Ré à la Hune n° 151 by RHEA MARKETING

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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

151 A

Têtu comme un… Rétais

édition du

19 AVRIL 2017

TURE OUVER RE T DE VO LE EL NOUV E C AGEN RIM D’INTE

force de persévérance, les projets finissent souvent par aboutir sur l’île de Ré, tel celui de l’aménagement du site du Phare des Baleines qui aura mis plus de douze ans pour voir le jour. De l’opiniâtreté, les élus rétais n’en ont pas manqué depuis le début de la révision du PPRL, se battant solidairement contre

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un Etat qui applique un principe de précaution maximaliste. Les réunions de la dernière chance avec la Préfecture impacteront-elles les cartes d’inconstructibilité ? Un petit Ânon de Pâques est né ! Baptisez-le et découvrez au fil des pages et sur www.realahune.fr toutes les richesses de l’île de Ré ! Nathalie Vauchez

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ACTUALITÉ

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ACTUALITÉ R E S T A U R A N T

G U I N G U E T T E S A I N T - M A R T I N

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Ben Hur - Char à huîtres : un an et déjà incontournable ! Lorsqu’il installe son « char à huîtres » à La Barbette l’année dernière, Tony Fricot fait le pari d’un lieu différent et mise sur les animations pour attirer une clientèle à qui il propose de déguster des produits frais dans des assiettes en carton. Et ça marche ! des tables de jardin colorées, le tout installé à quelques pas du fief familial, le célèbre Palais de la Gourmandise, et des manèges sur lesquels des générations d’enfants ont usé leurs fonds de short. Il n’en faut pas plus. Ah si ! Hormis le côté guinguette fort sympathique, Ambiance guinguette bucolique ajoutons (et ce n’est pas rien), L’esprit guinguette la fraîcheur des produits quasi exclude bord de mer sivement insulaires, à l’exception de Certains trouvent probablement le quelques poissons en provenance côté « arts de la table » par trop minide La Rochelle (pas très loin). C’est maliste mais ne leur en déplaisent, l’arrivage du jour qui tombe dans on ne vient pas ici pour se la jouer nos assiettes, travaillé, comme le dîner mondain. Ce qui plaît à la décor, avec simplicité. Mais quand clientèle de Ben Hur, c’est justeles produits sont bons, inutile d’en ment cette simplicité bon enfant. faire trop c’est bien connu. Tony ne Un bateau qui fait office de cuisine, changera donc pas une formule qui

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fonctionne, et revendique ce côté sans prétention d’un établissement accessible à tous côté finances. Faire swinguer Saint-Martin Partager de bons moments, donner du rythme, voilà des idées chères au maître des lieux. Pour cela, il ne ménage pas ses efforts et l’a prouvé : en 2016, 42 concert ont eu lieu chez Ben Hur entre les mois de juillet et août ! Si Tony a aujourd’hui décidé d’étaler cette profusion musicale sur toute la saison, c’est pour mieux en rajouter. Au bal organisé par la commune qui aura lieu le 15 juillet (non pas le 14, le 15 jour de la course pédestre), il a décidé d’en ajouter un second qu’il financera en totalité. Quoi et quand ? Un peu de patience, tout n’est pas encore calé ! Toujours sur la brèche, Tony souhaite aussi performer l’heure de l’apéro. Son idée ? Un terrain de pétanque éphémère, qui verra bien sûr le jour avec l’autorisation de la Mairie. Côté restauration, le service sera désormais continu, des alentours du

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15 juin jusqu’au 31 août. Et ajoutons que même une météo boudeuse ou venteuse ne pourra plus frustrer les envies de sardines grillées : Tony a trouvé un moyen de fermer la terrasse et d’installer des chauffages d’appoint, tout en respectant son « occupation temporaire du domaine public ». Pragmatique mais fantaisiste, businessman mais généreux, le dynamique et enthousiaste Tony Fricot a la grande intelligence de ne pas s’endormir sur ses lauriers. Une qualité appréciable qui nous promet encore de belles surprises du côté du Parc de la Barbette ! Pauline Leriche Rouard

Ben Hur – Char à huîtres Restaurant de plein air Parc de la Barbette - Saint-Martin de Ré Tél. : +33 6 99 21 20 73 Et retrouvez toutes les actualités sur facebook

L É A U

Un Ânon de Pâques ! C’est un Régis Léau fatigué mais heureux qui a annoncé à Ré à la Hune la naissance d’un petit ânon, à 4 h du matin, la nuit du dimanche au lundi de Pâques. 2017 est l’année des H, les lecteurs de Ré à la Hune sont invités à nous transmettre par mail* leurs propositions de prénom pour cette jolie petite femelle ! La maman Una, Baudet du Poitou, se porte bien et produira bientôt du lait destiné à Loix & Savons. L’occasion pour nous de donner des très bonnes nouvelles de Bosco, qui avait chuté des remparts à la suite d’une malveillance l’an passé. Il ne boîte presque plus et a rejoint un éleveur allemand, veillant à la reproduction d’espèces en voie de disparition. Tous à vos méninges, pour le plus joli prénom féminin commençant par un H ! Nathalie Vauchez *realahune@rheamarketing.fr

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ACTUALITÉ A M É N A G E M E N T

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P H A R E

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B A L E I N E S

Un énorme projet, financé grâce à l’écotaxe La première phase des travaux d’aménagement du site du Phare des Baleines vient d’être livrée.

n présence de Gilles Duval, maire de Saint-Clément et de Michel Auclair, maire des Portes ainsi que des responsables des équipes qui ont mené et suivi le projet, Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré et vice-président du Département de la CharenteMaritime a présenté à la presse, sur le terrain, le projet de réhabilitation du site du Phare dans son ensemble et l’aménagement qui sera proposé pour la saison 2017, compte tenu des travaux déjà réalisés. La pointe des Baleines et son phare constituent l’un des sites touristiques majeurs du département.

C’est un site classé qui accueille de 600 000 à 800 000 visiteurs par an et 160 000 pour le seul phare. Or, au fil des années, les conditions d’accueil du public étaient devenues indignes, a fortiori par temps de pluie quand, à cause d’une aire de parking insuffisante, les automobilistes étaient contraints de se garer là où ils le pouvaient, c’est à dire dans les champs voisins, aux risques d’insécurité pour tous les utilisateurs et de difficultés d’accès pour les secours.

ministres de l’environnement successifs auront eu à se pencher sur le projet pour autant d’avis favorables rendus, le dernier, en juillet 2016, avec, enfin, un avis favorable au permis d ’ a m é n a g e r. « Le ministère de l’environnement a sans cesse fait des demandes derrière ce projet qui est l’un des plus travaillés, en France, peut-être », précise Lionel Quillet. Et de citer aussi, parmi les obstacles, l’action d’une association de Saint Clément « dont toutes les demandes ont été prises en compte et qui, malgré cela, a déposé un recours en référé pour faire arrêter les travaux... J’entends bien que l’aire de stationnement peut être considérée comme une gêne pour les riverains » mais qu’on ne se dise pas association de protection de l’environnement mais bien association de défense des intérêts des riverains, tacle le Président Quillet.

2004 - 2016 : 12 ans d’instruction du dossier

Le projet couvre 1/5 ème du territoire de la commune de Saint-Clément des Baleines

Le projet remonte à 2004, avec Léon Gendre et le Département mais la réflexion sur l’aménagement de ce site exceptionnel a commencé dans les années 1990. Douze années et l’acharnement des élus en charge du dossier auront été nécessaires pour satisfaire à toutes les obligations administratives selon des procédures complexes (y compris les réformes de celles-ci !) et pour aboutir. Trois

Le projet s’étend sur toute la zone du site du Phare. Il a été conçu dans le respect des exigences de le Loi Littoral, de l’architecture locale, en privilégiant l’aspect visuel de la perspective du Phare avec préservation des essences locales existantes et plantations à l’identique. Ainsi, l’aire de stationnement principale dite « naturelle » est conçue

Les travaux de la phase 1 réalisés à ce jour

déplacements à vélo sont encouragés puisque des appuis-vélos sont d’ores et déjà disposés à l’entrée de la zone des commerces. Informations pratiques pour la saison 2017

Le parking du canot de sauvetage paysagé

sans ciment ni bitume et prévoit un support de roulement permettant l’infiltration de l’eau dans le sol. Elle comporte 308 places de stationnement (7 pour les camping-cars et 10 pour les personnes à mobilité réduite) réparties en trois bandes séparées par de petits talus végétalisés. En outre, 27 places seront aménagées à proximité de la zone des commerces (dont 2 PMR), dont une partie réservée aux commerçants et riverains, en période de forte affluence. Enfin, la zone de stationnement dite « du canot de sauvetage », jusque-là assez peu fréquentée parce qu’à l’écart des principaux axes Préservation des essences locales existantes et reboisement : de circulation 17030 plantations effectuées et aménagement de noues pour devient un parpermettre la circulation de l’eau king aménagé de 22 places ceint de Le parking est gratuit pour le plantations et qui conserve ainsi, à moment mais il pourrait devenir défaut de son état sauvage non trapayant, à terme, de façon à couvaillé, un aspect naturel assez réussi. vrir les coûts liés à la sécurité supDepuis le parking, des chemineportés par la commune de Saint ments piétons sont prévus, lesquels Clément et ceux supportés par le mèneront à une esplanade plantée Département pour l’entretien payet entourée de murets bas en pierre sager, notamment. naturelle qui permettront de s’asLa phase 2 des travaux, « la plus valoseoir pour admirer la perspective risante » pour le site, une fois l’aire aboutissant au grand phare et à la principale de stationnement achevieille tour, perspective bornée par vée, consistera à aménager le parking des boisements, de part et d’autre, pour les riverains et commerçants pour la plus grande mise en valeur et à retravailler sur le cheminement des bâtiments classés. avec le visuel sur l’axe du phare et sa Octobre 2016 - mars 2017 découverte progressive. Le chantier et octobre 2017 - mars 2018 : sera officiellement terminé au prindeux phases de travaux. temps 2018. Objet de la phase 1 des travaux, le parking principal pour partie et le petit parking du canot de sauvetage viennent d’être livrés et sont en service pour cette saison. Le reboisement prévu a été également mené à bien, cet hiver, avec 17 000 plantations réalisées. Loin d’être oubliés, les

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43

17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Sonia Ahéhéhinnou / Rédaction, photos : Jacques Buisson, Jocelyne Chrétien, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Un panneau « sens interdit, sauf riverains » est installé devant l’accès direct au phare et un panneau « stationnement obligatoire » est installé devant l’entrée de la nouvelle aire principale de stationnement. La zone de stationnement bitumée habituelle devient accessible uniquement aux riverains, commerçants, livreurs et autocars. Les places ont été numérotées par la mairie et des identifiants pour les véhicules ont été remis aux riverains et commerçants afin qu’ils puissent être repérés par la police municipale. Les visiteurs qui tenteraient de stationner sur cette aire seront verbalisés.

Le projet est évolutif Viendra néanmoins une phase 3 qui consistera, en 2019, à retravailler la zone des commerces, les propriétaires étant incités à rénover leurs bâtiments de façon à ce que ceux-ci s’intègrent de façon cohérente dans

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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ACTUALITÉ

L’équipe du projet : Lionel Assier, technicien environnement au Département, Marie-Christine Lacoste, responsable du service espaces naturels sensibles au Département et les élus, Lionel Quillet, Gilles Duval, Alain Viguier, et Michel Auclair. à l’entrée du tout nouveau parking du Phare.

l’ensemble du site. Enfin, l’observation des différents flux dans les saisons 2017 à 2019 pourra amener à des aménagements complémenta ires. Le projet est, en effet, évolutif compte tenu de la réserve foncière existante, notamment avec le rachat des infrastructures de « l’Arche de Noé » par le département. « Sans l’écotaxe, un tel projet n’aurait pas été possible » Le coût global du projet est de 3 071 000 € HT financé sur le

produit de l’écotaxe, à 50 % par le Département de Charente-Maritime et 50 % par la Communauté de Communes de l’Ile de Ré. Lionel Quillet et Gilles Duval s’accordent à dire que, sans l’écotaxe, un tel projet n’aurait pas pu voir le jour. Se réjouissant de ces travaux d’aménagement du site du Phare qui voient enfin le jour et faisant le lien avec la reconstruction de la Digue des Doreaux, le maire de SaintClément insiste sur le nombre et la

Vue d’ensemble du projet

qualité des travaux en cours sur sa commune : « on va pouvoir aller à pied du Pas de la Digue jusqu’audelà du Phare des Baleines » en jouissant de la plus belle promenade ... de l’Ile ! Il cite aussi les travaux de voierie menés parallèlement, à savoir l’aménagement de la Rue du Phare, toujours en financement 70% Département et 30% Commune. Le département finance également les travaux à venir de réaménagement

des giratoires d’accès au Phare. C’est là un grand projet que mène le Département et, à l’horizon 20182019, une réalisation qui donnera à voir et visiter ces emblèmes du patrimoine rétais harmonieusement mis en valeur dans le respect de leur environnement naturel, assortie d’une garantie de sécurité de circulation pour le public. Jocelyne Chrétien

E N V I R O N N E M E N T

Une petite toilette pour la plage du Grouin Comme l’année dernière, à la même époque, les Loidais étaient invités par la municipalité à organiser une opération « plage propre ».

ls sont venus, moins nombreux qu’en 2016, mais avec autant de détermination, apporter leur contribution au respect de l’environnement et à la préservation de ce site très fréquenté durant la saison estivale. Dès 9h30, samedi 8 avril, un employé communal se tenait prêt pour distribuer gants et sacs à une vingtaine de « nettoyeurs », toutes générations confondues. Des bouteilles vides, des sacs en plastique, des chaussures, de vieux vêtements et même deux pneus ont été ramassés au cours de la matinée.

P R O T E C T I O N

L A

A l’issue de cette opération, les participants se sont retrouvés devant le verre de l’amitié en dégustant quelques huîtres et quelques tranches de saucissons, offerts par la mairie, accompagnés par Benoît Bonnet, conseiller municipal qui dirigeait cette initiative. Lionel Quillet, maire de la commune, s’est déplacé pour remercier et féliciter les bénévoles. Jacques Buisson Un groupe de bénévoles devant sa « récolte » de déchets polluants.

M E R

A Loix, le travail sur les digues se poursuit

ôté port, l’ouvrage de premier rang, entrepris depuis des mois, est renforcé par un parapet tout le long de la piste cyclable qui rejoint le port. Pour fermer le dispositif, un muret va être construit de la digue enrochée jusqu’au moulin à marée. Il est prévu la mise en place d’un batardeau, fermeture amovible pour accéder à la cale, ce batardeau ne sera installé qu’en cas d’alerte.

Dès septembre prochain, les travaux reprennent pour aménager un rideau de palplanches du côté du marais du moulin à marée. Ce petit endroit charmant qui attire nombre de promeneurs, aura un nouveau visage. Signalons, pour finir, que le Département se charge de la réfection de la cale. Le tout sera terminé pour la saison estivale 2018. Jacques Buisson

Cependant, l’ensemble du dispositif de protection n’est pas terminé. Le parapet du port de Loix

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ACTUALITÉ P O R T E S

O U V E R T E S

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A R T I S A N S

L O I X

Une Soirée « guinguette » très amicale Il y avait beaucoup d’animation, dimanche soir 16 avril, au cœur du village artisanal de Loix. Artiste de talent, Il travaille sur le métal. Véronique R o y e r-W e i s z , « Véro », a présenté son atelier qu’elle occupe depuis peu de temps. Le public a pu apprécier ses toiles aux couleurs vives (huile et acrylique). Ensuite, Marie (de l’atelier « Marie et Jacques Lebon du magasin « Toko » Benoît »), qui travaille à partir l s’agissait de la troisième édition du surplus militaire, a reçu nombre des soirées « portes ouvertes » de curieux. Elle avait invité la galeorganisées par un petit groupe rie « Xinart » d’Ars qui a exposé d’artistes et d’artisans. Ils avaient lancé cette idée à Noël dernier, les œuvres de trois artistes. Enfin, puis, ont récidivé en février. Devant Jacques et Maryse Lebon (Toko), le succès rencontré, ils ont décidé avaient ouvert leurs locaux où chacun d’inviter le public à découvrir a pu découvrir les produits mis à la leurs ateliers et magasins dans vente : antiquités coloniales, objets, un moment de convivialité, le meubles en teck. dimanche 16 avril à partir de 18 Un grand moment heures. de convivialité Arnô Raposo, sculpteur et céramiste, Le producteur de miel L’ « Abeille de a présenté sa dernière collection Ré » a tenu un stand. Benoît et Sylvie, d’azuléjos : un bestiaire en noir et nouveaux locataires du village artisablanc. Il avait invité Xavier Barthe, dont l’atelier est situé à La Couarde. nal avec leur Atelier Café Windara,

ont fait déguster leurs cafés. Anaïs qui tient Les Galettes d’Anaïs à loix s’était spécialement déplacée pour faire goûter ses galettes et crêpes. Les visiteurs pouvaient acheter, sur place, des huîtres. Les organisateurs ont offert des pizzas de « La Place des Délices » de Loix, ainsi que différents vins achetés au « Bar à vins V » à Ars.

Une ambiance des plus amicales, beaucoup d’échanges avec près de 350 participants, les organisateurs se félicitent de cette soirée. Ils ont la ferme intention d’en préparer une prochaine pour le début du mois de juin. Jacques Buisson

De gauche à droite, Chris, venue exposer ses bijoux, Xavier Barthe, Arnô Raposo et Birgit Malleweir venue présenter son luminaire (cocon en résine).

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ACTUALITÉ A M É N A G E M E N T

Sainte-Marie sur tous les fronts des travaux 2016 et 2017 ont été des années de nombreux travaux à Sainte-Marie. Ré à la Hune fait le point avec le Maire, Gisèle Vergnon, sur ceux encore en cours ou tout juste achevés.

es clés de la crèche terminée début ouvrir en ce week-end de Pâques. Ils avril ont été remises à l’associasont occupés pour cette saison deux tion parentale les Petits Drôles, qui jeunes femmes couturières et créagère l’accueil des enfants. Jouxtant trices de vêtements, une artiste peintre l’école communale pour faciliter la vie qui travaille également le bronze, une des parents qui travaillent, beaucoup activité artisanale de verrerie, tandis plus spacieuse puisque d’une superque la quatrième activité n’est pas ficie de 300 m2, cette nouvelle crèche encore arrêtée. A partir de septembre, met à disposition vingt places pour un encadreur s’y installera à l’année. les enfants, et dispose aussi d’une Au bout de l’allée, l’association Ile, salle polyvalente dédiée deux fois par Art et Culture dispose d’un local semaine à l’accueil des activités du permanent. Relais d’Assistants Maternels (RAM). Les travaux pilotés par le CdC se sont montés à 700 000 € HT, dont 260 000 € financés par l’intercommunalité, tandis que le terrain appartenant à la commune a été cédé gratuitement à la CdC. La crèche sera L’ancienne Ecole de La Noue a été entièrement restaurée inaugurée le 12 mai prochain. Ces artistes pourront comme toutes Côté La Noue Le cours des Ecoles, dont les travaux actuels s’achèveront fin avril, sera inauguré le 20 mai, en même temps que l’ancienne école de La Noue, entièrement restaurée et qui accueille depuis plusieurs jours déjà une première exposition d’Ile, Art et Culture. A deux pas de là, les Ateliers Dazelle, entièrement rénovés par la Commune, qui abritent quatre magasins-ateliers entre 25 et 56 m2, ont commencé à

Les Ateliers Dazelle à l’entrée de la Noue sur le cours des Tilleuls, viennent d’ouvrir, à l’occasion du WE de Pâques

les associations ou les particuliers louer les locaux rénovés de l’ancienne école. Les travaux ont coûté 250 000 € environ. Sur 73 m2, le site dispose d’un jardin, d’une entrée, d’un hall, d’une petite cour arrière, d’un coin cuisine et d’une belle salle principale. Idéal pour des expos, mais aussi pour des évènements privés. Sous maîtrise d’ouvrage du Département, financés à 60 % par celui-ci et à 40 % par la Commune, les travaux de voirie du Cours des Ecoles permettront de délimiter 70 vraies places de stationnement, un accès piéton et vélo plus lisible et sécurisé, tandis que les terrasses du Bar à Quai et du Pain Marin pourront s’étendre sur un plus vaste espace. Les travaux de voirie continuent ensuite depuis la place des Tilleuls jusqu’au rond-point de la Croix de la Mine jusque fin avril, avec un revêtement bi-couche pour la saison, tandis

que les travaux de qualification de la voirie reprendront entre septembre et décembre 2017.

journée, de 10h à minuit, avec une très belle expo de Luce Clavel-Davignon, qui a suivi durant 18 mois les travaux.

Venez tous planter les futurs arbres de Sainte-Marie le 22 avril !

Les associations sportives pourront y faire leurs entraînements et Gisèle Vergnon aimerait bien que des cours de théâtre d’improvisation y soient dispensés.

L’ensemble des habitants, élus, associations etc sont invités à venir planter 37 arbres le long du Cours des Ecoles et 47 arbres sur le parking du Paradis, lors de la journée du 22 avril. Rendezvous est donné dès 9h le matin, sur le parking du Paradis. La salle culturelle et associative du Paradis est achevée

Enfin, l’espace de co-working situé à côté de la Médiathèque, dans les anciens locaux de Pôle Emploi, devrait ouvrir ses portes début juin 2017, après la signature du bail le 27 mars dernier avec une société privée, chargée de faire les travaux et de gérer le lieu.

Côté Paradis, la grande salle cultuTout ceci fait dire à Gisèle Vergnon relle et associative qui a coûté 1,9 qu’en 2018 les élus maritais pourront million d’euros HT, a été livrée le 11 dormir ! Une boutade pour rappeler avril dernier et connaîtra sa première combien 2016 et 2017 auront été des occupation le 22 avril à 20h45, à l’ocannées dense pour le Maire et l’équipe casion de la diffusion d’un film dans municipale avec tous ces chantiers le cadre du Mois de l’Environnement. engagés de façon simultanée ! L’infrastructure comprend une salle principale pouvant accueillir 300 Nathalie Vauchez personnes, avec une vraie et belle scène, un office traiteur, un très beau hall, une salle dédiée à la Fanfare, ainsi que des box mis à disposition de différentes associations. Des spectacles de qualité pourront y être donUne exposition Ile, Arts et Culture inaugure le lieu nés, avec son et lumière perfectionnés et le mobilier y est aussi très qualitatif. La Salle du Paradis pourra être louée pour des mariages, séminaires d’affaires, par des associations, etc. Son inauguration est prévue La nouvelle salle culturelle et associative, située à l’entrée de Sainte-Marie sera bientôt inaugurée le 24 juin toute la

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ACTUALITÉ C O N S E I L

C O M M U N A U T A I R E

L’Automne sera chaud… En préambule de la présentation et du vote des budgets réalisés 2016 et primitifs 2017, le président de la Communauté de Communes de l’île de Ré a annoncé la couleur aux Communes.

e n’est pas nouveau, Lionel Quillet avait déjà annoncé il y a trois ans… mais finalement reporté sine die l’analyse du fonctionnement des Communes. Il n’est pas normal à ses yeux que l’important transfert de compétences des Communes vers la CdC ne se soit pas accompagné d’une baisse des effectifs, des budgets et du taux de fiscalité dans les premières. La récente Commission Finances de la CdC, qui a été assez mouvementée selon nos sources, les vice-présidents et membres du Bureau n’étant pas tous d’accord notamment sur l’intégration faite il y a un an du budget des ordures ménagères dans le budget principal, aurait chauffé les oreilles du président, qui a décidé de franchir le pas. Ainsi en préambule du vote du budget primitif 2017, a-t-il jugé bon d’annoncer que dès la rentrée il se rendrait dans chaque Commune, afin de regarder de plus près les budgets et effectifs. Un contexte fait de fortes incertitudes Non sans avoir au préalable dressé un contexte national fait d’incertitudes et de réformes qui se traduiront inévitablement par des ressources en moins pour l’Intercommunalité. Selon les résultats des élections présidentielles et législatives, pourraient être augmentés le taux de TVA et le montant des prélèvements de l’Etat, modifiés les taxes telles celle d’habitation, le devenir de la Dotation Globale

de Fonctionnement est incertain et l’Etat pourrait ponctionner les fonds de roulement des budgets annexes des collectivités. Enfin, se pose la question de l’avenir des collectivités territoriales, notamment de l’échelon intercommunal. Dans le même temps, aux niveaux régional et départemental, la CdC de l’île de Ré devra participer aux dépenses des travaux sur les digues (PAPI), de l’aéroport… Enfin localement on s’attend à l’augmentation de l’adhésion à Cyclad, du montant de la TGAP, sans compter que de nouvelles compétences obligatoires (ou non) pourraient être transférées aux collectivités, sans forcément transfert des ressources afférentes ! Une politique d’investissements très volontariste Le choix assumé des élus communautaires s’est porté depuis 2008 sur un niveau de réalisation des investissements soutenus, sans augmentation du taux de la fiscalité. La Collectivité a constitué un fonds de roulement conséquent, recherché des ressources complémentaires et conclu des prêts de longue durée pour les logements sociaux. Ce sont ainsi 63,8 millions d’euros d’investissements qui ont été réalisés en neuf ans, soit près de 7 millions par an. En 2016, les investissements de logements ont représenté plus de 32 % du budget d’investissement, les digues près de 26 %, la gestion des déchets

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plus de 14 % et les crèches 10 % En 2017, les travaux de digues représenteront près de 59 % du budget d’investissements et la culture 17 % (La Maline)… Dans le même temps, la maîtrise des dépenses de fonctionnement permet de dégager un autofinancement important, la capacité d’autofinancement étant de 149 € par habitant, contre 42 € pour les autres intercommunalités de la Région. La collecte de la taxe de séjour, sur une base désormais forfaitaire et identique dans les dix communes, a atteint plus de 2 millions d’euros en 2016, grâce aussi à un recouvrement exceptionnel de 99 %, alors qu’elle ne représentait que 1,2 million d’euros auparavant. Une réflexion de fond sur la stratégie de long terme Si ce premier cycle de dix ans (2008 2017) a été marqué par cette politique d’investissement forcenée sans augmentation du taux de fiscalité, Lionel Quillet entend clairement mener une réflexion pour le prochain cycle : « Il va nous falloir prendre en compte les nouvelles règles et modifier la structure complète de l’édifice. Nous allons discuter de nos projets dans le cadre du PLUI, réaliser moins d’investissements dans les années à venir peut être une hypothèse, nous devons tout remettre à plat, faire un vrai choix politique. Le contexte a évolué, la CdC a laissé du temps aux communes pour faire leurs réformes, il faut désormais qu’elles les fassent. Je vais venir

dans vos conseils municipaux, j’ai des choses à dire aux communes. Peutêtre un jour l’Etat nous imposera-t-il la disparition des communes de moins de 1500 ou 1000 habitants… Un million d’euros à récupérer auprès des Communes Le principe de la TPU (Taxe Professionnelle Unique) est un outil essentiel, une très bonne réforme. Cependant aujourd’hui la CdC reverse 3,9 millions d’euros aux communes, alors qu’elle ne reçoit en DGF que 2,8 millions d’euros. Ce gap d’un million d’euros dure depuis cinq ans, il est temps que les Communes se réforment, d’autant que le transfert de certaines compétences à la CdC a coûté plus cher que prévu : par exemple la compétence urbanisme coûte 350 000 €, là où les communes contribuent pour 50 000 €, il faut donner les moyens à la collectivité qui investit le plus, la CdC. Ce million d’euros, les communes vont devoir le redonner, il s’agit de cohérence fiscale. La CdC a réalisé 63 millions d’investissements sans augmentation de la fiscalité et avec deux baisses de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères). Si je n’avais pas cette démarche, il pourrait y avoir « erreur de gestion »». Les élus de La Flotte affichent leurs différences Jean-Paul Héraudeau, élu d’opposition de La Flotte, a marqué son assentiment, estimant que « La CdC est une

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ACTUALITÉ collectivité à part entière, elle n’est pas là pour aider les communes, mais pour remplir sa mission, c’est normal qu’elle demande des comptes sur la gestion des communes. Tes arguments sont très intéressants, j’aspire à ce qu’il y ait ce débat au sein des Communes ! » Le Maire de La Flotte, Léon Gendre, a lui marqué sa désapprobation : « C’est de l’ingérence ! » at-il tancé. Il en a profité pour jeter quelque doute sur le budget principal, estimant que « pour cette période ce sont les deux budgets annexes (NDLR : des OM et de l’Ecotaxe) qui ont permis à la CdC d’honorer ses engagements. Depuis 2016, le budget annexe des OM est intégré au budget principal. Ceci résout le problème de la trésorerie, mais est-ce bien la solution ? Le taux actuel de 15,50 % correspond-il au besoin réel de financement du service ? De plus, La Flotte s’est substituée à la CdC pour la construction des 65 logements de la Maladrerie, le coût pour la commune est de 2 millions d’euros pour l’acquisition du terrain et 1,5 million pour le VRD, ce sont autant d’économies pour la CdC qui seront à mettre dans la balance au mois d’octobre ». Le budget principal voté à deux abstentions prêt Léon Gendre et Isabelle MasionTivenin se sont abstenus sur le vote du budget principal 2017 pour marquer leur désaccord « sur l’absence de soutien financier de la CdC pour le jardin d’éveil, le programme de construction de logements sociaux de

La Maladrerie, l’intervention de la CdC qui tarde sur l’entretien des digues du Préau, fragilisées par les tempêtes de 2016 et 2017, ainsi que sur la vente à un particulier de l’immeuble acheté à Ars aux Brises Marines. De plus, Les budgets annexes doivent-ils être la variable d’ajustement ? » Concernant le budget de l’écotaxe, le Maire de La Flotte reproche à la CdC de ne pas mener une protection assez efficace de l’environnement, notamment via une lutte contre le camping sur parcelles privées, et estime que les acquisitions de biens en zone de préemption marquent le pas. « De plus, le hangar acquis par Point P derrière le cimetière de Saint-Martin n’est toujours pas déconstruit et le Département a refusé d’acquérir une caravane installée en front de mer à La Flotte, sous le prétexte que le prix de 15 000 € était trop élevé. En conclusion, une telle abondance de ressources ne serait-elle pas de nature à conforter les arguments des opposants au péage ? » a-t-il conclu. Qui ne dit mot consent ? Dans le long dialogue tendu entre les deux hommes, qui a monopolisé un peu trop le conseil communautaire censé se préoccuper des dix communes, on retiendra que Lionel Quillet a reproché à Léon Gendre son « impatience de jeune homme, il te suffisait d’attendre un an de plus et la CdC prenait à sa charge la Maladrerie », lui a rappelé que plus de 50 % du budget du Département pour les préemptions avait été consacré à des

préemptions sur la seule Commune de La Flotte, et expliqué qu’acheter une vieille caravane pourrie au prix d’une voiture de course aurait créé un précédent inacceptable sur l’ensemble du département. Enfin il a réexpliqué que Bercy va s’intéresser aux budgets annexes positifs, d’où l’intérêt d’avoir intégré le budget des OM dans le budget principal en 2016, ce que Léon Gendre lui-même a voté.

PPRL, suite… On se souvient que le président de la CdC Lionel Quillet avait lors des réunions publiques sur l’île de Ré demandé au Préfet de bien vouloir accepter une réunion tripartite : Préfecture, Département, CdC, afin d’examiner ensemble quelle méthodologie pourrait être appliquée en matière de prise en compte de la faillibilité des ouvrages de protection, les scenarii des études de danger tels qu’élaborés par le Département n’étant pas cumulatifs entre eux et leur probabilité d’occurrence étant très différente. Le Préfet avait fini par accepter le principe, à condition que le timing du PPRL, qui sera mis à l’enquête publique cet été, ne soit pas modifié. Jeudi 13 avril après-midi une réunion s’est ainsi tenue, à laquelle participaient le Préfet, Eric Jalon, le Président du Département, Dominique Bussereau, le Président de la CdC de l’île de Ré et de la Mission Littoral, Lionel Quillet, ainsi que leurs services respectifs. Le but était de se mettre d’accord sur une méthode à partir de cas pratiques, sur l’île de Ré et sur tout le département.

Au-delà de ce débat entre les deux irréductibles… Rétais, l’automne promet d’être chaud, car il est probable que d’autres Maires et/vice-présidents de la CdC ne suivent pas les yeux fermés le président sur cette nouvelle ligne, même s’ils ne font pas état de leur position publiquement en conseil communautaire. Nathalie Vauchez

Le Département a découvert lors de cette réunion la méthode employée par la DDTM et a eu beaucoup d’explications sur les effets pris en compte en arrière digues. Il a regretté découvrir aussi tardivement ces éléments déterminants. Département et CdC estiment que l’Etat maximise les risques, le Préfet aurait de son côté confirmé vouloir s’efforcer d’adopter une méthode pertinente. Si ce n’était pas le cas, et si les hypothèses de faillibilité des digues n’étaient pas revues dans le cadre du PPRL, le Département a d’ores et déjà annoncé qu’il appréhendera différemment les prochaines études de danger, maintenant qu’il sait qu’elles servent de base à l’élaboration des cartes d’inconstructibilité du PPRL, alors que ce n’est pas leur fonction. D’autres réunions sont prévues ce printemps. Interrogé par Ré à la Hune, Lionel Quillet se dit très prudent. Il pense que l’arbitrage se fera in fine au niveau du Ministère et de la DGPR… Il ne faut pas perdre de vue qu’il fera jurisprudence pour tous les PPRL de Charente-Maritime et d’ailleurs.

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ACTUALITÉ S E M A I N E

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M A T E R N E L L E

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F L O T T E

Des parents de retour en Maternelle ! Du 10 au 14 avril l’école maternelle de La Flotte a ouvert ses portes aux parents des enfants scolarisés en petite, moyenne et grande sections, pour partager quelques moments de la vie scolaire quotidienne.

es buts de « La Semaine de la Maternelle », qui se déroule partout en France, mais à des dates différentes selon les Académies, sont avant tout informatif et pédagogique. L’évènement vise à rapprocher l’école des parents, à leur montrer ce que font les enfants au quotidien, et constitue aussi une bonne approche pour faire réaliser à des parents facilement critiques le travail quotidien réalisé par les enseignants et les ATSEM. En l’occurrence des enseignantes et ATSEM au féminin, à l’école de La Flotte. Certes les classes n’y sont pas surchargées, avec un effectif moyen de 24 élèves en MS/GS (30 élèves en PS, ce qui est beaucoup) et l’ambiance y est nettement plus conviviale que dans certaines écoles de grandes villes. Le travail des enseignantes et des ATSEM y est néanmoins très dense, d’autant plus que les différences d’âge et d’éveil des enfants demandent une approche personnalisée pour chacun. Les classes mixtes dédoublent aussi le travail de préparation, puisque les moyenne et grande sections sont réparties dans deux classes. Les différences d’âge peuvent quasiment atteindre deux ans, entre les plus petits de moyenne section et les plus grands de grande section. Deux ans, c’est un monde à ces âges-là !

menacées de fermeture sur l’île de Ré à la rentrée prochaine, dont une classe élémentaire à La Flotte. Les petits de Virginie ont accueilli plusieurs fois dans la semaine des parents venus leur lire des contes et participer à des jeux de société. Les moyens-grands de la classe de Valérie ont pu jouer vendredi 14 avril aprèsmidi à cinq jeux différents avec des parents ou grands-parents enthousiastes de partager ce moment privilégié avec tous les enfants.

Les trois enseignantes Catherine,Virginie et Valérie devant les quelques 75 élèves regroupés pour la chorale

,Mercredi 12 avril une trentaine de parents environ est venue assister à la répétition de la chorale, regroupant dans la salle de motricité l’ensemble des trois classes de maternelle. Une répétition menée de main de maître par Virginie, Catherine et Valérie, attentives aux progrès des enfants. L’occasion pour les parents ayant leur bambin en petite section de s’émerveiller devant ses premiers pas d’artiste, tandis que ceux des grands peuvent apprécier le chemin parcouru durant les trois années de maternelle. Un moment de fraîcheur émouvant et qui fait espérer que l’île de Ré puisse

Les enfants ont apprécié de jouer avec les parents et les grands-parents.

continuer de faire vivre ses écoles et ses classes, dans chaque commune. Rappelons que trois classes sont

Enchaîner cinq jeux, avec cinq groupes de quatre enfants successifs, voilà qui n’est pas si simple qu’il n’y paraît. Car au-delà du jeu, l’exercice a une valeur pédagogique évidente. Porter attention de façon égale à chacun des enfants, les recentrer, encourager, apporter de la bonne humeur, en profiter pour faire un petit exercice de calcul… Les parents étaient heureux mais fatigués au bout d’1h30 ! Une invitation à laquelle devrait répondre positivement chaque parent, pour mieux appréhender le quotidien des enfants… et des maîtresses et ATSEM qui font un travail remarquable pour accompagner nos enfants sur leur chemin de vie. Nathalie Vauchez

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ACTUALITÉ E C O N O M I E

PA R A L L È L E

E T

A U T R E S

P E T I T E S

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G R A N D E S

T R U A N D E R I E S

« On sait, mais chut faut pas le dire ! » Il y aurait beaucoup à dire sur l’économie parallèle, le « travail au noir », et autres pratiques abusives émanant de professionnels et de particuliers, Rétais ou non, sur l’île de Ré. Une certaine Omerta règne sur la question. « Tout le monde sait » mais se tait.

r ces pratiques ont libre cours au détriment des professionnels qui respectent le cadre légal et réglementaire et toutes leurs lourdes contraintes pesant sur leurs activités et leur rentabilité, ou de particuliers qui auraient vraiment besoin d’être « aidés ». Ainsi en est-il en matière de logement social, où certains abus sont indécents au regard de la situation dramatique de familles vivant pour certaines dans des caravanes, à l’instar de ces femmes seules avec plusieurs enfants, Pêcher sur l’estran : un marché porteur… Déguster des crustacés à prix réduit, livraison à domicile et sans facture, est une pratique plus courante qu’on ne le croit, sur l’île de Ré. Il est tout à fait possible de se procurer des palourdes (parfois même sur commande), à des tarifs défiant toute concurrence, au moins aussi fraîches que celles achetées en poissonnerie. Dans toutes les communes de l’île, il existe un « circuit » ou un « réseau » de ventes de palourdes, praires, pétoncles, coques (parfois même coquilles Saint-Jacques pendant la saison). On peut savourer ces coquillages pêchés la veille ou la journée même, sans se rendre au marché. Des pêcheurs généreux et bien intentionnés vous proposent leurs services. M…, de Sainte-Marie et P…, de La Couarde, grands pêcheurs de palourdes, nous confient : « à chaque marée, on a le droit de ramasser jusqu’à 5 kilos, mais ça fait beaucoup pour une consommation personnelle, ou pour un couple. Autant en faire profiter ceux qui peinent à marcher dans la vase et ceux qui ont du mal à se servir du couteau pour gratter

alors que d’autres « trustent » des logements sociaux en toute impunité, « oubliant » par exemple de signaler au moment où ils se voient attribuer un logement aidé que leur situation personnelle a changé, voire les louent en saison ! Dans un autre registre, le travail de collecte de la taxe de séjour mené en 2016 par la Communauté de Communes, a mis en évidence les très nombreux « oublis » de versements de celle-ci et a permis de récupérer plusieurs centaines de milliers d’euros, qui

constituaient jusque-là un « manque à gagner » pour la Collectivité et… la collectivité. Et le « gisement » de la taxe de séjour semble encore loin d’être épuisé. Passons sous silence le travail au noir largement répandu (qui n’a pas été tenté de payer directement et moins cher une prestation sans facture, oubliant un court instant sa probité ?), le travail « saisonnier » proposé sans contrat de travail, les promesses non tenues (genre quelques jours de période d’essai « gratuits » avant

signature d’un CDD qui ne vient jamais), les employés eux-mêmes qui préfèrent être payés au black pour éviter les impôts, certaines gestions de locations immobilières, pratiquées sous couvert d’autres activités plus officielles, par des acteurs qui n’ont ni la carte professionnelle ni le fonds de garanti obligatoire, fermons pudiquement les yeux sur bien d’autres pratiques ! Elle n’est pas belle la vie ? La Rédaction

(en se fatiguant les reins) ! ». Le tout moyennant, bien sûr, une petite monnaie… Le pin parasol rétais a caché, durant plusieurs mois, une forêt de profits… Il n’y a pas que l’estran pour alimenter les réseaux d’ « économie parallèle ». Jusqu’en 2014, deux ou trois personnes (âgées) venaient récolter des pommes de pins sur le territoire insulaire, afin d’en retirer les pignons pour les revendre. L’année suivante, ce « commerce » s’est développé, prenant des proportions impressionnantes. Jusqu’alors, le ramassage avait un caractère purement artisanal. Mais à partir de 2015, on a vu arriver des équipes à bord de petites camionnettes pour procéder à une récolte « industrielle »… Toutes les semaines, de fin septembre à début mars, un semi-remorque de 25 tonnes, rempli de pommes de pins, partait en direction de l’Espagne où l’on procédait à la récupération des pignons. Ceux-ci étaient revendus, sur place, entre 80 et 120 euros le kilo… Dans la péninsule ibérique, les gens sont amateurs et friands

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Les pommes de pin sont revendues entre 80 et 120 e le kilo en Espagne.

de pignons. Certains récoltants, sur place, ont décidé d’étendre leur périmètre d’approvisionnement au-delà des frontières, pour répondre aux besoins. Hors, il s’avère que l’île de Ré présente la plus forte densité, en Europe, de pins parasols au mètre carré. Des réseaux se sont formés, mais, heureusement, le trafic n’a pas duré longtemps. L’association Ré Nature Environnement, devant ces activités frauduleuses, a mené

une enquête et a, immédiatement, porté plainte avec le soutien des élus rétais et celui du Département. Les autorités ont rapidement réagi. Les gendarmes sont intervenus avec beaucoup de diligence et les choses sont rentrées dans l’ordre. Aujourd’hui, il semble bien que le « commerce de la pomme de pin » ait définitivement cessé. Jacques Buisson

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LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ À LA HUNE AVEC LE BOIS-PLAGE, RÉ À LA HUNE ENTAME UNE NOUVELLE SÉRIE D’ARTICLES SUR LES DIX COMMUNES DE L’ÎLE DE RÉ, EN ABORDANT CETTE FOIS-CI LEUR ATTRACTIVITÉ TOURISTIQUE. V I E

T O U R I S T I Q U E

LE BOIS, SON MARCHÉ, SES PLAGES ET SES ANIMATIONS ! Le village du Bois-Plage est à l’image de ses habitants et vacanciers, gai, coloré et vivant. On y vit simplement, entre les plaisirs du marché le matin, de la plage et des activités nautiques toute la journée, et de ses animations, pour petits et grands.

aire du Bois-Plage depuis 2008, Jean-Pierre Gaillard explique que les pôles d’attractivité touristique de sa commune sont au nombre de trois, complémentaires et totalement différents. Des pôles d’attractivité touristique complémentaires La qualité de son environnement naturel constitue indéniablement un atout touristique fort. Ses espaces boisés très étendus, ses arrière-dunes et ses magnifiques plages sur 5 km en font une destination vacances exceptionnelle. L’offre très diversifiée et complète d’activités culturelles, sportives et de loisirs attire aussi nombre de vacanciers. Et bien entendu, le marché quotidien du matin, particulièrement bien pourvu en alimentaire et en non alimentaire, qui s’étend depuis la halle de marché et serpente à travers le

centre du village, au pied de l’église, constitue un vrai plaisir. La structure communale, même si elle ne se lit pas d’emblée par tous les touristes, se ressent fortement, avec un habitat très ouvert et espacé y compris dans le secteur urbain de la commune. La configuration du Bois-Plage facilite les déplacements doux, tout peut se faire aisément à pied et à vélo, assez rapidement. De nombreux atouts Les nombreuses infrastructures, depuis la grande salle de sports et d’animations et les salles communales, jusqu’au parc de jeux qui jouxte les terrains de boules, les courts de tennis implantés sur un site superbe, en lisière des bois et des dunes, les terrains de foot et de beach-volley, les installations sportives et nautiques sur la plage, ainsi que les activités pour les enfants, sans oublier le Poney Club des Gouillauds, les sportifs et les enfants ont tout à portée de main.

Autre avantage, toute une partie de la plage est surveillée, ce qui contribue notamment à rassurer les familles. Station classée Tourisme, le BoisPlage bénéficie aussi d’une excellente qualité des eaux de baignade,

analysées rigoureusement, récompensée par le Pavillon Bleu qui intègre outre cette qualité, le tri sélectif sur les plages, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite ou encore le nettoyage manuel des plages.

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Le Bois-Plage bénéficie aussi d’un grand parking en plein centre et a développé des aires de stationnement aux abords des plages : parking du Bidon 5 aux Gollandières, ceux de Gros Jonc et du Pas des Bœufs. Chaque année l’offre de stationnement pour les vélos s’accroît. Depuis le Bois-Plage il est possible de rejoindre à vélo les communes voisines : Sainte-Marie au sud via la piste cyclable, La Couarde et Loix au Nord à travers champs et marais, ainsi que la capitale Saint-Martin. Avec les habitants à l’année (près de 2500), les résidents secondaires (5000) qui pour certains viennent très régulièrement les WE et en vacances, et les vacanciers de la saison, la population atteint les 20 000 personnes en pleine saison et le Bois-Plage vit à l’année. Ouvert à tous : PARTICULIERS et pros

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LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ À LA HUNE Une vie économique dense Le légendaire marché de plein air ouvert de Pâques à la Toussaint, avec 90 exposants au printemps et près de 150 en plein été, qui complète la halle de marché alimentaire sur laquelle des enseignes rétaises reconnues ont leur banc toute l’année, la densité du tissu artisanal composé de près de 70 artisans (dont 38 implantés sur la zone artisanale), les commerces sédentaires du centre, mais aussi plusieurs hôtels, 14 campings et villages vacances dont de grosses structures comme Interlude Sunélia, le Village Océanique et le Village du Val de Loire, permettant d’accueillir 10 000 vacanciers, les 9 restaurants et les pizzérias, la cave coopérative Uniré créée en 1951, et l’ensemble des activités primaires traditionnelles du Bois-Plage : vigne, maraîchage, ostréiculture, sans oublier

un tissu de services à la personne et de santé très dense… cet inventaire à la Prévert en dit long sur le dynamisme de la commune. La Foire implantée au centre du village, qui propose notamment en saison plusieurs manèges et structures de jeux, participe à l’attractivité du Bois-Plage aux yeux des familles vacancières … et rétaises. Le Bois-Plage, doté d’un environnement naturel exceptionnel, d’un marché parmi les plus dynamiques de l’île, qui dispose en outre de nombreux équipements sportifs et bénéficie d’animations de qualité, constitue une destination de choix, pour un tourisme notamment familial, sur les quatre saisons. Nathalie Vauchez Les Régalades 2016 ont attiré un public de Rétais et vacanciers très nombreux.

CARNET D’ADRESSES AU BOIS-PLAGE EN RÉ

ANIMATIONS AU BOIS-PLAGE-EN-RÉ MAI / JUIN Dimanche 28/05 Samedi 17/06 Samedi 17/06 Mercredi 21/06 Dimanche 25/06 JUILLET Samedi 1er au Dimanche 9/07 Jeudi 6/07 Mercredi 12/07 Vendredi 14/07 Vendredi 14/07 Vendredi 14 au Mercredi 26/07 Samedi 15/07 Dimanche 16/07 Dimanche 16/07

Brocante. Place Lazzate Festival Salsa Plage des Gollandières de 15h à 19h. Gratuit Fête du Ré Tennis club – Rte de Gros Jonc - de 9h à 20h. Fête de la musique. A 19h30 : ZEM et à 21h : The Green Duck. Avenue de la Plage Brocante. Place Lazzate Exposition photos 2017. Salle Polyvalente. Ile de Ré Photo Club Quintet de saxophones de la Garde Républicaine. Eglise du Bois Plage A.R 4 S Jeux d’hier et d’aujourd’hui : Espace des Gollandières. Commune.Gratuit Soirée Moules-frites. Salle Polyvalente à partir de 19h Feu d'artifice : Parking du Pas des Bœufs à 23h – Départ défilé avec retraite aux flambeaux à 22h devant la salle polyvalente Ré Tennis Club : Tournoi officiel. Finale le 26/07 de 10 h à 17h Zumba partie. Salle polyvalente à 20h Brocante semi-nocturne. Place du Marché à partir de 16h. RHBC Spectacle Cabaret Salle polyvalente à 21h : Les Ribouldingues.Gratuit. Spectacle « Les Brigades du Pire » : salle polyvalente à 21h

Lundi 17/07 Lundi 17 au VendreStage de cirque : Salle des Bernaches di 28/07 inclus Concert (Salque/Peirani/Parisien Classique/Jazz/Musique du Monde) : Place Mercredi 19/07 de l’Eglise à 21h30. Musique en Ré - Gratuit Du vendredi 21 au Salon du Livre « l’île aux Livres » Dimanche 23/07 Salle polyvalente Dimanche 23/07 Brocante : Terrain de foot Mardi 25/07 Concours châteaux de sable – Plage des Gollandières à 10 h Jeudi 27/07 Concert conté Jeune Public - Salle polyvalente à 18h - Musique en Ré Vendredi 28/07 Concert Parvis de l'Eglise à 21 h Harmonies Ile de Ré. Gratuit Dimanche 30/07 Concert Harmony Swing Salle Oyats à 21h - Gratuit Et au-delà, quelques dates Samedi 5/08 : Concert Parvis de l’Eglise à 21h. USB BANDA’LOUPS. Gratuit Dimanche 6/08 : Corrida pédestre à travers les rues du village : Les Foulées Ré’thaises Dimanche 6/08 : Spectacle Cabaret salle polyvalente à 21h. Gratuit Lundi 07 au vendreStage de cirque : Salle des Bernaches di 11/08 Dimanche 13/08 Brocante semi-nocturne Place du marché à partir de 16h - RHBC Dimanche 13/08 Spectacle cabaret Les Ribouldingues Salle Polyvalente à 21h - gratuit Lundi 14/08 Challenge Paul Laidet Stadium Les Gollandières à 14h. RE BEACH CLUB Soirée Moules-frites. Salle Polyvalente à partir de 19h Lundi 14/08 RHBC Feu d'artifice : Parking du Pas des Bœufs à 23h Départ défilé avec retraite aux flambeaux à 22h. Mercredi 16/08 Jeux d’hier et d’aujourd’hui Aire des Gollandières à 15 h. Gratuit Samedi 19/08 Zumba partie - Salle polyvalente à 20h. Gratuit Dimanche 20/08 Brocante Terrain de Foot Lundi 21/08 spectacle Music Hall : salle polyvalente à 21h. Gratuit Dimanche 24/09 Fête des vendanges : Festivités traditionnelles. Mardi 31/10 Fête de la citrouille - Gratuit Du Vendredi 27 au Salon du Goût et du Vin. Salle Polyvalente Dimanche 29/10

US ER -VO LETT Z E NN EWS ABO TRE N O ÀN

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SOCIAL À LA HUNE I N A U G U R A T I O N

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« Un vrai bonheur et un choix politique » Maître nombre dont la tradition ésotérique dit qu’il est sacré et symbolise l’accomplissement de réalisations ambitieuses, on peut dire que le rendez-vous était bien trouvé mardi 11 avril à 11 heures pour inaugurer les 11 nouvelles maisons à loyer modéré de la « Résidence des Breuils » à Rivedoux. la Communauté de Communes de « renforcer l’accueil d’une population résidente à l’année », ainsi que le rappelait Lionel Quillet. Avec 252 logements à loyer modéré dans l’île parrainés par Habitat 17 et bien d’autres à venir (Le premier lotissement de La Maladrerie à La Flotte sera livré l’année prochaine), la Présidente de l’organisme Dominique Rabelle, en charge du dossier depuis 2010, a profité de la cérémonie pour réaffirmer son soutien à la politique sociale des élus.

Ils sont venus nombreux fêter l’arrivée des nouveaux locataires

ar ambitieux, le projet l’était lorsque la commune décidait en 2008 d’acheter ce terrain idéalement situé face à la plage sud, pour y bâtir des logements sociaux. Nombreux furent les obstacles à surmonter entre tempête et réglementation, mais c’est plutôt sur le « réel bonheur de voir onze familles pérenniser leur situation sur l’île et faire vivre le village » qu’a souhaité s’exprimer le maire Patrice Raffarin. Olivier Falorni évoquant à son tour « un moment de sourire, de soleil et une conquête pour la vie des habitants ».

Soulignant l’implication d’Habitat 17, le bailleur social, sans qui ce pari n’aurait pu voir le jour, Patrice Raffarin a également insisté sur le choix politique qu’a représenté l’édification de ces logements qui seront bientôt complétés par 35 autres dans le quartier du Château à la place de l’ancien camping des Tamaris. Sur un coût total de 1 375 000€, la municipalité a injecté 830 000€ dans l’opération, soit 30% de sa dette actuelle ! C’est donc un engagement financier courageux qui a été décidé, soutenu par une volonté commune des maires et de

Des maisons bien pensées dans un ensemble harmonieux Après le traditionnel coupé du ruban, la foule compacte s’est essaimée pour visiter en file indienne une maison de type T3 (la résidence se compose de trois T2, six T3 et deux T4) en présence des résidents fraîchement installés. Des nouveaux locataires apaisés qui attendaient ce déménagement depuis de longues années, une famille étant même sous le joug d’une expropriation… En charge de différents programmes sociaux sur l’île, c’est le Cabinet Architem à Sainte-Marie qui a été mandaté pour concevoir les plans de ce nouveau lieu de vie qui ressemble d’ores et déjà à un petit quartier convivial avec sa place au centre. En moins d’un an et demi, l’implication des équipes coordonnées par Jacques Ossola a permis

de voir surgir des habitations fonctionnelles dans le style rétais, sans vis-à-vis, toutes avec un jardin clos, un cellier extérieur et une place de parking. Les maisons répondent aux nouvelles normes de consommation d’énergie et sont toutes accessibles aux personnes à mobilité réduite Une attention particulière a été portée afin que chaque pavillon bénéficie d’un ensoleillement optimum, offrant des espaces lumineux et bien agencés. Ainsi c’est un peu d’avenir qui s’est installé à Rivedoux avec 16 adultes et 15 enfants qui contribuent déjà au dynamisme local d’un village résolument engagé pour la mixité et la vie permanente. Marie-Victoire Vergnaud.

Chaque maison comporte un jardin privé et un cellier extérieur

P É D A G O G I E

Au collège des Salières, les EPI* parfaitement mis en place Dans le cadre de la réforme des collèges, les enseignements pratiques interdisciplinaires fonctionnent depuis la rentrée scolaire. L’objectif est de faire travailler l’élève dans plusieurs disciplines sur un même sujet, ou projet. Les EPI* concernent les classes de 4ème, 5ème et 3ème. Selon les établissements, le créneau hebdomadaire peut varier de 2 à 3 heures. Le collège de Saint-Martin de Ré y consacre, lui, 2 heures. Les élèves des classes de 6ème, quant à eux, bénéficient d’un accompagnement personnalisé. Le temps de travail des EPI est pris sur les 26 heures d’enseignement obligatoire. Huit thèmes (fixés par les directives ministérielles) sont proposés aux élèves : sciences, technologie – créations artistiques – le monde économique et professionnel – le développement durable – la santé – langues et cultures de l’Antiquité - les langues étrangères – l’information et la communication. En toile de fond, l’éducation citoyenne est privilégiée… Les projets d’EPI doivent se concrétiser par une production individuelle ou collective écrite, orale, sous forme d’exposition de photos ou de maquettes. Les professeurs du collège se sont,

aussitôt, investis dans cette nouvelle façon de travailler qui met l’accent, avant tout, sur le lien primordial qui existe entre la théorie et la pratique. Des thèmes bien ciblés étudiés tout au long de l’année scolaire Eliane Longeville, principale du collège « Les Salières », et Jean-Yves SanchezOpériol, principal adjoint, qui suivent avec beaucoup d’attention et d’intérêt la mise en place et le bon fonctionnement des EPI, nous ont énuméré les différentes pistes de recherches élaborées par les enseignants. Chaque classe traitera trois thèmes. Les élèves de 5ème se pencheront sur les langues et cultures de l’Antiquité, les professeurs ont choisi de travailler sur le mythe d’Orphée. En technologie et en anglais, une maquette représentera « ma chambre de rêve », chacun des éléments aura sa traduction en anglais. Enfin, en langues et cultures étrangères, deux projets sont à l’ordre du jour : l’analyse d’un film en associant

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Au collège des Salières, les EPI sont parfaitement mis en place.

le français et l’anglais, puis un travail sur « la découverte du nouveau monde » où l’on fera intervenir les compétences en espagnol ainsi qu’en histoire-géographie. Pour la 4ème : on travaillera en physique-chimie et en SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), sur le thème « dans la tête d’un chercheur ». Information, communication et citoyenneté, deux projets : tout d’abord « la presse », ensuite « prévenir le harcèlement à l’école ». Pour le domaine des langues et cultures étrangères, les élèves étudieront la ville de New-York.

Pour finir, les trois sujets de recherches suggérés aux élèves de 3ème, sont : « corps, bien-être et sécurité », « le monde économique et professionnel » (chaque collégien est tenu de faire un stage chez un artisan, un commerçant ou toute autre structure lui permettant de découvrir le monde du travail et d’en rendre compte), « culture et créations artistiques » où l’on va s’attarder sur les arts plastiques et l’éducation musicale. Voilà un éventail très ouvert, des thèmes variés en intime relation avec les programmes du collège. Les EPI impliquent beaucoup de concertations pour une équipe pédagogique totalement investie dans cette initiative, rappelons-le, d’un type nouveau et qui reste très attentive quant aux résultats. Jacques Buisson *Enseignement Pédagogique Interdisciplinaire.

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AASSS S OO C ICAITAI T O INOSNÀS L A H U N E A S S E M B L É E

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C O G N A C Q

Une association riche d’un héritage très ancien © Jean-Pierre Pichot

Plus de 70 adhérents ont participé le jeudi 6 avril, dans la salle des conférences du musée, à l’AG de l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq (AAMEC).

Nanou de Bournonville, présidente de l’AAMEC

uelques repères historiques : Théodore Phélippot, maire du Bois-plage à la fin du XIXe siècle et grand collectionneur, avait créé, chez lui, un musée tout à fait original. A sa mort, en 1905, l’association « Les Rétais de Paris » a contacté Ernest Cognacq (fondateur de La Samaritaine), natif de SaintMartin-de-Ré. Ce dernier a acheté la collection et l’a offerte à sa commune natale. Il a, également, fait don d’un hôtel (où se trouvent, actuellement, la mairie et la poste), pour que la collection puisse être présentée au public. Un musée sera inauguré le 31 août 1907. L’AAMEC a été créée en 1930, elle deviendra, plus tard, gérante du musée abrité au cœur de l’hôtel Clerjotte, acheté par la commune en 1959. Celui-ci a été ouvert au public en 1964. L’association est tombée en sommeil jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale et a, véritablement, repris vie en 1994. Un rapport moral adopté à l’unanimité La présidente, Nanou de Bournonville, a tout d’abord remercié Anne Pawlak

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qui représentait Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie-de-Ré, Patrice Dunais, président de la caisse locale du Crédit Agricole (soutien de l’AAMEC), monsieur Gélineau, directeur des agences de l’île de Ré. Elle a rappelé que le fonds de dotation du Crédit Agricole de Charente-Maritime et celui des Deux-Sèvres a remis à l’association un chèque de 22 000€ qui a, aussitôt, été remis au musée dans le but de restaurer une chaise à porteurs du XVIIIe siècle, un fauteuil Régence, des tenues vestimentaires rétaises dans le cadre de l’exposition « Chic de Ré ». La présidente a également remercié Patrice Déchelette, maire de SaintMartin-de-Ré. De nombreux présidents d’associations étaient présents. Nanou de Bournonville a rappelé le but principal de l’association : aider le musée par des dons, participer au financement des expositions, à la restauration de tableaux, aménager le jardin de l’hôtel de Clerjotte. Les Amis du Musée regroupent actuellement 334 adhérents (il y en avait 363 en 2016). L’objectif est d’atteindre la barre des 400. L’AAMEC est en parfaite santé, la présidente a conclu en insistant sur la qualité des relations entretenues non seulement avec le musée mais aussi avec la municipalité… Des comptes équilibrés, mais… Jean-Michel Launay, le trésorier, a, ensuite, présenté le rapport financier qui, lui aussi, a été adopté à l’unanimité. Les comptes sont tout à fait équilibrés. Toutefois, une seule ombre au tableau : lorsque la parole a été donnée à Michel Fruchard, celui-ci a

dressé le bilan du COREPOR (Collectif pour le Recueil du Patrimoine Oral Rétais) et, selon lui, les subventions attribuées par la CdC sont nettement inférieures aux attentes. Signalons que le COREPOR unit ses efforts à ceux de l’AAMEC depuis 2009. Michel Fruchard a, ensuite, relaté l’action du CRICRI (Comité pour le Recueil et l’Inventaire des Chansons Rétaises Introuvables), antenne du COREPOR, qui est à l’origine d’un ouvrage (préfinancé par les Amis du Musée) : « Qu’est-o qu’te m’chantes » publié en 2016, accompagné d’un CD, avec des textes en patois traduits en langue française. Il a enfin été question du succès remporté par la veillée des conteurs qui s’est déroulée à Saint-Martin. Une association pleine de vie Marie-Jeanne Arlie a présenté le bilan des animations organisées par les Amis du Musée, l’année passée. Grâce à un diaporama, elle a commenté un ensemble d’évènements : exposition sur les ânes en culottes, concerts dans les jardins du musée, découverte de la ville de Nantes, visite guidée par les Greeters loidais, diverses soirées et, pour terminer, une conférence sur le tsar Nicolas II. Pour ce qui concerne le début de l’année 2017 : visite du musée du Platin à La Flotte, les membres de l’association ont assisté au spectacle « L’histoire du merle blanc » d’Alfred de Musset, interprétée par Stéphanie Tesson. Enfin, le 9 mars dernier, Jacques Dufour a présenté un exposé sur le phénomène des marées. Puis, Marie-Jeanne Arlie a présenté les grandes lignes du programme de

l’année à venir : plusieurs escapades, à Bordeaux, itinéraires à La Rochelle sur les lieux de présences protestantes… Un dîner, dans les jardins du musée, est prévu pour le 22 août prochain. Autant d’activités diverses et variées qui témoignent de la bonne santé de l’association. Patrice Déchelette a fait part du plaisir qu’il ressentait de participer à cette assemblée générale. Il a salué la qualité des actions de l’association et est intervenu sur les demandes de subventions votées lors du dernier conseil municipal pour la première tranche de la restauration de l’hôtel Clerjotte. Il a fermement précisé que le financement des travaux prévus ne passerait pas par une augmentation de la fiscalité locale. Julia Dumoulin-Rulié, directrice du musée Ernest Cognacq, a conclu en dressant un bilan tout à fait positif de l’année écoulée, même si le nombre des visiteurs est en légère baisse par rapport à celui de 2015. Elle a remercié les membres de l’AAMEC pour leur détermination, ainsi que les responsables du Crédit Agricole qui jouent un rôle important dans leur action de mécénat. Le programme pour 2017 semble copieux, signalons, entre autre, la Nuit des musées qui se déroulera le 20 mai prochain. Pour finir, le tiers sortant a été réélu à l’unanimité. Les participants se sont tous retrouvés devant le verre de l’amitié, autour d’un buffet offert par les Amis du Musée. Jacques Buisson

L’ A V S C B

Villageois solidaires, dans un contexte d’inquiétude L’association pour la valorisation de Saint-Clément, créée à l’origine pour défendre le projet du Moulin Rouge, étend son champ d’action à une réflexion sur le bien-vivre ensemble.

lle propose ainsi de faire du covoiturage pour accompagner les jeunes aux diverses activités sportives. Toutefois, les préoccupations des villageois se tournent principalement vers la protection du territoire et les risques littoraux. Dans une ligne continue aux actions déjà engagées, l’AVSCB reprend sa lutte pour la protection des dunes. Au lieu-dit la Solitude, où la dune a

Le chemin fortement dégradé à la Côte Sauvage

considérablement reculé, une étude sur les mouvements des sédiments est en cours, en collaboration avec le président du parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, Mr Clisson. Ce type d’étude étant fort long et coûteux, les membres du bureau redoutent des délais à rallonge. Les adhérents de l’AVSCB ont constaté que, l’opération Un sapin pour ma dune, conduite avec les enfants des écoles des Portes et de St Clément et l’association Récréation, fortement relayée par la presse, constitue une très bonne prise de conscience collective sur la fragilité dunaire ; ils la reconduiront en 2017. Par ailleurs, une plantation d’oyats sur les dunes au pas de Zanuc est au programme de l’automne 2017. Mais la consternation a pesé sur la salle lorsque le maire, Gilles Duval, questionné par un adhérent, a

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expliqué que rien n’est encore prévu pour refaire et sécuriser la levée de glaise et d’enrochement au pas de la digue (côte sauvage, en direction de la forêt) et qui se dégrade de jour en jour, laissant à peine 70 cm de passage encore intacts pour les nombreux promeneurs. Où l’on reparle encore et toujours de PLUI et de PPRL Les élus étaient invités à intervenir sur l’élaboration du Plan de zonage et du PLUI. Si l’élaboration du PLUI reprendra dès janvier 2018, le débat reste cornélien avec l’Etat dans le cadre du PPRL. Gilles Duval ne décolère pas au regard des 10 millions d’euros investis dans la digue des Doreaux qui ne sont pas pris en compte dans la défense du village. Il a exprimé son point de vue par un aphorisme qui en dit long : « Le préfet ne comprend pas cela mais on se fout de nous, on ne peut pas admettre une situation pareille, nous

les Villageois ! » Quant au président de la CdC, Lionel Quillet, il ironise : « A un certain degré de lecture des cartes de l’Etat, on a plus d’eau avec digue que sans digue du tout ! » et il prévient : « Les bâtiments conformes seront de véritables horreurs, avec des tourelles érigées sur chaque habitation, une normalisation des étages, des transformateurs électriques portés à 4,5m de haut etc. » Le changement promet d’être radical et le paysage urbain réthais, que l’on avait tenté jusqu’à présent d’inclure au mieux dans le paysage naturel, ne plaira sans doute pas à tout le monde. C’est à prendre ou à laisser. Véronique Hugerot

Contact AVSCB Président : Jean-Luc Brillet 06 49 42 21 38 - 05 46 29 43 66 avscb.ile2re@gmail.com

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HUMANITAIRE L A

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L U M I È R E

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De l’eau sous le désert Au cœur du désert, voici l’incroyable aventure du village de Pabu, qui a vu son destin transformé après la découverte, par Jean-Jacques Bréluzeau, de deux points d’eau douce.

e peuple Bihl (dernière caste de l’échelle du peuple indien ou Intouchables) a reçu un petit territoire d’environ 6 ha dans le désert du Thar, au Rajasthan. Sans eau ni énergie, la trentaine de femmes, d’hommes et surtout d’enfants qui peuple Pabu Ki Dhani, le village de Pabu, vit de façon indigente d’un maigre élevage dans de rudes conditions désertiques. Pas d’eau, pas de culture, pas d’école, pas de soins mais ce territoire leur appartient et c’est déjà beaucoup. Des adolescents s’engagent pour les enfants du désert L’école alternative Waldorf Steiner d’Avignon mûrit un projet pédagogique et humanitaire depuis six ans. Chaque année, encadrée par le docteur Olivier Abossolo, une quinzaine d’adolescents motivés se rend à Pabu Ki Dhani afin d’aider les malheureux Intouchables (achat d’eau, accès à l’enseignement, acheminement de nourriture). Ce sont quinze jours de bonheur et de répit pour les enfants Bihl qui ne connaissent, le reste du temps, que la faim et la soif. Quelques gouttes d’or bleu peuvent tout changer En 2016, le Dr Abossolo mandate

Jean-Jacques Bréluzeau et son antenne Lecher

Bruno Boschetti, architecte et Jean-Jacques Bréluzeau, sourcier et géobiologiste, pour une mission sanitaire à Pabu Ki Dhani. À l’aide de son antenne Lecher, Jean-Jacques Bréluzeau commencera par faire un relevé des réseaux telluriques et identifiera alors un point de forage pour trouver de l’eau douce. Un projet signe d’espoir En 2017, l’équipe du Dr Abossolo repart pour le désert du Thar. JeanJacques Bréluzeau confirmera alors le point d’eau identifié précédemment et même un second. Le forage révélera la présence d’eau douce à 25 m et 100 m sous terre mais le surcoût lié à la profondeur et à l’éloignement sera énorme.

Les Intouchables, les laissés pour compte de l’Inde

Après plusieurs missions sanitaires, l’équipe du Dr Abossolo a estimé que le lieu était propice à l’établissement d’un centre de soins qui puisse fonctionner H24. La découverte d’eau douce sur le terrain permet de concrétiser le projet. D’ores et déjà, l’architecte Bruno Boschetti a fait poser les premières pierres du local sanitaire.

de compostage, une zone de triage des déchets. L’association Lumière d’Etoile, qui porte le projet du Dr Abossolo, collecte des dons pour le village de Pabu (pompes pour le forage, matériel, etc..). L’avenir du village de Pabu est désormais en marche.

Impératif, afin que le peuple Bihl soit un jour autonome financièrement, le projet est échelonné sur une période de cinq ans et prévoit dix huttes, deux blocs sanitaires, une salle commune de repas, un centre de soins, un centre de formation aux médecines intégratives, un logement pour deux familles, des zones de permaculture, une zone

Jean-Jacques Bréluzeau Expert en géobiologie Tel : 05 46 01 01 01 Courriel : institutsantedelhabitat@orange.fr www.santedelhabitat.com Pour consulter et soutenir le projet : Association Lumière d’Etoile www.lumieredetoile.fr

Véronique Hugerot

LA POISSONNERIE DE LECLERC EN CIRCUIT ULTRA-COURT ! Du poisson extra frais, au rapport qualité-prix exceptionnel, c’est ce que propose le responsable du rayon, Yann Charuau, lui-même fils de pêcheur.

Dès 3h30 chaque matin, Yann se rend à la criée du port de pêche de La Rochelle. La pêche de la nuit des fileyeurs locaux, à la Criée de La Rochelle Il sélectionne ses poissons par caisses, quasiment exclusivement issus de la pêche de la nuit réalisée par des fileyeurs locaux, dans la catégorie E comme Extra, soit la meilleure qualité qui soit. A partir de 4h45, la vente au Cadran débute, qui attribue à chaque acheteur les lots qu’il a présélectionnés, au prix arrêté par la Criée. Si Yann privilégie la pêche des Pertuis, certains poissons, absents de nos eaux locales, viennent de Bretagne, tout comme un certain nombre de coquillages arrivent tout droit de Normandie. Les huîtres sont celles de la Cabane Océane, située à La Flotte.

De La Rochelle ou de Bretagne, la pêche de la nuit est transportée en camion réfrigéré. Celle-ci est déchargée par l’équipe de la poissonnerie Leclerc de Saint-Martin dès son arrivée au magasin, avant d’être disposée sur le banc du magasin. Bars, soles, maigres, dorades, crustacés… soit jusqu’à 100 références peuvent être ainsi proposées. L’emballage sous vide des filets de poisson, une nouvelle prestation L’équipe de la poissonnerie prépare les poissons, mais aussi les plateaux de fruits de mer et de crustacés, afin que tout soit prêt dès l’ouverture des portes du magasin Leclerc à 9h du matin. Désormais Leclerc propose également une nouvelle prestation inédite sur l’île de Ré (mais qui

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a commencé à se développer ailleurs), l’emballage de filets et pavés de poisson sous vide. Pratique et garanti 100 % fraîcheur, ce service permet d’allonger la date limite de consommation à six jours, ce qui est appréciable pour les clients n’ayant pas la possibilité de faire leurs achats tous les jours.

E. LECLERC SAINT-MARTIN DE RÉ Route de La Flotte Tél : 05 46 09 42 80 - www.e-leclerc.com

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SPORTS À LA HUNE C H E M I N

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R A N D O N N É E

R I V E D O U X - P L A G E

Sur les sentiers de l’Ile de Ré - Rendez-vous pédestre Un soleil radieux était au rendez-vous le samedi 8 avril pour accompagner les randonneurs sur le sentier « Les Gros Peux » à Rivedoux. Retour sur une nouvelle occasion de profiter de l’Ile de Ré au naturel.

artis sacs aux dos dès 9h30, les randonneurs ont franchi quelques deux heures plus tard leur ligne d’arrivée, la porte de La Redoute de Sablanceaux. Pour cette marche printanière, ils étaient bien entourés, par M. le Maire Patrice Raffarin mais aussi Claude Normand, membre de France Randonnée, et Jean-Raphaël, éco-garde. Autant dire que l’aventure a été ponctuée de commentaires passionnants sur les caractéristiques du site et la biodiversité. Soigner le patrimoine naturel A Rivedoux, le sentier pédestre « Les Gros Peux » n’est pas une nouveauté. Il ne s’agissait donc pas d’une inauguration mais de la présentation d’un travail conduisant à la « mise en sécurité humaine mais aussi environnementale » du site. Tout a commencé il y a deux ans lorsque parviennent aux oreilles de M. Le Maire, les plaintes de personnes s’étant perdues en empruntant le sentier. En cause, le balisage, un problème qu’il convient de régler dans de bonnes conditions. Financé par le Conseil Municipal et soigneusement sélectionné, le mobilier répond aujourd’hui à deux préoccupations importantes : guider efficacement les marcheurs mais aussi s’intégrer à ce site naturel et préserver des éléments fragiles de la biodiversité locale. Ayant souligné que cette réalisation concerne aussi bien la population touristique que permanente,

C O U R S E

P I E D

Patrice Raffarin en profite pour remercier l’ensemble des services techniques et membres de la municipalité investis dans cette mission, mais aussi pour saluer l’implication du Comité Départemental de Randonnée Pédestre qui entretient activement, et depuis longtemps, les deux sentiers pédestres de Rivedoux, « Les Gros Peux » et le « Sentier du Littoral ». Une démarche globale Intégré au « Mois de l’Environnement », ce rendez-vous permet aussi de souligner le rôle des éco-gardes, qui veillent à la bonne santé des espaces naturels forestiers et maritimes, et Patrice Raffarin de rappeler l’importance de l’écotaxe servant, entre autres, à financer leurs salaires. Pour finir, M. le Maire émet également le souhait que ce travail de balisage soit relayé sur les autres communes, afin de proposer une offre clairement identifiée sur l’ensemble du territoire. Annonçant que la commune de La Flotte a d’ores et déjà entériné le principe, Claude Normand prend ensuite la parole pour annoncer la prochaine réédition du topo-guide

Arrivée des randonneurs

« A pied dans l’Ile de Ré », répertoriant l’ensemble des opportunités offertes aux adeptes. Et comme sur l’Ile de Ré, tout se termine toujours par le verre de l’amitié, l’ensemble des personnes présentes passèrent ensuite un agréable moment à deviser… Des bienfaits de la marche, mais aussi de la Redoute de Sablanceaux, toujours heureux de célébrer la beauté de notre territoire ! Pauline Leriche Rouard

Les Sentiers pédestres de Rivedoux N° 1 – Les Gros Peux 8km en partant de Sablanceaux, 6km en partant de la Redoute N°2 – Le sentier du Littoral 10km en partant de Sablanceaux, 8km en partant de la Redoute

La Redoute de Sablanceaux

Marcher, c’est bon pour la santé Patrice Raffarin l’a rappelé et il a raison : marcher, c’est bon pour la santé. Simple et accessible à tous la marche a plus d’un tour dans ses baskets pour nous maintenir en forme : tonicité musculaire des jambes, stimulation de la circulation sanguine, mais aussi lutte contre le cholestérol et l’hypertension, et prévention du diabète, côté corps, la marche a tout bon. Et côté esprit aussi ! Car c’est scientifiquement prouvé : pratiquée régulièrement, c’est un bon moyen de lutter contre les troubles psychiques de tous ordres, des simples tensions à la vraie dépression. Avis aux stressés !

F É M I N I N E

Allez les filles ! La seconde édition de la course « La Réthaise » a connu un vif succès.

l y avait beaucoup de monde, dimanche matin 9 avril, aux abords de la plage de la Cible à l’occasion de la course « La Réthaise ». Une épreuve 100% féminine, des participantes insulaires, bien-sûr, mais de nombreuses concurrentes venues du continent pour se lancer dans un parcours de 10 kilomètres au cœur de la ville de Saint-Martin- de-Ré. Cette manifestation sportive a commencé par un échauffement rythmé, en musique, sous la direction de Fabienne Duhec. Sébastien Lamit, qui dirige le magasin « Ré Sport », est le président de « Sport Event 17 », association qui organise « La Réthaise ». Ce dernier a bien précisé que le parcours était plus compliqué et plus difficile que celui de l’année dernière. Parmi les partenaires de poids, citons « Ré-Sport », les supermarchés « Leclerc » et « Intermarché », le relais thalasso « Atalante », « Strego », les restaurants « La Cible » et « O Parloir », « Île de Ré Chocolat », le groupe GAN. La mairie de Saint-Martin a apporté son

ont sillonné la capitale rétaise, direction le port, la porte des Campani, passage dans les douves, sur les rues pavées, puis retour par la porte Thoiras. Ensuite, même parcours pour les 63 équipes inscrites pour la course en « duo » (soit 126 prétendantes à 193 concurrentes ont franchi la ligne de départ. la victoire ou au podium)… Le passage du témoin soutien financier ainsi que le déparétait à la porte des Campani. 319 tement de la Charente-Maritime athlètes se sont donc élancées, sous qui a offert 200 passages de pont les regards des nombreux supporgratuits. ters ou curieux venus les acclamer. Deux formules pour Le soleil était au rendez-vous pour un même trajet la plus grande joie des organisaPour la course en « solo », 193 teurs. Ceux-ci étaient au nombre concurrentes ont pris le départ, à 10 de 75. Trois associations s’étaient investies dans cette entreprise : le heures, sous la banderole placée non SCR (Sporting Club Rétais), le Ré loin de la plage de la Cible (qui était, Badminton Club et les Archers de également, le point d’arrivée). Elles

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Ré. Beaucoup d’amis de Sébastien Lamit, et de volontaires bénévoles ont contribué au succès de « La Réthaise ». La course en « solo » a été remportée par Claudine Noiraud (qui s’était déjà imposée l’année dernière), en 43 minutes et 17 secondes, devant Mari Iwakura et Julia Tourneur. Gladys Bouly et Virginie BandelHorwitz ont remporté l’épreuve en « duo », en 44 minutes et 2 secondes, devant Pascaline Tardé et Alison Thomas. Le « tandem » Patricia et Céline Donnet a pris la troisième place. Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin- de-Ré, était sur le podium pour féliciter les lauréates. Sébastien Lamit nous donne rendezvous le 15 juillet prochain pour la 33ème édition des 15 kilomètres de Saint-Martin (les inscriptions sont ouvertes, en ligne, sur le site sportevent 17.com). Jacques Buisson

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PATRIMOINE V I S I T E S

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P A T R I M O I N E

R É T A I S

Vous avez bien 30 minutes ? C’est la proposition formulée par les responsables du service patrimoine de la CdC de l’île de Ré. fonctionnait au charbon, puis, il est passé à un fonctionnement d’énergie électrique à vapeur, avant d’être raccordé au réseau électrique à la fin de la seconde guerre mondiale. C’est l’un des endroits les plus fréquentés de l’île.

Visite du Moulin à marée de Loix.

uit visites découvertes « flash », gratuites, sont organisées du 4 au 27 avril sur différents sites de l’île. Ces visites ont pour thème les traditions maritimes. Thème qui sera repris lors du prochain festival « Architecture + Patrimoine » qui se déroulera du 22 au 28 mai. Des rendez-vous fixés au phare de TrousseChemise, celui des Baleines, sur les ports d’Ars, de La Flotte et de SaintMartin, dans les marais salants ou, encore, au moulin à marée de Loix. Un lieu mythique Mardi 11 avril, à 17 h 30, Hélène Gaudin, médiatrice du patrimoine à la Communauté de Communes, a relaté devant 70 personnes l’histoire du phare des Baleines.

Les visiteurs ont appris qu’il y avait sur le site, en réalité, trois phares. Tout d’abord, l’ancien (appelé « la vieille tour »), construit entre 1669 et 1682. L’un des plus vieux édifiés en France. Le feu qui se trouvait à l’intérieur était alimenté par de l’huile à poisson. Des travaux ont été réalisés dès 1710 pour améliorer sa clarté. En 1777, une nouvelle tourelle a été construite mais, le phare s’est détérioré au fil des ans. Il s’est éteint le 15 janvier 1854, pour laisser place au nouveau qui a été construit en parallèle du phare des Baleineaux qui se trouve en mer à trois kilomètres de la côte et était destiné à prévenir les dangers. Le nouveau phare a été érigé entre 1849 et 1854. Beaucoup plus efficace, il a une portée de 50 kilomètres au large. Au départ, il En manque d’idées cadeaux, envie de ramener un souvenir de l’ile de Ré… La Biscuiterie de Ré à Sainte-Marie/ La Noue est la bonne adresse pour trouver le petit cadeau typique de la région : limonade rétaise, confitures locales, brioche rétaise, pain d’épices…

Un vestige du passé Jeudi 13 avril, toujours à 17 h 30, à Loix, Hélène Gaudin a expliqué l’histoire, le fonctionnement du moulin à marée, devant une centaine de personnes très attentives. Nous ne connaissons pas la date de sa construction, mais nous savons qu’il existait dès le Moyen-Âge. A marée haute, l’eau était retenue et, était libérée à marée basse. Son but premier était de créer des chasses puissantes pour éliminer les sédiments déposés à la marée montante, éliminer la vase à un endroit emprunté par de nombreux bateaux. C’était le chemin le plus court pour relier Saint-Martin

aux Portes. Mais le moulin avait une autre fonction : la rotation d’une roue qui permettait de moudre le grain de blé afin de produire la farine nécessaire pour répondre aux besoins des Rétais. Il a, ensuite, été utilisé pour laver le sel. C’est le dernier des huit moulins à marée qui existaient sur l’île de Ré. Le taux de fréquentation de ces visites témoigne d’un intérêt réel de la part du public et de la qualité de leurs préparations. Une véritable satisfaction pour les organisatrices qui nous donnent rendez-vous pour le festival… Jacques Buisson

Visite du Phare des Baleines.

JPG Maçonnerie Sainte-Marie de Ré

Un véritable petit « paradis » pour tous les gourmands !

MAÇONNERIE GÉNÉRALE NEUF ET RÉNOVATION

Jean-Pierre GENDRE

Venez découvrir et déguster biscuits, galettes, sablés, croquants etc… Et retrouvez le goût de l’authenticité grâce à des recettes à base de fleur de sel, de beurre de la région…

Photos : Incognito.fr

Une véritable institution rétaise epuis plus de 15 ans, Daniel VALLEGEAS et son équipe, fabriquent pour le plaisir des petits et des grands un tas de gourmandises…

06 31 16 33 28 jpg.maconnerie@gmail.com - www.jpg-maconnerie.fr

ZAC des Clémorinands - 17740 SAINTE-MARIE-DE-RÉ - Tél : 05 46 43 89 06 - www.biscuiteriedere.fr

4 rue de Citeaux (ouvert tous les jours) - Saint-Martin de Ré

2 CHAPELLERIES

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6 rue Kemmerer - Saint-Martin de Ré

06 81 07 79 92 - www.chapellerie-commeaumarche.com Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

ENVIRONNEMENT A N I M A T I O N S

Art et Nature : un couple sur la plage Montamer L’Ancre Maritaise et La Cabane présentent leur programme pour la saison. Les deux sites complémentaires proposent de multiples animations pour toute la famille. Expos, conférences, ateliers, spectacles, visites commentées… il y a toujours quelque chose à faire à l’Ancre Maritaise En sept ans, l’ancien four à chaux de Sainte-Marie, lieu d’animations voulu par la Commune a pris ses marques et rôdé son programme grâce à Agnès Lievens qui l’anime avec passion. Sensibiliser les visiteurs à la biodiversité de l’île de Ré, ce territoire sauvage et fragile : telle est la mission des quatre associations (l’ADEPIR, Ré Nature Environnement, les Tardigrades et la LPO) qui font vivre l’Ancre. Idéales en famille, les sorties « nature » sont l’occasion d’observer les oiseaux typiques de l’île en présence d’un animateur de la LPO et celles « faune et flore » d’apprendre à connaître les mollusques, les algues, les poissons dans leurs lieux de vie. Certains jeudis soir, on pourra comme

chaque année admirer de trente ans y est aussi le ciel étoilé avec un visible, ainsi qu’un astronome. espace dédié aux mammifères marins des perL’âme de l’Ancre tuis charentais. Maritaise ce sont aussi les huit écluses à poisIl faudra bien regarder sons qui contribuent où l’on met les pieds, à la richesse du patrimais pourquoi pas lever moine de Sainte-Marie. le nez aussi ? Pour la Pour comprendre ce première fois l’Ancre mode de pêcherie trava tester des visites ditionnel que les co d’écluses nocturnes : détenteurs de L’Adepir réservation obligas’attachent à réhabilitoire pour cette sortie ter, des visites guidées d’aventuriers ! (et en bottes !) sont Spécialistes des specprogrammées tout au tacles théâtraux en long de la saison. Les bord de mer, les Le nouvel atelier « plus curieux en sauTardigrades présenamulettes » a déjà ront plus en poussant la beaucoup de succès à teront leur dernière porte du musée ouverte l’Ancre Maritaise pièce sur le thème des à tous, où une exposiabeilles, sur la plage tion permanente leur est consacrée. quand le temps le permettra. Une superbe collection de coquilCôté ateliers « l’art postal » pour s’inilages de l’estran, fruit d’une collecte tier à la correspondance artistique,

« modelage en terre » et « peinture à l’encaustique » plaisent beaucoup aux enfants. Deux nouvelles activités viennent compléter ces temps de création ludiques. Fabriquer son porte-bonheur avec des matériaux trouvés sur la plage : c’est l’atelier « amulettes » ou s’essayer à une « fantaisie sous-marine » en apprenant à faire du papier marbré à la cuve. Le site accueille également de nombreuses conférences gratuites.

Art et bien-être à la Cabane Montamer

prêté par la Médiathèque chaque saison.

ses astuces en déco et patine pour « relooker » des meubles désuets.

Perchée entre vignes et mer, on peut juste s’y poser pour la beauté du paysage ou bouquiner grâce au fonds

Quand viennent les beaux jours le lieu s’anime sous l’impulsion de Christine Malbosc qui depuis neuf ans trouve à s’y faire rencontrer artistes locaux et vacanciers ou habitués. Chacun trouvera à la cabane un atelier qui le séduit.

Elle a obtenu une licence et maîtrise en histoire de l’art, professeur d’arts plastiques pendant vingt ans, Luce Clavel Davignon est aujourd’hui un peintre accompli. Ses précieux conseils s’adressent aussi bien aux jeunes qu’aux adultes.

lecture et de l’écriture avec l’association « Art Dit » qui organise régulièrement des animations.

Monique initie les enfants au Kirigami, l’art du coupage et du pliage du papier, avec Annette ils apprennent l’anglais en s’amusant. Les plus petits auront à cœur de développer leur autonomie grâce à Cécile, éducatrice qui applique la pédagogie Montessori.

Les papivores affamés retrouveront avec plaisir l’atelier calligraphie de Marilyne Bourgoin experte de la belle écriture, du tracé de la lettre, de l’utilisation de la plume. Un cadeau personnalisé à offrir ou à s’offrir ? Pourquoi ne pas essayer la mosaïque ou la peinture sur tissu ?

Luce Clavel Davignon avec les créations des enfants à la cabane

A S S E M B L É E

Nathalie Pujol assure quant à elle deux ateliers : en plus de la peinture dès l’âge de 5 ans, elle dévoile aux parents

La cabane, c’est aussi un lieu d’échange autour des livres, de la

Marie-Victoire Vergnaud

L’Ancre Maritaise 63 cours des Jarrières Sainte-Marie-de-Ré Tél. 05 46 55 41 38 www.ancremaritaise.fr Ouverture de 10h à 13h et de 15h à 18h30. Fermeture hebdomadaire tous les mardis, ainsi que le mercredi matin et le vendredi matin.

Mais la grande nouveauté de la saison c’est l’accent mis sur le bien être, que ce lieu sublime inspire. Cœur, corps et conscience, la sophrologue Murielle Ducruet propose de relâcher les tensions, de se relaxer dans ce cadre idéal avec un temps de méditation qui vient compléter les cours de Yoga de Joëlle, sur la terrasse au coucher du soleil. Marie-Victoire Vergnaud

La Cabane Montamer Plage Montamer 06 17 88 34 10 - www.imagerie.fr et o La Cabane de Montamer.

G É N É R A L E

Ré Nature Environnement fête ses dix ans cet été Ses fondateurs Dominique Chevillon, Christine Malbosc, et Pierre Le Gall ont promis lors de l’AG du samedi 15 avril, une journée d’anniversaire, le 22 juillet, dans le parc de Montamer.

’aire d’action de l’association naturaliste aux multiples compétences (oiseaux, littoral, mammifères marins, faune et flore…) dépasse désormais le territoire insulaire. Elle est reconnue pour son rôle d’expertise, ses éminents fondateurs étant tous des scientifiques chevronnés. S’appuyant sur des partenariats puissants comme la LPO, l’observatoire Pélagis, le groupement d’agriculteurs du GDAD, elle participe à de nombreuses instances officielles : Parc Naturel Marin, gestion des espaces naturels rétais, conseil maritime de la façade Sud-Ouest, qualité des eaux littorales avec le CESER, suivi des dragages portuaires du Grand Port Maritime, etc..

Qualité des eaux des pertuis versus activités industrielles Pierre Le Gall, biologiste, océanographe, a dans son objectif de surveillance le Grand Port Maritime de La Rochelle, responsable selon lui des rejets de particules marneuses et fines (300 000 tonnes) qui auraient causé, en 2014, la mortalité de 100 % des moules de bouchots et, en 2016, celle de 80 % des coquilles Saint-Jacques dans le pertuis Breton. Si, jusqu’à ce jour, la qualité des eaux des pertuis était acceptable, l’avenir, avec l’arrivée d’activités industrielles au GPM, est préoccupant. Les eaux des pertuis représentent des enjeux humains, économiques et environnementaux que personne ne saurait occulter, y compris l’État.

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Les pratiques de certains pêcheurs ont aussi été évoquées, Grégory Ziebacz, membre du réseau national d’échouage, pointant la responsabilité de la pêche intensive dans l’échouage de plus de 55 dauphins en deux mois, sur les seules côtes rétaises (Lire l’Oeillet des Dunes spécial Dauphins broché en pages centrales de ce N° 151). Une certaine liberté de paroles Ré Nature Environnement est à l’origine d’avancées spectaculaires. Retenons la fin de l’épandage d’insecticides par hélicoptère, dans la lutte contre la chenille processionnaire, qui a été remplacé par les pièges à collier. In fine, on constate la

régression presque totale des chenilles sur l’île de Ré. Le président Dominique Chevillon, explique le travail militant de chaque jour auprès des institutions publiques pour faire reconnaître la cause environnementale. « Nous avons notre liberté de parole et l’Etat nous écoute assure-t-il, c’est pour cela que nous ne voulons pas de subventions ». A l’Ancre Maritaise, les naturalistes sont certains de ne pas manquer de dossiers à traiter avant longtemps. Véronique Hugerot

Ré Nature Environnement www.renatureenvironnement.fr

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ENVIRONNEMENT M O I S

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L’ E N V I R O N N E M E N T

S A I N T - M A R T I N

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La forêt au cœur d’une journée d’animations pédagogiques Mathieu Vouzelaud © CdC

Dans le cadre du Mois de l’Environnement décliné sur l’île de Ré depuis le 1er et jusqu’au 23 avril sur le thème « L’île qui cachait une forêt », la journée d’animations et de spectacles organisée par la CdC, et son équipe des Ecogardes, a rencontré un beau succès ce samedi 15 avril.

Mathieu Vouzelaud © CdC

a démonstration de vol de rapaces au-dessus de la place de la République a enchanté petits et grands… et l’un des rapaces – professionnel jusqu’au bout – a décidé d’aller visiter la forêt dunaire du Bois-Plage, puisqu’il s’agit du thème 2017. Après quelque frayeur, son éleveur l’a retrouvé grâce à son GPS sur un terrain de bowling du Bois-Plage, non sans avoir usé de moult ruses pour faire revenir son protégé. Même le drone lancé au-dessus de la place n’a pas convaincu le rapace de revenir au bercail ! L’après-midi, un autre rapace a engagé une course poursuite derrière des Goélands qui n’en sont pas revenus de voir ainsi leur habituelle quiétude rétaise perturbée. Heureusement pour eux, ce rapace-là n’était pas un prédateur comme celui du matin !

au-dessus des têtes d’un public d’enfants et d’adultes fasciné, qui a pu aussi aller les voir dans le jardin de la CdC, à deux pas de là. L’occasion ensuite d’aller visiter la surprenante installation artistique et sensorielle Sylva Mysteriosa représentant une forêt aux grands arbres nimbés de lumière, bruissante et poétique. A voir absolument, d’ici au 23 avril ! Profitez-en pour accrocher votre vœu à l’arbre qui cache la forêt ! La botaniste Eliane Déat a fait déguster toute la journée des

Les éco-gardes de la CdC et animateurs de la LPO ont partagé un peu de leur amour de la Nature Les rapaces ont fait de belles démonstrations de vol rase-motte

plantes sauvages comestibles et partagé ses recettes : de vraies surprises gustatives pour des papilles souvent endormies par la nourriture du XXIè siècle ! Présente en force toute la journée, la LPO proposait aux enfants de répondre à des questions sur les habitants de la forêt, avant de « pêcher » l’image correspondante dans le bassin de pommes de pin, épines de pins et feuilles d’arbres. Les petits participants pouvaient ensuite créer leur nichoir à mésange, proposé en kit par la LPO. Autant de

jolis habitats pour ces petits oiseaux, et des enfants ravis d’envisager de peindre leur nichoir avant de l’installer, dans un jardin, une courette ou sur un balcon pour les citadins ! De leur côté les éco-gardes, organisateurs et animateurs de la journée, proposaient toute la journée des animations et jeux pédagogiques sur un stand dédié. Les observations au microscope plaisent toujours beaucoup. La grimpe d’arbres a évidemment rencontré un vif succès, et la queue était longue dans laquelle grands et petits attendaient impatiemment leur tour. Non loin de là, le trappeur Samuel Geffriaud avait installé un camp de survie en forêt qui a fait rêver plus d’un aventurier en herbe ! Le savoir-faire du tourneur sur bois, artisan rétais, a aussi été très observé. Dans la salle municipale de SaintMartin, le spectacle « Forêt – Concert d’histoires » de la compagnie l’Atelier des Songes, donné dans un superbe décor et avec des instruments de musique issus de la forêt, a conquis les enfants mais aussi

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les parents. Entre contes et chansons, ces fabricants d’imaginaires Nathalie au récit et au chant, Nicolas aux instruments et son - ont proposé un spectacle d’une très grande qualité artistique et pédagogique, soigné jusque dans le moindre détail. L’identité de l’habitant mystère de la forêt du Lizay, représenté artistiquement par le sculpteur Arnô Raposo entouré d’enfants fascinés, a été dévoilée en toute fin de journée : Il s’appelle Nafino, c’est en tout cas ainsi que l’a baptisé l’un des enfants, dont le vote a été tiré au sort ! Le mois de l’environnement continue jusqu’au 23 avril partout sur l’île de Ré ; il est fort à parier qu’au vu de la grande qualité des spectacles, expositions, ateliers, rallyes découverte, sorties… et de la fréquentation de ceux-ci par les Rétais et par les vacanciers, son objectif pédagogique premier de sensibilisation de chacun à la fragilité des écosystèmes et à la nécessité de les préserver, est atteint… même si en la matière il faudra toujours remettre l’ouvrage sur le métier… Nathalie Vauchez

Programme du mois de l’Environnement sur www.cdciledere.fr et lire nos articles sur www.realahune.fr

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ENVIRONNEMENT M O I S

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L’ E N V I R O N N E M E N T

Promenons-nous dans les bois… Marie-Ange Frey nous conte la nature et fait sourire le printemps ! Le ton est donné d’entrée : elle n’est ni botaniste, ni naturaliste ; c’est sur les chemins de ses coups de cœur qu’elle nous invite à éveiller nos sens…

les bienfaits de l’ordre naturel des choses et l’importance de respecter la faune et la flore. Entre « P’tit Louis » et « Le meunier de Sainte-Marie » elle dégaine son harmonica ; propose ses jumelles ; incite au silence avec le doigt du chut (objet d’un récit qui plaît bien aux enfants) pour écouter la musique de la vie et nous offre un moment suspendu dont chacun revient emballé !

De son enfance en Savoie au bord du Lac du Bourget elle a conservé les rêveries d’une promeneuse solitaire : s’émerveiller devant une fleur qui éclot, écouter les oiseaux chanter, contempler les feuilles des arbres bouger délicatement sous le vent léger. En cette période foisonnante que l’île accueille avec hospitalité, cette conteuse très généreuse nous propose de partager ses connaissances et son imaginaire.

La richesse d’une végétation généreuse Chaque pause est l’occasion d’une découverte enrichie des expériences de l’un ou l’autre du groupe. Les oiseaux s’émoustillent en ce mois d’avril. Ce jour-là, Christine Malbosc (Ré Nature Environnement) ornithologue éclairée, nous fait remarquer un couple de faucons crécerelles en parade nuptiale ; nous apprend que le cardère sauvage, genre de chardon à longue tige est aussi appelé « Cabaret des oiseaux » car ses feuilles forment une cuvette où l’eau de pluie s’accumule ; que les Tadornes de Belon ont pris leurs aises dans les terriers de lapins pour se reproduire. Avant d’atteindre le cœur du bois, Marie-Ange nous fait goûter le fruit du Maceron qui fait un excellent

Une balade sur mesure En ce début de printemps le soleil et un petit frais matinal accompagnent notre flânerie sur les sentiers qu’elle parcourt quotidiennement dans les Bois de Sainte-Marie. Marie-Ange s’adapte à son auditoire et les histoires viennent au gré de l’émotion du lieu et du moment. Qu’il s’agisse d’anecdotes vécues ou de fables romanesques, MarieAnge Frey nous transporte dans un univers onirique et sème ici et là un petit message que chacun pourra s’approprier. Le temps d’une parenthèse de deux heures elle fait vivre cinq, six héros de la forêt, exaltant

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Deux heures de pause à l’écoute de la nature : un bain de jouvence !

poivre une fois broyé, ou encore l’arroche des jardins, petit arbuste prolifique dont la feuille délicatement salée peut agrémenter tous les plats. Une fois à l’ombre des arbres, Alix l’une des huit écogardes de l’île, nous explique que l’ailante (appelé à tort « du Japon » puisqu’il vient de Chine) est un prédateur très dangereux pour les espèces indigènes, qu’il supplante rapidement. Sa présence très envahissante depuis peu sur le territoire est d’ailleurs surveillée avec attention. Marie-Victoire Vergnaud.

C O R D O N S

L’arroche des jardins à profusion ici est un aromate délicieux

Réservation obligatoire : Pour favoriser l’échange, les groupes n’excèdent pas 15 personnes. Les jeudis à 10h30, rendez-vous chemin des Roberdes (à côté de la caserne des pompiers à SainteMarie). Marie-Ange propose également des balades contées dans les marais d’Ars en Ré tous les mardis matin et des sorties à la demande. Adultes : 10€ Enfants : 5€ Renseignements et inscriptions : 06 23 01 70 35 contact@marieangefrey.fr

D U N A I R E S

Alors la mer monte ou la plage disparaît ?

L’Association Dunes Attitudes organise samedi 22 avril 2017 dans le cadre de son assemblée générale une matinée de présentation, d’échanges et de débats.

On évoque beaucoup les protections et les risques, pour être concret il est nécessaire de savoir précisément de

dynamique des cordons dunaires de l’île de Ré ? C’est la problématique majeure en termes de risques de submersion des zones dites «protégées naturellement».

our la première fois la Communauté des Communes viendra présenter l’étude et les résultats du travail effectué avec le bureau d’étude Casagec Ingénierie sur L’observatoire du Littoral de L’île de Ré. Il sera question des résultats des relevés de l’évolution du trait de côte de l’île de Ré, de la vulnérabilité des cordons dunaires et des enjeux arrière face aux tempêtes extrêmes.

La plage disparaît-elle ?

quoi on parle sur notre territoire. La mise en place de cet observatoire fixe des repères. Quelles réalités quand on parle d’érosion des plages et de

Les échanges devraient être nombreux avec les acteurs de notre territoire. L’Office National des Forêts, les élus et les associations concernées sont bien sur invitées. Cette réunion est ouverte à tous. L’entrée est gratuite mais il convient d’être à l’heure car le nombre de place sera limité à une soixantaine.

Venez témoigner de votre intérêt pour la préservation des plages et des cordons dunaires de l’île de Ré. CP

Contact : Gérard Juin, président Association Dunes et Littoral dunesattitudes@gmail.com Rendez-vous donc avec Dunes Attitudes le 22 avril à partir de 10 h à la salle de réception du camping Interlude Sunêlia, 8 route de Gros Jonc au BoisPlage en Ré.

O U V R A G E

Le Guide des Oiseaux de l’île de Ré Dans la 3ème édition du Guide des oiseaux de l’île de Ré, parue ce mois de mars, Hervé Roques focalise sur une centaine d’espèces parmi les quelques 340 qui fréquentent les zones humides de l’île. Les reconnaître enfin au premier coup d’œil Dans un format (12,7 x 21 cm)

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facile à glisser en poche lors d’une balade d’observation, ce guide saura accompagner aisément les fondus comme les néophytes dans l’identification des oiseaux d’eau. À l’aide d’époustouflantes photos, de textes descriptifs précis où les particularités de chaque oiseau sont clairement mises en évidence, Hervé Roques fait généreusement partager sa science et sa passion

pour les rois de l’azur. Une remise à jour complète et nécessaire des comptages, des périodes et des sites d’observations. Véronique Hugerot

Le Guide des Oiseaux de l’île de Ré d’Hervé Roques Éditions Sud-Ouest Prix : 10€

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ZAP’ARTS S P E C T A C L E

Pari tenu pour « Connivences en Ré » La soirée inaugurale de la jeune association « Vivre l’art à Saint-Martin » a remporté un franc succès.

ean-Claude Vignaud avait donné le ton en baptisant ce premier concert « connivences », laissant planer le mystère de quelques complicités secrètes… Si le travail fourni pour organiser en si peu de temps un événement d’une telle envergure était palpable, des amitiés discrètes ont forcément dû être convoquées pour réunir des artistes aussi exceptionnels, pour certains mondialement connus, sur la scène de la salle Vauban en ce vendredi 8 avril. C’est donc un spectacle unique d’un peu plus de deux heures que nous a proposé la ville de Saint-Martin. Unique par sa qualité mais aussi par son concept original guidé par l’éclectisme de son enthousiaste organisateur, qui ne craint pas de mélanger les genres pour combler de plaisir le public rétais.

l’éclairage et la sonorisation. Le maire, Patrice Déchelette, a d’ailleurs tenu à saluer en préambule, l’arrivée de cette nouvelle association riche d’idées innovantes qui vient compléter avantageusement l’offre culturelle de la commune à l’année, laissant le soin à Jean-Claude Vignaud d’ouvrir cette soirée pleine de surprises, dont la meilleure était la proximité avec les artistes qui ajoutait à la qualité au menu de cet épicurien. Un programme généreux longuement ovationné par le public

Déguisée en plateau de télévision, la salle des fêtes avait fière allure, notamment grâce à l’équipe de Ré Télé qui, en plus de filmer l’événement a supervisé à la technique

Des grands noms pour servir un répertoire varié ont assuré l’alchimie de ce moment d’émotion qui a offert aux spectateurs l’opportunité rare d’entrer en contact avec des virtuoses. Ce sont les pianistes Elizabeth Herbin (par ailleurs directrice artistique de l’association) et Honoré Béjin qui les premiers, ont caressé le superbe Steinway avec une interprétation à quatre mains enlevée du Largo du

G A L E R I E

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concerto en Fa mineur de Bach. Rejoints par le talentueux Anton Touati à ce poste de choix, ils se sont alternés pour accompagner les grandes voix présentes et nous ont offert un sublime six mains avec la Romance de Rachmaninoff. Il chante sur les scènes d’opéras du monde entier sous la baguette des plus grands chefs, la puissance du baryton Jacques-Greg Belobo a impressionné dans son interprétation des Noces de Figaro et sa reprise de « La quête » de Brel beaucoup émue. Tout comme la cantatrice Lucienne Deval incarnant à merveille Madame Butterfly ou la soprano Souad Natech en duo passionné sur le chemin des Pêcheurs de perles de Bizet avec le ténor marocain Victor Dahhani. Saupoudré d’instants jazz et Tango (Django Reinhardt, Piazzola) grâce au très fort Trio Casties et l’orchestre Michel Cousin, la soirée fut aussi l’occasion de découvrir la chanteuse Awa Meité qui de sa voix suave a envouté l’auditoire en proposant dans un tout

Le ténor Victor Dahhani et la soprano Souad Natech forment un couple très assorti

autre registre le Mistral gagnant de Renaud, et « elle chante » de Lavilliers. En clôture et dernière surprise de cette aventure musicale, tous ont chanté la Traviata, en chœur avec le public rencontré lors de l’entracte, créant une proximité qui signe l’engagement de ce nouveau collectif d’amateurs d’art. Marie-Victoire Vergnaud

R É

La Galerie Glineur se fait plaisir Que se cache t-il dans cet écrin ? L’hôtel particulier de Saint-Martin rouvre ses portes pour des week-end en couleur ce lieu emblématique sur la Place de l’Église ! Ce seront donc quelques Focus qui seront présentés les fins de semaine tout au long de la saison, avec chaque fois des œuvres inédites. Pilier de la Galerie, Gordon Hopkins est amoureux et vient de convoler à Barcelone, délaissant Bruxelles où il réside d’orTony Soulier nous fait voyager dinaire, notre américain tombé dans une potion l l’annonçait en fin d’année : le de vitamines, explose des couleurs couple veut se donner du temps de sa joie dans les douze nouvelles pour nous faire partager le meiltoiles livrées spécialement. leur et mettre en valeur le travail des artistes qui ont fait l’histoire de Dominique Pouchain en a marre des

G A L E R I E

chèvres à « gros cul » qui ont fait sa renommée et se penche désormais sur les hiboux, chouettes, oiseaux de nuit en bronze ou céramique que des taureaux puissants viennent défier.

de Hong-Kong, ce « capteur de rêves » présentera ces dernières œuvres chez nos deux amateurs éclairés qui nous inviteront tout l’été sur les chemins de leur passion généreusement partagée.

Yannis Lagresle, séduit par l’enthousiasme de l’art de vivre sur l’île de Patrick Glineur, partage à présent sa vie entre la Loire et La Couarde. Lui aussi a créé pour la Galerie de nouveaux « Yayas » en partance pour un monde imaginaire dans leurs machines de guerre.

À noter : une spéciale « KRM » pour le 1er mai : Cherif et Geza nous inviteront à chercher la trace du chien en marche, signature de leur travail en commun.

L’espace libéré offre la possibilité d’une pièce entièrement dédiée à Tony Soulier, photographe, peintre, sculpteur, graveur et plasticien français exposé à travers le monde. De retour

Marie-Victoire Vergnaud

Galerie Glineur Place de l’Église - Saint-Martin-de-Ré. Tél. 05 46 09 10 90 - 06 80 43 70 63 www.galerieglineur.com « Pâques au Balcon ».

A R S - E N - R É

Le Solo Show du Loft Nak’Ré Le Loft Nak’Ré a ouvert ses portes à l’été 2016 avec un concept auquel son fondateur Thierry Bertrand ne déroge pas, dix jours avec un artiste et un seul, autrement dit un solo show.

«J

e veux qu’en entrant dans la galerie, on soit immédiatement plongé dans l’univers de l’artiste » confie Thierry Bertrand qui privilégie des créateurs ayant un rapport puissant avec l’île de Ré. Vernissages et décrochages ponctuent de façon incontournable les expositions, permettant aux amateurs de côtoyer l’artiste et ses œuvres.

Stribley, et ses ambiances maritimes désuètes qui ont inauguré les cimaises de la saison 2017 (du 8 au 18 avril).

Rod Stribley à l’honneur

Des créations de Mika, rien de cérémonial mais la matière ainsi que le

C’est tout naturellement Rod

Pour les congés de printemps, le maître des lieux invite Mika, talentueuse céramiste de Raku ou RakuYaki, en japonais, une technique de terre cuite émaillée traditionnellement utilisée pour la fabrication des bols, pour la cérémonie du thé.

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jeu des émaux créent la magie et la finalité des objets. Ses totems assemblés selon des pulsions artistiques uniques projettent une ambiance envoûtante et imposent l’admiration. Véronique Hugerot

MIKA À découvrir du 22 avril au 2 mai au Loft Nak’Ré 54, Route de la Prée 17590 Ars-en-Ré www.NAK-RE.com

Créations et Totems de Mika

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ZAP’ARTS M U S I Q U E

C L A S S I Q U E

Musique de chambre à l’honneur pour le concert de printemps des saisons musicales D’Haydn à Chostakovitch : c’est un voyage musical de deux siècles que nous propose Le « Belharra Trio » Samedi 22 avril en l’Église de La Couarde.

’Association Rhétaise des Quatre Saisons (ARAS) poursuit son engagement de qualité en nous présentant cette fois un trio de chambristes passionnés, tous professeurs au Conservatoire Régional de Bayonne. Depuis sa création en février 2016, la formation prouve qu’elle porte bien son nom « Belharra » (la plus puissante vague du Pays basque), en submergeant à chaque apparition le public de son énergie et du plaisir qu’ils ont à jouer ensemble. Damaris Alsunard découvre le piano à 4 ans et obtiendra dès lors dans chaque niveau les plus hautes récompenses. Avec une mention « très bien » au Conservatoire de Boulogne-Billancourt, elle sort diplômée du Centre d’Etudes Musicales Professionnelles de Tarbes à seulement 17 ans. Nommé récemment professeur de violon au Conservatoire de Bayonne après une carrière exemplaire à SaintMaur des Fossés, qui l’a conduit à se produire aussi bien en France qu’à l’étranger ; Patrick Prunel est comme ses complices, premier prix de

musique de chambre. À l’origine de ce trio charismatique, Yves Bouillier est quant à lui un violoncelliste complet qui en plus d’un diplôme supérieur de pédagogie possède une maîtrise de Musicologie obtenue à la Sorbonne. Il crée régulièrement des spectacles mêlant toutes formes d’arts avec l’orchestre symphonique du Conservatoire Régional de Bayonne qu’il dirige depuis vingt ans. Sept des plus grands chefs-d’œuvre pour trio seront interprétés En proposant des programmes riches et variés, agrémentés de morceaux choisis qui sont commentés, le « Belharra Trio » instaure une complicité avec son auditoire propice, ainsi que le souhaitait le groupe depuis le début à « démystifier la musique classique ». Entre tradition et innovation, le public aura le plaisir d’entendre le « Trio n° 28 de Haydn » ; le final de « l’Archiduc » de Beethoven ; la mélancolie passionnée du mouvement lent du « Trio en mi bémol de Schubert » ; la complainte débridée et émotionnellement

Damaris Alsunard, Patrick Prunel et Yves Bouillier forment un trio talentueux

complexe du « Dumky » d’Antonin Dvorak ; le premier mouvement du Trio en mi majeur du visionnaire Brahms. Il faudra quitter les salons viennois du XVIIème pour finir la soirée au XXème siècle tout de même, avec « Passacaille », 3ème mouvement de l’une des plus célèbres pièces pour piano, violon et violoncelle de Ravel (encore un Basque !). Enfin la puissance des accents russes l’emportera avec le difficile final du trio de Chostakovitch emprunt de résignation exacerbée, comme un cri révolutionnaire.

Intensité et émotion promettent d’être une fois encore au rendez-vous que nous fixe chaque saison l’association qui prend soin des mélomanes ! Marie-Victoire Vergnaud.

Samedi 22 avril à 18h30 à l’Église de La Couarde. Réservations au 05 46 09 18 18 ou sur place une demi-heure avant le concert. Tarifs : adulte, 20 € ; couple, 35 € ; adhérent/étudiant, 15 € ; enfant de moins de 15 ans : gratuit. www.ar4s.fr

O U V R A G E S

Belles images et autres histoires : les livres de Yann Werdefroy L’île de Ré est une star devenue incontournable, de celles que l’on se plaît à photographier sous tous les angles. Mais encore faut-il le faire avec talent et en respectant l’esprit des lieux. Rencontre avec le photographe Yann Werdefroy, qui fait l’actualité avec quelques ouvrages qui ont le mérite de la diversité.

ertes, il n’est pas le seul à immortaliser les paysages, lumières et autres particularités qui font de Ré la Blanche un territoire d’exception. Mais à côté de ses missions dirons-nous ordinaires, Yann aime aussi s’embarquer dans des projets au long cours. Le résultat : trois livres très différents auquel il a participé plus qu’activement. « Belles Demeures de l’Ile de Ré » Un beau livre qui fera merveille sur la table de salon des amoureux de l’île, images mais aussi textes signés Yann Werdefroy. C’est au cours d’une campagne de prises de vues pour la CdC que le photographe découvre l’infinie richesse du patrimoine architectural rhétais, un sujet d’intérêt personnel pour lequel il se plonge dans « L’Inventaire Public », ouvrage édité en 1979 par le Ministère de la Culture (et régulièrement mis à jour depuis). Très vite, Yann a envie de faire un livre sur ces trésors un peu méconnus, en tous cas fort éloignés des habituels clichés. Heureuse coïncidence, sa maison d’édition tourne alors autour

Un guide pour Promeneur curieux

d’une telle idée. Aussitôt dit mais pas aussitôt fait ! Car entre sélection des demeures, prises de contacts, photos et textes, il aura quand même fallu plus d’un an pour que le livre voie le jour. Au fil des pages, il nous emmène à la rencontre de la Pierre rhétaise. Somptueuses propriétés chargées d’histoire ou bâti pittoresque et atypique, maisons de famille sur plusieurs générations ou depuis quelques années, ces demeures ont souvent un lien avec l’histoire de l’île. Certaines sont visibles de tous et d’autres

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Belles Demeures de l’Ile de Ré

réservent leurs charmes à d’heureux propriétaires qui, s’ils se sont souvent montrés réticents sur les photographies de leurs intérieurs, ont néanmoins accueilli le projet avec intérêt et sympathie. Entre amoureux de vieilles pierres, on se comprend !

« Petits secrets et grandes histoires de l’Ile de Ré » Pour ce second livre paru tout récemment, un autre angle de vue et surtout un ouvrage à quatre mains, sur une idée originale d’Hervé Roques, ornithologue à La Maison du Fier. Celui-ci sollicite Yann pour les photos et finalement, le projet devient commun. Tout est dans le titre de ce guide qui a tout du cabinet de curiosités ! On y trouvera une multitude d’anecdotes, l’origine du nom de rues et lieux divers, des détails historiques

ou architecturaux et d’autres petits éléments du patrimoine rhétais. Le plus : tout peut être vu. A condition d’avoir ce livre à portée de main et de ne pas hésiter à se promener le nez en l’air. Attention aux pavés ! Et pour refermer en beauté le livre d’images, une autre réalisation de Yann Werdedroy dans la catégorie beaux-livres : un grand format de photos aériennes et au sol, composé en chapitres (un par village), eux-mêmes rythmés par des transitions thématiques autour des activités primaires de l’île, qui façonnent son paysage. Son nom : Ré. Tout simplement. Pauline Leriche Rouard

Belles Demeures de l’Ile de Ré Editions LA GESTE- 264 pages Prix conseillé : 39,90 € « Petits secrets et grandes histoires de l’Ile de Ré » Editions Sud-Ouest - 192 pages Prix conseillé : 20 € A paraître en mai : « Ré » Editions La Geste Prix non communiqué

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ILS BOUGENT ! R E L O O K I N G

Le (nouveau) salon de coiffure Jean-Marc Joubert On y va parfois pour changer vraiment de tête, couper tout, passer du raide au bouclé ou encore du brun au blond. Ce printemps, le salon JeanMarc Joubert a choisi de faire comme certains de ses clients : une transformation radicale !

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ourtant il me paraissait bien avant, le salon de Jennifer : toujours clean, avec un joli choix de magazines à feuilleter le temps de pose de la couleur, le tout accompagné d’un café ou d’un thé. Mais voilà, la déco c’est comme une coupe de cheveux : on a l’impression que c’est bien jusqu’à ce qu’on ose changer. Et là, merveille, on se découvre autrement. Il aura fallu une semaine entière (et quelques jours un brin désordonnés) pour que la métamorphose opère. Oubliés les murs gris taupe, les fauteuils sobres mais finalement ordinaires, les miroirs basiques et le meuble sombre où étaient posés les produits à s’offrir pour la maison. En lieu et place, de la lumière, du volume et une modernité chic qui n’a rien de déjà vue. Avec ses murs intégralement revêtus de blanc, le salon semble plus grand. Au fond, derrière les bacs, le mur de briquettes ponctuées de gris bleu apporte ce qu’il faut de chaleur avec la douceur

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Nouveau décor pour mise en beauté capillaire.

des suspensions en osier, et dans leurs packagings colorés, les produits de soins sont alignés sur des étagères. Les meubles laqués de blanc renvoient la lumière et les sièges jouent l’originalité : blanc brillant eux-aussi mais travaillés comme des pierres précieuses, ils offrent un confort appréciable. Et en se regardant dans les miroirs tout en rondeurs, on se prendrait volontiers pour une princesse. Vous l’aurez compris, c’est un relooking pour le meilleur, conçu et orchestré par la maîtresse des lieux. Les seules choses qui n’ont pas changé ? Le professionnalisme et la qualité, sans oublier le sourire radieux de Jennifer et la gentillesse de toute une équipe aux petits soins pour nos fibres capillaires. Et ça, croyez-moi, ça vous change un brushing !

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ILS BOUGENT ! R E P R I S E

D ’ E N T R E P R I S E

Restaurant Le Nautic à la Flotte, nouvelle version…

’est Florian Chéron, bien connu sur l’Ile pour avoir déjà exercé ses talents de restaurateur, qui a repris la barre du Nautic. Après deux mois de travaux, le restaurant a changé de look. Une terrasse réaménagée, une cuisine ouverte avec baie atelier permet de voir le chef cuisinier en plein travail. A l’étage, la salle a été complètement revue pour être beaucoup plus lumineuse, spacieuse avec une déco tendance. Au rez-de-chaussée un coin salon offre la possibilité de se retrouver entre amis pour prendre un verre dans une ambiance cosy. Et implantés à différents endroits, se fondant dans le décor, Florian a glissé des clins d’œil à son ancienne vie tahitienne avec des objets typiques de cette île qu’il affectionne particulièrement. Côté cuisine, la carte évolue chaque jour en fonction du marché et de la pêche… Le chef vous propose une cuisine du marché à base de produits frais achetés directement sur le marché

C R É A T I O N S

D E

Changement de cap, changement de capitaine, changement d’équipage… pour cet établissement qui occupe une place de choix sur le Port. chaque semaine au gré des fantaisies et propositions que peut avoir Florian par ses fournisseurs-producteurs. Quant aux frites, elles sont faites maison ! Tout comme les desserts : tarte citron revisité par exemple et bien La terrasse du Nautic réaménagée. d’autres sucreries à découvrir de la Flotte à quelques pas : légumes, au gré de l’humeur du chef. Fromages d’Harmonie… les huîtres En exclusivité au Nautic, et nulle part de cousin Hub’ (Maison Lecorre ailleurs, un burger végétarien sans située au bout de la jetée à quelques gluten, une assiette végétarienne mètres). Un fumoir installé en cuisine différente chaque jour à base de permet de présenter un grand choix boulgour, lentilles, graines de soja de poissons fumés maison comme etc… pour répondre à une demande de l’espadon, du cabillaud, du bar… croissante de ses clients. Sans oublier mais aussi des légumes et d’innover des plats tahitiens : tataki de thon sans cesse de nouvelles recettes. mi-cuit, poisson cru au lait de coco et la bière locale Hinano ! En ce moment à l’ardoise, en vedette, l’Andouillette artisanal 5A… Ce plat, Ouvert de 9 heures à 2 heures du matin 7 jours sur 7, chacun trouvera avec un prix d’appel attractif, change

dans cette large amplitude horaire le moment propice pour se régaler. Le petit café du matin, ou bien à l’apéro pour déguster une assiette de la mer et son verre de blanc, au déjeuner en se régalant d’un poisson léger cuisiné en tartare ou cru ou encore au dîner, entre amis autour d’un plat convivial et de bonnes bouteilles proposées et sélectionnées par Cyrille, le sommelier du restaurant. Florian vous réserve de nombreuses surprises musicales et animées tout au long de la saison et notamment une très belle surprise pour la fête de la musique le 21 juin prochain. A suivre dans nos colonnes… Le Nautic retransmet également l’ensemble des matchs de rugby de la Rochelle sur grand écran et vous propose d’organiser vos événements privés ou séminaires d’entreprises. A découvrir sans modération ! Florence Sabourin

Le Nautic : Port de la Flotte 05 46 69 31 73 o « Le Nautic »

M O D E

Marilyn Feltz, une créatrice de mode originaire de la Flotte, vous attend du 30 avril au 8 mai au Comptoir de Saint Martin*. Pour la première fois sur l’Ile de Ré, elle vous présentera ses créations hyper féminines, réalisées dans un esprit haute couture, 100 % made in France et à prix abordables.

xclusivement confectionnées dans son atelier de couture parisien, ses collections printemps-été ainsi que sa capsule « cérémonie » vous seront proposées. Une styliste qui défend une certaine vision de la femme, esthète et au style glamour hollywoodien ! Flottaise d’adoption depuis 25 ans, Marilyn partage son activité entre Paris pour ses collections et sa boutique et l’Ile de Ré, sa source d’inspiration.

Le point de départ : une rencontre… avec son mari Alexis Gaffuri, musicien. Comme elle, passionné de musique jazz, de brocante, d’objets vintage, des films des années 50… ils décident ensemble Alexis et Marilyn Feltz après avoir séjourné à Berlin puis Los Angeles et pas mal côtoyé les milieux artistiques, de créer à Paris, capitale de la mode, leur griffe au nom de Marylin. Lancée il y a maintenant trois ans, leur marque se veut différente du prêt à porter de masse tel qu’on peut le rencontrer aujourd’hui un peu partout. Des modèles et des silhouettes qui évoquent des signatures comme Schiaparelli, Dior… Marilyn, jolie rousse avec des airs à la Rita Hayworth, mise tout sur les matières et des pièces ultra

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féminines, indémodables d’inspiration rétro et glamour. Les soies sont issues des tisseurs lyonnais, les pulls et gilets en mohair et soie fabriqués dans Les Pyrénées, les broderies viennent du Nord de la France, les boutons eux proviennent d’une boutonnière installée depuis 1700 à Paris… Les différentes pièces, jupes crayon, jupe ballon, blouses lavallière, robes de cocktail imaginées par Marilyn puis modéliser par une ancienne de la maison Dior, tendent vers le haut de gamme mais à des prix abordables entre 85 et 350 euros. Marilyn privilégie un circuit court et le principe de collections capsule en édition limitée afin de créer la demande auprès de ses fidèles clientes. Un modèle économique nouveau. Leur boutique, nichée dans un passage parisien*, est à leur image, chaleureuse, décalée… Rien à voir avec une boutique de prêt à porter classique. Ambiance boudoir et salon d’essayage des grandes maisons de couture, feutré et cosy. Cette mode ambitieuse, hyper féminine qui donne une image de la parisienne chic et élégante a déjà séduit de nombreuses clientes

étrangères aisées et des personnalités du show biz français comme la chanteuse Elodie Frégé, égérie du dernier lookbook ou encore Imany, Les Brigitte… Une communication différente… A l’opposé des marques de prêt à porter françaises qui inondent les magazines de mode, Alexis qui gère l’image et le développement de la marque, utilise les réseaux sociaux comme vecteur principal de communication. « On ne fait aucune pub, que du bouche à oreille. Instagram est notre lookbook, près de 10 000 followers nous suivent sur Facebook ce qui permet dès parution de certaines pièces d’avoir très vite des pré-commandes. Nous avons un site de e-commerce et nous organisons des pop- up dans des boutiques en France comme à l’étranger. » Venez découvrir ce travail d’excellence à la française et ces modèles intemporels réalisée par la très talentueuse Marilyn Feltz. Florence Sabourin *Le Comptoir, 4 bis AV Victor Bouthillier 17410 Saint-Martin de Ré www.marilynfeltz.com

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ILS BOUGENT ! C O M M E R C E

D E

P R O X I M I T É

Saint-Martin retrouve sa boulangerie Souvenez-vous… Lors d’un coup de gueule réaliste et sans méchanceté, nous annoncions la réouverture de la boulangerie de Saint-Martin pour le 1er avril. Eh bien, c’était un poisson (d’avril) !

Baguettes et pains divers ont retrouvé les étagères.

ais pas de notre fait. Enfin trêve d’ironie, cette fois c’est pour de vrai, les larges portes de la boulangerie du port sont bien ouvertes depuis le vendredi 14 avril. Mieux : nous savons par qui, pourquoi et comment. Ils s’appellent Roussel, monsieur et madame. Il s’agit du couple qui a repris la gérance de la, ou plutôt des boulangeries qui appartiennent toujours au groupe Hackam. Je n’ai pas rencontré monsieur mais madame est très jeune. Je lui dis. Elle me répond qu’ils ont déjà tenu plusieurs affaires (trois pour être précis). Autant pour moi, c’est vrai que la valeur n’attend pas forcément le nombre des années. Ces jeunes boulangers sont arrivés fraîchement de Paris et semblent ravis. Ils

voulaient changer de vie et n’ont pas hésité devant l’opportunité rhétaise. Pour l’heure, ils ont beaucoup à faire. Car si la boulangerie du port de SaintMartin a été réouverte à toute vitesse pour le week-end de Pâques, il leur faut encore s’occuper de celle située extra-muros (et qui se contente pour le moment de cuire le pain) et de l’autre, sur le marché de La Flotte. Alors, bien sûr, la question, même non formulée, qui brûle toutes les lèvres c’est : ouverture saisonnière ou à l’année ? « Nous sommes là à l’année » m’assure Mme Roussel, « nous sommes installés ici ». Bon, encore qu’être là à l’année ne signifient pas forcément que la boulangerie elle, sera ouverte à l’année. Et notons quand même qu’il y a fort à faire côté image pour redorer la chocolatine, certains Martinais se refusant tout net à franchir de nouveau les portes de ce commerce qui les a trahis. Mais bon, acceptons-en l’augure et vivons le moment présent : les vacanciers pourront se fournir en sandwichs. Pas rancuniers pour deux sous, accueillons donc ces nouveaux venus et souhaitons leur la multiplication des petits pains ! Pauline Leriche Rouard

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