Ré à la Hune n° 154 by RHEA MARKETING

LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous dans sesa1ccueille 0 agences

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

154 L

Une île en équilibre instable

e Conseil Constitutionnel a tranché : l’écotaxe payée à l’entrée du Pont de l’île de Ré est conforme à la loi. Lîle respire ! Après des vacances de Pâques dignes ÉDITION DU d’un mois d’août en termes d’enso30 MAI 2017 leillement et de fréquentation, le mois de mai très calme et un peu maussade s’est achevé sur un week-end de l’Ascension estival, qui a vu une très forte affluence de vacanciers. Certes les années d’élections présidentielle et législatives sont quelque peu atypiques, avec des comportements économiques et touristiques spécifiques, mais l’île de Ré est davantage encore météo-dépendante. Même si cette « surfréquentation » momentanée génère des tensions sur le territoire et exacerbe les réactions de certains, habitants ou touristes, n’oublions pas que l’île de Ré vit avant tout de son activité touristique, bénéficie toute l’année d’infrastructures dimensionnées pour la saison, que sa seule population à l’année ne justifierait pas. A contrario, sans vie sociale et économique à l’année, nombre de services et commerces de proximité ne pourraient plus être assurés. Vie touristique, vie des résidents secondaires et vie permanente sont toutes trois fortement interdépendantes, les équilibres sont compliqués à trouver et à stabiliser, on le voit bien avec une dynamique

démographique du territoire quelque peu atone et les menaces récurrentes de fermetures de classes. Il n’empêche, certains villages de l’île ont le sens de la fête, ce fut le cas à Loix une fois de plus avec « Fourchettes, binettes et compagnie » ainsi qu’à La Noue, où tout le tissu associatif s’est mobilisé auprès des élus maritais, pour inaugurer dans une ambiance très festive et ludique le Cours des Ecoles et la restauration de l’ancienne école de La Noue. La Rédaction de Ré à la Hune a participé pour vous à plusieurs conférences, visites, pièce de théâtre… et même à l’Happy Manif, tous proposés dans le cadre du festival « Architecture + Patrimoine ». Passionnant ! Période électorale oblige, nous sommes allés à la rencontre de différents candidats aux Législatives, après les lancements de campagne d’Olivier Falorni et de Bruno Léal que nous vous rapportions dans notre précédente édition. Découvrez aussi nos Essentielles « Vivre au Jardin », la suite de notre série sur les communes avec Ars-en-Ré, nos belles pages Zap’Arts et Sports à la Hune. Nul doute, l’île de Ré regorge de talents et de richesses humaines ! Nathalie Vauchez

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Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30, le samedi de 10h à 12h30.

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10 juin 2017

12 septembre 2017

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ACTUALITÉ J U G E M E N T

Le péage des ponts reliant les îles au continent validé par le Conseil Constitutionnel Les élus de l’île de Ré retenaient leur souffle. Le Conseil Constitutionnel a rendu ce mercredi 24 mai 2017 son jugement et a confirmé la constitutionnalité du droit départemental de passage perçu sur le pont de Ré, et envisagé par certains pour le Pont d’Oléron.

e Président du Département de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, et le Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, Lionel Quillet, ont fait part dès mercredi soir de leur grande satisfaction quant à ce jugement sur un dispositif de péage concernant potentiellement et uniquement les trois ponts des îles de Noirmoutier, Ré et Oléron. Le Conseil Constitutionnel avait été saisi le 6 mars 2017 par le Conseil d’État d’une question prioritaire de constitutionnalité, posée par l’Association pour la gratuité du pont de l’île d’Oléron (AGPIO). En effet cette loi de 1995, ensuite complétée par l’amendement de 2009 sur le déplafonnement de l’écotaxe à compter du 1er janvier 2012, n’avait jamais été soumise au Conseil Constitutionnel. Les deux principaux motifs invoqués par l’AGPIO, la modulation des tarifs selon le lieu de résidence et de travail, et une « atteinte disproportionnée de la liberté d’aller et de venir » ont été rejetés par l’ensemble du Conseil*.

Sur le second grief tiré de la méconnaissance de la liberté d’aller et de venir le Conseil estime : « La liberté d’aller et de venir est protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration de 1789. Les atteintes portées à l’exercice de cette liberté par l’institution d’une imposition doivent être justifiées par un motif d’intérêt général et proportionnées à l’objectif

poursuivi. En premier lieu, en instituant le droit départemental de passage afin de limiter le trafic routier et de préserver l’environnement, le législateur a poursuivi un but d’intérêt général. En second lieu, d’une part, en vertu du premier alinéa de l’article L. 321-11 du code de l’environnement, seuls les passagers des véhicules terrestres à moteur sont redevables de l’imposition. Ceux utilisant d’autres moyens de transport pour se rendre sur l’île n’y sont pas soumis. D’autre part, le montant maximum du droit départemental de passage (NDLR : 60 €) ne peut être regardé comme excessif. Dès lors, le législateur n’a pas porté à la liberté d’aller et de venir une atteinte disproportionnée à l’objectif poursuivi. Le grief tiré de la méconnaissance de cette liberté doit donc être écarté ». Le Conseil a donc conclu que « les quatrième et huitième alinéas de l’article L. 321-11 du code de l’environnement, qui ne méconnaissent aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit, doivent être déclarés conformes à la Constitution ». L’île de Ré conserve donc son écotaxe,

essentielle pour financer sa politique de protection et de gestion environnementale. Quant à l’île d’Oléron, elle va pouvoir remettre sur le tapis sa consultation publique, une fois que le Tribunal Administratif aura déterminé le périmètre de consultation retenu, le président de la CdC de l’île d’Oléron et un certain nombre d’élus Oléronais appelant de leurs vœux l’instauration d’un droit départemental de passage sur le Pont d’Oléron, tandis que le président de la CdC de Marennes, Michael Vallet, différents maires et l’association pour la gratuité du pont d’Oléron y étant fermement opposés. Ce sera ensuite au Conseil départemental de Charente-Maritime de délibérer, d’ici la fin de l’année probablement, en s’appuyant ou non sur la consultation locale. Nathalie Vauchez *Siégeaient : M. Laurent FABIUS, Président, Mmes Claire BAZY MALAURIE, Nicole BELLOUBET, MM. Michel CHARASSE, Jean-Jacques HYEST, Lionel JOSPIN, Mme Corinne LUQUIENS Et M. Michel PINAULT.

L a

b o u t i q u e

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d e s i g n

l o c a l

Sur le premier point, ses membres ont analysé ainsi la modulation des tarifs : « En premier lieu, il ressort des travaux préparatoires qu’en instituant l’imposition prévue à l’article L. 321-11 le législateur a entendu limiter le trafic routier dans les îles maritimes reliées au continent par un ouvrage d’art et préserver

l’environnement. En second lieu, d’une part, en prévoyant la modulation du montant du droit départemental de passage en fonction de la « silhouette » des véhicules, les dispositions contestées permettent de prendre en compte, au regard de l’emprise au sol et du gabarit des véhicules, leur impact sur le trafic routier et sur l’environnement. D’autre part, en permettant d’accorder des tarifs différents ou la gratuité aux usagers domiciliés ou travaillant dans l’île et à ceux ayant leur domicile dans le département, le législateur a entendu tenir compte de la fréquence particulière à laquelle ces usagers sont susceptibles d’emprunter l’ouvrage d’art, qui les place dans une situation différente de celle des autres usagers... Par conséquent, pour déterminer les conditions de modulation du montant du droit départemental de passage, le législateur s’est fondé sur des critères objectifs et rationnels en fonction du but poursuivi. Le grief tiré de la méconnaissance du principe d’égalité devant les charges publiques doit ainsi être écarté ».

Village artisanal - Loix en Ré www.designlocal.fr /vacancesalamer17

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Jacques Buisson, Jocelyne Chrétien, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Nicolas Nadal, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Valérie Darcy / Coralie Froquet : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

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ACTUALITÉ M A N I F E S T A T I O N

L O I X

Sous un soleil radieux, le village de Loix a rendu honneur à son label « Citta-slow » Vendredi 26 mai, la 5ème édition de « Fourchettes-Binettes et compagnie » a été une réussite complète. belges, des escargots persillés à emporter ou à consommer sur place.

ès 10 heures, la place du marché regorgeait de monde. Les exposants étaient prêts. On retrouvait beaucoup d’habitués. Une grande diversité de plantes Michel Joly présentait les produits de sa fabrication : gourbeuilles, manoques, paniers, bazennes. Pénélope Guerlain, la plus jeune commerçante, avait préparé ses plants de tomates « bio ». Des fleuristes et pépiniéristes étaient au rendez-vous : Jean-Marie Viollet, de La Couarde, qui fréquente régulièrement le marché, Bruno Derozier de « La Criste Marine », pépiniériste à Ars, proposait une gamme appropriée au milieu maritime, à partir de la végétation naturelle de l’île de Ré. Jean Panama, horticulteur à Saintes, avait fait le déplacement pour présenter un panel de plantes printanières. Le public a pu, également apprécier les plantes stabilisées de Raphaël Panicaud de « Au détour du monde ». Ce dernier exposait un ensemble de plantes conservées grâce à un produit élaboré à base de glycérine. Sur le stand de Gilles Perrin, de « Saveurs de Ré », les curieux découvraient différents arômes présentés sous diverses formes : sirops, sauces, tisanes, huiles fabriqués à partir de plantes. Comme tous les ans, les écogardes du service environnement de la Communauté de Communes tenaient un emplacement où l’on pouvait prendre des renseignements concernant les plantes exotiques envahissantes sur l’île de Ré. Les écogardes avaient, également, placé un nid de frelons asiatiques en visuel pour expliquer la vie de ces insectes. Il était aussi question des chenilles processionnaires, les particuliers étaient invités à retirer des formulaires de demandes d’écopièges ou de nichoirs destinés aux mésanges (prédateurs naturelles des chenilles). Pour chacun

Ambiance festive sur la place de l’église de Loix.

des sujets traités, des guides pratiques étaient distribués. Le stand « troc-boutures » a attiré beaucoup de monde. De nombreuses plantes ou boutures ont été échangées,

par les « Anciens ». Marlette avait déballé ses préparations « bio » pour pains et pâtisseries. L’ « Abeille de Ré », du village artisanal de Loix, était sur les lieux.

Arrivée du vainqueur sous les commentaires de Lionel Quillet.

chacun a pu donner ou recevoir de précieux conseils de jardiniers... Des artistes participaient à l’évènement. Laurence Jean-Bart, bien connue des Loidais, a organisé un atelier pour enfants sur le thème de la fabrication de couleurs à partir des plantes. Julie Lipinski était présente pour dédicacer son ouvrage « Chasseurs de cœurs » publié en collaboration avec son compagnon Thibaud Chenaille. Enfin, Jean-Luc Poniard, artiste peintre, était venu de Salles sur Mer, exposer plusieurs de ses toiles à l’huile représentant des escargots, thème de circonstance… Côté « Fourchettes » les stands étaient tout aussi nombreux Sur la place de l’église, le « Club des Aînés » avait profité de l’occasion pour venir vendre ses traditionnelles fagotes ainsi que plusieurs produits fabriqués

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

La grande attraction de la journée Le temps fort de cette animation a, bien entendu, été la course d’escargots. Très tôt dans la matinée, un bureau était installé afin de prendre les inscriptions. Les 77 concurrents ont eu le temps de s’échauffer avant de subir le contrôle anti-dopage assuré, avec une intransigeance sans faille, par Jacques Breuilh, vétérinaire. Chacun des participants avait un nom et une couleur de casaque. Avant la course, les spectateurs ont été contraints de faire la queue lors de la prise des paris. Enfin, à midi pile, le départ a été donné, sous l’œil vigilant de Lionel Quillet, maire de Loix. Vu le nombre important de candidats, il y a eu deux épreuves distinctes. Il s’agissait de parcourir la très longue distance d’un mètre, le plus rapidement possible. C’est « Gaspachio » qui s’est imposé dans la première course en un temps record de 6 minutes 48 secondes. « Bidule » a remporté la seconde, en 7 minutes et 45 secondes… Une ambiance des plus chaudes, durant toute l’épreuve on a entendu les cris et rires des supporters. Une touriste, venue passer le weekend de l’ascension à Loix, village qu’elle ne connaissait pas, nous a confié : « C’est extraordinaire ! Je prends un maximum de photos, sinon jamais mes amis ne me croiront quand je leur dirai que j’ai assisté à une course d’escargots… ». La matinée s’est terminée sur le même rythme de convivialité. Les producteurs ont offert l’apéro, les participants ont dégusté les gâteaux de la « Place des délices ». Une journée intense qui, avec la complicité du soleil, donne le départ de la saison estivale.

Pascal Chauveau, saunier à Ars, proposait ses petits sacs de sel ou de fleur de sel. Le couple d’agriculteurs loidais, Denise et Francis Vion vendait des pommes de terre « pays ». Evelyne Messagé, productrice de safran à SainteJacques Buisson Marie-de-Ré, tenait, également un stand. Frédéric Voisin, ostréiculteur local, attendait les amateurs d’huîtres pour la dégustation. « Windaracafé », du village artisanal, faisait découvrir différentes saveurs. « Charente escargots » a rencontré, comme l’année passée, un vif succès en proExplication de la vie des frelons asiatiques par les écogardes. posant des frites Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

ACTUALITÉ F O R M A T I O N

E N T R E P R I S E

R É T A I S E

Les bienfaits de l’apprentissage du Campus des métiers Mais pourquoi la classe des brevets de maîtrise des techniques de la pâtisserie du Campus des Métiers de Charente Maritime a-t-elle choisi Les Confitures du Clocher comme sortie-découverte d’entreprise ? et Coquelicot, l’argent pour FraisePétale de rose et le bronze pour la confiture Géranium.

Le professeur Mr Boutet, le chef Bertrand Héraudeau, Sarah et les futurs pâtissiers du CFA.

ccompagnés de leur professeur Mr Boutet du CFA, les dix apprentis pâtissiers, tous en reconversion, ont investi le laboratoire de l’entreprise casseronne, mardi 23 mai au matin, afin de découvrir tout l’intérêt, mais également les contraintes, d’un Plan Qualité. Un Plan Qualité résulte de l’exigence même de l’entreprise et Bertrand, le fils de la lignée des Confiture du Clocher, très prochainement chef à

bord de l’entreprise familiale est aussi exigeant en matière d’excellence que Françoise le fut avant lui. Depuis vingt ans elle a mené chaque année ses confitures devant le prestigieux concours général agricole ainsi qu’au concours des saveurs Poitou-Charentes. En février dernier, tous les produits présentés sont allés en finale du concours agricole et quatre recettes ont récolté des médailles : l’or pour Fraise-Hibiscus

Qu’est-ce qu’une confiture médaillée ? Qu’est-ce qui en fait la différence ? Le réfractomètre d’une main, le Ph mètre dans l’autre Françoise fait goûter aux jeunes gens en toques les recettes de Griottes et d’Abricots, deux recettes « essais » qui n’ont pas été retenues. Chacun y va de son appréciation : sucré, très sucré, liquide, trop liquide, acide, non celle-ci ne l’est pas assez, il y a autant de jugements que de goûteurs. Mais le réfractomètre, lui, est impitoyable, il indique exactement la même densité de sucre (55°brix) dans les deux pots, et exactement le même Ph, incroyable ? Mais non s’écrit Françoise avec emphase, chacun de nous sent le sucre avec son affect, son propre goût mais la confiture, et c’est ce qui est éprouvé lors des concours, une confiture doit faire l’unanimité de tous et sur bien des points : la couleur, le goût, la texture, l’équilibre des

saveurs et par-dessus tout, la cohérence de l’ensemble. Chaque recette possède donc sa fiche qualité qui doit être respectée à la graduation près. Voilà ce qui fait qu’une confiture médaillée est remarquable, d’abord parce qu’elle sera constante, chaudronnée après chaudronnée, ensuite parce selon tous ces paramètres, elle atteint la perfection, le summum en matière de saveurs, de couleur, de cohérence, de goût enfin. Quand on demande à Sarah, déléguée de l’équipe, ce qu’elle pense de cette immersion exceptionnelle en entreprise, elle s’écrie : « On n’en fait pas assez, on découvre aujourd’hui une entreprise qui va dynamiser toute notre carrière, il faudrait en faire beaucoup plus souvent ! » Véronique Hugerot

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P É D A G O G I E

Les Cordées de la Réussite : journée bilan sur l’Ile de Ré Ils étaient une bonne cinquantaine, les jeunes de ces Cordées 201 7, accueillis dans la Salle Vauban pour un rapide mais sympathique briefing du Président Lionel Quillet.

e soleil était au rendez-vous pour les collégiens, lycéens et étudiants de la promotion 2017 des Cordées de la Réussite, venus sur l’Ile de Ré dans le cadre de leur journée bilan. Au planning, non pas « plage et surf » Lionel Quillet et les élèves des Cordées de la Réussite. comme leur laissa entendre avec humour le Président de la CdC, mais minimum un Bac+3. Quel que soit le milieu socio-culturel dans lequel bien des visites pédagogiques adapévoluent ces enfants, repérés pour tées au thème de l’année 2017 : leurs capacités cognitives, il s’agit de Ingénierie et Droit. leur donner les clés ouvrant les portes des meilleures filières de formation. Les Cordées de la Réussite, qu’est-ce-que c’est ?

Derrière ce nom très symbolique évoquant des disciplines difficiles comme l’escalade ou l’alpinisme, se cache un dispositif ambitieux orchestré par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ayant pour vocation l’encadrement et l’épanouissement de collégiens et lycéens issus des quartiers relevant de la « Politique de la Ville » et « Espoir Banlieue ». Il s’agit de nourrir l’ambition scolaire conduisant aux études supérieures avec pour objectif

Une année riche en découvertes Il n’y a pas de mystère : pour stimuler l’envie d’apprendre et d’avancer, il faut des actions concrètes. Les Cordées « Tous Capables » 2016-2017, se composent d’élèves de quatre collèges et quatre lycées de La Rochelle et ses environs immédiats, auxquels il faut ajouter la participation des étudiants de l’Université. L’année scolaire a été fertile en échanges et découvertes. Une rencontre entre collégiens et

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

lycéens puis entre lycéens et étudiants, entrecoupées de la visite d’un lycée et d’un volet culturel avec le spectacle « Paysages intérieurs », présenté à La Coursive en novembre. Le 26 janvier, journée nationale des Cordées de la Réussite, le groupe d’élèves a eu l’opportunité de visiter des entreprises et structures très diverses, allant de l’Ecole des Douanes à Alstom en passant par les entreprises Café Merling et Léa Nature, un planning chargé s’achevant par une table ronde à la Maison des Etudiants, un quizz et des conférences avec des professionnels. Depuis les lycéens ont découvert les cours de faculté avec leurs étudiants tuteurs et tout le monde a profité d’une autre pause culturelle au Centre Chorégraphique National de La Rochelle, assortie d’une rencontre avec Jessica Noita.

Une fin en beauté sur l’Ile de Ré Les membres de ces méritoires Cordées ne pouvaient pas imaginer fin plus constructive (et agréable) que cette journée rhétaise, dédiée à la visite de la digue du Boutillon et de la porte anti-submersion de La Flotte, deux réalisations qui, depuis la tempête Xynthia, s’inscrivent naturellement dans la thématique de l’année. C’est donc avant de partir à l’aventure, munis de bouteilles d’eau et de bananes pour les vitamines, que les jeunes élèves, très attentifs, ont eu le privilège d’un petit cours donné par Lionel Quillet, incollable sur le sujet. Mêlant humour et sérieux selon son habitude, le Président de la CdC leur a conté l’histoire des digues mais aussi celle des hommes de Ré et de la mer, depuis toujours intimement liés. Pauline Leriche Rouard

Deniel David Maçonnerie

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ACTUALITÉ I N A U G U R A T I O N S

La Noue en fête ! Samedi 20 mai, le Cours des Ecoles, tout récemment toiletté, et l’ancienne école de La Noue restaurée, furent joyeusement étrennés en images, en jeux et en musique par les habitants du village.

amedi après-midi, les cieux furent cléments pour l’inauguration du Cours des Ecoles, et la fête villageoise de La Noue, organisées par la municipalité, les associations, l’APE Drôle de maritais, les pompiers, la fanfare de Sainte-Marie ainsi que les anciens élèves de l’école, s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. L’école de La Noue, souvenir, souvenir La petite école de La Noue est fermée depuis 1981 mais les anciens élèves, aujourd’hui devenus grands, avaient réservé à Claudette, dernière institutrice du hameau (l’école intercommunale fut ensuite implantée dans le village) un accueil si chaleureux que l’on se demandait s’il n’avaient pas un peu oublié la pénibilité des classes avec le recul ! Juchés sur un grand chariot tracté, ils avaient reproduit là-dessus un ersatz de salle de classe : pupitres, cartables, manuels, ardoises, cahiers à petites lignes et à grands carreaux, rien n’y manquait, même pas le tableau noir où ils avaient expliqué, à leur façon, le PLUI. La maîtresse était alors tout sourire et a repris du service avec une joie non boudée. Les grandes heures de l’école de La Noue La fanfare au grand complet jouait joyeusement sur le parvis de l’école pendant que Claudette se souvenait des trente années passées au service de l’enseignement. L’exposition de photos s’étalait aux murs de l’ancien logement de fonction des instituteurs, et figeait, en noir et blanc, de sages écoliers, bien rangés pour le traditionnel cliché de fin d’année. Une odeur

de la piste, percutant celle des pompiers qui durent manœuvrer pour reprendre la course. Quelle ne fut pas la réaction des spectateurs et badauds massés là pour la circonstance ! Un rire innocent et unanime explosa sur tout le cours. Les sapeurs-pompiers gagnèrent finalement la première course haut la main mais il faut dire qu’ils étaient avantagés de par leur entraînement.

La maîtresse avait le sourire devant le PLUI.

de nostalgie flotta imperceptiblement dans l’école mais Claudette la chassa d’un grand sourire confiant. Quelle ambiance ! Gisèle Vergnon, maire de la commune s’est littéralement prêtée aux jeux du Cours des Écoles. Célébrant les toutes nouvelles restaurations de l’école et du Cours, Mme le maire s’est saisi de l’emblématique drapeau jaune et noir à carreaux des courses automobiles, pour donner vers 14h30, le départ des deux grandes courses de patinettes (petits et jeunes) dans lesquelles les enfants se sont distingués par leur énergie et leur enthousiasme, en dépit d’un genou égratigné. Elle enchaîna ensuite ses coups de drapeau afin de donner le départ des deux courses de caisses à savon. De fabrication artisanale, les huit caisses à savons attendant le départ intriguaient les spectateurs depuis un moment

par leur originalité et nombreux étaient ceux qui se demandaient si « ça allait tenir ? » Les caisses à savon courraient de front par quatre et le parcours, qui consistait en un aller-retour du Cours des écoles, s’avéra dès les 30 premières secondes une épreuve périlleuse. La lutte fut âpre quand la caisse Île Art et Culture se mit en travers

Le soleil était radieux et l’on se croyait alors en été, les plus jeunes s’essayaient aux jeux en bois fabriqués par l’APE, mini bowling ou maxi-morpion, quand les autres se prenaient en photo derrière un plastron de sorcière ou de diablotin et là encore les rires étaient au rendez-vous ! Quelques heures plus tard, l’allocution de Mme Vergnon officialisait le nouveau visage du village et les habitants, à la fois acteurs et spectateurs de la fête, se réunirent autour du pot de l’amitié. Véronique Hugerot

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154 RÉ À LA HUNE V2.indd 1

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ACTUALITÉ N O U V E L L E

A S S O C I A T I O N

TerreMerCulture : la vie est un art ! Il est parfois difficile de retranscrire une rencontre avec des mots. Il faudrait pouvoir tout raconter même ce qui n’est pas directement lié à son objet même : l’éclosion d’une association au nom qui en dit long : TerreMerCulture.

a Terre, notre nourriture, La Mer, notre espace et la Culture, notre vie. Voilà comment Hubert Morineau présente l’association couardaise créée il y a seulement quelques mois. Mais rencontrer son président, Au fond du camping, un petit coin de paradis. c’est comme s’embarquer pour un voyage au long visant à donner du sens à des valeurs cours : on arrive sans idée particuoù l’éthique le dispute à la philosophie lière et on repart avec de belles images et au simple plaisir de la Vie. plein la tête, gonflée à bloc d’une énergie positive car oui, vraiment, ça Un bateau de scouts fait du bien de rencontrer des peret un ponton pour admirer sonnes comme Hubert Morineau. la mer Mis à l’eau sur la plage des Prises, le « L’autonomie « Poull Gwenn » est un kotick de 6,20, dans le partage » le numéro 23 de la petite série de trente construits sur les chantiers du C’est pourrait-on dire, le base-line Croisic dans les années 1960 à l’usage de l’association. Une phrase que me des scouts marins. Ce dériveur intégral lâche l’air de rien Hubert Morineau, gréé en ketch permettra à ses propriécomme s’il me proposait un café, taires et aux membres de l’association après m’avoir parlé en vrac et dans le de partir en virée pour pratiquer une désordre d’un jardin en permaculture, pêche traditionnelle et raisonnée à la « on ira le voir tout à l’heure », prévoile, avec comme credo le respect de cise-t-il, d’une exposition prévue à la la mer. Autre lieu, autre esprit : des FIAC de Paris à la rentrée, mais aussi moments de détente sont également de sa passion de la mer et ses périples de navigateur sur l’Atlantique, ce qui nous amène au bateau, inauguré avec champagne le samedi 13 mai en présence de son parrain Lionel Quillet, et de sa marraine, Francine Foudrain, gérante du camping Le Puma, où toute cette belle histoire prend racine (au sens propre et figuré) et où nous nous trouvons, Hubert et moi, dans le petit bureau aménagé pour l’association. Une conversation à bâtons rompus d’où affleure un fil rouge : TerreMerCulture est une véritable aventure : marine, naturelle, artistique, humaine, et rhétaise ! Car bien sûr, Ré la magnifique est un cadre de choix pour y semer de telles graines. Et si l’association n’a pas été fondée sur une vocation pédagogique, elle Culture de prairie pour la pomme de terre. revendique en revanche une démarche

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prévus sur le petit ponton mis à disposition de l’association au Port d’Angoulins. Pour un autre regard sur la mer, magnifié par des interventions artistiques. Autonomie et partage… Un jardin en permaculture C’est à vélo que nous traversons le camping. Au fond, pas encore tout à fait caché (mais ce sera bientôt fait), un petit coin de paradis en devenir

laisser s’exprimer le côté artistique de la nature, et fier de m’amener devant un tout jeune arbre, dont la présence ici a un bien sûr un sens : un Ginkgo Biloba, seul arbre à avoir repoussé après la bombe d’Iroshima, un symbole absolu de la résilience. Des échanges culturels et un petit marché bio En homme étonnant qu’il est, Hubert Morineau a mille et une cordes à son arc. Il évoque aussi sa grande connaissance de la Chine et, au passage, une autre de ses incroyables aventures, avant de me raconter cet échange culturel avec un groupe de trente chinois de la région parisienne, venus dans le cadre d’un reportage pour l’émission « Grand Reporter ». Puis parle de ce petit marché bio présent sur le camping. Il sera ouvert chaque jour cet été et Hubert le tient lui-même. Encore un symbole : avec ses prix très accessibles, ce petit marché témoigne que le bio est accessible à tous.

Hubert Morineau tient lui-même le Petit Marché Bio.

nous attend : c’est le jardin de permaculture. Y ont été récemment plantés de nombreux arbres fruitiers et des arbustes, dans les plus pures règles de cette démarche consistant à interagir avec la vie et à se faire le complice de la nature plutôt que son maître, à comprendre et respecter un sol pour en récolter une infinie richesse sans dépendre de systèmes extérieurs. Au fond, dans un coin demeuré vide, prendront bientôt place des ruches de l’Abeille de Ré et attenante au jardin, une prairie s’étalant sous le soleil est dédiée a la pomme de terre, qui poussera enfouie sous des buttes de terre, sur un sol tondu avec soin mais non retourné. Autonomie et partage… Hubert Morineau est simplement heureux de me présenter son jardin pensé pour

Yves Morineau et Lionel Quillet, parrain du bateau.

TerreMerCulture, autonomie et partage… Une telle histoire peine à trouver sa place en quelques lignes. Elles ne peuvent, que prétendre, en toute humilité, à faire partager un moment privilégié et donner goût, peut-être, à cette belle aventure ! Pauline Leriche Rouard

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ACTUALITÉ F E S T I V A L

A R C H I T E C T U R E

E T

P A T R I M O I N E

DANS LE CADRE DU FESTIVAL ARCHITECTURE + PATRIMOINE, RÉ À LA HUNE A SUIVI PLUSIEURS VISITES, CONFÉRENCES ET ANIMATIONS. LIRE PAGES 7 À 9.

Le commerce du sel dans les ports rétais Lundi 22 mai, dès 10 heures précises, à Ars, Agathe Aoustin a donné le «coup d’envoi » du second festival « Architecture+Patrimoine ».

près avoir reçu un message de bienvenue de la part de Jean-Louis Olivier, maire d’Ars, Agathe Aoustin, chercheur en inventaire, au sein du service patrimoine de la Communauté de Communes de l’île de Ré, est intervenue pour annoncer le programme de la semaine (voir notre édition du n° 152). Elle a, ensuite, présenté un exposé sur le sel et son commerce à partir des ports rétais. L’or blanc, cette denrée précieuse, a pu être exploité sur l’île grâce à des conditions climatiques tout à fait favorables. Le territoire s’est prêté à l’aménagement des marais. L’exploitation du sel remonte au Moyen-Âge sous l’égide des moines de l’Abbaye de Saint-Michel-enl’Herm (abbaye qui était propriétaire des terres d’Ars et de Loix). S’appuyant sur une série de diapositives, Agathe a fourni un certain nombre d’explications. Elle a présenté un schéma sur le fonctionnement d’un marais salant : vasais, métière, aire saunante. Les ports : une nécessité pour le commerce Pour acheminer le sel, il a fallu aménager des endroits propices à l’arrivée de bateaux de taille relativement importante. Dans un premier temps, on a construit des moulins à marée à côté des ports, dont l’une des fonctions était de réguler le niveau d’eau

dans les chenaux et de désenvaser les espaces environnants afin de faciliter l’accès aux embarcations. Le principe était simple, l’eau, à marée montante, était récupérée dans un bassin situé à l’arrière du moulin. Un système d’écluse la laissait stagner, puis, à marée descendante, une fois la mer retirée, elle était libérée, entraînant par sa force, quantité de vase. Il y en avait un dans le petit port d’Ars, un également à Loix (le dernier existant sur l’île). On note la présence de ce type de moulin à Saint-Martin, puis, plus tard à Rivedoux. Ceux du nord de l’île datent de la fin du XIIIe ou début du XIVe siècle. Ils ont été construits sous la présence des moines de Saint-Michel-en-l’Herm. Durant la Révolution Française, ils ont été vendus comme biens nationaux aux communes qui avaient en charge leur entretien. Les ports de l’île (surtout ceux du nord) se livraient, donc, au commerce du sel. Celui d’Ars était le seul à pouvoir recevoir des bateaux à fort tonnage. Peu à peu, Saint-Martin et La Flotte ont pris le relais.

concurrence des sels des mines de Pologne, de ceux provenant des salines du midi qui bénéficiaient des effets de la révolution industrielle (transport ferroviaire plus rapide, véhiculant des cargaisons plus importantes), contribuent à la chute des ventes sur l’île de Ré.

Le commerce du sel dans les ports rétais.

Essor et déclin du commerce de l’or blanc De grandes familles ont décidé de s’installer sur Ré pour assurer le négoce du sel. Nombreux étaient les bateaux venant s’approvisionner de ce précieux produit de conservation pour partir à la pêche au hareng, au nord des côtes germaniques, ou pour se rendre à Terre-Neuve, pêcher la morue. Mais ces négociants, très souvent liés à la « religion prétendue réformée », ont été contraints à l’exil afin d’éviter les persécutions subies par les protestants, à l’époque des guerres de religion. Dès lors, l’exploitation du sel a commencé à décliner. Au cours du XIXe siècle, l’activité salicole connait un autre revers. La

Malgré cela, les efforts pour maintenir le commerce d’un produit de qualité, sont constants. On met en place des raffineries, des laveries. La première raffinerie est construite en 1818, sur le port d’Ars, on édifie, également des magasins de stockage. En 1824, le sieur Dervieux achète le moulin à marée de Loix, dans le but de laver le sel. A la fin du XIXe siècle, les bateaux pratiquant la pêche hauturière, ont cessé, peu à peu, de s’approvisionner sur Ré, trouvant souvent le sel à plus bas prix, près de leurs ports d’armement. L’activité salicole rétaise a, sérieusement, régressé. Un siècle plus tard, à la fin des années 1990, on note une reprise de l’exploitation des marais salants. Les choses ont bien changé, la route du sel n’emprunte plus les voies maritimes… Signalons, toutefois, que pour ce qui concerne la production, l’île de Ré se trouve en troisième position derrière Guérande et Noirmoutier. Jacques Buisson

A la découverte de nos traditions îliennes avec les ports de La Flotte Jacques Boucard, Docteur en histoire contemporaine, a animé une conférence sur « Les Ports de La Flotte depuis le Moyen-Age ».

ette présentation a permis de retracer depuis l’époque médiévale, aucune publication n’existant à ce jour sur ce sujet, les différentes pistes recensées sur l’évolution portuaire autour de La Flotte. Trois ports différents sont répertoriés de Roger Touton, propriétaire de l’Amphitrite, très écouté. l’époque médiévale à nos jours, par déductransféré au fil du temps du lieu-dit tion et croisement de fouilles, ves« Le Marais » à son emplacement tiges, témoignages… Le Port Chauvet actuel. Il apparait dans l’histoire de ce à l’est de l’Abbaye des Châteliers, le village que sa situation en bordure de Port Meurgau et le Port de La Flotte

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littoral a toujours favorisé le commerce, développé ainsi sa population pour aboutir au XXème siècle à un port de pêche très actif et très fréquenté - 130 bateaux et 19 millions d’huîtres exportés du Port de La Flotte en 1912. Puis cette conférence a fait place à une visite détaillée du bateau « Amphitrite » amarré à la Flotte et propriété de Roger Touton, membre de l’association Flotille en Pertuis. Ce bateau de quatre tonnes construit en 1927 à Marennes est typique des bateaux de pêche de travail des Pertuis Charentais. Il a donc servi à la pêche pendant soixante ans et a été acheté il y a trente ans par son propriétaire actuel. Il a été

restauré à ses frais jusqu’en 2012, date à laquelle ce bateau a finalement été classé monument historique. Ce passionné a donc expliqué les différentes pièces constituant son embarcation, leur utilisation, mais aussi son histoire jusqu’à aujourd’hui. Amphitrite coule des jours heureux encore utilisé soit pour la pêche soit pour le plaisir de régates entre vieux gréements. Ces rendez-vous ont été largement suivis par un public attentif, hommes ou femmes, Rétais ou touristes de passage, curieux de mieux connaître notre territoire et ses traditions. Florence Sabourin

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ACTUALITÉ

Une visite immobile du port d’Ars C’est une remontée dans le temps qu’Agathe Aoustin, chercheur inventaire de la CdC, animait lundi 21 mai en plein air sur le port d’Ars. consommateurs modernes devenus fines gueules et l’on construisit la raffinerie de sel d’où sortaient jusqu’à 15 000 tonnes de sel bien blanc par an (donnée de 1861) Les bâtiments de stockage de la raffinerie se situaient à la place du marché couvert. Puis la conférencière rappela le rôle du charpentier de marine du village : Gaston Casavant qui engendra une série de bateaux portant son nom (500 exemplaires de 1946 à 1974) si commodes pour affronter les courants du Fier, cette mer intérieure qui fait la fierté des marins d’Ars. À l’appui de clichés explicatifs, Agathe Aoustin dépeignit ensuite l’histoire des sauniers, depuis leurs premiers syndicats constitués dans les années 1880 pour l’entretien en commun des vasais, jusqu’à l’actuelle coopérative des sauniers, en activité depuis 1 9 3 3 e t conçue pour entretenir les chenaux et les vasais, fixer le

Agathe Aoustin commente les photos anciennes.

ien avant l’ère de l’industrialisation qu’allait instaurer le XIX ème siècle, le port d’Ars témoignait d’une intense activité de commerce notamment avec le sel et l’orge. Les bâtiments de transport n’étaient alors pas motorisés et les habitants devaient haler péniblement ces gigantesques voiliers tout le long du chenal jusqu’au port. Un moulin à marée avait été mis en œuvre en lieu et place de l’actuel batardeau du bassin à flot. Il suppléait généreusement les moulins à vent, uniquement soumis au souffle d’Éole, le mouvement des marées, en revanche prévisible, actionnait régulièrement la meule. En été,

de part et d’autre du bassin, les terrains servaient donc à l’entassement des gerbes de blés attendant d’être passées à la meule et les marais salants occupaient tout l’espace. Les contours du port, tels que nous les connaissons aujourd’hui, résultent de l’annexion d’un bassin de rétention. Le maçonnage des quais ne se fera que bien plus tard au XVIIIème siècle. La raffinerie et sa cheminée (1818-1976) Dès 1818, le sel gris de mer ne faisait plus recette auprès de

prix du sel et le stocker. Le bâtiment d e l a c o o p a u x a l l u r e s d’igloo, à l’origine bardé de bois noir, avait été conçu à l’image d’un tas de sel, il est aujourd’hui entièrement couvert de plaques photovoltaïques mais n’a, en rien, perdu de sa spécificité. Le temps défile, toutefois le patrimoine vivant perdure au travers des hommes, de leurs gestes, de leurs paroles et de leur mémoire. Le festival Architecture + Patrimoine réveille, ce printemps, les historiens

La Raffinerie de sel de 1816 à 1976.

qui sommeillent en nous ! Véronique Hugerot

Voyage à travers l’histoire du port de Saint-Martin-de-Ré André Diédrich, bien connu des Rétais, spécialiste de l’histoire de Saint-Martin et grand collectionneur de photographies et de cartes postales anciennes, nous a fait vivre les principaux événements du passé du port, en commentant pas moins de 68 diapositives. Dès le X siècle, SaintMartin pratiquait déjà le commerce du sel avec des pays très éloignés dont les navires venaient s’approvisionner pour partir en haute mer. Ce commerce n’était pas à sens unique, Saint-Martin recevait, en échange, un nombre important de matières premières dont l’île de Ré était dépourvue : céréales, bois, charbon, mais aussi du bétail et des animaux de traits. On apprend, également, que les galets du Saint-Laurent, qui servaient de lest aux navires revenant à vide, ont été utilisés pour paver des rues et des places de la capitale rétaise. La physionomie du port a évolué au fil des siècles. De 1597 à 1685, le havre était un large chenal aux berges terreuses. En 1604, un moulin à marée est installé. Ce n’est qu’en 1685 que l’on commence à revêtir les quais du havre d’échouage, de maçonnerie. C’est à cette même époque que l’on construit les cales d’embarquement. Entre 1837 et 1847, on commence à s’occuper du bassin à flot,

Une rétrospective e

Voyage à travers l’histoire du port de Saint-Martin-de-Ré.

afin de permettre le futur accostage des navires. Les transformations du port lui donnent une dimension et une importance nouvelles La vie économique se développe autour du port. L’ « hôtel du bateau à vapeur », idéalement placé devant la cale, à l’entrée du port, sera l’un des premiers établissements à recevoir les baigneurs. D’autres hôtels vont apparaître : « l’hôtel des Familles », « l’hôtel de la Gare », « le SaintHubert »… A la fin du XIXe siècle, de nombreux commerces et magasins animent la périphérie du port : commerces de bouche : épiceries,

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boulangeries, débits de boissons fréquentés par des marins dont les navires font escale, des pêcheurs, des ouvriers des chantiers navals. Le port a vécu d’importants moments historiques : la venue de Félix Faure, président de la République, en 1897. Le 16 août 1919, la visite de Georges Clémenceau, alors président du Conseil, a attiré une foule immense. Après quatre années d’occupation, le 9 mai 1945, les troupes de libération arrivent par le port de Saint-Martin. Deux compagnies maritimes se partageaient le marché des transports de passagers et de marchandises entre Ré et le continent : la « Compagnie Rétaise » et la « Société Anonyme des Bateaux à Vapeur de l’île de Ré ». Dès le début du XXe siècle, comme le port, le bassin à flot, avec sa nouvelle écluse, peut recevoir de gros navires. Avec l’arrivée du « Petit Train », la voie ferée qui longe le quai, offre de bonnes possibilités pour le transport des marchandises à travers l’île. L’activité commerciale se développe de manière importante. Les chantiers navals participent à cet essor. Nous n’oublierons pas que le port a, également, été le triste théâtre du départ des forçats pour Cayenne…

Un endroit stratégique pour l’économie rétaise Concernant l’histoire de la période contemporaine de l’île de Ré, le port devient un véritable poumon. C’est au début des années 1930 qu’arrivent sur le territoire insulaire, transitant par le port, les autocars de la « Régie Départementale d’Aunis et Saintonge », nouveaux moyens de transports plus rapides et plus fiables. Juste après la seconde guerre mondiale, des péniches de débarquement furent affectées aux passages d’eau entre Ré et le continent. Enfin, c’est durant ces années d’après-guerre que le port de Saint-Martin a connu ses premiers grands moments d’animations, avec les fêtes de la mer, les concours de plongeons, les courses aux canards… Tout au long de son exposé, André Diédrich a commenté et insisté sur l’explication des différents clichés visionnés. Il a fourni un nombre important de plans. Il a conclu sur une dernière photographie aérienne présentant la configuration actuelle du port de Saint-Martin-de-Ré. Jacques Buisson

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ACTUALITÉ

La Cie La Valise de Poche joue 23 impasse du paradis, entre vents et marées Quel meilleur endroit que le discret port de Loix et son moulin à marée, pour illustrer le patrimoine rétais ?

du port, la pièce s’est littéralement fondue dans ce site, très justement élu par le festival Architecture + Patrimoine. Raphaël Le Mauve a écrit 23 impasse du Paradis pour les marins en déshérence. Lili La compagnie La Valise de Poche crée par Cincinatti, interprétée Maud Glomot est ancrée à La Rochelle. par Maud Glomot, pose sa valise, après bien des errances, sur le quai déserté du l’heure du couchant, port. Dommage pour sa carrière mercredi 24 mai, quand en souffrance, elle arrive trop tard. la marée eût vidé la mer

Qui mieux qu’un marin sait parler de l’océan omniprésent autour de l’île ? Dommage pour Charles Lindberg, interprété par Raphaël Le Mauve. Le navigateur au long cours, au regard d’azur et à la confiance inébranlable, n’a jamais pris la mer, et pour cause, elle s’est retirée il y a plus de quarante ans ! Mais il veut encore y croire. Une contradiction qui en vaut bien d’autres sur l’échelle des déboires et des incohérences de l’humanité. Leur rencontre fortuite et la force

de leur espoir changeront-elles le cours des choses ? Cette interprétation juste et émouvante de deux acteurs complices prend une dimension puissance quatre jouée sur les quais de Loix. Un souffle de détente où l’ironie appelle à la réflexion et quoi de mieux que les quais du port pour philosopher ? Véronique Hugerot

www.lavalisedepoche.fr

Sur l’estran, l’écluse est un trait d’union entre architecture et patrimoine Mercredi 2 4 mai, Dominique Chevillon, président de l’ADEPIR, a organisé la visite de l’écluse « le Grand Port ».

es murs de pierres, en arc de cercle, que l’on observe à marée basse, ont été édifiés par les Rétais, au prix de durs labeurs. Ce sont les témoins vivants d’une culture liée au patrimoine maritime. A la moitié du XIXe siècle, l’île de Ré comptait, au moins, 150 écluses. En 1982, il n’en restait plus que six… Sous l’impulsion de l’Association pour la Défense des Ecluses à Poissons de l’Île de Ré, des travaux de reconstruction ont été entrepris par des bénévoles. Il existe, aujourd’hui, quatorze écluses réparties de la

E X C U R S I O N

façon suivante : huit à SainteMarie, une à Loix, une à Ars, une à Saint-Clément et trois aux Portes qui va, bientôt, en compter une quatrième : « le Trou d’Cheu » est en pleine réfection. Des traditions de pêche transmises depuis des générations Dominique Chevillon a donné des détails sur la façon de bâtir ces murs soumis aux caprices de l’océan. La pose des pierres se fait en fonction d’une technique d’ancrage et de blocage. Depuis leur présence sur l’île, les écluses représentaient un

J U B I L A T O I R E

D A V I D

véritable « garde-manger » pour la population. Le principe de pêche est simple. Dès que la mer descend, le poisson est prisonnier. A marée basse, le pêcheur se rend sur les lieux. Il doit respecter le calendrier établi par l’ensemble des détenteurs de parts de chaque unité. Durant tous ses commentaires, Dominique Chevillon a répondu aux questions d’un public attentionné. Il était muni, pour la circonstance, du matériel indispensable : l’épée d’écluse, la gourbeuille (panier d’osier tenu en bandoulière), et

Dominique Chevillon relate l’histoire et l’importance de l’existence des écluses sur notre île.

le treillas (un filet tenu par deux manches de bois servant à récupérer le poisson). Jacques Buisson

R O L L A N D

Clôture du festival Architecture + Patrimoine On a lâché prise à la Happy Manif de David Rolland, Quelle expérience rajeunissante !

Tous acteurs devant la cale du port d’Ars.

imanche midi, après l’orage, il faisait encore très lourd sur le port d’Ars, pourtant la trentaine de participants qui s’est lancée dans la chorégraphie de David Rolland s’est prêtée au jeu comme un seul homme, le casque sur les oreilles et attentif aux directives. En fait de directives, c’est tout en douceur et en souplesse que le danseur et chorégraphe, David Rolland accompagné de son ingénieur du son Roland Ravard nous guide dans cette balade joyeuse et instructive sur l’histoire du port d’Ars. Il y a de l’humour et de la

bonne humeur dans le ballet qu’ils orchestrent et les participants, novices acteurs de tous âges, n’ont aucun mal à se mettre dans la peau des personnages. Du mime, de l’interprétation théâtrale, du swing… …de la contemplation et de l’échange, on a fait tout cela sans s’en rendre compte, en riant comme une bande de potes. Il faut dire aussi avec quel brio le tutoriel oral de David Rolland était réalisé (et je ne suis guère bon public quand il s’agit de faire « là où on

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me dit de faire »). Sa voix douce et bienveillante nous mettait d’emblée à l’aise, en professionnel du mouvement et du tempo, il nous montrait la gestuelle, ne nous restait plus qu’à nous laisser porter simplement, à rêver sur une page de l’histoire, à déhancher sur une vague musicale, à imaginer un scénario à la mesure de l’orchestre, à mimer la récolte du sel sans le savoir, à chanter enfin les paroles des chansons, car en fin de compte,

nous nous sommes rendus compte qu’on connaissait tous la musique. Un happening inoubliable digne du Pop Art, à refaire j’espère ! David Rolland, danseur et chorégraphe a imaginé le concept de la Happy Manif en 2010 et depuis lors en a réalisé en direct et en public dans plus de cent villes. Véronique Hugerot

La déambulation dans les marais.

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POLITIQUE À LA HUNE E L E C T I O N S

L É G I S L A T I V E S

J E A N - M A R C

S O U B E S T E

( E E L V )

Jean-Marc Soubeste construit l’avenir des hommes en adéquation avec leur milieu Jean-Marc Soubeste, candidat d’Europe Écologie Les Verts dans la 1ère circonscription La Rochelle / île de Ré, lance sa campagne.

l est enseignant en histoire et géographie et 4ème adjoint au maire de La Rochelle. Adhérent d’EELV depuis 2009 il était déjà candidat aux municipales de 2014. « Le plus difficile est de se lancer » a-t-il confié à son comité de soutien vendredi 19 mai dans les locaux rochelais d’EELV pour le lancement officiel de sa campagne. Le candidat de la cohérence Efficacité, justice sociale et équilibre écologique tels sont les trois principaux objectifs raisonnés du candidat Soubeste pour qui la transition vers une nouvelle société ne peut être que le fait d’une cohérence citoyenne et démocratique. Car il s’agit de prendre conscience de l’urgence écologique résultant directement de la productivité outrancière du siècle écoulé. Il envisage une consommation plus sobre, des filières courtes, plus d’actions locales et participatives en réaction à la mondialisation en vigueur. Une charte humaniste dont l’enjeu n’est pas toujours mesuré par nos concitoyens.

Les candidats des deux circonscriptions, Brigitte Delveaux et Jean-Marc Soubeste, font une campagne commune.

Sur le terrain au côté de la population La Rochelle-île de Ré est un territoire d’alerte que le candidat connaît par cœur. Les habitants côtoient de très près un grand nombre de risques : technologiques à Port-Neuf et à La Pallice, de submersion marine pour tout le littoral, la dégradation des nappes phréatiques par l’agriculture intensive (les derniers chiffres de la préfecture sont catastrophiques), la pollution de l’air (transport, la Pallice), l’entreposage pétrolier, la pauvreté. Il proposera de nouvelles

lois écologistes à La Rochelle pour construire positivement.

« Ni chèque en blanc ni dégagisme » Jean-Marc Soubeste se positionne dans une société à l’esprit large, constructif « pour faire avancer la société dit-il. On attend de voir comment ce nouveau gouvernement va gérer les contradictions déjà en place. On ne donne pas de chèque en blanc à Nicolas Hulot mais on ne crie pas non plus au dégagisme ! On attend des résultats ». Et si EELV ne se hisse

pas au 2ème tour dans notre circonscription : « J’estime notre député Falorni, dont le programme porte des mesures écologistes et qui a montré sa capacité à défendre ses idées ». Avec Brigitte Delveaux, la candidate de la 2ème circonscription RochefortSurgères-Aigrefeuille, ils ont programmé des réunions publiques communes à Rochefort, à Royan et à La Rochelle pour porter un message cohérent, positif et constructif. Et le nouveau défi pour EELV sera d’avoir des députés écologistes à l’assemblée qui sauront se faire entendre. « De même qu’on a très peu parlé d’environnement dans la campagne présidentielle, les enjeux écologiques sont souvent occultés par nos concitoyens et l’on compte bien rattraper cette carence » a exprimé Mme Delveaux qui, elle, est soutenue par le PS. Elle annonce une campagne courte mais assure de porter son message écologique avec conviction et ténacité. Sur l’île de Ré, une réunion publique est prévue à La Flotte au tout début de juin. Véronique Hugerot

ELECTIONS LÉGISLATIVES - OLIVIER FALORNI (DIVERS GAUCHE - MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE)

Olivier Falorni fait campagne en terre rhétaise C’est sur l’Ile de Ré en général, et Saint-Martin en particulier, qu’Olivier Falorni a débuté le parcours d’un député en campagne, autrement dit le planning plutôt chargé des réunions publiques.

ans le choix de l’Ile de Ré et de Saint-Martin comme point de départ de campagne, aucun hasard. Cinq ans après Olivier Falorni se rappelle son intronisation il y a cinq ans dans les murs de l’Hôtel de Clerjotte, dont il participe par ailleurs à la rénovation sur sa réserve parlementaire. Surtout, fidèle aux symboles qui lui tiennent à cœur, c’est, pour le député sortant, une sorte de réponse à ceux qui, après son élection lui avaient dit « ne perds pas ton temps sur l’Ile de Ré. L’Ile de Ré ne représente que 15% des voix et les rhétais ne voteront plus jamais pour toi ». Mais Oliver Falorni n’est pas, comme il l’avoue d’ailleurs lui-même, des plus dociles. Alors considérant qu’ « un élu n’agit pas pour 15, ni même 50% des votants mais bien pour 100% des citoyens », il a consacré du temps à l’Ile de Ré, « ni plus mais pas moins » qu’au reste de la circonscription. Saint-Martin n’est pas non plus le choix du hasard, la commune étant restée capitale notamment grâce à son soutien. Une première action que les Martinais n’ont visiblement pas oublié car ils sont nombreux à avoir répondu présents. Chaleureusement accueilli et remercié par Patrice Déchelette

« l’alliance de ceux qui veulent se battre pour faire avancer leur pays et pour un territoire ».

Martinais et Rhétais étaient au rendez-vous.

pour l’ensemble de son action sur le territoire, le député sortant s’est avoué « heureux d’entendre des mots entendus pendant cinq ans sur les tribunes, mais de les entendre maintenant ». Et de remercier, luiaussi, le maire de Saint-Martin mais aussi Michel Auclair le maire des Portes, et d’excuser l’absence de Patrice Raffarin, absent de l’Ile de Ré mais qui ne manquera pas de se rattraper à la réunion prévue à Ars, ainsi que les nombreux élus présents dans l’assistance.

« Réunir pour réussir » Un député-sortant en campagne présente son bilan et donne une impulsion sur le futur. Alors Olivier

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

Falorni a forcément beaucoup de choses à dire. Mais auparavant, il tient à clarifier sa position dans un contexte politique pour le moins élargi (douze candidats ce n’est pas rien). Et pour cela, il se réfère à Colette Chaigneau et Jean Billaud, qui « lui font l’honneur d’un soutien actif ». Si la première, ancienne suppléante de Michel Crépeau, lui rappelle bien sûr celui qui a « métamorphosé la ville de La Rochelle et motivé son engagement en politique », Olivier Falorni se retrouve aussi dans l’engagement de Jean Billaud, Ancien des Forces Françaises Libres et Gaulliste de la première heure. Deux grandes figures qui symbolisent pour le député sortant

La légitimité du suffrage universel S’il souhaite au nouveau Président de la République la réussite « non pas pour lui mais pour le pays », et confirme qu’il soutiendra, à ce titre, les mesures phares conduisant à des réformes absolument nécessaires, Olivier Falorni tient néanmoins à garder son libre-arbitre, affranchi des contraintes d’appareil, refusant ainsi d’être dans l’approbation systématique, revendiquant le « contre-pouvoir essentiel » que représente le législatif pour peu que l’on se serve de tous les outils mis à disposition et largement utilisés par le par le député sortant, classé rappelons-le, 5ème député le plus actif de l’Assemblée (sur 577). Venu pour solliciter de nouveau la confiance des élus rhétais, le député-sortant a clairement déclaré « qu’il ne changerait pas ». Energie, volonté, présence, respect de la parole donnée et fidélité à une éthique personnelle et collective, tels sont les engagements renouvelés d’Olivier Falorni. Réponse en juin dans les urnes. Pauline Leriche Rouard

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O T I L I A

F E R R E I R A

( L A

R É P U B L I Q U E

E N

M A R C H E )

Otilia Ferreira, une femme de convictions et d’engagement Pétillante et enthousiaste, Otilia Ferreira est (quasi) la seule femme candidate* sur la 1ère circonscription La Rochelle-île de Ré, parmi douze candidats. Sa vie est à son image, faite de combat, d’optimisme et de loyauté. un horizon maritime. La PMI n’intégrant pas de médecin gynécologue, elle est détachée en tant que médecin scolaire à l’Education Nationale, son compagnon étant lui praticien hospitalier à Rochefort. Agée de 60 ans, maman de Blandine 21 ans et Charles 18 ans, elle a écrit un recueil de nouvelles et un roman historique « Enfant Volé » paru aux éditions Mers du Sud, qui aborde la « Révolution des Œillets » et lève le voile sur ce tabou des enfants volés au Portugal - comme dans d’autres dictatures - pour être éduqués dans des familles de pouvoir… Otilia Ferreira est élue régionale (Modem).

ien qu’arrivant tardive ment dans la campagne des Législatives (comme tous les candidats de La République en Marche), elle croit en ses chances. Les électeurs qu’elle rencontre sur les marchés qu’elle sillonne et lors des réunions lui affirment qu’ils souhaitent être cohérents en donnant une majorité au Président Emmanuel Macron. Née à Lisbonne où elle a connu la dictature de Salazar, Otilia Ferreira est arrivée clandestinement en France à l’âge de douze ans avec sa mère qui quitte le Portugal avec ses trois enfants. Femme de ménage, seule pour élever ses trois enfants, elle les soutient financièrement jusqu’au Bac. Une vision globale et complète de l’organisation de la Santé en France Otilia Ferreira travaille durant toutes ses études de médecine, puis s’installe en tant que gynécologue obstétricienne. Elle exerce en cabinet libéral pendant dix ans, tout en assurant des gardes en bloc opératoire hospitalier, à Paris et en Ile de France. Egalement gynécologue obstétricien, son compagnon se spécialise notamment en FIV (Fécondation in vitro) et en chirurgie. Maman de deux enfants, elle décide d’être plus présente auprès d’eux et cesse son activité libérale pour devenir médecin salarié à l’Assurance Maladie, mais le contact avec les femmes lui manque vite. « Dans mon écriture de vie, je ne pouvais quitter le soin », explique-t-elle ce qui l’amène à passer le concours de la fonction territoriale pour devenir médecin de PMI, et passer des DU en qualité et en droit & médecine. La famille vogue vers de nouvelles aventures pendant quatre ans en Martinique, où elle approfondit sa découverte de la santé publique et se passionne pour la santé environnementale. Puis retour en métropole, où elle s’installe à La Rochelle pour garder

Une femme engagée pour les enfants et les femmes Otilia Ferreira est engagée depuis longtemps dans la défense des enfants, la lutte contre l’inceste et la pédophilie. Avec un groupe d’amies, elles ont œuvré pour faire infléchir la loi, afin de protéger les médecins. En effet, actuellement seulement 5 % des signalements émanent des médecins généralistes, ceux-ci craignant les nombreux dépôts de plainte. Le combat continue aujourd’hui, certains parlementaires se sont montrés peu concernés… Féministe, elle est membre de l’Association des Femmes créée par Yvette Roudy alors qu’elle était Ministre des Droits des Femmes sous le premier Gouvernement de François Mitterrand. Transpartisane, l’association s’est élargie au-delà des femmes parlementaires.

C’est finalement aux dernières élections régionales en Nouvelle Aquitaine qu’elle sera élue sur la liste de Virginie Calmels, elle est aujourd’hui la seule élue Modem de tout le Poitou-Charentes en place. Elle participe à la commission Education-Lycées, ainsi qu’à celle « Fourre-tout » comprenant la culture, le patrimoine, l’identité régionale, l’international, les droits des femmes, les sports et le handicap, une commission très tonique qui flèche dans le budget les principales subventions aux animations culturelles et définit les axes essentiels. Comme quasiment tous les militants actifs du Modem, hormis les 5/6 « intimes » très proches de Bayrou qui ont été mis au courant la veille, elle apprend à la TV son ralliement à Emmanuel Macron, qui a, lui, été prévenu par un appel de Bayrou deux heures avant. « Nous avons été scotchés ! Quel homme d’Etat ! J’ai été séduite par sa grandeur d’âme, le fond est le même, François Bayrou et Emmanuel Macron se sont beaucoup vus. Cet homme-là partage pleinement toutes nos valeurs et celles d’Alain Juppé ».

Une centriste pure, ni de droite, ni de gauche Son chemin de vie, ses combats, la positionnent, dit-elle, en centriste pure, ni de droite, ni de gauche, bien qu’elle soit « sociétalement » dans un courant centre-gauche. Elle n’avait jamais adhéré à un parti avant 2007, année de la création du Modem au sein duquel elle devient une militante active : « J’ai toujours accompagné François Bayrou dans ses choix, y compris lors de sa traversée du désert ». En 2009, lors des mouvements qui aboutissent au blocage de l’île de La Martinique, elle crée avec quelques amis une section Modem Martinique, convaincue que la solution peut passer par une politique nationale d’accompagnement. A son arrivée en Charente-Maritime, elle adhère au Modem 17, est élue au Modem Régional et devient Conseillère nationale du parti. Elle est en tant que Modem sur la liste de l’UMP Dominique Morvant aux municipales de La Rochelle en 2014, puis la binôme de Xavier Bonneval, alors UMP, dans la campagne des élections départementales, sur le Canton La Pallice-Mireuil, positionnée dans la campagne centriste de JL Borloo.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

Xavier Bonneval, chef d’Entreprise sur l’île de Ré (La Pergola), est le suppléant d’Otilia Ferreira sur la 1ère circonscription.

Donner une majorité au Président Macron Elle se retrouve investie par « La République en Marche », une entité pour le moment sans statuts ni contour précis, parce qu’elle s’était inscrite à l’automne sur la liste des candidats aux Législatives du Modem. Otilia pensait sincèrement qu’Olivier Falorni solliciterait cette investiture LREM, et elle l’a d’ailleurs incité à le faire au soir de l’élection d’Emmanuel Macron. « Aujourd’hui La République en Marche est une force pour notre territoire, alors qu’en 2012 celui-ci n’était pas en première ligne pour débloquer des aides de Paris ». Elle rejoint en cela Bruno Léal qui estime que le combat fratricide Ségolène Royal – Olivier Falorni a conduit à ce que la CharenteMaritime soit sanctionnée sur plusieurs dossiers… « Il faut sortir notre territoire de sa stagnation.

Je ne connais pas l’île de Ré, mais Xavier Bonneval, gérant de La Pergola, qui a animé durant la Primaire des Républicains les comités Alain Juppé sur l’île de Ré où il habite (il a, depuis, rendu sa carte Les Républicains) a proposé de m’épauler (il est son suppléant) dans cette campagne courte et intense. Il souhaite que l’on continue, au-delà des étiquettes, nous couvrons le panel de la composition du gouvernement, et les gens s’engagent dans cette campagne pour donner une majorité à Emmanuel Macron ». Ses priorités locales qu’elle développera lors de ses réunions publiques sont au nombre de cinq : La protection du littoral (Loi Littoral et PPRL), l’économie sociale et solidaire et la transition énergétique, la jeunesse, la santé environnementale (les perturbateurs endocriniens) et la démocratie active (lire encadré). Nathalie Vauchez *Emanant d’un parti ou mouvement significatif lors des élections présidentielles, l’autre femme se présentant sous l’étiquette #Mavoix.

Dates des réunions d’Otilia Ferreira sur Ré - Lundi 5 juin à 19 h à Rivedoux (salle des fêtes) - Vendredi 9 juin à 19 h à Ars-en-Ré (salle des fêtes)

Les 5 priorités locales d’Otilia Ferreira 1. Littoral : assouplir la loi littorale avec dérogations insulaires et révision du plan de prévention des risques littoraux. Soutenir la création d’un Ministère de la Mer et du développement de l’économie bleue. 2. Economie : encourager l’innovation sociale par l’émergence des solidarités, revitaliser les quartiers frappés par la crise. Accompagner la transition énergétique. Soutenir l’emploi par le tourisme. 3. Jeunesse : améliorer la qualité de l’orientation durant la scolarité. Revaloriser l’apprentissage et la voie professionnelle pour lutter contre le décrochage scolaire et l’absence de débouchés. 4. Santé environnementale : éduquer sur les risques des perturbateurs endocriniens. Établir un recueil épidémiologique national des pathologies liées à ces agents. Encourager la transparence dans le secteur agroalimentaire. 5. Démocratie active : constituer un collège de citoyens afin de flécher l’enveloppe parlementaire. Créer une antenne de la permanence parlementaire sur l’Ile de Ré.

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POLITIQUE À LA HUNE E L E C T I O N S

L É G I S L A T I V E S

J E A N - M A R C

D E

L A C O S T E

L A R E Y M O N D I E

( F N )

Le Front National, seule vraie force d’opposition ? Jean-Marc de Lacoste Lareymondie sera le candidat Front National pour la 1ère circonscription de La Rochelle-Ile de Ré. Rencontre loin des clichés avec un homme clair et concret, pour qui le FN représente la seule vraie force d’opposition. Un ancrage familial sur le territoire M. Lareymondie n’est pas un « parachuté » loin s’en faut. Très ancré sur la ville de La Rochelle de par son histoire familiale - son père, qui a fait carrière au Conseil d’Etat, a été Député de la circonscription de 1958 à 1962 puis Conseiller général du centre-ville de La Rochelle en 1973 - le candidat du FN aux Législatives est pour ainsi dire tombé tout petit dans le « chaudron », celui d’une droite « à droite », traditionnelle et conservatrice. Père de sept enfants (et grand-père de 38 petits enfants) sa filiation politique semble donc naturelle, considérant que ce serait plutôt les partis de droite successifs qui auraient quelque peu dérivé. Adhérent et militant FN depuis l’âge de 25 ans, M. Lareymondie a néanmoins attendu d’être moins engagé professionnellement (il a fait carrière dans la Marine marchande avant de revenir à La Rochelle et de prendre la Direction du Logement Social), pour s’investir réellement et plus activement en politique. Secrétaire départemental de son parti de 2004 à 2016, il a donc récemment passé la main. Elu entretemps Conseiller régional, le candidat note que le groupe FN est aujourd’hui le plus important au Conseil Régional de Bordeaux avec 29 élus (dont 4 sur la

E L E C T I O N S

Charente-Maritime). Une situation qui signe pour lui la progression forte et constante que connaît le Front National, et ce dans tous les quartiers. M. Lareymondie est par ailleurs membre du bureau politique du FN. Fidèle aux fondamentaux A l’inévitable question relative à cette sortie de l’euro plaidé par le Front National, sans doute l’un des points d’achoppement majeurs qui l’a mené à la défaite, M. Lareymondie reconnaît que cette question a été « quasi inaudible, en raison de sa complexité et de son aspect très technique ». Pour autant, il persiste sur la notion de souveraineté nationale, celle-ci s’exprimant par nature dans « le pouvoir de battre monnaie », même si ce retour devait se faire par étapes. Une souveraineté nationale chère au cœur de tous les frontistes que M. Lareymondie considère comme légitime et parfaitement antinomique avec cette « Europe fédérale » vers laquelle veulent nous conduire depuis déjà longtemps les autres partis au pouvoir, Emmanuel Macron ne faisant pas exception. Autre sujet de prédilection du FN : l’immigration dite « massive », acceptée et confortée par les pouvoirs successifs, et qui conduit à une « déstabilisation de la société

L É G I S L A T I V E S

–

C É D R I C

J.M. Lacoste de Lareymondie et son suppléant Alexandre Vion, cadre commercial.

française ». M. Lareymondie revient alors sur cette notion de « citoyens du monde » qui n’a pour autre stratégie que celle de nous faire accepter une immigration non contrôlée et l’absence totale de réelle politique en la matière. Une notion qui a une drôle de résonnance à l’heure où la menace terroriste se fait constante. Ce qui nous ramène naturellement aux problèmes de la sécurité, première des libertés à laquelle a droit tout citoyen, et à la question de la fermeture des frontières. Et M. Lareymondie de souligner que les immigrés parfaitement intégrés sont « les premiers à souffrir de cette situation ». Une véritable force d’opposition Pour le candidat FN, les choses sont claires : si la logique institutionnelle voudrait que le Président récemment élu bénéficie d’une

R U F F I É

( L A

« majorité logique », la situation électorale reste pour le moment incertaine. En tous cas, l’opposition ne se trouve pas, pour M. Lareyondie, dans un Parti Républicain adhérant aux idées que lui-même dénonce une Europe fédérale, une immigration exponentielle et la tolérance face à une islamisation rampante. Farouchement opposé à la pensée unique, le candidat voit dans son parti une vraie force de rééquilibrage, prête à se battre fermement sur ces grands sujets, auxquels il faut rajouter le gigantesque chantier que représente l’éducation. « Et le FN est le premier parti chez les jeunes », précise-t-il. M. Lareymondie vise bien sûr une présence au second tour, convaincu qu’une partie de l’électorat de droite qui a voté Marine Le Pen au second tour de la Présidentielle, est aujourd’hui prête à rejoindre le Front National. Que ce soit sur La Rochelle ou sur l’Ile de Ré. Quoiqu’il en soit et pour conclure, M. Lareymondie avoue de toute façon préférer le débat, une saine démarche démocratique, au chantage. Les dissensions au sein de son parti ? M. Lareymondie est favorable à ce que le bureau politique du Front National se réunisse début juillet pour faire le point et régler le problème qui provoque des remous : l’euro ! Pauline Leriche Rouard

F R A N C E

I N S O U M I S E )

Cédric Ruffié, un candidat libre Candidat de la France Insoumise, Cédric Ruffié, 37 ans, est père de deux enfants. Arrivé à La Rochelle depuis plusieurs années, c’est un passionné de théâtre, il a d’ailleurs monté une troupe dans sa ville adoptive.

social. Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus nombreux ». L’écologie, l’aspect humain, le combat pour le partage des richesses, pour l’intérêt général, pour la démocratie, sont les sources de sa motivation politique. L’aspect local de ces élections ne lui

e qui lui tient à cœur, c’est l’accès à la culture pour tous. Petit-fils de mineur, il n’a jamais milité dans un parti politique. Comme il le dit, lui-même : « je suis libre, je constate que le pays va mal. Nous sommes dans une logique libérale qui détruit le tissu

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DES 11 ET 18 JUIN 2017

Liste des candidats au 1 er tour de scrutin 11 juin 2017 1 ère circonscription (dans l’ordre du tirage au sort)

N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Sexe M M M M M M F M M M F M

CANDIDAT(E) Nom Prénom Soubeste Jean-Marc Colin Antoine Falorni Olivier De Lacoste Lareymondie Jean Marc Gribba Wael Ruffié Cédric Ra Trimo Hanitra Jlalji Brahim Viot Patrick Leal Bruno Ferreira Otilia Ernst Jean-Pierre

a pas échappé. Il se prononce pour la gratuité du pont de l’île de Ré, pour l’écologie de la mer avec des éoliennes créatrices d’emplois. Cédric Ruffié tiendra une réunion publique, en compagnie de sa suppléante Yhlen Dekkiche, mercredi 31 mai, à Saint-Martin-de-Ré.

Parti EELV LO Divers gauche* FN UPR France Insoumise #Mavoix PCF Sans étiquette LR-UDI LREM Sans étiquette

N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Sexe F F F M M F M F F F M M

Cédric Ruffié.

Informations recueillies par Jacques Buisson

SUPPLÉANT(E) Prénom Nom Bénédicte Beconnier Dominique Remond Patricia Friou Alexandre Vion Stéphane Paulmery Yhlem Dekkiche Luc Demarycale Béatrice Ronchin Marie-France Calamia Fabienne Michel Xavier Bonnaval Stéphane Courtois *Majorité Présidentielle.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

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L’ PO Î LLEI TDI EQ U RÉ E À LA HUNE V I S I O N S

D E

L’ Î L E

D E

R É

L’île de Ré vue par… Sue Dudill, anglaise d’origine Avec son accent prononcé, à la Jane Birkin, Sue, née à Wickersley dans le Yorkshire, a quitté son Angleterre natale pour s’installer définitivement sur l’Ile de Ré en février dernier. Depuis son premier séjour il y a vingt-cinq ans, Sue était obsédée, et le mot est faible, par l’Ile de Ré.

lle a découvert ce bout de terre par hasard à l’occasion d’un séjour en camping à la Tranchesur-Mer en se demandant : « C’est quoi ce petit truc sur la mer ? » Ni une ni deux, elle a garé sa voiture sur le continent et c’est en vélo, malgré une chute et un bras cassé juste après avoir traversé le Pont qu’elle a découvert l’Ile. « Cette chute était un signe dit-elle, j’avais laissé un petit bout de moi ! ». Un coup de cœur dans une galerie flottaise pour une petite toile (qu’elle a toujours) et le charme et l’attraction de ce territoire avaient fait leur effet. Après une vie bien remplie en Angleterre, un divorce, un changement de cap professionnel, le Brexit et son obsession de revenir sur l’Ile pour y vivre, Sue a débarqué après trois jours de voyage en voiture. Un vrai défi pour elle ! Elle renoue, via les réseaux sociaux, une amitié vieille de sept ans avec Véronique qui vit à La Flotte et qui lui propose de l’héberger le temps qu’elle trouve un logement à son goût. Aujourd’hui installée à Loix, elle est ravie de cette nouvelle page qui s’ouvre et fourmille de projets.

Quels sont vos premiers souvenirs ou émotions ressenties sur l’Ile de Ré ? Lors de ma première venue sur l’Ile il y a vingt-cinq ans il s’est passé quelque chose d’indéfinissable… j’ai toujours adoré la France, la langue… et quand j’ai quitté mon mari en 2009, cette rupture m’a permis de me réinventer et de démarrer un nouvel épisode de ma vie. L’Ile de Ré s’inscrivait dans cette nouvelle histoire et je savais que je serais à l’aise ici ! Quel lieu touristique sur l’Ile a votre préférence ? L’Abbaye des Châteliers ! L’atmosphère qui se dégage de ce lieu à côté de la mer, les couchers de soleil magnifiques à voir de cet endroit… même les yeux fermés allongés dans l’herbe je ressens quelque chose de magique. Y-a-t-il des lieux qui vous rappellent l’Angleterre ? C’est entièrement différent ! On traverse le Pont et c’est comme si on disait bye bye le monde ! Où allez-vous flâner ? Ici je suis comme un grand poisson dans un étang (traduction d’une

expression anglaise…)… j’adore la plage de Trousse Chemise et la plage du Petit Bec à La Couarde car j’aime le naturisme… et aussi Loix et sa petite plage, son marché… les Loidaises sont très accueillantes et ce village m’a acceptée. Quelle saison préférez-vous ? Le printemps… je pense. C’est aussi le moment où je suis arrivée définitivement. C’est peut-être à cause de cela. La nature se réveille, les villages s’animent… L’Ile de Ré propose des événements culturels tout au long de l’année, lequel retient votre attention ? Je fais des aquarelles donc sans hésiter les journées des peintres au mois d’août, les nombreuses expositions, galeries d’art… mais j’aime aussi passer du temps avec les greeters* pour apprendre à mieux connaître Loix, comment ramasser les fruits de mer… Pour vous l’Ile de Ré c’est ? Le paradis ! Mon rêve réalisé… je parle français tout le temps… et j’ai plein de projets : mettre en place des cafés linguistiques en tant que bénévole dans chaque village, apprendre

Sue Dudill.

le vocabulaire anglais de premier secours aux pompiers et policiers sur l’Ile amenés à secourir de nombreux anglophones pendant l’été, et continuer de développer Serendipity international, avec mon amie Véronique, notre petite entreprise qui diffuse divers objets à l’effigie de Ré dont ces fameuses cartes en papier qui se déplient… Retrouvez Sue sur le marché de la Flotte pendant toute la saison. Propos recueillis par Florence Sabourin *habitants passionnés et bénévoles qui font visiter des lieux.

Île de Ré Magazine : la passion rétaise Au travers de ce très beau magazine annuel de 108 pages, plongez au cœur des richesses de l’Île de Ré.

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Patrimoine Les passeurs d’héritage

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Nous vous présentons aussi deux projets économiques forts, ceux du Richelieu et d’Intermarché. Bien d’autres sujets - parfois très conflictuels - sont abordés, dans ce numéro. Quand la passion l’emporte sur la raison, le dialogue devient parfois difficile… Nathalie Vauchez

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Avec les Pépinières Guilbon-Bricoloisirs, vivez votre jardin, bricolez vos envies ! Les longues journées ensoleillées de printemps et d’été incitent à vivre au jardin et à consacrer du temps à son embellissement et à son aménagement. Un jardin qui vous ressemble Alexis et son équipe conçoivent, réalisent et entretiennent votre jardin avec la même passion, qu’il soit petit ou grand. Créateurs d’émotion et d’harmonie, ils sauront inventer un lieu qui vous corresponde tout en respectant l’environnement dans lequel celui-ci s’intégrera. C’est le moment de leur confier le renouveau de votre jardin, leur demander de vous guider dans le choix de vos plantations ou d’installer vos palissades, clôtures ou portails. Les Pépinières Guilbon proposent aussi désormais de réaliser l’aménagement de votre cuisine extérieure équipée d’une plancha Eno permanente ou d’un barbecue Weber, ainsi que votre terrasse. C’est le moment de planter ! Juin marque le début de la splendeur des jardins avec la floraison des roses, iris et lys, sans oublier les pâquerettes et les azalées de jardin… Myriam, Laura et Stephanie veillent à ce que le choix soit le plus large possible. Vous découvrirez en magasin les plantes en pots, jardinières et suspensions mais aussi des graines florales, des bulbes, des semences, semis et plants. A votre disposition tous les terreaux imaginables, ainsi qu’un large panel de produits phytopharmaceutiques, qui vous permettront de traiter votre jardin de façon naturelle.

Et côté bricolage… Le magasin Bricoloisirs est connu de tous les bricoleurs de l’île, pour la largeur de ses gammes et les bons conseils et astuces dispensés par Flavie, Ann Ellen et Louiza ! Que ce soit en bricolage, quincaillerie, produits de jardinage ou de loisirs, le magasin propose sur un vaste espace de très nombreuses références d’articles. Travaillant avec les marques Stihl, Gardena et Viking, Bricoloisirs vous procure un choix d’outils complet pour travailler au jardin, depuis les tondeuses, débroussailleuses, taille-haies ou encore souffleurs, jusqu’à l’arrosage automatique extérieur. Pour cuisiner toute une gamme de Barbecues Weber et de Planchas Eno est au rendez-vous. Le service après-vente est assuré, les réglages et révisions aussi et les karchers vous attendent pour nettoyer vos terrasses.

Les Pépinières Guilbon Bricoloisirs Entrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Soeurs - ARS-EN-RÉ 05 46 29 46 39 info@pepinieres-guilbon.com

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

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LES ESSENTIELLES - VIVRE AU JARDIN

Colorez votre jardin avec Intermarché ! Emilie a sélectionné pour vous au Salon Plein Air de Paris le meilleur mobilier de jardin et repéré les dernières tendances, qui vous donneront envie d’y vivre tout l’été.

a tendance justement, amorcée en 2016 et qui se confirme cette année, est aux petits salons et canapés de détente, plutôt qu’aux grandes tables, aux petits sets type bistrot, modernes et aux couleurs très flashy pour des moments café ou apéritif conviviaux. Axés d’abord sur la détente extérieure, ils reflètent bien l’air du temps. Se sentir bien chez soi, profiter de son jardin ou de sa cour au moindre rayon de soleil… tel est l’art de vivre rétais !

Des petits salons de jardin très tendance Bien sûr Intermarché propose une gamme complète de mobilier de jardin, allant de la table bistrot et ses chaises colorées au set composé d’une grande table et de six ou huit chaises, ainsi que les petits salons bas de jardin 4 pièces sans oublier la table de jardin simple en grosfillex blanc et ses chaises… Un vaste choix est proposé dans les deux magasins de Saint-Martin et La Flotte. Parmi les matériaux en vogue, l’Aluminium ou encore la résine tressée, le grosfillex… allient esthétique et résistance. La céramique colorée qui fait un grand retour, donne un petit air d’Afrique du Nord à nos extérieurs. Chiliennes, bains de soleil, parasols déportés innovent et égaient le jardin Depuis l’entrée de gamme à la marque Lafuma, les chiliennes, bains de soleil ou relax en textilen, offrent une forte résistance à la pluie,

sèchent très vite et s’adaptent à la forme de votre corps. Les chaises et fauteuils de plage pliants de la marque Lafuma sont tout à la fois légers, pratiques et qualitatifs. Les parasols déportés à système rotatif se colorent. Nec plus ultra, le grand parasol en forme de feuille 360° est proposé dans des coloris classiques ou très flashy, comme le rose fuschia ou le bleu turquoise.

Idées déco, piscine et univers enfants

proposée : kit de démarrage, thermomètre, outils de mesure de PH et autres paramètres de l’eau, éprouvettes…

Parmi les objets déco des bouddha, petites lampes solaires, accessoires pour animer l’espace jardin… sans oublier les grands pots de jardin très modernes, de grands bacs en bois pour les jardinières, des bancs de jardin… Intermarché propose également des piscines autoportées et des sets garden et balancelles pour les petits. Enfin vraie nouveauté 2017, une large offre de produits d’entretien de piscine vous est

Intermarché 4 av des Corsaires - Saint-Martin de Ré 05 46 09 42 02 La Croix-Michaud - La Flotte en Ré 05 46 09 52 56

SARL VERT MARINE

Piscines - Parcs

Jardins

À votre écoute, pour la réalisation de votre Piscine et de son environnement, la société VERT MARINE se tient à votre disposition pour l’étude et la réalisation de vos projets. Disponible toute l’année, Guillaume OTT, et son équipe pourront également assurer l’entretien de votre Piscine et de vos Espaces Verts.

GuiLLauMe Ott

aMéLie Ott

Laura GanChe

JOaquiM de OLiVeira

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Mathieu GuiLLOteau

SARL VERT MARINE 1

Place du

Bois

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

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LES ESSENTIELLES - VIVRE AU JARDIN

La Serre des Ouches, une expérience de plus de trente années au service de votre terrain ou jardin !

oilà neuf années que David Fonteneau, précédemment paysagiste sur l’île de Ré, a pris les commandes de la Serre des Ouches, pépinière créée au début des années 1980 à deux pas du rond-point de La Noue-SainteMarie de Ré et devenue une référence régionale. Un réseau de paysagistes et jardiniers partenaires Il l’a développée et enrichie avec des

arbres aux volumes plus importants, et propose une prestation de service et de grossiste pour les paysagistes et jardiniers partenaires de l’île de Ré. Ceux-ci sont nombreux à avoir adopté La Serre des Ouches, tant pour la diversité des espèces proposée, que pour la qualité des arbres et les conseils en plantation, aménagement paysager et jardinage, dispensés par l’équipe de professionnels. Parmi près de 500 variétés de plantes exposées à la Serre des Ouches sur 8000 m2, certaines sont produites

sur place, et David travaille avec des pépinières de production situées sur le grand ouest ainsi qu’à l’étranger. En effet, pour les sujets nécessitant des c l i m a t s p a rticuliers pour leur croissance, une sélection de grossistes spécialisés en I t a l i e e t en Espagne lui permet d e proposer une large gamme à des prix très attractifs.

pépinière s’attache à sensibiliser sa clientèle à cette conversion, et propose désormais tout un rayon de produits biologiques, en plus de celui de phytosanitaires. La pépinière produit de 60 à 80 plantes rustiques, adaptées au climat tempéré de l’île de Ré et de la région, et qui grandissent sur place. Vivaces, graminées, annuelles, La Serre des Ouches propose un choix spécifique de plantes pour vos jardins et recherche sans cesse des nouveautés et nouvelles variétés de plantes. Profitez des Journées Portes Ouvertes du 15 au 18 juin !

Des plantes qui grandissent sur place, avec traitement biologique

La Serre des Ouches propose le plus grand choix de la région en matière d’oliviers, ainsi qu’un circuit de visite de sa palmeraie, comportant différents variétés de palmiers qui s’adaptent tous bien sur l’île de Ré. Une livraison est assurée sur l’île de Ré et l’agglomération rochelaise.

Depuis trois ans maintenant, La Serre des Ouches n’utilise plus de produits phytosanitaire pour sa production de plantes, mais exclusivement des produits de traitement biologique et auxiliaires qui viennent manger les nuisibles. La

Profitez des Journées Portes Ouvertes du 15 au 18 juin pour venir visiter la Serre des Ouches, y découvrir une exposition de voitures anciennes, ainsi que les offres de ses partenaires tels les Spas Clair Azur !

ÎLE DE Ré - LA ROChELLE

L a p Lu s gr a n d e s c è n e v é g é t a L e gétal Le vé er mpos o c t lie do i i s’al u q r t éco un d nne e o s r e p i à la ge qu a s y a ent au p pagn m o c l’ac

Jardin ViVaces

PePinière Paysagiste

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OliViers

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Production locale arbustes Poteries

PalMiers curiosité

création

r o u t e d e l a f l o t t e - r d 1 0 3 - 1 7 7 4 0 S a i n t e M a r i e d e r é - 05 46 30 21 11 - w w w . L A S E R R E D E S O U C h E S . f R RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

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ARS EN RÉ À LA HUNE AVEC ARS EN RÉ, RÉ À LA HUNE POURSUIT SA NOUVELLE SÉRIE D’ARTICLES SUR LES DIX COMMUNES DE L’ÎLE DE RÉ, EN ABORDANT CETTE FOIS-CI LEUR ATTRACTIVITÉ TOURISTIQUE.

ARS EN RÉ : UN VILLAGE DU XXIÈME SIÈCLE À la fois rural, portuaire et touristique, Ars réussit avec brio la difficile équation d’allier la douceur de vivre à l’année et l’accueil de milliers de vacanciers en période estivale. rue du Havre à la rue Chanzy, Mr le maire précise : « ce serait là encore de façon temporaire pour ne pas scléroser tout le centre bourg ». Dans le même souci de fluidité, la commune s’est équipée de quatre parkings gratuits et trois payants à toute proximité du centre. Tous les bâtiments administratifs font l’objet d’un ADAP pour les personnes à mobilité réduite (agenda d’accessibilité programmée, loi du 11 février 2005). Entre la plage de La Grange et le Fier : une grande diversité de paysages

Le marché extérieur d’Ars, et en arrière-plan la halle de marché.

lassé Village de Pierres et d’Eau, Ars est un riche écrin à bien des titres. Son architecture, son port, ses commerces et son activité agricole ainsi que la mer, la nature et la culture contribuent de concert au dynamisme de la commune pour l’inscrire fièrement dans la nouvelle ère du XXIème siècle. Ars a su perpétrer une activité commerciale diversifiée et bien ancrée sur son territoire Avec ses petits commerces de bouche ouverts à l’année, poissonnerie du marché, boucherie, boulangerie, traiteur, primeur ainsi que la presse-librairie, deux pépinières, une quincaillerie, une mercerie, un shipchandler, la coopérative de sel, le supermarché, trois garages sans oublier le grand marché d’été et ses 150 exposants et les artisans de la zone artisanale, Ars est un village qui fourmille toute l’année. C’est précisément ce que les vacanciers apprécient, des services fiables, de qualité et à taille humaine afin de profiter du dépaysement d’un weekend ou plus dans les meilleures conditions. Les deux cabinets médicaux comme le nouveau pôle des infirmières et des kinés, ajoutent au

bien-être de tous. Tout cela constitue un ensemble savamment orchestré pour lequel on aime venir et revenir à Ars. Car ici, le touriste est pérenne, les vacanciers qui devisent aux terrasses dès les premiers rayons de soleil ont bien souvent des visages d’habitués. Il faut dire qu’avec treize restaurants et quatre sandwicheries ils sont assurés de trouver une table à leur goût. Quant à ceux qui aiment traîner la nuit, ils trouveront, en saison, deux ou trois bonnes adresses d’où s’échappe de la musique jusqu’à deux heures du matin. La Circulation Conscient des besoins impératifs de circulation dans le village (livraison, courses, rythme de travail) le maire de la commune, Jean-Louis Olivier a mis en place un système de restriction temporaire. L’accès au centre depuis la rue Thiers est fermé en période de pointe, de 10h à 15h et parfois quelques heures en fin de soirée. Ce qui ne règle pas tous les problèmes de circulation, loin s’en faut, mais dans l’ensemble, les matinées, dans le centre bourg, sont bien agréables et incitent à la flânerie et au lèche-vitrine. Et bien qu’il envisage un jour prochain de restreindre la portion de la

Le port constitue à lui seul le moteur du village. Bien que d’un accès complexe depuis la mer avec son long chenal de près d’un kilomètre qui oblige les navigateurs à l’emprunter dans des créneaux horaires restreints selon leur cale, il a néanmoins attiré 1634 bateaux de passage en 2016 (moitié moins qu’à Saint-Martin). Ses deux bassins de la Criée et de la Prée, à l’entrée et au fond du chenal totalisent 550 anneaux dont certains abritent encore des bateaux traditionnels, d’époque ou copiés (Casavant, yole du Fier, sloop ostréicole) et comptent deux pêcheurs professionnels. Et le coup d’œil aux bateaux, en flânant depuis les quais, restera toujours un must

même pour les moins amarinés d’entre nous. Géographiquement implanté entre les deux pertuis, Ars est un territoire ou la terre se mêle à la mer. Le Fier attire des milliers de visiteurs (hommes ou bêtes) vers ses marais salants, ses parcs à huîtres, ses côtes à pêcher, son plan d’eau propice à la navigation, ses chemins de côte. À pied, à vélo ou à cheval, par les digues au nord ou par les marais salants, par la côte sauvage au sud ou par la forêt de la Combe à l’eau, les circuits de promenade, où les divers paysages livrent leur beauté naturelle, sont tout simplement époustouflants. Le Patrimoine Le village, de par ses activités portuaires et salicoles, a acquis ses lettres de noblesse dès le XVIème siècle avec le haut clergé. C’est ainsi que les rues d’Ars regorgent de bâtiments remarquables, hôtels particuliers et maisons d’armateurs ou moulins, granges et autres maison de pêcheur, qui ont vu l’Histoire, la grande et la petite, s’inventer entre leurs murs. Intra-muros, la circulation s’effectue par des ruelles si étroites, sinueuses et fleuries, qu’elles sont un éternel prétexte de balades et de rêveries. Chut ! On découvre… des chats, des graffs, des jardins, des puits...

Le chenal d’Ars qui mène au Fier.

Découvrez l’univers magique de La Ronde des Jeux !

13 rue du Havre - 17590 ARS - 06 24 62 81 28 18

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

u cœur d’Arsen-Ré, cette boutique vous propose un très large choix de jeux de société originaux. Patricia Rataud vous explique en quelques minutes les règles du jeu de votre choix. Jeux d’habileté ou de réflexion, d’ambiance ou de plateaux, jeux à deux ou par équipes, tous peuvent être testés sur place, confortablement installés autour des tables rondes. Blitz,

Tic Talk, Time’s Up, Qwirkle, Splendor, Creatiz, Mysterium, Tantrix, ColorPop…, sans oublier les plus classiques Mölkky, Dobble ou Tock sont à découvrir parmi une centaine de références, pour les petits comme pour les grands. Vous trouverez aussi dans cet antre du jeu de très beaux jouets originaux, en bois notamment. Ici les jeux sont à consommer sans modération, tous les jours de 10h30 à 13h et de 15h à 19h !

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ARS EN RÉ À LA HUNE permettent aux arsais de rester dans le courant d’art sans faiblir. Qu’elles soient organisées par la commune ou par l’une des 28 associations que compte le village, de multiples manifestations rythment joyeusement la vie du vieux port : concerts de Jazz, feux d’artifices, exposiOn peut encore voir 4 moulins à Ars. tions, fête de la sardine et du port, bals populaires, embrasement du clocher, feux Un accueil de tourisme de la St-Jean, marchés aux fleurs ou pour tous les goûts à la brocante, carnaval, animations Pour se loger à Ars on peut choisir pour enfants, manèges ou concours. un des 1500 lits proposés dans les quatre hôtels, les cinq campings, les Les loisirs et les sports treize chambres d’hôtes ou encore Si vous êtes plutôt accro au sport, les résidences de tourisme, on ne outre le grand gymnase pour les sera pas déçu puisque la plupart clubs et la base nautique, qui a des professionnels tendent chaque initié tant d’enfants à la voile, Ars année vers un accueil toujours plus propose des équipements de loisirs qualitatif. Du côté des locations saipour tous les goûts et tous les âges, sonnières, le choix des propriétaires aires de jeux , terrain de pétanque, privés est vaste avec plus de 250 de basket, de foot, piste d’athlémaisons ou appartements propotisme, skate-park, mini-golf et l’on sés à moins qu’on ne soit propriéne compte pas les kilomètres de taire de sa résidence secondaire (au pistes cyclables pour aller et venir. nombre de 1030). La capacité totale Les écuries, implantées au cœur des d’hébergement de la population marais, se sont récemment dotées non permanente est d’environ 4 000 d’un manège pour les reprises et personnes alors que les résidents proposent de belles promenades à n’excèdent pas les 1 300. cheval. On peut aussi pratiquer le kitesurf au Martray. Les plus soucieux Mais que faire à Ars ? de détente et de remise en forme Les artistes, les spectacles choisiront plus volontiers le centre de Du côté culturel, saluons la munithalassothérapie de Grignon. cipalité qui ouvre, moyennant une Voilà bien des atouts à partager contribution minime, trois salles entre habitants et vacanciers ! d’exposition singulières : la maison Cailleau, l’ancien gymnase et la chaVéronique Hugerot pelle, aujourd’hui désacralisée. Les artistes, seuls ou en collège, peuvent occuper ces salles pendant une semaine, le renouvellement est assuré de Pâques à septembre. Les nombreux ateliers d’artistes sont et font la mouvance culturelle du village et les galeries privées, au nombre de trois, exposent tout au long de la saison et Au sud, la côte sauvage et une cabane de douanier.

M A N I F E S T A T I O N

1 0

J U I N

ANIMATIONS À ARS EN RÉ DATE

TITRE

LIEU

HORAIRES

Concert dans le cadre du Festival de Jazz «Dixie Folies»

placette de la mairie ou salle des sports si mauvais temps

11h00 à 12h30 et de 17h à 19h

JUIN 2017 4/6 9 et 10/06/2016

Fête de la sardine

port

15/6

Concert Résonance

place Carnot

21/6

Fête de la musique

place Carnot

24/6

Mozail Jazz Fusion

placette

Danses Réthaises

place Carnot

St Jean Repas Bal

place Carnot

20h30 / 22h 18h / 20h

JUILLET 2017 2/7

Brocante

port

10/7

Festival de guitare

église

11/7

Spectacle pour enfants Donin

place Carnot

20h30 / 21h30

13/7

T Chica Boum - repas fournis par les pompiers + deux hébergements au camping

place Carnot

19h30 / 21h

13/7

Bal

place

13/7

Feu d’artifice

port

18/7

Loto

salle des Fêtes

21/7

Sons et lumières

20/7

Braderie

place Carnot

23/7

OFNI

port

25/7

FESTIVAL Musique en Ré

église

21h30

26/7

Concert Mr BEUN

placette ou salle des fêtes

21h / 23h

1/8

Concert Sites en scènes

Eglise ou place de l’eglise

21h30

6/8

Championnat du monde des Cazavants

port

AOÛT 2017

Danses Réthaises

place carnot

Gaillards des Perthuis

place carnot

8/8

Spectacle pour enfants Donin

place Carnot

20h30 / 21h30

10/8

Sons et lumières

place carnot

20h30 / 22 h

13/8

Kermesse

presbytère

14/8

Repas bal

place carnot

14/8

Illumination clocher

place carnot

17/8

Harmony Swing

place carnot

20h30 / 22h

17/8

Vélos rigolos

PORT

11h/13h et 15 h/19 h

20/8

OFNI

port

23/8

Jeux en bois

place carnot

24/8

Feu d’artifice

port

25/8

Réjouir Cirque pour enfants

placette de l’ancienne mairie

Marché des bouquinistes

place carnot

Brocante

port

26 et 27/08 27/8

10 h/18 h

10 h / 19 h

Et aussi : 1er sept Mozail Jazz Fusion, 7 sept Harmony Swing, 10 sept Fête des Associations de l’île de Ré, 10 sept Rallye des plus beaux villages de France, 22 oct brocante des enfants, 26 oct vélos rigolos, 26 au 29 oct estival Ré Majeur, 3 nov spectcale Donin, 19 nov Donin Téléthon, 26 nov loto du Téléthon, 8 et 9 déc Téléthon, 29 et 30 déc marché festif...

A R S - E N - R É

La 10ème Fête du Port et de la Sardine se déroulera dans un tourbillon musical

La nouveauté cette année est que la fête de la sardine commence la veille du jour ! Soirée d’ouverture, apéro, voileux et concerts En effet, dès 19h30 vendredi 9 juin l’association organisatrice Les P’tits Verts du Fier instaure une soirée d’ouverture avec l’apéro des P’tits Vers suivi de morceaux choisis par la Philharmonie d’Ars et d’un concert Pop Rock des Riot Of the Black Puppets. Le lendemain, samedi 10, les stands ouvriront à partir de 15h30. Outre la dégustation et la buvette, on trouvera des animations, des activités pour

enfants ainsi qu’une performance artistique, proposée par l’atelier Créarte, désormais habitué de la fête. Les sportifs pourront profiter d’une initiation au paddle, à l’Optimist ou d’une balade en bateau dans le Fier alors que les Gaillards du Pertuis entameront leurs traditionnels chants marins. L’affiche originale de la fête, œuvre du peintre Bernard Frigière, sera proposée en 1er lot de la grande tombola de la sardine. Vers 17h, concert reggae avec les Trikki, puis les vieux gréements

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

défileront dans le chenal à partir de 18h. La restauration est assurée par les bénévoles et les associations : Sardines grillées / rôti de dinde et pommes de terre de l’île de Ré, dessert. En début de soirée ce sera l’heure du Uk’N’Roll avec le « Street Orchestra » Ukulele Klub, concert souk et à 22h : le Bim Bam Orchestra lancera ses rythmes Afro-funk vers le ciel étoilé. Véronique Hugerot L’affiche peinte par Bernard Frigière.

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ZAP’ARTS S P E C T A C L E

É Q U E S T R E

A L L U R E

E T

M E S U R E

Soirée Voltige au Haras du passage : un moment suspendu Quand les chevaux dansent, la musique a encore plus de sens. mais aussi compositeur, arrangeur et directeur artistique) et Olivier Lorang (clarinette et contrebasse) se mettent à danser sur le jazz manouche. Mouvements, rythmes, enchainements, tous deux habitués à un public docile, ont dû s’adapter aussi à l’instinct de ces animaux doués de sens artistique, que les applaudissements venaient troubler. « En avant calme et droit » pourrait-être la devise du « Haras du passage » où les conseils prodigués aux deux protégés de la maison ont visiblement fait mouche. En plus d’être délicate et gracieuse,

Une relation entre l’être et l’animal qui convoque tous les sens, à se demander s’il ne vaut pas mieux ne rien chercher pour tout comprendre, et juste apprendre à recevoir. La poésie du moment induite par les quelques imprévus est venue ajouter à cette soirée montée « à cru » pour que le naturel nous enlace. Manu Bigarnet donne des stages de formation à l’acrobatie et au

« En avant et droit » avec le prodige Kevin Ferreira au premier plan.

l y a eu « Tactus », « Tact et Tempo » puis « allure et mesure » la troisième commande de Marc Minkowski pour la traditionnelle clôture équestre de l’incontournable festival proposé par le chef d’orchestre, récemment nommé directeur général de l’Opéra de Bordeaux. Cette année, la 7ème édition de « Ré Majeure » est exceptionnellement reportée, pour autant le spectacle qui fait office de bouquet final continue de vivre et même de grandir. Jeudi 25 mai à 20 heures les gradins installés autour de la piste du « Haras du passage » à Loix étaient en rangs serrés pour sonner le coup d’envoi du dernier opus de Chica et Manu Bigarnet. Après vingt ans de voltige au service de Bartabas, le fleuron de la tribu « Zingaro » s’est établi sur l’île avec son épouse, pour y partager sa passion en toute liberté et créer une école où il puisse transmettre les techniques de dressage qu’il a développées au fil du temps. Dressage, le mot est d’ailleurs impropre et sonne mal pour représenter le travail de l’indomptable Manu Bigarnet. Sans doute l’expression « équitation éthologique » serait-elle mieux appropriée. Car il ne s’agit pas de dominer ni de corriger les chevaux, mais bien de les comprendre avant de leur apprendre. Il les connaît si bien qu’il en obtient toutes les prouesses, même avec

maîtrisées. Courant à côté du cheval pour prendre sa cadence, il finit par lui glisser autour, comme dans un câlin au galop à la fin duquel se trouve la route de l’équilibre.

ses chevaux de trait comtois lourds qu’il affectionne particulièrement ou les deux mules, qui du reste ont prouvé leur sale caractère pour cette première représentation. C’est un spectacle époustouflant qui nous a été donné de voir, qui bien que voulu par ses instigateurs comme un simple tour de piste, une « amusette équestre » ne peut être que le fruit d’un travail de longue haleine. Une heure d’émotion dont on ressort enrichi, un moment éblouissant servi par un homme brillant qui comme tous ceux qui sont surs de leur affaire ne saurait Olivier Lorang et Samuel Strouk eux aussi ont habillé le moment de poésie.

Anne-Gaëlle Bertho, 19 ans, manie les chevaux à la baguette de fée, les fait coucher ou se dresser à sa guise selon qu’elle fait un imperceptible signe ou l’autre, du moins à nos yeux… Kevin Ferreira quant à lui nous a réjouit de ces acrobaties, parfois très risquées mais toujours

dressage équestre jusqu’en septembre. Marie-Victoire Vergnaud

Haras du passage 18 rue de la Genève 17 111 Loix Informations : 06 77 77 06 55

Manu Bigarnet joue la pirouette.

s’en faire valoir et plutôt que de discours, nous donne à partager son amour des chevaux, la magie de l’instant. Équilibre, justesse et élégance

Comment décrire tant d’harmonie ? La musique d’abord, indissociable de la pédagogie portée par Manu Bigarnet, donne tout son sens à « Allure et mesure » lorsque les bêtes, en communion parfaite avec Samuel Strouk (guitariste,

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

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ZAP’ARTS F E S T I V A L

D E

M U S I Q U E

C L A S S I Q U E

Un répertoire qui s’ouvre et de nouveaux noms pour la trentième édition de « Musique en Ré » Il convoque chaque année les plus grands solistes et les meilleurs étudiants sous la baguette des chefs les plus en vue. Le festival commence le 1 7 juillet pour 1 7 jours de concerts remarquables cette année carte blanche au grand Michel Portal en ouverture (lundi 17) pour inaugurer le site de la place de l’Église à Saint-Clément. Le compositeur, parmi les musiciens les plus marquants du jazz du XXe siècle donnera le « La » de cette édition anniversaire qui s’autorise cette fois un pas de côté vers les musiques du monde avec le style tsigane (Compagnie Nomad’Lib lundi 24 à Sainte-Marie) et yiddish (mardi 1er août à Ars). En plein air aussi et gratuit encore, le retour vers « West side story » promet de séduire un large public sur le port de La Flotte le 30.

Le festival attire chaque année un public plus nombreux.

rente ans ce n’est pas rien ! Un sacré bout de chemin pour un événement construit sur un concept ambitieux devenu un rendez-vous culturel incontournable depuis que Kamiar Kian lui en a donné la dimension il y a treize ans. Le festival est unique en son genre : les quelques élèves du début sont à présent une académie réunissant les plus prestigieux de tous les conservatoires, au point que son organisateur se voit contraint de refuser à contre cœur chaque fois davantage de candidatures.

Bordeaux Aquitaine viendra compléter l’équipe missionnée pour contribuer à l’émancipation de ces virtuoses en devenir, assignés d’ordinaire à une vie très studieuse. 7 concerts gratuits en plein air, 5 concerts symphoniques en église, 4 de musique de chambre, et le traditionnel «Jeune Public»

Au programme : de grandes œuvres de la musique classique telles que le « Poème » de Chausson présenté

Et pour mieux convier les jeunes à l’indispensable aventure musicale, une soirée leur est spécialement dédiée avec « Peer Gynt » de Grieg le jeudi 27 juillet. Une représentation commentée et pédagogique

pour un voyage fantastique au pays d’Ibsen… Marie-Victoire Vergnaud

Du lundi 17 juillet au mercredi 2 août 2017 Les prix des concerts payants sont identiques aux années précédentes : 20€ pour les adultes, 10€ pour les étudiants et les chômeurs et gratuité pour les moins de 14 ans. Le concert pédagogique « jeune public » du 27 juillet offre un tarif spécial, à savoir 4€ pour les enfants et 7€ pour les adultes.

À 25 ans, Pierre Dumoussaud est dans le viseur des plus grands.

71 étudiants sélectionnés depuis octobre poseront leur instrument de compagnie sur l’île dès le 15 juillet pour s’entraîner et jouer avec leurs mentors afin de constituer l’orchestre symphonique qui va sillonner les plus beaux sites de chaque commune. Sarah Nemtanu, (violon solo de l’orchestre national de France), Christophe Morin (violoncelliste au Malher Chamber Orchestra), Emmanuel Curt (Percussionniste solo de l’Orchestre National de France) ou Jean Bollinger (trompette solo de l’Orchestre de Nancy) sont quelques-uns des vingt solistes de renommée internationale attendus pour les encadrer. À la direction, le talent des habitués comme Pascal Rophé ou Nicolas Simon, jeune chef porté par une énergie et un enthousiasme communicatifs, mais aussi de nouveaux invités. Alexandre Bloch vient de succéder à Casadesus à la tête de l’Orchestre national de Lille, le précoce Marc Hajjar se voyait quant à lui diplômé de la très prisée Royal Academy of Music de Londres en 2015. Pierre Dumoussaud, le tout jeune Chef assistant de l’Orchestre National

Nomad’Lib se produira Place de l’Église à Sainte-Marie le 24 juillet.

pour la première fois, la « symphonie n°2 » de Brahms, le « Concerto pour violon » de Schumann, celui pour hautbois de Strauss, la « Symphonie N°4 » de Beethoven, Faure, Debussy... Une soirée Opéra, « Carmen », sera proposée en plein air le 26 juillet sur la Place de la République à SaintMartin sous la baguette de Nicolas Simon, avec pour point d’orgue le feu d’artifice en clôture.

Les tickets sont valables sur les udu 4 manèges Ba

Location pour évènement privé ou public :

Et puisque la musique, reine des fantaisies ne saurait se cantonner au classique, le festival donne

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ZAP’ARTS C U LT U R E - L A C O UA R D E

Spectacles et exposition à La Maline CORPS ET GRAPHIE, LE SPECTACLE QUI LAISSE SA TRACE

Corps et Graphie.

Une belle rencontre nous est proposée ce vendredi 2 juin par la danseuse Anne-Laure Nivet et la peintre-calligraphe Nathalie Desfossé. Les deux artistes interviennent auprès des jeunes, l’une leur enseigne la danse, l’autre est pédagogue en milieu scolaire. Le

point de convergence de leurs travaux est ici révélé par le geste. Des élèves de Sainte-Marie ainsi qu’une dizaine d’adolescents et de danseurs amateurs sont mis en scène de sorte à imprimer la trace des mouvements. Leur calligraphie sera le prolongement du geste dans l’espace. Un spectacle expérimental dont la transversalité ouvre la voie à la créativité. SAMEDI 2 JUIN À 20H30 DURÉE 1H TARIF UNIQUE 5€ PEINTURE EXPO Jusqu’au vendredi 30 juin, on pourra apprécier les œuvres du peintre vendéen Jean-Michel Rackelboom. Le naturaliste de cœur nous fait

partager sa vision des paysages augmentée d’une dimension philosophique. JEAN-MICHEL RACKELBOOM ENTRÉE LIBRE DE 14H À 20H CONTEMPORÉ DANSE EN SPECTACLE DE FIN D’ANNÉE L’association ContempoRé Danse et ses professeures Anne-Laure Nivet et Emilie Tyrou présenteront le spectacle de fin d’année de leurs dix groupes d’élèves (de 4 à 54 ans). LUMIÈRES : PIERRE CANTIN COSTUMES : ANNIE SZIGETTI RÉSERVATION AUPRÈS DE CONTEMPORÉ DANSE TEL : 06 78 80 33 74 Véronique Hugerot

H I S T O I R E

Un auteur, un livre : l’Histoire de Loix Nos fidèles lecteurs de Ré à la Hune le connaissent déjà et sont habitués à trouver sa signature au bas de nombreux articles, notamment ceux qui traitent de l’école ou encore du patrimoine. Et pour cause : l’éducation et l’histoire sont inséparables de Jacques Buisson. Rencontre (très formelle) à l’occasion de la parution de son ouvrage historique sur Loix.

our trouver Jacques, le plus simple est d’aller à sa rencontre sur « ses terres », celles de Loix bien sûr, où il a enseigné pendant six ans (de 2000 à 2006) et où il vit toujours. Loix, adorable village plus que calme l’hiver était animé ce matin-là d’une fièvre festive. Il faut dire que c’était le jour de la célèbre course à l’escargot. Nous voilà donc en terrasse à discuter de ce livre, « Loix – Aperçu sur le passé du village » préfacé par Lionel Quillet en personne, et qui entrera dans la prolixe collection « Monographies des villes et villages de France ».

retour et fait l’Ecole Normale de la Rochelle. Il repartira encore, deux fois (1995/2005 et 2006/2013), pour enseigner sur l’Ile de la Réunion. Entre ces deux départs, il enseigne et vit à Loix. C’est donc là qu’il revient définitivement. A la retraite, ce diplômé des hautes études en sciences sociales, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en histoire de la Révolution Française, peut désormais se consacrer à son autre passion : l’Histoire. Et c’est tout naturellement sur le village de Loix qu’il concentre toute son attention.

Jacques Buisson, incontestablement rhétais !

Si Lionel Quillet qualifie le livre de « récit passionnant et surtout vivant », il n’empêche que le travail accompli relève de la tâche ardue menée par un chercheur infatigable. Même si jacques avait édité (à compte d’auteur) un premier fascicule sur le sujet, celui-ci n’était qu’une « esquisse ». Le vrai livre, c’est maintenant ! Après deux ans de travail et de nombreuses heures passés aux Archives

Document à caractère publicitaire.

MAAF VIE, Société Anonyme au capital de 69 230 896 euros entièrement versé - RCS NIORT 337 804 819 Code APE 6511 Z - Entreprise régie par le Code des Assurances - N°TVA intracommunautaire FR 82 337 804 819 Siège social : Chaban 79180 CHAURAY - Adresse postale : 79087 NIORT Cedex 09 - 03/17

Né à La Rochelle, le petit Jacques habite Sainte-Marie jusqu’à l’âge de trois ans. Mais son père, professeur dans l’enseignement technique, part pour la capitale, emmenant bien sûr sa famille avec lui. L’exil durera seize ans, même si toutes les périodes de vacances seront l’occasion d’ouvrir la maison familiale. A dix-neuf ans, Jacques est de

Un travail de chercheur

Départementales et quelques autres aux Archives de l’Evêché, « Loix Aperçu de l’Histoire du village » remonte jusqu’en 1027 pour s’achever après la Première Guerre mondiale. Autrement dit, ce sont près de 900 ans de l’histoire de Loix qui sont ici abordés, à travers des évènements historiques ponctuels, mais aussi une véritable étude démographique allant de 1163 à 1982 assortie d’un repérage de la population protestante. Histoire et sociologie, nous retrouvons là les domaines d’excellence. Soucieux du détail et de ne rien oublier, Jacques évoque aussi les photocopies de documents historiques et les photos anciennes qui illustreront l’ouvrage, photos issues de collections privées. Et d’ajouter dans un sourire qu’un second volume est en préparation. Car Il faut bien couvrir la période 1918-2018 ! Impatient de voir son livre publié, Jacques Buisson est évidemment ravi que Lionel Quillet (qui a lu le texte au fur et à mesure) ait accepté de le préfacer. Un plaisir réciproque, le maire de Loix étant par ailleurs

Jacques Buisson.

très heureux de voir paraître un ouvrage valorisant pour son village. A noter que Jacques sera présent au Salon « L’Ile aux Livres » et en dédicace chaque samedi tout l’été. Quant à nous, nous avons modestement hâte de pouvoir le lire ! Pauline Leriche Rouard

« Loix-Aperçu de l’Histoire du village » 140 pages – 19€ Collection Monographies des Villes et Villages de France Editions Le Livre d’histoire-Lorisse.

LA RECETTE BIEN DOSÉE POUR DIVERSIFIER VOS PLACEMENTS* * Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Cet investissement peut entraîner un risque de perte en capital supporté par l’adhérent.

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SPORTS À LA HUNE L E S

C H E V A U X

D E

L O I X

C O N C O U R S

H I P P I Q U E

Une saison remarquable pour le club équestre Les Chevaux de Loix ! Le club loidais a recueilli une moisson de classements et coupes au Championnat Régional de Concours de Sauts d’Obstacles (CSO). l’épreuve Club 2 et en individuel, première, Championne Régionale Nina Sabourin avec Nossika, 2ème Adèle Gerlec et Uzana, 4ème Olivia Harteveld et Babylone, 8 ème Delphine Bettio et Socrate, 9ème Adèle Racoupeau et Jazz, soit la quasi-totalité de l’ensemble des Pluie de coupes pour Les Chevaux de Loix. élèves participantes ept élèves et chevaux particiaux Championnats présentes dans paient dimanche 21 mai aux les dix meilleures sur un parcours Championnats Régionaux de qui rassemblait 84 participants ! CSO au Centre Equestre de Villedoux. Sans oublier Margaux Henry Les élèves et chevaux des écuries et Actif, classé 13ème et Louise Dry Les Chevaux de Loix ont brillé. Dans qui rencontre quelques soucis en

R U G B Y

C H A L L E N G E

B E R N A R D

ce moment avec son binôme Qatar. En équipe, première et deuxième place, Les Chevaux de Loix se classe comme meilleur club ! Un dimanche ensoleillé… avec une pluie de médailles largement méritées. Ces résultats sont le fruit d’un travail au quotidien, de beaucoup de patience, de choix judicieux entre cavaliers et montures sous la houlette des coaches et dirigeants du Club, Sophie Limelette et Olivier Pain. Créé en juillet 2015, ce jeune Club équestre n’a pas fini de faire parler de lui ! A noter qu’un stage de dressage en présence du célèbre cavalier Bernard Sachse se déroulera les 10 et 11 juin prochains, de façon individuelle ou par deux. Il reste quelques places… FS

Nina Sabourin et Nossika double Championnes Régionales en individuel et équipe !

Contact et renseignements Les Chevaux de Loix 06 28 27 92 76

G O N T H I E R

Challenge de rubgy Gonthier : un air de mini Coupe du Monde Le défilé d’ouverture de cette journée de l’ovalie sur le terrain de Bel Air à La Flotte avait comme un petit air de Coupe du Monde de rugby, puisque le thème retenu cette année pour la 4 e édition du Challenge Bernard Gonthier était le « choc des continents ».

Tous les élèves ont été regroupés par continent.

e tournoi USEP (Union Sportive des Ecoles Primaires) organisé en partenariat avec le Sporting Club Rétais (SCR) pour la logistique et Corentin Diffine, étudiant en management sportif à Poitiers, pour la coordination des épreuves de la journée, réunissait mardi 23 mai trois cents enfants issus de six écoles primaires de

l’île (Rivedoux Sainte-Marie, La Flotte, Saint-Martin, La Couarde, Saint-Clément-des-Baleines). Sur une pelouse magnifique et par un grand beau temps, sur les huit terrains dessinés la veille par les éducateurs et dirigeants du SCR, les équipes se sont affrontées toutes les 10 minutes en matches de 7 minutes chacun sans mi-temps,

les équipes mixtes représentant chacune l’un des pays des six espaces continentaux : Europe, Asie, Afrique, Amérique du nord et Amérique du sud. Ce challenge est l’aboutissement d’un cycle de rugby qui s’est tenu durant l’année scolaire dans toutes les écoles, cycle auquel a été associée la géographie au travers du positionnement de chaque pays sur une mappemonde. Hormis les terrains 1 et 2, réservés aux échauffements, chacun des autres avait été baptisé du nom d’un des stades du Top 14 : Stade de France (n°3), Mayol à Toulon (n°4), Ernest Wallon à Toulouse (n°5), Yves du Manoir à Paris (n°6), Marcel Michelin à

Clermont-Ferrand (n°7), Marcel Deflandre à La Rochelle (n°8), Altrad Stadium à Montpellier (n°9) et Chaban Delmas à Bordeaux (n°10). Il régnait une joyeuse ambiance, sportive et pédagogique, pour ce challenge désormais implanté durablement dans le paysage sportif rétais. JPP

Résultats : 1 er l’Asie (Saint-Martin), 2 e l’Europe (Sainte-Marie), 3 e l’Amérique du Sud (Rivedoux), 4 e l’Amérique du Nord (Saint-Clément), 5 e l’Afrique (La Couarde) et 6 e l’Océanie (La Flotte).

Joyeux défilé autour du stade avant le début des matches.

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SPORTS À LA HUNE C O U R S E

P I E D

L E

T R A I L

D E S

V I G N E S

D E

R É

Un trail 100% nature au cœur des vignes, plages et forêts de l’Ile de Ré La 8 ème édition du Trail des Vignes organisée par l’Union Athlétique Rétaise (UAR) se déroulera le dimanche 11 juin.

’est la dernière ligne droite pour son organisateur Stéphane Poully, et à quelques jours du top départ il manque encore quelques bénévoles à l’appel. Aider à signaler les parcours, assister les concurrents, participer à la logistique sur l’ensemble de l’événement… telles sont les principales missions à pourvoir. Mais comme chaque année tout sera fin prêt le jour J pour accueillir dans les meilleures conditions les quelque 600 coureurs attendus ! Accessible aux hommes comme aux femmes, aux jeunes comme aux plus âgés, sur différentes distances : 7 kms, 19 kms ou bien 33 kms, ce trail est ouvert à tous.

Sportifs avertis ou simples joggeurs du dimanche, chacun y trouve son compte.

Les trois parcours proposés ont tous un point commun : de véritables cartes postales ! Les participants traverseront des paysages exclusivement naturels, plages, vignes, forêts… des communes du Bois Plage, SainteMarie, Rivedoux…

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’à la veille Une partie du parcours sur la plage. de la course le samedi 10 juin à 18h. Une permaLes départs des différents tranence est assurée à l’Intermarché cés s’effectueront au stade de la Flotte pour retirer les dosmunicipal de Sainte Marie sards et les dernières inscriptions. et s’échelonneront dès 8h30 Aucune inscription ne sera acceptée pour le parcours de 33 kms le matin de la course. jusqu’à 10h pour les 19 kms. Florence Sabourin

Coureurs et supporters lors d’une précédente édition.

Contact et renseignements : traildesvignesdere@gmail.com www.iledere-trail.com ou en appelant le 06 42 73 99 19

C O M P É T I T I O N

Tournoi de tennis handisport, rendez-vous à La Couarde Du mardi 1 3 au dimanche 18 Juin, le Tennis club des Pertuis* accueillera comme à son habitude le Toyota Open International de tennis handisport de l’île de Ré. et Roland Garros. Cet événement d’envergure internationale, classé parmi les 16 tournois les plus importants dans le monde, rassemblera plus de 80 joueuses et joueurs venus de toute la planète. Parmi eux, notons la présence de quatre des meilleurs joueurs mondiaux dont, nous pouvons en être fiers, l’actuel numéro cinq mondial, le français Nicolas Peifer. A l’initiative de cette belle performance tant sur le fond que sur la durée, Yann Maitre, fondateur de

« prize-money », qui seront attribués au tournoi. Outre les compétiteurs présents, le bon déroulement de la compétition réthaise, située au même niveau que d’autres tournois comme Genève, Séoul ou encore Johannesburg, sera assuré par l’implication et le travail de la soixantaine de bénévoles prenant en charge les athlètes venus des différents aéroports du territoire jusqu’à l’hôtel maritais de l’Atalante et au Club du Pertuis. Venez donc tous les soutenir, du 13 au 18 Juin. Entrée libre et concentré

Nicolas Peifer, France, N°5 mondial, vainqueur de l’Open de l’île de Ré 2016.

es meilleurs mondiaux, participeront à ce tournoi de catégorie ITF 1, comptant pour

le classement international et se situant au 3ème rang des tournois français derrière l’Open de France

Yui Kamiji favorite de l’édition 2017, N° 2 mondiale, Japon.

Les vainqueurs femmes.

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ce tournoi en 2004, a su le faire évoluer au fil des ans pour atteindre le grade 1 de l’ITF (International Tennis Fédération). Les participants en lice se retrouveront sur la terre battue du club couardais pour un nouveau défi et tenter de rafler une partie des 32 000 dollars de

d’énergie positive garantie ! Nicolas Nadal

*Tennis des Pertuis 21 Avenue d’Antioche 17670 La Couarde sur Mer

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SPORTS À LA HUNE M A N I F E S T A T I O N

D É P A R T E M E N T A L E

L’élite sportive de Charente-Maritime récompensée Depuis plus de 20 ans le département récompense les sportifs licenciés en Charente-Maritime, suite à leurs résultats obtenus dans les compétions nationales et internationales et depuis 201 3 , un système de bourses individuelles a été mis en place allant de 8 5 € à 2 73 0 €, réparties entre quatre catégories. Charente-Maritime, a dispensé ses encouragements et récompenses aux sportifs présents, ayant daigné, sauf compétitions en cours, faire le déplacement.

Le groupe des récompensés.

ls sont inscrits sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau en catégorie Élite, Senior, Jeune ou Espoir, et sont licenciés dans un club du département. Ils se sont classés dans les trois premiers des Championnats de France, du Monde ou aux Jeux Olympiques et Paralympiques. En 2016, ils sont 141 sportifs et sportives de haut niveau représentant 25 disciplines. Vendredi 19 mai, la Maison de

la Charente-Maritime, accueillait à La Rochelle les sportifs de haut niveau du département venus recevoir une aide financière, les récompensant pour leurs résultats et les encourager à poursuivre leur carrière sportive dans un club charentais-maritime. En parfait maître de cérémonie Stéphane Villain, vice-président du Département, et président de la Commission jeunesse et Sport de la

La médaille d’or a Rio - Charline Picon.

chance, malgré son palmarès, et son statut de vice-champion d’Europe en Stand Up Paddle, car sa

Après avoir récompensé nos jeunes pousses Charentaises, les élites ont clôturé cette soirée avec entre autre la présence de la sémillante future maman Charline Picon, médaillée d’or olympique a Rio, du Club de le Tremblade, ainsi que Sarah Steyaert du Club Nautique de Châtelaillon-Plage. Pa r m i l ’ é l i t e d e s sportifs maritimes de nos Charentes brille l’étoile rétaise Antoine Albeau et ses 23 titres de champion du monde et recordman de vitesse de planche à voile, Antoine Albeau et ses neveux, Julien et Camille Bouyer. tout juste revenu de sa troisième place au Japon, et discipline n’est pas reconnue par en quête d’un nouveau record de la Fédération de Surf, ce qui pourvitesse en Namibie cette année. rait changer d’ici 2018. Peut-être bénéficiera-t-il l’année prochaine Entouré de ses neveux : Camille d’une partie des 88 000 € qu’attriBouyer du Wind Club Couardais, bue chaque année le Département 4ème du championnat d’Europe à nos champions. en RSX et récompensé ; Julien son frère présent n’a pas eu la même

Nicolas Nadal

AVA N T P R E M I È R E L A M A L I N E I N V I T A T I O N

En suivant le parcours de la baleine Nora, ils découvrent les dangers qui menacent ces mammifères marins : chasse, échouages, collisions, pollutions chimique et sonore, réchauffement climatique Sur la route des baleines. qui peut créer ur l’Ile de Ré, Tao et Ferruccio une raréfaction des ressources rêvent de baleines à bosse. halieutiques. Les élèves de la classe de Tao Partie de l’Antarctique pour sa et ceux de la classe de Célia à Saint longue migration hivernale, Nora Denis de la Réunion participent à atteindra t-elle les côtes de la une exercice du programme éduRéunion et celles de Saint-Marie catif Argonautica. de Madagascar ?

S 26

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 30 MAI 2017 | N° 154

Diffusé le lundi 19 juin 2017 après le Soir 3 sur France 3 Nouvelle-Aquitaine.

Laurence Mayerfeld Directrice de France 3 Nouvelle-Aquitaine Dominique Papon Délégué à l’antenne et aux programmes de France 3 Nouvelle-Aquitaine Isabelle Millé et Pascal Bonnet Producteurs Les Films du Sud vous invitent à assister à la projection en avant-première du documentaire

Merci de réserver vos places : France 3 Nouvelle-Aquitaine Service Communication Poitou-Charentes 05 49 38 55 98 liliane.maneuf-iwan@francetv.fr

SUR LA ROUTE DES BALEINES

Un film réalisé par Thierry Gentet Mardi 6 Juin 2017 à 18h00 à la Maline 17670 La Couarde sur Mer Une coproduction France Télévisions / Les Films du Sud avec le soutien des régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, et Réunion, du Département de la Charente-Maritime, du CNC, du CNES, et de la Procirep-Angoa. Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

ILS BOUGENT ! I N I T I A T I V E

C A R I T A T I V E

Connaissez-vous l’opération Smilou ? Vendredi 26 mai, cinq jeunes enfants se sont levés de bonne heure pour aller travailler (de leur plein gré) au marché des Portes. Hébergés par la boutique Coté-Wesh, ils ont interpellé les passants sans relâche toute la matinée pour les sensibiliser au sort des enfants victimes des guerres.

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Lou au centre, Robin à droite et leurs amis Smilou, sur le marché des Portes.

n dimanche de février 2017 alors que Lou s’ennuyait ferme à la maison, Claire lui imprime un grand smiley afin qu’elle le colore. Son grand frère Robin jugea le dessin si magnifique qu’il eut l’idée de l’imprimer sur T-shirt. C’est ainsi que l’opération Smilou est née, Smile comme les sourires qu’ils enluminent et Lou du prénom de la cadette. Depuis longtemps Claire Genty, la mère de Lou, et Robin, voulaient s’investir dans une action humanitaire sans le faire « par manque de temps » dit-elle. Dessine un sourire aux enfants qui en ont besoin* De leur côté, les deux enfants, très perturbés par le redoutable sort des enfants des migrants et des pays en guerre ont souhaité leur dédier cette entreprise. Aujourd’hui, une dizaine de sourires, imprimés sur coton bio, sont mis en vente. Smilou est une entreprise amie de l’Unicef, elle reverse une partie des bénéfices pour les malheureux enfants.

Smilou : à toi de jouer* Tous les enfants peuvent participer à l’opération en mettant en couleur un smiley et en lui attribuant un nom finissant en « ou ». Île de Ré tou, Acquariou, Urbanou, Musicou, Love fishou ou encore Africalou, les dessinateurs en herbe regorgent d’idées et de talents. Les smileys à colorier sont disponibles sur leur site ainsi qu’un kit de 100 smiley et 20 feutres de qualité Faber-Castell avec qui ils ont souscrit un contrat cadre pour l’occasion. Les meilleurs smiley seront élus et imprimés. Claire Genty, maman intuitive s’il en est, prouve avec l’opération Smiley que rien n’est perdu d’avance et malgré son métier très prenant elle a su trouver l’énergie, le temps, les professionnels (site, visuels) et l’argent pour s’investir dans cette aventure pour la paix dans le monde. Chapeau à Claire et aux artistes en herbe ! Véronique Hugerot

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* Deux injonctions de l’opération Smilou.

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