« La gentrification : mais où vont les gentrifiés ? » - Alex Moreau

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La gentrification : mais où vont les gentrifiés ? Par Alex Moreau, le 24/01/2018

Résumé La gentrification est ce conflit de longue date qui persistent dans les quartiers populaires entre deux groupes : les « gentrifieurs » et les « gentrifiés ». Cet article a pour but de décrire dans le sens large ce phénomène qui peut se définir comme spontané ou organisé et d’interpréter les avis et les conséquences de la gentrification sur les deux groupes d’habitants cité plus haut. Pour finir, la question sur les gentrifiés après qu’ils soient contraints de quitter leur domicile sera abordés. Souvent oubliés une fois qu’ils sont partis, ce travail a pour but de les remettre au centre des discussions.

Mots clés : gentrification, quartiers populaires, gentrifiés, mixité, transformation sociale


Introduction Les villes se métamorphosent au travers du temps. Elles grandissent, changent, s’adaptent. Elles y accueillent une variété de personne de tous les horizons avec des modes de vie bien différents. Cet article sera justement une analyse globale d’un processus de transformation urbaine bien connu : la gentrification. Introduit par Ruth Glass dans les années 1960 lors de son analyse sur les quartiers populaires de la ville de Londres (cité par Van Criekingen, 2008), la gentrification est l’idée selon laquelle certains de ces quartiers s’embourgeoisent. Depuis, cette manifestation se remarque de plus en plus dans les grandes villes et ses impacts ne sont pas négligeables. Le mot comporte le suffixe gentry qui signifie en anglais la « bonne société ». Elle consiste au remplacement d’une classe populaire d’un secteur par une autre plus fortunée. Ces quartiers se voient transformés au niveau social, urbain, politique et économique pour attirer un nouveau groupe de gens plus aisés qui prennent leur place. Cela incorpore deux acteurs principaux : les « gentrifieurs », les nouveaux arrivants transformant et s’appropriant les logements et les « gentrifiés », les habitants plus anciens de ces quartiers qui subissent ce phénomène quitte à se retrouver parfois forcés de les quitter. Aujourd’hui, la gentrification reste bien présente dans le quotidien des habitants des métropoles. Elle représente un impact majeur sur l’évolution de la ville et sur ses habitants. Les zones délabrées, ayant des caractéristiques intéressantes et souvent dans les centres-villes, subissent une transformation et impliquent un déplacement de populations qui doivent être logés ailleurs. Les arguments et opinions divergentes sur la gentrification occasionnent également une complexité dans la compréhension du sujet. Pour mieux saisir les enjeux que la gentrification occasionne, l’article sera divisé en trois parties : présentation des deux formes de gentrification possibles (spontanée ou organisée), avis des acteurs impliqués et des conséquences qu’ils subissent pour finir par une analyse plus approfondie des gentrifiés et de leurs trajectoires.


Gentrification : spontanée ou organisée ? D’abord, la gentrification est une notion large, qui est différent d’une ville à l’autre et qui varient en ampleur et en intensité. Malgré tout, les caractéristiques générales de la gentrification sont similaires d’un endroit à l’autre et peuvent se regrouper dans deux catégories : spontanée ou organisée. D’un côté, certains auteurs appuient leurs arguments sur le fait que la gentrification est un processus spontané sur lequel nous avons peu de contrôle. Il consiste en une suite d’évènements non prévus et qui, au final change les caractéristiques d’un quartier. Cependant, une tendance se maintient et permet de mieux comprendre ce procédé. Pourquoi un quartier se gentrifie plus qu’un autre ? Ses caractéristiques urbaines sont un élément très important de l’explication. Sa position relative avec le centre et sa proximité avec des espaces naturelles ou des attractions le rende potentiellement intéressant. Également, le prix du foncier très bas causé par la population et les activités économiques populaires et le délabrement avancé des bâtiments attirent les promoteurs qui y voient une opportunité en or. Le prix peut parfois être si bas que le risque de perdre de l’argent est négligeable comparativement au profit qu’il risque fortement de gagner. Comme l’explique Anne Clerval : « il s’agit donc d’un mécanisme économique lié à la sous-évaluation des prix fonciers et immobiliers des quartiers populaires, compte tenu de la proximité du centre. » (Clerval, 2013) Ce processus résulte de l’implication de plusieurs acteurs. Dans certains cas, comme à Paris, les acteurs publics sont peu responsables de la gentrification. Il en résulte une succession de trois types d’acteurs : les marginaux, les propriétaires de commerce et les promoteurs (Clerval, 2013). Les uns à la suite des autres, ils préparent le terrain pour des nouveaux habitants toujours plus fortunés. Les marginaux sont des nouveaux habitants qui s’installent dans les quartiers populaires pour des raisons d’emplacement et de faible coût du loyer. Cette classe intègre notamment les artistes, les célibataires, les couples sans enfants, les homosexuels, bref des gens avec un revenu relativement bas. Les seconds acteurs possédant une grande influence sur la gentrification sont les propriétaires de cafés et lieux culturels. Une nouvelle vie se dégage dans les quartiers grâce aux nouveaux


habitants qui souhaitent agrémenter leur quotidien. L’idée devient maintenant de servir une clientèle plus grande que les limites du secteur, mais également d’attirer les touristes et les plus fortunés. En remplaçant petit à petit son caractère de lieu populaire, le quartier devient de plus en plus tendance, attirant ainsi les grandes franchises. (Clerval, 2013). Grâce aux efforts de ces premiers acteurs, le secteur devient un espace en or pour les propriétaires, les promoteurs, les banques et les agences immobilières qui y voient un potentiel énorme. La valeur des biens immobiliers commence tranquillement à monter et les promoteurs deviennent gentrifieurs à leur tour. Les travaux réalisés ainsi que ce nouveau dynamisme dans le quartier augmentent pour une part la valeur du logement, mais aussi l’attrait pour les bourgeois de s’y installer. (Clerval, 2013) Mathieu Van Criekingen s’intéresse notamment au groupe des jeunes ménages non familiaux (2008/3). Ces célibataires ou couples sans enfants tout deux professionnels sont définis comme étant très nomades et à la recherche de quartiers huppés. Entrant dans le marché du travail, leur capital financier de ces ménages est encore bas et il est difficile pour eux de devenir propriétaire dans les quartiers luxueux du centre. Ainsi, les quartiers populaires représentent un choix très intéressant. Il est bien situé et les loyers à faible prix respectent leur budget. Ce regroupement de jeunes adultes cultivés attirent par la suite les commerces branchés et devient rapidement un quartier plus « agréable », dans le sens plus dynamique. D’un autre côté, certains auteurs appuient leur argumentaire sur le fait que la gentrification est un phénomène planifié entre les investisseurs publics et privés. Van Criekingen reste un auteur important pour cette théorie (2008). Même s’il ne nie pas le modèle de gentrification spontané, son raisonnement répond à des questions qui restait flou tout en simplifiant un processus relativement complexe qu’est la gentrification. Selon lui, la municipalité intervient grandement dans ce phénomène. Dans quels aspects la ville peutelle intervenir ? D’abord, elle peut intervenir grâce à des projets de « revitalisation » urbaine. Dans cette optique, les quartiers populaires seraient des formes de « ghetto » délabrées dans lesquelles des opérations municipales majeurs sont nécessaires. En général, ces projets sont bien perçus par la société, car la ville emploie le terme de « revitalisation » des secteurs publics, insinuant que ces endroits sont austères et morts. Comme


Van Criekingen l’indique dans son texte (2008) : « il s’agit d’embellir l’image des quartiers populaires à l’attention d’une population dynamique, instruite, consommatrice… » Également, la ville peut introduire des programmes publics offrant des primes aux rénovations dans les quartiers populaires. Il devient alors plus avantageux et encourageant pour les marginaux de s’octroyer un logement dans ces secteurs, car ils peuvent transformer leur demeure en celle de leur rêve tout en respectant leur budget. Son interprétation repose surtout sur ses observations faites à Bruxelles, mais il est possible de le voir ailleurs. La ville de Londres a fait de même dans sa ville pour sécuriser et enjoliver des quartiers populaires. Le quartier de Brixton a subi un projet de jonction entre deux parcs (Bertholet, 2013). Les lieux sont maintenant plus accessibles et des caméras de vidéosurveillance ont été installées pour permettre aux familles des gentrifiés d’en profiter davantage. Le projet ne servait pas principalement à inviter des nouveaux habitants dans le quartier, mais bien à sécuriser le secteur et réduire la criminalité, même si au final l’endroit est devenu plus intéressant pour les gentrifieurs. Dans tous les cas, la gentrification a lieu dans les centres urbains, jamais en périphérie. D’où provient cette attraction des gens pour la ville ? Eric Charmes résout une part de l’énigme en reprenant les propos de Jane Jacobs, une sommité dans son domaine, sur une réflexion qu’elle fait dans l’un de ses ouvrages à propos de l’urbanisme contemporain. Elle explique à quel point l’ambiance de la rue dans le centre est important pour la sociabilité et la culture urbaine (cité par Charmes, 2005/3). C’est dans ces endroits, soit les petits commerces, la rue piétonne, le trottoir que les rencontres informelles se produisent et lient les riverains ensembles. D’ailleurs, Anne Clerval s’est intéressée à cette question (2013). Elle a remarqué que la grande majorité de ces gens ont tous une opinion commune : ils ont un rejet pour la banlieue. Ironiquement, elle constate que cette crainte pour la banlieue est peu justifiée. Elle suggère un lien entre le périurbain et une désertification culturelle, comme si dépasser les frontières du centre-ville, il n’y avait plus ou moins d’activités économiques ou culturelles. Alors, est-ce que la gentrification est seulement spontanée à un endroit et organisée à l’autre ? Ce n’est pas le cas, puisque c’est presque toujours une combinaison des deux travaillant indépendamment tout en accentuant les effets occasionnés par la gentrification.


Les avis des acteurs et les conséquences Également, la gentrification entraîne des répercussions tant positives que négatives au niveau de l’urbain et du social. Cependant, ce qui complexifie la tâche, c’est l’ambivalence et les propos paradoxales entre les opinions des gens. Selon l’angle de vue du sujet, pour la même situation, deux membres du même groupe peuvent avoir un avis favorable et défavorable simultanément. Commençons par les aspects positifs de la gentrification. Premièrement, l’architecture et le paysage urbain sont transformés, rénovés pour convertir les vieux bâtiments délabrés. G. Burgel dit : « L’arrivée de populations plus riches dans un quartier dévalorisé engendre une rénovation du bâti par ses nouveaux habitants, qui ont un revenu assez élevé pour réhabiliter leur logement. Cela contribue à la sauvegarde du patrimoine » (cité par Clerval et Van Criekingen, 2014). Quelques gentrifiés exprime leur satisfaction face à la gentrification. Leur opinion est justement appuyée par le fait que leur quartier est maintenant transformé pour le mieux, qu’il est mieux entretenu et plus propre (LehmanFrisch, 2008/1). Deuxièmement, une baisse de la criminalité se voit dans les quartiers. Que ce soit par l’intervention de la ville en installant des vidéosurveillances dans les zones publiques ou par une nouvelle population plus respectueuse des lois (Bertholet, 2013), les gens se sentent davantage en sécurité. Amélie Bertholet raconte également les propos paradoxales d’une personne qui disait que l’arrivée d’une nouvelle classe dans les quartiers populaires fait en sorte qu’elle se sent plus rassuré, mais qu’ensuite un enfant a été blessé par une balle perdue (2013). Cette ambivalence est expliquée par le fait que les gens ne se croient pas impliqués dans ces conflits. Ils peuvent seulement y être par accident. Troisièmement, grâce aux nouveaux habitants qui s’installent, il y a une augmentation de la mixité sociale et une revitalisation symbolique des quartiers. Majoritairement composés d’immigrants et d’ouvriers de la classe populaire, ces secteurs étaient plutôt homogènes socialement. La coexistence entre les différentes cultures est valorisée et ajoute une plusvalue à l’espace public (Bertholet, 2013). Effectivement, l’idée est de pouvoir partager les connaissances et la culture des différents groupes dans un même lieu. Pour certains, cette mixité culturelle est appréciée, car elle permet justement cette « exotisme » que les gentrifieurs recherchent et qui ne retrouvent pas ailleurs (Lehman-Frisch, 2008/1).


Poursuivons avec les aspects plus négatifs du sujet. Premièrement, la gentrification conduit une disparition de certaines activités économiques. Les commerces populaires par exemple subissent de lourds dégâts. Les gentrifieurs changent non seulement des habitations, mais apportent avec eux les cafés branchés, les franchises internationales et plus encore. Les traces laissés par la classe populaire s’estompent et perdent de son caractère initial (Tersigni, 2016). Tersigni a justement fait une visite guidée avec des habitants d’origine et elle a justement remarqué à quel point ces gens sont fiers de leur culture et de ce qui les distingue. Cette perte d’activités économiques et culturelles affecte socialement la population. Deuxièmement, les personnes qui habitaient déjà le quartier ont un sentiment de dépossession face à la gentrification. Face à l’arrivée des nouveaux habitants, les gens de la classe populaire n’arrivent plus à subvenir à leur besoin financièrement. Ils reprochent le côté non-participatif des gentrifieurs qui ne veulent pas participer à leur culture. LehmanFrisch reprend les propos d’un habitant qui résume bien le sentiment général que cette classe éprouve : « Je crois que ce quartier n’a plus une atmosphère aussi latine qu’autrefois, quand je suis arrivé ici [La Mission, San Francisco]. » (2008/1) Cela amène le troisième aspect négatif. L’accroissement des coûts des loyers causé par les nouveaux arrivants plus fortunés oblige les moins fortunés à quitter leur demeure et à se déplacer. En effet, ces personnes doivent débourser parfois plus de 40% de leur revenu en logement s’ils veulent rester (Van Criekingen, 2006). La grande majorité n’ont pas les moyens pour devenir propriétaire et reste locataire. S’en suit une expulsion éventuelle puisque qu’il n’arrive plus à payer leur habitation. Cet avis a fait réagir Chris Hamnet, professeur de géographie à Londres. Dans une vidéo, il explique comment le terme de « déplacement » est mal développé et qu’il manque une partie importante, soit le « remplacement »1. L’idée est qu’il y a bien évidemment une partie des gentrifiés qui est déplacé et substitué par des gentrifieurs, mais il y a également une autre partie qui est seulement un remplacement normal de la population (2013). Que 1

Citation traduite par l’auteur


ce soit des gens qui déménagent dans une autre ville, des personnes âgées qui partent en maison de retraite en qui sont tout simplement mort, le logement demeure vacant et disponible à d’autres personnes.

À propos des gentrifiés Le cas des gentrifiés est un sujet bien intéressant à étudier, puisque c’est un groupe qui, d’une certaine façon, sont fortement impliqués dans ce phénomène sans toutefois le vouloir. Ils subissent des choix que les autres leur imposent et possèdent peu de ressources pour les contrer. Ce qui est particulier avec la gentrification est que la plupart des effets perverses de ce processus sont répercutés seulement sur les gentrifiés et que les avantages sont monopolisés par les gentrifieurs. Une inégalité qu’il sera intéressante de traiter. Les auteurs sont nombreux à écrire et à constater les impacts majeurs dans lesquels ils sont impliqués. Clerval explique dans son livre comment les gentrifiés s’opposent à la gentrification par des propos parfois racistes sur les gentrifieurs. Elle montre cette différence culturelle par l’avis de gentrifiés disant qu’ils sont bien ensemble et qu’ils travaillent forts tandis que les autres sont fainéants et qu’ils ne font que boire leur café sur une terrasse (2013). De son côté, Lehman-Frisch évoque aussi cette idée de tension sociale tout en expliquant que l’arrivée de nouveaux habitants est parfois bien perçu par les gentrifiés eux-mêmes. Ces derniers défendent l’idée que cela ajoute de la mixité culturelle et que c’est bien pour le quartier (2008/1). Ces propos contradictoires sont au cœur du problème et complexifie grandement la compréhension du phénomène de gentrification. Van Criekingen parle également du point de vue péjoratif et des a priori négatifs que les gens ont des gentrifiés (2008). La gentrification est alors perçue comme une « revitalisation » nécessaire des quartiers induite par l’idée d’insalubrité dans le quartier, comme s’il avait besoin d’intervention pour être meilleur. Les gentrifiés seraient donc responsables de la dégradation de la situation dans le quartier. Si le cas des gentrifiés est décrit en long et en large dans les travaux sur la gentrification, une question reste souvent en suspens : où vont les gentrifiés en bout de processus? Souvent contraint de quitter le quartier suite à la flambée des prix de l’immobilier ou tout


simplement parce qu’ils ne s’y retrouvent plus. Il serait faux de dire que ce sujet n’a pas été traité. Van Criekingen a fait une analyse statistique sur les destinations où il allait (2006). En général, c’est surtout lié à l’économie, leur budget. Ils se dirige dans d’autres secteurs populaires ou encore en périphérie, mais en voulant rester le plus près de leur lieu d’origine. Son intervention, quoique très intéressante, est restreinte seulement à la ville de Bruxelles et n’induit pas nécessairement en une généralité. Par contre, je crois qu’il manque un détail important : les impacts socio-psychologiques sur les gentrifiés après qu’ils soient partis. On sait ce qu’ils pensent de la gentrification lorsqu’ils sont encore sur les lieux et une idée d’où ils vont ensuite, mais une fois qu’ils sont partis, ils n’existent plus d’étude des impacts réels et complets de la gentrification sur cette population est méconnus. Effectivement, des hypothèses plutôt négatives peuvent se faire tant sur les échanges sociaux que les états psychologiques des habitants. En s’éloignant du centre, se déplacer prend plus de temps pour travailler ou faire ses courses. D’ailleurs, l’état mental suite à leur déménagement « forcé » peut sembler fragiliser. Ce sentiment de dépossession n’est pas négligeable. Suite à cette problématique sur l’état des gentrifiés après leur déplacement, une étude de cas qualitative à propos de leur situation avec ces gens serait une étape intéressante sur la question de la gentrification. Les résultats obtenus permettraient de compléter ce sujet très large et bien documenté.


Référence : - APPERT Manuel, COLLET Anaïs, HAMNETT Chris. Professionalisation, gentrification and welfare reform: 20 years of socio-spatial change in London. An interview with Chris Hamnett, Metropolitics, (2013). URL: http://www.metropolitiques.eu/Professionalisation-gentrification.html - BERTHOLET Amélie. La gentrification, moteur de tensions sociales et raciales. Le cas de Brixton, Métropolitiques, (2013). URL : http://www.metropolitiques.eu/La-gentrification-moteur-de.html - CHARMES Éric. Le retour à la rue comme support de la gentrification, Espaces et sociétés, 2005/3 (n° 122), p. 115-135. - CLERVAL Anne, VAN CRIEKINGEN Mathieu. « Gentrification ou ghetto », décryptage d’une impasse intellectuelle, Métropolitiques, (2014). URL : http://www.metropolitiques.eu/Gentrification-ou-ghetto.html - CLERVAL Anne. Paris sans le peuple : la gentrification de la capitale, La Découverte, (2013), 255 p. - LEHMAN-FRISCH Sonia, « Gentrifieurs, gentrifiés » : cohabiter dans le quartier de la Mission (San Francisco), Espaces et sociétés, 2008/1 (n° 132-133), p. 143160. - TERSIGNI Simona. Quartiers populaires, une visite guidée, Métropolitiques, (2016). URL : http://www.metropolitiques.eu/Quartiers-populaires-une-visite.html - VAN CRIEKINGEN Mathieu. Comment la gentrification est devenue, de phénomène marginal, un projet politique global, AGONE : Histoire, Politique & Sociologie, 2008 (n° 38-39), p. 71-88. - VAN CRIEKINGEN Mathieu. Que deviennent les quartiers centraux à Bruxelles ?, Brussels Studies, 2006 (n° 1), p. 1-20. - VAN CRIEKINGEN Mathieu. Réurbanisation ou gentrification ? Parcours d'entrée dans la vie adulte et changements urbains à Bruxelles, Espaces et sociétés, 2008/3 (n°134), p. 149-166.


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