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La culture pour les nuls 7ème partie Choisir entre le SOG et le SCROG Semaine 2
Semaine 1
Avant de porter toute notre attention sur la phase de floraison, nous avons dû faire pousser des plantes grandes et saines durant une période de croissance aussi courte que possible. Leur dimension et leur santé déterminent la part la plus importante de la l’éventuelle future récolte. Le but est de faire pousser les jeunes pousses issues des graines aussi vite que possible durant la période de croissance pour qu’elles deviennent des plantes vertes touffues et vigoureuses. Un ventilateur placé dans le local de croissance garantit le développement de tiges robustes. Cela assurera un bon climat en mélangeant l’air frais à l’air chaud et maintiendra une légère brise qui soufflera au-dessus des plantes. Cela incitera les plantes à renforcer leurs tiges et des tiges plus grosses peuvent porter des têtes plus lourdes. Vous verrez le résultat de l’usage d’un ventilateur très tôt. La plante s’adapte incroyablement vite. Installez le ventilateur et dirigezle vers la plante; vous les verrez se trémousser avec la brise. Après quelques jours, elles ne bougeront plus; les plantes seront bien stables là où elles sont, sans être affectées par la brise. C’est la preuve positive que les plantes ont rapidement pris le pas pour renforcer leurs tiges. Si vous le souhaitez, vous pouvez augmenter la puissance du ventilateur, si c’est possible. Rendez la brise forte assez pour que les plantes se balancent à nouveau d’avant en arrière. Après un certain temps, les plantes auront à nouveau renforcé leur tige jusqu’à ce qu’elles soient assez robustes pour contrer le stress provoqué par le ‘vent’. Le résultat final sera: des plantes fortes, musclées et touffues et pas des petites maigrichonnes dégingandées. Provoquer une brise durant la phase de croissance est une méthode efficace et pas chère pour faire grossir la récolte.
En cultivant sous lampes, vous pouvez obtenir des têtes réellement massives; assez lourdes, en fait, pour que les branches latérales, si elles ne sont pas assez robustes, risquent de ne pouvoir les supporter – et vous risquez de perdre une partie de votre récolte. Comme vous avez pu le remarquer si vu avez déjà eu des récoltes de votre jardin, ce sont généralement les plantes dont les tiges sont robustes qui produisent le plus de têtes, mais il y a bien entendu toujours des exceptions à cette règle.
A table
La nutrition doit se faire graduellement car les plantes traversent différentes phases. Les jeunes pousses ont besoin de peu, voire pas du tout, d’engrais et il vaut mieux attendre une semaine et demi avant de leur donner leur premier repas. Et alors, il vaut mieux réduire la concentration de moitié par rapport à ce qui est indiqué sur la bouteille. L’EC du mélange nutritif devrait ainsi être aux environs de 1.4, en fonction de type d’engrais que vous utilisez. Quand les plantes sont plus grandes, on peut commencer à leur donner des doses plus fortes. Il suffit de cette manière d’ajouter un peu plus d’engrais à l’eau d’arrosage.
Le manque de potassium est la déficience que je rencontre le plus souvent et on le reconnaît aux feuilles qui jaunissent des extrémités vers la veine centrale. C’est facile à distinguer d’un manque d’azote. Parfois, vous aurez les deux en même temps et dans ce cas, la feuille va jaunir à la fois des bords extérieurs et près de la veine centrale. C’est durant la floraison que vous avez le plus de chance de rencontrer un manque de phosphore et/ou de potassium. Un manque de phosphore est plus difficile à reconnaître. La plante se couvre d’un mauve foncé partout. La floraison est interrompue également et elle reste plus petite. Mais il faut savoir que cette déficience, si elle est de courte durée, n’est pas dommageable pour la plante. Les carences sont faciles à repérer et l’ont peut y remédier facilement aussi. En donnant plus de nourriture à votre plante, vous pourrez regardez les feuilles jaunes rependre leur belle couleur verte. Elles se gorgent d’azote, de phosphore et de potassium frais jusqu’à en être pleine. C’est pour cela que pour un débutant, il vaut mieux sous-alimenter que suralimenter. De cette manière, vous pouvez étudier les limites de vos plantes, en leurs laissant expérimenter des carences. Il faut toujours commencer avec peu de plantes et après un certain temps, leur donner un peu plus car jusqu’à présent, elles vont bien. Si après cela vous rencontrez des problèmes, dont vous ne connaissez pas les raisons, vous pouvez vous dire que c’est du sérieux. Si vous savez reconnaître une carence, vous pouvez directement régler le problème et l’évacuer pour chercher les autres causes.
Après quelques temps, il va falloir commencer à nourrir les plantes pour les aider dans leur croissance rapide sous les lampes. Plus la terre dans laquelle vous cultivez est bonne (càd si elle est riche en éléments nutritifs), plus longtemps vous pourrez attendre avant d’y ajouter les premiers compléments. Mais il est tout de même conseillé de donner des engrais de temps à autre même à des plantes qui poussent dans un mélange pré-fertilisé. En donnant de la nourriture de temps en temps, vous vous assurez que l’environnement ne sera pas épuisé soudainement. Vous remplissez le mélange constamment.
Il arrive souvent, quand on ajoute toujours la même quantité d’engrais, que les plantes développent des déficiences. L’apport en nutriments est le même mais les plantes deviennent de plus en plus grandes et utilisent – ou nécessitent – plus. Tout cultivateur doit garder cela à l’esprit. C’est pour cela que je suis un adepte du off-the-peg pour la planification de la nutrition car chaque espace de culture et chaque plante est différent. Vous devez observer vos plantes et ensuite décider ce qui est le mieux pour elles.
C’est pour cela que c’est une bonne idée de commencer la culture en prenant une seule plante sur laquelle on peut faire des expériences en ne lui donnant aucun engrais supplémentaire et en attendant qu’elle développe des carences. En faisant cela, essayez de trouver quelle carence vous allez expérimenter en discutant des symptômes sur des forums en ligne et demandez conseil ou en parler avec vos amis. Quand vous maîtriserez tout cela sur le bout des doigts, vos futures cultures se dérouleront confortablement.
Les carences courantes
Reconnaître les couleurs
Dans des circonstances normales, un bon mélange de terre aura besoin de suppléments après environ trois semaines de croissance en son sein. Mais en y ajoutant des nutriments régulièrement, il faudra cinq à six semaines avant qu’il ne soit épuisé. Cela réduira les problèmes car quand la terre s’épuise complètement, il faut lui apporter une grande quantité d’engrais liquides. Cela peut poser un problème aux cultivateurs moins expérimentés qui ne connaissent pas la quantité dont la plante à besoin et en un rien de temps, on se retrouve avec des plantes toutes jaunes.
Les carences en azote, potassium ou phosphore sont celles qu’on rencontre le plus couramment. Ces déficiences en azote et potassium apparaissent surtout pendant la période de croissance. Selon mon expérience, il s’agit en général d’un manque de potassium. Le manque d’azote est facile à repérer car les bords extérieurs des feuilles commencent à jaunir et les feuilles proches des tiges sont plus jaunes. La plante suce tout l’azote hors des feuilles proches des tiges car elle n’en trouve pas assez ailleurs. Les vieilles feuilles sont drainées et leur nutriments sont emportés là où un feuillage est produit.
Tout cultivateur débutant est un excellent cultivateur tant qu’il n’est pas daltonien. Pour vraiment bien doser les nutriments, il faut passer beaucoup de temps à observer ses plantes. C’est aussi simple que ça. Si vos plantes ont suffisamment de tout, elles brilleront d’une belle couleur verte et les feuilles reflèteront leur bonne santé. C’est ce que nous souhaitons tous avoir. Après ces premières observations, ne commencez pas à augmenter les engrais et certaines carences vont commencer à se montrer discrètement. Regardez seulement les feuilles de vos plantes et