autres encore tréteaux et plateaux de bois recouverts d’un simple linge blanc. C’est une tradition accompagnée de ses rites et gestes chaque année renouvelés : on sort tous les articles soigneusement sélectionnés pour les proposer à des prix… cassés. Car c’est ça les journées commerciales de Saint-Martin : une sorte de braderie, des soldes après l’heure. Une aubaine pour nos visiteurs d’une semaine ou d’un mois qui ont

S A I N T - M A R T I N

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quelques souvenirs à ramener ou veulent simplement se faire plaisir. Et dès l’ouverture des magasins, ils sont nombreux à descendre et remonter les rues de Sully et du Marché en passant par celle de Citeaux, avant de rejoindre le port et de l’arpenter en tous sens. Les habitués ont déjà fait leurs repérages et avancent d’un pas précis, les terrasses sont pleines et il s’écoule des litres de glaces. C’est animé, bruyant, joyeux et un brin désordonné. Comme un vrai piedde-nez à l’automne qui n’est plus si lointain. Pauline Leriche Rouard

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Spectacles dans les remparts pour finir août en beauté Les spectacles donnés dans les remparts sont un rendez-vous apprécié des amateurs de patrimoine et de manifestations culturelles originales et insolites.

es spectacles visibles dans les fortifications Vauban ont été initiés par Les Amis des Fortifications de Saint-Martin de Ré, une association ayant pour principales préoccupations la valorisation des remparts mais aussi leur protection. Car ces remarquables éléments du patrimoine martinais et rétais demandent une attention soigneuse et des travaux d’entretien auxquels l’association tente de participer au mieux. La présidente Lucette Noviel explique qu’elle essaye ainsi d’organiser par exemple des journées de débroussaillage, pour lesquelles elle peine malheureusement à trouver des candidats motivés. Pas toujours facile pour une petite association de mobiliser autour de ses actions. D’ailleurs il est important de noter que Mme Noviel, menuisier à ces heures, a elle-même fait certains travaux à la Porte Thoiras. Une démarche qui force l’admiration. Mais pour l’heure, parlons de ces fameux spectacles.

Itinérants et théâtralisés Evidemment, l’association n’aurait pu les lancer sans le concours de la Compagnie L’Ilot Théâtre. Au passage, Lucette Noviel nous précise qu’elle a hâte de découvrir la nouvelle création intitulée « Monsieur de Vauban, sa femme, sa fille » qui sera donc jouée les 23 et 25 août prochain, et qu’elle verra en avant-première lors des répétitions générales de la Compagnie. Au programme, des chants, de la danse et du théâtre, pour faire connaître cet incomparable site autrement, mais aussi pour récolter quelques fonds qui serviront aux actions de l’association. Bientôt une nouvelle table d’orientation Outre le nouveau spectacle à venir, la présidente se dit également très impatiente de voir enfin installée la table d’orientation financée

par l’association et validée bien sûr par la municipalité, qui prendra place sur les remparts entre le parking du Bastion et la sortie de la commune. Un projet qui a déjà dix ans d’ancienneté et dont elle regrette qu’elle n’ait pas été installée pour le début de saison comme elle l’aurait dû l’être. Pour l’heure, elle attend dans les ateliers municipaux. Mais revenons-en aux spectacles. Eux ne sauraient être en retard. Pour une somme vraiment modique (6 €), ils entraîneront les visiteurs dans le cadre magique des remparts intérieurs de SaintMartin pour un autre regard sur des fortifications séculaires. Bon à savoir également, l’association organise des visites des fortifications et répondra bien sûr présente lors des Journées Européennes du Patrimoine. Pauline Rouard

« Monsieur de Vauban, sa femme, sa fille » Deux représentations par jour les mardi 23 et jeudi 25 août à 11h00 et 19h00 – Durée 45mn Réservation fortement conseillée au 05 46 09 43 29 ou au 06 76 04 90 06 Rendez-vous Porte des Campani

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du 1er juin au 30 sept.

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Lundi au vendredi de 9h à 13h

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- Samedi

Sablé Salé Quart d’heure Charentais

du 1er oct. au 30 mars

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ACTUALITÉ C O L L E C T I F

S T O P

L I N K Y

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La résistance électrique chauffe ! Devant une nombreuse assistance, le collectif Stop Linky 1 7 organisait le 5 août à La Couarde, une réunion d’information sur le déploiement des compteurs communicants sur l’île de Ré et répondait aux interrogations des Rétais qui ont déjà, ou auront bientôt, le compteur posé à leur domicile.

nvitée par le collectif Stop Linky 17, l’animatrice du collectif de Touraine dressait un état des lieux assez sombre de la situation sur son territoire. Elle informait l’assistance sur les dangers sanitaires, le coût de Linky, son intrusion dans la vie privée, les doutes sur sa fiabilité technique et les désordres domestiques constatés... Mais aussi sur la facture de consommation et les poses forcées de compteurs constatées en Touraine, malgré l’opposition des propriétaires. « 60 collectifs Stop Linky seraient recensés actuellement en France. Nous ne sommes pas seuls, mais tout est fait pour nous isoler les uns des autres », confirme-t-elle. La convergence des témoignages

Le débat était vite lancé, parfois difficile à gérer. Tout le monde voulait s’exprimer, tellement l’inquiétude était palpable. Après la pose conflictuelle d’un compteur à Sainte-Marie, la résistance à la pose du compteur communicant s’organise sur l’île de Ré. 6000 compteurs sont déjà posés. Ceux qui ont le compteur posé s’interrogent sur les possibilités de dépose. Ceux qui ne l’ont pas encore se demandent comment le

D O S S I E R

saisine d’un avocat, la procédure juridique n’est pas simple. Plusieurs associations se sont mobilisées pour donner des conseils et l’animatrice donne des références de sites comme « Les Robins des toits » et le mail stoplinky17@gmail.com.

L’animatrice ouvre le débat.

refuser légalement, sans en venir à des confrontations avec les installateurs. Les informations reçues sur la toxicité du réseau 50 hz, les radiofréquences, les courants porteurs en ligne (CPL) et la convergence des témoignages sur les désordres domestiques plus ou moins importants, avec des dysfonctionnements ou la perte d’appareils électriques, ont interpellé l’assistance. Plus graves : les sensibilités, les allergies ou les ennuis de santé exprimés par plusieurs participants inviteraient à la prudence. De passage sur Ré, auprès de Jean-Jacques Bréluzeau, Jean-Philippe Carrère porte-parole de l’association « Les Pieds à

la terre » invitait les participants à prendre « la route de l’électroconscience », un mouvement national qu’il impulse à partir de son expérience et de ses travaux de recherche. Les procédures de refus du compteur communicant « Comment s’opposer à la pose forcée ? Comment faire respecter notre refus ? » sont les questions posées par les participants. Si les lettres recommandées à ERDF et au Maire ne sont pas suffisantes, car les installateurs s’en affranchissent... que faire ?

Au terme de cette réunion, de nombreux participants pointaient la différence entre le discours officiel rassurant du service public et la réalité exprimée par des personnes tranquilles, désormais inquiètes. Certains s’étonnaient de l’absence d’enquête sanitaire sérieuse et s’interrogeait sur la décision de la classe politique qui aurait ignoré la dimension « santé publique », au profit d’une technologie contestée. Le manque de pouvoir ou de volonté des Collectivités et des Syndicats d’électrification étaient évoqués, car chacun estimait normal dans une démocratie d’avoir le droit de faire un choix personnel sur l’installation ou le refus du compteur communicant. « La relation de confiance entre client et prestataire est rompue » a conclu un participant qui a l’intention de changer très vite de fournisseur d’électricité pour envoyer un signal économique fort !

De la sommation par huissier à la

Michel Lardeux

E Q I O M

Frédéric Jacq répond à Patrice Raffarin A la suite de notre article paru dans Ré à la Hune N° 1 4 1 du 2 août : « Blanchi, Patrice Raffarin envisage de porter plainte au pénal contre MAT-Ré », nous publions de larges extraits de la réaction de Frédéric Jacq, président de MAT-Ré.

e maire de la commune de Rivedoux-Plage revient sur le sujet de la cimenterie Eqiom et sur les procédures en cours, mettant en cause l’association MAT-Ré. Dès lors, les précisions suivantes s’imposent : La nouvelle enquête publique a permis de clarifier la position de Monsieur Raffarin et de son conseil municipal, émettant un avis favorable à l’unanimité aux 4 tours cimentières face à la plage de Sablanceaux. L’association MAT-Ré, constante dans sa position depuis bientôt 6 ans, est au contraire opposée à la cimenterie… Il dit avoir assisté aux réunions organisées par l’industriel. Qui croira les arguments faussement rassurants déployés par Holcim puis par Eqiom ? Nos ingénieurs et scientifiques de haut niveau qui ont

travaillé sur le sujet, considèrent que fabriquer près de 10% de la production cimentière française (et même la moitié soit 600 000 tonnes annuelles) en ces lieux balnéaires, d’activités primaires, de biodiversité, comporte un risque majeur de pollution. Plus grave est l’argument avancé par l’élu, d’une production depuis 2 ans « sans nuisances notables » : en fait, la quantité fabriquée durant cette période est négligeable au regard de la capacité maximale autorisée. Concernant la procédure pénale, Monsieur Patrice Raffarin est mal informé : la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Poitiers n’a pas rendu à cette heure son délibéré qui devrait intervenir courant septembre, décision qui sera d’ailleurs susceptible d’un pourvoi en Cassation. Le témoin auquel

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Monsieur Raffarin fait référence ne s’est pas rétracté... Nous nous contentons de relater des faits et des témoignages et avons constamment

pris bonne note des observations de Monsieur Patrice Raffarin et des décisions de justice ». Frédéric Jacq

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L’ Î L E A U X L I V R E S E V È N E M E N T

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UNE BELLE ÉDITION POUR LES DIX ANS DU SALON DU LIVRE RÉTAIS ! Les organisateurs ont décompté 14.000 visiteurs sur les trois jours, avec un « public très captif » et un nombre de livres vendus équivalent à celui de l’an passé. Les conférences et tables rondes ont été très fréquentées, voire ont fait salle archi-comble comme celles de Christian de Boissieu, Jean-Louis Debré, ou de l’invité d’honneur Alain Mabanckou. Joschi Guitton et Stéphane Guillot se sont vus remettre par Jean-Pierre Gaillard à leur grande surprise un trophée pour tout ce qu’ils ont apporté à la commune du Bois-Plage et à l’île de Ré au travers de ce salon depuis dix ans. Une reconnaissance très méritée, pour un engagement entièrement bénévole. Des deux compères mais aussi de tous ceux qui œuvrent chaque année NV pour la réussite de cet évènement littéraire devenu incontournable, sur l’île de Ré et au plan national. gloire des fruits « Quand les fruits racontent des histoires d’hommes » de Jean-Yves Maisonneuve, ou encore à la gloire de l’île de Ré tel « Ré Balades insolites » de JeanLouis Jammet. Difficile vraiment de n’emporter qu’un seul livre. Il aurait fallu tout lire, tout acheter. Impossible malheureusement. Alors, c’est presque au hasard de nos rencontres que nous en avons sélectionnés quelques-uns.

leurs derniers ouvrages et de faire causette avec chaque visiteur venant les aborder, et c’était autant de charmantes rencontres le long des grandes tables installées pour l’occasion. Les écrivains Inauguration par les organisateurs et élus qui entourent l’invité étaient deved’honneur Alain Mabanckou venu en famille au salon. nus, pour Bon anniversaire un temps, des gens accessibles, à l’Ile aux Livres ! presque des « copains » pourrait-on Lancée en 2007 sur une seule jourdire, tant l’ambiance était simple et née, l’Ile aux Livres peut être fière décontractée. En déambulant dans de son parcours. Car dix ans après, les allées, on croisait des visiteurs le elle est devenue un rendez-vous litsourire aux lèvres, tenant précieusetéraire apprécié de tous, auteurs, ment un livre fraîchement dédicacé. rétais et vacanciers, Et par ce beau Au moins ceux-là avaient fait leur week-end estival, ils furent nomchoix. breux les 5, 6 et 7 août dernier à Une grande diversité venir partager un moment autour d’ouvrages de l’amour des livres et de la lecture. Dès l’arrivée à la salle des Oyats du Car voilà bien une chose malaisée Bois-Plage, la couleur était donnée : à faire : choisir. L’auteur, le livre, le rouge pour le tapis d’accueil et rouge style, le genre. C’est là l’une des pour la tente de bivouac du désert réussites de l’Ile aux Livres : propoqui proposait de succulentes spéciaser aux lecteurs une grande diversité lités marocaines accompagnées du d’ouvrages. traditionnel thé à la menthe. Citons entre autres, les romans de Certes, pour accéder au salon, il falStéphane Bret, dont les personlait se plier au contrôle nécessaire nages évoluent à des époques clés des sacs. Un rappel à une réalité de la vie politique française (les bien moins poétique à laquelle nous années d’après-guerre, les Trente devons dorénavant nous accoutuGlorieuses, le Front Populaire), les mer. Mais passée cette formalité, le romans noirs de Sébastien Lepetit, plaisir était au rendez-vous. Dans façon Georges Simenon, les essais les allées, les auteurs présents politiques tel « Pilleurs d’État » de se faisaient une joie de présenter Philippe Pascot, un ouvrage à la

Des conférences très suivies

L’Ile aux Livres, c’est bien sûr les livres, la possibilité de les découvrir, de les ouvrir, de les feuilleter et l’indéniable privilège d’échanger avec leurs auteurs et de les faire dédicacer. Mais c’est aussi des conférences

assez nombreux à nous réunir autour d’une « Réflexion sur la reconsidération du monde à l’aune d’un bien-être animal et humain ». Un sujet sensible et parfois cruellement d’actualité qui rassembla Thomas Lepeltier, auteur de « La Révolution végétarienne », le très respecté Allain Bougrain-Dubourg et Thierry Poitte, vétérinaire connu (et reconnu) sur l’Ile de Ré. Mais là encore, il aurait fallu pouvoir assister à toutes ces rencontres approfondies autour d’un ouvrage ou d’un thème. Au fil du week-end, découvertes, dédicaces, conférences mais aussi remises de prix ont ainsi rythmé la 10ème édition très réussie d’une Ile aux Livres qui a gagné en maturité

Le Maire du Bois-Plage remet un trophée à Joschi Guitton et Stéphane Guillot, organisateurs du salon, qui se sont investis sans faille depuis 10 ans.

et des tables rondes, rassemblant leurs auditoires dans une ambiance attentive et studieuse. Ainsi, dans la chaleur du dimanche après-midi, alors que le soleil incitait plutôt au farniente sur la plage, nous étions

sans perdre en fraîcheur, cultivant une convivialité qui sied bien à l’été ! Véronique Hugerot et Pauline Leriche Rouard

Les prix remis au Salon l’île aux Livres

Comme chaque année plusieurs lauréats se sont vus remettre des prix.

L Le 6 août Jean-Laurent Grissot, Jean-Baptiste del Amo et Jérôme Attal ont reçu chacun leur prix et un beau portrait réalisé par Marie-Marie !

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e prix l’île aux Livres/la Petite Cour a été remis à Jérôme Attal pour Les Jonquilles de Green Park (Robert Laffont), et le prix de l’île de Ré à Jean-Laurent Grissot pour L’île de Ré, fragments d’Histoire à travers quatre périodes mouvementées (Nouvelles Editions Bordessoules). Cette année les organisateurs ont créé « Le premier prix » de

la rentrée littéraire, remis avant tous les autres, pour un ouvrage à paraître lors de la rentrée littéraire d’automne. Le lauréat, JeanBaptiste Del Amo pour son roman Règne animal (Gallimard) a dédicacé son roman en avant-première à l’île aux Livres. Enfin le Prix Spécial a été remis à Christian de Boissieu pour Financer l’Economie Réelle (Eyrolles).

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L’ Î L E A U X L I V R E S

L’Ile aux Livres : une sélection (difficile) Il fallait bien la faire alors voilà. Cette sélection n’a d’autre objet que de vous faire partager les rencontres que nous avons faites sur le salon et d’illustrer (sans y parvenir tout à fait c’est sûr) Par Pauline Leriche Rouard l’éclectisme bienvenu qui fait la signature de l’Ile aux Livres. « Ce que je ne pouvais pas dire » Jean-Louis Debré

Il a l’allure altière des hommes qui n’ont plus rien à prouver. Monsieur Jean-Louis Debré, libéré des inévitables contraintes liées à sa fonction de Président du Conseil constitutionnel (qu’il occupa pendant neuf ans), est présent à l’Ile aux Livres, assis comme tous les autres auteurs derrière une table portant une pile de son dernier opus. Quand je lui demande en guise d’introduction « Votre livre va-t-il me réconcilier avec le monde politique ? », il éclate d’un rire franc et son regard clair pétille : « Rien n’est moins sûr » me répond-il. Redevenant sérieux, il m’avoue être « très dur » avec des hommes politiques dont il constate qu’ils sont pris dans le piège de l’Image, se livrant à une communication souvent dépourvue de contenu. Nous échangeons sur les aléas des réseaux sociaux et le piège de l’audimat. Je repars le livre en poche, dûment dédicacé et agrémenté d’un dessin évidemment bleu blanc rouge. Je serai bien restée encore un peu mais de nombreux visiteurs attendaient leur tour. Monsieur Debré capte l’attention d’un public certainement curieux de rencontrer un homme de pouvoir « en vrai ». Une démarche bien compréhensible en des temps où ceux qui nous gouvernent nous paraissent hélas souvent très loin de notre réalité. Merci donc à l’ancien Président d’une institution essentielle pour sa proximité, sa simplicité et la franchise de son discours. Il ne pouvait pas le dire. Eh bien maintenant c’est fait. P.L.R.

Editions Robert Laffont - 21 €

« Reflets et Visages de l’Ile de Ré » Nathalie Desperches-Boukhatem

Refuge de nombreux écrivains, l’Ile de Ré est également un sujet de prédilection pour certains. Impossible cette année de ne pas citer la remarquable et érudite « Histoire de l’Ile de Ré » de Jacques Boucard. Mais le hasard a porté mes pas vers la douceur de l’aquarelle et le joli livre de Nathalie Desperches-Boukhatem. Nathalie m’accueille avec un large sourire et commence par évoquer son premier métier, le dessin. Car cette artiste est avant tout aquarelliste et portraitiste travaillant sur commandes. Et parmi celles-ci, souvent, des portraits de personnes âgées. Nous voilà dans le sujet. Car ce livre n’est pas un énième ouvrage nous donnant à contempler la beauté de Ré La Blanche. Certes des paysages il y en a et ils ont la délicatesse de l’aquarelle. Et puis il y a ces portraits d’habitants, des « Anciens », qui nous racontent l’Ile et ses villages. Pour les choisir et les rencontrer, Nathalie a commencé par Ars (où elle est très ancrée), et les personnes qu’elle connaît de longue date. Pour les autres, c’est le bouche à oreille qui a fonctionné. Nathalie a toujours été bien accueillie, avec émotion parfois. Reproduisant fidèlement leurs propos, elle a su gagner par son authenticité la confiance de ces « héros » de la vraie vie. Nathalie a déjà publié un premier ouvrage de ce type en Touraine (sa région d’origine), préfacé par Gonzague de Saint-Bris. Un joli succès qui l’a incitée à aborder Ré la Belle. Et un troisième ouvrage est en préparation. Une démarche délicate dans le fond autant que dans la forme, pour un livre original et très réussi ! P.L.R.

Editions La Gâtine - 35 €

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« La Révolution végétarienne » Thomas Lepeltier

Autre ton pour autre thème. Nous voilà dans l’univers des ouvrages sérieux. Il ne saurait en être autrement avec un historien et philosophe des Sciences, chargé de cours à l’université d’Oxford. Tel est le statut de Thomas Lepeltier, auquel il faut ajouter celui d’auteur impertinent, qui s’ingénie à regarder la vie et l’homme sous un autre angle, des secrets de l’univers à Darwin, en passant par le bien-être animal et la nécessaire évolution de nos mœurs et comportements. Avec ce premier ouvrage consacré à l’éthique animale, Thomas Lepeltier n’y va pas par quatre chemins : l’effroyable destin que l’homme impose à des milliards d’animaux chaque année ne saurait perdurer. Comme celle qui conduisit en son temps à l’abolition de l’esclavage, une révolution de même ampleur est aujourd’hui en marche : celle du végétarisme. N’en déplaise aux éleveurs (je m’en excuse) et aux afficonados du carné, on ne peut rester indifférents aux propos d’un scientifique très mobilisé, qui argumente avec conviction lors de la conférence à laquelle il participe en bonne compagnie. Quant à ce livre, on y entre en le redoutant un peu, et il faut bien avouer que même si des vidéos qui ont récemment fait la Une étaient déjà ô combien révélatrices, le propre de l’écriture est bien d’appuyer là où ça fait mal. Une révolution est-elle vraiment en marche ? La réalité nous la présente lointaine. « On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités » a dit Gandhi. Nous avons donc beaucoup de souci à nous faire. P.L.R.

Editions Accent Aîgu - 12 €

Emmanuelle de Boysson Balzac amoureux

Voilà bien un moment que l’on ne peut vivre que sur un salon. Certes, quand on aime la littérature et Balzac, le titre de cet ouvrage ne peut qu’attirer. Me voilà donc devant la table où Emmanuelle de Boysson présente plusieurs de ses ouvrages dont ce fameux « Balzac amoureux ». L’auteure devise avec une visiteuse. Echange autour du couple dont quelques propos captés sans vouloir être indiscrète me font sourire. Aussitôt Emmanuelle de Boysson se tourne vers moi : « Vous voyez ce que je veux dire ? » me demandet-elle. Oui, je vois bien. Et nous voilà partie à trois dans une discussion toute féminine. Romancière et essayiste, journaliste (Version Fémina), critique littéraire et Présidente du Prix de La Closerie des Lilas, mythique lieu parisien, Emmanuelle de Boysson est si souriante et accessible qu’au bout de cette conversation informelle, j’ai l’impression de la connaître depuis longtemps. C’est que nous avons, en quelques minutes, parlé de livres et d’écriture bien sûr, mais aussi de moments de vie que nous partageons finalement toutes. On pourrait se croire dans un film de Claude Sautet. Alors Balzac dans tout ça ? Il aimait les femmes c’est certain et elles le lui rendaient bien, toutes celles qui ont accompagné sa vie d’écrivain hors normes. Le livre est évidemment bien écrit et joliment illustré de tableaux et dessins. Un petit ouvrage qui ravira les balzacophiles et les muses ! Emmanuelle de Boysson a un autre projet de livre pour l’année prochaine. Un projet qui la passionne déjà. Espiègle, elle sourit comme ravie à l’idée de nous faire une surprise. Je la quitte conquise en lui disant « à bientôt alors », comme on le ferait avec une bonne copine rencontrée par hasard. P.L.R.

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Lâ&#x20AC;&#x2122; Ă&#x17D; L E A U X L I V R E S P O Ă&#x2C6; M E S

Nathalie LaprĂŠvote, poĂŠtesse Câ&#x20AC;&#x2122;est tout naturellement au salon du Bois Plage que Nathalie LaprĂŠvote est venue prĂŠsenter son dernier recueil de poĂ¨mes, puisque celui-ci ÂŤ A lâ&#x20AC;&#x2122;eau RĂŠ des jours Âť a trait Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŽle de RĂŠ. lignes dâ&#x20AC;&#x2122;un paysage par la musicalitĂŠ des mots, les aplats de couleurs par des sonoritĂŠs en apesanteur et les vibrations du cĹ&#x201C;ur par le rythme de ses vers. Une simple ĂŠvocation et les sentiments Nathalie LeprĂŠvote est venue prĂŠsenter ÂŤ Ă&#x20AC; lâ&#x20AC;&#x2122;eau RĂŠ des jours Âť. les plus dĂŠlicats sont n recueil de poĂ¨mes intientendus. Un voyage, un regard mistes magnifiquement ou mĂŞme les parents font dĂŠfiler le rehaussĂŠ des aquarelles temps, lâ&#x20AC;&#x2122;amour, la beautĂŠ ou la mort. de JoĂŤlle Guillaume. Sâ&#x20AC;&#x2122;il faut expliquer la poĂŠsie de Nathalie LaprĂŠvote, ce qui nâ&#x20AC;&#x2122;est DĂŠsuĂ¨te la poĂŠsie ? dâ&#x20AC;&#x2122;ailleurs pas nĂŠcessaire, je dirais Tour Ă tour lyrique ou engagĂŠe, la que ses poĂ¨mes mâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠvoquent les cropoĂŠtesse du XXIĂ¨me siĂ¨cle chante le quis aiguisĂŠs de Paul Verlaine dans temps qui passe ou lâ&#x20AC;&#x2122;amour aussi bien lesquels lâ&#x20AC;&#x2122;Ĺ&#x201C;il, contemplatif, dĂŠcrit quâ&#x20AC;&#x2122;elle met en lumiĂ¨re lâ&#x20AC;&#x2122;absurditĂŠ des un paysage et les mots, finement drames humains qui marquent notre choisis, frappent droit au cĹ&#x201C;ur car ĂŠpoque (voir Un Certain Dialogue / la musique nâ&#x20AC;&#x2122;empĂŞche pas la teneur. Deauville et Sangatte). Si lâ&#x20AC;&#x2122;on croyait Câ&#x20AC;&#x2122;est lâ&#x20AC;&#x2122;esprit clarifiĂŠ et lavĂŠ du stress la poĂŠsie dĂŠsuĂ¨te, il va falloir rĂŠviser que lâ&#x20AC;&#x2122;on finit sa lecture. notre jugement. Professeure dâ&#x20AC;&#x2122;histoire dans un Dans le tableau que peint un poĂ¨me, lycĂŠe de la rĂŠgion parisienne, son Ĺ&#x201C;il attentif sait transcrire les Nathalie LaprĂŠvote est membre de

la sociĂŠtĂŠ des poĂ¨tes franĂ§ais et MĂŠdaillĂŠe de Vermeil dâ&#x20AC;&#x2122;Arts-SciencesLettres, elle ĂŠcrit des poĂ¨mes depuis son plus jeune Ă˘ge et câ&#x20AC;&#x2122;est Ă dixneuf ans quâ&#x20AC;&#x2122;elle publie, aux ĂŠditions St-Germain /Cherche-Midi, son premier recueil : Aquarelle City. Elle a dĂŠjĂ fait paraĂŽtre une quinzaine de recueils dont ÂŤ Par amour Âť une anthologie de ses plus beaux poĂ¨mes ĂŠcrits entre 1986 et 2010, qui sont mis en musique dans un CD paru en 2014 ÂŤ Maux Ă mots Âť. Nathalie LaprĂŠvote prĂŠpare actuellement un conte pour les 7/10 ans ÂŤ Madame Hamster Ă Amsterdam Âťâ&#x20AC;Ś et ÂŤ Du ciel, des enfants Âť chez Belize jeunesse ainsi quâ&#x20AC;&#x2122;une nouvelle romancĂŠe :

ÂŤ Lettre Ă Chance, la voix de Lady Âť qui devraient paraĂŽtre en 2017 et 2018. VĂŠronique Hugerot

ÂŤ Maux Ă Mots Âť CD de Nathalie LaprĂŠvote 25 poĂ¨mes interprĂŠtĂŠs par Mado Lagoutte et Laurence Meillarec Parution Juin 2014 ÂŤ A lâ&#x20AC;&#x2122;eau RĂŠ des Jours Âť parution Mai 2016 aux Editions Gerbert Albedia imprimeur http://nathalielaprevote. e-monsite.com Extrait de ÂŤ Aquarelle City Âť

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GÉOBIOLOGIE I N S T I T U T

S A N T É

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L’ H A B I T A T

ACTUALITÉ

Quand J.Ph. Carrère rencontre J.J. Bréluzeau Belle rencontre estivale à l’Institut Santé de l’Habitat où Jean-Philippe Carrère, porte-parole national G de l’association les Pieds à la Terre, profitant de quelques jours de détente sur l’île de Ré, rendait visite L

Ià son ami expert en géobiologie Jean-Jacques Bréluzeau.

U P

n moment de partage et de discussion autour de notre l bien être menacé par les champs électriques et les pollutions électromagnétiques. Jean-Philippe Carrère, un lanceur d’alerte, chantre Propos recueillis de l’électro-conscience par Nathalie Vauchez De sa Bigorre natale, l’homme a conservé la carrure et la faconde. Il met son franc-parler et son autorité de compétence au service de la prévention contre les pollutions électromagnétiques qui altèrent notre bien-être. Sorti d’un très sévère burn-out par Léon Raoul Hatem et Franck Hatem, « ils ont ouvert ma conscience ! » Jean-Philipe Carrère est aujourd’hui en accord avec luimême. Il partage avec passion ses connaissances acquises par son expérience professionnelle de maître artisan électricien et ses longues années de recherches personnelles. Il nous alerte sur les dangers physiques et neurologiques des rayonnements électriques. En relation avec de nombreux médecins et spécialistes, il constate malheureusement tous les jours les effets nocifs du brouillard d’ondes électromagnétiques et de champs électriques qui

rendent nos maisons pathogènes. « La controverse internationale sur les nouveaux compteurs communicants a le mérite de sortir ce débat occulté et de le porter sur la place publique » explique-t-il. Le courant 50 hz domestique, la conception des maisons avec un radier isolant qui nous coupe de la terre, il connaît. Son argumentation technique convaincante est étayée par de nombreuses mesures démonstratives. Il nous interpelle et rend visible l’invisible ! Son crédo : « inverser la charge de la preuve, aux scientifiques de démontrer que nous avons tort ! » Un long cheminement personnel Au cours de son travail personnel et de ses recherches, Jean-Philippe Carrère a rencontré de nombreuses personnalités du milieu médical, et aussi l’expert en géobiologie JeanJacques Bréluzeau, réputé pour son approche énergétique des pollutions électromagnétiques. Avec leurs compétences respectives, ils mettent aujourd’hui leur créativité au service de la protection et du bien-être des personnes, dans leur cadre de vie ou de travail, avec des méthodes

et des outils complémentaires. Jean-Philipe Carrère intervient par la méthode de la mise à la terre et une gestion différente du matériel électrique. JeanJacques Bréluzeau rend les ondes nocives bio-compatibles en harmonisant les lieux de vie ou de travail avec la gamme de céramique bio-actives Terres Sens qu’il développe à l’Institut Santé de l’Habitat. Deux experts sur la même Jean-Jacques Bréluzeau et Jean-Philippe Carrère. longueur d’onde ! et nous formons nos concitoyens « Nous sommes devant un choix de au cours des stages que nous société, disent nos deux chercheurs proposons. » de vérité, très sollicités. La prise de conscience des dangers des ondes Pour notre bien-être, nos deux électromagnétiques commence à experts n’ont pas fini de prendre se faire en France, alors qu’elle est leurs bâtons de pèlerins sur la route prise en compte à l’étranger dans la de l’électro-conscience, pour éveiller prévention de la santé publique. Pas les consciences, faire partager leurs question de s’éclairer à la bougie convictions et leurs connaissances. ou de renoncer à certains conforts. Des mesures de protection existent, Michel Lardeux

Sites à consulter : lespiedsalaterre.org et santedelhabitat.fr Retrouvez Jean-Jacques Bréluzeau sur : https://vimeo.com/channels/terressens https://www.youtube.com/channel/ UC486H4qkxLtA8ryrPTy2LeQ

Les pollutions électromagnétiques de plus en plus présentes dans Les pollutions électromagnétiques sont nos bienhabitats réelles ! : Les les micro-ondes émisesélectriques par boîtierdans wifi dans la zone de sommeil. se Depuis quelques décennies, équipements notre environnement les fours, antennes relais, téléÉliminez les technologies, matelas à ressortscomme métalliques sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des :nouvelles la phones portables et boîtiers (qui captentles et amplifient les ondes), préféwifi, la téléphonie mobile, les antennes relais, et maintenant, nouveaux compteurs wifi, qui ont une fréquence rez des matelas en latex, naturels... communicants avec le courant porteur ligne (CPL) plus élevée, en perturbent les type Linky. : Tout mobilier métallique – surtout le lit – doit

vibrations cellules, et votre être mis à la portable terre. allumé dans le lit, ni à Tous ces champs électromagnétiques sont - de Ne nos dormez pas avec téléphone agressent nos glandes endoomniprésents et polluent de plus en plus proximité d’un boîtier wifi dans zone deen sommeil. Dans la la maison général : a pour consé- à ressorts métalliques (qui captent et amplifient notre environnement quotidien. Cettecrines, pollu- ce- qui Eliminez les matelas : Laissez respirer votre organisme. quence notre des matelas en latex, naturels… tion électromagnétique invisible est non seu- d’effondrer les ondes), préférez Protections wifi – portable – disjoncteur le lit boîtier un système lement physique, mais aussi énergétique ; elle immunitaire. - Tout mobilier métallique: Éteignez - surtout le - doit wifi être la misnuit, à la préférez terre (attenréseau câblé (plus efficace) à un réseau sans fil. se traduit souvent sur l’individu par un stress tion aux lits réglables avec moteur électrique !). Il est donc indispensable de se protéger. Ces dernières années, les équipements : Vérifiez bien vos prises de terre. cellulaire, générant un état de fatigue insidieux Dans la maison en général : électriques dans l’habitat ont énormément Où sommes-nous le plus exposés aux et permanent… Laissez respirer votre organisme le boîtier wifi la nuit évolué, se sont multipliés et intensifiés avec champs électromagnétiques ? Commentenseéteignant protéger des ondes Pose d’un émetteur d’ondes (préférez un réseau câblé plus efficace à un réseau sans fil). l’apparition des nouvelles technologies. Ces électromagnétiques ? naturelles Terres Sens® Les principales sources de fréquences Dans notre environnement extérieur : lignes Vérifiez bien l’efficacité de vos prises de terre. champs électromagnétiques viennent s’ajousur un compteur électrique électromagnétiques agressives, sont : haute tension, caténaires (trains), transforma- Bien sûr, toutes ces pollutions citées aupaLinky, neutralisant l’effet pollutions environneter à toutes les autres Les basses fréquences électromagnétiques ravantdûpeuvent être harmonisées, afin d’en Eliminez le stress cellulaire aux champs électromagnétiques toxique des pollutions teurs, câbles souterrains, éclairage public. 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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 17 AOÛT 2016 | N° 142

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A T A L A N T E

S A I N T E - M A R I E

D E

R É

Emotions et moments inoubliables pour l’équipe d’Atalante L’hôtel-restaurant thalassothérapie de Sainte-Marie de Ré a vécu trois semaines intenses en hébergeant l’équipe de football espagnole La Roja pendant l’Euro 2016. Didier Gireau, directeur de l’établissement, nous raconte, après que « la lumière soit très vite retombée ». et particulièrement Bruno, de nationalité espagnole, mis à disposition par la CdC qui a assuré l’ensemble des interfaces en langue espagnole avec les journalistes, le staff etc… Comment ce séjour s’est organisé, quel était l’emploi du temps type de la Roja ? Didier Gireau devant la Roja qui décore tour un mur sous l’auvent d’accueil d’Atalante.

Ré à la Hune : C’était la première fois que vous receviez une équipe sportive du niveau de la Roja ? Didier Gireau : Oui nous n’avions encore jamais accueilli une équipe d’un tel niveau et d’une telle notoriété. Nous recevons régulièrement de belles équipes, comme par exemple celles de Monaco, de Tours, l’équipe de France d’escrime, Angers… et le CA Brive (NDLR : qui était en séjour à Atalante du 31 juillet au 5 août). Et c’est aussi la première fois que nous étions tous ensemble dans le cadre d’un évènement sportif, nous avons travaillé main dans la main avec la Communauté de Communes pour cette très belle opération. Est-ce une opération financièrement intéressante pour le Groupe Phelippeau, qui détient l’établissement ? Nous avons privatisé l’ensemble de l’établissement y compris la thalassothérapie. L’équipe avait bloqué 30 jours, sachant que nous sommes payés 20 jours, avec option sur les 10 jours restants. C’est le deal financièrement pour tous les établissements qui accueillent une équipe dans le cadre de l’Euro. Malheureusement

la Roja n’a pas été jusqu’au bout… Une telle opération nécessite un très gros investissement humain et financier, du coup cela nous permet de faire bénéficier notre clientèle de cette montée en qualité. Et cela est globalement une grosse réussite, avec des retombées médiatiques exceptionnelles. Il y a un « avant » et un « après » Euro 2016. Comment l’équipe d’Atalante a-t-elle vécu cet évènement ? Elle a trouvé cela fabuleux et valorisant. Nous l’avons formée à l’Espagnol avec Inlingua, tout le monde s’est mobilisé et a respecté les consignes de discrétion et confidentialité. Ce fut intense en émotions pour toute notre équipe. Nous avons été quelque peu surpris par le mode opératoire espagnol, où tout est géré à la dernière minute, sans anticipation, mais notre équipe a su répondre à toutes les exigences, avec le sourire ! De notre côté nous n’avions pas anticipé les 100 kg de linge à laver chaque jour, les maillots officiels… Nous avons trouvé les solutions ! Sylvain Morin et moimême nous sommes relayés sur le pont en permanence. Je dois aussi remercier la CdC/Destination île de Ré qui a grandement facilité toutes les relations avec les administrations

Il y a eu une montée en puissance rapide. Toute notre équipe a accueilli la Roja le premier jour et à chaque retour de match par une holà et une chorégraphie sur sa musique. Le staff avait emporté jambon, huile d’olive, épices, eau, vins et bières espagnols pour 70 personnes. Nous avons assuré les massages après dîner, les demandes de coupes de cheveux et autres demandes de dernière minute. La Roja commençait à 10 h par des séances de musculation, sophrologie, travail vidéo, coach et grand messes, suivies du déjeuner vers 14 heures, d’une sieste et d’une collation. Puis départ à 17 heures vers le stade de Saint-Martin pour l’entraînement. Le tout dans une joyeuse ambiance, il ne faut pas oublier que les joueurs sont très jeunes, ce sont encore des gamins, une bande de copains ! Vous évoquez beaucoup de moments d’émotions, lesquels vous ont particulièrement marqué ? Les deux journées ouvertes aux familles. Nous en avons été informés au dernier moment ! C’était émouvant d’assister aux retrouvailles avec les femmes et les enfants autour du déjeuner plancha dans les jardins, de voir les gamins jouer sur les pelouses. Et puis les retours de

matchs aussi. Toute l’équipe d’encadrement et l’entraîneur Del Bosque (qui a été depuis « remercié ») sont adorables et aux petits soins pour les joueurs qu’ils bichonnent. Bien sûr le départ très rapide de l’équipe après son élimination nous a mis un coup au moral, ils sont revenus à 3 h du matin et sont repartis à 11 h... Les joueurs vous ont-ils dit s’ils ont apprécié l’île de Ré ? Ils ont perçu cette atmosphère très particulière sur Ré, la sérénité et la qualité de vie… Certains ont fait quelques escapades à vélo, on les a vus sur les pistes cyclables, sur le port de Saint-Martin, et il semble que plusieurs joueurs soient entrés dans des agences immobilières… Le dispositif de sécurité n’a-t-il pas été trop contraignant ? C’était un arsenal de sécurité impressionnant en effet. Le Préfet a géré cela de main de maître, avec pragmatisme et précision, il est venu deux fois sur place avec ses équipes et c’est vrai que nous avons eu une pression sécuritaire très forte de la part de la préfecture. Entre sécurité privée, site barricadé, les agents de sécurité postés en permanence aux entrées et dans l’établissement, la guardia civile, les sept agents de la BRI, les relations avec les RG de Bordeaux, sans oublier la gendarmerie de l’île de Ré, la sécurité était verrouillée. Quoique quand on voit ce qu’il s’est passé à Nice, ce n’est pas les barrières à l’entrée qui nous auraient protégés… Propos recueillis par Nathalie Vauchez

RELAIS-THALASSO - SAINTE-MARIE DE RÉ

EDITION - ÎLE DE RÉ

Profitez des soirées d’été à l’After Beach d’Atalante

Ile de Ré Magazine sélectionné par la Roja !

L’After Beach de Relais Thalasso île de Ré propose des soirées animées par des DJ’S, des soirées à thèmes, des cocktails et un bar à champagne...

Le bar à champagne.

l s’agit d’une jolie idée pour profiter des magnifiques fins de journées rétaises sur la terrasse du Relais Thalasso Île de Ré, face à l’Océan Atlantique et autour de la piscine extérieure. Au cœur de la prestation, le loofa bar propose

Ile de Ré Magazine a accompagné les joueurs de La Roja jusque dans leur chambre d’Atalante !

rafraichissements, vin de l’été au verre, bar à champagne (nouveauté 2016), cocktails délicieux et inventifs ou mojitos, accompagnés d’une restauration apéritive. Pour prendre un verre, tous les soirs, pour danser lors des soirées DJ’S tous les mardis, jeudis et samedis soirs ou encore pour une folle soirée avec Serge Avril, magicien de FortBoyard jeudi 18 août, on se retrouve tous à l’After Beach ! NV

Contact : 05 46 30 50 80

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 17 AOÛT 2016 | N° 142

n effet, Didier Gireau, patron de l’hôtel-restaurant-thalasso de Sainte-Marie de Ré avait mis à disposition de chacun des joueurs et de leur staff dans les chambres, ainsi que dans le salon de l’établissement, l’édition 2016 de ce magazine annuel haut de gamme qui existe depuis plus de 25 ans sur l’île de Ré, édité par Scoop Communication et commercialisé par Rhéa Marketing. Une belle image de l’île de Ré, que les Espagnols ont bien appréciée ! NV

Ile de Ré Magazine a côtoyé la Roja.

Contact : 06 71 42 87 88

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NAUTISME A S S E M B L É E G É N É R A L E D E L’ A S S O C I A T I O N D E S U S A G E R S P O R T D ’ A R S E N R É ( A U PA R )

Standing ovation pour le président Le bénévolat réserve parfois à ceux qui s’investissent de beaux moments d’émotion. Ce fût le cas lors de l’assemblée générale de l’AUPAR le 5 août à Ars-en-Ré.

ean-Claude Périn, président sortant après plusieurs mandats très productifs, a reçu de la part du conseil d’administration et de la nombreuse assistance, une standing-ovation méritée pour l’ensemble de son action.

au conseil d’administration à la place d’Etienne Pajot qui a effectué deux mandats de trois ans. Les sept objectifs de l’AUPAR

Jean-Claude Périn a replacé l’action dans les sept objectifs ciblés par l’AUPAR. Un soutien Rassembler les usagers sans faille du port d’Ars, valoriser Jean-Claude Périn, L’Association des président sortant, restera l’environnement porUsagers du Port d’Arsadministrateur de l’Aupar. tuaire, promouvoir la en-Ré est une force de plaisance dans le resproposition reconnue et un partepect du milieu (PADD, PLUI, SNVM), naire important de l’animation du optimiser la capacité d’accueil du port. Les rapports moraux, d’actiport d’Ars, développer la communivités, et financiers furent votés à cation et l’entr’aide entre usagers, l’unanimité, approuvant les orienveiller à la sécurité nautique et au tations, l’action et les réalisations respect des règles, être une force de l’association. Si le trésorier a de proposition et de contrôle par un relevé un léger déficit de 326 euros partenariat actif avec les autorités sur l’exercice 2015, la situation de élues, l’Administration, les associal’association est saine. Le montant tions nautiques, et contribuer au des cotisations s’enrichira d’ailsuccès des fêtes et manifestations leurs d’une possibilité d’adhésion nautiques du village... autant d’obpar couple, votée par l’assemblée. jectifs qui confortent la place de Le docteur Gau-Verdon a été élu l’association au sein du CLUPP et

du conseil portuaire. Jean-Claude Périn a souligné les bonnes relations entretenues avec la municipalité, le CNAR (Cercle Nautique d’Ars en Ré), et rappelé toute l’importance d’être membre de l’URCAN et de l’UNAM. Des questions qui engagent l’avenir Le maire Jean-Louis Olivier et son premier adjoint Michel Jauffrais en charge de la gestion du port, Gilles Duval, maire de SaintClément, Sylvie Dubois directrice de l’environnement à la Communauté de Communes, Patrick Hérail, maître de port, ont répondu aux questions de l’assemblée. Des sujets techniques furent abordés comme le port à sec, le dragage du chenal du curé, les dévasages, la qualité des vases, l’aménagement de la cale de carénage, la sécurité des planchistes sur les friches ostréicoles, le devenir des locaux de la DDE... prouvant l’intérêt et l’attachement des adhérents au port d’Ars. Des réponses furent données avec franchise sur l’étude d’un port à sec sur un marais désaffecté derrière le chantier Blondeau, et sur la continuité des projets

élaborés collégialement lors du SCOT, qui seront transférés dans le cadre de l’élaboration PLUI. Le changement de pratique de la plaisance Le film projeté montre qu’aujourd’hui les jeunes plaisanciers pratiquent la plaisance autrement, avec des modes de location, de copropriétés qui évoluent... et ils n’ambitionnent pas d’être propriétaires d’un bateau. Ce mode de consommation induira-t-il à terme de nouvelles infrastructures portuaires, de nouveaux modes de gestion des ports ? C’est déjà le cas aux Etats-Unis, et en Bretagne la nouvelle grande Région, avec la loi NOTRe, réfléchit aux adaptations nécessaires. Qu’en sera-t-il en Nouvelle Aquitaine ? La question se posera très vite, car la gestion des ports est « budgétivore et chronophage » pour les collectivités gestionnaires, Commune ou Département, même si pour l’instant ce n’est pas à l’ordre du jour de la CdC. Michel Lardeux

A S S E M B L É E G É N É R A L E D E L’ A U P P G - L O I X

Les usagers et plaisanciers de la Pointe du Grouin réunis L’association des Usagers et Plaisanciers de la Pointe du Grouin a tenu son assemblée générale samedi 8 août.

incent Terrasson, président de l’association, a présenté le rapport moral, ainsi que le rapport financier pour l’année 2015. Les deux ont été adoptés à l’unanimité. L’AUPPG a été créée en 1997. Elle compte, à ce jour 66 adhérents (chiffre en légère baisse par rapport à celui de l’année dernière). Le bilan financier reste positif. Le conseil d’administration subit un changement : le poste d’Etienne Guillabert, décédé depuis un peu plus d’un mois, a été pourvu par Thierry Pastor. Vincent Terrasson est reconduit dans ses fonctions. La gestion du site La convention de la gestion du site, signée avec la municipalité, a été interrompue en 2013, pour permettre de dégager des ressources pour les travaux de modifications. Elle relève désormais de la mairie qui gère la mise en place et l’entretien des infrastructures, l’attribution des mouillages, la liste d’attente, ainsi que la perception des redevances. Depuis l’année dernière, il existe deux zones de mouillage (contre trois, les années précédentes, voir notre photo). Une descente en bois a été installée pour les dériveurs. Les responsables de l’association insistent sur l’interdiction de

stationner sur l’estran et surtout sur le respect de la vitesse, limitée à 3 nœuds dans les chenaux et à 5 nœuds dans la zone des 300 mètres, le respect des balises « croix jaunes » qui indiquent l’emplacement des parcs à huîtres. La position de l’AUPPG L’association adhère à l’URCAN (Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques). Au total, onze associations qui ont pour objectif de fédérer les adhérents afin de porter les sujets concernant la plaisance, la pêche de loisir et d’autres activités maritimes. L’URCAN est l’interlocuteur de la Communauté de Communes et a pour sujets en 2016 l’intégration dans le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) des problématiques nautiques, le suivi des projets des ports d’Ars et de Rivedoux, la gestion et dévasage, la régularisation des mouillages sauvages et les relations avec la SNSM (Société Nationale des Sauveteurs en Mer). Pour ce qui concerne la pêche de loisir, l’association signale l’évolution de la réglementation : taille limite des prises (42 centimètres pour le bar). Elle informe que dans le département de la Manche, une seule prise est tolérée par jour et par pêcheur…

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Zones de mouillage - Pointe du Grouin.

A propos du SRDAM (Schéma Régional de Développement de l’Aquaculture Marine), l’AUPPG ne se prononce pas contre le développement de l’aquaculture marine, mais souhaite un partage équilibré de l’espace en tenant compte des activités de plaisance. Elle se réfère à l’arrêté préfectoral du 26 décembre 2012, concernant l’ouverture potentielle de zones aquacoles dans le Pertuis Breton et celui d’Antioche. Au niveau de la sécurité l’association a fait un rappel des évolutions réglementaires, mises en place en 2015, avec la création d’une zone de navigation semi-hauturière. L’obligation d’avoir une VHF (émetteur radio)

pour prévenir les secours sur le canal 16 et se renseigner sur le canal 63 pour la météo en fait partie. Pour finir, il a été question de la SNSM qui ne fonctionne qu’avec des volontaires (28 bénévoles au total). Son budget annuel est d’environ 20 000 euros et repose pour l’essentiel sur les dons des plaisanciers. L’association rappelle l’importance de ces dons qui sont déductibles d’impôts sur le revenu. Après s’être entretenu avec l’assemblée, Vincent Terrasson a clos la séance et convié les participants à venir prendre le verre de l’amitié. Jacques Buisson

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NAUTISME EVÈNEMENT

Régate des vieux gréements : plus qu’une compétition, un spectacle ! L’événement rassemble chaque année une foule dense sur le port de La Flotte, car au-delà de l’amusement de la course, il est l’occasion d’admirer les plus beaux bateaux des Pertuis. noyau dur de marins capables de mettre en œuvre un tel bateau. Outre les sorties officielles visant à promouvoir Noirmoutier, l’association réalise de nombreuses actions pédagogiques et sociales autour de la voile traditionnelle, auprès des jeunes de l’île. Plus facile de parader que de régater !

La valse majestueuse des vieux gréements.

ls font la fierté de la commune et ajoutent à la beauté du port qui compte treize bateaux patrimoniaux dont cinq sont classés Monument Historique. Rassemblés sous l’égide de l’association Flottille en Pertuis et de sa petite sœur La Maison du Platin, ils sont visibles à l’année mais rares sont les occasions de les admirer valser tous ensemble en mer !

Invité d’honneur pour l’édition 2016 : le « Martroger » est un bateau exceptionnel ! Construit d’Olonne, le dernier France. Du

en 1933 aux Sables Le « Martroger » est baliseur à voiles de nom d’un rocher situé

22 mètres de long, 38 tonnes et 150m 2 de surface de voile ! Habitués à des croisières plus reposantes, les sept membres de l’équipage présents ce mardi 2 août se souviendront des « Rendez-vous de l’île de Ré » 2016… Tandis que Jean-Luc Berthaud le skipper, aidé d’Alain Maroncle (fondateur des amis du Martroger) à la barre, donnait les instructions, tous s’affairaient à border ou choquer pour assurer les changements de cap à grand renforts de « Oh Hisse ».

À 16 heures 30, après que tous se soient rassemblés devant la bouée de départ face au phare, le signal du top départ a retenti, lançant les équipages dans des manœuvres énergiques. Sur un parcours en triangle et deux tours de piste les gentlemen de la navigation se sont mesurés au vent. Tel un ballet (commenté traditionnellement au micro par Jean-François Morlon), les bateaux ont évolué devant la jetée du phare de La Flotte dans une valse des plus gracieuses. Une amicale compétition derrière laquelle se cache une véritable passion à l’origine d’un état d’esprit : la transmission…

À marée basse vers 11 heures, ces rares spécimens emblématiques de l’archipel charentais, se sont échoués sur le Platin devant le musée, pour partager avec les amateurs de vieux bateaux les huîtres de chez Le Corre. Jeudi 4 au matin, tous sont partis rejoindre leurs amis de Saint-Trojan pour disputer la traditionnelle deuxième manche du Trophée des Pertuis. Marie-Victoire Vergnaud

Même Madame le maire de Sainte-Marie, Gisèle Vergnon, à

Classement 1/ Hugo Bressy (La Flotte) remporte la première place avec le « Bella Julia », un superbe Cornish Carbber.

Embarcations typiques de la flotte charentaise (dont la construction date pour l’essentiel de la première moitié du XX ème siècle), ces petits bijoux d’histoire que des passionnés s’attachent à entretenir, ont déployé leurs majestueuses voiles mardi 2 août pour le plus grand plaisir des spectateurs attroupés sur le port. Acons, yoles, pinasses, sloops, tous étaient prêts à en découdre pour ce rendez-vous convivial qui vise avant tout à sensibiliser le public à la navigation traditionnelle. Ces vieilles coques s’apprivoisent et leurs propriétaires redoutent de voir abandonnés ces témoins du passé faute de relai.

bord pour l’occasion, a dû prêter mains fortes ! Ravi de l’accueil que la commune de La Flotte lui a réservé pour cette première venue, l’équipage du Martroger appelé à l’île d’Yeu (à raison de 5 nœuds à l’heure, le skipper prévoyait une traversée de 10 heures) n’a malheureusement pas pu assister au pique-nique du lendemain.

2/ Patricia et Jean-Christophe Vidé (La Flotte encore !) sont toujours dans le tiercé gagnant, mais cette fois avec leur nouveau bateau, le « Aziyade ». 3/ Venu de Fouras, Yves Malvaud est arrivé en troisième position grâce à « Shubby ».

Association Flottille en Pertuis Musée du Platin : www.maisonduplatin.fr Les équipages rassemblés sur le « Martroger ».

au large de l’île de Noirmoutier, il a servi fidèlement l›administration des Phares et Balises, dont il a assuré la maintenance jusqu’à l’île d’Yeu, durant 58 ans. Classé Monument Historique en 1993, l’imposant voilier a gardé sa silhouette d’origine grâce aux nombreuses restaurations mandatées par la Communauté de Communes de Noirmoutier qui en est la propriétaire. Depuis la création de l’association des Amis du Martroger en 2002, le navire porte haut les couleurs de la Vendée en se rendant dans les différentes manifestations nautiques de l’Atlantique. Une trentaine de personnes constitue avec le skipper professionnel, le

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 17 AOÛT 2016 | N° 142

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la Fiancée du Pirate vous propose de retrouver son couscous à «

rue de la garde - LA FLOTTE (juste derrière la Fiancée du Pirate) sur place uniquement le soir ou à emporter. RÉSERVATION AU

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É CAO A EH U N E N U TÀI SLM A G

A M I G O

L A

C O U A R D E

Les Amis du Goisil craignent pour le devenir du site Mercredi 10 août, La Couarde. Le soleil brille sur le village et le nouveau marché. Rendez-vous à 10h00 à la Maison des Associations pour la tenue de l’Assemblée Générale de l’AMIGO. Et sur elle comme sur un ciel qui ne le laisse pas prévoir, quelques nuages vont rouler et la température se faire plus fraîche. Car l’assistance a invité Monsieur le Maire Patrick Rayton, l’un de ses adjoints Tony Berthelot, chargé de la protection du territoire et de l’économie, et même Lionel Quillet. Le moment est donc, si ce n’est grave, du moins Le chenal du Goisil, envasé, à marée basse. important. Si le président de la Communauté des Communes est es « amigos » ont répondu préretenu par d’autres obligations Ms. sents et sont sagement assis, Rayton et Berthelot assumeront attendant que leur président pleinement leur rôle : être présents prenne la parole. L’association mais aussi répondre à des quesAMIGO, c’est celle des Amis du tions précises et parfois assumer Goisil. Entendons par là, les utilides critiques vertement lancées. sateurs du site, cette petite enclave L’objet du débat : le devenir du maritime composée d’un chenal et site du Goisil. L’ordre du jour est d’un bassin de mouillage. chargé et plutôt complexe. Le moment est un peu solennel.

Envasement et projet de balisage Sur un site tel que celui du Goisil, l’envasement est un problème hélas récurrent qui, s’il n’était traité à sa juste valeur pourrait entraîner la destruction du site. L’association souhaite parvenir à trouver une solution pérenne qui permettrait un nettoyage régulier. Le PAPI sur le site du Goisil Lancées en 2010 sur l’Ile de Ré suite à la tempête Xynthia, les procédures liées à la réalisation du PAPI (Plan d’Action et de Prévention des Inondations) sont en cours. Or il semble que les travaux prévus, dont l’objectif est avant tout sécuritaire, auront des incidences sur le site du Goisil. L’association a d’ailleurs proposé une alternative, travaillée avec soin par son président Jacques Simmoneau. Sur ce sujet encore, AMIGO souhaite des réponses et espère être entendue des élus.

Des résultats décevants Que dire d’autre ? Les réponses apportées par Patrick Rayton ne sont guère positives ou alors suspendues à des instances supérieures et des procédures qui s’empilent les unes sur les autres. Nous voilà pris dans le millefeuille administratif français, et celui-ci remonte jusqu’à l’Etat. Aïe ! Le ton monte. Les membres de l’AMIGO peinent à comprendre ces atermoiements qui ressemblent à des fins de non recevoir. Seule l’intervention de Tony Berthelot calme un peu le jeu. Il faut dire que le 2ème adjoint connaît ses dossiers et s’avoue luimême un peu frustré. Car finalement, ce qui relève du PAPI se passe au-dessus des têtes de nombreux élus de l’Ile de Ré. C’est sur ce point commun retrouvé que se conclut une assemblée en demi-teinte. D’un côté une association se voulant force de proposition positive, de l’autre des élus dont on sent bien qu’ils n’ont pas toujours la main. Mais toujours mobilisée et positive, l’AMIGO n’a pas dit son dernier mot ! Pauline Rouard

LOISIRS E N F A N C E

E T

S O C I A L

Des « jeux oubliés » remis au goût du jour Les journées des jeux oubliés organisées dans l’été permettent à l’association Aunis 2i de présenter à un public familial des jeux en bois surdimensionnés, anciens ou récents.

omme ce mercredi 3 août, autour de l’église d’Ars, où les Jeux en bois ont fait la joie des petits comme des grands amateurs. L’arbalouette, Les p’tits biscuits, Les Champi Trolls, Les p’tits monstres sont autant de jeux entièrement imaginés et réalisés par les membres de l’association humanitaire Aunis 2i, située à Surgères où elle accueille, pour une durée maximale de deux ans, des personnes handicapées ou en réinsertion. Un véritable atelier professionnel Ils se passionnent pour l’histoire, pour la menuiserie, la peinture et la couture pour réaliser les jeux, anciens ou récents, mais aussi les décors et les costumes d’époque qui vont avec. L’équipe compte dix peintres, dix couturiers et sept menuisiers, leur atelier comprend plus de six cent jeux, autant de costumes et de décors. Les jeux qui sortent de leur atelier sont loués, vendus ou plus simplement mis à disposition du public

pour les fêtes des écoles, les centres de vacances ou les fêtes communales. Les membres de l’association sont toujours très présents pour guider les joueurs et expliquer les règles des jeux qui sont lisiblement affichées, et la magie opère. Le public était invité à jouer : il ne s’est pas fait prier Les jeunes découvrent le dur apprentissage de la patience avec La Toupie des Indes (il s’agit de libérer la princesse prisonnière d’un

Les canards plongeurs.

enclos à l’aide d’une toupie qui ne peut passer les étapes qu’à travers un sas très ajusté). La confrontation à la difficulté, la précision et l’adresse manuelle ou le challenge

dans la joute vis à vis d’un adversaire sont des notions qu’ils acquièrent ici bien différemment qu’avec les jeux en ligne. Un certain jeu nous vient du fond des âges, comme La Grenouille Tonneau, connu depuis l’Antiquité Romaine, un autre, plus récent, comme le Billard Japonais fut inventé par un Français dans les années 1920 alors que la mode portait à l’exotisme. Le Mille Sabords s’adresse aux plus jeunes (à l’aide de balles de sable les petits tentent de percer les sabords d’un galion). Le plateau de Petits Chevaux version XXL, le Mikado géant, le Shuffle Puck attirent autant par leurs dimensions que par leur esthétisme. Il faut voir la délicatesse des pions chantournés, la précision des passages ouverts dans la matière noble, le soin des finitions, les détails de peinture avec effets 3D réalisés par les équipes d’Aunis 2i. « C’est à regret que l’on devra

Petits chevaux version XXL.

quitter le chantier à l’issue des deux années » confient-ils tous en chœur. Une journée suspendue dans le temps entre rêves de môme et vacances, la journée des jeux oubliés nous a redonné, pour un moment, un vrai cœur d’enfant. Véronique Hugerot

Association Aunis 2i

Chantier pour la réinsertion professionnelle à Surgères et Aigrefeuille d’Aunis

http://aunis2iasso.wixsite.com/ aunis2i/

ÉCO À LA HUNE A C T I V I T É S

P R I M A I R E S

La Flotte prépare l’agriculture du 3ème millénaire ! L’agriculture était historiquement la principale activité de la commune et participait à la prospérité commerciale du port de La Flotte.

Le premier hangar agricole aux Grands Essarts.

e déclin de l’activité agricole en 40 ans, a conduit la commune de La Flotte à se lancer le défi d’une relance de cette activité, qui participe à la préservation environnementale, mais aussi à la valorisation des espaces naturels : bois, landes, friches, qui abritent une biodiversité remarquable. Les causes d’un déclin De plusieurs centaines d’agriculteurs à une époque, ils n’étaient plus que trois, arrivant à l’âge de la retraite. En cause : mutation vers des activités économiques plus lucratives comme le tourisme, l’ostréiculture, le changement des modes de vie, la difficulté de transmission des terres, la non reproduction sociale d’un métier difficile délaissé par des enfants qui suivent leurs études et quittent ensuite le territoire rétais, la crise agricole générale, les investissements lourds à engager avec une prise de risque qui fait hésiter... Autant de considérations socio-économiques qui expliquent cette situation. Les terres agricoles abandonnées sont devenues au fil des années des friches envahies par les bois, les plantes invasives et les lapins, déclarés « calamité rétaise » et qui causent des dégâts considérables dans les vignes et cultures maraîchères.

La reconquête en marche La Chambre d’Agriculture de Charente-Maritime s’est penchée en 1997 sur le devenir agricole de l’île de Ré, prenant en compte la spécificité du territoire exploité : 4/5ème en vigne et le reste réparti entre pomme de terre et maraîchage. La coopérative Uniré, devient avec ses installations et ses coopérateurs, la colonne vertébrale de cette nouvelle agriculture de la pomme de terre A.O.C, qui apporte de la valeur ajoutée et garantit des financements annuels. Le maraîchage répond à une demande de proximité sur La Rochelle et Ré. Le vignoble fait l’objet d’une restructuration en rapport avec la volonté d’améliorer qualité et rendement, servi par des installations modernes à la cave. Quatre facteurs à réunir pour réussir la relance Pour Léon Gendre le maire à l’origine du programme de relance de La Flotte, et Patrick Salez, responsable des espaces et de l’accompagnement des agriculteurs, « la réhabilitation de l’agriculture passe d’abord par la maîtrise foncière des terres, ensuite il faut proposer des moyens d’irrigation, des infrastructures adaptées, et enfin, ces trois premières conditions réunies, il devient possible d’encourager

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 17 AOÛT 2016 | N° 142

l’installation de jeunes agriculteurs ! Un investissement de 1,5 million d’€ pour la réalisation de la réserve d’eau, le réseau et les hangars ». Le vaste plan de maîtrise foncière est mené avec le concours du Conseil départemental par la mise en place d’une vaste zone de préemption, étendue à l’ensemble des terrains agricoles de la commune situés sur trois zones principales, au nord de RD 735 avec à l’Est le secteur de l’Abbaye, à l’Ouest la Maladrerie et les Brossards, le secteur non boisé près du clos Martin pour l’installation d’irrigation, le secteur des Jourdinières en continuité de SainteMarie. La commune de La Flotte a signé une convention de maîtrise d’ouvrage avec la Chambre d’agriculture, et, avec les irrigants, une charte agri-environnementale pour une agriculture raisonnée, respectueuse de l’environnement.

Les hangars agricoles L’agriculture du 3ème millénaire est mécanisée. Engins de travail puissants et de grandes envergures doivent être abrités dans des hangars fonctionnels. Le « process » de culture réclame aussi des moyens modernes, avec des germoirs à pomme de terre isolés et lumineux... L’agriculteur est devenu un technicien gestionnaire qui dispose du confort sanitaire avec douche et WC dans son hangar, et d’un bureau très clair où l’ordinateur accompagne la gestion, le planning, les commandes etc... Un jeune agriculteur loue à la commune de La Flotte, le premier hangar moderne et bien intégré à l’environnement, au lieu-dit « les Grands Essarts ». Un bâtiment fonctionnel disposant d’un germoir à pomme de terre, qui sera bientôt rejoint par un hangar voisin sur le même terrain. Un troisième hangar

La réserve d’eau d’irrigation.

L’irrigation L’eau est indispensable à la culture sur des sols sablo-limoneux. L’idée d’utiliser en 2014, après un traitement spécifique, les eaux de la station d’épuration qui étaient rejetées en mer, est devenue effective sur 40 ha de cultures primeurs. Etudié par l’UNIMA (Union des Marais de Charente-Maritime), le dispositif d’irrigation comprend une réserve d’eau stockée dans un bassin de 12 000 m3, une station de traitement par UV, une station de pompage et un réseau d’irrigation desservant par bornes les champs irrigués. L’eau d’irrigation doit être de qualité A. Des contrôles biologiques et chimiques effectués toutes les semaines par la SAUR sont adressés à la mairie et à l’ARS. Ce qui permet une vérification régulière du respect des arrêtés préfectoraux sur la qualité de l’eau d’irrigation. Des compteurs volumétriques individuels permettent la facturation de la consommation par agriculteur. Une association d’irrigants a été créée en mars 2015, présidée par Harald Lesaigle.

sera construit par la commune, dans les trois années à venir, au lieu-dit « les Culquoilés » au sud de la Croix Michaud. De jeunes agriculteurs au travail En fonction de la cession des parcelles et des souhaits d’agrandissement, l’installation de jeunes agriculteurs vient consolider cette relance. Sept agriculteurs irrigants et deux centres équestres flottais sont signataires de la charte agri-environnementale mise en place. Les demandes arrivent à la mairie et les premiers agriculteurs installés participent à l’attractivité de cette opération, comme Romain Canteau, qui a récolté ses premières pommes de terre en 2012. « Alors que sur la commune de La Flotte, il ne se produisait plus de pommes de terre, la récolte 2016 représente près de 10 % de la production totale de l’île de Ré » souligne le maire de la Flotte. Un pari économique et environnemental qui sera porteur à la fois de vie à l’année et de protection du territoire. Michel Lardeux

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S A I N T- C L É M E N T- D E S - B A L E I N E S À L A H U N E AVEC SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES, RÉ À LA HUNE POURSUIT SA SÉRIE D’ARTICLES SUR LA VIE ÉCONOMIQUE ET L’ATTRACTIVITÉ COMMERCIALE DE CHAQUE COMMUNE RÉTAISE. V I E

É C O N O M I Q U E

SAINT-CLÉMENT, UNE ATTRACTIVITÉ TOURISTIQUE TRÈS FORTE Etant l’une des plus petites communes de l’île de Ré avec 662 habitants, Saint-Clément accueille près de 12 000 vacanciers l’été et abrite le second site touristique de Charente-Maritime avec le Phare des Baleines, ainsi que l’une des plus belles plages de l’île de Ré. L’enjeu de la commune est d’atteindre un seuil de résidents permettant de garantir une vie permanente. (744 emplacements), un village vacances (464 logements), 750 logements meublés, et douze chambres d’hôtes, ce qui porte la capacité d’hébergement touristique à près de 12 000 personnes ! A 3 km du centre-bourg, véritable manne économique, le Phare des Baleines ouvert du 14 février au 11 novembre, accueille chaque année 800 000 visiteurs et nombreux sont les commerces et restaurants à s’y être installés. Cette année le fameux glacier de Saint-Martin vient d’y ouvrir début août, ne s’y trompant pas sur l’attractivité du site !

Le marché place de l’Eglise abrite une quinzaine de commerçants en été.

a commune a deux pôles économiques : le centre bourg autour de la place de l’Eglise et la zone commerciale du Phare des Baleines. Quotidien en été, le marché comporte une quinzaine de commerçants alimentaires et non alimentaires. Hors saison, il est ouvert trois fois par semaine le mardi, jeudi et samedi avec deux ou trois commerces de bouche et en hiver une fois par semaine le mardi. En dehors du marché, quelques commerçants sont ouverts à l’année : la supérette, la boulangerie, le magasin de presse, le coiffeur, les cycles, le dépannage informatique, d’autres uniquement en saison comme les

pizzas. Derrière l’église un bar-restaurant, une agence immobilière, de la déco/maison et des jouets enfants se sont établis autour d’une petite place. 350 habitants l’hiver, 12 000 vacanciers l’été ! A côté des 350 résidences principales, ce sont les 1127 résidences secondaires qui font travailler les commerçants et artisans. Si nombre de ces dernières sont louées à des vacanciers, la commune n’en compte pas moins un hôtel (23 chambres), une résidence hôtelière sur deux sites (100 logements), deux campings

Expliquant aussi l’attrait touristique de Saint-Clément la Conche des Baleines, s’étendant entre Saint-Clément et la commune voisine des Portes-en-Ré, est sans conteste l’une des plus belles et

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S A I N T- C L É M E N T- D E S - B A L E I N E S À L A H U N E les travaux du grand parking du Phare qui devraient porter à 305 les stationnements, contre les 45 actuels, sont programmés pour début octobre. Le projet du Moulin Rouge, vital pour la Commune Le grand projet de la commune, visant à fixer la population permanente et attirer de jeunes ménages, est bien sûr celui dit du Moulin Rouge, qui comporte 30 logements à loyers maîtrisés, une nouvelle salle des fêtes, des locaux pour quatre petits commerces ou prestations de services et une supérette de 600 m2. La partie logements est actuellement bloquée par l’Etat qui, dans le cadre de la révision Le manège au pied de l’Eglise jouxte le du Plan de Prévention des Risques marché. Littoraux (PPRL) et de ses fameuses cartes d’aléas, a zoné le site du longues plages de l’île de Ré. Moulin Rouge en aléa fort à 1,50 Des sports de glisse et de plage mètre d’eau alors qu’il n’avait pas y sont proposés l’été et le CNAR été impacté par Xynthia ! La CdC propose à la location des catade l’île de Ré estime que le Site est marans, paddle etc, et y organise en aléa faible… Ainsi si le permis a des stages. Le centre équestre qui été délivré pour la salle des fêtes, dispose à Saint-Clément de son les locaux commerciaux et de la terrain d’entraînement pour les supérette, la mairie est en « négochevaux de course, attire aussi les ciation » avec l’Etat, un recours petits et grands cavaliers. de celui-ci n’étant pas exclu. Les logements devront eux attendre que les travaux de la digue des Doreaux (10 millions d’€) soient achevés et pris en compte dans le cadre du PPRL. Débutés en novembre Une charmante petite place derrière l’église et la boulangerie. 2 0 1 5 , p r o grammés Saint-Clément abrite trois agripour être achevés en septembre culteurs travaillant la vigne et la 2017, Jean-Jacques Blanc et Thierry pomme de terre, et une quinzaine Bréal, adjoints de la Commune estide sauniers, la plupart adhérents ment qu’ils avancent exceptionnelde la Coopérative d’Ars, quatre lement vite, cela étant une bonne d’entre eux étant indépendants. nouvelle pour l’avancée du projet Quelques artisans essentiellement du Moulin Rouge. du BTP sont basés sur la commune. Lancé en 2006, le projet du Moulin Parmi les projets de la municipaRouge a été repris par la nouvelle lité à court terme figure la réfecéquipe municipale qui en 2008 a tion de la zone commerciale du acquis les 15 000 m2 de terrains Phare (voirie, éclairage, sol…) qui nécessaires. Il est vital pour persera réalisée avant la saison 2017. mettre à la commune d’atteindre Après bien des déboires au motif le seuil des 800 habitants perqu’il serait situé en zone protégée, manents et ainsi pérenniser la

ANIMATIONS DE SAINT-CLÉMENT DATE

ANIMATION

14 au 23 août

Exposition de peintures par les peintres de la commune : « Les Marcambelles »

15 au 18 août

Jazz au Phare dans l’enceinte du phare des Baleines

18 août

Tournoi de tennis sur l’aire de loisirs

19 août

Brocante vide-grenier au centre bourg

11 septembre

Concours de pétanque sur l’aire de loisirs

18 septembre

Tournoi de basket sur l’aire de loisirs

Le site du Phare des Baleines constitue le second pôle d’attractivité touristique de la Charente-Maritime, après l’Aquarium de La Rochelle.

vie permanente. Bonne nouvelle, en cette rentrée 2016/2017 le RPI Saint-Clément les Portes voit l’ouverture d’une seconde classe élémentaire ! Dans le cadre du Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) piloté par la Communauté de Communes en concertation étroite avec les dix communes, Saint-Clément espère inscrire la création d’une zone artisanale pouvant accueillir une dizaine d’artisans à échéance 2019. Le projet privé de résidence

hôtelière, pour lequel une zone est inscrite dans le cadre du PLUI et un permis délivré, a fait l’objet d’un nouveau recours de la part de l’incontournable APSSC (Association de Protection du site de SaintClément), le Tribunal Administratif lui ayant donné raison (PPRL). Une fois achevée, la digue des Doreaux, qui apportera une protection efficace contre les submersions marines, va permettre aux projets de vie permanente d’avancer, les élus l’espèrent, après des années de combat… Nathalie Vauchez

De nombreux commerces et restaurants sont installés sur le site du Phare des Baleines.

CARNET D’ADRESSES DE SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES

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LES PORTES-EN-RÉ À LA HUNE AVEC LES PORTES-EN-RÉ, RÉ À LA HUNE POURSUIT SA SÉRIE D’ARTICLES SUR LA VIE ÉCONOMIQUE ET L’ATTRACTIVITÉ COMMERCIALE DE CHAQUE COMMUNE RÉTAISE. V I E

É C O N O M I Q U E

LES PORTES-EN-RÉ, UNE COMMUNE ATYPIQUE QUI SE BAT POUR VIVRE À L’ANNÉE Avec 637 habitants permanents et une capacité d’hébergement « de la population non permanente » de près de 11 000 personnes (dont 8150 dans les 1630 résidences secondaires), la Commune des Portes a un profil de population très déséquilibré, comme plusieurs communes du nord de l’île de Ré. de 1348 personnes) et deux campings, l’un de gestion municipal avec 140 emplacements, l’autre de gestion privée proposant 310 emplacements (soit au total 1362 personnes hébergées), les capacités d’hébergement Le marché des Portes est très prisé l’été. t o u r i s t i q u e hors résidences ci comme ailleurs, les élus se secondaires, de 2750 personnes battent pour maintenir une vie sont « raisonnables ». permanente tout en gérant les pressions liées à la très forte proporLes Portes sont, on le sait, la comtion de résidents secondaires (82 %) mune rétaise la plus « huppée », sa et de vacanciers. Avec un seul hôtel situation à l’extrême nord de l’île offrant 16 chambres (32 vacanciers renforce ce côté atypique, et les hébergés), six chambres d’hôtes (12 résidents secondaires constituent le personnes), 337 meublés (capacité socle de la vie économique. Hormis

les 2750 vacanciers hébergés, nombreux sont les touristes « de passage » pour une journée…

La place de la Liberté, ses cafés-restaurants, son magasin de presse, ses agences immobilières…

Une vie économique décuplée en saison Ainsi, à l’entrée et dans le centrebourg seulement une poignée de commerces alimentaires sont ouverts à l’année, ainsi que quelques rares magasins et deux restaurants, qui constituent des références incontournables, ceci depuis plus de 20 ans. Le nombre de commerçants à l’année diminue. Toutes les autres activités sont saisonnières, voire ouvertes uniquement en été. En plein été, onze commerces alimentaires & caves à vin, un fleuriste, douze restaurants traditionnels et rapides, quinze magasins de vêtements et décoration, deux antiquaires/brocantes, six galeries/ ateliers d’artistes, trois loueurs de

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vélos, un magasin de presse/tabac, un bouquiniste et un magasin nautique sont ouverts, tandis que deux

agences immobilières, parmi les plus anciennes de l’île de Ré, une laverie/ pressing et un taxi proposent leurs services. L’Entreprise Bricophone, installée aux Portes mais qui travaille via Internet dans le monde entier, emploie une douzaine de salariés, mais est confrontée à un problème d’espace devenu trop exigu. Le maire Michel Auclain et son adjoint Michel Oger essaient de trouver des solutions, tant pour l’espace professionnel que pour le logement des salariés. Le marché, ouvert d’avril/mai à septembre, sur la place centrale du village, comporte une quarantaine d’étals alimentaires et non alimentaires, et constitue en saison le pôle d’attractivité commercial principal.

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LES PORTES-EN-RÉ À LA HUNE 2019. Ils viendront compléter les 54 logements sociaux actuels, situés à côté de la salle polyvalente, route de la Prée et route de Trousse-Chemise.

La rue commerçante du centre bourg.

Côté artisans, outre deux architectes, douze d’entre eux travaillent en BTP dans et en dehors de la commune, cinq font de l’aménagement paysager et deux de la réparation et du multiservices. Au nord de la commune, le golf de Trousse-Chemise, actif toute l’année, emploie six salariés permanents et tourne à plein régime en saison. Le Centre nautique géré par une association fonctionne toute l’année, tout comme le club de tennis, complétés l’été par un club de plage. Les activités primaires se résument à la saliculture avec quatre sauniers venus s’installer, et à l’ostréiculture via un seul exploitant. La commune n’abrite plus d’agriculteur. Des projets de vie fortement impactés par les cartes d’aléas… Les projets de la commune et la vie économique sont fortement impactés par la révision du Plan de Prévention des Risques Littoraux et le zonage réalisé par l’Etat dans le cadre de l’élaboration des cartes d’aléas, une grande partie de la commune, y compris le centre-bourg, étant classée en aléa fort, ce que les élus communaux et intercommunaux contestent. En attendant,

nombre de permis instruits par la CdC et délivrés par la mairie sont déférés par l’Etat auprès du Tribunal Administratif, laissant ainsi aux juges le soin de « gérer » le territoire, une situation qui n’est guère tenable et qui pénalise fortement propriétaires et professionnels. Les projets communaux et intercommunaux visant à pérenniser une vie permanente sont considérablement retardés voire compromis pour certains par ce principe de précaution poussé à l’extrême. Ainsi en est-il des 21 logements à « La Françoise », pour le moment en stand-by à la CdC, et de la zone artisanale à l’entrée du village, prévue depuis plusieurs mandats et sans cesse retardée. Désormais conditionnée à la réalisation préalable des travaux de protection des côtes prévus dans le Plan d’Action et de Protection Inondation (PAPI), elle permettrait d’attirer/stabiliser une dizaine d’artisans sur la commune.

Une maison médicale verra aussi le jour d’ici à fin 2017 : la Commune a acheté une maison, l’architecte sera choisi sur appel d’offres d’ici fin août. Elle abritera un médecin, deux infirmières et un kiné et vise à garantir la proximité des soins.

Outre les travaux de réfection et aménagement de la voirie qui se poursuivront en 2017, sont prévues la rénovation de la mairie, la construction d’un skate parc en dur au Gros Jonc, l’amélioration des accès de plages. Le classement de la commune touristique en station tourisme

permettra aussi de récupérer les droits de mutation (1,20 % des ventes immobilières). Une association Les Portes en fête a été créée, afin d’organiser les animations de la commune en lieu et place de l’office de tourisme devenu simple bureau d’accueil touristique, depuis le transfert de la compétence « promotion touristique » à l’intercommunalité rétaise au 1er janvier 2016. Parmi les bonnes nouvelles de cette rentrée figure l’ouverture d’une classe de maternelle (RPI Les Portes-Saint-Clément) et pour la rentrée 2017/2018 la création d’un point chaud qui permettra aux enfants scolarisés sur la commune de ne plus faire le déplacement tous les midis à la cantine située à Saint-Clément, ce qui est loin d’être optimal pour des petits. La vie scolaire est essentielle à la pérennité d’un village, condition sine qua non pour que de jeunes couples envisagent de s’y installer… Nathalie Vauchez

Le supermarché et quelques magasins phare sont ouverts à l’année, à l’entrée de la commune.

…Et des projets qui avancent Les dix logements à loyers maîtrisés qui seront situés à côté du cimetière, projet cette fois-ci communal (car inférieur au seuil intercommunal des 20 logements) et non impacté par le PPRL, devraient eux être livrés fin 2018/début

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LES PORTES-EN-RÉ À LA HUNE

ANIMATIONS - LES PORTES-EN-RE

CARNET D’ADRESSES AUX PORTES-EN-RÉ

AOÛT 2016

Camping Le Phare, Route du Fier 17880 LES PORTES-EN-RÉ 05 46 29 56 82 - www.lephare-iledere.com

1 au 31 : Association des Amis de la chapelle – Visite de la Chapelle de 18h à 19h30 1 au 24 : A4P – Animations Maison de la Dune

11 rue de Hurle Vent 17880 LES PORTES-EN-RÉ 05 46 29 54 24

Les mardis et jeudis : Julie LE QUENTREC – Visite du marais Barrot 17 : Ile de Ré-Telouet – Exposition-découverte, collecte de vêtements, vente de produits locaux 17 au 27 : Tennis Club - Tournoi Jeunes

5 rue de Hurlevent 17880 LES PORTES-EN-RÉ 05 46 29 50 47

24 au 26 : Ré Jouir – Festibal, spectacles, concerts, expos, pièces de théâtre « Nourrir l’humanité c’est un métier » au hangar à sel 27 au 31 : Festivité Portingalaises – Exposition artisanale

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SEPTEMBRE 2016 Mardis et jeudis : Julie LE QUENTREC – Visite du marais Barrot 1 au 4 : Festivité Portingalaises – Exposition artisanale 3 : Comité des Fêtes – Les Marais en Fêtes dans le marais communal 14 au 30 : Tennis Club - Tournoi du Club réservés aux membres et invités

Maryse Robin

5 bis impasse Chausses Basses 17880 LES PORTES-EN-RÉ 06 84 75 18 57 - www.maryse-robin.com

17 : LPO et CdC – Conférence Nature et Vieilles Pierres 17 au 18 : Mairie, A4P, Comité des Fêtes, Bureau Touristique – Journées du Patrimoine « Patrimoine et citoyenneté », expo le temps des coopératives à la salle des fêtes, visites commentées de l’écluse à poissons, découverte des puis communaux, ouverture de la maison de la dune

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17 au 18 : LPO – Journées du Patrimoine, entrée gratuite à la Maison du Fier, oiseaux et plantes de la RN, conférence Nature et Vieilles Pierres 30 : Bibliothèque – Les RDV du Livre, spectacle apéro-contes par les Amuses Gueules à la salle des fêtes

SPORTS À LA HUNE C O U R S E S

Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

É Q U E S T R E S

Lord of Gracie monté par Damien Morin en pleine forme ! Dimanche 31 juillet, sur l’Hippodrome de Royan, Lord of Gracie, le cheval de l’écurie de partage aux couleurs de l’île de Ré s’est placé deuxième dans le Grand Prix de Royan, adroitement monté par le jeune Damien Morin.

Photo de famille, après la course : au centre, Lord of Gracie encore essoufflé, tenu par son entraîneuse, Capucine Nicot ; en bas à droite, la famille Morin et Véronique Vigoureux entourant Damien.

le de Ré Galop l’avait annoncé dans son communiqué de la veille, à l’intention de ses souscripteurs : Lord bénéficie du numéro 1 à la corde, il est bien placé au poids avec la décharge d’apprenti de Damien (moins 1,5 kg) et, bien que les concurrents soient de qualité, si tout se passe bien et qu’il peut se placer dans les trois premiers pendant le parcours, il devrait participer à l’arrivée. Aider à ce que le rêve professionnel d’un jeune devienne réalité Quelques 70 souscripteurs avaient fait le déplacement à Royan, pour un après-midi de plein air, toujours placé sous le signe de la convivialité. En effet, à la faveur des précédentes

rencontres, que ce soit sur l’hippodrome de la Teste, en juin, lors de la dernière course du couple Damien et Lord ou lors de la rencontre du 3 juillet organisée par Ile de Ré Galop, aux écuries de Saint-Clément des Baleines, des contacts se sont noués, des sympathies sont nées, nourries tout à la fois par la solidarité autour d’une belle idée et par la passion que suscitent souvent les chevaux et les courses. Au rond de présentation, le cheval était superbe d’état et il se montrait calme et concentré. Son jockey semblait tout aussi serein ; il est vrai qu’il avait dû bien répéter le parcours, le matin, avec sa coach et entraîneur, Capucine Nicot qui connait le parcours de l’hippodrome de Royan par cœur pour y avoir maintes fois monté et souvent brillé en courses

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de cavalières (amateurs). Au canter (galop d’échauffement), avant la course, le cheval toujours aussi calme, déployait une magnifique action. Au départ de la course, le cheval, mal sorti des boîtes, perdait quelques longueurs mais son jeune jockey, calé à la corde, réagissait très vite pour se porter dans le sillage des deux premiers puis, l’un des concurrents de tête chutait et Damien se retrouvait aux commandes de la course. Sans se démonter, il laissait alors son cheval galoper dans son train, toujours bien à la corde, et ce n’est que dans le dernier virage qu’il était attaqué puis débordé à mi-ligne droite par le cheval “imbattable” de la course. Damien soutenait bien son cheval

Le retour aux balances de Lord of Gracie et son apprenti, pour la pesée de celui-ci, après leur deuxième place dans le Grand Prix de Royan.

dans la ligne d’arrivée malgré la perte de sa cravache et réussissait ainsi à conserver la deuxième place, fort opportunément aidé, il est vrai, par les efforts nourris des souscripteurs et supporters rassemblés sur la butte et devant le poteau d’arrivée ! Mission accomplie : l’entourage du cheval et du jockey affichait une belle satisfaction de cette deuxième place et se portait vers la brasserie de l’hippodrome pour se restaurer après ces émotions ! Jocelyne Chrétien

Informations de dernière minute Prochaine sortie du couple Lord of Gracie / Damien Morin, le 18 août, à La Teste (33), “sauf aléas de dernière minute liés à la condition du cheval, comme toujours” tient à rappeler Véronique Vigouroux qui est à l’origine du projet Ile de Ré Galop. “Le cheval a bien récupéré de sa course et il tient une forme extraordinaire... Toutefois, nous avons pointé à Damien quelques points d’importance qu’il doit encore travailler pour pouvoir donner ses chances maximum au cheval et ainsi prétendre à disputer la victoire et remporter sa première course.” Vous pourrez accompagner la prochaine sortie de la casaque de l’écurie de partage Ile de Ré Galop, aux couleurs de l’île de Ré, sur l’hippodrome de La Teste, en contactant Véronique Vigouroux 06 33 63 12 55 et, à défaut, vous pourrez suivre la course sur la chaîne de TV Equidia Live.

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E A G

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L’ A S S O C I A T I O N

V I L L A G E O I S E

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S A I N T - C L É M E N T

D E S

B A L E I N E S

L’AVSCB continue de travailler… L’Association Villageoise de Saint-Clément des Baleines (AVSCB) a tenu son assemblée générale, le 2 7 juillet, en présence d’une quarantaine d’adhérents et de dix membres du conseil d’administration.

onstituée en 2010, l’association compte 170 membres. Elle se veut force de proposition modérée et constructive.

Le rapport moral présenté par le président, Jean-Luc Brillet, a fait état de beaucoup d’actions, allant d’une enquête auprès des adhérents sur leur vision de Saint Clément en 2030, à l’inventaire des puits de la commune, en passant par l’action « Un sapin pour ma dune » menée en collaboration avec l’ONF et la participation des élèves du RPI Saint Clément - Les Portes, à l’image de l’action déjà initiée par l’association « Dunes Attitudes » du Bois-Plage. Mais deux actions paraissent encore plus significatives car de portée plus importante pour l’avenir de la commune et peut-être du canton Nord. A la Conche, recul de la dune et risque de submersion de la départementale L’AVSCB a rencontré le député, Olivier Falorni, en octobre 2015, afin d’informer celui-ci du risque de submersion marine qui existe au niveau de la Conche des Baleines, par brèche dans la dune, à hauteur de la Solitude. En effet, si

retient aussi la solution de la construction d’un brise-lames du type de ce qui a été fait à Châtelaillon-Plage et qui concourt effectivement au réensablement de la plage. Le secteur de la Côte sauvage, à Saint Clément, et du Fier d’Ars seront Les blockhaus de la Solitude qui étaient implantés bien mieux protégés, en en retrait, sur la dune, dans les années 1940. 2017, avec l’achèvement des travaux sur les digues l’on compare les vues aériennes et levées. Or, à ce jour, rien n’est du site, en 1946 et en 2012, c’est de près de 40 mètres que la dune prévu dans ce secteur de la Conche a reculé. Si aucune mesure sérieuse pourtant identifié fragile depuis de protection n’est prise et que plusieurs années. l’attentisme perdure, il y a tout lieu Le député s’est engagé à saisir de penser que la mer, à plus ou le Président de la Commission moins brève échéance, emportera du développement durable de le peu de dune qui protège encore l’Assemblée Nationale, Jean-Paul la route départementale ; le risque Chanteguet. est bien, alors, l’inondation du village de Saint-Clément et la rupture Des ateliers thématiques de la continuité territoriale pour le ouverts à tous pour participer village des Portes. à l’élaboration du PLUI L’AVSCB demande le financement L’AVSCB a appelé toutes les perd’une étude (environ 50K€) qui sonnes intéressées à participer à mettrait en évidence la circulation des ateliers thématiques en vue de du sable dans la zone de la Conche, l’élaboration du PLUI, à l’automne. de façon à décider des meilleures Les ateliers ont débuté le 7 juillet et solutions à adopter. L’AVSCB

reprendront le 1er septembre (voir www.realahune.fr) Des dissensions se sont fait jour en fin de réunion Bien que l’activité marquante et efficace du bureau de l’association ait été soulignée, des membres du conseil d’administration se sont faits critiques quant à son mode de fonctionnement, se plaignant, notamment, de ne pas être suffisamment informés et consultés. A cela, le bureau répond avoir eu à déplorer un manque de respect de confidentialité de la part d’une personne du conseil d’administration. Résultat : plusieurs administrateurs, sortants ou non, n’ont pas souhaité se représenter ou poursuivre. « On va continuer de travailler... » a toutefois répondu Jean-Luc Brillet, relativement serein, à une question de la salle. Plusieurs voix se sont fait entendre, dans la salle, pour regretter que ces dissensions n’aient pas été réglées en interne plutôt qu’être portées à la connaissance des adhérents, lors de l’assemblée générale. Et, à peine la réunion levée, la salle s’est vidée de ses participants un peu brusquement. Jocelyne Chrétien

E N V I R O N N E M E N T

« Sacrebleu » : alerte sur la mortalité grandissante d’espèces marines ! Re Nature Environnement organisait le 11 août à l’ANCRE maritaise, la projection du film « Sacrebleu » un remarquable documentaire de 52 minutes réalisé par Jean-Roch Meslin qui témoigne de la mortalité grandissante de nombre d’espèces marines dans tous les océans du monde. réalité des faits dénoncés depuis bien longtemps par les observateurs et les scientifiques. Que faire pour réduire le déclin de ces habitants des mers ?

Les organisateurs de gauche à droite - debout : Agnès Lievens, Jean-Roch Meslin, JP. Dareau, Pierre Legall ; accroupis. Grégory Ziebacz, Dominique Chevillon, Olivier Van Canneyt, JP.Baudoin.

’ancre maritaise affichait complet pour cette soirée-débat.

Victimes de la pression humaine

En France, le long de nos côtes littorales, dauphins, baleines, tortues et oiseaux marins sont les principales victimes de la forte pression humaine effectuée sur

le littoral et le domaine maritime. Les dégazages sauvages, les déchets plastiques sont entre autres, les causes de la mortalité de bon nombre d’espèces marines. Oiseaux mazoutés, tortues intoxiquées par les sacs plastiques, mammifères marins échoués ou piégés... les images sont fortes et le public prend conscience de la

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Le défi est de taille, car il faut aussi permettre l’existence des activités humaines du domaine maritime et du littoral. Comme le présente le film, l’action conjuguée des douanes, d’associations comme la LPO, ECHOMER… les formations à la dépollution du CEDRE, la sensibilisation des professionnels de la mer, l’évolution des techniques de pêche, accompagnées par l’expertise des scientifiques et des observateurs du réseau PELAGIS , produisent progressivement des effets positifs. Les ports doivent aussi faire de gros efforts d’équipements pour participer au respect de l’environnement maritime.

100 millions de tonnes de déchets rejetés à la mer ! De retour de la campagne SCANS III, pour le recensement des marsouins communs, des dauphins et des petits rorquals dans les eaux Atlantiques Européennes, de la Norvège à Gibraltar, Olivier Van Canneyt, ingénieur de recherches à l’Observatoire PELAGIS de La Rochelle, a répondu aux questions d’un public sensibilisé et conscient du rôle qu’il peut tenir dans la préservation du milieu marin. Exemple depuis 2004, ce sont 15 millions de sacs plastiques économisés pour l’environnement, avec l’arrêt de leur distribution. La mer est notre bien commun. La France, deuxième domaine maritime mondial, doit tout mettre en œuvre pour préserver la grande bleue. Un film à voir absolument sur la chaine Ushuaïa, et une alerte à diffuser pour mettre rapidement en place les bonnes réponses ! Michel Lardeux

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ZAP’ARTS J A Z Z

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S A I N T - M A R T I N

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Champian Fulton : un coup de cœur ! Du 1 9 au 21 août, la grande scène installée sur le port de Saint-Martin accueillera la 19 ème édition de Jazz en Ré. © Laurent Leduc

remarquée, elle joue avec des jazzmen de renom et son nom s’inscrit dans les plus grands festivals, aux Etats-Unis et en Europe. Son style et sa technique pianistique évoquent Erroll Garner. Avec une voix mutine et légère, Champain Fulton. Champian Fulton interprète un répertoire où virtuosité et tendresse vous enthousiasmeront. Nominée « Jazz vocalist rising star » par le magazine Downbeat, la jeune et charismatique Champian Fulton est une incontournable musicienne de la scène jazz actuelle, accompagnée par d’excellents musiciens

tar de la scène new-yorkaise, fille d’un excellent trompettiste de jazz, Champian étudie naturellement la musique dès sa petite enfance : piano avec Jon Fadis, chant, batterie et trompette ! Bercée par le jazz, cette jeune pianiste et chanteuse s’est lancée en 2007 sur la scène new-yorkaise. Vite

C O N C E R T

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complices. « A chacune des trois soirées, la programmation respecte la parité musicale sur scène, entre artistes hommes et femmes ! » fait remarquer Daniel Lagarde. Vendredi 19 août 21 h : Bobby and Sue (Jazz blues). Violaine Fouquet et Brendan de Roeck, alias Bobby & Sue, sont fidèles au blues authentique du sud des Etats-Unis. Ils viennent de sortir un deuxième album salué par la critique. 22 h : Steeve Laffont guitariste (jazz manouche) invite le violoniste Costel Nitescu... des grands du jazz. Samedi 20 août L’excellent Jazz Band 007 déambulera dans les rues de Saint-Martin. 21 h : Marie Carrié (Jazz). Un Jazz nourri de Blues, de Groove et de

Bossa nova. Un timbre de voix envoûtant et puissant, accompagné par des musiciens surdoués ! 22 h : Big Dez (Blues). Son style est unique, son blues électrique est très tonique, plein d’humour et de mélancolie. Dimanche 21 août 21 h : Champian Fulton (Jazz). Lire ci-dessus. 22 h : Le Comptoir des Fous. Son Swing’n’roll associe musiques actuelles, chansons festives et Jazz New Orleans. Un remède contre la morosité ambiante. Les artistes apprécient la qualité d’accueil de l’équipe et des partenaires, la sonorisation et les lumières de Philippe Marliengeas, le cadre du port et le public fidèle. Jazz en Ré fêtera l’année prochaine ses 20 ans d’existence. Michel Lardeux

B O I S - P L A G E

Un savoureux cocktail de cuivres et percussions Une saison : un concert ! L’association Les Saisons Musicales en Ré (AR4 S) nous surprend avec le « Bordeaux Brass Sextet », une formation retentissante !, mercredi 24 août au Bois-Plage.

près le duo « Safran » en hiver, puis au Printemps à Ars, le superbe trio féminin « Antara », l’association que préside Bernard Dorin nous propose un concert d’été réjouissant, un voyage artistique de la Renaissance au pop en passant par le jazz ! Le Bordeaux Brass Sextuor (BBS) est un remarquable ensemble de cuivres et percussions (Laurent Malet et Sébastien Jean à la trompette, Frédéric Demarle au trombone, Julien Blanc à la corne, Atsutaro Mizunaka au tuba et Sylvain Borredon à la batterie). L’ajout de la percussion (traditionnellement les cuivres jouent en quintette) apporte une nouvelle dimension à la musique : une palette sonore plus large, de nouvelles couleurs, une plus grande ampleur de sons pour un répertoire musical renouvelé. Ces jeunes musiciens professionnels de l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine (ONBA) sont animés d’une même passion, la musique, qu’ils communiquent à leurs élèves des conservatoires où ils enseignent et au public dans les salles de concerts. Invités à de nombreux festivals en France et à l’étranger, les complices

sont en permanence à la recherche d’œuvres inédites, de compositeurs peu joués qu’ils réhabilitent grâce à une interprétation unique et enlevée.

cadre idéal de l’église du Bois-Plage, que l’exceptionnelle acoustique viendra embellir davantage. Marie-Victoire Vergnaud

Mardi 24 août 2016 à 20h45 Dans l’église du Bois-Plage en Ré www.ar4s.fr

Un voyage dans le temps pour explorer tous les styles de musique

Programme

Des œuvres profanes de Claude Le Jeune, décédé en 1600, de son contemporain le poète William Byrd (précurseur du style baroque pour l’orgue), au célèbre « West Side Story » de Léonard Atsutaro Mizunaka mène une carrière internationale. Bernstein, ou le « Blue compositeurs, des metteurs en Rondo » de Dave Brubeck cher à scène, des danseurs, des techniNougaro : le Bordeaux Brass Sextuor ciens de la lumière et des ingés’attaque à tous les répertoires ! nieurs du son. Parmi les virtuoses de cette fine Sous la direction de Laurent Malet équipe bordelaise, Atsutaro (trompette solo de l’orchestre de Mizunaka est né à Yamaguchi au l’Opéra de Paris avant de prendre Japon en 1970. Prodige du tuba la succession de son maître Jeanvenu parfaire sa formation en François Dion comme trompette France, il a participé à la créasolo de l’Opéra de Bordeaux) le BBS tion d’œuvres contemporaines, explorera les styles de toutes les intégrant les nouvelles technoloépoques, pour une soirée dans le gies, collaborant ainsi avec des

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« The earl of Oxford’s march » de William Byrd (Renaissance). « Renaissance suite » de Anthony Holborne. « Amarilli Mia Bella » de William Bird. « Revoici venir le printemps » de Claude Le Jeune (Renaissance). « Carmen Fantaisie » de Georges Bizet (Romantique). « West Side Story » de Léonard Bernstein. PAUSE « Black out » de Ernst-Thilo Kalke (Contemporain). « Toccata » de Michaël Forbes. « Blue Rondo » de Dave Brubeck (jazz 1960). « Choral » d’André Lafosse (ballade jazz). « Jive for five » de Paul Nagel.

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ZAP’ARTS S P E C T A C L E S

Programmation de fin d’été à La Maline Concert de musique classique vendredi 26 août à 11h La pianiste Elisabeth Herbin en concert avec ses amis Fille du pianiste et compositeur René Herbin (1911-1953), Elisabeth Herbin a enregistré les comElisabeth Herbin. positions de son père et a fondé l’association Société Musicale René Herbin afin de faire connaître l’homme et son œuvre et diffuser sa musique. Très jeune, elle obtint un premier prix de piano et sa carrière se tissera au gré de ses rencontres musicales. Depuis 1979, elle enseigne au conservatoire Jean Philippe Rameau et parallèlement à son métier de concertiste, elle se produit aussi bien en France qu’à l’étranger : en Chine (2002),

au Japon, au Canada, en Pologne. « Son jeu, d’une grande puissance d’expression, est exceptionnel et très personnel » dira d’elle l’un des plus grands pianistes du XXème siècle Wilhelm Kempff, elle-même confie que l’art du piano est son art de vivre. Entre deux prestations internationales, Elisabeth Herbin prépare, depuis 1996, ses concerts à l’île de Ré et c’est une opportunité à ne pas manquer pour tous les Rétais que nous sommes. Elle se produira cet été en compagnie de Laurence Renault-Lescure (piano), Honoré Béjin (piano) et OlivierPierre Vergnaud (clarinette). L’entrée est participative et les bénéfices du concert seront versés à la Vague Bleue, association qui agit pour l’accompagnement des adultes handicapés mentaux.

Opéra comique vendredi 9 septembre à 21h A vos classiques : Docteur Miracle de Georges Bizet Créé aux Bouffes Parisiens en 1857, « Docteur Miracle » est une opérette, ou opéra-comique, en un Docteur Miracle. acte dans lequel prévalent les situations burlesques et les rebondissements. Le capitaine Sylvio, prétendant amoureux de la belle Laurette, prend tous les risques afin d’obtenir du crédit aux yeux du magistrat de Padoue, père de sa bien-aimée. On a rarement l’occasion de voir un spectacle d’opéra-comique à l’île de Ré, c’est un rendez-vous frais, distrayant, et dont le thème est toujours d’actualité. Un spectacle étonnant à ne manquer sous aucun prétexte.

En musique et en chansons Ensemble « La drôle de musique » (Tous) Air « Ne me grondez pas pour cela » (Laurette) Air « J’suis plus honnête que je suis bête » (Pasquin) Quatuor « Voici l’omelette » (Laurette, Véronique, Pasquin, le podestat) Duo « En votre aimable compagnie » (Laurette, Pasquin) Air « Dérobez-vous à mon juste courroux » (Le podestat) Ensemble « Mon enfant, si tu m’aimes bien » (Tous) Finale « Grâce au miracle de l’amour » (Tous) Véronique Hugerot

La Maline - Avenue du Mail La Couarde sur Mer www.lamaline.net

M U S I Q U E

Un concert envoûtant Revenus à Loix, pour un concert d’été, Alexis Vassiliev et François Pernel, ces deux musiciens hors du commun, attirent de plus en plus de monde. du XVIème au XXIème siècle. Ses enregistrements de Tchaïkovski viennent d’obtenir un Orphée d’or de l’Académie du disque lyrique. Il est, régulièrement accompagné, à la harpe par François Pernel, musicien de grand talent (médaillé d’or au Conservatoire national de Région de Reims). Alexis pratique la technique de chant des castrats. Il travaille, incessamment, à en entretenir la profondeur, la puissance et l’expressivité qui caractérisaient les voix de ces chanteurs de théâtre. Alexis Vassiliev offre tout son talent au public.

ous avons eu l’occasion de présenter Alexis Vassiliev dans nos colonnes. Cet artiste est né en Russie du Nord (à Arkhangelsk), il est issu d’un milieu musical. Très jeune, il a étudié le piano, puis, s’est,

rapidement, orienté vers le chant. Après le conservatoire et l’Académie Gnessin de Moscou, il vient en France et, au contact des maîtres français et italiens, il acquiert la maîtrise d’un répertoire qui se déploie sur une période qui s’étend

Un programme très varié Dimanche 7 août, à 21 heures, dans l’église Sainte-Catherine, à Loix, le contre-ténor contralto s’est produit devant un public composé de plus de cent personnes. Le thème : airs italiens et russes, mais un répertoire ouvert et bien diversifié. Tout d’abord, Moussorgski « Le vieux

château » : une magnifique mélodie mélancolique qui évoque le chant vocal. Ensuite, des airs célèbres, pièces de virtuosité : l’air du génie du froid de Purcell. Dans le style « grand air d’opéra », un extrait de « Partenope » de Haendel. L’artiste n’a pas hésité à traverser la nef en chantant, pour faire vibrer toutes les acoustiques et déployer l’ampleur de sa voix qui a empli l’église pour le plus grand bonheur des auditeurs. Sébastien Bach était, également, au programme… Un nouveau succès pour ce concert. Cette union, presque magique, qui unit voix et harpe n’a pas fini de surprendre et de séduire… Nous aurons le grand plaisir de retrouver Alexis Vassiliev pour la troisième édition du concert rituel de la Toussaint, toujours à Loix, le 30 octobre prochain. Jacques Buisson

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ZAP’ARTS F E S T I V A L

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Les stars de la Bande Dessinée en chair et en os sur le port de Saint-Martin La 6 ème édition du festival de BD de l’île de Ré a atteint sa vitesse de croisière dans la qualité et la bonne humeur. « Un véritable coup de feu »

Le marathon des dédicaces

Le soleil dardait déjà ses rayons quand le salon de la BD Bulles de Ré entamait sa 6 ème édition dimanche 7 août sur le port de Saint-Martin. Légèrement moins nombreux que l’année passée,

Avec dix-huit dessinateurs participants, l’édition 2016 est un fameux millésime et ils n’ont eu de cesse, toute la journée, de satisfaire leurs lecteurs, signant leurs BD sans relâche pendant les neuf heures de

Une foule dense se pressait sur le port dès le matin, en quête d’une dédicace.

certains amateurs avaient fait plus de 700 km pour se faire dédicacer un album par leur auteur favori, ils affluaient tôt ce matin-là, sans doute pour réserver leur aprèsmidi aux bains de mer, et ce fut « le coup de feu » dès dix heures du matin.

salon. Les fans furent comblés. « Sur une seule journée, la tâche est un véritable challenge » nous confie Olivier Poirier de l’association Bulles de Ré, les auteurs font le marathon entre leur voyage d’arrivée, la journée de dédicaces et leur retour, dans un emploi du temps surchargé.

Sous le parrainage du dessinateur Le professeur Jean-Marie Piot (Ligue contre le cancer) rappelait combien Crisse (Atalante), Bulles de Ré a cette vente est bénéfique pour les accueilli cette année Maliki, le jeunes malades. Cette dessinateur de manannée, c’est le dessin gas français, Jean-Yves d’André Chéret, propulMitton qui publiait sant cette fois Rahan déjà dans les années dans les eaux vertes de 70, ses bulles dans la nos pertuis, qui a remrevue Strange (Epsilon, porté la plus grosse Micros etc...), ainsi que mise pour 3 200 €. A le célèbre Rahan alias l’issue de cette vente André Chéret et Stan 2016, 8 290 € ont été Silas, Fanny Lesaint, versés à la Ligue contre La BD Rahan d’André Polpino et son fameux Chéret, fidèle au festival. le cancer, merci aux Alban D’Merlu, Fréderic généreux acquéreurs. Brémau, Luc Turlan, sans compter Un festival unique les dessinateurs et scénaristes plus et pourtant fragile proches de nous tel Jacques des Portes et Olivier Jolivet. Le président de Bulles de Ré, rappelle que ce festival, libre d’accès, Les Bandes Dessinées fait le plaisir de tous, les amateurs, sont faites pour les enfants les vacanciers, les promeneurs mais aussi les professionnels du tourisme En plein air, les auteurs s’évertuaient qui bénéficient forcément de retomà dessiner leurs héros de papier qui bées, et apporte une bonne valeur allaient être mis, dans la soirée, à la ajoutée à l’image de l’île. Il ajoute que vente aux enchères. Ces dessins ori« le plus dur est de boucler un budget ginaux, notons 6e, ne sont pas destidont la seule et unique source est la nés à être édités. Pour la cinquième vente des albums ». année, la vente se fait au profit des Espérons que Bulles de Ré verra enfants malades du cancer. Parmi les encore de nombreuses éditions fans, Juliette, une jeune fille de 18 envahir gaiement le port de Saintans qui a vécu le cauchemar de la Martin de Ré. maladie quand elle en avait 12, est à l’origine de cette généreuse idée.

Véronique Hugerot

L I V R E S

Les auteurs réthais en dédicace Pour présenter leurs derniers ouvrages, les auteurs Daniel Massé, Tibor Sillinger, Allain BougrainDubourg, Yann Werdefroy, Gérard Hernandez, Olivier Suire-Verley, Jean Becker et Gérard Damolini, des éditions PC, s’étaient réunis toute la matinée du 3 août devant la maison de la presse d’Ars en Ré.

’après midi, c’était au tour de Robert Béné de dédicacer son dernier roman : Contre vents et pirates et Fric frac au temps de l’Otan et sa collection de romans noirs à Ré la Blanche. Luc Turlan lui, s’adressait aux plus jeunes avec sa collection d’albums Les amis de la ferme (voir Ré à La Hune n° 141 et sur www.realahune.fr) alors que Jean-Louis Jammet dévoilait Balades insolites, un livre en textes et en photos qui nous promet une île de Ré insolite, hors des sentiers battus et des ports assaillis par la foule, telle qu’on ne l’a jamais vue. Catherine Salez et Jean-Jacques Vergnaud, quant à eux, dédicaçaient leur livre à quatre mains Le Mystère de l’abbaye des Châteliers. Des redresseurs de fausses idées sur le Moyen Age ! Après la réhabilitation du mal aimé Napoléon III, dit Badinguet, dans leur précédent roman : 1870,

avertit Jean-Jacques Vergnaud. « Et il convenait de corriger les nombreux racontars colportés sur le Moyen Age. Tous les éléments historiques de notre roman ont été vérifiés, pour tordre le cou aux idées reçues » précise-t-il. Ils nous livrent ce roman qui nous mènera en 1425, de Limoges à Vérone, en passant par Chauvigny et l’île de Ré, à travers la vie d’un enfant éclopé, devenu une bouche inutile à nourrir pour l’assaut d’une vie riche en événements qui ne lui était pas tout d’abord réservée. Mais le véritable Mystère ne nous apparaîtra limpide qu’après lecture… bien entendu. L’année Terrible, écrit lui aussi à quatre mains, Catherine Salez et Jean-Jacques Vergnaud se sont à nouveau plongés dans leurs manuels d’Histoire pour lever le voile sur le Moyen Age. C’est le fruit de deux années et demie de recherches au

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cœur des thèses et des publications d’historiens qui ont permis au Mystère de l’Abbaye des Châteliers de voir le jour. « Car beaucoup de données erronées ou de fausses idées circulent sur cette période méconnue de notre histoire » nous

Rappelons qu’un Mystère est un genre dramatique littéraire ou théâtral du Moyen Age. Véronique Hugerot Le Mystère de l’abbaye des Châteliers Geste Éditions 2016.

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Écuyer voltigeur d’exception de la troupe du théâtre Zingaro, Manu Bigarnet propose une démonstration de son travail avec les chevaux jeudi 18 août à 16 heures à Loix.

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n 2012, Manu Bigarnet crée avec son épouse Chica, Ardevac (Association pour la Recherche, le Développement et l’Enseignement de la Voltige et l’Acrobatie à Cheval), fruit de la méthode pédagogique qu’il a développé après plus de vingt années de complicité avec le cheval. L’association a une double casquette : intégrer les chevaux pensionnaires du haras à des spectacles chorégraphiés sous l’égide de la compagnie Of K’Horse ! (le dernier opus « Allure et Mesure » présenté en clôture du festival Ré Majeure en mai, puis au haras le mois dernier a enchanté les spectateurs venus nombreux), et l’animation d’une école de formation à la voltige et au dressage. Le résultat est un lieu entièrement dédié aux chevaux, dont l’unique vocation est de mettre en valeur cet animal artistique, doué d’infinis talents pour peu que l’on sache, à l’instar de Manu installer la confiance. Musique, buvette et visite du Haras Le public pourra voir évoluer les élèves en osmose avec les chevaux

et se rendre ainsi compte de l’étonnante complicité que l’on peut partager avec l’animal. À tour de rôle, une dizaine d’apprentis acrobates âgés de 8 à 20 ans accomplira des prouesses d’équilibriste, accompagnée en musique par Serge Krief et Caroline Senoble, un excellent duo jazz manouche. Après le spectacle, il sera possible de visiter le haras et d’échanger autour d’un verre avec les propriétaires, pour mieux comprendre le travail et l’état d’esprit de deux passionnés qui ont placé le cheval et le spectacle au cœur de leur vie. Le couple vient d’ailleurs d’achever la mise en scène de leur première création « hors commande ». En gestation depuis deux ans, « Enfin seuls ! » est une comédie équestre originale, où le temps défilerait à l’envers. L’histoire d’un homme et d’une femme, d’un couple et d’un cheval, forcément… À suivre en 2017 ! Marie-Victoire Vergnaud

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LES GENS D’ICI P O R T R A I T

A N T O I N E

A L B E A U

La légende du windsurf, nous reçoit dans son club de voile « Les Dauphins » Il est le sportif français le plus titré, courre les compétitions tout au long de l’année, mais ne manque jamais en saison d’être présent à La Couarde, pour transmettre sa passion. de la surface de l’eau) n’a pas dit son dernier mot ! À 44 ans, le tout jeune papa ne lâche pas la partie, mais commence à penser à l’avenir. C’est sur l’île qu’il se jouera, « son cocon » comme il dit, au club où sa carrière est un gage de qualité et auprès de ses neveux, Camille et Julien Bouyer qui ont également commencé à collectionner les titres au niveau mondial. Un lieu de détente mais aussi une école d’excellence

Antoine Albeau, entre ses parents : Jean-Marie et Marie-Claire.

on palmarès exceptionnel (23 titres de champion du monde, plusieurs records de vitesse dont le dernier obtenu en 2015 en Namibie à 98,65 km/h), lui a valu d’être élu marin de l’année en 2010 et nommé chevalier de l’Ordre national du mérite l’année dernière. Parmi ses nombreux exploits : il n’a mis que 6 heures 30 pour rejoindre la Martinique de la Guadeloupe et 5 heures 58 pour traverser la Manche (entre Cherbourg et Poole) ! Il faut dire que la voile, c’est un peu l’histoire de toute la famille ; Antoine est tombé dans la potion tout petit. Deux ans avant sa naissance en 1970, ses parents, tous deux professeurs de natation, créent le « Club des Dauphins » sur la plage du Peu-Ragot. Il n’a que quatre ans lorsque Jean-Marie son père lui confectionne une miniplanche avec une petite voile taillée dans une grande… Pionnier de la discipline, ce dernier a d’ailleurs participé au tout premier championnat de France de planche en 78 et remporté la victoire dans la catégorie lourd. « La catégorie n’existe plus aujourd’hui, il n’y a que les

juniors et les seniors » explique Antoine, qui sans doute aurait vu la liste de ses trophées s’allonger dans le cas contraire, fort de ses 1m85 pour 100 kilos !

En arrivant sur la plage de La Couarde on croise d’abord le baby club des Dauphins tenu par Lucie, la nièce d’Antoine. Si l’île comptait des « clubs Mickey » à peu près partout autrefois, il ne reste plus que celui-ci, « Les Moussaillons » au

nautique, le sport est une affaire prise au sérieux ! Initiation le matin, perfectionnement l’aprèsmidi à raison de séances de deux heures : c’est une centaine de stagiaires, qui vient chaque semaine bénéficier en saison du savoir familial. On commence par l’Optimist dès 4 ans (si l’enfant est vraiment volontaire), et d’année en année on passe du catamaran au windsurf avec parfois quelques vocations détectées en cours de route. Chaque fin de semaine est ponctuée d’une petite compétition amicale qui donne lieu à un pot de fin de stage convivial. L’occasion pour Antoine d’offrir aux gagnants des cadeaux de sponsors qui le parrainent. Quelque temps tombé en désuétude, le windsurf a de beaux jours devant lui grâce à l’exempla-

À 11 ans, il enchaîne les compètes tous les week-end, et remporte son premier titre de champion de France à 14 ans. Dès lors, le fendeur de vagues reste inégalé, challengé par la relève, mais jamais dépassé. De retour des Canaries, il vient de remporter une nouvelle coupe du monde et s’apprête à disputer l’étape de Slalom au Danemark début septembre, sa spécialité. En dix ans, grâce à l’utilisation du carbone plus léger, la discipline a considérablement évoluée et Albeau qui exploite les possibilités du foil (un aileron profilé qui permet de voler au dessus

Ça farte au club des Dauphins !

Bois-Plage et celui des Portes. Dans la piscine hors d’eau les 4, 5 ans apprennent à nager avec un professeur particulier, et les plus petits « trampolinent » avec leurs copains. Un peu plus loin, même si la détente est encore au programme avec le paddle, la pirogue haïtienne, la bouée tractée ou le ski

rité de la carrière d’Antoine, qui devrait porter loin les couleurs de l’île de Ré. Marie-Victoire Vergnaud

www.lacouardevoile.fr Plage du Peu Ragot Téléphone : 05 46 29 80 29

vec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de Saint-Martin, un « Bistrot » devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement. du « fait maison » fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement…

Le Bistrot du Marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

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LES GENS D’ICI O B S E R V A T I O N S

M A R I N E S

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Des dauphins près de Ré

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Un mois exactement après une première observation, Jean-Roch Meslin et Gregory Ziebacz de Ré Nature Environnement ont été informés de la présence d’un groupe de dauphins dans la baie nord de Rivedoux.

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Les grands dauphins identifiés dans le pertuis Breton.

bord du navire de Michel Dauge et son équipage des trois Michel, cétologues amateurs bien connus du port de La Flotte, une longue recherche dans le pertuis Breton s’est soldée par l’observation d’un groupe d’une douzaine de grands dauphins (Tursiops truncatus). La vue de dauphins libres en mer provoque à chaque fois des sensations au plus profond de chaque humain. Une série de photos et de vidéo des nageoires dorsales a été réalisée afin d’alimenter la base de données de l’Observatoire Pélagis de La Rochelle. C’est la première année que deux séances d’identifications sont réalisées simultanément. Une première estimation laisse à penser que deux groupes distincts ont visité les pertuis Charentais.

Depuis plus de 20 ans ce centre de recherche, anime la campagne de sensibilisation « Les observateurs des pertuis » avec l’Aquarium de La Rochelle. Un simple contact par radio VHF avec un sémaphore ou un appel téléphonique (Observatoire Pélagis : 05 46 44 99 10) permet une intervention rapide sur des animaux très mobiles, sensibles et remarquables. En vingt ans, quatre-vingt globicéphales noirs, espèce non côtière, vivant dans l’Océan Atlantique ont été répertoriés au fur et à mesure de leurs visites annuelles dans les pertuis Charentais pour y abriter les femelles et leurs nouveau-nés pendant une dizaine de jours.

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