Ré à la Hune 71 by RHEA MARKETING

RéHune 14 juin

2012

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Le Journal

G r at u i t

d e l’ î l e d e R é

Une campagne au goût amer Le moins que l’on puisse dire est que cette campagne des Législatives sur la circonscription La Rochelle-île de Ré aura été bien décevante pour les électeurs, et l’abstention de plus de 40 % ne peut que conforter cette impression. Combats fratricides entre candidats de gauche, médiatisation à outrance de ce duel au détriment des autres candidats, trahisons dans les entourages des candidats et notamment la candidate de droite qui – certes novice en politique – a fait preuve d’une certaine stoïcité et aura suivi une formation politique accélérée, ont fait l’essentiel de cette campagne. Mais où sont passés les idéologies, les valeurs des uns et des autres, les convictions, les débats d’idées ? La politique au sens noble du terme est d’ores et déjà la grande perdante de cette élection législative locale. Pour cet entre deux tours, Ré à la Hune a interviewé les candidats qui ont occupé le devant de la scène durant la campagne. Nous n’en oublions pas moins les débats rétais autour du SCOT, les fêtes et festivités passées ou à venir, et bien sûr tous ces Rétais qui font vivre notre île, jeunes ou moins jeunes. Vivement que cette élection soit passée, vivement le retour du beau temps aussi, afin qu’enfin sérénité et sourires s’affichent sur tous les visages. Nathalie Vauchez

actualité L’île de Ré, Île protégée ou île sanctuarisée ? En pleine enquête publique sur le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) et alors que l’EPIR, collectif des associations environnementales de l’île de Ré, monte une nouvelle fois au créneau des médias, des professionnels regroupés dans la nouvelle association Réagir organisent une « contre-opposition ». Ils ne sont pas les seuls et les cahiers des commissaires-enquêteurs se remplissent dans certaines communes de réactions de « défenseurs » de la vie permanente et active, qui craignent qu’à trop vouloir « figer » l’île de Ré, elle ne devienne un « sanctuaire » sans vie économique ni sociale. En complément des points de vue de l’EPIR, déjà très médiatisés depuis 2 ans, Ré à la Hune a souhaité aussi donner la parole aux professionnels peu présents dans les médias et dans les réunions publiques du SCOT, et au Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, exaspéré par le « jusqu’au boutisme » de certaines associations.

Les associations environnementales, regoupéEs au sein Du collectif « Ensemble protégeons l’île de Ré » (EPIR)

i elles reconnaissent que « le SCOT a présenté d’incontestables avancées tout au long de son élaboration » notamment en matière de « construction de logements sociaux à vocation locative, de la gestion des espaces naturels et de la pérennité du secteur primaire », c’est pour mieux ensuite refuser « d’accepter ce SCoT pour deux raisons majeures » : il ne serait pas conforme à la réglementation relative au littoral, à l’environnement et à l’urbanisme ; et il ne répondrait pas aux exigences de prescriptions en matière d’urbanisation et d’hébergement touristique formulées par la Préfecture. Les associations contestent quatre aspects : - La capacité d’accueil de l’île n’a pas été – selon elles – correctement calculée et « tous les chiffres

De gauche à droite : Pierre Bot, Patrick Salez et Jean-Pierre Goumard

montrent que l’île est déjà saturée lors des pics de fréquentation touristique. Accueillir plus de population et de constructions reviendrait à asphyxier notre territoire et à dégrader de façon irréversible son patrimoine ! » - La maîtrise de l’urbanisation du résiduel constructible (somme des surfaces des parcelles, bâties ou non bâties, disponibles pour la construction, estimée à 264 ha) n’est pas prescrite aux communes. Les associations voudraient que le SCOT impose de limiter l’urbanisation à 20 % du résiduel constructible de l’île soit 53 ha, avec un tableau chiffré de la répartition des constructions entre les dix communes. Leur principal argument est de dire que si le droit de propriété est effectivement inaliénable, le droit de construction, lui, est strictement encadré par la loi Grenelle 2 et la révision du code de l’urbanisme en 2010. Elles souhaitent donc que le SCOT de l’île de Ré comporte des prescriptions fortes s’imposant aux futurs P.L.U. et mettant les communes à l’abri des pressions d’intérêts locaux. Sinon, selon elles, ce sont les 264 ha de résiduel

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : realahune@rheamarketing.fr

constructible qui seront ouverts à la construction. - Le gel de l’hébergement touristique n’est pas prescrit sur des bases chiffrées solides. D’après elles, 53.000 lits touristiques, et non pas 43.000, sont comptabilisés sur l’île aujourd’hui et « il faut interdire toute nouvelle structure d’hébergement touristique et faire respecter les règles d’usage des sols dans les campings ». - Les zones artisanales « prévues à Sainte Marie et Saint-Martin se trouvent en site classé, rendant injustifiables de telles installations ». Les associations souhaitent donc que les Rétais aillent remplir les cahiers de l’enquête publique… Reste à savoir dans quel sens iront les remarques des habitants…

Directrice de la Publication..... Nathalie Vauchez Maquette, mise en page........... Peggy Landon Crédit photos................................... Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux Nathalie Vauchez - Lolita Prieur - DR Dessins................................................. Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

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Tél : 05 46 00 09 19 - rhea@rheamarketing.fr Imprimerie Mingot Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

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actualité lionel quillet, président de la communauté de communes de l’île de ré Après plus de deux ans de concertation, beaucoup de remarques des acteurs du territoire prises en compte, et un projet de SCOT ayant reçu des avis favorables de la très grande majorité des acteurs publics associés (1 seul avis défavorable) et du Préfet (contrairement à ce que lui prédisaient les associations environnementalistes), Lionel Quillet ne cache plus son agacement face à cet « acharnement de l’EPIR qui n’est pas capable de prendre en compte l’avis général majoritaire favorable aux équilibres

actuels du SCOT ». Il répond point par point aux critiques de l’EPIR. « Concernant le résiduel urbanisable, il s’agit du premier SCOT qui bloque l’urbanisation, ce que ne faisait pas le Schéma Directeur. Par ailleurs, il n’existe pas de notion temporelle pour un permis de construire et aucune base juridique dans le droit français pour interdire de construire, l’avocat urbaniste de la CdC est formel sur ce point. Les seuls cas où il est possible de passer outre sont au nombre de trois ; en cas de risque majeur de sécurité (PPRN), d’Utilité Publique (TGV, expansion…), ou encore si le terrain est racheté au prix du marché. Par ailleurs plusieurs maires n’ont effectivement pas souhaité qu’un tableau « uniforme » par commune soit produit dans le cadre du SCOT, qui n’aurait pas été équitable (seules 4 communes du sud – sauf Saint-Martin – ont un résiduel important, les

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communes du nord n’en ayant que très peu) et surtout qui n’aurait trouvé aucun point d’appui juridique. Le SCOT doit formuler les prescriptions et préconisations, mais c’est aux communes de les décliner dans le cadre de leurs PLU, le SCOT n’a pas vocation à se substituer aux PLU. Il intègre cependant tout un arsenal d’outils réglementaires qui faciliteront le travail des maires pour ne pas trop densifier ». Les commissaires enquêteurs seront les « juges de paix ». Ceci avant que n’interviennent aux alentours du mois de septembre le plan de prévention des risques naturels (PPRN) et la « carte des aléas » dont les premières moutures rendraient tout le nord de l’île totalement inconstructible. Lionel Quillet espère bien que les travaux des digues proposés (45 millions d’€ pour les priorités sur les 5 années à venir, dans le cadre du programme d’action et de prévention des inondations (PAPI) qui sera présenté le 12 juillet prochain devant une commission de 70 experts, qui attribueront ou non la labellisation de ce programme d’actions) permettront de modifier sensiblement les niveaux de risque et d’aboutir à une cartographie moins « conservatrice ». Alors que l’EPIR devrait être satisfaite du fait que le PPRN va forcément réduire comme peau de chagrin les zones constructibles, le collectif s’inquiète au

actualité contraire d’un éventuel transfert du résiduel constructible du nord de l’île vers le sud, qui conduirait à une urbanisation forte du sud. Pour ce qui est de la critique sur le calcul de la capacité d’accueil, Lionel Quillet rappelle qu’« ont été pris en compte trois indicateurs : le traitement des ordures ménagères qui indique une fréquentation au plus haut de l’été de 138 000 personnes, les chiffres de l’État quant à la capacité d’hébergement autour de 140 000 personnes, sans oublier le comptage qui a été fait des visites à la journée sur l’île de Ré. Le chiffre de 145 000 personnes est donc en haut de la fourchette. Quant à la “capacité de charge“

que certains voudraient opposer, outre le fait qu’elle n’aurait aucun fondement juridique et serait discriminatoire, tous les réseaux – eau, assainissement et EDF – montrent une capacité très importante sans commune mesure avec la fréquentation actuelle de l’île de Ré ». Enfin pour ce qui concerne les zones d’activités, elles devront être regardées dans le cadre des PLU. Lionel Quillet entend toutefois mieux intégrer les enjeux liés à l’avenir de l’ostréiculture. « Le SCOT rétais apporte donc un encadrement strict et une maitrise de l’urbanisation en s’appuyant sur des bases strictement légales, ceci malgré les fortes

pressions exercées par différents lobbyings, ce serait risquer de fragiliser ce SCOT que de vouloir introduire des contraintes supplémentaires et ne reposant sur aucun fondement juridique. Les avis favorables des personnes publiques associées, le vote des élus devraient déjà faire comprendre où se situe l’avis majoritaire, le rapport des commissaires enquêteurs attendu pour fin juillet devra être le “juge de paix“, suivi de la délibération des élus communautaires en septembre puis du contrôle de légalité avant la fin d’année. » Nathalie Vauchez

ré agir veut se faire entendre L’objectif d’Aurélien Ravet, directeur du camping Sunêlia Interlude au Bois-Plage, en créant l’association Ré Agir avec en plus de lui seize autres membres actifs, était essentiellement le maintien de l’activité économique dans l’île.

es dix-sept membres de l’association appartiennent à des secteurs d’activité différents. Elle rassemble entre autres des commerçants, des entrepreneurs individuels, des artisans et des exploitants exerçant des activités primaires sur l’île. S’ils ont tous décidé de se

réunir dans le cadre de cette association c’est pour qu’on les entende. Jusque-là, comme l’explique Aurélien Ravet, bon nombre d’entre eux ont fait, en tant que professionnels, des propositions aux élus mais sans jamais réussir à se faire entendre. « Nous pensons que l’île doit rester sauvage et que pour cela il faut la protéger mais cela ne signifie pas qu’il faut la figer comme certains le souhaitent. Il faut maintenir la vie économique et pour qu’elle perdure intégrer les besoins des actifs pour qu’ils puissent travailler correctement. Nous sommes concernés par la défense de l’environnement au même titre que les associations environnementales car nous

sommes conscients que cette qualité environnementale attire les touristes et amène de nouveaux résidents qui nous font vivre. » Pour schématiser : oui à la protection, non au musée, oui à la vie économique, non à l’immobilisme. Parmi les préoccupations essentielles de l’association se trouvent l’installation sur l’île des jeunes agriculteurs, les futurs aménagements du littoral dont on ne sait s’ils prendront en compte le matériel à stocker et la hauteur appropriée pour les hangars à bateaux, la mise en place de quotas pour les mobil-home dans l’hôtellerie de plein air, jamais consultée selon Aurélien Ravet. Ces quotas réduisant le nombre des mobilhome entraînerait la réduction du personnel et le gel de certains investissements. Enfin, si l’association est d’accord avec la limitation de l’urbanisation à 20 % du résiduel constructible, elle s’inquiète de l’établissement du plan de prévention des risques naturels (PPRN) et de la pérennité des permis de construire précédemment accordés. Pour se faire entendre et expliquer son action, Ré Agir organisera une réunion d’information le 18 juin à 18 heures aux Grenettes. Catherine Bréjat

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législatives C Une campagne au goût amer . moins que l’on puisse dire est que cette campagne des Législatives sur la circonscription La Rochelle-île de Ré aura été Le bien décevante pour les électeurs, et l’abstention de plus de 40 % ne peut que conforter cette impression. Combats fratricides entre candidats de gauche, médiatisation à outrance de ce duel au détriment des autres candidats, trahisons dans les entourages des candidats et notamment la candidate de droite qui – certes novice en politique – a fait preuve d’une certaine stoïcité et aura suivi une formation politique accélérée, ont fait l’essentiel de cette campagne. Mais où sont passés les idéologies, les valeurs des uns et des autres, les convictions, les débats d’idées ? La politique au sens noble du terme est d’ores et déjà la grande perdante de cette élection législative locale. Pour cet entre deux tours, Ré à la Hune a interviewé les candidats qui ont occupé le devant de la scène durant la campagne.

Ambiance, ambiance…

l y a longtemps que la Préfecture de La Rochelle n’avait connu une telle affluence. Dimanche 10 juin à 19 heures, tous les médias nationaux et régionaux étaient déjà présents, attendant l’arrivée de Ségolène Royal en compulsant les résultats partiels qui commençaient à arriver. À l’extérieur des camionnettes chargées de matériel pour la télévision avaient envahi le parc, écrasant au passage quelques plates-bandes fleuries. À l’intérieur une meute de journalistes installaient leurs ordinateurs et téléphone là ou ils pouvaient. Ségolène Royal est arrivée un peu après 20h. Les télévisions et radio se précipitèrent sur elle dès qu’elle

Grincements entre les deux Tours... de La Rochelle

1er tour des Elections eut franchi le porche car ne nous faisons pas d’illupèreLÉGISLATIVES et revint le visage crispé encore plus déterminé 10-juin-12 sions, tous étaient là pour elle. Toujours très maîtresse qu’auparavant à ne pas faire allégeance à Ségolène Détail des résultats de la circonscription La Rochelle-île Ré d’elle-même, le sourire était cependant figé, comme Royal. Sally Chadjaadearrivée plus tardivement dans l’étaient les visages de son équipe de campagne et de les locaux de la préfecture indiqua, déçue mais prête certains élus de la mairie de La Rochelle. Elle s’isola à reprendre le combat, qu’il était regrettable que au premier étage de la préfecture pour donner ses la droite ne serait pas présente au second tour des % Inscrits % Votants : 98 753 interviews alors qu’Olivier Falorni, arrivé peuInscrits de temps élections législatives sur la 1ère circonscription de la Abstentions : 38 849 39,34 après elle, répondait aux journalistes soit dans la cour Charente-Maritime privant les électeurs d’un véritable Votants : 59 904 60,66 Blancs et nuls : 570 0,58 0,95 de la préfecture, soit au rez-de-chaussée et règlait ses débat démocratique local et que personnellement elle Exprimés : 59 334 60,08 99,05 comptes en public. C’est ainsi qu’interrompu pendant voterait blanc le 17 juin. Participation du Département un interview par un appel téléphonique il s’éclipsa un Catherine Bréjat Evolution en long moment, expliquant que l’interlocuteur était son2007 2012 points

1er tour des Elections LÉGISLATIVES 10-juin-12

12 h 00

27,59

22,8 48,53 59,22

17 législatives h 00 53,96 1er tour des électionsDéfinitif Détail des résultats de la circonscription La Rochelle-île de Ré 61,1

10 juin 2012 détail des résultats de la circonscription la rochelle - ile de ré Taux de Participation supérieur de 1,44 point à celui du département % Inscrits

Inscrits : Abstentions : Votants : Blancs et nuls : Exprimés :

98 753 38 849 59 904 570 59 334

% Votants

39,34 60,66 0,58 60,08

Candidat M. HUGUET Rodolphe M. LE CREFF Michel Mme ROYAL Ségolène Mme MEMAIN Esther Mme DESVEAUX Brigitte Mme CHADJAA Sally Mme PRENAT France Mme DE LACOSTE LAREYMONDIE M. JAULIN Arnaud M. IGNACIMOUTTOU Alain M. COLIN Antoine M. FALORNI Olivier M. DRAGEON François Mme COINDEAU Michèle

0,95 99,05

Participation du Département 2007 12 h 00 17 h 00 Définitif

27,59 53,96 61,1

Evolution en points

2012 22,8 48,53 59,22

-4,79 -5,43 -1,87

Voix

% Inscrits

% Exprimés

62 137 19 005 2 019 2 186 11 554 256 4 036 1 061 18 197 17 155 1 117 531 59 334

0,06 0,14 19,24 2,04 2,21 11,70 0,26 4,09 1,07 0,02 0,20 17,37 1,13 0,54

0,10 0,23 32,03 3,40 3,68 19,47 0,43 6,80 1,79 0,03 0,33 28,91 1,88 0,89

Taux de Participation supérieur de 1,44 point à celui du département

Total La Flotte Le Bois Plage Rivedoux Ste-Marie St Martin totaux % Ars La Couarde Les Portes Loix Saint-Clément totaux %

13/06/12 à 08:50législatives % Inscrits 1er tour des% Exprimés élections

Candidat

Voix

M. HUGUET Rodolphe M. LE CREFF Michel Mme ROYAL VSégolène E I Huguet 31 106 MEMAIN 20 207 16 Mme Esther 20 062 64,96% 99,28% 0,08% Mme DESVEAUX Brigitte 2 511 1 649 1 629 0 Mme CHADJAA Sally 2 165 1 414 1 403 2 2 026 296 1 282 2 Mme PRENAT 1France 2 840 1 784 LAREYMONDIE 1 761 1 Mme DE LACOSTE 1 609 1 032 1 022 2 M.11JAULIN Arnaud 151 7 175 7 097 7 M. IGNACIMOUTTOU Alain 64,34 98,91 0,10 108 668 662 0 M.1COLIN Antoine 1 244 809 806 0 M. FALORNI Olivier 745 482 478 0 M. DRAGEON François 682 461 452 1 Mme623 COINDEAU Michèle 437 444 0

62 137 19Creff 005 Le 244 019 0,22% 2 186 2 11 5547 256 2 4 036 2 2 1 06115 180,21 197 2 17 1551 1 1 117 2 531 1 59 3347

4 402

2 864 65,06

2 835 98,98

1 0,04

0,25

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0,06 0,10 détail des résultats de l’ile de ré 0,14 0,23 19,24 Royal 4 912 2,04 24,48% 2,21 422 11,70 368 293 0,26 467 4,09 249 1,07 1 799 0,02 25,35 148 0,20 178 17,37 86 1,13 107 0,54 114 633 22,33

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Memain32,03 Desveaux 408 3,40 523 2,03% 3,68 2,61% 33 34 19,47 31 46 28 33 0,43 44 54 6,80 21 27 1,79 157 194 0,03 2,21 2,73 13 18 0,33 10 26 28,91 6 7 1,88 5 6 0,89 11 8 45 65 1,59 2,29

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Chadjaa 6 829 34,04% 547 464 396 532 328 2 267 31,94 242 319 196 188 167 1 112 39,22

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Prenat 117 0,58%

2 0 1 2

Lareymondie

4 18 9 5 10 46 0,65 3 2 4 1 2 12 0,42

1 687 8,41% 189 124 104 159 88 664 9,36 36 42 30 33 31 172 6,07

N ° 7 1

Jaulin 337 1,68%

31 26 34 30 13 134 1,89 14 10 5 3 1 33 1,16

Ignacimouttou

12 0,06%

0 3 1 0 0 4 0,04 1 1 0 0 0 2 0,07

Colin 49 0,24%

5 5 2 2 2 16 0,23 3 1 0 1 3 8 0,28

Falorni 4 526 22,56% 312 274 329 403 237 1 555 21,91 172 199 135 91 88 685 24,16

Drageon 407 2,03%

34 19 28 47 38 163 2,30 3 11 7 8 8 37 1,31

Coindeau 200 1,00% 16 19 21 15 5 76 1,07 7 6 1 6 3 23 0,81

législatives Olivier Falorni persiste et signe militants de choisir leur représentant. Madame Royal, après avoir privé les militants de vote d’investiture, voudrait aujourd’hui être la seule candidate. Cela ne s’était plus jamais vu en France depuis Napoléon III. Je pense que les électeurs rochelais et rétais ont le droit de choisir. D’ailleurs, ils ont compris qu’il ne s’agissait pas d’un combat anti-Royal mais contre les dénis de démocratie et les personnes qui les perpétuent. Ré à la Hune : Je présume que vous devez être satisfait des résultats : présent au second tour avec un score qui talonne celui réalisé par Ségolène Royal, et surtout l’absence de triangulaire. Olivier Falorni : En effet, je ne suis pas malheureux du score que les électeurs rochelais et rétais m’ont octroyé. Ils ont saisi la différence entre le député vue à la télé et le député de terrain. Si l’UMP n’est pas présente au second tour, il faut reconnaître que S. Chadjaa a fait une belle campagne. C’est une jeune femme dynamique qui s’est montrée un adversaire coriace, pugnace, mais handicapée par le bilan catastrophique de la droite depuis plus d’une dizaine d’années. Les électeurs ne sont pas traditionnellement des électeurs godillots auxquels on peut imposer des oukases parisiens. L’histoire de La Rochelle en témoigne. Vous avez dès lundi matin déclaré sur les ondes que votre présence au second tour était « inéluctable ». Vous confirmez ? Cela malgré le fait que les appels au désistement en provenance de la rue de Solferino fasse « chauffer » votre portable ? Je persiste. J’ai d’ailleurs enregistré ma candidature officielle en préfecture dès lundi après-midi. Ce qui est le plus étonnant dans tout cela, c’est la leçon de morale politique que voudraient me donner tous ceux qui ont allègrement bafoué les statuts du Parti en interdisant aux

L’enjeu s’avère de taille. Si vous gagnez, ne craignez-vous pas des « représailles » tant parisiennes que régionales, car tout laisse à penser que dans ce cas de figure Ségolène Royal conservera la présidence de la Région ? Et si vous perdez, comment envisagez-vous votre avenir politique ? Nous avons vécu une campagne extrêmement dure. Nous avons du faire face, nous et nos alliés à des menaces, à des chantages. La campagne s’est faite sur fond de clientélisme. Nous nous attendons donc à aucun cadeau, ce qui ne nous fera pas reculer pour autant. Nous n’envisageons pas du tout la défaite car notre cause est juste. Par ailleurs, j’ai la chance d’exercer un métier que j’aime. Je ne suis pas un apparatchik. Je vis avec mon salaire de professeur et de ce fait ma parole reste libre et je suis serein pour l’avenir. Les résultats du 1er tour semblent montrer que des électeurs de droite ont choisi de voter Falorni plutôt que Chadjaa. Alors avec les incitations de JeanPierre Raffarin et de Dominique Bussereau à voter Falorni plutôt que Royal au second tour, cela ne vous pose-t-il pas un léger cas de conscience ? Une chose est sûre, il n’y a aucun accord de passé avec la droite, mais bien une volonté de rassemblement des

électeurs puisque je souhaite être un député rassembleur. Il est logique dans ces conditions que les démocrates de droite et du centre reconnaissent dans ma candidature la volonté d’être au service de tous les habitants de la circonscription, cela au-delà de toutes barrières. Le soutien de Dominique Bussereau se fait sans compromission ni compromis, sans tractation politicienne quelconque. Nombre de citoyens qui ne partagent pas mes valeurs savent que je respecte les leurs comme Michel Crépeau avant moi et bien d’autres démocrates de tous bords politiques. À quelques heures de ce second tour, quel dernier message aimeriez-vous faire passer auprès des électeurs de la première circonscription compte-tenu de l’importance de l’abstention constatée au tour précédent ? L’abstention est sans doute le résultat d’une politique dont les gens et surtout les jeunes ne veulent plus, à savoir celle des manipulations d’appareils, des parachutages, des passe-droits qui pourrissent la démocratie. Une politique, je le rappelle, contre laquelle les Socialistes se sont prononcés à 93% contre. La lutte contre l’abstention ne peut passer que par la rénovation des pratiques politiques que je souhaite incarner. Quant au message que je désire faire passer aux électeurs pour ce second tour, c’est que rien n’est plus démocratique que de choisir librement son représentant, que la possibilité de rencontrer son député car facilement accessible, ancré sur son territoire et proche des nouvelles préoccupations des habitants. C’est ce député que je m’engage à être si les électeurs m’accordent leurs suffrages dimanche 17 juin prochain. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Francois Drageon Ré à la Hune : Après une bonne campagne, vous étiez attendu autour de 8 %. Comment expliquez vous les 1,88 % soient 1117 voix qui se sont portées sur vous ? François Drageon : Je constate que la campagne « cathodique » et médiatique La Rochelle-Ré s’est portée à 99% sur le combat entre Ségolène Royal et Olivier Falorni. Difficile dans ces conditions de faire vivre un idée! Nous ne sommes pas tous égaux devant les médias ! J’assume ma responsabilité et ma place avec 1117 électeurs qui m’ont fait confiance. J’en suis très heureux. Avec 19,47 % Sally Chadjaa n’est pas au niveau habituel de la droite aux législatives sur la circonscription (25 à 30 %). Vous êtes mis en cause dans sa défaite car il lui a manqué 790 voix pour arbitrer ce second tour. Qu’en dites vous ? Plutôt que de chercher un bouc émissaire, il vaudrait mieux se poser la question de savoir pourquoi Sally Chadjaa n’a réuni que 19,47 % des voix, là où Dominique Morvan en obtenait 35 %. Perte sèche : près de 16 %. La droite au second tour des présidentielles qui viennent de se dérouler assurait 45% dans la circonscription, et voila qu’aujourd’hui le rapport de force serait de 75% à gauche toutes causes confondues, 20% à

droite et au centre droit et 5% pour le Front National. Perte sèche : 25%... et moi, avec à peine 2% je serais le responsable de cette situation ? Les responsables sont ceux qui ont décidé, comme depuis des années et des années, de sacrifier leur électorat et leurs idées sur l’hôtel d’une stratégie boutiquière, celle là même qui nous conduit au mur depuis tant d’années. Le bruit de fond « voter Falorni, pour éviter Royal, dès le 1er tour », cette stratégie non pas du compromis mais de la compromission, Sally Chadjaa n’en est pas l’actrice mais la victime, comme moi, comme les électeurs trompés. Difficile de fédérer une droite sans débat d’idées, sans impératif moral, sans dialectique, qui fait preuve d’incurie, de maladresses et de manquements. Nous devrons reconstruire sur des ruines , alors que le Front National conforte son ancrage sur le département. Jean-Pierre Raffarin et Dominique Bussereau, entre autres, appellent à voter contre Ségolène Royal. Comment vivrez vous ce second tour ? Depuis 3 mois, l’appareil départemental ne cherche qu’à faire barrage à Ségolène Royal, en conduisant une campagne « fantasmagorique ». J’aurai pu le faire, je m’y suis refusé.

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On me trouve trop intello, mais je préfère me battre pour des idées, pas contre les personnes. Le second-tour, c’est merveilleux ! remarquable ! digne d’être couvert par un journal « people ». Comment voyez-vous maintenant votre avenir politique et la création de la section rochelaise du Parti Radical Valoisien envisagée lors de votre campagne ? Il y a deux manières de faire de la politique, par conviction ou parce que l’on a des besoins. Je n’ai pas de besoin, mais j’ai des convictions ! Je me bats pour défendre mes idées et pas contre les idées des autres. Alors je continue et je serai encore présent et combatif dans deux ans. Tant qu’à la section rochelaise du Parti Radical Valoisien, elle est en cours de création. Il faut créer et faire vivre à La Rochelle et sur l’île de Ré une section active du Parti radical, qui, demain, sera une force de réflexion et de proposition pour les combats futurs. Une AG constitutive de notre Mouvement est prévue vendredi 22 juin à 19 heures au Domaines des 3 îles à Châtelaillon-Plage en présence de Xavier de Roux. Propos recueillis par Michel Lardeux

législatives Ségolène Royal, soutenue et combattue

Avant le 1er tour, Jean-Marc Ayrault était venu témoigner de son soutien et de celui du Président Hollande à Ségolène Royal, en présence du Député sortant Maxime Bono

Si au soir du 1er tour des Législatives l’entourage de Ségolène Royal semblait quelque peu tendu, la candidate elle ne s’est pas départie de son apparente assurance et a attiré un nombre invraisemblable de caméras et micros venus évidemment à La Rochelle pour elle. Car si ses adversaires ont eu beau jeu d’en faire leur cible principale de critiques dans cette campagne, ils ont aussi largement bénéficié de la notoriété nationale et internationale de cette femme politique hors normes. L’une de ses forces certaines est de savoir jongler en permanence entre cette forte visibilité médiatique et le travail de terrain, car oui elle est indéniablement une femme de terrain, appréciée dans les milieux populaires pour sa proximité avec les gens. Dès lundi matin, elle battait d’ailleurs campagne à Mireuil. Des critiques démontées une par une Les critiques justement elle les démonte une par une, avec calme. Elle serait parachutée ? D’abord elle est Présidente de la Région pour la seconde fois consécutive, très largement réélue, et s’est toujours intéressée à La Rochelle voire à l’île de Ré durant l’après Xynthia. Ensuite, elle-même et son entourage voient là une forme d’ostracisme peu glorieux. Elle est la candidate des appareils parisiens ? Oui elle est LA candidate de la majorité présidentielle, Jean-Marc Ayrault puis Martine Aubry et Cécile Duflot sont venus sur place en témoigner, mais son principal concurrent ne s’est-il pas lui-même cherché une légitimité « parisienne » en rappelant souvent son soutien à François Hollande, en s’affichant sous une étiquette « Majorité présidentielle » ou encore tout récemment en se félicitant d’un message

de soutien de Valérie Trierweiler, compagne du Président de la République (que son statut de « 1ère compagne » mais aussi son histoire personnelle avec Ségolène Royal auraient dû inciter à une certaine réserve, car à quel titre intervient-elle au juste ?). Ségolène Royal a certes une forte personnalité et un anticonformisme qui dérangent, elle est adorée ou violemment détestée comme le montre ce torrent d’agressivité à son encontre durant cette campagne, elle n’en reste pas moins fidèle à ses valeurs de gauche et n’a pas manqué de rappeler que dès le 1er tour de nombreuses voix de droite (et non pas de centre droite...) se sont portées sur le candidat « divers gauche » Olivier Falorni. La candidate du rassemblement des partis de gauche C’est mathématique, si l’on se réfère aux scores passés de Maxime Bono et à ceux de la droite, parmi les 29 % de votants ayant voté Falorni, il n’y en aurait qu’autour de 8 % issus de la gauche. Car il est clair que les suffrages perdus par la droite ne se sont pas portés sur Ségolène Royal, et que le score de 60 % enregistré par ces deux candidats PS et divers gauche est bien supérieur aux scores historiques – même récents – de la gauche rochelaise. Olivier Falorni se désigne comme le candidat « du rassemblement », « entendez par là le candidat qui récolte des voix Sarkozystes », il divise beaucoup et « sème la discorde partout où il passe » dixit Maxime Bono qui en profite pour mettre en exergue « le maigre bilan de ses trois mandats locaux ». Et il est vrai que l’ensemble des partis de gauche se rassemblent aujourd’hui derrière la candidature de Ségolène Royal. Un goût amer et une campagne volée aux Rétais et Rochelais Enfin, tout au long de cette campagne, il a été dit que Ségolène Royal – si elle obtenait le Perchoir – ne serait pas présente sur le territoire, elle affirme que ce mauvais procès d’intention lui a toujours été fait, alors que ses bilans en tant que Présidente de Région et Députée des Deux Sèvres prouvent le contraire, avec plusieurs réélections à la clé. Et n’oublie pas de rappeler que la belle carrière

politique nationale de Michel Crépeau et son poids politique ont permis de faire avancer de grands chantiers à La Rochelle, comme le TGV, l’Université ou le nouveau port de pêche. Martine Aubry est venue soutenir Il est clair que cette ava- Ségolène Royal entre lanche de critiques et la les deux tours, aux côtés du trop forte médiatisation Député sortant Maxime Bono de ce duel fratricide auront totalement occulté les débats de fond, voire les débats tout courts, l’existence des autres candidats qui avaient aussi des choses à dire et à proposer et que, quelle que soit l’issue de cette élection dimanche 17 juin, la victoire de l’un ou de l’autre aura un goût amer. Bon nombre de Rétais et de Rochelais auront aussi eu le sentiment d’être pris en otage dans une campagne qui leur a été volée. La forte abstention est là pour en témoigner. Nathalie Vauchez APPEL DES ELUS DE GAUCHE à VOTER POUR Ségolène ROYAL

Martine Aubry et Cécile Duflot sont venues de Paris prêter main forte à Ségolène Royal

Le Front de Gauche et Europe-Écologie-Les Verts, dans le cadre du désistement républicain, rejoignent, comme ils s’y étaient engagés, les Radicaux de Gauche, les Centristes Humanistes et le Parti Socialiste. Ainsi, toute la Gauche est désormais rassemblée au 2e tour pour soutenir Ségolène Royal.

Sally Chadjaa Ré à la Hune : Il vous manque un peu moins de 800 voix pour être au deuxième tour des législatives. Vous avez fait une bonne campagne, comment expliquez-vous cette situation ? Sally Chadjaa : Effectivement, je n’ai pu atteindre la barre des 12,5% des inscrits. Malgré une bonne campagne et de bon résultats, l’abstention qui pèse assez lourd sur ces législatives fait que je n’arrive qu’à 11,75%. Il y a sans doute parmi les électeurs de droite et du centre droit certains qui ne se sont pas sentis concernés. C’est dommage. Pourtant j’ai mené cette campagne comme je l’avais souhaité et je ne me suis pas perdue en cours de route. J’ai innové sans cesse et réalisé de nombreuses opérations de proximité, toujours dans le but d’être au plus proche et à l’écoute de mon électorat. Je ne rejette la responsabilité sur personne, cependant le duel Royal/ Falorni a occulté beaucoup de choses essentielles. Vous estimez que le combat d’Olivier Falorni contre Segolène Royal a nui à la campagne ? Les médias se sont tellement focalisés sur cette lutte fratricide que les électeurs ont été privés d’un véritable

débat démocratique. Ils défendent tous les deux les mêmes idées et leur combat, qui en a amusé certains mais choqué d’autres, s’est fait au détriment des autres candidats et des électeurs, ne laissant aucune place à un débat d’idées. Les problèmes de fond n’ont pas été abordés et on ne connaît pas leur position sur les grands dossiers de notre circonscription comme le grand port maritime par exemple, le maintien de l’aéroport ou la défense et sauvegarde des digues. Or il est important avant d’élire un député de savoir ce qu’il a l’intention de faire et quelle position il défendra à l’Assemblée Nationale. On s’est concentré sur les universités du PS comme si la circonscription ne vivait que de cela ! Qu’est-ce que cela fait lorsque l’on est une jeune candidate de 34 ans d’avoir Ségolène Royal comme adversaire ? Cela fait deux ans que je l’observe. J’admire sa pugnacité et j’ai appris en la regardant faire à me renforcer et à savoir me conduire dans l’adversité. Avoir une telle adversaire m’a obligée à accélérer mon apprentissage ! R É

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Quelle consigne donnerez-vous pour le vote du second tour des législatives ? Ainsi que je l’ai déjà dit, je voterai blanc car voter pour l’un ou pour l’autre revient au même, c’est-àdire voter pour les idées de François Hollande. En tant que militante UMP, je n’appellerai pas à voter pour des candidats que je serai amenée à combattre dans un proche avenir. Il faut avoir une ligne politique claire. Comment voyez-vous votre avenir politique ? J’ai un indéniable avantage sur tout le monde : je suis jeune et je viens de vivre une étape importante de ma formation politique. Dans cinq ans, je serai toujours là et j’aurai moins de 40 ans. D’ici là il y a des municipales, des cantonales, des régionales… De quoi s’occuper et ne pas se faire oublier. Par ailleurs, je suis convaincue de l’utilité de mon action sur le terrain comme de celle de mon combat politique. Propos recueillis par Catherine Bréjat

saveurs LES 15 ANS DU « FLEUR DE RÉ » À LA CASE BLEUE Créée en 1995, La Case Bleue fête cette année les quinze ans du « Fleur de Ré », sa marque déposée. Diplômée d’une école de commerce spécialisée dans l’alimentaire, Brigitte Viollet à la tête de La Case Bleue savait dès le départ ce qu’elle voulait commercialiser : des fromages de sa région, le Poitou-Charentes. Du goût et de la qualité La Case Bleue, c’est dix-sept ans de travail et de recherches en partenariat avec des laiteries régionales comme Fontenille, Sèvre et Belle, Maillezais ou encore Surgères pour élaborer des fromages goûteux et de qualité. Voilà ce qui permet maintenant à La Case Bleue d’offrir à la clientèle 90 % de sa gamme en produits laitiers régionaux soit un panel d’environ 40 références entièrement produites dans la région dont un tiers sont des fromages de chèvre que La Case

Bleue n’hésite jamais à faire déguster sur ses stands. Pour Brigitte proposer des produits régionaux, c’est aussi faire un geste pour la planète car le transport reste limité dans le temps et dans l’espace. L’actualité 2012 Lancée il y a quinze ans, la marque « Fleur de Ré », regroupe des produits laitiers salés au gros sel ou à la fleur de sel de l’île de Ré. Le beurre et les fromages de chèvre sont réalisés par la coopérative Sèvre et Belle en Poitou-Charentes. Il y a également une crème aux œufs et du riz au caramel salé à la fleur de sel de l’île de Ré. Préparé depuis plusieurs mois,spécialement pour l’occasion, le dernier-né de la gamme : le « Fleur de Ré Bio », est lui aussi élaboré dans la région. Parmi les animations de cet anniversaire, une tombola

a fait des heureux qui ont gagné un week-end à la ferme en avril et en mai. Un autre est encore à gagner en juin, avec en prime un tirage spécial sur tous les bons ce printemps festif : à la clef un superbe service à raclette Boska. Tous les ans au mois de juin, la clientèle des marchés bénéficie de « la quinzaine du Fleur de Ré » : deux produits achetés, un offert. En plus du stand sous la halle du marché couvert du Bois-Plage, Brigitte a essaimé des bancs sur les marchés d’Ars, de La Flotte, de Saint-Clément des Baleines, des Portes et, en été, de Loix et Rivedoux. On trouve également les produits de La Case Bleue dans les supermarchés de l’île, à Rungis et même, à l’export, jusqu’au Canada ! Catherine Bréjat

Les Saveurs Fermières : une reconversion qui a du goût ! C’est la crise ! On ne peut plus rien faire : ni boire, ni manger, ni vendre, ni acheter, ni voyager, ni s’amuser !! Aujourd’hui la morosité est à la mode et le pessimisme s’impose. Fort heureusement, il y a encore quelques audacieux (ses) qui ne se découragent pas pour autant et font preuve d’originalité, de courage et de détermination : c’est le cas de Delphine Clisson qui vient d’ouvrir le mois dernier son établissement « Les Saveurs Fermières » à Clavette et ce, après avoir démissionné de son emploi dans un centre de formation professionnelle à Châtelaillon qu’elle occupait depuis plus de 10 ans. Ré à la Hune l’a rencontrée pour vous.

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a chose s’est imposée d’elle-même, comme une évidence, une nécessité. Depuis mon plus jeune âge je me suis souvent remise en question, non pas par ambition personnelle mais plutôt pour savoir si une autre vie plus riche, plus agréable et plus palpitante n’était pas à portée de main. Dépoussiérer sa vie c’est un peu prendre un bain de jouvence. La chose ne s’est pas présentée toute seule, je l’ai provoquée puisque cela faisait quelques mois déjà que j’avais envie de vivre une nouvelle aventure professionnelle malgré une promotion que je venais d’obtenir, cela n’est donc pas une affaire d’argent. Une étude de marché m’a confortée dans mon choix : la provenance locale et la qualité des produits, la situa-

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tion géographique et enfin l’exclusivité puisqu’il n’y a aucune alimentation à Clavette pour le moment. Ma clientèle découvre avec satisfaction que l’on peut se nourrir avec d’excellents produits autres qu’industriels et ceci pour un prix très raisonnable, en fait je ne suis qu’une intermédiaire entre le producteur et le consommateur. » Les saveurs fermières me rappellent un peu ces petites épiceries du village qui fleurent bon les légumes frais, où l’on salive déjà à la vue des viandes fondantes et où l’on parle de la pluie et du beau temps avec tout le monde. Il ne manque plus que les mistrals gagnants près de la caisse : nostalgie oblige ! Souhaitons bonne route aux saveurs fermières et à sa gérante Delphine Clisson. Jean-Louis Rémy Les saveurs fermières 59 rue du grand chemin – 17220 Clavette Tél. : 05 46 66 42 94 – 06 81 27 87 91

ils bougent ! ÉCOLE SAINTE-CATHERINE : UNE KERMESSE PORTES OUVERTES Cachée dans une jolie petite rue de La Flotte, l’école Sainte-Catherine aurait tendance à se laisser oublier. Pourtant notre centenaire est toujours présente et prépare activement sa Kermesse du 22 juin prochain.

ous tutelle de la congrégation des Sœurs de la Sagesse, l’école Sainte-Catherine dispense un enseignement religieux dans le respect des croyances de tous et accueille des enfants de toutes confessions. Structure à taille humaine, elle accepte les

bambins dès l’âge de deux ans s’ils sont propres et jusqu’en CM2. Un partenariat avec le Lycée Fénelon de La Rochelle fait que ceux-ci sont reçus en priorité pour leur entrée en 6ème. L’effectif, une soixantaine d’enfants, donne la possibilité aux enseignants de prodiguer un enseignement de qualité et de suivre le parcours scolaire de leurs élèves dans une ambiance conviviale. Chaque année, l’école articule ses sorties et ses animations autour d’un grand projet. Cette année, c’est la LPO bien sûr qui a été choisie en raison de la célébration de son centenaire avec sortie commentée le 31 mai sur le Fiers d’Ars, ateliers dans toutes les classes et élevage de petites bêtes dans les classes maternelles. Toutes sortes de projets et sorties à caractère éducatif

programmés à longueur d’années contribuent au développement personnel des enfants. La kermesse du 22 juin, journée ludique ouverte à tous et à toutes sera également une journée portes ouvertes destinée à mieux faire connaître l’école et proposant des rencontres avec les enseignants et les parents. Des jeux et des spectacles auxquels participeront les enfants animeront cette manifestation qui se terminera par un apéritif suivi d’un barbecue. Catherine Bréjat

École Sainte-Catherine 14 rue du général Leclerc – La Flotte Tél : 05 46 09 52 04

COMMENT ROMPRE SA SOLITUDE ? de l’âme sœur. D’ailleurs, où aller pour faire des rencontres qui débouchent sur une relation durable et satisfaisante ? Le speed dating et Internet n’apportent pas toutes les réponse aux personnes en quête de vraies valeurs au sein de leur couple. Les services d’une agence compétente

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a solitude est le fléau majeur de notre société moderne. Au plan affectif, on en crève doucement, sans faire de bruit, mais on en crève. Au plan social et bien que mai 68 soit passé par là, un célibataire pose toujours problème dans les dîners en société : on ne sait pas trop où le mettre et si elle ou il est jeune et agréable… on craint d’introduire le loup dans la bergerie. Quant aux seniors, ils hésitent trop souvent encore à s’accorder le droit d’être heureux et pour tous le plus compliqué est surtout de rendre les invitations. C’est une question d’équilibre des nombres, deux et deux fonctionnent mieux que deux et un... Dans un monde où l’individu se laisse phagocyter par le travail, il n’y a pas de temps disponible pour la recherche

Les rencontres via Fidélio s’inscrivent comme une alternative sérieuse, en toute confidentialité et sans risque d’escroquerie. Annick Gaillard possède à la fois la compétence et l’humanité nécessaires à cette sorte d’accompagnement. Cette diplômée du comportement et de l’affect humain a reçu les formations nécessaires pour occuper ce poste nécessitant écoute et respect. Sa grande qualité est d’appréhender immédiatement avec bienveillance la personne qu’elle a en face d’elle, d’apprécier ses attentes et si au-delà des divorces et deuils, il existe d’autres blocages expliquant cette solitude. Blocages qu’elle aidera à dénouer avec tact et douceur. L’étape suivante consiste à mettre en relation deux personnes libres et sincères et pour éviter tout désagrément

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derne, grand, une certaine prestance, tempes argentées, yeux bleus. CADRE, div., enfts adultes, prop. Caractère trempé, sensible, sympathique et… tendre. Sportif, apprécie convivialité, bonnes tables, voyages, visites/découvertes, les imprévus ! Vous : quarantaine voire plus, CVD, prof. indif., féminité actuelle, sincère, pas routinière, sensuelle. Réf. :2407 l i b r e s

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ça bouge sur l’île de ré ! L’île de Ré se renouvelle en ce début de saison, de nouvelles boutiques fleurissent, d’autres s’agrandissent, de nouveaux concepts apparaissent… Aucune commune n’est laissée de côté. Tout est fait pour satisfaire le consommateur qui voit d’un très bon œil ce qui a l’air d’être le mot d’ordre de cette année : qualité ! Dans chaque numéro de Ré à la Hune, retrouvez les nouveautés…

Textes : Lolita Prieur - Photos : Lolita Prieur et Commerces concernés

la flotte Par’a La Plage, le concept conseil

La Flotte a sa parapharmacie ! Ouverte par un pharmacien, Arnaud Cante, elle se caractérise par l’accueil réservé à ses clients. En effet, vous serez reçus non pas par des vendeuses mais des esthéticiennes qui s’attacheront à vous fournir un service personnalisé. Le propriétaire y met un point d’honneur « nous voulons apprendre aux gens à se servir au mieux des soins du quotidien ». C’est dans cette optique que les soins de beauté proposés en cabines sont tous vendus sur place et accompagnés de précieux conseils. Le choix des marques proposées est pertinent, et comprend un large éventail de prix. Que vous ayez besoin d’un produit solaire, du nécessaire de trousse secours, ou d’une crème plaisir, pour trouverez ce que vous cherchez. Le magasin dispose également de rayons destinés aux sportifs et aux bébés, ainsi qu’un panel de produits de phytothérapie, que Arnaud Cante aime à conseiller pour résoudre les petits maux du quotidien. Par’a La Plage 14 Rue des Caillotières ZAC La Croix Michaud – Tél. : 05 46 66 07 38

saint-martin Pourquoi pas moi ?

Plus qu’un magasin, c’est la reconversion d’une femme. Après avoir été assistante sociale pendant trente ans à Niort, Nicole Cantiteau décide de changer de vie, et d’offrir une boutique aux femmes souvent oubliées par la mode, les rondes. Comme elle le dit elle-même « je veux que ce soit leur magasin ». Offrant des vêtements de qualité où la coupe n’est pas négligée, les tailles vont du 44 au 60, dans un style résolument actuel. L’essayage se fait « côté mer » ou « côté plage », du nom des deux cabines, en toute intimité.

Tsonga, la bonne action

Une douce odeur de gâteau en train de cuire se répand dans la rue du marché, c’est Mélissa qui sort sa dernière fournée de cupcakes du four. Et oui, La Suite maintenant c’est une farandole de cupcakes en vitrine, tous plus appétissants les uns que les autres, ainsi qu’un espace dédié aux accessoires de cuisine dans un esprit vintage humoristique. On vous y reçoit avec le sourire, derrière une cuisine ouverte aux jolies couleurs acidulées. À emporter ou sur place, les petits gâteaux rigolos se parent de crèmes colorées et se déclinent dans de nombreux parfums. Du cupcake spéculoos à celui à la framboise en passant par l’incontournable tout chocolat, tout est fait à base de produits naturels, pour la plus grande joie des papilles. Mélissa vous propose également une formule goûter à petit prix, ainsi qu’un gâteau du jour à la part. Sur réservation on vous y recevra pour un anniversaire avec dégustation et atelier décoration de cupcakes. Car le cupcake c’est avant tout un gâteau joyeux, ludique et surtout très bon.

Cette entreprise familiale Sud Africaine, fraichement débarquée sur l’Ile de Ré, a un véritable but humain. Tous les articles proposés sont 100% cuir et cousu à la main par une communauté de femmes zoulous. La démarche de Tsonga permet de soutenir l’emploi, et de monter des écoles dans des régions défavorisées d’Afrique du Sud. Au delà de leur dimension équitable, les modèles de chaussures, de maroquinerie, et de sacs ont su se parer d’un design original et coloré.

La Suite Cupcakes 22 rue du Marché – Tél. : 05 46 01 17 35

Le Concept

Quand vous passerez devant, vous penserez à une boutique de déco vintage, mais en regardant bien vous verrez qu’on s’y fait couper les cheveux. Assis dans des fauteuils de barbiers des années 50, l’ambiance rétro vous transportera dans un univers décalé le temps d’une coupe. Ne vous inquiétez pas, les tondeuses à main et les coupe-choux ne sont que décoratifs. En effet, Virginie et Loïc, tous les deux visagistes, sont à la pointe des techniques et dernières tendances. Que vous soyez homme ou femme, leur grande expérience professionnelle leur permet de vous conseiller au mieux.

Ce magasin organisé en deux espaces ouverts l’un sur l’autre, à la place de la pharmacie, est assez surprenant. L’idée pour le moins originale pour occuper la superficie est d’associer la galerie d’un artiste et un magasin de vêtements. Vous pourrez flâner entre les bronzes à la cire perdue de Jean d’Hau, avant de vous offrir une paire de babouches ou de chaussures en cordes de bateau. Les œuvres du sculpteur-plasticien s’accordent parfaitement avec les modèles de vêtements colorés de confection artisanale.

Rétroactif 13 rue Mouillebarbe – Tél. : 05 46 30 11 74

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Pourquoi pas moi ?, 4 rue des Caillotieres – Tél. : 05 46 01 43 21

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Tsonga 19 rue Jean Jaurès – Tél. : 09 67 12 15 68

Le Comptoir du fruit De la fraise séchée à ajouter au champagne, à l’angélique confite, l’ingrédient indispensable de la fameuse galette charentaise, la ribambelle de fruits confits et séchés proposée saura agrémenter toutes vos audaces culinaires. Le vaste choix de fruits exotiques vous donnera des envies d’ailleurs et un avant goût du soleil estival. Mais le comptoir du fruit c’est aussi du nougat, essentiellement aux fruits, évidemment. Le comptoir du fruit Rue Jean Jaurès

Ces jeunes rétais... Julien Héraudeau le caviste du marché d’Ars Bien qu’issu d’une vieille famille casseronne, côté paternel, Julien Héraudeau a trouvé le moyen de naître dans le Puy-de-Dôme, à Clermont-Ferrand (berceau familial maternel), un certain 4 août 1979. Mais le mal du pays titillant son père, André, la famille décide de regagner l’île de Ré. Julien a alors trois ans quand ses parents s’installent à Ars.

rs où il fera sa maternelle et sa primaire, Fénelon à La Rochelle où il ne fera que sa 6e avant d’achever ses années collège à Saint-Martin au collège Les Salières. De là, il choisira de partir à Bourcefranc au lycée de la mer et du littoral en section élevage rivière/mer. Il y passera six années, obtenant successivement BEPA (brevet d’aptitude professionnelle agricole), BTA (brevet de technicien agricole) et BTS (brevet de technicien supérieur) en production animale et gestion commerciale. De la poissonnerie… De retour à Ars et en attendant de trouver un job stable, Julien fera le couvreur dans l’entreprise arsaise Olivier. Mais bien vite, des problèmes de dos vont le ramener vers les métiers de la mer comme poissonnier…à Grenoble ! Là encore, au bout de deux ans, cet « exil » lui pèse. Il prend donc la décision de revenir au pied de l’amer d’Ars pour y faire une saison toujours en tant que poissonnier. L’espoir de trouver enfin une situation stable se profile, pensant pouvoir acquérir un banc de charcuterie, toujours sur le marché d’Ars (un marché où son grand-père Edmond, agriculteur, créa le premier marché couvert du village), mais un « obstacle » de dernière minute fera que l’affaire lui échappera. …au vin C’est de là que Julien versera dans le vin, avec une première saison au début des années 2000 chez Gérard Talbot, marchand de vin, sur le stand actuel du marché. Deux années plus tard, le banc Talbot est racheté par un producteur de pineau de Cherves de Cognac, la famille Baron.

« Si auparavant j’ai progressivement découvert le vin en y goûtant, les deux fils Baron, l’un vinificateur, l’autre œnologue, m’ont appris l’essentiel. Quant à Aurélien, le fils de Daniel Massé du “Chat Botté”, qui a travaillé dans de belles maisons de vin et qui fut sommelier dans de grands restaurants étoilés à l’île Maurice ou bien encore au Georges V à Paris, il a affiné ma connaissance des grands crus ». Julien Héraudeau travaillera pendant cinq années en tant qu’employé-gérant pour la famille Baron avant de leur racheter l’affaire en 2009.

Le Petit Bouchon de Julien

« Le petit bouchon » « Après la poissonnerie, la charcuterie… le vin. Voilà qui s’inscrivait dans une suite logique, dans la continuité, l’accompagnement. En demandant à mon client ce qu’il avait de prévu au menu, je me sentais assez sûr de moi pour lui conseiller le vin le plus approprié pour servir avec tel ou tel plat ». Au « Petit bouchon » de Julien, les produits régionaux, originaux et de qualité sont mis en avant. En pineau, tout en restant très fidèle à la maison Baron, Julien s’est lancé dans la recherche de crus rares. Ainsi, en fonction des cognacs utilisés (depuis les bois ordinaires de l’île de Ré jusqu’aux Grandes Champagnes de Charente), Julien propose des pineau de 35, voire même de 45 ans d’âge ! « 45 ans d’âge, je n’ai pas encore trouvé de pineaux plus vieux. Sinon, en vin, je m’oriente principalement vers des producteurs indépendants. D’où mon occupation principale, de janvier à fin mars… je sillonne les routes de France pour aller à leur rencontre. Parfois, il m’arrive même de faire des rencontres intéressantes avec des producteurs qui, pendant la saison, passent

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par le marché d’Ars. Par ailleurs, afin de satisfaire tous types de clientèle, je propose également une sélection de grands crus régionaux et nationaux, ainsi que des eaux de vie, des liqueurs et toutes sortes d’accessoires en rapport avec le vin ». Amoureux de son île, de son village, Julien s’est plié bien volontiers à certaines exigences environnementales, ce qui lui a valu de recevoir le label « Écocitoyen » de la Chambre de Commerce de La Rochelle. À titre d’exemple, il recycle tous ses cartons, cela en faveur de l’association arsaise « Les Amis d’Arbolé ». Ses après-midi de libre, Julien les passe avec sa compagne Karène et son fils Maël, en partageant avec eux quelques uns de ses hobbies : la pêche en mer, la plongée, la pêche à pied. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

« Le Petit Bouchon » - Julien Héraudeau. Tous les jours en matinée sur le marché d’Ars, sauf le lundi ; et tous les jours en pleine saison. Tél : 06 28 84 49 58 Courriel : lepetitbouchon17@hotmail.fr

fêtes en ré « Faites des JEUX » : vivement la troisième édition !

Les élus ouvrent “Faites des jeux”

Photos © DR

n peu capricieux, le soleil s’est finalement montré agréable sur la promenade de la plage du Peu Ragot, un lieu très adapté, calme et abrité pour ce type de manifestation. Dès l’ouverture matinale simple et conviviale en présence de Lionel Quillet, Christian Bourgne, Patrice Raffarin et Patrick Rayton, les enfants ont entrainé leurs parents munis de l’indispensable feuille de route pour découvrir la phrase du jour. Dans les allées, de jeux en jeux, les enfants magnifiquement maquillés en chat, chien, papillon ou

Les grandes tablées conviviales

amedi 2 juin, Ars-en-Ré, un des plus beaux villages de France, a fait la fête et mis à l’honneur le patrimoine maritime, dans le cadre exceptionnel de son port. Après une année de pause, la fête du port et de la sardine était attendue! Malgré un temps capricieux, le public s’est retrouvé nombreux sur les quais pour applaudir la parade nautique, majestueusement ouverte dans le chenal par « Lola of skagen », suivi par des vieux gréements faisant partie de notre patrimoine maritime.

princesse exotique, ne tardaient pas à croiser leur ami Donin, pour chanter et jouer avec lui. La seconde édition Couardaise de « Faites des jeux » confirme le succès de l’année précédente à la Flotte. Plus de 170 familles sont venues découvrir des jeux de tous les continents, de l’Afrique à l’Asie et de l’Europe aux Amériques. Enfants et parents étaient ravis de partager des jeux inédits surprenants, attractifs, présentés et accompagnés par les animateurs des centres de loisirs, souriants et disponibles. Les parents d’élèves de La Couarde et les foyers des jeunes d’Ars et de La Couarde ont assuré la restauration et les rafraîchissements appréciés de tous. Nouveauté : les petits de 0 à 6 ans avaient aussi leur espace, très fréquenté et animé par Ré Clé Ré, le Relais d’Assitantes Maternelles et les Petits Moussaillons. Tous firent preuve de talents et méritaient bien, en fin de parcours, la photo souvenir, prise en famille par Ile de Ré photo club, dans le costume coloré du pays de leur choix.

Une belle journée pleine de sens où enfants et parents se sont retrouvés pour jouer et rire ensemble, laissant un instant la télévision et la console de jeux, pour se distraire autrement. Souriants et heureux de ce succès renouvellé, tous les acteurs et la Communauté de communes de l’ile de Ré peuvent dèjà préparer une troisième édition, trés attendue ! Michel Lardeux Des enfants créatifs

Ars-en-Ré : Gros succès de la Fête du port et de la sardine À terre, les visiteurs parcouraient les stands organisés autour du thème de la mer : écluses, marais, pêche à pied, sauvetage en mer, navigation, matelottage, cordage... sans oublier de rendre visite à l’ONG des Amis d’Arbollé, au comité de jumelage Ars - Naucelles... Sur le podium , le spectacle était à la hauteur de cette fête authentique qui s’impose comme un des grands rendez-vous d’avant-saison. Les gracieuses et talentueuses Pen-sardines du groupe Alidade, les Frères du Port et les Gaillards des Pertuis, ont conquis le public qui reprenait en choeur les refrains entrainants, en attendant l’heure de passer à table. À la Maison Caillaud, l’exposition de peinture « les peintres exposent la mer » a reçu également de nombreuses visites jusqu’au dimanche à 13 heures. En soirée, chacun était à son poste à la cambuse et

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au service pour servir sardines et grillades. Innovation cette année : la vaisselle était consignée et récupérée par l’association des Petits vers du Fier. Initiative écologique et parfaitement réussie grâce à la participation du public. Rançon du succès : en fin de service, la sardine vint à manquer dans les assiettes gourmandes! Cela prouve bien que la notoriété de cette fête populaire et conviviale monte en puissance. Bellle récompense pour tous les acteurs bénévoles qui se sont investis dans cette réusssite, et pour la générosité des artistes, commerçants et artisans qui ont offert les lots d’une superbe tombola, tirée par cinq charmantes jeunes filles encouragées par un public amusé. Le cap est donné pour 2013. Tenez bon la barre et tenez bon le flot ! Michel Lardeux

sports à la hune Après Twist à Saint-Tropez... Surf in Île de Ré le spot des Grenettes à Sainte-Marie-de-Ré, ainsi qu’un nombreux public sur la plage ». Quatre disciplines représentées pour la première fois

n rendez-vous incontournable des amoureux de sports de glisse depuis neuf ans déjà, le Surf and Skate Contest, soutenu par de nombreux partenaires dont le Conseil général de CharenteMaritime, est, s’il on en croît le « patron » du Surf Club Rétais, Rémi Cormier, organisateur de l’événement, « le plus gros événement de glisse en CharenteMaritime, agréé par la Ligue de surf et comptant pour le classement fédéral. Grâce à son originalité, son ambiance conviviale et festive ainsi que grâce à son fameux voyage au brésil à gagner, il est devenu une véritable institution, et cette année encore il a réuni plus d’une centaine de participants de tous âges sur

« Du surf et du skate au programme, comme son nom l’indique, mais aussi pour la première fois du kitesurf, et du stand up paddle » précise Marie Des Grottes. Ce rendez-vous maritais est incontestablement une belle façon de commencer une saison restée en sommeil pendant l’hiver, de mi-novembre à mi-mars, même si, pour les licenciés, le travail s’est poursuivi durant la période hivernale, mais à la piscine ! Avec ce weekend prolongé des 26, 27 et 28 mai 2012, ils ont non seulement retrouvé la mer, mais les dieux de la météo les ont accompagnés : un samedi venteux propice au kite, du soleil pour les skateurs le dimanche et des vagues pour les surfeurs le lundi.

Les compétiteurs étant libres de participer aux disciplines de leurs choix, celui qui, chez les plus de 18 ans, a en cette 9e édition réalisé les meilleurs résultats dans 2 disciplines, le kitesurfeur rétais Hugo Guias, remporte donc le voyage au Brésil, cela au Sossego Surf Camp (à Tibau do Sul, à 80 kms au Sud de Natal) que tient le Rétais Rémi Quique. Chez les plus jeunes, le lauréat 2012 est un Maritais, Marius Hulin, qui lui, gagne un séjour au Maroc avec le Surf Club Rétais. Parmi les autres compétiteurs invités à monter sur le 1ère marche du podium : Julien Bouyer en SUP (stand up paddle), Antoine Gallouedec en surf open, Marie Des Grottes en surf ondine et Jérome Girard en skate. Rendez-vous est d’ores et déjà donné par Rémy Cormier à tous les amateurs de sports de glisse de France, de Navarre et de Ré en 2013 pour le 10e anniversaire du Surf & Skate Contest de l’île de Ré. Jean-Pierre Pichot

Le Mémorial Bruno-Tesson ou la Fête du Foot et de la jeunesse

l’ASR (Association Sportive Rétaises), « on ne change pas une équipe qui gagne ». Rien d’étonnant donc si au soir du dimanche 27 mai à l’heure du bilan de ces deux journées le verdict est inchangé : joli succès footballistique, convivial et populaire pour cette 22e édition du Mémorial BrunoTesson. Placée sous la houlette de Bruno Izambart l’équipe a beau être rodée, soudée, on n’est jamais sûr, la veille du tournoi que le week-end sera un long fleuve tranquille ! Vingt-quatre clubs engagés dans les deux catégories, U10-U11 et U12-U13, c’est une vingtaine de joueurs Palmarès du 22e Mémorial Bruno-Tesson Catégorie U10-U11 : 1. US Saint-Grégoire ;

2. Beaumont Saint-Cyr ; 3. USSEC ; 4. ASR (1) ; 5. RC Doué-la-Fontaine ; 6. FC Trélissac ; 7. Thouars Foot (1) ; 8. Le Palais-sur-Vienne (1) ; 9. FCR Houdanaise ; 10. CPB Brequigny ; 11. Entente de la Vallée Verte ; 12. COC Chamiers ; 13. Entente La Crèche/Ste-Neomaye ; 14. FC Saint-Doulchard ; 15. Thouars Foot (2) ; 16. FC Saint-Rogatien ; 17. ES Puy Vaudelnay ; 18. FC Thenezay-Ferrières ; 19. Buc (2) ; 20. US Boissise Prin Orgenoy ; 21. Le Palaissur-Vienne (2) ; 22. AO BUC Football (1) ; 23. ASR (2) ; 24. FC ASM.

Catégorie U12-U13 : 1. SA Mérignac ; 2. CPB Brequigny Foot ; 3. Pomjeannais ; 4. FC ASM ; 5. Entente VRP ; 6. ES Beaumont Saint-Cyr ; 7. Le Palais-sur-Vienne ; 8. US Saint-Grégoire ; 9. Entente La Crèche/Ste-Neomaye ; 10. ASR (1) ; 11. USSEC ; 12. FC Saint-Doulahcrd ; 13. FC Confolentaise ; 14. Thouars Foot ; 15. CMS Haut-Médoc ; 16. ASR (2) ; 17. FC Thenezay-Ferrières ; 18. COC Chamiers ; 19. Entente de la Vallée Verte ; 20. FCR Houdanaise ; 21. US Boissise Pringy Orgenoy ; 22. ES Puy Vaudelnay ; 23. RC Doué-la-Fontaine ; 24. AO BUC Football.

par clubs encadrés par leurs dirigeants assistés de parents et bénévoles, calculez, ça fait du monde ! C’est toute une véritable armada qu’il faut gérer tant sur le stade que dans les lieux de restauration et d’hébergement. « On avait bien quelques petites angoisses dues aux travaux en cours dans la halle de sports, mais disons que l’expérience acquise au fil des a fait qu’il n’y a pas eu de gag » précise Michel Fernandez. En se baladant au milieu des équipes, non, on ne reconnaît pas d’enfant en particulier d’une année sur l’autre. À cet âge ça pousse trop vite ! Mais que ce soit lors du défilé dans les rues de SaintMartin, dans les tribunes ou bien sur la pelouse, ce sont certains maillots que l’on reconnaît. Les vert et rouge de l’ASR, bien sûr ; les rouge et bleu de Mérignac avaient un petit goût de reviens-y. Ils ont d’ailleurs bien fait d’y revenir puisqu’ils se sont imposés pour la deuxième fois consécutive dans la finale des RU12-U13. Chapeau ! La fidélité dans le foot, ça existe Chose surprenante dans ce genre de rendez-vous sportifs, c’est de voir que certains clubs ne les rateraient pour rien au monde. Comme quoi, même dans le football, la fidélité existe ! La palme de fidélité au mémorial revenant au club de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), fidèle à ce tournoi de Pentecôte depuis ses tous débuts. « Pour nos jeunes, venir faire le tournoi de SaintMartin, cela reste avant tout un déplacement convivial, c’est la récompense de fin de saison, la cerise sur le gâteau. Aujourd’hui encore, il y a toujours dans le groupe un ou deux jeunes qui n’ont soit jamais pris un TGV ou bien c’est tout juste si certains n’ont vu la mer autrement qu’en regardant Thalassa à la télé » affirme un dirigeant du COC Chamiers.

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Concentration d’avant-match. Comme les grands !

« Sinon, qui va à la chasse perd sa place. En effet, pas sûr pour un club ayant pris une année sabbatique de pouvoir revenir l’année suivante. Les places sont chères, très chères, Mérignac sur la plus haute et la demande pour marche du podium. participer à ce tournoi national est très forte ». D’ailleurs, comme l’aurait dit un certain Pierre de Coubertin, « qu’importe les résultats, le classement, le principal c’est de pouvoir dire à ses copains en rentrant, j’y étais ». Si les enfants s’éclatent sur les terrains, beaucoup de parents-accompagnateurs s’éclatent à leur façon en découvrant ou redécouvrant l’île de Ré. Bref, « tout le monde il est content, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », alors de nombreux clubs ont d’ores et déjà annoncés qu’ils seront présents en 2013 pour la 23e édition du mémorial. Jean-Pierre Pichot

Jeux et services Jeux à la Hune Le jeu des 7 erreurs,

mots croisés

par Rémy

de JPP - N° 50

Grille Sudoku 9 x 9

Solutions mots croisés - n° 49

calculé par L.M.

Horizontalement : 1. Tâcher de découvrir. 2. Ville d’eau. On y enfile les harengs à fumer. 3. Avec énergie. 4. Pronom personnel. Engendrer. 5. Liquide organique. Première page. Personnel. 6. A perdu sa fraîcheur. Maximum d’intensité. 7. Cracheur japonais. Camélidé andin. 8. Liquidateur. 9. Volées de coups. Berge. 10. Oiseaux ratites. Membre du clergé. Verticalement : 1. Lucie Aubrac en fut une. 2. Progresses. Le matin. 3. Poil à l’œil. Plante potagère. 4. Général américain. Sigle de paix. 5. Plongés dans le chagrin. 6. Ils sont 9. 7. Bijou. Plateau volcanique. 8. Passé récent. Arrose Lourdes. 9. Ce qui est contraire. Encore ! 10. Devenu plus étroit. Arrivé.

Espace Services

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zap’arts AMATEURS DE JAZZ, À VOS MARQUES Cet été encore l’île de Ré vivra à l’heure du jazz avec ses grands et mini festivals qui feront vivre à tous des moments exceptionnels et attirent de plus en plus de spectateurs. Top on the Green, installé au milieu du bois bordant le Phare, il sera réservé aux clubbers. Parmi les artistes attendus lors de cette édition : Kyle Eastwood, China Moses, Dany Doriz Quartet, Scott Hamilton… un bel échantillon du jazz contemporain ! À partir du 17 août et jusqu’au 20, jazz toujours, mais cette fois à SaintMartin avec le festival « Jazz en Ré » qui fête cette année son 15ème anniversaire. Créé par Daniel Lagarde,un pas- JAZZ Good time jazz en concert en 2011 sionné de jazz, cette manifestation est organisée depuis 2010 par l’association Jazz en Ré est la qualité. On entendra entre autres lors de ces qu’il préside. Cet événement d’envergure, désormais quatre soirées entièrement gratuites la Canne à swing, bien rôdé, nécessite un travail à longueur d’année Philippe Ménard un homme orchestre à lui tout seul, de la part de tous les membres de l’association. Jazz After Swing, un groupe de deux Rétais jouant du Jazz en Ré souhaite présenter toutes les formes de Jazz, Manouche, Jean My Truong Quintet, Laurent Damont Nouvelle Orléans, Manouche, Free… à travers des Quartet et le Swing Quintet de Paris. artistes reconnus à la renommée internationale comme Cela promet quelques belles soirées jazzy en Rachelle Plas, présente cette année, aussi bien que perspective. Catherine Bréjat des amateurs locaux, le seul critère pris en compte

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es festivités débuteront avec un hommage à Glenn Miller le 1er août à Ars, puis les 21 et 22 juillet musiciens et amateurs se retrouveront à Rivedoux dans le cadre chaleureux de la 5ème édition de Riv’jazz. Le lancement de la 3ème édition de Jazz au Phare se fera dès le 13 août à la Maline dans le cadre d’une soirée « Jazz et cinéma ». C’est à Baptiste Herbin, saxo alto et pari 2012 de ce festival, qu’a été confié l’ouverture de la manifestation en rendant hommage avec son quintet à Charlie Parker, l’inventeur du jazz moderne. Puis, Bird, film de Clint Eastwood ainsi nommé d’après le surnom donné à Charlie Parker, sera projeté. Six concerts sont programmés sur la scène du Phare et 42 concerts gratuits dans les cinq restaurants bordant l’allée qui mène au Phare. Deux nouvelles scènes apparaissent cette année : la Scène du Passage dédiée aux jeunes talents et musiciens régionaux, animera les fins d’après-midi, quant à

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zap’arts REBECCA AYOKO SUPERVISE LES PRÉPARATIFS DU DÉFILÉ FASHION NIGHT COUTURE Rébecca Ayoko ayant accepté de parrainer et d’épauler Philippe Noël pour le défilé Fashion Night Couture du 8 août prochain, s’est retrouvée dans les murs de Saint-Martin, les 4 et 5 juin pour superviser l’installation des infrastructures et sélectionner les gagnantes du Concours de mannequins lancé en février.

ses conseils et instructions pieds nus dans la cour du musée ! Un concours mannequin très suivi

e laissant rien au hasard, Rébecca arpentait sur les pavés du port sur ses stilettos lundi 4 juin pour apprécier par elle-même les emplacements des écrans géants devant permettre à tous de suivre le défilé. Puis elle s’est rendue en compagnie de Philippe Noël et d’Anne-Laure Nivet de Contempo Ré-Danse qui assurera la mise en scène du défilé, à l’Hôtel de Clerjotte pour décider de l’emplacement du podium, des éclairages à installer, de la musique et des enchaînements entre les passages des mannequins. À ce stade là, elle avait abandonné ses élégantes chaussures et dispensait

L’après-midi fut consacré au concours de mannequins. Sur les 33 participantes inscrites initialement, certaines s’étaient désistées soit en raison des examens proches ou en cours soit parce que l’appréhension de défiler devant le jury avait eu raison de leur motivation. Pourtant Philippe Noël et Rébecca firent leur possible pour détendre l’atmosphère et mettre les jeunes filles à l’aise. Elles défilèrent habillées puis en maillots de bain. Certaines étaient venues de loin pour participer à ce concours, une jeune fille venait de Paris, trois de Poitiers, deux d’Angoulême, et une de Nantes. Les autres étaient originaires de la région. L’annonce des résultats a donné lieu à des

larmes ainsi qu’à des manifestations de joie. Au final six d’entre elles ont été retenues : Élise Callandreau (Angoulême), Alizes Demimuid (Nantes), Marion Dupont (Poitiers), Rachel Jeannot (Poitiers, déjà sacrée Miss Poitou-Charentes), Eva Rotureau (La Rochelle) et Dayana Sow (Paris). Elles feront l’ouverture du défilé en présentant les créations de Mandy, jeune styliste rochelaise. Catherine Bréjat

Samedi 23 juin, on fête la Saint-Jean sur la plage du Grouin : Concert acoustique, théâtre de clown et feu... (Tout est gratuit)

Programmation à La Maline Vendredi 15 juin – 21h Contemporé Danse Danse Contemporé Danse nous présente un premier jet d’une quarantaine de minutes d’une création amateurs professionnels transgénérationnelle sur le thème des rêves et des regrets où nous aurons travaillé, cherché les liens possibles entre le mouvement, la voix parlée et la voix chantée. Tarif unique : 5 € Samedi 23 juin – 20h30 et dimanche 24 juin – 14h00 Contemporé Danse Spectacle de fin d’année Plein tarif : 8 € –16 ans : 5 € Informations et réservation auprès de Contemporé Danse : 06 78 80 33 74

JUILLET / AOÛT Exposition : Bernard Frigière, sculpteur Vernissage le vendredi 6 juillet à 19h30, entrée libre « Il pourrait être né sur l’eau, avoir grandi dans les vagues, joué avec les dauphins, avoir cueilli des bouquets de plancton, cultivé les perles des huîtres. Un soir de tempête, ses amis de la mer l’auraient déposé sur le sable des hommes en lui disant : "Maintenant, tu nous racontes à la terre". Et depuis, Bernard Frigière trempe ses pinceaux, ses burins et ses gouges dans la palette des océans, bronzes ou toiles, nageant dans l’eau douce de ses rêves. Ainsi émergent des hippocampes translucides, des coquillages, des crabes vengeurs, des aigles marins, des hirondelles océanes - un monde inconnu jaillissant du périscope de l’artiste, se plantant au milieu de nos ignorances humaines pour nous dire : "Regardeznous. Nous aussi, nous existons". Il consacre son temps, son énergie et son talent à peindre et sculpter ses complices de toujours, les poissons, les sirènes. » Dan Franck

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Concert Kaléidoscope : Retrouvez les artistes du Festival dans une soirée exceptionnelle où la sonorité envoûtante de la Bandura sera associée à la voix, à la guitare et au piano, pour un voyage musical allant du folklore ukrainien, à la musique romantique et aux airs d’opéras. Adhérent : 10 € / Non-adhérent : 15 €

Entrée libre.

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Vendredi 6 juillet – 21h Festival de guitare Musique

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zap’arts LES FRANCOFOLIES Du 11 au 15 juillet, la 28ème édition des Francofolies s’emparera de la ville de La Rochelle. Des lieux de concerts, du Muséum d’histoire naturelle au square Valin, fleuriront dans tout le centreville. Le cinéma Le Dragon quant à lui recevra les projections des Francos Stories.

es Francofolies, toute une institution. Le début du festival résonne comme le coup d’envoi de l’été. La musique abonde, sur le vieux port, dans les rues piétonnes, les bars. La Rochelle vit en dehors du temps, les notes circulent dans ses rues du matin jusqu’aux heures reculées de la nuit. C’est ça les Francofolies, l’amour de la musique, la vie, et la musique encore. Du jeune talent inconnu à la grande star internationale, chacun y a sa place. La manifestation a toujours eu pour vocation de promouvoir la diversité des artistes français et francophones. Encore cette année, on verra se

succéder place Saint Jean d’Acre, des styles musicaux aussi différents que ceux de Catherine Ringer, Joey Starr, Moriarty, Bénabar et Martin Solveig. Tandis qu’au même moment sur la scène gratuite de l’Horloge Rouge, des dénommés Music is Not Fun, Vincha, Odyl, et autres lauréats du concours SFR Jeunes Talents assureront le show. La relève est assurée. La musique n’est pas une question d’âge et de ce fait, les Francofolies ne pouvaient se permettre de mettre « les petits » hors du coup. On leur donne rendez-vous à la salle bleue de La Coursive, tous les jours à 11h. Les Francos aiment à mélanger les générations, tant sur scène et que dans le public.

Comme il est d’usage, un vent d’outre-mer soufflera cette semaine-là. Deux journées mettront à l’honneur les Antilles et la Réunion. Les Francofolies, c’est plus qu’un festival, c’est une histoire, une aventure à chaque coin de rue, au détour d’une mélodie. Un moment qui reste gravé dans vos mémoires. À faire définitivement, et à transmettre. Lolita Prieur

Francofolies - 6 rue de la Désirée – BP 53018 17030 La Rochelle Cedex 1, Téléphone : 05 46 28 28 28 site internet : http://www.francofolies.fr/ blog : http://francofolies-blog.fr/

La politique muséale rétaise s’affirme Jeudi 24 mai 2012, au musée Ernest Cognacq, en présence du Président de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, Lionel Quillet, du Maire de Saint-Martinde-Ré, Patrice Déchelette, de Henri-Jean et Jean-Remi Resca, de Julia DumoulinRulié, directrice du musée, du président des AIR (Amis de l’île de Ré), Pierre Baud, des membres de l’AAMEC (association des Amis du musée Ernest Cognacq) et du personnel du musée, s’est déroulée la remise officielle du fonds d’archives Resca. Cette cérémonie faisant suite à la délibération du Conseil Communautaire en date du 26 avril 2012 qui entérinait l’acquisition de ce Fonds par la CdC afin qu’elle puisse en faire don au musée. Le Fonds d’archives Resca… De quoi s’agit-il ? Celui-ci est composé de plus d’une centaine de documents. Il regroupe des actes notariés, des correspondances, des règlements, un intéressant dossier sur les marais salants de l’île ainsi que quelques autographes de familles Rétaises ou Rochelaises connues : Gabaret, Dechezeaux, Fleuriau, etc. Parmi ces documents, le plus ancien est un parchemin portant sur une quittance pour la vente de vin à Saint-Martin, daté de 1586.

En 2010, les Amis de l’île de Ré sont sollicités par Henri-Jean Resca pour recevoir une grande partie de la bibliothèque de son père Edmond Resca, ancien proviseur du lycée Eugène Fromentin à La Rochelle qui, depuis les années 1930 s’est passionné pour l’histoire de l’île de Ré en ayant pour projet la rédaction d’une histoire générale de l’île. Preuve de son amour pour Ré, son choix du lycée rochelais plutôt que Louis-le-Grand ou Henri IV à Paris. Souhaitant rassembler le plus de sources possibles il fait l’acquisition de nombreuses pièces d’archives et se voit également remettre de la part de nombreux Rétais des documents. Il n’aura malheureusement pas le temps de faire aboutir ce projet. C’est cette précieuse collecte que son fils a eu l’idée de déposer au musée Ernest Cognacq grâce à la médiation de Jacques Boucard et de Pierre Bot. Le musée remplissait toutes les conditions pour accueillir ce fonds : un établissement garantissant

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Signature de la convention entre la CdC et le musée Ernest Cognacq

la conservation et le maintien du fonds dans sa cohérence. Le Président, Lionel Quillet et l’ensemble des élus ont souhaité que ces documents acquis par la Communauté de Communes bénéficient des dispositifs de conservation les plus adaptés, et soient mis gracieusement à disposition du public. Partenariat entre la Communauté de Communes et le Musée Ernest Cognacq Engagée dans la démarche « Pays d’art et d’histoire », la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, très soucieuse de la valeur de son histoire et de son patrimoine, a affirmé sa volonté de rendre disponible ses remarquables archives dans un établissement public de l’Ile en partenariat avec le musée et la mairie de Saint-Martin-de-Ré. Ce fonds rejoint donc les 32 mètres linéaires d’archives du musée Ernest Cognacq constitués depuis 1907. Il a été rassemblé par Théodore Phélippot, érudit local dont la collection d’objets est à l’origine du musée et a été étoffé au fil du temps par d’autres donateurs. Régulièrement consulté par des chercheurs, des étudiants, des journalistes ou des particuliers, ce fonds illustre toute une partie de l’histoire de l’île de Ré. Jean-Pierre Pichot

zap’arts Il se passe toujours quelque chose à… la galerie glineur !

a peintre Anne Brérot et la sculpteure Sophie Favre, invitées du premier « Dialogue » 2012 qui s’est tenu du 18 au 29 mai dans la galerie de Martine et Patrick Glineur en remporGordon Hopkins tant un grand succès, ont ouvert la voie à une saison artistique 2012 qui s’annonce riche en évènements. « Il y aura bien sûr d’autres rendez-vous dans la Galerie, notamment en juillet une première rencontre avec la peintre polonaise Hanna Sidorowicz, un deuxième “Dialogue“ du 11 au 19 août entre le peintre François d’Amiens et le sculpteur Dominique Pouchain, et pour clore la saison, nous accueillerons le peintre américain vivant à Bruxelles, Gordon Hopkins » précise Patrick Glineur. Hanna Sidorowicz a rejoint la Galerie très récemment, exposant par ailleurs dans divers galeries

françaises et étrangères. La singularité de son œuvre tient à la combinaison particulière de son approche plastique très contemporaine en recourant essentiellement au dessin et en utilisant un support de papiers marouflés sur toile mêlant crayon, encre, sanguine et tempera ; et de l’évocation quasi permanente de la grande peinture classique de l’école italienne du XIVe siècle. Une année 2012 très sculpture et très féminine Si les artistes du deuxième « Dialogue » sont deux hommes, les femmes qui exposent de façon permanente Galerie Glineur sont fort nombreuses : Anne Brérot (peintre), Sophie Favre (sculpteure), Hanna Sidorowicz (peintre), Patricia Simsa (peintre-sculpteure), Martine Littot (peintre), Joanna Hair (sculpteure), Alexandra Gestin (sculpteur). Année très sculpture car quatre d’entre-elles sont sculpteures, mais également parce que chez les

Hanna Sidorowicz

hommes, les sculpteurs occuperont également une large place avec Etienne, Michel Wohlfahrt et Dominique Pouchain. Côté peinture masculine, « les piliers » de la Galerie seront bien sûr présents, non seulement pour la saison, mais à l’année. Ainsi : Dominique Barreau, Etienne Gros, Corti, Jean-Michel Aucler… et deux petits nouveaux, l’un intégrera la Galerie à l’occasion du deuxième « Dialogue », François d’Amiens, le second à compter de la mi-août, Gordon Hopkins. Jean-Pierre Pichot

Scènes de la vie quotidienne du peuple ailé

l est des moments où il faut savoir dire STOP et montrer le vrai visage de Ré qui se veut tout autre que celui qu’une certaine presse veut bien lui donner. Il n’y a pas que des bobos, des vedettes, des gens friqués… ou bien des roses trémières, des volets verts, des vélos et des ânes en culottes, il y a surtout des gens « normaux » qui font vivre l’île en y habitant à l’année, en y travaillant, et tout un peuple ailé qui a décidé de choisir ce territoire pour y faire escale, pour se reproduire, y nicher et certains pour s’y installer. « Île de Ré…Île de plumes » est le dernier ouvrage du journaliste à la crinière blanche et grand reporter à France 3, François Blanchard, dont sa collègue

Françoise Attaix Vandame, journaliste et grand reporter à France Télévisions a rédigé les textes qui accompagnent les photographies de François. Ce beau livre, somme de deux années de travail, aurait très bien pu s’intituler « Jeux de lumière avec les oiseaux » car c’est à des heures où la lumière est particulière, au lever ou bien au coucher du soleil, que François Blanchard sillonne les marais et le littoral pour immortaliser le peuple ailé de Ré dans son quotidien et son cadre de vie. Ainsi, l’œil éclairé de François sait saisir au vol le héron qui harponne l’anguille, la gorgebleue à miroir nourrissant ses poussins, de même que le rarissime « rayon vert » à l’occasion d’un lever de soleil sur Chauveau un certain 18 décembre 2011 à 9h46’ (page 197). François Blanchard nous offre même un bonus avec une série de photos prises lors du coup de froid de février 2012 : Ré… la blanche, Ré… cristal, Ré…

Glaciale, Ré… à froid. « Des photos dont aucune dans les 215 pages du livre n’a fait l’objet d’une quelconque modification technique ou trucage. Les oiseaux ont tous été saisis dans le milieu sauvage et naturel de l’île de Ré » précise l’auteur. Dans ses commentaires, la plume délicate et poétique de Françoise Attaix Vandame vient parfaire la passion partagée qu’ont les deux auteurs de cet ouvrage pour le peuple ailé de Ré. Jean-Pierre Pichot

François Blanchard

Françoise Attaix Vandame

UNE ÎLE DE RÉ AUTHENTIQUE

ann Werdefroy a mis son talent de photographe et journaliste au service d’un ouvrage qui fera date. Loin des « people » voici une île de Ré authentique à travers les portraits de femmes et d’hommes qui ont façonné ses paysages et son économie. Le livre, scindé en cinq parties correspondant aux cinq sens, donne la parole à une vingtaine de personnes – saunier, vigneron, agriculteur, chef cuisinier, sportif… et même artiste – dont l’activité est profondément ancrée dans le territoire. Elle est leur raison de vivre et la raison de leur survie. Ce n’est pas un exercice facile que de faire parler des travailleurs qui ont pour règle de se taire. Leur demander qu’elles sont les odeurs de l’île et obtenir une réponse claire est déjà un exploit

en soi. Yann a su faire en sorte qu’ils s’expriment et a fidèlement retranscrit leur profond attachement à l’île. Le bonheur dans cette vie difficile c’est, pour certains, la perspective sur les vignes et les champs au lever du jour. Pour d’autres, c’est s’arrêter et prendre le temps de regarder l’éclat de la lumière jouer sur la mer. Les photographies de Yann prolongent ces propos et leur donnent par leur qualité artistique une dimension d’éternité. Des lignes épurées, des cadrages spectaculaires, le mouvement de la mer figé dans sa beauté, et des couleurs qui sont véritablement celles de l’île. Quant aux photos noir et blanc, elles ont la force et les contrastes forts qui conviennent au climat rude de cette île. La mise en page est intelligente car, discrète, elle laisse aux photos la puissance de leur impact.

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Cet ouvrage édité en version bilingue français-anglais est une très belle carte de visite pour notre île auprès de ceux qui ne la connaissent pas encore. C’est pourquoi, comme l’a expliqué Lionel Quillet, lors du pot de lancement du 29 mai, la Communauté de Communes avait décidé quand le projet lui a été présenté de le soutenir. Île de Ré Île Authentique, Yann Werdefroy, Éditions PC Exposition des photos de l’ouvrage à L’Ancre Maritaise à La Noue du 1er juin au 11 juillet. Catherine Bréjat

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) vous propose, en partenariat avec Ré à la Hune, cette rubrique sur des sujets aussi divers que les oiseaux, la protection de la nature, la biodiversité ou encore les zones humides, sans oublier les fêtes de la nature ou de l’oiseau... Retrouvez la Rubrique LPO dans chaque numéro de Ré à la Hune.

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octobre à mars, l’île est calme, paisible, fraîche aussi. Elle compte plus d’oies bernaches que d’humains. Ces derniers profitent, eux aussi, des jours tranquilles d’automne et d’hiver pour reprendre des forces pour les deux saisons qui suivent. Dès avril, les passereaux reviennent, les visiteurs affluent, les pistes cyclables sont embouteillées, les marchés revivent et les bénévoles de la LPO posent leur premier pied sur l’île de Ré. D’avril à septembre, la Maison du Fier accueille des personnes de tout âge qui resteront un mois en bénévolat et feront découvrir la faune et la flore de la Réserve Naturelle Nationale de Lilleau des Niges.

nature Être bénévole avec la LPO sur l’île de Ré Avec ou sans connaissances naturalistes, ces bénévoles viennent des quatre coins de France (parfois d’ailleurs) pour découvrir le milieu littoral, une zone touristique et/ou, tout simplement, des oiseaux. Ils apprennent très rapidement le b.a.-ba de l’animation nature. En une semaine, ils retiennent les espèces communément observées et peuvent renseigner les promeneurs sur les balades organisées. Ils effectuent des points d’observation le long de la piste cyclable, aident les animateurs permanents au cours des sorties, accueillent et renseignent les vacanciers à la Maison du Fier. Alors, si vous les rencontrez au cours de vos promenades, accostez-les.Selon votre date d’arrivée, ils vous parleront avec entrain des oiseaux du moment, passereaux, chanteurs au printemps, que sont les fauvettes et gorgebleues, ou colonies estivantes

Nicolas Pluchon fait découvrir les oiseaux à une touriste de passage aux abords de la RN

de limicoles tels que les barges, pluviers et autres oiseaux de l’île de Ré.

Nicolas Pluchon Bénévole actif de la LPO

Exposition « Plum’Arts » à la Maison du Fier

érée par la LPO aux Portes-en-Ré, la Maison du Fier accueille jusqu’au 29 juin une exposition de peintures et de sculptures réalisées par des résidents du Centre Départemental d’Accueil de Saint-Martin en partenariat avec l’association La Vague bleue. Ce projet artistique est né de la volonté de faire découvrir l’univers des oiseaux aux résidents adultes handicapés du centre de Saint-Martin. Ce printemps, plusieurs d’entre eux ont ainsi eu l’occasion de parcourir les marais bordant la Réserve Naturelle de Lilleau des

Niges. Jumelles en bandoulière, ils se sont familiarisés avec les habitants ailés des marais : aigrettes, tadornes, échasses, avocettes, chevaliers… Nés de leur imagination fertile, des tableaux d’oiseaux et des sculptures en papier mâché (réalisées avec les enfants de CM1/CM2 de l’école Sainte-Catherine de La Flotte) ont ainsi vu le jour et sont donc exposés à la Maison du Fier. La vente de ces tableaux permettra de financer les sorties futures des résidents. La Maison du Fier est ouverte chaque jour (sauf samedi matin) de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h. Pour tous renseignements, n’hésitez pas à contacter la LPO à la Maison du Fier (voir cicontre) ou le Centre Départemental d’Accueil de Saint-Martin au 05 46 09 19 90.

Maison du fier – LPO France lilleau.niges@espaces-naturels.fr LPO – Maison du Fier Route du vieux port – 17880 Les Portes-en-Ré Tél /Fax : 05 46 29 50 74 e-mail : lilleau.niges@espaces-naturels.fr site web : www.ile-de-re.lpo.fr

saint-martin sauvegarde défend le patrimoine

Bernard Dorin, trésorier, Catherine Métais, secrétaire et Sandrine Paringaux, présidente

n 2005, Marie-José et Alain Spire créaient l’association « Saint-Martin Sauvegarde » (S-M.S.). Après avoir été relayés à la présidence par Agnès Levy, c’est désormais Sandrine Paringaux qui s’est vue confier le poste suite à l’Assemblée générale du 28 janvier 2012. Saint-Martin, belle et complexe « Saint-Martin est à l’image de l’île un territoire qui n’a pas d’égal. Son identité est complexe et fragile car Saint-Martin est à la fois un village intra-muros et extra-muros, un port, une station touristique, un site patrimonial classé UNESCO, le pôle économique

du canton et la capitale administrative de l’île. C’est pourquoi sans l’engagement commun des Martinais au plaisir de vivre ensemble, et non en ”solitaire”, ce lieu perdrait vite tout le charme que l’histoire lui a légué » rappelle Sandrine Paringaux. S’étant déjà fortement investie dans une municipalité précédente pour le classement des fortifications martinaises au patrimoine mondial de l’UNESCO, la nouvelle présidente entend bien défendre ce patrimoine d’une valeur universelle afin qu’il ne soit pas le parent pauvre du développement communal et pour qu’il soit pris en compte non seulement dans les documents d’urbanisme de la collectivité concernée, mais également dans le SCOT et pour qu’il figure dans le dossier de candidature du Pays de l’île de Ré au label « Pays d’Art et d’Histoire ». Tout n’est pas noir, tout n’est pas rose ! Concernant l’amélioration du cadre et de la qualité de vie notamment en matière de circulation et

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de stationnement, l’association constate certains progrès suite à la mise en place du dispositif de stationnement payant intra-muros, mais se réserve encore certaines critiques. Si l’aménagement du centre-village autour de l’église est un mieux pour Saint-Martin, l’association regrette que ses propositions pour l’aménagement du parking de front de mer utilisé par le yacht club de Saint-Martin (YCSM) n’aient pas été retenues. « Pour 2012, nos perspectives d’action vont se focaliser sur trois points essentiels : le suivi des nouveaux documents d’urbanisme que sont le SCOT et le plan local d’urbanisme de Saint-Martin (PLU) ; la signalétique urbaine, cela en liaison avec les Bâtiments de France ; et le stationnement estival sur les glacis. Nous nous pencherons également sur l’avenir de la plage de la Cible et sur la mise en valeur de la Poudrière ». Enfin, SMS alerte sur la quasi absence des fortifications de St Martin et de l’île de Ré dans le SCOT. Jean-Pierre Pichot