Ré à la Hune n° 144

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LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous accueille dans ses 10 agences

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

144 P

Douce île de Ré !

ÉDITION DU

12 OCTOBRE 2016

lus que jamais impliqué dans la vie permanente de l’île, Ré à la Hune a pour ambition de faire partager à ses lecteurs d’un jour ou de toujours la richesse de notre territoire. Humaine avant tout, mais aussi sociale, patrimoniale, culturelle, associative, économique, sportive… L’île de Ré recèle d’infinis trésors et il y fait bon vivre sur les quatre saisons. A l’heure des bilans touristiques, la saison estivale 2016 s’est révélée un très bon cru grâce à une excellente seconde quinzaine de juillet, un mois d’août de bonne tenue et surtout un mois de septembre exceptionnel. Si la météo y est pour beaucoup - trois mois d’ensoleillement quasi-continu, du jamais vu ! - les points forts de l’île de Ré, son environnement et la quiétude qu’elle procure, sont plus que jamais appréciés par nos visiteurs. Pauline, Marie-Victoire, Véronique, Florence, Jocelyne, Valérie et Jacques, autant de bien jolies plumes qui vous invitent à partager leur vision de l’île de Ré au travers d’un kaléidoscope de mots et d’images…

Nathalie Vauchez

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OCT. 2016

SALLE DES FÊTES VENDREDI et DIMANCHE

Restauration sur place ( Laurent Favier)

SAMEDI L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

05 46 09 23 49 6 rue Charles de Gaulle BP 70031 17580 LE BOIS PLAGE-EN-RÉ


ACTUALITÉ V I T I C U L T U R E

Fête des Vendanges : bonne qualité mais faible volume L’été chaud et sec avait été prometteur et les vendanges, débutées le 6 septembre par le cépage blanc Chardonnay, qui entre dans la composition du Trousse Chemise, doivent s’étaler jusqu’au 18 ou 20 octobre.

M

Mr le curé accueille la procession de St-Vincent.

ais c’est précisément à cause du manque d’eau que le volume sera moins abondant que l’an passé (environ - 20 % sur les volumes déjà ramassés). En revanche et toujours à cause de la sécheresse, explique Christophe Barthère, directeur d’Uniré, les raisins sont exempts de pourriture et l’on aura une récolte de qualité. Sur l’île de Ré, huit cépages sont cultivés, quatre blancs (Ugny blanc / Sauvignon / Chardonnay / Colombard) et quatre rouges (Cabernet franc / Cabernet Sauvignon / Negrette / Merlot). Les viticulteurs qui s’engagent dans une production biologique sont plus nombreux chaque année. Aujourd’hui, 13 à 14 hectares de vignes sont cultivés de cette

manière. « On n’utilise plus d’insecticide car la méthode dite de confusion sexuelle, appliquée sur presque tout le territoire, porte ses fruits » précise Christophe Barthère. Comme chaque année les vendanges se déroulent suivant un calendrier de récolte établi par les œnologues de la cave coopérative.

Dimanche 25 septembre on fêtait les vendanges au Bois-Plage La fête immémoriale, désormais organisée par le Comité d’Animation Communale, débuta par une procession en fanfare avec les Banda’ Loups qui accompagnaient joyeusement St-Vincent jusqu’au parvis de l’église. Là, les sonneurs de trompes de chasse du Val de Sèvre, qui participent depuis 22 ans à l’événement, les attendaient. L’aubade fut donnée en grande tenue de vénerie, bombe de cavalier, veste de chasse longue rouge sang, cravate de chasse, culotte blanche de cheval et bottes, comme l’exige leur société. Les Treize sonneurs, disposés sur deux files en V

et dos au public ont sonné des fantaisies en hommage au saint patron de la vendange et des fanfares. C’était un moment particulièrement saisissant où la foule de spectateurs est restée en apesanteur au son puissant des trompes ; dos à eux donc, la quinzaine de musiciens de la Banda’ loups leur ont donné la réplique dans un répertoire plus léger et mieux connu de tous. Les sonneurs entrèrent ensuite dans l’église où, toujours en V, ils donnèrent de la trompe au cœur même de l’autel en préambule à la cérémonie religieuse. St-Vincent versus Bacchus

produits du terroir de l’île de Ré sont d’appellation d’origine protégée (AOP), a donné le coup d’envoi des réjouissances. Chacun put alors déguster, ainsi que le veut la tradition, le vin nouveau (macération de quelques jours mais déjà un peu alcoolisée) et le pain à l’anis.

Les sonneurs de Trompe sur le parvis de l’église.

Si St-Vincent, patron des viticulteurs, avait veillé jusque-là sur ses protégés, c’est bel et bien Bacchus qui reprit le flambeau aussitôt arrivé à la cave où la foule s’était déplacée. Le président de la coopérative, Jean-Jacques Enet, entouré de représentants de chaque village ainsi que du comité d’animation communale du Bois-Plage, après un discours rappelant que tous les

Nombreux étaient les amateurs installées autours de longues tables devant les quais de la coopérative, qui, après avoir goûté ce vin nouveau*, attendaient joyeusement l’apéritif et les canapés. Dès cet instant, on put jauger la qualité de la vendange 2016 aux mines réjouies des goûteurs. Véronique Hugerot *A consommer avec modération.

S O C I A L

La banque alimentaire toujours aussi active sur l’île de Ré Des bénévoles sont présents sans relâche, pour répondre aux besoins des défavorisés.

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ous n’oublions pas les « ISF » (Insulaires Sans Fortune) nous rappelle Marcel Migné, le président de l’association « Ré-Solidarité » qui a mis au point, en partenariat avec le Lions Club, le relais rétais de la Banque Alimentaire, il y a un peu plus de vingt ans. Deux fois par mois (les mercredis impairs), du 31 août 2016 au 5 juillet 2017, la trentaine de membres de l’association, va se partager le travail pour ravitailler les plus démunis. Ils vont chercher la nourriture à Périgny et la déposer dans une salle de la base nautique à La Flotte (le local est prêté par la municipalité), puis procéder à la distribution. Il y a eu 72 bénéficiaires le mercredi 7 septembre dernier et l’on s’attend à

pour validation par le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de chaque commune. Deux collectes par an

Les bénévoles s’activent.

passer la centaine au cours de l’hiver. Chaque colis contient environ 7 à 8 kilos de vivres. Les bénéficiaires doivent répondre à des critères bien déterminés. Ils ont, dans un premier temps, un entretien avec une assistante sociale puis chaque cas est étudié

Tout d’abord, une collecte nationale est organisée au cours de l’automne*, une seconde, départementale, se déroule au printemps. Les vivres proviennent, pour l’essentiel, des moyennes et des grandes surfaces. Des producteurs locaux participent, également, à ces deux opérations. Les denrées sont acheminées à l’antenne de Périgny, qui sert de dépôt, pour y être stockées, triées et conditionnées. On récupère, sur l’île, environ 8 tonnes de denrées alimentaires par an. Marcel Migné et son équipe sollicitent une somme de 1 000 euros

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Jacques Buisson, Jocelyne Chrétien, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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auprès de la CdC. Cette somme est entièrement dépensée pour la location d’un véhicule et les frais de route. Les responsables rétais de la Banque Alimentaire constatent, amèrement, le fossé qui se creuse entre des bénévoles qui vieillissent et une moyenne d’âge des ayants-droit qui a tendance à rajeunir. Malgré tout, ils ne désarment pas et cherchent même à élargir le nombre de volontaires. Jacques Buisson * Les élèves des classes élémentaires de toutes les écoles de l’île ainsi que ceux du collège de Saint-Martin peuvent participer à cette opération avec l’accord de l’Inspection Académique de la Charente-Maritime.

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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ACTUALITÉ R O T A R Y

C L U B

Î L E

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R É

Salon du Goût et du Vin : Epicure au service de nobles causes

Ce sera sa quatrième édition. Le Salon du Goût et du Vin, conçu, organisé et orchestré par le Rotary Club Ile de Ré se tiendra les 28, 29 et 30 octobre prochain à l’endroit habituel, la salle polyvalente du Bois-Plage.

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Les exposants attendent le public avec des petits et grands crus, pour satisfaire toutes les envies.

eux évènements à retenir pour ce dernier week-end d’octobre : léger coup de blues annoncé avec le premier, le passage à l’heure d’hiver, qui nous rappellera un peu durement que ce n’est pas la saison la plus sympathique qui s’annonce. Le second en revanche, devrait nous ramener le sourire. Le Salon du Goût et du Vin parle à nos papilles, à nos envies de convivialité et à notre sens de la solidarité. Car cette manifestation, conçue pour notre satisfaction sert aussi à récolter des fonds qui viendront servir les causes caritatives du Rotary. Voilà trois bonnes raisons d’y aller et de s’y faire plaisir ! La preuve en quelques informations

que nous donne avec le sourire le Président du Rotary Club Ile de Ré 2016, Morgan Morice. Un salon renouvelé Certains changent parce qu’il le faut. Ce n’est pas le cas ici car après trois ans, la formule du salon est loin d’être essoufflée. Mais c’est ainsi au Rotary Club : la remise en cause y est permanente. Non pour critiquer mais pour évoluer. S’améliorer, progresser, est l’une des forces de cette structure qui rassemble de nombreux professionnels. Une vraie valeur ajoutée qui pousse toujours à faire plus et mieux. Au menu donc de l’édition 2016, du vin, du goût et de nouvelles choses !

Vous serez Chai vous comme Chai nous Côté vignobles, les exposants ont largement renouvelé leur participation et ils attendront le public avec des vins de nombreux horizons, petits et grands crus rassemblés pour satisfaire à toutes les envies et à tous les budgets. Côté restaurant, attention, le Rotary Club a tapé dans l’excellence, en confiant cette mission ô combien importante à Laurent Favier, Maître Restaurateur de Chai nous comme Chai vous, établissement réputé situé à La Flotte. Le Chef étoilé concoctera pour l’occasion un menu terroir. Le Plus : les prix, étudiés pour rendre accessible à tous ce moment de grande cuisine ! Des animations ludiques mais aussi civiques Autour du Goût et du Vin, le Rotary Club a voulu associer des animations sympathiques mais aussi utiles et non futiles. Ainsi, les enfants auront-ils droit à un stand dédié, dûment occupé par des gourmandises de leur âge, barbe à papa et bonbons Haribo. L’objectif (avoué) : faciliter la venue des familles. Signalons également

le Point Conseil Sommelier, qui sera cette année animé avec le Wine Monopoly, autrement dit le célèbre jeu auquel nous avons tous joué, mais en version route des vins. Mention spéciale pour l’animation réalisée avec l’association de prévention routière : une voiture tonneau et un stimulateur de collision frontale seront là pour sensibiliser le public aux dangers de l’alcool au volant. Une démarche responsable que l’on ne peut que saluer ! Voilà pour les nouveautés. Pour jouer encore, un concours et un âne en chocolat à gagner (grand l’âne). Et bien sûr côté goût, il y en aura pour tous justement : un espace traiteur sera au rendez-vous mais également beaucoup d’autres saveurs, des escargots au miel en passant par le Kouign-Amann, gâteau incontournable résolument bon et breton ! De tout cela, on salive d’avance… Pauline Leriche Rouard

Salon du Goût et du Vin Vendredi 28, Samedi 29 et dimanche 30 octobre Salle Polyvalente du Bois-Plage

Retrouvez-nous à St-Martin de Ré 32-34 Av du Général de Gaulle

Lundi - Samedi 8h30 - 19h30

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ACTUALITÉ P L U I

ACTUALITÉ

Des idées issues des ateliers de travail de l’AVSCB L’Association pour la Valorisation de Saint-Clément des Baleines a proposé, le 6 octobre, une réunion G publique pour exposer les idées et propositions entendues dans les ateliers qui se sont tenus pendant l’été. L

C P I

ette action avait été initiée par l’association en vue de sa participation, d’octobre à mars, aux groupes de travail d’élaboration l du PADD, pièce maîtresse du PLUI, lequel constitue, pour l’assocation, « une opportunité de rééquilibrer la vie à l’année entre le nord et le sud ! de l’île, en mettant en œuvre dans Propos recueillis le nord, tous les facteurs favorables par Nathalie Vauchez à celle-ci ». Le Président Brillet a rappelé l’organisation retenue pour cette action qui s’est étendue du 7 juillet au 23 septembre et qui a permis à 160 personnes venues de Saint-Clément mais aussi parfois des Portes, d’Ars, de Loix et même du Bois-Plage et de Sainte-Marie de s’exprimer sur les différents thèmes. Quelques mots-clés et idées fortes émanant des ateliers :

>

MUTUALISATION. Nécessité d’une mise en commun des équipements (salles, hangars agricoles...), des hébergements touristiques...

> SURDIMENSIONNEMENT. « Si

l’on veut enrayer le déclin démographique du nord et engager un certain rééquilibrage entre nord et sud, il faut y trouver davantage de

encore de limiter l’accès de l’île, en période de pointe... à l’image de ce que font déjà quelques stations de ski.

> « FAIRE AVEC » LE RISQUE DE

biens et de services disponibles et facilement accessibles qui deviendront des éléments attractifs du nord de l’île ». Ainsi, d’un parc de logements à loyer maîtrisé, pour que le logement ne soit pas un obstacle pour prendre un travail, de zone(s) d’activité(s) dotées de services partagés pour que toutes les entreprises trouvent des conditions d’installation satisfaisantes.

> TRANSPORTS PERFORMANTS.

Pour faciliter la liaison La Rochelle Nord de l’île, mettre en place des liaisons spécifiques directes vers le

nord avec, dans ce secteur nord, un seul arrêt par commune. Devant le constat d’un afflux de véhicules entraînant des inconvénients majeurs pour la circulation routière et la qualité de l’accueil, en particulier l’été et lors des grands week-end de printemps, et du fait que 15% des passages au pont sont à destination du Phare des Baleines, on a suggéré de créer de vastes parkings de dissuasion en zone portuaire et de proposer un système de navettes gratuites à destination de Saint-Martin et du Phare ; ou

SUBMERSION MARINE. La préservation absolue des dunes est une préoccupation majeure en ce que celles-ci jouent un rôle de protection face au risque de submersion. Sur ce point, il a été suggéré de faire prendre en charge la gestion de toute la zone côtière de l’île par le seul Département afin d’en garantir la défense dans de meilleures conditions qu’actuellement où les responsabilités sont éparpillées entre l’Etat, l’ONF, etc.

> ASSOCIER PRÉSERVATION DU

MILIEU NATUREL ET DES PAYSAGES ET DÉVELOPPEMENT D’UNE AGRICULTURE DURABLE. Beaucoup de constats ont été faits et beaucoup d’idées lancées, lors des ateliers. Une fois celles-ci exposées dans les groupes de travail de la CdC, la synthèse qui en a été faite sera mise en ligne sur le site : www.realahune.fr. Jocelyne Chrétien

Les pollutions électromagnétiques de plus en plus présentes dans Les pollutions électromagnétiques sont nos bienhabitats réelles ! : Les les micro-ondes émisesélectriques par boîtierdans wifi dans la zone de sommeil. se Depuis quelques décennies, équipements notre environnement les fours, antennes relais, téléÉliminez les technologies, matelas à ressortscomme métalliques sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des :nouvelles la phones portables et boîtiers (qui captentles et amplifient les ondes), préféwifi, la téléphonie mobile, les antennes relais, et maintenant, nouveaux compteurs wifi, qui ont une fréquence rez des matelas en latex, naturels... communicants avec le courant porteur ligne (CPL) plus élevée, en perturbent les type Linky. : Tout mobilier métallique – surtout le lit – doit

vibrations cellules, et votre être mis à la portable terre. allumé dans le lit, ni à Tous ces champs électromagnétiques sont - de Ne nos dormez pas avec téléphone agressent nos glandes endoomniprésents et polluent de plus en plus proximité d’un boîtier wifi dans zone deen sommeil. Dans la la maison général : a pour consé- à ressorts métalliques (qui captent et amplifient notre environnement quotidien. Cettecrines, pollu- ce- qui Eliminez les matelas : Laissez respirer votre organisme. quence notre des matelas en latex, naturels… tion électromagnétique invisible est non seu- d’effondrer les ondes), préférez Protections wifi – portable – disjoncteur le lit boîtier un système lement physique, mais aussi énergétique ; elle immunitaire. - Tout mobilier métallique: Éteignez - surtout le - doit wifi être la misnuit, à la préférez terre (attenréseau câblé (plus efficace) à un réseau sans fil. se traduit souvent sur l’individu par un stress tion aux lits réglables avec moteur électrique !). Il est donc indispensable de se protéger. Ces dernières années, les équipements : Vérifiez bien vos prises de terre. cellulaire, générant un état de fatigue insidieux Dans la maison en général : électriques dans l’habitat ont énormément Où sommes-nous le plus exposés aux et permanent… Laissez respirer votre organisme le boîtier wifi la nuit évolué, se sont multipliés et intensifiés avec champs électromagnétiques ? Commentenseéteignant protéger des ondes Pose d’un émetteur d’ondes (préférez un réseau câblé plus efficace à un réseau sans fil). l’apparition des nouvelles technologies. Ces électromagnétiques ? naturelles Terres Sens® Les principales sources de fréquences Dans notre environnement extérieur : lignes Vérifiez bien l’efficacité de vos prises de terre. champs électromagnétiques viennent s’ajousur un compteur électrique électromagnétiques agressives, sont : haute tension, caténaires (trains), transforma- Bien sûr, toutes ces pollutions citées aupaLinky, neutralisant l’effet pollutions environneter à toutes les autres Les basses fréquences électromagnétiques ravantdûpeuvent être harmonisées, afin d’en Eliminez le stress cellulaire aux champs électromagnétiques toxique des pollutions teurs, câbles souterrains, éclairage public. A la mentales et saturent notre organisme en électromagnétiques. émises par les réseaux électriques (50/60 éviter les désagréments ; les céramiques Il est maintenant possible, grâce aux céramiques bioactives Terres : installations électriques, wifi, lampes, champs électrostatiques.Hertz), mais surtout lesmaison micro-ondes émises Terres Sens® qui artificielles permettent, Sens®, d’harmoniser ondes électromagnétiques enpar les électroménager, téléphone portable, audio- cesbio-actives par les antennes relais, téléphones portables, wifi, compteurs Électroménager, téléphones mobiles, boîtiers le principe d’ondes naturelles, de rendre accompagnant d’une émission d’ondes naturelles, afin de les visuel… Au bureau : systèmes informatique communicants émettant des radiofréquences plus élevées, antennes relais,(CPL) wifi,qui, ordinateurs, radio-rébio-compatibles les ondes électromagnéet bureautique, wifi... biocompatibles. perturbent les vibrations de nos cellules, agressent notre système endoveils, TV, satellites, etc., font que les champs Ainsi transformées, ces ondes biocompatibles seront (Concept reconnues créé par notre tiques, vous y aideront. par crinien, et affaiblit notre système immunitaire. les électromagnétiques sont omniprésents et Comment éviter au maximum système physiologique, éliminant le stress Jean-Jacques cellulaire, laissant place à une le géobiologue Bréluzeau, de Ce brouillard électromagnétique étant de plus pollutions en plus dense, ? il est polluent de plus en plus notre environnemeilleure vitalité et procurant un meilleur dans l’habitat. l’Institut Santé debien-être l’Habitat.) devenu indispensable de s’en éloigner ou de s’en protéger ! ment quotidien. Cette pollution invisible Minimisez votre exposition aux ondes élecest non seulement physique, mais aussi tromagnétiques ! INSTITUT SANTÉ DE L’HABITAT Quelques conseils de l’Institut Santé de l’Habitat INSTITUT SANTÉ énergétique. pour se préserver au maximum de ces pollutions Dans la chambre : TERRES SENS DE L’HABITAT Minimisez votre exposition auxde ondes électromagnétiques Il existe plusieurs sources 4 rue des Caillotières - Village Artisanal : Éliminez! tous fils électriques et multiprises TERRES SENS Dans la chambre : fréquences électromagnétiques sous le lit. 4 rue des Caillotières La Croix Michaud – LA FLOTTE -agressives, Eliminez tousdont fils électriques et multiprises sous:leÉloignez lit. Village Artisanal : tout appareilTél. électrique 05 46 01 type 01 01 -:Eloignez tout appareil électrique type radio-réveil, chargeur portable, La Croix Michaud – LA FLOTTE Les basses fréquences électromagnétiques radio-réveil, chargeur portable, transfos... 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ACTUALITÉ I N T E R V I E W

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L I O N E L

Q U I L L E T

« L’île de Ré est engagée dans un travail collaboratif avec l’Etat »

A l’issue du Conseil communautaire du 29 septembre, Ré à la Hune a rencontré le président Lionel Quillet pour un point sur les principaux enjeux en cours pour l’île de Ré.

Ré à la Hune : Comment se déroule l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal ? Lionel Quillet : Nous venons de terminer la phase de diagnostic, dont une synthèse est consultable en ligne sur notre Site. Nous sommes partis du travail réalisé dans le cadre du SCOT, en l’enrichissant et le faisant bien sûr évoluer. Nous y avons rajouté une étude sur la capacité d’accueil de l’île de Ré, notion introduite par la Loi Littoral de 1986. Une évaluation de celle-ci avait été initiée en mars 2014 dans le cadre de la révision du SCOT, elle a été poursuivie. Réalisée par le bureau d’études A+B Urbanisme et Environnement, elle s’appuie sur la méthodologie développée par la DREAL des Pays de la Loire et l’Université de Nantes. Elle ne peut se réduire à un chiffre ou à un ensemble de chiffres de capacités résiduelles, mais s’oriente vers l’appréciation du système des ressources du territoire. Ce diagnostic, qui sera évolutif tous les six mois, a donné lieu à cinq réunions entre élus, associations, Etat et Personnes Publiques Associées. Comment le préfet Eric Jalon a-t-il accueilli ce diagnostic ? Alors que les précédents préfets Leyrit, Masse, Abollivier ne partageaient pas toujours notre vision (!) le préfet Eric Jalon a bien accueilli ce travail et témoigné d’une réelle volonté collaborative. Lors de la restitution du projet de diagnostic aux PPA du 15 septembre, il a souligné plusieurs points. L’intercommunalité lui paraît bien l’échelon le plus pertinent et il a observé la solidarité entres les maires des dis villages. Pour lui, les mesures de protection de l’île de Ré ne doivent en aucun cas être « stérilisantes » ou « vitrifiantes » : en effet, si celles-ci sont trop restrictives, elles entraîneraient une « déprise de l’habitat » et seraient un « non-sens ». Un équilibre doit être trouvé entre protection et vie permanente. Il a aussi affirmé sa volonté d’être associé à la démarche

dans ces « périmètres utiles ». Tout cela nous redonne un peu de souffle. Les positions de l’Etat et de la Région Nouvelle-Aquitaine sur la stratégie de défense des côtes sont apparemment une source d’inquiétude majeure pour les élus rétais ?

Le préfet Eric Jalon est à l’écoute du territoire. Ici, à Loix lors de sa première visite officielle sur l’île de Ré, le 27 février 2016.

du PLUI, l’ensemble de ses services participeront aux ateliers thématiques. Enfin il est toujours dans la logique de finaliser le PPRL d’ici mars 2017 et a programmé des rencontres mensuelles entre nous, aux fins d’arbitrages. Parmi les remarques qu’il a formulées figurent l’enjeu forestier, le camping sur parcelles privées qui fait l’objet d’une actuelle mission ministérielle, la production d’énergies renouvelables à développer dans le respect des formes urbaines et architecturales de l’île de Ré et la distinction nécessaire entre saison et hors saison pour l’utilisation des transports collectifs. Cette première venue du Préfet au siège de la CdC, qui a duré trois heures, a permis de confirmer l’état d’esprit dans lequel les relations de travail entre les services de l’Etat et l’île de Ré s’inscrivent désormais : collaboratives, pragmatiques et cordiales. Où en est justement l’élaboration du Plan de Prévention des Risques Littoraux ? Je rappelle que si le PLUI émane des

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collectivités, le PPRL est lui un document d’Etat. Le préfet est à l’écoute et il souhaite un travail collaboratif et non pas imposer les choses. Lors de notre réunion mensuelle, précédée de réunions entre les services de la CdC et ceux de l’Etat, nous définissons une méthode commune, sachant que les PPRL seront communaux. Le préfet prend en compte les digues déjà livrées ou très avancées au fur et à mesure (La Flotte, Le Boutillon, Loix, Les Doreaux puis Rivedoux). Avec deux niveaux d’intégration. Soit elles sont terminées et intégrées dans les cartes d’aléas, soit elles sont en cours et donnent lieu à des simulations, qui se traduisent par des cartes informatives. Il nous a aussi demandé de travailler autour de la notion de centrebourg historique (cf la Circulaire du 27 juillet 2011). Dans ces zonages la constructibilité pourrait être possible. L’objectif est que les dix maires de l’île se mettent d’accord autour d’un dénominateur commun. Un règlement PPRL spécifique s’appliquera

Oui la Loi GEMAPI qui transfère à partir de 2018 aux communes et aux intercommunalités la compétence est une façon de ne pas faire les choses. Les projets sont d’une envergure nationale et ne pourront être assumés localement. En outre, on risque de perdre les 40 % de financement de la Région (20 %) et du Département (20 %). La Région Nouvelle-Aquitaine commence à affirmer sa position : le président a annoncé qu’il honorerait les engagements de l’ex Région Poitou-Charentes, mais qu’il ne suivrait pas les dépassements de PAPI et les avenants. Et il ne répond pas sur les futurs projets. Nous ne sommes d’ailleurs pas encore payés sur les travaux entrepris, même si l’on nous a assuré que ces financements seraient versés. La position de la Région sera connue en décembre/janvier mais la stratégie d’ensemble de défense des côtes concernerait l’érosion - qui est la problématique des plages des Landes au Pays Basque, et qui n’est pas financée par le Fonds Barnier. La problématique de la Charente-Maritime est toute autre, elle concerne avant tout la protection contre les submersions marines, et un refus de toute politique de repli stratégique. La défense « souple » cela n’existe pas ! Propos recueillis par Nathalie Vauchez

La cérémonie des vœux 2017 du président de la Communauté de Communes aura lieu le vendredi 13 janvier à 19h, dans la salle polyvalente du Bois-Plage, en présence du préfet Eric Jalon.

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ACTUALITÉ E N V I R O N N E M E N T

Blockhaus : le glas a sonné Mercredi 21 septembre, la destruction des blockhaus de la Conche a débuté. Quatre des six casemates échoués sur la plage des Baleines sont en cours de destruction par fracturation hydraulique, deux au pas de Zanuck et deux à Cuni.

L

e président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, Lionel Quillet, la directrice de l’environnement à la CdC, Sylvie Dubois et les agents de l’Office National des Forêts informaient jeudi 22 septembre du déroulement des opérations. Un recul de la dune préoccupant Les quatre blockhaus, partie du mur de l’atlantique érigé pendant la seconde guerre mondiale, glissant sur la plage sont devenus dangereux, explique Lionel Quillet, de plus la dune se creuse systématiquement en arrière des blockhaus sous l’effet d’une dynamique des fluides créant des dépressions (effet Venturi) et le recul de la dune s’accélère. Protection de la dune et sécurité Leur destruction est donc nécessaire. En premier lieu, pour la sécurité des personnes, et deuxièmement pour la préservation du milieu dunaire. La CdC, en concertation avec l’Etat, en a donc pris

P R O T E C T I O N

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l’initiative en urgence. Les travaux, d’un montant estimé à 350 000 € sont financés par l’écotaxe, et dureront près de huit semaines soit deux semaines par blockhaus. Ils s’inscrivent dans un programme d’amélioration et de protection douce de la dune, basé sur le piégeage du sable (étalage de brandes, prévention du piétinement, renaturation de la dune). La première phase ayant été l’enlèvement de l’épi et de la descente d’accès à Zanuck. En une année on constate déjà les bénéfices de cette première phase de travaux, + 1.75 m de hauteur de dune et + 4.75 m de progression.

autrement plus intéressants, seront valorisés à la batterie de Karola. Dans l’avenir, les services du patrimoine ne manqueront pas de travail puisqu’au total ce sont 296 ouvrages qui sont dispersés sur l’île de Ré et restent à valoriser. En équilibre sur les gravats, les deux énormes engins piquent le béton

Un patrimoine amputé Les quatre blockhaus ont fait l’objet d’un enregistrement photographique intérieur comme extérieur informe Sylvie Dubois, ces photos serviront à une reconstruction en 3D pour conserver la mémoire c o m p l è t e d e c e p a t r i moine. La disparition des quatre mastodontes est une perte nécessaire, sachant que six autres blockhaus,

armé sans relâche, la matière, faite pour durer des siècles, ne paraît pas bouger d’un iota sous les coups de butoir hydraulique, pourtant en quelques jours, plusieurs mètres se sont déjà écroulés. Les gravats seront évacués par-dessus la dune et redistribués sur la digue des Doreaux. Véronique Hugerot

En quelques jours, plusieurs mètres se sont écroulés.

L’ E S T R A N

Comptage de coques dans le Fier d’Ars Dans le cadre du projet « Life + », Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes, a tenu un point presse sur le port d’Ars-en-Ré. conclusions des scientifiques, il sera peut-être question de mettre en place des zones protégées. La protection de l’estran est une cause qui sensibilise les Rétais

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Les écogardes se sont rendus sur les lieux d’étude en aéroglisseur.

ous avons déjà présenté le projet européen « Life + », mis en place par l’agence des « Aires Marines Protégées » (établissement public dépendant du ministère de l’environnement), projet auquel participe activement la Communauté de Communes de l’île de Ré. Du 5 au 7 septembre, les écogardes ont procédé à un comptage de coques dans le Fier d’Ars. Ces derniers, pour se rendre sur les lieux d’étude, se sont déplacés en utilisant un aéroglisseur. A l’aide de quadrats (mesurant 50 cm sur 50 cm), des prélèvements ont été effectués sur 90 points répertoriés. L’objectif principal étant d’observer les gisements, la répartition et l’évolution de la population en fonction des différents substrats et

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L’ANPR (Association Pêche et Nautisme Rivedousais) est une association (régie par la loi 1901) affiliée à la Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers et Sportifs de France (FNPPSF) qui a pour objectif de favoriser les initiatives permettant une pratique respectueuse de la ressource et de la protection du

milieu maritime tout en développant des liens de convivialité, d’entraide et de sécurité. Vendredi 21 septembre, Annick Danis, présidente de l’ANPR était accompagnée de deux bénévoles afin de procéder à un comptage de palourdes sur la plage nord de Rivedoux, en utilisant des techniques semblables à celles pratiquées par les écogardes, mais, évidemment, à une plus petite échelle. L’ANPR est partie prenante du projet « Life + ». Jacques Buisson

d’établir, ensuite, une cartographie. Les coquillages, une fois recensés, sont replacés dans leur milieu naturel. Une dernière opération a eu lieu sur 46 points répartis dans l’anse du Fourneau et sur le banc du Bûcheron à la fin du mois de septembre. Définir des plans de protections Après avoir réalisé des mesures biométriques (qui seront terminées au plus tard, au cours de la seconde quinzaine d’octobre), un échantillon de 100 coques sera envoyé à l’association « VivArmor Nature », située à Saint-Brieuc, afin de procéder à une analyse complète : poids et bio-masse des coques. Le principal souci des responsables de la CdC est de préserver l’estran. Après avoir tiré des leçons sur les

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ACTUALITÉ L E S

R E N D E Z - V O U S

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Transversalité et rencontres autour du livre et du rire Pour la rentrée d’automne, les rendez-vous du livre mettent les bouchées doubles, avec une programmation dense autour des thèmes du rire et de l’humour. 43 manifestations sont prévues, imaginées pour valoriser le livre et faire connaître les lieux de lecture. mission de sensibiliser les publics de tous âges à la lecture en ouvrant grandes les portes des dix bibliothèques de l’île. Le rire dans tous ses éclats

Le collectif du livre.

L

es événements littéraires, depuis le mois de mai, se sont succédé sur le territoire de l’île de Ré. L’été a été ponctué de rencontres musicales avec les auteurs et compositeurs Antoine Sahler et Lucrèce Sassela du livre-disque : La tête de l’emploi, de rencontre avec l’auteur et acteur François Morel, de nombreuses criées de rues et d’expositions dans les bibliothèques : Trait d’humour, toutes ces mani-

A P É R O

festations s’inscrivant dans Les Rendez-vous du Livre 2016. Coordonné par la Communauté de Communes de l’île de Ré, ce foisonnant programme a été élaboré en partenariat avec Le Collectif du livre : les bibliothèques, la CdC, l’association RéCléRé, le musée Ernest Cognac, la LPO, la Maison Centrale, le Collège des Salières et La Maline. Les Rendez-Vous du Livre ont pour

Les manifestations, dans une recherche de transversalité, mêleront l’écrit à la musique (les albums sonores de Noé), l’écrit à la parole (séances de lectures, criées), l’écrit au dessin (rencontres avec des illustrateurs de BD, exposition de dessins de Charlie Hebdo) et au cinéma (projection du film Bon rétablissement de J. Becker). Les ateliers inviteront toutes les tranches d’âge à la participation avec des créations de fanzines, de marque-pages, des séances d’éclats de rire ou la réalisation de BD*. Les nombreuses lectures et rencontres, en présence des auteurs, élargiront les débats sur la place du rire dans notre vie et ses bienfaits, pour aborder l’humour et s’y plonger sans modération.

Du 30 septembre au 23 octobre : un festival omniprésent Les deux bibliothécaires professionnelles de La Couarde et de Sainte-Marie, la petite centaine de bénévoles que comptent les dix bibliothèques de l’île, le service culturel de la CdC ainsi que tous leurs partenaires ont collaboré sans relâche pendant dix-huit mois pour préparer cette rentrée littéraire. Érigés en véritable festival, les rendez-vous du livre seront omniprésents dans les dix villages de l’île de Ré jusqu’au dimanche 23 octobre, journée de clôture de la fête. Véronique Hugerot *Attention, inscriptions requises pour les ateliers.

Programme complet en 4 ème page de couverture de ce N° de Ré à la Hune Plus d’infos sur : www.cdciledere.fr

C O N T É

Raphaël Le Mauve, un humoriste chevronné ! Dans le cadre des rendez-vous du livre cette année, le rire et l’humour sont à l’honneur et le coup d’envoi des manifestations de ce mois d’octobre a été donné vendredi 30 septembre aux Portes en Ré, avec une soirée de conteurs joyeusement animée par Les Amuse-gueules.

L

e lendemain à Saint-Martin, c’est l’acteur et jeune auteur originaire de La Rochelle, Raphaël Le Mauve, qui emmenait son public au fin fond de la Biturie Occidentale avec l’histoire abracadabrantesque de Sycomore Jones. Une heure de spectacle présenté par la bibliothécaire de Saint-Martin et le maire Patrice Déchelette, dans la petite salle Vauban où la vingtaine de spectateurs en a eu pour son argent d’autant que le spectacle, clos par un apéritif très convivial, était gratuit ! L’acteur-auteur règle ici leur compte

Un moment de détente avec Raphaël Le Mauve.

au diable et au bon dieu, à l’amour et à l’horreur, aux artisans et aux chaussettes-toutes-seules autant qu’aux états qui oppressent leurs peuples sans scrupule. Il faut dire que le monde d’aujourd’hui ne manque pas de sujets d’inspiration ! Raphaël Le Mauve, en humoriste chevronné, les saisit au vol. Son imagination rocambolesque et son interprétation musclée pimentent avec humour une réalité hétéroclite. On rit ! On rit ! Et puis on en ressort heureux d’avoir simplement partagé un moment de détente sans gêne ni fausse pudeur. C’est

de l’humour et c’est très neuf. Raphaël Le Mauve contera à nouveau l’histoire de Sycomore Jones le samedi 15 octobre à 11 h à la bibliothèque de La Couarde, cela vaut le déplacement ! Véronique Hugerot

Sycomore Jones ou la Trappe en Biturie Occidentale : Apéro conté de Raphaël Le Mauve Lire aussi : Le testament Secret De Pépito Mac Strumbble La Découvrance - Edition avril 2016

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ACTUALITÉ S U R

L E

T O U R N A G E

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B O U G E R

V E R T

A V E C

G É R A L D

A D R I A N O

Une île pour faire rêver le téléspectateur

Dans le cadre des « sorties Nature » d’Ushuaïa TV et la rubrique Tourisme de LCI, les deux chaînes proposent, en partenariat avec le Festival du Film d’Aventure de La Rochelle, une découverte de l’île de Ré autrement pour l’émission Bouger Vert que l’on suit depuis maintenant quatre ans sur Ushuaïa TV. images filmées lors d’un autre vol qui seront utilisées, la faute à Éole. Fin de clap pour Loix, direction Zanuck A la Conche des Baleines, l’équipe tourne le début de l’émission, et oui, on ne tourne pas tout dans l’ordre chronologique mais les monteurs s’y retrouvent, une fois rentrés au studio ! Les premières vues s’ouvrent sur magnifique plage de La Conche.

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’émission comprendra un focus sur l’île de Ré et un sur La Rochelle. Gérald Adriano, le présentateur de l’émission, tient généralement à faire partager à ses téléspectateurs des lieux particuliers que l’on ne découvre pas nécessairement lors d’un court séjour de vacances. Il déniche pour eux, avec le concours de Stéphane Morand, de l’agence Charente Maritime Tourisme CMT, des paysages hors des sentiers battus pour le plaisir des yeux et pour voyager « vert ». Impondérables C’est lundi 3 octobre que le tournage débutait. Retardés d’une heure sur l’horaire par un incident de rail SNCF, Gérald Adriano et ses cameramen Mylène Moulet et Florian Bouthier sont arrivés au pied levé sur le plateau de tournage, à savoir

Gérald Adriano sur le tournage.

le chemin de côte de Loix. Le grand décorateur avait bien fait les choses : une vue à 180° sur le pertuis breton et, comme accessoire, un para moteur ; En effet, Mickaël Morin et son ULM extra silencieux avaient été mis à contribution. Après deux-trois tests son et image, le présentateur discipline une mèche rebelle et le tournage commence. Tout est dans la boîte dès la première prise, l’équipe est rompue à travailler ensemble et sur le terrain. L’ambiance est décontractée et le travail avance vite. Mais les prévisions de la production n’ont pas compté avec les prévisions météo. Ce jour-là, un vent supérieur à 12 nœuds soufflait d’Est, trop fort pour le para-moteur qui n’a pas risqué le décollage dans ces conditions. Gérald ne pourra pas voler et ce seront par conséquent des

l’ambiance reste bon enfant. Les oiseaux n’apprécient pas le bruit et de toute les façons nul n’a le droit de survoler Lilleau des Niges, par conséquent le drone devra rester à la lisière de la réserve. Mais, vue du ciel, la magie opère, les marais sont provocants de couleurs, le ciel à se damner, les voyageurs en canapé seront envoûtés, à n’en pas douter. Mardi 4 octobre, c’est à bord du voilier l’Atka et depuis le plateau du Festival du Film d’Aventure de La Rochelle que Gérald Ariano tournera la suite de son émission.

La nature rien que la nature La suite de la balade télévisée est préVéronique Hugerot vue à la réserve naturelle de Lilleau des Niges où le conservateur en chef, J.C. Merle, accueille Gérald et toute l’équipe. Le matériel est ensuite acheminé sur les bosses des marais, longue vue sur l’épaule pour les uns, caméra ou même drone pour les autres, sans oublier les feuillets du script pour le L’équipe tourne à la réserve naturelle de Lilleau des Niges. présentateur, et tout ce petit monde s’en va vers les marais à la découverte des spatules blanches Les émissions seront et des barges à queues noires, les diffusées sur Ushuaïa TV la individus étaient en nombre « semaine du 7 novembre, horaires l’automne étant une période très de diffusion : Lundi à 13h05 et 20h30 favorable pour l’observation des oiseaux » précise J.C.Merle. – Mardi à 12h10 et 20h05 – Mercredi Mais l’heure passe, et la lumière à 12h35 et 20h30 – Jeudi à 12h10 et n’attend pas : Attention, ça tourne ! 20h05 – Vendredi à 13h05 et 20h30 – Le texte ici est complexe et le vent Samedi à 12h00 – Dimanche à 12h55 forcit, la prise devra être triplée et 20h30 et sur LCI Rubrique Tourisme avant que cameramen et présenles vendredis à 17h30 et à 21h30. tateur ne soient satisfaits, mais

S A N T É

Alzheimer : inauguration de l’accueil de jour à Saint-Martin de Ré

A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation aux problèmes posés par cette maladie, l’accueil de jour, situé au cœur de l’hôpital Saint-Honoré à Saint-Martin de Ré, a été officiellement inauguré vendredi 21 septembre 2016.

A

lain Michel, directeur du groupe hospitalier de La Rochelle, s’est déplacé pour cette occasion en compagnie de Francis Bru, directeur délégué. On notait, également la présence de Gérard Marieau, président du « Lions Club » de l’île de Ré, qui était assisté de Jean-Claude Artus, Guy Faussier et Alexandre Ruault (tous les trois, membres du club). Le « Lions Club » est partenaire du projet qui a conduit à la création de cette unité d’accueil en participant, notamment, au financement des locaux (mobilier, matériel Hi-Fi etc…). L’accueil de jour fonctionne depuis le début du mois d’avril 2016. Jusqu’à présent, des malades étaient accueillis (au nombre de 3 au maximum) au sein de l’EHPAD. Désormais, le

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L’accueil de jour pour les malades Alzheimer.

nouveau système mis en place permet de recevoir 30 patients par semaine, soit une moyenne de 6 par jour. Du lundi au vendredi, de 10 heures à 16 heures 45, les malades sont placés sous la responsabilité d’une aide-soignante, Virginie Moynaud

et de deux aide-médico-psychologiques : Véronique Lubert et Christophe Vignaud. Martine Juppin, cadre de santé, est responsable de l’accueil de jour sous la direction de Marie-Christine Raymond, cadre supérieure qui gère l’ensemble du pôle « gériatrie » de l’hôpital. L’unité est ouverte à toute personne âgée d’au moins 60 ans, résidant sur l’île et vivant à domicile, pouvant être atteinte de déficits cognitifs, maladie d’Alzheimer ou apparentée. Le service propose, tout au long de la journée, une gamme d’activités : jeux, travaux manuels, jardinage dans le potager, préparation du repas de midi etc… Les objectifs fixés par l’équipe des animateurs sont, avant tout d’élaborer un projet individuel, de

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proposer des activités adaptées à la personne, de stimuler ses fonctions cognitives, de préserver ou rétablir ses contacts sociaux. Un autre point important : il est nécessaire de soulager les familles qui ont en charge un malade atteint d’Alzheimer. Signalons que sur l’île de Ré, environ 300 personnes (sur 18 000 habitants) sont frappées par la maladie. Le taux est nettement supérieur à la moyenne nationale. Les responsables de l’accueil sont prêts à livrer toute information, à répondre à toute question venant de personnes intéressées par leur service. Ils mettent à la disposition du public une ligne directe : 05 46 66 14 23. Jacques Buisson

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ACTUALITÉ C A F É

C I T O Y E N

C E S I R

La Rochelle / Ile de RĂŠÂ : un pont entre nous Le lundi 3 octobre dernier, rendez-vous ĂŠtait pris Ă quelques mètres du Pont pour la 1 3 ème ĂŠdition du ÂŤÂ CafĂŠ citoyen  , organisĂŠ par le CESIR (Conseil Economique et Social de l’Ile de RĂŠ) reprĂŠsentĂŠ par son PrĂŠsident Michel Terrasson.

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ous ĂŠtions une petite dizaine Ă avoir rejoint la Brasserie l’Oasis en cette belle fin de journĂŠe d’automne, avec comme horizon la silhouette ĂŠlancĂŠe du pont dĂŠroulant son ruban de bitume pour relier ĂŽle et continent. La mer est belle, le ciel bleu et l’accueil chaleureux autour de la question du jour. Aux commandes de ce dĂŠbat en petit comitĂŠ, Bernard Bordier, PrĂŠsident de l’Association des Amis de l’Ile de RĂŠ et Pierre Faucher, PrĂŠsident du Conseil de DĂŠveloppement de La Rochelle, entourĂŠs de Michel Terrasson mais aussi Didier Guyon et Michel Lardeux, animateurs chevronnĂŠs. Une question pas si ĂŠvidente ÂŤ Quelles relations voulez-vous entre les habitants de l’agglomĂŠration de La Rochelle et ceux de L’Ile de RĂŠ ? Âť. Elle est vaste et mĂŠrite sans aucun doute d’être posĂŠe, mais il flotte sur l’assistance comme un moment d’hĂŠsitation. Car la question en soulève d’emblĂŠe une autre : sous quel angle l’aborder, d’autant que nous entrons lĂ dans le domaine complexe de la relation humaine, par nature intangible et riche de nombreux possibles. En prenant la parole, Bernard Bordier

Le Pont, hĂŠros du jour.

formule tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : il s’est lui-mĂŞme demandĂŠ ce qu’il allait bien pouvoir dire. Alors il a travaillĂŠ son sujet. De quelles relations pouvons-nous parler ? Cette reformulation a le mĂŠrite de poser les choses. Les RĂŠtais et La Rochelle C’est clair, net et sans bavures. Les habitants de l’Ile de RĂŠ ont besoin des services apportĂŠs par La Rochelle. Ils sont de plus en plus nombreux Ă franchir le point pour aller faire leurs courses et dans le bâtiment par exemple, deux chantiers sur trois sont exĂŠcutĂŠs par des entreprises du continent. En cause, les prix souvent excessifs pratiquĂŠs sur l’Ile de RĂŠ, qui souffre

par ailleurs d’un gros problème de logement, contraignant les jeunes Ă ÂŤ sortir Âť pour se loger conformĂŠment Ă leurs moyens. Enfin cĂ´tĂŠ emploi, il existe un flux Ă destination de La Rochelle – 728 personnes par jour depuis Sainte-Marie – tandis que le flux inverse est de 428. Tout cela est fort intĂŠressant mais ne rĂŠpond finalement pas Ă la question. Car pour savoir quelle relation vouloir, encore faut-il qu’il y en est dĂŠjĂ une. Pour Bernard Bordier, celle-ci est finalement tĂŠnue. En fait, rochelais et rhĂŠtais ne se connaissent pas vraiment. Il faut dire que le dĂŠsĂŠquilibre est forcĂŠment probant entre les quelques 160 000 habitants de l’agglomĂŠration rochelaise et les 18 000 de l’Ile de RĂŠ. Pour Bernard Bordier, c’est plutĂ´t aux reprĂŠsentants de porter cette relation, ce qui a dĂŠjĂ ĂŠtĂŠ fait sur l’emploi par exemple, avec la crĂŠation d’un bureau PĂ´le Emploi Ă Sainte-Marie. Cela dit le Pont relie incontestablement les hommes puisque, comme le souligne le PrĂŠsident des Amis de l’Ile de RĂŠ, 42% du trafic seulement est dĂŠvolu au tourisme. Les 58% restants se rĂŠpartissent donc entre rhĂŠtais et rochelais. Les Rochelais et l’Ile de RĂŠ

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RÉ Ă€ LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

Parlons de ce Pont qui raccorde les populations rhĂŠtaises et rochelaises depuis bientĂ´t 30 ans. C’est un lien certes mais aussi un sujet qui fâche. Car le Pont a ĂŠtĂŠ construit pour faciliter la vie des habitants de l’Ile de RĂŠ. Alors cette ĂŠcotaxe, venue remplacer depuis 2011 le pĂŠage qui servait Ă rembourser le financement du point, les rochelais considĂŠrent qu’ils ne devraient pas la payer. VoilĂ , c’est dit. Tout le monde de rappeler alors que les fonds rĂŠcoltĂŠs par l’Êcotaxe servent aussi au dĂŠpartement qui en reçoit une part non nĂŠgligeable. Peut-ĂŞtre mais c’est ainsi : les rochelais ont le paiement du pont en travers de la gorge. Ce qui ne fluidifie pas une relation qui en fait n’existe pas, selon Pierre Faucher qui connaĂŽt l’Ile de RĂŠ depuis 1948. Pour les Rochelais, RĂŠ est un joli lieu de sĂŠjour oĂš faire du vĂŠlo et profiter des plaisirs de la plage ou d’un concert. De l’autre cĂ´tĂŠ du pont,

l’Île est perçue comme une belle un peu inaccessible, l’Île est un ÂŤ petit paradis un peu fermĂŠ sur lui-mĂŞme Âť. Pierre Faucher insiste alors sur une ĂŠvolution en cours, celle de la naissance d’une coopĂŠration mĂŠtropolitaine rĂŠunissant notamment Rochefort et Niort Ă La Rochelle, une sorte de ÂŤ marchĂŠ commun Âť oĂš l’Ile de RĂŠ pourrait bien faire figure d’Angleterre ! ÂŤ Il serait dommage que l’Ile de RĂŠ n’en soit pas Âť, souligne Pierre Faucher pour conclure. Quelques questions fusent sur le sujet. Mais il est ĂŠvident que tout cela semble si loin et si grand vu de la Pointe de Sablanceaux ! Un ÂŤ Je t’aime moi non plus Âť C’est finalement ainsi Michel Lardeux dĂŠfinit assez justement la relation entre rochelais et rhĂŠtais. Mais la question n’Êtait-elle pas ÂŤ quelles relations voulez-vous avoir ? Âť Impossible d’y rĂŠponde en fait Ă cette question qui aura eu le mĂŠrite de mettre en ĂŠvidence que tout reste Ă faire. Ou pas. C’est sĂťr que des deux cĂ´tĂŠs de ce pont, qui aura ĂŠtĂŠ le personnage principal de ce dĂŠbat, les prĂŠoccupations ne sont pas les mĂŞmes, ni le plan d’occupation des sols. D’un cĂ´tĂŠ une agglomĂŠration urbaine, de l’autre un territoire Ă protĂŠger. D’un cĂ´tĂŠ le continent et de l’autre une ĂŽle tenant Ă son identitĂŠ. Positif, un membre de l’assistance souligne que le lien se retrouve Ă l’aĂŠroport La Rochelle / Ile de RĂŠ. Certes. Il est ĂŠvident qu’en matière de tourisme au moins, La Rochelle et RĂŠ ont une communautĂŠ d’intĂŠrĂŞt Ă dĂŠvelopper. Alors que conclure ? L’une au large de l’autre, dĂŠfinitivement reliĂŠes l’une Ă l’autre et se servant finalement l’une de l’autre, il est ĂŠvident que La Rochelle et RĂŠ ne peuvent s’ignorer. Personne d’ailleurs n’en aurait envie. Mais de lĂ Ă se projeter dans une relation, Ă savoir ce que l’on en attend, il y a beaucoup. Pour l’heure, les habitants de La Rochelle ÂŤ belle et rebelle Âť et ceux de RĂŠ la Blanche cohabitent sans vraiment se connaĂŽtre. Je t’aime moi non plus. Retenons donc le ÂŤ je t’aime ! Âť Pauline Leriche Rouard

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ACTUALITÉ B I L A N

T O U R I S T I Q U E

Arrière-saison : tendre est septembre ! Ciel d’azur, soleil radieux et mercure dans le rouge, à quelques exceptions près, les journées de septembre ont ressemblé à s’y méprendre à celles de juillet et août, la longueur des soirées en moins. Et le tourisme, était-il tendre lui aussi ?

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nfants à l’école et parents au bureau. Les tribus familiales ont rejoint le bercail depuis la fin août. Tous ceux qui ont franchi le pont en septembre ont eu le privilège de trouver une Ile de Ré toujours aussi rayonnante mais apaisée : moins de monde sur les plages et les pistes cyclables mais encore suffisamment d’animation dans les villages. Bref, nos visiteurs de septembre n’ont pas perdu au change. Qui sont-ils ? Célibataires ou jeunes couples, sans ou avec enfant (mais alors en bas âge) et bien sûr les heureux retraités libres de tout planning. Ils viennent chercher le soleil et la mer mais au calme, et avec des prix plus attractifs ! Car la haute-saison passée, le tarif des locations à la semaine se fait plus doux. Les afficionados de septembre entendent bien profiter de leur séjour : la plage et les balades à vélo mais aussi les restos et les sorties. Ils étaient donc nombreux à fréquenter bars et terrasses, restaurants et boutiques. Et prêts à consommer. Oui mais… Ils ne sont pas moins exigeants que la clientèle estivale. Ainsi, Emilie, du restaurant « Le Chat Botté » à Saint-Clément des Baleines

E T U D E

Un doux mois de septembre au Phare des Baleines, second pôle d’attractivité touristique de la Charente-Maritime

évoque des clients plus disponibles mais « ils savent ce qu’ils veulent ! ». Et ce qu’ils veulent soyons clairs, c’est le meilleur rapport qualité/ prix. Emilie se félicite par ailleurs de l’excellente fréquentation du mois, tout en notant que la clientèle fait attention à sa consommation. Les touristes de septembre (comme les autres) ici, comme ailleurs (rappelons-le) surveillent leurs dépenses.

C’est comme ça. Mais au moins ils étaient là, n’hésitant malgré tout pas à se faire plaisir quand l’envie leur en prenait. Pour Valérie Baqué de Thalacap à Ars : « le mois de septembre est toujours un très bon mois (les vrais curistes), mais cette année le beau temps a joué une fois encore en faveur des réservations de dernière minute avec une clientèle principalement étrangère. Nouveauté 2016, les espagnols sont venus en force ». Même son de cloche du côté du camping des cormorans à Ars, Romain confirme « le mois de septembre est très bon depuis les aménagements qui ont permis l’obtention de la 5ème étoile, attirant une clientèle de retraités notamment étrangère ». Septembre est devenu le 3ème mois de la saison touristique Pour Guillaume Barny (Destination île de Ré) septembre est clairement devenu le 3ème mois de l’année. Les bureaux d’accueil de tourisme ont enregistré une fréquentation de + 15 %, les ventes via iledere.com ont progressé de + 42%. De son côté Stéphane Villain (CharenteMaritime Tourisme) évoque une

progression de 4 % sur les gîtes du département ce mois de septembre, tandis que l’UMIH estime que la fréquentation des hôtels de plein air a crû selon les établissements entre + 8 et + 15 % ! A l’instar du Sénéchal à Ars les professionnels du tourisme estiment que « Le mois de septembre a permis de rattraper un printemps qui n’a pas eu lieu et de finir la saison en beauté ». Ne nous reste plus qu’à commander au Père Noël une saison 2017 avec juin ET septembre ! PLR - MVV - NV

Les chiffres du Pont de l’île de Ré Ce sont 308 768 véhicules qui ont franchi le pont en septembre 2016, soit + 5,7 % par rapport au même mois de 2015 (292 136). Sur juillet, août et septembre, 1 068 670 véhicules sont entrés sur l’île, contre 1 037 517en 2015 (+ 3 %). Sur l’ensemble de la période janvier à septembre, la progression n’est que de + 1,4 %, du fait des régressions de - 2 à - 3 % en avril, mai et juin. A noter que chaque année les chiffres du Pont sur l’été progressent.

S O C I O - É C O N O M I Q U E

Les résidents secondaires, premiers clients touristiques Les CCI de Charente-Maritime, l’Université de La Rochelle, le CNRS, le laboratoire LIENS et CharenteMaritime Tourisme ont présenté dernièrement un rapport « unique en France ».

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ace à l’enjeu majeur de la politique touristique de Charente-Maritime et dans le souci de mieux connaître le profil des résidents secondaires qui occupent 84 120 résidences soit 19% de l’ensemble des logements sur notre département, une étude a été menée auprès de ces propriétaires. Qui sont-ils ? Quel est leur cadre de vie, leurs activités, leurs consommations locales… La Charente-Maritime reste dans le peloton des trois départements les plus attractifs de France, pour conserver ce podium et inciter à encore plus de présence - la moyenne est de 82 jours par an -, pour mieux comprendre leurs attentes et pouvoir les anticiper, les réponses apportées par 8000 propriétaires secondaires « volontaires »

ont permis de les répartir en quatre classes. La classe 1, « les héritiers qui s’investissent », des actifs ou des retraités ayant hérité de leur résidence secondaire, des propriétaires très investis dans la vie sociale et l’économie locale, soit 32,8 % du panel exposé. La classe 2, « les picto-charentais en quête d’urbanité », se situe plutôt sur La Rochelle et Châtelaillon, elle représente des propriétaires présents sur toutes les saisons et globalement satisfaits des conditions de vie dans la commune de leur résidence secondaire. La classe 3, « les actifs aisés en mal de campagne » sont en majorité des actifs qui ont pour projet d’améliorer leur résidence ou d’en faire la principale. Le secteur du bâtiment peut se frotter les mains, les retombées

Deniel David Maçonnerie

07 80 36 88 57 daviddeniel@laposte.net - Les Portes en Ré

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économiques sont importantes, les investissements réalisés par tous les propriétaires secondaires sont en moyenne de 4179 euros par résidence et par an. Que ce soit l’entretien courant, les aménagements ou plus périodiquement, des dégâts liés à la mer sur certains territoires exposés aux tempêtes, ces investissements sont une réelle manne financière, 263 millions par an. « Les retraités en quête de tranquillité » que cible la classe 4, sont en majorité des retraités franciliens ou du sud-est aux revenus très élevés dont la résidence est souvent une grande maison. Sur l’île de Ré, ce n’est pas une découverte, 53% des habitations sont des résidences secondaires, 80 % de ceux interrogés se déclarent satisfaits de la protection de l’environnement, 13 à 14 % de ces propriétaires veulent protéger leur cadre de vie, plus de 32 % n’hésitent pas à adhérer aux associations concernées. L’enquête détaille aussi que 42% de ces résidents secondaires rétais sont insatisfaits concernant la circulation d’été sur l’île, comme ceux d’Oléron et concernant le rapport qualité/prix de la restauration en période estivale, là aussi, il y a un bémol.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

Mais tous ces résidents secondaires ont un point commun, ils alimentent l’économie locale au travers de leurs dépenses directes ou indirectes et possèdent un fort lien avec le territoire charentaismaritime qu’ils fréquentent depuis longtemps (jusqu’à 38 ans en moyenne en Vals de Saintonge), un attachement souligné par le projet de transmission de leur bien par donation comme 43 % des propriétaires secondaires rétais. Un outil plus qu’une enquête, une façon innovante de renseigner les collectivités poitou-charentaises et d’optimiser la méthodologie du développement touristique de leur commune. Stephane Villain déclarait pour conclure : « Nos résidents secondaires sont nos meilleurs ambassadeurs ». Valérie Lambert

Pour lire l’intégralité de cette étude, il est possible de la télécharger depuis le site www.larochelle.cci.fr http://www.larochelle.cci.fr/uploads/ media_items/residences-secondaires-synthese-2016.original.pdf

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SAVEURS À LA HUNE F Ê T E

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Grand Charroi 2016 : La fête de tous les sauniers La fête du sel fut instituée en 2012 par la coopérative des sauniers, elle a lieu tous les deux ans. Le 17 septembre 2016, la nouveauté majeure de cette troisième édition du Grand Charroi c’est l’organisation main dans la main par les sauniers indépendants et les sauniers de la coopérative.

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l’origine de cette démarche fédératrice, la demande d’indication géographique protégée (IGP) qui a vu se créer l’association des producteurs de sel de l’île de Ré (APSIR). Une concertation s’est ensuivie entre les sauniers indépendants et ceux de la coopérative, à la plus grande gloire de la profession, et pour marquer ce rapprochement un sel commun est commercialisé, au bénéfice de l’APSIR, sous l’étiquette « Édition Grand charroi 2016 ». L’IGP, qui n’est pas envisageable, dit-on, avant 2018 pour le sel de l’île de ré en raison de lenteurs administratives, permettra la traçabilité de la production et la cohérence entre volume et surface d’exploitation avec, à la clef, une valeur ajoutée pour le sel de l’île de ré. Une année fructueuse

Une centaine de sauniers sont en activité sur l’île de Ré, dont un tiers indépendants. Si certains connaissent le travail du marais pour l’avoir toujours vu faire dans leurs familles beaucoup ont suivi l’unique formation en saliculture de France à La Turballe.

danses accompagnées de leurs réthas de danseurs pour le plus grand plaisir des spectateurs ne se lassant pas de photographier sabots de bois, longues jupes à rayures, tabliers, kichenottes et chapeaux de paille. Quel vertigineux décalage entre les danses d’autrefois et celles d’aujourd’hui ! Mais point de nostalgie, c’était l’heure que l’âne de Régis Léau avait choisie pour faire son entrée. La foule s’organisa spontanément en cortège derrière Galopin, harnaché de ses deux paniers à sel qui la guida jusqu’aux marais. Des silhouettes sur les bosses Les danseuses sur le marais.

« La récolte 2016 est une des meilleures depuis dix ans » nous confie Pascal Chauveau de La boite à Sel, malgré un travail beaucoup plus intense qui a débuté tardivement en juillet, « en effet les conditions climatiques de juin n’ont permis aucune récolte ce mois-là », précise Aurélie Courcier, tous deux fortement impliqués dans l’organisation de ce Grand Charroi 2016. Ils déclarent avoir récolté le gros sel

et la fleur 31 jours d’affilé, ce qui est une performance. Les volumes parlent : 2800 tonnes pour le gros sel en 2016 contre 1700 tonnes en 2015 (volume de la coopérative). La fête du sel Le soleil matinal du 17 septembre promettait une fête réussie. Dès dix heures, les stands se montaient sur le port d’Ars et les sauniers dévoilaient le nouveau conditionnement de leur sel commun dont l’étiquette, illustrée d’un style ultra moderne par un des leurs, montre les marais vus du ciel. La fête du sel, c’est aussi la fête de tout le village L’école avait mis sur pied un atelier de couture où les jeunes confectionnaient des sacs fantaisie pour le sel. L’atelier Créarté invitait les jeunes à réaliser une fresque figurant la carte des marais salants d’Ars. Les visiteurs, qui commençaient à affluer, avaient le choix entre de délicieux cocktails de jus de fruits frais, dans la fameuse caravane arsaise rouge à pois blancs, la buvette, tenue par le restaurant le 20, qui prodiguait cafés, boissons et casse-croûtes au foie gras, la Cochonne Rit qui proposait des cochonnailles ou encore The Moule Walk avec des assiettes de …moules ! Le club de vannerie traditionnelle nous instruisait de son savoir ancestral, bazennes, manoques et gourbeuilles à l’appui, enfin le club photos présentait des clichés des marais étonnants. La crieuse déambulait, munie de cloches, de sa boîte à criées et d’un porte-voix, nous incitant à nous exprimer par écrit et promettant de lire, dans la soirée, toutes les idées postées. Puis ce furent les Rétaises qui attirèrent tous les regards, celles habillées de costumes traditionnels, bien sûr. Elles exécutèrent de multiples

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L’après-midi promettait d’être ludique et instructive. Les installations en osier tressé de la plasticienne Myriam Roux voguaient délicatement à fleur d’aire saunante (Land Art). Plus loin, des sauniers de papier (résine, installation Créarté) tiraient la fleur de sel avec leurs simoussis alors que les chanteuses de Iavnana entamaient avec cœur des chants venus d’ailleurs. Leurs silhouettes se découpaient sur les carreaux du marais où se reflétaient les nuages menaçants. Elles furent très applaudies. Toujours en chansons, la foule fût emmenée sur la bosse d’en face d’où l’on put voir un piano posé sur l’herbe. Les danseuses de l’association ContempoRé Danse se déployèrent alors au son du piano de Jeanne Plaud, compositrice et professeure. La chorégraphie d’Émilie Tyrou tînt son public en suspens jusqu’au moment où les vingt-cinq sylphides traversèrent joyeusement le marais pour rejoindre les spectateurs applaudissant et les baptiser à grandes volées de gros sel. Un charroi symbolique Le ciel était devenu menaçant et l’on craignait pour la fin de soirée mais les nuages ne crevèrent pas et le sel fut symboliquement transporté en un mini charroi sur l’âne Galopin. Un charroi symbolique puisque le sel est de nos jours rentré à l’aide de grandes bennes attelées aux tracteurs que l’on voit beaucoup sillonner la route ces jours-ci. Vers 21h le podium n’attendait plus que Les Sales Licornes, le groupe de musiciens/sauniers qui n’a pas eu peur de quelques gouttes pour égayer la soirée. Ce Grand Charroi de sel 2016 a su souder les corporations, les artistes et les associations dans une ambiance amicale qui retentira longtemps au fond des marais salants. Chapeau aux organisateurs ! Véronique Hugerot

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ÉCOLO À LA HUNE D É V E L O P P E M E N T

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P R O J E T

C O L L A B O R A T I F

« Solar Impulse 2 » vient de boucler son tour du monde, « Esprit de Vélox » devrait prendre la mer en 2020 Le port de La Rochelle accueillera prochainement un navire révolutionnaire : le tout premier laboratoire flottant à objectif zéro pollution. Avec à sa tête le Maritais François Frey, qui a créé la fondation « 1.618 ».

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e Vélox, c’était un bateau mythique (un yacht de 42 mètres, sorti des chantiers Augustin-Normand) lancé en 1875. Cette goélette, à la pointe de l’art industriel et technologique de son époque, marqua une véritable rupture technologique. Aujourd’hui, c’est sur un navire de 50 mètres de long et d’une surface de ponts de 1300 m2 que François Frey compte prendre le relai.

« 1.618 » : une fondation pour repenser nos modes de fonctionnement La fondation « 1.618 » qu’il a créée en 2014 a pour mission de contribuer aux évolutions environnementales, énergétiques et sociétales. Ingénieur Arts et Métiers, officier de marine et expert en développement durable, François Frey est avant tout un humaniste convaincu que c’est dans le partage des savoirs et des approches que réside la clé du changement des mentalités. « Nous vivons une crise énergétique et écologique sans précédent, qui témoigne aussi de nos liens à restaurer ». Croiser les regards et convoquer les talents pour bâtir le monde de demain dans le respect de la nature, tel est l’engagement des membres de la fondation soudés autour d’« Esprit de Vélox ». « L’océan est au cœur des enjeux et des possibles » dit encore ce défenseur des fonds marins qui réside à Sainte-Marie et investit toute son énergie depuis qu’il a quitté la logique des groupes industriels

D É V E L O P P E M E N T

Rendez-vous avec « Esprit Vélox » en 2019 pour une mission océanographique inédite.

pour mettre sur pied ce projet collaboratif. De la fondation à l’action ça donne le bateau du futur ! Dans le prolongement du programme de la fondation (Présidée à l’origine par le contre-amiral François Bellec, Directeur du Musée de la Marine Nationale de Paris, puis Président du Musée Maritime de La Rochelle), l’émergence d’un navire « ambassadeur » à impact minimisé et dédié à la recherche s’est imposée. Résolument éco-conçu, « propre » et silencieux, Esprit de Vélox permettra des analyses au plus près des milieux étudiés, même dans des zones jusque-là sanctuarisées. Mis en chantier dès l’année prochaine, le bateau possèdera un espace

laboratoire de 75m2 dont 36 en labo humide (du jamais vu en mer !) ainsi qu’un PC sciences de 54m2. C’est une mission océanographique inédite qui se prépare avec le concours de différents partenaires institutionnels (le CNRS, Le groupe ABB, leader mondial dans les technologies de l’énergie, de nombreux laboratoires scientifiques internationaux, les Arts et Métiers, le centre Michel Serres…). Validé par les bureaux d’études, le projet rassemble des acteurs de tous horizons et fut d’ailleurs labellisé COP 21 en 2015. À bord : des passagers un peu particuliers Outre l’équipage fixe, l’aventure accueillera des chercheurs,

ingénieurs, scientifiques mais aussi des artistes et des jeunes universitaires porteurs des valeurs du monde à bâtir (les appels à candidature ouvriront en 2019). Le principe ? Une quarantaine de talents pour décloisonner les axes de réflexion et faire émerger les idées dans un lieu de résidence unique, véritable plateforme culturelle embarquée navigant hors du temps… Au delà de la prouesse technologique qui signera « Esprit de Vélox » (le multicoque est des plus innovant : panneaux photovoltaïques, éoliennes, hydroliennes, premier Smart Grid maritime isolé *, comme sur les bateaux de course, il est équipé non pas de voiles traditionnelles mais d’ailes rigides) les informations collectées de l’équateur vers les zones boréales seront notamment relayées à terre par l’Institut océanographique et de grandes chaines télé. Sur l’île de Ré nous bénéficierons d’un correspondant de choix : Laurent, instituteur à Sainte-Marie, lui aussi impatient de voir un peu d’intelligence oser larguer les amarres ! Marie-Victoire Vergnaud * Un Smart Grid est un dispositif de stockage qui permet de mieux intégrer les énergies de sources renouvelables et d’en optimiser la distribution. Spécifiquement conçu pour une application dans l’environnement marin, le modèle utilisé sur Esprit de Vélox sera isolé, c’est-à-dire indépendant du chargement à terre.

D U R A B L E

Sury Rénov’ innove !

L’entreprise en bâtiment est la première à utiliser un véhicule électrique professionnel.

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epuis plusieurs années, la société de Marc Sury spécialiste entre autres en maçonnerie, n’utilise que de la peinture écologique dont la fabrication est beaucoup moins dommageable pour l’environnement que La voiture électrique, une bonne idée sur l’île ? les peintures de synquatre fois moins que ce que coûthèse. Poursuivant sur sa lancée, il terait un diesel » atteste Marc Sury vient de faire l’acquisition d’un utiqui aurait volontiers remplacé les litaire dit « propre » de la marque trois autres utilitaires de l’entreprise Peugeot, pionnière avec Nissan en « mais malheureusement, il n’existe la matière. pas encore de camions électriques ». En effet, explique Manuel Marques, Écologique et économique le responsable de Clara Automobiles L’expérience s’avère aussi intéresà La Rochelle, très impliqué sur la sante du point de vue écologique, question « nous n’en sommes qu’aux qu’avantageuse économiquement. prémices. 650 kg de charge utile, « Avec ce nouveau véhicule (un c’est le maximum pour le moment. Partner électrique), je dépense Plus le poids est important plus le

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temps de charge est long. Mais il n’est pas dit qu’un jour on utilise sa voiture comme un téléphone portable, rechargeable à la carte ». Considérant qu’un conducteur effectue en moyenne 60 kilomètres par jour, le modèle est concevable. Parmi les atouts de l’électrique, l’enthousiaste propriétaire souligne toutefois que si « l’absence de bruit est un réel confort, la vigilance est de mise quand même ! ». Et demain ? Avec une capacité de 120 kilomètres à plein d’autonomie, la formule est tout à fait adaptée aux déplacements sur l’île, même professionnels. Une demi-heure en borne suffit à recharger le véhicule à 80%. Seul petit bémol : de bornes, il n’y en a pas justement sur l’île, et de toutes façons quasi aucunes en dehors des grandes villes. Il faut donc se résoudre pour Marc à rentrer brancher son auto qui,

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sur une prise classique a besoin de six heures de repos. De son côté, François de Ferrières, Directeur du Syndicat d’électrification de la Charente-Maritime (SDEER) qui vient d’acquérir la compétence de pose des bornes à destination du public sur le département explique que « Tout dépend des accords de la préfecture et de la bonne volonté des communes ». Dans certaines régions ça avance très vite confirme Olivier Amaudric, coordinateur des ventes de véhicules électriques pour Peugeot : « La Vendée par exemple se montre bonne élève avec un taux d’équipement en forte croissance, même chez vos confrères de l’île d’Yeu ». Reste que les fabricants pris dans la course du rendement, jouent la carte : une marque, une prise… Modernité, quand tu nous tiens par tes plus bas ressorts… Marie-Victoire Vergnaud

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ÉCOLO À LA HUNE D É V E L O P P E M E N T

D U R A B L E

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A R S - E N - R É

Algorythme, une entreprise éco-responsable et prometteuse

Cette toute jeune société civile d’exploitation agricole (SCEA) est la seule habilitée par la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) pour le prélèvement, la récolte et l’exploitation des algues dans le département*. alimentation). Elles s’utilisent également en pharmacie, en cosmétique, en emballage. Différentes méthodes de récolte

Le prélèvement des algues se fait sur l’estran, bien sûr, mais pas n’importe quand ni de n’importe quelle manière. Hélène et Tanguy observent le milieu marin, ils attendent patiemment le bon moment. Ils ne récoltent qu’après libération des gamètes afin de respecter le cycle de reproduction des algues, qui est propre à chaque variété et peut aller de six à douze mois. Le prélèveCaptage d’Ulves sur les parcs ostréicoles. ment se fait par la coupe des algues et non par l’arrachement, ce qui impacterait le milieu. es responsables d’Algorythme, Dans le laps de temps d’un cycle de Hélène Jouannet et Tanguy reproduction, le cheptel repousse Gauvin, ne sont pas issus du ainsi de façon exponentielle. Il n’y milieu professionnel agricole, ils a donc pas de risques de disparition y sont venus par leur conscience ou d’éclaircissage. commune de valoriser leur travail Le captage, qui convient pour tout en recherchant une activité toute la famille des Ulves (Sp), pérenne pour eux et les généradont Porphyra Purpurea, connue tions futures. L’entreprise Algorythme s’inscrit dans une idéologie moderne. C’est une société à taille humaine et éco-responsable c’est-à-dire une structure économique qui minimise son impact sur l’environnement. En parfaite adéquation avec les enjeux du développement durable depuis le captage des algues jusqu’au mode de distribution (captage, lavage, déshydratation, emballage et étiquetage sur place) la chaîne complète s’effectue en circuit court. Ses acteurs ont su s’entourer de conseillers avisés et d’un suivi auprès d’un laboratoire professionnel : le Centre d’étude et de valorisation de l’algue (CEVA) pour mettre en place Les algues sont séchées sur des cadres. une gestion rigoureuse garante de sous le nom de nori, est une autre longévité pour leur entreprise. De technique de récolte. En coordiplus, ils ont à cœur de commernation avec les ostréiculteurs, les cialiser des produits d’une qualité algoculteurs déposent des poches optimale par l’observation d’une identiques à celles employées en déontologie stricte. ostréiculture, sur les tables d’huîtres, en mer. Les Ulves vont s’y implanUne alimentation ter et y prospérer. Lorsqu’on prélève méconnue en France ces capteurs d’algues, les poches La production française est issue d’huîtres sont miraculeusement de Bretagne à 90 %, là-bas, on exemptes d’algues, de concrétions exploite les algues depuis vingt et de coquillages, mais en plus les ans. Les algues sont riches en olialgues ont participé, tout au long go-éléments (calcium, fer, iode), en de leur croissance, à l’aération des protéines et en vitamines A, C, E huîtres, celles-ci ont donc nécessité et B12, elles sont par conséquent moins de manutention (retourneun excellent nutriment. Leurs verment), ce qui fait bien évidemment tus médicinales sont reconnues et le jeu des ostréiculteurs. In fine, c’est variées mais non encore totaleune technique « gagnant-gagnant », ment étudiées. Elles sont utilisées enrichissement du milieu marin et majoritairement pour l’alimenconfédération des métiers agricoles tation humaine (la population sans oublier les relations humaines chinoise en consomme 12 millions qui se sont forgées. de tonnes par an soit 40 % de son

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Technique et simplicité Une fois récoltées, les algues sont lavées à l’eau de mer, puis longuement rincées à l’eau douce. Elles sont ensuite disposées sur des cadres pour leur déshydratation sous serre. Grâce à l’ingéniosité du chef d’entreprise, ce procédé (à terme) ne requerra aucune a u t r e énergie que celle du soleil. Le sol de la serre, recouvert de gravier de diorite (minéral très dur) va restituer la nuit, la chaleur emmagasinée le jour et supprimer le choc thermique et donc la condensation nocturne. En q u e l q u e s heures (minimum 16 h) les algues sont entièrement déshydratées et peuvent conserver intactes leurs vertus pendant trois ans. Après deux années d’études, d’observation, de formation et d’essais divers, l’entreprise n’en est qu’à ses balbutiements, les rendements sont encore faibles, de 30 à 200 kilos récoltés par jour et la culture en marais ne pourra être effective qu’après leur remise en état. Bien du travail reste à faire pour Hélène et Tanguy, notamment en faisant partager leur respect du milieu naturel, maltraité depuis trop longtemps. Combien de pneus, de tiges de ferraille, de blocs de béton et autres plaques d’amiante ne voit-on pas dans les marais ? Sans parler de ce qu’on ne voit pas, caché sous la mer ! Projets et débouchés prometteurs La culture d’algues en marais, selon les variétés, est une technique que

nos algoculteurs testent depuis un an et qui fait ses preuves, elle permettra une exploitation tout au long de l’année donc plus rentable ainsi qu’une meilleure gestion du milieu. Pour ce faire, Hélène et Tanguy ont pris en maraîchage 6.5 hectares de marais, leur remise

Les légumes de la mer.

en état doit débuter dès octobre, un travail coûteux et de longue haleine. Et si l’Asie se tourne vers nous aujourd’hui pour son approvisionnement en algues, c’est précisément parce que la qualité des eaux rétaises est irréprochable (+ 3 points par rapport aux eaux bretonnes) et donc la qualité de nos algues exceptionnelle. Au dos de la carte de visite d’Algorythme on peut lire : « L’Océan est notre avenir, protégeons le ensemble ». Véronique Hugerot * Les algues sont des végétaux très sensibles à l’interaction humaine, leur prélèvement est soumis à réglementation.

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É C O N O M I Q U E

LA CAPITALE, SAINT-MARTIN, PREMIER EMPLOYEUR DE L’ÎLE DE RE

Avec une population de 2405 habitants selon l’Insee (qui inclue les 400 détenus), Saint-Martin connaît une proportion de résidents secondaires plus élevée que celle des résidents permanents, et est particulièrement appréciée pour y résider par les seniors ayant un certain pouvoir d’achat et les vacanciers.

Des logements à loyers maîtrisés pour attirer les familles Ce projet qui doit démarrer fin 2016 et sera livré fin 2017 par

Atlantic Aménagement est très attendu, car si la capitale martinaise est déjà dotée de 212 logements à loyers maîtrisés, leurs occupants - souvent des personnels de la Maison Centrale - ont vieilli.

© Pauline Rouard

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a population y a sensiblement crû entre 1968 et 1999, elle décroît régulièrement depuis. C’est pour y impulser un nouveau dynamisme, en attirant notamment des familles avec enfants, indispensables pour repeupler les écoles qu’un programme de 63 logements à loyers maîtrisés a été initié par la Communauté de Communes, sollicitée par le Maire Patrice Déchelette. Dès 2008, à peine arrivé à la tête de l’intercommunalité, Lionel Quillet fait voter la prise de compétence logement, et grâce à l’opiniâtreté des élus martinais et intercommunaux, l’ancienne maison de retraite est préemptée à une voix près, au nez et à la barbe d’un promoteur bien plus généreux.

Habitat 17 a de son côté un projet de 34 logements à loyers maîtrisés avenue de la Plage, sur le site de l’ancienne gendarmerie, qui lui appartient. Le Maire table sur une livraison à moyen terme, avant la fin de l’actuel mandat. Saint-Martin est d’ailleurs la commune la plus prisée avec La Flotte par les demandeurs de logements à loyers maîtrisés (source CdC Afipade septembre 2016). Cela paraît normal, au regard des prix souvent exorbitants du parc de logements privés mais aussi de la situation idéale de la Commune, à mi-chemin entre le Pont et le nord de l’île. Sans oublier ses

Le port de Saint-Martin en fête !

infrastructures exceptionnelles pour une commune de cette taille.

De nombreux atouts et un poids économique certain

En attendant, les élus martinais et intercommunaux ont obtenu un moratoire de deux ans pour l’école, qui était menacée d’une fermeture de classe à la rentrée 2016/2017.

Saint-Martin a pourtant de très nombreux atouts. Un port magnifique (220 anneaux), les fortifications Vauban classées au patrimoine mondial de l’Unesco,

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

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S A I N T- M A R T I N - D E - R É À L A H U N E un patrimoine historique riche, et centralise en tant que « capitale » de l’île de Ré un nombre important d’infrastructures qui drainent une vraie activité sociale et économique : l’unique collège de l’île de Ré, le stade et le complexe sportif Marcel Gaillard, le centre aquatique AquaRé, la gendarmerie, l’hôpital et la maison de retraite (EHPAD), le centre de radiologie et le laboratoire d’analyses biologiques, une annexe de la clinique vétérinaire qui a déménagé à La Flotte il y a quelques années, le Musée Ernest Cognacq, le siège de la Communauté de Communes, la Trésorerie principale… Saint-Martin est aussi de loin le plus gros employeur de l’île de Ré, avec la Maison Centrale (300 personnes, dont 42 % habitent l’île de Ré), l’hôpital, la CdC, le Collège et les nombreuses structures touristiques. Ainsi une étude Insee de 2011 chiffrait à 692 les flux vers Saint-Martin depuis les communes du sud (568) et du nord (124) en trajet domicile travail et 235 en provenance de La Rochelle, soit 930 personnes venant quotidiennement à Saint-Martin pour y travailler. Et forcément y consommer ! Les « cantines » (achats personnels) des près de 400 détenus de la Maison Centrale représenteraient 470 000 €, dont 127 000 € en tabac. Une bonne partie serait dépensée en local, même si certaines commandes se font sur des structures nationales.

Une activité commerciale résolument tournée vers la population touristique

l’épicerie de l’île (épicerie fine), Saint-Martin intra-muros n’a pas su retenir ses commerces alimentaires : plus de crèmerie, de boucherie-charcuterie, de magasin de primeurs, de poissonnerie… On est loin des douze épiceries qui existaient encore à la fin des années 1970… L’unique boulangerie intra-muros connaît quelques soubresauts depuis qu’Eric Marin l’a vendue, et a changé deux fois de propriétaires en un an.

Le secteur économique y est très dynamique, même s’il est désormais avant tout tourné vers le tourisme et Après la tentative qui n’a pas les résidents perduré avec le Comptoir de La secondaires. Mer (resté le temps d’une saiEn extra muros de Saint-Martin, le Village des Salières abrite plus de 80 enseignes commerciales et de nombreux services. Saint-Martin a son à peine), le Maire recherche laissé échapper une enseigne d’accastillage – Les recettes des infrastructures il y a 20 ans la possibilité de créer Shipchandler pour s’installer une zone de préemption comgérées par la Commune donnent dans le local appartenant à la merciale et d’acquérir - comme également une idée de leur poids commune, sur l’îlot. ont pu le faire Loix ou Sainteéconomique : 1 087 382 € en 2015 Saint-Martin intra-muros demeure Marie par exemple - des locaux pour le Port, 539 303 € pour le toutefois l’une des communes où sur lesquels elle aurait pu avoir camping municipal situé intra-muun grand nombre de magasins est un droit de regard quant à l’actiros, 138 397 € pour le marché, ouvert sinon à l’année du moins vité commerciale exercée. Hormis auxquels il faut bien sûr rajouter une grande partie de l’année, et le marché (22 commerçants en toutes les amodiations des resreste incontestablement très attrachaute saison, 10 commerçants en taurants et commerçants du port. tive. Nombreux sont les Rétais, les automne, une poignée en hiver), « Historiquement port de pêche, résidents secondaires et les toula supérette Vival (qui change qui abritait encore une dizaine ristes à venir y faire leur shopping. de propriétaire cet automne) et de bateaux de pêche à la fin des années 1960, Saint-Martin n’a jamais été un grand port de commerce, mis à part les sabliers qui venaient approvisionner les marchands de matériaux sur le quai des Torpilleurs, comme la DÉCOUVREZ maison Chatin » explique Patrice LES NOUVELLES TENDANCES Déchelette, qui a usé ses fonds de AUTOMNE HIVER 2016 culottes sur les bancs de l’école de 19 av. Philippsburg - SAINT-MARTIN DE RE - 05 46 67 10 30 Saint-Martin.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

17/08/2016 14:04

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S A I N T- M A R T I N - D E - R É À L A H U N E Le Village des Salières centralise une offre commerciale et de services exceptionnelle Ceci d’autant plus que l’extramuros draine une très forte fréquentation toute l’année, du fait de tous ses équipements et de la présence des grandes surfaces. Autrefois constitué de champs, le site a démarré dans les années 1970 avec La Cristallerie (Mr Steiner) et le garage Neveur. Le village des Salières s’est ainsi créé au fil des années, au gré des créations des enseignes, sans intervention publique (hormis la voirie). Seuls deux fonds appartiennent à la Commune, concernant la maintenance de plaisance. Deux gros projets d’optimisation commerciale sont ainsi sur le point d’être lancés, celui d’Intermarché dont le permis déposé en début d’été n’a pas fait l’objet de recours (remaniement du magasin et création d’une galerie commerciale, lire encadré) et celui de Leclerc (lire Ré à la Hune 143 et sur realahune.fr) dont les permis instruits favorablement par la CdC sont sur le point d’être signés par le Maire de Saint-Martin (un permis pour l’agrandissement du magasin avec parking souterrain, un permis pour le déplacement de la station d’essence au rond-point en face d’AquaRé). Créé il y a deux ans sur une surface déclarée de 299 m 2

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(inférieure au seuil des 300 m 2 nécessitant des autorisations), Lidl s’est quant à lui agrandi dès l’année suivante. Vus les investissements engagés, on imagine bien que la grande distribution a identifié un fort potentiel de développement commercial. Une offre très dense d’hébergements touristiques et de restaurants

Près de 50 enseignes commerciales sont recensées sur le port, 90 enseignes dans les rues qui mènent au port, et plus de 80 dans le Village des Salières. Soient plus de 220 prestataires, que ce soit des commerces, des restaurants, des prestataires de services, hors hébergement et hors artisans qui sont aussi nombreux. Mis à part les établissements ostréicoles situés au Vert Clos et au-delà,

Côté tourisme, Saint-Martin de Ré compte pas moins de neuf hôtels de deux à cinq étoiles, représentant une capacité d’hébergement de 542 personnes, trois campings disposant de 543 emplacements, soit une capacité d’accueil de 2200 personnes, d’une résidence de tourisme pouvant héberger 302 personnes et de deux structures comportant chalets et bungalows, représentant une capacité d’hébergement de 640 personnes. Ce sont ainsi au moins 3700 vacanciers qui sont accueillis en pleine saison sur Saint-Martin, auxquels il faut rajouter toutes les maisons d’hôtes et meublés en locations saisonnières… Les restaurants sont également très nombreux (35 établissements, hors restaurants des campings), que ce soit sur le port, dans le haut du village, à La Barbette, ou excentrés à La Cible et au Vert Clos, sans oublier ceux du village artisanal et commercial bien appréciés des actifs, toute l’année…

qui se sont majoritairement d’ailleurs tournés vers des activités de dégustation voire « auberges paysannes », Saint-Martin n’a pas d’activités primaires. Elle est aujourd’hui avant tout une cité commerciale et touristique, qui abrite cependant à l’année tous les services et infrastructures que peut attendre une population permanente et de résidents secondaires. Nathalie Vauchez

ANIMATIONS SAINT-MARTIN Vendredi 14 octobre à 19 h - 9ème Veillée des Conteurs - Halle des Sports Jusqu’au 23 octobre - Les Rendez-vous du Livre (voir en 4ème couverture de Ré à la Hune) Le 23 octobre de 10h à 19h - Fête du Livre Dimanche 30 octobre de 9h à 19h - La brocante vide-grenier d’automne - Place de la République Lundi 31 octobre à 16 h - La balade contée d’Halloween - départ rue Baron de Chantal Du 23 décembre au 2 janvier - Marché de Noël et crèche vivante - Port et place de l’Eglise Et aussi tous les ateliers du Musée et les animations AquaRé

Le projet Intermarché lancé ! En 2017 les travaux du projet Intermarché vont démarrer, pour une livraison finale au printemps 2019. Le magasin Intermarché sera reconstruit à neuf à taille identique, ainsi que sa station-service. Un centre commercial va y être créé avec neuf boutiques de petites ou moyennes surfaces qui seront de préférence réservées à des acteurs économiques déjà présents sur l’île et qui souhaiteraient se développer ou à des activités non encore présentes sur l’île.

« Un projet architectural qui va dans le sens de la préservation de l’île » explique Séverine Desmereau, et qui prévoit aussi des emplacements pour le covoiturage, ainsi que des bornes pour les véhicules électriques... L’Intermarché restera à taille identique afin de préserver la proximité avec les clients et garder un point de vente à taille humaine. Mais elle prévoit une refonte totale des rayons et des univers produits et proposera de nouveaux services.

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

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E V È N E M E N T

Saint-Martin : un port en fête (du coquillage) ! Le ciel avait entendu Guy Mallet, dynamique chef d’orchestre de la Fête du Coquillage : le soleil était au rendez-vous. Mieux que cela, une chaleur estivale flottait sur le Port de Saint-Martin. Invisibles, Poséidon, Apollon et Epicure y trinquèrent sûrement ensemble, quelque part entre le pont de l’Ilot et la capitainerie. Du monde, du monde et encore du monde ! « Nous partîmes cinq cents mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port ». Cette célèbre tirade issue du « Cid » de Corneille illustre assez bien ce qui arriva sur le port de Saint-Martin le samedi 24 septembre. Certes, les chiffres étaient sans doute inférieurs, mais la sensation bien réelle. Et la foule aussi, serrée et dense sur le pont de l’Ilot puis partout sur le port, surtout lorsqu’arriva l’heure de dîner. Rhétais, Martinais et vacanciers heureux de l’aubaine se mêlèrent dans un joyeux tohu-bohu qui se prolongea tard dans la soirée. Vannets, huîtres, moules et frites en fanfare C’est lui qui donna le coup d’envoi de la fête à 16h30. Le Show Parade MBO déboula sur le port en uniformes, muni de ses tambours, grosses caisses, cymbales et xylophones qui semblèrent sûrement géants aux néophytes. Au pas cadencé, en arrière, en avant, pas de côté, en avant, en arrière, trois petits tours et puis s’en reviennent, cette fanfare peu ordinaire alla bon train, insufflant à la fête une énergie qui ne

demandait qu’à éclore. Peu nombreux encore, les participants ne tardèrent pas à affluer. Il faut dire qu’était aussi ouverte la vente des tickets pour se restaurer. On est certes sur une île mais on n’en est pas moins français et l’on ne plaisante guère avec les plaisirs de la table. Ouverts dès 17h00, les stands de dégustations furent vite débordés. Et l’on vit alors une queue digne d’une exposition parisienne s’allonger par-delà l’ilot jusqu’à la rue du Baron de Chantal. A 21h00 c’est bien simple, il n’y avait plus rien à manger. Pour les retardataires qui avaient traîné à la plage (ou à l’apéro), l’affaire était plutôt mal engagée. Il ne leur resta plus qu’à rejoindre les terrasses des cafés et restaurants du port (déjà bondées) qui ne s’en plaignirent pas. En cette journée de fin septembre, on se serait cru au cœur du mois d’août !

Top départ avec le Show Parade MBO.

La nuit tombée, c’est sur un port illuminé que le Souk prit le relais. Jeune et parfaitement déjanté, le « Street Orchestra Ukulélé Klub » gratifia l’assistance d’un concert au rythme enlevé, revisitant de grands standards pour le plaisir de toutes les générations rassemblées. Après 23h00, respect de la communauté oblige, il fallut tout remballer. Et chacun de s’en retourner à sa fin de soirée tranquille ou prolongée. On ne peut que féliciter (et remercier) M. Mallet, le Cercle Nautique Martinais et tous les bénévoles, pour ce moment de joyeuse complicité. Et leur dire aussi que sans doute,

il faudra l’année prochaine prévoir un peu plus : de moules, de frites, d’huîtres et de vannets, histoire que l’on ne vienne pas à manquer. C’est cela aussi la rançon du succès. Mais quel plaisir quand même de pouvoir s’attarder en terrasse dans la tiédeur d’une soirée d’exception, de voir le port de Saint-Martin grouillant de monde, et de sentir palpiter le cœur de Ré la Bienheureuse, toute vibrante de musique dans le soleil couchant ! Car si la Fête du Coquillage se tient dans l’enceinte des fortifications de Vauban, elle est bien plus que la fête d’un seul village. Au fil de ses huit éditions, elle est bien devenue l’une des grandes fêtes de l’Ile de Ré ! Pauline Leriche Rouard

Erratum : notre précédent article évoquait la participation de quelques 300 bénévoles. Ils ne sont en fait qu’une petite centaine et cette multiplication des pains était involontaire. Mais au vu du succès que connaît la Fête du Coquillage, raison de plus pour venir gonfler leurs rangs !

A

vec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de Saint-Martin, un « Bistrot » devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement. du « fait maison » fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement… place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner !

Le Bistrot du Marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi). RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

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AASSS S OO C ICAITAI T O INOSNÀS L A H U N E F Ê T E

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A S S O C I A T I O N S

L’Ile de Ré, terre de partage et d’engagement Ils étaient venus, ils étaient tous là. Les familles, les élus et bien sûr les reines de cette fête qui les réunit chaque année le temps d’une journée. Même le soleil ne leur a pas fait défaut ! Retour sur la Fête des Associations 2016.

A

Saint-Martin, le 11 septembre n’eut rien d’un calme dimanche. Dès le matin, c’était l’effervescence au Parc de la Barbette qui accueillait une Fête des Associations très attendue. Car ici comme ailleurs, ce rendez-vous officialise un peu la rentrée : les enfants sont déjà à l’école et c’est reparti pour un tour de piste. Mais ici pas comme partout ailleurs, c’est aussi le signe que la saison s’achève. Si touristes encore il y a, ils se font plus discrets. Et c’est avec plaisir qu’on se retrouve entre rhétais.

enfin ce véhicule adapté aux fauteuils roulants. Emotion, car elle était palpable celle qui mit un instant les larmes aux yeux de Paul Reb, émotion partagée par son épouse, son équipe et toutes les personnes présentes.

99 associations mobilisées… Il n’en manquait qu’une pour faire la centaine ! Sur les 380 associations existant sur notre petit territoire, 99 d’entre elles s’étaient inscrites à cette édition 2016. Il y avait bien sûr les grandes habituées et d’autres pour lesquelles c’était une première. Toutes étaient là pour se faire connaître et partager avec le public leurs engagements, leurs expériences et leurs besoins, dans une ambiance simple et joyeuse, sous un soleil par moments de plomb. Pour tous et sur tous les sujets Ce qui aurait certainement frappé un visiteur débarquant sur l’Ile de Ré pour la première fois ce jour-là, c’est la diversité de sa vie associative. Car des associations, il y en a vraiment pour tous : jeunes, adultes et séniors, mélomanes et sportifs, artistes, écolos et intellos, férus d’histoire, de patrimoine ou d’environnement, amoureux des livres ou des animaux, passionnés d’astronomie, de jardinage ou de modélisme. Jouer, apprendre, éduquer, préserver, prendre soin des autres, les associations rhétaises touchent à tous les domaines avec bonheur. Les arbres de la Barbette virent

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Le parc de la Barbette, un site idéal pour recevoir les associations. Au premier plan, les jeux en bois.

ainsi défiler toute la journée des familles venues de toute l’Ile, et même quelques touristes étrangers attirés par tout ce remue-ménage, curieux d’en apprendre plus sur la vie intime de cette île décidément pas tout à fait comme les autres.

« La journée de la réussite ! » C’est ainsi qu’il définit la Fête des Associations. Après avoir fait le grand tour de tous les stands (et un petit en calèche), Lionel Quillet a rappelé l’importance et la convivialité d’une telle journée pour le bien vivre ensemble, après avoir laissé la parole à Patrice Déchelette, visiblement ravi de recevoir cette année l’évènement. A leurs côtés, Gisèle Vergnon, Patrice Raffarin et Michel Auclair (les maires de Sainte-Marie, Rivedoux et Les Portes) opinaient avec le sourire aux propos d’un Président de la CdC soucieux de renouveler son respect, son estime et son soutien à l’ensemble du monde associatif, et fier, disons-le, qu’un habitant de l’Ile sur deux soit investi dans une association !

« La vie associative, c’est la vie tout court ! » Autre propos d’élu, et non des moindres : Monsieur Olivier Falorni avait passé le pont ce dimanche matin pour saluer les associations rhétaises. Rendant au passage hommage à la commune de Saint-Martin, « capitale » de l’Ile inscrite à l’Unesco et « jouant le rôle d’écrin pour une Fête des Associations représentant un véritable trésor », le député appuya sa courte intervention sur les valeurs de la vie associative. Parlant de « passion et d’engagement, d’abnégation, de partage et d’empathie », M. Falorni a montré par sa présence qu’il était lui aussi un homme impliqué. Solidarité et Emotion Elles rimaient en ce dimanche avec la présentation du minibus dédié aux personnes en situation de handicap, un rêve réalisé pour Paul Reb, Président de l’Association « Un bateau pour Ré ». Solidarité, car il aura fallu, à travers la Communauté des Communes, la mobilisation de nombreuses énergies pour voir

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

Le Président d’ « Un bateau pour Ré » remercia chaleureusement les élus dont Patrice Raffarin, soutien actif de la première heure, et même Jacques Chirac, sous l’impulsion duquel les choses ont commencé à bouger pour les personnes en situation de handicap, avec la loi sur « l’Egalité des Chances » en 2005. Paul Reb, pour qui « accéder c’est exister » eut ensuite droit à une démonstration en règle des multiples atouts de la navette, et même le privilège d’en tester confort et sécurité. A noter que ce minibus spécial Handicap est 100% made in France, une démarche chaudement approuvée par le député Falorni. Le temps de l’apéritif étant largement venu, une collation permit à chacun de se remettre de ses émotions. Puis nos élus s’en allèrent, laissant le terrain libre à la population rhétaise qui avait pris soin d’anticiper le temps d’attente au stand de hot-dogs. L’après-midi ne faisait que commencer et les multiples animations reprirent leur cours. Il restait tout le temps de découvrir, s’initier, échanger et s’inscrire. Celui aussi de devenir acteur en s’engageant comme bénévole. Fédérant tout le monde autour d’elle, la Fête des Associations a une fois de plus illustré la richesse inestimable de valeurs humaines simples et intergénérationnelles, qu’il nous appartient à tous de cultiver au quotidien et toute l’année ! Pauline Leriche Rouard

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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E F Ê T E

D E S

A S S O C I A T I O N S

Quatre associations (parmi tant d’autres !) Elles étaient nombreuses, anciennes ou plus récentes, les pieds sur terre ou la tête dans les étoiles, bien connues ou à découvrir, les dynamiques sportives, les distinguées savantes, les joyeuses spectaculaires et les vigilantes protectrices. En voici quatre dont les démarches sont originales ou les missions pas si faciles.

L’ILE AUX CHATS

L’EMBELLIE C’est la doyenne de notre petit groupe et certes le sujet peut déranger. Il serait plus facile de fermer les yeux. Mais l’humanité heureusement, trouve en tout sa place. Fondée suite à une rencontre comme seule peut en provoquer la vie et animée depuis avec courage, l’Embellie accueille les familles venues rendre visite à un détenu. Tout commence en 1984 lorsque Mlle Laprairie, assistante sociale, découvre une femme de détenu et son bébé en train de dormir dans une cabine téléphonique. Profondément touchée, elle décide de créer l’association, et demande des fonds au Ministère de la Justice. Aidée également par des donateurs, elle acquiert une maison ancienne (qui devra être agrandie par la suite). Aujourd’hui, L’Embellie dispose de 8 chambres, d’une cuisine aménagée et de deux salles à manger. Elle reçoit les familles de détenus chaque week-end mais aussi en semaine pour celles bénéficiant d’une Unité de Vie Familiale. Les amis y sont également admis sous réserve qu’ils détiennent un permis de visite. Pourquoi c’est important ? Le rôle de l’association s’inscrit dans le travail de réinsertion des détenus et cette maison d’accueil permet aux familles de se retrouver dans un contexte bienveillant où les épouses, souvent isolées et parfois victimes du regard des autres, peuvent se retrouver et échanger. Il faut également savoir que l’Embellie travaille en liaison avec la prison et que son accès est payant. Mais pour des familles dont les revenus sont souvent faibles, payer 15 et 8 € (adulte et enfant) n’a rien à voir avec les prix de nos chambres d’hôtels ! L’association souffre aujourd’hui cruellement de la baisse des subventions mais aussi de la diminution du nombre de ses adhérents (crise économique oblige). Dans l’ombre, cette association joue pourtant un rôle essentiel.

2, rue Etienne d’Hastrel à Saint-Martin - 05 46 09 27 21

ECOLE JEAN-PHILIPPE FRADET Installé à Sainte-Marie, l’école de JeanPhilippe Fradet s’adresse aux cavaliers (professionnels ou amateurs) mais aussi, et de manière assez inattendue, à tout le monde. Pour les cavaliers, il s’agit de pratiquer l’équitation autrement. Non plus en considérant le cheval seulement comme « la plus belle conquête de l’homme » - le terme conquête en disant assez long sur la relation dominant/dominé - mais en envisageant l’animal selon sa nature, c’est-à-dire très différente de la nôtre. Il s’agit d’apprendre à connaître le cheval, sa manière de sentir, percevoir et communiquer, afin de le comprendre. L’Equitation contemporaine (ou éthologique), est soucieuse du respect et du bien-être de l’animal autant que de l’épanouissement du cavalier. Tout commence par un travail au sol où homme et cheval vont apprendre à se respecter et à se faire confiance. En selle, il s’agira ensuite pour le cavalier d’être un éducateur éclairé et de convaincre plutôt que contraindre, afin d’entretenir un partenariat complice et une relation privilégiée. Alors en quoi les non cavaliers sont-ils concernés ? Parce que la démarche relève aussi du développement personnel : amélioration de la confiance en soi, sens de l’écoute, dépassement de peurs et maîtrise des émotions, autant de sujets sur lesquelles nous avons parfois fort à faire. Un travail qui concerne aussi les chefs d’entreprises pour optimiser les équipes et l’encadrement. Surprenant ? Peut-être. Mais la méthode est éprouvée et JeanPhilippe Fradet un vrai professionnel, cavalier, éducateur mais aussi diplômé de l’école fondatrice, située dans le Montana aux Etats-Unis et créée par… Un français (cavalier et entrepreneur) ! Il ne s’agit donc pas d’une démarche farfelue ou d’une approche marketing, mais bien d’un savoir-être à découvrir. Pour apprendre à « murmurer à l’oreille des chevaux... »

8, chemin du Peu Pinson à Sainte-Marie - 06 17 41 41 22

http://www.jeanphilippefradet.com/

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LE P’TIT CLOS Il a trois ans. Et déjà de nombreuses cultures (et récoltes) derrière lui. Le Jardin « Le P’tit Clos » est né à l’initiative de Martine Recher, Présidente de l’association et ex-adjointe de la municipalité de Sainte-Marie (2008 à 2014), plus particulièrement impliquée dans l’urbanisme, l’environnement et les affaires sociales, des thèmes en parfait accord avec cette démarche pédagogique visant à sensibiliser les enfants avec la nature à travers le jardinage. A l’origine, Martine Recher s‘était uniquement orientée vers la culture de la vigne en raison de son importance sur le territoire de SainteMarie (30%). Mais finalement, grâce au soutien de la municipalité (qui a octroyé un terrain rue des Mésanges), et à la motivation d’autres associations comme « Les Jardiniers de l’Ile de Ré » ou de celles plus directement investies dans l’environnement, cette idée d’une vigne pédagogique s’est élargie à un potager et à un verger, riche de nombreux arbres fruitiers, amandier, noisetier, abricotier etc. Si « Le P’tit Clos » est accessible aux enfants et à leurs parents les mercredis et samedis matins, il a également vu l’adhésion du Centre de Loisirs et a été intégré dans les TAPE pour les enfants des CM1 et CM2. Les petits jardiniers en herbe encadrés par une dizaine de bénévoles et un animateur y apprennent à se retrousser les manches pour biner, racler, semer puis récolter le fruit de leurs efforts. A travers cette pratique rigoureuse mais aussi ludique du jardinage, les enfants apprennent les bons gestes, ceux permettant la culture sans mise en danger de la biodiversité. Car au « P’tit Clos » évidemment on jardine bio. Une belle création qui mérite d’être suivie avec intérêt, car elle prépare les jeunes générations à l’essentiel respect de l’environnement ici mais aussi ailleurs, et suscitera peut-être de nombreuses vocations dans des métiers d’avenir !

Contact : Martine Recher - 05 45 30 14 14

Michèle Rotbarti a fondé « L’Ile aux Chats » en mars 2005 avec pour objectif la gestion des chats errants sur Saint-Martin. A l’origine, il y a bien sûr l’amour des chats (et des animaux) et le refus de la détresse animale provoquée par les abandons ou la maltraitance. Soutenue par la municipalité, Michèle se lance dans une aventure qui fait sourire certains alors que le travail effectué profite à tous. Car c’est bien de gestion qu’il s’agit : nourrir soigner, mais aussi faire stériliser les chats afin d’éviter leur prolifération. Entre les chats vieillissants et les naissances inévitables, l’association s’occupe d’environ 50 à 60 chats répartis sur tout Saint-Martin. Au passage, Michèle salue l’implication de Dany qui retrouve souvent des chats abandonnés du côté du centre Aquaré, lieu à l’écart visiblement propices aux abandons. Les bénévoles se répartissent le travail, du nourrissage dans huit endroits dédiés, à l’observation et au suivi des animaux, en étant beaucoup sur le terrain. Femme de caractère, Michèle Rotbarti regrette le laxisme de certaines communes, au regard des appels qu’elle reçoit de toute l’île de personnes cherchant de l’aide pour gérer une situation délicate. Car des « Ile aux Chats » il n’y en a pas partout. Alors qui abandonne les chats ? Souvent des vacanciers : ils arrivent avec et repartent sans ou les oublient ! Commence alors le parcours de l’association : repérer l’animal et lui donner un prénom, l’approcher, le nourrir, le stériliser si nécessaire. Plus faciles à faire adopter, les chatons seront socialisés au sein d’une famille d’accueil avant de rejoindre leurs nouveaux propriétaires. Les autres sont nourris tous les jours et toute l’année par des bénévoles dévoués dont il est difficile de gérer les absences. « L’Ile aux chats » est une association responsable et il conviendrait que les propriétaires de chats le soient également. Car ils ont aujourd’hui des obligations légales : faire tatouer (ou pucer) leurs chats mais aussi les faire stériliser. Ce qui éviterait nombre de naissances. Rappelons-le encore et encore : prendre un animal est un choix que l’on fait librement et qui implique des responsabilités !

Michèle Rotbarti - 06 81 83 09 20 www.ileauxchats.org et sur Facebook

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ENFANCE C E N T R E S

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L O I S I R S

E N F A N T S

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A D O L E S C E N T S

Les Accueils de Loisirs, un réel atout pour les familles Ré à la Hune vous présente les Accueils de Loisirs des dix communes, destinés à accueillir les enfants de 3 à 12 ans, ainsi que les espaces dédiés aux adolescents.

Les Portes / Saint-Clément : Quel bonheur d’être un enfant en 2016 !

Edwige et Nirvana devant la fresque Océan.

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ongtemps associatif, le centre d’accueil périscolaire Les Moussaillons du Pertuis : est géré conjointement depuis deux ans par les deux communes. La directrice Nirvana Morel et les deux animatrices Edwige Lescure et Marine Brumard sont en contrat annuel à l’ALSH (accueil de loisir

sans hébergement), pour prendre soin de nos chères têtes blondes avant et après l’école et que l’on appelait il y a peu « la garderie ». ? Mais de garderie, il ne reste rien, les 93 enfants scolarisés sur les deux villages sont conviés à des activités multiples, ce ne sont que créations, éveil, sorties instructives et projets de toutes sortes. Jugez plutôt : Pendant les TAP, soit trois heures par semaine, les plus grands (CM1 & CM2) pourront s’initier au maquettisme avec le club de maquettistes des Portes ou à la création d’un jardin suspendu pour la cour de leur école pendant que les CE1 & CE2 découvriront la mosaïque et les jeux de ballon et que les plus jeunes écouteront des lectures d’histoires afin de les illustrer.

Les animatrices Nirvana et Edwige proposent cette année deux projets pour les activités périscolaires. Le premier sur le thème des métiers, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, une visite chez un ostréiculteur a déjà donné le jour à un journal : La gazette des moussaillons, entièrement rédigé par les enfants et superbement illustré d’une bande dessinée. Des sorties à la LPO, dans les marais salants, au phare des Baleines et de la cuisine sont prévus cette année. Le thème du second projet est : l’Art dans tous ses états, avec des séances de land art sur la plage ou encore des collectes d’échantillons de terre pour en extraire les pigments naturels. Un programme ingénieux et riche en originalité. Pendant les vacances, les activités extra-scolaires sont accessibles à

tous les enfants de 3 à 11 ans, qu’ils soient des Portes, de St-Clément ou du reste de la France. Les deux villages du nord étant fortement soumis aux activités saisonnières, c’est en période de vacances que l’ASLH est le plus fréquenté souligne la directrice alors que certains mercredis après-midi d’hivers le nombre chute à 4 ou 5 enfants. Le programme des vacances de la Toussaint promet encore une fois d’en attirer plus d’un. Au menu : La décoration des locaux sur l’inévitable thème d’Halloween, création d’une fresque, de squelettes, de fantômes, de toiles d’araignées et de chapeaux pointus ; une chasse au trésor en forêt et une murder party géante façon Cluedo. À vous glacer d’horreur ! Véronique Hugerot

À Loix, couleurs de saisons et ateliers

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aren et Eulalie sont toutes les deux animatrices à l’école maternelle de Loix. Elles s’occupent des TAP (lundi, mardi, jeudi et vendredi) de 16h à 16h 15, en organisant des jeux pour les jeunes élèves. Elles sont également responsables de la garderie périscolaire, le mercredi après-midi. Le centre d’accueil a pris un abonnement annuel à la ludothèque de Mireuil et, un mercredi par mois, les enfants et leur encadrement

vont, sur place, emprunter des jeux. Ils peuvent jouer librement dans les locaux. Lors des trois autres mercredis, les activités sont variées : activités artistiques, manuelles, lectures de contes, jeux sportifs etc… Pendant la période des vacances scolaires, Karen et Eulalie reçoivent le renfort de stagiaires BAFA. Sur l’ensemble de l’année, entre 10 et 12 enfants, âgés de 3 à 11 ans, seront accueillis. Ils travailleront sur un thème bien

précis : « les couleurs en fonction des saisons ». Ils ont d’ores et déjà choisi deux couleurs pour les prochaines vacances : l’orange et le marron. Ils produiront des créations artistiques (peintures d’automne, tableaux de fruits d’automne). D’autres ateliers sont programmés : plâtre et bougie, parcours sportifs, jeux de ballon orange et également une initiation au bowling. Jacques Buisson

Des ateliers sont programmés.

Méli-Mélo à Ars privilégie cinq axes

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’accueil de loisirs sans hébergement porte le nom de « MéliMélo » depuis avril 2010. Ce nom a été choisi (par vote) par les enfants. Quatre animatrices à l’année : Muriel (la responsable), Cathy, Sophie et Anaïs qui termine sa formation BPJEPS (Brevet Professionnel pour la Jeunesse d’Education Populaire et de Sport). L’équipe prend en charge la gestion des TAP : de 15h 30 à 16h 30 (lundi, jeudi, vendredi) pour les moyennes et grandes sections ainsi que les CP. De 15h à 16h 30 (mardi et vendredi)

À Méli-Mélo, les activités manuelles ont la côte !

pour les CE et les CM. Tout au long de l’année, cinq axes sont privilégiés : activités manuelles,

culturelles (lectures), sportives, atelier « écologie et environnement » et travail sur le patrimoine de l’île de Ré. Tous les mercredis, de 12h à 18h30, l’accueil reçoit une quinzaine d’enfants (âgés de 3 à 11 ans). Tous les thèmes développés au cours des TAP, sont repris. « Méli-Mélo » s’efforce de participer aux grands événements qui se déroulent sur l’île, comme, par exemple, la « semaine bleue » (semaine intergénérationnelle). Le 5 octobre, les enfants se sont rendus à la maison de retraite d’Ars pour

lire des contes. Durant les vacances scolaires, l’accueil est ouvert de 8h à 18h30. Il y a beaucoup plus de monde (jusqu’à 45 enfants). L’équipe reçoit le soutien de deux intervenants extérieurs, de deux BAFA stagiaires et d’un BAFA titulaire. Là encore, les cinq axes sont repris à raison d’un thème par semaine. « Méli-Mélo » participe à des mini-camps, avec des subventions de la CdC dans le cadre du projet commun sur le PEL (Projet Educatif Local). Jacques Buisson

La Couarde-sur-Mer : les enfants choisissent !

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’accueil de loisirs de La Couarde, sous la responsabilité de Frédérique, assistée de Christelle et d’Adriana, gère l’organisation des TAP (avec l’aide d’Emilie) depuis la rentrée 2015 : 3 grands groupes. Tout d’abord, la petite et la moyenne section avec la participation des 2 ATSEM (Cindy et Karine) qui proposent des activités manuelles et des jeux libres. Ensuite, la grande section et le CP ont le choix entre 2 types d’activités : activités sportives, d’une part, atelier « ludo » à la bibliothèque ou atelier « je reste

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cool ». Ces 2 derniers ateliers sont partagés avec le troisième groupe, composé des CE et des CM. Ceux-ci ont le choix entre trois activités : celle que nous venons de signaler, astronomie/cirque, jeux de ballons/ théâtre. L’équipe va présenter un grand projet pour les trois groupes : « bricolage pour le marché de Noël ». Toute cette programmation est mise en place pour la première période. D’autres activités seront proposées au cours de l’année, notamment : viet vo dao, anglais (pour les CE et CM), fabrication

Des enfants épanouis !

d’un échiquier, fabrication d’un cadran solaire, séances de yoga et relaxation, jardinage, cuisine, danse,

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expression corporelle, initiation au dessin, à la sculpture. En offrant ce très large éventail, les responsables insistent surtout sur la notion de choix qui est donnée aux enfants. Les accueils d’Ars, de La Couarde et de Loix ont une gestion communale. Ils assurent la garderie, les jours de classe pour l’accueil et le départ des élèves. Ils sont ouverts durant toutes les vacances scolaires, à l’exception de la semaine de Noël et de deux semaines au mois d’août. Jacques Buisson

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ENFANCE

La Farandole à la Flotte, le seul Accueil de loisirs associatif

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’accueil de loisirs La Farandole est situé dans les locaux du groupe scolaire élémentaire de la Flotte. Récemment rénovés, ces locaux bénéficient de la proximité des espaces extérieurs de l’école, du gymnase, des structures de motricité, d’un potager etc… La Farandole fonctionne avec une équipe de cinq salariées animatrices, dont une responsable, qui accueillent les enfants en périscolaire (avant et après l’école) et en accueil de loisirs le mercredi après-midi et pendant les vacances. Ce lieu de collectivité permet aux enfants d’apprendre à vivre et à partager ensemble des activités ludiques. Céline Failleres, responsable de l’équipe nous indique que le thème des animations et des jeux proposés tient toujours compte des valeurs inscrites dans la charte de la Farandole comme le respect au sens large, du matériel, des autres, l’entraide et l’acquisition de l’autonomie. Pour cette rentrée 2016, la philosophie proposée : « que les enfants se sentent comme chez

eux ». Créer un endroit cosy, comme mettre des nappes pour le goûter par exemple… de petits détails qui changent tout notamment quand les enfants passent beaucoup de temps dans ces locaux. Et la volonté d’être dans l’écoute en leur laissant le choix de leurs activités. Trois animatrices, Jennifer, Pauline et Camille interviennent dans le cadre des TAP, auprès des maternelles en proposant des ateliers d’activités manuelles, jeux d’imitation… et des primaires. Sans oublier Marie-Hélène qui anime l’atelier théâtre les mercredi et vendredi. Des services supplémentaires et nouveautés 2016-2017 pour faciliter la vie des parents ! Seul Accueil de Loisirs associatif sur l’Ile de Ré, La Farandole a tenu une Assemblée Générale extraordinaire en mars dernier afin de renouveler le Conseil d’Administration. Cette nouvelle équipe, sous la présidence d’Angélique Berrod, a réalisé un état des lieux exhaustif à l’issue duquel il a été décidé la mise en place dès

cette rentrée d’un certain nombre de nouveautés avec deux objectifs : le premier est de proposer davantage d’activités ludiques et inventives. Le second de renouer le dialogue avec les parents en les impliquant dans les décisions et en leur proposant de nouveaux services facilitateurs. En voici un aperçu : ouverture d’un nouveau créneau le mercredi de 12h à 12h45, qui permet aux parents de récupérer leurs enfants sans avoir l’obligation de les laisser pendant le repas et d’être facturés tout un après-midi. Ouverture de la Farandole aux vacances de la Toussaint (excepté les 31/10 et 2/11), création d’un créneau théâtre le vendredi, qui vient compléter celui du mercredi et qui connaît un véritable engouement auprès des enfants. Acceptation des chèques CESU comme mode de règlement plus facilitateur pour les parents. Augmentation des activités et notamment des initiations sportives et diverses animations comme des stages de théâtre aux vacances de février, participation

Les enfants de tous âges partagent des activités ludiques.

aux animations de la médiathèque, fréquentation plus régulière de la Piscine AquaRé avec la possibilité d’utiliser le minibus de la commune les mercredis… Envoi d’un questionnaire qualité en janvier 2017 sur la satisfaction de l’accueil, la qualité et la quantité des animations etc… afin que les décisions prises le soient en totale concertation avec les parents. Florence Sabourin

Tél. : 05 46 09 59 15 Portable : 06 67 99 11 53 lafarandole17630@gmail.com

Les ados aiment se retrouver à Ré Espace Jeunes, à La Flotte

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itué à l’Espace Bel Air à La Flotte, Ré Espace Jeunes propose un espace convivial où les ados de 12 à 17 ans aiment se retrouver le soir après les cours, le mercredi après-midi et pendant les vacances scolaires. Elisa CUAU, Directrice mais aussi animatrice nous indique que son objectif est de laisser les jeunes acteurs de leurs loisirs. Plusieurs pôles d’activités

sont proposés : aide aux devoirs, jeux vidéo, accès libre à internet, bricolage, cuisine, bibliothèque. Une fois par an un séjour nature est organisé soit aux vacances de la Toussaint soit pendant l’été. De nombreuses sorties sont au programme également comme cinéma, parc aquatique, laser game, bowling… l’idée étant de varier sport et culture. A noter aussi, des

projets d’auto financement pour les voyages. Voici un avant-goût du programme des vacances de la Toussaint en avant-première : participation de REJ à la Fête du Livre organisée par la Communauté de Communes. Les 20 et 21 octobre, en collaboration avec l’Association ChiFouMi animation autour d’un atelier de création d’une fanzine en collaboration avec

l’accueil pour ados Le Bois Jeunesse. Tournoi de laser game avec d’autres centres de loisirs ados de la Rochelle, ateliers graf/tag, veillée quizz, soirée murder (jeux de rôle)… entre autre. Florence Sabourin

contact@rej17.fr Directrice : Elisa Cuau

Sainte-Marie : Une équipe d’animation rodée pour la commune la plus habitée

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L’équipe de choc de Sainte-Marie.

avoriser des actions accompagnant l’enfant dans sa créativité : c’est la ligne pédagogique prioritaire du groupe scolaire de Sainte-Marie, qui pour ce faire mise sur une équipe d’animation fixe. Présents dans les différents temps de la journée les neuf animateurs (dont deux à mi-temps et un à 80%) forment une équipe soudée qui porte

une attention particulière aux enfants aussi bien sur les temps de cantine ou de récréation que lors des activités périscolaires. Le fonctionnement du centre s’articule autour de trois temps : L’accueil des élèves avant et après la classe. Dès 7h30, une dizaine d’enfants fréquente le centre en attendant que sonne la cloche à 8h30. À la sortie des cours à 15h45, ils sont environ cinquante à être pris en charge jusqu’à 18h45. Les lundis et jeudis, une aide aux leçons est proposée. Les activités du mercredi sont elles, prédéfinies en début de mois en concertation avec les envies des enfants. Un temps calme ou de sieste est respecté après le déjeuner pris en charge par le restaurant scolaire qui assure des repas BIO à 80%. C’est également l’équipe du centre qui a mis en place les programmes d’activités des TAPE, les mardis et vendredis

de 15h45 à 16h3O. En partenariat avec des intervenants, les animateurs ont élaboré sur ces temps dédiés à la libre expression, des projets propices à l’épanouissement des enfants en communauté : cirque, Hip-Hop, pétanque, jardinage, peinture, lecture, théâtre, atelier cuisine, tennis. Pour constituer au mieux les groupes et organiser les roulements, les enfants inscrits doivent motiver leur envie sur la période à venir par une petite lettre. Enfin Véronique la directrice et son adjointe Jacqueline pilotent aussi les temps dits extra-scolaires que sont les vacances et les évènements ponctuels qui rythment le calendrier. Comme le rallye des familles (qui reprend cette année), le spectacle de Noël ou les soirées pré-ados (organisées par Mallaury chaque vendredi qui précède les vacances)... Dans le cadre des vacances, l’accueil de loisirs a choisi

d’organiser des semaines à thème. Les enfants sont d’ores et déjà consultés pour participer à l’élaboration des projets. Des séjours « nature » seront également proposés à l’ensemble des tranches d’âges, avec le concours de la Communauté de Communes. Nouveauté : si la régularité est requise avec des inscriptions qui se font par période, les petits de la maternelle peuvent cette année fréquenter le centre de loisirs « à la carte ». Petit plus : les locaux du centre sont situés à proximité du terrain de foot, des cours de tennis, du gymnase, du skate park et du bac à sable pour les plus petits. Marie-Victoire Vergnaud

Tél. : 05 46 27 64 39 Directrice : Véronique Bonnaud

« Des vacances toute l’année et en autonomie » avec l’Ilot Mômes

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’Ilot Mômes est une structure municipale. Elle a pour mission l’accueil des jeunes enfants aux périodes extrascolaires et périscolaires (TAP). Sécurité, jeux et autonomie Dans des locaux conçus spécialement pour les accueillir, les enfants âgés de 3 à 10 ans trouvent auprès de Frédéric Theureau et de son équipe le savoir-faire et l’enthousiasme de professionnels de l’éducation passionnés par leur métier.

Le centre propose de nombreuses activités allant de l’éveil artistique (chanson, chorale, comédie musicale et expression corporelle) à la sensibilisation à l’environnement, en passant par les jeux conduits en extérieur (jeux de pistes, rallye photos) et les activités plus traditionnelles dite « manuelles » (dessin, peinture, création de bijoux etc.). Toutes les activités sont pratiquées dans une ambiance attentive aux besoins des enfants et dans une démarche favorisant leur autonomie.

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Un centre pilote pour les TAP des Maternelles Frédéric Theureau en est fier et il a raison. Le nouvel accueil qu’il a mis en place cette année dans le cadre des TAP des maternelles a été très apprécié par l’Inspecteur de l’Académie qui lui a rendu visite. Pourquoi ? Généralement les TAP des maternelles sont placés en fin de journée. Or, Frédéric l’a constaté l’année dernière, cette plage horaire ne convient pas aux enfants, fatigués et stressés. Face à ce constat d’échec,

il décide tout simplement de… Modifier les horaires. Aujourd’hui ce temps périscolaire est devenu pour les plus jeunes une véritable parenthèse de détente et de calme. Ce qui mobilise avant tout Frédéric Theureau ? L’intérêt des enfants tout simplement ! Pauline Leriche Rouard

Contacts : Frédéric Theureau au 05 46 00 55 03

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ENFANCE

Ré Bois Jeunesse, le royaume des Ados rêve ! On y trouve un baby-foot (un basique !) mais aussi un billard et une table de pingpong. Dans la salle de musique, une guitare électrique, une basse et une batterie attendent les groupes de copains. La salle Une vraie salle de jeux de rêve ! de jeux vidéos est bien sûr incontournable mais n’occulte pas la é Bois Jeunesse s’adresse à présence des jeux de sociétés et il tous les jeunes rhétais âgés de y a une cuisine, un city-stade, un 12 à 17 ans. Cette structure terrain de beach-volley et un garage communale donne l’opportunité enrichi d’un atelier. Voilà de quoi aux ados de dépenser leur énergie faire quand on a quartier libre ! dans de nombreuses activités sportives, de faire des découvertes, mais Dedans, dehors, également de se rencontrer et de des activités encadrées partager la réalisation de projets Ré Bois Jeunesse s’est donné pour individuels ou collectifs. mission la richesse et la diversité Une maison dédiée d’activités dans lesquels les jeunes C’est une vraie salle de jeux de auront plaisir à s’investir. Deux

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ateliers favorisent la créativité mais aussi l’éducation au recyclage et à la récupération. Ainsi est né début 2015 l’atelier de réparation de vélos obsolètes, que les jeunes se chargent de remettre en l’état. Plus créatif, l’atelier de création de meubles à partir de palettes en bois. Nouveau cette année : une fois par mois, les ados peuvent s’initier au Kempo. Mais c’est quoi le kempo ? Un art martial basé sur la self défense et la boxe éducative. A noter que ce projet a vu le jour grâce à l’aide de la Communauté des Communes. Ré Bois Jeunesse ne reste pas tout le temps à la « maison ». On sort et même toute l’année ! Pour aller au Stade Rochelais ou à La Coursive, faire du bowling ou de l’accro-branche, du sport (foot, basket, tir à l’arc) ou la cuisine. Ici, question de rester les deux pieds dans le même sabot. Tout est fait et organisé pour que les jeunes puissent élargir leurs centres d’intérêts et s’épanouir à travers les activités qui leur conviennent le mieux.

Vacances de la Toussaint, les grands rendez-vous ! Les 20 et 21 octobre : un atelier BD Organisé dans le cadre des Rendezvous du Livre 2016 et avec pour intervenant Pierre Ferrero, cet atelier conduira à la création d’un fanzine ayant pour thème l’humour. Des Activités sportives, culturelles et ludiques Tournoi prévu au Laser Game de La Rochelle avec la participation d’autres centres de loisirs dédiés aux ados ; Course d’orientation à VTT Art martial : le Kempo Initiation à la musique avec la participation d’un intervenant extérieur ; Une soirée à thème, et d’autres surprises ! Pauline Leriche Rouard

Contacts : David Guibert ou Thibault Leruste au 06 31 40 03 72 Retrouvez Ré Bois Jeunesse sur Facebook

Les Petits Mousses à St-Martin : activités et expression libre en alternance

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es locaux du centre d’accueil de loisirs de Saint-Martin sont situés au sein même de l’école primaire. Les animateurs et les enfants ont ainsi à leur disposition deux salles d’activités et une de motricité, une pièce pour la sieste des plus petits et des sanitaires pour tous. Dédié aux enfants de trois à onze ans, le Centre fonctionne en activités périscolaires pour les enfants scolarisés sur Saint-Martin, en maternelle et primaire. Les TAP des plus petits… Les TAP courent de début septembre à début juillet selon des thématiques différentes. Avec l’expérience, ils ont été assouplis les petits étant sujets à la fatigue. Les animateurs alternent donc avec des activités libres mais encadrées dans un espace jeux aménagé à cet effet, et des jours où les enfants sont invités à écouter des contes ou à pratiquer des activités d’éveil musical.

Et des plus grands Ils sont divisés en quatre groupes. Là encore une certaine liberté est laissée aux enfants, afin d’éviter la saturation. On retrouve le rythme du jeu libre en alternance avec les activités : le sport en extérieur bien sûr, mais aussi des activités artistiques comme la danse (hip-hop) et, nouveau cette année, la Capoeira, ou encore un atelier « Clowns et Mimes » (nouveau également). Ne sont pas oubliées les activités manuelles comme la couture (oui, et ça leur plaît !) ou la sensibilisation à la nature avec la participation de la LPO par exemple. Côté Accueil des Loisirs, des thèmes, et des projets avec la maison de retraite (atelier artistique) et le centre pour personnes handicapés (activités manuelles un mercredi par mois). L’objectif : favoriser la connaissance de l’autre et la reconnaissance des différences. Et bien sûr, quand on habite Saint-Martin,

le prochain à 2017. Le thème ? Ce sera en fonction des attentes des ados qui sont invités à déposer leurs envies sur un mur d’expression.

Les enfants des Petits Mousses plantant en 2015 le premier « arbre du climat » de l’île de Ré, aux côtés d’Allain Bougrain-Dubourg.

on a toutes les facilités pour travailler avec le Musée Cognacq-Jay : les enfants y vont régulièrement pour des ateliers mais des personnes du musée se déplacent également. Et les ados ? Un projet avait été mis en place en 2015. Mais un changement d’équipe a obligé l’adjointe à la directrice Sonia Vincent à repousser

Spécial Vacances de la Toussaint Le matin, on reste au calme et au chaud ! L’équipe du centre prépare un atelier manuel consacré à la récupération et aux placards pour la première semaine des vacances. L’après-midi en revanche, les enfants prendront l’air et feront du sport ou des jeux collectifs. La deuxième semaine, même répartition des activités mais avec un atelier dédié à l’automne et au vent le matin. Et bien sûr, une journée spécial Halloween est au programme de ces vacances actives. Pauline Leriche Rouard

Contacts : Bénédicte Pacton ou Sonia Vincent au 05 46 68 02 88

Rivedoux : un rythme calé sur-mesure

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Rivedoux, la mairie et l’ensemble de l’équipe enseignante et d’animation ont profité de la réforme des rythmes scolaires (2013) pour synchroniser au maximum les temps de la semaine avec les besoins des familles pour une grande partie représentées par des artisans et des commerçants. L’accueil de loisirs « En Ré Mineur » dirigé depuis huit ans par Emilie Bürr, offre une amplitude horaire qui avec le temps s’avère convenir aussi bien aux parents qu’aux enfants. Petit à petit les temps de découverte s’intègrent dans l’espace scolaire : Ils sont en moyenne une quinzaine d’enfants (sur les cent-trente que compte l’école) à profiter du centre

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Une équipe très féminine à Rivedoux !

à 7h45 pour un moment consacré à des activités calmes en attendant la rentrée une heure plus tard. À partir de 16 heures, ça se bouscule un peu plus avec presque un tiers de l’effectif scolaire présent sur ce temps de détente sous le signe des activités ludiques, artistiques et sportives. À 18h45, on note une

belle solidarité « avec les parents qui s’entraident » souligne Emilie. Audacieux mais efficace, la municipalité a fait le choix, en concertation avec Emilie, de consacrer le temps d’activités péri-éducatives (TAP) à l’après-midi du lundi. De sorte que les parents qui ne travaillent pas ce jour-là puissent réserver un moment familial, et que les autres ne voient pas bousculer le rythme de la semaine. Entre TAP et scolarité, la journée des petits se termine tous les jours à 16 heures. Cela permets aux enfants qui le souhaitent de démarrer la semaine en douceur. Avec une première session d’une heure à 13h50 qui correspond à une activité qu’ils choisissent à l’année, et une seconde à la saison qui laisse place à la découverte, le

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lundi est désormais un jour béni ! Parmi elles : danse, astronomie, calligraphie ou encore capoeira : la nouveauté. Tout comme les autres accueils de loisirs municipaux, l’équipe de Rivedoux contribue aux projets collectifs initiés par la CdC (camps de vacances, maisons des jeunes et clubs ados). Deux séjours (un pour grands, un pour petits) seront proposés en automne et au printemps, avec toujours en filigrane l’accompagnement des jeunes vers l’autonomie et le respect des valeurs. Marie-Victoire Vergnaud

Tél. : 05 46 01 63 81 Directrice : Emilie Bürr

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ENFANCE P É D A G O G I E

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Les enfants font l’école Buissonnière avec Caroline ! L’immensité de la forêt ou de la plage pour jouer, apprendre, bouger et créer. Voilà de quoi faire le bonheur des adeptes de la pédagogie par la nature, un concept importé du nord de l’Europe.

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orêt, prairie, plage, le terrain de jeu des accueils pour enfants en nature est vaste, tout comme les modèles choisis en Europe du Nord. De quelques heures par semaine à un accueil à temps plein, les initiatives y essaiment depuis les années cinquante. Malheureusement pas en France… Lié au mode de vie moderne, le manque de nature serait pourtant le mal du siècle. Caroline Cartalas, éducatrice au Jardin d’Eveil de La Flotte, propose depuis le printemps dernier et cet été différentes formules d’activités pour les petits (4 à 8 ans) et tout-petits (1 à 3 ans), le mercredi et durant les vacances. Après avoir testé le concept via le Foyer du Bois-Plage, Caroline a franchi une nouvelle étape avec la création à la rentrée de sa propre association « L’Ecole Buissonnière », qui propose des activités en pleine nature le mercredi, avec la bénédiction du Maire du Bois-Plage. La période de chasse l’a contrainte à changer de site durant l’automne-hiver (forêt derrière le camping la Bonne Etoile), elle réintégrera probablement Les Gouillauds le printemps venu. Caroline aimerait aussi avoir rapidement l’autorisation d’installer une roulotte, afin de stocker tout le matériel. Mais le chemin risque d’être long encore

avant qu’elle n’atteigne son objectif : créer une crèche subventionnée, en pleine nature, comme cela se pratique couramment en Allemagne, son pays d’origine paternelle, ou encore en Suisse. Les multiples bienfaits de l’éducation par la nature

Passer une partie de son temps à l’extérieur contribue aussi à renforcer les défenses immunitaires, les enfants sont moins souvent et moins longtemps malades, ils sont émotionnellement plus stables et plus aptes à se concentrer et se développent de manière plus complète. Autre avantage, non des moindres : l a nature offre une pause vitale au regard de la sur stimulation ambiante créée par les écrans. Caroline explique aux enfants les règles à respecter, avant de commencer les activités

Certes le premier objectif de la pédagogie par la nature est de créer un lien affectif entre les enfants et leur environnement. On a remarqué que cette relation émotionnelle est la base d’un comportement responsable à l’âge adulte, comme l’expliquent les ardents défenseurs du développement durable. Mais les bénéfices d’activités régulières en nature sont multiples. Elles favorisent le développement global des enfants dont les besoins de liberté sont immenses. Avec sa faune, sa flore, son sol irrégulier, la nature est un véritable laboratoire de psychomotricité et de

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connaissances. Elle offre tous les outils nécessaires au développement de la motricité fine et globale ainsi qu’au développement cognitif. Elle favorise les compétences sociales et la créativité. Dehors avec Caroline, une fois posées les règles de sécurité et de comportement, les enfants sont constamment en mouvement physique ou intellectuel, en train d’inventer ou de créer quelque-chose. Un instrument de musique, une maison de lutins, des lampions… Tous leurs sens sont mis à contribution et Caroline fourmille d’idées qu’elle propose aux enfants sans jamais leur imposer, ils choisissent leurs activités.

Les « Petits Robinsons » de cet été et de cette rentrée en redemandent, ils sont fans de « l’Ecole Buissonnière », leurs parents sont séduits ! Nathalie Vauchez

Stage les Petits Robinsons à la Toussaint Outre les activités du mercredi durant l’année scolaire, le matin pour les tout-petits, l’après-midi pour les 4-8 ans, Caroline propose à nouveau pour les vacances de la Toussaint un stage « Les Petits Robinsons », du 24 au 28 octobre, de 10h à 13h. Plusieurs enfants ayant participé à ceux du mois de juillet s’y sont déjà inscrits, le nombre de places étant limité, contactez vite Caro au 06 52 13 29 60. Pour plus d’informations : http://resortiesnature.blogspot.fr

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PATRIMOINE À LA HUNE E V É N E M E N T

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Un beau succès pour les Journées du Patrimoine Samedi 1 7 et dimanche 18 septembre dernier le patrimoine rétais était à l’honneur dans le cadre des Journées Nationales du Patrimoine. Toujours très appréciées par le public, ces Journées ont une fois encore attiré plus de 1200 personnes accueillies sur différents sites. ont éclairé les façades de l’Aile Saint Michel mais aussi la Porte des Campani, l’Eglise et les rues des 48 Puits, Galets du Canada, La Vinatière. Ces illuminations étaient réalisées par le Kolectif Alambik. Cette « Distillerie d’Images » a accentué la beauté de l’architecture

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u hit-parade des sites les plus fréquentés : l’ancien Hôpital Saint Honoré et son apothicairerie à Saint-Martin, l’Alambic de Sainte-Marie, le patrimoine militaire et la visite de la Batterie Herta à la Couarde-sur -Mer, Vauban pour les nuls, La Redoute à Rivedoux ou encore le rallye du Patrimoine organisé en partenariat par l’ANCRE Maritaise, le Musée du Platin et le Musée Ernest Cognacq entre autre.

La « Distillerie d’Images » consiste à sculpter la lumière à partir de créations visuelles et à intervenir sur des images sur support argentique, grâce à des techniques artisanales telles que la peinture, la chimie, les superpositions, les collages ainsi que des traitements spécifiques lors

du tirage des photos. Les œuvres ainsi créées sont alors projetées sur des façades ou des objets, tel un tableau abstrait. En perpétuelle création, le Kolectif Alambik suite à un repérage a imaginé cette projection de lumière monumentale, véritable art nocturne et dévoilé ainsi à la tombée de la nuit un lieu et son potentiel esthétique. Cette alchimie d’images a opéré immédiatement auprès du nombreux public présent. Visites déguidées mêlant humour et anecdotes historiques de Saint-Martin ! Cette soirée inédite était accom-

Un beau succès pour la « Distillerie d’Images » et les visites déguidées : 500 personnes accueillies pour cette première ! Nul doute que l’une des animations phare des Journées du Patrimoine sur l’Ile de Ré fût la soirée organisée par la Communauté de Communes samedi 17 septembre à partir de 20h30 à l’ancien Hôpital SaintHonoré de Saint-Martin. Dès la nuit tombée, des projections de lumière

pagnée de visites « déguidées » sorte de visites insolites autour de la Place de la République et des rues attenantes, menées tambour battant par le comédien Bertrand Bossard. Véritable « happening » sur le thème du patrimoine et au ton humoristique, l’artiste a déambulé avec son public en petites foulées et en rang quatre par quatre… à trois reprises, 20h30, 21h30 et 22h30. A chaque fois, pendant une heure, il raconte et commente le patrimoine de Saint-Martin avec des propos drôles et anecdotiques pas toujours « historiques ». Le public limité à 40 personnes par visite s’est largement multiplié pour assister à ces escales culturelles d’un autre genre. Avec la complicité d’un autre acteur « noyé » dans le public qui interrompait le comédien, le ton de la balade était donné, l’humour ! Le public fût largement sollicité devenant lui aussi complètement « artiste associé » face à un metteur en scène brillant. Le groupe s’exécute, rit, mime, chante, déambule, au gré des rues et des haltes proposées à un rythme assez effréné… Les passants croisés dans la rue, non participants, s’étonnaient de cet attroupement bruyant mais festif et devenaient, à leur tour, artistes participatifs de ce « happening ». Un moment qui fût très apprécié et salué par des applaudissements chaleureux ! Florence Sabourin

RÉ À LA HUNE VOUS PROPOSE LA DÉCOUVERTE DE QUELQUES LIEUX OUVERTS À LA VISITE UNIQUEMENT LES 17 ET 18 SEPTEMBRE DERNIER… SUIVEZ LE GUIDE LE TEMPLE PROTESTANT DE SAINT-MARTIN Construit en 1837, c’est le dernier temple existant sur l’Ile de Ré. C’est la 2 ème année seulement que ce Temple ouvre ses portes à l’occasion des Journées du Patrimoine. Dans une atmosphère assez épurée, la Bible étant dans la religion protestante l’élément essentiel, le plan de ce Temple est classique, de forme rectangulaire comme la plupart des lieux de culte construits à cette époque. A l’intérieur du Temple la disposition d’origine n’a pas changé avec une allée centrale, 2 rangées de bancs et la chaire face à l’entrée. Le jardin devant le Temple a été conservé. Selon les moyens financiers, des travaux d’améliorations ont lieu régulièrement, et plus récemment, ils ont concerné les changements de fenêtre et de vitrages abîmés par le temps. Ce lieu de culte abrite tous les dimanches un office assuré une

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fois par mois par le Pasteur de la Rochelle. Quand celui-ci ne peut se rendre disponible, c’est un paroissien qui assure ce rôle. 20 familles protestantes sont répertoriées sur l’Ile aujourd’hui et ce sont jusqu’à 80 familles qui fréquentent le temple en été. En saison estivale, ce sont des pasteurs de passage qui séjournent au presbytère de l’ancien temple de la Flotte qui officient.

LA CHAPELLE PORT NOTRE DAME DE SAINTE-MARIE-DE-RÉ Nichée au début de la rue Port Notre Dame, ce petit édifice tout en discrétion ouvre sa jolie porte d’entrée en bois dès les premiers rayons de soleil du printemps et à chaque période de vacances scolaires. La grille en fer restant fermée pour empêcher quiconque de pénétrer à l’intérieur sans surveillance. Exceptionnellement pendant les Journées du Patrimoine, on peut

la découvrir et entrer... De petite surface, on distingue une dizaine de chaises à peine, un autel, des ex-votos de bâteaux le tout en parfait état. Installée dans le patrimoine maritais avant le Réforme, elle fût démolie puis rebâtie au cours des siècles. Aujourd’hui la Chapelle ne sert plus depuis une dizaine d’années, faute de prêtre et de paroissiens « actifs » trop âgés. Dans les années 1940 à 1950, Un pélerinage avait lieu chaque année le 15 août. L’aumônier de la colonie de vacances située à Sainte-MarieDe-Ré organisait le jour de la fête de Marie le transport de la Pieta de l’Eglise de Saint-Marie-de-Ré jusqu’à la Chapelle avec les enfants de la colonie. Une fois l’établissement fermé, ce rituel a pris fin. Ce sont aujourd’hui les bénévoles de l’Association des Amis de l’Eglise de Sainte-Marie-De-Ré qui se relayent pour faire découvrir cet endroit plein de quiétude.

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LA CHAPELLE SAINT-SAUVEUR À SAINTE-MARIE-DE-RÉ A quelques mètres de la mer, protégée par les dunes, la Chapelle SaintSauveur est l’une des constructions religieuses les plus antiques de l’Ile. Selon la légende une grande dame espagnole sauvée d’un naufrage sur les rochers de Sainte-Marie aurait fait élever cette chapelle dédiée aux sauveurs des naufragés… Mais la réalité est un peu plus pragmatique. La première mention d’un prieuré Saint-Sauveur apparaît en 1236. En 1292, deux moines et un prieur y vivent. Comme sur le continent proche, le prieuré est établi en bordure de la mer sur la pointe d’un rocher (la mer pénètre alors profondément dans La Noue) et est visible de l’océan. En 1575, le prieuré est ravagé par les protestants et semble ensuite abandonné. Le 1er avril 1838 une nouvelle chapelle (l’édifice actuel) qui

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PATRIMOINE À LA HUNE aurait été édifiée sur les anciennes fondations est consacrée. Le bâtiment a été restauré en 1912. Sous l’ancien régime la chapelle fait l’objet d’un pèlerinage très important, à la date du 6 août. On y vient de toute l’Île, mais également du continent. Le cortège part de l’église paroissiale et se rend jusqu’à Saint-Sauveur.

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J O U R N É E S

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Abandonnée au XVIIIème siècle, la fête du 6 août est rétablie avec la restauration de la Chapelle. La bénédiction de la mer, non mentionnée avant cette date, apparaît alors. Très rapidement cette fête et les cérémonies qui l’accompagnent retrouvent une ampleur considérable au niveau de l’Île. Aujourd’hui, pour le

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village de La Noue, la fête du 6 août demeure un événement particulièrement important. En très bon état grâce à une belle rénovation rendue possible par la générosité de donateurs privés, cette Chapelle met l’accent sur de belles pièces religieuses comme une grande vierge qui date de l’origine, un autel d’origine flamande et un

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tabernacle restaurés, une figure du Christ en bronze, un chemin de croix en porcelaine, une belle maquette d’un 3 trois-mâts rappelant l’omniprésence de l’océan, un vitrail magnifique représentant le « sauveur du monde »… Une visite riche en patrimoine religieux. Florence Sabourin

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Les vieux métiers à l’honneur

Le pressoir.

LE CHAI DU VIGNERON Le chai de Papi, se trouve juste derrière l’église, il y faisait son vin jusqu’en 1970. Sa petite fille a soigneusement conservé son outil de travail et tout est resté en l’état. Elle en ouvrait la porte pour les journées du patrimoine, le vin n’est-il pas un patrimoine en France ? De l’entretien et du lavage des barriques jusqu’au bondage des fûts, elle n’a rien oublié des gestes que son aïeul exécutait sous ses yeux d’enfant. En octobre, on vendangeait les grappes mures dans des baquets, bientôt transvasées dans des basses puis, foulées à l’aide d’un pilon en tamaris, elles donnaient le moût. La fermentation

L E S

J O U R N É E S

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du moût se fait dans la grande cuve, on disait « la vendange est à bouillir » Trois quatre jours après, le pressurage commençait. Sous les yeux curieux de nombreux visiteurs, elle nous explique le pressoir : treil, treillée, garniture, gorons, gorets, aiguillettes, tains, timbre et cuve sont restés intacts dans l’obscurité du petit chai et l’on s’imaginerait presque, en ce mois de septembre le remettre bientôt en marche, après un bon coup de chiffon ! Les outils : pilon, bêche, croc, basses, baquets, tonneaux et boyard attendent, eux aussi une hypothétique vendange. Un peu de nostalgie et beaucoup d’enseignement lors de cette visite magistralement menée par la petite fille de Papi, nous l’en remercions sincèrement.

qu’après la journée de travail de son père, la braise de la forge était parfaite pour y griller les saucisses ! L’ é n o r m e e n c l u m e provient de l’arsenal de Rochefort, explique-t-il, elle est venue par bateau et pèse environ 600 kilos. Belle pièce en vérité qui fait rebondir le marteau avec un son pur et profond. Il paraît que Jojo Goumard en était fier, on le comprend ! Sur l’établi, les pentures de volets, les outils de pêche façonnés ici-même s’exposent comme d’incontestables témoignages La forge de Jojo Goumard et son enclume. du savoir-faire du poids, de l’autre à une poignée maître forgeron serrurier. Au mur, figurent le soufflet qui activait les photos épinglées au-dessus du le feu. Un feu qui doit atteindre tableau à outils rappellent aux 800 à 900 °C pour le travail du visiteurs et voisins l’ambiance et fer, précise un proche, il était alil’activité du village d’autrefois. menté par des boulets de charbon Véronique Hugerot spécial forge. Sa fille se souvient

LA FORGE DE JOJO GOUMARD Un peu plus loin, la forge de la place de la Chapelle, en activité jusqu’en 1978, a rouvert sa porte elle aussi. Deux cylindres en fer rouillés reliés, d’une part à un

P A T R I M O I N E

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M U S É E

E R N E S T

C O G N A C

Raymond Enard, peintre et graveur, Louis Suire peintre et musicien, deux destins en parallèle Le choix judicieux de Catherine Maunoury, adjointe au patrimoine au musée Ernest Cognac, de présenter ces deux peintres dans la même salle se comprend aisément par la similitude de leurs vies et de leurs carrières.

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ous deux nés dans les années 1900, l’un à La Rochelle l’autre dans le Poitou, ils découvrent très jeunes l’île de Ré et en restent sous le charme. Leurs études de dessin les guident tous deux à l’école des Beaux-Arts de Paris. De même, ils exposent tous deux à l’exposition universelle de 1937 : R. Enard présente une gravure pour laquelle il obtint un 1er prix de gravure et Louis Suire présente une commande de dessins sur les métiers typiques régionaux pour un service de table. Les deux artistes enseignent ensuite le dessin, l’un à Paris, l’autre à La Rochelle. Ils sont mobilisés en 1939 puis faits prisonniers, tous deux continueront de peindre en captivité : les gravures représentant le Stalag de R. Enard sont édifiantes et

jouxtent un autoportrait de L. Suire peignant dans sa cellule.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

Après-guerre ils reviendront tous deux à l’île de Ré et leur amitié se scellera au cours de leurs excursions de peinture en extérieur. Les marais salants, les plages, le port de La Rochelle, le marais poitevin, les ruelles de l’île de Ré leurs fournissaient un éventail inépuisable de paysages dont la lumière si particulière était la motivation même de leur peinture. Et c’est un bonheur de pouvoir apprécier deux tableaux accrochés côte à côte, représentant le même port de La Rochelle ou le même marais, probablement peints ensemble, le même jour et pourtant si différents. Paul Guth disait de Louis Suire qu’il était le peintre du silence, ses maisons blanches, ses plages et ses portraits sont emprunts d’une sérénité

inaliénable, de calme, de silence. Raymond Enard lui s’exprimait tout en matière et en mouvement ; il a par ailleurs expérimenté de multiples techniques telles les chiffonneries, tableaux fait à base de tissus divers, dont un portrait est exposé ici. Les paysages bien connus des deux artistes, ruelles, marais salants, plages bordées de pins, véhiculèrent une image intrinsèquement liée à l’île de Ré, idyllique et paisible, dès le début du XXème siècle. Véronique Hugerot

Exposition Louis Suire et Raymond Enard jusque fin mai 2017 au musée Ernest Cognac à Saint-Martin de Ré

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ZAP’ARTS C U L T U R E

Humour, réflexion, impertinence, rêverie : tous les sens sont convoqués à La Coursive Le programme de la saison 2016-201 7 est savoureux et verra se croiser comme à l’accoutumée tant de grands noms de la scène que de découvertes réjouissantes.

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ans ce bouillon de culture, des artistes habitués des lieux qui pour certains ont conçu leur spectacle en résidence (François Morel reviendra en avril avec « La Vie, titre provisoire » son dernier tour de chant créé sur place en début d’année) et de jeunes talents comme le charismatique Raphaël Pichon qui porte Les quarante-neuf musiciens et chanteurs de l’ensemble Pygmalion au plus haut du chant baroque. Théâtre, musique, danse, arts de la piste et cinéma, les plus beaux voyages se font à La Coursive cet hiver ! Ré à la Hune vous propose une petite sélection parmi les 55 spectacles de la saison. Au théâtre ce soir

« Le garçon à la valise » Cette année le théâtre jeune public s’affirme encore davantage dans la programmation, comme une volonté de ré-enchanter le monde. Le jeune Nafi est orphelin. Avec son amie Krysia, il va devoir braver tous les dangers pour fuir la guerre et tenter de rejoindre son frère à Londres. Comment seront-ils accueillis une fois arrivés dans nos contrées ? En écho à une actualité brûlante, ce très beau texte du britannique Mike Kenny est une fable à la puissance salvatrice. Fruit de sa rencontre avec la metteur en scène rochelaise Odile Grosset-Grange, cette nouvelle création est née elle aussi en résidence.

Park à l’occasion de l’escale de l’Hermione aux Etats-Unis l’année dernière. Contraste hallucinant entre 18 ème et modernité de New-York, collision magique entre hip-hop et musique classique… Finalement Mozart et danse contemporaine se répondent à merveille dans cet audacieux dialogue ! Soirées du mercredi 2 au samedi 5 novembre.

« Donne-moi quelque chose qui ne meurt pas » Singularité, intelligence et force avec Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours, le binôme fondateur de Sine Qua Non Art. A la recherche de la part d’éternité enfouie dans chaque être vivant, ce quintet chorégraphique accompagné d’un duo musical live, casse par les mouvements des corps qui se cherchent, fuient, s’ébrouent et s’apprivoisent, l’espace contraint de l’âge et du temps qui passe. Mercredi 1er et jeudi 2 février.

À la fois conte philosophique, voyage initiatique ou folie, la pièce de Carlo Gozzi le Vénitien n’a pas pris une ride en deux cent cinquante ans ! À fortiori lorsqu’elle est servie par l’imagination de Laurent Pelly (le directeur du théâtre national de Toulouse) qui joue de toutes les ruses d’enchanteur pour nous envoûter, nous faire rire et nous émerveiller. Tout est possible dans cette histoire aux faux airs de tragédie : être enterrée vivante dans un trou sous l’évier des cuisines du palais par une horrible reine-mère, et revenir à la vie grâce à un mystérieux oiseau vert. Mercredi 11 et vendredi 13 janvier 2017 à 20h30, jeudi 12 à 19h30. Si on dansait

« Un break à Mozart 1.1 » Le directeur du centre chorégraphique de La Rochelle Kader Attou a présenté ce spectacle à Central

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la baguette pour La Coursive et revient sur la scène rochelaise avec ses quatre-vingt-sept musiciens pour deux dates exceptionnelles. Un détour en symphonie de Beethoven à Prokofiev servi par des solistes prestigieux. Mardi 24 et mercredi 25 janvier à 20h30. En piste !

« Paysages intérieurs »

Mercredi 9 et jeudi 10 novembre à 19h30.

« L’oiseau vert »

Jackie Marchand regarde vers l’avenir.

Jeanne Cherhal sera à La Rochelle le 20 octobre.

En avant la musique !

Jeanne Cherhal en solo On la croirait fragile mais le brin de femme est engagé, farouche et ne craint pas de prendre des risques… Seule en scène, elle s’offre le temps pour une courte tournée de réinterpréter au piano des morceaux choisis sur ses cinq albums. Une atmosphère dépouillée et intimiste pour laisser le texte, la voix et son instrument fétiche opérer le charme de ce qui s’annonce comme le moment intense de la rentrée. Jeudi 20 octobre à 20h30.

Bien audacieux, celui qui voudrait l’étiqueter. On le dit marionnettiste, mais c’est un véritable magicien dont on s’arrache le talent partout dans le monde. Les spectacles de Philippe Genty sont inclassables, des poèmes visuels, des odyssées oniriques ? Danse, musique, mots, matières, lumières se confondent pour un voyage aux pays des songes. Sa dernière création « Paysages intérieurs » repousse plus loin encore les frontières de la perception. Les 22 et 23 novembre à 20h30 et jeudi 24 à 19h30.

Le « Slava’s Snowshow » Pour se réchauffer juste avant Noël… Avec la légendaire tornade russe, toute la salle se transforme en vaste terrain de jeux : pluie de bulles de savon, tempête de neige et gigantesque toile d’araignée. Slava et ses clowns nous invitent à arrêter le temps pour une bouffée d’oxygène et de rire en famille. 7 représentations du 20 au 23 décembre.

Orchestre National de Lille Bien que Rétais de cœur, il aura fallu près de trois ans pour caler les dates avec l’emblématique fondateur de l’Orchestre National de Lille, qui vient de quitter ses fonctions après quarante années d’excellence. Jean-Claude Casadesus reprend

La culture pour « échapper à la pensée étriquée » Ça grouille dans la grande salle d’accueil de La Coursive, entre le staff du festival de la fiction TV qui s’active et les guichets d’abonnements où les habitués se pressent depuis l’ouverture en septembre.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

Alors qu’il vient à ma rencontre pour notre rendez-vous, les uns le saluent de loin, d’autres osent la poignée de main, une fidèle qu’il reconnaît immédiatement, s’avance pour lui confier combien il va manquer à l’institution rochelaise. Les appels à candidat sont à peine ouverts qu’on se lance déjà à son chevet ! Que nenni ! S’il sait passer le relai, Jackie Marchand ne quittera pas la place de la culture en voleur, lui qui l’a érigée en remède contre « la pensée étriquée, la tentation populiste et la détestation de l’autre ». En vingt-sept ans, il a fait de l’ancien couvent des Carmes, un lieu artistique qui (avec les nombreux festivals qu’il abrite et le concours de La Sirène et La Maline sur l’île) fait rayonner la ville comme un pôle culturel attractif. Bien qu’il reste très flou sur l’identité d’une ou d’un successeur pressenti, il assure de sa disponibilité bienveillante pour que La Coursive continue d’être associée à l’exigence et l’ouverture d’esprit. Pour l’heure, Jackie Marchand fourmille de projets. Sa collaboration avec son ami Marc Minkowski (festival Ré Majeure) pourrait prendre de l’envergure, tandis que le chef d’orchestre vient d’ouvrir avec « Les voyages de Don Quichotte » sa première saison à la tête de l’Opéra National de Bordeaux. Le rapprochement entre théâtres privés et publics est aussi un engagement fort qu’il souhaite soutenir, peutêtre au travers de la création d’un collectif d’artistes-metteurs en scène ? Et poursuivant sur sa lancée « j’aimerais voir le théâtre revenir à la télévision » j’y travaille ! Marie-Victoire Vergnaud

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ZAP’ARTS A N N I V E R S A I R E

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S A I N T E - M A R I E

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Une journée très réussie pour les dix ans de la médiathèque Pour fêter en beauté son anniversaire, la médiathèque de Sainte-Marie de Ré proposait le 24 septembre une journée d’animations pour tous les publics. Près de deux cents personnes sont ainsi venues, souvent en famille, fêter le livre.

S

i le formidable spectacle « Index » par la compagnie Pyramid a enchanté petits et grands venus en nombre, le matin et l’après-midi (lire ci-dessous), les chants rétais avec Joël Guillaudeau, les contes avec Christine Merville et Marie-Ange Frey et le concert FolkRock avec le groupe Sand Castle ont aussi agréablement rythmé cette journée anniversaire. A l’heure des discours officiels,

D A N S E

H I P - H O P

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Gisèle Vergnon, maire de SainteMarie, Julie Baudran, directrice de la Médiathèque et Mme Rayneau, adjointe au Maire, ont souligné le rôle essentiel de la médiathèque dans l’animation de la vie permanente de Sainte-Marie de Ré. Elle compte 1750 abonnés, dont 1400 Maritais et 35 collectivités et son espace multimédia constitue un réel atout. Plus de 700 personnes l’ont utilisé en accès libre l’an

passé, près de 900 cours individuels ont été suivis par 130 personnes. L’accueil des scolaires, des centres de loisirs, des résidents des maisons de retraite, la participation aux TAP, la bibliothèque de plage, Julie Baudran et Gisèle Vergnon.

les animations telles les séances contées et spectacles familiaux, ou encore la participation active aux Rendez-Vous du Livre en ce mois d’octobre témoignent du dynamisme de la médiathèque et de son équipe. Nathalie Vauchez

M I M E

Un excellent spectacle ! Corps et décor : « Index », la dernière création de la Compagnie Pyramid a conquis le public.

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ombreux sont ceux qui ont fait un crochet par Sainte-Marie samedi 24 septembre pour célébrer cette journée anniversaire pleine de surprises. La meilleure d’entre-elles fut certainement le spectacle de la compagnie Pyramid, un collectif de danseurs rochefortais réjouissant au « Index » convoque sur la même scène hip hop et livres. point que certains ont pièce « Index », est une sorte de assisté aux deux représentations du poème corporel qui convoque sur matin et de l’après-midi. Depuis la même scène livres et hip-hop. plus de dix ans, la Compagnie La pièce s’ouvre sur un personnage Pyramid est vectrice d’un dynaqui lit dans un salon où trône une misme nouveau, d’une énergie grande bibliothèque, lové dans son créative en matière de culture fauteuil club et dans le plaisir et urbaine. Leur dernière et onzième

l’émerveillement du lecteur. Petit à petit le livre l’attire dans une danse d’osmose qui va entraîner quatre autres personnages subrepticement sortis les uns après les autres des éléments du décor. Un spectacle burlesque, mêlant danse hip hop, mime et détournement d’objets, un spectacle à la manière d’un film de Chaplin, durant lequel pas un mot n’est prononcé mais tout est dit ! Surpris pas les différentes entrées en scène, on rit tout de suite et c’est un vrai bonheur d’entendre les plus petits carrément pris de fous-rires. C’est que les cinq protagonistes de l’histoire comptent bien tous posséder ce moment d’évasion que procure la lecture et jouir du fauteuil tout seul… En une petite heure qui passe à toute vitesse, ils vont se rencontrer, se confronter et s’interroger avec

malice sur l’importance du livre dans leur quotidien ; s’en donner à cœur joie pour manier l’équilibre entre profondeur et prouesses physiques. Chacun à son style de danse, chacun est élégant à sa manière, le tout donne une mise en scène d’une qualité remarquable, très bien rythmée. Tous les ressorts humains pour gagner « sa » place sont évoqués. Avec humour et subtilité on passe du mépris à la domination, de la colère au calme, de la honte à la fierté : un sujet qui nous touche tous. Marie-Victoire Vergnaud

« Index » sera joué du 21 au 23 novembre à La Coursive à La Rochelle et le 25 novembre à La Maline à La Couarde.

« Dreyfus et le cul-de-jatte Bernard » aux Archives Depuis le 1 7 mai 2016, les Archives de la Charente-Maritime proposent une excellente exposition très documentée.

R

de la Rochelle à Saintegards sur Martin de Ré, entre l’Affaire deux bagnards hors Dreyfus », du commun, que tout relate les 36 sépare mais que leur jours passés au différence rapprodépôt de Saintchera. Militaire docile Martin de Ré et rigoureux, Dreyfus a par le Capitaine perdu tous ses repères Dreyfus. depuis sa dégradation Cette exposition humiliante mais tient se termine le 28 octobre et pour Dans la peau du Capitaine Dreyfus à garder sa dignité. avec Jean-Jacques Vergnaud. Confronté à Bernard clore en beauté qui a passé vingt ans dans l’enfer cette page de l’histoire rétaise, de la rue, il reçoit une leçon de vie les Archives départementales propleine de lucidité, de générosité et posent une lecture-spectacle de d’humour. la pièce écrite par Jean-Jacques La lecture-spectacle offerte par Vergnaud « Dreyfus et le cul-deles acteurs de la Compagnie jatte Bernard », créée en 2002 à La Ilot Théâtre, Serge Irlinger, Joël Maline et qui a porté pour la preFréminet et l’auteur Jean-Jacques mière fois avec succès, les couleurs Vergnaud aura lieu le mardi 18 de la Charente-Maritime au Festival octobre 2016 à 18 heures aux d’Avignon la même année. Archives Départementales*. C’est l’histoire d’une rencontre, sur le bateau qui les transporte Pénélope Rose RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

* 35, rue François de Vaux de Foletier à La Rochelle. Entrée libre selon les places disponibles, il est recommandé de réserver au 05 46 45 17 77 ou archives@charente-maritime.fr

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SPORTS À LA HUNE C O U R S E S

P É D E S T R E S

Plus de soixante bénévoles aux côtés de Sport Event 17 Jeudi 1 5 septembre, Sébastien Lamit, président de Sport Event 1 7 a réuni autour d’un apéritif les responsables des associations partenaires des deux courses pédestres qu’il organise.

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érant du magasin Ré Sport de Saint-Martin, Sébastien Lamit a repris depuis deux ans l’organisation de la course pédestre « Les 15 km de Saint-Martin » et a créé cette année « La Réthaise » réservée à la gent féminine. « On ne cherche pas à attirer des champions du monde, ce sont des courses qui se déroulent dans une ambiance familiale et bon enfant » a -t-il expliqué. Rançon du succès de ces courses pédestres qui ont drainé respectivement 498 participants le 16 juillet et 250 femmes le 17 avril, les lourdeurs administratives et les contraintes

sécuritaires sont montées d’un cran. Ainsi la soixantaine de bénévoles qui a œuvré pour leur réussite devra encore être renforcée en 2016, pour répondre au cahier des charges de la Préfecture (objectif pour 2017 : 70 bénévoles). Le Lions Club de l’île de Ré, le Sporting Club Rétais, le Ré Badminton Club, les Archers de Ré, les Comités des Œuvres Sociales de Saint-Martin et de La Flotte et les pompiers de Saint-Martin se sont vus distribuer chacun une part du bénéfice, geste indispensable pour maintenir la motivation. Le

président de Sport Event a aussi tenu à remercier les municipalités de SaintMartin et de La Flotte, ainsi que les partenaires privés. En 2017, la Réthaise pourrait avoir lieu le 9 avril et les 15 km se positionnera le 15 juillet, avec toutefois la perspective de déplacer celle-ci un dimanche matin à partir de l’édition de 2018, afin que les concurrents ne se voient pas bloquer dans les bouchons des arrivées du samedi. Nathalie Vauchez

De gauche à droite : Luc Jorin (SCR), Delphine Héraudeau (Badminton), Eric Aouach (SCR), Isabelle et François Clot (Badminton), Jean-Luc Ruault (Archers), Sébastien Lamit, Jacques Lépron (Lions Club) et Michael Lardeux (Badminton).

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hristophe Caillavet s’intéresse à chaque personne dans sa globalité et l’accompagne dans l’optimisation de ses capacités physiques et mentales. La notion d’accompagnement est au cœur du terme de « coaching ». Si l’on se cantonne au domaine sportif, la véritable différence entre l’entraîneur sportif et le coach sportif est que ce dernier a cette véritable fonction d’accompagnement. Accompagner, c’est guider, suivre ou encore soutenir le sportif, que ce soit sur le plan physique ou psychologique. Le coach sportif concerne donc un champ d’intervention très large. Son rôle n’est pas seulement d’entraîner un ou plusieurs individus avec l’objectif d’améliorer leurs performances physiques. Pour réaliser un bon coaching sportif, le coach doit s’intéresser à chaque personne dans sa globalité. Arriver à déterminer les points forts et les points faibles de chacun va lui permettre d’élaborer un véritable programme sur-mesure. Le coach va ainsi permettre au sportif, grâce à un coaching personnalisé, d’améliorer et d’optimiser ses capacités physiques et mentales, à travers la gestion de ses émotions et à l’entretien de sa motivation. Dès lors le coaching individuel apporte une véritable réponse sur-mesure aux

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

objectifs propres à chacun, tout en tenant compte des contraintes personnelles : perte de poids, renforcement musculaire, prise de masse, etc. seront adaptés selon votre morphotype, vos envies, vos pathologies et bien sur vos disponibilités. Séance(s) et programme(s) seront alors étudiés pour atteindre vos objectifs dans les meilleurs délais, assurer un suivi régulier des progrès réalisés et fournir au client les outils lui permettant de gagner en autonomie : conseils techniques et diététiques, remédiations, bilan morphologique seront au rendez-vous, garantissant le succès ! Les avantages du coaching individuel ne s’arrêtent pas là ; libre à vous en effet de varier les lieux de pratique : à votre domicile, sur votre lieu de travail, ou même en extérieur ! C’est ainsi que Relook’Form proposera bientôt des séances en extérieur sur la mode du « Boot Camp », où les clients pourront améliorer leur condition physique tout en profitant du soleil rétais.

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ILS BOUGENT ! E V É N E M E N T

« Les Dés Jantés » organisent les 24 heures de l’île de Ré !

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L’île de Ré sera ludique du 3 au 4 décembre prochain à l’occasion des 2 4 heures de l’Ile de Ré ! Une première édition qui aura lieu à la Salle des Fêtes, place d’Antioche à Sainte-Marie. Les 24 Heures de l’Île de Ré Compétition Automobile (fictive) Internationale Sous la forme d’un jeu de société inspiré de Formula Dé (Asmodée éditeurs)

2016

24 à 36 participants autour d’un

circuit miniaturisé pendant 24 heures !

Les règles du jeu sont celles de Formula Dé, adaptées pour l’associati on organisatrice ; accueil dès 9h ; repas pris sur place ; les pilotes fictifs des équipages se relaient pendant les 24h ; animation autour du plateau de jeu de 4 m de long, conçu spécialement pour l’épreuve, et qui représente l’Île de Ré

salle Antioche à Sainte Marie de Ré

03 04 décembre 2016 au

Renseignements et inscriptions auprès de l’association

Les Dés Jantés : lesdesjantes@gmail.com

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u samedi 15h au dimanche 15h, à l’image des 24 heures du Mans, des pilotes vont se relayer sur un circuit automobile ! A la différence près que ce défi automobile se déroule sur un plateau de jeu de 5 m x 2,50 m, que le circuit n’est autre que la reproduction de l’Ile de Ré, les voitures, des petites « majorettes » au 1/64ème et les pilotes, douze écuries de deux à trois personnes, de doux dingues passionnés de Formule 1 ! D’où vient cette idée folle ? A l’origine, un passionné de jeu de société qui a toujours adoré jouer, Philippe Nonis, kinésithérapeute de son métier. Il a transmis le virus à sa bande de copains « qui ne se prennent pas au sérieux » et se réunissent une fois tous les quinze jours le mercredi soir pour se transformer en pilote et jouer pourtant très sérieusement (trente pages de règle de jeu) à la course automobile. Un plateau de jeu réplique des principaux circuits européens comme Estoril, Monaco, Hockenheim… mais aussi internationaux, un dé à vingt faces, un tableau de bord, une écurie de deux voitures par joueur et c’est parti pour quatre heures de parties endiablées pour disputer leur Grand Prix ! Ils ont même créé à l’issue de dix parties, un Championnat avec une Remise de Prix fin août en costume cravate pour les hommes et robes de soirée pour ces dames ! Leur nom de pilote comme « vert luisant » ou « vermifuge » en fonction de la couleur de leurs écuries ou le journal interne qu’ils

rédigent après chaque Grand Prix intitulé « la Loupiote » avec des articles signés JeanPierre « Belnoise », en mémoire au pilote Jean-Pierre Beltoise… témoignent de leur sens de l’humour. Leur association « les Dés Jantés » créée spécialement pour l’organisation des « 24 heures de l’Ile de Ré » fait d’ailleurs figurer dans l’Article 1 des Statuts, un principe premier qui est celui « d’avoir le sens de l’humour, de ne pas se prendre au sérieux, bref de rigoler mais faut pas pousser ! »

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Un objectif de lien social et des animations L’objectif de ce défi vous l’aurez compris est de créer du lien social en rassemblant autour d’un événement inédit des hommes et des femmes, les participants inscrits à ce jour ont de 23 à 68 ans pour le plus âgé, animés par l’envie de découvrir un nouveau jeu, ou juste passionnés d’automobile ou simplement de passer un moment 100% ludique ! A côté de ces « 24 heures de l’Ile de Ré » des animations seront proposées : un « Espace Pilotage », plateau de jeu installé à côté de celui servant au défi permettra aux visiteurs de s’entraîner, initiés par des bénévoles. Le magasin « la Ronde des Jeux » situé à Ars proposera de faire découvrir des jeux de société, le tout en présence d’un groupe de musiciens. Accueil prévu dès 9h. De 10h à 12h, essais. Puis 15h top départ ! « Les Dés Jantés » recherchent donc encore quelques pilotes, une formation en trois à quatre séances est prévue, d’heureux donateurs qui pourront avoir une écurie à leur couleur (tenue des pilotes et logotisation des voitures) et diverses animations pour rendre festif ces deux jours. Alors prêt pour découvrir un jeu de société grandeur nature sur le thème de la course automobile ? Florence Sabourin

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ILS BOUGENT ! V I E

É C O N O M I Q U E

Coffee N Co, Couleur Café en Ré ! Pour tous ceux qui fréquentent le marché de la Flotte, Coffee N Co, c’est le foodtruck qui était là bien avant la tendance. Et pour tous ceux qui l’ignorent encore, c’est une entreprise de torréfaction artisanale née sur l’Ile de Ré en 2008. Rencontre au pays des arômes et du goût. De La Flotte à Rivedoux Eté comme hiver, qu’il pleuve ou vente, il est installé à l’entrée du marché de La Flotte, côté parking. Tôt le matin, Eric Vuillemin et son fils Andréas réveillent d’un p’tit noir les commerçants du marché. Puis ce sera le défilé jusque tard dans la matinée : avant ou après les courses, pour la première fois ou en fidèles habitués, ils sont nombreux à passer par la case Coffee N Co. Il faut dire qu’il est bon, très bon même celui d’Eric. Son secret : il est torréfié ici, sur l’Ile de Ré. Direction Rivedoux. Dans le local, la machine à torréfier tient la place d’honneur. Seules décorations murales, de gros sacs en toile de jute vides accrochés deci-delà. Et des bidons, genre gros pots de peintures. En fait, c’est là qu’Eric enferme le café une fois la torréfaction achevée. A l’étage, accessible par un escalier bien raide, le stock, de gros sacs remplis de grains de café à l’état brut, c’est-à-dire verts. Eric travaille environ 11 cafés

L O C A T I O N S

d’origines diverses, et vend aussi du thé. Ces deux là vont si bien ensemble… La vie, une île et l’amour du café Il a fallu tous ces ingrédients pour que naisse Coffee N Co. Car si la passion du café lui est venue Éric Vuillemin. jeune (vers 16 ans), la vie a conduit Eric sur d’autres chemins. Installé près de Valence dans la Drôme, il travaille longtemps dans le commerce industriel. Jusqu’à ce que la vie frappe : veuf et seul avec ses deux fils, il décide de quitter une région où il n’a plus d’attaches. La vie encore, et une belle rencontre, l’amèneront sur l’Ile de Ré. Côté commerce industriel, ce n’est pas gagné. Et puis quitte à changer, autant changer tout ! Eric retourne à ses premières amours et se lance : il sera torréfacteur. Le démarrage nécessite un investissement (60 000 € environ) et les deux premières années sont difficiles. Pour le chiffre autant que pour se faire connaître,

Eric fait les marchés : La Flotte déjà mais aussi Loix et même Port Neuf à La Rochelle. Aujourd’hui, même si la rentabilité dépend du cours du café, sa petite entreprise progresse : + 50% de CA en 9 ans et plus de deux tonnes de café écoulé sur l’année 2016. Conscient du potentiel, Eric s’offre un site internet en 2015 : « je sais que cela prend du temps » précise-t-il « et puis un site il faut s’en occuper ! ». N’empêche coffenco.fr permet à une partie de sa clientèle (qui n’habite pas l’île) de se fournir en café. En tous cas, Eric ne regrette rien. Et

quand on y regarde de plus près, il n’est pas le seul à avoir trouvé sur l’île l’opportunité de changer de vie et de réaliser un rêve. De là à dire que Ré la Blanche est une sorte de bonne fée, accueillant ceux qui la choisissent les bras ouverts, il n’y a qu’un pas. Et d’autres jolies histoires à raconter ! Pauline Rouard Leriche

Coffee’N Co

Torréfaction artisanale Marché de La Flotte et sur

https://www.coffeenco.fr/

Au marché.

I M M O B I L I È R E S

Confiez votre maison à Artémis, un vrai professionnel de la gestion locative ! Créée en 2010 par Alexandre Druet, professionnel expérimenté de l’immobilier, Artémis Location Gestion a su très rapidement fidéliser propriétaires et locataires, en alliant convivialité et rigueur.

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internationale, empreint des deux cultures francophone et anglophone, il réserve à chacun un accueil personnalisé, souriant et fait preuve d’une grande réactivité au quotidien. Son équipe assure l’accueil et la sortie des locataires, ainsi que la logistique et le bricolage au quotidien, et travaille en partenariat avec des prestataires rétais reconnus, pour la mise en propreté, l’entretien de la maison, du jardin et de la piscine : « Des personnes expertes, humaines et charmantes qui font de ce rendez-vous annuel un moment attendu. Un service dédié et attentionné tout

au long du séjour et des interventions immédiates si besoin. Tout se passe en douceur et avec beaucoup de délicatesse, exactement ce dont nous avons besoin durant notre break », témoigne l’un de ses fidèles locataires. Cette approche « conciergerie » contribue également à fidéliser durablement sa clientèle de propriétaires étrangers et français qui lui confient leur maison en toute confiance, d’année en année. La situation centrale d’Artémis à La Croix Michaud à La Flotte lui permet de rayonner sur toute l’île de Ré, depuis Rivedoux-Plage jusqu’aux Portes-en-Ré. L’agence est facilement accessible, avec un stationnement assuré ! Que vous soyez résident permanent ou secondaire, que vous souhaitiez louer votre maison en permanence ou seulement à certaines périodes de l’année, confiez-la les yeux fermés à Artémis Location !

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 12 OCTOBRE 2016 | N° 144

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ILS BOUGENT ! M A R A I S

S A L A N T S

D’une île à l’autre

Venus à la découverte de la filière salicole rétaise, la visite fut riche d’enseignements pour les sauniers de l’île d’Oléron.

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Pierrick François présente les techniques de remise en production d’un marais salant.

J

eudi 6 octobre, dès 9 heures, les responsables de l’AEMA (association syndicale autorisée des étangs et marais de l’île de Ré) ont reçu, à Ars, une délégation de sauniers oléronais conduite par Pascal Massicot, président de la Communauté de Communes de l’île d’Oléron. L’AEMA, association syndicale de propriétaires a été fondée en 1973. C’est la seule structure professionnelle spécialisée dans la restauration ou la réhabilitation des marais salants. Elle a pour vocation d’entretenir l’ensemble des marais de l’île de Ré, en préservant l’environnement et en développant des activités dont fait partie la saliculture. Dès le début de la matinée, son président Jean-Bernard Ansoud et Pierrick François, directeur, sont intervenus pour présenter le déroulement de la journée dont l’un des temps forts a été la visite d’un marais en cours de rénovation à proximité du port de Loix. Les responsables ont tenu un point presse sur les lieux (au marais des « Martineau ») en présence,

notamment de Patrice Raffarin, premier vice-président de la CDC de l’île de Ré qui représentait Lionel Quillet. Le marais en question n’a pas produit de sel depuis un siècle. Il a été racheté par le conservatoire du littoral. L’exploitant, Jean-Michel David vient de signer un bail locatif. L’AEMA, après 9 mois de procédures réglementaires, a entrepris les travaux de réfection. C’est un marais de 68 carreaux, c’est-à-dire 68 aires saunantes et l’exploitant compte bien passer la barre des 50 tonnes pour la prochaine récolte de sel. Pascal Massicot nous a confié : « on vient ici pour apprendre, nous avons la volonté d’aller plus loin »… Il existe, aujourd’hui sept sauniers sur Oléron alors qu’il y a la possibilité d’en installer au moins une quarantaine (notons qu’il y a, sur Ré, 95 sauniers en activité). Une journée bien remplie, les participants se sont félicités de la richesse de leur visite en affichant une ferme intention de poursuivre leur collaboration avec l’AEMA. Jacques Buisson

T R A N S P O R T S

Une aide très incitative pour les lycéens, mais méconnue par les apprentis

P

atrice Raffarin a fait un point lors du dernier conseil communautaire sur la participation de la CdC aux abonnements pour les lycéens et les apprentis. Celle-ci a pour objectif d’inciter les lycéens et apprentis rétais à utiliser les transports en commun. Sur le Pass J (lycéens) d’un montant de 50 €, l’aide de la CdC est de 30 €. Celle-ci est manifestement très incitative, puisque l’année de sa mise en place en 2015/2016, ce sont 239 lycéens qui ont acheté un Pass J, contre 113 en 2014/2015. Soit 62 % des lycéens rétais possédant un Pass

scolaire et une progression de + 111 %. Pour 2016/2017, ce sont 304 lycéens (69 %) qui ont fait la demande d’un Pass J, soit + 27 %. Une aide de 30 € est également proposée par la CdC aux apprentis rétais qui peuvent solliciter en fonction De leur situation soit un Pass annuel Ré, soit un Pass’ Eco. En 2015 il existait 38 Pass mais aucune demande de participation financière et en 2016, 29 Pass toujours sans demande d’aide. Les lycéens et les apprentis intéressés peuvent trouver toutes les informations sur le Site de la CdC :

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AGENDA OCTOBRE Dates

Horaires

VEN.30 / 09 SA. 1 /10 – VEN. 21/10 SA. 1ER/10 - VEN. 21/10 SA. 1ER/10 MAR. 4/10 MAR. 4/10 MER. 5/10 MER. 5/10 JEU. 6/10 VEN. 7/10 SA. 8/10 MER. 12/10 JEU. 13/10 - VEN. 14/10 JEU. 13/10 VEN. 14/10 SA. 15/10 LUN. 17/10 - MAR. 18/10 MAR. 18/10 JEU. 20/10 JEU. 20/10 - VEN. 21/10 VEN. 21/10 SA. 22/10

20h30

ER

11h

19h 15h 15h 18h30 18h30

19h 11h

Activités

Publics

Communes

HISTOIRE D’EN RIRE PAR LES AMUSES GUEULES

ADULTES

LES PORTES-EN-RÉ

EXPOSITION «TRAITS D’HUMOUR»

TOUT PUBLIC

LA COUARDE-SUR-MER

EXPOSITION «DU GOUDRON ET DES PLUMES»

TOUT PUBLIC

LES PORTES-EN-RÉ

SYCOMORE JONES AVEC RAPHAËL LE MAUVE

ADULTES

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

ALBUMS SONORES DE NOÉ

JEUNE PUBLIC - SCOLAIRES

ARS-EN-RÉ

RENCONTRE AVEC NAÏMA ZIMMERMANN

JEUNE PUBLIC - SCOLAIRES

ILE DE RÉ

SÉANCE D’ÉCLATS DE RIRE

TOUT PUBLIC

SAINTE-MARIE-DE-RÉ

LECTURE À VOIX HAUTE

ADULTES - 3E ÂGE

ARS-EN-RÉ

PROJECTION «LE VIEIL ÂGE ET LE RIRE»

ADULTES - 3E ÂGE

LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ LA COUARDE-SUR-MER

LECTURE À VOIX HAUTE

ADULTES

HISTOIRE D’EN RIRE PAR LES AMUSE-GUEULES

ADULTES - 3E ÂGE

RIVEDOUX-PLAGE

SÉANCE D’ÉCLATS DE RIRE

TOUT PUBLIC

LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

RENCONTRE AVEC CLOTHILDE DELACROIX

JEUNE PUBLIC - SCOLAIRES

ILE DE RÉ

ALBUMS SONORES DE NOÉ

JEUNE PUBLIC - SCOLAIRES

LA FLOTTE-EN-RÉ

9ÈME VEILLÉE DES CONTEURS

ADULTES

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

SYCOMORE JONES AVEC RAPHAËL LE MAUVE

ADULTES

LA COUARDE-SUR-MER

RENCONTRE AVEC FLORENCE THINARD

JEUNE PUBLIC - SCOLAIRES

ILE DE RÉ

ALBUMS SONORES DE NOÉ

JEUNE PUBLIC - SCOLAIRES

RIVEDOUX-PLAGE

19h 14h30 - 17h30

SÉANCE D’ÉCLATS DE RIRE

TOUT PUBLIC

ARS-EN-RÉ

ATELIER FANZINE AVEC PIERRE FERRERO

JEUNE PUBLIC – À PARTIR DE 11 ANS

LA FLOTTE / LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

RENCONTRE AVEC GORDON ZOLA

ADULTES / DÉTENUS

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

11h - 15h30

RENCONTRE AVEC SANDRINE BEAU

JEUNE PUBLIC

SAINT-MARTIN-DE-RÉ / SAINTE-MARIE-DE-RÉ

SA. 22/10

18h

PROJECTION «BON RÉTABLISSEMENT» ET RENCONTRE AVEC MARIE-SABINE ROGER

TOUT PUBLIC

LA COUARDE-SUR-MER

DIM. 23/10

10h-18h

FÊTE DU LIVRE

TOUT PUBLIC

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

Organisés par la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, les bibliothèques de l’Ile de Ré, la LPO, Ré Clé Ré, le Collège Les Salières, la Maison Centrale, le Musée Ernest Cognacq, La Maline.

Pour + d’infos : www.cdciledere.fr


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