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Un Printemps fleuri Tandis que les boutiques et restaurants ont fait peau neuve pour ouvrir le bal de la saison touristique, en ce très beau début de Printemps, les candidats aux législatives fleurissent sur l’île de Ré, ayant tous compris depuis longtemps que si l’île ne leur fera pas gagner l’élection compte tenu de son poids dans la circonscription (autour de 15 % des inscrits), elle peut leur faire perdre. Les soutiens francs et directs de certains maires à tel candidat (Christian Bourgne appelle à voter Olivier Falorni, Patrice Déchelette le reçoit les bras ouverts au Musée), ou telle autre candidate (Léon Gendre ou Jean-Louis Olivier soutiennent la candidate UMP Sally Chadjaa), et ceux pour le moment plus discrets d’autres maires à telle candidate (Patrice Raffarin dément avoir assuré Ségolène Royal de son soutien, tout en soulignant ses remarquables actions pour l’île), ne semblent pas avoir entamé la bonne entente au sein du conseil communautaire... Il est vrai que l’île de Ré fait figure d’eldorado, sa Communauté de Communes en tête, avec un bilan qualifié d’exceptionnel pour la 2ème année consécutive par le receveur communautaire Dominique Oriou. Lionel Quillet boit du petit lait, d’autant que la hache de guerre ayant été (provisoirement ?) enterrée avec Léon Gendre à la suite des arbitrages rendus par Dominique Bussereau, le budget (qui intègre une baisse des impôts) a été voté par 19 voix sur 19, tout comme la fameuse convention de l’écotaxe, objet de l’ire et de la « sécession » du Conseiller général et Maire de La Flotte depuis juillet dernier Lionel Quillet, en tant que Président de la Mission Littoral, peut aussi se targuer d’une belle victoire politique, puisque la Présidente de Région, en visite sur l’île de Ré, l’a assuré dès le 16 mars dernier du financement par la Région à hauteur de 20 % des défenses de côtes, alors qu’elle avait jusqu’ici toujours refusé de prendre en charge sa quote part, au grand dam du Président du Conseil général... ...Quoique les résultats des prochaines législatives diront s’il ne s’agit pas là aussi d’une grande pierre blanche sur le chemin du Perchoir, pour la Présidente de Région qui sème beaucoup de petits cailloux sur la circonscription depuis ce début de Printemps. Nathalie Vauchez
la magayante Une commande très attendue
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u café du port, les habitués discutent fort autour du comptoir. Pour une fois on ne parle pas politique autour de la presse, mais c’est le catalogue 2012 d’un leader de la vente à distance qui anime la discussion. Ces messieurs sont scotchés sur la page lingerie ! Robert voudrait bien faire plaisir à Malvina, mais ils n’ont pas les mêmes goûts. Tandis que le Dédé, célibataire endurci, s’intéresse au sujet. C’est vrai que les mannequins sont jolis et les dessous affriolants. Tous en profitent pour conseiller le Dédé qui n’y connaît rien dans la vente par correspondance. – « C’est pas difficile : tu choisis le modèle qui te plait. Tu notes la référence sur le bordereau, tu le postes avec ton règlement, et dans les 48 heures tu reçois le colis chez toi, directement. » – « Ben oui ! dit le Dédé, la petite brune de la page 165, avec les dessous en dentelles rouges et noires, ne me déplairait pas ! - « Vas-y commande ! Ose ! On remplit le bon de commande avec toi. »
Chose dite, chose faite, et le Dédé s’en va poster la commande, le cœur battant. 48 heures plus tard, Dédé arrive au café du port, tout sourire avec un colis sous le bras ! – « Alors t’as bien reçu le colis ! disent les gars ; On veut voir ! » Dédé ouvre le colis qui correspond à son choix, un peu tendu. – « Ne t’inquiète pas, lui disent ses copains, c’est toujours comme cela : tu reçois d’abord les sous-vêtements. Ensuite, à peine le temps que tu fasses un peu de ménage chez toi et que tu prépares son arrivée... et la petite brune ne tardera pas arriver ! »
Paraîtrait que tous les jours, le Dédé plein d’espoir, guette la Kangoo jaune de la poste ! Michel Lardeux
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Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
Directrice de la Publication..... Nathalie Vauchez Maquette, mise en page........... Peggy Landon Crédit photos................................... Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux - DR Dessins................................................. Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy - Jean-Jacques Vergnaud Régie publicitaire ......................... Tél : 05 46 00 09 19 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur ......................................... Imprimerie Mingot Dépôt légal initial ........................ Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147
Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. écolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !
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actualité Relooké, mais toujours aussi convivial À pareille époque l’an passé, Jean-Claude Arnaud, Pascal Ravigné et sa compagne Marie, tous trois associés du Bistrot Marin, fêtaient avec tous leurs amis et clients les 10 ans des lieux.
Une des salles du Bistrot Marin
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ette année, après deux mois de travaux et une refonte totale de l’établissement, le Bistrot rouvrait ses portes le 9 mars dernier. Si comme dans sa version 1, Pascal a été l’un des principaux artisans de la déco, bien que restant dans le même jus avec une quantité d’objets hérités de ses aïeux islandais accrochés aux murs, un effort tout particulier a été porté sur la transparence dans tous les sens du terme. « On a fait cela pour que les cuistots, depuis leur cuisine puissent voir la mer ! » ironise Jean-Claude. Le peintre Patrick Platier s’est chargé d’habiller quelques murs, et sur les portes figurent des noms de bateaux amarrés dans le port de Saint-Martin. « N’ayant plus de chambres d’hôtes à l’étage, ces pièces ont été récupérées pour servir de réserves, d’où un gain de place important au rez-de-chaussée pour le restaurant. Cela nous a également permis d’être désormais conforme aux normes handicapés.
Un nouveau zinc
Tout est nouveau, de l’aménagement de la terrasse aux cuisines, en passant par le zinc du bar, mais c’est comme si rien n’avait été changé me disent les habitués. On se sent tout de suite à l’aise, comme avant ». Le responsable, Patrice ; Véronique, Sandie, Jean-Charles et Seb en salle ; mais aussi le chef Yann, Sylvain, Olivier et Julien en cuisine y sont certainement pour beaucoup. Dans sa version 2, le Bistrot, rappelons-le, établissement ouvert à l’année devenu un « incontournable » de l’île de Ré, assurera, pour répondre à la demande de sa clientèle, un service jusqu’à 15h30 le midi et jusqu’à 23h30 le soir.
Des cuistots qui ont vue sur mer
Jean-Pierre Pichot
De la presse au chocolat Magaly propose aux amateurs des chocolats haut de gamme 100 % pur beurre de cacao de fabrication belge. Ouverte à l’occasion L’embarras du choix du week-end pascal, œufs, poules et lapins epuis le vendredi 3 mars, ont logiquement trôné dans les jouxtant le Bistrot du Marin, rayonnages, mais du fait d’une une nouvelle enseigne « KC ouverture programmée à l’année (de Chocolatier », est apparue quai 11h à 13h30 et de 14h à 20h, Nicolas Baudin sur l’îlot, cela en fermeture le jeudi), la clientèle rétaise lieu et place du magasin de jouets y trouvera des ballotins classiques, du en bois. En partenariat avec la nougat et des pâtes de fruits. maison Kim’s Chocolate N.V., Jean-Pierre Pichot
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Jeux Jeux à la Hune Le jeu des 7 erreurs,
mots croisés
par Rémy
de JPP - N° 46
Solutions mots croisés - n° 45
Grille Sudoku 9 x 9
calculé par L.M.
Horizontalement : 1. Créé un climat d’insécurité. 2. Canal de marais. Sans anomalie. 3. Calmée. 4. Alerte du veneur. 5. Île tropicale. Portée l’été. 6. Rivière congolaise. Pronom personnel. 7. Monsieur outre Manche. Opinion favorable que l’on porte sur quelqu’un. 8. De naissance. D’un seul coloris. 9. Lieu de délices. Célèbre équipe de football anglaise. 10. Petits cours. Se jette dans le Rhin. Ville du 77.
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Verticalement : 1. Son travail est pénible. 2. Armée qui a jeté l’éponge. Pas convenable. 3. Rabais. 4. Rehausse le goût. Précède la date. 5. Myosotis quand elles sont de souris. 6. Dieu solaire. Précise la discipline. Ici. 7. Blonde ou aux mains blanches. Éliminer. 8. Plante aux propriétés vermifuges. 9. Composante du pain. Ancien peuple berbère. 10 . Tonus. Retenu.
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actualité Maxime Bono, Député de La Rochelle - île de ré pendant 14 années Ré à la Hune a été à la rencontre de Maxime Bono qui achève son 3ème mandat de député de la circonscription La Rochelle-île de Ré, pour lui demander quel bilan il en fait et le regard qu’il porte sur la campagne des législatives. 2 minutes de temps de parole dans l’hémicycle, d’autant que le droit d’amendement a été limité. C’est donc parfois très ingrat, a fortiori quand on fait partie de l’opposition. Pourquoi avez-vous décidé de ne pas vous représenter ? Y avez-vous été contraint ou est-ce un choix délibéré ?
Maxime Bono, Lionel Quillet et Ségolène Royal
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renant la succession de Michel Crépeau en mars 1999, dont il était le suppléant, Maxime Bono a ensuite été réélu deux fois en tant que Député. Il a fait le choix délibéré de ne pas se présenter pour une nouvelle mandature, il nous explique pourquoi et coupe court aux rumeurs qui voudraient faire croire qu’il n’a pas eu le choix. Ré à la Hune : Quelle conception avez-vous du rôle du Député ? Maxime Bono : Il représente la nation toute entière, il doit se poser toutes les questions qui peuvent influer sur l’avenir du pays et il défend aussi le territoire sur lequel il a été élu. Je n’ai jamais eu le sentiment de faire le grand écart entre le local, le national et l’international, il s’agit de défendre le même fonds de valeurs. Je n’ai pas non plus le sentiment d’avoir dit une chose à Paris et une autre localement, je suis rentré à fond dans la fonction en m’adossant à une idéologie, une éthique, des idées directrices qui sont constantes et m’ont évité l’écartèlement. Il faut privilégier l’intérêt national par rapport aux particularismes locaux, mais il est parfois possible d’introduire dans un cadre législatif national des particularismes comme nous l’avons fait pour proposer l’amendement sur l’écotaxe qui concerne une toute petite partie du territoire français – ses îles reliées au continent par un pont – mais qui est le prix à payer pour que la Nation conserve ses sites protégés tels l’île de Ré. Nous ne pouvions légiférer pour la seule île de Ré, je suis assez fier de mon action en la matière. Nous avons aussi pu œuvrer pour que soient autorisées les extensions des cabanes des sauniers, après avoir travaillé en amont pour leur bonne intégration paysagère avec la CAUE… Cette fonction de député est-elle très prenante ? Oui, il y a énormément de travail de lecture, de formation, de compréhension du Monde, d’appréhension des idées et tendances, c’est très enrichissant mais ce sont des week-end entiers parfois à travailler sur un sujet pour Résultats de Maxime Bono sur l’île de Ré aux précédentes législatives En 2002, il a été élu au second tour avec 33,6 % des suffrages sur le canton d’Ars et 41.61 % des suffrages sur le canton de Saint-Martin. En 2007, il avait obtenu 37.08 % sur le Nord et 36,58 % sur le sud de l’île de Ré.
J’ai fait ce choix depuis longtemps, j’en ai informé en premier mes proches à la Mairie tels JeanFrançois Fountaine ou Olivier Falorni, ceux qui prétendent le contraire font preuve d’une parfaite mauvaise foi, pire encore quand ils laissent croire auprès d’un média – Le Point (NDLR) – que j’aurais été « acheté » par une subvention de 12 millions d’euros attribuée par la Région pour le développement du Port de La Pallice… La vérité est que je vais avoir 65 ans en 2012, que j’ai toujours dit que j’allégerais ma vie politique après 60 ans, car je m’investis énormément dans mes mandats en faisant un travail de fond. L’autre élément déterminant a été l'accord en mai 2011 des 28 communes pour aller dans une grande intercommunalité : je souhaite me consacrer à l’émergence de cette nouvelle configuration et j’ai clairement et publiquement affiché mon choix à ce moment-là, même si j’avais déjà annoncé aux proches dès octobre 2010 que je ne briguerais pas de nouveau mandat de député. Comment réagissez-vous à la forte polémique liée à la candidature de Ségolène Royal pour votre succession à la députation ? Cette polémique me chagrine, on n’a jamais envie que sa succession se passe ainsi, mais je suis absolument convaincu que la candidature de Ségolène Royal est non seulement légitime mais la plus à même de faire gagner la gauche. À ceux qui disent qu’elle n’est pas de notre territoire, j’ai juste envie de rappeler que pour ma part je viens… d’Alger. Bref, ces réactions me renforcent dans ma détermination et mon soutien à Ségolène Royal. Quelles sont les lois qui ont été votées à l’Assemblée Nationale auxquelles vous avez participé et dont vous êtes le plus fier ? Les meilleurs moments et les moins bons ? Sous le gouvernement Jospin, la loi sur le CMU ou aussi celle sur le PACS. La loi SRU qui impose 20 % de logements sociaux aux communes constitue aussi une avancée sociale. Quand la droite a accédé au pouvoir en 2002, cette disposition a été menacée, il a fallu se défendre, l’Abbé Pierre nous a donné un sérieux coup de main, le quota de 20 % n’a finalement pas été édulcoré. J’ai par contre mal vécu ce qui a été de beaux combats intellectuels, perdus malheureusement par la gauche, comme celui contre la réforme des retraites ou encore la privatisation de Gaz de France, en plein été. Ce sont de vrais échecs. J’ai longtemps regretté de quitter ma fonction de député à un moment où j’aurais pu faire partie de la nouvelle
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majorité en 2012, mais cela ce serait fait au détriment de la construction de la nouvelle intercommunalité, je ne souhaitais pas prendre ce risque là. Quel regard portez-vous sur les campagnes actuelles présidentielles et législatives et quels pronostics faites-vous pour les résultats des législatives sur votre circonscription ? Je trouve la campagne présidentielle, et la campagne législative sur la circonscription, très agressives, avec une instantanéité véhiculée par les médias télévisuels et Internet qui empêchent la distanciation qui serait nécessaire. Pour ma part je vais régulièrement sur le terrain, ce matin je suis allé seul à Villeneuve les Salines, c’est cela pour moi la politique avant tout et avant la communication à outrance. Pour notre circonscription, je pense que Ségolène Royal va largement l’emporter, et qu’elle fera même un meilleur score que les miens (autour de 54 % au second tour contre Dominique Morvant en 2007 et contre Catherine Normandin en 2002). Elle est très populaire, et elle connaît parfaitement les dossiers, elle est en outre dans la force de l’âge. Quel que soit le vainqueur, il s’agit d’un mandat très prenant, qu’il faut remplir avec passion, je suis pour ma part très fier d’avoir représenté pendant tant d’années les Rétais et les Rochelais. Je vais me consacrer désormais à plein temps à mes mandats de Maire et de Président de la Communauté d’Agglomération, il faut prévoir dès 2014 une relève parmi les jeunes générations pour préparer 2020. Propos recueillis par Nathalie Vauchez Quelles sont les réserves parlementaires que vous avez obtenues durant ces 14 années de mandat, et comment ont-elles été réparties ? Depuis 2000 j’ai pu obtenir très précisément 582 052 €, sachant que chaque demande est examinée à la loupe par la Commission des Finances et qu’un député d’opposition se voit allouer des sommes bien moindres qu’un député de la majorité. Sur cette somme totale, 403 000 € ont été attribués à des communes ou des associations rétaises, soit la très grande majorité. Mon plus grand regret est que la réserve qui avait été envisagée pour un projet de défense à la mer aux Portes-en-Ré n’a pu être attribuée, car du fait du changement d’équipe municipale, le dossier n’a pas été fait dans les délais. Parmi les plus grosses sommes allouées, il y a eu 76 200 € à la commune de Sainte-Marie pour la mise à disposition de locaux agricoles en 2000, puis 7500 € en 2004 pour la Médiathèque, 76 200 € aussi à Loix en 2001 pour la restructuration du centre-bourg, toujours 76 200 € à Saint-Martin en 2002 pour la réhabilitation d’un bâtiment pour le logement des saisonniers, 15 000 € à La Flotte en 2002 pour la restauration et le réaménagement du centre bourg et des quais du port et encore 15 000 € en 2005 pour la construction de salles à vocation sportive et culturelle, 15 000 € à Ars-en-Ré en 2006 pour la construction et l’aménagement des salles de sport et encore 30 000 € en 2009 pour le réaménagement du centre-bourg, 7500 € en 2004 puis 7500 € en 2008 à Rivedoux pour la rénovation de la salle des fêtes et la réhabilitation d’une fontaine, enfin 15 000 € aux Portes-en-Ré en 2010 pour la redynamisation du centre boug et 14 000 € à La Couarde sur Mer en 2012 pour la restructuration de l’Îlot de la Mairie. Sans oublier la réserve exceptionnelle « Après Xynthia » de 40 000 € allouée à la Communauté de Communes de l’île de Ré en 2010 (soit la moitié de cette réserve exceptionnelle). Quelques associations rétaises se sont aussi vu allouer entre 4000 et 7000 € en 2012.
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actualité Un Conseil Communautaire exceptionnel… Il s’agissait du Conseil Communautaire le plus important de ce mandat selon son Président, Lionel Quillet, avec quatre sujets majeurs débattus : la convention de l’écotaxe, le vote du budget 2012 qui intègre une baisse des impôts, un point sur le SCOT avec 17 avis favorables reçus, et enfin la Halle des Sports de Saint-Martin. Il fut aussi exceptionnel puisque tous les votes furent acquis avec 19 voix sur 19, cela faisait un moment que ce n’était pas arrivé…
La commune de Saint-Martin a été contrainte de lancer le projet de réhabilitation de la halle, les conditions de sécurité n’étant plus respectées. Elle en profite aussi pour lancer son extension. Cet équipement est destiné prioritairement à l’éducation physique et sportive des collégiens rétais, dont l’effectif est passé de275 élèves en 1982 à 650 élèves en 2012. Il dépasse donc la Commune de Saint-Martin, il ne serait pas normal que ce soient les martinais qui en financent seuls la plus grosse part via la fiscalité locale. Le montant des travaux est estimé à 2,4 millions d'euros, or le Conseil général a revu à la baisse sa participation, qui passe de 700 000 € prévus, à 480 000 € accordés. Pour accompagner ce projet intercommunal (même s’il n’en a pas le
statut) la CdC a voté un fonds de concours à la Commune de Saint-Martin-de-Ré de 693 885 €. Elle a par ailleurs acté de prendre à sa charge 32 % des frais de fonctionnement, le Conseil général en assumant 1/3 et la Commune le tiers restant. Soit pour 2012, un montant prévisionnel de 9440 € à la charge de la CdC. Les Maires d’Ars, de Sainte-Marie ou encore du Bois (qui ont tous des halles de sports et/ou des projets) ont admis la spécificité de cet équipement, la CdC ne prenant pas la compétence de gestion des équipements sportifs, ne pourra accompagner leurs projets. « Il s’agit là d’une solution réto-rétaise » comme l’a souligné le Président.
notamment la répartition des recettes de l’écotaxe entre le Département, la CdC et les Communes, mais audelà validant un projet de gestion intercommunale des espaces naturels. On se rappelle qu’en juillet 2011, la commune de la Flotte avait fait sécession, puis que Dominique Bussereau – ne souhaitant pas trancher entre ses deux conseillers généraux – avait souhaité « laisser du temps au temps », déclenchant l’ire des maires de l’île de Ré en ce début d’année 2012. Ainsi sur la part de 55 % du produit de l’écotaxe revenant aux collectivités de l’île de Ré (part estimée à 3,3 millions d’euros), la CdC reverse aux communes une somme de 657 330 € et conserve le solde pour gérer le territoire (Crezh et Crezb, estran, éco-gardes etc.). Il est à noter que le Conseil général a voté cette répartition à une large majorité (5 voix contre et 2 abstentions).
Un combat pour l’écotaxe mené sans les associations environnementales L’avenant N° 2 à la convention de suivi et de mise en œuvre de l’écotaxe a été voté par 19 voix sur 19, actant
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Une halle des sports martinaise, mais qui accueille tous les collégiens rétais
actualité L’écotaxe doit aussi servir à financer la mise en place de transports en énergie propre, et Lionel Quillet a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’instaurer une sélection par l’argent mais plus par le mode de transport : ainsi l’île de Ré doit rester accessible à tous, via des navettes qui pourraient être proposées à 1 € entre le Belvédère et Rivedoux… De même, est à l’étude la possibilité de gratuité complète pour les véhicules électriques. Si Lionel Quillet a savouré sa victoire, rappelant que pendant toute la concertation du Scot les associations environnementales n’avaient pas dit un mot sur l’écotaxe : « j’ai mené ce combat seul, les associations ont été absentes du débat », Léon Gendre a tenu à rappeler qu’il votait cet avenant car il avait obtenu satisfaction sur certains points de la part du Président du Conseil général. Outre le fait que le Département lui a confié la gestion des espaces naturels qu’il a préemptés sur la commune de La Flotte, le conseiller général du canton sud est chargé de piloter le comité de suivi de l’Écotaxe, sous l’autorité du Président Bussereau : un bilan doit ainsi être fait de l’écotaxe qui a été « consommée » par la CdC et les communes en 2011. Un négociateur des espaces déjà recruté par le Département et un contrôleur de gestion seront installés au Preau,
afin de suivre la répartition et la gestion de cette manne financière… Un bilan 2011 jugé « exceptionnel »…
Le Receveur communautaire, Dominique Oriou, n’avait déjà pas tari d’éloges sur le bilan 2010, il fut encore plus dithyrambique sur le bilan 2011, « tous les clignotants sont au vert, la situation financière est hors norme ! » a-t-il répété à l’envie. L’Actif de 44 millions d’euros est ainsi financé à 70 % par l’autofinancement, 19 % de subventions et seulement 11 % d’emprunts contractés dans le passé pour la piscine et le siège de la CdC. 95 % des dépenses nouvelles sont autofinancées, les 5 % restant bénéficiant de subventions. Les comparaisons des ratios avec les autres collectivités ayant opté pour la TPU / fiscalité mixte en Poitou-Charentes confortent cette très bonne appréciation de la situation financière de la CdC rétaise. Avec 13 millions d’euros de recettes, le ratio est de 744 € par habitant sur l’île de Ré, contre 277 € de moyenne sur le Poitou-Charentes, tandis que les dépenses de 10,585 millions d’euros représentent 578 € par Rétais contre 221 € en moyenne, ce qui atteste du dynamisme de l’île de Ré. Les charges de personnel de la CdC restent à un niveau très raisonnable compte tenu des compétences prises à sa charge (15 % des charges gloes un m m Co de té au bales, contre 30 % un m Le Coin de la Com en moyenne sur les autres CdC) et sa CAF (capacité d’autofinancement) de 3 millions communiqué d’euros (soit 56 %) est 3 fois supérieure à celle des autres CdC Changement d’horaires déchèteries de la région. Les investissements de Passage aux horaires de haute saison à partir 372 € par habitant en du 1er avril 2012 2011 sur l’île, contre 79 € par habitant en La Communauté de Communes de l’Ile de Ré Poitou-Charentes, sont 5 fois supérieurs, et vous informe que les horaires d’ouverture la répartition des resdes déchèteries changent à compter du 1er avril sources : 75 % issues 2012. des impôts et 25 % des subventions de l’Etat er Du 1 avril au 30 septembre prochain les (contre 60 %/40 % en déchèteries rétaises seront ouvertes comme suit : moyenne ailleurs) est très favorable.
Ars-en-Ré, Sainte-Marie-de-Ré et le BoisPlage-en-Ré Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h30
…Et un budget 2012 voté à l’unanimité L’île de Ré est ainsi l’une des Collectivités sur le Poitou-Charentes qui garde le plus de marge de manœuvre…
Loix et les Portes-en-Ré Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h30
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Pour la 4ème année consécutive le budget n’intègre pas de hausse de la fiscalité, et même la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) baisse, tandis qu’aucun recours à l’emprunt n’a été fait en 2010, alors qu’il n’y a jamais eu autant d’investissements et d’actions. La CdC aura à partir de 2012 à financer sa quote-part des travaux de défense contre la mer dans le cadre du PAPI, soit 4 millions d’euros par an, 10 millions devant être pris en charge par le Conseil général, l’État et – bonne nouvelle – la Région. La suite des travaux des pistes cyclables, le social, les transports, la construction de la gendarmerie, les logements, l’acquisition d’un immeuble au BoisPlage, la halle des sports seront les principaux domaines de dépenses. Quand on reparle du déficit de la piscine… et de La Maline Lionel Quillet a annoncé que le nouveau délégataire de service public de la piscine, Vert Marine, connaissait un déficit conséquent et demandait à la CdC un complément très important. Ainsi, alors que la DSP avait été votée pour 163 000 € en 2007 (Lionel Quillet, alors dans l’opposition, et Jacques Boucard avaient voté contre, estimant que le coût de fonctionnement d’un tel équipement était fortement sous-estimé), puis montée à 188 000 €, le nouveau gestionnaire estime le coût de fonctionnement du centre aquatique à 422 000 €… Le Président de la CdC a intégré environ 300 000 € de DSP dans son budget 2012, il ne pourra suivre au-delà. Il n’a pas manqué de rappeler qu’il aurait fallu à l’origine annoncer et intégrer une ligne d’investissements de 9 millions d’euros et non de 5 millions, et un coût annuel de fonctionnement de 300 000 € et non 150 000 €, comme il l’a toujours soutenu. « Il faut toujours donner au citoyen une parfaite connaissance des coûts » a-t-il lancé à l’encontre de Léon Gendre, qui n’a pas manqué en réponse de rappeler la situation de l’ARDC - La Maline, dont le coût de fonctionnement et les subventions sont bien supérieurs à ceux qui avaient été prévus… Léon Gendre a voté cette année pour les budgets présentés, ayant expliqué que son vote contre en 2011 était un « épiphénomène » politique, à mettre sur le compte de la campagne des cantonales au cours de laquelle il avait été attaqué sévèrement sur sa gestion lorsqu’il était à la tête de la CdC, par son concurrent Patrice Raffarin. Il a toutefois réaffirmé sa forte opposition au SCOT, et sa focalisation sur le résiduel constructible qui n’a occupé selon lui que 2 % de la discussion autour du SCOT alors qu’il représente 90 % de l’enjeu… Le combat continue donc, à fleurets mouchetés désormais, mais pour combien de temps… Nathalie Vauchez
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actualité SéGOLèNE ROYAL SUR L’îLE DE Ré Il n’aura échappé à personne que la Présidente de Région multiplie ses venues sur l’île de Ré depuis 15 jours, sans jamais que cela ne soit officiellement dans le cadre de sa campagne électorale. Son entourage local lui a en effet rappelé que si « l’île de Ré ne lui ferait pas gagner l’élection, elle pouvait lui faire perdre ».
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ourtant ses détracteurs dénoncent le fait qu’elle n’est quasiment jamais venue sur l’île de Ré durant ses deux mandats à la Région, et elle s’est d’ailleurs aperçue à l’occasion de ses récentes venues que « ses deux élus référents pour l’île de Ré n’y avaient guère mis les pieds non plus, ne sachant même pas comment se rendre à la Coopérative ! » (dixit son entourage). Lors de la présentation par Olivier Falorni de sa suppléante, Jacques Boucard (qui a pourtant largement « actionné » ses réseaux à la Région quand il était aux affaires) avait eu la dent dure en lançant : « J’ai entendu de mes propres oreilles Madame Royal dire que l’île de Ré n’avait pas besoin d’aides de la région, car elle était une île de nantis »... En tout état de cause, les journées rétaises de Ségolène Royal ne passent pas inaperçues, elle a une vraie popularité auprès de certains Rétais, sait se montrer très proche des gens et n’hésite pas à ouvrir les cordons de la bourse de la Région. Sa première journée officielle sur l’île de Ré le vendredi 16 mars fut consacrée – en compagnie du Président de la CdC, Lionel Quillet et du Maire de SainteMarie, Gisèle Vergnon – à la visite de deux jeunes entrepreneurs aidés par Yannick Marine et Ségolène Royal des Bourses Régionales Désir d’Entreprendre : Yannick Marine et Menuiserie Boesch à Sainte-Marie, une reconnaissance terrain de la future extension de la zone d’activités de La Noue, puis un point en Mairie. La visite de la cave coopérative l’après-midi (voir page 7) fut suivie de la rencontre avec plusieurs associations qui ont toutes reçu une promesse de
soutien financier de la Région : La Tête dans les nuages, créée en 2011 pour assurer une scolarisation adaptée aux enfants différents, aurait obtenu une subvention d’un montant d’au moins 30 000 €, tandis que la Farandole (bien que la venue de la Présidente de Région ait semblet-il été mal vécue par la Présidente de l’Association et certains administrateurs du fait d’un différend avec Blandine Hulin) a aussi obtenu une subvention pour ses activités musicales. Sans oublier le Surf club rétais (handisurf), Ré Flying Osters (frisbee), Sowok (longboard)... Les coulisses de la politique Si les associations ont obtenu un accord de principe sur des aides non négligeables, le grand gagnant de cette visite fut Lionel Quillet qui en tant que Président de la Mission Littoral du Département en a profité entre deux visites terrain et de façon officieuse pour très habilement amener sur la table le sujet du financement des travaux de défense à la mer, souhaitant qu’« il n’y ait pas de politique qui soit faite sur le sujet de la sécurité des personnes », et obtenant dès ce vendredi 16 mars l’accord officieux de la Présidente sous certaines conditions d’apporter les 20 % de financement qu’elle avait toujours refusé jusquelà à Dominique Bussereau. Il l’a même convaincue de participer à la Commission Littoral devant se tenir le jeudi 22 mars, à l’issue de laquelle un communiqué conjoint annonçait la participation financière de la Région. Le samedi 17 mars, Ségolène Royal participait au baptême de la nouvelle vedette de la SNSM (lire ci-dessous). Les activités primaires très à l’honneur Vendredi 30 mars, pour sa nouvelle journée sur l’île de Ré, Ségolène Royal a privilégié les activités primaires (lire
Une bénédiction… très politique
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les BRDE sur l’île de ré Yannick Nicolas, âgé de 37 ans, a bénéficié d’une BRDE d’un montant de 4 000 €, lors du jury du 10 mars 2011, pour la création d’une entreprise de réparation et maintenance navale, sur la commune de Sainte-Marie. - Nicolas Boesch, âgé de 27 ans, a bénéficié d’une BRDE d’un montant de 3 000 €, lors du jury du 23 février 2010, pour la création d’une entreprise de menuiserie-charpente, sur la commune de Sainte-Marie.
Boesch Menuiserie
Depuis le démarrage du dispositif en 2005 : - 151 créateurs ou repreneurs d’activité, créant leur propre emploi au sein de cette activité, ont bénéficié d’une BRDE, - le montant total des attributions s’élève à 609 140 €, réparti à hauteur de 80% pour la part régionale, soit 487 312 € et à hauteur de 20 % pour la Communauté de Communes, soit 121 828 €, - le montant moyen d’une BRDE est de 4 034 €.
Patrice Raffarin, un soutien inattendu ?
a nouvelle Vedette SNSM Ile de Ré a reçu la bénédiction du Père Cottereau le samedi 17 mars, en présence du Président actuel Jean-Luc Dupeux, mais aussi de Jean Baudoin qui fut président pendant 33 ans, de nombreux bénévoles de la SNSM, sans oublier les personnalités politiques – campagne des législatives oblige – parmi lesquelles Ségolène Royal, Maxime Bono ou encore Sally Chadjaa, ainsi que Lionel Quillet et plusieurs Maires de l’île de Ré. Cette vedette SNS 458, financée à parts égales par la SNSM, le Département, la Région et Un bénévole de la SNSM, Ségolène Royal, Patrice Déchelette, la Communauté de Communes a déjà en 6 le Père Cottereau, Patrice Raffarin, Maxime Bono et Lionel Quillet mois fait onze interventions, dont deux particulièrement importantes aux Baleineaux en janvier et très critique quant à la candidature de Ségolène Royal au large d’Ars en février. sur la circonscription de La Rochelle-île de Ré… Se sont embarqués à son bord pour aller déposer Mais les vedettes du jour furent incontestablement tous une gerbe en mer, outre le Père Cottereau, Ségolène les bénévoles de la SNSM dont on connaît le dévoueRoyal, Maxime Bono, Lionel Quillet, Patrice Raffarin ment et la solidarité des gens de la mer. et Patrice Déchelette (photo), ce dernier étant pourtant Nathalie Vauchez
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page 9). Elle devrait revenir labourer les terres rétaises plusieurs fois, privilégiant pour le moment les visites de terrain aux réunions formelles, se différenciant ainsi notablement de ses concurrents aux législatives qui il est vrai n’ont pas la même étiquette qu’elle lors de leurs déplacements rétais. Nathalie Vauchez
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Patrice Raffarin a demandé à rencontrer plusieurs fois Ségolène Royal lors de ses venues sur l’île de Ré et participé aux deux déjeuners privés des 16 et 17 mars ; Blandine Hulin, suppléante de Maxime Bono, qui orchestre les déplacements de la Présidente sur l’île de Ré, affirme d’ailleurs qu’il a assuré Ségolène Royal de son soutien pour les législatives. Interrogé par Ré à la Hune, celui-ci dément pourtant catégoriquement : « je ne soutiens pour le moment personne et je recevrai tous les candidats qui le souhaitent, je n’exclue pas in fine de soutenir l’un d’entre eux ». Il ne tarit toutefois pas d’éloges sur la Présidente de Région (« très présente au moment de Xynthia et dans bien d’autres domaines »), venue apparemment en mars rencontrer des associations rivedousaises, sans que cette visite n’ai été officialisée. Il était aussi le seul maire Rétais présent à la réunion de présentation de la « Boîte à outils de la Région » aux Maires de Charente-Maritime qui s’est tenue à Saintes le 11 février dernier. Si l’on connaît les valeurs humanistes de Patrice Raffarin, il s’est pourtant positionné « centre droit » et soutien de Dominique Bussereau lors de la campagne des cantonales. Sans doute a-t-il été quelque peu déçu par le comportement du Président du Conseil général lors de l’affaire des travaux de Rivedoux et de la signature de la convention de l’écotaxe ? À suivre…
actualité ...Et si on parlait agriculture
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armi les escales rétaises de la présidente de Région, Ségolène Royal, vendredi 16 mars : la cave coopérative UNIRÉ du Bois-Plage, où elle fut accueillie par son président Jean-Jacques Enet et le maire Jean-Pierre Gaillard. Après une rapide visite Ségolène Royal, Lionel Quillet et de l’ensemble des locaux, Jean-Jacques Enet Ségolène Royal s’est entretenue avec la vingtaine d’agriculteurs présents, adhérents ou non de la cave coopérative. Si tous les participants étaient unanimement d’accord sur le fait qu’il ne fallait pas dans l’île dissocier agriculture, environnement et tourisme, certains représentants des activités primaires rétaises n’ont pas hésité à dénoncer les trop nombreuses mesures de protection dont bénéficie l’île aujourd’hui. À leurs yeux, « le trop de protections finira par tuer progressivement l’agriculture rétaise ». Celles-ci rendent de plus en plus problématique l’installation d’une nouvelle génération d’exploitants, laquelle doit
faire face au double problème du logement dont le coût est exorbitant, et à la quasi impossibilité de pouvoir édifier un hangar pour y stocker le matériel. « La confusion sexuelle… qu’il ne faut pas confondre avec mon pass contraception ! » Évoquant l’agriculture biologique dans l’île, il a été répondu à la présidente que « la demande était très forte et que l’on y venait progressivement avec une agriculture rétaise qui se veut résolument de plus en plus raisonnée ». Si le 100 % bio laisse sceptiques les producteurs de pommes de terre AOC en raison de la présence du taupin qu’il faut bien éliminer d’une manière ou d’une autre, l’expérimentation de confusion sexuelle menée l’an passé par les viticulteurs rivedousais s’est avérée être un réel succès qui s’est soldé par la non utilisation de produits phytosanitaires dans les vignes concernées. Un succès qui devrait en appeler d’autres puisque cette technique de lutte contre les papillons visés devrait être mise en place cette année dans les vignobles d’Ars et de Sainte-Marie et l’an prochain dans ceux de Saint-Clément-des-Baleines, avec cette fois l’espoir que la Région accompagnera cette démarche, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent. De bons résultats qui ont fait dire au
président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, que la collectivité rétaise apporterait son soutien financier, et à Ségolène Royal que ses techniciens allaient reconsidérer le dossier de demande de subvention. Des papillons, mais aussi des bernaches, des cygnes et des lapins Espèces protégées, bernaches et cygnes seraient devenus des fléaux pour les agriculteurs. Sans pouvoir intervenir, les uns ruinent les cultures de blé, les autres souillent les retenues d’eau. Toutefois, l’ennemi numéro 1 des agriculteurs reste le lapin, espèce quant à elle classée nuisible. Si des mesures urgentes d’éradication sont à prendre, il est clairement établi que les chasseurs ne pourront pas y parvenir seul. Découvrant le fléau, la présidente s’est dite prête à appuyer par le biais de subventions des mesures concrètes de lutte contre la prolifération du lapin. Pour sa part, Lionel Quillet a exposé à Ségolène Royal la convention pour une gestion globale des friches qu’il s’apprête à signer avec différents partenaires, l’État, les collectivités locales et les propriétaires privés, afin de pouvoir répondre efficacement à la menace. Jean-Pierre Pichot Déjeuner de travail entre Emmanuel Mercier et Christophe Géraudel
Après le sud, le nord
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’est à bord d’un véhicule électrique MIA que la présidente de Région et candidate aux législatives de juin prochain est venue à la rencontre des sauniers rétais. Rendez-vous avait été fixé à Loix sur le marais de Christophe Géraudel où l’attendaient, outre le saunier hôte, le directeur de la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré, Gérard Maître ; le président de la coopérative, Emmanuel Mercier ; Jean-Michel Pelin, représentant des sauniers indépendants ; Jean-Bernard Ansoud, président de l’association des étangs et marais, AEMA, chargée de la maîtrise d’œuvre de l’ensemble des marais des adhérents à la coopérative, etc. Un marais salant qui pendant près de 70 ans fut utilisé par l’ostréiculteur loidais Robert Quentin, cela jusqu’en 1995. Racheté par le Conservatoire du Littoral, c’est en 1999 que Christophe Géraudel, formé à Guérande, le remit en l’état et récoltant dès la première année d’exploitation plus de 5 tonnes de gros sel. « Un marais, précise-t-il, qui possède un excellent potentiel puisqu’il a livré en 2005 sur ses 113 carreaux, 113 tonnes de gros sel et 10 tonnes de fleur de sel ». Une forte salinité des eaux précoce La présidente, s’informant de savoir à partir de quelle date dans l’année commençait-on à tirer le sel, Christophe Géraudel lui a rappelé ce que disent tous les anciens, « que même si le sel de mai ne fait pas la richesse du saunier, il fallait malgré tout être prêt dès la mi-mai. Vous savez, c’est un peu un métier de « voleur », on prend dès qu’il y a à prendre ! ». Au menu du déjeuner de travail qui attendait Ségolène Royal, bien sûr, des huîtres. L’occasion pour Jean-François Beynaud, président du syndicat des producteurs d’huîtres du territoire rétais, qu’un des problèmes majeurs auquel les ostréiculteurs sont confrontés réside dans la quantité et la qualité des eaux fournies par l’amont. « À titre d’exemple, aujourd’hui, en cas d’incident grave à bord d’un navire dans les pertuis, le fait que le remorqueur Abeille ne soit plus à La Rochelle pour éloigner le dit navire, le risque de pollution des eaux marines est accru. Pour nous,
cela signifie, arrêt de la vente immédiate » précise-t-il. Déjà, à cette période de l’année, la situation s’annonce incertaine pour les ostréiculteurs. Cela en raison du taux élevé de salinité. Avec 30 grammes de sel par litre, cela signifie que les huîtres vont bientôt s’arrêter de pousser. Un taux qui bien sûr n’inquiète pas les sauniers. Lesquels s’étonnent toutefois de le voir si élevé à pareille époque dans leurs marais. Déjà 110 grammes par litre… ce qui ne signifie pas qu’ils vont pouvoir récolter dès demain. Non, il leur faudra attendre que la concentration atteigne au moins 270 grammes par litre. Un manque de lisibilité Aujourd’hui, le problème pour le sel, c’est qu’il est fréquemment associé à Guérande. « Il n’est pas rare que des acheteurs nous demandent du « sel de Guérande de l’île de Ré ! » rappelle en plaisantant Gérard Maître. Ce qui fait dire à Jean-Michel Pelin et aux autres sauniers présents, adhérents de la coopérative ou non, « qu’il faut défendre l’image de l’île face à Guérande… et en matière d’image, l’île à de quoi s’imposer ». Si le sel n’est toujours pas reconnu comme produit agricole, il l’est enfin comme produit alimentaire et non plus minier. Par ailleurs, une démarche de classement IGP (indication géographique protégée) accompagnée par l’IRQUA (institut régional de la qualité Poitou-Charentes) est en cours. « Certes, il faut conserver cette marque, signe de traçabilité ”Sel de l’île de Ré”, signe de traçabilité et qui reflète l’identité rurale du produit. Une formulation que j’avais instaurée en 1992 alors que j’étais ministre de l’environnement et qui associait à tout paysage un produit du terroir. Et pourquoi ne pas y ajouter, ”Sel de Poitou-Charentes ” ? Il y a bien les Salins du Midi » a dit Ségolène Royal. Le bio, une question de génération Le débat abordant le problème du Bio, Ségolène Royal a suggéré, « et pourquoi ne ferait-on pas du 100% bio dans R É
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l’île ? ». À cela, Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, arrivé en cours de repas, a mentionné « que pour y parvenir il fallait un vrai leader, or, à ce jour, l’agriculture rétaise n’a pas muté et ses résultats sont bons. Alors, pourquoi changer ? Le bio, c’est une question de génération, et l’on s’aperçoit que peu à peu les jeunes agriculteurs s’y mettent, d’autant plus que la demande se fait de plus en plus importante ». « Pourquoi ne pas faire figurer « Sel bio » sur les étiquettes ? Il existe bien des shampoings bio ! » ironise la présidente. Haro sur le lapin Après une rapide visite de la Coopérative des sauniers d’Ars, Ségolène Royal s’est rendue à Saint-Clément-desBaleines pour y constater les effets dévastateurs occasionnés par les lapins. « La myxomatose ayant disparu ces dernières années, la pression démographique des lapins sur le territoire n’a cessé d’augmenter, si bien que renards et chasseurs ne parviennent plus à endiguer le fléau. Par ailleurs, les multiples protections environnementales dont bénéficie l’île, font que si la nature a repris ses droits, les lapins aussi » rappelle Jean-Jacque Enet, agriculteur et président de la Coopérative des vignerons UNIRE. À cela, Lionel Quillet répond « qu’il faut pour y parvenir mettre en place une véritable gestion du territoire ». De son côté, la Région, par la voix de sa présidente s’engage à contacter l’INRA et le CNRS pour voir si à défaut de moyens contraceptifs existants une recherche ne pourrait pas être lancée pour venir en aide aux agriculteurs et viticulteurs rétais. Jean-Pierre Pichot
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élections SALLY CHADJAA, LA JEUNE ÉTOILE MONTANTE DE L’UMP C’est sous les augures du chiffre 17 que Sally Chadjaa sera candidate à l’investiture UMP lors des prochaines élections législatives. Ayant officialisé sa candidature un 17 décembre, elle a inauguré sa permanence de campagne le 17 mars et croit dur comme fer qu’elle sera le député élu de la première circonscription le 17 juin prochain. Le tout dans un département portant le numéro 17 ! blée Nationale et doit répartir également son temps entre sa circonscription et Paris. Son devoir est de faire remonter l’information à Paris de ce qu’il constate sur le terrain et ceci est plus particulièrement valable dans l’application des lois et de leurs conséquences. C’est un « facilitateur » de projets qui apporte son soutien dans l’obtention des aides. Son action ne se limite pas aux citoyens, il doit aussi être à l’écoute des entreprises dont il prend le pouls pour connaître la situation économique du département. Jean-François Copé et Sally Chadjaa
Pourquoi vous présentez-vous sous l’étiquette UMP ? Je me suis engagée à l’UMP après avoir écouté le discours du 14 janvier 2007 de Rama Yade (1). Je me suis reconnue dans son parcours et ses convictions correspondaient aux miennes : la valeur du travail, le travail créateur de lien social, l’épanouissement de l’individu au travail, le travail synonyme de dignité. L’égalité des chances qu’offre la société française : si on veut on peut. Avez-vous démarré votre campagne ?
L’équipe de campagne de Sally Chadjaa
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nfant du pays, née à La Rochelle, Sally Chadjaa y fait ses études de droit. Elle connaît bien le terrain local en raison de ses responsabilités de conseillère municipale et régionale et son poste d’attachée parlementaire auprès de Jean-Marie Morisset (Deux-Sèvres) depuis 2004 lui a fait découvrir le travail d’un député et les rouages de l’Assemblée Nationale. Sally Chadjaa a du charme, ce qui n’est pas négligeable en politique et dispose des atouts de la jeunesse. Elle croit profondément à son engagement politique et son enthousiasme est capable de déplacer des montagnes. Cette jeune femme intelligente est consciente qu’elle a encore à apprendre en politique, mais elle a su s’entourer d’une équipe compétente et elle bénéficie du soutien total de Dominique Bussereau. Elle est sans aucun doute l’une des figures d’avenir de l’UMP en Charente-Maritime. Ré à la Hune : Pourquoi vous présentez-vous à ce scrutin ?
Oui bien sûr. Mon équipe est constituée de jeunes comme Ophélie Picca, responsable des jeunes et des moins jeunes, d’élus et de personnes de la société civile, de Pierre Dermoncaurt mon mandataire financier et d’Évelyne Ferrand mon attachée de presse. Mon Q.G. de campagne est inauguré depuis le 17 mars et je suis sur le terrain, y compris de l’île de Ré, depuis pas mal de temps déjà car plus on démarre tôt plus on a de chances de réussir. Je suis également entourée et assistée d’un noyau de militants qui travaille sur différentes thématiques et chaque jour des gens me rejoignent et me soutiennent y compris des gens de gauche. Quels seront vos principaux axes de campagne ? Le développement social et économique. Mon expérience au CCAS m’amène à préférer l’accompagnement social individualisé qui donne de meilleurs résultats que l’assistanat. Je veux instaurer une nouvelle dynamique qui aide les gens à sortir du cercle vicieux de l’assistanat et je souhaite faire comprendre que vivre en société implique des droits mais aussi des devoirs.
Réunions publiques
Sally Chadjaa : Inscrite à l’UMP depuis 2007, j’ai soutenu Dominique Morvan en 2008 et je me trouvais sur la liste de Dominique Bussereau lors des régionales de 2010. Mon engagement dans la bataille des législatives 2012 est la suite logique de ce parcours. Élue de terrain depuis deux ans, je n’ai cessé de me préparer à ces élections.
3 avril – 18h30 : Saint-Clément-des-Baleines– Salle municipale 20h30 – Rivedoux-Plage – Salle des fêtes - Salle 2 17 avril – 19h : Ars-en-Ré – Salle des fêtes 18 avril – 18h : Saint-Martin-de-Ré – Salle de la poudrière 20h30 – Le Bois-Plage-en-Ré – Salle des Oyats 24 avril – 18h30 La Couarde-sur-Mer – Salle des associations 20h30 – La Flotte – Salle n°1 de la Mairie 3 mai – 19h – Sainte-Marie-de-Ré – Salle des Tamarins 4 mai – 19h – Loix – Salle des fêtes 29 mai – 19h – Les Portes-en-Ré Site : www.sally-chadjaa.fr
Quel est le rôle d’un député à vos yeux ? La structure du mandat de député a évolué. Un député doit être proche de sa circonscription, donc disponible et facilement joignable. Il est le lien entre le terrain et l’Assem-
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Économiquement le « Made in La Rochelle-Ré » est une valeur que je souhaite instaurer et faire connaître au plan national. Nous avons des produits locaux de qualité, il faut les mutualiser pour les promouvoir et les exporter vers les autres départements français et pourquoi pas l’étranger. C’est une façon de lutter contre les délocalisations et de créer de l’emploi. Les énergies renouvelables sont un autre axe de mon action future. J’envisage de les développer en nous appuyant sur la mer et ses marées. Les éoliennes qui défigurent les paysages ont leur limite et nous orienterons nos recherches vers les hydroliennes utilisant les courants marins. Très important également l’adaptation des formations aux besoins réels des employeurs, car il y a encore dans notre bassin d’emploi des offres non pourvues et garantir l’employabilité des travailleurs est une préoccupation essentielle. Enfin je porterai sur les bancs de l’Assemblée une loi visant à attribuer des prêts à taux zéro pour les personnes handicapées ainsi que pour les personnes âgées. Voici pour l’essentiel car je dévoilerai l’intégralité de mon projet un peu plus tard. Comment envisagez-vous ce face à face avec Ségolène Royal, une femme aguerrie en politique qui si elle a perdu un peu de popularité a gagné en consistance ? Sa notoriété lui donne un avantage, mais cela ne me gêne pas, il faut bien commencer un jour et je suis convaincue que ma jeunesse et mon dynamisme contrebalanceront ses trente ans d’expérience. Je l’observe depuis pas mal de temps pour mieux la comprendre et pour un premier affrontement politique, c’est un beau combat qui ne pourra que me faire connaître et me stimule plus qu’il ne m’inquiète. Comment voyez-vous les résultats du 1er tour des législatives ? Je me vois arriver en tête. Depuis 2002, l’UMP réalise des scores de 30 % et ce chiffre augmente d’élection en élection. Il n’y a pas de raison pour que nous ne fassions pas aussi bien cette fois. 1. Discours au congrès de l’UMP lors de l’investiture de Nicolas Sarkozy en 2007.
Propos recueillis par Catherine Bréjat
Les consignes de vote de Dominique Bussereau Lors de l’inauguration, le 17 mars, du QG de Sally Chadjaa à La Rochelle, Dominique Bussereau a rappelé qu’il fallait soutenir et voter Sally Chadjaa dès le premier tour. « Pour les législatives, nous avons fait le choix dans notre département de nous rassembler autour de deux candidats : Frédéric Neveu à Saintes et Sally Chadjaa à La Rochelle et de laisser la place à la jeunesse. Il faut être clair dans son choix dès le premier tour et ne pas voter Olivier Falorni pour faire barrage à Ségolène Royal. »
élections Olivier Falorni, un homme libre et engagé Alors que les médias ont surtout relayé son opposition frontale à Ségolène Royal, et que lui-même et son entourage n’ont eu de cesse de dénigrer les méthodes de la Présidente de Région, oubliant sans doute un peu qu’une campagne ne se mène pas et ne se gagne pas seulement en fustigeant l’autre, Ré à la Hune a voulu aller à la rencontre d’Olivier Falorni, pour mieux appréhender les motivations du candidat.
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rès éloigné de l’image qu’il donne au travers de ses propos agressifs à l’encontre de son ennemie politique, une fois cette haine tenace mise - un temps - de côté, l’homme apparaît sous un bien meilleur jour. Et gagne à… Olivier Falorni aller sur un registre constructif. Oui, il l’a dit et redit et Jean-François Fountaine le porteparole de sa campagne encore plus que lui, il est scandalisé par le « parachutage » de sa concurrente sur la circonscription de La Rochelle, qui dénote le mépris qu’elle porte aux électeurs et anéantit l’ « or » que le PS avait entre les doigts à la suite de l’immense engouement créé par les Primaires socialistes. Oui, il l’assume, c’est aussi un règlement de comptes qui remonte aux dernières élections régionales et à la façon dont notamment JeanFrançois Fountaine a été « traité » par la Présidente, lui interdisant publiquement de s’exprimer. Homme de résistance et de courage Homme de résistance par la force des choses, mais aussi homme de conviction fortement imprégné des valeurs que lui a inculquées son grand-père, instituteur et sportif de haut niveau, capitaine de l’équipe de basket du Rupella, qui a marqué le monde sportif rochelais. Il reste fidèle à sa ligne de conduite de vie, ne pas choisir ni la facilité ni la compromission, mais ce qu’il estime être juste. Malgré son exclusion du PS à la suite du maintien de sa candidature, il estime à au moins 200 les militants
socialistes qui le soutiennent pour son courage (sur environ 350 adhérents sur la circonscription) et dit rassembler des soutiens de tous bords politiques. Il n’est pas rare que dans la rue ou dans un café des inconnus l’encouragent d’un petit signe amical. Il continue de soutenir François Hollande, dont il a été un fidèle pendant ses années de solitude, persuadé qu’il est l’homme politique qui peut faire gagner la gauche aux Présidentielles, excellent orateur, doté d’une grande capacité d’analyse et d’une intelligence rare, et qui reste un ami. La perspective, s’il gagne ces élections, de participer à une majorité qui réforme ce pays, tout en représentant un territoire qui l’a vu grandir, l’enthousiasme et lui paraît un prolongement de son engagement comme conseiller municipal à la Ville de La Rochelle depuis 2001, et en tant qu’adjoint aux Finances depuis 2008 (Maxime Bono vient de lui retirer ses délégations de représentation jusqu’aux élections). Recréer du lien sur le territoire, dans la société, entre les communautés qui se juxtaposent sans se parler, faire que l’éducation redevienne une mission principale de l'État, porter l’emploi comme un enjeu majeur…. Voici quelques-uns des thèmes qui lui sont chers. Homme de gauche, il n’a cependant pas la faiblesse de croire qu’il y a le bien d’un côté et le mal de l’autre, que l’on passera de l’ombre à la lumière si la gauche gagne les élections présidentielles, et il répète à l’envie que s’il gagne ces législatives il sera le député de tous, ceux qui l’ont soutenu comme ceux qui l’ont combattu, qu’il ne favorisera personne mais ne considère pas l’autre comme un ennemi. L’île de Ré, part intégrale de la circonscription Le développement économique du territoire, l’accompagnement au niveau national d’une politique locale, mais aussi
a contrario l’impulsion locale de choix politiques nationaux le motivent, tout comme des sujets hyper sensibles comme l’accompagnement de la fin de vie, et le droit essentiel que devrait avoir chacun de mourir dans la dignité. Pour l’île de Ré, il ne la considère pas comme un territoire à part de la circonscription et il y a organisé sa première réunion publique pour bien marquer l’importance qu’il accorde à ses enjeux essentiels comme de continuer à pouvoir y vivre et y travailler bien qu’elle dépende à 85 % du tourisme, trouver des solutions aux conflits d’usage du territoire sur les espaces naturels et agricoles, mais aussi sur l’urbanisation, permettre aux activités primaires de perdurer dans de bonnes conditions, maîtriser l’emballement du prix du foncier ou encore développer l’offre de logements à prix modérés, accueillir dans des structures adaptées les personnes âgées, organiser le transport public, limiter les flux de véhicules tout en favorisant l’accès des Rochelais en particulier… Il saura répondre au grand besoin de proximité des habitants, et porter les valeurs de tolérance, d’humanisme et de solidarité, qui étaient celles de Michel Crépeau, avec lequel il revendique une vraie filiation… Le combat s’annonce rude et inégal, ses détracteurs disent qu’au-delà de son cercle d’initiés il n’est guère connu ou populaire et n’a que peu de chance de l’emporter, lui y croit dur comme fer et s’investit à fond : l’enjeu politique est de taille, il sait que s’il le perdait son avenir politique serait fortement compromis ; même s’il affirme que son métier de professeur d’histoire-géographie au lycée des métiers Pierre Doriole le passionne et que rien ne le comble plus que les remerciements d’un ancien élève pour lequel il a contribué à développer l’estime de soi. Cela lui apporte bien plus de satisfaction personnelle encore qu’un électeur qui lui dit qu’il votera pour lui… Nathalie Vauchez
« Un pack pour avancer » « En première ligne, mes deux piliers, mes deux directeurs de campagne (Michel Planche et le Rétais Alain Rénaldini). Derrière cette solide première ligne, un autre binôme formé d’Anne Deniel et de Pierre Galerneau constituera mes mandataires. Le financement étant le nerf de la guerre, j’ai créé une association de financement que présidera l’ancien maire de Nieul, Yves Rousseau. À ses côtés, un trésorier, Maurice L’équipe de campagne de Falorni Kouchnir qui occupa à plusieurs reprises cette fonction lors des campagnes de Michel Créors de la présentation de son équipe de cam- peau ; et un secrétaire, Sébastien Arzalier, directeur pagne Olivier Falorni a choisi un vocabulaire général des services de Marsilly. En troisième ligne, très rugbylistique. « Il s’agit maintenant d’avoir le couple Françoise et Claude Bergeon, épaulé par un pack performant autour de soi pour avancer ». François Baudry, géreront l’administration générale
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et l’organisation de la campagne. Les deux Danielle, Rébéré et Casta, deux femmes très impliquées dans la vie associative, se chargeront de la mobilisation. Quant à la communication, je fais entière confiance à Céline Chauvel ». Derrière ce pack plus de 200 personnes se sont d’ores et déjà engagées pour faire campagne sur le terrain. « Parmi celles-ci, toute une équipe de jeunes et des groupes formés de personnes d’horizons très différents organiseront la campagne dans les neuf communes de l’agglomération, les quartiers de La Rochelle, les deux cantons de l’île de Ré. Un comité de soutien présidé par Jean-François Fountaine œuvrera à la réussite de cette campagne ». Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
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ça bouge à rivedoux... SéCURITé d’abord et PRUDENCE pendant les travaux ! Patrice Raffarin et son conseil municipal ont fait de la sécurité de leurs administrés une priorité et présentaient le 23 mars les projets et les réalisations en cours qui y participent. Sécurité avec le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM), et le Plan communal de sauvegarde (PCS) Présenté au public et distribué aux habitants, le DICRIM est « un document de prévention, à lire et à conserver, qui explique par type de risque, la conduite à tenir, les réflexes à avoir pour anticiper et reconnaître le risque, donner ou interpréter une alerte, et savoir se protéger ou se comporter de manière adaptée et efficace » selon Patrice Raffarin. Sécurité contre la submersion de Rivedoux-centre, avec le projet de construction de la Digue du Moulin Lors de Xynthia, l’eau a envahi le centre de Rivedoux en entrant par le point bas de la côte, derrière la coopérative maritime. Patrice Raffarin, et Manuel
Gramont, de la direction des infrastructures du département, ont présenté l’avant projet de digue qui protégerait le village jusque derrière les écoles, en continuité architecturale et esthétique avec la digue du port et de la rue du moulin. Une surélévation de niveau est prévue, avec des batardeaux pour fermer les descentes à la mer en cas d’alerte. « Le délai de trois ans prévu pour l’étude et la réalisation des travaux s’explique par les nombreuses contraintes administratives à satisfaire, car il s’agit d’une création sur le domaine maritime et un espace dunaire en zone Natura 2000, site inscrit, classé etc. et non d’une réfection comme sur le port ou la rue du Moulin » e x p l i q u e D i d i e r Bouyer, adjoint en charge des travaux. Le financement des travaux, d’un coût estimé de 1,3 millions d’euros, est dores et déjà inscrit au PAPI (Plan d’Action et de Prévention des Inondations).
Charmante et lumineuse maison de 147 m2 et maisonnette de 27 m2 sur un terrain arboré de 524 m2 clos de mur sans vis à vis. Comprenant d’une part au rdch entrée, séjour-salon, cuisine, véranda avec cuisine d’été, buanderie, garage et wc, à l’étage 2ème salon, 4 chambres, salle de bain, salle d’eau, wc. D’autre part, une pièce à vivre, une chambre, une cuisine et une salle d’eau. Double accès. Au calme, superbe opportunité pour cette maison tout confort. Contactez votre agent local Philippe LAILLER à LE BOIS PLAGE EN RE Agent Mandataire du premier réseau immobilier à domicile OPTIMHOME au 06 09 24 66 55. Plus d’informations sur www.lailler.optimhome.com (réf. 83003118163)
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Patrice Raffarin et Manuel Gramont du CG17
Sécurité avec l’aménagement du CD 735 sur la séquence de la Corniche La séquence 5 de l’aménagement de la traversée de Rivedoux, concerne le CD 735 en bord de mer de la rue Charles de Gaulle à la rue des Charbonnières. Les travaux, débutés le 13 mars finiront le 30 juin. La réouverture à la circulation pourrait intervenir vers fin Avril. Il faut creuser 3 bassins filtrants de 60, 80 et 130 m3 chacun, pour traiter les eaux de ruissellement. Le reformatage de la chaussée réduite de 7,20 m à 5,80 m, la création d’un trottoir côté maisons, l’aménagement d’un cheminement piétonnier séparé de la piste cyclable en bord de mer, sont au programme. La municipalité profitera de la fermeture à la circulation pour rehausser le niveau de crête de l’enrochement de la côte sur la Corniche. D’une pierre... deux coups ! Michel Lardeux
Attention PRUDENCE ! Le Maire appelle tous les Rétais qui emprunteront les déviations mises en place par les petites rues, pendant les travaux, à respecter les limitations de vitesse.
ça bouge à sainte-marie... LES CHANTIERS DE LA MAIRIE DE SAINTE-MARIE La mairie de Sainte-Marie s’est lancée dans un nombre important de projets qui pour des raisons différentes avancent plus ou moins vite. Les discussions et les autorisations administratives, et les problèmes que l’on découvre en cours de route expliquent ces retards, malgré tout les chantiers progressent. Une affaire débutée en 2008, trouve sa solution en 2012 Un exemple de problème long à régler est celui de l’antenne de téléphonie mobile installée depuis 1997 à côté de l’école. Durant l’élection de la nouvelle opposition, c’est tout juste s’il n’a pas été reproché au maire de n’avoir jamais rien entrepris à propos du déplacement de cette antenne, devenue comme la place des Tilleuls, dont plus personne ne parle aujourd’hui, une sorte de monstre du Lochness. On sait désormais que Sainte-Marie aura non pas une mais deux nouvelles antennes avant cet été et qu’elles seront installées derrière la caserne des pompiers et dans l’enceinte de la station d’épuration afin de permettre une couverture optimale d’une commune étendue en longueur.
TRAIL DES VIGNES DE RÉ 2012 Organisé par l’Union Athlétique Rétaise (UAR). Une édition réussie, avec la participation Laurence Klein d’une championne e x c e p t i o n n e l l e : Laurence Klein, Championne d’Europe du 100 km, Vice-Championne du monde. Médaille d’or du Trail du Connémara (70 km). 2 fois gagnante du Marathon des Sables au Maroc. Tous les classements des 32 km, 18 km et 10 km peuvent être consultés sur www.chronosports. com et les images sur re-tele.fr.
Les grands chantiers 2012 Un très gros chantier, dont tout le monde parle cette fois, celui de la salle d’Antioche qui ne consistera pas seulement en la déconstruction et la construction de la salle des fêtes, mais initiera en fait la modernisation du centre de Sainte-Marie avec un nouveau marché couvert, le réaménagement de la circulation dans toute cette zone et la création de nouveaux parkings. Chantier forcément long, gênant pour les commerçants et de ce fait repoussé à la fin de 2012 après la saison « pour privilégier la vie économique et touristique » de la commune. Parmi les autres chantiers importants, le bassin d’irrigation dont le premier coup de pioche devrait être donné à l’automne 2012, dossier complexe en raison des lois sur l’eau. C’est un chantier vital car l’installation de nouveaux agriculteurs, le développement des cultures maraîchères, l’amélioration du Bio à la cantine scolaire, et l’approvisionnement pour l’Amap sont liés à son exploitation. Des passerelles cohérentes seront à créer entre les repas de la cantine scolaire et ceux du centre de loisirs et de la future crèche parentale dont les travaux et la gestion devraient être pris en charge par la CdC. Trois programmes pour vingt-trois logements en 2012 S’il est des chantiers qu’il faut mener à bien car il y va de la modernisation de la commune, d’autres, représentant aussi l’avenir, mais avec un aspect humain prioritaire, tiennent à cœur à Gisèle Vergnon, qui espère remettre aux dates prévues les clés des
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La salle d’Antioche
logements à loyers modérés ou logements aux futurs locataires. Trois programmes ont été lancés par la mairie : « Le Verger » avec quinze maisons situées entre la rue du Stade et celle du Paradis, « Le Théâtre » proposera quatre appartements rue de la République, « La Maison Mallard » offrira également quatre appartements dans les anciens logements des instituteurs, impasse de la République. Habitat 17 est le bailleur social de ces trois programmes. Pour Gisèle Vergnon, ce problème du logement est majeur, comme elle l’explique : « La mairie a pris à bras le corps le problème du logement intermédiaire dès 2008 et nous essayons de faire en sorte qu’il soit installé au cœur de la commune dans des bâtiments rénovés qui ont du caractère. Nous devons penser à tout le monde, aux personnes seules comme aux jeunes couples ou aux familles monoparentales. Actuellement un couple sur deux se sépare et ce facteur plombe l’habitat social. Malgré le travail accompli, nous n’avons pas encore assez de logements intermédiaires et nous ne devons pas relâcher notre action. » Catherine Bréjat
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éco à la hune Petite « Laverie de l’île » devenue pro Pendant dix ans, de 1983, date de la création au Bois-Plage de la « Laverie de l’île » par Sylvia Bret, l’épouse de Jean-Pierre Jauffrais, jusqu’à la vente du fond à monsieur Champain en 1993, celle-ci, tout en restant une petite laverie au service des particuliers va évoluer peu à peu afin de répondre à la demande d’une nouvelle clientèle générée par le boom touristique de la fin des années 80 suite à la mise en service du pont.
Jean-Pierre Jauffrais, le fondateur et Eric Delabrière
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insi, plusieurs hôtels et restaurants dont certains rochelais devinrent des clients de la laverie. C’est l’époque où Jean-Pierre et Sylvia diversifièrent sensiblement leurs activités en démarrant la location et la mise à disposition de linge dont ils assuraient l’entretien auprès des agences de locations saisonnières. En 1993, les avatars de la vie firent que Jean-Pierre vendit le fond à monsieur Champain, lequel le céda à son tour en 2000 à Chantal Legonie. Ainsi, jusqu’en décembre 2010, date du dernier rachat de l’entreprise par Eric Delabrière, la « Laverie de l’île » continua, à son échelle artisanale, d’offrir ses services aux Rétais tout comme aux estivants. De l’artisanal au semi-industriel Aujourd’hui, « La Laverie de l’île - Blanchisserie au cœur du blanc » est à considérer comme un établissement semi-industriel avec un chiffre d’affaires au sein duquel la part des professionnels représente
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85 % contre seulement 15 % aux particuliers. En saison, ce sont plus de 5 tonnes de linge qui sont traitées et livrées quotidiennement, contre environ 1 tonne hors saison. Après seulement une année de fonctionnement, la « Laverie de l’île » pèse entre 30 % et 40 % du marché rétais de la blanchisserie avec notamment parmi sa clientèle des établissements comme « La Baleine Bleue », le restaurant le « Téthys », le camping « Interlude » et prochainement l’hôtel « P’tit Dej » de SainteMarie. Mais l’entreprise travaille également beaucoup avec La Rochelle. Le spa d’Adriana Karembeu figurant parmi sa clientèle rochelaise. Pour acquérir cette place sur le marché, Eric Delabrière a du, aidé par un partenariat avec la banque Tarneaud de La Rochelle, consentir de gros investissements, notamment pour l’achat d’une énorme calendreuse Laco (sècheuse/repasseuse/plieuse). Il en existe seulement 5 en France dont une au Grand Hôtel de Monaco ! Sa particularité est de pouvoir traiter entre 100 et 120 draps à l’heure. Des nouveautés en 2012 Jouxtant l’actuelle laverie professionnelle, une petite laverie destinée aux particuliers ouvrira avant la saison. Petites lessives pour campeurs mais aussi lavage de linge au poids (couettes, couvertures, oreillers, linge de maison, etc.). De même il est prévu de développer la location de linge pour les particuliers (à titre d’exemple, le
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Soazig, Marie-Laure et Tiffany, l’équipe féminine d’Eric
nappage pour les collectivités, pour des mariages, etc.) et les agences de location. La « Laverie de l’île » fait également dépôt de pressing, mais « ce n’est pas un pressing comme cela a été mentionné dans le Guide Pratique 2012 du Bois-Plage, c’est une laverie-blanchisserie » tient à préciser Eric Delabrière. C’est là un service supplémentaire (sous 48 heures) du fait qu’Eric possède un vrai pressing à Nieul-sur-Mer, établissement que tient son épouse Christine. « Un pressing qui offrira d’ici la fin 2012 la possibilité pour la clientèle de faire le choix entre la méthode traditionnelle du lavage à sec ou bien celle de l’aqua-nettoyage biologique ». Jean-Pierre Pichot La « Laverie de l’île » 4 chemin des Cevettes 17580 Le Bois-Plage-en-Ré Tél : 05 46 09 12 28 – 06 26 33 26 29 Courriel : aucoeurdublanc@orange.fr Heures d’ouverture pour les particuliers : En saison : de 9h à 16h du lundi au vendredi, de 9h à 12 h le samedi. En hors saison : ouverture seulement en matinée.
éco à la hune semaine de l’artisanat, « Show » des métiers :
jeunesse, dynamisme et innovation en scène ! Le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la CharenteMaritime, Jean Doignon, pouvait afficher un large sourire le 15 mars en accueillant la Présidente du Conseil Régional Poitou-Charentes Ségolène Royal, et de nombreuses personnalités.
La foule au show des métiers
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e grand hall de l’Encan de La Rochelle était comble, envahi par une foule immense venue participer à la réussite d’une grande première : le show des métiers. Préparé par les apprentis et les professeurs des Campus des métiers de La Rochelle et de Saint-Germain de Lusignan, avec une mise en scène exceptionnelle, des lumières recherchées et des musiques entraînantes, le spectacle fut une réussite totale. Promouvoir et valoriser les métiers de l’artisanat Au cours de cette soirée débutée à 19 heures et qui se termina tard dans la nuit, les quatre pôles métiers des campus, métiers de bouche, métiers de services, pôle mécanique, pôle bâtiment, ont parfaitement démontré le rôle de l’artisanat d’aujourd’hui, l’importance de la transmission du savoir-faire et du savoir-être, de son rôle économique et de son impact sur notre qualité de vie. À son gré, le visiteur pouvait apprécier le défilé très réussi de la Coiffure et esthétique au 20ème siècle,
SEMAINE DE L’ARTISANAT Ré à la hune a rencontré le Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Charente-Maritime, Jean Doignon. Comment se porte l’artisanat en CharenteMaritime ? Fin 2011 notre secteur économique comptait 13 260 entreprises artisanales, dont 670 sur l’Ile de Ré, 14 093 chefs d’entreprises, 895 conjoints collaborateurs, 28 382 salariés et 2 228 apprentis. L’artisanat en Charente-Maritime est en évolution constante, plus de 30 % en 7 ans ! Dans un contexte économique difficile et très concurrentiel, les artisans s’adaptent et maintiennent leur niveau d’activité par leur savoir-faire et la qualité de leur travail, leur disponibilité et leur proximité. Au cœur de cette semaine de l’artisanat, vous avez particulièrement montré les vertus de l’apprentissage artisanal. C’est la force de notre secteur. La formation aux
Mécaniques en scène, avec la réparation scénarisée d’une voiture et d’une moto accidentées, digne d’une séquence cinématographique, Les amoureux des bancs publics, avec la réalisation de mobilier urbain en béton ciré, et Show devant avec le dressage d’une table par les métiers de bouche réunis. Le tout, mis en valeur par une logistique impeccable. Un « show » éblouissant, avec le concours des professionnels et les meilleurs ouvriers de France Pour accompagner et guider les apprentis dans leurs présentations sur scène et les démonstrations, les professeurs, de nombreux professionnels et les meilleurs ouvriers de France se sont mobilisés aux côtés des jeunes. La qualité artistique et technique des présentations scéniques, des démonstrations et animations périphériques réalisées en « live » par les jeunes apprentis, méritaient les applaudissements et ovations d’un public captivé, surpris et émerveillé par le travail du sucre, la création d’une robe somptueuse, la décopeinture, l’ébénisterie et la réparation automobile...
De belles réalisations guidées par les meilleurs ouvriers de France (MOF)
Incontestablement cette soirée a donné une belle image de l’apprentissage et du rôle formateur d’un
artisanat créatif. On entre dans une nouvelle dimension économique et technique, intégrant savoir-faire et technologie, adaptée aux exigences d’aujourd’hui. Avec 2300 apprentis formés chaque année, les Campus des Métiers de la Chambre de métiers de Charente-Maritime représentent le premier centre de formation par l’apprentissage de la région PoitouCharentes. Michel Lardeux
métiers en alternance entre l’entreprise et le campus est nécessaire aux entreprises et au renouvellement de notre secteur. Le « show des métiers » est une grande première nationale, une démonstration incontestable de la valeur de l’apprentissage, de la nécessité d’avoir des Campus adaptés. Avec tous les artisans maître d’apprentissage, nous sommes heureux et fiers de cette réussite. La réponse chaleureuse du public nous conforte. La présidente du Conseil Régional, Madame Ségolène Royal, s’est entretenue avec de nombreux acteurs, jeunes et professeurs, et s’est montrée à l’écoute de nos besoins. Des projets se concrétisent pour développer l’apprentissage des jeunes et la formation continue des artisans ? Mes prédécesseurs et moi-même, avons toujours eu la volonté de faire évoluer nos outils de formation : les centres de formation d’apprentis de La Rochelle et de Saint-Germain de Lusignan. Avec les Campus des métiers, la formation s’adapte aux nouvelles exigences de nos métiers. Nous sommes à l’étroit dans nos murs du Prieuré à La
Rochelle. Nous avons besoin d’espace et de capacité d’accueil pour assurer la formation initiale des jeunes, mais Jean-Yves Chisson au micro aussi répondre au côté de Jean Doignon et de aux besoins de Ségolène Royal remettent les trophées. la for mation continue des artisans. Nous projetons, en effet, la création d’un Campus des métiers sur l’agglomération rochelaise, pour répondre aux exigences de notre secteur, aux besoins des jeunes et des artisans. Son implantation pourrait se faire sur un vaste espace, vers Aytré. Le besoin est urgent, nécessaire pour le développement du secteur artisanal formateur et créateurs d’emplois. Nous y travaillons avec les administrateurs, nos services, nos partenaires et les collectivités territoriales. Propos recueillis par Michel Lardeux
L’artisanat : un secteur économique innovant et formateur
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tourisme Le « e-touriste » arrive sur Ré,
après avoir navigué sur « www.locations-ile-re.com » ! Le dépliant touristique ne suffit plus ! Les touristes préparent désormais leurs déplacements, séjours ou vacances, à l’aide de nombreux sites spécialisés sur Internet.
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e la découverte du pays au choix de l’hébergement en hôtellerie camping ou meublés, il n’y a qu’un « clic » à réaliser pour organiser son séjour et effectuer les réservations choisies. Avec une activité touristique qui représente 80 % de son économie, l’Ile de Ré, est bien présente sur la toile. Les sites mis en ligne et gérés par Ile de Ré tourisme, ont accueilli en 2011 plus d’’un million de visiteurs internautes. Une dynamique positive Benoist Neveur, Catherine Senand, et toute l’ équipe d’Ile de Ré Tourisme poursuivent le pari de l’internet engagé en 2005 avec les outils de Charente-Maritime Tourisme. Stéphane Villain, en charge du tourisme au Conseil général, Lionel Quillet président de la CDC, Jean-Pierre Gaillard, vice-président en charge du tourisme à la CDC, soulignaient chacun la dynamique positive du développement qualitatif du tourisme sur l’Ile de Ré.
Aujourd’hui, Ré vole de ses propres ailes et Ile de Ré Tourisme met à disposition des touristes et des Rétais, un site web attrayant et performant,« www.locationsile-re.com », complémentaire du site « iledere.com ». Un site complémentaire qui donne envie de réserver ! Marlyse Palito souligne la réalisation professionnelle de ce site et l’importance de présenter des prestations de qualité et une bonne image, face à la concurrence. Porteur du potentiel rétais c’est un lien entre l’offre et la demande, 24 h / 24. Allez visiter « www.locations-ile-re.com », et vous en apprécierez la navigation aisée, le contenu précis, la présentation agréable et les fonctionnalités pratiques de réservation en ligne. Efficacité prouvée ? En 2011, le nombre de réservations effectuées via le seul site « www.iledere.com » a déclenché 3000 ventes représentant 800 000 euros de chiffre d’affaires. Une garantie de confiance pour les usagers Les informations et descriptifs des prestations d’hébergement, d'hôtellerie de plein air, d’hôtellerie, de restauration... sont claires et actualisées en permanence. Les 762 hébergements meublés actuellement répertoriés sont classés par une commission préfectorale, qui attribue après visite les étoiles
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Présentation du site « www.locations-ile-re.com ». De gauche à droite : Lionel Quillet, Stéphane Villain et Jean-Pierre Gaillard
correspondant au niveau de confort du logement et à la qualité de son environnement, selon des critères précis. De nombreuses photos illustrent les présentations et facilitent le choix de l’internaute. Des adhérents satisfaits Pour afficher sa location classée ou sa prestation sur le site, il faut être adhérent à un Office du Tourisme ou à Ile de Ré Tourisme. Ceux qui participent déjà à cette démarche numérique ne le regrettent pas. La proposition d’offres classées mise en ligne se développe d’ailleurs régulièrement. Le loueur optimise le nombre de journées louées et garde son indépendance par une mise en relation avec le demandeur. Il faut-être de son temps ! Le « e-touriste » arrive avec son ordinateur, son téléphone portable, ses nouvelles exigences et aussi ses valises. Mais il appréciera toujours l’authenticité de l’Ile de Ré et l’accueil de qualité que vous saurez lui préparer autour d’un verre de pineau bien frais. Michel Lardeux
environnement L’APRÈS XYNTHIA Le 15 mars dernier, Béatrice Abollivier préfet de Charente-Maritime, a détaillé à l’occasion d’un bilan post Xynthia, l’avancée des actions entreprises par l’État depuis la catastrophe. UN NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL À LA PRÉFECTURE
Béatrice Abollivier, Préfet de Charente-Maritime
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e bilan axé sur les suites de Xynthia et les leçons à en tirer, traitait de la reconversion des sites et de la démolition prévue pour les maisons en zone de solidarité. Dans l’île de Ré, où les travaux ont débuté à la fin du mois de mars avec une fin prévue pour mai 2012, 15 propriétés au total sont concernées : 10 à La Flotte et 5 à Loix. La démolition est prévue sur tous les terrains rachetés à l’aide du fonds Barnier et la réutilisation de ces maisons ne peut qu’être tout à fait exceptionnellement envisagée - pour celles ayant du caractère ou un passé historique par exemple, et uniquement pour des activités diurnes. Parallèlement le processus d’expropriation va commencer. 458 biens ont fait l’objet dans le département d’une acquisition amiable. Pour les 53 biens restant, la préfecture a engagé une procédure d’expropriation. Le 5 mars, un courrier a été envoyé aux propriétaires qui avaient jusqu’au 5 avril pour rouvrir la procédure d’achat amiable. Les dossiers d’expropriation pour risque sont établis commune par commune et soumis
Béatrice Abollivier, préfet de Charente-Maritime avec à sa gauche Julien Charles et à sa droite Michel Tournaire
à une enquête publique. Interviendront ensuite l’arrêté préfectoral suivi du rachat et de l’indemnisation de la propriété. Huit communes sont concernées : Charron, Aytré, Port-des-Barques, l’île d’Aix, Saint-Trojan et SaintPierre d’Oléron et dans l’île de Ré, Loix pour un bien. Reconversion des zones déconstruites via les études d’un atelier littoral Des études sont déjà diligentées dans le cadre d’un « atelier littoral » pour réfléchir au recyclage de ces zones déconstruites et une équipe de spécialistes constituée d’un paysagiste, d’un hydrologue et d’un géographe travaille avec les mairies des communes concernées. Cet « atelier littoral » sera prolongé par une conférence annuelle du littoral, préparée par les services de l’État et des collectivités territoriales. Le financement de la protection du littoral Il faut désormais au-delà des travaux d’urgence réalisés en 2010, pérenniser la protection des territoires
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Michel Tournaire, administrateur territorial détaché en qualité de sous-préfet hors classe, directeur de cabinet du préfet de la région RhôneAlpes, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Est, préfet du Rhône, a été nommé secrétaire général de Michel Tournaire, nouveau la préfecture de la Secrétaire Général de la Préfecture de CharenteCharente-Maritime, le Maritime 22 février 2012. Il a rencontré la presse de notre département pour la première fois lors de sa présentation par Béatrice Abollivier, préfet de Charente-Maritime, jeudi 15 mars à la préfecture. Ayant occupé des postes divers un peu partout en France dont la région Rhône-Alpes, le Var, le Cher, le Languedoc Roussillon, le Puy de Dôme et la Drôme, c’est en connaissance de cause qu’il pourra apprécier notre région. Rigoureux et réfléchi, il a tenu à exprimer sa conception du service public qu’il souhaite « de qualité ». Il remplace Julien Charles, nommé sousdirecteur de l’administration territoriale au sein du ministère de l’Intérieur à Marseille.
soumis à des risques de submersion marine. Le financement des projets de sécurisation ou renforcement des ouvrages dépend d’une procédure de labellisation de la commission mixte inondations (CMI). Pour disposer de ce financement de l’État (40%), les bassins à risques doivent disposer d’un Papi validé (Plan d’actions pour la prévention des inondations). La CdC de l’île de Ré a engagé l’élaboration du dossier pour l’obtention de ce Papi avec pour objectif un dépôt officiel le premier semestre 2012. Catherine Bréjat
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associations à la hune Fable : Des tulipes et des Lions Dans leurs démarches, les Lions de l’île de Ré et d’ailleurs ont pour mission d’organiser diverses opérations leur permettant de récolter des fonds qui leur serviront pour ensuite financer leurs actions.
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a 13e opération « Tulipes contre le cancer » est l’une des actions menée par le club rétais en partenariat avec d’autres associations rétaises (le Secours Catholique, l’Amicale rivedousaise, le Foyer du Bois-Plage, les Jardiniers de France, Ré-Clé-Ré, etc.) dont la majeure partie des bénéfices est reversée à la Ligue contre le cancer de Charente-Maritime. Une opération qui a pu se pérenniser grâce à la générosité de propriétaires terriens, au dévouement de Jean-Louis Neveu, alias « Fanfan la tulipe » et au soutien de la mairie de La Flotte. Plus d’élus que de tulipes ! En ce début de printemps les 75 000 bulbes plantés à l’automne arrivent lentement à maturité, mais en raison d’un hiver froid et d’un printemps peu humide, les tiges des tulipes restent courtes. Le « gougeage » des premières tulipes s’est déroulé vendredi 22 mars, en présence du maire de La Flotte, Léon Gendre, et de plusieurs autres maires
de l’île ; du président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet ; de l’ancienne présidente de Région et députée européenne Elisabeth Morin accompagnée d’une autre députée européenne Plus d’élus que de tulipes ! de la Région Île de France, Constance Le Grip, et de la candidate UMP aux prochaines législatives de juin prochain, Sally envers diverses associations comme Ré-Clé-Ré (RÉapprendre à Compter, Lire et Écrire à Ré) dans Chadjaa. Précisons, pour certaines personnes surprises, voire sa lutte contre l’illettrisme, Ré Solidarité (Banque aliplus, de voir en cette année autant d’élus à l’occasion mentaire) ; a contribué au financement d’une matinée de cette manifestation, qu’il s’agissait bien là d’une théâtrale à La Maline pour les élèves des classes de action pour aider au financement de la recherche 4e du collège ; a permis à quatre enfants de l’île contre le cancer et de soutien aux personnes atteintes de partir en colonie de vacances dans le cadre de par ce fléau, et non d’un rassemblement politique ! Vacances Plein Air ; a participé au Téléthon, aux Virades de l’Espoir, au tournoi international de tenDes Lions présents sur d’autres fronts nis Ré-Handisport, et au Salon du livre « L’île aux D’autres grandes actions sont également menées Livres » du Bois-Plage. par le club rétais. Ainsi, lors de l’exercice précéJean-Pierre Pichot dent le Lions Club Île de Ré a multiplié les aides
Une coopération fructueuse Si les voyages forment la jeunesse, ils peuvent également servir de déclencheur à la création d’échanges entre les peuples. Touchés par les conditions de vie difficiles des habitants d’une petite bourgade du Haut Atlas marocain, Télouet, Alain Bellegarde, Christian et Catherine Bourgne décidèrent voilà trois ans de leur venir en aide par le biais d’une association. Ainsi est née l’association « Des Portes-en-Ré à Télouet » dont la double finalité est d’améliorer le quotidien des populations et de favoriser les actions éducatives.
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amedi 23 mars dernier, lors de la deuxième assemblée générale de l’association, son président Alain Bellegarde, entouré d’un bureau très féminin, a exposé le chemin parcouru au cours de cette année de démarrage 2011 : réunions, préparation de soirées festives ; collecte et acheminement vers Télouet de vêtements, de matériel scolaire (dont six ordinateurs offerts par l’association des Amis d’Arbollé), de vélos, etc. Petit retard à l’allumage Un acheminement quelque peu contrarié à cause de douaniers marocains trop zélés et d’un manque de compréhension de la part des autorités de Télouet, alors que côté association rétaise, celle-ci avait le quitus de l’Ambassade du Maroc en France. Parti des Portes le 28 février dernier, il est prévu que ces effets et matériels soient livrés et distribués à Télouet le 11 avril prochain. Le président, son vice-président Christian Bourgne et moimême étions à Télouet le 7 mars dernier afin d’expliquer à nos amis marocains, maire et responsables de l’association « Culture et environnement Atlas », les raisons de
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ce léger différé. « J’aurais aimé que vous puissiez voir les mines réjouies des habitants de Télouet quand ils ont découvert la liste détaillée du chargement » précise Alain Bellegarde. Un voyage de huit adhérents de l’association, du 7 au 20 avril, fera escale à Télouet et pourra donc à son retour rendre compte de l’acheminement des marchandises à bon port. En cet exercice 2012, la commission animation a en charge d’organiser un dîner dansant le 7 juillet en la salle des Oyats au Bois-Plage. Une soirée animée par l’orchestre bordelais de Jean-Michel Cursan. Concluant son intervention, Alain Bellegarde a souhaité rappeler à l’association des contribuables portingalais que « si Télouet n’est pas la proche banlieue des Portes, tous les membres de l’association sont de vrais bénévoles animés de valeurs communes : la solidarité, la transparence ». La très bonne nouvelle : de l’eau pour tous Un des objectifs de l’association étant si possible d’apporter un mieux vivre à ces populations, l’idée était
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Les associations rassemblées autour des maires de Télouet et des Portes (à droite sur l’image)
L’imposante kasbah du Glaoui
de pouvoir contribuer à ce que l’apport d’eau potable puisse devenir réalité pour certains douars satellites du village de Télouet. Ce sera bientôt chose faite puisque la Fondation de la SAUR, intéressée par le projet, participera à hauteur de 4 500 € (sur un coût global de 10 000 €) à la réalisation du forage. Ainsi, le 15 avril prochain, le groupe français pourra remettre cette aide au maire de Télouet, Ahmed Boukhsas, et au président de l’association, Moulay Elhassane Elyazidi. Jean-Pierre Pichot
loisirs UNE SEMAINE SUBAQUATIQUE CHEZ AQUARé Du mardi 10 au dimanche 15 avril, l’équipe d’Aquaré organise une semaine de jeux de sociétés subaquatiques. AquaRé souhaite à travers ces animations expliquer l’intérêt du jeu dans le cadre de l’apprentissage de la natation. Jeu d’échecs subaquatique
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es jeux seront déclinés par thème, sous différentes formes tout au long de la semaine selon les publics auxquels ils s’adressent. Après une conférence d’information en direction des parents et des éducateurs mardi 10 avril, AquaRé consacrera la journée du mercredi à une animation spéciale ados à 13h avec le natad’eau et invitera les Centres de Loisirs en public l’après-midi. Jeudi, des jeux seront prêtés dans le cadre de l’apprentissage scolaire. Vendredi 13, concert Pop-Rock à 20h30 avec le DJO Koundé Trio et des jeux de sociétés à disposition du public autour des bassins et dans l’eau. La semaine se clôturera sur un temps fort : un tournoi d’échecs
subaquatique rassemblant des personnes sachant à la fois jouer aux échecs et pratiquant l’apnée. Il faut bien évidemment s’inscrire à l’avance pour participer à ce tournoi dont les éliminatoires auront lieu le samedi matin 14 avril. Dimanche, des jeux seront encore mis à disposition pour que les familles puissent jouer avec leurs enfants. Les partenaires de cette semaine d’animations originales sont le club de plongée de l’île de Ré, le « Nautilus », le club d’échecs « La Rochelle-Île de Ré », la CdC de l’île de Ré, Vert-Marine et le magasin La Grosse Boîte à La Rochelle, fournisseur des jeux de sociétés. Catherine Bréjat
Renseignements et inscriptions : AquaRé Chemin du Vieux Marais Saint-Martin-de-Ré Tél. 05 46 66 10 95
Le « CARROUSEL PARK » à La Couarde, ouvre ses manèges pour les vacances de Pâques !
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u 31 mars au 6 mai 2012, les attractions foraines du Carrousel Park vous accueilleront avenue du Peu Ragot, à La Couarde. Petits et grands retrouveront les auto-scooters, les manèges, le parcours enfants et la salle de jeux. Depuis quatre générations, la famille Grellier exerce le difficile métier de forain. Du grand-père aux petits fils, c’est 50 ans de fidélité à l’Ile de Ré et sur les fêtes foraines, de la Vendée à la Charente. Respectivement âgés de 14 ans et 8 ans, Alberto et
Alexi représentent la quatrième génération de Grellier. « Ils sont prêts pour la relève et participent activement au montage et démontage des attractions »,dit Sylviane Grellier, leur maman, qui veille sur le bon déroulement des opérations, pendant que papa manutentionne le matériel. « Cette année, c’est une première, nous ouvrons pour les vacances de Pâques, en journée et en soirée. Ensuite nous reviendrons comme chaque année pour la saison d’été. »
Alexi Grellier, pilote d’essai
Toujours bien tenu, avec des prix étudiés pour les familles, le Carrousel Park est comme l’hirondelle : il apporte la joie et le beau temps dès les premiers jours du printemps ! Michel Lardeux
Envie de Zenitude… d’eau limpide… pouvoir se baigner par tout les temps dans une eau toujours tempérée... C’est ce que propose Stéphane DEBERT, Dirigeant des Jardins Québécois à Aytré !!! Quelque soit votre projet Stéphane DEBERT se déplacera chez vous afin de vous conseiller sur le choix de votre Piscine par rapport à votre terrain… votre maison… son exposition… et votre budget . Le devis sera toujours d’un excellent rapport qualité prix car il n ’hésite pas à travailler avec du matériel européen et français… « Travail de qualité avec du matériel de qualité »… Technicien et perfectionniste avant tout, il assure la mise en place, les branchements jusqu’à la mise en eau définitive de votre piscine. Une installation irréprochable, c’est sans aucun doute la valeur ajoutée de cet entrepreneur très sympathique. C’est avec grand plaisir que Stéphane DEBERT vous accueille et vous conseille pour votre projet .
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zap’arts Programmation à La Maline Vendredi 6 avril – 21h Marie Paule... de Belle à Barbara Chanson Dans son récital au répertoire exigeant, elle alterne avec tendresse et fantaisie ses propres textes et le répertoire de Barbara. Elle nous offre une magnifique promenade musicale de ses chansons avec « l’enfant et la mouche », d’une actualité brûlante ou « La petite écriture grise » sur le refus de l’indifférence. Marie-Paule Belle nous fait revivre toute l’intensité de la « grande dame brune » avec beaucoup de justesse et de générosité. Marie-Paule Belle qui depuis de longues années voulait remercier celle qui lui avait donné l’envie de chanter, a, contre toute attente, fait l’unanimité, tant auprès du public que des professionnels. Ce spectacle a rencontré un incroyable succès dans tous les pays francophones et a même été présenté en Pologne et au Japon. « Ce nouveau spectacle offre l’occasion parfaite pour redécouvrir le répertoire de l’éternelle Barbara, qui sera mêlé aux propres chansons de Marie-Paule Belle. » Le Parisien Adhérent : 15 € / Adhérent –16 ans : 10 € Non adhérent : 20 € / –26 ans : 15 € Vendredi 13 avril – 21h « L’extravagant mystère Holmes » Comédie - durée 1h30 Nous sommes à Londres en 1881. Sherlock n’est pas encore le grand Holmes et Watson, médecin
légiste, vient tout juste de rentrer de mission en Afghanistan. Alors que celui-ci cherche un toit et noie ses angoisses dans l’alcool, l’inspecteur Lestrade fait appel à lui sur un dossier. Un cadavre particulièrement amoché à été retrouvé sur les bords de la Tamise. C’est lors de son autopsie qu’il fait la connaissance d’un Holmes, aussi énigmatique que mystérieux. Les voilà alors partis dans cette enquête passionnante qui va lier leurs destins et les faire entrer dans la légende. Cette pièce est une création originale qui a été jouée pour la première fois lors du festival Off d’Avignon 2010. Ecrite et mise en scène par Christian Chevalier et Christophe Guillon, elle revisite les aventures du Docteur Watson et de Sherlock Holmes tout en restant fidèle à l’aventure de Conan Doyle. Grâce à une mise en scène dynamique, les auteurs et comédiens réussissent à nous plonger dans le monde londonien de la fin du XIXe siècle. Rien est laissé au hasard : révolvers, combats à l’épée... Même le London fog y est ! Le public entre d’autant plus dans cet univers grâce à des indices laissés ici et là pour tenter de percer le mystère Holmes. Ce spectacle populaire laisse la part belle à l’humour et à l’action et propose d’apporter au spectateur rire, émotion et un parfum d’enfance. Chacun y trouvera son plaisir que ce soit petits ou grands aussi bien que holmésiens et non-initiés.
Vendredi 20 avril – 21h Baccalà Clown « Pss Pss » Clown, Arts de la piste, Poésie - durée 65 min. Entremêlant la poésie et une technique de « microacrobatie », les Baccalà nous emportent dans un tourbillon de situations clownesques naïvement hilarantes. Poétique, surréel, intime, PSS PSS est un spectacle pour les rêveurs, petits et grands qui n’ont jamais grandi, un théâtre de l’âme où l’on peut se perdre pour retrouver la fantaisie et le jeu. Une performance sans temps, hors du temps, qui nous présente des clowns contemporains jouant la danse du désir et de l’être à deux. Les Baccalà ont parcouru le monde avec cette histoire tendrement fascinante où tout leur est permis : les cascades les plus époustouflantes comme de nous regarder, une pomme dans la main, sans un mot, sans un geste. Spectacle tout public, sans parole, à partir de 8 ans. Prix de bronze au Festival de Moscou 2008 Prix du Cirque du Soleil au 30ème Festival du Cirque de demain Prix de bronze au Festival de Wuqiao en Chine, 2009. « Grand jeu mimique, humour fin et énorme potentiel artistique » Circus Zeitung « Un numéro de trapèze remarquable » Le Monde « Mes enfants et moi, nous avons voyagé sur le même nuage » Eric Bouvron
Adhérent : 10 € Non adhérent : 20 € / –26 ans : 15 €
Adhérent : 10 € Non adhérent : 20 € / –26 ans : 15 €
Le 3e tremplin de Soleil de Ré La 3e édition du tremplin de la radio Soleil de Ré s’est déroulée le samedi 3 mars, salle Vauban à SaintMartin. L’occasion de découvrir de jeunes talents et d’autres un peu plus confirmés.
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fin que tous, spectateurs et membres du jury, puissent pleinement apprécier les prestations des candidats rescapés de la dernière sélection, deux passages entrecoupés Bruno Hittler présentant une candidate d’un entracte étaient programmés lors de cette soirée animée par Bruno Hittler. Des 21 candidats auditionnés lors du casting de ce début d’année, il ne restait que 8 finalistes, venus d’horizons musicaux très différents. Les âges s’échelonnaient de 14 à 45 ans, l’expérience était donc différente pour chacun et c’est peut-être un critère dont il aurait fallu
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tenir compte pour le classement final. Tous étaient passionnés, ont donné le maximum d’eux-mêmes et nous ont fait vivre une jolie soirée. Il y avait malheureusement pas mal de manifestations dans l’île ce soir-là et l’assistance venue écouter ces jeunes talents ne dépassait pas une centaine de personnes. Romane Artu Trois prix venaient récompenser ces nouveaux talents : le prix des auditeurs avec un repas pour deux personnes offert par le restaurant Chai nous comme chai vous, le prix du jury avec un clip vidéo réalisé par Yves Morin de Ré-télé.fr et le prix catégorie musique live avec une maquette enregistrée et offerte par Cristal Prod, studio d’enregistrement installé à
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Julie Fort
Rochefort. Les heureuses élues furent respectivement Elodie Mercier, Julie Fort et Romane Artu à qui Patrice Déchelette en hôte attentionné remit également un bouquet de fleurs. Catherine Bréjat
zap’arts L’art contemporain s’installe au Bois-Plage © Peggy Landon
Du samedi 28 avril au mardi 1er mai inclus, se tiendra en la salle polyvalente du Bois-Plage le deuxième Salon d’Art Contemporain organisé par les Galeries PromenArts. Un salon « HorsDesMurs » ouvert au grand public dont l’entrée sera gratuite.
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our l’organisateur Patrick Poireau, l’objectif recherché reste avant tout « de faire découvrir au plus grand nombre les différentes facettes de l’art contemporain en matière de peintures, sculptures, verres, céramiques, installations, etc. ». Cette deuxième édition rassemblera quarante deux artistes dont un tiers seront des locaux, un autre tiers des continentaux et le dernier tiers des étrangers. « Ce que nous avons souhaité cette année encore, c’est faire de
ce salon un lieu ouvert où les exposants n’ont rien à payer, les visiteurs non plus, cela afin d’y promouvoir nos artistes et les artistes invités dont 50 % sont des nouveaux. S’agissant d’un salon d’art contemporain et non d’un musée, cela signifie que toutes les œuvres exposées pourront être achetées ». Un circuit entre salon et galeries Parallèlement à la tenue du salon du Bois-Plage, les Galeries PromenArts de La Couarde et de SaintMartin-de-Ré resteront ouvertes et proposeront des thématiques s’inscrivant dans le prolongement de celles du salon. Ainsi, Saint-Martin accueillera une
exposition de meubles d’ébénisterie contemporaine avec la présentation de la collection 2012 de JeanLuc Le Mounier, et suspendue aux cimaises une galerie de portraits signés Annette Fradin, Jean-Louis Foulquier et Astoule. à La Couarde, un thème très maritime, une exposition de photos, dont certaines du saunier rétais Ousmane Fall, et de peintures liées à la mer. Jean-Pierre Pichot
Galeries PromenARTS Quai Launay-Razilly – Saint-Martin-de-Ré sur l’îlot, face à l’écluse 58 Grande Rue – La Couarde-sur-Mer centre ville, rue piétonne Les galeries sont ouvertes tous les jours de 10h30 à 13h et de 15h à 19h. www.promenarts.com
vie permanente Carrefour Express s’installe au cœur de La Flotte Ré à la Hune continue sa tournée des commerces alimentaires de proximité ouverts en centre-bourg, à l’année, et qui animent le cœur de nos villages tout en contribuant à maintenir une vie sociale. Après les commerces de Rivedoux, Loix, Saint-Clément, Sainte-Marie, Le Bois-Plage et La Couarde, voici celui de La Flotte, un nouveau concept de magasin de proximité.
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déalement situé en plein cœur commerçant de La Flotte ce magasin a toujours été un commerce d’alimentation. Sa présence et son activité font qu’avec quelques autres magasins, il a participé à la vie permanente de la commune. Superette « 8 à 8 » pendant plus de vingt ans, il a été repris par Guillaume Jacques en janvier 2012 et a changé de nom pour devenir « Carrefour Express ». Il est le premier dans l’île de Ré, immédiatement suivi par un autre à Rivedoux, à proposer ce nouveau concept de Carrefour Express au public. Installé en
zones rurales ou dans les petites villes, Carrefour Express couvre les besoins de la clientèle pour les dépannages et produits d’appoint. Son point fort est la proximité, il se trouve au milieu de sa zone de chalandise, avec une large amplitude horaire, 8h à 20h en semaine et 8h à 13h le dimanche. En saison dans cette région touristique où l’on rentre tard de la plage, il est ouvert tous les jours de 8h à 21h. La réfection totale des 250 m2 a demandé plusieurs mois de travaux. Le nouvel aménagement, très astucieux, avec des rayons moins larges, donne l’impression que les lieux sont plus vastes, et que l’on y circule plus facilement. Les clients peuvent désormais trouver toute la gamme des produits Carrefour, un bel échantillonnage de Bio ainsi que les produits du terroir rétais. Le credo du jeune directeur est le service avant tout. Il tient à privilégier la clientèle qui se sert chez lui à longueur d’année et des consignes ont été données à toute l’équipe en ce sens. Gageons que la gentillesse et la bonne
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Guillaume Jacques, le responsable du magasin
humeur du nouveau directeur et de son équipe séduira tous les clients, anciens comme nouveaux. Une rampe en cours de finition permet l’accès aux personnes handicapées. Catherine Bréjat
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que sont-ils devenus ? Les années fastes des grandes compagnies maritimes Issu d’une famille de pêcheurs bretons, Guy Kerignard, lorsqu’il s’agit de choisir une carrière, n’imagine pas un instant ne pas devenir marin. Entré, après ses études, à la Compagnie Générale Transatlantique en tant qu’élève officier, il y terminera sa carrière avec le grade de commandant et aura la difficile tâche d’assister les Norvégiens dans l’aménagement du France en Norway.
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’avantage de la Compagnie Générale Transatlantique devenue la Compagnie Générale Maritime après avoir fusionné avec la Compagnie des Messageries Maritimes, c’est qu’elle possédait des bateaux de tous types, navigant partout dans le monde. Si bien que Guy Kerignard acquit au fil des années une grande expérience de la navigation tout en assouvissant sa passion : découvrir le monde.
dans l’amertume, au milieu des conflits sociaux et sous escorte des CRS. Le Commandant Guy Kerignard, qui obtient l’autorisation de hisser le pavillon français alors qu’il avait été décidé de ne pas procéder à la cérémonie de changement de pavillon, s’en souvient comme d’un moment douloureux pour tous, marins et habitants du Havre. Huit mois durant il assistera l’armateur norvégien en tant que consultant pour transformer le France en Norway. Il formera le nouvel équipage et fera, en compagnie de son épouse Hermine, le voyage inaugural du Norway avec réception royale à Oslo. Après quoi il partira vers de nouveaux horizons où son courage sera mis à l’épreuve.
Guy Kerignard recevant la Cravate Commandeur mérite maritime
La vie à bord du France Second Capitaine du France de 1971 à 1974, il fera un certain nombre de croisières avec ce navire mythique dont « Le tour du monde en 80 jours » avec Claude Dauphin dans le rôle de Phileas Fogg. Guy Kerignard, homme élégant et distingué, se souvient avec plaisir de la qualité de vie qui régnait à bord du France : dîners en tenue de soirée, argenterie et vaisselle siglées sur les tables, French-Line service en gants blancs avec en salle à manger de première classe un garçon pour six couverts et en cuisine une brigade de 180 personnes, les bals en tenue d’époque et les grandes formations orchestrales. Une époque hélas révolue qui ne manquait pas de classe. Il arrivait que le France embarque des passagers importants ou originaux. Le président Houphoët Boigny de Côte d’Ivoire et le président Mobutu Sese Seko du Zaïre firent partie de ces passagers alors qu’ils se rendaient à l’ONU à New York. Le service du protocole du président Mobutu souhaitait casser les cloisons des cabines pour les agrandir ! La compagnie refusa de donner suite à ces revendications excessives. Salvador Dali et son épouse, des habitués de la ligne Le Havre-New York étaient toujours accompagnés de leurs trois ocelots qu’ils faisaient voyager en cabine de luxe jusqu’au jour où un milliardaire américain se retrouvant dans la pièce qui avait été occupée par les animaux se plaignit de l’odeur de fauve qui y régnait ! Lorsque le peintre voulut voyager à nouveau avec ses animaux, le commissaire de bord leur fit occuper la prison, plus acceptable pour Dali que le chenil.
Les colères de la mer En 1981, alors qu’il est sur le pétrolier-minéralier Champlain, un grand navire de 260 m de long avec une cargaison de 120 000 T de minerai de fer, le Commandant Guy Kerignard reçoit un appel de détresse d’un navire grec en perdition dans l’Océan Indien. Une tempête de mousson fait rage, avec des creux de neuf mètres et à côté du Champlain, le bateau grec est minuscule. Il est impossible d’évacuer l’équipage et pendant six jours et six nuits, le Commandant Kerignard remorquera le bateau grec jusqu’en rade d’Aden avec tous les risques que cela comporte. Ce sauvetage lui vaudra d’être nommé dans l’ordre du Mérite maritime et ensuite promu au grade de Commandeur du Mérite maritime. Ces temps de grosse mer lui rappelle encore une tempête sur l’Atlantic Cartier alors qu’il quittait Liverpool. Une terrible lame coucha le bateau sur babord à 35 degrés et celui-ci devint incontrôlable pendant un certain temps qui lui parut très long. Un passager, dont c’était le premier voyage par bateau, s’installa à côté de lui sur la passerelle et ne le quitta plus jusqu’à l’arrivée à New York tant sa frayeur avait été grande. Et fit le retour par avion ! Comme le dit le Commandant Guy Kerignard en souriant « il faut avoir une bonne étoile dans ce métier ! » Aujourd’hui, il reconnaît que s’il a pu mener à bien une carrière de Commandant de la Marine marchande, c’est grâce à son épouse. Un marin ne peut avoir l’esprit libre, que s’il sait qu’à terre, l’épouse s’en sort seule, sans problème, élève les enfants et fait tourner la maison sans état d’âme. En retraite, il peut fréquenter autant qu’il le souhaite sa résidence secondaire de Rivedoux ; ses activités concernent toujours la mer et il assure la présidence de l’association des Capitaines au long cours d’Aunis et Saintonge ainsi que du Club des anciens officiers de La Compagnie Générale Transatlantique. Et désormais c’est ensemble que Guy et Hermine Kerignard parcourent la vie et s’investissent dans ces associations.
Guy Kerignard à bord
...et chez lui
La fin du France Le France était alors le plus long paquebot au monde, 315,66 mètres, l’un des plus rapides et la vitrine du savoir vivre à la Française. Malheureusement pour lui, il est mis en service à un moment où les compagnies aériennes connaissent un essor tel qu’elles réduisent sa part de marché. En 1974, le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing décide de cesser de subventionner l’exploitation du navire. C’est le début de la fin. Guy Kerignard est nommé Commandant du France en 1978 et en sera le dernier Commandant. Le France est vendu en juin 1979 à l’armateur norvégien Kloster Rederi A/S et prend le nom de Norway en juillet 1979. Le 18 août, il quittait définitivement le quai de l’Oubli au port du Havre pour Bremerhaven. Départ qui se fait
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portrait « Votre nom autour du monde » 2 Jeudi 22 mars dernier, Philippe Bodart, responsable du restaurant La Baleine Bleue à Saint-Martin, accueillait Bertrand de Broc, une figure emblématique de la voile, un skipper pas tout à fait comme les autres, pour une présentation du renouvellement de son opération « Votre nom autour du monde ».
Philippe Bodard et Bertrand de Broc
« Terminer l’histoire » Âgé de 43 ans, Bertrand de Broc n’est pas un nouveau venu dans la course au large. En 1992 et 1996, le marin a participé à cet Everest des mers qu’est le Vendée Globe, la référence en la matière. Il faut dire que le Quimpérois a connu une histoire très personnelle avec le Vendée Globe. La galère, il connaît ! Profondément entaillé à la langue après un choc violent contre une écoute de voile lors de sa première participation en 1992, en plein océan indien, dans les quarantièmes rugissants, il se pose lui-même les points de suture devant son miroir pour éviter l’infection. Il devra toutefois abandonner quelques jours plus tard en raison de problèmes techniques alors qu’il se trouvait en 3e position. Quatre ans plus tard, en 1996, il voit ses espoirs de boucler son tour du monde en solitaire en chavirant à seulement 300 miles de l’arrivée (555 km). Cette fois, vingt ans plus tard, pour son 3e Vendée Globe, Bertrand de Broc entend bien franchir la ligne d’arrivée afin de « terminer l’histoire ». Sans bateau, sans le budget nécessaire ! Mais pour cela, et pour être présent le 12 novembre prochain au départ de la 7e édition du Vendée Globe, Bertrand de Broc se doit de mettre en œuvre tous les moyens afin
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de réunir les fonds nécessaires. À ce jour, il ne possède ni le bateau, ni le budget nécessaire. C’est pourquoi le skipper en appelle, comme il l’avait déjà fait en 1996, à la générosité des mordus de voile. Originale et fédératrice, cette idée de leur proposer via les réseaux sociaux d’inscrire leur nom sur la coque de son bateau pour une mise de 50 € pour les particuliers, et de 1000 € pour les entreprises, a pour finalité, à travers l’opération « Votre nom autour du monde », de rassembler 30 000 sponsors et ainsi de collecter les 1,5 million d’euros nécessaires pour mener à bien ce programme et pouvoir se payer « Britair », l’ancien monocoque de 18,28 mètres d’Armel Le Cléac’h, un IMOCA 60 (International Monohull Open Class Association), qui avait terminé 2e lors de la précédente édition. On y croit dur comme fer « Si j’ai relancé l’opération ”Votre nom autour du monde”, c’est que la recherche de partenaires n’a malheureusement pas abouti. Alors je me suis dit que si les gros sponsors sentent une forte mobilisation du public autour de la voile à travers l’opération, ils hésiteront peut-être moins à s’engager à mes côtés. Tous se montrent frileux car la conjoncture actuelle est difficile. Là, on vient juste de lancer le mouvement et les premiers retours sont bons. Mais il ne faut pas en rester là. Avec l’équipe qui m’entoure, il va nous falloir démarcher, organiser des soirées à droite et à gauche pour faire connaître le projet et lancer une véritable dynamique ». À quelques mois du départ le 12 novembre prochain aux Sables-d’Olonne Bertrand de Broc est conscient qu’il lui reste peu de temps et que l’issue de l’opération est finalement incertaine. « Beaucoup nous prennent pour des fous, mais dans l’équipe nous y croyons tous dur comme fer et nous ne voyons pas comment un tel projet pourrait ne pas aboutir ! » Sans bateau à ce jour, le navigateur ne fait pas mystère de son intérêt pour l’ancien Britair. « Je sais que ne suis pas
seul sur le coup, mais le départ approchant, les candidats sont de moins en moins nombreux. Alors, le premier qui bouclera son budget choisira sans doute Britair. De toutes façons, il va falloir en acheter un et si possible dans les prochaines semaines, avant le départ de la Transat AG2R que je vais courir avec Amaiur Alfaro sur EDM. Après quoi j’aurais tout loisir de me réadapter à naviguer en IMOCA, sur Britair ou sur un autre ». Pouvoir arriver aux Sables « J’ai une envie énorme de m’y replonger d’autant plus que je ne suis pas inquiet sur la façon de faire marcher le bateau car j’ai toujours apprécié passer d’un support à l’autre. Dans presque toutes mes courses j’étais à chaque fois dans le coup. Il m’a manqué sans doute la réussite et un peu de préparation pour accrocher les podiums. Alors 2012, vu mon âge, c’est probablement ma dernière chance de participer au Vendée Globe ». Bertrand de Broc n’a pas la prétention de remporter le Vendée Globe mais à chaque édition il arrive que des skippers surprennent. Bertrand aimerait être de ceux-là car il avoue ressentir une légère frustration, celle de n’avoir encore jamais pu franchir la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
Association Votre nom autour du monde 23 rue de l’Odet Sainte Marine 29120 Combrit Souscriptions en ligne sur le site : www.bertrand-de-broc.fr Courriel : contact@bertrand-de-broc.fr Tél. : 06 83 64 58 33
bon voyage en polynésie ! Un modelage aux huiles de Tiaré, lent et puissant, accompagné de ballotins de sable chaud qui relaxe les muscles en profondeurs. *Escale à Raïatea sur l’île Sacrée Profitez de cette dernière escale pour parer votre peau de subtiles nacres avec l’application d’une huile sèche, enrichie et parfumée au Monoï de Tahiti. Ce nouveau Rituel relaxant et sensoriel vous transportera vers ces terres sacrées… Ce voyage vous est proposé au départ de la thalassothérapie du Richelieu !!!
Délassez-vous et sublimez votre beauté en vous envolant pour la Polynésie !!! *Escale à Manihi sur l’île aux Lagons Relaxez-vous au rythme des effluves aquatique dans un bain contenant un galet effervescent « Eau des Lagons » qui vous apportera une très grande détente. *Escale à Taha’a sur l’île Vanille Détendez-vous avec un gommage délicieux du corps à base de coques de coco, Sable blanc de Bora Bora, sel marin et Vanille de Tahiti qui va adoucir et velouter votre peau d’un parfum gourmand et musqué. *Escale à Bora Bora sur l’île au Sable Blanc La relaxation se poursuit avec un Mahana massage que Thalgo a crée en s’inspirant des traditions ancestrales polynésiennes.
Centre de Thalassothérapie Le Richelieu 44 Avenue de la plage - 17630 LA FLOTTE-EN-RE Tél : 05-46-09-49-40
Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40 R É
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