Ré à la Hune n° 99

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Sous les élections, l’avenir de l’île de Ré

eux chiffres résument les élections municipales rétaises : les 9 maires sortants nettement réélus et un taux de participation d’au édition du moins 10   % supérieur à la moyenne 9 AVRIL 2014 nationale (sauf Ars et La Couarde, cf liste unique). À n’en pas douter, les électeurs ont largement plébiscité les politiques communales et, tout autant, la stratégie de territoire de la CdC, sous-jacente dans tous les discours. Même si les oppositions sont sous-représentées dans les conseils municipaux du fait du nouveau mode de scrutin, elles ont pesé entre 27 % et 46 % des électeurs : pour que la démocratie vive tout au long du mandat être à leur écoute sera important. Lionel Quillet ne s’y trompe pas, qui accueillera le 17 avril, « 26 délégués communautaires élus au suffrage universel. De même qu’il n’y a plus deux

cantons, mais un seul territoire, il n’y a pas d’  “opposition  ” quand on se place au niveau de l’île de Ré, et d’ailleurs aucune critique n’a porté sur la politique intercommunale durant les municipales » constate-t-il. Se posant ainsi en grand « rassembleur  », au-dessus de la mêlée, il pourrait bien être élu à l’unanimité pour un second mandat de Président de l’Intercommunalité. Et rentrerait ainsi doublement dans l’Histoire du territoire, puisqu’il serait aussi le seul président à avoir été réélu. Nathalie Vauchez


ACTUALITÉ S A I N T - M A R T I N - D E - R É

F O Y E R

S O C I O

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C O L L È G E

Offrir des activités entre et après les cours de convivialité et de rencontres entre les élèves et le personnel de l’établissement. Prévu dans un premier temps pour accueillir les élèves (cela par roulement, les 6e/5e un jour, les 4e/3e un Un espace ludique et convivial autre jour) durant la pause méridienne, Françoise Corbet ermé voilà plusieurs années, un aimerait que celui-ci puisse dans un nouveau local sera, probableproche avenir fonctionner également ment dès la rentrée des vacances en toute fin de journée afin d’évide printemps, mis à la disposition des ter aux élèves de rester dehors sans élèves du collège Les Salières. À   l’inibut précis avant de rentrer chez eux. tiative de cette renaissance, la CPE « Aujourd’hui, il ne nous manque plus (Conseillère Principale d’Éducation) grand-chose pour ouvrir, sauf peutFrançoise Corbet, qui avec l’accord être une petite chaine Hifi, mais le de sa Principale, Eliane Longeville, mobilier est là, les jeux de société ont souhaite faire de ce lieu un espace

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été achetés, cela sur les propres fonds du FSE qui, dans sa forme administrative n’avait pas cessé de fonctionner, en gérant notamment les cotisations des élèves (5 € sur la base du volontariat, l’achat des photos de classes, etc.). Grâce à son budget, diverses activités étaient et sont toujours proposées aux collégiens : hip-hop, origami, échecs et théâtre depuis cette année. Il offre par ailleurs dans des activités bien ciblées, la possibilité d’inviter quelques intervenants extérieurs », précise Françoise Corbet. Pour aider à la réouverture du local, notamment pour ce qui concernait l’achat de mobilier, le président du FSE, Benoît Poitevin, a sollicité une subvention auprès de la CdC, laquelle n’a pu aboutir, celle-ci

n’ayant pas compétence à financer ce type d’achat. Toutefois, Clément Wallerand, coordonateur PEL (Projet Éducatif Local) a précisé « que la CdC pourra intervenir sur de l’humain, en aidant par exemple le foyer lors de la venue d’intervenants extérieurs ». Après sollicitation auprès du Conseil général concernant la réalisation de quelques menus travaux d’aménagement d’une petite salle jouxtant l’actuelle (laquelle serait exclusivement réservée aux joueurs de baby-foot), celle-ci pourrait bientôt faire partie du projet d’ensemble de réhabilitation du FSE. Très attractif, le babyfoot boosterait alors le nombre d’adhérents au FSE qui s’élève actuellement à une petite quarantaine. Jean-Pierre Pichot

S O C I A L

Ré Clé Ré : l’illettrisme n’est pas une fatalité ! On peut réapprendre la lecture, l’écriture et les compétences de base à tout âge !

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ue Blanche, au Bois-Plage, l’association Ré Clé Ré et son équipe forment avec compétence les stagiaires orientés par les prescripteurs : Pôle Emploi, Mission Locale, assistantes sociales, Cap emploi, FAF, OPCA... On vient aussi y prendre de bons conseils pour son parcours scolaire ou professionnel. Deux grands événements ont marqué l’exercice 2013 de Ré Clé Ré : La lutte contre l’illettrisme, déclarée grande cause nationale, et l’obtention du label académique Compétences-Clés. Lutte contre l’illettrisme Est illettrée toute personne ayant été scolarisée, mais qui ne maîtrise plus les bases de la lecture, de l’écriture

et du calcul. En France, l’illettrisme touche 7 % des personnes entre 18 et 65 ans, ce qui représente 2,5 millions de personnes. Dans notre région Poitou-Charentes, ont estime que 113 500 personnes, soit 9 % des personnes entre 18 et 65 ans sont concernées, rappelle Aude Juin-Le Reun, coordonnatrice pédagogique de Ré Clé Ré. L’illettrisme est un handicap social important, mais les personnes illettrées ont la faculté de développer des stratégies compensatoires pour s’adapter aux contraintes de la vie quotidienne et s’intégrer. 50 % d’entre-elles sont en emploi, mais peu viennent dans les réseaux de formation, malgré les dispositifs d’information et d’incitation

existants. Tous les acteurs doivent se mobiliser pour les orienter vers les prescripteurs. Cependant des actions restent à mener comme la détection des besoins, même au sein des milieux familiaux et professionnels qui doivent jouer leur rôle. On constate un manque de synergie entre les acteurs et des incertitudes budgétaires État/Région/FSE, ajoute Jean-Claude Bonnin, président de Ré-Clé-Ré. Le Label académique Compétences Clés Les ateliers sont ouverts et accueillent les stagiaires. C’est un marché public important qui représente le quart du budget de Ré-Clé-Ré, qui répond à l’appel d’offre en concertation avec le GRETA et l’APAPAR. 5 compétences ont été retenues : français, maths, informatique, langues, apprendre à apprendre. Attribué pour 3 années, le label est fondé sur le référentiel de bonnes pratiques AFNOR pour l’Éducation Nationale. Pour l’obtenir, Ré Clé Ré a du apporter la preuve de la qualité de la formation dispensée en 15 engagements. De l’audit à l’attribution du label, la démarche est rigoureuse, demande un travail de formalisation aux intervenants, une analyse de la façon de travailler et implique toute la structure. «  L’attribution de ce label est une valorisation des services de Re Clé Ré, un atout pour d’autres dossiers  » souligne Jean-Claude Bonnin.

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C   /  Mise en page  : Peggy Landon / Rédaction, photos  : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud /  Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29   47   21 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

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Mécénats et Fondations Les incertitudes budgétaires État/ Région/FSE incitent Ré Clé Ré à rechercher d’autres moyens de financement. Le mécénat d’entreprise, les fondations, les fonds de dotation sont sollicités pour accompagner financièrement les actions. En 2013, la Fondation SNCF a accordé 2 000 e à Ré-Clé-Ré pour mener à bien son projet visant à repérer les initiatives centrées sur les années collège et à libérer l’expression des 9/13 ans. Les ateliers Fabrique d’Histoires à jouer, créés et animés par C.Legoupil pendant les vacances scolaires, ont connu un vif succès parmi des jeunes de l’Ile de Ré mais aussi de quelques jeunes touristes. Un prix a été remis à Ré-Clé-Ré à Poitiers le 5 décembre. Pour 2014, ils sont à nouveau distingués par le Prix SNCF. Le prochain atelier se déroulera du 22 au 25 avril. Vous pouvez vous inscrire par téléphone ou directement à Ré Clé Ré. Chère à son fondateur et président d’honneur Jean-Claude Artus, Ré Clé Ré fêtera ses 20 ans en 2015. Un bel anniversaire qui donnera l’occasion au Président et aux membres de l’association, de remercier et d’honorer les bénévoles d’hier et d’aujourd’hui, les salariés et tous les partenaires pour leur engagement. Propos recueillis par Michel Lardeux Contact : 05 46 00 30 40

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ACTUALITÉ É L E C T I O N S

M U N I C I P A L E S

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I N T E R C O M M U N A L E S

L’île de Ré a beaucoup voté, confirmé les sortants, et ainsi approuvé la politique de territoire Si les élections municipales rétaises ont été globalement sans grande surprise à l’heure des résultats, avec les 9  maires sortants qui se représentaient réélus dès le 1er tour, ce sont les scores - atteignant de 55 % à presque 77  % des suffrages exprimés – qui sont remarquables. à la surprise générale – sont aussi les performances notoires de ces Municipales, à souligner. Après la période des joutes électorales, parfois musclées et mal vécues, ce qui est humainement assez compréhensible, a fortiori sur des petites communes où tout le monde se connaît ce Les 9 maires sortants ont tous été réélus à une belle majorité qui peut favoriser les attaques personnelles et peu glorieuses, les 10 nouveaux conseils municipaux sont de nouveau au travail, quasiment tous directement opérationnels. Composer avec et écouter les oppositions, qui représentent de 27 à 46 % des électeurs

Michel Auclair, élu maire des Portes au 2e tour, sera le « bizuth » à la CdC, il succède à Christian Bourgne qui ne se représentait pas

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a très nette avance voire dans certains cas l’écrasante majorité des listes sortantes – à Rivedoux, à Saint-Martin notamment – confrontées à des listes alternatives confirme que le bilan de l’équipe en place pèse lourd dans une élection municipal­e. Et que la solidarité intercommunale a joué à plein, les électeurs ayant largement approuvé la politique menée à l’échelle du territoire. Les maires sortants ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, en mettant souvent en avant durant leur campagne des actions menées par ou avec l’aide de la CdC sur leur commune. Même Léon Gendre, qui ne fut pas toujours – loin s’en faut – un fervent partisan de la mutualisation communautaire, fin politique qu’il est, a bien perçu que cette fois-ci l’enjeu des élections municipales dépassait les frontières communales et qu’un positionnement trop isolé vis-à-vis de ses « collègues » des autres communes le desservirait. C’est ainsi que les 3 budgets de la CdC ont été votés à l’unanimité, le 20 février dernier, ce qui n’était pas arrivé depuis 3 ans... Le retournement de situation des Portes-en-Ré au second tour en faveur de la liste de Michel Auclair montre toutefois – s’il en était besoin – que rien n’est jamais acquis en politique et qu’il faut se battre jusqu’au dernier jour. L’élection large de la liste de Gisèle Vergnon – qui n’osait espérer l’emporter dès le 1er tour – ainsi que celle de la liste de Gilles Duval – dont les 15 co-listiers ont été élus dès le 1er tour

Il va leur falloir composer – sauf évidemment à Loix, La Couarde et Ars mais aussi à Saint-Clément – avec une opposition partout assez minoritaire compte tenu soit parfois des scores soit le plus souvent du nouveau mode de scrutin qui conduit à sous-représenter les oppositions. Sauf aux Portes où, si les deux camps devaient camper sur leurs positions, la situation serait plus délicate. Car c’est aussi l’intérêt de ces échéances électorales, que de permettre à la démocratie de vivre, et à des idées et approches différentes de s’exprimer. Parions que les majorités réélues sauront être à l’écoute des minorités, qui parfois ont atteint près de 45 % des voix (le Bois, La Flotte), ceci dans un contexte de forte participation – entre 69 % et 82 %, contre une moyenne de 64  % en France – sauf à Ars (58,54 %) et la Couarde (60,60 %) où une liste unique se présentait.

femme et seulement 3 femmes sur sa liste, alors qu’il sait s’entourer de femmes compétentes et fidèles dans les fonctions de direction générale, que ce soit dans son Entreprise, à la Mairie ou à la CdC ! L’objectif de Lionel Quillet est d’être réélu Président à l’unanimité Lors de l’installation du nouveau Conseil communautaire, le 17 avril, Lionel Quillet devrait être élu haut la main Président avec entre 24 et 26 des voix sur 26 délégués communautaires, son objectif étant d’être élu à l’unanimité. Léon Gendre nous a d’ailleurs confirmé qu’il voterait pour lui, car « globalement la politique intercommunale est bonne, même si bien sûr je resterai vigilant sur le SCOT – qui est en cours de révision – et si sur le PPRL, en accord sur le fond avec mes collègues, je n’approuve pas la forme ». On imagine bien que son objectif est d’empêcher Jean-Paul Héraudeau, son opposant élu au conseil municipal et à la CdC, de se positionner en « seul représentant de La Flotte solidaire de la politique intercommunale » et d’obtenir une éventuelle fonction de vice-président. Quoi qu’il en soit, on peut déjà annoncer sans risque que Lionel Quillet sera le premier Président de l’Intercommunalité rétaise à être réélu pour un second mandat, alors que ses prédécesseurs depuis la création de la collectivité territoriale en 1993 :

Messieurs Girolet (1993  -  1995), Neveur (1995  -  2001), Le Mao (2001  2003), démissionnaire en 2003, et Gendre (2003  -  2008), n’ont fait qu’un seul mandat. L’île de Ré sera pilotée par un conseil communautaire aguerri, avec des vice-présidents qui auront tous cette fois-ci déjà exercé un mandat complet de maire – ce qui n’était pas le cas en 2008 où la grande majorité des Maires accédaient pour la première fois à ces fonctions – et des délégués communautaires pour la plupart également déjà rompus à la gestion municipale, même si 13 délégués communautaires / 26 seront nouveaux à la CdC et y apporteront donc un vent de fraîcheur ! Nathalie Vauchez

Mais où est donc passée la parité ? La grande perdante – une fois de plus  – de ces élections reste la parité : une seule femme élue maire, sur 10, seulement 17 femmes adjointes sur 46 Adjoints (36, 96 %), et 8 délégués communautaires sur 26 (30,77 %), ceci malgré la règle de parité qui a prévalu pour la composition des listes électorales dans les communes de + 1000 habitants. Ce qui confirme qu’elle ne se décrète pas et se légifère mal ! Il faut noter l’initiative heureuse de Jean-Pierre Gaillard, le seul maire de l’île de Ré à avoir proposé une femme au poste de 1er adjoint, tandis que le carton rouge revient étonnamment à Lionel Quillet, avec aucun adjoint

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ACTUALITÉ É L E C T I O N S

A R S - E N - R É

Une réflexion éprouvée, pour une action dans la continuité

La liste Cap sur l’Avenir conduite par Jean-Louis Olivier était seule en lice pour l’élection municipale du 23 mars. Elle est élue dans son intégralité et occupe les 15 sièges du conseil municipal. la règle de parité de constituer une liste. Ce nouveau règlement de scrutin n’a pas développé la démocratie dans les petites communes comme la nôtre, où les électeurs étaient habitués au panachage. Ce mode de scrutin et l’absence de liste d’opposition a exaLe conseil municipal d’Ars-en-Ré (un absent : JP Lucas) cerbé la réaction d’électeurs qui se sont exprimés par des Ré à la hune : Quelles sont vos prebulletins blancs ou nuls. Je l’ai dit lors de mières réactions après la proclamation l’annonce officielle des résultats : 209 buldes résultats ? letins nuls ou blancs, c’est une situation Jean-Louis Olivier : C’est une satisfacinhabituelle pour notre commune, où l’on tion, bien sûr. Nous n’avions pas de liste retrouve statistiquement 25 % d’électeurs adverse en face de nous, personne n’avait qui ne partagent pas toutes nos options. très envie d’y aller et c’était difficile avec Et puis nous avons aussi constaté que sans

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liste d’opposition, certains électeurs qui soutiennent notre action et nos projets ne se sont pas mobilisés et ne sont pas venus voter. Quelles seront vos priorités dans les prochains jours ? Je vais remercier tous les administrés qui ont voté, y compris ceux qui n’ont pas trouvé leur compte dans ce mode de scrutin. Ensuite, après l’installation du conseil, du maire et des adjoints, nous continuerons nos réunions pour mettre en place les commissions. Nous préparerons le budget primitif pour le soumettre au vote du nouveau conseil. Nos comptes administratifs et de gestion ont été votés par l’ancien conseil. Les projets inscrits

dans notre programme sont le résultat d’une réflexion engagée depuis plusieurs années déjà, comme le relate le Tambour d’Ars. Pour mon 4ème mandat, j’apprécie de travailler avec les compétences de ma liste entière. Propos recueillis par Michel Lardeux MAIRE Élu : Jean-Louis Olivier par 12 voix sur 14 présents (J.-P. Lucas absent excusé n’a pas voté) ADJOINTS 1er adjoint : Michel Jauffrais 2ème adjointe : Ghislaine Doeuff 3ème adjoint : Robert Héraudeau 4ème adjoint : Dany Gros Les délégations ne sont pas encore communiquées.

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« Je continuerai à travailler dans la concertation » Élue avec 55,15 % des voix, la liste de Jean-Pierre Gaillard a fait campagne sur son bilan autant que sur son programme Ré à la hune : Comment expliquez-vous ces résultats ? Jean-Pierre Gaillard : Bien sûr c’est une grande satisfaction pour nous que d’avoir recueilli les suffrages d’une majorité des Boitais, nous l’interprétons comme une reconnaissance du travail fait par la municipalité sortante. Au niveau communal, le bilan pèse fort dans les votes. C’est aussi une marque de confiance à l’égard de ma liste, des atouts des candidats et de la cohérence de la composition de la liste. La démocratie a parlé, tout le monde a pu s’exprimer durant la campagne et on a été au fond des choses. Comment avez-vous vécu cette campagne ? Mises à part les remarques ou réserves émises sur quelques grands projets, grandement compréhensibles, il m’a été remonté essentiellement du positif durant cette campagne, ce qui nous encourage dans notre action. Sur les grands projets au Bois-Plage, il y a toujours eu une tradition de polémique : ce fut le cas pour la halle du marché, le déplacement de l’office de Tourisme, l’implantation de tel carrefour… Ainsi le projet de centre-bourg a été au centre du débat durant cette campagne. J’ai bien entendu toutes les expressions et je vais remettre à plat le projet afin que la réalisation finale rassemble le plus large consensus auprès de la population. Toutefois je voudrais repréciser fermement que conformément à ma position qui a toujours prévalu ces 6 dernières années, j’ai toujours travaillé dans la concertation, j’ai associé tout le monde à toutes les décisions, les réunions de travail se sont tenues avec l’ensemble du conseil municipal, sans jamais isoler les minoritaires de l’équipe,

Gérard Marieau et Gérard Dupeux, avec lesquels nous avons bien travaillé durant tout le mandat. Il y a pu avoir parfois des divergences de vues, mais jamais le Conseil municipal n’a retoqué un projet. Je serai toujours dans l’esprit constructif qui m’a animé durant ces 6 dernières années, y compris avec les 4 conseillers municipaux de la liste de Gérard Marieau. Il faut, je pense, laisser les choses se décanter et s’apaiser. Quelles vont être vos premières actions, dans les jours à venir ? Les travaux de remise en état de la salle polyvalente reprennent, ceux des sanitaires et du hall d’accès aussi, avec un financement conjoint du Conseil général (30  %), de la CdC (30 %) et de la Commune (40  %). Nous lançons les hangars pour les ateliers municipaux et le club house du Football Club Océan. Il est important que démarre rapidement la réfection des pas d’accès aux plages qui ont souffert, le pas des Brémaudières, des Sauzes, des Gouillauds. Il y a aussi tout un travail de voirie à entreprendre, elle a souffert de la pluviosité de cet hiver. Nous continuons la réflexion liée à la réforme des rythmes scolaires, quelle que soit l’issue des décisions étatiques. Enfin, nous allons lancer un appel public à concurrence pour la délégation de service public (DSP) de la cantine scolaire, en tenant compte particulièrement des critères de qualité et de diététique. Le principal projet reste toutefois la construction de logements sociaux au Hameau de Rochefort, le permis de construire va être déposé, pour un démarrage des travaux début 2015 et une livraison début 2016. Certaines propositions de la liste Gérard Marieau en matière

Vous pouvez consulter tous les résultats des élections municipales rétaises sur

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d’environnement pour la protection des plages, des dunes et des bois sont intéressantes, nous pouvons conjuguer nos efforts. Toutes les bonnes idées – sous réserve de leur faisabilité financière, juridique, humaine – sont à examiner. Comment vous positionnerez-vous au niveau de la CdC ? La gestion de la CdC devient de plus en plus lourde, je fais entièrement confiance à Lionel Quillet pour trouver une répartition équilibrée entre toutes les compétences des délégués communautaires, il s’agit d’une tâche difficile pour le Président. Je suis disponible et prêt à travailler avec lui pour deux raisons, la première étant que j’adhère aux orientations retenues dans le précédent mandat, la seconde étant liée au fait que j’apprécie son dynamisme et son volontarisme, sans lesquels nous n’irions pas aussi vite et aussi loin, sans oublier le travail remarquable entrepris pour les travaux de digues. Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Le conseil municipal du Bois-Plage MAIRE Jean-Pierre Gaillard : élu avec 15 voix / 19

ADJOINTS 1ère adjointe : Marlyse Palito (déléguée à la CdC et à la communication et suivi des affaires générales) 2ème adjoint : François Morin (délégué aux animations et à la vie associative) 3ème adjoint : Alain Gauriaud (délégué à la vie économique, à la vie scolaire et à la jeunesse) 4ème adjoint : Bernard Marsollet (délégué à l’urbanisme et aux réseaux) 5ème adjointe : Séverine Chanclou (déléguée à la vie sociale et au logement) CONSEILLER DÉLÉGUÉ Claude Astié : D élégué au suivi de l’environnement et des bâtiments communaux

Réaction de Gérard Marieau « Les élus minoritaires de cette honorable assemblée prennent acte des résultats de dimanche dernier et des décisions du conseil. Ils ont conscience que débute aujourd’hui une nouvelle mandature souhaitée majoritairement par les électeurs du Bois-Plage. Nanou de Bournonville, Catherine Pichot, Gérard Dupeux et moi-même débattrons et travaillerons au sein du conseil dans l’intérêt général de la commune, en toute transparence et responsabilité, comme deux d’entre-nous l’ont fait lors de la dernière mandature. Nous serons vigilants sur les dossiers et procédures de décisions relatives, notamment, à une vraie concertation avec la population, au logement aidé pour les jeunes couples, actifs et personnes âgées, à la jeunesse, son école et ses structures

d’accueil, au projet de réaménagement de la Place de la Liberté et des Droits de l’Homme, aux équipements sur les terrains communaux avenue du pas des bœufs et au plan d’aménagement des déplacements et du stationnement. Nous demandons au conseil et au Maire que la place et l’audience qui nous seront accordées soient respectueuses des nombreux électeurs qui nous ont choisis pour siéger. Dans le cas contraire nous nous réservons la possibilité de le faire savoir et de décider en conséquence. Merci de nous accueillir et de nous reconnaître, acceptez nos vœux sincères de réussite ». Déclaration de Gérard Marieau au Conseil municipal du 28 mars 2014

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ACTUALITÉ É L E C T I O N S

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C O U A R D E - S U R - M E R

« Le conseil municipal se met immédiatement au travail »

À La Couarde, la liste unique, comme en 2008, de Patrick Rayton, l’a emporté avec 76,93  % des votants et un taux de participation de 60,60%. le panachage est apprécié des électeurs qui risquaient de se sentir frustrés par une liste bloquée. Quelles sont vos priorités désormais ?

Patrick Rayton Ré à la hune : Sans liste concurrente de la vôtre, vous vous attendiez sans doute à ce résultat ? Patrick Rayton : Oui, je prévoyais des résultats de ce genre car il n’y avait pas d’enjeux particuliers. Je m’attendais cependant à plus de bulletins blancs car

É L E C T I O N S

Maintenant que les membres des commissions ont été désignés, que les délégations du maire ont été votées et que nous avons mis notre nouvelle organisation en place, nous nous attaquons aux grands chantiers. Dès le 4 avril nous nous sommes préoccupés de l’appel d’offre concernant l’aménagement de la zone du Mail. C’est un projet qui sera lancé par le Conseil municipal avant la fin du mois d’avril et dont les travaux devraient débuter en septembre. Le deuxième grand chantier concerne l’élaboration du cahier des charges du nouveau Plan

de référence qui dessinera les grandes orientations de la commune en terme d’aménagement pour les dix années à venir en tenant compte du PPRL. On reprendra dans ce Plan de référence, la zone du Mail, un plan d’aménagement des voieries prenant en compte l’usure de celles-ci et le Schéma des eaux pluviales, un projet important dont la première étape est le bassin de décantation. Nous devrons nous fixer des ordres de priorités en fonction des finances. Pourrons-nous réaliser l’agrandissement de la zone artisanale ou des hangars agricoles ? Nous restons suspendus aux décisions du PPRL ! Quelles sont vos autres urgences ? La préparation de la saison, il faut que nous soyons prêts le plus tôt possible.

Je  vais d’ailleurs demander l’autorisation à l’État de faire du brouettage de sable pour le remonter devant les enrochements. Propos recueillis par Catherine Bréjat Le Maire et les Adjoints ont été élus à l’unanimité MAIRE Patrick Rayton ADJOINTS 1er adjoint : Rémy Palito (chargé des grands travaux) 2ème adjoint : Tony Berthelot (chargé de la protection du territoire et économie) 3ème adjointe : Véronique Héraud (chargée de la gestion et entretien de l’espace public) 4ème adjointe : Béatrice Turbé (chargée de la vie quotidienne)

R I V E D O U X - P L A G E

Stabilité de l’équipe et continuité de l’action La liste conduite par Patrice Raffarin, maire sortant, a été élue avec 73,07 % des suffrages et emporte 17 sièges au conseil municipal. Ré à la hune : Comment expliquez-vous ces résultats ? Patrice Raffarin : Le premier résultat que je retiens, c’est la participation importante de la population avec un taux de votants excellent de 71,70 % qui traduit une véritable mobilisation citoyenne. 73  % de vote pour mon équipe, outre que ce soit un vrai plaisir, nous conforte dans nos actions. Je mesure aussi la gravité de cet engagement. Nous avons mené notre campagne en équipe, avec des documents partagés, et assuré la formation des nouveaux depuis 3 mois. Nous avons fait des réunions de quartier qui nous ont permis de rencontrer la population dans une relation très proche. Je pense que l’on a eu une communication assez propre, pédagogique, cohérente et surtout non polémique. Maintenant, je vais aussi être à l’écoute des réflexions des 26 % de la population que nous n’avons pas su convaincre, et je vais m’attacher à leur expliquer pour les faire adhérer. Le projet d’aménagement et de circulation du centre bourg a été débattu, acté, engagé, nous ne reviendrons pas dessus. Comment allez-vous fonctionner ? Nous reconduisons la même municipalité avec les mêmes adjoints qui gardent leurs délégations. Au-delà de la stabilité et de la continuité de l’équipe, nous sommes immédiatement opérationnels. En plus

des 5 adjoints, il y aura 4 conseillers délégués, et l’ensemble des 19 conseillers va se voir confier un dossier, nous ne sommes pas de trop pour travailler. Mon souhait est bien évidemment d’intégrer les deux nouveaux conseillers issus de la liste d’opposition et je rencontre d’ailleurs mardi – sur mon initiative – Jean-Louis Jouillerot. Je n’ai aucune volonté de rester dans une espèce de clivage qui a pu exister pendant les élections et j’ai été très sensible au fait que Jean-Louis Jouillerot et Corinne Parnaudeau aient aussi voté pour moi. C’est intelligent de leur part et un signe d’ouverture. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Maintenant, tout le monde n’aura pas forcément le dossier qu’il veut, la stratégie et la politique guident aussi mes choix. Mais il s’agit du meilleur signe à donner à la population que de prouver notre désir de travailler avec toute l’équipe. Au niveau de la CdC, nous serons la seule commune (NDLR : parmi celles qui ont eu plusieurs listes aux municipales) à avoir tous nos délégués communautaires issus de la même liste. Nous parlerons ainsi d’une seule voix, avec cohérence. Quelles vont être vos priorités dans les semaines à venir ?

Le conseil municipal de Rivedoux plus modestes et aux petits projets qui amènent du lien social. Les jardins familiaux en font partie. J’entends aussi mener une réflexion poussée qui devra déboucher sur une vraie réalisation pour la RD 201, la voie Sud. Non seulement en termes de circulation, mais aussi de cheminement piéton, cycliste et d’espace naturel. Il s’agit d’une très grande priorité de ce mandat. Le carrefour du Défend, la séquence 6 avec la mise en sécurité de l’avenue de la Grande Vallée sont nos prochaines actions immédiates.

Au-delà des grands projets de Rivedoux, j’attache autant d’importance aux choses

Propos recueillis par NathalieVauchez

Réaction de Jean-Louis Jouillerot Ré à la hune : Vos premières réactions après la proclamation des résultats ? J.-L. Jouillerot : Nous sommes déçus, car nous pensions pouvoir atteindre 40 %. Nous faisons 26,93 %, mais la démocratie a gagné, il y aura une opposition au conseil municipal avec 2 conseillers. Nous pourrons connaître les dossiers

et donner notre opinion. Nous pensons également créer une association loi 1901, dans la dynamique du travail de notre liste, et qu’il y ait autre chose que deux personnes dans un conseil municipal, avec une opposition qui s’exprime dans les médias. Comment expliquez-vous ces résultats ? Je retiens trois points : 1 - notre liste était nouvelle, 2 - les personnes d’un certain âge n’aiment pas trop le changement, 3 - la municipalité sortante a minimisé sa

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Le Maire et les Adjoints ont été élus à l’unanimité MAIRE Patrice Raffarin ADJOINTS 1er adjoint : Serge Kindel (animations communales et commerciales, vie associative et sportive, restaurant scolaire et personnel des écoles, marché, commerce et artisanat) 2ème adjoint et délégué communautaire : Didier Bouyer (voirie et réseaux, bâtiments communaux, gestion du personnel des services techniques) 3ème adjoint : Marc Chaigne (urbanisme, aménagement durable et habitat, mer et littoral) 4ème adjointe et déléguée communautaire : Marie-Noëlle Binet (tourisme, culture, patrimoine et embellissement, affaires scolaires) 5ème adjointe : Simone Julie Foulquier (communication et développement numérique, éducation)

dette dans la réunion publique du 21 mars. Les gens y ont cru et verront plus tard. Vos priorités dans les prochains jours ? Pour l’instant organiser une réunion avec mes co-listiers pour mettre sur pied notre association, et participer à l’installation du conseil municipal avec ma co-listière élue Corinne Parnaudeau. Propos recueillis par Michel Lardeux

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ACTUALITÉ É L E C T I O N S

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F L O T T E

Une passion pour La Flotte, intacte depuis 1977

Au soir du 23 mars dernier, avec 55,51 % des voix, la liste du maire sortant Léon Gendre, « La Flotte, une passion à partager » a, plus largement encore qu’en 2008, battu celle menée par Jean-Paul Héraudeau. Compte-tenu du nouveau mode de scrutin appliqué aux communes rétaises de plus de 1 000 habitants, Léon Gendre disposera pendant ces six prochaines années d’une large majorité avec 18 élus à ses côtés contre 3 à Jean-Paul Héraudeau. Ré à la hune  : Cette « belle victoire », vous dites que c’est avant tout celle des Flottais dans leur diversité. Qu’entendezvous par-là ? Léon Gendre  : La Flotte est Léon Gendre depuis des siècles un vrai melting-pot fait d’agriculteurs, de marins et de commerçants, ce qui induit forcément des différences à la fois sociales, culturelles, politiques, etc., qui, ensemble, font toute la richesse de la commune. Mais il est toutefois une de ces composantes qui ne franchit pas la porte du conseil municipal. En effet, dans mes conseils municipaux, on ne parle pas « politique partisane », ce malgré la présence d’élus

de sensibilités diverses. On oublie les différences claniques pour ne parler que de La Flotte et du travail qui reste à y faire pour que le plus grand nombre soit satisfait des actions qui y sont menées. Grâce à cette ligne de conduite, le mandat qui s’achève fut un très beau mandat. Bientôt 40 ans à la tête de la mairie. Ne ressent-on pas une quelconque érosion au bout de tant de temps ? Qu’est-ce qui vous fait tenir et explique vos bons scores à tous types d’élection ? Le bon score à ces dernières municipales, je pense que nous le devons surtout au fait que nous avons simplement tenu les 10 engagements très forts que nous nous étions fixés : les 27 maisons de Bel Air réalisées sous forme de Pass-Foncier ; la relance des activités agricoles (tous les paysages ouverts doivent être cultivés) ; l’école, qui doit rester une des missions prioritaires des communes ;

le lotissement ostréicole du Preau ; les restaurations annoncées de voiries ; la refonte de la salle de la base nautique ; le stade avec son dojo, son city-parc, le club house du rugby ; l’accompagnement des aînés avec une équipe très proche des personnes dans le besoin ; la sécurité, en équipant les endroits sensibles de caméras ; et les finances. Quant à l’usure, quand on est entouré d’une bonne équipe, on ne la ressent guère, au contraire, on ne songe qu’à aller de l’avant. Alors, dans cette marche en avant perpétuelle, quels sont vos projets pour le mandat qui débute ? Tout naturellement ceux que nous avons présentés aux Flottaises et Flottais dans notre programme. Comme à chaque début de mandature, la feuille de route est clairement tracée, et notre rôle, c’est de nous y tenir. Nous ne sommes pas là pour leurrer

les électeurs. Priorité des priorités : protéger définitivement le centre-village des risques de submersion marine ; sinon, achever toutes les opérations qui ont été lancées (rythmes scolaires, PLU, AVAP, gestion des espaces naturels, etc.) et en engager d’autres qui s’avèrent nécessaires pour le bien vivre à La Flotte en dotant notamment la commune de nouveaux équipements sociaux, culturels et sportifs. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot MAIRE Léon Gendre, élu avec 18 voix / 24 ADJOINTS 1er adjoint : Roger Zélie (port, suivi des travaux) 2ème adjointe : Marie-Thérèse Epaud (CCAS) 3ème adjointe : Maryse Vanoost (événementiel, fêtes) 4ème adjoint : Simon-Pierre Berthomès (communication) 5ème adjoint : Alain Croci (affaires économiques, marchés) 6ème adjointe : Isabelle Masion-Tivenin (éducation)

Réaction de Jean-Paul Héraudeau Ré à la hune : Bien que vous frôliez les 45 % des suffrages, la liste du maire sortant Léon Gendre vous devance de 229 voix. Comment expliquez-vous cet écart de voix ? Jean-Paul Héraudeau : Un mode de scrutin à la proportionnelle est normalement d’une logique implacable du fait qu’en règle générale c’est l’équipe et le programme proposé qui font le score et non plus une personnalité. À La Flotte, les choses ne se sont pas passées comme ça. La personnalité a joué plus que le reste, sans oublier « la prime au sortant ». Mais, c’est le choix des Flottaises et des Flottais, nous nous devons de le respecter, c’est la base de la démocratie.

É L E C T I O N S

Je salue au passage la performance de mon adversaire et je le félicite, d’autant plus qu’il a amélioré son score de 2008. C’est « le système » qui veut ça. Toutefois, peut-être serait-il bon d’en changer certains paramètres ? On l’a bien fait pour les Présidentielles. Les élus ne pouvant faire que 2 mandats successifs. Pourquoi ne pas l’appliquer aux législatives, aux cantonales ou aux municipales ? Le brassage, le renouvellement sont toujours porteurs d’idées nouvelles. Toujours est-il que cette campagne des municipales 2014 s’est faite dans un climat globalement serein, ce qui a sans doute incité les Flottais

à venir voter en très grand nombre. Avec un taux de participation de 81,72% à La Flotte, démonstration est faite de l’intérêt de la population pour ce type de scrutin en milieu rural. Comment envisagez-vous votre participation, non seulement au sein du Conseil municipal flottais, mais également au sein du Conseil communautaire ? De notre liste, nous serons 5 à siéger au conseil municipal. Notre intention n’est nullement d’y faire de l’opposition systématique. Minoritaires, nous représentons malgré tout 45 % des

S A I N T - C L É M E N T - D E S - B A L E I N E S

La liste menée par Gilles Duval, maire sortant, a remporté dimanche soir 23 mars une victoire complète en étant totalement élue.

Gilles Duval : Non, effectivement le Gilles Duval dépouillement s’est effectué dans un climat un peu tendu et à l’annonce des résultats un membre de la liste adverse a perdu son self-control et a menacé de me « casser la figure ». À quoi pensez-vous devoir cette réussite ? Au travail que nous avons réussi à effectuer

malgré de nombreux freins durant ce dernier mandat et malgré la tempête Xynthia qui a retardé pas mal de projets. Et aussi, grâce à Xynthia car cette nuit-là j’étais sur les digues et la population a vu que nous savions réagir rapidement. Enfin par la qualité de notre liste qui comporte des gens compétents, bien connus des Villageois et dévoués à la commune. D’ailleurs ils ont obtenu des votes qui parlent d’eux-mêmes. Quelles vont être vos priorités ? Travailler pour tous les villageois et résidents secondaires, ceux qui ont voté pour nous et tous les autres car telle est ma fonction avec deux priorités : Le Moulin Rouge et la

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot MAIRE Gilles Duval, élu à l’unanimité du Conseil Municipal

Une très belle victoire Ré à la hune : Vous venez d’obtenir une « très belle victoire » selon vos propres termes, mais il semble que cela ne se soit pas fait dans la sérénité.

Flottais. Notre tâche sera de les informer des décisions prises par le Conseil, et de leur expliquer le pourquoi de notre vote : favorable ou non. Tous les Flottais connaissent par ailleurs mon attachement à l’intercommunalité. Alors la sous représentation, le quasi isolement de La Flotte au sein de cette assemblée durant ce dernier mandat, fait que je me sentirai beaucoup plus proche des élans intercommunaux des autres maires de l’île, donc de Lionel Quillet, si pour la désignation d’un président, une élection devait opposer Léon Gendre à Lionel Quillet.

Conche des Baleines. J’ai retrouvé un article de Sud Ouest datant du 30 août 1971 qui indique que, déjà à l’époque, l’Association des Amis de l’île de Ré avait lancé un appel aux pouvoirs publics à propos de « l’état critique » de la Conche des Baleines. Cette fois il faut absolument faire quelque chose. Autre priorité : les logements à loyer maîtrisé et les 8 terrains à prix modéré pour les jeunes (dossier Les Roussières : NDLR). Par ailleurs je souhaite améliorer la communication entre la municipalité et ses administrés, notamment via le bulletin municipal et pour ce faire nous aurons un conseiller municipal délégué à cette fonction. Propos recueillis par Catherine Bréjat

ADJOINTS 1er adjoint : Jean-Jacques Blanc (chargé des finances, du service administratif et affaires générales - en l’absence du maire) ème 2 adjointe : Catherine Jacob (chargée des animations, du tourisme, du sport, du marché, école et petite enfance) 3ème adjoint : Alain Berchotteau (chargé de la voierie et des réseaux, des bâtiments communaux, des services techniques et des marais) ème 4 adjoint : Alain Viguier (chargé de la police [circulation, stationnement...], de la sécurité [PCS DICRIM...] et de la surveillance du littoral [Digues et Papi]) CONSEILLERS MUNICIPAUX AVEC DÉLÉGATION Lina Bessier : Chargée de l’urbanisme, des relations avec les commerçants et artisants, et de la taxe de séjour. Thierry Bréal : Chargé de la communication et de l’information Martine Omédès : Chargée des nouvelles technologies (Internet & téléphone) et de l’informatique

Réaction de Bernadette Mathieu Ré à la hune : Vous attendiez-vous à ces résultats ? Bernadette Mathieu : Tout d’abord, je tiens à remercier les électeurs qui ont voté pour notre liste et pour moi. Étant donné les sondages et rencontres effectués, ces résultats n’étaient absolument pas prévisibles pour nous et j’ai du mal à les comprendre car si je me suis présentée, après avoir longuement hésité, c’est parce que de nombreuses personnes me l’avaient demandé. Mais je m’incline car c’est le jeu de la démocratie, je regrette simplement que les gens de notre liste et

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surtout les jeunes ne puissent montrer de quoi ils sont capables. Comment les expliquez-vous néanmoins ? Notre campagne a sans aucun doute été trop courte. Nous ne sommes pas des pros et notre organisation n’a pas été parfaite loin de là même si nous avions des personnes motivées et puis nous avons été dénigrés. C’est-à-dire ? Contrairement à ce qui a été dit, nous étions une liste totalement indépendante et apolitique et en aucun cas des « cocos »

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ou des « gauchos », pas plus d’ailleurs que nous n’étions à la solde de l’APSSC, même si un membre de notre équipe faisait partie de cette association. Qu’allez-vous faire dorénavant ? Dans l’immédiat et à titre personnel, car je ne peux répondre pour mes colistiers, je vais continuer à m’investir dans les associations où je suis bénévole. Je resterai très vigilante sur ce qui va se passer dans les mois à venir dans notre commune. Mais je constate déjà que l’installation du nouveau conseil municipal ne présage pas de changement

et je regrette que les femmes n’y aient pas leur place, ne parlons plus de parité à Saint-Clément. J’attends néanmoins un réel fonctionnement démocratique de cette nouvelle équipe et j’espère surtout que les différentes associations joueront leur rôle de gardien de la loi et de la bonne gestion des affaires de la commune. Propos recueillis par Catherine Bréjat

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ACTUALITÉ É L E C T I O N S

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P O R T E S - E N - R É

Gérer la commune dans la continuité et avec tous Avec 8 membres de sa liste élus, dont 5 au 2e tour, Michel Auclair a retourné la situation et devient maire des Portes-en-Ré C’est avec une grande fierté et en même temps une grande humilité que je prends aujourd’hui les clés de notre village. Je tiens à féliciter Christian Bourgne et à le remercier pour son engagement pendant 6 ans et pour la qualité du travail accompli avec son équipe. Quelles vont être vos priorités des prochaines semaines ? Il convient de s’occuper rapidement de l’école, de la rentrée scolaire, de la réforme des rythmes scolaires – même si un flou entoure cette dernière quant à son application. Nous devons aussi préparer les vacances et l’arrivée des vacanciers, travailler sur le marché, sur les nuisances éventuelles pour les riverains du tapage nocturne, mais la municipalité sortante a bien travaillé aussi sur ces aspects sécuritaires et de gestion des nuisances. Nous sommes dans un petit village, il n’y a pas de rupture mais une continuité de l’action municipale. Nous sommes aussi toujours confrontés au souci du PPRL, majeur pour notre commune. Enfin les logements sociaux et l’accession à la propriété feront partie de nos priorités. Je suivrai personnellement durant ce mandat les projets majeurs que mon équipe développera, avec une attention particulière à nos jeunes actifs qui sont le poumon et l’avenir de notre village. Les 4 grands

Le nouveau maire Michel Auclair et les adjoints, aux côtés du maire sortant, Christian Bourgne, qui ne se représentait pas Ré à la hune : Comment expliquez-vous les résultats de ces élections ? Michel Auclair : Notre équipe a compris qu’il fallait que certains se retirent pour être efficaces et proposer une liste resserrée : nous avons privilégié les gens du crû, même si certains avaient eu un peu moins de voix au 1er tour. Nous nous sommes ainsi donné le maximum de chance d’obtenir la majorité, et je suis reconnaissant à mon équipe d’avoir accepté. Compte tenu de notre retard à l’issue du 1er tour (3 élus contre 7 pour la liste opposée) nous avons été très actifs – ce qui ne veut pas dire agressifs – entre les deux tours, et avons informé les habitants de notre volonté de travailler. Pour ma part, j’ai aussi un vécu portingalais de 69 ans, je me suis investi dans des associations.

Le maire sortant, Christian Bourgne – rappelons-le le seul des 10 maires à ne pas s’être représenté – s’il a au soir du 2e tour rebondi sur les propos de Jean-Pierre Blanchard en déclarant que « ce résultat, c’est la démocratie, il faut l’accepter. Mais je tiens à faire savoir que les élus de ce soir ne l’ont pas été face à un programme, mais face à des querelles internes », a aussi affirmé : « ce que je souhaite pour l’avenir du village c’est que les 15 élus, d’un côté comme de l’autre, se montrent suffisamment intelligents, pour permettre au futur maire de travailler avec l’ensemble de l’équipe, car des dossiers importants vont arriver, nécessitant le partage des responsabilités. Quant à ma responsabilité en tant que maire sortant, elle sera de donner à l’équipe qui arrive le maximum d’informations sur l’ensemble des dossiers en cours ou à venir. J’ai rencontré d’ailleurs Michel Auclair dès mardi 8 avril, pour l’informer des dossiers et assurer la succession dans les meilleures conditions, notamment sur les dossiers délicats. Enfin, je souhaite que les résultats de ces élections ne viennent pas freiner la spirale dynamique qui avait été mise en place ». S’il se montre coopératif et mesuré dans ses propos, concernant les uns et les autres, on sent malgré tout qu’il regrette que sa succession se fasse dans ces conditions de querelles villageoises... Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot et Nathalie Vauchez

É L E C T I O N S

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volets de notre programme seront centrés sur une vie sociale attractive (école, santé, logements, accession à la propriété, un développement économique optimisé avec la zone artisanale, la valorisation de la zone d’activités et le dynamisme commercial autour du marché communal. Entretenir une entente intergénérationnelle de fond autour d’évènements festifs et soutenir les associations font partie du 3è volet, le dernier volet étant bien sûr la défense des côtes au quotidien. Ne regrettez-vous pas que les 7 membres de la liste de Jean-Pierre Blanchard ne se soient portés candidats à aucune délégation, ce qui conduit à ce que l’ensemble des postes d’adjoints et des délégations ont été attribués uniquement aux 8 membres de votre liste ? Je souhaite que chacun des 15 membres de mon équipe, avec des compétences partagées et des personnalités complémentaires, trouve sa place, je pense que passé le temps de la rancœur ou de la déception – d’autant plus fortes et compréhensibles que la liste de JP Blanchard était nettement en tâte au 1er tour – nous parviendrons à travailler ensemble, certains de ces élus seront prêts à travailler avec nous… Par rapport aux projets de l’équipe sortante, nous les continuerons pour la plupart et héritons d’une commune an parfaite santé financière, avec des conditions

d’autofinancement et d’endettement tout à fait satisfaisantes. Seul le projet de la maison médicalisée ne sera pas poursuivi, car la commune n’en a pas les moyens. Quel sera votre positionnement au sein de la Communauté de Communes ? Nous voterons bien sûr pour Lionel Quillet à la présidence. Les 7 vice-présidences sont déjà attribuées et je serai le « bizuth » au sein du conseil communautaire, puisque mes 9 autres collègues maires ont été renouvelés. Nous avons besoin de Lionel Quillet sur le dossier de la ZA qui est dans les tuyaux depuis 12 ans et nous apporterons certainement nos contributions sur les dossiers du nautisme et du tourisme, centraux sur notre commune. Propos recueillis par Nathalie Vauchez Le Maire et les Adjoints ont été élus avec 8 voix / 15 MAIRE Michel Auclair

ADJOINTS 1er adjoint : Michel Oger (délégué aux finances, à la défense des côtes et à la CdC) 2ème adjointe : Elisabeth Bidard (délégué aux affaires scolaires, la communication, la vie sociale et les associations) ème 3 adjoint : Alain Briand (délégué aux agents, à l’urbanisme, à la sécurité, la voirie et les bâtiments communaux) ème 4 adjointe : V alérie Séjourné-Charpentier (déléguée à la vie économique, le marché, les artisans et les commerçants)

Interview de Jean-Pierre Blanchard – Les Portes-en-Ré

Une opposition constructive, mais vigilante sur l’application du programme

Alors que 7 membres de la liste de Jean-Pierre Blanchard ont été élus au 1er tour, celleci sera minoritaire au Conseil avec 7 voix contre 8, n’ayant eu aucun élu au 2e tour. Ré à la hune : Comment expliquez-vous les résultats et le retournement de situation du 2e tour ? Jean-Pierre Blanchard : J’ai bien sûr été déçu, et constaté avec amertume que ceux qui ont été élus à l’issue de ce second tour ne l’ont pas été sur un programme. Le problème n’est pas d’être élu, c’est d’être à la hauteur des dossiers en cours ou à venir, et tous vont les découvrir. Par ailleurs, je regrette les attaques personnelles qui ont été portées sur certains de mes co-équipiers et sur moimême, qui relèvent du caniveau. Je pense particulièrement à Sandrine Morin, qui a fait un travail remarquable, avec force et conviction, et s’est vue agressée très injustement. Pourquoi votre équipe ne s’est portée candidate à aucune des délégations ? Je constate qu’en 2008, alors qu’il avait la majorité absolue, Christian Bourgne avait contacté Michel Auclair et Denise Martin pour leur proposer des responsabilités. Aucun de ma liste n’a été contacté. Nous n’allions pas prendre le risque de nous présenter sur certaines délégations et d’être

retoqués, puisque nous sommes minoritaires à une voix près. Quel sera votre positionnement dans ce Conseil municipal ? Maintenant je suis passé à autre chose et Les élus de l’opposition regroupés sur la droite nous ferons une opposition constructive, purement et simplement. Je constate qu’ils ont adopté notre programme comme base, nous serons vigilants sur leur façon de l’appliquer. Nous souhaitons une continuité avec le précédent mandat, que les nombreux travaux en cours soient menés à leur terme avant les vacances de Pâques et les grands week-end de mai et juin, et surtout que la politique de logements soit maintenue et prioritaire. Nous travaillerons par questions écrites, afin de contribuer utilement et sûrement au débat communal. Propos recueillis par Nathalie Vauchez

R O C H E L L E RÉSULTATS À LA ROCHELLE AU 2E TOUR

Réaction de Jean-François Fountaine Première réaction à chaud de JeanFrançois Fountaine après la proclamation oficielle des résultats par Maxime Bono, qui lui a remis symboliquement une clef du bureau du maire sauvée de l’incendie de la mairie. « Ce soir, c’est la victoire du rassemblement que nous avons opéré avec les centristes, Europe Écologie les verts et l’ensemble des Rochelais qui ont adhéré à notre projet pour La Rochelle. Dès

l’installation du conseil municipal, nous allons travailler dans l’intérêt général de la ville de La Rochelle et pour tous les quartiers. Nous allons reconstruire notre ville, développer notre projet pour La Rochelle. Je vous adresse mes remerciements à tous, et nous aurons ensemble ce soir, une pensée pour un homme qui s’est éteint il y a quinze ans jour pour jour : Michel Crépeau ».

Propos recueillis par Michel Lardeux

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Inscrits : 49 932 Votants : 27 839 Taux de participation : 55,76 Exprimés : 26 978

%

Liste Jean-François Fountaine :

11 784 voix - 43,68 % - 35 sièges au Conseil municipal – 24 sièges à la CDA Liste Anne-Laure Jaumouillé : Jean-François Fountaine assailli par les chaînes de télévision, avec Olivier Falorni ravi

10 819 voix – 40,1 % – 10 sièges au Conseil municipal – 7 sièges à la CDA Liste Dominique Morvant :

4375 voix – 16,22 % – 4 sièges au Conseil municipal – 2 sièges à la CDA Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

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ACTUALITÉ É L E C T I O N S

S A I N T - M A R T I N - D E - R É

Une équipe municipale martinaise « en osmose » et en ordre de marche Le maire et les adjoints de Saint-Martin Ré à la hune : Comment expliquezvous les résultats des élections à Saint-Martin ? Patrice Déchelette : Être élus avec

65,94  % des voix, il s’agit d’une bien belle

surprise pour un second mandat. Pour le précédent mandat, j’avais été élu avec 54 % des voix. Cela prouve que le travail paie, et que notre bilan a été reconnu et notre programme – qui s’inscrit dans la continuité – a suscité une forte adhésion. Également, je suis élu à Saint-Martin depuis 1995 et j’ai travaillé 32 années durant au Collège, tout le monde me

connaît. Au-delà de cela, je n’ai pas fait de compromis, peu de communication, mais avancé sur les dossiers de Saint-Martin. Celui qui gagne n’est pas un homme ou une liste, mais c’est d’abord Saint-Martin et j’espère que nous travaillerons tous ensemble pour Saint-Martin. Il y a eu compétition durant cette campagne, mais pas de guerre, même si certaines critiques diffusées via les réseaux sociaux m’ont blessé. Vous êtes-vous déjà remis au travail ? L’équipe s’est réunie et il y a une très bonne osmose entre les « redoublants » et les nouveaux venus, avec des compétences et un très bon état d’esprit. Nous ouvrirons certaines commissions pour prendre des avis et ferons ponctuellement des réunions d’information/concertation si besoin sur des sujets spécifiques ou de quartier.

Quelles vont être vos priorités des prochains mois ? Dans l’immédiat nous nous attelons à tout ce qui était déjà engagé, comme la réfection des trottoirs de l’avenue Charles de Gaulle, la réfection de l’îlot, nous continuons la réflexion sur la plage de la Cible pour y installer des jeux, aménager les deux anciens terrains de tennis qui seront après la saison transformés en théâtre de verdure, avec un espace pour le tir à l’arc, les jeunes enfants ou encore les spectacles. La maîtrise d’œuvre du restaurant a été lancée et nous allons étudier les prix des travaux à effectuer, pour une ouverture en 2015. Le comité de direction de l’office de tourisme que je préside va aussi être restructuré durant ce printemps, nous faisons d’ailleurs appel à candidats parmi les professionnels de la commune. Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Le Maire et les Adjoints ont été élus avec 16 voix / 19

MAIRE Patrice Déchelette Le Maire suivra personnellement les affaires culturelles, le patrimoine ainsi que l’urbanisme ADJOINTS 1er adjoint : Alain Bednarek (finances, personnel, marchés publics, affaires culturelles) 2ème adjoint : Bernard Garcia (travaux, port, camping) 3ème adjointe : Chantal Zely-Tordjmann (affaires sociales, tourisme) 4ème adjointe : Francine Cousot (commerce, artisanat, marché couvert) 5ème adjoint : Vincent La Baron (sports, festivités, cimetière) CONSEILLERS MUNICIPAUX AVEC DÉLÉGATION Michel Clouet : Circulation, communication Valérie Devaux-Ribot : Affaires scolaires, PEL Karina Corbet : Associations La composition des 17 commissions municipales a été votée le 4 avril : les adjoints en sont membres de plein droit, ils sont complétés par certains conseillers de la majorité et de l’opposition. Pour consulter la liste complète des Délégués dans les organismes extérieurs, rendez-vous sur realahune.fr

Réaction de Henry-Paul Jaffard Ré à la hune : Comment expliquez-vous ces résultats ? Henry-Paul Jaffard : J’ai été évidemment déçu par notre score de 34,06 %, je pensais que l’écart serait plus serré, surtout que nous avons mené une campagne sur les idées. J’imagine qu’il y a une prime au Maire sortant, et aussi que les électeurs ont voté pour une tête de liste plus que pour un programme. Patrice Déchelette a travaillé 32 ans au Collège, il est connu de 2 ou 3 générations. Nous, nous avons voulu faire campagne sur des idées et je suis resté très

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modéré, alors que certains de mes co-listiers auraient souhaité que nous soyons beaucoup plus agressifs sur un certain nombre de points liés au mandat qui s’achevait. Comment envisagez-vous votre positionnement au sein du conseil municipal ? Nous avons fait un debriefing tous ensemble. Je suis avant tout peiné pour les jeunes femmes de ma liste qui voulaient s’impliquer et pour lesquelles c’est la première expérience publique. Les hommes de la liste sont globalement plus âgés et donc

aguerris. Nous serons dans une opposition constructive, pas dans le systématisme, mais nous serons vigilants. Les budgets vont être votés dans 15 jours, nous sommes en train de les étudier, il semble qu’ils comportent quelques surprises et qu’ils ne sont pas aussi bons que ce qui a été annoncé durant la campagne. À 3 opposants sur 19 conseillers, tout va dépendre du rôle que nous pourrons jouer. Nous nous sommes inscrits dans les commissions, pour aussi être informés des dossiers. Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Henry-Paul Jaffard à l’issue de la proclamation des résultats, avec Patrice Déchelette

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Viser le seuil critique des 800 habitants, pour pérenniser la vie permanente de Loix communal de 2,5 millions de francs), et 14 contentieux avec les associations et les habitants troublaient la sérénité locale. En 2014, le RPI Ars-Loix compte 30 enfants, 100 personnes viennent quotidiennement travailler dans la commune – dont 35 dans un célèbre « Atelier », 25 à 30 dans les commerces, 20 dans Le conseil municipal de Loix des activités artisanales – 20 ostréiculteurs, sauniers, agriRé à la hune : Quelles sont vos réactions culteurs sont installés et tout cela a perpar rapport aux résultats des élections mis d’atteindre le seuil de viabilité de 700 loidaises ? habitants, sachant que l’objectif de taille Lionel Quillet : J’ai été très surpris de critique permettant de garantir la pérennité l’engagement des Loidais, alors qu’il y avait de la vie permanente est de 800 habitants. une liste unique : 65 % de taux de particiLe programme de ce prochain mandat pation signifie une vraie reconnaissance, ne sera désormais plus centré sur de gros avec des scores de 73 à 90 % selon les investissements, même si la construcmembres de la liste. Il est composé d’habition de 21 nouveaux logements à loyers tants très impliqués dans la vie du village, modérés sur l’ancienne colonie PTT et qui depuis longtemps et s’est rajeuni avec Julie s’ajouteront aux 19 logements « Habitat Lipinski (41 ans) et Benoit Bonnet (27 ans), 17 » du centre bourg sera – à partir de même s’il est peu féminisé avec seulement septembre 2014 – « LE » gros projet du 3 femmes dont 2 issues du renouvellemandat. L’acquisition du terrain a été réament, Julie donc et Michèle Roilland. Pour lisée par la CdC, qui le met à disposition mon 4ème mandat, être réélu avec 73 % de de la commune via un bail emphytéosuffrages est une vraie satisfaction. tique de 54 ans avec Habitat 17, terme au-delà duquel le terrain appartiendra à la Quelles seront vos priorités dans les Commune. Il n’en reste pas moins que la prochains mois ? commune devra gérer les riverains confronEn 1995, le village comptait 543 habitants, tés à une année de travaux, la reconstruc8 enfants scolarisés, 9 commerces, peu tion, la refonte de la voirie, le plan de d’artisans, la poste menaçait de fermer, le circulation, et tout le suivi du chantier. village était très endetté, le camping perdait Avec 40 logements sociaux dès 2015, Loix 1 million de francs par an (pour un budget peut ainsi espérer atteindre le seuil critique

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des 800 habitants et la commune a déjà recueilli 70 demandes de Rétais voulant venir y habiter… L’autre grand projet du mandat à venir sera la protection des côtes, car si près de 5  millions d’€ ont été mis depuis Xynthia sur la réfection des digues (3,5 millions d’€), des chemins (1 million d’€) et leur entretien régulier, les nouveaux travaux prévus pour début 2015 et validés au PAPI sont de 3,5  millions d’€, sans oublier la digue nord qui sera intégrée au PAPI 2. Ainsi le plan de protection « définitif » de Loix représente 10  millions d’€, celui de l’île de Ré 100 millions d’€, qui correspondent à 2 millions d’€ par an qui auraient dû être mis depuis 50 ans, les derniers grands travaux de digues ayant été réalisés au Boutillon… en 1955. Évidemment le complexe sportif, financé à 30 % par la CdC, 20 % par le Conseil général, et qui a aussi bénéficié de la réserve parlementaire d’Olivier Falorni, représente un projet intéressant pour le dynamisme des activités. Comment faites-vous pour tout gérer : Commune, Communauté de Communes et Atelier Quillet ? Je suis très organisé, et je délègue beaucoup à des personnes très compétentes et fidèles. Je tiens à rendre hommage à tout le personnel communal – 17 personnes tout compris là où des communes de taille semblable en emploient 30 – notamment au seul et unique policier municipal, Thierry Vacher, à Gilles et à tous les services techniques qui sont sur le terrain 7 jours / 7 et aiment leur village, aux 3 employées

de l’école et aux 3 personnes qui assurent l’ensemble de l’administratif et de la gestion, avec à leur Frédérique Boijoux, tête Frédérique Boijoux, directrice Directrice de Mairie, et de mairie, qui vrai pilier de la gestion communale est corps et âme dévouée à la commune et sans laquelle la plupart des projets n’auraient pu se réaliser, puisque sur les 12  millions d’€ investis sur Loix, 7  millions proviennent de subventions du Conseil général, de l’État, de l’Europe. La compétence et la disponibilité de Frédérique sont indispensables dans la recherche et l’obtention de ces subventions, ainsi que dans la gestion et le suivi de tous les projets municipaux. Propos recueillis par Nathalie Vauchez Le Maire et les Adjoints ont été élus à l’unanimité

MAIRE Lionel Quillet

ADJOINTS 1er adjoint : Frédéric Guerlain (délégué à la Communauté de Communes, président de l’Office de Tourisme) 2ème adjoint : Fabrice Provendier (délégué au cadre de vie - Associations, fêtes et cérémonies, école...) 3ème adjoint : Patrick Boussaton (délégué à l’environnement et aux zones de mouillage) 4ème adjoint : André Roullet (voirie) Alain Bourdié (qui a les attributions de 5ème adjoint, mais pas le titre, est en charge de l’urbanisme)

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ACTUALITÉ É L E C T I O N S

S A I N T E - M A R I E - D E - R É

Une victoire au-delà des espérances

Élue dès le premier tour, la liste de Gisèle Vergnon « Sainte-Marie, Engagement et Passion » a réalisé le 23 mars un score de 56,36 % auquel personne ne s’attendait. adolescents ne seront pas oubliés, leurs attentes seront prises en compte et la compétence de ce pôle sera élargie à la parentalité. Ce sera l’un des premiers sujets d’une réflexion de la commission enfance-jeunesse. Certains vous ont reproché durant ce dernier mandat de ne pas savoir aller chercher les subventions. Qu’en pensez-vous ? Gisèle Vergnon Ré à la hune : Comment expliquez-vous ces très bons résultats ? Gisèle Vergnon : Nous avons fait une véritable campagne et pris le temps de commu iquer avec les Maritais. Au fur et à mesure des petits déjeuners et des rencontres, nous avons constaté que les habitants de la commune s’intéressaient aux enjeux de ces élections, qu’ils posaient des questions et que nous partions avec un acquis réel et une vision de ce futur mandat. Quelles vont-être vos priorités maintenant ? L’école et les jeunes. Nous avons une bonne connaissance des besoins de l’école et nous allons créer un pôle enfance-jeunesse et réfléchir à une structure englobant la crèche, l’école maternelle, le primaire et le centre de loisirs où les parents pourront également échanger entre eux. Les

Aller chercher des subventions n’est pas la première étape. Il faut avant tout monter un bon dossier puis aller frapper à la porte des organismes accordant des subventions. Notre équipe dispose des compétences nécessaires pour monter toutes sortes de dossiers et s’il s’agit d’aller faire du lobbying pour obtenir des subventions pour les grands projets de SainteMarie je suis la mieux indiquée pour le faire en raison de ma ténacité et désormais de mon portefeuille de relations. Votre équipe justement qu’apporte-telle de nouveau ? Ce sont des gens formidables qui ont la même vision que moi de l’intérêt général et qui sont totalement dévoués à SainteMarie. Nous allons pouvoir échanger, dialoguer et pour être au plus près des Maritais, nous allons mettre en place un réseau de citoyens bénévoles qui seraient, dans un esprit de solidarité, les piliers de la proximité. Au cours de nos différentes

Réaction de Francis Villedieu La liste « Réagir pour Sainte-Marie » a fait un score de 29,21%, ce qui n’est pas négligeable mais ne lui procure que trois sièges de conseillers municipaux dont un de délégué communautaire. Ré à la hune : Comment expliquez-vous ces résultats ? Francis Villedieu : La présence de la liste de Jacques Boucard a fortement troublé le jeu. Deux listes d’opposition qui ne s’entendent pas, cela n’inspire pas particulièrement confiance. On a eu une élection à tendance politique nationale. Gisèle Vergnon se positionne à droite sur l’échiquier politique. Les administrés déçus des résultats de l’actuel gouvernement ont plutôt tendance à se porter à droite. Il y a six ans les choses auraient sans doute été différentes. Enfin le scrutin à la proportionnelle qui accentue les écarts ne nous a pas avantagé. Comment envisagez-vous de travailler avec seulement 3 élus siégeant au Conseil municipal ? Ce sera difficile et très limité, à la fois par le nombre d’élus présents et compte tenu de la méthode de Gisèle Vergnon qui ne mettra pas plus de documents à la

disposition de la minorité que précédemment. Nous aurons uniquement un rôle d’observation, potentiellement d’information auprès des Maritais, sous quelle forme nous ne le savons pas encore. Par ailleurs nous préférons ne pas être impliqués dans un certain nombre de décisions que l’on pourrait nous reprocher plus tard. De toute manière ce sera très dur. Que vont devenir les membres de la liste que vous avez animée pendant de nombreuses semaines ? Durant ces mois de campagne, nous avons formé un nouveau groupe et nous réfléchissons actuellement à la manière de le conserver en formalisant sa structure, si possible dès le mois d’avril, afin de continuer à bénéficier de sa dynamique et de ses conseils. Vous allez siéger à la CdC, avez-vous déjà une idée de ce que vous allez y faire ?

réunions j’ai découvert que la parité nous apportait une grande richesse et que cette complémentarité des femmes et des hommes sera sans aucun doute un plus dans l’étude de nos projets. Comment envisagez-vous la gestion communale ?

maintenir les impôts dans la tranche la plus basse de l’île de Ré, comme c’est le cas actuellement. 8 femmes siègeront le 17 avril à la CdC. Vous serez la seule femme maire. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

J’aime beaucoup le titre du film de Claude Avec Isabelle Ronté comme adjointe aux Lelouch « Un homme et une femme ». finances, nous aurons, comme précédemC’est une belle parité, mais je ne sais pas si Lionel Quillet a vu le film ! ment, une gestion rigoureuse. Isabelle dit toujours : « 1€ payé au titre des impôts Propos recueillis par Catherine Bréjat locaux doit être rendu à la collectivité par le bien qu’il lui MAIRE apporte » Il est clair que tant que nous n’avons Gisèle Vergnon : élue par 19 voix / 23 pas obtenu les accords ADJOINTS de subvention d’un 1er adjoint : Yann Maître (chargé du cadre de vie et de la sécurité) projet nous n’avan2ème adjointe : Isabelle Ronté (chargée des finances communales, de la politique cerons pas. Cela a été sociale et du logement) le cas pour les ateliers 3ème adjoint : Daniel Vallegeas (chargé des affaires économiques [commerce, Dazelle qui vont être artisanat, agriculture et organisation des marchés]) réalisé maintenant que nous avons les subven4ème adjointe : Noëlle Rayneau (chargée de l’événementiel [animations, fêtes et cérémonies], de la culture [médiathèque] et de la vie associative) tions. Le même principe sera adopté pour tous 5ème adjoint : Patrick Oscar (chargé de l’éducation, de l’enfance, de la jeunesse et les futurs projets qu’il du tourisme) s’agisse du bassin d’irCONSEILLERS MUNICIPAUX AVEC DÉLÉGATION rigation ou de la salle Thierry Dron : Délégué à l’urbanisme (dont révision POS et l’AVAP) des fêtes. Nous savons Pascal Dron : Délégué au cadre de vie (voierie et espaces publics) et du patrimoine que l’État se désengabâti (entretien des bâtiments communaux) gera de plus en plus et Guillaume Foulard : Délégué à l’éducation, l’enfance et la jeunesse nous serons attentifs à ce que les projets soient Liliane Droin : Déléguée aux marchés et fêtes et cérémonies officielles subventionnés pour

Démission de Jacques Boucard

Élu avec un score de 14,43 %, Jacques Boucard a démissionné de son poste de conseiller municipal, car il a le sentiment que dans l’opposition il est difficilement possible de faire avancer ses idées et il doit savoir ce qu’il en est puisque lors de sa première élection en tant que conseiller municipal en 1995, avant d’être maire à deux reprises, il était dans l’opposition. C’est Marie-France Casala, en deuxième position derrière lui sur la liste « Sainte-Marie, une nouvelle dynamique » qui lui a succédé. « Vendredi soir, le nouveau Conseil municipal Même si nos propositions n’ont pas a été mis en place et a désigné son maire, convaincu la majorité des électeurs, je ne Mme Vergnon, et les cinq adjoints qui auront souhaite pas trahir ou renier ces engagela responsabilité de la conduite des dossiers. ments. J’ai donc, ce jour, présenté ma démisBattue le 23 mars, notre liste avec 15% de sion à Madame le Maire et lui ai demandé de suffrages n’a obtenu qu’un seul poste de la transmettre à Madame la Préfète. Mon poste ne restera pas vacant puisque le conseiller et n’est pas représentée au conseil communautaire. Étant tête de liste, je suis, scrutin de liste, tel qu’il s’applique depuis de fait, le seul conseiller municipal élu. J’ai ces élections, permet de me remplacer par donc participé, à ce titre, à la mise en place la première personne non élue de notre liste. du nouveau Conseil. De mon côté, je continuerai à suivre la vie municipale, à m’impliquer dans le Néanmoins, dans cette configuration, très milieu associatif et à collaborer avec la largement minoritaire, je serai dans la quasi Communauté de Communes sur des impossibilité de faire avancer les idées que nous avons défendues et les engagements domaines spécifiques de ma compétence, que nous avons pris lors de la campagne : solisi son Président le souhaite. » darité, concertation, dialogue et démarche Communiqué de Jacques Boucard participative pour la réalisation des projets...

Non je vais aller voir ce qui s’y passe, rencontrer les autres délégués communautaires, voir quel est exactement le rôle d’un délégué communautaire et quel est le poids de sa voix. Propos recueillis par Catherine Bréjat

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ACTUALITÉ L I O N E L

Q U I L L E T

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C O M M U N A U T É

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C O M M U N E S

Travailler avec les 26 élus communautaires, pour que l’île de Ré ait un bel avenir

Comment expliquez-vous ces résultats, avec l’élection dès le 1er tour des 9 maires sortants ? Lionel Quillet : Il y a une prime aux maires sortants, avec 4 constats essentiels :

> Les gens sont satisfaits des politiques communales menées. Je tiens à féliciter notamment Patrice Raffarin, Patrice Déchelette, Gisèle Vergnon et Jean-Pierre Gaillard sans oublier Léon Gendre et sur le nord Gilles Duval, pour leurs très beaux scores. Ars, Loix et La Couarde, avec une seule liste, n’avaient pas ces enjeux-là. > Nous travaillons dans une très bonne ambiance et les Rétais apprécient cet esprit d’équipe. > Le principe communautaire a aussi joué à plein, les électeurs ont approuvé majoritairement la politique menée au niveau de l’île de Ré. D’ailleurs, il n’y a eu aucune critique durant ces municipales sur la politique intercommunale menée durant le précédent mandat, y compris de la part des listes alternatives. > Il faut aussi reconnaître que nous sommes en période de crise, et que dans ce type de contexte les gens ont plutôt tendance localement à renouveler ceux qu’ils connaissent. > Le nouveau mode de scrutin électoral a aussi facilité les choses, avec un fort «  bonus  » pour ceux qui arrivent en tête.

Comment envisagez-vous la mise en place de ce nouveau conseil communautaire ? Tous les maires renouvelés ont désormais une expérience de la gestion communale et intercommunale (NDLR contrairement au précédent mandat pour lequel la plupart des maires élus n’avaient pas encore d’expérience de premier magistrat). Cela va permettre d’améliorer encore la performance et de se mettre vite au travail pour l’île de Ré et dans la continuité de tout ce qui a été accompli depuis 2008. En ce qui concerne les délégués communautaires des listes d’ « opposition  », j’ai aussi un bon contact relationnel avec eux et ils seront tout aussi bien accueillis à la Communauté de Communes, il y a pour moi 26 délégués communautaires élus au suffrage universel, avec lesquels j’entends travailler. Si je suis élu par les délégués communautaires en tant que Président, je serai le premier président de la collectivité territoriale à être réélu dans l’histoire de cette institution, tous mes prédécesseurs ont fait un seul mandat. Au niveau des vice-présidences et délégations, je suis en cours de réflexion en collaboration avec tous, pour trouver

le juste équilibre, avec a priori la mise en place de 7 vice-présidences Il n’y a d’ores et déjà plus deux cantons mais une île de Ré, la réflexion va dans ce sens. Les commissions resteront – comme précédemment – ouvertes à tous les élus communautaires, et dans certains cas spécifiques, elles pourront être ouvertes, sur invitation, à d’autres personnes, élus ou non élues, ceci même si la loi va dans le sens d’un resserrement des commissions. Quels seront les projets prioritaires de ce mandat ? Tout comme pour les attributions et responsabilités de chacun et la composition des commissions, je ne peux rien annoncer avant le conseil communautaire du jeudi 17 avril, puisque l’ensemble sera soumis à délibération et vote communautaire.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez NDLR : Ré à la Hune a appris que l’ensemble des délégués communautaires seront conviés à participer à un séminaire, une journée complète, durant la semaine 24, afin de débattre des orientations générales et de la stratégie de ce nouveau mandat intercommunal.

Ré à la Hune avait publié en juin 2013 un bilan complet du mandat intercommunal, voici quelques extraits concernant les priorités alors annoncées pour le prochain mandat Ré à la Hune : Si vous êtes réélu au printemps prochain pour un nouveau mandat à la tête de la CdC, quelles seront les nouvelles compétences qui seront acquises et quelles seront vos nouvelles priorités ? Lionel Quillet : Si nous sommes réélus, nous aurons tout d’abord à cœur de poursuivre les actions engagées sous ce mandat (digues, logements, transports, crèches, environnement…). Pour ce qui est des nouvelles compétences, l’État a d’ores et déjà annoncé le transfert de l’instruction des permis de construire aux collectivités locales... Sans parler du futur PPRL qui ne devrait pas faciliter l’instruction de ces permis. Cela représente l’embauche de 3 à 4 personnes ! J’y vois là les prémices d’un plan local d’urbanisme intercommunal... Pour la compétence tourisme, la loi de décentralisation qui envisage de l’attribuer aux Régions n’a pas tranché, laquelle transférait pour partie aux intercommunalités des compétences liées au tourisme. En tout état de cause, les contraintes techniques et financières de classement seront trop lourdes pour les communes et l’enjeu de la stratégie touristique du territoire conduira naturellement la CdC à une implication plus directe dans ce domaine. En matière économique, les enjeux pour la CdC seront de gérer l’équilibre spatial, de trouver des emplacements, de mutualiser des bâtiments (pépinières d’entreprises), sans oublier les implications financières. La CdC devra devenir une porte d’entrée facilement identifiable

par les acteurs économiques. Je souhaite aussi que nous nous penchions sur le sujet sensible de la transmission des entreprises artisanales… et des bâtiments. Un autre volet prioritaire de la politique intercommunale concernera les activités primaires   : il nous faudra redéfinir notre façon d’intervenir, nous devons aller au-delà de l’appui à la promotion des produits du terroir et de la gestion des espaces naturels. Là aussi il y a une problématique sous-jacente forte d’aménagement des espaces, avec désormais une forte demande d’installation car «  le produit île de Ré » fonctionne bien, et de gestion du territoire et de ses espaces naturels, dans le cadre du SCOT. Sans oublier la gestion de l’eau. Dans le domaine sportif, nous entendons intervenir de façon nettement plus volontariste, puisque nous financerons 30  % du coût des nouvelles infrastructures sportives : des projets sont lancés à Saint-Martin (la Halle des Sports), aux Portes, à Ars et à Loix. Nous souhaitons qu’il y ait une meilleure structuration des équipements sportifs et une mutualisation accrue des activités. Enfin, le prochain mandat sera celui de la mise en œuvre du Label « Pays d’Art et d’Histoire » et du Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Parimoine (CIAP)... En conclusion, si nous étions réélus, il nous faudrait poursuivre notre action et notre engagement pour que ce territoire, qui subit de nombreuses pressions, ait un bel avenir ». Propos recueillis par Nathalie Vauchez en juin 2013

LISTE DES 26 DÉLÉGUÉS COMMUNAUTAIRES Sainte-Marie-de-Ré : Le Bois-Plage-en-Ré : La Flotte : Rivedoux-Plage : Saint-Martin-de-Ré : La Couarde-sur-Mer : Ars-en-Ré : Loix : Les Portes-en-Ré : Saint-Clément-des-Baleines :

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Gisèle Vergnon – Yann Maître – Isabelle Ronté – Francis Villedieu Jean-Pierre Gaillard – Marlyse Palito – Gérard Marieau Léon Gendre – Isabelle Masion/Tivenin - Jean-Paul Héraudeau Patrice Raffarin – Marie-Noëlle Binet – Didier Bouyer Patrice Déchelette – Chantal Zély-Tordjmann – Henry-Paul Jaffard Patrick Rayton – Béatrice Turbé Jean-Louis Olivier – Ghislaine Doeuff Lionel Quillet – Frédéric Guerlain Michel Auclair – Michel Oger Gilles Duval – Jean-Jacques Blanc

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ASSOCIATIONS A M I C A L E

B O U L I S T E

M A R I T A I S E

Un projet de nouveau Boulodrome couvert, pour pérenniser ce vrai lieu de vie sociale Avec 84 licenciés, dont 12 femmes, et 131 membres actifs, des activités 365 jours par an, l’Amicale Bouliste Maritaise contribue fortement à animer la vie permanente et touristique, puisqu’elle accueille aussi nombre de vacanciers et organise des manifestations tout l’été.

Jean-Yves Breilloux, Président de l’Amicale des Boulistes Maritaise et Chantal Sescousse, Secrétaire

C

réé en juillet 1977, présidé pendant 19 ans par Monsieur Legrand, le Club bénéficie depuis fin 2002 de la personnalité conviviale et dynamique de son nouveau Président Jean-Yves Breilloux, ancien résident secondaire venu s’installer à sa retraite, dès 50 ans, sur l’île de Ré. Les membres ont retroussé leurs manches pour réhabiliter l’ancienne cave maraîchère Son boulodrome couvert situé à La Crapaudière, certes provisoire jusqu’en mars 2016, témoigne de

l’état d’esprit de ses membres. Ayant eu connaissance que l’ancienne cave maraîchère ne pouvait revendre dans l’immédiat son grand local, situé à l’entrée de La Noue, le Club a fait une demande auprès de l’Uniré, pour occuper « provisoirement » et gracieusement les lieux, après les avoir remis en état. C’est ainsi qu’une vingtaine de membres se sont retroussés les manches pour nettoyer, désencombrer, aménager le local durant des journées entières, entre avril et octobre 2012. Lors de l’inauguration en novembre 2012 du terrain extérieur et des pistes couvertes, en présence de Gisèle Vergnon, Christophe Barthère et Lionel Quillet, ce dernier fut tellement impressionné par le dynamisme du Club qu’il en parle encore et se dit prêt à ce que la CdC apporte une contribution à hauteur de 30 % du financement du projet de futur boulodrome couvert, envisagé pour 2016, les critères d’activité à l’année et intercommunale requis étant remplis. Gisèle Vergnon en a aussi fait une

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promesse de campagne, annonçant lors de l’AG du Club en novembre 2013 « je ferai tout pour que vous ne soyez pas dehors sans local couvert » et Yann Maître, 1er Adjoint, a confirmé à Ré à la Hune que le dossier déposé par Jean-Yves Breilloux – dès mars 2011, après avoir été préparé par une commission du Club composée de 4 membres – Le boulodrome couvert a pris ses quartiers dans allait être examiné très prochaine- les locaux de l’ancienne coopérative maraîchère un Concours Régional, qui aura lieu ment et qu’un terrain serait réservé cette année le 14 juin 2014 et regrouprès du stade et de l’ensemble écoles, pera des licenciés des Fédérations de jeunes, enfance qui devra toutefois Poitiers, Bordeaux, Angoulême. être complété par d’autres terrains, Pour les plus jeunes, l’Amicale propose le foncier municipal n’étant pas suffidéjà des animations lors des pauses sant. L’ensemble des élus connaissent méridiennes et étudie la possibilité de d’ailleurs la ténacité du président, qui créer une école de pétanque, dans le se dit lui-même « têtu et ne lâchant cadre de la réforme des rythmes scojamais le morceau » ! L’Amicale laires si ces activités remportent du Bouliste Maritaise a été le seul club succès. 5 licenciés du Club ont suivi à bouliste à participer aux concertations cet effet la formation organisée par le sportives organisées par la CdC en Comité départemental de Pétanque. 2012/2013 et a ainsi obtenu que ce Le Club vit avec une subvention projet soit pris en compte dès 2015 municipale de 2 500 €, un sponpar la collectivité intercommunale. sor principal « Les Grenettes » qui Le club fourmille d’activités et apporte la même somme, quelques de projets, pout tous sponsors, les adhésions des licenciés et surtout les cartes des membres. Et En attendant de prendre davanorganise aussi des lotos deux fois par tage ses quartiers d’été au parc de an aux Grenettes, qui attirent chacun Montamer, le Club organise des complus de 300 personnes, prévus l’été pétitions toute l’année, participe aux prochain les 22 juillet et 12  août à Championnats départementaux avec 20h30. Sans oublier le repas chamune équipe féminine et 6 équipes de pêtre, le premier dimanche de juillet, vétérans, et au Championnat régional qui rassemble près de 100 sympathiavec une équipe féminine qui a accédé sants au parc de Montamer. à la 1ère division. Plus de 20 adhérents Au-delà de ce foisonnement d’actide l’Amicale Bouliste Maritaise – qui vités, le Club séduit de plus en plus porte bien son nom – jouent tous les de membres par son approche très jours, l’ « équipe de nuit » des actifs conviviale et constitue un vrai lieu de prenant le relais à partir de 17 h et vie sociale, parce que « tout le monde jusqu’à 20 heures de celle qui est à joue avec tout le monde, les nouveaux l’œuvre dès 15h. sont accueillis chaleureusement ». Avis Tous les mercredis le concours, aux Amateurs ! ouvert aux autres clubs rétais (l’île de Ré compte 5 clubs), rassemble 60 Nathalie Vauchez joueurs et depuis l’an passé il organise

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A SES RO C A TI I R ONS T R IO C O S M É T I Q U E

Léa Nature lance les soins île de Ré Implanté à La Rochelle depuis 1996, le groupe Léa Nature, connu de tous, lance aujourd’hui une gamme cosmétique 100 % régionale et naturelle « Soins île de Ré » à base d’ingrédients cultivés sur l’île.

L

e groupe qui développe des produits naturels dans les domaines de la cosmétique, l’alimentation, la diététique, les compléments alimentaires et les produits d’entretien a de tout temps valorisé les produits locaux. En Charente-Maritime, on avait assisté au lancement, en 2011, de la gamme cosmétique Eau Thermale-Jonzac,   en partenariat avec la Chaîne Thermale du Soleil. Cette-fois c’est l’île de Ré et sa végétation si particulière qui sont mises à l’honneur à travers trois gammes de soins cosmétiques naturels hautde-gamme : Fleur de Beauté, Fleur de Jeunesse et Spa Marin. Les vertus du biotope rétais Les laboratoires du groupe travaillent sur ce projet depuis 2011. Ils ont

découvert que notre rose trémière rétaise possédait des vertus hydratantes et revitalisantes inédites et que notre immortelle des dunes stimulait le renouvellement cellulaire et la synthèse du collagène. Ses principes actifs en font un anti-âge exceptionnel. Quant au Spa Marin, il associe au sein de sa formule la fleur de sel, la criste marine et le fucus. Les lieux de récolte sont situés dans l’île : Cédric Fortuné, saunier indépendant à La Couarde, fournit la fleur de sel. Didier Dorin, ancien assureur reconverti à l’agriculture biologique, fait pousser des immortelles et des

roses trémières dans le centre de l’île, ainsi qu’à Rivedoux et Ars. Un troisième producteur de Loix, Gilles Perrin, complètera l’équipe à partir de cette année. Cette gamme, qui exploite astucieusement l’imaginaire lié à l’île de Ré et à l’océan sera distribuée dès le 9   avril sur le territoire national dans les parapharmacies et bénéficiera en plus localement d’une distribution chez les hébergeurs et dans certains hôtels. On la trouvera également sur la boutique en ligne.

Cédric Fortuné

Catherine Bréjat Didier Dorin

R E S T A U R A N T

Au milieu des champs, une table à découvrir En provenance de Tours où ils tenaient en centre-ville le restaurant « L’Aile de Ré », Ludivine et Julien Enet ont en 2012 réalisé leur rêve de venir travailler dans l’île en y ouvrant leur propre restaurant. de la partie. En hiver, Ludivine et Julien misent plutôt sur des plats à l’ancienne, des plats mijotés (pot au feu, tête de veau, blanquette de veau, coq au vin, tartiflette de poisson, carbonade de bœuf, etc.). « Outre la carte qui peut varier selon les arrivages L’Aile de Ré, située à côté du Moulin ou selon la météo, toute du Morinand l’année, nous proposons la et de fruits de mer. formule midi à 13 € ou 17,50 € ; Au bout de bientôt 10 en juillet/août, une formule cycliste ans passés à Tours, l’île à 20 € ; et chaque vendredi soir de de Ré commençait à l’année ainsi que le vendredi midi leur manquer, et très d’octobre à mars, une formule gambas à volonté » rappelle Ludivine. Ludivine et Julien Enet rapidement ils prirent décision d’y revenir. i Julien est de famille rétaise, C’est au Bois-Plage, plus préciséLudivine la Picarde s’est rapment au Morinand, à deux pas du prochée de l’île quand en moulin, qu’ils vont trouver l’affaire 2001 son père a racheté le Café qui leur convient en rachetant à de la Poste à Marsilly, et elle y Laurent Mertz le fond de l’ancienne prit pied en venant faire à Saint« Bouvette » qui, depuis le 1er mars Martin-de-Ré la saison estivale 2012 est devenue « L’Aile de Ré ». 2001, au restaurant Le Bélem, où « Tout est fait maison » elle fit la connaissance de Julien. Saisonniers tous les deux, ils Dans la salle faisant face aux vignes firent ensuite la saison hivernale et aux champs de blé ou de pommes 2001/2002 aux Arcs avant de revede terre, Ludivine et Julien peuvent nir dans l’île, toujours au Bélem, accueillir jusqu’à 35 clients. Ouvert où ils furent embauchés à l’année à l’année, les menus proposés sur 2002/2003. Mais ayant comme varient avec les saisons. Ainsi, en souhait commun de posséder une été, la cuisine est entièrement faite affaire bien à eux, ils saisirent l’opau feu de bois devant la clientèle portunité de s’installer à Tours et de avec bien sûr en vedette l’éclade créer sur le thème de l’île de Ré, le de moules. Mais les grillades (bars, restaurant « L’Aile de Ré » destiné à côte de bœuf, côtelettes, brochettes, une clientèle gourmande de poissons andouillettes, etc.) sont également

« Côté cave, précise Julien, nous avons plus d’une centaine de références de vins. Des vins en provenance de toutes les régions de France, et souvent des vins de petits vignerons que nous connaissons et auxquels nous restons fidèles du fait de la constance dans la qualité de leurs produits ». Jean-Pierre Pichot L’Aile de Ré Raise flottaise, Le Morinand Le Bois-Plage en Ré Tél. : 05 46 09 29 87 Courriel : rest.ailedere@hotmail.fr Site Internet : www.ailedere.fr

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DÉVELOPPEMENT DURABLE L E G D A D   ( G R O U P E M E N T D E D É V E L O P P E M E N T P O U R U N E A G R I C U L T U R E D U R A B L E S U R L’ Î L E D E R É )

Une vision rajeunie de l’agriculture rétaise À la demande de viticulteurs et de maraichers, individuels ou en groupe, adhérents d’UNIRE ou indépendants, est né en décembre 2013 le GDAD (Groupement de Développement pour une Agriculture Durable sur l’île de Ré), association loi 1901, laquelle compte déjà dans ses rangs une cinquantaine d’exploitations rétaises.

Anthony Cordon et Carole Pardell installant les capsules de phéromones.

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a présidente, Carole Bénard Pardell, précise que « si le GDAD est une initiative d’UNIRE, la Communauté de Communes de l’île de Ré a salué cette démarche associative qui lui permet désormais d’avoir face à elle un interlocuteur agricole fédérateur d’un grand nombre d’agriculteurs rétais, représentés dans chaque commune par un référent ». (Voir encadré.) L’objectif du GDAD est à court terme la remise en culture des terrains à l’abandon ainsi que leur valorisation économique et environnementale. Pour cela, les agriculteurs les plus jeunes et expérimentés réfléchissent aux moyens de rassurer les retraités agricoles et les propriétaires pour qu’ils leur transmettent des terrains et des droits de plantation. Parmi eux, les plus techniques du groupement expérimentent des conduites de culture ouvertes à des visions différentes de l’agronomie et de la protection des cultures ; les plus optimistes coordonnent et conduisent des actions de prévention et de lutte contre les prédateurs des cultures et recherches les moyens financiers nécessaires à la réalisation de ces actions. La confusion sexuelle menacée ? Parmi les actions en cours figure la confusion sexuelle en alternative aux insecticides. Elle est aujourd’hui pratiquée par 102 participants dans 7 communes de l’île, sur une superficie de 375 hectares, soit 70% du vignoble rétais.

À ce propos, Carole Pardell rappelle que « cela signifie que les traitements insecticides sont prohibés sur ces terres. Mise en place en 2011, la méthode obtient de très bons résultats mais elle a certaines contraintes. Elle se doit d’être collective et elle n’est efficace que sur des îlots de vigne d’un seul tenant. Elle est par ailleurs onéreuse. En effet, elle représente un budget de 79 545  € auquel participent exploitants, communes et CdC. Si cette dernière a récemment voté une subvention de 60 000  € à cet effet sur le budget de l’écotaxe, elle annonce l’arrêt de ce financement dès l’année prochaine. Autant dire que cette décision ne sera pas sans conséquence. Car sans cette aide c’est condamner une méthode alternative qui fonctionne, et c’est le retour assuré à l’utilisation des insecticides chez la plupart des viticulteurs. Alors, plutôt qu’un arrêt brutal des subventions, nous souhaiterions une diminution progressive de la participation de la CdC ». « Nous refusons d’être catalogués de pollueurs » Devoir abandonner la confusion sexuelle faute d’aides suffisantes, ne serait-ce pas aller à l’encontre du plan Ecophyto 2018 mis en place par le ministère de l’Agriculture suite au Grenelle de l’Environnement ? Un plan dont la finalité vise à réduire de 50% l’usage des produits phytosanitaires en agriculture à l’horizon 2018. Dans l’optique Ecophyto, en collaboration avec la Chambre d’agriculture, les viticulteurs du GDAD expérimentent le projet « Optidose » dans la lutte contre le mildiou et l’oïdium. La démarche consiste à adapter les doses d’intrants non plus en fonction de la dose d’homologation mais en fonction du développement dela végétation et de la pression de la maladie. Et les résultats sont là :

en 3 ans, on observe une diminution de 33 % des achats de fongicides. De même, dans l’objectif de diminuer les intrants, les viticulteurs du GDAD ont investi dans du matériel spécifique à la démarche comme des pulvérisateurs face par face (réduction de la dispersion du produit dans l’air et optimisation de la dose) et des interceps pour le désherbage mécanique. Résultat : on observe pour ces 3 dernières années une diminution de 23% des achats d’herbicides. Où en est-on du Bio ? Sur la commune de Sainte-Marie, 5 viticulteurs ont converti une partie de leurs vignes en agriculture biologique. Mais au-delà de la remise en question des pratiques culturales qu’impose l’agriculture biologique, ils dénoncent « le morcellement, l’éparpillement des vignes. Ne pas pouvoir constituer de grands îlots homogènes du fait de terrains à l’abandon et de friches est un obstacle au développement du bio et d’une agriculture dynamique et durable dans l’île ». Prendre du foncier en charge pour que les vocations viticoles et maraichères demeurent « SAGITERRES » (Société pour l’Acquisition et la Gestion Immobilière de TERRES agricoles rétaises) est née le 19 décembre 2013. L’objet social de cette société civile est l’acquisition, la prise à bail, l’exploitation de tous biens agricoles, soit directement, soit par voie de fermage ou de métayage, de mise à disposition de la société de biens dont les associés sont propriétaires ou locataires, afin d’y pratiquer tous types de culture et plus particulièrement celle de vignobles, de production de raisin et de production de pommes de terre. Concrètement, SAGITERRES peut dès à présent acheter ou louer des vignes sans repreneur ni exploitant. Elle peut également acheter ou louer des terres pour la production de pommes de terre. « La finalité étant de prendre du foncier en charge afin de s’assurer que celui-ci garde sa vocation viticole ou maraichère » précise Carole Pardell. Et le lapin ? Concernant la protection des cultures contre le lapin de garenne, le GDAD a, pour 28 exploitations concernées, 18 ha de vignes et une

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Anthony Guilbeau, jeune viticulteur du GDAD

exploitation arboricole à protéger, sollicité une demande de subvention de 42 545  € auprès de la CdC. Les membres du groupement regrettent que cette demande ait été rejetée par les élus communautaires « alors qu’ils allouaient dans le même temps 80 000  € aux ACCA et 400 000  € aux diagnostics environnementaux faune et flore ! ». Une première nationale en Ré : un observatoire agricole de la biodiversité En étant des acteurs majeurs de la préservation et de la restauration de la biodiversité, les agriculteurs participent à la durabilité des systèmes agricoles. L’OAB (observatoire agricole de la biodiversité) est le 1er projet national qui implique des agriculteurs dans l’observation et la création de références sur la biodiversité en milieu agricole. L’OAB a pour vocation de renseigner une base de données scientifique permettant de tracer les tendances globales à long terme et d’évolution de la biodiversité ordinaire en milieu agricole ; de sensibiliser et d’accompagner les acteurs impliqués. Sont abordés : le problème de la pollinisation à travers les protocoles « abeilles solitaires » et « papillons », lesquels sont d’excellents indicateurs de l’état d’un milieu à l’échelle d’un paysage ; celui de la fertilité des sols l’est à travers le protocole « vers de terre » ; et la question de la lutte contre les ravageurs par celui des « invertébrés terrestres », dont les limaces et les carabes. Jean-Pierre Pichot

LES RÉFÉRENTS COMMUNAUX : Les Portes : Dominique Morel ; Saint-Clément : Jean-Jacques Enet ; Ars : Jérôme Bertin ; Loix : Pascal Lemoine et Francis Vion ; Le Bois-Plage : Jonathan Henry ; La Couarde : Paul Brullon ; La Flotte : Eric Mounier et Romain Canteau ; Sainte-Marie : Anthony Cordon ; Rivedoux : Harald Lesaigle.

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LES ESSENTIELLES Le printemps est là et en cette nouvelle saison, nous vous proposons de mieux vous organiser pour profiter de la vie avec le Drive In d’Intermarché, les conciergeries rétaises et autres services à domicile. Côté renouveau, le moment est venu de faire installer cette cuisine dont vous rêvez déjà depuis quelque temps et nous vous indiquons toutes les bonnes raisons de rénover votre maison avec un focus sur le home-staging, technique qui met en valeur votre bien avant de le vendre. D É C O R A T I O N

Le home-staging à votre secours Les biens immobiliers se vendent de plus en plus difficilement et les délais s’allongent. Le home-staging qui consiste à présenter un bien sous son meilleur aspect, se développe en France après l’Angleterre et la Suède et donne des résultats intéressants.

É

laborée en 1972 aux États-Unis par Barbara Swhwartz, cette pratique est déjà bien implantée dans notre pays grâce entre autres à l’émission de Stéphane Plazza et aux conseils qu’il dispense sur M6. Le home-staging n’est pas une simple redécoration du bien que vous souhaitez vendre, mais une astucieuse

S E R V I C E S

À

pratique consistant à dépersonnaliser le lieu et à le mettre en scène en exploitant tous ses atouts. Un acheteur décide dans les 90 premières secondes de sa visite s’il achète le bien ou non. Il est donc important qu’il puisse se projeter dans le lieu en question dès l’entrée. Tout ce qui est trop typé, couleurs flashy, meubles démodés, rideaux et tentures aux motifs surchargés, doit disparaître. L’idée est de rendre le l’endroit le plus neutre possible tout en devenant séduisant et tendance, pas trop quand même, afin qu’il plaise au plus grand nombre. Une impression d’entretien et de propreté doit émaner de l’ensemble. La

salle de bains et la cuisine doivent être impeccables, la robinetterie parfaitement fonctionnelle, le mieux étant de la remettre à neuf, les fenêtres s’ouvrir et se fermer facilement. Les pièces désencombrées montreront leur potentiel et seront bien éclairées, les lampes seules au bot d’un fil étant à proscrire. Ne pas laisser de côté l’extérieur de la maison et le jardin s’il y en a un, car ce sont eux que l’on voit en premier. Le résultat est là qui parle pour lui. Les professionnels ont constaté qu’en investissant de 1% à 4% du prix de vente du bien on peut vendre deux fois plus vite. Une étude réalisée par la FNAIM estime que les délais de

vente de biens partant en moyenne à 135 jours passent à 35 jours. Ceci est particulièrement vrai pour des biens d’une valeur moyenne où la concurrence est grande. Si vous êtes bricoleur vous pourrez effectuer une partie des travaux, mais vous aurez intérêt à prendre conseil auprès d’un professionnel, il est des imperfections que l’on ne voit plus lorsque l’on vit avec depuis longtemps. Il est vrai que ce relooking ne résoudra pas tous les problèmes. Si les fenêtres de votre maison donnent sur une déchetterie, vous aurez toujours autant de mal à la vendre. Catherine Bréjat

D O M I C I L E

Les conciergeries à votre service à longueur d’année Les conciergeries qui se sont développées ces dernières années dans l’île sont des sociétés d’assistance créées dans le but de faciliter la vie à leurs clients.

L

’objectif premier de ces conciergeries est d’accueillir et de soulager leurs clients alors qu’ils sont en vacances et si vous possédez une résidence secondaire, vous apprécierez grandement l’aide qu’elles vous apporteront. En effet, le concept des conciergeries privées situées en zone touristique propose des services dignes de ceux de la conciergerie d’un

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palace : ménage, entretien intérieur et extérieur, repassage, dépannages divers, recherche de personnel ou de baby-sitter, courses alimentaires, teinturier... tout est pris en charge. Et si vous le désirez votre conciergerie, qui est prête à satisfaire vos demandes les plus ordinaires comme les plus insolites, vous accompagnera pour l’organisation d’une

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réception ou d’une réunion familiale. De plus les conciergeries veillent sur votre résidence et l’entretiennent durant vos absences. La maison est ouverte, aérée, le ménage et les courses sont faits à chacune de vos arrivées, ce qui vous permet de profiter réellement du lieu et de vous reposer même juste pour un week-end. Les conciergeries sont nombreuses

sur l’île de Ré et vous n’aurez aucun mal à les trouver sur Internet ou dans les Offices de Tourisme. Habituées à une belle clientèle, elles sont compétentes et efficace. Les services d’une conciergerie privée sont différents de ceux à la personne et ils ne bénéficient pas d’une réduction d’impôt. Catherine Bréjat

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LES ESSENTIELLES A R T I S A N S

Les bonnes raisons de rénover sa maison ! Rénover sa maison est une décision qui se prévoit et se planifie pour réunir le budget nécessaire à la réalisation des travaux, à l’achat des matériaux. Si vous envisagez des travaux qui touchent à la structure ou à la distribution des pièces de votre maison, l’intervention et la compétence de professionnels seront nécessaires pour réunir toutes les garanties d’exécution et de bonnes fins de travaux. Je veux valoriser ma maison La rénovation peut s’imposer par la vétusté, le vieillissement, ou la non conformité de votre maison aux normes en vigueur, mais aussi si vous avez l’intention de vendre votre maison. La rénovation s’impose pour valoriser votre bien immobilier, qu’ils s’agissent de petits travaux intérieurs ou extérieurs à votre portée comme peinture, décoration, nettoyage.... ou de travaux plus importants concernant, l’électricité, la plomberie, la distribution des pièces et cloisonnements, la toiture, etc. Ces travaux peuvent rendre votre maison agréable à vivre, plus confortable, plus facile à entretenir, moins énergivore en l’isolant par exemple. Les goûts évoluent avec l’âge, et l’aménagement s’adapte à la géométrie variable de la famille. Et si vous avez l’intention de vendre, une maison entretenue est beaucoup plus attractive sur le marché immobilier. Je veux réaliser des économies La facture d’énergie s’alourdit chaque hiver. Il est alors temps de réagir et d’entreprendre des travaux d’isolation, de changer de mode de chauffage… Il sera peut être nécessaire de revoir la toiture, les ouvertures, les

murs pour éviter les pertes énergétiques. Un diagnostic thermique vous aidera à prendre les bonnes décisions pour mieux isoler. Vous gagnerez en confort, et les économies réalisées amortiront vos dépenses. C’est un calcul gagnant, d’autant que des avantages fiscaux sont accordés pour certains travaux. Je veux relooker pour changer mon cadre de vie Être propriétaire de sa maison c’est souvent un long parcours, beaucoup de sacrifices et l’aboutissement d’un rêve. La maison reflète la personnalité de ses occupants, leur imagination et leur ambition. Aujourd’hui, magazines spécialisés, sites sur le web, émissions télévisées, donnent plein d’envies et de conseils pour relooker sa maison. Décoration, peinture, mobilier n’ont plus de secrets, les produits sont conçus pour une mise en oeuvre simplifiée, accessible aux bricoleurs. Mais avant d’agir, il faut réfléchir. Une rénovation intérieure n’est pas le copier-coller des images d’un catalogue, mais une réponse à vos besoins, le révélateur de vos goûts et de votre mode de vie.

Magnifiquement utiles, les cuisines de Christophe Patat

C

hristophe Patat est un pro de l’aménagement des cuisines, salles de bains et dressings. Il conçoit des cuisines élégantes qui tiennent compte de votre mode de vie et s’intègrent parfaitement à votre demeure. Pour ce faire, avant de vous accompagner sur un projet, il vous écoutera pour mieux appréhender vos attentes, puis vous proposera parmi les marques avec lesquelles il travaille, une implantation de cuisine tout équipée. Jusqu’à récemment, Christophe travaillait avec la marque PYRAM. Depuis cet hiver, il propose outre cette marque dont les collections vont du classique au contemporain, les marques allemandes haut de gamme ZEYKO et ALLMILMÖ. Design, sélection de matériaux nobles, finitions et assemblages soignés, choix de couleurs tendances, conformité aux principes écologiques sont les caractéristiques de ces cuisines d’exception. Parmi les nouveautés de Cuisines Sainte-Marie, nous avons remarqué un matériau innovant, la pierre acrylique, une résine de synthèse chargée de bauxite et de pigments

colorés au choix. Ce matériaux se thermoforme et permet de réaliser des plans de travail ou les éviers s’intègre sans aucune soudure ou jonction apparente et très faciles d’entretien. Tant en neuf qu’en rénovation, le savoir-faire de Christophe Patat crée des espaces à vivre utiles, conviviaux et qui vous ressemblent. N’hésitez pas à le contacter, il se déplace chez vous pour mieux cerner vos besoins et y répondre. CB

Cuisines Sainte-Marie 45 rue du quatorze juillet Sainte-Marie-de-Ré Tél. 06 82 31 61 13 www.cuisinessaintemarie.com info@cuisinessaintemarie.com

Michel Lardeux

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LES ESSENTIELLES S E R V I C E S

À

D O M I C I L E

Se simplifier la vie avec des professionnels des services

Simplifier la vie quotidienne à domicile, aider les personnes en fonction de leur situation sociale, leur autonomie réduite, ou répondre à divers besoins personnels, familiaux, temporaires ou permanents... c’est la raison sociale et d’être des entreprises spécialisées ou des associations qui proposent des services à domicile. Fortement réglementés par la loi de 2005, les services à la personne à domicile, réalisés par une entreprise ou une association, sont soumis soit à un agrément, soit à une déclaration, selon la nature du service à domicile rendu.

Se faire aider de façon permanente ou temporaire Un confort, une sécurité, un lien social ! Pour assurer l’équilibre entre votre vie de famille et votre vie professionnelle, déléguer certaines tâches du quotidien, mieux accompagner vos proches, enfants en bas âge, personnes âgées ou handicapées, entreprises et associations agréées proposent des services à domicile très professionnels et de qualité. Selon votre besoin ou celui de vos proches, vous ferez appel à la garde d’enfants de moins de 3 ans, au domicile des parents ou de familles en cas de garde partagée, à l’assistance aux personnes âgées ou qui ont besoin d’une aide personnelle à leur domicile, sauf les actes médicaux, à l’ aide dans l’accomplissement des actes essentiels de la vie quotidienne (toilette, habillage, alimentation…), à l’accompagnement dans les activités de la vie sociale à domicile ou à partir du domicile. La garde d’un malade à domicile sauf soins, se développe pour les personnes souffrantes ou à autonomie

réduite. De jour comme de nuit le garde-malade assure une présence auprès des personnes malades, veille à leur confort physique et moral, peut aider à la prise de médicaments sur la base d’une ordonnance, si celle-ci ne fait pas référence à l’intervention d’un auxiliaire médical. L’aide à la mobilité et le transport de personnes ayant des difficultés de déplacement, à partir du domicile de la personne ou vers celui-ci, est aussi en plein développement. Le portage de repas à domicile est une prestation très appréciée. Pour de nombreuses personnes âgées, c’est l’assurance de repas copieux, savoureux et diététiques, mais aussi celle d’une visite souriante quotidienne. La préparation de repas à domicile touche une clientèle plus ciblée de personnes très actives, peu disponibles.

Les organismes proposant des services à la personne Quelle que soit sa forme juridique (entreprise de services ou associations), un organisme peut être déclaré « services à la personne  ».

Cette déclaration lui permet de bénéficier et de faire bénéficier ses clients d’avantages fiscaux au titre des services à la personne. Les CCAS municipaux peuvent vous informer sur les prestataires associatifs, publics ou privés qui répondront le mieux à votre besoin spécifique. Et sur l’île de Ré, l’offre de service à la personne est bien couverte. Selon ses moyens financiers, il est aussi possible d’opter pour l’emploi salariée d’une auxiliaire de vie polyvalente à domicile. Il faut trouver la perle rare ! Michel Lardeux

Les prestations d’entretien de la maison et de services ménagers Ils représentent une aide précieuse, pour l’entretien de la maison, les tâches ménagères (lavage, repassage, rangement, etc..), collecte et livraison à domicile de linge repassé, livraison des courses à domicile, avec aussi du petit jardinage, le bricolage et le jardin. Et pour dresser la liste de prestations qui rejoignent ce secteur du service à la personne en plein développement, ajoutons pêle-mêle : le soutien scolaire ou cours à domicile, soins

DÈS DEMAIN, VOTRE REPAS Mais pas n’importe quel repas ! Les Menus Services, société de services à la personne spécialisée dans la livraison de repas à domicile, assure la livraison quotidienne de plateaux repas personnalisés. Qualité et suivi. Trois diététiciennes sont chargées d’élaborer et de proposer des menus sains et équilibrés, tenant compte des goûts, des envies de chacun et adaptés aux régimes (sans sel, sans fibre, hypocalorique, diabétique, etc.). Lien social. Ces livraisons à domicile permettent aux personnes âgées de rester plus longtemps à domicile. Les livreurs constituent un véritable lien social et entretiennent des relations privilégiées avec les clients, vérifient que ce qui a été livré la veille a bien été consommé sinon cherchent à comprendre pourquoi et si nécessaire donnent l’alerte. De plus les livreurs peuvent rendre de petits services pour simplifier le quotidien (changer une ampoule, prendre le courrier…).

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esthétiques et coiffure à domicile pour les personnes dépendantes, assistance informatique et internet à domicile, soins et promenade d’animaux de compagnie (hors toilettage et soins vétérinaires), maintenance, entretien et vigilance temporaires à domicile de la résidence principale et secondaire, assistance administrative à domicile…

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Souplesse. C’est également une excellente solution pour les convalescents ou les mamans débordées car la mise en service se fait sous 24h sans engagement de durée ni frais de dossier. Si vous êtes imposable une déduction fiscale est possible sur la partie service dans les limites prévues par la loi et les personnes bénéficiant de l’APA peuvent choisir Les Menus Services pour leurs repas.

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LES ESSENTIELLES H A B I T A T

GÉOBIOLOGIE – Médecine de l’habitat Fondateur de l’Institut Santé de l’Habitat, Jean-Jacques Bréluzeau, expert en géobiologie, radiesthésiste, est spécialisé depuis plus de 20 ans dans la détection et la neutralisation de toutes les fréquences perturbatrices de la santé et du bien-être de l’homme dans l’habitat. Ses compétences l’amènent à collaborer avec des architectes, médecins et thérapeutes ; il est sollicité par des entreprises artisanales et commerciales, et bien sûr des particuliers. Il travaille en toute région de France ainsi qu’à l’étranger (Belgique, Espagne, Grande Bretagne, Philippines, Québec, Suisse…). La santé dans l’habitat

Le bien-être dans l’habitat : harmoni-

L’O.M.S. (Organisation Mondiale pour la Santé) nous informe que 80 % des facteurs qui nuisent à la santé sont d’origine extérieure. Le corps humain est une antenne sensible aux influences des ondes qui l’entourent, et qui, pour bien fonctionner, doit trouver une juste résonnance entre les forces telluriques et cosmiques.

sation bioénergétique des lieux de vie par le concept Terres Sens®. Le concept d’harmonisation par les céramiques bioactives Terres Sens® permet : • de transformer les ondes nocives en ondes favorables à la vie, • de remonter la vitalité et la qualité énergéHarmoniseur tique du lieu, ainsi nous pouvons retrouver tellurique un équilibre naturel et expérimenter certains résultats : - élimination des stress provoqués par les pollutions géobiologiques et électroma nétiques - mieux-être, énergie retrouvée, apaisement, sérénité, joie de vivre...

Notre corps antenne peut être perturbé par différentes pollutions : • pollutions géobiologiques : cours d’eau souterrains, failles, gaz radon…, réseaux telluriques : Hartmann, Curry… • pollutions électromagnétiques : courant 50 Hertz, téléphonie mobile, antenne relais, wifi, radars, etc. Les fréquences de ces facteurs isolés ou cumulés, peuvent affaiblir notre système immunitaire, et nous emmener vers toutes sortes de pathologies, de troubles fonctionnels simples (fatigue, stress…), complexes (dépressions…), et même de maladies dégénérescentes...

Le moduleur tellurique sur parquet

La santé par l’habitat L’harmonisation et la dynamisation bio-énergétique de notre habitat est un acte de prévention indispensable qui entraîne une nette amélioration de notre bien-être et notre vitalité.

INSTITUT SANTÉ DE L’HABITAT TERRES SENS 4 rue des Caillotières Village Artisanal La Croix Michaud - LA FLOTTE Tél. 05 46 01 01 01 – terres-sens.com

S E R V I C E S

À Saint-Martin Le Drive d’Intermarché À votre service Cela fait un an qu’Intermarché a installé son Drive à Saint-Martin. Le service, gratuit et facile d’utilisation, a séduit des consommateurs de plus en plus nombreux. Les nouveautés de ce printemps devraient renforcer l’intérêt de la clientèle pour l’unique Drive de l’île de Ré. O n connaît le principe : passer sa commande en ligne et venir récupérer, à un moment que l’on choisit, ses achats au Drive où ils sont directement chargés dans le coffre de son véhicule. On gagne du temps, on gère mieux ses courses, on évite les achats impulsifs et on ne porte plus de sacs trop lourds. Toutes les générations y trouvent leur compte ! TOUS LES PRODUITS DU MAGASIN DISPONIBLES AU DRIVE Au Drive tous les produits du magasin sont accessibles aux mêmes prix, sans frais de

préparation, ainsi que toutes les grandes opérations. Chaque mois les nouveautés du magasin sont transférées sur le Drive. Actuellement vous découvrirez les chocolats et friandises pour Pâques. Les produits régionaux, déjà disponibles en partie, le seront totalement à partir du 15 mai. Tous les produits frais : fruits et légumes, crèmerie, boucherie, charcuterie, poissonnerie sont préparés à la demande du client. La qualité est irréprochable et les produits sélectionnés avec soin, il en va de la réputation du Drive et de son avenir.

Essayez le Drive. Cela fait partie des luxes que l’on peut encore s’offrir ! Vous verrez alors qu’il est difficile de s’en passer. Catherine Bréjat

NOUVEAU Jusque-là les paiements s’effectuaient sur l’une des bornes. Désormais en plus de celles-ci, il est possible de régler en ligne. Le compte n’est débité que lorsque la commande est prête, ce qui fait que l’on ne règle que le montant exact de la commande. C’est le point fort de l’enseigne.

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À l’accueil, les courses sont déposées dans le coffre de la voiture.

Pour passer commande : http://drive.intermarche.com/ Ouvert aux mêmes horaires que le magasin

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IALSSS B OO CU I AGTEIN OTN S ! D É V E L O P P E M E N T

D U R A B L E

Qu’est-ce qu’on attend pour consommer autrement ? Le caddie de produits « conso responsable »

A

À l’occasion de la semaine du développement durable, qui s’est déroulée du 1er au 7 avril, le magasin Leclerc de Saint-Martin-de-Ré a organisé une opération « Conso responsable » avec à la clé un tirage au sort pour gagner un caddie de produits « Approuvés Conso Responsable ».

insi l’Enseigne Leclerc compte 1500 références et le magasin de Saint-Martin environ 350 produits estampillés « sains et respectueux de l’environnement » facilement repérables dans les rayons par le petit logo « Conso responsable » comme sur les catalogues. Cette « cause sociétale » fait partie de celles que défend depuis des décennies le « Mouvement E.Leclerc » parmi lesquelles l’arrêt du gaspillage des sacs de caisse dont il est à l’origine ou encore l’opération « Nettoyons la nature » qui, depuis 1998, fédère plus de 550 000 Français pour les inciter à entretenir les espaces naturels à proximité de chez eux. Michel Edouard Leclerc rappelle que son Enseigne est leader sur l’offre de produits issus du bio, sur l’agriculture du terroir et le commerce équitable et que les magasins Leclerc sont très actifs dans la baisse de leur

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consommation énergétique et la diminution de leur empreinte carbone, le recyclage des eaux, la valorisation des déchets, les dons aux banques alimentaires, la lutte contre le gaspillage alimentaire. Pour Michel Desfontaines, Patron du Leclerc de Saint-Martin, la démarche « Conso responsable » apporte « plus de transparence et d’information au consommateur, car ces produits sont sélectionnés sur la base d’un référentiel exigeant, élaboré par un organisme expert extérieur. Parmi les meilleurs de leur catégorie sur les plans environnementaux, sociétaux et nutritionnels, issus de marques nationales comme de nos propres marques, ils sont équilibrés au plan nutritionnel et doivent répondre à 4 critères tout au long de leur cycle de vie : • L a composition : caractéristiques des matières premières et ingrédients • La fabrication et le transport des matières premières comme des produits finis

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Une sélection de produits « vertueux »

• L’emballage : effort de réduction, matière recyclable

• Utilisation et fin de vie du produit. Ces produits sont proposés à des prix E. Leclerc. Pédagogie de l’achat responsable pour nos clients, c’est aussi la valorisation d’un parti pris

et un pas de plus dans notre rôle de distributeur responsable. Nous amenons aussi les industriels à réfléchir un peu mieux et de façon plus vertueuse à leurs produits, et ainsi toute la grande distribution », conclue-t-il. Nathalie Vauchez

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ILS BOUGENT ! D É F I L É

D E

M O D E

À La Croix Michaud, Intermarché déroule son catwalk Le 3e défilé de mode d’Intermarché s’est déroulé samedi 15 mars en soirée à La Croix Michaud.

C

’est le projet d’une équipe soudée qui a eu l’idée, assistant aux défilés parisiens de leurs fournisseurs, de créer un événement typiquement local et joyeux. Cette manifestation est conçue comme un véritable défilé organisé par des professionnels sur un fond musical qui donne son rythme au show et des éclairages réchauffant l’ambiance pour mieux présenter cette collection printemps-été. Les mannequins, hommes et femmes, étaient de tous âges et de toutes tailles car le parti pris est de respecter la réalité, montrant bien ainsi que tous peuvent trouver à Intermarché des vêtements

qui leur conviennent. Tous ont participé à la manifestation, les employés comme les conjoints et enfants, ainsi que, Séverine Desmereau, le PD-G, qui micro en main annonçait les modèles. La coordination était parfaite et si côté catwalk tout était calme et harmonieux, en coulisse le trac régnait. Les tendances de la saison se sont déclinées selon quatre thèmes : « Marin » avec du bleu, du blanc, des marinières pour femmes et hommes, des robes rayées et chemises identiques quoique de formats différents pour pères et fils. Puis « Une journée à la plage » a présenté des vêtements colorés,

de nombreux T-shirts dont certains pailletés, des imprimés treillis militaire et toujours les ensembles pèresfils. En troisième position, le fluo sera le must de cet été pour petits et grands de même que les pantalons de couleurs vives et pétantes y compris pour les messieurs. Le défilé se termina sur une note « Chic » présentant un chic décontracté et quelques épaules dénudées. L’équipe entière vint saluer son public dont Virginie, responsable du rayon textile accompagnée de Gwenola et Jessica largement responsables du succès de la manifestation. Les maquillages étaient réalisés en

partie par Grain de Beauté et pour le reste par les esthéticiennes de Par’a la Plage. Les coiffures étaient de Sabrina et Brigitte, coiffeuses à la Croix Michaud. Après l’interprétation de « L’Hymne à l’Amour » par Sylvie, l’un des mannequins que l’on retrouvera au Tremplin Soleil de Ré le 19 avril, les invités eurent la possibilité de faire des achats privilégiés puisqu’ils donnaient lieu à des réductions sous forme de bons d’achat. Au final, un bon moment qui permit de découvrir agréablement ce qu’Intermarché nous propose de porter cet été. Catherine Bréjat

E M P L O I

1er Forum de l’Emploi de l’île de Ré : un succès encourageant Affluence à l’ouverture des portes de la salle de la CdC à Saint-Martin-de-Ré, jeudi 3 avril, pour ce premier forum de l’emploi organisé par l’antenne Pôle Emploi de l’île de Ré, avec le concours de la CdC. Jeunes et moins jeunes, à la recherche d’un emploi saisonnier ou permanent, pouvaient rencontrer en entretien individuel 23 entreprises rétaises ayant répondu à l’invitation de Dominique Chevailler, responsable d’équipe de Pôle Emploi sur l’île de Ré et de ses collègues. Vingt trois entreprises leurs candidatures. Un restaurateur participantes interrogé par Ré à la Hune avait, une heure près l’ouverture, reçu 10 canIssues de différents secteurs profesdidats intéressants dont il étudiera sionnels : hôtellerie, restauration, les CV, et rencontré un pizzaïolo qui métiers de l’alimentation, grande disrejoindra dès le tribution, hôtellelendemain son rie de plein air, équipe pour un services à la peressai. Il y avait sonnes, entretien des opportunités maintenance... les à saisir, mais, ranentreprises venues çon du succès, au recruter du perplus fort de l’afsonnel saisonnier ou permanent er Le 1 Forum de l’Emploi de l’île de Ré fluence, il fallait patienter un peu pouvaient s’enpour être reçu par l’entreprise de tretenir individuellement avec les son choix. candidats qui déposaient leur CV et leur candidature. Des navettes graDes difficultés récurrentes tuites depuis le pont transportaient Dans les critères de sélection, une les candidats rochelais, comme ce adresse sur l’île de Ré est un véritable jeune homme de 30 ans, bac+2, atout pour les candidats. Si de plus diplômé d’un école de commerce à la en plus d’employeurs se préoccupent recherche d’un emploi dans la grande du logement de leur futur salarié, le distribution. Expérimenté et avec une logement en saison reste une diffibonne présentation, sa candidature a culté récurrente et dissuasive pour le retenu l’attention d’un recruteur. On salarié, à cause du coût et de la rétipeut estimer que 250 demandeurs cence des loueurs. Ce sont souvent d’emploi, les plus motivés, ont laissé

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les entreprises qui s’investissent dans cette recherche, avec ou sans possibilité d’aider financièrement leurs salariés. Le deuxième atout est d’avoir un moyen de locomotion pour se déplacer. Sans oublier les compétences et le savoir-être indispensables ! De plus en plus de stations de tourisme logent leur saisonniers dans des foyers logements de qualité, des foyers de jeunes travailleurs, à tarif très modéré, pour faciliter le recrutement de compétences. « Ce n’est pas encore le cas sur Ré, mais il faudra y venir et rechercher une réponse collective à cette difficulté, car nous avons tous le problème ! » ont estimé plusieurs entreprises présentes. Le bilan de ce premier forum est positif, avec la mise en relation instantanée de l’offre et de près de 250 demandeurs d’emploi. Reste à définir avec les entreprises la date optimum de la prochaine organisation. La proposition de la première quinzaine de mars ayant souvent été avancée par les employeurs présents. Michel Lardeux

LES 23 ENTREPRISES PARTICIPANTES AU 1ER FORUM DE L’EMPLOI Hôtellerie-restauration : L’Atalante, Les Baleines, Le Pinocchio, La Presqu’ile, Hôtel de Toiras, À Côté de chez Fred, Thalacap, le Martray, Le Belem Grande distribution : SIDORE (Ets Leclerc), LIDL Poissonneries : BMS Marée, Poissonnerie Nelly, Moreau-Hau Boucherie : Chazal Salaison et charcuterie : Lagemapatel Hôtellerie de plein air : Interlude Maison de retraite : La Résidence d’Automne Animation, jeunesse : La Farandole Services : RENET, ADMR, AXEO Traitement des déchets : Entreprise Chevallier

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OO CU I AGTEIN OTN S IALSSS B ! I N A U G U R AT I O N D U C A R R E F O U R C O N TA C T L A C O U A R D E

Le commerce chez les Marsollet, une histoire de famille

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n certain 2 janvier 1986, Bernard et Maryse Marsollet ouvraient leur premier commerce alimentaire de proximité, « Bravo » au Bois-Plage, qui au fil des ans deviendra Shopi, et aujourd’hui Carrefour Contact. Quinze années plus tard, le 1er février 2001, Maryse et Bernard reprenaient le magasin de La Couarde situé sur le mail. Là encore, avec les années, les enseignes ont changé : Codec, Shopi et Carrefour Contact depuis le 24 février 2010. 1er avril 2014, la famille Marsollet inaugure à La Couarde l’agrandissement de leur Carrefour Contact en présence de Benjamin Bertheuil, responsable de secteur Carrefour sur le Grand Sud Ouest.

« Après trois mois de travaux, l’augmentation de superficie du magasin, passant de 580 m² à 897  m², permettra de mieux répondre aux attentes de la clientèle avec des allées plus larges pour plus de confort, plus de caisses pour moins d’attente à celles-ci, des univers autres (petit électroménager, presse, jouets, etc.) que le strictement alimentaire, tout en conservant les “incontournables”, c’est-à-dire le point chaud, les fruits et légumes, la cave à vin, la boucherie et une nouveauté dénommée “c’est le moment” où seront uniquement proposés des produits de saison. Avec 12 000 références recensées, l’agrandissement autorise 25 % de choix de marchandises

supplémentaires », précise Benjamin Bertheuil. Parmi les cinq enfants de la famille Marsollet, Fanny, 26 ans, titulaire d’un diplôme « Sup de Co » La Rochelle et d’une maîtrise notariale, est désormais la nouvelle directrice de l’établissement couardais, ce avec l’aide bienveillante de son père, Fanny, entourée de ses parents et du maire de La Couarde Bernard, qui le 30 juin une saison dans ce magasin. « Pouvoir prochain prendra sa retraite. Sa pérenniser ce genre de commerce de mère, Maryse, conservant pendant proximité dans les villages est à mes quelques années encore la gestion yeux essentiel, d’autant plus que cela du Carrefour Contact du Bois-Plage. offre des possibilités d’emplois pour Présent à cette inauguration, Patrick la population rétaises ». Rayton, maire du village, se souvient d’avoir fait, alors qu’il était étudiant, Jean-Pierre Pichot

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Crédit Mutuel : une banque

qui appartient à ses clients !

Mutuel de l’île de Ré. Joël Bouillaud, directeur, les administrateurs, les 3 chefs d’agences et les conseillers avaient le Jean Dehen, Maître Batigny, Jean-Luc Menet et Joël Bouillaud plaisir d’accueillir près de 250 clients et sociétaires, des n présence de Jean-Louis Olivier, représentants du monde associatif, maire d’Ars-en-Ré, le président sportif et culturel rétais. Les chiffres Jean Dehen ouvrait mercredi et les actions de l’exercice 2013, 2 avril à 18h45 au Bois-Plage, l’assemmontraient le dynamisme des trois blée générale de la caisse du Crédit

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LA DÉAMBULLE COUARDAISE

Venez déambuller déguisés colorés

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vec la volonté de recréer une belle et grande fête de village à la Couarde comme l’était jadis la Fête des Lilas, l’APE (association des parents d’élèves), en partenariat avec la mairie de La Couarde et la Communauté de Communes de l’île de Ré, organise samedi 12 avril la première « Déambulle couardaise » sur un thème très printanier : les couleurs. Dans l’esprit des arts de la rue, il sera proposé aux participants une grande déambulation colorée avant d’assister à un premier spectacle de jonglage, suivi d’un second de feu, de participer à un dîner festif avant que ne soit donné un concert pop-rock. Ce sera également l’occasion de

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rencontrer et d’échanger avec de nombreux artistes rétais : Marie la Bohême et la troupe d’Ophidie Circus, Donin, Pietro et la Batucada, Yo la Flèche, Monster Pop, l’équipe d’Impro & Co, les musiciens des harmonies, etc. Jean-Pierre Pichot

agences rétaises, en pleine croissance, qui comptent 5315 clients. Le Crédit Mutuel innove et se diversifie. Assurances, téléphonie, nouvelles technologies avec les fonctionnalités du site web, complètent les services bancaires. «  La banque à qui parler » est aussi un partenaire actif de la vie économique et sociale locale. Après les bons résultats financiers de la caisse rétaise qui dégage un résultat net de 349 000 E, le bilan mutualiste en traduit le bon fonctionnement interne et externe et des partenariats sportifs, culturels et socio-économiques avec de nombreuses associations locales. Après lecture du rapport d’inspection par Alain Martin, toutes les résolutions furent votées à l’unanimité. Jean-Luc Menet, Directeur général du CMO, soulignait l’importance de la proximité territoriale des caisses

de Crédit Mutuel et de la décentralisation des décisions au plus près des clients. Proximité, investissement sur le territoire, pouvoir de décisions locaux, innovation avec la fondation Créavenir qui encourage la création d’entreprise... font du Crédit Mutuel une banque différente. Des témoignages de clients et un film sont venus confortés l’image et la confiance données par une banque qui a reçu les notes d’évaluation maximum des agences de notation. Rassurant pour les dépôts! Sans surprise, 183 votants ont renouvelé leur confiance aux administrateurs sortants : José Folch, Alain Martin et Jean Dehen. La soirée se terminait conviviallement autour d’un buffet, où la fontaine de chocolat obtint un beau succès. Michel Lardeux

PROGRAMME :

14h30 : Rendez-vous au square pour le départ de la Déambulle 18h30 : Spectacle de jonglage 20h30 : Spectacle de feu 21h00 : Concert pop-rock avec les Monster Pop Buvette sur place, dîner à 10 € Renseignements : ape.lacouarde@gmail.com Tél : 06 71 27 25 54

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Z AP ’ ARTS F E S T I V A L R É M A J E U R E 2 0 1 4

Sous le signe de l’amitié et de l’appartenance à Ré Pour sa 4e édition, le Festival Ré Majeure se tiendra pendant le long week-end de l’Ascension, du jeudi 29 mai dimanche 1er juin, et fidèle aux souhaits de son directeur Marc Minkowski, il réunira « des œuvres majeures à des prix accessibles à tous, cela dans des lieux se voulant les plus divers possibles ». Qualité et pérennité assurées Organisé en partenariat avec La Coursive à La Rochelle et La Maline à La Couarde pour toute la partie technique et logistique et avec le soutien financier du Ministère de la Culture, du Conseil général et de la Communauté de Communes de l’île de Ré, « Ré Majeure » propose cette année encore un programme de rêve. De plus, « l’arrivée l’an passé d’un nouveau mécène, le groupe Fiducial, qui, avec son président Christian Latouche, un passionné de musique, est garante d’une qualité exceptionnelle, et devrait par ailleurs assurer la pérennité du festival » déclare Jacques Toubon, président de l’association Ré Majeure. « Le Festival 2014 aura pour invité d’honneur le chef d’orchestre JeanClaude Casadesus, un Casseron avec qui je partage une amitié de longue date, remontant à une quarantaine d’années, lorsque nos

familles se sont rencontrées dans l’île. De plus, c’est Jean-Claude qui m’a fait choisir mon instrument : le basson. Il aura donc l’honneur de conduire le concert d’ouverture en la salle de La Prée, à Ars, avec pour soliste le pianiste Jean-François Heisser. Il se pourrait d’ailleurs que ce soit le premier concert que JeanClaude Casadesus donne dans l’île », souligne Marc Minkowski. Cinq villages visités Après Ars, le vendredi 30 mai, ce sera La Maline à La Couarde qui accueillera le Festival dans le cadre d’une masterclass. Rachel Yakar, résidente loidaise, recevra la classe du Conservatoire National Supérieur de Paris d’Isabelle Guillaud, résidente couardaise. La voix sera à l’honneur l’après midi en l’église de La Flotte où la mezzo soprano Marianne Crebassa mettra la musique et la mer en dialogue. Et en soirée à

Saint-Martin-de-Ré, retour aux amis et résidents rétais avec Caroline Casadesus, amie d’enfance de Marc Minkowski, pour un échange entre classique et jazz. Saint-Martinde-Ré qui accueillera par ailleurs un concert de musique de chambre le samedi 31  mai en matinée, et l’opéra de C.W. Gluck, « Orfeo ed De gauche à droite : Manu Bigarnet, Catherine Wojcik (La Maline), Euridice » en soirée. Marc Minkowski, Jacky Marchand (La Coursive) et Jacques Toubon Loix sera le dernier village visité, avec un spectacle drivée par le Loidais Manu Bigarnet sous un chapiteau de 500 places, qui a travaillé 21 ans auprès de une partition équestre intitulée Bartabas. Un spectacle qui est un « Tactus » sur des musiques de clin d’œil à la deuxième passion de Jimmy Hendrix, Samuel Barber ou Marc Minkowski après la musique : bien encore John Adams, interpréle cheval. Jean-Pierre Pichot tée par la Compagnie « Of K’Horse »

Pour consulter les programmes complets ainsi que les tarifs des festivals, rendez-vous sur realahune.fr FESTIVAL LE PRINTEMPS MUSICAL EN RÉ

La passion et le talent Les instruments à vent et les cuivres, soutenus par les cordes et le piano, seront mis en valeur Dans des formations de musique de chambre modulables, du récital au sextuor, neuf L’équipe organisatrice du Printemps Musical en Ré entoure magnifiques solistes Bernard Dorin (3e en partant de la droite) du Philharmonia vec le Printemps Musical Orchestra de Londres, violons, en Ré, Bernard Dorin et son alto, violoncelle, flûte, clarinette, équipe partagent avec le hautbois, basson, cor, joueront public et tous les musiciens, proautour de Samuel Coles, flûtiste, fessionnels et amateurs, leur paset du pianiste Andrew Brownell. « sion pour la musique classique. Ces artistes internationaux se proPour cette 4e édition, répétitions et duisent sur toutes les scènes du masters classes seront des moments monde. Ils viennent de triompher d’échanges privilégiés entre musià Paris, au théatre des Champs ciens, l’École de Musique de l’île de Ré, Elysées à guichet fermé devant les Conservatoires de La Rochelle et 3000 spectateurs par jour, pendant de Saintes, les collégiens et les musi15 jours... » ciens de la Philharmonie de l’île de Ré. L’agenda chargé de ces artistes Selon Bernard Dorin « la musique est exceptionnels, très sollicités nécesun lien social important. Les artistes site de les retenir un an à l’avance. de grands talents comme ceux qui Salle Vauban, le public mélomane ont répondu à notre invitation, sont écoutera des artistes prestigieux, des gens humbles, accessibles. C’est jouant des œuvres de grands coml’esprit de partage qui anime tous positeurs classiques et contemles acteurs et le public du Printemps porains à des tarifs raisonnables, Musical en Ré.  » et le très talentueux trompettiste

Romain Leleu, révélation soliste instrumental aux Victoires de la Musique 2009, et son ensemble Convergences. Des concerts qui ne peuvent se manquer pour les amoureux de la belle musique. Des œuvres brillantes du 18ème au 20ème siècle, à découvrir ou redécouvrir avec plaisir Vous pouvez assister aux concerts à 11 heures du matin, avec des programmes particulièrement raffinés

de musique française – Ravel et Poulenc – et Récital de piano. Les concerts en soirée à 20h30 auront des thématiques et des couleurs différentes : soirée Mozart, soirée romantique autour de Brahms et Thuille, rencontre entre la trompette et les œuvres célèbres des 19ème et 20ème siècles. Michel Lardeux

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ZAP ’ART S EXPOSITION

CULTURE

île Arts et Culture

Programmation La

fête son quinzième anniversaire

Mardi 15 avril à 21h00 :

Arthur H & Nicolas Repac L’Or noir - Lecture musicale

Le prix 2013 avec la présidente d’Île Arts et Culture, Mireille Baqué, à droite.

C

rée en mars 1999, sur une idée d’Anne Digout, désireuse de rassembler des personnes intéressées par l’art et la culture, île Arts et Culture propose chaque semaine des ateliers de peinture, de modelage, de dessins et de gymnastique douce pour les adultes et de peinture pour les enfants. Depuis Anne Digout, les présidents se sont succédés : Manolita Boucherie, Luce Clavel Davignon, Suze Sneed, Philippe Gouble et actuellement Mireille

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Baqué. Les responsables de l’association ont décidé de fêter son 15e anniversaire en même temps que la grande exposition du printemps qui se déroulera du dimanche 20 avril au dimanche 4 mai, place des Tilleuls à La Noue. Une soixantaine d’artistes peintres, photographes et sculpteurs présenteront leurs créations sur un thème imposé qui cette année sera « Que le spectacle commence » avec pour invités d’honneur Olivier Suire Verley et Jean-François Pillon. Catherine Bréjat Exposition 7 place des Tilleuls - La Noue Tous les jours sauf jeudi de 10h à 13h et de 16h à 19h du 20 avril au 4 mai

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Black Gold, l’or noir, l’exploration du sexe, de l’âme et du cœur, du sens caché, du sens limpide. La poésie de la Caraïbe francophone, juste et vivante, musicale, habitée par deux esthètes de notre temps. Dans ce parcours rythmique et sonore, Arthur H et Nicolas Repac réveillent la figure tutélaire d’Aimé Césaire mais aussi celles d’auteurs contemporains comme James Noël, Daniel Maximin ou Dany Lafferière. Un hommage aux poètes de la négritude dans lequel vibrent les forces telluriques, la sensualité, la confiance et l’amour, celui éternel et celui pour une langue.

Maline

Jeudi 24 avril à 21h00 : Ultime Dialogue

Ultime Dialogue est la rencontre de deux amis, séparés par la vie  : Gérald (Michel Le Royer, Ex-pensionnaire de la Comédie-Française), grand reporter, libre penseur, apolitique et agnostique, est porté par les événements, et mord la vie à pleines dents. Pour lui, la liberté réside dans le refus des croyances et des dogmes. Jean (Michel Chalmeau) a suivi la voie monastique : il est retiré du monde, de la parole, pour lui la vie est une mort provisoire, en attendant la vraie vie : la vie éternelle… Ils se retrouvent, quarante ans plus tard et ces retrouvailles nous offrent un condensé de sujets brûlants, passionnés : la croyance, les plaisirs, la vie, la mort, l’éphémère, l’éternité… une dualité que seule une amitié profonde pourra transformer en dialogue... Adhérent : 15 € / 10 € Non adhérent : 20 € / 15 €

Adhérent : 20 € Non adhérent : 25 € / 15 €

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LES GENS D’ICI PORTRAIT DU MOI Photos © Thibault Chenaille

Julie Lipinski Réalisatrice, installée depuis 3 ans à Loix, avec son musicien de mari et ses deux jeunes enfants, Julie Lipinski fait partie de ces anciens Parisiens qui ont un jour décidé de larguer les amarres de leur précédente vie, pour goûter à la qualité de vie rétaise. Avec délectation.

N

ormande, puis Parisienne à partir du début de l’adolescence et jusqu’à l’âge de 38 ans, Julie évoquait parfois avec Thibault Chenaille, auteur et compositeur, papa de ses deux enfants, l’éventualité de quitter Paris, mais sans plus. Certes elle est beaucoup venue en vacances à Loix entre ses 20   ans et ses 30 ans, où sa mère, Agnès Boulloche, réside.

« Rien n’est irrémédiable dans la vie » Mais c’est lors d’ « une semaine de vacances merveilleuse » à Pâques, il y a tout juste 3 ans, que tout s’est joué. Parce que le petit Swan apprenait à faire du vélo sur la place de Loix, Thibault s’est attardé devant la vitrine de l’agence immobilière locale. Quelques minutes plus tard, ce fut le coup de foudre devant la première maison visitée, son grand jardin, et l’horizon des paysages. De retour à Paris, la petite musique « Et si on essayait ? » trottait encore dans la tête de Thibault. Parfois une phrase magique scelle – sinon un destin – du moins une tranche de vie. Julie s’est ainsi laissée convaincre sur l’air de « rien n’est irrémédiable dans la vie »... C’est ainsi que 3 mois plus tard, le 5 août 2011, Julie, Thibault et Swan débarquaient « pour de vrai » à Loix, leur nouveau port d’attache. Travaux dans la maison, bébé, allers retours fréquents à Paris pour leur vie professionnelle, lancement d’un second film pour Julie, tout s’est enchaîné très vite… Heureusement, la maman de Julie joue les grand-mères nounous pour le plus grand bonheur de Swan, déjà 8 ans et ½ et de Marlow, tout juste 13 mois ! Une fée s’est penchée sur Julie dès son adolescence Car même si la vie rétaise offre un tout autre rythme de vie, le métier de

réalisatrice est prenant et exigeant, encore plus pour une femme. Julie a toujours voulu faire ce métier, depuis l’âge de 14 ans. Pas très étonnant, avec une tante réalisatrice, une maman artiste-peintre, une grandmère qui a créé le Moulin d’Andé, célèbre résidence d’artistes – acteurs, réalisateurs, romanciers – où Julie a passé son enfance. Passionnée de cinéma, dès qu’elle a « été en âge de décider de ce qu’elle voulait faire de sa vie », après une année passée aux États-Unis, Julie s’est prise en main, a appelé « tous les producteurs de Paris » pour apprendre le métier sur le terrain, là où se vivent les vraies expériences de la vie. Et avec pour seuls bagages son enthousiasme et sa force de conviction, a réussi à décrocher un job d’assistante scripte, qui s’est transformé en scripte – le bras droit du réalisateur – dès le premier long-métrage. Après avoir participé à 15 courts-métrages en tant que scripte, elle se lance dans la réalisation et se fait connaître en 1997 grâce à « Théo t’es la », un plan-séquence de 7mn30 qui fait le tour du monde et la propulse dans le monde quelque peu fermé et machiste du cinéma. Elle réalise aussi des films publicitaires et en 2004 un long métrage « Le plus beau jour de ma vie », un film catastrophe sur le mariage, pour lequel elle est aussi dialoguiste et scénariste avec Laurent Tirard, dans lequel jouent Hélène de Fougerolles, Jonathan Zaccaï et François Berléand. Elle est invitée à participer aux « Talents Cannes Adami » en mai 2012, et réalise un court-métrage à l’île de Ré, avec Thibault qui compose la musique de tous ses films, et désormais contribue aussi à l’écriture des scénarios et qui sort un album d’ici peu « Quasi Stellar », avec son acolyte de toujours Antoine Vidal. « Pour faire ce métier, quand on est une femme, il faut avoir une foi incroyable, ne jamais lâcher, puiser

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dans son vécu et savoir raconter de belles histoires » déclarait-elle à Cannes… D’autant qu’il peut se passer 4 ou 5 ans entre l’idée de départ et le bouclage du film. Après avoir participé il y a 10 jours au jury du Web Festival de La Rochelle, les projets du moment fourmillent,

d’intégrer le nouveau Conseil municipal, une expérience totalement inédite pour elle qui n’a « jamais fait de politique » et découvre avec surprise et intérêt le fonctionnement d’une commune rurale. « Je suis très admirative de ce qu’a fait Lionel de Loix. Mais mon grand-père maternel, André Boulloche, était Ministre de l’Éducation Nationale sous de Gaulle, il faut croire que c’était un peu en moi quand même… Ce qui est sûr c’est que je ferai de mon mieux ».

« Nous nous sommes tout de suite intégrés dans la vie locale, entre les enfants, les amis surfeurs de Thibault, les Loidais, nous apprécions la proximité des gens, le cadre de vie, la richesse des rencontres. Même si tout choix est aussi un renoncement, nous y avons gagné beaucoup et je ne regrette rien du tout. Nous avons des milliard de choses à Julie Lipinski da ns son jardin faire, pour profiter de l’île. Du coup, puisque Julie va participer à l’écriquand on va à Paris où nous avons ture et aux voix « off » avec Thibault gardé un pied à terre, nous faisons d’un docu-fiction « Dans la peau d’un un condensé en quelques jours de bébé » pour M6 et vient de lancer un toutes les sorties culturelles dont nouveau long métrage, un thriller-psynous avons envie et de toutes les chologique, sur lequel elle entend rencontres avec les amis. » bien travailler avec son « amoureux ». Le jeune couple a encore plein de « Proximité sociale et cadre projets dans la tête, mais chut ! il est de vie font que je ne regrette encore trop tôt pour les dévoiler... rien » Nathalie Vauchez C’est pour « son intelligence sociale » que Lionel Quillet lui a proposé

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