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LE MONDE DU B IS CONTENU

Il joue, Brantford Marque Une institution du bâton de hockey qui prospère

Vers le sud Le fabricant de portes d’armoires LUXkbs se développe dans son pays, tout en gardant un œil sur les États-Unis.

Retour vers le futur

tendances design pour 2023 honorent le passé en tenant compte de l’écologie

: Peregrine Retail

FROM

CLIN D’ŒIL AU PASSÉ : UN REGARD SUR L’AVENIR

LE TERME D’UNE ANNÉE n’est pas seulement un moment propice à la réflexion sur les réalisations, les succès et les défis, mais aussi un temps pour regarder vers l’avant, vers de nouveaux projets et des chemins encore à parcourir.

Bien que la COVID se soit quelque peu calmée et que certains aspects de la vie soient revenus à la normale, les événements mondiaux et économiques ont tout de même fait des ravages (tout comme la COVID). Pour l’instant, le début 2023 s’annonce aussi difficile : l’inflation et les taux d’intérêt demeurent élevés, et le marché du travail est toujours aussi tendu. L’économie traversera certainement une certaine tempête.

Heureusement, de nombreux économistes estiment qu’une récession au Canada serait “légère”. Et dans une année remplie de hauts et de bas inégaux, n’est-il pas agréable de savoir que certaines industries restent fortes et continuent de progresser ?

Prenez par exemple notre article sur LUXkb. Ce fabricant de portes d’armoires agrandit son site de Moncton. Les prévisions de ventes ont atteint des sommets et l’entreprise prévoit de tripler ses effectifs.

Un autre fabricant d’armoires, Cabico&co, est également en mode croissance. La pénurie de maind’œuvre représente un défi, car elle recrute de l’aide à l’étranger. Toutefois, l’entreprise a investi dans la technologie pour moderniser l’une de ses usines. En parlant de main-d’œuvre et de technologie, jetez un coup d’œil à notre article sur Harbour City Kitchens. L’entreprise de Saanichton, en Colombie-Britannique, a investi dans un énorme bras robotisé d’Automatech Robotik pour trier, ramasser et couper les matériaux. Les robots, c’est bien, mais qu’en est-il des gens ? L’article de cette édition de Wood Industry sur la société de conception de commerces de détail PEREGRINE présente son travail au Terminal City Club - un lieu très fréquenté de Vancouver. La société a été appelée à transformer le restaurant du club - The Grill - et à créer un design intérieur inédit, de la menuiserie aux casiers à alcool personnalisés. Le club, déjà très populaire, a ainsi été relooké, ce qui le rend encore plus attrayant pour les clients.

Mais ce ne serait pas un magazine de l’industrie canadienne du bois sans un peu de hockey. Bien sûr, notre sport national reste fort malgré les pandémies et autres défis économiques, mais qu’en est-il des industries qui en sont à l’origine ? Heritage Hockey Sticks, autrefois fabriquée dans la ville de Hespeler, dans le sud de l’Ontario, reste forte et continue de fournir des bâtons depuis près de 133 ans. L’entreprise a déménagé et s’est installée dans la ville natale de Wayne Gretzky, Brantford, en Ontario. Le nouveau site de l’entreprise est trois fois plus grand que le précédent et continue de fabriquer des bâtons pour les futurs “grands”.

Il y a beaucoup de raisons d’espérer et d’être reconnaissant dans notre industrie. L’artisanat et la technologie travaillent en tandem pour propulser la croissance et faire germer les entreprises pour les années à venir. Toute l’équipe de Wood Industry/Le monde du bois vous souhaite beaucoup de joie à l’occasion des fêtes de fin d’année, ainsi que bonheur et prospérité pour la nouvelle année.

ÉDITEUR Mike Neeb miken@mediaedge.ca

RÉDACTRICE Joel Kranc joel@kranccomm.com

PRÉSIDENT Kevin Brown kevinb@mediaedge.ca

RESPONSABLE DE LA PRODUCTION Ines Louis inesl@mediaedge.ca

DIRECTRICE ARTISTIQUE

Annette Carlucci annettec@mediaedge.ca

GRAPHISTE Thuy Huynh roxyh@mediaedge.ca

CIRCULATION circulation@mediaedge.ca

Wood Industry est publié quatre fois par an, au printemps, en été, en automne, et en hiver, pour les industries de la fabrication et de la commercialisation des produits secondaires du bois au Canada. L’abonnement est gratuit pour les participants qualifiés de l’industrie de la transformation secondaire du bois au Canada. Abonnez-vous à l’adresse www.lemondedubois.com. Tarifs des abonnements payants : 40 $ pour les adresses canadiennes, 60 $ pour les adresses américaines et étrangères, 20 $ pour les étudiants. Veuillez envoyer votre paiement à Wood Industry, 2001, Sheppard avenue East, Suite 500, Toronto, Ontario M2J 4Z8. Pour toute demande d’abonnement, envoyez un courriel à circulation@mediaedge.ca.

2022

par MediaEdge Communications

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2012

2001, ave Sheppard Est, Suite 500 Toronto, Ontario M2J 4Z8

ISSN 1715-507X PUBLICATIONS PAR COURRIER CONTRAT DE VENTE #40063056

RETOURNER LES ADRESSES CANADIENNES NON DISTRIBUABLES À : WOOD INDUSTRY 2001, ave Sheppard Est Suite 500, Toronto, Ontario M2J 4Z8

Mike Neeb

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Pillar Machine fait l’acquisition de Larick Machinery

Dans le but de fournir aux clients une plus large gamme de produits, Pillar Machine a fait l’acquisition du fabricant de machines basé au Colorado, Larick Machinery.

« Depuis plus de trois décennies, Larick fabrique des machines haut de gamme, notamment des ponceuses de profil, des ponceuses-profileuses, des ponceuses à brosse métallique, etc. Nous ne pourrions être plus enthousiastes à l’idée d’intégrer cette nouvelle gamme à nos offres », a déclaré la société dans un communiqué.

« Une période de transition est prévue durant le déménagement des opérations du Colorado à l’Utah au cours de la prochaine année, mais dans l’intervalle, nous offrirons ces machines de grande qualité à nos clients actuels et futurs. Nous avons également fait appel à Larry Schwartz [ancien propriétaire de Larick] pour qu’il facilite la transition et serve de ressource en matière de connaissance des produits et de soutien aux ventes. »

L’acquisition de Larick Machinery par Pillar Machine lui permettra de conserver son statut d’innovateur de premier plan dans le secteur du travail du bois. L’entreprise se concentre sur la fabrication de machines améliorant l’efficacité des lignes de production.

l’entreprise et son personnel à travers l’Amérique du Nord », affirme Rob Brown, président et chef de la direction de Hardwoods Distribution. « Nous avons significativement transformé notre entreprise au cours des dernières années en élargissant notre offre de produits de façon organique tout en intégrant des entreprises de qualité grâce à notre stratégie d’acquisition. »

« Nous pensons que ce nouveau nom ADENTRA capture la totalité des valeurs que nous avons développées – notre vaste portefeuille de produits, notre rôle essentiel de fournisseur d’expertise en matière de chaîne d’approvisionnement, et les avantages de l’échelle que nous offrons à notre vaste réseau de clients », ajoute Rob Brown. Les relations avec les clients continueront d’être gérées directement par chaque marque et les centres régionaux de service à la clientèle correspondants sur leurs marchés locaux.

partenariat, et je pense qu’il y a beaucoup d’opportunités dans tout l’intérieur sud pour accomplir davantage de ce travail. »

Dan Battistella restera impliqué dans les activités de l’ILMA pendant la transition. Il se concentrera par la suite sur des projets encore inconnus.

Sherman Williams rachète deux entreprises

allemandes de revêtements Sherwin-Williams fera l’acquisition des sociétés allemandes de revêtement du bois Oskar Nolte GmbH et Klumpp Coatings GmbH.

Hardwoods Distribution Inc. change de nom et devient ADENTRA Inc.

Hardwoods Distribution Inc. adoptera une autre appellation et sera connue sous le nom d’ADENTRA Inc. Le changement de nom a été officiellement soumis à l’examen des actionnaires lors de l’assemblée extraordinaire des actionnaires du 2 décembre 2022.

Dérivant du mot espagnol « dentro » signifiant « en dedans », ADENTRA représente l’identité moderne de la société en tant que fournisseur diversifié de produits de construction architecturaux spécialisés utilisés pour créer des espaces dans lesquels vivre, travailler et jouer.

« C’est une période passionnante pour

Un nouveau président à l’ILMA en Colombie-Britannique L’Interior Lumber Manufacturers’ Association (ILMA) a un nouveau président. L’ILMA a embauché un ancien dirigeant du ministère des Forêts, Paul Rasmussen, pour diriger le groupe, après le départ à la retraite de Dan Battistella. M. Rasmussen, qui était auparavant sous-ministre adjoint pour les opérations de la zone sud du ministère des Forêts, a une longue expérience du secteur forestier.

« Toute ma carrière a eu lieu dans les Kootenays et l’intérieur sud de la ColombieBritannique, alors je connais très bien les enjeux et les possibilités de la région couverte par l’ILMA, explique-t-il. Les membres de l’association ont une relation différente avec leurs communautés », ajoute M. Rasmussen.

« Pour eux, l’entreprise n’est pas seulement une entreprise, c’est un mode de vie durable qui ne peut pas être emballé et déménagé lorsque les temps sont durs. »

Selon M. Rasmussen, les partenariats avec les Premières nations constitueront une part importante de cet avenir, à l’instar de Vaagen Fibre Canada, membre de l’ILMA.

« La réconciliation est bien plus qu’une simple reconnaissance. Elle nécessite des actions, un dialogue sérieux et un véritable

La société Sherwin-Williams a annoncé un accord pour son acquisition de la société allemande Specialized Industrial Coatings Holding, une entreprise de Peter Möhrle Holding et GP Capital UG comprenant Oskar Nolte GmbH et Klumpp Coatings GmbH. Le portefeuille de solutions de l’entreprise comprend des films de revêtement ainsi que des revêtements à base d’eau et à séchage par radiation pour l’industrie du carton, du mobilier et du revêtement de sol. L’entreprise compte environ 220 employés et enregistre un chiffre d’affaires annuel de plus de 91,5 millions d’euros (environ 126 millions de dollars). Elle fera partie du segment hiérarchique du Sherwin-Williams Performance Coatings Group. La transaction devrait être conclue début 2023, sous réserve des approbations réglementaires habituelles.

Les 30 Under Thirty canadiennes de la NKBA

Cette année, trois Canadiennes, Yana Rizhova, Mandy Wozniak et Danielle Heath, ont rejoint le programme Thirty Under 30 de la National Kitchen and Bath Association (NKBA).

Chaque année, la NKBA sélectionne 30 jeunes professionnels de l’industrie pour participer au programme Thirty Under 30, afin de leur offrir des opportunités et de les aider à se développer au sein de l’industrie. Les candidats sont évalués sur leurs réalisations professionnelles ou éducatives, leur engagement envers l’excellence dans l’industrie de la cuisine et de la salle de bain, et leur leadership au sein de leur organisation.

Danielle Heath a obtenu son diplôme en 2017 dans le cadre du programme de décoration intérieure au Fanshawe College de London, en Ontario, avant de travailler pour une entreprise de comptoirs personnalisés. En août 2020, elle a été embauchée par Casey’s Creative Kitchens en tant qu’assistante de deux des meilleurs designers de l’entreprise. Elle est désormais elle-même designer.

Yana Rizhova a obtenu son premier diplôme au George Brown College de Toronto en 2018, où elle a étudié pour obtenir un diplôme de parajuriste. Elle travaille désormais pour l’entreprise ontarienne Canmade Hardware, où elle est chargée du développement commercial. À ce titre, sa spécialité est de trouver des solutions aux problèmes et d’optimiser des produits nouveaux et efficaces.

Quant à Mandy Wozniak, avec son diplôme en technologie du design d’intérieur et son baccalauréat en design d’intérieur en main, elle a fondé sa propre entreprise de design d’intérieur, Salix Studio, basée en Alberta. Elle adopte une approche holistique du design d’intérieur, en se concentrant sur la durabilité ainsi que la santé physique et mentale.

Le bénéfice d’exploitation avant restructuration et autres éléments était de 4,7 millions de dollars, contre un bénéfice de 53,4 millions de dollars au deuxième trimestre 2022, et un bénéfice de 53,5 millions de dollars au troisième trimestre 2021.

Le WMS sera de

retour en 2023

La Woodworking Machinery & Supply Conference & Expo (WMS) reviendra dans les halls 1 et 2 du Centre international du 2 au 4 novembre 2023, après une absence de deux ans imposée par la COVID.

Tim Fixmer, président et chef de la direction de CCI Canada, qui organise l’événement, est reconnaissant envers les exposants mobilisés. Il espère que la conférence de cette année sera à la hauteur des événements des éditions précédentes.

Les exposants prévus devraient recevoir sous peu des informations mises à jour concernant l’événement de 2023. CCI Canada a également annoncé son partenariat officiel avec Corcoran Expositions, Inc. pour la gestion du WMS 2023.

Des sessions éducatives et des discours d’ouverture sont prévus, dont deux événements parrainés par le Wood Manufacturing Cluster of Ontario, les exposants du WMS ainsi que d’autres associations.

avec les tendances centrales des industries du mobilier et de l’aménagement intérieur. Par exemple, le forum sur les matériaux et la nature est dédié aux matériaux innovants et pionniers, de même qu’aux technologies de production, tandis que le forum sur le textile et les machines présentera les tendances et les innovations les plus importantes dans la production de matelas, ainsi que l’économie circulaire qui y est associée.

Après quatre ans d’absence, LIGNA 2023

LIGNA, le salon international de l’industrie du bois et de la transformation du bois organisé conjointement par Deutsche Messe et VDMA Woodworking Machinery, sera de retour en 2023, du 15 au 19 mai, à Hanovre, en Allemagne.

Le salon, qui présente l’ensemble de la gamme de produits et de services destinés aux industries primaire et secondaire, comptera deux tiers de ses exposants de longue date qui ont confirmé leur participation pour 2023. Soixante-quinze pour cent de l’espace d’exposition disponible est déjà occupé.

“Cette tendance positive souligne l’importance de LIGNA pour la communauté du travail du bois en tant que centre de mise en réseau et plateforme de développement et d’innovation”, commente le Dr Bernhard Dirr, directeur général de l’association VDMA des machines à bois.

Western annonce ses résultats du 3ème trimestre 2022

Western Forest Products Inc. a annoncé un bénéfice net de 6,6 millions de dollars et un EBITDA ajusté de 17,3 millions de dollars au troisième trimestre 2022, par rapport à un EBITDA ajusté de 66,2 millions de dollars au deuxième trimestre 2022, et un EBITDA ajusté de 66,3 millions de dollars au troisième trimestre 2021.

Le bénéfice net du deuxième trimestre de 2022 s’élevait à 38,6 millions de dollars ; le bénéfice net du troisième trimestre de 2021 représentait 42,2 millions de dollars.

En attendant l’interzum 2023 interzum reviendra le 9 mai 2023 à Cologne, en Allemagne. Cet événement spécialisé offre à l’industrie mondiale des fournisseurs de meubles des tendances axées sur l’avenir. C’est également l’occasion pour l’industrie mondiale des fournisseurs de partager ses capacités d’innovation.

Plus de 70 000 visiteurs professionnels et 1 800 exposants ont participé à interzum 2019. interzum considère les besoins changeants de la vie et du travail du point de vue du design et les intègre à un programme d’événements inspirants. Dans trois forums de tendances thématiques, interzum présentera des inspirations en lien

En plus de la présentation de solutions d’outils et de machines, les visiteurs du salon LIGNA de l’année prochaine pourront également s’attendre à des discussions sur les défis les plus récents du secteur au LIGNA.Stage. Au LIGNA.Campus, les participants du secteur de la recherche et de l’éducation présenteront leurs offres éducatives et leurs projets de recherche, tandis qu’au LIGNA.Future Square powered by VDMA, les jeunes entreprises du secteur exposeront leurs projets commerciaux. Au LIGNA.Recruiting, les professionnels et les entreprises auront la possibilité de se présenter lors d’un forum d’emploi numérique et d’échanger des idées en personne dans un espace de mise en relation sur place.

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IL JOUE, BRANTFORD MARQUE

PAR Ambre O. Khiari

L’ancienne usine, située à l’origine dans le sud-ouest de l’Ontario, était l’une des plus anciennes exploitations manufacturières continues du Canada et fabriquait de l’équipement pour le passe-temps national canadien bien avant la création de la ligue professionnelle de ce sport.

L’entreprise, qui est toujours en activité aujourd’hui, a été créée lorsque des fabricants de bâtons de plusieurs communautés du sud-ouest de l’Ontario ont uni leurs connaissances et décidé de travailler ensem-

ble dans le même bâtiment à Hespeler dans les années 1930.

Ce groupe a fini par se faire appeler la Hespeler Wood Speciality Company.

Avance rapide de près de trois quarts de siècle - avec plusieurs changements de propriétaires sous des marques telles que Cooper et Nike Bauer – et en 2004, l’entreprise devient propriété de ses employés.

La société Heritage Hockey Sticks, désormais indépendante, passe sous la direction de W. Graeme Roustan 15 ans plus tard.

Mark Fackoury a vendu ce qui était Heritage Wood Specialties Inc. à W. Graeme Roustan en avril 2019 pour une somme non divulguée.

Roustan, un entrepreneur dans le domaine du hockey ayant notamment acquis Bauer Hockey de Nike en 2008 a tenté – sans succès – d’acquérir les Canadiens de Montréal en 2009. Il a finalement ajouté Heritage aux marques d’équipement Christian et Torspo,

Il est également propriétaire du Hockey News, une des sources d’information les plus populaires du sport.

Cela fait 133 ans, et Hertitage Hockey Sticks, 30 ans plus vieille que la Ligue nationale de hockey (LNH), fabrique toujours des bâtons de hockey en bois, s’assurant que le sport national du Canada reste abordable.

Une institution du bâton de hockey qui prospère

« Je pense avoir touché à plus d’éléments du secteur du hockey que la plupart des gens que j’ai rencontrés », aurait-il déclaré.

Fan du sport depuis son plus jeune âge, Roustan a commencé à jouer au hockey dans les années 1960, alors qu’il n’était encore qu’un petit garçon de trois ans.

Cette passion pour le hockey a transformé sa vie et l’a conduit à faire l’acquisition d’entreprises dans le domaine du hockey par l’intermédiaire de sa société de capital-risque, Roustan Capital.

« Ce qui est vraiment important du point de vue du patrimoine canadien, c’est que notre jeu soit soutenu au Canada et que nous puissions fabriquer ces produits au Canada. »

L’homme d’affaires a choisi les bâtons de hockey Heritage après avoir réalisé en 2008, alors qu’il siégeait au conseil d’administration de Bauer Hockey, que la plupart des équipements de hockey étaient désormais fabriqués en Asie.

« J’ai vu de mes propres yeux le savoirfaire et le sens du métier nécessaires à la fabrication de bâtons et d’équipements de hockey », a déclaré Roustan au Toronto Star plus tôt cette année.

« Et une fois que vous avez perdu le métier, vous ne pouvez pas le récupérer. »

L’entrepreneur en série est catégorique : le savoir-faire nécessaire à la fabrication de bâtons de hockey de qualité doit être transmis d’une génération à l’autre.

Au revoir Cambridge, bonjour Brantford : l’expansion vers la ville natale de Walter Gretzky

En 2021, le fabricant de bâtons de hockey a procédé à son grand déménagement.

Heritage Hockey Sticks a quitté Hespeler après plus de 100 ans et s’est installé sur un site industriel à Brantford, ville natale de la superstar du hockey Wayne Gretzky.

Son père, Walter Gretzky, a été une

pierre angulaire de l’usine Heritage Hockey Sticks pendant des décennies.

Il visitait fréquemment l’usine de Cambridge et repartait toujours avec des crosses de hockey à la main.

Le choix de déménager à Brantford avait beaucoup à voir avec le souhait de Roustan d’être proche de la maison de Walter Gretzky pour que l’aîné le plus connu du sport puisse lui rendre visite plus souvent.

Cela ne s’est jamais produit.

Malheureusement, Walter Gretzky est décédé à l’âge de 82 ans, avant que le projet ne soit achevé.

Le départ de Hespeler a été un moment doux-amer pour les employés de Heritage Hockey Sticks.

« Nous aimons l’histoire du bâtiment, nous aimons l’ancienneté du bâtiment et la tradition de fabrication de bâtons de hockey en bois ici », aurait déclaré Bo Crawford, directeur général de Roustan Hockey, à CTV News. « Mais d’un autre côté, c’est vieux, c’est un peu inefficace. »

Ce menuisier de 52 ans construisait des armoires de cuisine pour une entreprise qui a fait faillite, alors, à la recherche d’un nouvel emploi, il a commencé à travailler à l’usine de Cambridge.

« Ce devait être temporaire, car je voulais revenir aux cuisines », a-t-il dit.

30 ans plus tard, il fabrique toujours des bâtons de hockey.

Au cours de cette période, il en a fabriqué pour des grands noms de la LNH comme Eric Lindros et Wendel Clark.

M. Crawford appelle cela « le facteur cool ».

Le nouveau site de Heritage Hockey Sticks, situé sur Spalding Drive à Brantford, est trois fois plus grand que celui de Cambridge, avec une superficie de 75 000 pieds carrés.

Des bâtons en bois fabriqués au Canada plus abordables que ceux fabriqués avec des matériaux de pointe.

Cette expansion est le résultat d’un nouvel accord conclu avec le géant canadien de la vente au détail, Canadian

NOTRE MISSION EST DE FAIRE PROGRESSER LE HOCKEY EN FABRIQUANT ET EN FOURNISSANT DES BÂTONS À DES PRIX PLUS ABORDABLES. »

- W. GRAEME ROUSTAN

Graeme Roustan, propriétaire de Heritage Hockey Sticks

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Tire, qui a approché Roustan en 2019 pour vendre plus de produits fabriqués au Canada ; ils ont signé en 2020.

Les bâtons de l’entreprise sont fabriqués en bois de bouleau multiplis ou en placage d’avion extrêmement résistant –plus communément appelé ACV – plutôt qu’avec les matériaux plus coûteux utilisés par les autres fabricants.

Au fil des ans, le coût du jeu a grimpé en flèche.

Jouer au hockey de haut niveau à Toronto, même quand on est enfant, peut coûter jusqu’à 10 000 dollars par saison, avec des bâtons comme le CCM Ribcor Trigger 6 Pro, fabriqué en carbone nanolite et vendu au détail à environ 370 dollars.

« Si je commençais à jouer au hockey aujourd’hui, mes parents n’auraient pas les moyens de me mettre à ce sport », aurait déclaré Joe Thornton de la NHL, au New York Times. « C’est la réalité des choses. »

Combattre l’élitisme du hockey avec des bâtons en bois abordables fait partie de la vision de Roustan.

« Notre mission est de faire progresser le hockey en fabriquant et en fournissant des bâtons à des prix plus abordables », peut-on lire sur le site Heritage Hockey Sticks.

Avec sa marque de bâtons, son usine et son magazine de hockey historiques, M. Roustan est fier des origines canadiennes de son entreprise.

Et elle continue de se développer.

Cette année, Roustan Hockey a fait l’acquisition de McKenney Custom Sports de Scarborough, un fabricant d’équipement de hockey et de crosse sur mesure, pour un montant non divulgué, afin d’accroître son offre d’équipement sportif au Canada.

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VERS LE SUD

Le fabricant de portes d’armoires LUXkbs se développe dans son pays, tout en gardant un œil sur les États-Unis.

Par James Risdon, rédacteur collaborateur pour Le monde du bois

L’entreprise est également en mode recrutement, prévoyant quasiment tripler son effectif, qui compte actuellement neuf personnes, incluant les propriétaires et le reste de l’équipe de direction. « J’embaucherai 20 employés l’an prochain, dit Mme. Malenfant. Le Canada atlantique est en pleine croissance. »

Assurément, la plus grande ville du Canada atlantique, Halifax, est en plein essor. Elle a connu un pic sans précédent de mises en chantier en 2021, avec un taux de croissance annuel de 16,8 % et la construction de 3 794 unités de logement, pour la plupart des appartements, selon l’indice Halifax 2022 du Halifax Partnership.

Le tout jeune fabricant de portes d’armoires stratifiées LUXkbs est déjà rentable et compte développer ses activités de Moncton, après avoir dépassé ses prévisions de ventes pour l’année en moins de cinq mois, selon le cadre supérieur de l’entreprise. « Au cours des cinq derniers mois, nous avons dépassé nos projections annuelles de ventes », explique la PDG de LUXkbs, Paris Malenfant.

L’entreprise, fondée en 2021, n’a commencé à vendre ses produits qu’au courant du mois de mai cette année, en comptant atteindre un chiffre d’affaires de 360 000 $ au cours de sa première année d’activité, après avoir aménagé son magasin de 7 840 pieds carrés sur la rue Halifax, dans la ville centrale du Nouveau-Brunswick. Mais dès la troisième semaine

d’octobre, LUXkbs avait déjà réalisé un chiffre d’affaires d’environ 380 000 $ - Mme. Malenfant envisage désormais une croissance explosive pour l’année à venir. « Nous envisageons un chiffre d’affaires de 1,2 million de dollars pour l’année prochaine », dit-elle. L’entrepreneuse est en pourparlers pour acheter le bâtiment dans lequel se trouve l’entreprise.

Cette année, la construction de logements à Halifax continue d’aller bon train. En deux jours seulement, au mois de juin, le ministre du logement de la Nouvelle-Écosse, John Lohr, a approuvé deux projets qui, à eux seuls, représenteront plus de 1 000 nouveaux logements dans la municipalité régionale de Halifax. L’ancienne propriété du Penhorn Mall à Dartmouth est en cours de réaménagement et comprendra 860 appartements et 45 maisons de ville, en plus de locaux commerciaux au rez-de-chaussée de plusieurs immeubles d’habitation.

Le second développement est un projet de logements abordables, situé lui aussi à Dartmouth, qui verra la construction de 373 appartements. « Ils construisent, ajoute Malenfant, et ils ont besoin de nos portes, qui sont généralement moins chères que les portes en bois. » LUXkbs a accès à ce marché florissant de Halifax grâce à un accord de distribution avec la source de Würth McFadden’s à Halifax.

Le distributeur de mélamine, de boutons de qualité, de tirettes, d’armoires, de solutions pour la cuisine et les placards possède également cinq autres sources en Ontario, au Québec, dans les Maritimes et

Paris Malenfant, PDG de LUXkbs, et Wesllay Hache, directeur de la production chez Luxkbs.

à Terre-Neuve-et-Labrador et pourrait éventuellement ouvrir la porte à d’autres marchés canadiens pour LUXkbs. Au Nouveau-Brunswick, LUXkbs a desservi le marché régional en établissant des relations directes avec les ébénistes.

Lorsque Mme Malenfant et son mari Wesllay Hache - directeur de la production et de la fabrication - ont fondé LUXkbs - acronyme signifiant « Luxury kitchen bathroom and storage » - l’année dernière, ils ont investi un montant non divulgué, décrit seulement comme étant inférieur à 500 000 dollars. Ils ont obtenu un prêt de 120 000 dollars à faible taux d’intérêt auprès de la Banque de développement du Canada pour démarrer.

Cette idée qui allait devenir LUXkbs avait déjà pris racine avant la pandémie de COVID-19. Le couple de quadragénaires était déjà entrepreneur au sein d’une entreprise de toiture en acier à Moncton lorsque Mme. Malenfant a décidé de vendre ses parts et d’utiliser le capital ainsi obtenu pour lancer une nouvelle entreprise. « Nous allions lancer une petite entreprise à domicile dans notre garage... et puis on nous a dit que ce serait beaucoup plus important que ça », explique-t-elle.

Tout le monde n’était pas partant. Un groupe consultatif est allé jusqu’à dire aux entrepreneurs en série de ne pas se donner la peine de démarrer l’entreprise, le marché étant censé être déjà confronté à une surabondance d’ébénistes. Refusant de jeter l’éponge, Mme. Malenfant a fait sa propre étude de marché et a découvert qu’environ la moitié des ébénistes du Canada atlantique achetaient des portes en stratifié et étaient impatients de pouvoir les commander à un producteur local. Le couple a fait le grand saut.

Après s’être assurés qu’ils pourraient bel et bien obtenir un approvisionnement régulier des matériaux dont ils auraient besoin pour fabriquer leurs portes auprès des fournisseurs de produits de bois d’ingénierie Uniboard Canada et Arauco, ils ont loué un bâtiment dans un secteur industriel de Moncton. La rénovation et la mise à niveau du système électrique de l’immeuble ont grugé une grande partie du capital de la start-up, mais les

entrepreneurs ont économisé en faisant fabriquer leur propre équipement de marque LUXkbs selon leurs spécifications par des fabricants de machines. Ils ont également construit une partie de l’équipement eux-mêmes, notamment la cabine de pulvérisation.

« Wes l’a fabriquée avec de la tôle plate, explique Malenfant. Sa confection

nous a coûté 500 dollars, alors qu’elle aurait coûté 15 000 dollars ou plus à l’achat. » En utilisant le logiciel Mozaik pour découper les portes dans les feuilles de matériau sur la machine CNC, les travailleurs de LUXkbs poncent ensuite les surfaces et appliquent une colle Kleiberit non toxique à base d’eau avant de sécher l’âme de la porte, puis de la laminer.

TOP : Melissa Langille, directrice des opérations EN BAS : Timothy Kearney

Mme. Malenfant souhaite étendre l’espace physique dont dispose l’entreprise afin d’inclure une zone de stockage supplémentaire réservée aux matières premières et aux produits finis. Selon elle, l’avantage concurrentiel de l’entreprise réside dans sa capacité à reproduire avec précision les motifs et les couleurs des armoires des clients sur les portes LUXkbs, puis à livrer ces portes aux ébénistes plus rapidement que les grands acteurs extérieurs à la régionquelques semaines au lieu de quelques mois.

Mme. Malenfant vise déjà le marché américain. Grâce à l’emplacement stratégique de Moncton comme plaque tournante du transport dans les Maritimes, elle espère se développer au sud de la frontière. “Moncton est très proche des États-Unis, du Maine et de Bangor, c’est l’une des raisons pour lesquelles nous sommes ici”, dit-elle. « Notre plan est de commencer à nous étendre aux ÉtatsUnis dans moins de deux ans. »

GAUCHE : Rouleaux de laminage EN BAS À DROITE : Wesllay Hache

« NOUS ALLIONS LANCER UNE PETITE ENTREPRISE À DOMICILE DANS NOTRE GARAGE... ET PUIS ON NOUS A DIT QUE CE SERAIT BEAUCOUP PLUS IMPORTANT QUE ÇA. »

RETOUR VERS LE FUTUR

Les tendances design pour 2023 honorent le passé en tenant compte de l’écologie

Comme la mode, les tendances en matière de design d’intérieur sont vastes et variées. Toutefois, certaines se démarquent plus que d’autres, notamment parce qu’elles ont gagné en popularité au cours des 12 derniers mois. Alors que nous terminons l’année 2022, il est temps de s’intéresser à ce qui fera fureur dans les maisons en 2023, et ce que les fabricants de produits en bois peuvent préparer pour l’année à venir.

PAR Clare Tattersall, Coverings Editor and Wood Industry Contributing Writer

RENAISSANCE DU VINTAGE

Les tendances design d’une autre ère reviennent avec une nouvelle tournure contemporaine, les gens cherchant à incorporer les simples conforts du passé à leur humble demeure pour évoquer une ambiance stimulante et accueillante.

Les surfaces dures prennent une tournure plus douce et plus incurvée. Les extrémités arrondies des armoires et des îlots de cuisine, piliers des années 1950, sont de retour, mais cette fois avec plus de sophistication. Elles sont souvent accompagnées d’une façade texturée, comme du bois nervuré ou cannelé peint ou laissé à son état naturel. Un îlot incurvé permet une meilleure circulation dans l’espace. Par ailleurs, l’absence d’arêtes vives ou les pointes en fait un choix plus sûr pour les jeunes parents. En général, un îlot aux coins arrondis est associé à des meubles plats à angle de 90 degrés (ou vice versa) qui permettent de créer un point focal, de fournir un contraste sans exagérer le look. Cela confère également une touche mid-century aux cuisines modernes.

À l’instar de la cuisine, où les comptoirs et les îlots abandonnent leurs

lignes droites classiques et leurs angles aigus pour des formes et des bords plus doux, les consommateurs adoptent également les meubles et les articles de décoration en arc et en courbe pour la légèreté qu’ils apportent aux intérieurs, tout en attirant naturellement le regard dans une pièce. Qu’il s’agisse de dossiers de canapés arrondis, de sectionnels au style fluide ou de buffets incurvés, les meubles à la silhouette circulaire connaîtront un grand succès.

OPTIONS DURABLES

Si les designs s’inspirent du passé, certaines tendances, comme le choix des matériaux, sont davantage tournées vers l’avenir. Les consommateurs font

des achats plus durables ; ils achètent donc des articles provenant de sources et de fabricants responsables, et qui font entrer autant que possible l’extérieur à l’intérieur pour mettre en valeur la beauté de la nature.

Les matériaux comme le bois massif, le rotin, l’osier, le jute et la canne de bambou sont de plus en plus privilégiés pour les meubles, tout comme les colles et les fibres moins toxiques utilisées pour les fabriquer. Quant aux couleurs des tissus, les tons de terre, les bleus et les verts doux sont convoités pour le renforcement du lien entre humainplanète qu’il offrent.

En ce qui concerne les armoires, l’aspect chaleureux du noyer et du chêne

“SI LES DESIGNS S’INSPIRENT DU PASSÉ, CERTAINES TENDANCES, COMME LE CHOIX DES MATÉRIAUX, SONT DAVANTAGE TOURNÉES VERS L’AVENIR.”

QU’IL S’AGISSE DE DOSSIERS DE CANAPÉS ARRONDIS, DE SECTIONNELS AU STYLE FLUIDE OU DE BUFFETS INCURVÉS, LES MEUBLES À LA SILHOUETTE CIRCULAIRE CONNAÎTRONT UN GRAND SUCCÈS.

dans les tons moyens et foncés, sans la teinture miel et épices des années 1980 et 1990, est un favori des clients ; des alternatives comme le bambou, le lyptus et le chanvre gagnent cependant du terrain. Le bambou s’approche le plus des autres bois du marché, ce qui le rend très désirable. Il se distingue également par sa croissance incroyablement rapide, sa résistance et sa dureté supérieure à celles des autres bois durs, ainsi que sa capacité à améliorer la qualité de l’air intérieur.

Plus récent sur la scène de l’ébénisterie, le lyptus est un produit d’ingénierie issu d’un hybride de deux espèces d’eucalyptus atteignant sa maturité beaucoup plus rapidement que la plupart des bois durs. Son aspect et son toucher sont similaires à ceux de l’acajou, du chêne rouge et du cerisier, tandis que sa gamme de couleurs est vaste, allant du rose clair aux tons terreux plus foncés. Le bois de chanvre est aussi une option. Il est fabriqué à partir des tiges de la plante, pousse en un cycle de 90 jours, est 20 % plus résistant que le

chêne blanc d’Amérique, et naturellement non toxique.

DOUBLE USAGE

Une grande partie de la population travaillant toujours à domicile, à temps plein ou dans le cadre d’une solution hybride, les cuisines et les salons continuent de jouer un double rôle.

Dans la cuisine, un îlot aux proportions généreuses s’étendant sur plus de deux mètres, offre suffisamment de place pour accueillir une foule d’activités. Lorsque l’espace n’est pas un problème, l’élément le plus convoité de la cuisine peut être divisé en deux unités. L’îlot double permet de diviser les fonctions de manière ordonnée : le premier peut servir de station de préparation des aliments, et le second de siège, que ce soit pour manger, taper sur l’ordinateur ou participer à une réunion Zoom. L’une ou l’autre option d’îlot est un ajout idéal à une maison dénuée d’espace de travail dédié. En effet, les deux offrent une

importante surface de comptoir supplémentaire et beaucoup de rangement intégré dissimulé, permettant à un (ou deux) tiroir(s) d’être transformé(s) en classeur.

Ailleurs dans la maison, des meubles à double usage comme les bancs de rangement, les bureaux et les tables basses à hauteur ajustable sont nécessaires pour permettre aux propriétaires d’économiser de l’espace et tirer le meilleur parti d’un modèle de travail à distance ou hybride. Au fur et à mesure que les designs évoluent, les consommateurs et les fabricants changent avec eux pour répondre à la demande croissante de rénovations, d’utilisations efficaces de l’espace et de transformations globales de la maison.

Clare Tattersall est architecte d’intérieur et décoratrice à Toronto, et rédactrice en chef du magazine canadien consacré aux revêtements de sol, Coverings.

AU CLUB

Le portfolio grandissant de PEREGRINE

Par Matthew Bradford, rédacteur collaborateur du Monde du bois

PEREGRINE Retail Design Manufacturing jouit d’un statut d’avant-garde dans l’industrie depuis la rénovation d’un espace très prisé de Vancouver. En 2021, l’entreprise de Burnaby (C.B.) a mis la touche finale à un projet de revitalisation du Terminal City Club, couronnant ainsi un joyau de la menuiserie architecturale primée de Peregrine.

« Ce projet était spécial, assurément », témoigne Brian French, président de PEREGRINE. « Nous avons été sollicités par ce club exclusif pour élever son restaurant, The Grill, à un niveau supérieur en termes de design intérieur et d’installations de restauration ; nous savions que nous avions une réputation à honorer. »

PEREGRINE a été recruté pour ce projet par l’entrepreneur général BLT Construction, pour lequel French et son équipe avaient déjà travaillé auparavant. En collaboration avec le

Le Grill du Terminal City Club – Ema Peter Photography

designer Kurt Design, PEREGRINE a aidé à métamorphoser le Grill en fabriquant et en installant des éléments en chêne blanc taillés dans la masse. Il s’agit notamment des bars avant et arrière du restaurant, des stations d’accueil et de service, des sièges et des banquettes, des colonnes de service, de la crédence de la salle à manger privée, du passage de la cuisine et des casiers à alcool.

« Chaque élément était unique à sa façon, mais l’une de mes composantes préférées était les casiers à alcool personnalisés, explique French. Ils ont été conçus pour que les membres puissent les louer, obtenir une clé et y stocker leurs boissons entre deux visites. Ce qui rendait l’espace encore plus intéressant, c’est qu’il contenait une porte cachée donnant accès à la salle à manger privée. »

La fabrication des casiers à alcool s’est avérée être l’un des aspects les

plus complexes du travail. L’équipe a été mise au défi de trouver les bons matériaux en pleine pandémie ou, en cas de retard ou de pénurie de matériaux, de trouver des alternatives respectant les délais et les attentes du propriétaire. De plus, ajoute French, l’installation d’une porte cachée vers la salle à manger privée a posé des problèmes inédits : « Cette porte a une épaisseur d’environ 10 pouces et nécessitait un cadre métallique, mais elle devait également être assez légère. Entre ça et la recherche de la quincaillerie qui lui permettrait de s’ouvrir et de se fermer comme prévu, c’était un défi d’ingénierie très intéressant. »

Au final, l’innovation et l’expérience l’ont emporté. Et depuis la réouverture de ses portes, le personnel et les membres du Terminal City Club ont adopté la modernisation. « Nous avons récemment déjeuné avec le directeur

général du club et il nous a annoncé que les retours étaient très, très positifs, rapporte M. French. C’était un lieu populaire qui avait besoin d’être rénové, et nous sommes fiers de contribuer à en faire un espace formidable et revitalisé. »

UN PORTFOLIO EN EXPANSION

Depuis près d’un demi-siècle, PEREGRINE transforme les espaces commerciaux et de vente au détail. La société a été fondée en 1977 sous le nom de PEREGRINE Plastics, une entreprise de thermoformage et de fabrication complète de plastique sur mesure. En 2012, elle a été rachetée par French et son partenaire commercial Tim Bell, qui ont vu la possibilité d’élargir ses offres.

« À notre arrivée, l’entreprise était située dans l’est de Vancouver et nous avions environ quatre employés travaillant dans un atelier de fabrication

Le Grill du Terminal City Club – Ema Peter Photography

CE QUI NOUS DIFFÉRENCIE D’UN ATELIER TYPIQUE, C’EST QUE NOUS AVONS BEAUCOUP DE PROFESSIONS EN INTERNE. »

de plastique de 5 000 pieds carrés, se souvient French. À partir de là, nous avons continuellement renforcé l’équipe et cherché des opportunités d’expansion. »

La première expansion, justement, a eu lieu en 2015, lorsque PEREGRINE a acheté Stelmark Products après que l’entreprise ait fait faillite. L’acquisition a fourni à French et Bell le personnel, les actifs et les locaux étendus de Stelmar pour faire son jeu dans le secteur de la menuiserie. « Nous sommes passés de 14 personnes à environ 40 personnes du jour au lendemain, et nous avons également commencé à travailler pour trois clients qui sont demeurés notre activité principale au cours des années suivantes », note French.

La croissance s’est poursuivie en 2016 quand French et Bell ont accueilli Ryan Wilcox à titre de troisième partenaire commercial. Un an plus tard, le trio a mené l’achat d’Acorn Wood Design Ltd, fournisseur de menuiserie architecturale de grande précision qui était dans le métier depuis 1983 et avait construit quatre restaurants à travers l’Amérique du Nord.

Aujourd’hui, PEREGRINE/Acorn compte plus de 75 employés fournissant une large gamme de services d’ingénierie, de gestion de projet, de fabrication et d’installation pour la vente au détail, les restaurants, les espaces commerciaux et les dispensaires de cannabis. Les installations et technologies combinées de l’entreprise lui confèrent une multitude de ressources internes, notamment la menuiserie, la fabrication métallique, la fabrication plastique, la peinture, l’impression numérique, la découpe CNC, l’éclairage, la fabrication en verre et la fabrication de surfaces solides.

« Ce qui nous différencie d’un atelier typique, c’est que nous avons beaucoup de professions en interne, note French. Nous avons notre atelier de métallurgie, nous faisons des comp -

toirs en Corian, de l’éclairage LED, de la fabrication de panneaux, de la fabrication en plastique - tout cela est fait dans notre propre atelier et selon nos normes élevées. »

RETOUR À LA « NORMALE »

Les affaires ont changé lorsque la pandémie a frappé, incitant de nombreuses entreprises de travail du bois à modifier leurs stratégies. Pour PEREGRINE, ce fut l’occasion du retour aux sources de son activité avec le plexiglas. « Nous avons produit un grand nombre de boucliers en plexiglas pour nos clients de la restauration et de la vente au détail au cours des deux dernières années, il était donc bon de puiser dans les compétences que nous avions à nos débuts, explique M. French. Mais maintenant que nous sommes revenus à notre activité pré-COVID, nous nous concentrons sur la menuiserie pour les restaurants et les commerces de détail, avec l’installation occasionnelle de bureaux quand elle se présente. »

AU SUIVANT

Les 45 dernières années ont été mar-

quées par une croissance significative pour PEREGRINE et son équipe. En cours de route, l’entreprise s’est familiarisée avec les nuances de la construction d’une entreprise de travail du bois prospère et durable. « Nous avons définitivement appris à grandir plus intelligemment et à nous concentrer sur ce que nous savons faire, commente French. Par exemple, nous avons appris très tôt que le résidentiel n’était pas notre truc, et que nous faisions notre meilleur boulot dans les segments du commerce de détail et de la restauration. »

Aujourd’hui PEREGRINE est en passe d’ajouter de nouvelles pièces à son portefeuille, avec des installations dans toute l’Amérique du Nord. L’équipe travaille sur des projets tels que le Steak 48 à Beverly Hills, en Californie, en Colombie-Britannique et dans plusieurs villes des États-Unis (par exemple en Floride), ainsi que sur le Bar Oso à Whistler, en ColombieBritannique, et un autre projet à venir à Victoria, entre autres. « Nous sommes très occupés en ce moment, ce qui nous convient parfaitement », conclut M. French.

«

L’équipe de PEREGRINE

LE DISPOSITIF DE SÉCURITÉ À DÉCLENCHEMENT SANS CONTACT

LE PLUS RAPIDE AU MONDE !

Le système de contact préventif (PCS) de Felderʼs prévient les accidents à la vitesse de la lumière.

Chaque menuisier (et chaque entreprise de menuiserie) a dix bonnes raisons de ne pas faire de compromis en matière de sécurité du travail — le PCS prévient les accidents et assure une dextérité et une poignée de main de qualité pour toujours ! Aujourd’hui, toutes les scies de pointe et les scies à panneaux doivent être équipées d’un matériel de sécurité standard, telles qu’une fendeuse et une protection pour scie suspendue, conformément à la réglementation de l’Ontario en matière de prévention des accidents. Depuis quelques années, il existe également une solution technique qui permet d’éviter en grande partie les coupures dues au blocage instantané de la lame de scie, mais qui détruit la scie et l’appareil. Les coûts consécutifs à la réparation sont le prix à payer pour sauver un ou plusieurs doigts. Jusqu’à présent, car il existe une meilleure solution :

• Un mécanisme d’abaissement de sécurité se déclenche si le système détecte un mouvement au-delà d’un certain seuil — qui entoure la lame de scie et la protège contre tout accès depuis toutes les directions. Le système abaisse la lame de scie sous le banc de scie circulaire quelques millisecondes après une détection de risque. Son temps de réaction extrêmement rapide est possible grâce au principe de la répulsion électromagnétique, explique Felder.

• Le mécanisme d’abaissement de sécurité ne cause aucun dommage à la lame et n’entraîne aucun coût supplémentaire. Et il suffit d’appuyer sur un bouton pour que la scie à table soit prête à être réutilisée.

• Le système PCS ne comporte aucune pièce d’usure, ce qui évite d’avoir à régler ou à entretenir quoi que ce soit en dehors de la maintenance régulière de la machine.

« Le système est incroyable. Personne d’autre n’a quelque chose de comparable à ce système. Il agit sans être touché, il descend à la vitesse de la lumière sans causer de dommages, et le client peut redémarrer la machine immédiatement.

«

Robert Tratter, chef de la R&D du groupe Felder

Surveillance de la zone dangereuse avec détection d’approche avancée.

Dans le cas d’une approche rapide inattendue dans la zone de la lame de scie, le dispositif de sécurité à chute du PCS se déclenche. La zone de protection entoure la lame de scie et empêche tout accès depuis n’importe quelle direction.

Prévention des accidents en quelques millisecondes.

Après avoir détecté le risque d’accident, le PCS déclenche la rétraction de la lame de scie sous la table en quelques millisecondes. La méthode utilisée sur le principe de la répulsion électromagnétique permet un temps d’action ultra rapide jamais atteint auparavant.

FELDER GROUP MISSISSAUGA, ON 1-866-922-8879 info@felder-group.ca

Immédiatement prête à être utilisée à nouveau.

La scie à panneaux avec l’escamotage PCS est de nouveau prête à l’emploi par simple pression sur un bouton et ne nécessite pas d’attention supplémentaire ni de cycles de nettoyage.

Le système de contact préventif Felderʼs est disponible sur la Kappa 550 Emotion.

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OAK BLUFF, MB Wallace Machinery & Tool Co.Ltd. 1-204-788-1199 kevin@wallacemachinery.com

POUR CONNAÎTRE LES COORDONNÉES DES AUTRES CONCESSIONNAIRES, APPELEZ LE 1-866-922-8879.

UNE TECHNOLOGIE À TAILLE HUMAINE

Fabrication connectée – savoir-faire artisanal

Cabico&co est l’un des principaux fabricants privés d’armoires sur mesure en Amérique du Nord. Son équipe compte plus de 600 spécialistes et artisans et ses usines de plus de 370 000 pieds carrés sont situées à Coaticook, au Québec, et à St. Catharines, en Ontario. Cabico&co possède un réseau de plus de 550 concessionnaires à travers l’Amérique du Nord et est alimenté par plus de 35 ans de croissance solide.

330 employés sont établis à Coaticook, tandis que les 300 autres se trouvent à St. Catharine’s. Environ deux tiers d’entreeux vivent dans la région ou à environ 20 minutes de l’usine.

L’approche commerciale de l’entreprise consiste à exploiter les dernières technologies tout en incorporant une dimension humaine essentielle à chaque étape du processus de conception et de fabrication, ainsi que dans tous les aspects des relations avec les clients et les entreprises.

• L’ébénisterie sur mesure n’est plus seulement une affaire de choix dans un catalogue ; il s’agit maintenant de prendre un rêve et d’en faire une réalité.

• L’impact sur nos employés sera également positif. Leur travail sera plus gratifiant, et ils pourront mettre leur talent et leurs compétences au profit de la customisation et de l’artisanat, ce qui est le plus important.

• Nous avons été inspirés par d’autres grands fabricants d’armoires canadiens, et nous espérons faire de même pour d’autres dans l’industrie.

Par Sandra Wood, directrice executive, CKCA

Alain Ouzilleau, président et chef de la direction, Cabico & Co.

Alain Ouzilleau, president et PDG CABICO&CO

LA VALEUR DU CONTACT HUMAIN

Alain Ouzilleau, PDG, confirme qu’il est confronté aux mêmes défis que la plupart des acteurs du secteur, à savoir une pénurie de main-d’œuvre. « Le recrutement à l’étranger et l’embauche à l’international sont quelques-unes des mesures que nous avons pu prendre pour mitiger ce défi, explique-t-il. Nous accueillons bientôt 36 nouveaux employés à Coaticook (12 originaires du Sénégal et 24 des Philippines). Nous sommes également en train d’embaucher 70 autres personnes aux Philippines, dont la moitié travaillera à St. Catharines et l’autre moitié à Coaticook. L’embauche à l’étranger exige beaucoup de travail et de dépenses pour obtenir un logement, un permis d’immigration, etc., mais à l’heure actuelle, la technologie ne suffit pas, nous avons toujours besoin d’employés qui peuvent apporter une touche humaine à nos produits. »

INVESTIR DANS LA TECHNOLOGIE

Le 22 septembre, Cabico&co a dévoilé de nouvelles installations ultramodernes, de nouveaux équipements et des améliorations à son usine de Coaticook. Alain a déclaré à la Canadian Kitchen Cabinet Association ( CKCA) : « Avec près de 25 millions de dollars de mises à jour, y compris une transformation numérique et technologique majeure, cette mise à niveau positionne désormais Cabico&co comme un acteur de premier plan pour augmenter la production et la croissance sur les marchés nationaux et nord-américains. »

« CE QUE NOTRE ÉQUIPE A ACCOMPLI AU COURS DES DEUX DERNIÈRES ANNÉES EST TOUT SIMPLEMENT PRIMORDIAL »

- ALAIN OUZILLEAU, PDG, CABICO&CO

La stratégie d’optimisation de l’usine de Cabico&co maille les technologies d’automatisation et de robotisation, la fabrication connectée, ainsi que le savoir-faire et les approches artisanales de spécialistes et d’artisans apportant des touches personnalisées aux projets les plus complexes. La conception et la fabrication d’armoires sur mesure exigent une communication transparente entre les individus, les machines et les systèmes. L’atteinte de cet équilibre constituait un défi de taille pour les équipes technologiques de Cabico&co et ses partenaires québécois Dunin Technologies, Nubik (Deloitte), Createch (Talan), PSTOX et Automatech, qui ont réussi à faire converger, intégrer et mettre en synergie toute une gamme de logiciels et de technologies.”

AUTOMATISER LE « SUR MESURE »

Cabico&co porte un projet étalé sur plusieurs années visant à faciliter l’expérience des clients dans la conception et la fabrication de projets personnalisés. Alors que certains peuvent penser que l’automatisation limitera la

personnalisation, Alain ne voit pas les choses de cette façon ; “Cette transformation massive n’a qu’un seul but : être au service de nos menuisiers, afin qu’ils passent plus de temps à faire ce qu’ils font de mieux, en insufflant leur savoirfaire dans nos produits.”

Il note également que « la technologie est associée à la production standard (c’est-à-dire qu’il n’y a plus de sur mesure). Les robots et les systèmes libèrent le temps de nos artisans talentueux. Cela permet d’augmenter la capacité de production et de réaliser des projets d’une qualité inégalée. La transformation du système qui se produit actuellement influence la conception du designer, car nous pouvons prendre ces conceptions et les envoyer directement à notre système de production. »

UNE PLATEFORME QUI COMMUNIQUE

Il précise encore : « Chaque projet contient plus de 600 pièces. Toutes ces pièces ont des itinéraires inédits à l’intérieur de nos systèmes. Elles convergent vers la ligne de montage, où elles sont assemblées et expédiées à nos clients. »

Agrandissement et modernisation de l’usine de fabrication de Coaticook

Alain et son équipe ont réalisé que l’ébénisterie sur mesure présentait un défi de communication important entre les systèmes, les individus et les machines. « Il était impossible de trouver un système qui réponde à tous les défis que nous devions relever pour produire des armoires sur mesure, explique Alain. Nous avons donc dû trouver un système

expert comme solution. Nous avons fini par trouver un seul système pour réunir tous ces systèmes. »

LA PLATEFORME COCREATOR

Alain est enthousiaste à la perspective de mettre en place la plateforme Cocreator, qui deviendra la pierre angulaire de la communication entre Cabico&co et

ses partenaires. L’idée derrière Cocreator est de s’éloigner d’un catalogue et Alain ajoute : « Nous voulons prendre la créativité d’un designer et l’amener à la machine dans l’atelier. L’ébénisterie sur mesure n’est plus une question de choix dans un catalogue ; il s’agit maintenant de prendre un rêve et de le concrétiser. »

« Ce que notre équipe a accompli au cours des deux dernières années est tout simplement primordial. Je suis tellement fier du travail qu’ils ont accompli. Nous avons vraiment une excellente équipe. »

DU FINANCEMENT À L’IMPACT – LE CERCLE VERTUEUX

Outre les placements financiers, Cabico&co investit également dans des systèmes innovants qui contribueront à faire progresser l’industrie de la fabrication d’armoires. Selon Alain, l’impact le plus important de ces investissements se fera sentir sur ses clients. « En fin de compte, il sera beaucoup plus facile pour nos clients de travailler avec nous, souligne-t-il. Le processus permettant à un designer de concevoir, commander et recevoir exactement ce qu’il a imaginé sera plus transparent. En outre, l’impact sur nos employés sera positif. Leur travail sera plus gratifiant et ils pourront utiliser leur talent et leurs compétences pour la personnalisation et l’artisanat, ce qui est le plus important. »

« Dès le premier jour, notre objectif a été de contribuer à la réussite de nos partenaires, de nos employés et de nos clients, ajoute-t-il. Et pour ce faire, nous avons toujours eu de grandes idées et une certaine vision de la manière dont nous pouvons y parvenir afin de devenir leurs meilleurs partenaires. Je suis fermement convaincu que nous devons investir dans la technologie et être plus efficaces. Nous sommes les premiers à adopter la technologie, et cela est nécessaire pour rester compétitif dans l’industrie nord-américaine de la fabrication d’armoires. »

« Nous avons d’incroyables partenaires financiers à long terme qui nous ont aidés à travers ce processus. Nous sommes très reconnaissants de la confiance et du soutien de la Banque de

TOP : Cérémonie d’inauguration de l’usine de Cabico EN BAS : Visite des installations de Cabico lors de la grande ouverture

développement du Canada (BDC), de Desjardins, d’Exportation et développement Canada (EDC) et d’Investissement Québec. »

PERSPECTIVES D’AVENIR AU CANADA

Alain est réaliste quant aux défis auxquels notre industrie est confrontée. Malgré tout, Alain est convaincu qu’il existe d’excellentes possibilités de carrière dans l’industrie de la fabrication d’armoires et reconnaît que « nous devons mieux informer les Canadiens des possibilités de carrière qui existent dans les métiers. C’est tellement important pour le succès de l’industrie dans son ensemble. » Lorsqu’on lui a demandé s’il avait envisagé de délocaliser la production, Alain a répondu : « Nous sommes un fabricant fièrement canadien. Ici, au Canada, nos employés ont vraiment une éthique de travail et un savoir-faire incroyable. »

CONSEILS POUR L’INDUSTRIE

Conscient que Cabico&co est un leader et un grand fabricant au Canada, Alain reconnaît que l’industrie est également composée d’un large éventail de petites et moyennes entreprises (PME). À toute entreprise qui envisage de se développer et d’investir dans la technologie, Alain fait part de sa propre expérience chez Cabico&co : « Il faut beaucoup de temps pour planifier et s’assurer que nous avons le bon équipement. Nous avons dû évaluer les besoins en fonction de la nature de nos produits et adapter la technologie et l’équipement à ces besoins. »

Alain et son équipe ont adopté une vision commune : aller plus loin. Ils veulent attirer les meilleurs talents, clients et partenaires, et selon le PDG, la transformation numérique et technologique de ses installations est une force de changement positif. « Elle nous permet d’offrir aux clients une excellence opérationnelle qui répond à leurs attentes et à leurs idées, tout en offrant un environnement de travail motivant à nos employés, ajoute-t-il. Je suis très fier de mes collaborateurs, sans qui la migration vers des processus industriels modernisés n’aurait pas été possible. »

Au nom du CKCA, nous aimerions qu’Alain et son équipe sachent à quel point nous sommes fiers d’eux aussi. Alain trouve du temps dans son emploi du temps très rempli pour participer à l’un des comités du CKCA et soutient le travail que nous continuons à faire pour défendre notre industrie. Alain ne fait pas que parler, il passe aussi à l’action.

Pete Fournier, président du CKCA, a assisté à l’inauguration de Cabico&co

le 22 septembre (et admet avoir pris des photos et avoir été inspiré par ce qu’il a vu). Comme le dit Fournier, « Cabico est un fier membre du CKCA et c’est ce genre d’innovations qui fait avancer l’industrie et trace une voie qui nous inspire tous et nous montre ce qui est possible. »

Le CKCA souhaite à Alain et à toute son équipe de Cabico&co le meilleur des succès dans ce prochain chapitre passionnant.

HARBOUR CITY KITCHENS

Robots et employés peuvent-ils travailler main dans la main ?

By Par James Risdon, rédacteur collaborateur du Monde du bois

Harbour City Kitchens

Un bras d’Automatech Robotik – massif, rouge et puissant – s’étend à travers une machine à commande numérique par ordinateur (CNC) et, avec la grâce et la précision d’un chirurgien, s’occupe du chevillage et de l’insertion d’une pièce de matériau.

Puis, fermement mais doucement, le bras saisit la pièce et la transmet à une plaqueuse de chants. Tout seul. Aucun être humain n’est nécessaire.

« Auparavant, il fallait qu’une personne sur la machine prenne les pièces, y appose une étiquette, les cheville et les range sur un chariot pour la plaqueuse de chants », explique Craig Bryden, directeur général des opérations commerciales de Harbour City Kitchens.

« Le bras Robotik d’Automatech est désormais, en quelque sorte, cette personne, note Bryden. Il prend la pièce sur la toupie, la perce si elle a besoin d’être chevillée, et la place sur un tapis roulant qui l’achemine vers la plaqueuse de chants. »

Dans l’atelier d’environ 50 000 pieds carrés de Harbour City Kitchens, situé à Saanichton, dans la banlieue de Victoria, sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique, l’automatisation est partout.

« C’est l’avenir – et la voie à suivre », déclare M. Bryden.

En achetant une autre machine à commande numérique et en confiant son opération à l’équipement d’Automatech Robotik, Harbour City Kitchens espère augmenter sa production et devenir beaucoup plus productive qu’elle ne l’était dans le passé.

« Une seule personne est remplacée, sauf que cette personne ne tombe jamais malade et peut travailler de 5 heures à minuit, ce qui constitue généralement le goulot d’étranglement dans un atelier », explique M. Bryden.

Le bras robotique massif, aussi impressionnant soit-il, n’est cependant que la partie visible de la solution d’automatisation de ce poste de travail. Après avoir été découpées, les feuilles de

Craig Bryden, Harbour City Kitchens

«

TOUT LE MONDE PENSE QUE C’EST COOL, DIT BRYDEN. VOUS FAITES VENIR DES CLIENTS ET TOUT LE MONDE EST IMPRESSIONNÉ PAR L’AVANCÉE TECHNOLOGIQUE. »

–CRAIG BRYDEN

matériau d’un mètre sur deux passent sous un système de visualisation semblable à un auvent qui prend des photos des pièces découpées et permet au bras robotique de savoir ce qu’il doit prendre ensuite.

« S’il y a des problèmes de qualité avec les pièces, [le système de visionnement] sera capable de les repérer, dit Bryden. Ce n’était pas une solution immédiatement évidente et incontournable, mais nous avons estimé que cela valait la peine et, au fur et à mesure que nous continuons à l’évaluer, il nous en apprendra davantage. »

Toutefois, ce niveau d’automatisation n’est pas bon marché. La composante Automatech du poste de travail a coûté environ 500 000 dollars à Harbour City Kitchens et la nouvelle machine CNC 500 000 dollars de plus, selon Bryden.

Le retour sur investissement (ROI) de ces achats est encore difficile à déterminer, puisqu’il dépendra de l’utilisation réelle que l’atelier fera du nouvel équipement dans un contexte concret.

Cependant, si le retour sur investissement est évidemment important, la

croissance à long terme l’est tout autant. Tommy Gagnon est PDG d’Automatech Robotik à Saint-Apollinaire, au Québec. Il déclare : « Au Canada, nous commençons à voir que le segment de marché de la “majorité précoce” intègre maintenant l’automatisation robotique dans ses usines. Ils ont tous un objectif commun : la croissance. Le point de départ n’est pas le plus important, c’est plutôt la destination que vous voulez atteindre et la vitesse à laquelle vous voulez y arriver qui sont des objectifs clés pour les entreprises. C’est ce que l’automatisation robotique vous apporte – un outil très puissant pour atteindre votre objectif de croissance, rapidement. »

Bryden est convaincu de la rentabilité de cet investissement. « Si nous nous développons jusqu’au point où nous le souhaitons, alors le retour sur investissement sera assez rapide –quelques années, dit-il. Mais si elle ne se rend pas là en fonctionnant 12 à 16 heures par jour, alors il aurait été préférable de laisser un employé sur place. »

L’arrivée de cet équipement à Harbour City Kitchens n’a pas – comme certains pourraient le craindre – coûté son emploi à un employé. Le salarié

actuel qui supervisait l’utilisation de l’ancienne machine à commande numérique effectue toujours ce travail à proximité – tout en gardant un œil sur son collègue robotisé.

« Au début, il y a eu quelques plaisanteries sur le fait que la machine allait prendre leur place, explique M. Bryden. Mais le type qu’il a “remplacé” est toujours là. Il fait simplement autre chose. Notre intention est de recruter davantage d’employés. »

Harbour City Kitchens n’est pas étrangère à l’automatisation. Elle a adopté la technologie très tôt, en achetant un système Homag Storeteq il y a une dizaine d’années pour prélever des feuilles de matériau préchargées, les stocker dans une zone compacte et clôturée de l’atelier, puis les placer là où elles sont nécessaires pour maximiser l’efficacité du flux de travail.

« Nous avons travaillé ensemble pour développer des solutions permettant de réduire la dépendance à l’égard de la main-d’œuvre directe et de créer une cohérence dans un processus par ailleurs incohérent, explique Marco Fernandes, directeur général de Homag. Notre collaboration la plus récente a abouti

Harbour City Kitchens

à la réalisation d’un environnement de production hautement automatisé et cohérent qui atteint justement cet objectif. »

Et ce n’est qu’un début. « Quand nous l’avons installé, c’était l’un des premiers au Canada, dit Bryden. Maintenant, c’est assez courant pour tout atelier de taille décente. » Grâce à ses derniers investissements dans l’innovation, Harbour City Kitchens espère accroître considérablement sa capacité et augmenter son volume de ventes annuel d’environ 50 %, soit de 20 à 30 millions de dollars, selon M. Bryden.

L’entreprise en tire déjà deux premiers bénéfices. Le premier est l’amélioration du moral des employés. Les quelque 55 travailleurs de l’atelier – et les 25 autres qui travaillent dans les bureaux – sont heureux de faire partie d’une entreprise qui adopte les dernières technologies. Et puis, il y a le facteur « Wow ! » lorsque des clients potentiels visitent les installations. « Tout le monde pense que c’est cool, dit Bryden. Vous faites venir des clients et tout le monde est impressionné par l’avancée technologique. »

Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Lorsque Bob Philipchalk a ouvert l’entreprise qui allait devenir Harbour City Kitchens il y a plusieurs décennies, ce n’était qu’un petit atelier d’ébénisterie dans le Grand Victoria. Au fil des ans, l’entreprise a

grandi et a fini par déménager dans ses locaux actuels en 1985.

Aujourd’hui, Harbour City Kitchens est détenue et gérée par la dernière génération adulte de Philipchalk, Scott et Tim Philipchalk, ainsi que par Craig Bryden, camarade de classe de longue date,

puis collègue de travail et maintenant copropriétaire.

« Nous avons acheté l’entreprise en 2005, puis le bâtiment en 2010, explique Craig Bryden. Nous avons tous commencé à travailler ici dès la fin du lycée. Je m’occupais de la livraison des armoires, puis de

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« NOUS AVONS TRAVAILLÉ ENSEMBLE POUR DÉVELOPPER DES SOLUTIONS PERMETTANT DE RÉDUIRE LA DÉPENDANCE À L’ÉGARD DE LA MAIND’ŒUVRE DIRECTE ET DE CRÉER UNE COHÉRENCE DANS UN PROCESSUS PAR AILLEURS INCOHÉRENT. »

– MARCO FERNANDES, DIRECTEUR GÉNÉRAL HOMAG

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Harbour City Kitchens

l’expédition et de la réception. »

Au milieu des années 1990, l’entreprise était très présente sur le marché multifamilial, mais la concurrence était rude dans ce secteur et les marges étaient serrées. Les jeunes propriétaires de l’époque ont pris une décision commerciale audacieuse.

Ils se sont tournés vers le marché des armoires personnalisées pour les maisons individuelles.

« Nous avons vendu une grande partie de l’équipement que nous avions – la moitié – et nous avons cessé de stocker des marchandises dans l’atelier pour adopter un mode

de fonctionnement plus rationnel », explique M. Bryden. Une salle d’inventaire nouvellement créée a libéré beaucoup d’espace au sol et Harbour City Kitchens s’en est servi pour commencer à fabriquer des portes d’armoires en bois après son rachat d’un autre fabricant.

GAUCHE : Shane Coppinger Harbour City Kitchens DROITE : Harbour City Kitchens

Toujours à la recherche de nouvelles possibilités, les entrepreneurs ont même essayé – et réussi pendant un certain temps – de fabriquer des cercueils au début du millénaire. Mais après quelques années seulement, l’entreprise s’est séparée de ce secteur d’activité et a vendu la fabrication de cercueils à une entreprise de pompes funèbres.

Aujourd’hui, le marché immobilier en plein essor de Vancouver et de Victoria fournit à Harbour City Kitchens une clientèle amplement suffisante. « À l’heure actuelle, nous n’arrivons même pas à répondre à la demande locale », affirme M. Bryden.

« En revanche, il est beaucoup plus difficile de trouver suffisamment de travailleurs, et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles l’entreprise s’oriente vers une plus grande automatisation pour augmenter sa capacité. À l’échelle de l’entreprise, nous envisageons d’ajouter de 10 à 15 employés au cours des deux prochaines années », indique M. Bryden.

Non seulement la pénurie de maind’œuvre complique le recrutement de bons travailleurs, mais elle fait également grimper les salaires. Bien que le processus pour faire venir des travailleurs d’autres pays par le biais des programmes d’immigration du Canada puisse être long, Harbour City Kitchens envisage également cette option.

« Le coût de la main-d’œuvre dans le secteur manufacturier a augmenté d’environ 25 % au cours des dernières années depuis l’entrée en vigueur de la loi COVID-19, explique M. Bryden. Un emploi de premier échelon coûte maintenant 20 $ l’heure et il est difficile de trouver des gens. »

PLIER LE BOIS ET FLÉCHIR LES ESPRITS

Une plongée en profondeur dans la découpe d’encoches par laser

Au fil du temps, le travail du bois a évolué et de nombreux menuisiers ont intégré l’utilisation de machines laser à leur pratique, notamment pour la découpe et la gravure. En utilisant ces machines pour la gravure, les menuisiers peuvent personnaliser leurs projets, ajouter des logos et créer des motifs complexes, tandis qu’un utilisateur plus expérimenté peut graver du bois pour des incrustations. En revanche, l’utilisation d’une machine laser pour la découpe n’est pas aussi simple.

Les lasers ne coupent généralement pas les feuilles de bois d’une épaisseur supérieure à 1 pouce, tout dépendant du type de bois utilisé. Par exemple, si un laser de 400 W peut découper une feuille de bois massif d’un pouce en un seul passage, il peut ne sera pas en mesure de traverser un matériau en liège en raison de la « vulcanisation », processus par lequel le charbon du liège brûlé empêche

le laser de pénétrer davantage dans le matériau, généralement en raison de la compression du matériau lui-même. Il est difficile de traverser un demi-pouce de liège, même en trois passages, sans provoquer d’importants effets de carbonisation.

Il existe toutefois des méthodes permettant de contourner certaines de ces difficultés. Une technique

alternative, appelée « découpe d’entailles », consiste à découper des motifs de lignes détaillées dans un ordre spécifique afin de manipuler une feuille de bois plate, qui n’est ni pliable ni flexible, en une pièce de bois pouvant se plier et se replier selon la direction, la quantité et la longueur des lignes de découpe. Par exemple, en utilisant une feuille d’érable massif de 12” x 24”, nous pouvons commencer par

Par Lev Uzlaner, Directeur Général Trotec Laser Canada & Don Connell, Directeur Marketing Trotec Laser Canada

DE GAUCHE À DROITE : découpe de kerf par Trotec Laser

couper six lignes verticales “principales” au centre de la feuille, de haut en bas. Ces lignes « majeures » sont composées de lignes « mineures » plus petites, de 0,5 à 1 pouce de long, avec un espace de 0,25 pouce entre elles. Il est essentiel que ces lignes mineures soient décalées pendant la découpe, le motif obtenu ressemblant à un mur de briques. Ici aussi, la stabilité a été renforcée par le décalage volontaire de chaque pièce, ce qui permet d’éviter les points faibles tout en offrant une plus grande flexibilité. Bien qu’elle soit simple, cette charnière de base à entailles permet à une feuille de bois de se plier complètement en deux. La façon dont une feuille de bois plate peut se plier et se courber ne dépend pas seulement du type de motif de lignes découpé, mais aussi d’autres facteurs tels que : l’épaisseur du bois, la longueur et la quantité de chaque rupture entre les lignes pointillées mineures, ainsi que la distance entre chacune des lignes majeures. L’épaisseur du bois affectera grandement les résultats. Par exemple, si le bois est très fin, comme un 1/8”, il faudra moins de lignes majeures pour obtenir une courbure. Si le bois a une épaisseur de ½”, il faudra un plus grand nombre de lignes majeures pour faciliter le pliage, sans quoi il ne sera bloqué qu’à moitié. La quantité de lignes mineures est également importante ; si elles sont trop nombreuses, le pli sera très fragile et risque de se casser dès le premier essai. Un nombre trop faible de lignes mineures ne permettra pas d’obtenir un pli ou une courbure complète. La distance entre

les lignes majeures est également très importante. Si elles sont trop rapprochées, le bois se cassera à cause de sa fragilité, mais si elles sont trop éloignées, elles ne produiront pas de pli.

Il est préférable de faire beaucoup d’essais et d’erreurs avec la coupe des entailles pour obtenir le résultat escompté. Il n’existe pas d’approche unique pour la découpe des rainures,

car chaque projet, chaque matériau et chaque conception sont différents les uns des autres. Qu’il s’agisse de créer une couverture de livre avec une simple courbure ou un motif complexe en 3D pour un projet de décoration intérieure, le fait de connaître le résultat final facilitera le processus et permettra au menuisier de produire le meilleur produit à chaque fois.

Trotec Laser Kerf cutting

THERMWOOD –

Multipurpose 43

Trois axes à haute performance fabriqués en acier structuré entièrement libéré des contraintes pour les armoires, les meubles et les produits de soutien personnalisés à base d’imbrication. Une broche à entraînement direct avec une plage de vitesse allant jusqu’à 24 000 tr/min est refroidie par un ventilateur électrique pour un fonctionnement plus silencieux et contient des roulements en céramique pour une durée de vie plus longue et un entretien réduit. Le changeur d’outils automatique de type bar se fixe derrière l’arrière de la table et accueille les porteoutils coniques. Le détecteur automatique de longueur d’outil fournit une méthode automatique de mesure de cette longueur et de saisie des numéros de décalage de la longueur dans la commande, compensant la nouvelle longueur de l’outil et éliminant le besoin de localiser précisément la mèche de l’outil de coupe.

SUGATSUNE – Patins de mise à niveau

Qu’il s’agisse de tables de restaurant ou de rayonnages d’entrepôt, ces patins améliorent la sécurité, optimisent les charges de travail et protègent les biens en facilitant les opérations suivantes : niveler les surfaces de travail et stabiliser les charges sur les sols irréguliers, mobiliser les objets lourds sans les soulever à l’aide de patins haute performance, et protéger les meubles et les équipements de l’usure due au déplacement. Ces patins minimisent les défis logistiques et les risques de sécurité associés aux équipements lourds tout en offrant un haut degré de précision et une facilité d’utilisation pratique.

MACHINE À PILLER

– HP5D, Alésage horizontal, goujons et rainures de panneaux

La HP5D est conçue pour usiner les pièces utilisées dans les portes TFL, TFM, enveloppées de papier, de vinyle ou de thermofoil.

Le modèle HP5D est un centre d’usinage horizontal point à point pour l’alésage et l’insertion de goujons ainsi que pour les rainures de panneaux. Il est conçu pour positionner une broche de perçage à commande numérique, percer un trou, puis positionner le dispositif d’insertion de chevilles à commande numérique, injecter de la colle ou de l’eau (pour les chevilles préencollées) et insérer la cheville dans le trou. La machine peut également découper une rainure de panneau dans la section centrale du bord intérieur du montant de la porte et dans la totalité du bord intérieur du matériau du rail de la porte. Deux zones fixes et deux zones escamotables, qui sont standard dans le modèle de base HP5D, permettent le traitement des pendules.

ASI ARCHITECTURAL –

Coffer

Coffer est disponible dans des options modernes ou traditionnelles. Les moulures en bois dur sélectionnées sont pré-établies et coupées avec précision pour représenter un artisanat reflétant le passé nostalgique le plus souvent associé à la menuiserie traditionnelle. Coffer a un aspect géométrique tridimensionnel de poutres et de panneaux. Les matériaux sont une combinaison de bois dur et de panneaux de particules ignifugés de classe A ou de MDF ignifugés de classe A. Les Coffer d’ASI utilisent une grille en T HD de 15/16″, qui offre une accessibilité à 100 % ; le système est composé d’un couvercle (panneau) et surmonté d’une grille décorative dans un style moderne ou traditionnel. Coffer Modern présente des lignes droites et épurées avec un profil contemporain.

BLUM – TANDEMBOX antaro

HOMAG –Centre d’usinage vertical, DRILLTEQ V-310

Le centre d’usinage vertical à commande numérique DRILLTEQ V-310 comprend des solutions complètes pour le fraisage, le perçage et le rainurage sur une surface au sol de 11 m² afin d’offrir un usinage CNC individualisé de haute qualité dans des espaces limités. Il comporte jusqu’à 45 broches de perçage, 2 scies à rainurer pivotantes, une unité d’insertion de goujons et un axe C avec interface d’unité. Les unités peuvent être facilement combinées avec un changeur d’outils à 8 positions et adaptées à la situation de l’application. La machine s’appuie également sur un nouveau système sans tapis de sécurité - avec safeScan. Si les lasers détectent un mouvement ou une entrée dans la zone de travail, la machine s’arrête sans interrompre le programme.

Toutes les applications TANDEMBOX antaro sont basées sur le profil d’armoire TANDEMBOX. Les galets cylindriques en nylon à faible frottement sont conçus pour supporter des classes de charge de 30 et 65 kg et assurer un mouvement de qualité pendant toute la durée de vie du meuble. Le TANDEMBOX antaro se caractérise par son design clair et sa galerie rectangulaire. Cela signifie que le design minimaliste peut être appliqué aux tiroirs et aux parois des tiroirs.

BERENSON – Brookridge collection

Brookridge, la nouvelle collection de Berenson, allie formes sobres et contours organiques. La collection présente une gamme de longueurs de tirettes, y compris des tirettes pour appareils ménagers de 12 pouces, facilitant ainsi l’utilisation des produits dans toute la maison, sur les petits appareils ménagers, les garde-manger, les portes de grange, etc. Des boutons ronds et carrés sont proposés ; ils peuvent également être assortis. Les boutons carrés Brookridge offrent un look géométrique mixte, combinant une tête carrée avec un poteau cylindrique. Ils peuvent être utilisés pour compléter des portes shaker ou à panneaux en relief. Les boutons ronds offrent un look plus discret avec des bords légers et des tournants doux.

Vivid

ALVIC USA – collection

Reality

La collection Vivid Reality présente 15 couleurs inspirées de la nature, divisées en deux histoires - New Warmth et In Living Colour. Applicable à la collection de panneaux, d’éléments d’armoires et de bandes de chant d’Alvic USA, l’histoire des couleurs New Warmth présente des couleurs unies dans des tons jaunes, terracotta et rouges. Ces teintes créent une base pour des contrepoints modernes lorsqu’elles sont associées à des éléments blancs, noirs, neutres et en bois. L’histoire de In Living Colour combine la fraîcheur de trois couleurs : le vert équilibré Verde Salvia, le bleu marine Azul Marino et le bleu-vert Agua Marina, ainsi que la profondeur de plusieurs grains de bois et abstractions de pierre.

CEFLA –UniDry-G

GROUPE BIESSE – Série Selco 7

La Selco Série 7 de Biesse est une scie à poutre avec une seule ligne de coupe, offrant de hautes performances dans des temps réduits. La Série 7 est idéale pour répondre aux besoins des fabricants de meubles moyens et grands. Disponible dans un grand nombre de configurations, la Série 7 est également disponible avec une variété de caractéristiques pour répondre aux besoins les plus exigeants de production et de flexibilité dans le dimensionnement des panneaux. Avec le Twin Pusher breveté, le plus performant des dispositifs disponibles, deux machines fonctionnent en une seule et peuvent améliorer le rendement jusqu’à 60%. De plus, le système “Quick change” est un dispositif rapide, sûr et ergonomique pour remplacer les lames sans utiliser d’outils. Les scies à panneaux Selco sont les machines les plus innovantes et les plus riches en fonctionnalités du marché.

EGGER – PerfectSense® Feelwood Lacquered Boards

Avec les panneaux laqués PerfectSense®

Feelwood, EGGER combine une surface laquée ultramate avec des textures bois gaufrées en registre (EIR) pour un aspect et un toucher naturels. Le revêtement mat et le faible niveau de brillance des panneaux laqués PerfectSense

Feelwood confèrent aux reproductions de bois une plus grande profondeur de couleur et un meilleur contraste, offrant ainsi un aspect plus authentique. De plus, l’absence de reflet sur la surface permet de mieux révéler la texture du bois sous tous les angles. Les nouveaux panneaux laqués sont durables, hygiéniques, résistants aux empreintes digitales et aux taches.

Le tout nouveau système de séchage automatisé UNIDRY-G transforme un temps de séchage de deux heures en un temps de séchage de deux minutes grâce à une technologie lancée lors de l’événement portes ouvertes CeflaLive l’été dernier. Alimentée au gaz naturel ou au propane, cette étuve est un système compact et efficace pour le séchage d’une grande variété de pièces. Réduisant considérablement les temps de séchage par rapport aux technologies de séchage traditionnelles, ce système inédit génère une quantité intense et contrôlée d’énergie infrarouge qui, combinée au mouvement de l’air, permet un séchage efficace et propre. Il peut être utilisé comme une unité autonome ou en ligne avec d’autres technologies qui renforcent la nature automatisée d’une ligne de peinture.

VITAP – Point K2 2.0

La Point K2 2.0 est l’évolution technologique des machines à commande numérique pour le traitement du bois. La puissance de 4 machines est concentrée dans un seul centre d’usinage : unité de coupe, unité de profilage, unité de perçage, toupillage-nichage.

La technologie brevetée Vitap Bar Nesting System® permet d’usiner les 5 faces du panneau en 4 minutes. Parmi les caractéristiques qui font de la Point K2 2.0, la technologie brevetée DDT System Double Dynamic Transport®, une technologie à double pince pour un mouvement sans faille du panneau, et le dispositif de fraisage des 4 faces 0-3 mm sont combinées. Point K2 2.0 dispose d’un nouveau magasin de changement automatique d’outils et a une zone de travail (axe Y) de 1250 mm.

%

24% des petites entreprises interrogées en 2022 déclarent être touchées par la hausse des taux d’intérêt.

Source : Enquête Scotiabank Path to Impact 2022

2 pour 1

Le vieillissement de la population canadienne a pour conséquence le passage du ratio travailleurs/retraités de 7 pour 1, il y a 50 ans, à 2 pour 1 d’ici 2035.

75 %

75 % des petites entreprises canadiennes interrogées en 2022 affirment que leur situation est identique ou meilleure qu’il y a deux ans. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 54 % du sondage de l’an dernier.

Source : Enquête Scotiabank Path to Impact 2022

28.3$ milliards 1.18$ million

Source : Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2022

1,19 million de PME ont demandé un financement pour innover dans leur commercialisation en 2021. 92% ont eu une réponse favorable.

En 2021, l’industrie canadienne de fabrication de produits en bois a exporté pour 28,3 milliards de dollars de produits, dont 24,9 milliards vers les États-Unis.

Source : Ressources naturelles Canada, 2022

Source : R.A. Malatest & Associates pour Innovation, Science et Développement économique Canada, 2022

Les ventes totales du secteur manufacturier ont atteint un niveau record de 718,4 milliards de dollars en 2021.

8,3 % de toutes les petites et moyennes entreprises (PME) ont adopté au moins une innovation de procédé (méthodes ou procédés nouveaux ou sensiblement améliorés) en 2020.

Source : Statistique Canada, 2020

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