Ré à la Hune n° 150

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Le Réseau immobilier N°1 sur l’île de Ré vous dans sesa1ccueille 0 agences

L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

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Notre île de cœur !

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a saison démarre sous les meilleurs augures, avec un temps printanier et une île fin prête à choyer ses hôtes. A partir d’avril, comme chaque année, Ré à la Hune édition du reprend son rythme de paru5 avril 2017 tion bi-mensuelle, pour notre plus grand plaisir et - nous l’espérons - celui de nos lecteurs. Vos témoignages de sympathie, le plus souvent très élogieux pour notre équipe rédactionnelle, nous portent, dans cette très belle aventure éditoriale, démarrée il y a près de dix ans ! Nous sommes tous animés par la passion de notre territoire et de ceux qui le font vivre au quotidien. Chaque article est l’occasion de rencontres riches, prétexte à de nouvelles découvertes, notre

matière première est inépuisable, puisqu’avant tout humaine. L’île de Ré a tant à dire à ceux qui savent l’écouter, la sentir, l’observer, la goûter… bref la vivre ! Ainsi, dans cette 150ème édition les sujets sérieux - voire rébarbatifs mais très impliquants pour l’avenir de notre île - côtoient nombre de témoignages de la vie sociale, économique, territoriale. Les gens d’ici, souvent généreux, vous parlent de leur île, lèvent le voile sur une petite part de son intimité, et vous invitent à partager ses trésors ! Nathalie Vauchez

S u i v e z a u s s i t o u t e l ’ a c t u a l i t é d e l ’ î l e d e R é s u r w w w. r e a l a h u n e . f r e t s u r n o t r e F a c e b o o k .

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30, le samedi de 10h à 12h30.

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20 avril 2017

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MADERE 27 avril 2017

Tous les samedis du 15 avril au 23 septembre 2017

Londres

ANDALOUSIE Malaga 10 juin 2017

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actualité P l a n

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D é v e l o pp e m e n t

D u r a b l e s

Après la concertation et les débats, le PLUI est en « mode Pause »

Lors du conseil communautaire du 23 mars dernier, figurait à l’ordre du jour le débat sur les orientations générales du Plan d’Aménagement et de Développement Durables (PADD), dans le cadre de l’élaboration du PLUI.

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uparavant une réunion publique s’était tenue cet hiver dans la même salle Vauban de Saint-Martin, et chaque conseil municipal a débattu courant mars - comme le veut la Loi - sur le PADD. Celui-ci est construit autour de trois thématiques : conforter la vie à l’année et répondre aux besoins des habitants actuels ou futurs ; établir un équilibre entre développement et protection de l’environnement ; préserver l’identité rétaise et les patrimoines naturels, paysager et architectural. Ces thématiques sont déclinées en 18 orientations et 95 objectifs, issus de toutes les réunions de concertation qui se sont tenues entre septembre 2016 et février 2017. La Loi a récemment annulé la date limite du 27 mars 2017 pour débattre du PADD. Les élus du Bureau de la CdC ont toutefois tenu à finaliser cette étape, au vu de l’énorme travail de concertation mené depuis septembre dernier à marche forcé. Mais ils ont aussi décidé de suspendre la suite de l’élaboration du PLUI, afin d’attendre de connaître les PPRL que le Préfet entend arrêter fin 2017. En effet, ces derniers devraient être fortement contraignants et compromettre certains projets publics. Tout comme elle l’avait été lors de la réunion publique, la vie permanente, sociale, économique, reste au cœur des préoccupations et des débats des conseils municipaux. Toutefois la densité des débats n’a pas été la même d’une commune à l’autre. Une note complète de Patrick Salez, pour alimenter la réflexion des élus flottais La palme de la réflexion - et de la critique - revient à La Flotte où le Conseil a été alimenté par une note de réflexion de Patrick Salez. Rappelons que celui-ci faisait partie du collectif ayant attaqué le SCOT. Parmi ses commentaires généraux, il regrette que la CdC n’ait pas pris un peu plus de temps pour élaborer le PADD, « afin d’intégrer dans les réflexions le PPRL, déterminer le résiduel constructible et mener une réflexion prospective : quelles limites fixer à l’urbanisation et à la fréquentation touristique à l’horizon des 10-15 ans ? » Il précise aussi qu’à l’exception de la réduction de consommation d’espace qui doit être fixée de façon précise,

L’île de Ré cherche à concilier développement de la vie permanente et préservation de l’environnement, ses équilibres restent fragiles.

un PADD ne présente que des orientations générales d’aménagement. Au vu des orientations qu’il qualifie de « vœux pieux », La Flotte veillera au contenu des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) et du règlement, qui traduisent de façon opérationnelle les orientations du PADD. Un objectif de 20 000 habitants irréaliste ? A l’instar de ce que pense le Préfet, Eric Jalon, l’objectif de 20 000 habitants permanents à atteindre en 2030 semble irréaliste à l’élu de La Flotte (tout comme à certains élus d’autres communes) au regard de l’évolution démographique de ces dernières années. Le Nord perd régulièrement de la population et l’accroissement démographique issu des logements sociaux, dont il souligne l’utilité, ainsi que l’incitation à transformer les résidences secondaires en principales ne compenseront pas à ses yeux le non renouvellement naturel de la population, la transformation de résidences principales en résidences secondaires et les ventes de maisons pour partir sur le continent. Si Patrick Salez juge nécessaire d’optimiser et agrandir les zones d’activités artisanales et commerciales, en équilibre avec l’offre des centresbourgs, l’aménagement de nouvelles zones d’activités lui semble contestable au vu du potentiel déjà important du territoire.

Quid de la « compensation » des surfaces devenues inconstructibles ? La maîtrise de la capacité d’hébergement, qui avait fait tant débat lors de l’élaboration du SCOT, lui semble insuffisante, il faudrait la stabiliser. Il estime aussi dangereuse la « compensation » des surfaces devenues inconstructibles dans le PPRL, celle-ci « ouvrant un droit systématique à construire, transposable entre communes ou à l’intérieur des communes ». De même la fixation à 20 % de la réduction de la consommation d’espace est, à ses yeux, contestable. Il faudrait déterminer le résiduel constructible qui sera issu des PPRL ; estimer la capacité d’accueil et afficher une volonté chiffrée de maîtrise de l’urbanisation. Léon Gendre a approuvé cette note en souhaitant y ajouter deux notions : la nécessité de respecter les sites classés au titre de la Loi du 2 mai 1930, en ce qui concerne en particulier l’existence des ZA, et insister sur la Loi Littoral. Le conseil municipal de La Flotte a aussi approuvé cette note dans son intégralité, Jean-Paul Héraudeau ayant juste formulé quelques précisions. A Loix, les élus se sont notamment montrés satisfaits que le PADD mette bien en avant les activités primaires, avec une surface agricole réellement cultivée qui augmente. Lors de la réunion publique des intervenants avaient fait part de leurs inquiétudes

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C  /  Mise en page  : Valérie Le Louer / Rédaction, photos  : Jacques Buisson, Jocelyne Chrétien, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud   /  Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29  47  21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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pour le développement des activités agricoles. A Rivedoux, Monsieur Chaigne a émis des doutes sur le bien-fondé de l’objectif de 20 000 habitants. Le Maire, Patrice Raffarin, a expliqué qu’il considère que ce seuil de population constitue une incitation à amplifier les actions publiques destinées au maintien de la vie permanente, sans oublier le seuil légal auquel l’île échappe pour le moment. Pour Julie Foulquier ce seuil est également nécessaire pour espérer atteindre l’objectif de rééquilibrage de la pyramide des âges. L’objectif d’une 3ème voie sur le Pont figure dans le PADD pour prendre date pour l’avenir, il s’agirait d’une voie en site propre dédiée aux transports collectifs et véhicules de secours. Concernant le principe de « compensation » (lire supra) elle ne peut exister sans solidarité entre les communes, a précisé le Maire. Comment attirer une population jeune, pour remplir écoles et collège ? Le débat à Saint-Martin fut intéressant aussi, puisqu’il a beaucoup porté sur le maintien et l’attraction d’une population jeune. Pour certains élus, un fort doute subsiste sur l’objectif de 20 000 habitants à atteindre, alors que le maintien de la population actuelle reste déjà difficile. La dynamisation d’un territoire ne se fait pas en accueillant des personnes âgées, ou à la retraite, il faut surtout garder et attirer une population de jeunes familles, ce qui semble un fort défi au vu des prix du foncier et de l’immobilier. Ceux-ci devraient selon le Maire, Patrice Déchelette, encore augmenter au regard de la sévérité des PPRL tels qu’ils se profilent. Comme dans d’autres conseils a encore été évoquée la nécessité d’une navette maritime ou encore de l’équilibre à toujours rechercher entre préservation de l’environnement et activités économiques. Autrement dit, le PADD devra permettre de gérer un aménagement et un développement durables de l’île de Ré. CQFD ! Nathalie Vauchez

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Les PPRL des dix communes devront être approuvés pour fin 2017 Le Préfet, accompagné de la DDTM, a tenu les 6 et 8 mars deux réunions publiques de présentation des projets de documents réglementaires du Plan de Prévention des Risques (PPR) sur l’île de Ré, très suivies par la population, notamment sur le Nord.

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e Préfet a introduit les deux réunions publiques du BoisPlage et d’Ars en Ré, en expliquant qu’après le constat du phénomène de risque et sa traduction en cartes d’aléas en 2014, l’objet de ces nouvelles réunions était d’expliquer comment on passe de la carte d’aléa à sa traduction très concrète en termes réglementaires, c’est-à-dire son impact en droit de la constructibilité. Le principe des PPRN est double : ne pas augmenter le risque global, tout en permettant à des bâtiments existants des aménagements à la marge, qui ne vont pas accroître leur capacité d’accueil ; et imposer des prescriptions particulières à ces bâtiments existants. Il est aussi possible de travailler en démolition/ reconstruction, en y améliorant les conditions de sécurité. L’objectif des services de l’Etat (DDTM) était de montrer comment ils ont travaillé et de permettre aux habitants d’interpréter les projets de cartes réglementaires et de règlements, désormais consultables dans chaque mairie, assortis de cahiers de remarques. Après ces réunions publiques qui se sont étalées sur les deux îles de Ré et d’Oléron entre le 3 et le 9 mars, la population peut ainsi encore réagir dans les mairies. Le Préfet va saisir officiellement les maires et les personnes publiques associées pour recueillir leur avis formel, sachant que ces documents seront à nouveau débattus au sein des conseils municipaux, avant d’être soumis à enquête publique dans chaque commune, en allant dans le détail, prescription par prescription, point par point de la carte de zonage. Ces enquêtes publiques auront lieu durant l’été, afin que résidents permanents et secondaires puissent réagir, le but étant de toucher le plus de résidents possible, pour ne pas être retoqué par le juge sur un défaut de consultation et sur sa représentativité. Le commissaire enquêteur fera ensuite des allers-retours de questions réponses avec les services de l’Etat, avant de rendre son avis. L’objectif du Préfet est que les premiers PRN soient approuvés à la fin de 2017 ou tout au début 2018. La DDTM a ensuite fait une présentation très technique dont les principaux points sont retranscrits ci-dessous.

Le Préfet, solidaire de la DDTM, dont la méthode de prise en compte des scenarios de faillibilité des digues pose question.

protection est une compétence des Collectivités. La prise en compte des ouvrages de protection dans les PPRN repose sur le principe qu’un ouvrage ne peut pas être considéré comme infaillible (la fameuse circulaire de juillet 2011), qu’il est pris dans sa configuration existante (état, altimétrie, etc...), au moment de l’approbation du PPRN. Sont considérés le dimensionnement des ouvrages PAPI (système et niveaux de protection définis par le porteur du PAPI), la réalisation d’études techniques ou de dangers définissant le comportement des ouvrages face un événement de référence, et les critères de validation par la Commission Mixte Inondation : l’impératif de protection des populations existantes, l’analyse multicritères (coûts / bénéfices). Le principe d’actualisation de prise en compte des ouvrages de protection au regard des travaux PAPI repose sur l’intégration des hypothèses de défaillance des ouvrages conformes aux éléments et conclusions des études techniques et de dangers réalisées par les maîtres d’ouvrage, ou à défaut sur la mise en application d’hypothèses forfaitaires de défaillance. Si sur l’île d’Oléron l’application de ce principe ne semble pas interpeller les élus, il n’en est pas de même sur

L’articulation PPRN / PAPI Le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN), concernant la prévention donc, relève de la compétence de l’Etat, tandis que le Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) concernant la

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l’île de Ré où le président de la CdC suivi par tous les maires, qui ont tous signé une lettre ouverte aux Rétais, conteste vigoureusement la méthodologie qu’il juge « arbitraire ». En effet, les scénarii de défaillance ne sont pas cumulatifs aux yeux du Département et de la CdC, qui dénoncent le fait que l’Etat n’hésite pas à cumuler par exemple deux ou trois hypothèses de défaillance, ce qui changerait tout (lire encadré). Le Préfet a prévu deux cas d’actualisation en fonction du calendrier des travaux PAPI : si les travaux sont d’ores et déjà réalisés ou en voie d’achèvement au regard du calendrier d’approbation des PPRN, ils seront directement intégrés. Si les calendriers de fin d’achèvement des travaux et d’approbation des PPRL ne sont pas compatibles, l’Etat réalise des « cartes informatives PAPI ». Celles-ci permettent aux élus et à la population d’avoir d’ores et déjà une vision de l’impact des ouvrages de protection sur le zonage réglementaire des PPRL une fois l’ensemble des ouvrages du système de protection réalisé. En outre, la mise en révision des PPRL pourra ainsi être optimisée au regard de la date prévisionnelle de fin d’achèvement des travaux. Détermination des enjeux Les enjeux sont constitués par l’ensemble des personnes, des biens, du

patrimoine, des activités, des axes routiers... Ils ont été identifiés lors de réunions bilatérales avec chaque commune. Des types de zones ont été définis : Zones naturelles et agricoles, zones ostréicoles, zones de tourisme, loisirs et sports, zones à vocation économique et industrielle, zones urbanisées, en distinguant deux types : secteur urbain fortement urbanisé et autres secteurs urbanisés. Les projets d’aménagement ont été identifiés par commune. Le zonage réglementaire des risques littoraux Il se construit par croisement entre la nature de l’occupation du sol et le niveau d’aléa : faible, modéré, fort, ou très fort. Les zones constructibles sont les ZU (Zones urbanisées) en aléa faible, les ZUf en aléa modéré, des zones uniquement soumises à un aléa long terme (tout niveau d’aléa pour les ZU et faible pour les ZN). Pour les zones inconstructibles, il y a une graduation de l’inconstructibilité selon l’importance de l’aléa : Les ZU en aléa modéré et fort, les ZU et ZN en aléa très fort, des zones naturelles devant rester exemptes de toute urbanisation quel que soit le niveau d’aléa, la bande de précaution et la zone d’érosion. La rédaction du projet de règlement Il y a un règlement par commune qui permet d’intégrer des réflexions sur des enjeux particuliers. Si les principes du porter à connaissance (PAC) sont repris, ils intègrent des évolutions comme par exemple : Le principe de démolition reconstruction, la superficie des extensions de certaines catégories de projets, le cumul des mesures de réduction de la vulnérabilité, une adaptation de la constructibilité en aléa modéré en zone fortement urbanisée. La structure du règlement Elle se présente sous forme d’une trame de cinq grands thèmes déclinés dans chaque zonage réglementaire : Habitat, activités liées à la conchyliculture, activités nécessitant la proximité immédiate de l’eau, activités liées à l’agriculture et à l’exploitation forestière, autres activités et aménagements (bâtiments d’activités et leurs aménagements extérieurs ; les terrains de camping ; les activités de plein air ; les infrastructures liées aux déplacements, transports et stationnements ; les infrastructures liées aux réseaux ; les obstacles aux écoulements). Le règlement du PPRN ne s’appliquera qu’aux constructions futures. Il n’imposera aucun changement aux constructions existantes, même en

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actualité zone à risque fort, dont il permet l’entretien, ainsi que les extensions et les réhabilitations en les encadrant selon la nature et l’intensité du risque. Pour la démolition reconstruction suite à un sinistre accidentel autre que les risques traités par le PPRN (hors zone d’érosion côtière), la reconstruction à l’identique sera possible avec recommandation de mise hors d’eau des premiers planchers. Quand il s’agit d’une réduction volontaire de la vulnérabilité (hors zone d’érosion côtière, de bande de précaution et d’aléa très fort), la reconstruction sera possible à l’identique avec une cote plancher à long terme (Xynthia + 60 cm). Dans ces deux cas il sera possible d’assortir la reconstruction des extensions au sol et/ou par surélévation dans les conditions fixées

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dans chaque zonage réglementaire, et de prévoir une implantation différente de l’initiale dans un secteur moins exposé aux aléas. Le zonage réglementaire Pour les habitats et activités en zone fortement urbanisée, en aléa modéré, une adaptation réglementaire est prévue pour les dents creuses : Nouveaux logements autorisés avec cote plancher long terme et garage court terme, et en cas d’impossibilité technique : logement et pièces de vie à l’étage (cote long terme), hall d’entrée et atelier ou autres au rezde-chaussée (cote court terme) et garage au RDC au niveau du TN+. Sur les parcelles vierges en aléa modéré identifiées par les communes, de nouveaux logements sont autorisés avec une cote plancher long terme.

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L’adaptation générale des constructions aux risques En zone de submersion marine l’objectif est de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens par la mise hors d’eau (remblai au droit de la construction, vide sanitaire, pilotis, etc.) à la cote court ou long terme selon la nature des projets et de limiter l’impact sur l’écoulement des eaux. Evidemment ces mesures ne valent que pour les zones où les projets sont admissibles au regard du règlement. En revanche, la mise en œuvre de ces moyens ne permet pas de soustraire à la règle d’inconstructibilité. A cet égard, la Loi Littoral se superpose aux mesures du PPRL. A l’issue de cette présentation, identique dans toutes les réunions, sur les deux îles et ailleurs, le public rétais ainsi que le président de la CdC, et plusieurs Maires rétais sont

longuement et parfois vivement montés au créneau pour demander au Préfet de revoir notamment les hypothèses retenues pour le bréchage des digues et le sensibiliser au fort renforcement du déséquilibre entre le Nord et le Sud que va inévitablement créer le PPRL. Après s’être montré inflexible, le Préfet - sous la pression de Lionel Quillet, soutenu par Dominique Bussereau - a accepté en toute fin de séance qu’une réunion soit organisée entre les services de l’Etat, ceux du Département et ceux de la CdC, en présence des élus, afin que puisse être expliquée la méthode utilisée par la DDTM pour élaborer les cartes présentées et que Département et CdC puissent mieux échanger avec la Préfecture sur l’interprétation des données départementales. Nathalie Vauchez

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Une part d’arbitraire qui fragilise la position de l’Etat ? Lors des deux réunions publiques au Bois-Plage et à Ars-en-Ré, Lionel Quillet a mis en évidence une importante faille dans la méthode d’élaboration des PPRL par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM). Explications.

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our chaque système d’endiguement le Département doit fournir une Etude de Dangers (EDD) exposant plusieurs scenarios de défaillance et pondérant leur probabilité. Ceux-ci ont été souvent complétés à la demande de l’Etat dans un sens défavorable. La perspicacité de l’analyse de la CdC Ce n’est que très peu de temps avant les réunions publiques de l’île de Ré que Lionel Quillet, président de la CdC, et Florence Durand, directrice générale des services de la CdC, ont pris conscience que, pour établir les cartes de submersion, la DDTM a utilisé les hypothèses de défaillance des digues issues des EDD réalisées par le Département dans le cadre du Plan Digues (PAPI). Ceci sans demander d’explication ou d’interprétation auprès du Département. Les cartes d’aléas de l’Etat ne sont complétées par aucune explication sur la méthode et les critères de prise en compte. Ils se sont rendus compte que cette approche est maximaliste, car elle cumule des scénarios de défaillance bien distincts, et intègrent certains d’entre eux jugés comme improbables dans les EDD. Ainsi les cartes actualisées présentent peu d’assouplissements au regard des travaux réalisés et vont même parfois jusqu’à étendre les zones submersibles. Dans certains cas particuliers, l’absence de digue réduirait même le risque théorique de submersion.

« Dominique Bussereau était très en colère », selon Lionel Quillet Le président du Département, Dominique Bussereau, et le président de la CdC de l’île de Ré, également président de la Mission Littoral, Lionel Quillet, l’ont d’autant moins bien pris que cette démarche discrédite

la pertinence des investissements en matière de protection, alors même que la Charente-Maritime est le premier chantier de France en terme de protection à la mer. La DDTM a publiquement reconnu en réunions publiques avoir cumulé plusieurs scénarios, ce qui risque de fragiliser fortement le PPRL. Pourquoi ces scénarios plutôt que les autres ? Pourquoi les cumuler, alors qu’ils ne sont pas cumulatifs et que leur probabilité d’occurrence est différenciée d’un scénario à l’autre ? Faut-il prendre le scenario le plus grave mais qui a la probabilité la plus faible ? Ou le scénario le plus réaliste, dont l’occurrence est la plus élevée ? En réunion publique, Lionel Quillet a martelé l’exemple de La Flotte, où n’a pas été retenu le scénario le plus dangereux, celui où la porte du port ne se referme pas complètement. « C’est pourtant de loin techniquement le risque le plus grand à l’échelle de tout le département. Tant mieux pour La Flotte, a-t-il dit, qui a un PPRL très avantageux, mais pourquoi deux poids et deux mesures ? La part d’arbitraire, de discrétionnaire est très importante et ce n’est pas acceptable ». Si le Préfet a fait bloc derrière ses services et a invoqué la circulaire, il n’en a pas moins été quelque peu déstabilisé. C’est en tout cas l’impression qu’il a donnée, avant de rétorquer qu’il fallait bien choisir une méthode de travail. Lionel Quillet a alors enfoncé le clou : « Vous prenez une décision, vous arbitrez. Vous avez le pouvoir de revenir là-dessus, la Circulaire ne dit pas que vous devez avoir l’approche la plus maximaliste, les services du Département peuvent vous éclairer sur une méthode cohérente avec les EDD, faites-le, acceptez une réunion » l’a t-il littéralement imploré à plusieurs reprises.

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Lionel Quillet est intervenu longuement pour défendre son territoire, soutenu par des Rétais qui se sont mobilisés en nombre.

Des Maires dignes et découragés Plusieurs Maires sont intervenus, très dignement et de façon responsable, pour dire au Préfet leur désarroi, leur incompréhension, leur découragement face à une approche qui condamnerait le Nord de l’île et, par ricochet, déstabiliserait toute la vie permanente de l’île et déséquilibrerait ses équilibres de développement. Gilles Duval a crié son désespoir, Patrick Rayton explicité ses interrogations, Gisèle Vergnon témoigné de l’indéfectible solidarité entre les dix communes rétaises, Michel Auclair attiré l’attention du Préfet sur le cas du Fier d’Ars, JeanLouis Olivier fait part de ses doutes quant à la lenteur de la démarche de la DREAL qui freine le processus pour le système de protection du Fier d’Ars… Le Préfet a semblé inflexible. Lionel Quillet s’est ensuite adressé au Préfet : « Dites aux populations que vous avez fait des choix arbitraires, c’est ce que le juge regardera dans le contentieux, il n’y a pas eu de concertation, il faut de nouveau prendre le scénario de plus réaliste vous pouvez encore le faire avant l’enquête publique, c’est ce que vous demandera aussi Dominique Bussereau lors de la prochaine séance du conseil départemental. Faites-le sinon on va aller au contentieux. Faites-le pour que la population puisse accepter ce PPRL. Sinon

à quoi sert le Retour d’Expérience (REX) ? Donnez-nous cette chance, les services du Département peuvent vous proposer une méthode ! » Le Préfet a accepté le principe d’une réunion En toute fin de course, le préfet a accepté que se tienne une réunion autour de la méthode de prise en compte des scénarios de défaillance (position reconfirmée lors de la séance du Conseil départemental), mais en prévenant les élus « Je ne décalerai plus le calendrier ». Bien que satisfait de cette ouverture, Lionel Quillet a témoigné auprès de Ré à la Hune d’un optimisme très modéré. « L’Etat a toujours agi de façon arbitraire, comme il l’a fait au lendemain de Xynthia, comme il le fait dans tous les domaines, sous couvert d’approche technique et rationnelle ». Le moins que l’on puisse dire est qu’il se bat pour son territoire les autres territoires de CharenteMaritime n’ont pas réagi lors des réunions publiques - et que la perspicacité de la CdC de l’île de Ré, appuyée par la solidité de l’expertise de Services du Département, et renforcée par le soutien politique fort de Dominique Bussereau, fragilise les PPRL, tels que présentés lors des réunions publiques. A qui profitera in fine le doute qui s’est installé ? Nathalie Vauchez

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Une Porte du Port en parfait état de marche, un process de fermeture bien défini Ultime manœuvre de fermeture de la porte du Port de la Flotte mardi 28 mars avant sa livraison au Département et explications sur qui fait quoi ? Mairie de la Flotte sur les missions de chacun en cas d’alerte risque submersion. Il s’avérait nécessaire de préciser dans ce cadre le déroulement du process de mise ou non en action et par qui. En cas d’alerte rouge submersion décrétée par l’autorité de l’Etat

L

e Conseil Départemental chargé de coordonner les travaux de protection du littoral contre les phénomènes climatiques de type Xynthia, avait convié la presse mardi 28 mars pour assister à un essai de fermeture de la Porte anti-submersion du Port de la Flotte. Les travaux de protection du village étant en voie d’achèvement. Opération réussie ! Il s’agissait dans un premier temps de rassurer sur le fonctionnement correct de cette lourde porte de métal de 22,5 tonnes en montrant

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C’est donc Lionel Quillet qui a procédé à une explication détaillée sur les interventions des différentes administrations. En précisant bien tout au long de son intervention que la seule et unique raison qui entraîne de toute manière la fermeture de cette porte est une alerte La porte du Port de la Flotte en train d’être fermée. rouge risque submersion et seulement cela ordonnée par l’autorité de l’Etat. qu’elle coulissait parfaitement et se fermait en 4 à 6 minutes. La Porte a Jusqu’à sa livraison définitive préparfaitement tenu son rôle. Mais de vue en avril, au Département qui cela personne ne doutait puisque en est le maître d’ouvrage, c’est depuis le mois de novembre une l’entreprise titulaire du marché qui fois par mois des essais techniques en a la responsabilité. Une fois la sont réalisés pour garantir son Porte livrée au Département, ce contrôle. dernier en assurera la responsabilité transitoire jusqu’à fin juin et mettra Et dans un deuxième temps, suite en œuvre, en cas de météo alaraux interrogations des habitants de miste toujours sur ordre de l’Etat, la Flotte sur le non déclenchement la fermeture de la Porte. Une veille de la porte lors des tempêtes Kurt météorologique locale est cepenet Leiv de février dernier, de cladant assurée en permanence perrifier le rôle de l’Etat, du Conseil mettant une analyse des prévisions Départemental, de la Communauté et d’acter une marge de sécurité sur de Communes de l’Île de Ré et de la

la décision à prendre de fermer ou non la porte. A partir du 30 juin, date de sa réception administrative par la Communauté de Communes, c’est elle qui en assurera la totale gestion comme spécifié dans le PAPI (Programme d’Action de Prévention des Inondations). Une Convention sera alors mise en place avec la commune de la Flotte pour trouver un accord sur la prise en charge des batardeaux par les services de la Mairie. Lionel Quillet a précisé qu’il s’engageait également à négocier avec les services de l’Etat pour que la fermeture de la Porte intervienne en cas d’alerte orange foncée… pour rassurer la population et augmenter ainsi encore le niveau de sécurité. Le Président de la CdC rappelait que dans l’hypothèse d’une alerte submersion, la sécurité des personnes concernées est avant tout la sensibilisation et l’intelligence de chaque individu à se protéger de tous les risques encourus. Il est important de souligner que l’ouvrage construit à la Flotte n’est pas une porte à flot. En effet, cette porte, une fois fermée ne s’ouvre pas en 2 minutes et nécessite de rester fermée au minimum 24h. En cas de prévisions alarmistes la fermeture du système est prolongée tant que justifiée. A noter que la porte du Port de la Flotte est l’un des premiers ouvrages (sur les 10 prévus) à être terminé et livré. Suivra ensuite la Digue du Boutillon courant du mois de mai. Florence Sabourin

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On commence à voir le bout de l’aménagement de la digue du Boutillon L’aménagement définitif du parking de la digue du Boutillon est prévu pour fin 2017.

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es travaux de la digue du Boutillon ont démarré en juillet 2013. C’est l’un des plus gros chantiers de protection en France. Une digue longue de 720 mètres, un niveau de protection de 7,30 m (NGF), 40 000 tonnes de démolition préalable, 10 000 m3 de béton, 2 000 tonnes de palplanches, 1 000 tonnes d’armatures métalliques, pour ne citer que quelques chiffres. Le montant des travaux s’élève à 10 882 188 € (hors taxes)*. L’inauguration est prévue pour le 22 juin prochain. Vendredi 31 mars, dans l’après-midi, Lionel Quillet, président de la CdC de l’île de Ré, a tenu un point-presse pour présenter l’intérêt du parking dont l’aménagement définitif est

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prévu avant la fin de l’année 2017. Tout d’abord, 70 places réservées aux activités nautiques et aux ostréiculteurs afin de leur faciliter l’accès au pas. Le parking qui se situe sur un site protégé n’a pas été réalisé en enrobé : il s’étend sur une surface de 5 400 m2 pouvant accueillir jusqu’à 300 véhicules. L’accès aux camping-cars y est interdit. Cet emplacement est parfaitement sécurisé par rapport à la circulation. Une haie arbustive taillée, longera la route. Un aménagement paysager est prévu, le tout sera terminé pour le mois d’avril 2018. Jacques Buisson *Pour ce qui concerne le financement : Etat : 40%, Région : 20%, CD17 : 20%, CdC île de Ré : 20%.

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Lionel Quillet devant le parking de la digue du Boutillon, qui s’étend sur 5400 m2.

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actualité M o i s

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l’ E n v i r o n n e m e n t

L’Ile de Ré cache une forêt Si, pour le grand public, il n’a débuté que depuis quelques jours, le Mois de l’Environnement rhétais a déjà été inauguré par le Président de CdC, à la salle intercommunautaire de Saint-Martin.

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Morceaux choisis

’est entouré des maires de nos villages, des membres de l’ONF, des éco-gardes et des personnes dédiées à l’environnement au sein de la CdC, que Lionel Quillet a salué l’arrivée du printemps en inaugurant le 21 mars le Mois de l’Environnement, temps fort à plus d’un titre de la saison qui commence.

Sylva Mysteriosa – Installation artistique L’inauguration s’est achevée par la visite de « Sylva mystériosa ». Entrant à pas feutrés dans la salle intercommunautaire, un peu désorientées par l’occultation totale de la lumière du jour, les personnes présentes ont pu découvrir une installation pour le moins étonnante,

Un autre regard sur l’Ile de Ré « L’Ile qui cachait une forêt »… Drôle de thème pour une île d’où l’on voit presque partout l’océan triompher. En fait, c’est une belle idée, même si elle nous éloigne un temps de la ligne d’horizon. Recentrant notre regard, l’édition 2017 du Mois de l’Environnement, nous rappelle fort à propos que l’Ile de Ré est aussi une terre de forêts qui exige autant de soins et d’attention que nos dunes, et recèle des trésors de beauté offerts à qui veut bien se donner la peine de les découvrir. Les forêts couvrent ici 400 hectares du territoire et n’existent pas seulement pour favoriser de belles promenades à pied ou en vélo. Elles façonnent elles-aussi le paysage de l’Ile et constituent un précieux patrimoine qui, outre le fait d’abriter faune et flore, protège les sols de l’érosion générée par les vents et, selon sa localisation, aide à soutenir le cordon dunaire. Et puis comment pourrait-on les oublier avec un village s’appelant Le BoisPlage et un bois célèbre, celui de Trousse-Chemise ! Pragmatique, Lionel Quillet évoque le « paysage », une notion complexe et d’actualité avec le PLUI. Profitons-en pour rappeler aussi que si Ré la Blanche est soumise aux « risques littoraux », elle l’est aussi à ceux du feu. Précisant que le Mois de l’Environnement n’intervient que tous les deux ans en raison de l’énorme travail que représente son organisation, le Président de la CdC en profite pour remercier tous les acteurs impliqués, de l’équipe Environnement et sa Directrice Sylvie Dubois à l’ensemble des partenaires, qu’ils soient institutionnels, associatifs ou privés.

L’arbre qui cache la forêt.

Les Enlaçoirs – Land Art

l’ONF, on peut observer « un réel changement des mentalités depuis une quinzaine d’années ». Alors, au cas où de mauvaises habitudes nous rattraperaient, le Mois de l’Environnement est là pour nous le rappeler : nous dépendons de l’environnement autant que lui dépend de nous. Tâchons de ne jamais l’oublier ! Et le plein d’activités Durant ce mois mettant à l’honneur la nature sylvestre, 56 animations sont proposées au grand public avec la participation de tous les villages. Spectacles, expositions, ateliers, rallyes découverte, sorties (y compris en nocturne)… Il y en a pour tous les goûts ! Et même si le jeune public est particulièrement gâté, les adultes n’ont pas été oubliés pour autant, et ils apprécieront sans doute le lien établi entre l’art et le patrimoine naturel. Certains laisseront ainsi s’exprimer leur âme de Robin des Bois tandis que d’autres se contenteront de méditer à l’ombre fraîche des chênes-verts, ou devant le proverbe africain accroché à l’entrée de la grande salle de la CdC à Saint-Martin : « Quand un arbre tombe, c’est le fracas. Quand la forêt pousse, pas un seul bruit ».

Sylva mystériosa.

représentation artistique d’une forêt aux grands arbres nimbés de lumière, bruissante et poétique. Une création originale de Lucie Lom pour la CdC rhétaise. Dépaysement garanti !

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Dès notre arrivée dans cet univers paisible ponctué du craquement des bourgeons éclatant sous le soleil, impossible de ne pas être interpellés par ces étranges silhouettes coniques comme ventousées à certains arbres par de longs bras graciles. Pour en savoir plus sur les Enlaçoirs, nous rejoignons leur créatrice Stéphanie Cailleau. La jeune artiste nous explique son travail et sa démarche, comment elle façonne à la main la laine cardée jusqu’à la transformer en feutre, et le lien

A la recherche de l’habitant mystère – Sortie Nature Autre contexte. Les médias ont été conviés du côté de la Forêt du Lizay, où nous retrouvons les enfants des Centres de Loisirs de La Couarde, d’Ars et de Saint-Clément-Les Portes. Au programme : la quête d’indices sur l’habitant mystère, un personnage énigmatique qui habite nos forêts et dont l’identité sera révélée le 15 avril prochain lors d’une grande journée à Saint-Martin.

Les Enlaçoirs de Stéphanie Cailleau.

entre l’homme et la nature qu’elle souhaite questionner. Car on peut se glisser dessous, passer ses mains dans les manches tricotées, enlacer l’arbre donc et laisser aller sa joue contre la rugueuse écorce, dans un geste de douce intimité. Une autre manière de sentir le vivant et l’énergie de la nature. Régénérant !

Une démarche pédagogique Outre l’animation du territoire à une période symbolique qui ouvre aussi celle de la saison touristique, l’objectif du Mois de l’Environnement est bien sûr la sensibilisation à la fragilité de ces écosystèmes, et un appel à la nécessaire responsabilisation de chacun. Une démarche pédagogique menée à travers le jeu pour capter l’intérêt des enfants, mais qui nous concerne aussi nous, les adultes, tant il est vrai que la prise de conscience n’est pas encore parfaitement acquise, même si, comme me le précisera un peu plus tard Philippe Pouvesle de

Mais pour l’heure, les enfants sont ravis ! Ils viennent de découvrir des bougies et une couronne de feuilles, bientôt suivies d’une cabane de branchages et surtout d’une empreinte dont on ne sait trop si elle est humaine ou animale. Encadrée par une éco-garde, la petite équipe compose un moulage de plâtre. Parmi les chênes verts, les enfants trouvent aussi morceaux de plastique, polystyrène et même un flacon de dissolvant, des traces par trop humaines celles-là et fort malvenues ! L’aventure est bien sûr le prétexte à la présentation de la forêt à ces futurs éco-citoyens.

Pauline Rouard

Le Mois de l’Environnement – Du 1 er au 23 avril dans toute l’Ile de Ré Programme disponible dans les Mairies et Offices de Tourisme

Un refuge pour l’habitant mystère.

En savoir plus sur les artistes : www.lucie-lom.fr et www.stephaniecailleau.fr

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actualité S i t e

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l’ A b b a y e

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Un mois de solidarité contre le cancer avec les tulipes du Lions Club de l’Ile de Ré Depuis le 18 mars dernier, l’un des événements majeurs de l’Ile de Ré « les tulipes contre le cancer » vous invite à fleurir vos maisons et à redonner l’espoir à tous ceux atteints par cette longue maladie.

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chetez un bouquet de tulipes fraîchement cueillies par les bénévoles du Lions Club, et l’argent récolté sera reversé à la Ligue contre le cancer de Charente Maritime. 18 années de campagne et 230 000 euros versés au profit de la recherche contre le cancer Les élus locaux, Lionel Quillet, les maires des communes partenaires, Patrice Déchelette, JeanPierre Gaillard, Gilles Duval, Léon Gendre, le député Olivier Falorni, le Professeur Jean-Marie PIOT, président de la Ligue contre le cancer de Charente-Maritime étaient présents pour soutenir l’action du Lions Club rétais en la personne de son président Gérard Marieau. Ce dernier ainsi que 50 bénévoles se relaient tous les jours sur le site. Depuis 18 ans qu’a été créé cet événement, son succès ne se dément pas. En effet, le montant des fonds récoltés grâce à la générosité du public (entre 12 et 16 000 euros par campagne) contribue au message d’espoir donné aux malades en quête de guérison.

76 000 bulbes plantés par Jean-Louis Neveu dit « fanfan la tulipe », sans qui rien ne serait possible ! Les terres sur lesquelles ces tulipes poussent sont mises à disposition par Léon Gendre, Maire de la Flotte. Très fertile ce terrain est un lieu idéal pour recevoir les 76 000 bulbes de variété diverses. Chaque espèce a d’ailleurs ses fans. Au fur et à mesure des floraisons et des cueillettes, les acheteurs, fidèles d’année en année, attendent leurs tulipes préférées. AAFKE, les premières à sortir de terre dans les tons rose, les Silver Dollar, les tulipes blanches ou la variété star très attendue comme l’Angélique… Chaque bouquet de 20 tulipes vous coûtera 9 euros. Et en clin d’œil au stade rochelais, la Queen of the Night et la Maja, noire et jaune ! Le magicien qui rend tout cela possible, le Lion parmi les Lions, surnommé Fanfan la tulipe, c’est Jean-Louis Neveu qui gère l’ensemble des plantations dès l’automne et assure en fonction des aléas climatiques, les récoltes quotidiennes. Sans lui et son savoir-faire agricole cette campagne ne serait pas ce qu’elle est.

A quoi servent les fonds reversés à la Ligue contre le cancer ? A l’occasion du lancement de la campagne 2017, Le Professeur Jean-Marie Piot, président départemental de la Ligue contre le cancer a détaillé l’ensemble des actions mises en place grâce aux dons reçus. Il Lancement de la campagne les tulipes contre le cancer avec les élus locaux. a salué de manière appuyée l’action extraordinaire à leur guérison. Mais aussi des atemenée par le Lions et indiqué que liers culinaires, de réflexologie… très récemment, grâce aux legs Venez nombreux de 9h à 19h obtenus, la Ligue contre le cancer a jusqu’au 18 avril* acheter un ou remis pour un montant de 600 000 des bouquets auprès des bénévoles euros des chèques à des cherinstallés 7 jours sur 7 à quelques cheurs de Toulouse, Rennes, Paris, mètres de l’Abbaye des Châteliers. Bordeaux, La Rochelle, Poitiers, Les chalets en bois sont visibles Orléans. A côté de la recherche qui de la route qui relie Rivedoux à la est fondamentale, des actions en Flotte. Ou bien dans les points de faveur de l’aide aux malades ont vente partenaires répartis sur l’île, été développées. Des ateliers d’actiles marchés… vités sportives gratuits (escrime, tir à l’arc, aviron….) sont proposés aux Florence Sabourin malades pour les aider à retrouver *En fonction de la floraison une vie normale ce qui est essentiel

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actualité E s p a c e

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À Sainte-Marie une « community » s’ouvre sur le monde dématérialisé

Lundi 27 mars, Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie de Ré, donnait le coup d’envoi d’une nouvelle ère du travail en donnant bail à la SARL Partners & C° pour l’exploitation, dans les anciens locaux du Pôle Emploi, d’un espace de coworking.

L

e Ré working business Club d’Emmanuelle Amelin et de Mireille Bonavero, les associées de Partners & C°, doit être mis en service début juin 2017, les 200m² dédiés aux travailleurs nomades seront d’ici là entièrement revalorisés dans le respect du caractère ancien du bâtiment.

sur le développement d’une pépinière d’entreprises. Mais Gisèle Vergnon, consciente de la difficulté d’articuler les temps de vie privée et de travail dans le monde d’aujourd’hui, pensait plutôt travail et mobilité, surf aux Grenettes et télé-travail, travail et passion, etc... car l’accueil et le développement touristiques doivent aujourd’hui compter avec un nombre croissant de personnes très mobiles et qui viennent profiter de la mer tout en travaillant.

La fibre c’est le sésame ! Situé juste à côté de la médiathèque, le 2 rue de la République bénéficie déjà du très haut débit numérique sans quoi rien ne serait possible, explique Mme le maire. Le bâtiment accueillera prochainement une trentaine de postes de travail connectés et modulables à loisir ainsi qu’une salle de réunion. Et, pour une ambiance de travail moins formelle, une cafétéria, un salon et un espace extérieur seront à disposition.

Sainte-Marie à l’heure de la démobilité* Le Ré working business Club, doté d’agents d’accueil parfaitement bilingues, se veut être un vecteur de rencontre entre les start-up, permettant une synergie d’idées innovantes et de partenariats. Des experts, des patrons, des professionnels interviendront régulièrement lors de conférences pour exposer et partager leurs expériences en direct. Le temps est venu de travailler autrement pour mieux défendre nos intérêts, voire les

Travail et passion Dès l’abord, le manque cruel de bureaux pour les entrepreneurs venant du continent, axait la réflexion

devancer. Quinze entités (comprenez e-travailleurs) venant de quatre entreprises différentes ont déjà rejoint le Club dans des domaines aussi variés que l’édition, le bâtiment, le conseil ou le bien-être. Domiciliation de société, besoin de rencontrer des partenaires, locaMireille Bonavero, Emmanuelle Amelin, Gisèle Vergnon et Daniel tion temporaire de Vallegeas en signature de bail. bureau ou de salle de conférence, à l’heure, au mois ou à l’année, autant de formules qui trouveront écho dans le monde du Ouverture 7 jours sur 7 travail du XXIème siècle. Il fallait révoà partir de juin 2017 de 8h à 21h lutionner le travail à Sainte-Marie de Ré, Gisèle Vergnon l’a fait. 2, Rue de la République Véronique Hugerot *Démobilité : concept qui incite à supprimer les déplacements excessifs.

17740 Sainte-Marie de Ré Ré-workingbusinessclub.com 05 46 69 42 11

c o u p s de c œ u r En ce début de printemps, la Rédaction vous présente deux coups de cœur… Elle n’a pas eu de coup de gueule ! C o u p

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« Connivence(s) en Ré », une affiche en or !

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l avait été annoncé dans nos colonnes le mois dernier. Le spectacle « Connivence(s) en Ré » aura lieu le samedi 8 avril à la Salle Vauban. Une première pour l’association Vivre l’Art à Saint-Martin, qui le sera aussi pour le public, convié à découvrir un concept original qui le mettra en relation directe avec les artistes, de grand noms de la musique classique et du chant : Elisabeth Herbin, Honoré Béjin, Michel Cousin et le trio de Bruno Casties partageront ainsi la vedette avec Lucienne Deval, Souad Natech ou encore Victor Dahhani. Magnifique surprise de dernière minute, Jacques Greg Belobo, l’un des plus grands barytons au monde, a tenu à participer à cette

incroyable aventure. Pauline Leriche-Rouard

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Le tadorne de Belon a atterri sur nos marais

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on nom (quoiqu’en disent certains bretons) est dédié à Pierre Belon, zoologiste français du XVIème siècle. Avec son bec rouge et son collier roux ce palmipède occupe une place intermédiaire entre le canard et l’oie car il possède des caractéristiques empruntées aux deux espèces.Longtemps chassé pour ses plumes, il n’est plus guère menacé de nos jours. Il se distribue sur un vaste territoire côtier allant du nord de l’Écosse au pourtour méditerranéen et jusqu’en Chine. Vivant dans les zones humides, il se nourrit de petits mollusques et de crustacés des marais. Le tadorne est réputé

très fidèle à son ou sa partenaire. D’une année sur l’autre la femelle se déplace jusqu’à sa zone de nidification ou zone de nourrissage dans les zones humides. C’est pourquoi de nouveaux individus sur les marais ont été observés depuis début mars bien que nombre d’entre eux hivernent dans le Fier d’Ars ou les terres (entre 1500 et 2000 individus selon Hervé Rocques de la LPO des Portes, ce qui fait de l’île de Ré le plus gros territoire d’hivernage de l’espèce). Le retour du Tadorne ne fait donc pas le printemps, mais cela y ressemble fort ! Véronique Hugerot

realahune.fr

Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…) R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 5 a v r i l 2 0 1 7  | N °   1 5 0

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actualité E n f a n c e

Les petits de Sainte-Marie sur les pistes de ski ! Une semaine de rêve en plein cœur du parc naturel des Pyrénées Catalanes pour une centaine d’élèves de l’école Louis Gaucher.

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emain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai… J’irai par la forêt, j’irai par la montagne... » Malgré un rendez-vous très matinal pour ne pas dire en pleine nuit sur le parking de l’école, c’est davantage l’excitation qui s’exprimait lundi 20 mars que de quelconques signes de fatigue. Sorte de cohue joyeuse, chacun avec un bout de son monde dans sa valise, en route vers Font-Romeu pour cinq jours au « chalet du Ticou » : un nom qui sonne l’aventure... Tout un programme pour les enfants des classes de CE2, CM1 et CM2 qui se sont engouffrés avec enthousiasme dans les deux autocars.

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En piste pour deux heures de ski.

Pas de pleurs donc du côté des écoliers, en partance pour un voyage d’environ dix heures avec les pauses même si du coté des parents, certains yeux étaient mouillés... L’arrivée sur le site en milieu d’après-midi lundi a tout juste laissé le temps à tous (après la distribution des casques et de cent paires de skis et chaussures tout de même !) de s’installer dans les chambres à trois ou quatre et de découvrir le chalet blotti au cœur de la forêt de Bolquère.

de la richesse du patrimoine régional. Un emploi du temps très énergique puisque tous les matins en effet, la troupe s’élançait sur les pistes, encadrée par des moniteurs diplômés de l’école de ski française (E.S.F), chacun selon son niveau. Les après-midis ont quant à elles, été consacrées à des excursions pédagogiques ayant pour fil rouge le respect de l’environnement et les énergies renouvelables. Ainsi ont-ils pu découvrir la faune et la flore locales lors d’une sortie raquettes sur le plateau de La Calme et en comprendre les principales caractéristiques, grâce à une veillée diaporama commentée par un spécialiste. Au Parc animalier des Angles où Les animaux (lynx, cerfs, daim) vivent en semi-liberté, c’est l’ours qui les a le plus impressionnés ! La visite du Four Solaire d’Odeillo leur a permis quant à elle d’appréhender les

Montagne, soleil et forêt Ce sont les trois thèmes autour desquels étaient organisées les activités quotidiennes alternant sport et découverte

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Découverte de la faune et la flore régionale en raquettes.

principes physiques de la conversion des différentes énergies. Enfin, point d’orgue de cette parenthèse inoubliable : la baignade dans les eaux chaudes de Saint-Thomas dans un cadre naturel de toute beauté. Sulfurées, sodiques et alcalines, on dit qu’elles sont idéales pour soulager les rhumatismes et les voies respiratoires ! Une aventure dans un cadre sécurisé qui leur permet de grandir L’une des grandes découvertes aussi de tels séjours est la vie en collectivité. Nos enfants apprennent à vivre hors du cocon familial et la présence bienveillante des enseignants, des animateurs et rassurante de l’infirmière et des AVS de l’école provoque une émancipation structurante. La soirée dansante du jeudi (les carnets de bal semblent de nouveau à la mode, la plupart ayant réservé leur cavalière) est venue clôturer une expérience unique, motivée par l’implication de l’équipe scolaire de Sainte-Marie, le soutien des associations de parents d’élèves et l’appui de la commune. Ce sont des enfants au teint coloré et l’air radieux, qui sont rentrés vendredi dans la nuit et chacun a eu à cœur de raconter à la famille (ravie de retrouver leur ‘’petit’’), ses exploits sur la neige. Marie-Victoire Vergnaud

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actualité A s s e m b l é e

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« Il faudra faire avec La Maline sans La Maline ! » L’A.G de La Maline qui s’est tenue mardi 7 février devant une soixantaine d’adhérents sur 944, présente un bilan satisfaisant, quoique légèrement déficitaire. Les regards se tournent maintenant vers l’avenir de la salle culturelle, même si la longue période de travaux (automne 2017 / printemps 2019 ) s’annonce compliquée à gérer.

Une perspective de la façade Nord de La Maline. Vue 1

L

a Communauté de Communes ayant déposé le permis de Réhabilitation de l'équipement culturel "La Maline" construire, il devrait être accordé courant mai, si tout va bien. a dit le président de l’ARDC Paul Neveur dans son rapport 2015/2016. C’est dans une démarche de développement culturel intéressante et financièrement raisonnable que l’on aborde l’avenir avec ce projet ».

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Vue 1

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La Maline du futur On parle donc d’une Maline entièrement transformée, comprenant deux salles de spectacle pour une programmation plus étoffée : plus de films en sortie nationale, plus de résidences d’artistes pour accueillir des spectacles plus ambitieux et développement de la pédagogie avec les jeunes et les écoles. La Maline est devenue un lieu de rencontre. Le hall d’accueil, plus grand, accueillera comme par le passé des expositions et sera en même temps le lieu où l’on viendra prendre un verre pour y rencontrer le monde de la culture. Paul Neveur a ensuite abordé la question du maintien des spectacles pendant les travaux, le cinéma est prévu à la salle d’Antioche de Sainte-Marie et les spectacles, moins nombreux, selon les disponibilités des salles et l’accord des différents maires.

« Gérer la Maline c’est d’abord gérer les imprévus » date : ech:

FEVRIER 2017

« L’exercice comptable affiche un résultat net de - 7 763,80 € en raison d’événements indépendants de notre volonté » a expliqué la directrice, Catherine Wojcik : L’exercice a été marqué par des pannes techniques et les investissements qui en découlent ont lourdement pesé sur le budget (le ballaste a été remplacé pour 7000 € et un investissement a été fait dans un système ADSL pour l’accès dématérialisé aux films. Par ailleurs la baisse de subventions, d’un montant de 290 000 € au lieu de 300 000 € aide à comprendre le déficit. Le spectacle vivant a enregistré une baisse de fréquentation avec 6 496 spectateurs contre 7 838 la saison précédente. Les attentats de novembre prescrivant le confinement des enfants dans les écoles ne sont pas étrangers à cette baisse, ainsi que l’affaissement de la poutre faîtière en début d’année, ayant engendré l’annulation de plusieurs spectacles. La Maline a accueilli trois compagnies régionales, quatre compagnies nationales et deux internationales, six spectacles jeune public et scolaires et quatre expositions. Le cinéma en revanche, enregistre une hausse de fréquentation (33 703 entrées contre 32 024 la saison 1:3,66

L A - M A L

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précédente. Sur 192 films projetés, Le Livre de la Jungle, Les Visiteurs 3 et Médecin de campagne, ont fait le plus d’entrées. Sur 40 spectacles vivants, les plus suivis ont été Poppa Chubby, Tribute to Ray Charles et La Framboise Frivole qui ont tous trois affiché complet. L’ARDC participe à l’accès à la culture à travers École et Cinéma et Collège au Cinéma, deux dispositifs nationaux pour l’éveil cinématographique auxquels 247 élèves ont participé. Huit films ont été projetés en avant-première cette année et des rencontres avec les équipes APDde tournages ont été organisées. Des partenariats ont été créés avec les Restos du cœur, l’association Cinéph’île de Ré (629 entrées/9 séances), les associations rétaises, le G19, Ciné Passion 17, les festivals locaux (Ré Majeur, Jazz au Phare, International de guitare). L’exercice 2017/2018, déjà entamé depuis 5 mois, ne sera pratiquement pas impacté par les travaux. La programmation propose une quarantaine de spectacles vivants, une large place étant faite aux

artistes locaux , à l’instar du spectacle de Nathalie Desfossé et AnneLaure Nivet. Agréablement surpris par la très bonne tenue des comptes, Lionel Quillet a affirmé que la culture, dans le contexte actuel perturbé, reste une priorité. Le projet de travaux étant chiffré à 6 millions d’euros, il se donne pour objectif d’obtenir, de la part du Département, de la Région Nouvelle Aquitaine, de l’Etat, du DETR (Fonds d’aide pour la ruralité) et du CNC (Cinéma), le financement d’au minimum 50 % des travaux, le reste étant financé par la Communauté de Communes, dont le président a vivement remercié tous les élus ayant adhéré au projet. Extrêmement positif sur l’avenir de ce lieu culturel emblématique de l’île de Ré, le président de la CdC a souligné l’importance, pour toute la population, de garder le lien avec La Maline pendant le temps des travaux : « Il faudra faire avec La Maline sans La Maline ! » a-t-il conclu. Véronique Hugerot

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Une nouvelle approche du métier de l’ostréiculture

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érôme Bosnans et François-Eric Vauchez sont les deux associés aux commandes, Julien Vicario le directeur de production, baptisé Maître de Claire®. Leur Holding, Seadelicious détiendra les brevets en cours de dépôt, tandis que la SAS Huître DoRê, créée en juillet 2016, est la structure opérationnelle de production et de commercialisation. Les trois compères, épaulés par Benjamin et Jordan, deux jeunes également formés au Lycée Maritime Aquacole, seront rejoints bientôt par deux stagiaires en recherche & développement. Leur approche du métier de l’ostréiculture est extrêmement innovante, elle allie une haute maîtrise de l’aquaculture et un marketing totalement inédit, inspiré de celui des grands crus de vins. Un marketing inspiré des grands domaines viticoles

Ils apportent leur énorme bagage scientifique, leurs années de recherche et de production de poisFrançois-Eric Vauchez, l’un des deux associés du sons et de coquillages Domaine du Grand Garçon, et Julien Vicario, directeur en aquaculture, ce qui de production. ne s’est jamais vu dans ne nécessite aucune purification et le milieu de l’ostréiculture. Loin de peut-être consommée dès sa sortie manipuler ce qui est naturel, ils ne de l’eau. Elle bénéficie de conditions font « que » le contrôler. Ils trade culture exceptionnelles, permetvaillent avec la nature, pour créer tant une alimentation naturelle optiles meilleures conditions possibles à l’élevage des huîtres dans les marais, immergées dans 2 mètres de profondeur. Ils bénéficient ainsi de tous les avantages de la pleine mer dans leurs marais, et amènent des moyens de contrôle. Le Domaine du Grand Garçon s’approvisionne en naissains auprès de Vendée naissains, le N° 1 de l’écloserie en France et est en train de s’associer avec la Maison Henri à Rivedoux.

Le résultat est bluffant : l’Huître DoRê, sélection 2016 du Maître de Claire®, la première huître haut de gamme produite au DDGG, possède des qualités gustatives dignes des rares huîtres haut de gamme en France : charnue, croquante, au goût de noisette légèrement sucré, et à la saveur iodée subtile, idéalement salée, elle est garantie avec un taux de chair minimum de 12%, pouvant atteindre 18 % selon son cycle naturel annuel (contre 9 % pour les huîtres habituellement). Le taux de sel est travaillé comme dans un grand plat gastronomique, subtilement. Des grands Chefs étoilés qui ont pu déguster l’huître en sont restés époustouflés et s’apprêtent à signer un contrat avec le DDGG. Celui-ci a

La qualité de l’eau est travaillée pour relever les qualités gustatives de l’huître DoRê Grâce aux conditions environnementales du Domaine du Grand Garçon, en prise directe avec les eaux de la réserve naturelle protégée, l’huître DoRê est produite dans une zone qui

Les huîtres grandissent durant six mois dans les marais, dans des conditions optimales.

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De grands Chefs étoilés prêts à signer !

Un site d’élevage aux conditions naturelles remarquables

© DDGG

Côté marketing & communication, le choix des noms est déjà tout un symbole. L’appellation de la société et du produit « Huître DoRê » rappelle bien sûr le terroir de Ré, mais aussi la couleur dorée haut de gamme, et évoque le Dieu du Soleil (Rê), nécessaire à une bonne production. La communication sur le Domaine du Grand Garçon, inspirée par la grande allée d’arbres longeant les marais et qui mène au centre de l’exploitation, fait bien sûr référence aux grands domaines viticoles. L’Entreprise a aussi déposé l’expression « Maître de Claire » en référence au « Maître de Chai » et proposera chaque année sa « Sélection du Maître de Claire ». Le packaging des bourriches d’huîtres, la fiche produit et les

bassins. Des brevets sont en cours de dépôt, qui affranchiront l’huître ainsi produite de toutes les maladies fréquentes de type herpès, virus… Le DDGG pourrait même fonctionner en système fermé autonome complet, autant de temps qu’il le veut, ce qui le protègerait de toute pollution extérieure éventuelle.

© DDGG

Le logo du Domaine du Grand Garçon.

documentations de communication, colorés en bleu vif et doré, cassent les codes habituels très minimalistes de l’ostréiculture. Ce concept marketing colle ainsi parfaitement au produit très haut de gamme. Car au-delà de la communication, FrançoisEric, Jérôme et Julien apportent une approche révolutionnaire du métier dont le résultat est une huître exceptionnelle.

© Nathalie Vauchez

C’est l’histoire de trois hommes, François-Eric, Jérôme et Julien, hyper diplômés en aquaculture, qui ont mené durant 1 5 à 20 ans des projets de recherche et de production de poissons et coquillages partout dans le monde. Ils se sont retrouvés pour un nouveau défi, exceptionnel, sur le Domaine du Grand Garçon, dans les marais d’Ars.

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Une huître charnue, de qualité exceptionnelle.

male (phytoplancton) au sein des claires de production. Le Domaine du Grand Garçon possède deux écluses qui permettent d’alimenter directement en eau océanique les marais, dont 4ha20 sont en eau (22 bassins) sur les 7ha50 que compte le Domaine. Leur savoir-faire unique permet d’optimiser le cycle naturel de l’huître ; Celle-ci se développe à une densité de 5 par m2 pendant 4 à 6 mois, selon les saisons. Ces professionnels de l’aquaculture travaillent la qualité de l’eau pour relever les propriétés gustatives des huîtres, réunissant tous les meilleurs facteurs environnementaux et les contrôlant en permanence pour que les huîtres aient à la fois une nourriture abondante et de bonne qualité. Ils ont même recréé un système de marée haute et de marée basse dans certains

également déjà été contacté pour l’exploitation de ses futurs brevets, notamment à l’international. Mais rien ne presse, les trois compères entendent mener leur barque à leur rythme. Nathalie Vauchez

Vente par correspondance sur toute la France. Commande sur le Site www.huitredore.com, via le mail : contact@huitredore.com ou tél : 06 88 01 92 93. La production est limitée à 50 tonnes et n’est vendue qu’en circuit direct. Sur l’île de Ré vous pouvez l’acheter bien sûr au Domaine du Grand Garçon, mais aussi à La Bazenne (Portes en Ré). Elle est également en dépôt-vente à l’Armateur des Vins et au Comptoir Saoufé, à La Rochelle.

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tourisme M a r k e t i n g

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t e r r i t o i r e

Destination Ile de Ré : valeurs et couleurs pour un destin touristique radieux « Ca démarre très fort ! » C’est sur cette phrase pleine d’enthousiasme et d’énergie, prédisant une saison 2017 étalée sur huit mois, que Lionel Quillet a ouvert la petite réunion organisée au Bureau d’Information Touristique de Saint-Martin. Son objet : présenter la création d’une nouvelle marque et non des moindres : Destination Ile de Ré !

L’équipe de Destination Ile de Ré.

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estination Ile de Ré, c’est aussi très logiquement le nom de la SPL (Société Publique Locale), en charge du développement, de la commercialisation et de la promotion du Tourisme du l’Ile de Ré. A sa tête, Guillaume Barny, natif de La Rochelle et fort d’une longue expérience dans le développement touristique, dans les pays de Loire et en Normandie, entouré d’une équipe aux multiples talents et au complet pour cette présentation attendue. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : avec une notoriété allant bien au-delà des frontières de l’hexagone, une identité et des singularités qui n’appartiennent qu’à elle, l’Ile de Ré est une marque à elle toute seule mais une marque qui, jusqu’ici, faute d’unité et de cohérence, en finissait par se délayer et subir les appréciations que d’autres lui attribuaient, avec parmi elles, un ensemble de clichés n’ayant rien à voir avec ce précieux territoire. L’enjeu est donc d’importance et la mission de Guillaume Barny essentielle. Un travail de fond entrepris depuis 2015 et dont les étapes principales ont vu la mutualisation de tous les Offices de Tourisme rhétais, indissociable du transfert de la compétence touristique à la CdC. Ce (grand) pas franchi, il fallut ensuite le temps d’une réflexion conduisant à élaborer un plan marketing, et créer une nouvelle identité visuelle apte à représenter l’Ile de Ré dans toutes ses richesses. Le tout dans une exigence absolue de qualité. Un travail énorme et au long cours qui nous emmène en ce dernier jour de mars, à découvrir enfin de quoi il retourne. Clarification des valeurs Il s’agit de faire réussir l’Ile de Ré. Mais Lionel Quillet et Gisèle Vergnon l’affirment haut et fort : non à l’Ile de ré bling bling, à cette image par trop peoplelisée relayée

portée non seulement pas les Offices de Tourisme des dix villages, mais également par quelques 1 058 partenaires aujourd’hui. Une vraie réussite que celle de convaincre les professionnels du secteur, qui ne doit rien au hasard, mais tout à l’existence d’un vrai projet assorti d’une réelle volonté fédératrice. Ainsi et pour la première fois sur l’Ile, ont été rassemblés en janvier des représentants de tous les métiers du tourisme, dans un Comité Technique ayant pour but de livrer une vision du développement touristique de l’île sur les trois prochaines années.

Au service de fondamentaux par certains reportages ou coupures de presse. Une Ile de Ré que plus Ils sont deux : le tourisme raisonné personne ne reconnaît n’est pas une et l’étalement de la saison accomréussite. Non, Lionel Quillet l’assure, pagné du développement d’un toufaire réussir l’Ile de Ré, c’est bien risme de printemps et d’automne. plus difficile. Car il ne s’agit pas de Faire vivre et animer le territoire « vendre l’Ile de Ré mais de présentoute l’année, telle est la conviction forte qui nourrit les actions et ter un territoire, et de le faire respecprojets. Au programme : la mise en ter ». Voilà pourquoi le patrimoine place d’une activité à l’année à deset l’environnement font l’objet de tination des familles mais aussi une tels efforts. Quant au développement touristique, il doit être accompagné pour ne pas dire encadré, en s’appuyant sur des valeurs fortes qui ne sont autres que celles d’un territoire préservé, authentique et, rappelons-le, à 80% inconstructible, un fait d’une grande rareté ! Pour Destination Ile de Ré, tout l’enjeu était là : donner naissance à une marque dotée de valeurs représentatives du terri- Une ouverture de saison sous le signe de la bonne humeur. toire, tout en favorisant stratégie de développement du toul’adhésion de ses visiteurs. Mission risme d’affaires, entendons par là accomplie à travers un nouveau conventions d’entreprise mais aussi logo dont le grand mérite est d’alactivités propre à l’incentive, l’Ile lier simplicité et efficacité, une basede Ré ayant toutes les ressources line évocatrice - Une expérience, des nécessaires à la satisfaction d’une émotions - et un territoire de marque telle clientèle. On peut y ajouter le muni de codes couleurs permettant fait que depuis l’Euro de football, à chacun de retrouver « son » île de l’Ile de Ré est entrée dans le cercle Ré. Alors êtes-vous nature ou saveur, restreint des destinations propres business ou patrimoine, famille, à accueillir la logistique de grands bien-être ou sensation ? Quelle île évènements sportifs, un bonus pour de Ré êtes-vous ? A chacun de nos Lionel Quillet. visiteurs de le découvrir pour vivre une expérience unique ! Toujours plus de services Pour répondre à l’exigence de Synergie globale qualité, clarté et efficacité sont au Evidemment le but de toute strucmenu. Avec des Offices du Tourisme ture touristique est de favoriser ouverts toute l’année et plus longl’épanouissement d’une activité temps en saison et un numéro de indispensable à l’économie d’un tertéléphone « Vacances » unique, ritoire comme le nôtre. Pour cela il l’Ile de Ré est réellement au service faut la participation et l’engagement de ses visiteurs. Côté communicade tous les acteurs concernés. Ainsi, tion même credo : sous une charte l’image de l’Ile de Ré sera-t-elle unique, les supports d’information

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à destination du public ne sont plus que trois (ils étaient 42 !) : un magazine riche en contenu, présentant tous les charmes de notre île, un guide de poche et une collection dédiée à chacun des villages. Autre vecteur fort : l’animation qui se veut désormais permanente à travers différents outils dont des écrans TV visibles dans chaque bureau d’accueil et présentant le programme des activités, mais aussi des affiches, un guide mensuel, sans oublier les relais sur la page Facebook, déjà riche de 20 000 fans, ou encore sur iledere.com qui va bénéficier d’une refonte et d’une nouvelle stratégie. Il y aurait encore beaucoup à dire (et nous y reviendrons forcément) sur tout ce que Destination Ile de Ré va entreprendre pour faire connaître l’Ile de Ré telle qu’elle est : source d’émerveillements et de surprises multiples. Une destination de rêve qui, soyons francs, se mérite un peu. Et c’est d’ailleurs pour ça que tout le monde l’aime : rare et précieuse, elle est un territoire de passion(s) ! Pauline Leriche-Rouard

Les atouts de la qualité touristique - Le label Qualité Tourisme : il a été attribué à l’Ile de Ré. C’est un signe de reconnaissance fort pour les visiteurs ; - La Catégorie 1 : celle de l’excellence, selon les critères décidés par les pouvoirs publics, est d’ores et déjà acquise pour une île de Ré, résolument destination d’exception !

Destination Ile de Ré, un budget à l’équilibre A ceux qui se demanderaient comment tout cela est financé, la réponse est claire : les ressources financières proviennent de la Taxe de Séjour. Une taxe qui ne se contente pas de ponctionner mais nourrit également un projet collectif qui profite à tout le monde. Horaires d’ouvertures élargis en saison pour les bureaux d’accueil : Saint-Martin : 7/7 en continu et toute l’année de 9h30 à 18h/19h La Flotte et Ars : ouverts tous les dimanches de Pâques à La Toussaint Un numéro Vacances : +33(0)5 46 03 00 55 Tous les jours et toute l’année !

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tourisme «

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festive

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2017, année de tous les possibles en Charente-Maritime ! Alors que Sylvie Marcilly*, brandit fièrement à la presse un tee-shirt floqué « Charentais-Maritime : 2017 est notre année ! » Stéphane Villain**, lance sans attendre son sujet de prédilection en annonçant fièrement : « le vélo c’est l’avenir ! ».

Sylvie Marcilly arbore fièrement le tee-shirt de circonstance !

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n peut comprendre son enthousiasme, le 17 mars dernier, la Fédération Française de Cyclotourisme a remis, lors de son salon mondial à Paris « Destination Vélo 2017 », deux premiers prix à la CharenteMaritime pour la récompenser sur sa politique d’aménagement et de structuration en faveur du tourisme à vélo et pour ses services spécifiques qui permettent de développer le cyclotourisme (1ère place avec « Trophée Destination Vélo » et 1ère place avec « Trophée itinéraire vélo »). Destination vélo

Un travail en synergie qui s’active sur la réalisation des aménagements pour mettre en avant le cyclotourisme tout en développant de nouvelles pistes cyclables. Le département de la Charente-Maritime prévoit un budget d’environ 1,5 million pour accompagner sa politique départementale de randonnée cyclable et pédestre. Si vous rêviez de découvrir la fameuse Route 66 aux USA, projetez plutôt de découvrir la « V92 », le nom provisoire pour ce nouveau circuit à vélo reliant l’île d’Aix à Exideuil en Dordogne, une véloroute qui sera inaugurée en juin prochain, elle suivra les canaux de Charente en y associant le tourisme fluvial d’où son futur nom officiel « Les Rives de Charente ». Une multitude d’évènements sportifs, culturels et artistiques

L’été charentais-maritime 2017 sera également ponctué d’actualités festives et variées nous promettent Sylvie Marcilly et Stéphane Villain. Dès le 18 juin, le ton sera donné avec le championnat du monde d’Ultimate (le Frisbee, le célèbre « disque volant ») qui réunira sur 6 jours de compétition à Royan, 2000 joueurs, 119 équipes et 39 nations. L’Atlantic Lan à la Maison de La Charente-Maritime organisera un week-end dédié aux jeux vidéo. Plus populaire, pour sa deuxième édition « Soir de bal en Charente-Maritime » fera danser les visiteurs de tous âges du côté de Rioux, Saint-Sornin, Aulnay de Saintonge et Saint-Genis de Saintonge. Le Département consacre chaque année des moyens budgétaires importants en faveur de ces manifestations, artistiques et sportives. 2017 doit être l’année du « 17 » comme le faisait remarquer Sylvie Marcilly. Les festivals seront eux aussi mis à l’honneur avec « Le Festival des festivals ». Durant deux soirées, les spectateurs pourront découvrir en plein air une ou plusieurs œuvres de chacun des sept

festivals subventionnés par la collectivité : « Festival International du Film de La Rochelle », « Ecran vert », « Festival de la Fiction TV », « Visions d’Afrique », « Cultures Francophones », « Escales francophones » et le Festival International du Film d’Aventure. De nombreux séjours pour les enfants de 6 à 16 ans Sylvie Marcilly rappelle aussi que le Département se soucie des jeunes et les invite à consulter le site officiel de La Charente-Maritime pour découvrir le « Passeport Découverte Jeunesse », le catalogue « Horizon Vacances Jeunesse » avec ses 75 séjours pour les 6 à 16 ans ( il faut vite s’inscrire, l’année dernière, 732 enfants ont pu partir avec l’aide de la CAF et la MSA) sans oublier l’agenda des manifestations à venir. A noter : La tournée du bus « Bienvenue chez vous » reprendra son opération menée par les équipes du département pour se déplacer dans les communes et présenter leurs principales missions et actions tout en échangeant avec les charentais-maritimes. On retiendra que le Département reste engagé pour que la CharenteMaritime soit la destination privilégiée des touristes et un territoire où il fait bon vivre l’été pour ses habitants. Valérie Lambert *Vice-présidente du Département de la Charente-Maritime en charge des affaires économiques. **Vice-président du département de la Charente-Maritime, président de Charente-Maritime Tourisme.

Site officiel Charente-Maritime : http://charente-maritime.fr/ CG17/jcms/j_5/accueil

© Incognito.fr

« Le département c’est aussi l’acteur et le partenaire de spectacles et d’évènements sportifs, des festivals et de créations culturelles ou artistiques » rappelle Sylvie Marcilly. Pour la saison estivale à venir, la Charente-Maritime se veut « festive et attractive ». L’été charentais-maritime ouvrira de « nouveaux horizontaux » aux touristes, aux vacanciers et à ses administrés.

Le label reconnu « Sites en Scène » qui devait disparaître est maintenu face à la forte demande des territoires, le budget de 460 000 euros alloué par le Département soutient les arts de la rue, la danse, le théâtre, la pyrotechnie, la musique au travers d’animations qui mettent en avant des sites particuliers des communes participantes. Cette année, de nouveaux sites s’inscrivent comme celui de Pons avec sa comédie musicale depuis son donjon ou celui d’ Aigrefeuille d’Aunis autour de son lac de Frace aux côtés de ceux bien rodés comme le 30ème festival Musique en Ré et « Une nuit à l’Opéra » à La Flotte en Ré.

© Incognito.fr

Mais Stéphane Villain compte bien ne pas en rester là : « Ces prix sont un encouragement à faire mieux encore, c’est dans cette démarche que je m’inscris ». Une démarche « volontariste » qu’il veut insuffler encore plus à ce secteur d’économie touristique en expliquant qu’il est impératif de passer de 70% à 100% de sécurisation et de faire les raccordements de réseaux des voies cyclables pour que les sites remarquables du département soient tous accessibles à vélo. On imagine qu’il y a encore du « pain sur la planche » pour en arriver là mais le vice-président du département rappelle que « La CharenteMaritime Destination Vélo » ne se

fait pas seule mais avec des partenaires comme par exemple les EPCI (Etablissements Publics de Coopération Intercommunale), la CdA (Communauté d’Agglomération de La Rochelle) en soulignant l’énorme travail de Brigitte Desvaux, sa vice-présidente…

4 rue de Citeaux (ouvert tous les jours) - Saint-Martin de Ré

2 chapelleries

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6 rue Kemmerer - Saint-Martin de Ré

06 81 07 79 92 - www.chapellerie-commeaumarche.com Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr


tourisme E t a b l i s s e m e n t

h ô t e l i e r

La Baronnie Hôtel & Spa, un joyau au cœur de Saint-Martin Derrière l’une des très belles façades de la rue Baron de Chantal, se cache La Baronnie, seul hôtel de l’île de Ré inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Les propriétaires ont restauré avec passion et détermination, durant près de vingt ans, cette demeure du XVIIIè siècle, en faisant un lieu magique, alliant patrimoine et modernité. Florence, épaulée par Marina et Joachim, veille sur le moindre détail. © Philippe Louzon

Un hôtel de charme et de caractère

Le bar et le SPA accueillent aussi une clientèle extérieure L’un des pavillons du jardin a été restauré afin d’accueillir un SPA © Philippe Louzon

En 2010, faisant suite à la mise aux normes, le lieu passe de maison d’hôtes à hôtel, et adhère à la chaine d’Alain Ducasse « Châteaux et Hôtels Collection » dont l’image de charme et de caractère correspond parfaitement à La Baronnie. A partir de 2013, avec sa voisine, une maison de maître, bâtie par un armateur à la même époque, elle forme un ensemble exceptionnel et harmonieux avec de superbes jar-

l’élaboration de circuits dans l’île. Le parking situé à l’arrière de l’hôtel est payant, sur réservation. Le petit déjeuner-buffet est servi dans les salles à manger ou sur la terrasse et propose un vaste choix de produits de l’île, tandis que thés et cafés sont issus des meilleures maisons.

Vue d’ensemble du jardin et de l’hôtel.

ensuite, avant d’être acheté en avril 1996 par les propriétaires actuels, qui ont un coup de cœur pour le lieu malgré son très mauvais état et le restaurent progressivement pour créer la première maison d’hôtes de l’île, qui ouvre en août 1996 avec seulement deux chambres. Durant

© Philippe Louzon

Construite sur les fondations d’un ancien château du XIII ème siècle, cette maison d’armateur du XVIIIè siècle nommée le logis de la Baronnie a appartenu à Jean Masseau, sieur de Beauséjour et seigneur de la baronnie de l’île de Ré. Quelque temps après sa disparition, en 1743, madame Guérin de Tencin, femme de lettres, tenant un salon de littérature célèbre à Paris, en devient propriétaire. Cinq années avant la Révolution Française, le Roi de France Louis XVI Le Bar et sa terrasse extérieure sont ouverts à la clientèle l’acquière pour extérieure. Idéal pour profiter du site magique, lors des belles soirées printanières et estivales. Marie-Antoinette. En 1791, la Baronnie est vendue les quinze années suivantes, la maicomme bien national et acquise par son est revue de fond en combles : un bourgeois de La Rochelle. toitures, charpentes, façades ainsi que les cent ouvertures sont restauUn temps occupé par des religieuses rées dans les règles de l’art. et un pensionnat, le lieu périclitera

Une chambre loft.

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© Philippe Louzon

Une superbe demeure, chargée d’Histoire

Le SPA est ouvert à la clientèle extérieure.

dins, cours intérieures et terrasses. L’hôtel sera classé trois étoiles en 2012, puis quatre étoiles en 2015. Inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1996 grâce à leur détermination, La Baronnie a retrouvé son âme et ses lettres de noblesse. L’esprit de demeure de famille est pleinement conservé et ses hôtes se sentent comme chez eux. Ce sont aujourd’hui vingt-deux chambres simples, loft et suites luxueuses et trois pavillons indépendants, tous meublés d’ancien, qui accueillent presque toute l’année une clientèle familiale, composée aussi largement d’étrangers et notamment d’Anglais, particulièrement sensibles à la dimension patrimoniale du site ainsi qu’à son magnifique jardin de 3000 m2, arboré et fleuri. L’amélioration permanente du confort des clients est au centre des préoccupations des propriétaires. Un ascenseur a été créé, le jardin amélioré, des travaux d’entretien réalisés régulièrement. Toute une palette de services est ainsi proposée aux hôtes, depuis un service blanchisserie jusqu’à

ouvert, tout comme le bar, à la clientèle extérieure, non hébergée à l’hôtel. Ce SPA fonctionne sous forme de privatisation payante, avec une formule de 55 minutes pour deux personnes, comprenant deux coupes de Champagne. Doté d’un bassin de nage à contre-courant, d’un jacuzzi et d’un sauna, ce SPA luxueux dispose aussi d’une cabine de soins. Nouveauté cette année, La Baronnie est devenue partenaire de la prestigieuse marque Cinq Mondes, labellisée Bio, et composée de produits aux textures et odeurs exceptionnelles. Les soins et massages dispensés par l’esthéticienne maison, formée par Cinq Mondes, sont inspirés des cinq continents. L’ensemble des produits de la gamme utilisés au SPA de La Baronnie sont vendus à la réception de l’hôtel. Pour vous offrir une parenthèse de sérénité, à deux pas du port de Saint-Martin et pourtant loin de la foule, pensez à ce lieu superbe et magique : que ce soit pour un apéritif entre amis dans le salon ou sur la terrasse du bar, ou pour un moment cocooning inédit en amoureux, vous serez enchantés ! Nathalie Vauchez

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t o u r i s me / é c o C o m m e r c e s

De nouveaux commerçants sur l’île pour cette saison La nouvelle saison touristique qui a démarré ce samedi avec l’arrivée des premiers vacanciers… est lancée. Le moment de faire un point sur les nouvelles enseignes et boutiques en tous genres à découvrir. Nous l’avons fait pour vous en avant-première, en voici un aperçu.

La Flotte Epicuvin, cave et épicerie fine ! Tout ce dont vous avez besoin pour accompagner vos mets figure en bonne place chez Epicuvin. Ce caviste ouvert depuis le 22 décembre est animé par

Caviste Epicuvin.

Muriel, Maître sommelière et Christian Cormont, cuisinier sommelier. Le couple fort d’une expérience de près de 30 ans dans l’hôtellerie restauration vous donnera de précieux conseils sur les accords mets-vins. Parmi leur sélection : beaucoup de vins bio de tous les terroirs et des vins étrangers. Beau et bon… dans le rayon épicerie fine figure des spécialités de la Drôme, région dont proviennent les propriétaires… Huile d’Olive et tapenade de Nyons, chocolat Valrhona de Tain l’Hermitage… Et aussi des spécialités lyonnaises comme l’Andouillette Bobosse, saucisson de Lyon, Jésus, quenelles… vos papilles seront en émoi.

Epicuvin 7 bis rue Gustave Dechézeaux la Flotte - 07 84 40 31 40

La Savon’ré, tout autour du bain ! Béatrice et Claude Poitevin les heureux propriétaires du Panier Gourmand (rue du Général de Gaulle à la Flotte), un lieu de gourmandises autour des produits régionaux issus de production locale, vous invitent à découvrir leur nouvelle boutique Savon’ré. Là c’est le bien être, les cosmétiques et produits de soin au naturel, fabriqués dans la région qui vous séduiront. Savons de Loix, Eau thermale de Jonzac, Léa Nature, Lif’t Argan… Béatrice saura vous conseiller et vous proposer le produit adapté à vos besoins. Vous aurez l’embarras du choix sur une offre complémentaire pour vous faire plaisir et décorer votre salle de bain : serviettes de toilette, tapis et accessoires, trousse de toilette, foutas personnalisées, bougies et des idées cadeaux originales comme

Savon’ré.

des baigneuses en résine aux formes généreuses, des fontaines magiques… illusion parfaite de l’eau qui coule !

La Savon’ré 14 rue du Marché La Flotte 05 46 69 23 08 Florence Sabourin

Rivedoux / Sainte-Marie / le Bois L’association des commerçants reprend du souffle à Rivedoux La commune a connu de grandes métamorphoses ces dernières années, voyant émerger un centre bourg dont le marché couvert créé en juin 2015 est le cœur de vie. L’émancipation du village se poursuit avec la construction de nombreux logements sociaux. La résidence dite « Des Breuils », un ensemble de onze habitations face à la plage sud sera inauguré en présence des nouveaux résidents le 11 avril prochain. S’il se chuchote que de nombreux commerces sont en vente, rien n’est encore acté et Serge Kindel (premier adjoint à la mairie en charge des animations et de la vie associative) préfère se concentrer sur « Ostro-Arti.Comm ». L’association des artisans et commerçants revit après une mise en sommeil de presque deux ans, sous la houlette d’Isabelle Loquet qui tient le snack « sur le pouce » à la sortie du village. Autre fierté de l’édile rivedousais : la création de la « Confrérie de l’Éclade de Moules Charentaise » en novembre dernier, qui disputera les championnats de gourmandises régionales le 2 septembre 2017 ! À suivre…

Inaugurations en rafale à Sainte-Marie Sous les pelleteuses depuis deux ans, les travaux d’urbanisme de la commune touchent à leur fin et verront la saison ponctuée d’inaugurations. Place d’Antioche, les nouveaux propriétaires du tabac ont modifié l’agencement et pris leurs marques. À côté, derrière le rond-point sur la départementale, le nouvel « Espace Culturel et Associatif des Paradis » ouvrira ses portes au public avec un bal populaire le 24 juin. Dans la foulée, au 2 rue de la République près de la mairie, le tant attendu espace coworking accueillera les premiers entrepreneurs en quête de partager un bureau. Côté La Noue, le flambant neuf Cours des Écoles (la cérémonie officielle aura lieu le 20 mai) offrira au « Bar à Quai » une terrasse agrandie qui promet l’animation de jour comme de nuit. On ne sait pas encore ce que deviendra le local situé à côté de la boulangerie La DouceMie qui permettait de s’offrir en plus du « carabiou » du dimanche (la spécialité chocolat-caramel de la maison) un bouquet délicat. Toujours sur le Cours, les Ateliers Dazelle sont déjà l’occasion de rencontrer et voir des artisans d’art à l’œuvre, alors que l’ancienne école rénovée en face, affiche au programme de nombreuses

expositions et animations. Ce sont donc davantage des lieux de vie voulus par la commune qui modifieront les habitudes d’été que de nouveaux commerces à Sainte-Marie. Ça bouge au Bois ! Mais que devient la Rhumerie sur la plage ? Le Bois, la Plage et le marché ! Sous la Halle la plus prisée de l’île et autour à l’extérieur nous attendent « des surprises encore un peu trop fraîches pour les dévoiler » confie Marlyse Palito, adjointe à la Communication et la Gestion communale. S’agissant des nouveaux commerces, il y a du mouvement du côté de l’Église. Un peu plus haut en allant vers le tabac, au 16 de la rue, « L’Esprit du Sel », spécialiste des produits « marins » rétais a ouvert en février sa cinquième boutique de l’île (sixième si on inclut celle de La Rochelle). Sur le même trottoir, mais au pied de l’Église, l’ancien bistrot « Le Thoiras » devient une épicerie fine de produits d’Auvergne et juste en face à côté de la poste, c’est un « Magasin central » qui a ouvert. Un bazar chic ou trouver toutes sortes de cadeaux, objets déco, vêtements… En descendant un peu vers la place, au début de l’avenue de la Plage, ce sont des figures bien connues de l’île qui s’installent à la place du vendeur de chapeaux. Nicole et Guy Bonneville

Le Beach Bar sur la plage des Gollandières.

viennent au Bois depuis quarante ans, ils ont décidé d’importer leur savoir-faire de Tarbes où ils tiennent un atelier de travail du cuir à l’ancienne. Ceintures, sacs, portefeuilles : on trouvera dans leur boutique des objets uniques, d’une facture solide et soignée. Mais la question qui taraude les Boitais se joue sur la plage… Son grand-père avait créé l’hôtel des Gollandières, Aurélie et son mari Yohann Lagord ont transformé la rhumerie en un lieu classe et convivial. II fera bon prendre l’apéro au Beach entre copains à la remontée des plages dès la fin du mois. Si le couple a prévu de développer le côté restauration, il sera possible de s’y poser pour un café du matin dans la cadre idyllique d’un village qui conjugue dynamisme et détente entre mer et forêt. Marie-Victoire Vergnaud

Les Portes-en-Ré Le P’tit Bec Les 2 Portes, la cave à vin de François Giraudeau colonise l’autre côté de la rue de la Grenouillère avec le bar à vin Le P’tit Bec. Jeu de mots ou homonyme de la plage bien connue des surfers, le P’tit bec de Marine Giraudeau et de Nordine, son époux, se réclame de la

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simplicité et de la convivialité. Ils y proposent une carte d’huîtres et de tapas à déguster à la moindre occasion, avant ou après la plage. Un bar à vin pas tout à fait comme un autre qui ouvre dès matines pour le petit déjeuner.

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Le P’tit Bec - Bar à Vins Rue de la Grenouillère 17880 Les Portes en Ré Ouvert tous les jours de 8h à 2h du matin. 06 72 16 20 07 Véronique Hugerot

Marine et Nordine devant le P’tit Bec.

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t o u r i s me / é c o

La Couarde-sur-Mer Le restaurant La Terrasse devient le Bordin-Zinc Le bar-restaurant « La Terrasse » change de propriétaires et de nom, Hugo Bordin et son épouse Marie ouvrent un restaurant où la carte ne proposera que du poisson. Agé de 36 ans, Hugo est né à Saint-Martin, sa famille y était installée depuis des générations. Il a repris l’exploitation de la poissonnerie que son père, Bernard, avait créée en 1980, après avoir abandonné son

métier de marin-pêcheur (le grandpère de ce dernier était également

Hugo et Marie dans leur nouveau restaurant.

marin-pêcheur). Il semble bien que chez les « Bordin », le poisson soit une histoire de famille… Ils possèdent, aussi une poissonnerie au Bois-plage et la sœur d’Hugo en tient une aux Portes. En reprenant le bar-restaurant « La Terrasse » en compagnie de son épouse Marie, Hugo a décidé de rester dans son univers. Après avoir pris le nom de « Le Bordin-Zinc », le restaurant doit ouvrir le 6 avril et la carte ne proposera que du poisson. Entre

autres : Fricassées de langoustines vivantes, joues de cabillaud, du saintpierre, de la sole… le tout selon les arrivages. Plusieurs poissons locaux seront proposés selon la saison. Ouverture tous les jours midi et soir.

Le Bordin-Zinc 25 avenue du Mail 17670 La Couarde Jacques Buisson

Loix Changement de propriétaires à « La Presqu’île »

« Les Ilates, bar-restaurant » vient d’ouvrir le 1er avril

Pascal, originaire de l’Aiguillon, et Nadège, également vendéenne, sont arrivés sur l’île de Ré en août 2016, après avoir quitté le bar-restaurant qu’ils tenaient à La Roche-sur-Yon (85). Ils ont repris la brasserie « La Presqu’île », en décembre dernier. Ils viennent de s’installer à Loix avec Salomé et Julia, leurs deux petites filles. Le restaurant est ouvert depuis le premier avril tous les midis et vendredi, samedi, dimanche dans la soirée. Il sera ouvert tous les jours, midi et soir, durant la période estivale. Changement de chef, de carte,

Samuel Blaizeau (bien plus connu sous le nom de « Sam ») et Damien Gridaine viennent de prendre la gérance du bar-restaurant du camping des Ilates. Ces deux jeunes Loidais, amis de longue date, assureront un service de 8h30 à

« Windara, atelier-café » Sylvie et Benoît viennent d’ouvrir leur boutiqueNé à La Rochelle, Rétais d’origine, Benoît Peslerbe a vécu à Ars et à Saint-Clément. C’est dans ce village, qu’il s’est lancé dans la torréfaction en 2014. Il vient d’ouvrir un commerce au cœur du village artisanal de Loix avec sa compagne Sylvie Vander Harken, originaire de Belgique. Le jeune couple propose des cafés de grande qualité venus des « quatre coins du monde » : Afrique, Asie, Amérique centrale, Amérique du sud… Le client pourra se procurer du café en grains ou moulu, ou même déguster sur place. Des cafetières et des théières sont exposées à la vente. Sylvie et Benoît proposeront des démonstrations de torréfaction. La boutique est ouverte tous

Sam et Damien Les Ilates.

Nadège et Pascal les nouveaux propriétaire de la Presqu’île.

de décoration…Pascal est enchanté de devenir Loidais. Passionné de pêche, il nous confie qu’il apprécie, particulièrement ses balades sur l’estran d’autant plus qu’il peut apercevoir, au loin, les côtes de sa Vendée natale…

14h30 et de 18h à 23h, jusqu’au début de la saison estivale. En juillet et août, ils proposeront un service « journée continue ». L’aménagement des locaux a été modifié : une cuisine ouverte dans la salle de restaurant. Un bar décoré d’affiches publicitaires des années 1950. Des soirées à thèmes chaque samedi pendant l’été. Sam et Damien suggèrent un menu du jour (entrée, plat, dessert) à 16€. Sur la carte, des pizzas « maison », des grillades de poissons et de viandes. Pour l’apéro, le soir, les clients pourront déguster de la charcuterie ainsi que des poissons frits à la plancha…

Sylvie et Benoît dans leur boutique.

les jours, sauf le dimanche. Ils seront présents, de manière quotidienne, sur les marchés d’Ars et de Saint-Clément durant les périodes de vacances scolaires.

Windara Cafes.windara@gmail.com 06 63 62 65 48

Anaïs prépare ses crêpes.

« Les galettes d’Anaïs » : un traiteur vient de s’installer Partie de Nantes, où elle vendait ses galettes depuis 17 ans, Anaïs a choisi la destination île de Ré. « C’est le hasard qui m’a fait venir ici, il y a quatre ans » nous confie Anaïs André. Elle s’est d’abord installée à La Flotte, où elle a créé son entreprise en tant que traiteur à domicile, n’hésitant pas à franchir le pont pour satisfaire les besoins de sa clientèle. Anaïs demeure à Loix depuis peu. Elle nous donne rendez-vous, les jours de marché, sous la Halle, et tous les jours durant les vacances scolaires pour proposer ses galettes au pur sarrasin, à la fleur de sel, ses crêpes au froment, ses confitures, ses chocolats fabriqués « maison », ses caramels au beurre salé. Anaïs propose, également, de délicieuses saucisses bretonnes (à emporter).

Les galettes d’Anaïs Anaiscreperie@orange.fr 06 33 06 64 60 Jacques Buisson

Ars-en-Ré

À Ars-en-Ré le printemps annonce une saison 2017 très qualitative avec trois nouveaux établissements à découvrir. Le 20 devient Le 120 Sophie et Gilles, aux commandes de leur restaurant depuis plus de 15 ans changent radicalement de formule puisque le 20 restaurant bien connu des casserons se métamorphose en 120, bar de nuit et offre désormais aux noctambules plus d’un prétexte pour sortir.

se tourne aussi vers le spectacle vivant.

Le 120 120, Route de Motrone 17590 Ars en Ré. Ouvert tous les soirs de 18h à 2h du matin. Fermé les mardis et mercredis, hors vacances scolaires. Chez Rémi Voilà longtemps que le chef rétais Rémi Massé n’avait pas officié dans son île, hormis sa saison à La Pergola en 2016. À la fin avril, il revient enfin de La Rochelle pour ouvrir « Chez Rémi »

en lieu et place du Bistrot de Béné, ex Bistrot de Bernard. La nouvelle table de Rémi Massé, outre une cuisine traditionnelle et surtout de saison, proposera une carte d’amuse-gueules ou tapas maritimes tels des huîtres chaudes, des bulots ou des couteaux à déguster accompagnés d’une sélection de vins naturels. Terrasse avec vue sur le port.

chez rémi Ouvert tous les jours à partir de la fin avril - Sur le port d’Ars 05 46 29 40 26 Au Café du Port

Bonne musique, cocktails à la demande et tapas, n’en déplaise aux affamés qui pourront se commander une pizza directement au truck garé tous les soirs dans la cour. Comme par le passé, concerts et expos selon l’inspiration de Sophie et Gilles mais la petite scène qui monte

Le futur Chez Rémi.

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Frédérika, son fils Wyatt et Didier (pas l’ancien patron, un nouveau Didier) s’associent et reprennent le Café Du Port version bar à vin. Situé à une encablure du marché d’été, le bistrot ouvre avec les lève-tôt dès 7h 30. Dans une ambiance vintage et une déco rappelant les vieux films du XXème, on y déguste à toute heure une planche de fromage ou de

Le café du port d’Ars.

charcuterie pour accompagner le large choix de vins au verre. Ouvert tous les jours et sans interruption jusqu’à 2h du matin, les occasions ne manqueront pas pour goûter, avec modération, les cocktails « maison » élaborés devant vous par Wyatt.

Le Café du port Sur le port d’Ars - Ouvert tous les jours de 7h30 à 2h. Véronique Hugerot

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Saint-Martin Qui dit ouverture de la saison dit nouveautés. Alors il y a les vraies nouvelles boutiques ou encore celles qui ont déménagé ou se sont agrandies. Peu importe, leur découverte est toujours l’un des moments sympas du printemps et cette année, Saint-Martin n’est pas en reste. Intra-Muros Entre le port, les rues de Cîteaux et de Sully, un parcours shopping incontournable. Aurélie A Saint-Martin, la blonde Aurélie Plaire et sa boutique éponyme ne sont plus à présenter. Installée depuis 7 ans quai Georges Clémenceau, Aurélie a profité de l’hiver pour déménager et investir le local de l’ex Comptoir de Ré. Tout sourire, elle s’avoue ravie de ce changement qui lui donne une meilleure visibilité mais aussi l’opportunité d’élargir son offre. Ainsi aux côtés de Barbour ou Loxwwod qui ont fait la réputation de la boutique, on trouve aujourd’hui les marques Gant, Bellerose ou encore La Botte Gardiane. Et Aurélie en a profité pour installer un coin ravissant dédié aux enfants !

Black Flamingo Cette seconde boutique est une émanation de Flamingo tout court, ouverte l’année dernière par Hippolyte deux numéros au-dessus. Plus petite certes mais joliment décorée (les amateurs apprécieront le lustre à pampilles), Black Flamingo cache un agréable secret : une petite cour, aménagée pour une pause salutaire à l’abri de l’animation de la rue. Un bar, quelques petites tables et des journaux, voilà tout ce qu’il faut pour prendre le temps d’un café. Autre surprise à découvrir, devant la boutique Laurence Agostini a ouvert une boutique aux couleurs d’Algologie.

Black Flamingo cache une adorable petite cour.

cette fois, un concept inédit de glaces aux fruits sur plancha glacée. On aime : l’esprit concept-store gourmand !

Aurélie a investi le local de l’ex Comptoir de Ré.

On aime : l’accueil souriant et la déco très soignée pour shopping chic et agréable. On craque pour : les mini paniers pour petites-filles. Couleurs vives et détails charmants, un vrai must pour fashionistas en herbe !

aurélie - 2, av.Victor Bouthillier - Saint-Martin de Ré Intemporelle La nature ayant horreur du vide, l’ancienne boutique d’Aurélie accueille aujourd’hui en ses murs une nouvelle enseigne, joliment nommée Intemporelle. Clarisse Cuenca s’installe ici dans sa propre boutique. Elle y amène son savoir-faire et la marque Devernois, connue pour son classicisme chic et… Intemporel ! Dans un registre plus glamour mais tout aussi élégant, on trouve aussi l’incontournable marque Woolford

Clarisse Cuenca s’est installée ici dans sa propre boutique.

et ses sublimes matières, ainsi que la très belle maroquinerie Jean-Sébastien Vassal. Une nouvelle adresse à retenir !

intemporelle - 17, quai Georges Clémenceau - Saint-Martin de Ré

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Extra-muros A Saint-Martin, ça bouge aussi hors des remparts et de nouveaux commerces viennent enrichir la zone commerciale :

black flamingo - 3, rue de Citeaux - Saint-Martin de Ré Les Papas Confituriers Quand on entre dans cette nouvelle boutique, une odeur gourmande de banane nous saisit les narines. Mais ce pourrait être aussi le parfum de la fraise, de l’abricot et de bien d’autres fruits. C’est qu’ici, on fabrique la confiture sur place, à l’ancienne, avec beaucoup de fruits et dans des chaudrons en cuivre. Plus artisanal et fait maison, y’a pas. Aux fourneaux Marc Alézard, cuisinier dans l’âme et forcément gourmand. En

martinaise. Sa collaboratrice non plus. A quelques mètres seulement de son ancienne parfumerie, les voilà toutes deux dans une boutique aux couleurs d’Algologie, une marque qui nous vient de Bretagne et fleure bon la nature marine. Nous entrons là dans l’univers de la biotechnologie et de produits issus d’un environnement d’exception. Plantes et algues naturelles composent une gamme de produits conçus pour répondre aux besoins vitaux de notre peau. Du pur made in France à découvrir d’urgence ! On aime : la décoration lumineuse et sereine de la boutique, l’esthétique sobre et le rapport qualité/prix. La beauté à prix doux, ça ne se refuse pas.

algologie 25, rue de Sully - Saint-Martin de Ré Pauline Leriche Rouard Le Comptoir, objets essentiels et menus plaisir ! Dans un esprit renouvelé par Isabelle Audiat, le Comptoir de l’Ile de Ré a ré-ouvert ! A quelques mètres de l’ancien - dirigé par Nicki pendant 20 ans et toujours sur l’avenue Bouthillier, on retrouve dans cette boutique plus

Isabelle a repris Le Comptoir, dans une boutique plus intimiste. Les Papas Confituriers : aux fourneaux Marc, en boutique Benjamin.

boutique, Benjamin, rhétais de La Flotte. Venant d’horizons professionnels très éloignés de la confiture, les deux compères se sont lancés dans cette aventure avec passion. Et nous l’avons deviné, ils sont aussi des papas gâteaux. Il y en a qui ont de la chance ! A déguster (presque) sans modération ! On aime : l’accueil chaleureux, la diversité, la forte densité de fruits et les pots en deux tailles.

les papas confituriers 32, rue de Sully - Saint-Martin de Ré Algologie Laurence Agostini n’est pas une nouvelle venue dans l’univers de la beauté

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Le Blanc de l’Ile Du linge de maison d’hier et d’aujourd’hui, voilà une bonne idée ! Draps et nappes anciens mais aussi un très large choix de serviettes de toilettes, draps et tapis de bains, basiques ou travaillées. Tous les produits viennent de marques dégriffées, les arrivages sont réguliers et les prix aussi doux qu’une belle éponge moelleuse. Mais il faut dire qu’Arnaud Quiviger est un spécialiste en ce domaine. Après avoir ouvert et tenu de nombreuses boutiques dans sa ville

intimiste tous les repères qui ont fait le succès du Comptoir ! Les habitués ne seront pas dépaysés et tous ceux qui le découvriront pour la première fois y trouveront la meilleure sélection des incontournables du Comptoir. Très tendance bien sûr ! Un grand choix de panier, sac et cabas dès l’extérieur. Des vêtements enfants et adultes, des accessoires, de la déco, des jouets, articles de plage, un coin jardin, un coin marin… des tables en rotin, paniers acidulés qui seront à coup sûr les coups de cœur de la saison. Ainsi qu’une belle surprise à partir du 30 avril une jeune créatrice de mode originaire de la Flotte… A suivre dans nos colonnes !

Le Comptoir 4bis avenue Victor Bouthillier - Saint-Martin de Ré 05 46 66 44 28 Florence Sabourin

Ici les arrivages de linge maison sont réguliers et à prix tout doux.

d’origine Strasbourg, mais aussi Tours, région de son épouse, Arnaud a fini par s’installer définitivement sur l’Ile de Ré où il faisait les saisons depuis plus de 15 ans. Joli linge à petits prix, une visite s’impose !

le blanc de l’île - Av. du G al de Gaulle - Saint-Martin de Ré Brodequins Ce nom au charme désuet cache, vous l’aurez compris, une nouvelle boutique de chaussures, conçue par Sarah et Marie-Laure autour d’un concept simple : des marques, des arrivages mensuels et surtout un prix unique selon

Hommes, femmes et enfants trouveront ici chaussures à leurs pieds.

la marque. Pour l’été on y trouvera l’indispensable paire de tropéziennes ou encore l’espadrille revisitée version chic par Angarde. Homme, femme et enfants trouveront ici chaussures à leurs pieds et de quoi se faire plaisir sans se ruiner !

brodequins - Av. du G al de Gaulle - Saint-Martin de Ré Pauline Leriche Rouard

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enfance F e s t i v a l

« L es

P ’ tits

se

R é veillent

»

Des P’tits Rétais enchantés par leurs découvertes culturelles et artistiques !

Le Festival « Les P’tits se Réveillent » qui s’est déroulé du 2 7 mars au 1 er avril a une fois encore enchanté les petits rétais (et aussi les parents qui les accompagnent !). Ce festival culturel a la particularité de s’adresser aux tout-petits, de 0 à 4 ans et cette offre inédite et étonnante séduit chaque année de plus en plus de familles.

musicales, des goûters dédicaces, apéros-expos, rencontres en classe…, des contes et petites histoires en bibliothèque, deux p’tites visites au Musée Ernest Cognacq et à l’Apothicairerie de Saint-Martin, trois projections. Sans oublier deux expositions de Thanh Portal, illustratrice jeunesse choisie Festival la sieste musicale. pour la communication du Festival 2017 qui proposait des originaux de son tran cinq ans, la création artistique vail pour les albums jeunesse. Une et culturelle à destination de ce programmation riche et diverse pour très jeune public proposée par cette 5ème édition qui rend accessible des artistes, hommes et femmes, la culture et l’art aux tout-petits ! venus de toute la France est devenue un rendez-vous incontourLa rédaction nable. Par la qualité des spectacles a pu assister à quelques proposés d’une part, et la tranche découvertes artistiques… d’âge à laquelle il s’adresse d’autre part, ce Festival est le seul de ce « Toutouig lala » la sieste type sur l’ensemble de l’ex région musicale par la Compagnie Poitou-Charentes. Chapi Chapo et les petites Ce sont les services Culture et musiques de pluie Petite Enfance de la Communauté de Communes de l’Ile ainsi que de Côté spectacle, les enfants âgés de nombreux partenaires qui sont à 18 mois de la crèche multi accueil les l’initiative de cette belle idée. Des Bigorneaux de Rivedoux ont expéévénements dans huit communes rimenté lundi 27 mars en matinée, de l’île, des spectacles et activités la sieste musicale « Toutouig lala conçus spécifiquement, une jauge » interprétée par Patrice Elegoet, de spectateurs réduite par specBertrand Pennetier et Tangi Simon. tacle pour apprécier pleinement les Du nom d’une berceuse bien connue créations… et un investissement de en Bretagne, Toutouig La La se veut l’ensemble des acteurs ont permis le être une bulle de douceur, un inssuccès rencontré. tant de communion entre le bébé et ses parents qui possède également Une programmation la vertu, proprement magique, de pleine de belles découvertes suspendre le temps. Pendant une demi-heure, les petits accompagnés Pendant une semaine plus de 800 de leur maman ou assistante materpersonnes ont assisté à trois specnelle se sont laissés « bercés » par tacles soit douze représentations, en des sons produits par des jouets crèches, dans les écoles, en bibliodans une ambiance de lumière thèque ou dans les salles des fêtes ambrée… Ils étaient allongés ou municipales, cinq rencontres d’arassis sur des coussins moelleux tistes comme des déambulations

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dans un décor apaisant constitué de mobiles et boules à facettes. Dans un espace très faiblement éclairé, les petits s’abandonnaient à la douceur de cette musicalité enfantine. Ils écoutaient, babillaient, certain tapaient dans leurs mains et réagissaient dès qu’ils entendaient un son ou un rythme différent. Le bonheur qui se dégageait de cette séance était un moment privilégié et comme suspendu dans le temps. Très détendus et à l’aise, les enfants ont à coup sûr apprécié cette sieste d’un genre nouveau ! Florence Sabourin

grimpent et pénètrent dans ce lieu tant convoité. La conteuse nous en donne toute la description. Un grand moment de silence. Ils construisent, tout d’abord une cabane, puis ils décident de se déguiser. Ils ouvrent la vieille malle et commencent à enfiler les vieilles reliques tout en chantant. Bulle se déguise en pirate, Bob se glisse dans la veste de leur papi qui n’est plus là. Tous les deux sont tristes et lui chantent une chanson… Ensuite, nos deux amis prennent un petit goûter dans leur cabane mais Bulle se découvre une baguette magique qui transforme

Bulle et Bob se déguisent.

« Bulle et Bob se déguisent », un spectacle vivant, plein de tendresse et d’émotion Une trentaine de « tout-petits » se sont rendus à la médiathèque de Sainte-Marie de Ré, mercredi 19 mars, accompagnés de leurs mamans, leurs nounous et plusieurs papas pour écouter l’histoire de Bulle et de Bob. « Etes-vous déjà allés dans un grenier ? » demande Natalie Tual. Après avoir échangé quelques paroles avec le jeune public, la conteuse nous invite à partager un moment magique. Les enfants vont accompagner Bulle et Bob dans le grenier, chez leur mamie Miette, chez qui ils sont venus passer plusieurs jours de vacances. Ils

les gâteaux en épinards et les cerises en yeux de crocodile. Ils se mettent à chanter : « quand on se déguise, on a le droit de tout faire… quand on se déguise, on est les rois de la Terre… ». Natalie Tual, avec sa petite guitare, invite les enfants à reprendre les refrains, en leur suggérant une gestuelle. Natalie Tual, qui s’est lancée dans le conte pour enfants depuis près d’une dizaine d’années, a ensuite parlé de son dernier album « Chat caché » qui sortira fin juin. Elle a, également, organisé une rencontre avec les parents sur le thème : « Chanter avec les tout-petits ». Jacques Buisson

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saveurs à la hune A l i m e n t a t i o n

Une méthode minceur qui s’adapte à votre mode de vie (et non l’inverse !) Loïc Boezennec partage son temps entre sa fonction de conseiller en équilibre alimentaire et formateur de micro commerce Beautysané, et un poste de Chef dans l’un des restaurants de l’île de Ré.

A

voir une alimentation saine et équilibrée contribue à notre bien-être, nous en sommes tous convaincus. La réalité de notre vie quotidienne et de ses contraintes nous rattrape malheureusement trop souvent. Pour celles et ceux qui ont essayé à peu près tous les régimes et se retrouvent au point de départ, Beautysané propose une approche nouvelle. Nouvelle vraiment ? Du vécu ! Oui ! Et comme en la matière le vécu prime sur les grands discours marketing, toutes les marques et tous les journaux nous promettant monts et merveilles dès les premiers rayons de soleil, j’ai décidé de tester… Il faut dire que l’exemple de Martine* m’a un peu bluffée. Un poste à haute valeur ajoutée dans l’île, un emploi du temps surchargé… et au fil des années la courbe de poids qui suit celle des responsabilités toujours plus… lourdes. Sa route a rencontré celle de Loïc, et bien qu’elle soit abonnée depuis longtemps aux régimes à répétition, de toutes sortes, mais qui se soldent quasi inévitablement

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les rend très digestes, ce qui n’est pas le cas de la plupart des substituts du marché. Garantis sans OGM, conservateurs, colorants artificiels et aspartame, ils sont exclusivement fabriqués en France et restent économiques à raison d’une moyenne de 2,5 € le repas. Se sentir d’abord bien dans son corps

par une reprise de poids, elle a été séduite par le concept. Car l’approche et les produits Beautysané s’adaptent à son mode de vie, et non l’inverse. Résultat : un an après, une silhouette de jeune fille, beaucoup beaucoup… de kilos en moins, des analyses sanguines parfaites, et une pêche d’enfer ! C’est d’abord pour les besoins de l’article que j’ai rencontré Loïc. Je l’ai écouté avec politesse et un brin d’incrédulité, et me suis dit que j’allais servir de cobaye… Difficile pour moi d’écrire sur un tel sujet sans avoir expérimenté, goûté, souffert (un peu), et… constaté les premiers résultats ! Car oui, malgré tous les handicaps que je cumule : âge, mode de vie, stress d’un travail beaucoup trop dense, et je vous en passe… j’ai commencé à perdre. En gros (!) un kg par semaine, durant les quatre premières semaines. Certes ce n’est qu’un début, la bataille n’est pas gagnée mais

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c’est vraiment encourageant. « Les hommes perdent beaucoup plus vite encore » m’a glissé un brin narquois Loïc ! Qui n’a pas hésité à venir chez moi un samedi soir me montrer comment cuisiner ses produits ! Des substituts de repas et autres produits très surprenants En effet, la marque Beautysané associe des produits de haute qualité à un accompagnement personnalisé via des conseillers en équilibre alimentaire. Car, pour mincir et stabiliser son poids, c’est prouvé, il est conseillé d’être accompagné ! Elle investit dans la recherche nutritionnelle, élabore, innove et dépose des brevets. Des scientifiques travaillent pour garantir des produits efficaces, gourmands et de qualité optimale. Ainsi, Energy Diet by Beautysané est l’une des seules gammes de substituts de repas cuisinables du marché ! Substituts de repas, bases cuisinables, compléments alimentaires, boissons drainantes et tonifiantes, repas équilibre, le choix est vaste, la combinaison infinie et les saveurs appréciables. D’ailleurs, Beautysané se présente depuis 2012 au jury consommateur des Saveurs de l’Année et plusieurs produits ont été approuvés et sélectionnés. Beautysané a reçu aussi trois prix Nutridor, la récompense emblématique de Dietecom, le salon de référence des diététiciens et nutritionnistes. Cuisinés... et cuisinables, les substituts et bases Energy Diet permettent de manger équilibré et sans frustration. Sources de vitamines, minéraux et fibres, sans gluten, ils bénéficient d’un système exclusif et breveté Haute Digestibilité (HD), qui

La méthode minceur appelée « No Yoyo » est une méthode simple et personnalisable pour perdre du poids… et maintenir ses objectifs ! Le secret : pas de restriction, pas de régime déséquilibré, pas de frustration et un accompagnement dans la durée ! Elle se décline en trois phases : Starter, Transition et Stabilisation que votre conseiller Beautysané adaptera selon vos besoins, car nous sommes tous différents. Et la notion de plaisir et de bienêtre reste une priorité ! Mincir oui … mais avec plaisir ! Pour cela, la marque vous propose de cuisiner vos substituts de repas Energy Diet grâce à des recettes simples et gourmandes, pour vous faire plaisir, au quotidien. Votre conseiller vous accompagne tout au long de votre programme jusqu’à l’atteinte de vos objectifs… mais aussi pendant toute l’année qui suit, afin de pérenniser votre perte de poids et votre nouvelle silhouette ! Pour moi, la Phase Transition commence juste, à suivre… dans l’un des prochains numéros de Ré à la Hune ! Aline* *Les prénoms ont été changés pour respecter l’intimité de chacun !

Contact : Loïc Boezennec : 06 27 29 88 02 www.beautysane.com

Devenir conseiller Beautysané Vous avez une activité partielle et souhaitez compléter vos revenus avec un micro commerce ? Beautysané recrute et forme des conseillers. Sylvain Bonnet, fondateur du groupe, a créé et déposé le principe du « B to you », très différent des fameux « B to C » ou « B to B ». Ce « business to you », forme évoluée de la vente directe, privilégie les relations de proximité et place l’humain au cœur de son modèle économique. Il n’y a pas de notion de hiérarchie. Le concept vous intéresse ? Contactez Loïc Boezennec !

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saveurs à la hune E n q u ê t e

Véronique Richez-Lerouge met les pieds dans le plateau ! L’auteur qui partage sa vie entre l’Île de Ré et Paris publie « Main basse sur les fromages AOP » : une enquête percutante. où la polyculture en colorerait les traits et enrichirait les sols, et enfin, où l’artisanat retrouverait un vrai sens. » L’exception fromagère française en péril sous la pression des multinationales

Véronique Richez-Lerouge poursuit son combat contre la pasteurisation avec cette nouvelle enquête choc.

C

ela fait dix-sept ans que cette journaliste spécialisée milite pour la sauvegarde des produits laitiers respectueux du vivant et pour la défense des fromages de terroirs au lait cru. En 2001, elle crée l’Association « Fromages de Terroirs » qui est notamment à l’origine chaque année, au printemps de la Journée nationale du fromage. En 2012, elle tambourine avec « France, ton fromage fout le camp ! » paru aux Editions Michel Lafon puis réitère en 2016 en lançant un pavé sur la place publique : « La Vache qui pleure », un essai riche en études scientifiques qui bat en brèche les idées reçues et démontre les bienfaits du lait cru. Dans ce dernier ouvrage, Véronique Richez-Lerouge poursuit son combat contre la pasteurisation et enfonce le clou là où ça fait mal. Elle nous alerte cette fois sur le système des AOP/AOC : « Qu’il me soit permis de penser que le système des appellations pourrait revoir entièrement son modèle pour devenir le laboratoire d’un environnement réhabilité, renouant avec des paysages variés et vivants

Fleuron du patrimoine gastronomique français, le fromage reste l’incontournable de nos repas au point de nous hisser au rang des plus gros consommateurs de la planète. Spécialité la plus connue aux quatre coins du globe, on copie la fabrication du camembert jusqu’au Japon ou en Nouvelle-Zélande ! Sa version originale au lait cru bénéficie d’une appellation d’origine protégée, et pourtant, seules une PME indépendante, deux laiteries et deux fermiers le fabriquent encore en terre normande, là où il est né il y 250 ans. Il y a tout lieu de croire à la lumière du livre de Véronique RichezLerouge que ces grands fromages français sous appellation voient les fabrications artisanales et fermières disparaître, avec leur typicité, laissant place à des produits de plus en plus standardisés. En cause : les multinationales alléchées par la vitrine flatteuse des appellations. Des géants laitiers (Lactalis, Savencia, Sodiaal, Eurial…) qui rachètent des marques aux noms évocateurs d’un terroir préservé, s’appropriant leur label et n’hésitant pas à s’accaparer le savoir-faire artisanal de maisons familiales parfois centenaires. Dernier coup de colère à l’origine de ce livre : le rachat de Graindorge par Lactalis en juin 2016. Fondée en 1910 à Livarot par le grand-père de Thierry Graindorge qui l’a cédée, l’entreprise excellait dans la fabrication de quatre fromages normands réputés. C’était également l’un des derniers fabricants de camembert au lait cru AOP… La firme Lactalis

(17 milliards d’euros de chiffre d’affaires) y est désormais seul maître du jeu ou presque, confortant une position hégémonique qui a lui permet de tenter de modifier le cahier des charges pour pasteuriser sous couvert de réglementation sanitaire. Alors même qu’on sait que les risques sanitaires des fromages au lait cru sont statistiquement infimes et qu’a contrario les bienfaits des ferments lactiques sont aujourd’hui avérés ! La multinationale est désormais présente dans vingt-deux fromages AOP, avec parfois des positions ultra dominantes, comme dans le livarot, le pont-l’évêque, le banon, le rocamadour... Le géant fromager Savencia n’est quant à lui pas en reste avec le maroilles et l’époisses. La coopérative Eurial est dominante sur les AOP caprines. Et Sodiaal, la coopérative milliardaire, exploite une douzaine de fromages AOP avec de fortes positions en Auvergne. Dans toutes ces grandes appellations, la diversité recule. Les fabrications fermières ou artisanales s’éteignent peu à peu. « Il aura fallu à peine 50 ans pour déconstruire 1500 ans d’histoire fromagère qui a posé les bases de l’agriculture et de la gastronomie nationales » s’indigne Véronique Richez-Lerouge. Dévoiement progressif du système AOP et perte de qualité gustative Avec deux tiers des appellations d’origine protégée détenues par des multinationales sur 45 que compte le plateau de fromages français, la pasteurisation (autorisée dans la majorité des cahiers des charges) va bon train induisant une standardisation du goût dommageable pour le pays inventeur du système des AOC, censé protéger les fabrications et qui s’enorgueillit de proposer plus de mille variétés de fromages. Des cahiers des charges que Véronique Richez-Lerouge

décortique depuis des années et qui ne cessent de s’assouplir pour satisfaire aux exigences de la grande distribution et réduire les coûts de production. Au terme d’un tour de France au cœur des racines de notre terroir en Normandie, Franche-Comté, Béarn, Savoie, Aveyron, Auvergne, « Main basse sur les fromages AOP » apporte la démonstration que les labels AOC/AOP ne sont plus des signes de qualité. Et pour étayer plus encore son propos tout en joignant l’utile à l’agréable, Véronique RichezLerouge organise régulièrement des dégustations comparatives de fromages rares. La dernière en date s’est déroulée au Grand Véfour, réputé pour la qualité de son immense plateau. Chez le chef Guy Martin qui soutient son combat depuis les débuts, elle a réuni chroniqueurs et professionnels. Tous ont pu constater après une notation à l’aveugle, les écarts de qualité au sein de mêmes variétés respectant le même cahier des charges. Le critique gastronomique et animateur de l’émission « On va déguster » sur France-Inter, François-Régis Gaudry allant même jusqu’à relever dans le cas du cantal une amertume désagréable pour l’un, preuve que les dérives sont possibles au sein même des AOP. Marie-Victoire Vergnaud

« Main basse sur les fromages AOP » de Véronique Richez-Lerouge est sorti le 23 février 2017 aux Éditions Erick Bonnier. 20 €.

En manque d’idées cadeaux, envie de ramener un souvenir de l’ile de Ré… La Biscuiterie de Ré à Sainte-Marie/ La Noue est la bonne adresse pour trouver le petit cadeau typique de la région : limonade rétaise, confitures locales, brioche rétaise, pain d’épices… Un véritable petit « paradis » pour tous les gourmands !

Une véritable institution rétaise epuis plus de 15 ans, Daniel VALLEGEAS et son équipe, fabriquent pour le plaisir des petits et des grands un tas de gourmandises… Venez découvrir et déguster biscuits, galettes, sablés, croquants etc… Et retrouvez le goût de l’authenticité grâce à des recettes à base de fleur de sel, de beurre de la région…

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Les gens d’ici P o r t r a i t

Téo Flamenco : « la musique n’est pas un son : c’est un acte » Puissance et douceur : c’est ainsi que ce Roi de Bohême traite sa guitare !

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l était venu flâner quelques jours sur l’île avec sa compagne de liberté, cristalline et percutante sitôt qu’il la manie, la flattant tantôt de ses caresses, la taquinant parfois, pinçant et grattant ses cordes comme nul autre… Mais ses petits vagabondages d’été semblent se transformer en rendez-vous traditionnels tant son talent est apprécié ici. En bon autodidacte, Téo a développé une technique de rumba qui lui est propre et qui ne manque pas de séduire. Cette musique intense et complexe, c’est à dix-sept ans qu’il la rencontre, partenaire idéale du rouquin-limousin un peu complexé qu’il est à l’époque. Une amoureuse au doux nom de Rumba Flamenca dont il dit qu’elle est « entre ciel et terre et qu’elle guérit l’âme des cœurs en exil ». Ses premières émotions scéniques, il les vit avec un pote gitan, l’autre andalou qui forment à eux trois le groupe « Los Pharaonnes ». C’est pourtant en solo qu’il se lancera trois ans plus tard, goûtant peu aux embardées dissolues que provoquent les premiers succès. Il a depuis lors toujours vécu de son

des formations avec de nombreux artistes du flamenco et de la rumba qui ont résonné dans la région jusqu’en 2010. L’année suivante, lors de sa tournée dans les Caraïbes, il sort son premier album « Alma ». Il y a quelques mois, il bouclait l’enregistrement du prochain à Londres, sur la péniche mythique du prestigieux Astoria studio de David Gilmour. Deux des titres qu’il a composés figureront aussi sur l’album de Jeff Whittaker sur lequel jouent David Gilmour (Pink Floyd) et Peter Green (Fleetwood Mac) ! De quoi lui réserver une place au Panthéon des guitaristes. Pas le genre à prendre la pose : la vie il la bouge, la musique il la vit !

art, enchainant les concerts et parvenant à éviter la case intermittent au rythme des rencontres. Jean-Baptiste Marino, Lionel Suarez, Lenny Escudero, Bobby Dirninger ou encore Art Mengo sont quelques uns des grands noms qu’il a croisés sur sa route. Dans son établissement la « Casatéo » à Limoges il trouve la possibilité de partager ses émotions intimes avec le public et crée

Son agenda 2017 se remplit vitesse grand V : un talent à suivre sur l’île « Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en terme d’énergie, de fréquence et de vibration ». Téo aime bien se référer à cette phrase de Nikola Tesla, l’un des ingénieurs les plus créatifs de la fin du XIXe. Une citation qui le caractérise bien, lui que la sincérité anime au point de convoquer tous nos sens. Sensible et passionné, ses éclats de cordes et la chaleur

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de sa voix font de lui un virtuose du genre. Sans crier gare, il adapte son répertoire à l’ambiance, laissant parler ses émotions et s’autorisant à l’occasion quelques adaptations, comme « La Bohème » d’Aznavour qu’il aime à revisiter dans la pure tradition flamenca. Ses tout premiers concerts rétais ont eu lieu aux « Frères de la Côte ». L’été dernier c’est au « Cubana » et « Chez Ben Hur » à Saint-Martin qu’il jouait. On l’y verra encore cette saison, ainsi que « Du Côté de chez Fred » ou au « Pas Sage » à La Flotte, et qui sait ? Partout ailleurs peut-être, puisque la seule religion de ce troubadour est le sentiment de liberté exacerbé que lui procure sa guitare, elle qui a su convaincre le supposé maladroit de son habileté. Chez lui partout, mais à la maison nulle part, ce genre d’oiseau se rencontre un soir de chance… Marie-Victoire Vergnaud

Pour une version live : http://www.re-tele.fr/videoplay. php?video=1244

Depuis toujours, notre détermination est totale pour la sauvegarde des marais salants de l’île de Ré. En 1994, nous fondons la société « Esprit du Sel » au cœur de l’île de Ré.

ette société correspond à notre engagement pour le maintien et la sauvegarde de la valeur patrimoniale des marais salants de l’île de Ré. Il s’agit de revaloriser culturellement et économiquement les produits issus du marais salant traditionnel : le sel gris marin et la fleur de sel de l’île de Ré. Notre engagement quotidien est d’élaborer et commercialiser des produits « marins » rétais, de grande qualité, originaux et variés avec pour thème central le marais salant et la mer ; des produits qui revendiquent le respect d’une tradition, qui se réclament d’une

valeur artisanale et répondent à une préoccupation écologique. « Nous nous sommes fixés pour objectif le développement d’une gamme de produits typiques de l’île de Ré, et la promotion de l’image qualitative de l’île par l’intermédiaire de ses produits régionaux en France et à l’étranger ». Venez découvrir et déguster le meilleur de la tradition artisanale rhétaise dans l’une de nos six boutiques à La Flotte-en-Ré, Saint-Martin-de-Ré, Le BoisPlage-en-Ré, Saint-Clément des-Baleines, La Rochelle et Ars-en-Ré.

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Des professionnels de la décoration à votre service Le Village des Salières à Saint-Martin de Ré est devenu un vrai pôle d’attractivité commercial et artisanal, sur l’île de Ré. A côté des infrastructures incontournables : centre aquatique, complexe sportif Marcel Gaillard et stade, collège, gendarmerie… et des grandes surfaces, des professionnels de proximité proposent toute l’année produits et prestations qualitatifs. Décorat ion int érieure

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ichées dans ce pôle de vie à l’année, cinq boutiques complémentaires, axées sur la maison, le jardin, et la décoration vous permettent été comme hiver de bénéficier d’une offre complète et originale. Nous vous invitons à une petite exploration… En arrivant du Nord de l’île ou du centre de Saint-Martin, votre première halte sera pour La Boutique de Fred, avenue du Général de Gaulle. Haut en couleurs, Fred vous fera découvrir tous ses objets de déco, mobilier, linge de maison, luminaires… dénichés avec goût et passion !

tapisserie, tissus d’ameublement, revêtement mural, peinture… Tout pour relooker votre intérieur de fond en comble, ou apporter la petite touche de nouveauté tendance ! Poursuivez ensuite votre chemin, pour dénicher au bout et à droite de la rue des Salières Le Jardin de l’île de Ré, on aime l’adresse pour ses collections tendances qui véhiculent style et confort, référence du mobilier design et scandinave intérieur et extérieur. Un large choix de mobilier d’intérieur et d’extérieur est exposé dans le vaste magasin La Cabane Meubl’et Vous : tables, chaises, canapés, bains de soleil, parasols vous permettront d’aménager avec charme votre salon intérieur ou votre terrasse de jardin, pour en profiter sur les quatre saisons.

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les essentielles maison déco services

Des valeurs sûres pour votre maison, votre jardin et vos services ! Avec l’arrivée du printemps et des jours qui rallongent, nous revient l’envie d’aménager notre maison, notre jardin, tout comme de bénéficier de tous ces services qui nous font gagner du temps… pour mieux en profiter avec ceux que nous aimons. Ré à la Hune vous présente (pages 2 4 à 3 0) une sélection de professionnels rétais, qui sont des valeurs sûres. N’hésitez pas à les contacter… de la part de votre journal préféré !

Disponibilité et service

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CDC l’Electricité Réthaise réalise des chantiers électriques de maisons neuves et de rénovation, et assure un service de dépannage rapide. François Morice propose également de vous équiper en domotique, vous permettant de piloter la programmation via un smartphone. L’Entreprise désormais boitaise est habilitée pour installer les bornes de charge électrique, la demande émanant de particuliers se développe. ACDC

l’Electricité Réthaise réalise aussi tous contrôles, bilans de normes et conformité de votre tableau électrique. Sur la base de ces contrôles et bilans, Il vous propose de réaliser votre mise aux normes. Disponibilité et service sont les maîtres mots de François Morice et de son équipe.

JOURNEES PORTES OUVERTES 15 - 16 - 17 avril 2017

Samedi 15 et dimanche 16 avril, toute la journée, ainsi que lundi 17 avril matin (jusqu’à 13 heures), Les Pépinières Guilbon - Bricoloisirs organisent leurs portes ouvertes annuelles, au cours desquelles vous pourrez bénéficier de belles offres, et profiter des animations et surprises. Des offres et des animations Un week-end de Pâques célébré comme il se doit, avec une chasse aux œufs ludique basée sur le nom des plantes qui sera organisée pour les enfants dans le parc de la pépinière. La maison ENO organisera elle des cours de cuisine toute la journée, le samedi et le dimanche, à raison de huit personnes par cours (sur réservation). Les Pépinières Guilbon – Bricoloisirs mettront aussi… les petits plats dans les grands en vous proposant une dégustation d’huîtres de Jean-François Beynaud et de Pineau de l’île de Ré. Vous pourrez ainsi profiter d’offres spéciales par exemple sur les planchas ENO, les gammes Yankee Candle et Mathilde M… Vivez votre jardin ! Avec l’arrivée du Printemps le moment est venu de consacrer du temps à votre jardin et à vos aménagements extérieurs. Pour créer ou remettre en état votre jardin, Alexis et son équipe sont à votre service : élagages, taille des haies et de la plupart des arbustes, plantation des fleurs annuelles et traitement du gazon pour éliminer la mousse. Un large panel de produits phytopharmaceutiques vous permet de traiter votre jardin de façon naturelle. Les Pépinières Guilbon proposent désormais de réaliser l’aménagement de votre cuisine extérieure équipée d’une plancha Eno permanente ou d’un barbecue Weber, ainsi que votre terrasse. C’est aussi le moment de planter ! Myriam, Laura et Stéphanie veillent à ce que le choix soit le plus large possible : pensées, primevères, giroflées, pâquerettes ainsi que des rosiers, des azalées de jardin… Vous découvrirez en magasin les plantes en pots, jardinières et suspensions mais aussi des graines florales, des bulbes, des semences, semis et plants.

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Et côté boutique… Flavie, Ann Ellen et Louiza seront de bon conseil ! Travaillant avec les marques Stihl, Gardena et Viking, Bricoloisirs vous procure un très large choix d’outils pour travailler au jardin, depuis les tondeuses, débroussailleuses, taille-haies ou encore souffleurs, jusqu’à l’arrosage automatique extérieur. Pour cuisiner toute une gamme de Barbecues Weber et de Planchas Eno est au rendez-vous. Le service après-vente est assuré, les réglages et révisions aussi et les karchers vous attendent pour nettoyer vos terrasses. Grâce à la machine à teinter la couleur, vous pouvez venir avec votre échantillon, ou choisir sur place votre couleur sur un large nuancier.

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Dream Pool, votre pisciniste

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onforté par son expérience de neuf années Ludovic Cebrand a créé Dream Pool début 2016. Que ce soit pour créer une piscine, la rénover ou en assurer la maintenance et l’entretien, Dream Pool intervient seul ou accompagné de son réseau d’artisans. Ludovic est poseur de membrane armée, un liner plus épais que les liners habituels, qui présente donc une meilleure solidité, une plus grande durée de vie et s’adapte à toutes les formes de piscines. Depuis le bassin traditionnel jusqu’à la piscine à débordement, en passant par la pose

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d’un volet immergé ou encore la mise en place d’une pompe à chaleur, sans oublier la création d’un SPA, Ludovic est en mesure de satisfaire tous ses clients, particuliers et professionnels. Il s’attache toujours à personnaliser projet et prestations, afin de répondre au plus près aux attentes de chacun. Côté rénovation, il peut intervenir pour un simple remplacement de liner par une membrane armée, pour rajouter un volet ou créer un escalier, ou pour une révision totale du bassin. Réactif, souple, proche de ses clients, Ludovic Cebrand a bien des atouts !

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epuis 15 ans L’Arrosoir Bleu réalise l’aménagement technique des jardins rétais et rochelais. Spécialiste de l’automatisation de l’arrosage, de la tonte et même de l’éclairage qui sont désormais programmables et commandés à distance via le Wifi, Vincent Lafon travaille en collaboration avec des paysagistes, afin d’assurer ensemble la création de A à Z de votre jardin, tandis que vous n’avez qu’un seul interlocuteur. Stars de l’Arrosoir Bleu, les robots de tonte automatiques Robomow fonctionnent en totale autonomie sur

batterie, selon des cycles de tonte programmables. Leur logiciel calcule le nombre de sorties du robot nécessaire par rapport à la superficie à tondre, ce jusqu’à 4000 m 2 ! Le plus petit robot, adapté pour des superficies allant jusqu’à 300 m2, est au prix très abordable de 400 €. L’Arrosoir Bleu installe aussi votre arrosage automatique, votre éclairage de jardin et crée des bassins et fontaines personnalisés, en fonction de votre projet et de la configuration de votre jardin. En zinc, en verre, en pierre de taille, vos fontaines seront uniques et sur mesure.

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e nos jours, les pollutions électromagnétiques sont omniprésentes, de plus en plus puissantes et reconnues par l’OMS comme potentiellement cancérigènes. Elles perturbent notre bienêtre et peuvent provoquer des problèmes physiologiques... Les moduleurs harmoniseurs en biocéramique « TERRES SENS » rendent biocompatibles les pollutions électromagnétiques générées par : le courant électrique 50 Hertz, lignes hautes tensions, téléphonie mobile, wifi ainsi que les compteurs à radiofréquences (type Linky).

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lombier chauffagiste basé au Bois-Plage, fort d’une solide expérience dans le métier, Maxime Roblin travaille en construction neuve comme en rénovation, sur toute l’île de Ré. Outre le sanitaire, il intervient aussi sur le passage du tout à l’égout et sur les pompes de relevage. Il répond aux demandes émanant tant des particuliers que des professionnels,

avec réactivité et professionnalisme.

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les essentielles maison déco services

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ouvreur zingueur, Samuel Rateau est spécialisé dans les toitures à la rétaise. Titulaire

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du CAP depuis 15 ans, il a toujours travaillé sur l’île de Ré. Avec son équipe, il pose aussi des fenêtres de toit, des gouttières ou des entourages de cheminée. Faites appel à une Entreprise réactive et disponible toute l’année, sur le nord comme sur le sud de l’île de Ré.

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yant toujours exercé dans l’île de Ré, Jean-Pierre Gendre a créé son Entreprise depuis 10 ans et travaille avec son équipe en neuf et en rénovation. Il réalise beaucoup de moellons, de la pierre de taille pour toutes sortes d’aménagements extérieurs, ainsi que la

couverture et réfection de toitures. Réactif et respectueux des délais, il constitue une valeur sûre et reconnue sur toute l’île de Ré.

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astien Contamine Electricité réalise vos travaux d›électricité générale et de domotique. L’Entreprise rétaise propose ses services aux particuliers, professionnels et collectivités, pour des interventions en neuf ou en rénovation : installation de système électrique, dépannage... Spécialiste de la domotique elle installe vos systèmes d’interphonie et de vidéophonie. Travaillant avec les marques Thermor et Acova, elle assure également l’installation

de votre système de chauffage, ainsi que l’entretien de celui-ci. Pour embellir votre jardin grâce à sa vaste gamme de luminaires LED en Inox, BCE crée ou modifie les éclairages extérieurs dans votre jardin. Elle intervient aussi pour l’automatisation de vos portes et portails ! Que ce soit pour du neuf ou de la rénovation, pour un dépannage rapide ou pour une mise en conformité, l’Entreprise, certifiée Automatismes CAME, intervient sur toute l’île de Ré.

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Maîtrise d’œuvre et entreprise générale de bâtiment / Neuf et rénovation, conception plan et permis, réalisation et suivi des travaux avec documents photos / Entreprise loidaise, 38 années d’expériences / ouvert à l’année.

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réée en 1990, l’Entreprise générale de bâtiment SAS Michel Héraudeau a été reprise par Mathieu Hulin, jeune chef d’Entreprise qui partage ses valeurs et son état d’esprit. Formé par les Compagnons du Devoir, doté d’une solide expérience du milieu du bâtiment, ce dernier, qui a eu un vrai coup de cœur, entend bien préserver le patrimoine de cette société, qui en fait aussi sa force, sa parfaite maîtrise des règles de l’art d’une construction typique rétaise, son savoir-faire et sa connaissance terrain. Avec l’équipe de l’Entreprise, il souhaite faire perdurer l’état d’esprit de Michel Héraudeau, encore à ses côtés pour quelque temps. L’entreprise M. Héraudeau s’occupe d’un projet de A à Z, pour aboutir à un résultat optimum pour chaque client, dont il reste l’unique interlocuteur. Elle analyse ce que recherche celui-ci, en restant très attachée au respect de l’architecture rétaise. Ce qui n’empêche pas la créativité. « Il faut oser, tout est dans la proportion, les volumes » expliquent les deux complices. Pour élaborer un plan en 3 D qu’elle soumettra au client, l‘Entreprise veille particulièrement à regarder l’environnement immédiat, afin que la future réalisation s’intègre parfaitement dans le paysage. Capable de faire du moderne avec des matériaux nobles, tout en gardant le style architectural rétais, là est sa force. L’autre point

fondamental concerne « le cheminement ». « Nous regardons comment vivent les gens, comment ils vont cheminer dans un espace intérieur/ extérieur, cela donne les clés d’un projet réussi. Nous attachons aussi une attention particulière à la toiture très visible du fait d’un habitat rétais bas, à réaliser de beaux enduits, de beaux murs de pierre, le revêtement des sols est aussi essentiel… » Mathieu et son équipe ne recherchent pas forcément le haut de gamme, car « ce qui est le plus cher n’est pas toujours le plus beau, nous trouvons des solutions esthétiques avec des matériaux simples, la bonne alchimie entre ceux-ci est déterminante. Notre devise étant des fondations à la décoration, la même finition, le « service aprèsvente » est important à nos yeux ». Les clients de M.Héraudeau ne s’y trompent pas, l’entreprise travaille énormément grâce au bouche à oreille et aux recommandations de ceux-ci. La clientèle étrangère leur fait aussi entièrement confiance. Mathieu Hulin rayonne désormais sur toute l’île de Ré.

L’Eclat du neuf !

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our Pascal Damerval, « le propre ne suffit pas, je veux du beau ! » Ainsi, son entreprise Carte Blanche nettoie, traite la mousse et imperméabilise vos toitures, façades, murettes et terrasses, avec antimousse, hydrofuge et résine, en utilisant des produits conformes aux critères d’application sur les monuments historiques. Carte Blanche assure également l’entretien de vos extérieurs : maison, jardin, terrasse et propose un service après-vente pour la piscine et ses accessoires. Plus que propre, il veut rendre jolie votre habitation et ses extérieurs. Il constate que les gens dépensent beaucoup pour leur maison, jardin et piscine, mais ne se préoccupent pas toujours des façades et toitures, visibles de l’extérieur. Au-delà de

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ces deux activités, Pascal assure une prestation de conseil en habitat : mesure, audit, travaux et entretien pour une aide à la vente ou à la location. Issu du métier de l’immobilier, il met ses bons conseils et son carnet d’adresses de professionnels de la maison, voire fait établir vos devis. Souple, fiable, il réalise avant tout un devis et est réactif pour ses interventions. Pour embellir votre quotidien, faites appel à Carte Blanche !

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Deniel David A Maçonnerie

Deniel David Maçonnerie, jeune et dynamique !

07 80 36 88 57 daviddeniel@laposte.net Les Portes en Ré

Petit Quiz

de la Location saisonnière

a - Avoir le sourire B - Parler anglais C - Détenir une carte professionnelle immobilière. Un prestataire me propose ses services pour gérer mes locataires : a - Mes amis l’utilisent aussi, je ne pose pas de questions B - Je lui demande sa carte Pro et RC immobilière obligatoire C - Je lui demande ce que sont ses services sans me soucier de la réglementation en vigueur. La personne qui nous accueille demande le dépôt de garantie au nom du propriétaire : a - Je lui donne sans poser de questions B - Je lui demande si il a une garantie financière obligatoire C - Sans garantie financière je refuse de lui donner.

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Réponses : 1 =a,b,c ; 2 = b ; 3 = b,c

Pour une réponse à toutes vos questions, nous sommes à votre écoute.

location gestion immobilière

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David Deniel intervient aussi auprès des professionnels.

Un Professionnel de la location saisonnière

1 L a personne qui accueille mes locataires doit obligatoirement :

ILE DE RE

près avoir exercé pendant 20 ans dans des Entreprises artisanales et de grande taille, David Deniel a créé il y a trois ans sa propre activité aux Portes-en-Ré. Il réalise les toitures, pierres de moellon, et intervient en multi-travaux sur tout le nord de l’île de Ré en neuf et en rénovation. Son Entreprise jeune et dynamique a déjà séduit de nombreux particuliers, par la qualité de son travail mais aussi ses délais et ses prix raisonnables.

+33 (0)5 46 67 08 28 +33 (0)6 86 34 16 63 5 place du Bois de l’Ardilliers La Croix Michaud - La Flotte contact@artemisloc.com www.artemisloc.com

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C

réée par Alexandre Druet en 2010, Artémis est une agence spécialisée en location saisonnière. Professionnel expérimenté et reconnu, il allie convivialité et rigueur, grâce à sa solide connaissance du marché immobilier et son expertise juridique en la matière. Artémis propose des locations sur les « 4 saisons », avec une large gamme de prestations allant du studio à la villa de luxe avec piscine. Son succès vient notamment de la qualité des très belles demeures qu’il propose après les avoir rigoureusement sélectionnées. Artémis a su parfaitement s’adapter à un marché en pleine évolution, les propriétaires se tournant de nouveau de plus en plus vers les professionnels officiels, titulaires d’une carte professionnelle, apportant leur garantie financière, et respectant scrupuleusement les obligations légales et réglementaires (ERNMT, diagnostics, taxe de séjours etc.), inhérentes à toute gestion locative saisonnière.

Avant d’acheter ou de vendre un bien sur l’île de Ré, Artémis vous propose une estimation locative du bien. Ayant tout à la fois la connaissance du marché locatif saisonnier et de celui de l’achat de résidences secondaires, il fait converger les deux, pour une estimation pragmatique. Alexandre Druet propose une nouvelle vision du métier qu’il conçoit d’abord comme un métier de services. Cette approche « conciergerie » contribue à fidéliser durablement sa clientèle de propriétaires étrangers et français qui lui confient leur maison en toute confiance, d’année en année. Prochainement, le tout nouveau Site Internet, qui recensera les locations à l’année, saisonnières ainsi que les biens en vente, proposera également toute une palette de services en ligne. La situation centrale d’Artémis à La Croix Michaud à La Flotte lui permet de rayonner sur toute l’île de Ré. L’agence est facilement accessible, avec un stationnement assuré !

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les essentielles maison déco services

Intermarché

Drive, livraison à domicile et Koursavélo, des services uniques sur l’île de Ré Simple, facile, pratique : le Drive En fort développement le Drive d’Intermarché constitue une façon moderne et pratique de concevoir les courses, que ce soit pour les personnes actives, âgées ou en vacances sur l’île de Ré. Le service est gratuit et facile d’utilisation. Il suffit de se connecter sur le Site « Le Drive Intermarché », soit à la maison, soit depuis un smartphone ou une tablette, de suivre les indications puis de cocher les cases. Les produits et promotions sont les mêmes qu’en magasin, produits de base, produits frais traditionnels, mais aussi viande, poisson, légumes, boulangerie, ainsi qu’une large gamme de produits Bio. Les gammes évoluent en fonction de la saison et le grammage est précis. Il est possible de créer un panier de base auquel on rajoute les articles selon l’envie du moment. Il y a même des promotions. En coulisses, l’organisation est rodée et elle a fait ses preuves. La liste de courses, réceptionnée sur ordinateur, est immédiatement traitée. Le client peut se présenter une heure après avoir passé sa commande, à la borne rouge sur les parkings des magasins de Saint-Martin et de La Flotte, muni du code fourni. Un collaborateur du magasin dépose les courses dans le coffre de la voiture. Le paiement s’effectue sur Internet ou sur place. En cinq minutes, tout est terminé. Le Drive est ouvert aux mêmes heures que le

magasin, y compris les jours fériés ouverts. Les deux magasins proposent aussi la livraison à domicile en camion frigorifique dans tous les villages de l’île de Ré, pour une commande d’un minimum de 60 € passée en ligne. Le forfait de livraison varie de 10 à 15 € en fonction des communes et jours de livraison (délai de 24 h). Une livraison est offerte pour une première commande supérieure à 100 €. Malin et écologique : Koursavélo Faire ses courses à vélo avec un chariot malin, c’est le concept innovant que propose depuis 4 ans Intermarché. Remarquablement conçu avec des matériaux légers et résistants, ce cabas à roulettes plein d’astuces, comporte deux sacoches isothermes permettant de transporter aisément 30 kg de courses. Une fois celles-ci faites dans le magasin Intermarché avec votre chariot Koursavélo, celui-ci s’accroche à votre vélo, avec une attache intégrée, rapide et sécurisée, qui s’adapte à tous

les types de vélos adultes, sous le tube de selle. Bien équilibré, d’un roulement facile, Koursavélo peut être tracté sans effort. Les sacoches sont détachables et la forme du chariot facilite le transport chez soi. Il est disponible à l’accueil des magasins Intermarché et vous sera prêté gratuitement pour la durée déterminée fixée sur le contrat de prêt que vous signerez, et sous dépôt d’un chèque de caution de 100 €. Le rayon plein air vient d’être mis en place dans vos magasins Intermarché !

Intermarché 4 avenue des Corsaires - St-Martin de Ré Tél : 05 46 09 42 02 Rue Caillotière - La Flotte en Ré Tél : 05 46 09 52 56 Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com

Olivier Tradition, votre couvreur sur l’île de Ré

N

e vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente et la zinguerie. Yannick, chef d’entreprise depuis 15 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (14 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont

inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ». Ra s s u r e z - v o u s, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.

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DÉMOUSSAGE • DÉPANNAGE • ENTRETIEN • NEUF • RÉNOVATION

2, rue Gâte Grenier, 17590 ars en ré / 05 46 29 20 22 - 06 08 03 21 60 oliviersarl@wanadoo.fr / OLIVIER-COUVERTURE.FR

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les essentielles maison déco services

La Sole de Ré

votre chef à domicile 05 46 66 96 52/ 07 86 46 62 22 dominique.renaut@hotmail.fr

Un chef passionné !

P

our profiter de la qualité d’un chef cuisinier chez vous, pour un dîner en amoureux, en famille ou entre amis, faites appel à La Sole de Ré ! Ayant une expérience de plus de 30 années en Relais & Châteaux et restaurants étoilés Michelin, Dominique Renaut vient chez vous, équipé de son matériel professionnel, cuisiner les plats de votre choix, ou qu’il vous aura suggérés, vous sert à table et ne vous quitte qu’une fois la cuisine rangée. Il peut aussi venir faire la cuisine pour

vos hôtes, dans le cadre de locations. Du plat le plus simple au mets le plus gastronomique, il saura régaler vos papilles pour un prix adapté, en travaillant en priorité les produits du terroir et de la mer. Amoureux de son métier, il fait en sorte de concocter ses plus belles créations devant vos fourneaux et vous guide dans le choix des vins. La Sole de Ré offre les cinq premières prestations (hors courses) pour 4 personnes maximum. Qu’attendez-vous pour donner vie à vos envies ?

Votre diagnostic maison sur mesure

V

ous désirez mettre en vente ou en location votre bien immobilier ? Vous êtes de ce fait soumis à plusieurs obligations légales. Installée sur l’île de Ré depuis janvier 2017, Ilerhéa Diagnostics est là pour vous guider dans cette démarche obligatoire. Certifiée par Dekra Certification, l’Entreprise, pilotée par Mohamed Merghli, réalise votre Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), vérifie vos installations électriques et de gaz, vérifie l’absence d’amiante ou de plomb dans les peintures, réalise votre

diagnostic d’État des Risques Naturels Miniers et Technologiques (ERNMT) et vérifie l’absence de termites, d’insectes à larves xylophages ou autres champignons. Ilerhéa Diagnostics calcule les surfaces de vos biens dans le cadre de la « Loi Boutin » ou de la « Loi Carrez ». Forte d’une connaissance complète en étude technique du bâtiment, la société pourra également vous apporter ses conseils avisés dans le cadre de la vente ou de la location de votre bien immobilier. Elle intervient sur toute l’île et sur La Rochelle.

Votre repas livré chez vous !

S

pécialisé dans les services à la personne, AXEO services propose depuis le 1er avril un service de livraison de repas à domicile. Ces repas « faits maison » sont cuisinés sur l’île de Ré, à base de produits frais et de saison par le Chef Eric Vignot. Vous choisissez vos mets et composez vos menus, en choisissant entre quatre formules : le plat du jour, composé d’une viande ou d’un poisson accompagné de légumes (11,90 €), un menu déjeuner ou dîner, repas complet avec entrée, plat, garniture, fromage et dessert

(15 €), une formule déjeuner et collation légère pour le soir, le repas de midi étant complet et celui du soir étant composé d’un potage, hors d’œuvre, fromage et dessert (22 €) ou enfin le duo déjeuner et dîner complets comprenant deux repas complet (26 €). Cette prestation de livraison de repas donne droit à une réduction fiscale de 50 % (juste sur le coût de la livraison) tout comme toutes les prestations concourant au maintien à domicile proposées par AXEO Services.

Votre secrétaire sur-mesure

A

ROGER Guilhaine 9 rue du cimetière 17590 Ars En Ré 06 12 59 16 47 ar-secretariat17@orange.fr www.arsecretariat.fr

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ncienne gérante d’Entreprise, Guilhaine Roger a décidé il y a un an de mettre toutes ses compétences administratives au service des particuliers et des professionnels de l’île de Ré. Ainsi est née Ar’secrétariat. Côté Entreprises, elle propose de prendre en charge tout ou partie de leur travail administratif : depuis le secrétariat téléphonique à la gestion du suivi des créances clients, en passant par la facturation, les devis, ou encore les photocopies, la scannérisation ou l’édition de documents, sans oublier la mise en page de présentation ou compte-rendu de réunion, elle vous

épaulera ponctuellement ou de façon plus récurrente. Ar’secrétariat peut aussi remplacer votre personnel administratif en vacances ou assurer un suivi de planning… Gulhaine aide également les particuliers dans l’élaboration de leur feuille d’impôts, leur suivi bancaire ou d’assurance, leurs courriers ainsi que leurs relations avec les administrations ; elle peut assurer la frappe des thèses d’étudiants, de romans, etc. Son tarif sera horaire ou forfaitaire, selon la durée, l’ampleur et la complexité de la mission, et elle ne facture pas de frais de déplacement sur l’île.

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a s s o c i at i o n s à l a h u n e R é - C l é - R é

Prête-moi ta plume Réapprendre à Compter, Lire et Écrire dans l’île de Ré : c’est la mission de l’association Ré-Clé-Ré.

O

n a du mal à imaginer que la population rétaise puisse comporter au revers de sa face dorée, une part de population très hétérogène tant au niveau de l’âge que des connaissances. Pourtant comme partout en France (7% à l’échelle nationale) nombreux sont ceux qui ne maîtrisent pas les bases de la langue et développent des stratégies de compensation pour s’intégrer et s’adapter aux contraintes de la vie quotidienne (faire une liste de courses, lire une notice de médicament ou une consigne de sécurité, rédiger un chèque). Une situation fragilisante, qui si elle pouvait encore passer inaperçue dans une économie de plein emploi, tend à devenir un « handicap » avec la crise économique et l’augmentation des exigences de qualification professionnelle. Parmi les personnes qui souffrent d’illettrisme, très peu osent pousser la porte des réseaux de formation, malgré les dispositifs d’information et d’incitation existants. Plus de la moitié d’entre elles ont un emploi, prouvant qu’il s’agit d’êtres qui disposent de compétences, d’intelligence mais qui se veulent invisibles, s’isolent, parce que les regards que nous portons sur eux se révèlent être encore bien souvent trop stigmatisants.... Sur notre petit territoire qui porte les mêmes problématiques que l’ensemble de la société française, c’est l’association Ré-Clé-Ré qui accueille, écoute, agit, forme et accompagne ces jeunes et adultes de l’ombre, pour tisser un lien social réparateur. Une équipe de bénévoles et de salariées solidaires et motivés C’est en 1995 à la suite d’un recensement auprès des bureaux

de poste de l’île, qu’un groupe d’hommes et de femmes du Lions Club, se sont engagés dans la lutte contre l’illettrisme, sous l’impulsion Jean-Claude Artus, premier Président devenu Président d’Honneur. Dans un premier temps des bénévoles seuls ont assuré le fonctionnement de la structure. Mais les besoins croissants et la reconnaissance du savoir-faire de l’association ont conduit au recrutement d’une, puis deux et trois salariées. La quatrième, Sophie Emonin est arrivée le 1er avril avril, équipe renforcée actuellement par Nina en service civique. Sous la direction d’Aude Juin-Le Reun, Guylaine Eybraly et Christine Legoupil rassurent des enfants en difficulté avec l’environnement scolaire et éducatif, des jeunes en recherche d’emploi, des étrangers venus s’installer et des plus âgés en proie aux négligences de santé faute d’autonomie. C’est un spectre large que couvre une quinzaine de bénévoles au travers d’interventions sur mesure et d’ateliers communs. Le stage « autour de la cuisine » fut une belle aventure gourmande qui a conduit à la création d’un livre : « Pain aux délices de Ré ». Édité en 2016 avec l’aide du Lion’s Club, on y trouve une recette fameuse d’un pain d’épices au masseron (une plante sauvage répandue sur l’île). Au printemps de la même année, c’est un jardin partagé qui a ouvert ses portes grâce à un stagiaire qui a mis son terrain à disposition de l’association. Débroussaillage, nettoyage, formation de carrés de culture, le chemin parcouru depuis le début fédère tous les vendredis un groupe soudé qui surveille actuellement les fèves et les petits pois comme l’huile sur le feu.

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

Le nouveau jardin potager géré par Guylaine fédère un groupe soudé.

Assemblée Générale mercredi 29 mars au Bois C’est devant une assistance chaque année plus nombreuse que s’est déroulée l’assemblée générale salle des Oyats. Après un mot de bienvenue, le Président Jean-Claude Bonnin a rappelé les nombreuses activités menées par Ré-Clé-Ré au cours de l’année pour promouvoir la formation, le vivre-ensemble et la tolérance. Parmi les projets, la création d’un Espace de Vie Sociale (EVS), sous l’égide de la CAF de la Charente Maritime, et en synergie avec les autres associations (Restos du cœur, Secours Catholique, La Tête dans les Nuages…) lui tient particulièrement à cœur. Avec plus de vingt ans d’existence, Ré-Clé-Ré a prouvé son engagement et est à maturité. C’est un bel exercice qui se clôt : les finances sont bonnes, l’équipe de bénévoles et salariées est soudée, et l’association présente sur toutes les manifestations rétaises pour créer du lien. En plus de l’accompagnement social et professionnel, de l’apprentissage du français pour les publics de langue étrangère, de l’anglais pour les saisonniers ou de l’informatique, les membres de l’association interviennent aussi auprès des jeunes. La CAF et la Communauté de Communes soutiennent financièrement leur action en faveur des élèves en difficulté du collège Les

Optimisez votre communication toute l’année et en saison !

Cibles : résidents permanents, résidents secondaires, vacanciers francophones et anglophones, professionnels

Salières, tandis que les écoles du Bois et de Rivedoux bénéficient de l’aide aux devoirs à la demande des deux mairies. Impliquée depuis les débuts, la coordinatrice pédagogique Aude Juin-Le Reun, confiait que « si le dispositif est bien rôdé, avec une centaine de jeunes et autant d’adultes pris en charge, il reste des personnes à convaincre d’oser franchir la porte de la rue de la Blanche ». Le Président ajoutant qu’il « ne s’agit pas de se reposer sur ses lauriers, il faut persévérer pour vaincre la honte car il n’y a pas de fatalité ». Enfin, Jean-Claude Bonnin a conclu cette assemblée en annonçant laisser son poste à Bernard Bordier, membre du CA qui anime par ailleurs l’atelier informatique. Après sept années d’engagement, il a assuré rester actif au sein de Ré-Clé-Ré dont il sera trésorier adjoint, ajoutant humblement « à titre personnel, je pense que j’ai apporté un peu, et beaucoup appris ». Marie-Victoire Vergnaud

Association Ré-Clé-Ré 5 bis rue de la Blanche 17580 Le Bois-Plage 05 46 00 30 40 Email : reclere@orange.fr Site internet : www.reclere.fr (Cotisation annuelle de 12€)

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e L’ Î L e d e r é

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Entre raison et passion !

édition du

9 novembre 2016

ne fois n’est pas coutume, le nord de l’île de Ré et ses habitants sont à l’honneur dans cette édition ! Logements à Loix, maison de santé à Ars, digue des Doreaux et projet du Moulin Rouge à Saint-Clément, deux Loidaises dans le désert, La Couarde mobilisée pour le Téléthon, sans oublier la 1ère victoire à Chantilly du majestueux Lord of Gracie, entraîné aux Portes… L’engouement que rencontrent tous les évènements organisés sur l’île de Ré, même en automne, atteste de la vitalité de notre territoire.

Nous vous présentons aussi deux projets économiques forts, ceux du Richelieu et d’Intermarché. Bien d’autres sujets - parfois très conflictuels - sont abordés, dans ce numéro. Quand la passion l’emporte sur la raison, le dialogue devient parfois difficile… Nathalie Vauchez

Du lundi au samedi de 9h à 19h30 et le vendredi de 9h à 20h

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Ré à la Hune et realahune.fr

Île de Ré Magazine

Journal des Professionnels

contact : Rhéa Marketing - Tél : 05 46 00 09 19 - Mail : rhea@rheamarketing.fr Valérie et Patricia : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88

R é à la h u n e | é ditio n du 5 avril 2 0 1 7  | N °   1 5 0

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aasss s oo c icaitai t o inosnàs l a h u n e L ’ App o r t e

B o n h e u r

La petite association des Baleines qui rêve d’un avenir meilleur L’Assemblée générale récapitulant cinq années d’exercice de l’Apporte Bonheur s’est tenue samedi 18 mars à Saint-Clément des Baleines.

L

’association L’Apporte Bonheur, créée à La Rochelle en septembre 2011, ne compte encore qu’une quinzaine d’adhérents mais formule déjà de grands projets. Après cinq ans d’expériences et de voyages, Manu-est-là, son nom d’artiste, et Tristan, réactivent leur association à Saint-Clément et c’est une nouvelle conception de la vie qu’il va falloir, avec ces deux-là, réapprendre. Ils rêvent d’un tourisme responsable à l’île de Ré (enfin!), d’un développement culturel et artistique largement partagé et surtout, surtout, d’œuvrer pour la défense de l’environnement. Ils imaginent des projets participatifs et créatifs envers et contre tout Surtout envers le PPRL et ses modalités de construction ou contre les vieilles mentalités héritées du XXème siècle. Ainsi souhaitent-ils attirer les vacanciers toute l’année et plus seulement à la belle saison,

S a l o n

-

et développer chez eux les valeurs du développement durable, accueillir des artistes en résidence, des globe-trotteurs à l’occasion d’un salon, pour véhiculer les idées qui viennent d’ailleurs, organiser une marche du bonheur (1ère édition à La Rochelle en sept. 2011) où l’on distribue des sourires géants comme symbole du bonheur, faire des actions de ramassage de déchets (plages, sousbois, marais), organiser un marché du bonheur, programmé le 3 juin 2017 au lieu-dit Le Moulin Rouge de SaintClément, proposant des produits sains, naturels et locaux, valoriser les déchets enfin, puisqu’il faudra bien s’arranger, dans l’avenir, avec toute cette matière plastique héritée de l’ère industrielle, en construisant, à l’image de ce qui se fait déjà au Brésil, à l’aide de briques de plastique recyclé. M a n u e l a H i r t e t Tr i s t a n d e Pelseneer projettent sur ce modèle la construction d’une auberge, lieu

d’échanges et de culture où vacanciers, artistes, résidents et voyageurs pourraient s’arrêter et apporter un peu du bonheur qui leur est propre. Un hébergement atypique dans un bâtiment écologique innovant (en déchets recyclés) symbole d’un avenir soutenable. Ils aimeraient aussi construire, toujours en matériaux recyclés, des maisons sur pilotis en prévention des submersions marines, une annexe de survie amarrée au-dessous. Tel est le programme de l’Apporte Bonheur, jugé, par certains durant l’AG, utopique mais qui trace un large sillon pour les générations futures. Un programme qui a reçu la bénédiction de Mr le maire, Gilles Duval, présent à l’AG et qui prévient : « Vous n’avez pas un terrain facile ! Et l’île de Ré pour le recyclage... » A propos de terrain, ils espèrent en

Oeuvre Manu-est-là expo Récuperarte.

trouver un bientôt pour y implanter l’auberge, quant au recyclage… il ne reste qu’à se retrousser les manches ! Véronique Hugerot

www.lapportebonheur. wordpress.com lapportebonheur@yahoo.fr

B o i s - P l a g e

Nouveau succès pour le salon « Créations et Passions » La salle des Oyats, au Bois-Plage, a accueilli la 7 ème édition du salon « Créations et Passions » . Beaucoup de curieux se sont déplacés les 11 et 12 mars.

A

nnick Delalleau, présidente du Foyer du Bois-Plage et organisatrice de cette animation était particulièrement satisfaite : « nous avons reçu encore plus de monde que l’année dernière… » Comme en mars 2016, elle était assistée de Marie-Laure Verret, présidente de l’association « Loisirs créatifs maritais », qui effectuait, pour l’occasion, sa première exposition de l’année. Marie-Laure avait

la responsabilité de l’organisation et du recrutement des exposants. Ils étaient au nombre de 22, venus de toute l’île de Ré. Un caractère hétéroclite, beaucoup de diversité Le Foyer avait son stand. Des associations, des artistes (peintres et sculpteurs), des productions des plus originales telles des

l’oasis

Bar-brasserie-crêpes-glaces

Nadège et c ar Jean-Mus vo e nt l accueil

Service continu 7h/19h sur réservation après 19h Ouvert 7/7 jrs, vendredi et samedi soir jusqu’à 21h.

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Le salon créations et passions 2017 a reçu encore plus de visiteurs.

céramiques, du travail sur le bois, des lampes, des sacs confectionnés avec des capsules, de la broderie au point de croix, des tricots mis à la vente…) et même deux écrivains étaient présents. Il y en avait pour toutes les bourses avec des objets vendus de 1 € à 3 000 € (certaines sculptures). Les exposants ont apprécié les échanges intenses avec le public et, surtout, l’ambiance conviviale qui a régné durant tout le

week-end. Annick Delalleau qui dirige entre autre l’atelier « cuisine » au foyer du Bois-Plage, s’est chargée de préparer les déjeuners pour le samedi et le dimanche. Les animateurs de chaque stand se sont retrouvés autour de la même table. Les deux organisatrices se sont félicitées de cette « ambiance qui attire », elles nous ont confié : « même des gens qui n’ont pas vendu ont insisté pour revenir l’année prochaine… ». Jacques Buisson

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a s s o c i at i o n s à l a h u n e M a n i f e s t a t i o n

Des Journées Rotariennes de la Jeunesse enthousiasmantes

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e district 1690* représenté par les clubs Rotary, La Rochelle, La Rochelle-Atlantique, La Rochelle-Aunis, Royan, Rochefort et celui de l’île de Ré dont Morgan Morice est président et responsable de la communication de l’évènement, a eu l’idée d’orchestrer cette édition JRJ 2017, fort de sa première place dans le programme français des échanges étudiants, le « Youth Exchange », un des engagements emblématiques de cette organisation mondiale qu’est le Rotary. Le président du Rotary International à La Rochelle Un des points forts de ces journées JRJ fut la présence de l’invité d’honneur, le président du Rotary International, John F.Germ. Rotarien depuis 1976 cet américain du Tennessee, récipiendaire au parcours méritoire est devenu en 2016 le représentant de cette institution regroupant 35 000 clubs, soit plus de 1,2 million de membres.

Olivier Falorni en a profité pour lancer avec malice : « Servir d’abord, certains hommes politiques en France devrait s’en inspirer ». Morgan Morice sait déjà le faire sans compter mais souhaiterait,

© Valérie Lambert

Pour s’entretenir avec lui, s’étaient réunis à l’Hôtel de France des responsables rotariens tels que Gérard

au service de causes humanitaires et solidaires de façon bénévole. Le Président, John F.Germ a voulu rappeler l’importance de la mobilisation du Rotary International dès 1983 contre le fléau de la Poliomyélite et souhaite en finir avec cette maladie. « A l’heure actuelle, il reste trois pays, l’Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan qui n’ont jamais stoppé la transmission de ce virus, une campagne nommée À ça“ (À ça d’en finir avec la Polio) pour sensibiliser le public à l’importance d’éradiquer cette maladie a été lancée par le Rotary International en partenariat avec l’UNICEF. » Il a souligné que plus de 1,2 milliard de dollars ont été apportés pour vacciner plus de 2 milliards d’enfants dans 122 pays. John F.Germ félicite les membres présents et ceux de tous les districts pour leurs formidables actions : « le Rotary est au service de l’humanité ».

La jeune Katherine Langan, student exchange 2016/2017, et la veste si distinctive.

Allonneau, administrateur du Rotary International, membre du Rotary club de Partenay, Philippe Baumon, gouverneur du district 1690, membre du Rotary Club de Royan, le député Olivier Falorni et quelques membres rotariens enthousiastes et fiers de pouvoir immortaliser ce moment unique. Messieurs Allonneau et Baumon ont rappelé que depuis 112 ans**, les membres du Rotary Club n’ont cessé de mettre leurs compétences

comme le président Germ le soulignait, « voir plus de membres postuler dans les clubs, des membres plus jeunes et actifs ». Les femmes aussi, sont les bienvenues, son épouse, Doris Morice-Nocedal, est rotarienne et sait allier son rôle de jeune maman, d’agent immobilier à Saint Martin de Ré avec ses actions au sein du Rotary. John Germ avant de s’éclipser vers des visites prévues entre autres sur l’île de Ré, a ajouté : « Créez de nouveaux clubs,

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© Valérie Lambert

Les 2 4 , 25 et 26 mars dernier, une déferlante de plus de 500 jeunes, originaires des quatre coins du monde s’est déversée sur le territoire rochelais pour la 5ème édition du rassemblement des « Journées Rotariennes de la Jeunesse » (JRJ) organisée par les clubs Rotariens locaux.

Olivier Falorni, JF Germ, Morgan Morice lors de la conférence de presse à la Résidence de France.

impliquez d’avantage les jeunes dans vos actions, la jeunesse c’est l’avenir ». Plus de 500 jeunes de 35 nationalités en « student exchange » C’était bien de cela dont il s’agissait avec ces JRJ, de cette jeunesse rassemblée à l’espace Encan, plus de 500 filles et garçons issus du programme « Student Exchange », originaires d’Australie, Taïwan, Afrique du Sud, Brésil, Canada, USA, Japon… la liste est longue, plus de 35 pays. Les « Students » présents sont tous accueillis cette année dans des Rotary Clubs de toute la France. Le Rotary a organisé le transport des 700 jeunes et accompagnants qui ont été logés, nourris et ont visité l’Hermione et l’Aquarium. Signe distinctif et obligatoire pour chaque étudiant, porter un blazer à la couleur de son pays/club d’origine (bleu pour la France). Tous ont reçu à leur départ une veste qu’ils doivent porter à chaque évènement officiel du Rotary et qu’ils peuvent recouvrir de pins ou amulettes au gré de leurs rencontres avec d’autres jeunes comme on a pu le voir durant ces trois jours. Le Student Exchange explique Morgan Morice, c’est un lycéen entre 15 à 18 ans qui part dans une famille d’accueil à l’étranger durant 10 à 12 mois et en échange, c’est un lycéen étranger qui vient en France comme ces 500 jeunes réunis. Cela ne coûte que le billet d’avion aller/ retour aux parents, il ne faut pas forcément être membre du Rotary mais être parrainé par l’un d’eux. Dans l’amphithéâtre de l’Encan, près de mille personnes étaient

présentes. L’excitation des jeunes « students » était à son comble face au président JF Germ, mais ils ont su se captiver par les récits d’anciens students originaires de CharenteMaritime venus partager leurs expériences, comme Nina Métayer. Désormais reconnue avec son statut de chef pâtissier depuis sa participation à une émission de TV, elle explique que cette année passée au Mexique, fut un déclencheur, combien cela a totalement changé sa vie, lui a donné un vrai sens. Louis Pinet élève avocat, était lycéen à Fénelon La Rochelle et joueur de rugby passionné quand, il y a quelques années, il est parti inquiet et sans conviction en Australie : « Je n’étais pas très bon élève, mais très vite, au travers des traditions partagées, de l’inter-culturalité, de la tolérance et de ces échanges didactiques, j’ai changé et me suis mis à étudier à mon retour ». Tous ces intervenants, comme aussi, Thomas, Olivia, Laure, Pernelle, Thibaut, sont unanimes : « se lancer dans l’inconnu, partir loin de sa famille, en découvrir une autre, dans une autre langue, s’adapter, se transformer, partager, nous a ouvert le monde et nous prouve qu’après avoir vécu l’expérience Youth Exchange, tout est possible ». Valérie Lambert *District 1690 regroupe les départements : 16, 17, 40, 33, 64 et 47. ** Le Rotary a été créé aux Etats-Unis par l’avocat Paul Harris en 1905.

Interressé par un séjour ou un échange ? Centre rotarien pour la jeunesse : http://www.crj.fr.org

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Onze évènements qui mettent la singularité en exergue Après l’âne et le poisson, c’est sous l’emblème d’un craquant lapin à lunettes noires, que La Maline nous présente les onze événements de ce printemps qui mettent la singularité en exergue et font la part belle aux artistes locaux.

1. Samedi 1er avril à 18h : Les Gaillards du Pertuis et La Bamboche Chants marins amateurs : pour les 10 ans de leur formation, les marins chanteurs de l’île de Ré n’avaient qu’un souhait : se produire à La Maline. 2. Jeudi 6 avril à 15h : Dans la peau de Cyrano Théâtre tout public : cinquième création de la Cie Qui va piano, cette pièce, destinée aux collégiens, illustre la difficulté de s’insérer dans une classe quand on est ou qu’on se sent différent ou, à l’exemple de Colin, comment surmonter ses phobies par le biais de l’atelier théâtre de son école. 3. Vendredi 14 avril à 21h : Que demande le peuple ? One man show de Guillaume Meurice, mise en scène : Francisco E Cunha, lumières : Julie Duquenoy. 4. Vendredi 21 avril à 21h : Inséparables Théâtre par la Cie La Clique d’Arsène, auteur : Christian Caro avec Patrick Hauthier et Mary Leaument, mise en scène : Fédérique Antelme.

4. Vendredi 28 avril à 21h : Le Quatuor Baïkal Musique russe. Sous la direction de Micha, Maria Kondrashkova, mezzo-soprano, Micha Tcherkassky, balalaïka classique, Bogdan Nesterenko, bayan (accordéon traditionnel russe de concert) et Leila Soldevila, balalaïka contrebasse, interprètent les prestigieux compositeurs : Tchaïkovsky, Moussorgsky, Vivaldi, Troyanovsky ou encore Rachmaninoff et nous donnent ainsi l’occasion de découvrir les instruments traditionnels de la musique russe comme la balalaïka classique ou contrebasse et le bayan. 5. Vendredi 12 mai à 21h : Grisélidis Spectacle pour adultes. Une pièce de théâtre conçue et interprétée par Coraly Zahonero de la Comédie Française d’après les textes de Grisélidis Réal. C’est une chance inouïe pour les spectateurs insulaires d’accueillir la Comédie Française sur son territoire et c’est un engagement fort, au regard de la culture, de donner la parole à Grisélidis Réal, prostitué, humaniste et écrivaine. Un spectacle coup de cœur à ne pas manquer. 6. Mardi 16 et mercredi 17 mai à 10h : Les P’tits doigts qui touchent De Gérard Baraton. Spectacle jeune public, à partir de 7 ans. Un vrai message pour les jeunes qui vient de l’éducation populaire de l’auteur et qu’il transmet aux générations futures. L’amour de la musique, révélé par l’accordéon des bals populaires fournit ici à Gérard Baraton la matière pour appréhender la patience, les contraintes

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et les efforts nécessaires à fournir pour atteindre son but et de la félicité qui en découle. 7. Vendredi 19 mai : Django Un film un débat. Un film de 2017 d’Etienne Comar sur Django Reinhardt , débat en musique tzigane. Programme Ciné Passion 17 avec le conseil départemental et le CNC pour promouvoir le cinéma en milieu rural. 8. Mardi 23 et mercredi 24 mai : Chut je crie De Frédérique Charpentier et Françoise Purnode. Spectacle gestuel et poétique pour les jeunes de 3 à 87 ans ; 2 comédiennes s’adressent aux enfants par le geste. La communication hyper visuelle des émotion en une chorégraphie.

9. Vendredi 2 Juin à 21 h : Corps et Graphie Restitution des ateliers danse et plastique avec les enfants du CE2 de Ste-Marie, des adolescents, la danseuse Anne-laure Nivet et la calligraphe Nathalie Desfossé. Un projet territorial 100 % rétais. 10. Samedi 10 et dimanche 11 juin : ContempoRé danse Danse contemporaine, spectacle de fin d’année pour dix groupes d’élèves de la compagnie réthaise d’Anne Laure Nivet et Émilie Tyrou. 11. Du 1er avril au 30 juin : Jean-Michel Rackelboom Exposition de peintures. JM Rackelboom convoque la nature d’une manière théâtrale, ses paysages sont scénarisés voire métaphysiques, on est dans le domaine des rêves. Véronique Hugerot

Deux spectacles à la Hune

Que demande le peuple ? Un one man show de Guillaume Meurice Mise en scène : Francisco E Cunha Lumières : Julie Duquenoy Xavier, costume, cravate, IPhone greffé à la main, est le chargé de com’ du premier ministre, il doit collecter les réclamations des Français sur et pour le gouvernement. Que demande le peuple ? C’est donc la question qu’il va poser aux spectateurs en direct et durant une heure pour renouer le dialogue entre le gouvernement et les français. Sa mission : redonner le moral au peuple et surtout lui redonner confiance dans la politique d’aujourd’hui. Ce n’est pas une mince affaire, mais gageons que Xavier, le communicant plus que parfait allias Guillaume Meurice, saura s’en sortir avec brio.

Inséparables Théâtre par la Cie La Clique d’Arsène Auteur : Christian Caro Interprètes : Patrick Hauthier et Mary Leaument Mise en scène : Fédérique Antelme Elle et Lui, un couple uni pour la vie, ils sont deux mais ne forment qu’un, deux inséparables donc. Ensemble ils traversent les petits moments de la vie de couple comme autant d’épreuves, s’appliquant à les vivre avec légèreté. Un travail de longue haleine où ils doivent cultiver leur innocence, garder un peu de leur naïveté, s’appliquant avec humour à prendre du recul, comme s’ils (s’il) les vivaient à deux pour la première fois. Les couples de tous les temps trouveront ici matière à s’inspirer !

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Ha ! La mode belle époque… Lignes souples, courbes, volutes et dentelles… Corps-sage ? Le musée Ernest Cognacq présente « Au chic rhétais » : attention : tenue correcte exigée !

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a bottine à talon, boutonnée, lacée ou les souliers à talon décolletés, en faveur à la ville sous le second empire sont-ils parvenus à défier les pavés de Saint-Martin ? Vous le saurez en visitant la nouvelle exposition temporaire du Musée dédiée à la mode. Ce sont treize silhouettes qui on été présentées lors du vernissage vendredi 31 mars, attestant qu’il existait bien une société bourgeoise insulaire soucieuse de son apparence et désireuse d’affirmer son niveau social. Dans un décor façon grands magasins parisiens, on admire des toilettes élégantes et raffinées provenant toutes de vieilles familles rhétaises. À l’époque ce sont les « Bon Marché » et autre « Samaritaine » (dont Ernest Cognacq qui offrit à sa commune natale ce qui est aujourd’hui le

Robe de soie et dentelle en couleur sombre : c’est aussi la mode au XIXème.

P a t r i m o i n e

aux grandes occasions. Ainsi, si les pièces collectées lors de l’inventaire mené par Julia Dumoulin-Rulié la Directrice, sont d’une grande sophistication ; des vêtements plus modestes, liés au quotidien sont aussi présents. On y découvre que la rétaise se veut digne : les jeunes huîtrières portant le corset sous leur blouse…

redonner du soyeux à ces pièces de tissus, témoins d’une intimité coquette. Culotte des champs (très utile pour entrer dans l’eau, lors de

Un travail de réfection très minutieux

Soie et dentelle : c’est la mode au XIXème.

fonds du Musée était le fondateur) qui signent l’avènement du prêt à porter et dictent les codes de la mode féminine. Des tenues haute couture diffusées ou copiées jusqu’en province. Les femmes s’inspirent également des nombreux périodiques : La Mode illustrée, Le Moniteur de la mode, Le Petit Echo de la mode pour y trouver des patrons et faire confectionner leurs propres modèles, parfaitement ajustés. L’île de Ré des années 1900 n’échappe pas à ce processus d’imitation comme en témoignent les fournisseurs de tissus nobles et les couturières cités dans l’exposition. Sur l’île, le côté pratique du vêtement prime sur l’esthétique, l’appartenance sociale des individus se révèle plutôt dans les habits de travail, les costumes bourgeois étant réservés aux dimanches ou

Les années 1900 sont associées à une silhouette très caractéristique : La tournure, ou faux-cul, est une pièce de lingerie destinée à accentuer, comme son nom l’indique, la chute des reins qui combinée au corset (élément incontournable de la garde-robe Marie-Flore Levoir est spécialiste de la restauration textile. féminine), façonne littéralement le corps de la femme, lui la pêche à l’écluse ou du ramassage donnant la silhouette d’un « S » de du varech) chemise de lin, bonnets sensualité sage… de travail n’ont pas été négligés. À Missionnée spécialement de Nantes peine une soixantaine de personnes où elle a son atelier de restauraen France sont capables d’effectuer tion textile, Marie-Flore Levoir a un travail aussi appliqué ! eu à cœur de faire revivre les vêteD’autres spécialistes ont égalements d’une époque prolifique ment été convoqués notamment en qui a vu naître la mode. Il a fallu métal, s’agissant des armatures et tout d’abord créer des formes aux crochets. C’est donc une exposition mannequins aujourd’hui stanqui sous des airs de futilité (biendardisés pour mettre en valeur la venue d’ailleurs) se révèle d’une fameuse silhouette en « S ». Des qualité exceptionnelle qu’on pourra pièces délicates usées par le temps voir jusqu’au 31 décembre 2017. tels des cache-corsets, ont nécesMarie-Victoire Vergnaud sité le plus grand soin pour être nettoyées, rapiécées. Les repasser eut été un sacrilège, aussi MariePlein tarif : 4€, réduit : 2,50€ Flore a t-elle dû utiliser des buvards Tel : 05 46 09 21 22 humidifiés, des plaques de verre Av. Victor Bouthillier à Saint-Martin et des épingles bien tendues pour

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Le Musée Ernest Cognacq vient de recevoir le Manuscrit du Gardien Chef Gabillon

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e groupe Facebook Réthais, Réthaises, a été créé le 10 juin 2011 par Maud Renaudin. Le groupe compte 5696 membres à ce jour. Il a joué un rôle de mécène dans une action menée avec beaucoup de conviction et de détermination pour acquérir un document appartenant pleinement au patrimoine rétais : « Le carnet de bord du gardien-chef Gabillon », surveillant au bagne de Saint-Martin de Ré, rédigé entre 1881 et 1891. Le document en question contient plus de 200 pages, il a été restauré gracieusement par l’atelier Quillet. Ensuite les responsables de « Réthais, Réthaises » ont décidé

de l’offrir au musée Ernest Cognacq. A ce propos, Nadine Janot, Directrice de l’atelier Quillet, nous a confié : « rarement, nous avons eu l’occasion de travailler sur une œuvre du patrimoine rétais de cette importance ». Samedi 1 er avril, JeanLouis Brin, pour le groupe « Réthais, Réthaises », accompagné de Nicole Patrice Déchelette reçoit le manuscrit des mains de Jean-Louis Brin. Renaudin, Anna Deschamp Saint-Martin de Ré sous le regard Lavaure, Marjorie Laveau et Jocelyne attentif de Julia Dumoulin-Rulié, Bargain, a remis le manuscrit à Patrice Déchelette, maire de directrice du musée Ernest Cognacq.

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Le journal de bord relate toutes les activités au sein du bagne, aussi bien du côté des détenus que de celui des « garde-chiourmes ». Des détails et des descriptions sur les départs pour Cayenne. Mais le souci premier de Gabillon était de fournir le plus d’informations possible à sa hiérarchie. Le carnet de bord est un témoin vivant, il mérite d’être lu et commenté avec beaucoup de précisions dans le but de transmettre ces « lieux de mémoire » aux générations futures. Nous y reviendrons. Jacques Buisson

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Passation en douceur à La Coursive Le nouveau Directeur de la Scène Nationale de La Rochelle Franck Becker s’est présenté officiellement. Franck Becker portera désormais la responsabilité de conforter le rayonnement culturel et artistique incontestable de La Coursive. Audrey Azoulay, ministre de la Culture a d’ailleurs tenu à saluer à l’occasion de la publication du communiqué de presse, l’implication de Jackie L’un s’apprête à laisser sa place, l’autre s’installe, en douceur… M a r c h a n d a u cours de ces 27 ’annonce de sa nomination date années de direction, portant le lieu du 22 février mais c’est jeudi au rang de « scène majeure dans 23 mars dernier que la presse le paysage national ». était convoquée pour rencontrer Les deux hommes partagent l’esprit ce Quimpérois qu’on regrette déjà « service public » animé d’exigence dit-on au Théâtre de Cornouaille artistique et de culture populaire. qu’il a dirigé huit ans. Si Jackie Le nouveau directeur a souligné Marchand rassurant, confiait bien en préambule son plaisir à intéconnaître son homologue bregrer l’emblématique maison : « un ton, c’est au terme de nombreux formidable outil de travail dans un entretiens qui l’ont vu résister à endroit superbe ». Une opportunité vingt-cinq, puis cinq candidats au qu’il ne pouvait pas se permettre prestigieux poste, qu’il a finalement de ne pas saisir. Lui qui était en été désigné à l’unanimité par le jury. charge pour la scène nationale de

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Quimper de prolonger la mission de création musicale insufflée par son prédécesseur Michel Rostain, se réjouit de pouvoir renouer avec son parcours riche et varié, grâce à une programmation traditionnellement pluridisciplinaire. Un projet qui s’inscrit dans la continuité « Je ne suis pas un révolutionnaire dans l’âme » concédait Franck Becker qui se donne une ou deux années aux côtés de Jackie Marchand et Florence Simonet (son adjointe) avant de prendre les rênes de l’équipe. Aucune intention donc de bousculer une structure en vitesse de croisière : les grands noms devenus pour certains des fidèles continueront d’être bichonnés sur scène ou en résidence, et les talents d’être dénichés. Pour autant les projets phosphorent, comme de soutenir des créations sur des partenariats de quatre ans, avec une attention particulière portée sur les artistes émergents régionaux. Parmi les habitués de la maison, Franck Becker a annoncé un « compagnonnage » avec Joël Pommerat, qui présentait l’été dernier à La

Coursive « Ça ira, fin de Louis » : le premier acte d’une fresque historique et politique ; tandis que dans l’aventure se profile aussi un autre parrain : Yan Frisch, illusionniste brillant qu’il a déjà programmé à Quimper et qui était de retour au Théâtre du Rond-Point à Paris dans « Nous, rêveurs définitifs – cabaret magique » l’année dernière. Résolu à cultiver l’art de la rencontre, encourageant les dynamiques collectives, Franck Becker importerait bien de Quimper ses « concert au chocolat » qui mettaient à l’honneur la musique de chambre autour d’un chocolat chaud ou encore les « Tutti Frutti », sorte de corbeille de propositions artistiques en temps forts. Le nouvel électron libre de la plus grande scène rochelaise se veut donc malgré sa discrétion, force de propositions et saura sans nul doute prolonger le dynamisme d’une équipe en collaboration avec les Francofolies et La Sirène fait résonner la ville de La Rochelle. Marie-Victoire Vergnaud

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Relooking et nouveautés au Musée du Platin !

Ce Musée qui vient de ré-ouvrir ses portes le 27 mars dernier pour la saison 2017 vous réserve de belles surprises ! Situé en front de mer, près du Port de la Flotte, ce lieu culturel, chaleureux et vivant dédié à la vie traditionnelle rétaise, son patrimoine, l’histoire, la faune, la flore, la pêche, l’agriculture, vous propose de raviver notre mémoire.

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algré son « âge », il n’a pris pas une ride ! Et pour preuve cette année encore il y a du changement… Des travaux de réaménagement pour le rendre plus clair, plus spacieux, plus lisible ! Dès l’entrée, installé dans la cour, un mât de 9 m de haut doté d’un pavillon que l’on peut voir de loin, plante le nouveau décor… Des panneaux explicatifs sur le contenu du Musée, les expositions temporaires, les activités accueillent le public. Grâce à des travaux de réaménagement menés cet hiver, un véritable espace d’accueil-boutique, a été créé. La transformation est réussie. L’ensemble est clair, aéré, lumineux comme si une baguette magique avait tout « dépoussiéré » ! L’offre du Musée a également été revue pour être plus lisible avec un sens de visite simplifié. L’Exposition est désormais largement mise en valeur selon les thématiques. D’un côté, l’agriculture, et la vie traditionnelle sur l’Ile et de l’autre l’ostréiculture, les techniques de pêche

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et les bateaux. Un coup de jeune qui valorise également la bâtisse et son architecture. Des activités revues et corrigées ! Mélanie Chausserais, la responsable du Musée, et son équipe ont effectué un gros travail de réflexion autour des activités proposées au public. Tout d’abord le site internet du Musée a fait peau neuve dans sa globalité. Et de nombreuses activités ont été remises au goût du jour. L’interactivité, des animations trans-générationnelles permettant à l’ensemble d’une famille de participer ont été privilégiées. Avec plus de 8500 personnes accueillies la saison dernière, ces nouvelles propositions devraient satisfaire encore davantage de 4 à 77 ans … En voici un aperçu. L’atelier « Mon Ile de Ré », une création originale sous forme de tableau à accrocher au mur réalisée à partir de vieilles photos et d’affiches. La « Magie des Plantes », un atelier Land’art répondant à une forte demande du public sur le thème

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des couleurs. L’atelier « Herbier » conçu spécialement pour le mois de l’environnement à venir. Et tout ce qui se déroule à l’extérieur du Musée, la « Chasse au Trésor » dédiée aux 7/11 ans, revue sous forme de rallye photo au cœur du village de la Flotte. Le « Rallye Touristique » version 2017 qui sera désormais vendu en individuel à 2 euros à l’entrée du Musée. Une nouvelle version du jeu familial « Au Temps des Moines » tourné vers la vie de ces derniers. A noter également « Scénettes d’Autrefois » revue en 2 parties : d’une part des énigmes à résoudre au rez-de chaussée du Musée et d’autre part une partie créative avec la réalisation d’un théâtre miniature en relief. Et toujours l’atelier « création d’un petit train » en écho à l’exposition temporaire « le Petit Train de l’Ile de Ré ». Sans oublier deux manifestations particulières organisées par le Musée au mois d’avril : une brocante sur le Cours Félix Faure dimanche 9 avril, la Chasse aux œufs de Pâques dans le Parc du Clos Biret lundi 17 avril… Florence Sabourin

Le Musée du Platin nous réserve de belles surprises !

Ouverture du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Fermé le samedi. Ouvert le dimanche et jours fériés durant les vacances scolaires. Musée du Platin, 4 cours Félix Faure 17630 la Flotte. 05 46 09 61 39 www.museeduplatin.fr pour connaître le programme détaillé.

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Un service de cantine d’un type nouveau Les élèves de l’école élémentaire du Bois-plage vont connaître beaucoup de changements en prenant leurs repas du midi.

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u nouveau au sein du groupe scolaire Paul Laidet. C’est avec beaucoup d’intérêt et d’attention que Jean-Pierre Gaillard, maire du Bois-plage, a présenté le nouveau système de restauration scolaire : une ligne de libre-service. Il s’est félicité de l’attitude des parents d’élèves qui ont soutenu ce projet. Jean-Pierre Gaillard a insisté sur l’importance de l’aménagement du temps de la période méridienne en signalant que sept agents municipaux y étaient employés. Il a affirmé que ce nouveau procédé offrirait un service de qualité aux 90 élèves qui fréquentent la cantine. Cette innovation au coût dépassant sensiblement les 18 000€, a été mise en place en partenariat avec « Sodexo », le prestataire de service. Pour l’occasion, François Heriveaux, directeur régional, et Samuel Avril, directeur d’exploitation, étaient présents et sont intervenus pour donner des précisions sur les avantages d’une telle initiative. Responsabiliser l’enfant et développer son autonomie Un premier point positif : l’enfant prend son plateau et s’installe pour

déjeuner. Il n’y a pas d’attente (comme c’était le cas dans le cadre du service classique), ce qui évite les bavardages, le « brouhaha ». Il n’y a pas de choix, le menu est unique dans le but d’équilibrer le repas, mais l’enfant peut très bien dire : « j’en ai trop » ou « j’en voudrais un peu plus »… Chaque élève, après s’être restauré, va « vider » son plateau et procéder à un tri : pots de yaourts et serviettes en papier d’un côté, restes alimentaires de l’autre (la consigne étant, bien entendu, d’en jeter le moins possible pour éviter le gaspillage). Une incitation au comportement responsable, une leçon d’instruction civique. Un autre avantage : les élèves seront déjà habitués à l’utilisation du plateau et ne se sentiront pas « perdus » quand ils entreront au collège. C’est une première sur l’île de Ré. Signalons, enfin, que les repas sont préparés sur place par « Sodexo » qui fournit, également, les cantines d’Ars et de Rivedoux. Une vingtaine de participants à cette inauguration s’étaient inscrits pour tester ce nouveau système et ont partagé un repas préparé pour la circonstance.

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F l o t t e

Tout est fait maison à La Chocolatière ! A quelques jours de Pâques… avis aux gourmands… La Chocolatière, boutique de confiserie artisanale située au cœur de la Flotte est l’endroit idéal pour choisir, offrir ou s’offrir poules, œufs, poissons, cloches, nombreux sujets animaliers ou personnages adorés des enfants… en chocolat, le tout fait maison !

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hocolat… un mot qui évoque un plaisir universel, gourmandise d’enfant il reste un rêve d’adulte que chacun apprécie selon son goût, à sa manière. Cette petite entreprise familiale 100% féminine, créée il y a 27 ans par Dominique Ouvrard, a largement trouvé sa place dans le paysage économique rétais. En proposant des produits traditionnels de qualité, Dominique, secondée par sa fille, n’a eu de cesse de développer de nouveaux goûts tout en respectant la qualité de la matière première et du produit, principalement le chocolat mais pas que… Aujourd’hui c’est Cécile Graça, sa fille, qui est aux commandes de la boutique. Depuis 2010 c’est elle qui fabrique dans l’atelier installé dans l’arrière-boutique 70 % de la production de chocolat proposée à la vente. Elle connaît donc parfaitement le produit et les clients. Elle imagine les recettes, les élabore en fabriquant différentes sortes de ganache et leurs enrobages. Un délice des yeux et du palais ! Et d’ailleurs très gourmande Cécile avoue qu’elle goûte tout ce qu’elle réalise et même plusieurs fois par jour !

Des spécialités de bonbons au chocolat telles que le Chocosel, Le Saulnier… A proximité de la boutique vous serez irrésistiblement attirés par une odeur de chocolat… et une fois à l’intérieur, vous profiterez d’un accueil chaleureux de la part de Cécile et Mylène qui la seconde. Vous n’aurez que l’embarras du choix… Sur les nombreuses étagères et dans les vitrines non seulement des confiseries à base de chocolat maison comme les tablettes, le Chocosel ou Le Saulnier, spécialités à la fleur de sel de l’île, mais aussi de nombreuses spécialités très alléchantes et toujours fabriquées de manière artisanale sans conservateur : caramels, pomme de terre, guimauve enrobée, niniche, pâtes de fruit bio, fruits à la liqueur, confitures, nougat tendre, bonbons fourrés au Pineau… La boutique est ouverte à l’année, hors congés annuels (10 janvier au 10 février). Durant l’été, ce sont des glaces artisanales de chez Angelys qui sont proposées à la vente à emporter. De 9h à minuit en juillet et août, vous pourrez ainsi, au gré de vos balades flottaises, faire un saut et vous régaler de ces

Cécile Graça, la fille de Christine, est désormais à la tête de La Chocolatière.

nombreuses gourmandises. En hiver, ce sont des chocolats chauds qui vous seront servis. Et les amateurs de thé pourront craquer pour les fameux Thés Damman. Votre gourmandise peut être également satisfaite sur toute l’île de Ré car la boutique peut vous livrer. Et bien au-delà avec des expéditions dans toute la France et à l’international.

A quelques jours des fêtes de Pâques, Cécile finit ses préparations et leur mise en place pour satisfaire à toutes vos addictions chocolatées et sucrées ! Florence Sabourin

La Chocolatière 1 rue du Marché - 17630 La Flotte 05 46 09 56 15

E c o n o m i e

Bon anniversaire à l’Huîtrière de Ré

Comme le temps passe ! Voilà déjà 30 ans que Brigitte et Tony Berthelot se sont lancés dans la grande et belle aventure de l’ostréiculture. Un anniversaire dignement célébré et l’occasion pour nous de revenir sur l’histoire d’une entreprise locale qui n’a pas pris une ride. et le succès ne se fait pas attendre. L’Huîtrière de Ré produit aujourd’hui environ quarante tonnes d’huîtres par an, en Fines, Fines de Claires ou Spéciales. Modernité et partage Dans les années 2000, L’Huîtrière de Ré prend un Les élus avaient répondu présents. n o u v e l e s s o r avec l’aménageTravail et conviction ment d’un magasin dédié à la vente C’est en 1987 que Brigitte et Tony directe. Brigitte et Tony en profitent rachète l’ancienne coopérative pour élargir leur offre et proposer ostréicole d’Ars-en-Ré et fondent d’autres produits du terroir rhéla Sarl l’Huîtrière de Ré. Depuis, tais. 2000, c’est aussi l’année de la le couple s’attache à exploiter création d’une Ferme Découverte dans les règles de l’art les 800m² aujourd’hui classée en tant que telle carrés de bassins ostréicoles qui mais aussi reconnue « Ferme pédagogique » sous le label Bienvenue à composent leur petit territoire, et la Ferme. Lors des visites (dont cerbénéficie d’une position stratétaines sont spécialement conçues gique pour l’élevage d’huîtres de pour le jeune public), Brigitte et qualité. Privilégiant une exploitaTony nous racontent l’histoire de tion traditionnelle, Brigitte et Tony l’Ostréiculture, les méthodes et travaillent dur mais avec conviction

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outils de production, et nous font partager leur amour de leur métier et du site naturel exceptionnel dans lequel sont élevées leurs huîtres. Pour parfaire tout cela, Brigitte et Tony ouvriront ensuite un espace d’exposition, présentant notamment de vieux outils. 30 ans et toujours innovante Certains ont parfois du mal aujourd’hui à s’adapter à cette exigence du « tout, tout de suite », qui est l’apanage des consommateurs que nous sommes. Mais ce serait mal connaître Brigitte et Tony Berthelot. Soucieux d’apporter un

service toujours plus performant, ils innovent encore aujourd’hui avec la mise en place d’un distributeur d’huîtres très sophistiqué qui permet aux clients de venir se servir jour et nuit (lire sur www. realahune.fr) ! Il y a quelques jours L’Huîtrière de Ré a donc fêté ses 30 ans. L’occasion d’organiser une petite fête qui a vu des élus dont le Président de la CdC Lionel Quillet, l’ensemble des partenaires de L’Huîtrière de Ré et les campings alentours, mais aussi amis et voisins. « Une fête un peu réto-rhétaise », comme l’évoque Tony Berthelot dans un sourire. Une vraie fête des voisins auxquels il faut ajouter quelques clients tout heureux de l’aubaine. On y a bu un verre en toute simplicité et évidemment dégusté des huîtres maison. Joyeux anniversaire donc à L’Huîtrière de Ré, entreprise familiale et locale qui contribue activement à notre art de vivre rhétais !

De vieux outils oubliés.

Pauline Leriche Rouard

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ils bougent !

Agenda des manifestations

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