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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É
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Un territoire unique
ÉDITION DU
6 MARS 2018
Chaque année le Festival Les P’tits se réveillent propose une riche programmation culturelle aux 0-4 ans, cette sixième édition prévue du 26 au 31 mars promet de belles découvertes et expériences culturelles aux petits Rétais et à leurs accompagnateurs.
rès « météo-dépendante » l’île de Ré l’est tant pour son attractivité touristique que pour l’humeur de ses habitants ! A l’issue d’un hiver difficile au plan météorologique, qui a mis à rude épreuve le moral des Rétais, de bien beaux projets s’annoncent à l’approche du printemps.
Nous valorisons dans ce numéro des initiatives associatives, économiques, ou émanant de jeunes Rétais - le talent se révèle parfois tôt - qui font de l’île ce territoire unique que nous aimons tant. Toute l’équipe du journal rend un vibrant hommage à Chantal Gousseau, une artiste talentueuse et chaleureuse, à l’origine du Festival M’L’Art, que ses amis continueront de faire vivre en sa mémoire.
Après le franc succès de la page Photos à la Hune parue dans notre précédente édition, avec les très belles photos d’oiseaux en migration de François Blanchard, Ré à la Hune récidive dans ce numéro grâce à la complicité du tout jeune photographe Mathieu Latour, qui nous a confié ses magnifiques photos de rapaces. Et puisque nous y prenons goût, quelques belles photos de l’île de Ré sous la neige vous sont proposées.
Nathalie Vauchez
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PHOTOS À LA HUNE O I S E A U X
Rapaces rétais, les sentinelles des champs
L
’Ile de Ré est célèbre pour les nombreux oiseaux migrateurs et aquatiques qui viennent chaque année faire une halte dans les marais salants ou le long du littoral.
à l’affût d’une proie. Durant l’hiver, ils ont en effet besoin de toutes les ressources en protéine nécessaires pour leur permettre de voler et de trouver une partenaire.
Mais en ces mois d’hiver, il devient de plus en plus fréquent de croiser deux oiseaux perchés sur des piquets de bois le long des routes. Il s’agit de deux rapaces ou oiseaux de proie : la buse variable et le faucon crécerelle.
La buse est facilement reconnaissable par sa silhouette robuste et son plumage variant du brun foncé au brun chocolat avec des nuances de blanc. Elle est souvent perchée en bordure de route sur un poteau guettant le passage d’un potentiel repas. Ses proies de prédilection : lapins, campagnols et souris mais elle ne dédaigne pas non plus des lapins écrasés sur la route. Ses serres puissantes sont une
Plus petit et souvent perché en hauteur, le faucon crécerelle a le ventre tacheté et clair et les ailes roussâtres. Le mâle est reconnaissable à sa tête grise tandis que la femelle a la tête rousse. Lorsqu’il chasse des rongeurs ou des insectes, il se met à faire du surplace en vol (cela s’appelle le vol du Saint-Esprit). Cette technique est très efficace pour chercher sa nourriture, d’autant qu’il peut effectuer cela pendant deux heures. Une fois sa proie localisé, il plonge en piquet et lui brise la nuque de ses serres.
Pour avoir une chance de les voir, direction les routes autour des vignes entre la Flotte et la Couarde. Ces oiseaux restent néanmoins très farouches et réussir à les approcher demande beaucoup de patience. Prudence aux automobilistes car chaque année, bon nombre de ces oiseaux finissent écrasés alors qu’ils s’alimentent au sol. Mathieu Latour
Contact : mathieu.latour98@gmail.com
@ Mathieu Latour
Ils sont les rapaces les plus communs de l’île et de France. Résidents permanents et nicheurs au printemps, ces oiseaux peuvent être facilement observés autour des champs de vigne
arme redoutable pour tuer mais aussi emporter de grosses proies.
@ Mathieu Latour
@ Mathieu Latour
Un faucon et sa proie dans les serres. Ici un campagnol.
@ Mathieu Latour
@ Mathieu Latour
Buse à l’affût sur son poteau.
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Le regard du crécerelle. @ Mathieu Latour
Buse s’envolant après avoir repéré une proie.
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Faucon crécerelle mâle posé.
Une buse s’envolant au passage d’un automobiliste.
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ACTUALITÉ C O L L È G E S
N U M É R I Q U E S
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I N N O V A T I O N S
P É D A G O G I Q U E S
Des tablettes dans les collèges de Charente-Maritime © Nathalie Daury-Pain
Le déploiement des tablettes numériques dans les collèges du département a commencé. Au total ce sont 43 15 tablettes qui seront mises à disposition d’ici le 1 3 juin. Le Département a pris en charge la moitié du coût de l’opération.
Dominique Bussereau, parmi des collégiens royannais, lors du point sur le lancement du déploiement 2018 des tablettes numériques dans tous les collèges de la Charente-Maritime.
C
’est le collège Henri-Dunant de Royan qui a été choisi le vendredi 2 mars pour donner le coup d’envoi de la généralisation des tablettes numériques. Une partie des élèves et quelques enseignants ont pu découvrir les trois valises contenant quinze tablettes chacune qui vont désormais faire partie de leur attirail pédagogique.
C O N S E I L
Le matériel est mis à disposition dans le cadre de l’opération « collèges numériques et innovations pédagogiques » lancée par l’Etat et financée pour moitié par le Département. « A première vue, elles ressemblent aux tablettes que les élèves ont à la maison, explique Yan Tasset, technicien du Département. Cependant, nous avons procédé à quelques
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Un nouveau « Dir de Cab » pour Dominique Bussereau Jean-Philippe Aurignac, occupe depuis le 1 er mars le poste de Directeur de Cabinet de Dominique Bussereau, Président du Département de la Charente-Maritime. de Bordeaux et possède un D.E.S.S. droit des affaires et fiscalité.
I
Jean-Philippe Aurignac.
l succède à Nathalie Parlant qui prend la Direction du Centre Départemental de la Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Charente-Maritime. Né à Bordeaux, âgé de 49 ans, Jean-Philippe Aurignac est diplômé de l’Institut d’Études Politiques-IEP
Son parcours professionnel s’est largement déroulé en région Nouvelle-Aquitaine notamment en tant que Directeur adjoint à la Direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de Poitou-Charentes puis d’Aquitaine. Chargé de mission auprès du Préfet de la région Aquitaine (SGAR) de 2008 à 2011, sous-préfet de Jonzac de 2012 à 2014, il est ensuite parti en Dordogne occuper les fonctions de Sous-préfet, Directeur de cabinet de Monsieur le Préfet de 2014 à 2016.
aménagements pour assurer la sécurité des collégiens. La surchauffe est impossible et nous avons bloqué certains sites qui ne sont pas compatibles avec le travail dans un établissement ».
NDLR) qui pourront profiter à tout le monde », constate Manon actuellement en 4e. En effet, les élèves souffrant de dyslexie, dyspraxie ou dysphasie y trouveront un ensemble d’outils adaptés.
Pas moyen de surfer n’ importe où sur le Net donc mais les jeunes y trouveront des applications spécifiques pour optimiser leurs recherches dans le cadre scolaire. Une façon de booster la motivation et d’emmener vers l’autonomie avec la technologie d’aujourd’hui. Promis, les bons vieux livres et cahiers ne seront pas remisés aux oubliettes, les tablettes seront complémentaires.
Pour rappel, c’est le collège JeanMonnet de Courçon qui avait été choisi comme « préfigurateur » et équipé en 2015 suivi en 2016 par cinq autres collèges publics et un privé. D’ici au 13 juin, les 51 établissements publics de CharenteMaritime ainsi que six du privé vont donc bénéficier de ce nouvel équipement.
Des outils adaptés pour les élèves « dys »
Les professeurs présents ont souligné les avantages que présente le numérique comme le fait « d’avoir un regard instantané sur le travail fait en classe », « pouvoir garder en mémoire les documents » et « travailler sa présentation orale ». De leur côté, les élèves y ont vu des avantages comme aider les élèves en difficulté. « Les bons élèves pourront faire des tutos (vidéos pédagogiques
Nathalie Daury-Pain
Les chiffres : 4 318 tablettes sont présentes dans les collèges à destination des élèves et des enseignants. Il y a une tablette pour 4 élèves. Le montant total de l’opération pour la Charente-Maritime est de 2 364 480 €. La part du Département dans ce poste de dépense est de 974 230 €.
Communiqué de Presse LE COIN DE LA CDC
Attention, les anciens bacs à ordures ménagères ne seront bientôt plus collectés ! __________________________________________________________________________
Depuis septembre 2015, les bacs d’ordures ménagères sont remplacés gratuitement par de nouveaux bacs verts adaptés aux normes en vigueur (équipés d’une étiquette adresse, d’une collerette normalisée, du logo de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, …). Ces bacs sont la propriété de la collectivité et sont attribués à une adresse, inutile de les déménager ! A compter du 4 avril prochain, les anciens bacs et tous les sacs au sol ne seront plus collectés. Si vous n’avez pas encore reçu votre nouveau bac, prenez contact avec le service gestion des déchets (05 46 29 01 21 ou infodechet@cciledere.fr). Il sera ensuite livré directement à votre domicile.
Il était depuis septembre 2016, Secrétaire général de la préfecture du Cantal, sous-préfet de l’arrondissement d’Aurillac. NV
RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 6 MARS 2018 | N° 167
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ACTUALITÉ C O N S E I L
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Le PLUI repart, après un an de suspension Alors que le diagnostic territorial avait été dressé entre juin 201 5 et septembre 2016, suivi de l’élaboration du Projet d’aménagement et de développement durables jusqu’en mars 201 7, les élus avaient décidé de suspendre le processus du PLUI* jusqu’à l’approbation des PPRN** de l’île. Ils viennent de lancer la phase de règlement et zonage, qui s’achèvera en janvier 2019, pour une entrée en vigueur du PLUI au 1er semestre 2020. développée. L’un des enjeux est de proposer une offre de logements qui corresponde à la diversité des besoins, permettant à ceux qui travaillent sur l’île de s’y loger, et favorisant la mixité sociale. Rééquilibrer la proportion entre résidences secondaires et principales, et favoriser un habitat plus performant au plan énergétique constituent deux autres enjeux majeurs. Ainsi le PADD propose d’inciter les propriétaires à transformer leur résidence secondaire en résidence principale, les locations saisonnières en locations à l’année, de poursuivre la construction de logements locatifs aidés et favoriser l’accession sociale à la propriété.
L’un des sept panneaux de l’exposition sur l’élaboration du PLUI, qui synthétisent le diagnostic, les enjeux et les réponses du PADD.
L
e PLUI est un document de planification et d’urbanisme réglementaire qui détermine une politique d’aménagement du territoire et fixe donc les règles d’utilisation du sol. Il remplacera, dès son approbation, les plans d’occupation des sols (POS) des dix communes. Une exposition pédagogique déclinée suivant les trois piliers du développement durable
Parce que chaque Rétais est concerné par le projet du territoire et peut donner son avis sur son élaboration, une concertation a lieu tout au long de la procédure du PLUI. Aux réunions publiques, lettres du PLUI, registres de concertation, s’ajoute l’actuelle exposition à la CdC et dans chacune des dix mairies. Celle-ci présente sous forme pédagogique sur sept panneaux des aspects essentiels du PLUI, autour des volets : social, économique et environnement. Renforcer la part de résidences principales
En matière de logement, le diagnostic fait apparaître que 61 % des 22 330 résidences sont secondaires, contre 22 % dans le département, et que l’offre de 924 logements à loyer maîtrisé (11 % des logements permanents) doit encore être
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Côté services et équipements, l’offre du territoire est déjà très satisfaisante, aussi les efforts doivent porter sur la pérennisation tant des équipements de santé que publics, en favorisant aussi le développement de la vie permanente dans le Nord et un maillage intercommunal. Permettre les constructions nécessaires aux activités primaires
En matière économique, les besoins de l’agriculture en bâtiments concernent 4500 m2, tandis que les sauniers ont besoin à la fois d’espaces de stockage en hiver et de cabanes dans les marais durant les périodes de récolte. La conchyliculture, en difficulté, est à maintenir. Ainsi, l’enjeu majeur est de conserver et développer les activités primaires, dans le respect de la préservation de l’environnement et des ressources. Le PADD propose de définir et protéger une zone agricole favorisant le développement des cultures existantes et de permettre la construction de bâtiments et équipements nécessaires à l’exploitation. Optimiser zones commerciales et artisanales
Si le maillage commercial du territoire est dense, avec des zones commerciales importantes à SaintMartin et La Flotte, les villages artisanaux sont - selon le PADD - à développer, dans un contexte de pénurie de foncier disponible (taux d’occupation des zones de 94 %) et de conflits d’usages identifiés. Optimiser les espaces économiques et villages artisanaux pour permettre l’implantation d’Entreprises et pérenniser toutes les formes d’activités économiques nécessaires à une vie à l’année constituent deux enjeux essentiels. Pour
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cela, le PADD propose de favoriser les implantations en centres-bourg et dans les lieux de vie, d’optimiser et requalifier les ZA existantes et d’en aménager de nouvelles, tout en interdisant la construction de logements dans ces zones...
exercées et également prévoir l’interdiction de construire. Tout cela dans le cadre des contraintes de constructibilité édictées par les dix PPRN de l’île de Ré, qui s’imposent aux élus, sauf à les contester devant les tribunaux.
Pour l’environnement, la biodiversité exceptionnelle de l’île est à préserver, les entrées de ville sont à améliorer et les paysages de qualité à protéger. Parmi les enjeux identifiés, citons la gestion des milieux naturels, la préservation des silhouettes de villages anciens, la limitation des extensions urbaines.
La délibération communautaire d’arrêt du projet de PLUI est prévue pour début avril 2019, elle sera suivie par la consultation des Personnes Publiques Associées, puis par l’Enquête Publique. Selon l’avis de la Commission d’Enquête, des modifications pourront être apportée, avant la délibération communautaire approuvant le PLUI en décembre 2019. Après le contrôle de légalité, le PLUI entrera en vigueur dans les premiers mois de 2020.
Architecture et patrimoine sont à protéger et valoriser davantage, tout en promouvant une création architecturale contemporaine et de qualité. Une phase de règlement et zonage contrainte par les PPRN
Il reste aujourd’hui aux élus à fixer les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols, à délimiter les zones urbaines ou à urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger. Le règlement peut préciser l’affectation des sols selon les usages principaux qui peuvent en être faits ou la nature des activités qui peuvent y être
Pour que la concertation prenne tout son sens, il serait souhaitable que le plus grand nombre de Rétais prenne connaissance du PADD, au travers de l’exposition en cours dans chaque commune, ou, pour les plus assidus, la lecture complète du document, téléchargeable en ligne sur le site www.cdciledere.fr, tout comme le « Porter à connaissance » de l’Etat. Nathalie Vauchez Sur la base des panneaux de l’exposition *Plan local d’urbanisme intercommunal **Plan de prévention des risques naturels
En bref, au fil du Conseil du 1er mars Deux associations se sont vus octroyer en avance leur subvention 2018 : Les Petits Drôles, qui gère la crèche parentale de Sainte-Marie (110 436 €), afin de pouvoir honorer ses salaires et l’ARDC-La Maline (360 000 €), en période transitoire du fait des travaux qui viennent de démarrer et prévus jusqu’en décembre 2019, qui vont engendrer des surcoûts de fonctionnement et des pertes de recettes. Du fait d’un marché infructueux, les travaux de protection à la mer de Rivedoux sont retardés, ils démarreront mi-septembre pour s’achever en mars 2019, afin de ne pas pénaliser la saison touristique. La CdC a décidé de lancer une étude approfondie des besoins sociaux du territoire, sur la base d’un diagnostic approfondi du vieillissement, de l’isolement, de la détresse, des personnes fragilisées. Cela lui permettra d’avoir une vision prospective des actions qu’elle pourrait engager dans les années à venir, en appui ou en
complément de ce que font déjà les CCAS des communes et les associations sociales. La SPL Destination île de Ré a vu sa dotation pour charges de service public passer de 1 230 000 € à 1 430 000 € pour son exercice 2017, qui court jusqu’au 31 mars 2018. Cette augmentation de 200 K€ s’explique par la mise à disposition d’un agent de la CdC pour la promotion des produits du terroir, par la nécessaire harmonisation des salaires et le réajustement des carrières, ainsi que par les frais liés au Classement en Catégorie 1 et la certification Qualité Tourisme de l’office intercommunal. La lutte contre les chenilles processionnaires, à laquelle la CdC consacre chaque année 427 707 € bien qu’il ne s’agisse pas d’une compétence obligatoire pour la Collectivité, a fait l’objet d’un long exposé du président Quillet, lassé des titres de presse parfois très alarmistes sur un problème qui n’est pas environnemental, mais plutôt d’ordre sanitaire.
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ACTUALITÉ A L B U M
P H O T O S
L’île de Ré en vigilance neige puis submersion ! © François Blanchard
© François Blanchard
© François Blanchard
Après la neige, mercredi 28 février au soir et jeudi 1 er mars au matin, l’île de Ré et la Charente-Maritime ont été en alerte vigilance orange submersion marine ! Voici quelques belles photos.
© François Blanchard
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© François Blanchard
La Couarde entre neige de la nuit le 28 février et lever de soleil, le 1er mars.
A Saint-Martin de Ré, la rue de Sully sous la neige.
Le petit port envasé et enneigé du Goisil.
© Emilie Hillairet
La « fonte des glaces » à La Couarde-Pôle Nord !
Les vignes de Sainte-Marie sous la neige.
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Jeudi 1er mars à 18 heures, vigilance orange submersion : La porte du Port de La Flotte a été fermée dans l’après-midi.
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ACTUALITÉ V I S I T E
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D É P U T É
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F A L O R N I
Prison de Saint-Martin : l’Etat a repris ses droits C’est (presque) devenu une habitude : depuis sa première visite le 2 décembre 201 5 , Olivier Falorni gratifie le centre pénitentiaire de Saint-Martin de visites surprises. La dernière a eu lieu le 1 9 février dernier en compagnie de quelques médias. Une visite pas si imprévue que ça
En tous cas pas pour le député qui se l’était promis après la précédente en septembre 2017, d’où il était d’ailleurs sorti fort en colère. Et pour cause : en dépit de la destruction des locaux en préfabriqués surnommés « casinos », de la création d’un gymnase et de l’aménagement d’une première cour et d’un préau, Olivier Falorni avait alors constaté « une forme de reproduction des casinos », sous forme de draps tendus, permettant à certains détenus d’échapper à la surveillance du personnel pénitentiaire. Une situation inacceptable pour un député mobilisé depuis fin 2014 dans la lutte contre la radicalisation en prison, et qui n’avait alors pas hésité à remonter jusqu’au Ministère de la Justice.
fameux draps ont totalement disparu, et le personnel pénitentiaire peut donc remplir sa mission comme il se doit. Selon ses propres t e r m e s , « l’ordre républicain est enfin rétabli ». Car pour Olivier Falorni, la simple présence de morceaux de tissu entretenait « l’idée d’une forme de privatisation contraire à la notion même d’établissement public ».
L’ordre républicain est enfin rétabli - Olivier Falorni -
Et une bonne surprise
Un aménagement digne
Sur le pas de la porte, tandis qu’il attend que la Directrice Sylvie Manaud vienne nous accueillir, Olivier Falorni répond franchement : il ne sait pas à quoi s’attendre. Il semble que l’ouverture de la seconde cour et la reprise en main générale suscitent une certaine tension chez les détenus et la présence des ERIS – brigades spéciales de type GIGN dédiées au pénitentiaire – vient renforcer l’impression générale. Rien n’est simple dans l’univers carcéral. Mais après plusieurs minutes d’attente, les portes s’ouvrent enfin. Arrivé dans la cour de l’établissement, la satisfaction se lit sur le visage du député : les
Le chantier de travaux aura duré dix-huit mois mais le résultat est là et « on revient de loin » précise le député. Outre un nouveau gymnase doté d’une salle multisports et d’une salle de musculation, les deux cours ont été aménagées de manière fonctionnelle autant pour les détenus que pour le personnel de surveillance. A chacune de leurs extrémités, deux préaux bénéficient de tables et de tabourets de béton scellés, les cours sont équipées de paniers et filets favorisant les activités sportives. D’autres tables sont réparties en extérieurs et la seconde cour bénéficie d’un terrain de pétanque.
Les draps et couvertures qui masquaient le préau ont disparu.
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beaucoup ?! », souligne le député, précisant que sa visite est aussi une occasion de renouveler son soutien au personnel pénitentiaire, comme il l’avait déjà fait en janvier dernier lors des journées de mobilisation.
Sylvie Manaud accueille le député.
Cette quatrième visite aura donc été pour le député Olivier Falorni un vrai satisfecit, illustré par la disparition tant attendue des lieux de privatisation (élément essentiel de reprise en main), et des conditions plus favorables aux détenus fragilisés face aux détenus radicalisés, un « enjeu majeur » pour Olivier Falorni qui n’en reste pas moins lucide : « maintenant, il faut faire vivre tout cela » conclut-il. Alors à quand sa prochaine visite ?
Malgré tout, les deux cours sont séparées en leur centre par une longue grille et le poste de surPauline Leriche Rouard veillance qui vient en avancée. Une sectorisation maintenue pour permettre le retour à la promenade de certains détenus qui refusaient de sortir pour ne pas être mélangés à d’autres. Tout cela avec un objectif clair : assurer le fonctionnement de la prison de la manière la plus apaisée et la plus rigoureuse possible. Une Du poste de surveillance, Olivier Falorni ne cache pas sa troisième phase satisfaction. de travaux est prévue : elle consistera à ouvrir Sylvie Manaud : « c’est le les cours sur des espaces spordébut d’une nouvelle phase » tifs d’extérieur. Autant de leviers pour mener une politique du sport Pour la directrice de la prison, nul souhaitée par la directrice Sylvie doute que les détenus sont conscients Manaud. des améliorations. Mais la gestion des Un personnel rassuré
Débarrassé des casinos « dans lesquels certains surveillants ne pouvaient pas même entrer », débarrassé des draps qui ne leur permettaient de surveiller « que des pieds », et doté d’un poste de surveillance extérieure à la pointe de la technologie, le personnel pénitentiaire travaille évidemment de manière plus sereine sans l’existence de ces zones de non droit qui ne faisaient qu’aggraver le malaise. L’ancien local de la cour était « une guérite hors d’âge » selon Olivier Falorni, qui s’est battu avec détermination pour obtenir le budget nécessaire : trois millions d’euros. Une somme conséquente mais « trois millions d’euros en trente ans, peut-on dire que c’est
longues peines est une affaire compliquée. Tout le monde le sait, l’oisiveté est mère de tous les vices. Occuper les détenus est donc la manière la plus appropriée d’éviter les situations à risque. Pour autant, les habitudes étant le seul point d’ancrage, chaque changement doit être préparé avec soin. Sylvie Manaud l’affirme : « l’institutionnalisation des casinos devait être stoppée. Il s’agissait d’une confiscation des lieux alors que la direction pénitentiaire doit fonctionner pour tous ». Les aménagements effectués s’inscrivent dans une autre politique de gestion et de suivi et ouvrent la voie à une nouvelle phase. C’est une réassurance et l’opportunité de trouver un meilleur équilibre. « L’Etat s’est réapproprié la totalité de cette prison et c’est une bonne chose » conclut la directrice, remerciée par Olivier Falorni pour « avoir tenu les engagements et fait appliquer la décision du Ministère ».
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ACTUALITÉ 6
ÈME
ÉDITION « LES P’TITS SE RÉVEILLENT » - ÎLE DE RÉ - DU 26 AU 31 MARS 2018
Un festival culturel riche de sens et d’originalité, pour un éveil artistique précoce Théâtre d’objets, danse, musique, lecture, théâtre, cinéma, arts plastiques… constituent autant de facettes d’un kaléidoscope enfantin toujours magique, concocté par les services culture et petite enfance de la Communauté de Communes de l’île de Ré. Illustrations : Émilie Vast
C
hef d’orchestre de cet évènement exceptionnel pour un si petit territoire, Annabelle Bariteau, toujours à l’écoute des partenaires*, concocte chaque année avec passion et éclectisme un festival qui répond aux enjeux prioritaires de la CdC : soutenir l’accès à la culture pour tous et amener le très jeune public et les familles à une découverte artistique qualitative, en se déplaçant au plus près de ceux-ci.
L’abeille-pissenlit.
En t’attendant, socle du festival 2018
Le spectacle En t’attendant de la Compagnie des Petits Pas dans les Grands, d’après le livre illustré du même titre d’Emilie Vast, aux éditions MeMo, destiné à un très jeune public de 0 à 3 ans, a constitué le guide principal de cette édition 2018 du festival. Lu dans les crèches, il mêle danse, Langue des Signes et marionnettes pour plonger le petit spectateur dans la grossesse d’une maman qui regarde la nature, comme elle, se transformer.
plongera les petits dans un environnement lumineux, apaisant et doux. Côté contes et petites histoires, la représentation De la poule à la grenouille, à laquelle vous invitent les Assistantes Maternelles et les proLa salamandre.
(Lardenois et Compagnie) donné dans le Camion à Histoires, petit espace théâtral dans lequel toutes les ressources de la représentation théâtrale sont utilisées : scénographie, accessoires, lumières, sons, musique et vidéo, pour le « Théâtre en Grand ». Chaque représentation sera suivie d’une vente de livres par « La Mouette qui lisait ». Avec le théâtre culinaire Frichti (Compagnie Théâtre Buissonnier), la cuisine devient un espace de jeu et d’enfance, complété par l’atelier Les sons de la cuisine, dans lequel les ustensiles de cuisine se transforment avec régal en instruments de musique. Parmi les autres ateliers, dansons, dessinons (animé par Chloé Sourbet) entraîne les enfants vers une exploration ludique du corps, de l’espace, de la musique, où chacun développe sa propre singularité. Le Goûter coloré imaginé par Les Confitures du Clocher fera découvrir aux petits les différentes saveurs, textures, couleurs, senteurs… de la gourmandise.
La violette.
L’haricot-fourmis.
fessionnelles de la petite enfance de l’île de Ré, est issue de six soirées de formation avec l’artiste Bruno Benoist, plus connu sous le pseudo de Noé. Théâtre, musique et marionnettes se mêlent à la voix pour le plaisir des yeux et petites oreilles.
Le lapin-coquelicot.
Patrimoine et projection « Art & Essai », les petits ne se refusent rien !
L’écureuil-gland.
Les 3 à 5 ans seront aussi conviés, avec leur Doudou, à partir à la découverte de ces étranges fenêtres colorées que sont les vitraux
intitulé La Ronde des Couleurs, fera découvrir aux petits à partir de 2 ans, accompagnés de leurs parents, un univers bariolé. Elle sera suivie d’ateliers et d’un temps d’échanges. Prolongation de l’éducation artistique et culturelle des petits
Nouveauté de cette année, l’artiste plasticienne Emmanuelle Marquis (Compagnie Carré Blanc sur Fond Bleu) sera accueillie en résidence en juin et septembre 2018 pour la création de son nouveau spectacle A la recherche de Pablo. La Cie crée des spectacles mêlant théâtre d’objets, modelage de sculptures en argile, peinture, théâtre d’ombres et de marionnettes. L’artiste testera des extraits du spectacle et proposera des ateliers artistiques, auprès des enfants des multiaccueils de Rivedoux, La Couarde et Ars, ainsi qu’à la bibliothèque de La Couarde, dans les écoles maternelles et auprès du RAM. De bien belles découvertes artistiques et culturelles en perspective pour des P’tits Rétais très gâtés ! Nathalie Vauchez *Le festival est organisé en collaboration avec les multiaccueils de l’île, la crèche associative les P’tits Drôles, le Relais Assistantes Maternelles, la Médiathèque de Sainte-Marie, la bibliothèque de La Couarde, les Confitures du Clocher et la librairie « La Mouette qui lisait ».
Un espace sensoriel et une représentation proposés par les professionnelles de la petite enfance
Le chardon-rouge-gorge.
Comme chaque année, l’espace sensoriel créé par les professionnelles de la petite enfance de la CdC
La magnifique illustration du programme a d’ailleurs été réalisée par Emilie Vast. Cet ouvrage permet de faire le lien entre livres, spectacles, ateliers pratiques artistiques, ainsi qu’éducation artistique et culturelle dans les multiaccueils et à l’école.
La libellule. La sauterelle-pissenlit.
Camion-théâtre, théâtre culinaire, musique et goûter coloré
Les propositions artistiques sont surprenantes, à l’instar du spectacle L’Ours qui avait une épée
Le nenuphar-poisson.
RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 6 MARS 2018 | N° 167
des églises du Bois-Plage et de Rivedoux-Plage, dont les formes très géométriques et les couleurs parlent bien à cette tranche d’âge. Le mercredi et le samedi, la projection d’un programme de six courts métrages de type « Art & Essai »
L’ensemble du festival est accessible gratuitement. Ouverture des réservations le jeudi 15 mars. Le nombre de places est limité, il est impératif de réserver au 05 17 83 20 93 ou sur resa.culture@cc-iledere.fr… et d’être à l’heure. Intégralité du programme accessible sur www.cdciledere.fr
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ACTUALITÉ T R A N S P O R T
Les Rétais l’ont rêvée, Croisières Inter-îles lance une navette maritime La Rochelle-Ré Entre le 7 avril et la fin septembre 2018, la société Croisières Inter-îles affrètera le bateau « L’Amour des îles », habillé aux couleurs de « Destination île de Ré », pour assurer une navette entre le port de La Rochelle (embarcadère près de la Médiathèque) et celui de Saint-Martin de Ré (quai Clémenceau). © DR Croisières Interîles
B
ien que l’annonce
du président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, lors de ses vœux 2018, ait pu laisser penser qu’il s’agit d’une initiative publique, il n’en est rien.
Des échanges avec Kéolis, pour des transports complémentaires
Concernant la navette maritime La Rochelle-Ré, les tarifs peuvent paraître quelque peu élevés (voir encadré), mais ils sont Vieux serpent de mer, étudiés dans le cadre l’idée d’instaurer une d’une initiative privée, telle navette entre sans subvention donc, et les deux ports, afin Croisières Inter-îles préde joindre l’utile à voit une grille de tarifs l’agréable et s’affranpréférentiels pour les chir des bouchons Rétais et les Rochelais, routiers lors des sur présentation d’un périodes saturées, justificatif de domicile. est née au sein du La CdC de l’île de Ré et Conseil de développeCroisières Inter-îles ont ment de l’île de Ré, il approché Kéolis, pour y a quinze ans. Etudié envisager des offres compar la Communauté de plémentaires, comme par Communes, le projet L’un des bateaux de Croisières Inter-îles dans le port de Saint-Martin, juste devant le bureau de la société, quai Clémenceau. exemple une navette de avait fait long feu, et bus entre l’embarcadère l’annonce un peu trop et la société table sur environ 11 000 rotations, notamment. Cette DSP a de la Médiathèque et la gare de La précipitée de sa mise en place, avait passagers et 250 rotations pour cette été renouvelée il y a deux ans, pour Rochelle. suscité une polémique. première saison. Hors haute-saison, une durée de cinq ans. Ce service est A la fois offre touristique de loisirs et la navette fonctionnera quatre jours ainsi proposé par la Communauté de offre utilitaire de transport, la navette Une initiative privée par semaine, à raison de deux allersCommunes de l’île d’Oléron, avec un maritime « L’Amour des îles » devrait C’est finalement la société privée retours par jour, tandis qu’en juillet petit concours financier de la CdA de - la société l’espère - être proche de Croisières Inter-îles - qui propose et août elle assurera quotidiennement La Rochelle, du Département de la l’équilibre économique dès la predepuis trente ans un large éventail entre trois et quatre rotations, selon Charente-Maritime et de la Région mière année. de croisières et de liaisons mariles horaires des marées. Nouvelle-Aquitaine. Nathalie Vauchez times, en Charente-Maritime et en Vendée – qui a décidé seule de lancer Une DSP pour la liaison Modalités pratiques cette navette maritime et a proposé La Rochelle-Oléron à Destination île de Ré, l’office de Tickets dans les dix offices de tourisme de l’île de Ré, dans celui de La Rochelle, Croisières inter-îles assume déjà tourisme intercommunal, d’y arborer aux bureaux Croisières inter-îles. depuis cinq années - 2018 constises couleurs. Vélos en location à La Rochelle et sur l’île. tuera sa 6 è saison - une liaison Convoyé début février à La Rochelle entre La Rochelle et Boyardville depuis Hyères, où il assurait une Tarifs prévus : sur l’île d’Oléron d’une durée de liaison avec l’île de Porquerolles, Adulte : 22,50 € 50 minutes, d’avril à novembre, l’Amour des îles pourra transporter tous les jours en saison. La société à chaque passage cent personnes et 4 à 17 ans : 15,50 € reçoit une subvention annuelle de trente vélos, en une heure de temps, Moins de 4 ans : 4 € 143 K€ dans le cadre d’une DSP garanti, comme l’a expliqué il y a Vélo : 4 € (Délégation de service public) qui lui quelques semaines Bruno Etiembre Tarifs spécifiques pour résidents rétais et rochelais, avec justificatif de domicile. impose ainsi un cahier des charges à Ré à la Hune. Il assurera deux à bien précis en termes de nombre de quatre rotations (aller-retour) par jour
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Entre dynamisme et inquiétude ntre conseil communautaire, colère des surveillants de la Centrale de Saint-Martin, vie des associations et évènements culturels vous trouverez dans cette édition un riche tour d’horizon de l’actualité d’ici !
La compétence GEMAPI qui revient aux collectivités locales à partir du 1er janvier 2018 entraîne un bouleversement majeur. La nouvelle taxe afférente, que la plupart des conseils communautaires votent, ne saurait couvrir l’ensemble des chantiers Digues à venir. La Charente-Maritime et ses départements voisins devraient créer un Syndicat Mixte commun ; le président
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de l’île
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La plupart des maires de France ne cachent pas leur inquiétude sur le devenir à court terme des communes : entre transferts de compétences et baisse de leurs ressources (DGF et taxe d’habitation) le mouvement s’accélère inéluctablement. Ou comment priver notre pays de l’énorme travail (quasi bénévole) que fournissent ces élus de proximité et de leur connaissance de terrain... Nathalie Vauchez
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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 6 MARS 2018 | N° 167
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ACTUALITÉ A S S O C I A T I O N
TerreMerCulture : A la recherche du temps perdu L’association couardaise « TerreMerCulture » vient de fêter sa première année. Mais pendant que le vent et la pluie fouettaient le sol endormi du jardin, son président Hubert Morineau préparait le printemps et nous réserve de (très) belles surprises ! de Loisirs de Sainte-Marie. Neuf autres rectangles attendent impatiemment le même sort, et Hubert est déjà en contact avec le BoisPlage et Rivedoux. Car il espère bien que ce seront les enfants des dix villages de l’Ile qui viendront enrichir de leur participation les cultures du jardin. « Peuples oubliés à la recherche du temps perdu »
10 buttes pour les 10 villages de l’île.
R
é à la Hune ne s’en était pas caché. Notre première entrevue avec le président de l’association TerreMerCulture avait signé une belle rencontre. Un an après, c’est donc avec plaisir que nous retrouvons Hubert Morineau pour faire un premier bilan et surtout évoquer un projet cher au cœur de cet humaniste résolu.
l’été. Deux fois par semaine, Hubert proposait aux vacanciers des produits on ne peut plus bio et savoureux à souhait, à des prix défiant toute concurrence pour une telle qualité. Moralité : il fallait venir tôt pour ne pas repartir bredouille ! Et lorsque les pommes de terre labellisées Ile de Ré vinrent à manquer, Hubert en récolta une quantité étonnante, fruit de plantations en buttes selon les valeurs de la permaculture. Bref, le goût était au rendez-vous. Autant de preuves que la nature sait donner le meilleur à ceux qui la respectent. Cultiver le sens du partage
Quatre saisons au jardin pour les enfants.
En un an, TerreMerCulture a commencé de s’ancrer dans le territoire rhétais, une démarche essentielle pour son président, fervent défenseur de « l’autonomie dans le partage ». Ne ménageant pas sa peine, Hubert Morineau n’a eu de cesse de cultiver son jardin, au sens propre et figuré. Succès pour le petit marché bio
La première initiative de l’association a fait le bonheur des clients du camping Le Puma pendant tout
A peine l’été terminé, Hubert réalisa une idée qui trottait dans sa tête depuis le début : ouvrir le jardin aux enfants pour leur transmettre le plaisir inégalable d’être en lien avec la nature. Invités à venir le dessiner aux quatre saisons, ceux de La Couarde n’ont pas boudé leur plaisir.
Entre ces visites énergisantes, Hubert s’attela aussi à la tâche, celle de l’aménagement du jardin esquissé au printemps, où tout bien sûr, de la clôture l’entourant au poulailler bleu en passant par la création des buttes, a été fait dans les règles de l’art. Aujourd’hui, en lieu et place d’une terre en devenir, se dessine un vrai paysage habité d’une poésie naturelle. Une première longue butte a été érigée. C’est le résultat du travail des enfants du Centre
RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 6 MARS 2018 | N° 167
C’est le nom du projet que prépare Hubert Morineau dans la plus grande discrétion depuis de longs mois, et lorsqu’il l’évoque, il ne cache pas son enthousiasme. Féru d’échanges culturels mais aussi navigateur au long cours passionné par toutes les civilisations, Hubert s’est lancé dans une démarche
quête qui l’a mené jusqu’à Paris au Ministère des Affaires Etrangères. Car on le devine sans peine, organiser ce type d’échange n’est pas une mince affaire. Tandis que l’administratif suit son cours, Hubert lit tout haut les réponses qu’il a reçu du Mexique et ses yeux brillants en disent long sur l’émotion qu’il ressent à l’idée d’accueillir quelques membres de ce peuple, utilisant l’art comme moyen de résistance de sa culture. En préparation, le programme de cette visite sera aussi l’occasion de grands rendez-vous pour les Rhétais qui souhaiteront s’ouvrir à d’autres horizons, sans nul doute un évènement riche de promesses. Car si c’est à travers peinture, musique, photographie ou encore littérature que les Mayas, devenant insulaires le temps de quelques semaines, nous inviteront à visiter leur culture, Hubert entend bien aussi leur présenter les beautés naturelles et les traditions de l’Ile de Ré. Une rencontre surprenante… Sous le signe du partage évidemment !
Si le temps file vite, il n’est en revanche jamais perdu en compagnie d’Hubert Morineau. A parler des Mayas, on en oublierait presque le bateau de l’association, qui se refait une beauté dans un coin du jarUne culture en forme de mandala. din en attendant de rejoindre le ponton d’Angoulins, où d’envergure : accueillir une fois Hubert a l’intention de proposer par an, en terre rhétaise, un peuple des moments d’exception, entre oublié. Intarissable sur le sujet, le mer, saveurs et musique. Mais reveprésident de TerreMerCulture ouvre nons aux Mayas : ils devraient frangrandes les portes sur des valeurs chir le pont aux plus beaux jours universelles qui constituent la du printemps. Et nous ne saurions raison d’être de son association. rater ce rendez-vous. A bientôt Car tandis que les peuples oubliés donc TerreMerCulture ! restent dans leur culture primiPauline Leriche Rouard tive, la permaculture nous ramène nous, peuples non pas oubliés mais oublieux, à notre propre nature. Alors cette « recherche du temps perdu » résonne comme un hymne à une humilité salvatrice pour retrouver le sens de l’essentiel, celui apporté par les deux cultures, l’agricole et l’intellectuelle, renaissant ensemble à travers la permaculture, soucieuse de comprendre et respecter la terre comme entité vivante. Des Mayas sur l’Ile de Ré
Pour cette grande première, Hubert Morineau a sollicité des artistes du Chiapas, petit état du Sud du Mexique réputé pour ses beautés naturelles et son authenticité. Une
Un échantillon de la récolte 2017.
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ACTUALITÉ R É U N I O N
P U B L I Q U E
-
R I V E D O U X - P L A G E
Entre contraintes et initiatives bienveillantes, Rivedoux évolue vers le « mieux-vivre » Vendredi soir 2 mars, Patrice Raffarin et son équipe tenaient une réunion publique dans la salle des Fêtes. Une intervention en toute transparence pour faire le point sur d’importants sujets.
O
uvrant la réunion et, selon ses propres termes, le PPRN étant un sujet « ample, complexe et polémique », Marc Chaigne ne reviendra pas sur la question des changements climatiques, mais se contentera de proposer une vue panoramique et néanmoins précise sur ce sujet épineux. Viendront ensuite les détails de la construction de la digue du bourg, présentés par Didier Bouyer, et pour conclure, une intervention de M. le Maire sur la création annoncée des jardins familiaux, sujet plus léger pour clore une réunion publique dense.
tirage au sort d’après une liste d’habitants ayant manifesté leur intérêt.
PPRN de Rivedoux : enfin validé !
Patrice Raffarin est on ne peut plus clair sur le sujet, l’objectif est de réussir ce premier projet qui servira naturellement de test pour le second, devant intervenir un peu plus tard du côté de la rue de la Lorieuse. Et M. le Maire d’entériner sans langue de bois sa manière de voir les choses : dégradations ou dépôt d’objets malvenus (type bidons) ne seront pas acceptés, afin d’éviter tout développement anarchique évidemment contraire à l’esprit de ces jardins, par ailleurs facteurs de lien social et intergénérationnel. En revanche, si la commune en sera dans un premier temps le gestionnaire, Patrice Raffarin affirme son souhait de voir un jour les bénéficiaires de ces jardins se donner les moyens de l’autogestion, pourquoi pas à travers une association. Ajoutant (mais cela ne va-t-il pas de soi) que les produits nés de ces jardins ne pourront en aucun cas être vendus !
En véritable spécialiste, Marc Chaigne rappelle la genèse de cet énorme dossier, qui après un avis défavorable émis en juillet 2017, une enquête publique, un rapport d’enquête, a finalement reçu un nouvel avis, favorable celui-là, en octobre 2017, et se trouve de fait validé, suite à signature préfectorale en date du 15 février dernier. Ainsi devenu servitude d’utilité publique, le PPRN rivedousais - au même titre que les PPRN de chaque village - sera annexé au plan d’occupation des sols (POS) mais ne deviendra opposable qu’après les publications légales, ce PPRN étant révisable et modifiable, uniquement par l’Etat. Qu’y trouve-t-on ? L’ensemble des éléments relatifs aux risques considérés, leur analyse selon deux scénarii - Xynthia + 20 cm (court terme) et Xynthia + 60 cm (long terme), sans oublier le nouveau cahier des charges qui impactera Rivedoux au niveau de la construction. Rappelons que trois risques ont été pris en compte, l’érosion côtière, la submersion marine et l’incendie de forêt. Projetant les cartes de l’Etat, Marc Chaigne détaille avec une précision d’orfèvre l’ensemble des éléments relatifs à ces risques, les trois réunis déterminant la carte de zonage réglementaire qui sera dorénavant la référence absolue pour les permis de construire. Du côté des enjeux, Marc Chaigne évoque l’impact sur la défense des côtes et l’habitat, confirmant néanmoins que le résiduel constructible de la commune est peu impacté, évoque l’importance des Garanties Assurances du Bâti (mise aux normes à faire dans les cinq ans). S’ensuit la présentation succincte des documents afférents au PPRN. Pour conclure, le 3ème adjoint précise que le travail sur le PLUI peut désormais reprendre, et ce dès le 20 mars prochain.
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Côté financement, un système d’amodiation sera mis en place mais d’une déconcertante modestie, puisque les attributaires devront s’acquitter pour l’année d’une somme de 25 ou 50 € selon la surface dont ils disposeront. Charge à eux également de régler la facture eau dont le montant sera géré par des compteurs divisionnaires. Les attributaires devront s’engager sur un règlement intérieur et une convention, entérinant la politique d’une commune sensibilisée qui joue à fond le jeu de l’environnement.
PPRN validé pour la côte rivedousaise.
Digue du bourg : les travaux volontairement retardés Nous en sommes là au stade de la mise en œuvre, celle du PAPI, et l’assistance est donc déjà largement avertie sur le sujet. Il s’agit d’une protection en zone urbaine, pour laquelle sept secteurs ont été préalablement définis. Mais l’information d’importance concerne le plan des travaux de la digue du bourg, dont le démarrage était initialement prévu en début d’année. Comme le précise Patrice Raffarin, le début des travaux était envisagé pour le 15 avril. Oui mais voilà : en raison des complications inhérentes à un tel chantier, ils auraient du être stoppés pendant la saison estivale, afin de ne pas impacter de leurs nombreuses nuisances la vie économique et touristique du village. Morale de l’histoire, après discussion du Conseil Municipal, il a été décidé que les travaux seraient lancés à partir du 15 septembre pour un déroulé sans interruption jusqu’au 15 mars 2019, soit seulement un mois après la date de fin de chantier prévu avec des travaux débutant en avril. Aucun regret à avoir donc lorsque la réussite d’une Saison est en jeu. A noter qu’un panneau explicatif sera installé sur le parking de la Coopérative Maritime. Y seront précisés le nom des entreprises et le coût des travaux.
Naissance de jardins familiaux La démarche est à la fois environnementale, conviviale, sociale et même sociétale. Pour répondre à la demande de nombreux Rivedousais résidents permanents, Patrice Raffarin et son équipe ont décidé de dédier des terrains disponibles à la création
RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 6 MARS 2018 | N° 167
de jardins familiaux. Un projet passionnant porté avec la conviction et l’engagement de Colette Piveteau, très investie dans le développement durable, la biodiversité et l’écocitoyenneté. Pour Patrice Raffarin, l’occasion est belle (et il a raison), de rappeler la politique volontariste dans laquelle sa commune s’est engagée depuis déjà longtemps : absence de pesticides, recyclage et compostage. La création des jardins se fera en deux phases. Un premier projet verra le jour à l’orée du printemps du côté de la rue des Pothères, sur un terrain appartenant au Conseil Départemental et dont la commune a reçu la gestion directe. Sur les vingt et un parcelles disponibles, la dernière sera réservée et aménagée pour faire écran à une propriété privée mitoyenne au terrain, tandis que les première et seconde seront orchestrées par la commune. Y prendront place un jardin pédagogique et une aire de pique-nique et repos. Les dix-huit parcelles restantes, de superficies allant de 45m² à quelques 80m², seront réparties par
P R O D U I T
D U
Entre nouvelles contraintes et initiatives bienveillantes, soucieuse de protéger sa population autant que de satisfaire aux exigences du mieuxvivre, c’est dans le dialogue et la clarté que la commune de Rivedoux s’adapte et évolue avec son temps ! Pauline Leriche Rouard
T E R R O I R
Le Pastis de l’île de Ré bio primé Médaille d’or
C
’est au Concours Général Agricole organisé tous les ans à l’occasion du salon international de l’Agriculture de Paris que le Pastis de l’île de Ré a su convaincre le jury de son caractère et singularité, dans la catégorie des apéritifs anisés. Les commentaires du jury : Très aromatique, intense.
Notes de badiane dominantes ! Une belle récompense pour le travail artisanal de Didier Dorin et d’Elodie Nardese, qui démarre dans les champs de plantes aromatiques jusqu’à l’expédition chez leurs clients. Le Pastis est fabriqué avec l’aide d’un œnologue conseil, embouteillé et stocké sur l’île de Ré à Rivedoux- Plage au siège de l’entreprise. NV
www.pastisdere.fr
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SOCIAL À LA HUNE E C O L E S
A FriK à Ré, le nouveau projet pédagogique du RPI d’Ars-Loix Après le succès rencontré par « Je, Tu, Îles… », dont nous nous sommes largement fait l’écho dans nos colonnes, les enseignants de l’école René Brunet d’Ars en Ré et de la maternelle de Loix avaient bien l’intention de récidiver. Un nouveau projet vient d’être élaboré par l’équipe pédagogique du RPI (1).
C
’est en partant d’un constat ressenti par chacun, que les collègues ont voulu se lancer dans un projet à vocation humanitaire. Sophie Couderc, directrice de l’école d’Ars, nous confie : « l’année dernière, nous avons reçu beaucoup d’aides matérielles et financières. Nos partenaires se sont engagés avec enthousiasme, ce qui a nettement contribué au succès de notre initiative. Nous avons eu envie que les élèves prennent conscience de tout cela. Nous leur avons fait comprendre que c’était une bonne chose de recevoir, mais qu’il fallait aussi apprendre à donner »… Apprendre à donner et découvrir La décision de correspondre avec des écoliers africains a été prise et les élèves ont réagi avec intérêt. Gabrielle, une élève de cours moyen, a pris la parole devant sa classe pour faire part de sa motivation : « Les choses dont on ne se sert plus chez nous, pourraient très bien servir aux petits africains (des livres, des jouets, des vêtements) »… En partenariat avec l’association « Les Amis d’Arbolé », le projet « a FriK à Ré » est en train de voir le jour. Un projet artistique et culturel à caractère humanitaire, un regard éveillé et compréhensif sur l’autre, sur ce qui se passe loin de chez nous…
élaboreront des affiches. Ils recevront, pour réaliser ce projet, l’aide d’un intervenant éminemment compétent : Ablaye M’Baye. Ablaye est un artiste sénégalais qui a appris l’art du conte, de la musique et de la danse au sein de sa famille, dans un premier temps, au cœur de son village, ensuite, puis à travers de nombreuses rencontres. Il a fréquenté le conservatoire de Dakar. C’est un auteur, compositeur, interprète. Il donne des cours de percussions et de danses africaines à La Rochelle.
Les enfants d’une école d’Arbolé, au Burkina Faso.
Au cours du mois de février, quatre membres des « Amis d’Arbolé » se sont rendus dans ce village du Burkina-Faso. Ils ont rencontré des petits africains et leur ont donné des lettres, des dessins de leurs jeunes collègues casserons et loidais. Ces derniers avaient, également, préparé un dossier composé d’un ensemble de photos, afin de présenter l’environnement rétais. La petite mouette « Pirouette » a fait partie du voyage. L’histoire de cet oiseau marin, avait été inventée et écrite en classe, l’année scolaire dernière. Cette mouette s’était perdue sur la côte et avait été recueillie par les enfants qui lui ont fait découvrir tous les villages de l’île de Ré…
Un programme bien fourni : chansons, contes, danses… Le thème du projet se concentre sur l’histoire, imaginée, d’un petit enfant touareg qui décide de traverser le continent africain du Nord au Sud. En chemin, il apprend beaucoup de choses sur le plan humain (entraide, partage, solidarité). Il se sensibilise à l’environnement, aux questions d’ordre écologique. Au fil de son périple, il découvre des formes artistiques variées, selon les différents pays visités… Chaque classe du RPI va s’approprier des chants, des musiques, des danses et va fabriquer des instruments de percussions. Les élèves monteront des décors et
C’est donc sur ce thème, que les élèves donneront un spectacle à la fin de l’année scolaire à Loix. A cette occasion, les enseignants comptent bien sur la participation des parents et ont la ferme intention de leur demander d’interpréter différents chants… Un projet ambitieux qui va se nourrir d’une suite d’échanges avec les écoles d’Arbolé et qui va donner à l’intérêt pédagogique, une dimension humaine ne pouvant que sensibiliser les élèves. Il s’agit, sur le long terme, d’un travail original et passionnant, proposant un regard sur l’autre, un éveil, une découverte de différents modes de vie dans des régions lointaines. Jacques Buisson (1) Regroupement Pédagogique Intercommunal.
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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Nathalie Daury-Pain, Véronique Hugerot, Pauline Leriche Rouard, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse/ Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Coralie Froquet : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240
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ÉCO À LA HUNE F O R M A T I O N
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S A L I C U L T U R E
Une journée « Portes ouvertes » pour découvrir le métier de saunier Vendredi 3 0 mars, de 1 4 à 16 heures, les futurs sauniers ont rendez-vous à Ars en Ré.
Un jeune saunier dans ses marais.
L
es responsables de la section « saliculture » du centre de formation de la Chambre d’Agriculture de Nantes (unique structure d’enseignement existant sur le plan national), ont décidé d’organiser trois rencontres pour présenter la formation à la profession de saunier. La première se
tiendra à Guérande, la seconde à Noirmoutier, la troisième se déroulera sur l’île de Ré dans les locaux de l’AEMA (Association des Etang et Marais d’Ars). Il s’agit de présenter le BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole) qui s’acquière par évaluation de compétences dans des centres de formation dépendants de la Chambre d’Agriculture de Loire-Atlantique. Le programme est complet et parfaitement compartimenté : parvenir à gérer l’information et la communication en situation professionnelle, être capable de conduire une activité de production salicole, assurer la gestion économique et financière de son entreprise, la piloter avec une vision stratégique, et commercialiser ses produits. L’exposé sera suivi de deux interventions Tout d’abord, Louis Merlin, président de l’APSIR (Association des Producteurs de Sel de l’Île de Ré), expliquera les différents rouages
de la filière salicole rétaise. L’APSIR regroupe l’ensemble des producteurs sous deux entités distinctes : les sauniers coopérateurs rattachés à la « Coopérative du sel de l’île de Ré » et les sauniers indépendants, prenant en charge, eux-mêmes, la distribution de leur production. Sur la centaine de professionnels recensés à ce jour, les deux tiers sont des coopérateurs. Pierrick François, directeur de l’AEMA, interviendra, ensuite, sur les problèmes posés par la remise en état des marais salants et sur la façon d’élaborer un dossier règlementaire pour réaliser des travaux d’entretien ou de réhabilitation d’un marais. L’intervenant insistera, également, sur l’importance de la préservation de l’environnement et le respect de la biodiversité (notamment en permettant la nidification des différentes espèces d’oiseaux et le développement de leur présence sur les zones humides). Les organisateurs de ces journées « Portes ouvertes » n’ont pas choisi
leurs dates au hasard. Celles-ci correspondent au début des travaux dans les marais salants. Jacques Buisson
Quelques chiffres, quelques points de repères « On passe de 1046 sauniers en 1866, à une cinquantaine à la fin du XX e siècle » affirme Céline Barthon (« L’île de Ré, histoire et géographie » -2005). En effet, en 1990, on recense 52 sauniers (dont les 2/3 ont plus de 50 ans). En 1995, un début de reprise s’amorce, une étude révèle la présence de 67 exploitants salicoles. Nous devons souligner que cette tendance à la relance a été fermement appuyée par la CdC. La formation BPREA a, de son côté, accompagné le mouvement de réinstallation. 26 sauniers ont obtenu le brevet entre 1996 et 2006.
E N T R E P R I S E
Brico-phone, l’entreprise qui vous aide à le faire vous-même Créée en 2010, la société portingalaise, qui emploie treize personnes à l’année, vend des pièces détachées pour téléphones et tablettes uniquement sur le web.
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lle n’a pas la possibilité, en terme d’espace et de personnes, de recevoir ses clients locaux sur place, notamment en raison de l’affluence saisonnière locale. Sylvain Allidières reconnaît avoir créé son entreprise au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard, à l’avènement des smartphones. Il a su accompagner ce marché très porteur en développant le créneau de l’autoréparation, soit le fameux « Do it yourself » anglais, offrant ainsi la possibilité à n’importe quel utilisateur de réparer lui-même son téléphone. L’autoréparation n’allant pas dans l’intérêt des constructeurs, l’entreprise n’a trouvé aucune assistance de ce côté-là. Dès les débuts, l’équipe de Brico-phone a dû
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innover et trouver des idées originales pour développer ses propres outils, sans copier ses concurrents et avec un seul but : amener sa clientèle à se débrouiller seule face à une panne.
envois par an et trois à quatre mille références distinctes, Brico-phone se place dans les trois premiers acteurs français de la vente de pièces détachées pour téléphones. Une nouvelle version de son site sera en ligne dans un mois (avril). Pour des raisons techniques, Bricophone expédie principalement dans les pays francophones, mais réfléchit activement à la possibilité d’étendre son marché à l’international. Avant cela, il faudra pousser les murs car le local est vite devenu trop étroit.
Parmi les trois premiers acteurs français du secteur En ligne, les tutoriels très explicites agrémentés de vidéos et de photos accompagnent le client pour changer un écran, une batterie, une caméra ou un bouton défectueux. Une horloge indique le temps nécessaire à la réparation et des étoiles précisent cinq niveaux de complexité. Tout l’esprit du site réside d’ailleurs dans l’écoute du client, avec un numéro d’appel gratuit mis à disposition en cas de difficulté, un chat et le renvoi gratuit du kit s’il ne convient pas. De plus, les pièces détachées sont livrées avec une planche de réparation magnétique qui
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La planche de réparation magnétique.
facilite grandement les opérations. L’ensemble est présenté dans un kit de réparation technique spécialement étudié pour le transport. Avec plus de quatre-vingt-dix mille
Un beau pari sur l’avenir économique des villages éloignés des centres urbains, gagné grâce à la magie d’internet et bien sûr à la détermination de ses intervenants. Véronique Hugerot
Contact : Brico-phone www.brico-phone.com Tel 05 46 30 33 32
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JEUNES À LA HUNE P O R T R A I T
Quand les jeunes de l’île tracent leur sillon Qui a dit que la relève manquait de conviction ? Sortez du bois les rabat-joie : Robin Delavigne est Genty et plein d’avenir ! moins d’importance », comme l’absence de la prof de math qui justifie un ballet en tutu rose sur le « Lac des cygnes » ou le kif du ski sur un riff bien senti : « bouchons à perte de vue, matos noué encombrant, raclette fromage tartiflette, t’as les doigts en stalactites, mais tout semble magnifique ». La dernière vidéo sur YouTube a rassemblé 2300 visiteurs en quatre mois sur 30 000 affichées à fin 2017. Vigilance révélation ! « D’un loisir à une passion » : un premier court-métrage
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l a commencé ses petites vidéos à la « Cyprien » façon bricole en CM1…Ambiance « je pose mon téléphone dans un coin et je me mets en scène ». À l’époque, la technique est sommaire mais l’idée un pas en avance, reflet burlesque de sa vie quotidienne, « Parce-que j’aime bien partager ce qui me fait marrer » dit-il. Sensible à son piquant, l’entourage le motive et l’encourage à publier ses brèves sur la toile. Caméra sur trépied cadeau de Noël, micro, accessoires lumière, conseils montage : perfectionniste et toujours insatisfait de son travail, l’oiseau refuse de partager les réjouissantes parodies inspirées de ses tribulations !
À quand le premier grand film de Robin ?
Il faut attendre l’entrée en 6ème en 2015 pour que la pause humoristique familiale fasse mouche et pousse sa frimousse de sacré coquin hors les murs du collège Les Salières, nid des fans de la première heure. Dans le petit monde de Robin Delavigne le métier de ses parents reste obscur… « envoyeurs de mails » ? La petite sœur (sorte de truc livré non conforme à la commande après six mois d’un ventre plein comme un sac à dos de quatrième) prend des cours pour prononcer « Mais arrêteu » avec un son strident. Lui, jubile à transposer ses réactions « pour des trucs qui ont plus ou
C’est lui qui le dit, jusque là il s’amusait, il est temps maintenant de passer aux choses sérieuses ! Robin ne veut plus seulement faire rire avec son pseudo Delavigne. Fort d’un stage qui lui a permis de s’exercer à préparer un tournage (lieu, décors, casting…), faire un découpage des scènes, gérer la technique ; le voici qui s’émancipe et parle désormais de faire de sa passion un métier. Après son bac il aimerait intégrer l’école Louis Lumière ou idéalement la Fémis, mais pour l’heure c’est dans la réalisation de son premier court métrage qu’il s’est lancé. Jeudi 22 février à Rivedoux : extérieur jour, soleil et froid glaçant, « Moteur, ça tourne, action, clap ! ».
fois de son nom Genty, s’est mobilisée une équipe de quinze copains, pros ou simples supporters qui croient en « Mise au point », 20 minutes de vérité familiale qui éclate au détour d’un petit mensonge. Pour jouer sa sœur rôle central du scénario, il a choisi AnneLise, elle aussi de Sainte-Marie et membre de la ligue d’improvisation du lycée Saint-Exupéry où elle étudie. Dans une ambiance de pionniers vivifiante, le duo a fait merveille pendant les quatre jours de tournage, ponctués d’imprévus comme il se doit mais boostés par les bonnes volontés en présence. En plein montage et avant même la diffusion prévue fin mars, l’intéressé est d’ores et déjà critique et corrige le tir des prochaines esquisses en route dans son esprit. Quelque chose me dit que « Mise au point », l’histoire d’un frère et d’une sœur qui se rencontrent au travers d’une bêtise à réparer, solidaires soudains et porteurs d’un secret enfin dévoilé, annonce les débuts du talent… Marie-Victoire Vergnaud
Ça se passe sur YouTube à Robin Delavigne : Rétais nouvelle vague on s’abonne ! Diffusion du court-métrage « Mise au point » fin mars.
Autour de Robin, qui signera cette
PROGRAMMATION
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ENVIRONNEMENT P L AT E F O R M E
PA R T I C I PAT I V E
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AT E L I E R S
C I T O Y E N S
Littoral : les enjeux entre écologie et économie Il vous reste jusqu’au 25 mars 2018 pour donner votre point de vue sur le document stratégique de façade concernant la future gestion de la façade atlantique.
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evant des contraintes climatiques, socio-économiques et écologiques toujours plus pressantes sur le remarquable patrimoine que représente le littoral français, l’État a élaboré un document stratégique en février 2017 afin d’en garantir le bon état écologique et une meilleure valorisation économique.
Nord, Atlantique Nord, Atlantique Sud, Méditerranée. La façade SudAtlantique dont nous faisons partie présente 723 kilomètres de côtes qui regorgent de milieux naturels très variés et sensibles et sont ponctués par 140 communes littorales.
Démocratie participative
Les internautes peuvent consulter le document de stratégie nationale où il est fait état de l’existant, des enjeux et de la vision d’avenir d’ici 2030. Après avoir enregistré leurs coordonnées ainsi qu’un pseudo, ceux qui souhaitent s’impliquer dans le débat peuvent exposer leurs solutions aux problématiques que soulève l’activité humaine pour le littoral.
Avant d’adopter ce texte, le Conseil Maritime de Façade a mis en place une plateforme participative pour concerter, au préalable, la population. L’importance et la rareté des situations dans lesquelles le citoyen lambda peut exprimer ses idées est suffisamment rare pour que chacun de nous, et plus spécialement la population vivant sur le littoral, n’hésite pas à participer. La réflexion de chacun améliorera les décisions qui seront retenues, affirment les services de l’État sur la plateforme. Le site Mer et Littoral distingue les quatre zones littorales françaises : Manche Est et Mer du
Grands enjeux et thèmes concrets
Le débat est organisé en plusieurs thèmes : Le bon état écologique des milieux marins, les activités et usages, les risques littoraux et, autres commentaires sur la vision d’avenir proposée. Les questions sont formulées comme suit : Pensez-vous nécessaire de renforcer la protection des milieux marins ? Ou bien : Comment réduire la
Le terminal de La Pallice avec au premier plan la dune grise à Sablanceaux.
pollution venant des terres ? Les éoliennes en mer, à quelles conditions ? Ou encore : Comment voyez-vous l’avenir de la pêche ? La plateforme participative, mise en ligne depuis le 26 janvier 2018, se clôturera le 25 mars 2018 sur le site : www.merlittoral2030.gouv.fr Parallèlement, quatre ateliers citoyens sont prévus à La Rochelle, Bordeaux, Biarritz et Cap Breton. Ils permettront d’approfondir la réflexion, et il est absolument nécessaire de s’inscrire, à partir de
la plateforme, car le nombre de places est limité à 50 personnes. À La Rochelle, le café citoyen se tiendra samedi 10 mars à 9h30 au Café de l’Aquarium, quai Louis Prunier. Le bilan sera rendu public via le site au deuxième semestre 2018 et présentera dans un rapport annexe la façon dont les contributions du public auront été prises en compte. Véronique Hugerot
LES ESSENTIELLES - VIVRE AU JARDIN
DES VALEURS SÛRES POUR VOTRE JARDIN ET VOTRE MAISON Les Pépinières Guilbon – Bricoloisirs, depuis 47 ans, et l’Arrosoir Bleu depuis 16 ans constituent des professionnels incontournables de l’île de Ré, pour votre jardin, tandis que Olivier SARL est depuis plusieurs générations l’artisan-toiturier de référence. Tous les Rétais connaissent bien Myriam, Vincent, Yannick et leurs équipes, qui placent les relations humaines avec leur clientèle au cœur de leurs activités, au même titre que leurs compétences techniques. Pour créer, aménager, entretenir votre jardin, pour y vivre dès les beaux jours revenus, pour tous vos travaux de toiture, zinguerie et charpente, pour bricoler aussi vousmême, voilà trois professionnels qui sauront être à votre écoute !
Un jardin connecté !
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epuis seize ans L’Arrosoir Bleu réalise l’aménagement technique des jardins rétais et rochelais. Spécialiste de l’automatisation de l’arrosage, de la tonte et même de l’éclairage qui sont programmables et commandés à distance via le Wifi, Vincent Lafon travaille en collaboration avec des paysagistes, afin d’assurer ensemble la création de A à Z de votre jardin, tandis que vous n’avez qu’un seul interlocuteur. Les robots de tonte automatiques Robomow fonctionnent en totale autonomie sur batterie, selon des
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cycles de tonte programmables. Leur logiciel calcule le nombre de sorties du robot nécessaire par rapport à la superficie à tondre, ce jusqu’à 4000 m2 ! Le plus petit robot, adapté pour des superficies allant jusqu’à 300 m2, est au prix très abordable de 400 €. Vincent Lafon installe aussi votre arrosage automatique, votre éclairage de jardin et crée des bassins et fontaines personnalisés. Outre le service après-vente de ses propres installations, L’Arrosoir Bleu assure l’entretien et le dépannage de tous vos robots de jardin.
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LES ESSENTIELLES - VIVRE AU JARDIN PUBLI-RÉDACTIONNEL
UN JARDIN À VIVRE ! Le printemps approche et les envies de vivre à l’extérieur nous rattrapent. Le moment est venu de consacrer du temps à votre jardin et à vos aménagements extérieurs, pour en profiter pleinement dès les premiers rayons de soleil printanier. Depuis 47 ans, Les Pépinières Guilbon – Bricoloisirs vous conseille et vous accompagne. Créez et aménagez votre jardin Certains jardins s’inscrivent dans la continuité de leur splendeur florale, d’autres aiment à suivre les tendances contemporaines minimalistes avec une mise en scène rigoureuse des végétaux. Cela demande une dextérité que l’équipe des Pépinières Guilbon mettra volontiers à votre service ; elle est désormais en mesure de réaliser vos plans de jardin en 3D. C’est maintenant qu’il faut procéder aux élagages, tailler les haies, la plupart des arbustes et en particulier les rosiers, planter les fleurs annuelles et traiter le gazon pour éliminer la mousse. Un large panel de produits phytopharmaceutiques vous permet de traiter votre jardin de façon naturelle. En plus de votre jardin, les Pépinières Guilbon propose désormais de réaliser l’aménagement de votre cuisine extérieure équipée d’une plancha Eno permanente ou d’un barbecue Weber, ainsi que votre terrasse. Grâce aux modules de cuisine extérieure Eno, réalisez votre assemblage ad hoc pour une cuisine personnalisée. C’est le moment de planter ! Vous trouverez ainsi aux Pépinières Guilbon, un large choix : oliviers, palmiers, plantes grimpantes, fruitiers... Côté serre, venez découvrir les
plantes aromatiques, salades, légumes, fraisiers, pivoines... Désormais, à côté des traditionnels pots Ravel, la gamme contemporaine de poteries Goicoechea ainsi que les poteries toscanes mettront vos plantes en valeur et orneront aussi bien vos jardins que vos terrasses ou balcons. Nouveautés et animations Bricoloisirs vous procure un très large choix d’outils, allant de prix tout doux au haut de gamme, pour travailler au jardin avec les taille-haies, tronçonneuses, tondeuses et débroussailleuses thermiques, électriques ou à batterie Gardena, Stihl ou Viking. Il y en a pour tous les budgets ! L’arrosage extérieur Gardena vous séduira également tout comme - nouveauté 2018 - les robots de tonte de la même marque. Le service après-vente est assuré, les réglages et révisions aussi et les karchers vous attendent pour nettoyer vos terrasses. Pour cuisiner au jardin, toute une gamme de barbecues Weber – dont les très innovants barbecues électriques Pulse 2000 - et de planchas Eno vous est proposée. Lors des journées Portes Ouvertes des 20 et 21 avril, vous pourrez d’ailleurs participer à des ateliers cuisine animés par un Chef, dans la cuisine extérieure de votre magasin !
Les Pépinières Guilbon Bricoloisirs Entrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Soeurs - ARS-EN-RÉ 05 46 29 46 39 info@pepinieres-guilbon.com
Olivier Tradition, votre couvreur sur l’île de Ré
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e vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente et la zinguerie. Yannick, chef d’entreprise depuis 15 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (14 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont
inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ». Ra s s u r e z - v o u s, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.
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contact@olivier-tradition.fr / www.olivier-tradition.fr
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HISTOIRE P E R S O N N A G E S
H I S T O R I Q U E S
Les Rétais et l’aventure maritime
À
compter du milieu du XVIIe siècle, on assiste au départ de Rétais, tentés par l’aventure maritime et l’espoir de faire fortune, vers des horizons éloignés. Les Antilles sont un pôle d’attraction important, plus que le Canada
au rude climat. L’Amérique est une autre destination favorite de ces aventuriers. Certains reviennent, d’autres au contraire s’installent dans le pays d’accueil où leur descendance jouera parfois un rôle de premier plan. Autant de
personnages passionnants dont Ré à la Hune a choisi de vous entretenir depuis plusieurs mois. Dans ce numéro, il s’agira de Josué Baudin, issu d’une famille de marchands établie dans l’île et en particulier au Portes, à Ars ainsi qu’à la Flotte.
Famille importante à qui appartient également l’explorateur Nicolas Baudin dont nous vous avons déjà entretenu. Catherine Bréjat
P O R T R A I T
Josué Baudin : négociant avisé et intrépide Un certain nombre de grandes fortunes rétaises se sont construites sur le sol des riches Antilles. Josué Baudin, né à la Prise des Portes dans l’île, le 8 décembre 1683, en est la preuve irréfutable. Il a certes bénéficié d’un environnement économique exceptionnel, mais son tempérament aventureux et ses connaissances du commerce maritime international ont contribué à sa réussite.
I
ssu d’une famille de gros négociants, Josué Baudin est formé dès sa plus tendre enfance au commerce. Il est envoyé aux PaysBas, qui régnaient alors sur le commerce maritime international, pour apprendre la langue et toutes les finesses d’une navigation marchande en temps de paix, mais surtout de guerre. Devenu capitaine de vaisseaux marchands et corsaires, il sillonne les mers avant de prendre la succession de son frère Pierre, rentré de Saint-Domingue en 1711. Jo, installé au Cap Français à SaintDomingue, c’est-à-dire le Haïti d’aujourd’hui, va faire fructifier les affaires coloniales de la famille. Cette île encore appelée Perle des Caraïbes, va connaître au XVIII e siècle un formidable essor économique grâce au sucre. Il achète des « habitations sucrières », comprenez plantations, qui en pleine expansion - elles seront au nombre de 8 000 au XVIIIe siècle - nécessitent de plus en plus de main-d’œuvre et vont transformer l’économie insulaire. Josué vend des esclaves noirs et en vend de plus en plus. En effet, peuplée en 1681 de 2 000 esclaves et 4 000 Blancs, SaintDomingue compte un siècle plus tard, en 1789, environ 500 000 esclaves et 31 000 Blancs. La même année les
de plantations, Josué fait venir des parents et amis rétais pour le s e c o n d e r. L’ é m i g r a t i o n de l’île à SaintDomingue fut importante, on identifiera jusqu’à 250 Rétais. Josué Baudin était sans aucun doute un homme intelligent, actif qui ne se laissait pas arrêter par les interdictions : il se serait ainsi adonné à des trafics commerciaux prohibés avec les colonies espagnoles, le commerce n’étant autorisé qu’avec la métropole. On Portrait de Josué Baudin, Hôpital Saint-Honoré, comprend que ville de Saint-Martin de Ré. Cliché de Jacques Boucard. dans cet environnement économique exceptionnel exportations de sucre dépassent les ses affaires aient été florissantes. 80 000 tonnes et Saint-Domingue devient le premier producteur mondial de sucre. Les ports atlantiques français bénéficieront également de ce commerce triangulaire. Négociant, armateur de navires et « habitant » c’est-à-dire propriétaire
Le temps des honneurs En 1739, il séjourne plusieurs semaines à Ré et vend tout ce qu’il possède dans l’île. Même s’il a pris
la décision de s’installer définitivement à Saint-Domingue, il soigne sa notoriété et achète, à l’occasion d’un passage à Paris, une charge anoblissante : « conseiller du Roi, secrétaire particulier des finances de la maison et de la couronne de France ». Les familles de négociants de cette époque n’hésitaient pas à s’installer de chaque côté de l’océan Atlantique pour mieux maîtriser les échanges commerciaux, mais il était vital pour leurs affaires de ne pas se laisser oublier ! Il prendra également le temps de faire exécuter son portrait qui se trouve actuellement à l’hôpital Saint-Honoré de SaintMartin de Ré. En 1745, en échange d’une prière annuelle à sa mémoire, il fait par testament olographe, une importante donation à l’hôpital Saint-Louis : 24 000 livres, pour qu’à sa mort « six nouveaux lits soient acquis par cet établissement pour y recevoir les femmes infirmes et les y conserver jusqu’à la fin de leurs jours ». Il décède quatre ans plus tard, le 23 août 1749, dans son habitation du quartier Morin, plaine du Cap. Ce fameux Cap Français, sur la côte nord d’Haïti, près duquel Christophe Colomb avait débarqué en 1492. Catherine Bréjat
ZAP’ARTS E X P O S I T I O N
E T
A N I M A T I O N S
Le printemps des poètes à La Couarde Dans le cadre du 20ème Printemps des Poètes, du 3 au 17 mars, La Couarde propose une exposition d’œuvres d’artistes et villageois couardais, ainsi que des animations.
L
a bibliothèque municipale et le Collectif poétique de La Couarde vous invitent à découvrir le programme de ces deux prochains samedis, qu’ils animeront avec ARDEUR ! Un premier rendez-vous avait été donné samedi 3 mars sur le marché du centre village pour des
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ordonnances poétiques, des mots surprises, un thé à la menthe, suivi du vernissage, à la bibliothèque, de l’exposition créée par des artistes et villageois autour de l’ardeur. Samedi 10 mars, les poètes se retrouveront à 11 h à la salle des associations, pour « Hip-hoPoésie » en partenariat avec Contemplum,
puis samedi 17 mars, à la bibliothèque municipale, dès 11 h, un poème sera décliné en langue des signes, suivi de lectures à voix haute, par Poids Plume.
Contact : Bibliothèque municipale 05 46 29 99 72
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ZAP’ARTS D I S P A R I T I O N
Chantal Gousseau : une vie au service de l’art et l’amitié La brutalité de la nouvelle de sa disparition laisse ses amis d’autant plus effondrés que tous louaient son incroyable joie de vivre. Toute l’équipe de Ré à la Hune lui rend un vibrant hommage.
F
emme libre et volontaire, Chantal Gousseau a toujours donné le meilleur d’elle même dans tout ce qu’elle a entrepris jusque dans les liens qu’elle tissait, reflets bien vivants de l’empreinte qu’elle laisse dans le cœur de ceux avec qui elle a partagé les moments de convivialité qu’elle ne manquait pas de créer en toutes circonstances. Après des études de droit effectuées à Poitiers, elle gagne Paris où elle intègre la maison Polydor à l’âge de 22 ans, puis, suit l’aventure Polygram jusqu’à ce que le label soit racheté par Universal Music, occasion d’une vague de licenciement dont, après vingt ans de carrière elle fait partie. La violence du choc l’incite à oser un tournant radical : revenir sur l’île de Ré, dans la maison familiale du Bois qu’elle avait quittée à la fin du collège pour tenter de vivre de sa passion qu’elle n’a jamais délaissée. Elle dira « Je suis venue réaliser un rêve, celui de peindre, un rêve qui m’a poursuivi toute ma vie ». Habituée des « Jeudis des peintres », Chantal ne tarde pas à s’y faire une bande de copains artistes, point de départ d’un collectif qu’elle fédère en fondant en 2004 le salon Plein’Art aux Marattes, joyeuses journées d’exposition de créateurs en pleins champs. Forte de ce premier succès, elle a également créé et animé avec la vitalité qui la caractérise le Festival d’arts actuels pendant sept ans. C’est encore à elle qu’on doit la remarquable exposition présentée au musée de Saint-Martin toute la saison 2017 en hommage à Paul Rebeyrolle, sans doute l’un des plus grands génies de notre époque. Le 15 février à l’âge de 64 ans, Chantal Gousseau est partie sans que personne ne s’y attende,
« Dans ma chapelle intérieure, Je me souviendrai de cette petite lanterne d’elle Et dans mon âme elle ne cessera de briller Dans ma chapelle intérieure Ses rires chancèleront et le souffle de sa vie Dans ma chapelle intérieure Tu s e r a s l à m a belle… » Alain Michel, collagiste et écrivain
« Chantal : chaleur humaine, générosité, dynamisme, présence si vivante dans l’âme de l’île de Ré et d’ailleurs, j’ai le cœur bien gros de voir toute cette vie au service de l’amitié, de l’Art, de la création qui s’envole. Sa légendaire énergie imprègne sans fin mes paysages insulaires familiers ». Michelle Pautonnier, peintre Un certain regard…
malgré la maladie qu’elle combattait, intrépide et généreusement discrète… Elle laisse un merveilleux souvenir à tous ceux qui ne l’ont ne serait-ce que croisée.
« Impertinence » pour la 7ème édition du festival d’Arts actuels du 8 au 10 juin Au musée Ernest Cognacq, Julia Dumoulin et son équipe envisagent
une exposition hommage à Chantal Gousseau. En attendant de mettre en place l’organisation, cinq pages lui seront en tous cas consacrées dans le catalogue à paraître prochainement du festival qu’elle avait initié, tout comme le titre de ce millésime âge de raison, « Impertinence » semble lui être particulièrement dédié. La sélection des artistes, à laquelle elle a participé comme chaque année dès octobre, vient d’être validée par les membres du collectif en réunion, qui assurent souhaiter poursuivre l’aventure malgré la bourrasque. D’autant que la manifestation déploie ses ailes pour la première fois jusqu’à Oléron, où la Citadelle accueillera jusqu’au 23/06 une quarantaine d’artistes, avec l’espoir secret de conquérir à terme Aix (et pourquoi pas Madame), fief de cœur de son amie Catherine, comme elle sensible aux métaphores de l’île. Sur Ré, le festival sera comme chaque année l’occasion de découvrir des œuvres et techniques originales mises en valeur dans des lieux patrimoniaux de Saint-Martin ou encore, une autre nouveauté, dans les jardins du Phare des Baleines. Le réseau tissé par Chantal s’émancipe, et c’est là sa plus belle dédicace. Marie-Victoire Vergnaud
festivalreoleron.wordpress.com
Témoignages émouvants de ses amis Très touchés, les proches ont spontanément partagé leur peine sur la boîte mail de Catherine Métais, complice de vingt ans, membre elle aussi de l’association M’l’art et bien malgré elle ambassadrice de cette triste nouvelle. De Chantal, rencontrée alors qu’elles exposaient aux « Jeudis des peintres » sur la place de l’Église de SaintMartin, elle raconte « les parties de « marrades » alors que le voisin les narguait au son du papier Kraft coupé à chaque vente » ; se rappelle la bonne vivante à qui son compagnon disait taquin : « Je t’épouserai quand tu arrêteras de fumer ». Désemparés, ils sont plus d’une trentaine à avoir laissé des messages parfois des poèmes, les uns évoquant son entrain, son sourire moqueur, son caractère entier, tous louant sa générosité.
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Parmi les sujets de prédilection de Chantal, les portraits, la nature : la vie !
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ZAP’ARTS P R O J E T S
C R O I S É S
Julie et Thibault, deux artistes passionnés C’est au cœur de la presqu’île de l’île que nos « chasseurs de cœurs » trouvent l’inspiration.
Des chasseurs de cœurs aux talents artistiques multiples.
Après avoir longtemps vécu à Paris, le couple est venu s’installer à Loix depuis 2011. Julie Lipinski et Thibault Chenaille, tous les deux amoureux de l’île de Ré, ont choisi ce petit havre
de paix pour poursuivre leurs productions artistiques. En novembre 2016, ils ont publié en commun « Chasseurs de cœurs », un ouvrage qu’ils qualifient, eux-mêmes, d’ « objet poétique ». Ils l’ont présenté au dernier salon « L’île aux livres ». Le livre a obtenu un succès certain(1). Julie a déjà à son actif, la réalisation de six courts métrages. En 2005, elle a produit un long métrage : « Le plus beau jour de ma vie », avec notamment Hélène de Fougerolles, Jonathan Zaccaï et François Berleau. Thibault, de son côté, a fait pendant quinze ans de la « musique de commande » pour la télévision et le cinéma. Il y a deux ans, il a sorti un album intitulé « Quasi Stellar », mixé par le producteur de David Bowie, à NewYork… Depuis qu’il est sur l’île de Ré, il se consacre surtout à l’écriture et
travaille beaucoup pour le petit écran. Nous lui devons, entre autre, « Nos chers voisins », programmé sur TF1.
Des projets qui mûrissent… Depuis quatre années, le couple travaille sur un même projet. Ils sont sur le point de terminer le scénario d’un long métrage, un thriller psychologique, un huis-clos entre une mère et sa fille esseulées sur une île. La scène se déroule en Irlande. C’est Fanny Ardant qui tiendra le rôle principal. Thibault a décidé de se lancer dans un autre long métrage, et il nous confie, d’autre part, qu’il est en train de rédiger des contes pour la petite enfance. De son côté, Julie a l’intention de s’intéresser à l’histoire de son grand-père André Boulloche. Elle est
en effet la fille de l’artiste peintre Agnès Boulloche, figure loidaise. André Boulloche est un personnage hors du commun, au destin tragique. Polytechnicien, dès 1940 il s’est engagé dans la Résistance. Il a connu la déportation. Il fut ministre de l’Education Nationale sous le mandat du général de Gaulle. Homme politique intègre et de conviction, il a trouvé la mort, à peine âgé de 62 ans, dans un accident d’avion. Julie est en train de « ruminer » ce projet de long métrage, documentaire avec une passion mêlée d’émotion qu’elle ne manquera pas de nous faire partager. A suivre… Jacques Buisson
(1) www.chasseurs-de-coeurs.fr
L É G E N D E S
Les monologues du vagin
La pièce tourne avec succès dans tout le département depuis début février. C’est à La Flotte qu’aura lieu l’une des dernières représentation samedi 10 mars.
B
énévole, engagée et citoyenne, la Troupe du pavé a conquis le public avec ce texte culte considéré comme un pilier du féminisme, creuset de la lutte contre les violences faites aux femmes. Dès le premier soir à Charron les 12 comédiennes amateures (Étienne Molard dans Le Mauvais langage corrigé préconisait déjà en 1810, de donner à ce mot une inflexion féminine) jouaient à guichet fermé, alternant les témoignages de féminité compilés dans le best seller d’Eve Ensler paru en 1996.
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Entre malice et récits de la violence infligée au corps féminin, la mise en scène de Florence Absolu (à l’initiative de cette compagnie régionale), nous transporte des rires à la sidération ; nous prend la main entre injonction sociale, conventions culturelles ou morales et intimité. Bienvenus dans le monde du sexe intérieur. Celui qui, sauf à se contorsionner dangereusement devant un miroir ne se voit pas ; celui qui, probable fourreau du désir concentre tous les fantasmes… Les recettes du spectacle profiteront
RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 6 MARS 2018 | N° 167
des Femmes et Familles (CDIFF) de la Charente Maritime. Un spectacle libérateur pour répondre à des questions et pour s’en poser. Alors à vos réservations ! Marie-Victoire Vergnaud
La Troupe du Pavé tire le haut !
comme le veut la tradition à la cause féminine, en l’occurrence le Centre d’Information sur les Droits
Samedi 10 mars à 21 heures, Salle de la Base Nautique de La Flotte. En clôture le 25 mars à La Rochelle à 17h. Entrée : 10€ Réservation téléphonique (billets à retirer le soir) au 07 85 96 21 15
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« Sans Foie ni Loix » vient de fêter son troisième anniversaire.
C
’est à l’initiative de deux jeunes Loidais que ce bar-restaurant a vu le jour, le 30 janvier 2015. Bernard Brizard, 39 ans, qui avait travaillé jusqu’alors dans la restauration, et Sébastien Chambre, 38 ans, expert en immobilier, ont pris la décision de se lancer dans cette entreprise. Deux amis de longue date, ils se sont connus sur les bancs de la communale et ont nourri, depuis, une amitié sans faille qui les a conduits à ouvrir cet établissement situé au 33 de la rue du Havre à Ars, à trente mètres du port. Un lieu très accueillant, une habituée nous confie : « On y mange très bien, dans une ambiance des plus conviviales, les tenanciers sont vraiment présents et à l’écoute de la clientèle »… Un partage du travail soigneusement organisé Bernard, alias « Norbert » est aux cuisines, alors que « Seb » gère le service derrière le bar et dans la salle. L’établissement est ouvert à l’année, tous les jours de 9h30 à minuit, sauf le dimanche (hors
saison) et tous les jours, aux mêmes heures (pouvant déborder jusqu’à deux heures du matin), durant la période estivale. Le « Sans Foie ni Loix » dispose d’une terrasse extérieure, un patio bien abrité, orienté plein sud. Un menu du jour est servi, tous les midis, jusqu’à la fin du mois de juin pour le prix de 12 euros (entrée, plat, dessert). Signalons que ce menu est proposé à tous, il n’est pas réservé qu’aux seuls VRP. Sur la carte, les produits saisonniers sont privilégiés : légumes, coquilles Saint-Jacques, seiches à la rétaise… Il est tout à fait possible de réserver des soirées privées pour les anniversaires, enterrements de vie de garçon, etc… Au « Sans Foie ni Loix », il règne un climat de chaleur que les deux complices, « Norbert » et « Seb » gèrent en mêlant, dans une douce harmonie, la passion et la qualité. Jacques Buisson
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ÎLE DE RÉ MAGAZINE
L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É
Une île surpressurisée ?
île de Ré est soumise à de trop nombreuses pressions, difficiles à combattre, qui hypothèquent la qualité de vie pour ses habitants. De plus en plus de voix s’élèvent contre sa surfréquentation à certaines périodes et son « artificialisation » en extérieur de centresbourg. Très regrettables, certaines tentatives émanant de particuliers ou de professionnels qui, avec de surprenantes complicités - passives ou actives - souvent venues d’outrepont, visent à s’approprier des espaces naturels sensibles à des fins lucratives ou de loisirs corporatistes. Vigilantes, la CdC et Ré Nature Environnement doivent parfois se battre contre des raisons... que la raison ignore totalement, en toute discrétion.
À la Découverte
Dans un registre plus positif, saluons cette très belle initiative de douze associations solidaires rétaises qui se sont fédérées en un espace de vie social, afin de mutualiser compétences et moyens, pour optimiser in fine leurs services aux populations démunies ou fragilisées. Déjà des premières actions concrètes ont vu le jour.
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de l’ancien chai
Patrimoine
Les passeurs
Retrouvez dans ce nouveau numéro de Ré à la Hune un condensé d’une île qui bouge, toute l’année !
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À table
Recettes des
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La Salicorne : une toque au Gault Millau pour la cuisine de Damien Lepie Damien Lepie le reconnaît sans peine : la toque Gault & Millau qu’il a obtenue fin 201 7 lui a fait plaisir. Mais le chef de La Salicorne n’est pas du genre à s’endormir sur une distinction : il déteste trop l’ennui pour cela.
Damien Lepie ne fuit qu’une chose l’ennui !
Le goût du challenge Et c’en était un de reprendre en 2016 La Salicorne, restaurant existant sur la commune de La Couarde depuis près de 30 ans et figé dans le marbre. « Rien n’avait bougé depuis des lustres » précise Damien, « ni la carte, ni la déco ». Relancer l’endroit était donc un défi… Qu’il n’hésita pas à relever, même si pour cela, il lui fallut tout refaire en un mois, à commencer par l’aménagement, qui prend un sacré coup de jeune et cultive l’esprit rhétais chic mais simple.
dans cette nouvelle tendance qui monte, Damien crée alors « Le Toqué Gourmand », une entreprise qui propose ses services culinaires sur un large secteur allant d’Angers à La Rochelle en passant par Marennes. Six ans plus tard, éprouvant le besoin de changer, direction le Sud de la France, SaintRémy de Provence exactement, où le chef reste quatre ans. Est-ce l’appel du large ? Damien Lepie revient alors vers sa ville d’origine, La Rochelle. C’est décidé, il veut créer son propre restaurant mais ne veut pas d’une affaire touristique. C’est alors qu’il découvre La Salicorne et tombe sous le charme du lieu, une vraie maison au cœur de La Couarde mais pas en plein centre non plus. Bien accueilli, il fidélise une clientèle d’habitués, ravis du changement.
une cuisine « retour du marché ». Pour cela, il fait ses courses en fonction des produits qu’il trouve et change sa carte le plus souvent possible. Une autre façon de faire la guerre à la routine et de travailler sa créativité. Au menu, évidemment des produits frais et de saison, le plus possible en cir-
honorer au même titre que les grandes fêtes. Une autre facette de son métier qu’il restreint évidemment pendant la haute saison à la livraison de repas ou cocktails, La Salicorne exigeant de lui une présence continue. Car en cuisine, Damien est seul avec un apprenti en formation.
Une philosophie « bistronomique »… Ses clients, Damien Lepie les considère plutôt comme des convives qui viendraient dîner à la maison. Plaidant pour une « gastronomie décomplexée », il prône le côté généreux du bistrot (se traduisant par de belles portions), sans la rigidité de la gastronomie, et propose
Esprit bistro pour déco simple et chic.
cuit court. Les viandes viennent de Surgères et le poisson de la Criée de La Rochelle. Pour les huîtres, Damien travaille avec la famille Le Corre qu’il plébiscite pour « un vrai travail d’ostréiculteur » tandis que les fraises sont celles de Dominique Bourgeois au Bois-Plage.
Fuyant l’ennui, cent fois sur le métier Damien Lepie remet l’ouvrage, un stimulant pour sa recherche personnelle. Et ses clients en sont les grands bénéficiaires : car devant leur assiette, outre profiter d’une cuisine savoureuse, ils ne risquent pas de s’ennuyer non plus ! Pauline Leriche Rouard
Chef et entrepreneur
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Après le Lycée Hôtelier de La Rochelle, un BTS et une licence professionnelle de cuisine, Damien Lepie s’embarque pour un tour de France des chefs à domicile. Pile
Qui se décline côté traiteur Parallèlement, Damien Lepie a conservé une activité de traiteur qu’il pratique dans le même esprit. Concentré sur la qualité de service, il s’adapte au client en répondant à toutes les demandes en fonction de tous les budgets, y compris sur les petits évènements qu’il souhaite aujourd’hui
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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 6 MARS 2018 | N° 167
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C O I F F U R E
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Un atelier original et stylé… Des mamans ont été invitées à prendre des leçons de coiffure par Virginie Wachter, qui a ouvert il y a dix mois un salon de coiffure au cœur du village artisanal de Loix.
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Des fillettes ravies à la perspective d’être bien coiffées.
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lle a répondu, avec un vif intérêt à la demande de ses clientes, particulièrement attirées par ses techniques de « coiffage ». Toujours à l’affut de petits « tutos » pour transmettre son savoir-faire, elle a décidé de créer un atelier autour de l’enfant pour partager ses connaissances dans la pratique de son métier. Virginie s’est donc lancée dans cette initiative tout à fait originale. Dimanche 25 février, à partir de 14 heures, une quinzaine de fillettes se sont présentées dans les locaux de « Cowork en Ré », accompagnées de leurs parents et accueillies par Nathalie Wiederkehr, responsable de l’espace. Il n’y avait pas que des mamans pour participer à cette séance, un papa s’était, également déplacé ainsi que deux mamies…
Des méthodes d’apprentissages pratiquées dans une ambiance très conviviale Tout d’abord, chacune des participantes a reçu une box dans laquelle se trouvaient un livret explicatif, des cadeaux, des barrettes, des épingles pour faire des chignons… Virginie a, ensuite, donné quelques conseils pratiques : apprendre à diagnostiquer
les cheveux et le cuir chevelu de son enfant pour choisir des shampoings et des soins adaptés. Apprendre à démêler les cheveux sans cris et sans pleurs… Deux modèles de coiffures ont été proposés avec des fiches explicatives photocopiées. Après leur réalisation accompagnée des conseils et des remarques de Virginie, tout le monde a participé à une pause gourmande. Aussitôt le goûter, quatre autres modèles ont été suggérés, suivis de questions, de réponses, sur les différentes techniques, les variantes, le matériel et les produits utilisés. Un questionnaire de satisfaction a, ensuite, été distribué. Un apéritif a clôturé l’après-midi. Tous les participants se sont félicités de ce moment enrichissant et particulièrement convivial. Virginie - avec la complicité de Nathalie - a bien l’intention de récidiver. Elle a, d’ores et déjà, prévu d’organiser de telles séances à chaque vacances scolaires (Pâques, juillet, août, la Toussaint).
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A S S O C I AT I O N S À L A H U N E P A T R I M O I N E
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À
P O I S S O N S
« Les Bâtisseurs de l’Estran » a soufflé sa première bougie Les écluses à poissons sont un témoin vivant du patrimoine rétais. Si Ré à la Hune ouvre régulièrement ses colonnes à l’ADEPIR, nous ne nous étions encore jamais fait l’écho de cette jeune association maritaise, Les Bâtisseurs de l’Estran, qui entretient d’ailleurs de bonnes relations avec son aînée. responsables ont toujours insisté sur la mise en valeur du biotope maritime rétais. Mais, toutes les écluses ne sont pas sous la « houlette » de l’ADEPIR. Une association très jeune qui vit sur les principes d’autrefois
Des pêcheurs d’écluses déterminés à préserver ce patrimoine familial.
L
es plus anciennes traces écrites, faisant état de la présence de ces murs de pierres, en forme d’arc de cercle sur l’estran, remontent à 1409. Il était, alors, recensé sur l’île de Ré, 7 écluses en bois et 28 en pierres. On a compté, sur le territoire insulaire, jusqu’à 140 écluses (entre les années 1867 et 1875) (1). Il n’en reste, de nos jours, que le dixième. Elles représentaient, pour la population, un véritable « garde-manger » ; mais elles servaient, également, de
A S S E M B L É E
remparts de protection face aux caprices de l’océan. Laissées à l’abandon, au cours de la seconde moitié du siècle dernier, plusieurs Rétais ont décidé d’entreprendre des travaux de réfection. C’est ainsi que l’ADEPIR (Association de Défense des Ecluses à Poissons de l’Ile de Ré) a vu le jour, il y a une vingtaine d’années. L’objectif fixé était clair : participer à la sauvegarde du patrimoine maritime, à son enrichissement, sa promotion, son animation. Les
Les pêcheurs de deux écluses situées à Sainte-Marie de Ré : « La Jalousie » et « La Vieille Salée », ont décidé de se regrouper et ont donné naissance aux « Bâtisseurs de l’Estran », en décembre 2016. Jean-Philippe Guillemoteau, le président, est l’interlocuteur devant les Affaires Maritimes, la Préfecture et la mairie de Sainte-Marie de Ré. Ce dernier nous confie : « On tenait, absolument, à préserver ce patrimoine familial, la grande majorité de ceux qui ont une part dans chacune de ces deux écluses, venaient y pêcher, étant tout gamins »… L’un d’entre eux ajoute : « C’est mon grand-père qui m’a appris à me servir du treillas (2), pour récupérer les bars et les mulets, sous le regard attentif de mon père. Aujourd’hui, c’est moi qui accompagne mon fils sur l’estran »…
Dès que la moindre brèche apparait sur le mur, sous la responsabilité de Christian Davy et de celle de JeanPierre Henry (respectivement chefs d’écluse de « La Jalousie » et de « La Vieille Salée »), les titulaires de parts se rendent sur place pour la colmater, en respectant scrupuleusement les techniques de montage dont ils ont héritées de leurs « aïeux ». Les membres de l’association (environ une vingtaine) ont édité un calendrier pour l’année 2018. D’autre part, ils ont pris la décision de se lancer dans la remise en état d’une troisième unité, « La Jeune Salée ». Les travaux débuteront dès le printemps prochain. On trouve beaucoup de détermination, de passion, d’enthousiasme chez les « Bâtisseurs de l’Estran », pour qui le treillas symbolise, avant tout, un flambeau qui se transmet de génération en génération… Jacques Buisson (1) - Sources : Jacques Boucard, « Les écluses à poissons dans l’île de Ré », 1984. (2) - Il s’agit d’un filet accroché à deux bâtons tenus dans chacune des mains pour se saisir du poisson.
G É N É R A L E
Un bilan satisfaisant pour la première année de « Le Grain de Sel » L’association de Saint-Clément des Baleines qui a vu le jour en décembre 2016, a pour objet la communication écrite et l’édition du journal collaboratif du même nom.
F
orte de 71 adhérents à ce jour, majoritairement issus de SaintClément et des communes avoisinantes, l’association a soufflé sa première bougie samedi 3 mars lors de son assemblée générale. Le journal paraît trimestriellement, il se veut un support d’informations et de témoignages du vécu ainsi qu’un terrain d’échanges et d’opinions pour les adhérents. La présidente a informé les adhérents que dans un souci d’indépendance, elle avait fait le choix de ne demander aucune subvention à la municipalité. Les articles y sont généralement courts « Mais on réfléchit aussi à des sujets de fond » dit la rédactrice d’autant que la version numérique permet des développements plus étoffés. Le Grain de Sel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de Saint-Clément et de celles des adhérents.
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Plus de témoignages, des projets inter-associations et un évènement en vue 2017 a vu la parution de quatre numéros du Grain de Sel. Le bureau, composé de Lina Besnier la présidente, de Michelle Gaydu, la trésorière et d’Héloïse Clique, la secrétaire, a également participé à plusieurs événements de la vie rétaise : présence à la fête des associations, une visite de la LPO, concours de pâtisserie avec Daniel Massé et la vente de sacs frappés aux noms des cinq hameaux de Saint-Clément. Les médias locaux se sont bien fait l’écho de cette initiative collaborative. Concernant les projets pour l’année à venir, le bureau espère recueillir plus de témoignages de la part des adhérents et développer de nouvelles rubriques, toutes les idées sont les bienvenues mais le
RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 6 MARS 2018 | N° 167
Au centre, les membres du bureau entourés de quelques adhérents et du Maire, Gilles Duval.
principal, rappelle la trésorière également graphiste et co-rédactrice en chef, reste la vérification des informations. En 2018, Le Grain de Sel souhaite en plus participer à des projets communs avec d’autres associations et le bureau annonce l’organisation
d’un événement à Saint-Clément des Baleines. Jacques Buisson
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