HORS-SERIE N.2 - OCTOBRE 2016
LA JEUNE SCENE ROCK FRANCAISE
FESTIVALS 2016 - PO R T F OL I O -
SOMMAIRE
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SOMMAIRE P.4 : Le festival Download s’installe en France
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P.30 : Rock en Seine entre dans la danse
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ROCKIN’ DREAMS MAGAZINE Hors-Série N.2 - Septembre 2016
Rédacteur en chef : Nicolas Raulin Photographe : Romain Harel, Christophe Crénel, Olivier Hoffschir, Victor Picon, Zelie Noreda Graphiste/Maquettiste : Nicolas Raulin Couverture : Nicolas Raulin Photo : © Romain Harel
Web : http://www.issuu.com/rockindreams / Contact : rockindreams@hotmail.com
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INTERVIEW
Le Download part à la conquête du continent. Première édition française pour ce festival créé il y a 12 ans à Derby, en Angleterre, et globalement une réussite pour Live Nation. Si la jauge était loin d’afficher pleine - on se demande dans quelle mesure la concurrence faite par le Hellfest le weekend précédent a influé sur les ventes - la programmation était quant à elle à la hauteur du mastodonte de Donington Park. De quoi ameuter plus d’un fan de rock & metal à l’Hippodrome de Longchamps. Portée par des têtes d’affiches telles que Rammstein, Iron Maiden, Megadeth, Biffy Clyro ou Deftones, l’herbe n’y a pas fait long feu, la pluie s’invitant malheureusement également à la fête. Autant de shows à la mesure des installations scéniques préparées pour l’occasion. On retiendra notamment l’incroyable prestation pyrotechnique de Rammstein, en tête d’affiche du dernier soir, qui a littéralement enflammée l’Hippodrome, ainsi que le show des écossais
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Biffy Clyro, sacrés meilleur groupe de rock du monde par Rock Sound et Kerrang! à la sortie de leur album « Opposites » en 2013. Que ce soit pour les fans de l’école old school, avec Iron Maiden, Saxon, Anthrax, Megadeth, Mass Hysteria... ou l’école new school, portée par Biffy Clyro, Ghost, Rival Sons, Twin Atlantic ou Skindred, tous les styles rock & metal étaient représentés, et ceci pour chaque générations. Même la nouvelle scène avait ses ambassadeurs : les jeunes alsaciens de Last Train, qui ont donné un show énorme sous le chapiteau de la scène 3, les anglais dont le chanteur partage le même styliste que feu Freddie Mercury The Struts, les glam rockeurs savoyards Blackrain... A l’image de son grand frère anglais, le Download Festival à Paris s’est posé en porte-parole du rock et metal en France, avec une première édition très encourageante pour la suite. D’autant que System of a Down et Kontrust sont déjà annoncés...
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Que dire de cette énième édition de Rock en Seine - la quatorzième. L’organisation mise sur une formule qui a fait ses preuves, quatre scènes sur trois jours, des concerts jusqu’à minuit - une heure, une programmation assez hétéroclyte, avec toutefois une nouveauté cette année : le dancefloor, qui aura permis aux plus motivés d’enchaîner quelques pas de danse après les concerts proposés tout au long de ces trois journées. Et si absolument personne n’a été complètement convaincu par la
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programmation, tout le monde s’accordera à dire qu’il y avait quand même dans l’ensemble quelques pépites - même si elles ne seront pas les mêmes pour tout le monde. En ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas aborder le sujet sans parler de la question soulevée par la programmation de Foals en tête d’affiche du dernier soir. Qu’on se comprenne bien, je suis un fan absolu de la formation d’Oxford, mais ont-ils les épaules pour clôturer le
dimanche soir de Rock en Seine. Et bien la réponse est très simple : carrément ! Le talent naturel de Yannis Philippakis en tant que showman est extraordinaire, qu’importe la taille de la scène, et la puissance des titres de leur dernier album « What Went Down » les ont hissé sans problèmes au rang de tête d’affiche de festivals. Les premiers doutes passés, c’est un concert d’une intensité rare que nous ont offerts les anglais, et le public de Saint-Cloud a su s’en montrer digne.
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© Zélie Noreda
Parmi les groupes qui ont d’après nous marqué cette édition également, n’oublions pas les Two Door Cinema Club qui ont offert un show à la hauteur de ce que l’on attendait d’eux, mûs par leurs chansons à l’efficacité redoutable. Sigur Ros, trois ans après leur dernier passage, nous ont rappelés que les ambassadeurs postrock islandais sont toujours bien présents, avec des sonorités incroyablement riches. Notons également les prestations des Casseurs Flowteurs, avec un rap génération-
nel hyper fédérateur, et Editors, qui ont souffert d’une programmation en plein après-midi, qui ont secoué la dernière journée. Enfin, nous ne pouvions pas passer à côté de Massive Attack, qui nous ont sortis le grand jeu avec un show politisé très incisif, comme ils savent si bien le faire... Du côté des découvertes, c’est bien sûr le jeune Theo Lawrence qui fait chavirer les coeurs, avec un blues rock très mature pour son âge (à peine 20 ans). Mais aussi
la belle CHVRCHES, le groove d’Anderson .Paak, les punk Slaves, les tubes indie rock de The Temper Trap... Une édition finalement assez classique, sans prise de risques en termes de programmation (mis à part pour Foals) et qui ne marquera pas réellement les esprits (mis à part pour Foals). Le rendez-vous est déjà donné pour 2017, et nous attendons d’avance une ambition plus marquée sur l’affiche. Toutefois, il faut lui reconnaître ça, une édition fort sympathique !
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