Ré à la Hune n° 145 by RHEA MARKETING

Le Réseau immobilier N°1 sur l’île de Ré vous accueille dans ses 10 agences

L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

145 U

Entre raison et passion !

édition du

9 novembre 2016

ne fois n’est pas coutume, le nord de l’île de Ré et ses habitants sont à l’honneur dans cette édition ! Logements à Loix, maison de santé à Ars, digue des Doreaux et projet du Moulin Rouge à Saint-Clément, deux Loidaises dans le désert, La Couarde mobilisée pour le Téléthon, sans oublier la 1ère victoire à Chantilly du majestueux Lord of Gracie, entraîné aux Portes… L’engouement que rencontrent tous les évènements organisés sur l’île de Ré, même en automne, atteste de la vitalité de notre territoire.

Nous vous présentons aussi deux projets économiques forts, ceux du Richelieu et d’Intermarché. Bien d’autres sujets - parfois très conflictuels - sont abordés, dans ce numéro. Quand la passion l’emporte sur la raison, le dialogue devient parfois difficile… Nathalie Vauchez

Du lundi au samedi de 9h à 19h30 et le vendredi de 9h à 20h

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actualité P r i m a i r e s

L e s

R é p u b l i c a i n s

Réunion publique de soutien : en avant AJ ! Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées mercredi 2 novembre au soir dans la salle Vauban à Saint-Martin. Ordre du jour : informer, rassembler et mobiliser autour de la Primaire de Droite des 20 et 2 7 novembre prochains. Et plus précisément autour de la candidature d’Alain Juppé.

Une soirée sous le signe de l’échange Ce dernier accueille les participants avec simplicité : « nous sommes là en famille ». Mais laquelle ? Celle de l’Ile de Ré ou l’autre (bien plus grande) de la Droite ? Les deux mon capitaine ! L’ambiance est

e club des neuf était au complet. 9 sur les 10 maires rhétais étaient venus pour témoigner de leur soutien au maire de Bordeaux : Lionel Quillet bien sûr, portant double casquette de maire et de Président de la CdC, Patrice Raffarin (Rivedoux), Gisèle Vergnon (Sainte-Marie), Léon Gendre (La Flotte), Patrice Déchelette (SaintMartin), Jean-Pierre Gaillard (le Bois-Plage), Patrick Rayton (La Couarde), Jean-Louis Olivier (Ars) et Michel Auclair (Les Portes). Seul manquait à l’appel Gilles Duval (Saint-Clément), celui-ci « n’ayant pas souhaité prendre position » selon les propos de M. Quillet.

Lionel Quillet a remis à Alain Juppé, lors de sa venue en Charente-Maritime les 12 et 13 juillet dernier, un dossier très complet sur la défense des côtes et la prévention des risques littoraux, centré sur l’exemple de l’île de Ré.

décontractée. Prenant la parole derrière un pupitre, le Président de la CdC expose les lignes majeures du programme d’Alain Juppé. Sécurité, justice, défense, immigration, économie, éducation… Tout ou presque y passe. Mobilisé et enthousiaste le maire de Loix évoque sa rencontre autant avec

le candidat qu’avec l’homme Alain Juppé. Respectueux des sensibilités différentes qui peuvent cœxister dans la salle – après tout il y a quand même sept candidats à cette Primaire, il prend néanmoins soin de rappeler que l’important sera de se rassembler après, de s’unir derrière le vainqueur, quel qu’il soit,

afin de garantir le succès de l’alternance aux Présidentielles à venir. Le Président de la CdC donnera ensuite la parole à chacun des maires afin que ceux-ci expriment rapidement les raisons qui les ont menés là. Puis, place au jeu des questions/réponses entre le public et les élus. L’un et les autres sont attentifs et les échanges intéressants. C’est dans cette ambiance sur laquelle souffle un petit vent d’impatience constructive que se termine la rencontre, autour du verre de l’amitié. Trinquant à l’avenir, chacun s’en retourne ensuite chez soi et à ses pensées. Car les jeux ne sont pas encore faits. Pauline Leriche Rouard

Il y aura deux bureaux de vote sur l’île de Ré, à Saint-Martin et Ars, sur lesquels se répartiront les électeurs du nord et du sud de l‘île.

La Charente-Maritime organise sa primaire à droite Les dimanches 20 et 27 novembre, les partis de droite et du centre organisent leur primaire ouverte à toute personne inscrite sur les listes électorales. En Charente-Maritime, 97 bureaux de vote seront ouverts de 8h à 1 9h dans les communes phares des différents bassins de vie.

’est une première pour la droite, et qui plus est pour la Charente-Maritime. La commission départementale organisatrice de la primaire attend 45 000 votants, dont les 3500 encartés à droite. La droite et le centre

espèrent en effet ratisser large, au-delà de leurs habituels sympathisants. L’objectif est clair : dépasser, au niveau national, les 2 500 000 électeurs de la primaire de gauche en 2011, pour atteindre les 3 ou 4 millions de votants.

Pour se faire, la commission organisatrice, présidée par Dominique Bussereau, s’appuiera sur les listes électorales traditionnelles. Le reste de la procédure se déroulera donc comme une élection ordinaire, avec présentation de sa carte d’identité et/ou d’électeur, signature de la liste d’émargement et un passage dans l’isoloir pour mettre son bulletin secret dans l’urne. Unique différence : chaque votant devra signer une « charte de l’alternance », engageant moralement le signataire à voter pour l’alternance à droite aux présidentielles. Chacun opérera ensuite en son âme et conscience… Autre exception aux élections traditionnelles : celles-ci seront payantes. Chacun devra s’acquitter de 2€ « symboliques ». « C’est pour couvrir les frais de fournitures de bureaux et de téléphone », assure la commission organisatrice, les quatre présidents

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Jacques Buisson, Jocelyne Chrétien, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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et assesseurs de chaque bureau étant bénévoles. Si bénéfice il y a, le restant dû sera reversé sur le compte de campagne du candidat sortant, assure le comité. Le dépouillement se déroulera lui aussi selon la procédure habituelle d’une élection. Après proclamation des résultats, le président de bureau fera remonter les résultats à la Haute Autorité via le portail d’un site internet sécurisé, dédié à cette élection. Autre sécurité : l’argent récolté sera compté, recensé sur procès-verbal et scellé dans des sacs spéciaux, porteurs d’un bordereau mentionnant la somme contenue, avant d’être déposé à la banque. Si les cahiers de décharge et d’émargement seront conservés entre les deux tours dans des enveloppes scellées, ils seront bien détruits à l’issue du vote, par la Haute Autorité et sous contrôle d’huissiers. La CNIL interdit d’ailleurs toute copie de ces données. Anne-Lise Durif

En savoir plus : www.primaire2016.org

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actualité I n a u g u r a t i o n

l o g e m e n t s

s o c i a u x

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L o i x

Des logements à loyers « abordables » tous alloués à des Rétais

Lundi 17 octobre, Lionel Quillet, maire de Loix et président de la Communauté de Communes, a inauguré le lotissement de 21 logements sociaux de « La Cure ».

n présence d’Eric Jalon, préfet de la Charente-Maritime et de Dominique Rabelle, présidente d’Habitat 17, ainsi que de nombreux maires de l’île, Lionel Quillet s’est adressé aux Loidais, venus nombreux découvrir un quartier tout neuf dont la construction s’inspire parfaitement de la tradition rétaise. Sur un terrain qui appartenait à la colonie des PTT et qui a reçu des jeunes vacanciers jusqu’en 2006, le lotissement de la Cure vient de voir le jour. Ayant conscience des pressions foncières, la CdC s’est battue pour acquérir ce terrain d’une superficie de 6 713 m 2 pour la somme d’1,9 million d’euros. Il est situé à l’angle des rues de la Colonie, de la Fantaisie et de l’Oiselière. Financé par un ensemble de prêts, de subventions de l’Etat, de la CdC, du Conseil départemental et d’Habitat 17, le projet a pris forme avec le commencement des travaux dès le mois d’avril 2015. Quelques chiffres 21 logements (2 T2, 7 T3, 9T4 et 3 T5), d’une surface habitable allant de 51 m2 à 98 m2, bénéficiant, chacun, d’une place de parking, d’un

S e r v i c e s

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bailleur était également lancé dans d’autres projets sur l’île, notamment à Sainte-Marie de Ré et à La Flotte. Ensuite, Lionel Quillet a mis l’accent sur l’importance, voire la nécessité, de maintenir une population active sur l’ensemble du territoire insulaire. Le développement de ce type de lotissements reste une priorité. Il a précisé que 9 % des Rétais vivaient dans des logements sociaux et son intention est de doubler cette proportion à court terme. Il s’est réjoui de voir la population loidaise augmenter et même rajeunir avant de passer la parole au préfet.

Eric Jalon, Dominique Rabelle et Lionel Quillet ont inauguré les 21 logements de La Cure, à Loix.

jardin privatif et d’un cellier extérieur. Le montant du loyer, hors charges, varie de 265 à 560 €. 64 personnes (ayant pour la plupart un emploi) vont occuper les lieux. 150 demandes ont été examinées en commission : la CAL (Commission d’Attribution des Logements) composée du président de l’organisme bailleur - en l’occurrence Habitat 17 -, du président de la CdC, du maire de la commune, d’un

représentant de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales), d’un élu du conseil d’administration du bailleur et de l’association « Altéa ». Toutes les demandes devaient répondre à des critères bien précis (conditions de ressources, composition de la famille…). Lors de son intervention, la présidente d’Habitat 17 s’est félicitée de la qualité du produit fini en rappelant que l’organisme

Eric Jalon a déclaré soutenir et encourager cette politique du logement. Il a retenu le terme de loyer « abordable », le préférant à celui de loyer « modéré ». Pour lui, la ligne suivie par les élus rétais s’inscrit tout à fait dans le développement durable qui n’est pas seulement « environnemental, mais aussi sociétal ». Tous ces logements ont pu être attribués à des Rétais, ce qui est un autre point de satisfaction important pour les élus. Jacques Buisson

p o p u l a t i o n

Ars-en-Ré se dote d’un pôle santé Depuis la fin du mois de septembre, trois masseurs-kinésithérapeutes ont élu cabinet dans les anciens locaux de la DDE, sur le port d’Ars. Ils seront rejoints fin 2016 par les deux infirmières du village. Satisfaction générale Le pôle médical, d’une surface de 115 m2 comprend deux salles de massage, un plateau technique (comprenez salle de rééducation), une salle d’infirmerie, une salle d’attente, des toilettes handicapées et une salle Le pôle comprend des salles de massage et de rééducation. de rangement. Mais ce que les praticiens apprécient le ’État avait acheté ces locaux plus dans leurs nouveaux locaux, en 2012 au prix de 1,5 million c’est la clarté liée au soleil qui entre d’euros. Une tempête Xynthia généreusement grâce aux fenêtres, plus tard, la possibilité de reconscôté port et aux deux petites cours truction était devenue hors de quessituées sur l’arrière. tion. Par conséquent, les locaux ont Le maire Jean-Louis Olivier, le simplement fait l’objet de travaux président de la Communauté de d’aménagement afin d’y accueillir Communes, Lionel Quillet, les du public mais sans hébergement. deux praticiens, Étienne Cailleau et Le loyer que se partageront les cinq Olivier Martin (Pauline Creusel était praticiens (1 380 € hors charges/ absente), ainsi que les infirmières, mois) permettra de rembourser ces Sylvie Giraudeau et Marianne travaux en 2,5 années.

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Terroir, ont unanimement exprimé leur grande satisfaction à voir ce projet enfin abouti. Olivier Martin, qui a rejoint le pôle santé il y a tout juste deux semaines, souligne qu’avec la pérennité de ces locaux, les masseurs-kiné peuvent être rassurés quant à l’avenir de l’activité.

département en matière de services (pompiers, médecins, aide à domicile, commerces de proximité etc...) C’est un petit projet qui vient grossir le lit des services à la population, a-t-il expliqué, et qui peut influencer des résidents secondaires à se sédentariser sur l’île. Le pôle médical est flanqué, à droite et à gauche de deux bâtiments qui feront également l’objet de réaménagements. L’un d’entre eux, l’ancien atelier Cazavant, sera dédié aux port et aux marins, le second… et bien Les élus et les professionnels de santé ont exprimé le second ce sera leur satisfaction. une surprise ! a Un plus pour la vie du village déclaré le président.

Lionel Quillet rappelle que l’île de Ré, dont la population pondérée est de 35 000 personnes, est le secteur rural le mieux desservi du

Patience, donc, le village d’Ars est en pleine mutation. Véronique Hugerot

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actualité T é l é t h o n

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C o u a r d e

Les Couardais se mobilisent pour le 30ème Téléthon

our cette 30 ème année du Téléthon au plan national, la dynamique association couardaise, animée par huit bénévoles, a concocté un programme complet pendant trois jours, le point de ralliement étant la salle des associations*. Vendredi 2 décembre un loto est prévu à 20 heures, avec de très beaux lots, dont notamment une cave à vins composée de 42 bouteilles, mais aussi des jeux pour enfants, des livres, des décos de Noël… Samedi 3 décembre, après la vente d’enveloppes surprises (2 €), bougies (1 €), objets et fleurs de 10 h à 17 h, les Couardais déposeront leurs bougies au Kiosque, à l’église, avant de participer à partir de 20 h au traditionnel dîner à la salle des associations, cuisiné par La Salicorne (entrée et plat pour 15 €, gâteaux et boissons non compris dans le menu), avec un punch offert par la mairie. Dimanche 4

S o l i d a r i t é

décembre, une marche est organisée entre La Couarde et Loix (aller/retour de 10 km pour les plus vaillants), le départ étant fixé à 10 h devant la L’an passé, le Téléthon La Couarde avait organisé salle des associaentre autres une balade à vélo jusqu’à Loix. tions. Elle sera sont reversées pour le Téléthon, suivie d’un brunch à 12h30 au resafin de faire avancer la recherche taurant Les Mouettes (prix de 13€). sur les maladies génétiques et En effet, cette année le défi fixé par améliorer les conditions de vie des l’AFM TELETHON consiste à parcouenfants malades. La Couarde en rir, pour l’ensemble du département fête espère ainsi recueillir comme de la Charente-Maritime, 17 000 km l’an passé autour de 4000 €. Pour à pied (marche ou course), en vélo, y parvenir et afin d’encourager ses ou tout autre moyen non motorisé. marcheurs dans cette aventure, La Chaque organisateur multipliera le Couarde en fête sollicite l’aide des nombre de km parcouru par chacun professionnels de la commune (une par le nombre de participants et centaine) en leur proposant d’acheen communiquera le résultat à la ter des kilomètres de défi au prix de coordination dès la fin de la mani15 €. Des bénévoles de l’association festation. L’ensemble des recettes

L i o n s

Depuis 2012, l’association La Couarde en fête organise chaque année différentes manifestations dans le cadre du Téléthon et propose aux Couardais de mettre leurs muscles sains au service du muscle malade ou de manifester leur solidarité de bien des façons. marcheront pour eux. Chefs d’entreprises et collaborateurs sont aussi les bienvenus à cette marche. *11 rue Pasteur

Nathalie Vauchez

Les particuliers et professionnels peuvent dès maintenant adresser leurs dons ou leur participation à l’association. Pour les dons : sous forme de chèque libellé à l’ordre de l’AFM TELETHON. Ils sont déductibles fiscalement. Pour le sponsoring : sous forme de chèque libellé à l’ordre de l’association La Couarde en fête, le reçu qui sera transmis pouvant être enregistré comptablement. Contact : La Couarde en fête BP 12 – 17670 La Couarde 660 17 19 22 / 06 83 27 28 82 www.lacouardeenfete.com

Cl u b

Le pouvoir des fleurs… Pour lutter contre le cancer, 77 000 bulbes de tulipes viennent d’être plantés par le Lions Club.

eudi 27 octobre, près de l’abbaye des Châteliers, sur un terrain de 4 000 m2, prêté gracieusement par son propriétaire, 77 000 bulbes de tulipes ont été placés en terre dans le cadre de la 18ème campagne organisée, notamment, par le Lions Club. Sur l’ensemble du territoire national, une cinquantaine de clubs se sont regroupés au sein d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). Cette société est basée à

Falaise, en Normandie, et gère la plantation de près de cinq millions de tulipes en France. L’opération de vente a été labellisée, après avoir obtenu une dérogation spéciale du préfet du département du Calvados qui permet d’autoriser la vente libre des tulipes sur l’ensemble de l’hexagone, à des fins humanitaires. Près d’une vingtaine de variétés ont été plantées sous l’œil attentif de quelques membres du Lions Club rétais qui recevront, comme ce fut

le cas l’année dernière, le soutien de plusieurs associations : le Secours Catholique, l’Amicale Laïque de Rivedoux, le Foyer du Bois-plage et les Jardiniers de l’île de Ré. De nombreux bénévoles viendront se joindre aux opérations de ventes qui débuteront au printemps prochain. Lors de la campagne 2016, un chèque d’une valeur avoisinant les 12 000 euros, a été remis à la Ligue contre le cancer.

Arrivée des bulbes de tulipes.

Jacques Buisson

H u m a n i t a i r e

Deux Rétaises dans le désert L’association « Ré O Sable » soutient le défi ambitieux, humanitaire et sportif, de deux jeunes Loidaises.

ouise Franchet, 20 ans, professeur de tennis et Eva Guerlain, 18 ans, étudiante à l’école supérieure de commerce de La Rochelle, ont décidé de participer à la seconde édition du « Bab El Raid ». « Il s’agit d’une aventure à la fois sportive et humanitaire », nous confient les concurrentes, motivées et déterminées. Le 5 février prochain, à La Rochelle, Louise, pilote et Eva, co-pilote, prendront le départ à bord d’un véhicule deux roues motrices pour se rendre à Ouarzazate aux portes du désert marocain. 150 participants à l’épreuve, un parcours de 5 000 kilomètres, deux jours pour se rendre jusqu’au détroit de Gibraltar et six, pour atteindre, à partir de Tanger, le sud du Maroc. Cette opération est à l’initiative

C’est un raid à défis ouverts qui vont rythmer les journées et dont le premier concernera l’orientation dans la ville de La Rochelle, le jour du départ. Il y en aura six dans le désert marocain. Des moments d’émotions intenses, deux nuits en autonomie pour nos deux jeunes concurrentes et le reste en bivouac. Le retour est prévu vers le 17 ou 18 février.

Eva Guerlain et Louise Franchet participent au « Bab El Raid » 2017.

de « Maienga », une association qui organise plusieurs rallyes (comme, par exemple, le « Rallye des Gazelles » qui relie Paris au Maroc et qui attire davantage les professionnels).

Le côté humanitaire prédomine sur l’aspect sportif Le but essentiel de cette épreuve est de tisser des liens avec la population marocaine, en aidant à lutter contre la « désertification » de plusieurs villages du sud et de permettre à leurs habitants de vivre de l’agriculture. Les participants du « Bab El Raid » se sont fixés pour

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objectif de participer, financièrement, à la plantation d’un millier de palmiers dattiers. L’année dernière, une centaine d’agriculteurs ont pu profiter de ces aides. L’association « Ré O Sable » a été créée afin de collecter les fonds nécessaires pour pouvoir financer cette opération (l’objectif étant de récolter 9 000 euros). Elle lance un appel aux dons. L’achat, la plantation et l’irrigation d’un palmier dattier sont évalués à environ 6 euros. Jacques Buisson Contact :

reosable@gmail.com Louise Franchet : 06 23 12 42 62 Eva Guerlain : 06 71 20 05 45

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actualité P r o t e c t i o n

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c ô t e s

S a i n t - Cl é m e n t

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B a l e i n e s

La digue des Doreaux pourrait être livrée à l’été 2017 Lundi 24 octobre, le point a été fait sur l’avancement du chantier de la digue des Doreaux à St-Clément des Baleines, qui fait 1600 mètres de long. pour avril 2018 pourrait bien être avancée à l’été 2017 « mais il restera encore les espaces verts à finir » prévient le chef de chantier. Les élus ont vivement félicité les entreprises pour leur réalisation. Le mur de digue s’étend sur 1 600m linéaires il mesure 3,50 de haut et 120 tonnes de ferraille, 5 000 m³ de béton, 130 000 tonnes d’enrochement, en piétement pour le protéger de l’assaut des vagues, auront été utilisés pour sa réalisation. Son coût de 8,7 million d’€ hors taxes ne sera pas dépassé. Le plan digues en CharenteMaritime : 136 opérations pour une enveloppe totale de 150 millions d’euros 130 000 tonnes d’enrochement en pied de digue.

n présence des entreprises en charge du projet : Ré TP et Eiffage pour le terrassement et l’enrochement, Etchart et Bonnet pour le génie Civil (mur et bordure), idVerde pour les espaces verts, Gilles Duval, maire de St-Clément des Baleines, Michel Auclair, maire des Portes en Ré, Henry-Paul Jaffard, conseiller municipal à St-Martin et Béatrice Turbé, adjointe au maire de La Couarde ont visité le chantier en compagnie de Lionel Quillet, président de la Mission Littoral ainsi que de la Communauté de Communes, qui en est le maître d’œuvre.

J u s t i c e

M o u l i n

70 % des travaux sont déjà réalisés Le chantier avance vite et bien, pourrait-on résumer. « Ce sera la plus belle promenade du département » a plaisanté le maire de St-Clément tout en rappelant que, conformément à la législation, les hautes digues sont réservées aux services, ce ne sont pas des pistes cyclables ! Les travaux ont débuté en novembre 2015 et étaient programmés pour une durée de 30 mois. Un an après, 70 % des travaux sont déjà réalisés et la livraison du chantier, prévue

Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI), il fait partie des huit programmes prioritaires ayant bénéficié d’une procédure simplifiée et actuellement en cours (Esnandes, La Flotte (terminé), St-Clément, Aytré/Angoulins, Port des Barques, Loix (en janvier prochain) et Le Boutillon (livraison fin 2016). D’autres opérations encore à l’étude seront bientôt mises en œuvre telle la digue Nord St-Clément /Les Portes (Fier d’Ars) et aussi La Couarde qui est un point névralgique de l’île. Lionel Quillet affirme que, sans le déclenchement des travaux du

PAPI, il ne peut y avoir de PPRL signé. En effet la protection des habitants contre les submersions marines, qui passe par les digues, représente la garantie de voir un aléa fort déclassé en aléa modéré. Le XXIème siècle apporterait-il, dans l’histoire rétaise, une bonne dose de sérénité pour les populations du littoral ? Véronique Hugerot

Technique de réalisation 1. Déconstruction puis concassage des matériaux pour leur réutilisation. 2. Construction d’une digue en remblai protégée par une double couche d’enrochement (une couche inférieure en diorite et une supérieure en rhyolite) et ancrée par une butée de pied. 3. Construction d’un parapet en béton armé. 4. Construction de deux pas d’accès à la mer (aux Pas de l’Anguillette et de La Mardelle). 5. Réfection du sentier piétonnier. 6. Confortement des dunes (pose de ganivelles contre les transports aérodynamiques) et des terrains en arrière de dune puis végétalisation avec des espèces endémiques. 7. Réalisation d’une zone de stockage des eaux.

R o u g e

Saint-Clément : petit village deviendra grand Le 19 octobre 2016, la commune de St-Clément des Baleines a vu porter les fruits de sa longue patience vis à vis des projets du Moulin Rouge, pour la plus grande satisfaction du maire et des élus.

’heureuse décision du Tribunal Administratif de Poitiers, qui a rendu une mesure provisoire favorable au projet, est venue débouter l’État qui attaquait en déféré de suspension le permis d’aménager du Moulin Rouge, au regard du PPRL. En effet, le terrain de 17 626 m² acquis par la commune en 2008 est classé zone submersible, aléa fort depuis 2010. Conformément à la législation, l’Etat dispose d’une période de quinze jours pour déposer un éventuel recours. Ce permis d’aménager a par ailleurs été attaqué en juillet 2016, par l’association de protection des sites de St-Clément (APSSC) pour vice de forme. Il concerne un parc de stationnement de trois fois trente emplacements véhicules, une salle des fêtes, de loisirs et de survie pour les habitants, quatre locaux pour petits commerces ou services, et une supérette de 600m² plus 400m² de réserves.

PPRL, PAPI, niveau du sol et risque de submersion Le Tribunal de Poitiers doit maintenant rendre son jugement sur le fond, d’ici à deux ans mais en attendant, le permis de construire est toujours valable, il est par conséquent exécutable, il n’y aura pas de suspension du PC, explique Mr Jean-Jacques Blanc, premier adjoint au maire. D’ici là, le chantier de la digue des Doreaux sera terminé (mars 2017) mais combien de temps sera nécessaire pour mettre en place le dossier de protection du secteur du Fier d’Ars (PAPI : digue Nord St-Clément/ Les Portes) sans lequel rien ne sera possible ? Un copieux projet à mettre en place L’année 2017 verra donc la mise en œuvre du projet du Moulin Rouge mais le travail, qui précède au lancement des travaux sera titanesque. En préambule, il s’agit de déterminer la part de la CdC dans la prise

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en charge des travaux de voirie (VRD) de la seconde tranche de travaux prévue pour trente logements à loyer modérés. Le rehaussement du sol naturel est prévu ensuite, pour moduler l’aléa de submersion. La réalisation d’un rond-point d’accès au niveau de la place de La Salorge est à l’étude avec le département, celui-ci sécurisera le passage des cyclistes, qui doivent actuellement franchir la départementale entre le village et les pistes cyclables, Le permis affiché sur le site du Moulin Rouge. tout en desservant le Centre village et le Moulin Rouge, là (l’aire naturelle de stationnement encore le budget estimé à 250 000 € du phare des Baleines pour 2,8M€ devra suivre. hors taxes, récemment attaqué Ne restera plus qu’à procéder par l’APSSC, et la réfection de la aux appels d’offres, à finaliser le salle polyvalente pour 1M€) montre projet avec l’architecte de la comainsi une forte détermination à faire mune, Olivier Pajot, à trouver les jouer le petit village, administratifinancements... vement crée en 1874, dans la cour La commune, déjà engagée dans des grands. deux gros chantiers qui, malgré les Véronique Hugerot subventions, restent fort coûteux Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

actualité C o u r s e s

h i pp i q u e s

Paris pris... paris tenus !

noter que le jockey qui est déjà assuré de la Cravache d’or 2016 avait accepté de monter Lord of Gracie parce qu’il avait déjà eu l’occasion de le mener à la victoire. Premières

Première victoire pour les couleurs de la CdC de l’Ile de Ré sur un hippodrome Lord of Gracie passe le poteau d’arrivée en tête ; parisien prestigieux puisque les 2 chevaux suivants n’ont pu être départagés pour les 2ème et 3ème place et sont donc « dead heat ». Chantilly est l’hippodrome qui accueille les plus grandes courses, courses et pour acquérir les 70 vicparmi lesquelles, en octobre, la plus toires qui lui sont nécessaires pour grande course hippique au monde, obtenir le statut de jockey profesle Prix de l’Arc de Triomphe. sionnel. Dans un récent mail adressé Première victoire aussi pour une à tous les souscripteurs de l’écurie casaque aux couleurs d’un terride partage, après avoir décrit son toire puisque, à ce jour, la CdC de nouveau projet personnel et remerl’Ile de Ré est le seul territoire à cié ses « coaches réthaises » pour la avoir reçu l’agrément de France confiance qu’elles lui ont accordé, Galop pour faire figurer son nom Damien conclut : « Merci beaucoup et son logo sur sa casaque. grâce à cette aventure unique, l’objectif est atteint, j’ai trouvé un Pari tenu : la carrière de employeur et je débute mon métier jockey de Damien est lancée en tant que jeune jockey. Grâce à vous l’année 2016 aura été riche Damien Morin, après avoir monté en émotions et marque le début de ses premières courses associé à Lord ma carrière ». Ré à la Hune souhaite of Gracie, a décidé de prendre sa bonne chance à Damien. carrière en main. Il vient de changer de patron, quittant Chantilly pour Du rêve et de la convivialité s’installer à Pau, là où il pense avoir A ce stade de l’Aventure, Ile de Ré plus d’opportunités pour monter en

C o n t e n t i e u x

Ile de Ré Galop, autour d’un projet Galop a atteint ses deux objectifs : véhiculer l’image gagnante de l’Ile humaniste, d’un territoire et d’un de Ré en menant à la victoire le pencheval, crée du rêve et de la convisionnaire de l’écurie de partage et vialité. Et... l’Aventure va continuer, aider à lancer la carrière de jockey de nouveaux souscripteurs se manide Damien, le jeune natif de l’Ile qui festant régulièrement. rêvait de devenir jockey. Mais au-delà Jocelyne Chrétien de ces deux objectifs, Ile de Ré Galop a réussi à fédérer un groupe de petits porteurs de parts d’un cheval de courses, lesquels, au fil des sorties de leur cheval, se retrouvent sur les hippodromes ou les réseaux sociaux, découvrent un nouveau sport, ses règles et ses codes, échangent La casaque de l’Ile de Ré est mise en avant avec la et partagent des victoire de Lord of Gracie. Ici, l’entourage du cheval de retour aux balances après la victoire. émotions.

La casaque au logo de l’Ile de Ré remporte sa première victoire sur l’Hippodrome de Chantilly, le 31 octobre, avec le cheval de l’écurie de partage, Lord of Gracie monté par le crack jockey Pierre-Charles Boudot.

L’Ile de Ré à la une ! Cet évènement n’a pas échappé à la presse hippique, le JDG (“Journal du Galop”) titrant, avec la photo des vainqueurs “Une première pour Ile de Ré Galop”. « Île de Ré Galop, une écurie de groupe créée par Véronique Vigouroux et Capucine Nicot, et regroupant des habitants de l’île de Ré, a enregistré son premier succès ce lundi à Chantilly grâce à Lord of Gracie (Oratorio), lauréat du Prix du Chêne Sec (E). Cette écurie de groupe est un peu différente des

schémas habituels. L’île de Ré est au centre de la démarche. La Communauté de communes de l’île de Ré soutient le projet et prête même son logo pour la casaque. L’écurie affiche une vocation : lancer la carrière de jockey d’un jeune Rétais, Damien Morin, qui a découvert les pur-sang chez Capucine Nicot. »

R i v e d o u x

Le maire et la mairie déposent plainte contre MAT-Ré Dans Ré à la Hune N° 141 du 2 août 2016, nous relayions les propos de Patrice Raffarin, qui envisageait de porter plainte au pénal contre MAT-Ré après l’été. Il confirme aujourd’hui qu’il est sur le point de le faire, en son nom propre et au nom de la mairie.

’ai eu confirmation par Maître Jouteux que la Cour d’Appel a rendu son ordonnance dans l’affaire de la plainte au pénal de MAT-Ré. Je n’ai pas accès au dossier, puisqu’il s’agissait d’une plainte contre X, ce qui n’a pas empêché mon nom d’être livré en pâture dans certains titres de presse. Mais j’imagine que la Cour d’Appel a confirmé le non-lieu

rendu par le Tribunal de Grande Instance, sinon MAT-Ré aurait fait une communication sur le sujet lors de son AG et les médias auraient fait leurs gros titres sur le sujet. J’en déduis donc que nous, mairie de Rivedoux, avons gagné dans cette affaire. Le conseil municipal de Rivedoux vient de m’autoriser à ester en justice et à déposer plainte au pénal

contre MAT-Ré avec constitution de partie civile. Je vais donc le faire en mon nom propre et au nom de la mairie de Rivedoux-Plage, puisque nous sommes apparus dans différents articles ou communiqués de MAT-Ré. Je ne porte pas plainte contre les adhérents de MAT-Ré que je respecte et dont la cause est noble, mais bien contre leur président pour faire stopper ses

mensonges qui sont intolérables. Dans un premier temps je porte plainte pour dénonciation calomnieuse, ce qui me donnera aussi accès au dossier et pourra m’amener à envisager d’autres plaintes au pénal dans un second temps. Mon objectif est donc double ». Propos recueillis par Nathalie Vauchez

vec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de Saint-Martin, un « Bistrot » devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement. Le Chef, Yann Crépin, qui officie depuis 11 ans aux fourneaux, ne propose que du « fait maison » : des plats de poisson bien sûr concoctés tout en finesse, la fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement… Côté desserts, les profiteroles de Yann, élaborées avec des choux fabriqués sur place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner ! La terrasse extérieure chauffée et protégée par un store, baignée de soleil toute la journée à la belle saison, offre une vue imprenable sur le port de Saint-Martin ! Le Bistrot du Marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

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actualité A c c u e i l

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L o i s i r s

La Farandole dans la tourmente Seul accueil de loisirs de l’île de Ré ayant conservé son statut associatif, La Farandole traverse une passe difficile qui inquiète les parents, parfois mal informés voire désinformés, les salariés et la mairie.

e maire Léon Gendre et son adjointe déléguée aux affaires scolaires Isabelle Tivenin se seraient bien passés de cette nouvelle crise. En effet, si les écoles maternelle et élémentaire de La Flotte sont de grande qualité et leurs effectifs bien fournis, La Farandole a connu plusieurs périodes difficiles, parmi lesquelles la séparation avec le pôle jeunesse et le départ conflictuel du directeur, Mathieu Roché. D’autant plus que Ré Espace Jeunes, également situé à La Flotte et destiné aux adolescents, connaît une situation compliquée depuis quelques mois, notamment faute de parents bénévoles (seulement au nombre de deux). Après la longue et appréciée présidence d’Hélène Poitte, Christelle Baraton a présidé à la destinée de La Farandole pendant deux ans, avant de devoir quitter rapidement l’île de Ré. Son action ayant été alors saluée par tous. Un nouveau conseil d’administration actif A l’issue de l’assemblée générale en mars 2015, une nouvelle présidente, madame Siret-Pelé a été élue. Elle n’a malheureusement pas pu mener sa fonction comme elle l’aurait voulu. Le Bureau a provoqué une nouvelle AG en mars 2016. Il est important de noter qu’à chacune de ces AG, le nombre de parents présents était très faible et que la crainte a été grande de ne pas trouver de bénévoles pour reprendre le flambeau. Un conseil d’administration et un bureau bien complets ont émergé, et Angélique Berrod, qui a été sollicitée par plusieurs personnes sans qu’elle ne se soit portée candidate à l’origine, a accepté de prendre la présidence. Elle a découvert dès les premières semaines différentes anomalies notamment en matière de gestion des ressources humaines (congés et absence de plannings prévisionnels), et a souhaité que soit appliqué le droit du travail, appuyée en cela par le Bureau et l’intégralité du Conseil d’administration (sauf sur certains points : une voix lui faisant alors défaut). Les relations se sont rapidement dégradées avec la responsable de l’équipe d’animation, Céline Faillères, peu encline à accepter les correctifs apportés ni à voir remettre en question ses prérogatives. Puis, dans son sillage, avec l’équipe. Outre les anomalies une salariée mise à l’écart par l’équipe Malgré plusieurs tentatives collectives et individuelles de la part de membres du Bureau et du Conseil

Il n’en demeure pas moins que l’équipe salariée présente (l’état de santé de Marie-Hélène Scotto ne lui permettant pas d’y participer) a également fait part à plusieurs reprises lors de cette réunion de son état psychologique dégradé. Réunion très stérile, lors de laquelle le Bureau et plus particulièrement la présidente, ont gardé de bout en bout leur calme et une attitude respectueuse, malgré le déchaînement d’agressivité à leur encontre. Très éprouvante pour tous, tant la tension était forte. Les élus de La Flotte et le Bureau de La Farandole.

d’administration pour renouer le dialogue, la tension n’a cessé de croître, notamment à la rentrée après l’embauche en CDI temps partiel, validée par l’ensemble du Conseil d’administration, de MarieHélène Scotto, qui a exercé de très nombreux CDD (19) à La Farandole depuis plusieurs années et dont le dernier contrat prévoyait d’ailleurs qu’elle puisse se voir proposer en priorité un contrat à temps plein si un tel emploi venait à se libérer. Dès le début de son CDI, elle a été victime d’un rejet de la part de toute l’équipe animatrice, menée par la responsable...

étaient absentes. Il constate toutefois la présence en renfort de dernière minute de Patrick Joneau ainsi que celui d’un membre du bureau, Aurélie Chopin, titulaire du CAP petite enfance. Ce rapport a inquiété certains parents.

Estimant les faits graves, d’autant plus qu’il a eu connaissance d’un précédent du même ordre avec un ancien salarié, le Bureau et sa présidente, ont engagé une procédure à l’encontre de Céline Faillères. Dès lors deux « camps » s’affrontent, celui du Conseil d’administration, inflexible du fait de l’état de grande souffrance psychologique de l’animatrice malmenée, et celui qui s’est intitulé « comité de soutien aux salariés de La Farandole » créé le 27 octobre et composé de quatre parents... qui ne soutient en réalité pas Marie-Hélène Scotto mais la responsable et le reste de l’équipe. C’est en tout cas ce qu’estiment Marie-Hélène et tous ceux qui la soutiennent.

Devant les tensions et l’activisme de quelques parents, mais aussi l’inquiétude légitime de parents pour lesquels il est compliqué de faire la part des choses, Isabelle Tivenin a souhaité avancer d’une semaine la réunion d’information initialement lancée par le conseil d’administration.

Durant les vacances de la Toussaint, la présidente a dû faire face en extrême urgence à un problème d’effectif et a pu en une matinée résoudre le problème, en anticipant l’arrivée prévue d’un responsable des animations, Patrick Joneau, diplômé DEJEPS et d’une nouvelle animatrice, Marie Pentecôte, diplômée d’un CAP Petite Enfance. Curieusement la Direction Départementale de la Cohésion Sociale est venue ce jour-là faire une visite de la structure !

Le Bureau n’a guère pu informer les parents, étant immédiatement et à de nombreuses reprises pris à partie de façon très virulente.

Le rapport de Patrick Métais précise d’emblée que lors de cette visite trois des quatre personnes apparaissant sur la fiche complémentaire

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Une réunion sous haute tension Ils ont mal réagi, estimant ne pas avoir été informés en temps réel de la situation. Il n’en reste pas moins que les enfants ont été accueillis toute la semaine par trois animateurs compétents et diplômés, qui ont assuré de nombreuses animations.

Celle-ci s’est tenue le 2 novembre, veille de la rentrée des classes. Le maire, tous ses adjoints et des conseillers étaient présents, ainsi que le bureau et le conseil d’administration de La Farandole, le «comité de soutien aux salariés», les salariées et leurs maris pour certaines, et une petite quinzaine de parents venus se faire une idée de la situation.

Au-delà de ces invectives, le comité de soutien a pour sa part lu deux lettres : l’une décrivant ses griefs et revendications, parmi lesquelles «le maintien à son poste de Céline», l’autre de Christelle Baraton, alertée par les parents du comité de soutien, qui a estimé bon de rappeler le fonctionnement de La Farandole sous sa présidence, et fustigeant le Bureau, qu’elle n’a d’ailleurs pas pris soin de contacter au préalable, pas plus que la mairie, pour se faire une idée objective.

Replacer les enfants au centre des préoccupations de La Farandole Comme l’analyse très impartialement Sonia Brémaud, qui a adressé ce dimanche 6 novembre un mail à tous les parents, à titre personnel et non pas en tant que présidente de l’APE, pour marquer son soutien à Marie-Hélène Scotto, « si plusieurs parents continuent de soutenir l’équipe de La Farandole, d’autres en revanche ne comprennent rien à cette situation. Certains ont été atterrés par la violence des propos proférés à l’encontre des membres du bureau. La réunion d’information a tourné en règlement de compte laissant de côté le sujet essentiel : le bien-être des enfants ». À l’issue de la réunion, le maire a demandé à Isabelle Tivenin, dont il a salué à plusieurs reprises les qualités personnelles et le travail qu’elle mène à la mairie, d’organiser une réunion de médiation. Celle-ci devait se tenir ce mardi 8 novembre au soir (après notre mise sous presse) en présence de quatre élus de la commission des affaires sociales de la mairie, des six membres du Bureau de La Farandole et de six parents, de différentes tendances, dont certains membres du Comité de soutien. La présidente va également annoncer la tenue d’une AGE le 5 décembre à 20 heures, dont l’ordre du jour qui reste à préciser concernera forcément l’organisation de La Farandole. Les initiateurs de La Farandole tenaient à préserver les valeurs et l’état d’esprit associatifs, ceux-ci ont été quelque peu perdus de vue ces derniers temps; il est grand temps de dépassionner le débat et de revenir à un peu plus de raison dans cet épineux dossier suivi de très près par la mairie. Et à replacer les enfants au centre des réflexions et de toutes les attentions... Nathalie Vauchez

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L i v r e

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Une joie de lire contagieuse Tout a une fin. Commencés au printemps dernier, les « Rendez-vous du Livre 2016 » se sont achevés le 2 3 octobre à Saint-Martin avec la « Fête du Livre ». Une journée qui a démontré, s’il en était encore besoin, que le public était bien au « rendez-vous » ! Il était une fois… Une envie, une ambition, celle de créer un évènement fédérateur et intergénérationnel autour du livre. Ce « Rendez-vous du Livre » a lui aussi une histoire à raconter. Celle de l’énergie, de l’implication et du travail qu’il a fallu à tous les acteurs qui l’ont pensé, conçu et organisé dans ses moindres détails, des équipes de la Communauté de Communes aux bénévoles en passant par les bibliothèques et partenaires associatifs. Tous ont contribué à cette merveilleuse rencontre entre le livre et ses différents publics, le livre et d’autres formes d’expression. Car c’est sans doute là aussi le secret de la réussite. Loin de la posture du « rat de bibliothèque », le livre s’est associé à la musique, au dessin et même à la tradition orale pour porter haut et fort ses couleurs.

que l’humour rassemble, apaise, dédramatise, relativise, et que le rire est une bien jolie arme contre une réalité qui n’est pas toujours rose. Bref, rire, sourire et travailler ses zygomatiques, c’est bon pour la santé ! A tel point que même le Président de la CdC y est allé de sa petit phrase lors du bref et très décontracté mot des élus le dimanche 23 octobre dernier. Il faut dire que M. Quillet est forcément à l’aise dès qu’il s’agit de livres. Le livre, c’était bien de lui qu’il s’agissait puisque ce dimanche était un jour de fête organisé en son nom. La journée fut dense. En un seul lieu, il était possible de tout faire (ou presque) : rencontrer des auteurs, assister à des débats et participer à des ateliers, acheter des ouvrages bien sûr et pourquoi pas les faire dédicacer, mais écouter aussi les crieurs qui, après avoir

Le public était au rendez-vous... du Livre 2016.

La Fête du Livre et de l’humour Depuis le 5 mai, le rire et l’humour ont envahi l’Ile de Ré. Si pour Boris Vian, il était « la politesse du désespoir » et si notre société se demande aujourd’hui « si on peut rire de tout », ce qui est sûr, c’est

déambulé dans les rues de SaintMartin, avaient rejoint la confrérie des amoureux des livres réunis à la salle des Fêtes. Il était même possible de lire, oui, sur place, puisque tout y avait été prévu, même un coin salon où se poser. Sur l’estrade, l’association Chifoumi avait

Coup de cœur pour… La Cabane à Histoire Des tapis, de grosses boules colorées et une malle au trésor remplie de livres. Installée dans un coin de la salle des fêtes, la Cabane à Histoires de Ré-Clé-Ré a fait le bonheur du jeune public (et des parents !).

« Du goudron et des plumes » La LPO avait trouvé le bon angle pour attirer l’attention sur la protection de la biodiversité. Une exposition de dessins tout simplement accrochés s u r u n m u r. Oui mais réalisés par les dessinateurs du journal Charlie Hebdo. Pour mettre de l’humour sur un sujet qui ne prête guère à rire.

donné aux enfants un rendez-vous de création collective. L’ambiance était festive et pour ainsi dire familiale. Sur l’estrade, les élus le dirent même d’une seule voix : eux aussi (eux surtout ?) ont besoin de tels moments de partage et de simplicité. Ce qui ne les empêcha pas par ailleurs de jouer leur rôle : remercier les acteurs pour le travail accompli, réaffirmer leur volonté de valoriser le livre, la lecture, la qualité dans les bibliothèques. Et la qualité tout court ! Celle des services apportés à la population

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réthaise, une valeur chère au Président de la Communauté des Communes, même si cela nécessite des moyens importants. A la Fête du Livre comme à celle des Associations en septembre, il souffla sur Saint-Martin, le dimanche 23 octobre, un petit vent de satisfaction générale bien méritée qui mit tout le monde en joie. De quoi bien terminer un rendez-vous sous le signe de l’humour ! Pauline Leriche Rouard

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saveurs à la hune 9

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r é t a i s

Une soirée entre tradition et humour Vendredi 1 4 octobre 2016 le Collectif de Recueil du Patrimoine Oral Rétais (Corepor) s’est réuni à la salle des sports de Saint-Martin de Ré pour la neuvième veillée des conteurs, un événement au programme de la fête du livre.

n présence des maires de SaintMartin et des Portes Patrice Déchelette et Michel Auclair, de Patricia Friou, suppléante du Député Olivier Falorni, de représentants de la CdC, de membres de l’Association des amis du musée et de près de 300 personnes venues de tous villages de l’île. Certains Rétais « pure souche » mais expatriés su’l continent avaient fait le déplacement. Michel Fruchard, président du Corepor déplorait ce soir-là l’absence de quelques-uns d’entre eux pour raisons de santé, en effet, a-t-il dit, le Corepor est une structure d’une vingtaine de membres qui s’intéressent à la mémoire de l’île de Ré d’avant le tourisme de masse, à savoir d’avant 1960. Force lui était de constater le vieillissement des témoins de ce passé, ainsi qu’aux longues tables dressées pour la bouvette on déplorait le peu d’intérêt des jeunes Rétais pour les traditions. Humour et Bonne Humeur ! A l’instar de la fête du livre, la 9ème veillée des conteurs hissait les

Les membres du Corepor chantent la chanson de la cavalcade de Saint-Martin.

couleurs de l’humour et de la bonne humeur. Et d’humour, on n’en a pas manqué ! Les brèves des villages, pure transmission orale, que les conteurs nous ont rapportées ont fait pleurer de rire l’assistance, ainsi l’histoire du dénommé Cha’Glisse qui craignait de faire un trou dans le port en y puisant de l’eau avec son seau ! Un peu benêt le Cha’Glisse ? Malveillant le compère qui lui a fait croire cela ? La moquerie n’a jamais empêché d’aimer les

siens. Il y a inévitablement une part de perplexité dans un récit oral, doit-on y croire tel quel ? Doit-on lire entre les mots ? Comment le replacer dans un contexte révolu ? Le bon sens d’antan n’était pas exempt d’humour ! En gilet et en costume Après le traditionnel pineau, l’orchestre de cuivre des huit musiciens, les conteurs et les chanteurs se sont

relayés sur scène avec enthousiasme, magistralement orchestrés par Michel Pelletier, le Monsieur Loyal de la soirée. Chacun avait fait un effort de costume, qui un chapeau, qui une vareuse et qui la tenue traditionnelle complète. Une carte, dessinée pour le concours des agriculteurs de novembre 1963, figurait l’île de Ré en toile de fond. De part et d’autre de la scène défilait un heureux montage photographique réalisé par André Diedrich illustrant, tantôt en noir et blanc tantôt colorisé, les coutumes et les fêtes au temps passé. La veillée fut entrecoupée par la bouvette particulièrement bienvenue à en juger au son des coups de fourchettes. Après La Nayée et la chanson Do Réta, tous reprirent en cœur Connais-tu l’île de Ré (sur l’air de Monte là d’ssus) rien que pour l’humour et la joie de chanter ensemble ! Ceux qui n’avait pas encore le livre du Cricri : « Ques to qu’tu m’chantes » (éditions Bordessoules) ont pu l’acquérir à l’issue de la veillée, pour continuer leurs révisions de patois une fois rentrés « ben à leur aise » ! Véronique Hugerot

Intermarché, tout droit descendu du ciel !

Pour être au fait des goûts de nos enfants, Intermarché suit de près les tendances du moment. La Reine des Neiges et La Pat’patrouille, héros de nos enfants

Ainsi, le rayon jouets et jeux de Noël, installé depuis plusieurs jours et qui sera très régulièrement renouvelé et complété jusqu’à Noël, met-il en avant les deux thématiques phares que sont « La Reine des Neiges » pour les filles et La Pat’patrouille pour les garçons et les filles. La Reine des Neiges Elsa est déclinée sur toute une gamme depuis la poupée, jusqu’à la trottinette 3 roues, en passant par le Monopoly, le bar à ongles ou le grand château de princesse. Toutes les petites filles en sont fans. La panoplie Pat’patrouille est tout aussi complète, entre le pupitre électronique, les camions, les figurines ou puzzles. Evidemment Star Wars est toujours présent. Jeux de société dès 4 ans et ateliers créatifs, pour se retrouver en famille Les jeux de société, autour desquels on se retrouve en famille, ont de nouveau le vent en poupe et s’adressent désormais aussi aux petits dès 4 ans, souvent autour de la thématique des animaux. Les indémodables de type Monopoly sont déclinés autour des licences Reine des Neiges ou Minions… Favorisant également les échanges ludiques au sein des familles, tous les ateliers créatifs sont très demandés... Les kits de pâte à sel et ceux de pâte à modeler Play Doh sont dans l’air du temps. Super Sand, un sable à modeler, très doux au toucher et qui ne sèche pas, permet à chacun de créer et recréer son univers, à l’infini. La

marque propose cette année des moulages nouveaux, sur des thématiques telles celles de la ferme et du château de princesse. Les classiques sont revisités, telles les poupées qui désormais parlent ou bougent et tous les accessoires qui permettent de jouer à la « petite maman », les voitures radiocommandées, tandis que les Playmobil ou Lego restent indémodables. Un rayon « textile » propose draps, robes de chambres ou peignoirs de bain à l’effigie des héros de nos enfants. Pour patienter jusqu’à Noël Les calendriers de l’Avent des marques Lego, Playmobil ou Barbie permettront aux petits et aux grands d’entamer le compte à rebours et de patienter jusqu’à Noël, avec une nouvelle surprise chaque jour. Les tout petits ne sont pas oubliés avec les calendriers Tut Tut Animo de Vtech. Chocolats, sapins et décorations de Noël arriveront en magasin d’ici à la mi-novembre, tout comme les coffrets cadeaux pour adultes. Intermarché offre entre 40 % et 50 % en avantage carte sur de nombreux jouets et pour ceux qui préfèrent choisir leurs cadeaux sur Internet, le Drive d’Intermarché vous donne accès facilement à une grande partie des références exposées en magasin, ainsi qu’aux chocolats de Noël !

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Intermarché 4 avenue des Corsaires - St-Martin de Ré Tél : 05 46 09 42 02 Rue Caillotière - la flotte en Ré Tél : 05 46 09 52 56 Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com

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saveurs à la hune « S a v e u r s

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R é »

Les producteurs rétais aux rendez-vous des fins palais cet automne ! Les produits du terroir sont le fruit du travail de femmes et d’hommes investis pour la préservation et le maintien de savoir-faire rétais.

Les producteurs rétais étaient déjà présents sous une « bannière » commune « Saveurs en Ré » au Salon de la Gastronomie de La Rochelle en novembre 2015.

epuis plusieurs années, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré en assure la promotion. Destination Ile de Ré, nouvel office de tourisme intercommunal, créé au 1er janvier 2016, appuie sa stratégie sur des valeurs fortes que sont la préservation du territoire et l’authenticité de la destination dans le cadre d’un étalement de la saison touristique au printemps et à l’automne. A ce titre, comme le faisait auparavant la Communauté de Communes, Destination Ile de Ré engage 40 000€ pour valoriser l’Ile de Ré à travers ses produits du terroir auprès du grand public. En mai dernier, l’office de pôle a mis en place la charte « Saveurs en Ré »,

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g o û t

Après leur présence au « Salon du Goût et du Vin » organisé fin octobre par le Rotary Club de l’île de Ré, les produits « Saveurs en Ré » seront présents comme l’an passé au « Salon de la Gastronomie de La Rochelle » du vendredi 11 au dimanche 13 novembre, et au « Festival de la Gastronomie et de l’art de vivre Bordeaux S.O Good » : Destination Ile de Ré offre une visibilité aux producteurs rétais lors de cet évènement gastronomique qui regroupe les grands chefs de la Nouvelle Aquitaine

appellation mettant à l’honneur les quatre produits du terroir rétais authentifiés : la pomme de terre, les produits de la vigne, les huîtres, le sel ainsi que les productions locales telles que les crevettes, les oursins, l’algue, la salicorne et le safran. Ces produits sont mis en avant dans une brochure spécifique. Après avoir organisé les Régalades, rencontre incontournable avec les producteurs de l’Ile de Ré, Destination Ile de Ré et la Communauté de Communes de l’Ile de Ré ont noué un partenariat avec le Stade Rochelais au mois de juin.

du vendredi 18 au dimanche 20 novembre 2016.

Guillaume Barny, directeur opérationnel de Destination île de Ré, et Gisèle Vergnon, vice-présidente de la CdC et directrice générale de Destination île de Ré.

La dégustation d’huîtres, de vin, de pineau, de sel, de produits à base de safran et d’oursin est possible dans le cadre de ces manifestations gourmandes.

Les plats à base des produits rétais du Chef Daniel Massé rencontrent toujours un vif succès sur les salons.

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Préserver, développer, faire connaître ces productions et leurs producteurs sont des objectifs essentiels de valorisation de l’économie locale et d’attractivité de l’Ile de Ré dans son ensemble. CP

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De vrais « top chef » en herbe !

A l’occasion de la semaine du goût qui se déroulait du 10 au 16 octobre dernier, le Relais Thalasso Atalante accueillait la classe de CM2 de l’école de Sainte-Marie de Ré pour participer à des ateliers cuisine avec leur chef pâtissier et leur barmaid.

Les enfants s’initient à la préparation d’un cocktail, sous l’œil avisé de la barmaid, Jodie Bongert.

ne initiative de Julie Chatté, diététicienne et conseillère en micro nutrition à l’Atalante, pour fêter la semaine du goût avec la commune et sensibiliser les gastronomes de demain à l’équilibre

alimentaire. « Le rôle de la diététique, ce n’est pas de la restriction mais une éducation. Le bien manger doit rester du plaisir » comme nous l’a expliqué Julie. Les vingt-cinq élèves présents ont revêtu un tablier qui leur a été offert. Munis d’un carnet de bord sur lequel ils ont pu noter les ingrédients des recettes qu’ils allaient réaliser, ils ont été répartis en deux groupes. Le premier groupe s’initiait à la préparation d’un cocktail sans alcool le Bora Bora à base de sirop de mangue, jus de banane et jus d’ananas. Respect des dosages, gestes du shaker à acquérir, découpe des fruits à disposer en brochettes pour veiller à bien présenter leur cocktail… Tout

cela sous l’œil avisé de la barmaid, Jodie Bongert, qui leur a dévoilé ses secrets de fabrication. Ils ont ensuite dégusté leur boisson. Le deuxième groupe partait quant à lui en cuisine retrouver le chef pâtissier, Pascal Ballanger, pour préparer des cookies. Application, volonté de vouloir bien faire, les enfants ont pris beaucoup de plaisir à réaliser ces gâteaux puis à les enfourner. Une délicieuse odeur flottait dans les cuisines… Puis les deux groupes ont été ensuite inversés. Les enfants étaient ravis. « C’est la première fois que je vais dans une cuisine professionnelle » disaient certains, « C’est trop bien on peut manger ce qu’on fait ! » disaient les gourmands, « Moi j’ai adoré la

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pâtisserie, le chef est super ! » C’était la troisième année que l’Atalante proposait cette initiative qui comble de bonheur les enfants et les plus grands aussi. A renouveler sans aucun doute ! Florence Sabourin

Le chef pâtissier, Pascal Ballanger, a aidé le groupe à préparer des cookies.

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saveurs à la hune E v è n e m e n t

Salon du goût et du vin : le partage de valeurs humaines Au dehors, il faisait beau et chaud. Au-dedans, il faisait beau et BON. L’édition 2016 du Salon du Vin & du Goût organisé par le Rotary Club Ile-de-Ré a tenu la dragée haute à une météo insolente.

vec une température extérieure dépassant les vingt degrés et un soleil chaleureux, la concurrence était rude en ce week-end de Toussaint, et le choix difficile pour tout le monde. Alors, randonnée à vélo, balade sur la plage, farniente en terrasse, shopping sur les brocantes ? Ou visite à un salon par nature enfermé ? Tout on fera tout, se sont dit en chœur vacanciers et rhétais soucieux de profiter au maximum de cette arrière-saison magique. Et c’est vrai que du monde il y en avait partout, y compris dans les allées du Salon du Vin & du Goût, installé dans la salle polyvalente du Bois-Plage. Un salon des délices Morgan Morice, Président 20162017 du Rotary Club Ile de Ré a de quoi se réjouir : avec 500 entrées

Olivier Falorni et Morgan Morice.

comptabilisées le vendredi 29 au soir, la 4ème édition du Salon du Vin & du Goût 2016 avait déjà battu le record d’affluence du premier jour de la saison précédente. Riche de ses exposants venus des quatre coins de l’hexagone (et même d’ailleurs), privilégiant les produits des terroirs, le Salon du Vin & du Goût a gagné ses lettres de noblesse. Maître-mots : qualité, convivialité et solidarité, des valeurs que partagent les plus exigeants des gourmets ! Pour une mission humanitaire Vendredi soir fin de journée. Le salon a fermé ses portes mais il reste les invités à l’inauguration officielle : des élus, les membres du Rotary Club Ile de Ré, la presse et les exposants. M. le député Olivier Falorni ne boude pas son plaisir de faire en quelques mètres un « tour de France des saveurs

y avait de quoi séduire nos papilles et de sympathiques découvertes à faire. Ajoutons à tout cela une franche convivialité dénuée d’artifices et de mondanités associée à

une noble cause, et il n’en faut pas plus pour satisfaire des humains soucieux de bel et bon vivre. Le Salon du Rotary Club Ile de Ré a décidément bon goût ! Pauline Leriche Rouard

Coup de cœur pour savoureuses rencontres… D’ici :

Et du continent :

« Rêve de safran » et des accents ». C’est vrai que deci-delà dans les allées, la parole est chantante et marque l’accent tonique de régions encore plus ensoleillées que la nôtre. Le député semble décidément prendre plaisir à passer le pont qui le ramène régulièrement sur l’Ile de Ré, dont il rappelle les deux joyaux : « la gastronomie et Saint-Martin » avec un sourire adressé à Patrice Déchelette qui représente plutôt ce soir-là la Communauté des Communes, en sa qualité de Vice-Président. Mais M. Falorni n’en oublie pas pour autant de saluer le salon dans son ensemble et les exposants fidèles qui reviennent chaque année partager « la convivialité et l’humanité », une délicate manière de passer le relais à Morgan Morice. Et l’actuel Président du Rotary Club Ile de Ré de remercier lui aussi, maires et exposants, saluant au passage la synergie et l’énergie, clés de voûte d’un salon digne des pros. Mais M. Morice tient surtout à en rappeler les objectifs : servir les causes, aider, soutenir, protéger, et au passage tordre le cou aux idées reçues sur le Rotary. Très impliqué, M. Morice transmet une énergie bienveillante. On se prend à rêver d’un monde meilleur… Le temps des discours passé et ayant déjà fait le tour des stands, tout ce beau monde s’arrêtera longuement devant celui des « Saveurs de Ré » - et se régalera d’un doigt de pineau !

Evelyne Ménagé est productrice de safran de l’Ile de Ré. Cette ex secrétaire de direction (encore un changement de vie), cultivait déjà le safran mais sur la région de Niort. Arrivée sur l’Ile de Ré pour raisons personnelles, c’est en échangeant avec Philippe Bodard, le patron de la Baleine Bleue à Saint-Martin, qu’elle apprend l’existence de terrains propices à ce genre de culture sur SainteMarie. Evelyne défriche, creuse et plante ses premiers bulbes. Aujourd’hui, c’est sa 3ème récolte ! Sur le salon, elle nous montre les opérations délicates nécessaires au retrait du précieux pistil rouge. Evelyne travaille aujourd’hui avec quelques grands restaurants de l’île et de La Rochelle. On trouve son safran dans quatre boutiques rhétaises (Ars, Le Bois, SaintMartin, Rivedoux), et même au Leclerc de Saint-Martin. En partenariat avec l’Abeille de Ré, un miel d’acacia au safran est né. Pour éviter le gaspillage des ravissants pétales mauves qui gisent sous ses mains, Evelyne cherche aujourd’hui un distillateur. A bon entendeur…

« Chocolats Bernard Laberge »

L’âne en chocolat, objet du concours.

C’est lui qui a fait (et offert) l’âne en culotte et en chocolat, délicieux lot de la tombola. M. Laberge est un fidèle exposant du Salon du Vin & du Goût et un Maître-Chocolatier cultivant son savoir-faire artisanal avec passion. C’est dans la Loire que naissent ces divines bouchées, réalisées à partir de cacao de grandes origines et de produits biologiques.

Contact :

http://chocolats-laberge.com/

« Dom’Saveurs »

Evelyne Ménagé : 06 73 12 56 18

Escapade au pays des saveurs

Dom’Saveurs, artiste en confiture.

Exit les discours officiels. Le weekend a vu triompher un épicurisme de bon aloi. Et dimanche aprèsmidi, les exposants arboraient un sourire satisfait. Au final, le salon n’avait pas désempli. Chaleureux bordeaux et nectars fruités de Provence, Jurançon savoureux et fiers bourguignons avaient attiré les amateurs (ô combien nombreux) de dégustations conviviales. Il faut dire que le choix était large et la sélection difficile, de quoi en somme ne pas manquer lors des fêtes de fin d’année pas si lointaines. Voilà pour le vin. Et pour le goût ? Là aussi, il

Dominique Weil a emmené son accent alsacien dans le Cantal où elle est installée aujourd’hui (par amour mais chut…). Un vrai changement de cap pour cette ex assistante de direction reconvertie dans confitures et chutneys fabriqués dans la plus pure tradition artisanale. Epicurienne inventive, Dominique a quelques 200 recettes à son actif. Une vraie artiste en confiture !

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Evelyne Ménagé retire le précieux pistil rouge.

Contact :

http://domsaveurs.com/

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éco à la hune I n t e r m a r c h é

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S a i n t - M a r t i n

Le centre commercial des Corsaires bientôt lancé Ré à la Hune annonçait en avant-première dans son précédent N° 144 de début octobre le projet de centre commercial élaboré par Intermarché à Saint-Martin. La directrice, Séverine Desmereau, nous a présenté plus complètement ce projet familial.

ravaillé en phase avec la Communauté de Communes, qui a instruit favorablement le projet, et avec le maire de SaintMartin, qui a signé le permis de construire, le projet a obtenu l’accord de la CDAC (commission départementale d’aménagement commercial) sans avoir eu besoin de recourir à la CNAC (commission nationale). Les travaux devraient démarrer au printemps 2017 et s’étaleront en continu sur plus de deux ans pour une livraison finale prévue avant l’été 2019. Le magasin Intermarché sera reconstruit à neuf à taille identique soit 2900 m 2 , ainsi que sa stationservice. Ils seront toutefois positionnés différemment, l’ensemble du projet occupant les terrains situés à l’arrière de l’actuel magasin Intermarché. Préserver la proximité L’objectif pour le magasin Intermarché est de préserver la proximité avec les clients, dans le cadre d’une refonte totale des rayons et des univers produits et de nouveaux services proposés. Un centre commercial va être créé sur le site. Un premier bâtiment positionné sur le côté (qui jouxte le programme de logements en cours de construction sur le site de l’ancienne maison de retraite) comportera neuf locaux de petite ou moyenne surface (inférieurs à 100 m2) ainsi qu’une boutique de 300 m2, en rez-de-chaussée et premier étage, qui seront proposés à la location de préférence à des acteurs économiques déjà présents sur l’île de Ré et qui souhaiteraient se développer ou à des activités non encore présentes sur l’île de Ré. Toutes les enseignes seront visibles depuis la route départementale.

L’une des ébauches du projet.

Un second bâtiment, situé à l’entrée du site, face au parking et à la façade d’Intermarché, abritera un espace services de 150 m2, en rez-de-chaussée uniquement.

emplacements pour véhicules électriques avec bornes de rechargement, ainsi qu’une zone de covoiturage de dix-huit places sur l’un des côtés, derrière le bâtiment des boutiques.

Trois axes forts L’ensemble du projet a été élaboré suivant trois axes. Le premier consiste à préserver la proximité et la taille humaine du point de vente Intermarché, volonté s’appuyant sur les résultats de plusieurs études consommateurs* nationales et locales commandées par Intermarché. Concevoir un projet architectural qui va dans le sens de la préservation de l’île de Ré constitue un second axe essentiel. Celui-ci passe par le choix de végétaux de l’île, des matériaux utilisés localement, la réalisation d’un maximum d’espaces verts avec des végétaux colorés toute l’année, des chemins piétonniers en lattes de bois… Une attention particulière a été portée à la circulation piétonne, ces chemins permettront de rejoindre le site à pied depuis la piste cyclable qui longe la nationale, depuis les logements sociaux de l’autre côté du site, et un chemin central traversera tout le site. Les trois quarts des 401 places de parking seront traitées en type « evergreen ». L’ensemble du projet architectural a été confié sur appel d’offres au cabinet d’architecture à taille humaine, spécialisé en grande distribution et basé à Montendre, le cabinet Haller-Garot. Il en assurera la maîtrise d’œuvre.

Une forte dynamique commerciale attendue Ce projet très lourd, sur lequel la famille Desmereau travaille depuis deux ans et qui l’engage sur de nombreuses années, a pour objectif de redynamiser le site, mieux répondre à la pression concurrentielle de la grande distribution sur l’île de Ré en s’adaptant au plus près aux évolutions des comportements des consommateurs, mais aussi limiter l’évasion commerciale en proposant des produits et services non encore présents sur l’île de Ré. Il est d’abord centré sur les résidents permanents et secondaires de l’île de Ré, avec une volonté de répondre à leurs attentes, et de privilégier la qualité et les services, dans le respect de l’art de vivre rétais. Les résidents

Enfin le site sera dans l’air du temps en matière écologique. Il comportera des noues de récupération des eaux de pluie intégrées dans les parkings, des

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étant le premier vecteur de communication auprès des touristes, le but est avant tout de les convaincre qu’Intermarché est au rendez-vous des engagements pris. Empreint d’une identité forte, ce projet se démarque de la concurrence et n’a pas d’équivalent sous l’enseigne Intermarché. Il aura donc valeur de test pilote pour les Mousquetaires. Le magasin restera ouvert pendant toute la durée des travaux, qui a priori ne seront pas interrompus en période estivale. Il semble que plusieurs entrepreneurs/commerçants aient déjà pris attache avec la direction d’Intermarché pour se positionner sur les locaux, pariant d’ores et déjà sur la forte dynamique que devrait générer le centre commercial des Corsaires**. Nathalie Vauchez *Etudes IRI, Ropars et Immo Les Mousquetaires. **Ainsi appelé car il s’agit du nom de le rue d’accès à l’Intermarché.

l’oasis

Bar-brasserie-crêpes-glaces

Nadège et c ar Jean-Mus vo ent l accueil

Service continu 7h/19h sur réservation après 19h Ouvert 7/7 jrs sauf jeudi hors vacances scolaires

SABLANCEAUX 17940 RIVEDOUX PLAGE

05 46 68 79 84 Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

éco à la hune

T o u r i s m e

Le Richelieu construit son avenir en misant sur le haut de gamme A la tête du Richelieu depuis plus de dix ans maintenant, Richard Gendre a mené ces deux dernières années un travail de fond pour optimiser la gestion tout en investissant dans d’importants travaux, pour répondre au plus près aux attentes de la clientèle et aux évolutions structurelles du marché touristique.

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réussie est le fruit du travail et des efforts de toutes les équipes du Richelieu, explique Richard Gendre, que ce soit l’hôtellerie, la conciergerie, les services, la restauration, la réception, les services techniques, aucun secteur n’est à la traîne, chacun fait le maximum ». « J’ai fait mon devoir d’actionnaire en investissant de l’argent dans l’Entreprise et en assainissant la gestion. Ainsi avons-nous retrouvé l’équilibre depuis 2015,qui fut une année excellente, avec une amélioration de la qualité et une exploitation équilibrée. Et la réalisation en parallèle d’une amélioration structurelle de l’offre ». Le Richelieu a ainsi un taux de satisfaction de sa clientèle exceptionnel, comme en atteste l’organisme indépendant VINIVI, certifié AFNOR, à qui la gestion des avis

clients a été externalisée (98 % des clients du Richelieu le recommandent). L’excellente qualité pour un prix raisonnable est reconnue par une clientèle qui y est de plus en plus fidèle chaque année. On trouve d’ailleurs sur le Site Web du Richelieu un lien vers VINIVI, chacun pouvant ainsi constater la satisfaction des clients. « Curieusement la perception du Richelieu est biaisée et faussée sur l’île de Ré, et injuste au regard des retours de la clientèle », regrette Richard Gendre. Employeur de 43 personnes en équivalent temps plein à l’année, dont une majorité de Rétais, Le Richelieu est pourtant la plus ancienne structure touristique familiale de l’île de Ré et entend bien rester dans le peloton de tête des hôtels hauts de gamme de l’île de Ré. Nathalie Vauchez © Incognito

répondent au souhait d’autonomie des clients, qui peuvent cuisiner et manger sur place, sans fréquenter le restaurant de l’hôtel ou les restaurants extérieurs. Le Richelieu d i s p o s e aujourd’hui de 43 chambres, dont 14 nouvelles et si sa Derrière la piscine, l’un des deux nouveaux bâtiments. capacité d’hén effet, le secteur touristique a bergement s’est ainsi développée, profondément changé depuis Richard Gendre relève que les hôtels six ou sept ans, conduisant et campings contribuent assez fail’hôtellerie traditionnelle à repenser blement à l’encombrement estival son modèle économique. Au plan de l’île de Ré mais fortement à son national, les habitudes de consomenrichissement, à la différence des mation des clients ont été fortement locations meublées qui représentent impactées par la crise financière de à ses yeux une « économie souter2008, ainsi que par les nouveaux raine » et contribuent fortement à modes de commercialisation via la surcapacité d’accueil. Internet, maîtrisés par de grands Côté thalassothérapie l’offre évogroupes transnationaux qui dislue tous les ans, avec de nouvelles posent de moyens bien plus imporcures et services. Environ 70 % des tants que les hôteliers. Les clients 60 à 80 clients quotidiens viennent sont également en demande de plus de l’hôtel, l’objectif est aujourd’hui d’autonomie lors de leur séjour. de développer la part de clientèle Au niveau de l’île de Ré, ces derextérieure. nières années ont vu une augmenLe restaurant du Richelieu, d’une tation considérable de l’offre dans capacité de 40 à 60 couverts, est tous les domaines, les locations estampillé « Maître Restaurateur », meublées concurrençant fortele meilleur label qui soit aux yeux ment l’hôtellerie. Les mobil home de Richard Gendre, garant de l’utides campings, désormais appelés lisation exclusive de produits frais, « hôtels de plein air », attirent de la meilleure qualité, préparés par aussi une partie de la clientèle qui un Chef compétent, Olivier Cloteau, fréquentait auparavant les hôtels dans les cuisines du Richelieu. Afin hauts de gamme, amenée à resserde pouvoir maintenir cette qualité rer son budget vacances et héberhaut de gamme, le choix a été fait gement. Cette clientèle est devenue de restreindre l’offre. Hors saison la plus volatile. carte comporte deux entrées, deux plats et deux desserts, qui changent Des suites hôtelières et une tous les jours, ce qui permet aux offre hautement qualitatives clients de ne jamais manger les Ainsi les travaux structurels, entremêmes plats pendant leur séjour. pris par Richard Gendre depuis mi-octobre 2015 et livrés entre Une gestion rigoureuse ayant mi-juillet et septembre 2016, visent permis un retour à l’équilibre à rendre l’offre du Richelieu plus en Parallèlement à l’amélioration de la adéquation avec les attentes domiqualité à tous les niveaux (hébernantes de la clientèle, en proposant gement, thalassothérapie, restaudes hébergements plus qualitatifs, ration), l’actionnaire principal du neufs et plus spacieux. Deux nouRichelieu a mené depuis trois ans veaux bâtiments ont été construits, un important travail d’optimisation l’un mis en service début août de gestion. La complexité de ges2016, l’autre réceptionné fin seption très élevée est liée à la nécestembre 2016, abritant plus d’unisité d’améliorer sans cesse le niveau tés d’hébergement, ainsi que des de qualité des prestations, ce qui suites hôtelières haut de gamme, entraîne des coûts de fonctionneaux finitions très qualitatives et ment fortement croissants, tandis équipées de kitchenette. Ainsi si les qu’en parallèle la profession hôtechambres d’hôtels font 20 à 22 m2, lière est confrontée à une grande les nouvelles suites bénéficient de pression sur les prix. 55 à 65 m2 pour deux ou trois per« Cette amélioration qualitative sonnes. D’excellente qualité, celles-ci

Une suite spacieuse, aux finitions très qualitatives.

« L’île de Ré a besoin d’une politique touristique ambitieuse » Un temps investi dans les instances représentatives des professionnels du tourisme, en tant que président de l’AODT rétais puis de l’UMIH départementale, Richard Gendre attend beaucoup de l’action publique. « Maintenant que la Communauté de Communes a pris la compétence tourisme et a les mains libres (NDLR : depuis le 1er janvier 2016) avec Destination île de Ré, elle doit mettre en place une politique de promotion touristique très active. Les méthodes de promotion touristique que j’ai vues dans le autres structures parapubliques sont toujours les mêmes, salons, brochures, Internet, j’attends de la CdC des gestes forts, qu’elle lance des investissements structurels qui permettraient à l’île de Ré de se développer, comme la réalisation d’un golf 18 trous sur le sud de l’île de Ré, de nature à drainer beaucoup de monde toute l’année. Ce projet fait la quasi-unanimité… La CdC doit procéder à un travail de fond pour développer les ailes de saison. Je suis depuis 1997 acteur touristique sur l’île de Ré, et je constate une tendance lourde depuis six ans, le resserrement de la saison sur la période du 14 juillet au 31 août… Quant au développement du tourisme d’affaires, il s’agit d’une fausse bonne idée, l’île de Ré n’est pas un centre urbain et ne constitue pas à ce titre une destination de tourisme d’affaires suffisamment attirante pour que cette filière soit porteuse de développement. La seule bonne réponse, nous l’avons, c’est la création d’un golf. Pour que la CdC et les élus en général soient réellement à l’écoute des professionnels, nous devons nous fédérer, tous opérateurs économiques confondus, pour fonctionner sans complexe et faire pression sur les politiques. Les acteurs économiques seront écoutés seulement s’ils savent résolument se faire entendre tous ensemble ». Informations recueillies par Nathalie Vauchez

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Des noces d’argent très réussies !

Depuis 199 1, l’association « La Vague Bleue » avance main dans la main avec le CDAIR (Centre départemental d’accueil de l’île de Ré) pour améliorer les conditions de vie des adultes handicapés.

l y a les réunions d’anniversaire guindées, où l’on s’observe du coin de l’œil sans oser approcher le groupe, en attendant le discours officiel pour prétexter un début d’animation ; et puis il y a le « goûter dansant » des vingt-cinq ans de l’association La Vague Bleue… Derrière la formule savoureusement désuète de l’invitation se cachait en réalité ce qui s’est révélé être une vraie bonne fête, porteuse de valeurs elles, bien modernes : l’accueil, l’acceptation de l’autre dans sa différence, la bienveillance, et bien sûr la musique et la danse pour partager le tout ! Dès 16 heures, sur la piste de la salle des fêtes de Saint-Martin transformée pour l’occasion en discothèque de jour, les pensionnaires du centre enchainaient les chorégraphies pour célébrer l’association qui les accompagne depuis vingt-cinq ans. Claude François, le rire, le chant… Pour le coup, il a fallu installer le calme pour entendre le fameux

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Rétablir un équilibre plutôt que d’accentuer le déséquilibre

« Goûter dansant », très dansant !

discours, que Laurent le plus ancien pensionnaire (il est entré au foyer en 1976) a souhaité clore en remerciant « Madame Catherine Deglane, notre présidente joyeuse… ». C’est en 1991, alors qu’elle est directrice du Centre Départemental d’Accueil de l’Ile de Ré que cette dernière à l’idée de mettre en place des ateliers d’activités manuelles pour dit-elle « créer un pont entre ces personnes qui souffrent de troubles mentaux et la société, pour que l’institution aille vers l’extérieur et que l’extérieur rentre dans l’institution ». C’est la naissance de La Vague Bleue, dont le projet éducatif et thérapeutique n’a cessé de montrer ses bienfaits.

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Certes ils sont inaptes à mener une vie professionnelle telle qu’on l’entend dans les codes de performance de la société, pour autant ils ont beaucoup à donner et méritent la reconnaissance sociale. C’est ce à quoi s’attache La Vague Bleue avec les ateliers couture, menuiserie, décoration, peinture : accompagner l’insertion des personnes atteintes de troubles mentaux par des activités valorisantes. Grâce au personnel encadrant, des professionnels du secteur médico-social, soucieux de l’autre et réactif à ses besoins, les soixante-dix pensionnaires du CDAIR évoluent, bien que vulnérables, dans la dignité, le respect de leur histoire et de leur singularité. Grâce à la vente des objets réalisés au sein des ateliers occupationnels les résidents peuvent choisir leurs loisirs et ainsi accéder à une certaine forme d’autonomie. À voir la joie qui parcourait les visages cet après-midi là, on pouvait mesurer les pouvoirs de la « bientraitance », de la sollicitude dont

témoignent au quotidien les professionnels du foyer et les bénévoles de l’association. Traditionnel Marché de Noël les vendredi 9 et samedi 10 décembre Comme chaque année, les locaux du centre à Saint-Martin feront concurrence au « Christkindelsmärik » pour mettre en valeur les créations artisanales réalisées en atelier. Couronnes de Noël fraîches, nichoirs à oiseaux, tirelires… Tout un tas de petit de petits cadeaux faits main à prix très doux seront proposés dans l’enceinte du centre. Autant de petits objets, qui en plus de témoigner d’un savoir-faire surprenant, ont le goût du bon cœur. Une occasion aussi pour tous, de pénétrer un monde différent et de lever les appréhensions parfois issues de préjugés infondés ; tout en venant en aide à ceux qui, en ces temps de réunion familiale ont été laissés en marge de la société. Marie-Victoire Vergnaud Contact :

CDAIR 40 av. du Général de Gaulle, à Saint-Martin - 05 46 09 19 90

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Une équipe de bénévoles très engagée toute l’année au service des plus démunis

Il y a du changement cette année aux Restos du Cœur, Lysiane Le Riblair succède à Martine Omédès pour prendre la responsabilité, assistée de Régis Landreau, d’un groupe composé d’une trentaine de bénévoles.

’équipe des « Restos du cœur » gère un centre d’accueil et de distribution qui dépend d’une antenne départementale, située à Asnières-la-Giraud près de SaintJean-d’Angély, elle-même rattachée à l’association nationale présidée par Olivier Berthe, en place depuis la naissance des « Restos », du temps de Coluche. Saint-Martin fait partie des 24 centres de Charente-Maritime. Les Restos du cœur fonctionnent toute l’année La campagne d’hiver débute le 21 novembre et s’arrêtera le 24 mars 2017, celle d’été démarrera dès le lendemain pour s’arrêter la veille de la campagne d’hiver suivante. Lors de la campagne d’hiver 20152016 : sur les 16 semaines de distribution, 11 700 repas ont été fournis à 84 familles, soient 132 personnes. 60% des personnes accueillies par le centre vivent seules. Les livraisons provenant du « national » sont acheminées par l’intermédiaire de l’antenne départementale, tous les mercredis en début de matinée. L’après-midi, les bénévoles procèdent à la mise en place dans des rayons. Ils s’efforcent de répartir les colis de manière équitable. La distribution se fait le jeudi, de 13h30 à 17 heures.

Pour la campagne d’été, 11 000 repas ont été fournis à 53 familles (94 personnes). Il existe une autre forme de distribution : la « ramasse ». Tous les jeudis, avant midi, des bénévoles se rendent aux centres de Leclerc et d’Intermarché à Saint-Martin de Ré, ainsi que dans certaines boulangeries pour récupérer des denrées à dates de péremption courtes. La distribution se fait l’après-midi même. La coopérative du Bois-Plage donne des pommes de terre. Intermarché de La Flotte donne, également, des produits à dates de péremption courtes qui sont conduits dans plusieurs centres de La Rochelle. L’aide alimentaire est soumise à une règlementation (contrôle des ressources). Une collecte annuelle a lieu (généralement) le premier week-end de mars. Les bénévoles se rendent dans tous les magasins. L’année dernière, plus de six tonnes de nourriture ont été récupérées. Mais il n’y a pas que l’aide alimentaire… L’équipe se charge d’accueillir des personnes pour participer à des ateliers « cinéma » à La Maline. Un vestiaire a été mis en place pour fournir

des vêtements. Une coiffeuse se déplace, une fois par mois, dans les locaux de SaintMartin. Les bénévoles sont à l’écoute des gens qui peuvent avoir des besoins en mobilier. Un système de navettes est organisé pour les personnes qui n’ont pas de moyen de locomotion. Les resLes restos du coeur Martine Omédès, Lysiane Le Riblair ponsables des « Restos et Régis Landreau. du cœur » bénéficient du soutien de quelqu’un frappe à la porte, il y aura la CdC, des maires des différentes toujours un colis d’urgence ». Lors communes et sont reconnaissants de la dernière campagne d’hiver, aussi à l’égard du maire de Saint486 colis d’urgence ont été fournis Martin, Patrice Déchelette : « il nous à des personnes non inscrites. prête les locaux et a toujours été à Beaucoup d’entrain et de convicnotre écoute ». tion animent l’équipe soudée Enfin, la dynamique équipe rétaise autour de Lysiane Le Riblair qui vient de lancer un projet commun. n’attend que l’adhésion de nouElle réfléchit, avec d’autres associations caritatives et des assistantes veaux volontaires. sociales, sur la possibilité de créer Jacques Buisson un logement d’urgence. Il existe plusieurs animations autour Contact : de l’accueil (Noël, galette des rois, Restos du cœur, antenne de l’île Pâques…). Les bénévoles n’hésitent de Ré. 5, rue du père Ignace à pas à nous mettre dans la confiSt-Martin de Ré - 05 46 01 05 97. dence : « il nous arrive de n’offrir Mail : ad17.saintmartin@ qu’un café, il y a des gens qui n’ont restosducoeur.org qu’un simple besoin de parler. Et si

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les essentielles des seniors

Axéo au service des seniors

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la personne âgée, de ses habitudes, de ses volontés et de son rythme de vie. L’équipe soignante à l’écoute des résidants assure les soins et les accompagne tout au long du séjour. Le suivi médical est assuré par le médecin coordonnateur qui supervise la cohérence du parcours de soins et l’infirmière coordinatrice, en relation avec le médecin traitant du résidant. Des séances de Kinésithérapie, un espace de stimulation multisensorielle (espace Snoëzelen), une présence permanente 24h/24 constituent des « plus ». En cette période de fin d’année. Korian Côte Sauvage vous accueille pour partager des moments conviviaux autour d’animations et de repas festifs et vous invite à venir rencontrer ses équipes et découvrir son accompagnement personnalisé.

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environnement a s s o c i a t i o n

MAT-Ré : une AG riche de contenu

Le samedi 29 octobre dernier, dans la salle des fêtes de La Flotte, prêtée pour l’occasion par Léon Gendre, se tenait l’Assemblée Générale de l’association MAT-Ré (Mer, Air, Terre – Ré). Au programme le bilan (chargé) de l’année 2015 et les perspectives, tout cela autour de sujets sensibles qui nous concernent tous.

Holcim et le Grand Port Maritime sont mis en cause par MAT-Ré.

Le dossier Equiom C’est un peu l’histoire de David et Goliath. D’un côté MAT-Ré, de l’autre un groupe industriel (le suisse Holcim devenu LaffargeHolcim lui-même devenu l’irlandais Equiom) qui pèse quelques 50 milliards d’euros. L’objet du combat : la cimenterie implantée dans le Port de La Pallice, visible de la plage de Sablanceaux - et si ce n’était que cela, ce serait un moindre mal. Au milieu ? Les populations, en l’occurrence celle de l’Ile de Ré et de La Rochelle. A première vue, tout est joué d’avance. Oui mais voilà, David (MAT-Ré) a relevé le défi par la seule force de conviction de son Conseil d’Administration et de ses adhérents : combattre Goliath (Equiom) et les hautes tours de la cimenterie, vouées à rejeter dans l’atmosphère et après filtration, plus de 50 tonnes annuelles de poussières et microparticules classées dans les substances officiellement « préoccupantes ». 50 tonnes, c’est beaucoup. Et quelques-uns des éléments en question donnent la chair de poule. Il faut ajouter à cela les inévitables dommages collatéraux sur les zones marines proches mais aussi l’économie et bien sûr le bien-être des habitants. L’histoire de ce combat est dense et complexe. Clairement, le citoyen lambda a toutes les raisons d’y perdre son latin, et il ne mènerait pas à grand-chose d’en reprendre le déroulement dans les détails. L’affaire suit son cours et foi de MAT-Ré, la lutte n’est vraiment pas terminée ! Mais quand même : entre données techniques et études aux résultats troublants, autorisation d’exploitation donnée puis annulée puis finalement redonnée, sous-informations des populations, documents administratifs obligatoires introuvables, coup bas pour ne pas dire tordus et pressions en tous genres, il ne manque à cette affaire aucun des ingrédients d’un excellent thriller industrialo-politico financier dont nous savons bien que les meilleurs sont généralement tirés d’histoires vraies. En tout état de cause, et tout en préservant le devoir de neutralité qui incombe à notre profession,

il paraît légitime de prêter une oreille (attentive) à l’ensemble des données de cet énorme dossier, et à témoigner (au minimum) du respect à une association (David/ MAT-Ré) qui, malgré les embûches, n’est pas du tout disposée à baisser les bras. Après tout, Goliath a déjà perdu deux tours (puisque quatre étaient initialement prévues) ! Particulièrement pugnace, Le Président Frédéric Jacq et son Conseil d’Administration ont obtenu un quitus à l’unanimité tant sur le rapport moral que financier de l’année 2015. Et même l’adhésion quant à un éventuel nouveau recours, ce qui suppose quand même de mettre la main à la poche. Affaire à suivre donc… MAT-Ré sur tous les fronts Alors certes, la cimenterie est un gros, très gros dossier. Mais il n’est, hélas, pas le seul. Dans le viseur de MAT-Ré, on trouve également le GPM (Grand Port Maritime de La Rochelle). Le port de commerce est devenu le grand port maritime, en fait un complexe industrialo-portuaire (CIPRé) dont il est prévu que le tonnage double (dans un premier temps). Bien visible, la cimenterie n’est que la surface immergée d’un iceberg. Il faut y ajouter d’autres sociétés aux activités elles-aussi « préoccupantes » : Traitement des sédiments Proximité du Parc Naturel Marin oblige, les boues ne pourront bientôt plus être rejetées en mer, au Lavardin. Pour traiter les vases du canal de Marans, du port des Minimes, de la baie de La Rochelle et celles du GPM notamment, il est donc prévu la création d’un centre de traitement des sédiments. Où ? Sur un terrain en cours de remblaiement à La Repentie, soit au pied du pont. Le menu : une station d’épuration dont la taille est apparemment insuffisante pour les 500 000 tonnes annuelles de rejets prévues. Ajoutons à cela que la zone est inondable et sismique, que le risque de pollution du milieu marin est réel ainsi que celui de l’infiltration des sols, sans oublier les nuisances

apportées par la décomposition des matières organiques exposées à ciel ouvert. Voilà le tableau, peu ragoûtant, convenons-en. Lors de l’enquête publique (aujourd’hui close), MAT-Ré a, on s’en doute, émis un avis défavorable, au contraire de la commune de Rivedoux qui a délibéré favorablement sur le sujet. Stock de déchets métalliques Il concerne la société Atlantic Métal. Notons simplement sur le sujet que le traitement desdits déchets nécessite l’existence sur le site de portiques de détection de radioactivité. Est-il besoin d’en dire plus ? Biodiesel sur site Seveso ENVIROCAT, c’est son nom, fabrique le 1er méthylate de sodium européen sans mercure dans le cadre de son activité pour le biodiesel. Ce qui est nouveau, c’est l’absence de mercure. ENVIROCAT se targue donc de pratiquer une chimie respectueuse de l’environnement. Acceptons-en l’augure. Mais, elle exerce néanmoins son activité sur un site auparavant classé SEVESO, et subitement déclassé. Vraisemblablement en raison de ce « respect de l’environnement ». Gardons quand même à l’esprit que, du fait de ce déclassement, le niveau de sécurité s’en trouve amoindri d’autant. Refermons les portes du GPM avec l’inauguration des nouveaux silos dit « bord à bord » qui a vu la présence d’élus et de personnalités, et la perspective d’un binôme portuaire Bordeaux-La Rochelle. Un objectif de la région Nouvelle Aquitaine et pour lequel des recommandations ont été publiées dans un rapport parlementaire datant de juillet 2016. Précisons également qu’un spécialiste en aménagement du territoire a émis un avis défavorable sur le GPM dans son ensemble, en raison des (trop) nombreuses faiblesses d’un projet à proximité immédiate d’habitations, d’activités touristiques et d’une Zone Natura 2000. Et là encore est à déplorer le manque d’information donnée aux populations. Sur ce dossier, MAT-Ré n’est pas seule et c’est important : quatre autres associations dont Ré

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Nature Environnement et Nature Environnement 17 (pour ne citer qu’elles) sont mobilisées sur le sujet. En la personne de Michel Lardeux, entré au Conseil d’Administration, MAT-Ré confirme un engagement sans faille, ainsi que pour tout ce qui relève de l’élaboration du PLUI rhétais. L’AG s’achève sur l’intervention passionnante de Pascal Lacoste, navigateur professionnel qui nous en apprend long sur les vents soufflant dans les pertuis. Alors que conclure de tout cela ? Sans être paranoïaque ni cultiver le « on nous cache tout, on nous dit rien », restons néanmoins lucides : pendant que nous vaquons à nos petites affaires, d’autres (bien plus grandes) se décident sans nous. Et, entre opacité et revirements, leur cheminement pose parfois question. C’est le cas ici. Soyons-en conscients, à un certain niveau notre destin nous échappe. Nous le remettons entre les mains de simples mortels pour lesquels nous votons, à qui nous confions la lourde charge de gérer les affaires de nos cités. Pour le meilleur… Ou pour le pire. Ainsi va le monde. Mais le moins que nous puissions faire en tant que citoyens est de rester vigilants et d’aller chercher, s’il le faut, des informations auprès de ceux qui veulent bien nous en donner. Pauline Leriche Rouard

Plus d’infos sur MAT-Ré Infos paru le 15 octobre 2016 et sur http://nub71.com

La Cimenterie en chiffres Situation géographique : Port de commerce à moins de 500m des habitations de La Pallice et à 1 600m de Rivedoux ; Capacité de production cimentière prévue : 1,3 millions de tonnes par an Fonctionnement : 24H/24, 365 jours/365 Estimation de la consommation d’eau : 70 000m3

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environnement E s p a c e s

N a t u r e l s

S e n s i b l e s

La Charente-Maritime, département environnemental

ominique Bussereau, président du Département, Marie-Christine Lacoste, chef du service ENS et Lionel Quillet, vice-président en charge des ENS sont aujourd’hui épaulés par une équipe de cinquante personnes pour mettre en œuvre des actions ciblées, Léon Gendre ayant été précurseur en matière de préservation des espaces dans les années 70 sur l’île de Ré notamment, avec la préemption du site des Evières alors menacé par un vaste projet immobilier (400 maisons, aérodrome et infrastructures). Préservation, gestion et accès au public

de landes, de falaises, de dunes et autres sites remarquables à ce titre. Chaque site est unique et requiert une étude appropriée : restauration du paysage, lutte contre l’urbanisation du littoral, préservation des zones humides ou de la qualité de l’eau, renaturation de sites emblématiques (tels que les sites des phares des Baleines ou de Chassiron), préservation de la trame verte et bleue.

Un budget en hausse et des outils pour atteindre les objectifs ENS Le périmètre d’intervention du Conseil départemental s’étire sur 30 000 hectares, dont il gère 10 000

De nombreux enjeux et une charte nationale* C’est un levier important pour les départements qui doivent regarder l’avenir avec clairvoyance face à de nombreux enjeux : urbanisation galopante, surfréquentation de sites sensibles, reboisement naturel de zones ouvertes, utilisation de champs d’expansion des crues, envasement des cours d’eau ou prolifération d’espèces invasives sont autant de risques de dégradation de la biodiversité tandis que la demande sociale d’accès aux espaces naturels se fait croissante (loisirs, sports, santé, promenade). En France 99 départements (sur 101) mènent une politique ENS. En 2006, l’Assemblée des départements de France a adopté la Charte des Espaces Naturels Sensibles afin d’assurer la cohérence des politiques départementales et permettre la mise en place de schémas directeurs. En complémentarité avec le Conservatoire Dune grise. du littoral, quatorze sites ont été labellisés Pôle-Nature depuis 1995, vingt-quatre sites ont fait l’objet d’un classement ENS grâce à la mise en place de zones de préemption sur des parcelles forestières, agricoles ou littorales et ont ainsi permis de restaurer et de faire partager au public des sites remarquables : des parcours de cheminements (pédestres ou cyclistes), des corridors de continuités écologiques, des fenêtres paysagères, la Photo du bureau d’étude TBM-Environnement.

Les ENS sont des espaces présentant un fort intérêt biologique ou paysager dont la faune et la flore, très diversifiées, sont fragiles ou menacées et devant, de ce fait, faire l’objet de mesures de protection. Le département de la CharenteMaritime compte nombres d’estuaires, de zones humides, d’îles,

La politique nationale « Espaces Naturels sensibles » est encadrée par la loi du 18 juillet 1985* qui donne compétence aux conseils départementaux pour mettre en place une politique consistant à protéger, à gérer et à ouvrir au public des sites naturels.

reconstitution d’habitats naturels pour la faune ont été pratiqués ou réhabilités. Toutefois une analyse de ces nombreuses actions, étudiées au coup par coup, a mis en évidence la nécessité d’instaurer un schéma départemental (constat d’éparpillement, manque de communication, absence d’une brochure unifiée sur les Pôles-Nature). Le schéma, sur la base d’un état des lieux des richesses naturelles, définira les objectifs et les moyens selon des critères locaux, à court et à long terme. Il statuera sur la politique à tenir et les choix à faire. Il relève essentiellement du volontarisme du Conseil départemental.

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L’outil financier : le département peut instituer une taxe (TDENS) assise sur les permis de construire, pour l’acquisition de parcelles et la subvention des partenaires pour la gestion des sites (entretien, visites, exploitation agricole, conservation, sensibilisation). L’île de Ré, qui bénéficie de l’écotaxe, n’a pas eu besoin de demander la TDENS pour protéger et gérer ses territoires sensibles. Le site de la Pointe des Baleines Les acteurs doivent faire face à une transversalité des problèmes. Ainsi, à la pointe des Baleines l’enjeu est de répondre à la fois au besoin de protection des surfaces naturelles de l’ensemble de la pointe, de créer des milieux propices pour la faune et la flore et en même temps d’accueillir un public nombreux dans de bonnes conditions (sécurité, confort) pour une découverte qualitative du paysage et du patrimoine. Après douze ans d’études et de concertations, les travaux débutent ce mois-ci, leur fin étant prévue en avril 2018 pour un coût de 3,8 millions d’euros, selon le Département. Photo du bureau d’étude TBM-Environnement.

La carte nous est fournie par la CdC

Depuis près de 4 0 ans, le Département mène une politique volontariste en faveur des Espaces Naturels Sensibles.

hectares avec le Conservatoire du littoral. Le budget ENS, de 3,7 millions d’euros vient d’être augmenté d’1,7 million d’euro, au total c’est 5,4 millions d’euros par an dédiés aux Espaces Naturels Sensibles. Une gestion compliquée et dont le périmètre risque de s’accroître avec la nouvelle Région. Le schéma ENS pour la Charente Maritime est à l’étude, il devrait être finalisé début 2017. L’outil juridique : le droit de préemption peut être appliqué par le conseil départemental ou par le Conservatoire du littoral ou les communes. L’outil contractuel : la clef de voûte du conseil départemental est le partenariat, il peut passer des contrats avec des acteurs privés, publics ou associatifs pour la gestion des sites (ex. LPO, Ré Nature environnement, État, collectivités, agriculteurs, pêcheurs, chasseurs etc...) et pour les faire partager au public, par le biais des Pôles Nature par exemple. « L’environnement c’est la gestion, le partage et l’entretien des espaces. Le développement environnemental ne serait pas possible sans règles de partenariat avec des acteurs locaux » réaffirme Lionel Quillet.

Quand on veut, on peut !

Multiples sont donc les compétences requises pour mener à Lagune. bien une action ENS, depuis la visite des sites, leur sélection (il y a beaucoup de demandes), le classement, les interventions de préemption, la remise en état, puis le suivi de gestion en partenariat avec une association, un agriculteur ou éleveur exploitant ou encore une collectivité. Ces compétences mobilisent des forces locales et les enjeux sont environnementaux, sociaux aussi bien qu’économiques par répercussion. Prenant en compte les besoins des générations actuelles et futures, la forte volonté politique en faveur des ENS est l’application même du développement durable. Si les bénéfices sur les paysages ont une portée régionale, nationale, voire européenne, le bénéfice humain est lui, indiscutable. Véronique Hugerot

Références législatives

La politique des ENS s’appuie sur les articles : L.142-1 à L.142-13 et R.142-1 à R.142-19 du code de l’urbanisme. Sites : * www.conservation-nature.fr * w ww.departements.fr/content/ charte-des-espaces-naturelssensibles-ens

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t e n n i s

Le tennis, un sport très pratiqué sur l’île Les cinq clubs de tennis associatifs de l’île de Ré comptabilisent trente trois courts extérieurs et couverts sur sept communes, et connaissent une très bonne fréquentation, certes en période estivale mais aussi toute l’année, grâce notamment aux écoles et stages pour enfants. Nous vous les présentons dans ce dossier. S a i n t - M a r t i n

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B o i s - P l a g e

Service gagnant pour le Ré Tennis Club Le club sportif mutualise avec succès les atouts des deux sites qu’il gère : courts couverts et éclairés à Saint-Martin ou nichés en pleine nature à proximité de la plage du Gros-Jonc au Bois-Plage. âge, en toute saison et à toute heure. « Un sport réservé à tous » comme le préconise la fédération et comme l’ambitionne le « RTC » qui enregistre cette année un taux d’occupation suffisamment élevé pour contribuer à financer une partie importante du fonctionnement du club. Avec près de 200 adhérents et les vacanciers joueurs : les plannings de réservation sont serrés ! Côté compétition

Exhibition en nocturne cet été avec Arnaud Magnin.

e président Bernard Dorin et François Derzelle, en charge de la communication, sont sereins et confiants. La saison a été bonne grâce notamment aux jeunes qui ont fréquenté le club assidument et l’assemblée générale qui se tiendra le 17 novembre permettra à l’association d’annoncer un budget à l’équilibre en dépit des difficultés connues par le passé (les pluies torrentielles d’août 2015 avaient causé des dégâts considérables à Saint-Martin). Si la gestion très « professionnelle » de Bernard Dorin est sans nul doute pour une

grande part dans ces bons résultats, ce dernier préfère avancer la qualité des équipements (cofinancés avec l’aide des deux communes) et une vie de club très active comme gages de « développement du tennis loisir et du tennis compétition ».

S a i n t e - M a r i e

R é

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Côté loisir Avec six courts en plein espace naturel à Gros Jonc (dont deux éclairés, et un de mini tennis pour les tout petits) et deux courts couverts à Saint-Martin, le club est le seul de l’île à offrir aux amateurs la possibilité de pratiquer à tout

Les membres du club peuvent s’enorgueillir de bons scores au long des nombreux matchs et tournois organisés dans l’année. Parmi les fiertés du Ré Tennis-club, Elian David de Drésigue (classé 4/6 à seize ans et récemment sélectionné en Poitou-Charentes), promet une belle carrière. Tandis qu’Olivia Fery (2/6) chez les dames séniors (elle a 43 ans) rappelle que les femmes sont volontiers à l’honneur dans ce sport élégant. Christophe Houdart (le vice-président du club est classé 15/1) a quant à lui, passé le premier tour des championnats de France des 60 ans au mois d’août.

« L’avenir du club c’est l’école ! » assène Bernard Dorin Et là encore il y a une exigence de qualité à laquelle participe

la compétence des moniteurs Guillaume Principeaud et Pascal Mussau tous deux diplômés d’état. Les stages d’été intensifs d’Arnaud Magnin (champion du Monde des plus de quarante ans) sont aussi un gros « plus » pour les quatre-vingts jeunes qui sont accueillis chaque année au sein de l’école. Parmi eux certains suivent même un cursus d’éducateur pour prendre la relève, preuve que le club a de beaux jours devant lui… Assemblée Générale « Ce qui importe à présent c’est de maintenir le cap et d’assurer la continuité » dit le président, qui aurait volontiers passé le relai si un successeur s’était manifesté. À défaut, il convient de renforcer l’équipe du conseil d’administration (cinq postes à pourvoir), qui lance donc un appel à candidature auprès de tous les adhérents en vue de l’AG qui aura lieu jeudi 17 novembre à 19 heures salle Vauban. Marie-Victoire Vergnaud

Renseignements au 05 46 09 30 46 www.retennisclub.fr Les cours ont lieu tous les jours après 17 heures, le mercredi après-midi ainsi que le samedi matin.

Futures graines de champions au tennis club maritais Jouer en famille, entre amis, prendre des cours… le tennis club maritais de Sainte-Marie de Ré vous propose de jouer au tennis toute l’année.

ssociation loi 1901, le club est affilié à la FFT (Fédération Française de Tennis). Michelle Maître en est la Présidente. Plus de cinquante joueurs adhèrent au Club dont une forte proportion d’enfants (entre 40 et 45). L’une des spécificités du club est son école de tennis fréquentée à l’année dès l’âge de quatre ans jusqu’à dixhuit ans. Deux professeurs encadrent et dispensent des cours par petits groupes ce qui facilite l’apprentissage des techniques et des gestes pour devenir de futurs Nadal ! Selon votre niveau, votre âge et vos envies, vous pourrez opter pour des cours collectifs ou particulier, des stages pendant les vacances

scolaires ou simplement louer les de l’année. En saison estivale des courts pour pratiquer votre sport rencontres entre joueurs locaux et favori… La vie du club est rythmée par l’organisation de compétitions interclubs au sein de l’île ou au niveau départemental. Championnats, tournois, rencontres entre jeunes, dames, hommes ou encore mixtes… se déroulent tout au long L’une des spécificités du club maritais est son école de tennis.

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vacanciers sont proposées. Les installations sont composées de trois courts extérieurs. Un court en quick et deux autres en gazon synthétique. Le tennis club maritais est le seul club sur l’île à proposer ce type de revêtement plus amortissant pour ménager les articulations. Florence Sabourin

Pour tout renseignement, inscription, réservation et tarifs contactez le 05 46 30 04 81 Tennis club maritais – Route du stade 17740 Sainte-Marie de Ré

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sports à la hune L a

C o u a r d e - s u r - M e r

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F l o t t e

Le plus ancien club de tennis de l’île Le « Tennis Club des Pertuis » couvre deux communes de l’île : La Couarde et La Flotte.

eux courts à La Flotte, neuf à La Couarde dont deux en terre battue tout temps. La commune de l’ancien canton nord dispose de la plus vieille et de la plus grande structure de l’île. Les installations existent depuis l’aprèsguerre. C’était, à l’époque, un club privé qui n’était ouvert que pendant les vacances. Dans les années 1980, il a été racheté par la mairie et le « Tennis Club Couardais » a fonctionné à l’année. Dans les années 1990, le club n’a fonctionné que pendant la saison estivale. C’est en 2007 que la municipalité de La Couarde a confié la direction à Yann Maître, Rétais d’origine, professeur diplômé d’Etat depuis près de

L e s

vingt ans (classé 15). Il assure l’ensemble de la gestion. Un fonctionnement intense sur les deux sites 80 adhérents, tous licenciés au « TCP ». Une école de tennis qui fonctionne aussi bien à La Flotte qu’à La Couarde. Le club intervient dans les écoles dans le cadre des « TAP ». Il organise des stages pendant les vacances scolaires. Sept tournois par an, des jeunes aux vétérans. Le championnat de l’île de Ré se déroule sur les

Yann Maître, dirigeant du « Tennis Club des Pertuis ».

courts de La Couarde durant tout le mois de mai, accueillant une centaine de concurrents, tous licenciés sur l’île. Le « Tennis Club des Pertuis » compte une équipe première

« seniors » qui évolue en « régionale 1 ». Une seconde équipe « seniors » dispute le championnat départemental. Des équipes de jeunes et une de vétérans évoluent, également, en « départemental ». Soulignons que le « TCP » accueille, tous les ans, le tournoi « Handisport » depuis 2004. Jacques Buisson

Pour tout contact : Tél : 05 46 43 33 15 Mail : contact@tennisiledere.fr

P o r t e s - e n - R é

Le Tennis Club du Bout de l’île

Le club des Portes fut fondé en 1 9 8 3 par une association de résidents secondaires. Depuis 1 99 1, l’association a élargi le cercle de ses adhérents. Le président, Jean-Pierre Amelin, et le directeur, Jean-Claude Mourlot, proposent désormais sept courts de tennis.

ur le site de La politique associative est mise en application Filate, six courts puisque le club reverse sont disponibles dont deux éclairés et un une bourse aux élèves en terre battue plus un afin que le coût, d’un mini court pour enfants. montant de 250 € par Un club house est à an, soit minoré à 100 € par an par adulte et à disposition des sportifs avec bar, douches, 50 € par an par enfant baby-foot et table de + adhésion et licence. 50 adhérents en 2015. ping-pong, pour se délasser après le match En périodes scolaires : (s’il vous reste encore Les courts du Tennis Club DU Bout de l’île sont situés en pleine forêt. le club organise, avec le des jambes), le septième concours de trois profescourt se trouve au Gros Jonc. seurs, des stages d’une semaine forfaits selon les besoins de chacun : Le club est ouvert à tout le monde, avec un tournoi en fin de stage. L’adhésion Premium : permetun court se loue pour 15 € l’heure. On dénombre jusqu’à 50 stagiaires tant de pratiquer toute l’année. Mais les plus malins souscrivent par semaine, notamment dans la L’école de tennis : adhésion sur une adhésion (272 adhérents en tranche d’âges de 4 à 17 ans. 27 semaines hors périodes scolaires 2016 et de nombreuses demandes Tennis à l’école : découverte du avec le professeur indépendant tennis pour les primaires, trois fois en attente). Le club offre plusieurs Stéphane Arsaut. Là une véritable

deux heures par an. Le Club participe également aux compétitions du Comité départemental, le tournois de Printemps : quatre simples et un double (en équipe senior, senior dame ou light) et le championnat d’automne qui, lui, est mixte. En été, chaque club organise sa compétition en individuel, il y a quatre tournois : juin, juillet, août et septembre qui sont forts appréciés des tennismen, enfants ou adultes. Véronique Hugerot

Tennis Club du Bout de l’île Route de la Filate - 17880 Les Portes en Ré - Tél : 05 46 29 60 38 www.t-c-b-i.fr

l o i x

Le Loix Tennis Club continue sur sa lancée

Beaucoup de vie, beaucoup d’activité, un bilan très positif pour l’année 201 5 -2016.

Une structure ric Franchet, bien organisée président du « Loix-TennisLe LTC présente cinq Club » a toutes les équipes « séniors » raisons de se féliciter en championnat, de l’excellent état de d o n t u n e ( l a « santé de son club. première »), évo250 adhérents, 170 lue en « Régional licenciés en tennis et 3 », et deux en 44 en squash. Une « Départemental », école de tennis en deux autres pleine expansion : 10 équipes : les plus de enfants inscrits à la 45 ans et les plus de rentrée 2014, 32 l’an55 ans qui jouent, LTC Cédric Corpechot et respectivement en née suivante (après la Louise Franchet du LTC. « Régional » et en construction du complexe sportif), et 52 en septembre « Départemental ». Une équipe 2016. Plus d’une cinquantaine « jeunes » est également inscrite d’adultes suivent les cours collecen championnat départemental. Le club a la ferme intention de constitifs sous l’encadrement de Cédric tuer, dans les plus brefs délais, une Corpechot et de Louise Franchet. R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 9 n o v e m b r e 2 0 1 6 | N ° 1 4 5

équipe féminine sous l’impulsion déterminée de Louise Franchet. Des stages et des tournois sont organisés tout au long de l’année. Des stages sont assurés pour les jeunes et les adultes durant chaque période de vacances scolaires pour ce qui concerne le tennis et le squash. Les tournois, eux aussi, rythment la vie du club. A la Toussaint ont eu lieu le tournoi « jeunes » d’automne, du 22 au 28 octobre (de 12 à 18 ans), ainsi que le « tournoi multi-chances (TMC) » pour les 8 à 10 ans chez les filles et les 9 à 10 ans chez les garçons, le samedi 29 octobre. Pour 2017, en janvier se déroulera le championnat d’hiver de l’île de Ré (du 3 au 28). C’est un « open » pour adultes (séniors, séniors de

plus de 45 ans et de plus de 55 ans, chez les hommes), (séniors et séniors de plus de 45 ans chez les femmes). A Pâques se tiendront le tournoi « jeunes » du 10 au 16 avril et le « tournoi multi-chances » le 8 avril. Enfin, le tournoi de la Saint-Jean, qui s’adresse aux « séniors » hommes et femmes (y compris les plus de 45 ans), se déroulera du 12 au 24 juin. Jacques Buisson

Loix Tennis Club Complexe sportif - Village Artisanal Route du Corps de Garde - Loix Tél : 06 45 00 59 12 / 05 46 28 41 18 Mail : loixtennisclub@gmail.com

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zap’arts Sp e c t a c l e s

Programmation de fin d’année à La Maline La fin de saison a été lancée le 14 octobre. Une série de spectacles à l’affiche jusqu’au 28 décembre. Récital, tour de chants ou autres productions artistiques.

Chiffon et Porcelaine - Cie Idéosphère.

hiffon et porcelaine » est un spectacle qui s’adresse particulièrement aux enfants et qui s’inscrit, tout à fait, dans les choix de La Maline qui propose trois spectacles de ce type par an. Toutes les écoles de l’île ont réservé pour un tarif unique de 4€. Sur un ensemble de qualité, trois titres retiennent notre attention : Leyla Mc Calla se produira le 18 novembre à 20h30, sur une durée d’une heure trente. Originaire de

Leyla McCalla.

New-York, l’artiste est une multiinstrumentiste. Elle est aussi à l’aise pour jouer un blues à la guitare que pour interpréter une vieille chanson créole au banjo. Une autre particularité : Leyla s’accompagne, ellemême, à la contre-basse lors de ses tours de chants. Elle évolue sur scène avec la complicité de Daniel Tremblay, son époux, (guitare et banjo) et de Bria Bouet (banjo). D’Haïti à la New-Orleans, en passant par New-York, elle a connu un brassage de cultures qu’elle s’applique à transmettre au travers de ses textes. Elle chante en anglais et en créole français. Marquée par l’histoire du folk américain et du jazz, elle s’exprime sur scène en laissant flotter, à chacun de ses concerts, des parfums de liberté et d’humanisme. Un spectacle magique, unvrai cadeau ! Tarif adhérents : 15€ - 10€, non adhérents : 20€ - 15€, 7€ pour les moins de 14 ans. Une semaine plus tard, le vendredi 25 novembre, dès 20h30, la compagnie « Pyramid » présentera son dernier spectacle : « Index ». C’est la onzième création du groupe depuis sa naissance il y a, maintenant quinze ans. Création qui perpétue le travail de rencontre, d’échange, de confrontation à d’autres disciplines, à d’autres formes d’art et d’esthétique. Une démarche artistique, les cinq protagonistes partageaient le profond désir de traiter du thème du livre, de tout ce qu’il représente et de lui rendre un hommage. Le livre ne doit pas être contraignant, c’est un élément magique qui invite à l’évasion. Plusieurs scènes d’humour, de dérision, tournant parfois

au burlesque pour démystifier des images figées.

Index - Cie Pyramid.

Les acteurs nous confient : « On peut imaginer notre danse comme un poème, comme une histoire dont chaque mouvement est une lettre. L’addition de ces lettres formant un mot. La combinaison de tous ces mots formant notre partition chorégraphique ». Dans un salon où trône une immense bibliothèque, nos cinq personnages vont se rencontrer, se confronter et s’interroger sur la place du livre dans leur quotidien. La lettre, le mot sont à la source d’un travail sur l’expression corporelle témoignant d’un art humain et sensible. Pour appuyer et illustrer cette démarche pour le moins originale, nous conclurons en citant Victor Hugo qui, dans « Les Contemplations », affirmait : « car le mot, qu’on le sache est un être vivant ». Durée 50 minutes. Les mêmes tarifs appliqués que pour le spectacle précédant.

Enfin, la compagnie « Théâtre Bascule » , nous offre, sur une conception et une mise en scène de Stéphane Fortin (fondateur de la compagnie en 1998), un spectacle tout public : « Jongle ». Mêlant danse et jonglage, le spectacle est le parcours de deux personnages qui, entre déséquilibre et maîtrise, se lancent dans la conquête de nouveaux espaces de jeu. L’un manipule des objets cubiques ; l’autre, des objets sphériques. Deux mondes différents : les cubes s’empilent mais ne roulent pas. Les sphères ne tiennent pas en place et s’empilent très mal. Malgré cela, les protagonistes vont réfléchir et trouver le moyen de jouer ensemble jusqu’à déjouer les lois de l’apesanteur.

Jongle - Cie Théâtre Bascule.

Un spectacle qui aborde le sujet de l’autre, de soi, de la construction de soi à travers la découverte du monde. Un travail sur l’expression corporelle, sur l’objet comme trait de caractère, sur la parole : on jongle avec les objets et on jongle avec les mots. Mardi 6 et mercredi 7 décembre de 9h30 à 10h30. Tarif unique de 4 €. Jacques Buisson

M u s i q u e

La Philharmonie de l’Ile de Ré en concerts

La Philharmonie de l’Ile de Ré ouvre sa saison musicale annuelle avec deux concerts sous la baguette de Vincent Dassonville.

our ces concerts est invité un jeune talent musical très prometteur, Hugo Florentin, violoncelle solo. Hugo commence le violoncelle à l’âge de 6 ans à l’École de Musique de l’Ile de Ré avant de rejoindre il y a trois ans le Conservatoire de Musique de La Rochelle. Est également conviée une toute nouvelle formation rhétaise de musique de chambre, le Quintette Do Ré, composé de brillants et talentueux musiciens amateurs locaux (clarinette, flûte, cor, violoncelle et contrebasse). Cette formation souhaite offrir et développer une nouvelle pratique musicale sur l’Ile de Ré autour de la musique de chambre.

Au programme de ces concerts : En première partie le Quintette Do Ré donnera des œuvres de A.Vivaldi, G.Verdi, E.Grieg et C. Saint Saëns. En deuxième partie l’orchestre accompagnera Hugo Florentin dans l’Élégie de Gabriel Fauré ainsi que dans Sept ans au Tibet de John Williams avant de poursuivre par des œuvres de Armin Kofler (Schmelzende Riesen), Jan de Han

(Klezmeriana), Ferrer Ferran (Consuelo Ciscar), et The Best of Henry Mancini tous grands compositeurs d’œuvres pour orchestre d’harmonie. CP

Le dimanche 4 décembre 2016 à 17h à l’Eglise du Bois Plage Le dimanche 11 décembre 2016 à 17h, salle des Fêtes d’Ars en Ré L’accès est libre et gratuit dans la limite des places disponibles. Contact : Véronique Héraud, Présidente de la Philharmonie,

06 75 19 06 42

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Programme

Novembre Décembre Vendredi 18 novembre à 10 h

Éveil aux livres

0-3 ans - Avec Noé - Gratuit - Sur inscription

Samedi 3 décembre

La médiathèque fête Noël !

15 h : Atelier en famille 16 h : Conte avec Marie-Ange Frey 17 h : Goûter Familles - Gratuit - Sur inscription

Mercredi 14 décembre 10 h

Éveil aux livres

0-3 ans - Avec Christine Merville - Gratuit Sur inscription

Vendredi 16 décembre à 17 h

Club lecture Adultes - Gratuit

2 rue de la République 17740 Sainte-Marie-de-Ré www.mediatheque-saintemariedere.fr 05 46 43 91 80 / 05 46 43 91 89 (Espace multimédia)

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ils bougent ! P a t r i m o i n e

Les fortifications de Vauban expliquées sur une table de lecture Les Fortifications de Vauban, joyau étoilé de Saint-Martin inscrit au patrimoine de l’humanité par l’Unesco l’auront longtemps attendue. Mais enfin ça y est ! La « Table de lecture des Fortifications de Vauban » a été officiellement inaugurée in situ samedi 29 octobre dernier.

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La table de lecture surplombe les remparts de Vauban.

n ce beau matin d’automne, c’est à madame Lucette Noviel, Présidente de l’Association d e s A m i s d e s Fortifications de Saint-Martin-de-Ré qu’est revenu le plaisir non dissimulé de cette inauguration, faite bien sûr en présence de M. Le Maire Patrice Déchelette. Une longue histoire Le moins que l’on puisse en dire, c’est que cette table de lecture ne s’est pas faite en un jour. Entre financement, réalisation et problèmes de dernière minute, il aura fallu une sacrée dose d’énergie et de motivation. A l’origine initiée par l’ancienne Présidente (et fondatrice) de l’association Yvonne Berriau, le projet aura donc été finalisé par Lucette Novielle, qui avait repris le flambeau et n’a pas désarmé pour le mener à terme. Le premier des obstacles à franchir a été le financement, la commune de Saint-Martin n’ayant pas le budget nécessaire. Qu’à cela ne tienne ! L’association recevant une subvention de la Communauté des Communes pour soutenir son action et la production des spectacles qui ont lieu chaque été dans les fortifications, Mme Noviel a serré les cordons de la bourse et fait des économies. Ainsi la subvention (de l’argent public) a-t-elle été finalement reversée, sous forme indirecte, pour le bien public ! Deuxième embûche : la réalisation. Le budget étant serré, c’est le fils

de Mme Noviel, Jean, qui a dessiné la table, admirablement d’ailleurs, surtout lorsque l’on sait que le graphisme n’est pas sa profession. Quant à la traduction anglaise, elle a également été faite bénévolement par Mme Christine Shear. Enfin, derniers atermoiements, les soucis techniques d’installation. Car, en fait, la table dormait depuis juillet dans les ateliers municipaux, en attendant la préparation du site. Les vacanciers de cette saison 2016 n’auront donc pas eu le plaisir de s’y enrichir de toutes les informations qu’elle contient. Un résultat aussi joli qu’intéressant Située Cours Pasteur, entre la Porte des Campani et le parking du Bastion, la table de lecture surplombe les remparts dont nous avons bien sûr une vue magnifique. Fabriquée en pierre de lave, cette belle réalisation ne dépare an aucun cas le paysage tandis que son dessin, épuré et précis, est à la fois moderne et riche de contenu. Mme Noviel peut donc se réjouir. Pierre angulaire du balisage fait dans les remparts – et également financée par l’Association des Amis des Fortifications - la table de lecture joue pleinement son rôle : favoriser la connaissance d’un patrimoine architectural unique. L’Etoile de Vauban le vaut bien !

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Prêts à vous régaler ? Nouveau à la Flotte depuis cet été, le Pas Sage du Marché, un bar à vin & tapas. plats dans une ambiance conviviale et différente, souvent sur fond musical… Isolde et Gérard qui n’en sont pas à leur premier coup d’essai, ils étaient auparavant propriétaires du Moulin à café au Bois Plage, proposent également une cuisine Le Pas sage du marché porte bien son nom... à double sens ! de bistrot avec un plat du jour midi et soir et des plats à la carte. Tous l est situé à côté du marché de les produits servis sont cuisinés maila Flotte, proche du parking au son et changent au gré des saisons cœur du centre-ville. Ouvert et des arrivages. à l’année avec des amplitudes horaires adaptées en fonction des Depuis cet automne, tous les saisons, cet endroit façon loft à la dimanches soirs, c’est soirée déco « indus » et soignée fait soufPopotte avec la mise en avant d’un fler un vent nouveau. plat d’hiver authentique, comme le faisait nos grands-mères : bœuf Ici les produits de la mer ne sont bourguignon, blanquette de veau, pas en vedette. C’est plutôt tapas, tartiflette… planches de charcuterie et bonnes bouteilles de vins. De quoi se Un vendredi soir sur deux, c’est régaler en partageant de petits soirée Concert, des groupes locaux

s’invitent pour mettre l’ambiance jusqu’au bout de la nuit. Une idée de sortie sympa autour de nombreux petits plats à déguster et en sirotant un verre de vin choisi parmi les bouteilles de la très belle cave du restaurant ! Des soirées thématiques autour du rugby et du Stade Rochelais se

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dérouleront en fonction du calendrier des matchs. A noter également le samedi 19 novembre une soirée Beaujolais Nouveau avec un groupe de musique façon guinguette. Pensez à réserver. Et pour satisfaire vos envies gourmandes ou piocher des idées cadeaux, Isolde a prévu un rayon épicerie fine à emporter. Une sélection de petits producteurs locaux, des produits culinaires comme une guillotine à saucisson et sans oublier d’excellentes bouteilles de vin à vendre parmi les 100 références françaises et étrangères de la cave à vin du bistrot. A suivre prochainement dans nos colonnes pour vos idées de sortie de fin d’année, le programme de la soirée du 31 décembre décalée et originale… Florence Sabourin

Le Pas Sage du Marché

Bar à vin & tapas – 7 Square du 11 novembre - 17630 La Flotte

05 46 00 32 18 Un vendredi soir sur deux, c’est soirée concert.

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D é s e r t »

Une première édition qui annonce une longue série… Samedi 8 octobre, 60 marcheurs se sont mobilisés dès 9 h du matin, Place d’Antioche à Sainte-Marie, au profit de l’association « Les Enfants du Désert ». des images de l’association et de ses bénévoles sur place en Mauritanie… Un pique-nique partagé clôturait cette matinée. Alors pourquoi cette marche ? « Marche en avant de toi-même, comme le premier chameau de la caravane, car l’avenir de l’homme, c’est l’horizon » dit un proverbe berbère qui a peut être inspiré les bénévoles organisatrices… Pour lutter contre la malnutrition

60 marcheurs se sont mobilisés pour « Les Enfants du Désert ».

eux circuits pédestres, au choix, de 5 ou 9 kms étaient proposés sur le sentier du littoral avec un départ libre à partir de 9H. La salle des fêtes, place d’Antioche avait été décorée pour l’occasion aux couleurs de la Mauritanie (tente berbère façon ambiance bivouac du désert…) une exposition retraçait l’histoire et l’action de l’association, une vente des objets d’artisanat mauritanien était proposée, un rétroprojecteur diffusait

Cet événement permettait de mettre en lumière l’association « Les Enfants du Désert » présidée par Geneviève Courbois. L’objectif étant de récolter des fonds pour assurer la pérennité des actions de cette association. Aujourd’hui, les Enfants du Désert, ce sont six centres de nutrition de la ville d’Atar dans les quartiers les plus déshérités soit 394 enfants nourris, soignés (médicaments et visite médicale gratuite), habillés et éveillés. Ce sont quatorze emplois créés dans ces centres. Ce sont dix familles choisies à tour de rôle dans les différents quartiers soutenues avec une distribution de denrées de base aux plus démunis. Créée il y a 16 ans, l’association regroupe une quarantaine de

bénévoles qui œuvre pour lutter contre la malnutrition, le manque de soin et la pauvreté des enfants des quartiers d’Atar dans la montagne mauritanienne. Les conditions tragiques imposées dans cette région du globe par une tension politique où sévit le terrorisme a eu pour conséquence l’arrêt brutal du tourisme en augmentant ainsi le nombre de familles dépourvues de ressources. Le sort des enfants ne s’est donc pas amélioré loin de là et leur survie est possible grâce aux dons collectés en leur apportant les moyens nécessaires pour faire face à un quotidien qui les condamne.

Rappelons que 10 euros par mois permettent de nourrir un enfant pendant un mois en Mauritanie ! En outre, ce don de 10 euros vous revient à 3,40 euros avec un avoir fiscal. Cette journée a connu un vif succès avec 3 000 euros de dons récoltés, 5 nouveaux parrains et de belles rencontres qui ont généré des idées d’animations à mettre en place comme un loto au profit des Enfants du Désert. A suivre… Florence Sabourin

L’association, qui cherche toujours des idées pour trouver des fonds et ne pas abandonner ces enfants, a donc une nouvelle fois relevé le défi en imaginant cette marche. A l’issue de cette journée plusieurs Geneviève Courbois entourée d’enfants du désert. paris ont été relevés : faire connaître l’association, récolter des dons (organisation Pour tous renseignements : d’une tombola, inscription payante Association Les Enfants du Désert à la marche…), recruter de nou7 rue des Prêtres veaux bénévoles pour rejoindre 17740 Sainte-Marie l’équipe actuelle, appeler à des Tél : 06 73 34 47 82 parrainages avec un don régulier…

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ils bougent ! Semaine de la solidarité internationale

Solidarités en fête à La Rochelle

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Solidarités en fête se tiendra du 18 au 26 novembre 2016 à La Rochelle avec comme temps fort, le week-end des solidarités du 18 au 20 novembre. personnes tout en faisant réfléchir sur nos façons d’agir ici et ailleurs et montrer qu’être solidaire est plus simple qu’on ne le croit, c’est le pari de cette nouvelle édition ! », affirme Joëlle Pelosse, présidente du collectif Actions Solidaires. « Vitrine de toutes les initiatives positives menées sur notre agglomération, la Semaine de la Solidarité Internationale est aussi l’occasion de déconstruire les idées reçues et les préjugés pour mieux vivre ensemble », précise Jean-François Fountaine, Maire de La Rochelle. « Ensemble, soyons les acteurs d’un monde meilleur ».

et événement est coordonné par le collectif Actions Solidaires dans le cadre de la 11e édition de la Semaine de la Solidarité Internationale. A cette occasion, une trentaine d’associations donne rendez-vous au grand public pour s’informer, réfléchir et agir autour des questions de solidarité, de citoyenneté, de consommation, avec une touche festive et ludique ! Week-end des solidarités, Les Papilles du monde, actions pour les jeunes, la semaine sera rythmée par de nombreuses animations pour tous les âges : concert, théâtre, découvertes culinaires, ateliers ludiques en famille, marché solidaire et éthique, cross lycéen... « Divertir le plus grand nombre de

Fil rouge de la semaine, les Objectifs de Développement Durable (ODD) feront l’objet d’animations de sensibilisation pour mobiliser le plus grand nombre. Ces 17 objectifs, adoptés aux Nations unies, visent par exemple, à éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, permettre l’accès à une éducation de qualité, préserver les ressources de la planète et adopter un mode de consommation durable. Il est indispensable que tout le monde, individus, entreprises, collectivités, se sente impliqué pour contribuer à leur réalisation en France et dans le monde entier. CP

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a Confrérie de l’Eclade de Moules Charentaise a été créée le 26 septembre 2016, par JeanBernard Cuisinier, Grand Maître.

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Chargée de défendre et d’assurer la promotion de l’éclade de moules, plat typiquement régional et convivial, la Confrérie participera aux chapitres des Confréries gourmandes de la région, à toute manifestation gastronomique sur l’Ile de Ré et à l’intronisation de preux chevaliers prêts à défendre cette recette. Le premier chapitre aura lieu à Rivedoux le 2 septembre 2017. CP

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électricité générale L’éclade de moules a désormais sa confrérie !

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Du 15 novembre au 2 décembre 2016 Maison de la Charente-Maritime Les Minimes - La Rochelle Du lundi au vendredi de 9 h à18 h Entrée gratuite

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